Les Jeunes 26062012

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Les Jeunes 26062012
Les Jeunes Photo Eric Didym Texte, mise en scène et musique de David Lescot Assistante à la mise en scène Charlotte Lagrange Lumières Laïs Foulc Avec Alexandra Castellon, Bagheera Poulin, Catherine Matisse, Martin Selze, Marion Verstraeten Musiciens Flavien Gaudon, David Lescot, Philippe Thibault Tournée Création le 8 novembre 2012 au Théâtre des Abbesses du 8 au 24 novembre au Théâtre des Abbesses du 27 au 30 novembre 2012 au Théâtre National de Marseille ­ la Criée, le 4 décembre 2012 au Théâtre des Chalands – Centre Culturel de Val de Reuil le 7 décembre 2012 au Parvis ­ Scène nationale de Tarbes, les 17, 18, 19, 20 décembre 2012 au Théâtre de l’Union – CDN de Limoges, les 15, 16 janvier 2013 au Théâtre Edwige Feuillère – Vesoul, du 12 au 14 février 2013 à La Filature – Scène nationale de Mulhouse, du 19 au 21 février 2013 au Carreau – Scène nationale de Forbach, les 17, 18 mai 2013 au Préau ­ CDR de Vire
Une coproduction Cie du Kaïros, Théâtre de la Ville‐Paris, le Carreau – Scène nationale de Forbach, Théâtre de l’Union ‐ CDN de Limoges, la Filature – Scène nationale de Mulhouse Le texte du spectacle est édité chez Actes Sud‐Papiers Contact administration et diffusion : COMPAGNIE DU KAÏROS Véronique Felenbok – [email protected] / +33 6 61 78 24 16 Chargée de production : Clémentine Marin ‐ [email protected] Attachée de presse : Nathalie Gasser Note d’intention L'adolescence, maintenant que j'en suis sorti (du moins officiellement), je la regarde comme un monde en soi. Elle m'apparaît comme une fiction à elle toute seule, une sorte de conte fantastique avec ses codes indéchiffrables, son langage hermétique, ses phénomènes paranormaux, ses personnages aux corps étranges, son mélange inimitable de bêtise et de génie. La vie à l'intérieur de ce monde semble plus intense, plus romantique, plus tragique, plus idéaliste. On y vit plus fort et plus dangereusement. De plus en plus valorisée mais aussi récupérée dans la société actuelle, l'adolescence est à la fois un idéal, un paradis perdu, et un point aveugle. Adolescents, les enfants veulent le devenir le plus vite possible, et les adultes le rester le plus longtemps possible. C'est tout à la fois un rêve impossible et un marché juteux. En cela, l'adolescence est sans doute un bon sujet pour le théâtre. Mais à condition que ce théâtre soit à l'image de cette adolescence, et prenne la forme de ce qu'il raconte. J'ai cherché quel pouvait être ce théâtre de forme adolescente, et je me suis dit "le rock", parce que c'est pour cet âge le rêve et l'échappatoire absolus, le fantasme le plus répandu, et fantasme auquel chacun, ou disons presque chacun, essaie lors de l'adolescence de donner réalité, avec des fortunes très diverses. Les Jeunes, donc, raconte la formation, l'initiation, l'ascension puis la dissolution d'un groupe de rock formé de trois très jeunes adolescents, baptisé "Les Schwartz". Parallèlement, on assiste à l'éclosion et au succès tout aussi éphémère et inexplicable d'un groupe de trois préadolescentes : "Les Pinkettes". Ils et elles ont douze ans, mais ce sont douze ans de théâtre, c'est‐à‐dire qu'on leur en prêterait volontiers deux ou trois de plus. Résumé L'attribut des jeunes aujourd'hui, c'est indéniablement la guitare électrique. Elle orne les cartables, les trousses, les paquets de céréales. Elle faisait déjà rêver les générations antérieures, mais sans recourir à ce point au battage mercantile. La pièce s'ouvre sur un exposé retraçant les origines de la guitare électrique, où l'on voit que cette histoire a beaucoup à voir avec la lutte des classes. Le texte se compose ensuite de chapitres où prennent part alternativement les deux groupes. On les voit successivement remonter aux racines de leur vocation musicale, puis on assiste à leur rencontre, au déroulement de leurs séances de répétition, et à la proclamation de leur manifeste esthético‐musical, car les jeunes aiment les professions de foi, surtout lorsqu'elles sont ultra‐radicales, sans concession, inapplicables. Et puis ce que les jeunes préfèrent dans les règles, c'est les transgresser, y compris celles qu'ils se donnent à eux‐mêmes. Les deux groupes se croisent peu, hormis lors de certaines séances de studio, et s'appréhendent sur le mode d'une rivalité hargneuse (du côté des garçons) ou d'une indifférence hautaine (de la part des filles). Un manager, Trapier, profitant de la vogue du phénomène, qu'on a appelé cruellement "les bébés rockers", prend les deux groupes en main, et envoie les Schwartz participer à un festival catastrophique en Bourgogne, où se multiplient pour eux les périls au milieu d'adultes violents et malsains. Puis le mouvement s'accélère, vient le succès, la notoriété, pour les garçons comme pour les filles, et son cortège d'excès et de pertes de contrôle. Honoré, le bassiste des Schwartz, connaît une idylle avec Louna la chanteuse des Pinkettes, et se la fait souffler par Igor, le chanteur des Schwartz. Louna, sous l'emprise de trop de substances, s'effondre en plein concert. Se dessine la déchéance des deux groupes, qui suit instantanément leur triomphe. Lorsque la voix d'Igor mue, Les Schwartz n'intéressent définitivement plus personne. Intentions de mise en scène Texte/Musique (Théâtre/Rock) Les Jeunes se présente comme un concert de rock au sein duquel se développe une fable théâtrale. Pas de décor ici, autre que l'installation des instruments (guitares, basse, batterie) et le dispositif de la scène de concert. Chacune des séquences prend place soit dans le contexte de la performance scénique (concert) soit dans celui de la répétition de musique (studio). La musique rock constitue donc non seulement le sujet de la pièce, mais lui fournit également sa forme et sa structure. La musique doit renforcer la dimension rythmique du texte. Il arrive aussi que les dialogues soient un prélude à la musique, comme une sorte d'introduction au morceau chanté qui va suivre. Texte et musique se mêlent et s'enchaînent sans rupture. De même, en ce qui concerne les lumières, on pourra se fonder sur les différents types d'éclairages scéniques utilisés pour les concerts de rock, qui contribueront à renforcer les codes propres à ce type de performances et trancheront sur les habitudes des éclairages de théâtre. Par contraste, on utilisera des lumières moins spectaculaires, plus froides et plus fixes, type néons, pour les scènes de répétitions en studio. L'important est d'utiliser les codes esthétiques du rock et de les rendre instantanément identifiables, quitte à les détourner (cf. la séquence où le bassiste des Schwartz est fessé par son père en public, sur la scène même du concert). Interprétation (masculin/féminin) Le principe de l'interprétation de la pièce repose sur un principe d'inversion du masculin et du féminin et sur un jeu de double. Les rôles des trois jeunes garçons et ceux des trois jeunes filles doivent être interprétés par les mêmes comédiennes. Chacune jouera le rôle d'un garçon et d'une fille, selon un principe de combinaison soigneusement étudié (Igor est aussi Lou, Honoré est aussi Ouna, Jick est aussi Louna). Ce jeu révèle la part d'indétermination sexuelle qui est celle des préadolescents, à un âge où les corps se transforment trop vite, où les garçons peuvent avoir des voix aiguës et les filles des voix graves. Il s'agit aussi d'un jeu purement théâtral de travestissement, non pas comme simple simulacre mais comme révélateur d'une vérité, celle d'une identité mouvante, instable, d'un âge de tous les possibles et de tous les hybrides. Tous les autres personnages seront interprétés par les deux autres acteurs, prenant en charge les parties chorales, le récit, les figures d'adultes. Trois musiciens (un batteur, un bassiste et un guitariste) seront adjoints à la distribution, qui devront aussi s'emparer de certains rôles ou parties du texte. Selon leurs aptitudes, on pourra aussi confier aux acteurs/actrices des parties musicales. Les Jeunes s'adressent a priori à tous les publics, mais par son sujet et sa forme, pourra trouver un écho particulier auprès d'un public adolescent. On voit se développer aujourd'hui en France un certain nombre de programmations ou de festivals destinés à ce public‐là, qui n'est pas exactement ce que l'on a appelé jusqu'ici le "jeune public". On s'intéresse à cet âge dans sa spécificité, on reconnaît qu'il possède sa propre culture. Mais le répertoire qui lui est destiné est encore restreint, et il est temps de penser à le renouveler, à l'élargir, à lui inventer des œuvres. C'est ce que nous voudrions faire. David Lescot David Lescot
Auteur, metteur en scène et musicien. Son écriture comme son travail scénique cherchent à mêler au théâtre des formes non‐dramatiques, en particulier la musique. Il met en scène ses pièces Les Conspirateurs (1999, TILF), L’Association (2002, Aquarium) et L’Amélioration (2004, Rond‐Point). En 2003 Anne Torrès crée sa pièce Mariage à la MC93‐Bobigny, avec Anne Alvaro et Agoumi. Sa pièce Un Homme en faillite qu’il met en scène à la Comédie de Reims et au Théâtre de la Ville à Paris en 2007, obtient le Prix du Syndicat national de la critique de la meilleure création en langue française. L'année suivante, la SACD lui décerne le prix Nouveau Talent Théâtre. David Lescot est artiste associé au Théâtre de la Ville. Il y met en scène L’Européenne, dont le texte obtient le Grand Prix de littérature dramatique en 2008, et qui tourne en France et en Italie en 2009 et 2010. C’est en 2008 qu’il crée La Commission centrale de l’Enfance, récit parlé, chanté, scandé des colonies de vacances créées par les juifs communistes en France, qu’il interprète seul accompagné d’une guitare électrique tchécoslovaque de 1964. Le spectacle débute à la Maison de la Poésie à Paris, puis est au Théâtre de la ville en 2009, et en tournée en France et à l’étranger (Argentine, Espagne, Italie, Russie, République tchèque, Uruguay…) durant quatre saisons. David Lescot remporte pour ce spectacle en 2009 le Molière de la révélation théâtrale. En 2010 est repris au Théâtre de la Ville L'Instrument à pression, concert théâtral dont il est auteur et interprète aux côtés de Médéric Collignon, Jacques Bonnaffé, Odja Llorca, Philippe Gleizes, dans une mise en scène de Véronique Bellegarde. Sa dernière pièce, Le Système de Ponzi, est une œuvre chorale et musicale consacrée aux démesures de la finance. Elle sera créée lors de la saison 2011‐2012. En 2011 il met en scène l'opéra de Stravinsky The Rake's Progress à l'Opéra de Lille. Ses pièces sont publiées aux Editions Actes Sud‐Papiers, elles sont traduites publiées et jouées en différentes langues (anglais, allemand, portugais, roumain, polonais, italien, espagnol, russe). Alexandra Castellon
Comédienne Elle intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2011 et travaille dans ce cadre avec Philippe Adrien, Catherine Marnas, Olivier Py ou encore Georges Aperghis. Depuis elle a également multiplié les expériences professionnelles dans Gloria de Jean‐Marie Piemme (mise en scène Jacques Vincey, Festival d'Avignon 2002), Avant après de Roland Shimmelpfennning (mise en scène Michelle Fouchet,Théâtre de la Colline, 2003), Les débutantes de et par Christophe Honoré, Festival "Frictions" 2004/ CDN de Dijon), Shot / direct de Patrick Bouvet (collectif MXM, Festival d'Avignon, 2005), Flux de Patrick Bouvet (Festival Arte Temps d'images, la Ferme du Buisson, 2005), Paradiscount de Patrick Bouvet (collectif MXM, la Ferme du Buisson, Usine C à Montréal, Ateliers Berthiers à Paris, 2007), Phèdre de Sénèque (mise en scène Julie Recoing, Théâtre Nanterre Amandiers, 2008), Electronic city de Falk Richter (mise en scène Cyril Teste, collectif MXM, Théâtre Gérard Philipe / CDN de Saint Denis, 2008), Point zéro (collectif MXM, Lieu Unique Nantes, 2009), Le jour se lève Léopold ! de Serge Valletti (mise en scène Michel Didym, Théâtre de la Ville, 2009), et Zoltan de Aziz Chouaki (mise en scène Véronique Bellegarde, Théâtre Nanterre Amandiers, 2011). Laïs Foulc
Eclairagiste Après sa formation au Théâtre National de Strasbourg de 2002 à 2005, elle collabore comme éclairagiste avec Mirabelle Rousseau et la Compagnie TOC, notamment sur Le Précepteur de J. Lenz, Turandot de B.Brecht, Ma langue de C.Tarkos. Elle a créé les lumières de Scali Delpeyrat pour Dance is a dirty job…, Hassane Kouyaté (Une nuit en Palabre), Blandine Savetier (La petite pièce en haute de l’escalier de C. Frechette, Le Marin de Pessoa), Aurélia Guillet (Déjà là), D’ de Kabal (Les enfants perdus), Mathieu Bauer (Zip Gun), Benoit Résillot (Twitille » de C. Hubert). Elle travaille également avec Robyn Orlin (Vénus), David Lescot (La commission centrale de l’enfance, L’Amélioration), Emilie Rousset (La place Royale de P. Corneille, L’étang de R. Walser, et Santiago de C.Soto), Alexandre Zeff, Yves Adler, Valérie Joly et Philippe Dormoy, Christophe Triau, Eléonora Rossi ainsi qu’avec les chorégraphes V. Teindas et S. Carlin. En 2005, 2006 et 2008 elle est régisseuse lumière au Festival d’Avignon (Salle Benoît XII, et pour la 25ème heure à l’école d’Art), pour David Lescot (L’Européenne, Un homme en Faillite) et pour l’opéra La Finta Giardiniera mis en scène par Stephan Grögler. Depuis 2008 elle est Régisseuse générale pour le Festival d’Avignon (Chapelle des Pénitents blancs et salle de Montfavet). Parallèlement, elle est assistante à la mise en scène de David Lescot sur plusieurs de ses spectacles : L’ Européenne, Un homme en faillite, Le Système de Ponzi. Flavien Gaudon
Batteur, percussionniste, comédien Après une formation de percussionniste classique, il collabore en tant que musicien et comédien avec Gildas Milin pour plusieurs projets : Carte Blanche d’auteur (Petit Odéon), La 25ème heure (Festival d’Avignon), L’Homme de Février (Théâtre National de la Colline, Festival de Marseille…) Force Faible (Théâtre de la Bastille), avec Julie Brochen pour La Cagnotte (Théâtre National de Strasbourg et Festival international de Séoul) et avec Michel Didym pour Invasion (Théâtre des Amandiers, Nanterre). Depuis 2006, il intervient en tant que musicien à la Mousson d’été dirigée par Michel Didym pour des lectures et mises en espace de David Lescot, Véronique Bellegarde... Il est également musicien pour Garçons d’étage, Sons Of Nusku et Marie et les Machines. Charlotte Lagrange
Dramaturge, metteur en scène Formée à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg en dramaturgie/mise en scène, Charlotte Lagrange y met en scène Une nuit arabe de Roland Schimmelpfennig. Elle adapte ensuite et met en scène On n’est pas là pour disparaître d’Olivia Rosenthal au festival Fundamental Monodrama du Luxembourg. Au cours de sa formation, elle a collaboré à la mise en scène avec David Lescot, Laurent Vacher, Laurent Gutmann, Jean‐Paul Wenzel, Pascale Ferran et Jacques Nichet. En 2011 et 2012, elle a assisté Lukas Hemleb (Harper Regan de Simon Stephens), et collaboré aux mises en scène de Joël Jouanneau (Le naufragé de Thomas Bernhard), Laurent Vacher (Série B, écrit par Laurent Vacher et Lost in the supermarket, une comédie musicale écrite par Philippe Malone) ainsi que de Jean‐Paul Wenzel (Frangins, chantier de travail sur un texte écrit par Jean‐Paul Wenzel et Tout un homme, écrit et adapté par Jean‐Paul Wenzel et Arlette Namiand). Depuis 2005, elle collabore à la revue de la Mousson d’été (festival d’écritures contemporaines) dirigée par Michel Didym. Auparavant, elle a étudié la philosophie à la Sorbonne et suivi un master professionnel de mise en scène et dramaturgie à Nanterre. Catherine Matisse
Comédienne Avant son entrée au Conservatoire de Paris en 1982, elle a notamment travaillé avec Jean‐Pierre Vincent, Jean‐Paul Chambas et Michel Deutsch. Elle a joué sous la direction de Alain Françon (Chambres de Philippe Minyana), Stuart Seide (Le Changeon de Middleton), Michel Dubois (La chambre et le temps de Botho Strauss), René Loyon (Les visiteurs de Botho Strauss), Michel Didym (Lisbeth est complètement pétée de Armando Llamas, Ruines romaines de Philippe Minyana, Le dernier sursaut de Michel Vinaver, Chasse aux rats de Peter Turini, Le Miracle de Gyorgy Schwajda, Sallinger de Bernard‐Marie Koltès et Ma Famille de Carlos Liscano, Oreilles tombantes, groin presque cylindrique de Marcelo Bertuccio, Le Retour au désert de Bernard‐Marie Koltès, Le jour se lève, Léopold ! de Serge Valletti), de Véronique Bellegarde (La main dans le bocal dans la boite dans le train de Pedro Sedlinsky La cheminée de Maigarit Minkov, Le Bestiaire animé de Jacques Rebotier, Farben de Mathieu Bertholet), Pierre Pradinas (Georges Dandin de Molière), Enzo Cormann (L’autre de Enzo Cormann), Laurent Laffargue (Quai ouest de Bernard‐
Marie Koltès), Alain et Daniel Berlioux (Acte de Lars Noren). Elle travaille régulièrement pour France Culture avec Claude Guerre sur des textes de Michel Vinaver, Rodrigo Garcia... Elle participe également à la Mousson d’Eté. Bagheera Poulin
Auteur, comédienne, metteur en scène Comédienne, elle est également auteur de romans (L’air de la cinquième saison, Pour Homme), de poésie (Hespéride) et de nombreux textes de théâtre qui lui valent notamment une bourse du Centre National du Livre et une résidence à la Chartreuse de Villeneuve‐lès‐Avignon en 2003 (Avorton, nom féminin – Edition Les Carnets MTC). Elle met régulièrement en scène ses textes de théâtre avec sa compagnie MCT. De 2007 à 2009 elle est artiste associée à la Maison des Métallos où plusieurs de ses pièces sont montées (Celle qui va parler, mise en scène de Catherine Gandois, 2008 ; Cher Hamlet, mise en scène de Jacques Perdigues, 2010…) Sa recherche hybride et expérimentale se situe entre la musique (enregistrement d’album en cours), l’image, les arts plastiques, la mode et le mouvement. A la scène, elle travaille également avec Paul Lazar, Camilla Saraceni, Jacques Perdigues, Catherine Gandois, la compagnie Influenscènes, Hermine Karagheuz, Pascal Bongard, Laurent Petitgand et David Lescot. Martin Selze
Comédien Cofondateur de Sentimental Bourreau en 1990, il joue dans plusieurs spectacles mis en scène par le collectif (Tout ce qui vit s’oppose à quelque chose, 1998 ; Va t'en chercher le bonheur et ne reviens pas les mains vides..., 1996‐1995 ; Trilogie : STRIP­CARA­CHARGES, 1993…). Depuis 2000, il joue sous la direction de Lazare Bogossian (Histoire de la musique, 2000), Arnaud Churin (Pas vu à la television de B. Cyrulnik et E. Morin, 2003‐2004) ou encore Laurent Vacher (l’Arrêt de bus d’Aziz Chouaki 2003‐2004 ; Giordano Bruno : Des signes des temps, 2002), et Mathieu Bauer (Les chasses du comte Zaroff de E.D. Schoedsack et I. Pichel, E. Cannetti, 2001 ; Rien ne va plus de G. Bataille, S. Zweig, 2005 ; Tendre jeudi de J. Steinbeck, 2007 2008). Il est également assistant à la mise en scène de ce dernier sur plusieurs spectacles (Tristan et… de L. Hamelin, Wagner, 2009 ; L’exercice a été profitable, Monsieur de S.Daney, 2003). Il s’intéresse également au théâtre de rue et participe à plusieurs créations avec la compagnie La Langue Ecarlate (Invendable no.7 – les réfugiées de l’information, 2004) et la compagnie Eclat Immédiat et Durable. Enfin, il est aussi comédien au cinéma (Nicolas le floch de Nicolas Dreyfus, 2011 ; Lucie Aubrac de Claude Berri, 1997) et pour la radio (Fictions de France Culture : Réalisateurs B.Masson, C.Guerre, J.Taronni, J.M.Zahnd). Il dirige des ateliers pour enfants, adolescents et adultes (Théâtre 71, Théâtre du Rond‐Point, Cdn de Montreuil, Maison des enfants). Actuellement il co‐signe avec S. Farison, G. Rannou, J. Rudent‐Gili un spectacle sur Derrida et la peinture : La vérité en pointure. Philippe Thibault
Musicien, compositeur Depuis 1991, il collabore régulièrement avec l’auteur et metteur en scène Gildas Milin pour la création de musique “live” au théâtre (L’Ordalie, Théâtre de la Tempête ; Le Triomphe de l’Echec, TNDB ; L'Homme de Février, Maison de la Culture de Bourges, Théâtre National de La Colline ; Force Faible, Théâtre de la Bastille). Il est également musicien et co‐compositeur pour le metteur en scène Michel Didym (Yacobi et Leidenthal de Hanoch Levin présenté à Avignon, au TNT/Toulouse, Et puis quand le jour s’est levé je me suis endormie de Serge Valletti présenté au Théâtre National de la Colline, à La Criée/Marseille…, Histoires d’Hommes de Xavier Duringer…). Il est également comédien sous la direction de Gérard Watkins (Icône de Gérard Watkins) et de Julie Brochen (La Cagnotte, d’Eugène Labiche présenté au Théâtre National de Strasbourg et au Théâtre National de Corée). Depuis 1996, il travaille en tant que musicien et compositeur à La Mousson d’Eté, pour Michel Didym, Gérard Watkins, Véronique Bellegarde, Laurent Vacher et aussi avec Claude Guerre (textes mis en onde pour France Culture/Radio France). Enfin, il a aussi composé des musiques de films (Un mort de trop ! de Marie Frédérique Delestrée ; Art et décès (Glam rock City) de Kristof Kourdouly et Stéphane Jauny. Marion Verstraeten
Comédienne Formée au Conservatoire National de Région de Poitiers, elle y rencontre Claire Lasne, Etienne Pommeret et Daniel Znick. A l’Académie théâtrale du théâtre de l’Union de Limoges qu’elle intègre en 2003, elle joue sous la direction de M. Didym, P. Pradinas et C. Stavisky. Surtout, elle rencontre les partenaires et amis de la future compagnie Jakart. En 2005, à la sortie de l’école, ils créent sous la direction d’Aurélien Chaussade l’Hommosexuel où la difficulté de s’exprimer. Avec la compagnie, suivra le Cabaret Desroutes, et Villégiature de Goldoni sous la direction de Thomas Quillardet et Jeanne Candel (création 2009 et 2010) et Les Autonautes de La Cosmoroute tiré de l’ouvrage du même nom de Julio Cortazar et Carol Dunlop (création collective à La Colline – Théâtre National). Elle est présente aussi dans la région Limousin avec d’autres compagnies : La Poursuite (Art’Catastrophe, texte et mise en scène de Jalie Barcillon, 2006), la compagnie du Désordre (La Dispute mise en scène de Filip Forgeau, 2006‐2007), le Théâtre en Diagonale (Victor ou les Enfants au Pouvoir, 2008) et la compagnie Playground (Le Grand Projet 2009). Au théâtre de la Tête Noire à Orléans, elle joue dans deux créations de Patrice Douchet en 2008 et 2009. Elle travaille également régulièrement à la Mousson d’Eté.