scène nationale de Perpignan FESTIVAL AUJOURD`HUI MUSIQUES
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scène nationale de Perpignan FESTIVAL AUJOURD`HUI MUSIQUES
Théâtre de l’Archipel – scène nationale de Perpignan FESTIVAL AUJOURD’HUI MUSIQUES Du 15 au 23 novembre 2013 ..festival des créations sonores... au Grenat, au Carré, en extérieur • concerts, performances, théâtre musical, installations, spectacles jeune public, musique de chambre, concert vocal, spectacles multimédia, danse contemporaine, médiation culturelle • Domènec Reixach directeur général Jackie Surjus-Collet programmatrice du festival Aujourd’hui Musiques Daniel Tosi conseiller artistique Billetterie • Sur internet www.theatredelarchipel.org www.aujourdhuimusiques.com • Par téléphone du mardi au samedi inclus de 12h à 18h30 04 68 62 62 00 par carte bancaire • En billetterie du mardi au samedi inclus de 12h à 18h30 Théâtre de l’Archipel Av. du Général Leclerc – 66000 Perpignan 04 68 62 62 00 Les jours de spectacles, une heure avant la représentation . Renseignements relations avec les publics : [email protected] Contact Presse : Fabrice Laurent Communication 01 49 76 15 44 [email protected] Aujourd’hui Musiques/ Théâtre de l’Archipel, Scène Nationale de Perpignan Avenue général Leclerc BP 90327 – 66003 Perpignan cedex www.theatredelarchipel.org - www.aujourdhuimusiques.com tél 04 68 62 62 00 FESTIVAL AUJOURD’HUI MUSIQUES 2013 Du vendredi 15 au samedi 23 Novembre PERPIGNAN Production Théâtre de l’Archipel, scène nationale de Perpignan Aujourd’hui Musiques est sur tous les fronts, concerts d’orchestre, d’ensembles, spectacles multimédias, cirque musical, théâtre musical, danse et musique, spectacles pluridisciplinaires. La marque de fabrique de ce festival : démarches innovantes ou originales dans toutes les esthétiques des musiques de création. Aujourd’hui Musiques invite des artistes qui explorent le sonore et le musical chacun à leur manière, mais tous avec les oreilles grandes ouvertes sur le monde et en créant de nombreuses passerelles avec toutes les formes de création. C’est au croisement des arts que quelque chose de nouveau et d’intéressant peut naître, dans un processus constant de recherche et d’expérimentation. L’édition 2013 du festival s’inscrit dans cette logique. Innovation, audace et découverte de l’expression musicale de notre temps… Aujourd’hui Musiques fait découvrir depuis plus de vingt ans les sons et les notes de notre temps, en multipliant les passerelles entre les différentes formes d’expressions contemporaines, et en diffusant une pédagogie vivante et attractive (concerts, performances, théâtre musical, installations, spectacles “jeune public”, musique de chambre, spectacles multimédia, danse contemporaine, médiation culturelle). Ce festival innovant et audacieux a ainsi relevé le défi de réunir un large public, fidèle et curieux de découvrir tous les aspects de l’expression contemporaine. L’édition 2013, développée dans ce dossier de presse, sera marquée par plusieurs évènements : création d’un opéra/vidéo concert chorégraphié de France Vigroux en résidence au Théâtre de l'Archipel, un concert d’orchestre hommage Franco / Ibérique à Maurice Ohana et Xavier Benguerel, une odyssée sonore, du cirque électro, un concert Steve Reich …. Nous vous réservons bien d’autres moments insolites tels des happenings. Pour aller plus loin dans la découverte des musiques d’aujourd’hui et de ceux qui les font, nous proposons, à nouveau dans cette édition, des rencontres avec les artistes, des répétitions publiques commentées ainsi que des master classes, des échanges conviviaux entre artistes et public. AGENDA DU FESTIVAL vendredi 15 novembre 20h30 le Grenat Concert / spectacle pour musiciens et vjing création 2013 DRUMMING DE STEVE REICH PAR LE CABARET CONTEMPORAIN/ENSEMBLE LINKS Pièce pour 13 musiciens : 9 percussions, 1 piccolo, 3 voix et installation vjing / Direction musicale Rémi Durupt Percussions Rémi Durupt, Martin Vincent, Lucas Genas, Nicolas Didier, Maxime Guillouet, Guy-Loup Boisneau, Stanislas Delannoy, Clément Delmas, Thibaut Weber / Piccolo Mayu Sato Voix Juliette de Massy, Sophie Leleu, Sandrine Carpentier Vjing Fabian Offert, Laurent Durupt vendredi 15 novembre 18h30 samedi 16 novembre 16h30 et 20h30 dimanche 17 novembre 11h et 16h30 le Carré théâtre / danse / Musique création 2012 dimanche 17 novembre 16h30 lundi 18 novembre 9h45 et 14h45, séances scolaires le Grenat Jeune Public – théâtre musical - à partir de 8 ans Pièce pour un comédien et un personnage de réalité virtuelle création 2013 ATEM le souffle DE JOSEF NADJ mise en scène et scénographie Josef Nadj musique originale Alain Mahé assisté de Pascal Seixas chorégraphie et interprétation Anne-Sophie Lancelin, Josef Nadj / musicien Alain Mahé ou Pascal Seixas AUCUN HOMME N’EST UNE ÎLE DE FABRICE MELQUIOT conception, mise en scène, musique Roland Auzet / comédien Julien Romelard / assistant à la mise en scène Julien Avril / création électronique Olivier Pasquet assisté d'Alexandre Augier / ingénieur du son Martin Antiphon / scénographie & création vidéo Arié Van Egmond / construction des décors Les Constructeurs auteurs du personnage Oscar de réalité virtuelle Catherine Ikam et Louis Fleri melle électricité Olivia Carrère / voix de melle électricité Éveline Hotier régie plateau Éric Grenot mardi 19 novembre 12h15 & 19h 15h15, séance scolaire le Parvis Siestes audio-parlantes mardi 19 novembre 20h30 le Carré opéra-vidéo & concert-chorégraphié création 2013 A L'OMBRE DES ONDES PAR LE DUO KRISTOFF K.ROLL AUCUN LIEU DE LA COMPAGNIE D’AUTRES CORDES FRANCK VIGROUX conception, musique live, voix Franck Vigroux composition vidéo Kurt D'Haeseleer danse Azusa Takeuchi lumière, scénographie Nicolas Villenave collaboration chorégraphique Myriam Gourfink collaboration dramaturgique Michel Simonot mercredi 20 novembre 20h30 le Grenat Musique et poésie CONCERT D’ORCHESTRE Maurice Ohana / Xavier Benguerel Orchestre Perpignan Méditerranée Chœur d'enfants du CRR solistes Tina Gorina soprano et Patrice Berger baryton direction Daniel Tosi jeudi 21 novembre 19h le Carré Petit opéra / installation BOUTèS, CELUI QUI SAUTE DE MAGUELONE VIDAL TEXTE DE PASCAL QUIGNARD Un projet de la Cie Intensités d’après le texte Boutès de Pascal Quignard - édition Galilée conception, saxophones soprano et baryton, voix, platine Maguelone Vidal chant Catherine Jauniaux violoncelle et voix Didier Petit conception lumière Huub Ubbens dispositif et travail scénique Laurent Pichaud ingénieur du son Pierre Vandewaeter vendredi 22 novembre 20h30 samedi 23 novembre 18h30 le Carré Cirque Electro création 2012 FALL FELL FALLEN DE LONELY CIRCUS déséquilibres sonores Jérôme Hoffmann équilibre sur les objets Sébastien Le Guen mise en scène Nicolas Heredia collaboration artistique Marion Coutarel lumières Marie Robert régie Vivien Sabot constructeurs Sylvain Vassa, Olivier Gauducheau samedi 23 novembre 20h30 le Grenat Jonglage musical et chorégraphique création 2013 LES BEAUX ORAGES (qui nous étaient promis) DU COLLECTIF PETIT TRAVERS conception du projet Nicolas Mathis écriture et mise en scène Julien Clément et Nicolas Mathis composition musicale et mise en son Pierre Jodlowski / Studio Eole jongleurs comédiens Julien Clément, Rémi Darbois, Juliette Hulot, François Lebas, Alexandre Leclerc, Nicolas Mathis et Clément Plantevin scénographie et création lumière Christophe Bergon vendredi 15 novembre – 20h30 le Grenat Concert / spectacle pour musiciens et vjing – création 2013 DRUMMING DE STEVE REICH par Le Cabaret Contemporain/Ensemble Links Pièce pour 13 musiciens : 9 percussions, 1 piccolo, 3 voix et installation vjing Direction musicale Rémi Durupt Percussions Rémi Durupt, Martin Vincent, Lucas Genas, Nicolas Didier, Maxime Guillouet, Guy-Loup Boisneau, Stanislas Delannoy, Clément Delmas, Thibaut Weber Piccolo Mayu Sato Voix Juliette de Massy, Sophie Leleu, Sandrine Carpentier Vjing Fabian Offert, Laurent Durupt Au festival 2012, le Cabaret Contemporain avait interprété Music for 18 musicians devant une salle comble. Voici la suite avec Drumming ! Une pièce percussive avec vjing : un spectacle total ! Pièce spectaculaire pour percussions, Drumming marque à la fois la fin d’une phase et le début d’un cycle pour Steve Reich. De retour du Ghana où il est parti, en 1970, approfondir sa connaissance des musiques et rythmes africains, le gourou de la musique répétitive s’inscrit dans une esthétique plus jubilatoire. C’est cette pièce fondamentale de la musique contemporaine, populaire comme savante, dont s’empare l’Ensemble Links de Rémi Durupt pour un épatant mix musical et un étonnant remix vidéo. Présenter Drumming avec du vjing : un spectacle complet La pièce Drumming de Steve Reich est un chef-d'œuvre d'une grande force musicale menant l'auditeur au bord de la transe... Écrite en 1971, l’œuvre utilise bon nombre de motifs rythmiques et mélodiques issus notamment de Bali, des motifs souvent utilisés par le répertoire de la musique du monde. Dernière œuvre radicale de Reich, « Drumming » clôture, avec une joyeuse sauvagerie, l’époque du minimalisme comme avant-garde et intransigeance. Les principes de répétitions et de déphasages qui en sont la base, lui donnent une dimension physique palpable sur la scène, que l'ensemble Links propose de développer dans ce projet original, en ajoutant à la puissance musicale une dimension vidéo spectaculaire. Cette création vidéo unique, développée par des artistes de l'ensemble Links (composé de musiciens, de photographes, de vidéastes et de scénographes professionnels), exploite le ballet des baguettes des percussionnistes, capté par des microcaméras et projetés (après traitement) en ombres chinoises géantes et s'appuie sur la forme globale de l'œuvre, avec la projection minimaliste de ce qui pourrait s'apparenter à un immense coucher de soleil sur la West-coast. Le résultat est un spectacle chaleureux où sons, rythmes et lumières tournoient dans un vertige sans fin... • Création 9, 12 et 13 novembre 2013 à la Maison de la musique de Nanterre • Production « Impulse ! » • Coproduction festival Aujourd’hui Musiques - Théâtre de l’Archipel, scène nationale de Perpignan / Maison de la Musique de Nanterre. EXTRAITS DE PRESSE Steve Reich, succès à répétition. À Paris, la Cité de la musique rend hommage au grand compositeur américain. L'occasion de revenir sur le minimalisme, courant qu'il a lancé et dont l'influence reste majeure sur les œuvres aujourd'hui. Bertrand Dermoncourt, L'Express Pour ceux, donc, qui trouvent joie dans le long développement de ces structures sonores, Drumming (1971), pour ensemble instrumental (percussions essentiellement) et vocal, est une pièce de référence emballante et planante, d'une radieuse aridité (…). Aujourd'hui, Steve Reich n'a plus à s'imposer : sa musique est suivie partout dans le monde par un public fervent et très mélangé. Renaud Machart, Le Monde Reprise des activités pour Le Cabaret Contemporain qui entame sa deuxième saison. Après un premier opus riche en découvertes qui déployait un vaste panel de la planète de la musique contemporaine, ce concert d’ouverture était placé sous le signe de la musique répétitive avec le très emblématique Drumming de Steve Reich. Maxime Kaprielian, Resmusica Le pionnier du minimalisme reçoit les honneurs de la Cité de la musique qui lui consacre une semaine de concerts. Le maître en personne inaugure le cycle ce mardi, au piano et accompagné par l'ensemble de référence en matière de musique de contemporaine : l'ensemble Modern. Au programme les envoûtants tubes Drumming et Music for 18 Musicians. Le Figaro UNE PRODUCTION « IMPULSE ! » « Impulse ! » s’attache à regrouper des savoir-faire pour réconcilier un très large public avec des événements musicaux de qualité, établissant des liens entre les musiques, dites « savantes et populaires », dans un contexte convivial et chaleureux. Nous travaillons avec des artistes internationaux les plus réputés (Le Cabaret Contemporain, Terry Riley, Steve Reich, Zombie Zombie, Versatile, Gabriel Prokoviev, Ensemble Intercontemporain, Bang on a Can, etc). Partant du constat que les genres musicaux et les publics restent encore aujourd’hui cloisonnés, à l’heure où musique dite « savante » s’oppose à musique dite « populaire », et où les musiques dites « exigeantes » rencontrent bon nombre de difficultés à s’adresser à un large public dans le cadre de concerts traditionnels, nous imaginons des événements musicaux inédits, de qualité et accessibles à tous. Ceux-ci permettent d’imaginer des nouveaux rapports scène / salle tant dans des grandes salles de concerts (Barbican à Londres, World Trade Center à New-York, Gaîté Lyrique, Cité de la musique, Centre Pompidou à Metz, etc), dans des scènes nationales et festivals, que dans des cafés musicaux (La Machine du Moulin Rouge à Paris, Troy Bar à Londres, Le Poisson Rouge à New-York, etc). Nous produisons également des événements dans des espaces publics (hall de la Gare du Nord, Parc des Buttes-Chaumont, concerts dans une « rue bloquée », dans le métro). Ces événements se situant à la frontière entre les genres artistiques (vidéo, cirque, danse, théâtre, vidéo) portent en euxmêmes la notion de médiation culturelle. Nous parvenons ainsi à attirer notamment un large public, à dominante jeune, qui ne se rend pas habituellement à des concerts dans le cadre de saisons culturelles traditionnelles, mais que l’on parvient à attirer par leur propre curiosité de l’originalité de nos événements. Pour se faire, « Impulse ! » assure la production déléguée d’événements musicaux originaux, (programmation artistique, recherche de partenaires, communication, médiation). Nous imaginons ainsi un nouvel « habitus culturel » du public par rapport à ce qu’on lui donne à entendre (implication du public, public debout, convivialité des événements). « Impulse ! » diffuse également ses productions, se situant à la frontière entre les genres musicaux, dans des scènes nationales, scènes conventionnées, festivals en France et à l’étranger, etc. Enfin, nous sommes force de proposition d’actions de médiation autour de nos productions, à l’attention de tous les publics (jeunes musiciens, élèves sortant de conservatoires, conférences, résidences de médiation dans le XXème arrondissement). BIOGRAPHIES • Steve Reich Né le 3 octobre 1936 à New York, Steve Reich partage son enfance entre New York et la Californie. Il étudie le piano puis se tourne vers la percussion après avoir entendu le batteur Kenny Clarke accompagner Miles Davis. Il entre à la Cornell University en 1953 et obtient une licence de philosophie en 1957. De retour à New York, il étudie la composition avec le jazzman Hall Overton et Vincent Persichetti à la Juilliard School où il fait la connaissance de Philip Glass. Il retourne en Californie où il étudie la composition avec Darius Milhaud et Luciano Berio, rejette le sérialisme mais s’imprègne du jazz modal de Coltrane, et obtient, en 1963, son Master of Art. En 1964, il participe à la création de la pièce répétitive In C de Terry Riley qui influence fortement son approche de la musique répétitive. Il fréquente le San Francisco Tape Music Center et compose ses premières œuvres pour bandes magnétiques dont It’s Gonna Rain (1965) basé sur le principe du déphasage graduel qu’il adaptera ensuite aux pièces instrumentales. De retour à New York en 1966, il fonde son propre ensemble, le Steve Reich and Musicians, qui va connaître un succès mondial. Reich fréquente alors les artistes plasticiens de sa génération tels que Sol LeWitt et Robert Smithson et se produit à la Park Place Gallery en 1966 et 1967. Il incarne alors la branche musicale du minimal art avec la pièce emblématique Pendulum Music. En 1969, Steve Reich et Philip Glass travaillent quelque temps avec Moondog qu’ils proclament alors « fondateur du minimalisme ». Pendant l’été de 1970, Reich étudie les percussions africaines au Ghana. Enrichi de cette expérience, il compose Drumming (1971-1972), pour diverses percussions et voix, stade ultime de raffinement de la technique de déphasage et première apparition de la substitution des battements aux silences. En 1973 et 1974, il travaille la technique des gamelans balinais Semar Pegulingan et Gambang à l’American Society for Eastern Arts à Seattle et à Berkeley, Californie. De cette période datent Six Pianos (1973) puis Music for Eighteen Musicians (1976). En 1974, il rencontre sa future épouse Beryl Korot grâce à qui il redécouvre le judaïsme et apprend l’hébreu. De 1976 à 1977, il étudie à New York et à Jérusalem les formes traditionnelles de cantillation des textes sacrés hébraïques dont Tehillim (1981) sera l’écho. À la fin des années quatre-vingt, Reich emploie à nouveau les bandes magnétiques notamment dans Different Trains, pour quatuor et bande, évocation des allers-retours en train de son enfance entre New York et Los Angeles et « d’autres trains » roulant en Europe vers les camps de la mort. Le nouveau mode de composition utilise les paroles de textes enregistrés pour générer le matériau instrumental. Sa musique s’est progressivement éloignée du minimalisme. City Life (1995), pour instruments et samplers, marque une évolution dans l’utilisation technologique : deux claviers jouent en direct des fragments de paroles et des bruits urbains échantillonnés. Son inclination pour la musique ancienne (Pérotin) lui inspire Proverb (1995). Avec The Cave (1989-1993), conçu autour d’Abraham, père des trois religions monothéistes, et composé pour un ensemble instrumental accompagnant la projection d’une vidéo réalisée par Beryl Korot, Reich se lance dans la création multimédia. En 1994, il devient membre de l’American Academy of Arts. De 1998 à 2002, il compose Three Tales, opéra vidéo traitant de la domination technologique du XX e siècle à travers trois épisodes : le crash du Zeppelin en 1937 (Hindenburg), les essais nucléaires américains dans le Pacifique de 1946 à 1952 (Bikini) et la brebis clone conçue en 1997 (Dolly). En 2006, il reçoit le prix Praemium Imperial (Japon), en 2007 le Polar Music Prize (Suède) et en 2009 le Pulitzer Prize de la musique pour Double Sextet. • Rémi Durupt, percussionniste, directeur musical Né à Nancy en 1983. Diplômé de Strasbourg (classe d'Emmanuel Séjourné), il entre en classe de percussion à la Haute Ecole de Musique de Genève (classe d'Yves Brustaux, William Blank, Jean Geoffroy) et obtient un diplôme de concert en 2008. Récemment, Rémi intègre le cursus de Master de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Jens MacManama avec son duo piano/percussion : le Duo LINKS. Afin d'enrichir son discours musical, il a suivi les cours optionnels de direction d’orchestre auprès de Laurent Gay à Genève et a obtenu son certificat d’orchestration (classe de Nicolas Bacri). Désormais, il participe au cursus d'improvisation générative dans la classe de Vincent Le Quang et Alexandros Markeas. Il collabore avec diverses formations telles des orchestres symphoniques (Nancy, Strasbourg, Orchestre de la Suisse Romande), des ensembles contemporains (Centre International de Percussion de Genève, Le Passeur Gris, Densité 93...), et joue dans divers festivals et associations de musique contemporaine (Musica, Archipel, Le Cabaret Contemporain). Son désir de rencontrer et de travailler avec les compositeurs d'aujourd'hui l'amène à participer à des créations musicales en solo ou en musique de chambre (P. Jodlowsky, V. Cordero, O. Calmel, A. Corrales, L. Durupt, J. Tejera, F. Bedrossian...). Rémi se passionne également pour l'enseignement de la percussion. Il est titulaire du Certificat d’Aptitude de professeur de percussion et enseigne au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rennes. Lauréat de plusieurs concours internationaux en solo et musique de chambre ("Jeunesses Musicales de Suisse", "FNAPEC" de Paris, "Claude Giot" de Clermont-Ferrand, "Musique de Chambre Contemporaine" de Cracovie), il remporte le Concours International de Musique de Genève en 2009 avec un second prix. • Ensemble LINKS L'ensemble LINKS est un collectif de musiciens engagés dans la création, l'improvisation, la composition, et d'artistes visuels: photographes, réalisateurs et scénographes européens, liés par une passion pour l'art sous toutes ses formes. Le projet de ces artistes est de proposer de multiples formats de concerts (slide-shows, performances, installations, spectacles pluridisciplinaires) traduisant leur éclectisme et leur désir de lier intimement les différentes dimensions de l'art vivant, tant au travers du travail de la vidéo que de la danse, du cirque ou de la photographie. Les propositions artistiques les amènent aussi bien vers des œuvres phares du XXe siècle (Reich, Stockhausen, Ferrari, Xenakis) que des créations de compositeurs d'aujourd'hui (Sakai, Bedrossian, Jodlowsky, Iannotta). Outre les projets produits en France et à l'étranger, ils créent un espace de rencontre et de vie musicale au sein d'un festival en mars 2013, le Festival Art Links. vendredi 15 novembre – 18h30 samedi 16 novembre – 16h30 et 20h30 dimanche 17 novembre – 11h et 16h30 le Carré théâtre / danse / Musique – création 2012 ATEM le souffle DE JOSEF NADJ mise en scène et scénographie Josef Nadj musique originale Alain Mahé assisté de Pascal Seixas chorégraphie et interprétation Anne-Sophie Lancelin, Josef Nadj musicien Alain Mahé ou Pascal Seixas Atem, inspiré de la gravure Melencolia de Dürer, transforme une boîte de quatre mètres sur trois en un espace ouvert sur l’infini. Avec Anne-Sophie Lancelin, Nadj se lance dans une danse intime et poétique, fragile et sensuelle. Autour d’eux : la lumière des bougies et les sons de la nature. La Croix Transformer l’exiguïté d’une boîte de quatre mètres sur trois en un espace infini, abolir le temps autour d’un simple bâton, qui contraint autant qu’il rend possible la relation de deux êtres : voilà l’expérience théâtrale et alchimique à laquelle se livrent Josef Nadj et Anne-Sophie Lancelin. Ensemble, ils habitent ce dispositif et dansent pour une soixantaine de spectateurs. La promiscuité se change en intimité. Le tableau vacille et évolue sous les assauts du souffle de chacun. Souffle, en allemand, se dit Atem. C’est un mot que Josef Nadj a rencontré dans un poème de Paul Celan, dont les écrits gravitent autour de cette nouvelle création. Le tableau évolue également sous les assauts d’Albrecht Dürer, dont la gravure Melencolia poursuit Josef Nadj depuis son adolescence. Le chorégraphe s’empare de cette gravure comme d’un gisement de rébus, de suggestions. Afin de déplier tous les possibles contenus dans ces œuvres, Anne-Sophie Lancelin et Josef Nadj évoluent dans un espace sonore composé, par Alain Mahé, à partir du son de la nature et des éléments. Pour un petit théâtre d’ombre et de lumière, d’émotions et de sensations. • Production Centre chorégraphique national d’Orléans, Jel - Színház • Coproduction Festival d’Avignon / Théâtre de la Ville - Le CENTQUATRE – Paris / Governo do Portugal, secrétariat d'État à la culture / Teatro Nacional de São João – Porto. Aides à la création DRAC Centre, la Région Centre, la Ville d’Orléans. Remerciements à Milena Stoivecic / Quadriennale de Prague - République Tchèque / Regional Creative Atelier - Kanjiza – Serbie / Kiosk - Belgrade – Serbie. Avec le soutien de la Société Générale. EXTRAITS DE PRESSE • Rien n’est plus tendre et sensuel. Dans l’entre-deux, il y a une telle attente de l’autre que lorsque les corps s’enlacent, le contact est saisissant, intense. Marie-Christine Vernay – Libération • Dans l’intimité d’une petite boîte noire éclairée aux bougies, Josef Nadj compose en duo un tableau vivant, où chaque geste devient signe et invite à regarder autrement pour déceler le mystère niché au revers du visible. Gwénola David – La Terrasse • Dans « Atem », deux corps explorent l’infini d’une boîte de 4 mètres sur 4. Sublime. Libération • Le souffle de Josef Nadj est puissant, il ensorcelle longtemps. Son duo avec Anne-Sophie Lancelin est fait d’étreintes douces, des tours et détours très onitiques qui forment un tableau vivant. En touchant de si près à l’intime et au rêve chevillé au corps, Nadj offre un voyage émouvant. Provence Sortir L’ARGUMENT Prague, juin 2011 – Boîte n°15 À l’origine de ce duo, l’invitation de Josef Nadj à la 12e Quadriennale de Prague (16-26 juin 2011), un festival international consacré à la scénographie comme « discipline artistique à la croisée des arts visuels et des arts de la scène », alliant expositions et spectacles. Plus précisément, le projet auquel Josef Nadj était appelé à participer dans ce contexte, événement majeur de la manifestation, avait pour titre : « Intersection : intimité et spectacle », et consistait en une architecture modulaire installée dans l’espace public au centre de Prague, un parcours éphémère composé de trente « boîtes noires ou cubes blancs » dont chaque élément, chaque module, était investi par un artiste – scénographe, plasticien, photographe, vidéaste, metteur en scène, chorégraphe ou créateur de mode. En réponse à cette invitation, Josef Nadj a fait construire une boîte noire, la boîte n o 15 dans le parcours, dont la surface au sol est de 4 x 4 mètres, avec un espace scénique d’une profondeur de 3 mètres et, séparé de cet espace par une vitre, une vitrine devant laquelle passer où s’arrêter, un passage ou une galerie d’un mètre de large dévolu aux visiteurs. Puis, en compagnie d’Anne-Sophie Lancelin, il a élaboré une courte pièce sur le thème de l’intimité, « intimité entre deux êtres, un homme et une femme », mais aussi « entre un homme et ses racines, sa terre natale avec ses arbres, son fleuve, ses habitants... ». Intimité, enfin, qui s’établit entre un artiste et son public « au travers de la danse, des dessins, des images scéniques », renforcée en l’occurrence par la proximité dans cet espace restreint. Atem, un art du détail Prolongement de l’expérience praguoise, Atem en conserve le dispositif scénique, avec ses contraintes est ses implications : une « boîte noire » de dimensions réduites, surélevée et ouverte frontalement cette fois, avec quelques dégagements, des passages, des ouvertures, des niches, des interstices, double fonds ou chausse- trapes, pour la plupart imperceptibles à l’œil. La partie « salle » quant à elle, ce couloir où le public de Prague se tenait debout, est augmentée d’une série de sept gradins susceptibles d’accueillir une soixantaine de spectateurs assis et de leur garantir une complète visibilité de la scène. L’ensemble forme un petit théâtre, léger, aisément démontable et transportable, qui peut être installé en intérieur comme en extérieur, et tient sur le plateau d’une salle de spectacle de taille moyenne. À partir de cette structure spectaculaire-intime, la réflexion de Josef Nadj s’est orientée dans deux directions : l’une porte sur les rapports entre les deux danseurs : « Comment occuper, comment habiter à deux un si petit espace ? » L’autre s’articule sur la relation scène / salle induite par ce dispositif particulier, autrement dit sur la proximité comme condition du regard. D’autant que l’éclairage, exclusivement assuré par des bougies, des quinquets, renvoyant ainsi cette scène plongée dans une lumière diffuse à l’histoire du théâtre, force le spectateur à la plus extrême attention. Ces deux axes de réflexion ont amené Josef Nadj à se concentrer sur les « détails, des objets, des indices, de petits signes ». Dürer, Celan, un retour aux fondamentaux Si cette nouvelle pièce, dans laquelle Nadj poursuit son compagnonnage avec la danseuse Anne-Sophie Lancelin et le créateur sonore Alain Mahé, marque la reprise de certaines tonalités et de quelques problématiques récurrentes dans son univers, c’est tout particulièrement par le travail sur les matières et leur transformation, la référence aux éléments et au cosmos, et surtout la constante remise en jeu de la question du temps, cyclique ou linéaire, dont « l’écoulement inéluctable s’oppose à l’éternité » : « Il faudrait, dit-il, pouvoir arrêter le temps pour que nous, mortels, comprenions quelque chose de l’éternité. » Cependant, au-delà de la « revisitation » ou du redéploiement de motifs présents dans ses créations antérieures, Atem semble constituer pour Nadj une sorte de retour aux fondamentaux, c’est-à-dire aux sources de son inspiration artistique. En effet, lorsqu’il déclare : « la peinture m’a attiré avant même la littérature ou la musique », Dürer est l’un des premiers, sinon le tout premier artiste qu’il mentionne parmi ceux qu’il a connus enfant et qui l’ont durablement influencé. Or, précisément et pour la première fois, c’est vers l’œuvre gravé d’Albrecht Dürer (1471-1528) qu’il a choisi de se tourner pour ce duo. Mais aussi, au cours du processus de création, il a éprouvé le besoin de relire Paul Celan (1920-1970), un poète qui l’accompagne et « l’éclaire » depuis l’adolescence. Et, dans certains poèmes de celui-ci, il a trouvé de multiples échos et développements aux gravures de Dürer. Un tableau mouvant Défiguré – un ange renouvelé cesse d’être – un visage parvient à lui-même Paul Celan, « Dazibao » Exercice de lucidité, de dévoilement, Atem propose une lecture de l’une des œuvres majeures de Dürer, Melencolia I (1514), gravure sur cuivre d’une grande complexité qui a été et demeure, jusqu’à aujourd’hui, le « sujet d’interprétations infinies » (H. Wölfflin). Parmi celles-ci, on retiendra, parce que d’emblée elles font sens pour Nadj, celles qui y voient une représentation de la pensée créatrice. Celles aussi, qui lui associent trois autres gravures auxquelles le chorégraphe s’est également arrêté : Saint-Jérôme dans sa cellule (1513) et Le Chevalier, la mort et le diable (1514) qui datent de la même période, ainsi que Adam et Ève (1504). Celles enfin qui incitent à douter de la surface des choses, c’està-dire de l’image telle qu’elle se donne à voir au premier abord. Rien de didactique bien sûr, dans l’approche que propose Josef Nadj de cette œuvre et dans l’éclairage qu’il en donne : il s’agit pour lui d’en « recueillir » les éléments, d’en isoler les détails, de les déplacer, de les combiner autrement, de les faire entrer en résonnance avec des détails, communs ou non, empruntés aux autres gravures de Dürer, mais aussi aux vers de Celan, pour composer une nouvelle image, mouvante, c’est-à-dire un tableau dans lequel le mouvement conteste la vision, en même tant qu’il en devient un révélateur, un guide pour le regard. Myriam Blœdé BIOGRAPHIES • Josef Nadj – chorégraphe Josef Nadj est né en 1957 à Kanjiza (province de Voïvodine en ex-Yougoslavie, actuelle Serbie). Dès l’enfance, il dessine, pratique la lutte, l’accordéon, le football et les échecs, et se destine à la peinture. Entre l’âge de 15 et 18 ans, il fait des études secondaires au lycée des beaux-arts de Novi Sad (capitale de Voïvodine). Puis, pendant quinze mois, son service militaire en Bosnie-Herzégovine. Après quoi, il part étudier l’histoire de l’art et de la musique, et s’initie à l’expression corporelle et au jeu d’acteur à l’université de Budapest. En 1980, il part pour Paris afin de poursuivre sa formation auprès de Marcel Marceau et Etienne Ducroux. En parallèle, il découvre la danse contemporaine alors en pleine expansion en France, suit l’enseignement de Larri Leong (qui mêle danse, kinomichi et aikido) et d’Yves Cassati, prend des cours de tai-chi, de butô ou de danse contact (avec Mark Tompkins), commence à enseigner l’art du geste à partir de 1983 (en France et en Hongrie) et participe, en tant qu’interprète, aux créations de Sidonie Rochon (Papier froissé, 1984), Mark Tompkins (Trahison Men, 1985), Catherine Diverrès (l’Arbitre des élégances, 1988) ou François Verret (Illusion comique et La, commande du GRCOP, 1986). En 1986, il crée sa compagnie, Théâtre JEL (« jel » signifie « signe » en hongrois) et monte sa première pièce, Canard Pékinois, qu’il présente en 1987 au Théâtre de la Bastille et qui sera accueillie dès la saison suivante au Théâtre de la Ville à Paris. Il est, à ce jour, l’auteur d’une trentaine de créations et performances. En 1982, Josef Nadj a complètement arrêté le dessin et la peinture pour se consacrer à la danse. Il n’y reviendra qu’une quinzaine d’années plus tard. Cependant, en 1989, il commence à pratiquer la photographie, activité qu’il poursuit sans discontinuer jusqu’à aujourd’hui. Á partir de 1996, ses œuvres graphiques et plastiques – sculptures-installations, dessins, photos –, le plus souvent conçues en cycles ou séries, font régulièrement l’objet d’expositions dans des galeries ou des théâtres. En 2006, Josef Nadj est l'Artiste associé du 60e Festival d'Avignon : il présente Asobu dans la Cour d'Honneur du Palais des Papes, en ouverture du festival, ainsi qu'une performance en collaboration avec le peintre Miquel Barcelo, Paso doble, à l'église des Célestins. Puis en 2010, il y retourne pour Les Corbeaux, performance où il partage la scène avec son complice Akosh S. (saxophoniste et poly-instrumentiste). A l'occasion du 150e anniversaire de la naissance d'Anton Tchekhov, Valéri Chadrine, directeur du Festival International de Théâtre Tchekhov et directeur artistique de l'Année France-Russie 2010, a invité Josef Nadj pour la création d'un spectacle dédié au dramaturge, spectacle présenté à Moscou et Saint Pétersbourg. Josef Nadj était aussi présent à la Quadriennale de Prague du 16 au 26 juin 2011. Cette Quadriennale se tient à Prague depuis 1967 ; c'est l'événement le plus renommé au monde pour les arts vivants. Plus d'une soixantaine de pays, y sont présents cette année. Josef Nadj a été sélectionné pour participer au projet « Intersection » basé sur l'intimité et le spectacle : village éphémère composé de boîtes "Whites cubes / black boxes" dressé pour une trentaine d'artistes mondialement reconnus, chacun investissant sa propre boîte. Depuis 1995, Josef Nadj est directeur du Centre chorégraphique national d’Orléans. • Anne-Sophie Lancelin – interprète Née à Lille en 1985, Anne-Sophie Lancelin commence tôt la pratique de la danse et de l'alto. Elle suit les formations en danse contemporaine au Conservatoire National de Région de Lille, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris jusqu'à l'obtention du diplôme de danseur/interprète en 2006. La même année, elle intègre la Compagnie de l'Entre-deux de Daniel Dobbels pour une reprise de rôle (Cette première lumière), un court-métrage (L’Ange aux traits tirés) et les nouvelles créations du chorégraphe (L'insensible déchirure, L'épanchement d'Echo, Danser, de peur...et le solo Parfois, la colère tombe). En 2008, elle rejoint la Compagnie de Thomas Lebrun (création de la Constellation consternée et de La Jeune fille et la Mort). Elle reprend le solo La Griffe de Christine Gérard en 2009. Depuis 2009, elle danse avec Josef Nadj dans Cherry-Brandy, les duos Árny-kép et Atem. • Alain Mahe – musicien Né à Morlaix en 1958 Musiques improvisées, électroacoustiques, électroniques. Saxophone ténor et soprane, il étudie le jazz et les musiques improvisées à l’Institut of Art, Culture and Perception-Paris. II suit la classe de composition de musique électroacoustique et électroniques de Christian Villeneuve au CNR de Nantes et participe aux ateliers de musiques électroniques et informatiques au GMEA d’Albi, aux ateliers de l’Université de la radiophonie d’Arles (Lucien Bertolina, GMEM Marseille) et à l’Académie d’été de l’Ircam en 1998 (Jonathan Harvey, Gérard Grisey). Membre du Forum Ircam (1994/2001- 2010). Musique De 1983 à 1991, il a joué dans diverses formations de musiques improvisées, crée Bohème de chic, participe à diverses expériences de rockn : les zingueurs, les hommes, Rococotek... Depuis, il joue et compose avec Jean François Pauvros, Carlos Zingaro, Carol Robinson, Kamal Hamadache, Thierry Madiot, Pascal Battus, Emmanuelle Tat, Patrick Molard, Keyvan Chémirani, Hélène Breshant... Musique électroacoustique et électronique Paulette concerto : avec Sophie Audureau, Christian Prigent, Charles Pennequin, Jean François Pauvros (1999). La marée fait flotter les villes-Paul Klee, création musicale Abbaye de l’Epau (2001). Concerts avec Bao Luo (chant), Festival Farniente (St Nazaire 2009) - Beijing (2010). Cinéma-photo-arts plastiques Musique originale du film de Pascaline Simar (direction Didier Gabily) Interruption volontaire Musique originale du court métrage Le vent du nord, Sepideh Farci (1993). Hoplà (1999), Hardi (2001) et Asphalte (2005) de Pierre Meunier. Sonnantes, L’art dans les Chapelles pour Chenal de Michel Caron (2003) Sœurs saintes & Sybilles de Nan Goldin, Festival d’automne Paris (2004) bar-Q-ues-La cinémécanique avec Vincent Fortemps, Christian Dubet, Gaetan Besnard (2005). Théâtre Les Crachats de l’onde, James Joyce réal & composition avec Jean Ribault, Sophie Audureau (1989). Avec François Tanguy et le Théâtre du Radeau : Choral (1991-96), Bataille du Tagliamento (1996-98) et Orpheon (1998-2000). Composition et réalisation avec Sophie Audureau de la pièce Chien de feu-Ushant Traffic (1997). Avec Pierre Meunier, Le chant du ressort, les Fédérés (1999), Le Tas avec Jean Louis Coulloc’h (2002), Les Egarés (2006). Vivant avec Hervé Pierre, Comédie française (2008), Sexamor 2009. Il a travaillé avec Branlo et Nigloo, les Forman sur Nachové Plachty Praga, la Volière Dromesko. Danse Musique d’Une journée blanche chorégraphie : Carlotta Ikeda, Hervé Diasnas,Théâtre de la ville Paris (1991). Musique de En Chasse Cie Ariadone chorégraphie Carlotta Ikeda (1995). Haru no Saiten+tour chorégraphie Carlotta Ikeda, Ko Murobushi Cie Ariadone , Théâtre de la bastille (1999-2001) Tampopo, Mathilde Lapostolle, Carlotta Ikeda, compositon, Le vif du sujet Avignon in 2001. Uchuu Cabaret Carlotta Ikeda, composition & son avec Kamal Hamadache (2008). Musique de la chorégraphie de Ko Murobushi PIE (1992). Musique de SEBI chorégraphie Ko Murobushi, La Fonderie,TNB (1995). Composition pour In Silence, chorégraphie Ko Murobushi, cornemuse Patrick Molard. Le Quartz (1997). Potlach improvisation avec Ko Murobushi, CCN Monpellier (2000) [edge 2] création, solo de Ko Murobushi, Tanzwochen Wien Aout (2002),[Buto Festival in bertin poiree IV Paris](2003). Chantier Musil+ tour, François Verret 2003 partition sonore, Contrecoup François Verret 2004 partition sonore, Sans Retour François Verret 2006 partition sonore., ICE François Verret 2008 conseil artistique. Paso doble Miquel Barcelò, Josef Nadj 2006, composition (Avignon, Palma, BdN Paris, Brooklyn NYC, Madrid Prado, Garonne Toulouse, Barcelona, Biennale Venezia, Cordoba, Sangha Mali...) dimanche 17 novembre – 16h30 lundi 18 novembre – 9h45 et 14h45, séances scolaires le Grenat Jeune Public – théâtre musical à partir de 8 ans – création 2013 Pièce pour un comédien et un personnage de réalité virtuelle AUCUN HOMME N’EST UNE ÎLE DE FABRICE MELQUIOT conception, mise en scène, musique Roland Auzet comédien Julien Romelard assistant à la mise en scène Julien Avril création électronique Olivier Pasquet assisté d'Alexandre Augier ingénieur du son Martin Antiphon scénographie & création vidéo Arié Van Egmond construction des décors Les Constructeurs auteurs du personnage Oscar de réalité virtuelle Catherine Ikam et Louis Fleri melle électricité Olivia Carrère voix de melle électricité Éveline Hotier régie plateau Éric Grenot Roland Auzet met en scène un texte commandé à Fabrice Melquiot pour explorer la question de notre relation au numérique. Internet, réseaux sociaux, jeux en ligne,... Comment se construit notre identité face aux différents usages de ces nouvelles technologies ? Face à face entre un comédien et un personnage de réalité virtuelle, ce spectacle est un travail d’écriture dramatique et de théâtre musical pour le jeune public, avec un questionnement fondamental sur les technologies bien ancrées dans le quotidien de notre société. Jacques, un adolescent de 13 ans, vit sur une île en compagnie d'Oscar, un "ami image". Impossible de se rappeler comment, ni depuis quand il est arrivé là, et encore moins comment il peut retourner chez lui. Une main gigantesque et menaçante passe régulièrement au-dessus de sa tête. Pour tuer le temps, Jacques raconte à Oscar sa condition d'être humain : ses parents, ses amis, ses amours, ses peurs et ses angoisses... C'est alors qu'au loin, apparaît une silhouette... Le texte de Fabrice Melquiot aborde avec force, humour et poésie la question de la réalité virtuelle. Quelle relation entretenons-nous avec les images qui nous entourent ? Jacques et Oscar, deux acteurs, corps et machine en face-à-face ; duo, duel, comme le sont les amitiés adolescentes où chaque interaction sert à mesurer sa force de corps et de caractère. Lequel des deux est l'image de l'autre ? Roland Auzet crée un environnement scénique spectaculaire, grâce auquel le public se retrouve tantôt plongé au cœur de l'île avec Jacques et Oscar, tantôt penché au-dessus d'eux, à chercher à travers l'écran ce qui compose encore notre humanité. Un spectacle pour toutes les générations que les nouvelles technologies questionnent. • Production déléguée Théâtre de la Renaissance, scène conventionnée théâtre et musique, Oullins Grand Lyon. • Coproduction Am Stram Gram, Genève / Hexagone, scène nationale de Meylan / Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne et Act Opus / Festival Aujourd’hui Musiques - Théâtre de l’Archipel, scène nationale de Perpignan. Avec le soutien du DICREAM de la Région Rhône-Alpes dans le cadre du Fonds SCAN et du Dièse Rhône-Alpes. L'arche est un agent artistique théâtral du texte représenté. L’ARGUMENT PAR FABRICE MELQUIOT Ce que nous voudrions découvrir, ce sont les modalités d’un dialogue singulier ; peut-être une dyade : le virtuel et le vivant trouveraient au cœur de la représentation à se déployer à égalité d’espace, de parole et de temps. Soit un personnage qui n’existe (peut-être) pas : Oscar (peut-être) quatorze ans – donne-t-on un âge à quelqu’un qui n’existe (peut-être) pas ? Mettons qu’on lui donne un âge incertain. Soit Oscar, personnage virtuel. Être-machine, condamné à vivre la vie des programmes informatiques, sur un écran de quelques mètres carrés. Soit Jacques, (assurément) quinze ans. Jacques est un personnage de théâtre habitant une fiction ; il est interprété par un comédien de chair et d’os. Oscar et Jacques s’attirent, se rencontrent, se confient l’un à l’autre, se complètent, aiment soudain la même fille de quatorze ou quinze ans, (peut-être le même public de quatorze ou quinze ans ?), alors Oscar et Jacques s’en veulent, se jalousent et s’affrontent - à mains nues contre écran plat ; image contre viande. Il s’agit donc d’un dialogue qui tourne mal, un face à face qui aurait pu devenir dyade, s’il n’avait fini en duel. Et si c’était Oscar qui rêvait Jacques ? Si Jacques était l’habitant d’une surface produite par Oscar ? Si nous étions, nous, humains, les objets entêtants des machines ? Si nous étions leurs seuls amis ? Et si elles cessaient de rêver, que ferions-nous ? Si elles nous abandonnaient, où irions-nous ? Les enfants, les adolescents, savent vivre avec les spectres : spectres de voix dans les téléphones, fantômes dans les écrans. Comme si c’était quelqu’un. Comme si quelqu’un était là. Comme s’il fallait que quelqu’un soit là, toujours. Comme s’il y avait un diable dans la solitude. Comme si la solitude convoquait un réel menaçant. Comme si le réel était le diable. L’AVATAR, INTERACTIONS HUMAINES MÉDIATISÉES Le terme avatar trouve son origine en Inde, dont le sens vient des incarnations (sous forme d'animaux, d'humains, etc.) d'un dieu hindou, et qui est celui de descente, descente divine sur terre pour rétablir le dharma, sauver les mondes du désordre cosmique, engendré par les ennemis des dieux (les démons) ; généralement les avatars, ou incarnations, sont ceux du dieu Vishnou, fils de la déesse Ahimsâ et du dieu Dharma : mais on trouve aussi dans la mythologie populaire et classique le dieu Shiva ou Brahmâ, et d'autres encore, qui descendent parmi les créatures terrestres. Depuis la fin du XIX siècle, avatar s'emploie aussi au sens figuré. Dans le cadre d’investigation pour le projet Aucun homme n’est une île, la notion d’avatar est motrice, afin de permettre un zoom entre l’homme du récit et le personnage de réalité virtuelle dans le cadre de notre culture contemporaine liée à la technologie. Nous étudions l’origine cybernétique et ludique de l’avatar, nous retraçons l’adoption et l’expansion d’un terme qui finit par s’appliquer aussi bien à son domaine initial, les jeux vidéo, qu’aux sites ou services web accueillant une représentation de soi. Et c’est bien sur cet axe que le travail dramaturgique est axé. Doté d’un statut transversal, l’avatar constitue ainsi un point de jonction et de comparaison entre deux types de milieux interactifs bien distincts, les environnements hyper-médiatiques – qui sont des agglomérations de medias hyper-liés – et les mondes cyber-médiatiques – qui forment des simulations audiovisuelles et interactives d’univers cohérents. Notre souhait, à travers ces éléments est de questionner sous un autre jour les débats sur l’identité et la traçabilité, le récit proposant en alternance des choses qui surviennent à la réalité et des passages à l’acte. Tout ceci afin de distinguer les hybridations sociales liées à la présence de la technologie (et à anticiper une véritable cybersphère naissance) qui est conjointement engendrée par la mobilité, par la géolocalisation et par cette « avatarisation » généralisée de nous tous. Ce phénomène de fond nous invite à comprendre comment prend corps, dans l’ici et le maintenant, notre présence numériquement située. BIOGRAPHIES Fabrice Melquiot Après des études d'art dramatique, Fabrice Melquiot s'exerce au métier de comédien au sein de la compagnie des Millefontaines. En marge de son activité théâtrale, il se consacre à l'écriture. Fabrice Melquiot entame ainsi une collaboration avec France Culture qui rend publics ses textes. Les Petits Mélancoliques a pour lectorat de jeunes enfants tout comme Le Jardin de Beamon, tous deux publiés aux éditions de l'École des Loisirs en plus d'être passés sur les ondes. Pour ce travail, Fabrice Melquiot reçoit le Grand prix Paul Gilson de la Communauté des radios publiques de langue française. Engagé, l'auteur propose de renouveler le théâtre contemporain pour la jeunesse. Très vite, L'Arche Editeur est intéressé par le travail de l'homme de théâtre reconverti en théoricien. C'est ainsi que cette jeune maison d'édition voit le jour à travers les publications de l'artiste. En 2001, Perlino Comment s'adresse explicitement aux jeunes avides de théâtre (ou qui le deviendront). L'année suivante, l'écrivain publie Bouli Miro qui sera mis en scène par Patrice Douchet. Le texte intéresse alors la Comédie-Française qui le présente en 2003. Il vient à la mise en scène par son ancien professeur, pour Le Diable en partage, qui sera joué au théâtre de la Bastille. Dès lors les hauts lieux du théâtre lui ouvrent leurs portes pour Ma vie de chandelle, notamment au théâtre de la Ville dont il deviendra auteur associé à partir de 2009. Il expérimente pour la première fois le travail de mise en scène en 2010 avec son texte Tarzan Boy, une réflexion sur l'adolescence et les apprentissages de la vie. Attaché à une démarche de familiarisation du jeune public autour du théâtre, Fabrice Melquiot s'impose désormais comme l'écrivain des maux de l'âge tendre. Roland Auzet ... Roland Auzet semble avoir parcouru plus de territoires musicaux qu’il n’existe d’instruments ... Pierre Gervasoni – Le Monde Roland Auzet est compositeur et percussionniste soliste international : Premier Prix au concours International de Musique de Darmstadt – Allemagne Lauréat de la Fondation marcel BleusteinBlanchet pour la Vocation Plusieurs premier prix de conservatoires nationaux et internationaux. Invité à l’IRCAM au sein du cursus de Composition et d’informatique musicale en 1997, il crée depuis des pièces musicales et de théâtre musical. Artiste en résidence à l’Espace de Arts, Scène Nationale de Chalon-sur-Saône, de 2005 à 2011 il créé de nombreux concerts, performances, et pièces de théâtre musical. Sa discographie est composée d’une vingtaine d’opus et plusieurs films ont retracé quelques-uns de ses projets. L’année 2007 a vu naître une biographie composée de 3 CD, 1 DVD et un livre d’entretien avec Pierre-Albert Castanet. Roland Auzet a été nommé Chevalier des Arts et Lettres en 2007. Il est aujourd’hui directeur du théâtre de la Renaissance à Oullins – Grand Lyon. mardi 19 novembre – 12h15 & 19h 15h15, séance scolaire le Parvis Siestes audio-parlantes A L'OMBRE DES ONDES PAR LE DUO KRISTOFF K.ROLL Siestes sonores, à écouter au casque, allongé sur un transat, telle une incitation à la rêverie. Tout au long des jours et des nuits, des bruits de mots frôlent nos corps, puis vient la sieste. Là, la chair des mots surgit puis s’évanouit sous l’évanescence du ressac sonore. Dans une composition improvisée, issue de la sonorité du paysage, Kristoff K.Roll, duo de musique électroacoustique composé de Carole Rieussec et de J-Kristoff Camps, emmène l’auditeur dans une rêverie méridienne à l’aide d’une dramaturgie sonore instantanée. Des sons électroniques s’enroulent calmement autour des récits de rêves murmurés au casque audio. Par perches et micros interposés, le duo débute sa performance par une amplification expressionniste du lieu qui les accueille : passants, mouches, vélo, moteur, rires, rumeur, cri, pas, soupir, conversation, feuillage... Et puis l'univers glisse vers un ailleurs où la rumeur ambiante ne disparaît jamais totalement. Des récits de rêves s’invitent dans ce concert électroacoustique. Des figures archétypales traversent ces récits, leur résonance est pourtant différente pour chaque auditeur : un processus de narration libre est ici à l'œuvre. C’est le moment de la sieste. Là, les voix sont des perles de rêves. Dans une écoute distante, les tonalités se fondent, les timbres s'emmêlent, la chair des mots surgit puis s'évanouit indéfiniment. En résonance de l'incitation à la rêverie que sont les siestes sonores, Kristoff K.Roll vous invite à enregistrer vos souvenirs de rêves, devant leur microphone. Ces récits seront ensuite montés, retravaillés sonorement. Les rêves collectés viendront prendre place dans la bibliothèque sonore de récits de rêves que le duo Kristoff K.Roll constitue au fil des rencontres EXTRAITS DE PRESSE Cathy Heyden – Mouvement.net BIOGRAPHIE Kristoff K.Roll Carole Rieussec et J-Kristoff Camps Duo d’art sonore créé en 1990 à Paris au sein des « arènes du vinyle », septet de platine tourne-disque. Ces deux musiciens de bruits fabriquent, au fil des propositions, un incroyable « labyrinthe sonore à entrées multiples ». Entre les codes sociaux et les mondes musicaux, ils se faufilent, toujours à l’affût d’une poétique du quotidien. En solos et ensemble, ils glissent de l’électroacoustique à l’improvisation, en passant par le théâtre sonore et l’art radiophonique. La parole, le bruit, l’espace et l’objet sont comme les couleurs d’encre de leur écriture sonore. Ensemble, il/elle glissent de l’acousmatique à l’improvisation électroacoustique jusqu’au théâtre sonore, en passant par l’art radiophonique, l’installation, le texte-composition, la performance. Plusieurs oeuvrent témoignent de ces glissements : Corazón road, Des travailleurs de la nuit, à l’amie des objets, Portrait de Daunik Lazro, Le petit bruit d’à côté du coeur du monde, La maison au bord de la D23, La bohemia electrónica…nunca muere. Ils expérimentent la diffusion sonore hors salle et hors concert, de l’écoute intime au casque, au "mur parlant", en passant par les archipels de haut-parleurs. Chaque proposition explorant son mode de diffusion : Les écrivains publics sonores, La façade de Nagrala, A l’ombre des ondes, Nagrala voleurs de sons, l’internationale_sonore.org. Certaines de ces compositions ont reçu des prix internationaux (France culture, radio Suisse Allemande, concours Electro-clip au Québec), des commandes d’Etat, et une bourse de la SCAM. Ils jouent régulièrement en France et l’étranger (Belgique, Hollande, Danemark, Allemagne, Pologne, Autriche, Québec, USA,…) : Festival Musique Action, Festival Densités, Sons d’hiver, les 38 ème rugissants, Jazz à Mulhouse, Les instants chavirés, Chalon dans la rue, Radio France, le 104, le Musé d’Art Moderne de Strasbourg, le Palais de Tokyo à Paris, Stedelijk Museum d’Amsterdam, Festival Victo au Québec, Chicago, Création pour la radio NDR de Hambourg. Leur goût pour la rencontre les amène à jouer avec de nombreux musiciens de la scène improvisée : Daunik Lazro, Catherine Jauniaux, Ute Wölker, … mais aussi des poètes, des danseurs, des plasticiens – cinéastes, des performers. Par ailleurs, ils ont composé, seuls ou en duo pour le cinéma (Karim Dridi, Frédéric Choffat), la radio (avec Corinne Frottier pour la NDR en Allemagne), le théâtre (Bruno Meyssat, Jean-Michel Pesenti, Cie HAUT, théâtre de Paille), le pluridisciplinaire (La Controverse, l’SKBL), la danse (Cie Black-Blanc Beur, Pierre Deloche) la marionnette (théâtre de Mathieu), le cirque (Cie Les frères Kazamaroffs). Ils co-organisent le festival international « Sonorités », manifestation explorant les zones entre texte et son, à Montpellier. Ils sont membres du comité de rédaction de « Revue & Corrigée ». et animent une émission de radio mensuelle « Bab el Watt – le quartier des sons », sur Radio Pays d’Hérault, après 10 ans sur radio libertaire, à Paris. Par ailleurs, Carole Rieussec et J-Kristoff Camps développent des esthétiques individuelles qui croisent et font résonnance à celle du duo : L’étonnement sonore, Grande rue, Escondida ; le journal d’informations parlé, les musiques de cirque de monsieur Titou, l’égaré. mardi 19 novembre – 20h30 le Carré opéra-vidéo & concert-chorégraphié – création 2013 AUCUN LIEU DE LA COMPAGNIE D’AUTRES CORDES / FRANCK VIGROUX conception, musique live, voix Franck Vigroux composition vidéo Kurt D'Haeseleer danse Azusa Takeuchi lumière, scénographie Nicolas Villenave collaboration chorégraphique Myriam Gourfink collaboration dramaturgique Michel Simonot Entre opéra-vidéo et concert chorégraphié, Aucun lieu nous aspire dans un espace sonore, visuel et chorégraphique quand la scène devient volume en pulsation… La scène est un infini où les différents matériaux mettent en question la perception de nos sens. L’imaginaire échappe alors aux limites de la scène. C'est sur ce territoire énigmatique, traversée trouble à travers l'âme et la chair, telle une éclosion au bout de la nuit, que la musique de Franck Vigroux aux confins des sonorités noise, drone, industrielles, minimales, se révèle d'une puissance magistrale. S'y ajoute sa voix, transformée, mutante telle une tentative de dialogue de machines, le temps de litanies frôlant l'absurde, reflet d'un monde. Dans un dispositif immersif, les images vidéos de Kurt d'Haeseleer rassemblent des corps démembrés. Des paysages à l'abandon s'étirent à l'extrême, des formes, des objets évidents deviennent totalement abstraits. A l’écriture sonore se noue une danse axée sur la recherche d'une formidable lenteur, corps puissant de l'imperturbable danseuse Azusa Takeuchi. Étirés jusqu'à l'extrême, les images, les corps et la musique se transforment sans cesse dessinant une impossible topographie : Aucun lieu ou le pays qui n'existe pas (ou bien l'Utopie). La compagnie D’autres Cordes dénonce en effet une société malade où l’homme est sans cesse écrasé par sa propre création, tout en s’interrogeant sur l’opportunité d’un certain humanisme. En trois séquences culminant sur une installation de projection d’images panoramiques à 360°, sur une musique de Franck Vigroux jouée en direct sur trois dispositifs mobiles électroniques combinant voix et sons transformés en direct proposant une véritable immersion sonore et visuelle, Aucun lieu lâche et déploie les corps et nous renvoie à notre rapport problématique à nous-mêmes et notre façon d’être au monde. • Résidence de 15 jours au Théâtre de l’Archipel • Co-production : Scènes Croisées de Lozère, Festival Aujourd'hui Musiques du Théâtre de l’Archipel, scène nationale de Perpignan, Ville de Mende, Festival Musiques Démesurées à Clermont-Ferrand, "éOle, collectif de musique active". Accueil en résidence : CNES La Chartreuse, Villeneuve-lez-Avignon - Théâtre de la Cigalière - Anis Gras, Arcueil. • reçoit le soutien du DICREAM et de Réseau en scène Languedoc-Roussillon dans le cadre de son accompagnement au collectif En jeux. La Cie d’autres cordes est conventionnée par la Région LR,reçoit l'aide à la structuration de la DRAC LR et l’aide du Conseil Général de la Lozère. Franck Vigroux est artiste associé à Scènes Croisées de Lozère. EXTRAITS DE PRESSE • Guitariste électrique, platineur artistique et bidouilleur émérite, Franck Vigroux appartient à une race précieuse : celle des rêveurs efficaces. Ainsi a-t-il créé son label, D'autres cordes, pour diffuser en toute liberté une musique aussi magnifiquement inclassable que celle de « Tristes Lilas“. Le Nouvel Observateur • Tout au long de sa trilogie Franck Vigroux propose un travail des plus passionnants. Bruno Letort - France Musique • Les musiques de Franck Vigroux, une fois encore, ne manquent ni d’intelligence ni de sensibilité. Eric Serva - France Musique • D'AUTRES CORDES s'est ainsi imposé, en une poignée de publications, comme l'un des havres privilégiés d'une musique improvisée qui rejoindrait les musiques nouvelles par sa dimension volontiers onirique et narrative, créant une poésie sonore d'un type bien particulier. David Sanson, Mouvement • Ce qui se fait de mieux dans le jazz-contemporain actuel. Serge Loupien, Libération • Vigroux est, comme d’habitude, excellent. Des versions très contrastées de la musique électronique expérimentale se côtoient souvent à l’intérieur d’un même morceau. Tornades bruitistes (souvent) ou calme plat (parfois), l’homme ne choisit pas et ça tombe bien. RIF RAF (Belgique) LE PROPOS Aucun feu Bouffée d'une fumée noirâtre, remontée de chair à la lunette des microscopes, Aucun palais Structures d'acier sous un soleil-tungstene, éclatantes artères électrifiées, assèche salive comme soudure, coque de fer s'émancipe dans le nid assiégé. Aucun dieu Ombres nées dans les champs souterrains de circuits imprimés, câblages brillants par dessus des oscillateurs Ici les méridiens s'alignent aux filaments Membres remués dans les puits artésiens Doigts coupables enfoncés dans mon ventre jusqu'au front saigne un acharnement Horloge imprécise Aucune âme l'indomptable mécanique broie les égarés, l'homme extrait se décharne, porte plus que son poids s'essouffle au moindre pas. Et moi figé dans le silence, je ne souffre plus qu'une moitié de douleur. Franck Vigroux BIOGRAPHIES Franck Vigroux Villa Médicis hors les murs 2009 Lauréat Radio France Prix Italia 2011 Artiste protéiforme, il évolue dans un univers où se croisent électroacoustique, hörspiel, musique contemporaine, théâtre et danse. Alternativement guitariste, platiniste, électroacousticien, improvisateur, compositeur et concepteur de spectacles, il se produit en solo ou dans des groupes (en 2013 avec Mika Vainio, Tempest, Police, Transistor). De Paris à New York et Berlin il collabore notamment avec les musiciens : Elliott Sharp, Mika Vainio, Reinhold Friedl, Kasper Toeplitz, Marc Ducret, Joey Baron, Bruno Chevillon, Push the triangle, Zeena Parkins, l’Ensemble Ars Nova, les écrivains: Kenji Siratori, Philippe Malone, Rémi Checchetto, Laurent Gaudé, des plasticiens Antoine Schmitt, Philippe Fontes et Scorpéne horrible. Ses disques sont édités par D'autres Cordes records, Signature (Radio France) et Hyppermodern (Japon). Avec la Compagnie D’Autres Cordes il crée des spectacles où la musique est au centre du processus de création: "Septembres (2009)" texte Philippe Malone, mise en scène Michel Simonot, "Nous Autres ?" 2011 chorégraphie de Rita Cioffi, images Antoine Schmitt, "Broken Circles (2010)" pour 10 musiciens avec l'ensemble instrumental Ars Nova, "Un Sang d ’Encre" (2010) avec Marc Ducret, "Passeport" (2013) texte d'Antoine Cassar avec Jean-Marc Bourg, «Aucun lieu» (2013) avec le vidéaste Kurt d'Haeseleer et la chorégraphe Myriam Gourfink. Plus récemment il entame une collaboration avec le metteur en scène Alexis Forestier autour de texte de Heiner Müller. Quelques salles et festivals depuis 2009 : Gaité Lyrique, le 104 (Paris), Teatro Fundamenta nuove (Venise), Issue project room (New York) Macba (Barcelone) Rumor festival (Utrecht), Pori Jazz (Finlande) Cankarev Dom (Slovénie), Archatheatre (Prague), Electric Springs (Huddersfield, UK), Berghain (Berlin). Pour les saisons 2011 à 2014 il est artiste associé avec Scènes Croisées (48). Il reçoit des commandes de l'Etat (2011) et de Radio France (Alla breve 2011). Kurt d'Haeseleer - plasticien, vidéaste Membre du collectif d'artistes « De Filmfabriek » en tant que vidéaste, il compte plusieurs courts métrages vidéo et installations à son actif dont « File », « Fossilization » et « S*CKMYP » présentés lors d'expositions et festivals internationaux (Rotterdam, Tokyo, Montréal, Paris, Berlin...) En collaboration avec Peter Missoten, il a réalisé la vidéo pour les opéras- multimédia « The woman who walked into doors » et « L'hollandais volant » de Guy Cassiers et a participé à la création de vidéoprojections pour « Haroen the sea of Stories » pour Ro Theatre. Avec Georges Aperghis et Ictus, il a participé à « Paysage sous surveillance » et « Avis de tempête » pour l'Opéra de Lille. Il a récemment créé la quatrième partie du projet « Erase-(ex) » de Johanne Saunier et Jim Clayburgh et la vidéo pour « Tristan und Isolde » de Yannis Kokkos à la Monnaie (Bruxelles). En 2007, il réalise la vidéo pour le spectacle « Kod » pour le Kunstfestival et celle du « Gurrelieder » pour l'Opéra de la Monnaie. Depuis 2010 il est le directeur artistique du Werktank (structure pour la promotion des nouveaux et des anciens médias) et il est responsable du videodesign pour le 'Ring' de Wagner par Guy Cassiers et Daniel Bairenbaum à la Scala de Milan et au Staatsoper de Berlin. Azusa TAKEUCHI – danseuse Née en 1985 au Japon. Diplômée de l’université des Arts NIHON, elle s’installe en France en 2008 à la suite de l'obtention d’une bourse du gouvernement Japonais. Elle travaille en tant que stagiaire dans Compagnie Forest Beats dirigée par Yutaka TAKEI. Puis, en 2009, elle participe au projet de Prue LANG, parallèlement elle danse et crée ses propres chorégraphies. En 2010, la pièce solo «Le blanc» obtient le 1erprix de l’audience au festival Dance Box à Paris et remporte un prix au concours MASDANZA (Espagne) et au Yokohama Dance Collection 2011 (Japon). Actuellement elle achève sa formation en tant que stagiaire au CDC- Toulouse, elle interprète des pièces de Vincent Dupont, Alain Buffard, Christian Rizzo, Mladen Materic, Robyn Orlin. En parallèle elle travaille à la pièce «26,5» avec Yuta ISHIKAWA. Nicolas Villenave - scénographe, lumières Après quelques années d’apprentissage il intègre l’école de la rue Blanche (E.N.S.A.T.T.) où il se spécialise en éclairage de théâtre. Quelques mois après avoir obtenu son diplôme (en 1997), il rencontre le comédien Fellag, avec lequel il travaille pendant cinq saisons (création des éclairages et régie de tournée des spectacles Djurdjurassique Bled et Un Bateau pour l’Australie, plus de 600 représentations en 5 années de tournées). Parallèlement, il travaille en tant que régisseur pour des festivals (festival d’Avignon, les Malins Plaisirs, les Fêtes de Lille), des compagnies de danse contemporaine (cie Isabelle Marteau, cie Roch-In-Lichen, cie Les Géographes), des compagnies de théâtre (cie Saturne Pas Rond, cie La Belle Idée, cie Textes et Rêves, cie Des Uns des Autres...), en France et à l’étranger (Brésil, Corée, Proche Orient). D’autre part, il crée des éclairages pour l’opéra (The Golden Vanity de B. Britten, Le Roman de Renart de C. Fayolle, Ba-Ta-Clan d’Offenbach, Vénus et Adonis de John Blow, Didon et Enée de Purcell), le cirque contemporain (Faux Rebond, la caravane suspendue, cie Les Frères Kazamaroffs ; Anatomie d’une femme, cie Kaléïdo), le théâtre (un riche trois pauvres de L. Calaferte, cie Les Wacs ; la Princessse de Clèves, cie la Bao Acou ; le bal des voleurs de J. Anouilh, m.e.s. Pierre Letessier ; Hugo- Jazz, le dépeupleur, Comédie de Beckett m.e.s. Henri Ronse ... mercredi 20 novembre – 20h30 le Grenat Musique et poésie CONCERT D’ORCHESTRE Maurice Ohana / Xavier Benguerel Orchestre Perpignan Méditerranée Chœur d'enfants du CRR solistes Tina Gorina soprano et Patrice Berger baryton direction Daniel Tosi Deux œuvres symphoniques, distantes de plus de cinquante ans, s’unissent dans des souffles poétiques intenses. Une rencontre fabuleuse entre deux illustres poètes, Fédérico Garcia Lorca et Charles Baudelaire, et deux compositeurs visionnaires, Maurice Ohana, dont on fête le 100 ème anniversaire de la naissance, et Xavier Benguerel, compositeur barcelonais de 80 ans. Alliage Franco Ibérique étincelant ! Création de la dernière œuvre de Xavier Benguerel, immense compositeur barcelonais. Il vient de triompher avec son opéra Dali, sacré par la critique madrilène et catalane, meilleure création d’opéra depuis 1950. C’est donc un honneur de monter cette œuvre symphonique avec deux chanteurs de niveau international. À l’orchestre se joindra un chœur d’enfants, comme il l’avait fait pour Le livre vermeil de Montserrat. C’est là sa marque de fabrique et, en même temps, la voix de la Catalogne si chère à son cœur (Abbaye de Montserrat). Cette composition symphonique et vocale s’appuie notamment sur les Fleurs du mal de Charles Baudelaire et reste un hommage vibrant à son père, Xavier Benguerel. Ce dernier, grand écrivain catalan, a traduit durant vingt ans les plus grands poètes français dont Baudelaire, Hugo ou La Fontaine. C’est donc une alliance franco catalane sur le plan esthétique et musical. Pour cette année 2013, nous célèbrerons le centième anniversaire de la naissance de Maurice Ohana, personnalité unique qui poursuivit seul son chemin de créateur, ne se rattachant à aucune grande école sérielle ou néo sérielle, ni électroacoustique ou informatique. Sa création atypique laisse éclore un souffle humaniste qui trouve ses sources dans la profonde tradition des territoires sauvages inhabités, brulés de soleil éclatés. L'Espagne profonde résonne dans le Llanto qu’il fait sonner avec une limpidité orchestrale toute française. Cette œuvre donna le coup d'envoi décisif à la carrière du compositeur. Dans cette pièce très ibérique, tout en puisant franchement aux sources populaires, comme en payant sa dette envers Manuel de Falla, Ohana trouvait à travers la forme du texte de Lorca qui commandait impérieusement sa musique, le principe d'organisation qui allait régir toutes ses œuvres futures, conçues davantage comme un poème dont les strophes se succèdent librement, que comme des structures faisant appel au développement thématique ou à quelque combinaison d'ordre purement spéculatif. Programme -Xavier Benguerel (1931- ) / Charles Baudelaire (1821-1867) Les flors del mal trois poèmes pour soprano, baryton et orchestre symphonique – solistes Tina Gorina soprano et Patrice Berger baryton - création mondiale dédiée à Daniel Tosi Création 2013 – 25 min -Maurice Ohana (1913-1992)/ Federico Garcia Lorca (1898-1936) Llanto por Ignacio Sanchez Mejias oratorio sur le poème éponyme de Fédérico Garcia Lorca pour baryton, récitant et orchestre (1950 – 39’) • Résidence au Théâtre de l’Archipel, scène nationale de Perpignan • Production Festival Aujourd’hui Musiques - Théâtre de l’Archipel, scène nationale de Perpignan • Coproduction Conservatoire à Rayonnement Régional Perpignan Méditerranée & Théâtre de l’Archipel, scène nationale de Perpignan BIOGRAPHIE Maurice Ohana -compositeur Né le 12 Juin 1914 à Casablanca, Maurice Ohana a fait presque toutes ses études musicales en France, tout en poursuivant ses études classiques. Il s’orienta quelque temps vers l’architecture qu’il abandonna pour se consacrer entièrement à la musique. Très jeune, il débute comme pianiste au Pays Basque où sa famille est fixée ; sa carrière reste prometteuse jusqu’à la guerre qui va l’entraîner loin du monde musical, mais aussi l’y ramener, à Rome où il est l’élève et l’ami d’Alfredo Casella à l’Académie Sainte-Cécile. Sitôt démobilisé, il se fixe à nouveau à Paris en 1946. C’est, à cette époque, que ses premières œuvres sont connues en France. Il fonde, avec trois amis, le « Groupe Zodiaque », qui se propose de défendre la liberté d’expression contre les esthétiques dictatoriales alors en vogue. Et jusqu’à ce jour, il continue à faire sien le manifeste de ces combats de jeunesse. Des constantes profondes apparaissent dans son œuvre. Du Llanto por Ignacio Sanchez Mejias (1950), aux œuvres récentes, l’évolution tend vers une rigueur curieusement associée à une grande liberté d’allure, tant dans l’écriture que dans les rapports avec l’interprète. Résolument à l’écart des mouvements dodécaphoniques ou sériels, Ohana n’en a pas moins poursuivi une révolution dans l’élargissement des méthodes et l’exploration du son ainsi que des formes qui en résultent. Fidèle à ses origines andalouses, tout en élargissant leur essence musicale à des dimensions universelles, Ohana a progressé vers une synthèse où l’on retrouve les recherches et les préoccupations de la musique actuelle. Tout d’abord en ce qui concerne la gamme, qu’il libère du carcan diatonique, du rythme, qu’il tend à affranchir de la barre de mesure, et des techniques vocales qu’il ramène vers leurs vertus originelles, hors de l’emprise du bel canto. Pianiste dès son enfance, il a conservé une prédilection pour cet instrument, mais a aussi contribué à enrichir divers domaines instrumentaux, notamment la percussion, par des ouvrages comme le Silenciaire, les Quatre Etudes, devenues un classique, des pièces pour la nouvelle guitare à dix cordes, ou des œuvres vocales telles que l’Office des Oracles pour 3 groupes vocaux et instrumentaux, Cris pour 12 voix ou Sibylle, pour voix, percussions et bande, qui révèlent un tempérament résolument novateur dans tous les domaines sonores. A partir de 1976, une série ininterrompue d’œuvres de grande envergure telles que l’Anneau du Tamarit pour violoncelle et orchestre, la Messe, les Trois Contes de l’Honorable Fleur, opéra de chambre, le Livre des Prodiges, pour grand orchestre, les Douze études pour piano , etc... conduisent à cette somme qu’est l’opéra La Célestine créé le 13 Juin 1988 au Palais Garnier avec le succès que l’on sait. D’autres ouvrages pour chœur et aussi pour orchestre suivront, comme le Concerto pour violoncelle et orchestre créé par M. Rostropovitch et S. Osawa, affirmant une vitalité exceptionelle qui ne semble pas devoir tarir. Le dernier né, Avoaha, pour chœur, 2 pianos et 3 percussions, en témoigne. Maurice Ohana n’a jamais pratiqué l’enseignement et n’a pas d’élève ; on peut toutefois le situer au centre d’un groupe de jeunes compositeurs venus d’horizons divers dont il suit de longue date les travaux et dont l’orientation, en affinité avec la sienne propre, constitue une confirmation de la validité de ses options originelles. On peut citer parmi eux Félix Ibarrondo, Ton-That Tiêt, Edith Canat de Chizy, Francis Bayer, André Bon, Guy Reibel et Nicolas Zourabichvili de Pelken. Maurice Ohana a reçu le Prix Italia en 1969, le Prix National de Musique en 1975, le Prix Honegger en 1982, le Prix Musical de la Ville de Paris en 1983, et, en 1985, le Prix Maurice Ravel. En 1991, il fut lauréat du Grand Prix de Musique Guerlain de l’Académie des Beaux-Arts. En 1992, il reçut le Prix de la SACEM pour la meilleure première exécution. Il était depuis 1990 Président de l’Académie Internationale Maurice Ravel à St Jean de Luz. Il était Commandeur des Arts et Lettres et Chevalier de la Légion d’Honneur. Maurice Ohana est décédé le 13 Novembre 1992 à son domicile parisien. Xavier Benguerel – compositeur Xavier Benguerel est né à Barcelone en 1931, à une époque très mouvementée. Il s’exile avec sa famille à Santiago du Chili où il commence ses études musicales sous la houlette de personnalités chiliennes telles que Orrego Salas, Letelier et Santa Cruz. Plus tard, ses compositions désorientent la critique barcelonaise de l’époque qui ne sait pas voir la cohérence formelle d’un langage nouveau. 1959 est une année clé dans son travail et le début d’une carrière internationale. Il obtient, en 1977, le premier prix Luigi Dallapiccola. Xavier Benguerel est un des compositeurs contemporains fondamentaux à saisir la transformation rapide de la musique espagnole et à l’avoir expérimentée dans un moment historique. Cela va transcender l’isolement culturel et le néo classicisme officiel pour nous faire renouer avec notre création musicale et nos grands courants européens où ont excellé des générations de créateurs. Il est, sans aucun doute, l'un des compositeurs les plus importants de notre époque. A quatre-vingts ans, il perpétue son savoir à toute une génération de musiciens. En première au grand théâtre du Liceu de Barcelone en 1989, Xavier Benguerel donne son Llivre Vermeil de Montserrat, un triomphe. Plus tard, il créé son opéra DALI, en 2012, qui est un des plus forts moments de la création musicale espagnole depuis vingt ans. La critique unanime, madrilène et catalane, a souligné cette réussite parfaite avec un enthousiasme public marquant dans l’histoire de la musique contemporaine. Patrice Berger – baryton Après des études et une carrière instrumentales (Médaille d’or du C.N.R de Dijon et 1 er prix du C.N.S.M de Paris en Tuba), il entame avec succès une carrière d’artiste lyrique. Il est remarqué et primé lors de concours internationaux. En 1994, il remporte à l’unanimité le concours de Béziers. Il se voit confier le rôle de Valentin de « Faust » de Gounod au Festival de Marmande, puis dans d’autres théatres (Dijon, Limoges). En 1995, il est Hérode dans l’opéra « Hérodiade »de Massenet à Dijon. Il connaît un grand succès dans le répertoire français. Il est invité dans de nombreux théâtres pour les rôles d’Escamillo « Carmen », Zurga « Les pêcheurs de perle », Athanaël « Thaïs », Ourrias « Mireille », les diables « Les contes d’Hoffman », Ramiro « L’heure Espagnole ». (Angers, Nice, Massy, Limoges, Dijon, Marseille, Montpellier). En 2002, il est invité à Amsterdam pour « Le dialogue des Carmélites », et en juin 2005, il est Athanael dans « Thaïs » à l’opéra de Rome. En 2000, l’opéra de Toulon lui confie le rôle de Renato du « Ballo in maschera » de Verdi. Dans la même année, il se voit confié les rôles de Germont de « Traviata » et Paolo Albiani de « Simone Boccanegra » dans les théâtres de Limoges et Toulon. Il aborde le rôle titre de Macbeth en 2001 au théâtre de Dijon. Sa présence scénique et sa musicalité lui permettent d’aborder le rôle de Rigoletto ainsi que celui de Scarpia en 2003 à Lyon et au théâtre antique de Carcassonne. En 2005, il est Renato dans « Ballo in maschera » de Verdi à Reggio di Calabria, Catanzaro et Cosenza, où le public italien lui réserve un accueil très chaleureux. En 1998, l’opéra de Limoges l’invite pour le rôle de Don Juan dans l’opéra de Mozart « Don Giovanni ».En 2000, il est salué par la critique pour le rôle de Schön de « Lulu » d’A. Berg à Metz, où il revient l’année suivante dans le rôle de Pizzaro dans « Fidelio » de Beethoven. En 2003, il est Tomsky dans « La dame de pique » de Tchaikovsky à l’opéra de Montpellier. En 2005, il chante dans la création européenne d’un opéra contemporain chinois « La neige en août » de Shu Ya, sur un livret de Gao Xing Yao, prix nobel de littérature, à l’opéra de Marseille. Depuis quelques années, sa carrière devient Internationale. L’opéra de Liège lui confie le rôle d’Alfonse XI dans « La favorite » de Donizetti, puis Paolo Albiani dans « Simone Boccanegra » de Verdi. Il est régulièrement invité en Italie (Rome, Brescia, Reggio di Calabria, Cosenza) dans les rôles de Renato « Un Ballo in maschera », Athanaël « Thaïs », Escamillo « Carmen ». En 2005, il est invité en Inde (New Dehli et Mumbai) pour le rôle de Zurga « Les pêcheurs de Perles » dans une production principalement indienne et placée sous la direction de Marco Baldieri. En 2006, il chante le rôle du prisonnier dans « Maria Golovin » de Menotti à l’opéra de Marseille. Après une prestation remarquée dans le rôle titre de Nabucco de Verdi aux arènes de Bayonne en juillet 2006, il incarne Falstaff de Verdi pour la première fois à Limoges en octobre 2006. Puis, en Novembre et Décembre 2006, il triomphe dans le rôle d’Escamillo, « Carmen », en Calabre puis à l’opéra de Rome. C’est avec le rôle d’Athanaël dans « Thaïs » de Massenet qu’il fait ses débuts remarqués aux Etats-Unis, à l’opéra de Palm Beach. En été 2007, il interprète Amonasro dans « Aïda » à Nantes et à Bayonne. Il chante également le rôle de Figaro, « Le barbier de Séville » de Rossini. En octobre 2007, il reprend les quatre rôles de diables dans « Les Contes d’Hofmann » à Limoges. En décembre 2007, il se produit dans « L’Italienne à Alger » de Rossini, dans le rôle de Mustapha au Lincoln Center à New York pour un concert exceptionnel de l’UNESCO. En 2008, il reprend le rôle de Zurga à l’opéra de Metz. Puis, début 2009, il est Capulet dans « Roméo et Juliette » de Gounod à l’opéra de Limoges, avant de se produire à l’opéra de Marseille dans la production de « Jenufa » de Janacek en avril 2009. En octobre 2009, il chante au côté de Julia Miguenes dans un spectacle équestre autour de Carmen à Lyon. En Novembre, il est à nouveau invité à Metz dans « Hamlet ». En 2010, il reprend le rôle de Pizzaro dans « Fidelio » de Beethoven à Limoges ainsi que les rôles de Zurga, Germont, Nabucco…. En mars, il participe à un concert à la Havane avec l’orchestre National de Cuba. En 2012, il interprète le rôle titre de « Rigoletto » à Lyon, Valentin « Faust » à l’Unesco, Amonasro dans « Aida » en tournée pour Opéra en plein air, dans une mise en scène d’Elie Chouraqui. En 2013, il chante pour la première fois le rôle d’Enrico, dans « Lucia di Lammermoor » de Donizetti à Paris. Cette même année, il reprend les rôles de Scarpia et d’Escamillo à Lyon. Il est à l’affiche d’un récital au Victoria Hall en Mai 2013 et se produit à l’Auditorium Stravinski de Montreux dans le spectacle « Ma Vie avec Mozart » de et avec Eric-Emmanuel Schmidt, qui a tourné durant deux ans en France. Tina Gorina i Faz – soprano Native de Sant Feliu de Guíxols, Tina Gorina a étudié le chant et le piano au Conservatoire Isaac Albèniz de Gérone et au Conservatoire Supérieur de Músique du Liceu de Barcelone où elle a obtenu le Premier Prix. Elle a été élève de la soprano Raina Kabaibanska à l’Accadémie “di alto perfezionamento” pour les chanteurs lyriques, a fréquenté la Fondation “Arena de Verone” en Italie et le Centre de perfectionnement “Plàcido Domingo” du “Palais des Arts Reine Sofía de Valence” dirigé par le Maître Alberto Zedda. Tina Gorina a participé aux Master Class des sopranos Virginia Zeani, Carmen Rodríguez, Enedina Lloris, Jaume Aragall, Maya Mayska et Montserrat Caballé, et Vicenç Esteve . Elle a aussi suivi les master classe de piano d’Àngel Soler, Luíz de Moura, Enrique Ricci (pianiste et chef d’orchestre), Marco Evangelisti et Stanislav Angelov. Elle remporté les concours internationaux les plus prestigieux : Jaume Aragall (2002), Julián Gayarre (2004), Bilbao (2006) Francesc Viñas (2007) Ville de Logroño (2007); Luís Mariano (2007); Manuel Ausensi (2008); Torrelavega (2010); Colmenar Viejo (2011); Alcoy (2011); Riccardo Zandonai, Italie (2011)... Tina Gorina a chanté dans plusieurs théâtres en Espagne, France, Italie et Brésil, les rôles de: “Musetta” de La Bohème de G.Puccini , “Despina” de Cosí fan tutte de W.A.Mozart, “Gilda” de Rigoletto de G.Verdi , “Serpina” de La serva padrona de G.B.Pergolessi, “Susanna” de Le nozze di Figaro de W.A.Mozart, “Adina” de L’elisir d’amore de G.Donizetti, “Oscar” de Un ballo in maschera de G.Verdi,“Marie” de La fille du regiment de G.Donizetti, “Norina” de Don Pascuale de G. Donizetti, “Lucia” de Lucia di Lammermoor de G.Donizetti, “Violetta” de La Traviata de G.Verdi; “Leïla” de Les pêcheurs de perles de G.Bizet... entre autres,, des zarzuelas comme : “Katiusca” de Katiusca, la mujer rusa de P.Sorozábal, “Francina” de Cançó d’amor i de guerra de R.Martínez Valls, “Marina” de Marina de E. Arrieta... música sacra com: Missa de la Coronació de W.A.Mozart, Exultate Iubilate W.A.Mozart, Requiem de Fauré... jeudi 21 novembre – 19h le Carré Petit opéra / installation BOUTèS, CELUI QUI SAUTE DE MAGUELONE VIDAL - TEXTE DE PASCAL QUIGNARD Un projet de la Cie Intensités d’après le texte Boutès de Pascal Quignard - édition Galilée conception, saxophones soprano et baryton, voix, platine Maguelone Vidal chant Catherine Jauniaux violoncelle et voix Didier Petit conception lumière Huub Ubbens dispositif et travail scénique Laurent Pichaud ingénieur du son Pierre Vandewaeter A partir de l’œuvre de Pascal Quignard, Maguelone Vidal crée un dispositif visuel et sonore où l’imaginaire et le légendaire donnent à réfléchir sur le temps et la place de la musique. Création pour voix, saxophone et violoncelle, Boutès, celui qui saute est une incarnation poétique et physique de la dissidence et de la liberté musicale. Petit opéra mythologique et maritime Boutès, celui qui saute nous conte la légende de ce compagnon de Jason, parti à bord de l’Argo à la recherche de la toison d’or, qui osa s’élancer seul, poussé par son désir, vers le chant envoûtant des sirènes. Porté par la poésie de Pascal Quignard et la musique aventureuse de ces trois musiciens-chanteurs, ce petit opéra est un vrai voyage sensitif, un tableau cinétique en clair-obscur, une toile vivante dont la lumière sublime les mouvements et les expressions. • Production Association Intensités avec le concours de la Préfecture de Région du Languedoc-Roussillon, la Direction régionale des Affaire Culturelles, la Région Languedoc-Roussillon, le Département de l’Hérault, Réseau en Scène. • Coproduction Théâtre de la Cigalière à Sérignan EXTRAITS DE PRESSE • L’odyssée sonore de Boutès par un trio inspiré Le Dauphiné Libéré / juin 2012 • De l’obscurité nous parviennent des sons, des traits de lumière et une musique ensorcelante, magnifique interprétation qui donne libre cours à l’imaginaire du spectateur... Midi-Libre / octobre 2012 • On connaissait Maguelone Vidal, saxophoniste et vocaliste, dans ses improvisations avec nombre de ce qui compte sur la scène française de cette spécialité. On la découvre conceptrice d’un petit opéra contemporain, ainsi qu’elle le nomme, inspiré d’un texte de Pascal Quignard, BOUTèS, qui évoque la légende d’un marin qui voulut écouter le chant des sirènes et sauta. D’où le nom du spectacle, Boutès, celui qui saute, suggérant par là que le marin en question souhaitait ce saut et n’était pas victime des oiselles aux têtes et aux seins de femmes. Soit des spectateurs perdus dans le noir de la salle, sur leurs petits radeaux (des praticables de quelques mètres carrés), et soudain, au loin, des lumières ici et là, et des sons et des voix, ceux de Maguelone Vidal bien sûr, mais aussi le chant de Catherine Jauniaux, étonnant de diversité, et le violoncelle de Didier Petit. Tous se meuvent autour et entre les spectateurs, habillés de courts bâtons de lumière qui en font des fanaux auxquels se raccrocher. Et dans cette nuit noire où l’on se sent perdu, et comme un enfant désireux de cet égarement, on se laisse aller à écouter les chants (au sens des chants d’une épopée) qui se succèdent. Il y a de la magie, de l’enchantement dans ces personnages qui apparaissent et disparaissent, grâce au remarquable travail sur la lumière de Huub Ubbens. Dans son texte Pascal Quignard dit : « Qu’est-ce que la musique originaire ? Le désir de se jeter à l’eau ». Maguelone Vidal et ses comparses l’ont fait ; les spectateurs en sortent ruisselants de poésie. Jean Pougnet, Olé Magazine / octobre 2012 LE PROPOS Boutès est une légende mythologique, longtemps méconnue, que Pascal Quignard nous fait découvrir dans son livre, magnifique réflexion poétique, sensitive et philosophique sur la musique et sur le temps. Lui-même musicien, Pascal Quignard a consacré de nombreux romans et essais à cet art qu’il définit comme l’art originaire, le plus archaïque qui soit. De l’aulos de la Grèce antique à Giancinto Scelsi, il évoque les origines de la musique du point de vue historique et collectif mais aussi et surtout, du point de vue de l’expérience individuelle, à la fois intime et universelle : Boutès, l’argonaute, est l’incarnation de la musique dans le corps, qui génère, depuis notre conception, sa mise en mouvement comme celle des émotions et de la pensée. BOUTèS, celui qui saute est un petit opéra contemporain qui prend ce texte comme source de l’imaginaire musical et visuel. L’orchestration, d’abord, lui fait écho, avec trois voix, un instrument à vent et un instrument à cordes. Elle réunit trois musiciens dont le parcours, d’abord classique, est marqué par la contemporanéité, la passion de l’oralité et un goût prononcé pour l’ouverture des frontières instrumentales et artistiques : la chanteuse Catherine Jauniaux est souvent décrite comme « femme-orchestre » ou « sampler humain » tandis que la saxophoniste Maguelone Vidal et le violoncelliste Didier Petit mêlent leurs propres voix à celles de leurs instruments qu’ils peuvent faire sonner de façon lyrique ou totalement inédite. Le travail de recherche et de construction explore la musicalité de la langue de Quignard et les pistes poétiques offertes par la figure de Boutès : qu’est-ce que le saut dans la musique ? Quel pourrait être ce chant « acritique » des sirènes que l’auteur compare à celui que nous entendons quand nous sommes dans le ventre de notre mère ? Quels rythmes ce récit suscite t-il en nous ? Que pouvons-nous imaginer du son de la nature sur ce rivage « enchantant » où se déploient « les voix aigües de ces oiselles aux têtes et aux seins de femmes ? Qu’est-ce que la musique ? La danse. Qu’est-ce que la danse ? Le désir de se lever de façon irrépressible. Qu’est-ce que la musique originaire ? Le désir de se jeter à l’eau. Pascal Quignard, Boutès, éditions Galilée, 2008 (extrait) Nous sommes accompagnés au cours de l’élaboration de cette création par le chorégraphe Laurent Pichaud qui pose son regard sur notre travail, nous fait part de son expérience et de ses idées quand à nos présences et à la scénographie. L’idée essentielle du dispositif scénique est de placer le public au centre. Comme les argonautes sur leur bateau, comme Boutès plongeant dans la mer pour rejoindre la côte, le public est littéralement baigné par la musique. « Avec Boutès se jetant dans la mer, l’envie d’immerger nos corps spectateurs et ceux des musiciens dans un même paysage sonore et métaphorique a guidé nos choix scénographiques : des pratiquables devenus des barges où le public s’assied, les loupiotes d’un port lointain, des musiciens en sémaphores mouvants, et le théâtre plongé dans une nuit antique... ». La dimension visuelle du spectacle donne aussi une place importante à la lumière, conçue par Huub Ubbens : « BOUTèS, celui qui saute est un tableau cinétique en clair-obscur, contemporain et archaïque, une toile vivante dont la lumière sublime les mouvements et les expressions. Les trois musiciens s’auto-illuminent, illuminent le public, s’illuminent entre eux, s’éteignent pour disparaître et réapparaître ailleurs, dans la nuit maritime. Ils jouent de la lumière comme de la musique. » BOUTèS, celui qui saute est un voyage sensitif, musical et visuel, guidé par notre héros, figure intensément poétique de la force du désir, de la dissidence et de la liberté. BIOGRAPHIE Maguelone Vidal - conception / saxophones soprano et baryton / voix / platine Après des études de piano classique et des études de médecine, elle se consacre au saxophone et au jazz qu’elle étudie auprès d’André Villéger à l’IMFP. Passionnée par la création contemporaine et la pratique de l’improvisation, elle se forme auprès de Dave Liebman, Bernard Lubat, Chris Potter, Raymond Boni et Joëlle Léandre. Elle participe actuellement à de nombreuses formations et joue régulièrement sur la scène française et européenne avec Joëlle Léandre, Pascal Contet, Jean-Luc Cappozzo, Michel Godard, Didier Petit, Bruno Chevillon, Raymond Boni, Catherine Jauniaux, Christine Wodrascka, Géraldine Keller ou Dalila Khatir. Vivement intéressée par le croisement des champs artistiques, elle écrit pour des chorégraphes, notamment Rita Cioffi pour E2L, création pour la saison 2010-2011 du festival Montpellier Danse, et des metteurs en scène dont Thierry Roisin pour le spectacle Et la bouche sur un texte de Charles Pennequin au théâtre des Bouffes du Nord à Paris et à la Scène nationale Nord-Pas-de-Calais à Béthune en mai 2009. Elle multiplie les performances pluridisciplinaires avec des écrivains et des comédiens comme Michaël Glück, Jean-Marc Bourg ou Eva Vallejo et des plasticiens comme Dimossios Ergasia, Marc Aurelle et Pierre Tilman. Depuis 2008, elle porte Pour Suite, une série de créations musicales construites en écho à des expositions ou collections, au sein de nombreux centres d’art et lieux du patrimoine. D’abord associé au Frac LanguedocRoussillon pour La Dégelée Rabelais – au Château de Jau (66), à la Panacée à Montpellier, au Pont-du-Gard,au Vallon-du-Villaret (48) –, Pour Suite explore aussi l’exposition Lieux de belligérance 3 à la Forteresse de Salses-leChâteau (66) puis le Dialogue Karim Ghelloussi – Philippe Mayaux au Centre régional d’Art contemporain Languedoc-Roussillon à Sète. Entre 2009 et 2011, Pour suite a eu lieu à Carré d’Art à Nîmes, au Musée Fabre à Montpellier, au Musée archéologique Lattara, au Château Comtal à la Cité de Carcassonne, au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan dans le cadre de Casanova for ever, et au Parlement de Bretagne à Rennes à l’occasion du Festival ébruitez-Vous. En automne 2010, la création Quatre pour deux vents et deux contrebasses avec Joëlle Léandre, Jean-Luc Cappozzo et Bruno Chevillon. est partie en tournée au Festival Jazzèbre à Perpignan, à l’Atlantic Jazz Festival à Brest, à La Cigalière à Sérignan, au Pannonica à Nantes, à l’Ajmi en Avignon, à l’AMR à Genève au Carré bleu à Poitiers, etc. En 2011, outre de nombreuses collaborations, son activité s’articule autour de deux créations : > Encore, création musicale en duo avec l’accordéoniste Pascal Contet en tournée le 13 mai au Château Comtal à Carcassonne, le 26 mai au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, le 26 juillet au Festival Les Voix Vives de la Méditerranée à Sète, le 24 novembre à l’Atelier du Plateau à Paris, le 26 novembre à D’Jazz au Bistro Saint-Claude (39), le 4 décembre à Gignac, le 10 décembre à la médiathèque de Gardanne, et en 2012 à La Cigalière à Sérignan, au GRIM Montevideo à Marseille, à D’Jazz à Nevers, au festival Jazz am Rhein à Cologne, etc. > Le Coeur du son, une performance qui se fabrique avec le public et sur laquelle elle invite le chorégraphe Fabrice Ramalingom. Elle est présentée, en 2012 au festival Son Miré à Fabrezan (8 septembre), à la ZAT à Montpellier (10 et 11 novembre) au Théâtre du Périscope à Nîmes (30 novembre) et au Centre Chorégraphique National de Montpellier L-R le 21 mars 2013. En 2012 également, elle conçoit BOUTèS, celui qui saute, petit opéra mythologique et maritime sur un texte de Pascal Quignard avec la chanteuse Catherine Jauniaux et le violoncelliste et vocaliste Didier Petit. Le trio est accompagné de Laurent Pichaud, pour le dispositif et le travail scénique et de Huub Ubbens pour la conception lumière. Créé le 12 octobre à La Cigalière à Sérignan, BOUTèS, celui qui saute est également présenté en 2012, au Festival L’art des corps à Lagorce (07) (avant-première : 1er juin) et à Atelier du Plateau à Paris (7 et 8 décembre). Enfin, la transmission fait partie intégrante de sa démarche artistique avec de nombreux projets pédagogiques et de création dans divers établissements publics : conservatoires, écoles des BeauxArts, lycées, collèges, centre hospitalier universitaire. Surnommée parfois « l’agitée du saxophone », Maguelone Vidal est surtout une jeune musicienne au son et aux rythmes très personnels, dont les qualités d’improvisatrice font merveille, dans maintes formations. Jean-Marie Lecarpentier, Panorama / Septembre 2008 Quel son, quel phrasé, quel engagement, quelle inventivité ! Matthieu Perrinaud, Carré Bleu / Décembre 2008 À propos de Trace Léandre, Vidal et Boni tissent leur histoire avec une acuité et une profondeur qui nous laissent sans voix. Jerry D’Souza, All about Jazz, New York / Novembre 2009 Catherine Jaugniaux – chant Souvent décrite comme “la femme-orchestre” ou “le sampleur humain”, Catherine Jauniaux est l’un des secrets les mieux gardés de l’univers de la musique improvisée. Elle a collaboré avec une liste impressionnante de figures marquantes de la scène ‘improv’, du cinéma et du rock d’avant-garde,de la danse dont notamment Fred Frith, Ken Jacobs, Tom Cora, Marc Ribot, Zeena Parkins, Ikue Mori, Louis Sclavis, Barre Phillips, SophieAgnel, ErikM, Ned Rothenberg, François Verret, David Moss, Aksak Maboul, etc. Ses performances toujours passionnantes mêlent gravité et humour, explorations sonores et émotions, abstractions et mélodies. Elle s’inspire souvent de musiques traditionnelles (réelles ou imaginaires) du monde entier, mais reste toujours “davantage Frères Grimm que professeur d’ethnomusicologie”, selon les termes du journal newyorkais The Village Voice. Catherine Jauniaux a fait ses débuts de comédienne à l’âge (tendre) de quinze ans, dans sa Belgique natale. Pendant les années 80 elle joue et enregistre avec Aksak Maboul, The Work, Des Airs, Test Department, Tim Hodgkinson etc. Elle part pour New York au début des années 90 et y devient “l’une des personnalités les plus singulières de la scène Downtown” (selon le Village Voice). Elle s’associe avec des artistes tels que Fred Frith, Tom Cora, Marc Ribot, Zeena Parkins, Butch Morris et l’ex-percussionniste de DNA Ikue Mori, avec laquelle elle fonde le duo Vibraslaps. Après son installation dans le Midi de la France en 1995, elle diversifie ses activités en initiant des collaborations avec des musiciens européens (Louis Sclavis, Jean Pierre Drouet, Etienne Delmas, Noël Akchoté...), des chorégraphes et des dramaturges (Heiner Goebbels, François Verret), des avant-gardistes des platines (OtomoYoshihide, Christian Marclay, Erik M), tout en développant ses liens avec la scène new yorkaise (elle joue souvent avec David Moss, Marc Ribot, Ikue Mori, Barre Phillips, Ned Rothenberg,Tatsuya Nakatani et se produit régulièrement en tête d’affiche au club Tonic à New York). Catherine Jauniaux a également collaboré avec Tom Cora, Fred Frith, Han Bennink, John Zorn, Carole Rieussec, The Ex, Joëlle Léandre, etc. Une palette vocale étonnamment large. Ear Magazine, USA Un parcours truffé de création sonore excitante. The Wire, UK Catherine Jauniaux, dynamite ambulante. Le Midi Libre, France Catherine Jauniaux est sublime. Elle tire ses pouvoirs des profondeurs vertigineuses de la psyché. The Village Voice, USA Elle invente des langues, et jongle avec les octaves et les rôles. Roulette, USA Une voix luxuriante et quasi-cathartique. Blitz, Portugal CJ est une petite souris du dessin animé Fritz The Cat, une souris verte qui courait dans l’herbe... Sur la pointe de la voix, elle nous décoche ses chansons réalistes trans-européennes avant la lettre, puisqu’elles vont du Nord au Sud en passant par la Birmanie et retour. Contes adultes, chansons carton-pâte... Le Soir, Belgique Langues inventées et stupéfiantes imitations des sons du monde réel et irréel. (extrait du programme des Winter Music Series au Kitchen, New York) Didier Petit - violoncelle / voix Violoncelliste se situant entre Maurice Baquet et Tristan Tzara (pour reprendre l’adresse de Francis Marmande - Le Monde), Didier Petit est l’un des agitateurs les plus constructifs de l’état des musiques actuelles et l’un de ses catalyseurs les plus précieux. Le violoncelle, il l’a étudié dès l’âge de six ans avant d’entrer pour treize années au conservatoire. À douze ans, il entend le duo Michel Portal et Bernard Lubat qui agit comme déclencheur fondamental. Il se tourne alors vers le jazz et ce que le mot peut englober d’ouvertures diverses. Deux grands orchestres le fascinent alors, l’Arkestra de Sun Ra et le Celestrial Communication Orchestra du contrebassiste Alan Silva. En 1980, il entre dans l’orchestre de ce dernier puis devient enseignant et administrateur à l’Institut for Artistic and Cultural Perception (école parisienne fondée par cet ancien bassiste de Cecil Taylor). Parallèlement, exerçant ses talents d’organisateur multiple, il co-invente les Décades de musiques improvisées à Paris. À l’IACP, il rencontre le clarinettiste Denis Colin avec qui il va avoir une des plus longues associations connues dans les musiques de jazz et leurs cousines improvisées. Musicien généreux et conscienceux, il crée en 1990 , les disques In situ et, contrairement à nombre de musiciens créant leur maison de disques par frustration de n’être pas assez ou pas correctement représentés, il cherche à documenter un (contre) courant d’idées musicales ; il n’enregistrera que très rarement dans celle-ci. In situ deviendra vite une référence indispensable du monde des musiques modernes avec des productions de grande classe (quartet de Daunik Lazro, solo de Steve Lacy, meilleur disque du Drame Musical Instantané, Joëlle Léandre, coffret reflétant l’agitation saine des Instants Chavirés, Dominique Pifarely, François Tusques, Michel Doneda, Denis Colin, Hélène Breschand … 35 références à ce jours). Il appartient au groupe de Jac Berrocal avec Jacques Thollot, est l’invité du Drame Musical Instantané, joue ardemment avec Beñat Achiary, Vladimir Tarasov, Marylin Crispell, Roger Turner, Carlos Zingaro, Raymond Boni, Philippe Deschepper, Jacques Di Donato, Carlos Andreu, Jean-Jacques Birgé, François Tusques, Benoist Delbecq, Fred Van Hove, Le Quan Ninh, Iva Bittova, Jean-François Pauvros, Jean-Marc Montera, Ramon Lopez, Sylvain Kassap, ... Il sort en 2000 l’album solo Déviation, trois premières faces pour violoncelle seul qui sera salué par la critique et primé comme l’un des six meilleurs disques de l’année par Jazz magazine. Son nouveau groupe, Wormholes, comprend Camel Zekri, Lucia Reccio, Edward Perraud et Etienne Bultingaire, ingenieur du son avec qui il entretient une longue et fructueuse association. Il accompagne les sirènes des premiers mercredis de chaque mois avec Jean- Francois Pauvros et Alex Grillo (il est membre de plusieurs groupes du vibraphoniste). Il poursuit son duo avec André Minvielle ainsi qu’avec le batteur norvégien Terje Isungset. Il rejoint le quartet de Sylvain Kassap et garde son poste dans le trio de la harpiste Hélène Breschand. Son activité avec Denis Colin s’interrompt en 2007 après 25 années de nombreux groupes, productions et créations (Denis Colin trio, les Arpenteurs, Denis Colin nonet, Dans les cordes, Something in Common. Il s’éloigne de Paris pour la Bourgogne où il déborde comme à son habitude d’activités génératrices dans de nombreux domaines et de volontarisme poétique. Il n’oublie pas non plus d’aller voir ailleurs en collaborant régulièrement avec le Centre national d’étude spatial section Observatoire de l’Espace, avec les Abeilles d’Olivier Darné, avec le chorégraphe Mic Guillaume depuis 20 ans, avec le plasticien Jean-Yves Cousseau et avec le peintre Xavier Deshoulière. Il est aussi un membre fondateur de l’association des labels indépendants Les Allumés du Jazz. In situ(able), violoncelliste-animateur-catalyseur-directeur artistique-etc... Philippe Carles / Jazz magazine Entre Tristan Tzara et Maurice Bacquet. Francis Marmande / Le Monde Didier Petit qui sait parler à l’Autre fait valdinguer les barrières : Jazz, pas jazz, néocontemporaine, lyrique abstraite, improvisée européenne, swing post-moderne? On s’en fout ! L’important : c’est bouleversant, osé, ça (ra)vit, ça bouscule. Frédéric Goaty / Jazz magazine Le violoncelle de Didier Petit et sa façon de détourner le jeu de cet instrument classique, laissant son archet en explorer les cordes et les parties en bois, ses mains le percuter et le torturer, alors on se dit que quelque chose d’inédit a lieu. Paola Genone / L’Express [...] Se libère une force vitale rare, où puissance et légèreté se conjuguent tout au long des différentes pièces et permettent l’éclosion de mélodies inspirées... Olivier Gasnier / Classica Huub Ubbens- conception / réalisation lumière Huub Ubbens est né aux Pays-Bas en 1964. Il obtient son diplôme du Design Department of the Rietveld Academy of Art d’Amsterdam en 1993. Dès 1992, il travaille pendant un an au studio Cappelli & Ranzo à Naples. Une fois diplômé, il s’installe à Milan où il collabore avec les designers Marco Ferreri, Andrea Branzi et Claudio La Viola. De 1997 à 2004, il dirige le département design de la société de luminaires italienne Artemide. Il a aussi été, pendant six ans, directeur du design chez Danese-Milano. En 2005, il monte son propre studio de design à Milan et conçoit différents produits pour de nombreuses sociétés : Artemide, Arte & Cuoio, BBB-Bonacina, Danese-Milano, Escudama, Gheos-Wappe, Hema, Malofancon, Montina, 3M, … En 2009, il crée l’installation lumineuse Medialuna pour Monumedia à Naples. En 2010, Sottovoce, une installation sonore (quatre récits sur la lumière) pour la Fête des lumières de Milan. Il est installé à Montpellier depuis 2010. Huub est aussi enseignant et guide des workshops dans différentes écoles de design : Scuola Politecnica di Design SPD à Milan, Université d’Architecture Vavitelli à Naples, EID Ecole Internationale de Design à Toulon, Sustentare School of Design Strategy à Joinville au Brésil, Université d’Architecture Il Politecnico à Milan, Artfuture à SaintPétersbourg, Université La Sapienza à Rome. Laurent Pichaud - dispositif et travail scénique Laurent Pichaud est né en 1971 et vit à Nîmes. Il se forme à la danse contemporaine au tournant des années 90 et devient rapidement interprète. C’est en 1996, qu’il écrit sa première pièce, un trio intitulé Viva,. Un an plus tard, il obtient un DEA en histoire de l’art. Chorégraphe et interprète, il s’appuie sur une pratique à la fois ancrée dans le présent et tournée vers l’autre, vers l’extérieur. C’est ainsi qu’il privilégie les recherches sous le mode de la consigne, de la contrainte et puise ses matériaux dans l’environnement immédiat. Depuis 2000 et sa création d’une pièce invisible pour théâtre, le souci du lieu de présentation est devenu une constante dans sa démarche — chaque projet est associé à un contexte spécifique, un lieu en lui-même pouvant suffire à définir le sujet d’une pièce. Qu’il s’agisse de lieux de vie ‘réelle’ ou d’espaces singuliers aménagés, voire d’un théâtre, c’est toujours la globalité de l’espace visuel qui participe de l’écriture. Et le plus souvent on ne saurait en isoler la seule part chorégraphique. Interprète dans ses propres pièces, il demeure par ailleurs très attaché à son parcours auprès d’autres chorégraphes. Car de fait, c’est à même cette expérience qu’il réactive la notion de présence à soi, aux autres, à un projet. Il travaille de façon privilégiée avec Martine Pisani, plus récemment avec la chorégraphe américaine Deborah Hay. Mais aussi, quoique, plus ponctuellement avec C. Contour, Les Carnets Bagouet, M. Monnier, A. Michard, B. Charmatz, A. Collod... Il est à ce jour l’auteur de plus d’une dizaine de pièces présentées en France et en Europe, dont parmi les plus récentes Fer terre, image d’un lieu-duo (Villa Gillet, Lyon), Référentiel bondissant, pour gymnases (Les Nouvelles Subsistances Lyon), àtitré, deux sujets à interprétation (Montpellier Danse), Mon nom, une place pour monuments aux morts (Uzès Danse 2010) et prépare actuellement un duo coécrit avec Deborah Hay (Montpellier Danse 2011). À ces pièces se rattache une série d’écritures pour musées (Carré d’Art - Nîmes, Musée Fabre - Montpellier, Musée d’Aquitaine-Bordeaux, Museum d’Histoire Naturelle de Nîmes...). Il s’investit également dans une activité de transmission qu’il mène notamment à l’occasion d’un workshop annuel dans l’espace public. (C. Scotton) vendredi 22 novembre – 20h30 samedi 23 novembre – 18h30 le Carré Cirque Electro – création 2012 FALL FELL FALLEN DE LONELY CIRCUS déséquilibres sonores Jérôme Hoffmann équilibre sur les objets Sébastien Le Guen mise en scène Nicolas Heredia collaboration artistique Marion Coutarel lumières Marie Robert régie Vivien Sabot constructeurs Sylvain Vassa, Olivier Gauducheau Au plateau un duo qui se risque et se rattrape ensemble aux sons étranges de l’orgue de tiges filetées caressées par l’archet ou dans la résonance pure de bastaings de bois malmenés. Ils tanguent ensemble sur les rythmiques d’une platine vinyle transformée en boite à rythme bancale. Ils se nourrissent l’un l’autre en se donnant du son à moudre. Entre concert et performance plastique, une proposition où, si le silence est roi, le groove et le swing se nichent peut-être entre un boulon et une planche de bois. Les deux artistes évoluent dans un espace-partition aux lignes épurées : le musicien autour d’un ilot fait de machines-à-sons faites maison, l’équilibriste entre une slackline (sangle à cliquet sonorisée), des bastaings de bois, des planches empilées et un lino de salle de bain détrempé. Ils composent et décomposent leur cirque éléctro et tentent le grandiose dans le minimal, le bricolé. La lumière les éclaire, les éblouit, les range et les dérange pour composer une cérémonie sensible et singulière. Jérôme Hoffmann : « La genèse de cette nouvelle création avec Sébastien part d’une volonté de me rapprocher au plus près de l’état de jeu de l’artiste de cirque. Comme l’artiste de cirque crée ses agrès, et se risque dessus pour les éprouver, j’ai décidé de construire mes propres agrès sonores, de les apprivoiser pour enfin jouer avec en direct sur le plateau. En sens inverse, le circassien Sébastien déjà « fildefériste sonore » sur le précédent spectacle Le poids de la peau a perfectionné ses qualités de musiciens interprète, créant ses propres textures mélodiques et rythmiques au fil de ses agrès. » Exposition « A VOIR ET À ENTENDRE » Autour de l’univers sonore de Fall Fell Fallen. A l’issue de la représentation, Lonely Circus invite les spectateurs à visiter son petit dispositif d’exposition (installé dans l’espace d’accueil par exemple). Il s’agit d’approcher le travail réalisé par Jérôme Hoffmann dans sa recherche sur le son et sur la construction « d’agrès musicaux ». Le public, en suivant les explications fournies par la signalétique, peut manipuler les instruments pour en découvrir le fonctionnement et les spécificités sonores et musicales. A voir notamment un Orgue à étirer le temps ou « orgue à tiges filetées » ; une Boîte à rythme bancale qui détourne une platine vinyle pour générer aléatoirement différents rythmes pour l’improvisation ; un Haut parleur et grains d’orges donne à voir le son comme vibration à travers une danse de grains d’orge variant en fonction des fréquences ; les Plaques de Chladni servent à reproduire, d’un coup d’archet, les figures dessinées de grains de sable qui mettent en évidence la propagation des ondes sonores. . . • Coproduction : La Verrerie d’Alès, pôle national du cirque Languedoc-Roussillon et U4, Parc du haut fourneau, Uckange. Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DGCA et DRAC Languedoc Roussillon), du Conseil Régional Languedoc Roussillon et de la SACD. • Accueil en résidence La Verrerie d'Alès PNC-LR, La Tuilerie (service culturel mairie de Bédarieux - 34) et service culturel mairie de Balaruc-les- bains - 34) Lonely Circus est cie en résidence à Balaruc-les-bains. EXTRAITS DE PRESSE • Ce ballet aérien et sonore demande une maîtrise et une technique de très haut niveau : ce mélange d'humour, d'absurde et d'acrobatie renouvelle complètement l'art du cirque. Midi libre • Une expérience étonnante sur la déclinaison de la chute. Le Républicain Lorrain • On a le souffle coupé, la concentration est à son maximum (…) « un cirque électro » qui provoque l’émoi avec pour seul ingrédient la simplicité et la poêsie. La Gazette • Et la performance, pourtant remarquable, s’oublie devant la force des images et l‘humour. Magique ! Midi libre LE PROPOS C’est dans la musicalité du plateau, toujours, que se cherche le langage d’un spectacle. Langage des corps, des images et du temps. En partant de la matière rassemblée par Sébastien et Jérôme dans leurs premières recherches, nous avons donc cheminer vers l’écriture de notre « partition du risque et de la chute ». Nous avons pris le temps, parfois, de la faire grincer un peu. Pour que chaque note trouve sa place - fût-elle inconfortable, pourquoi pas. Nous avons souvent parlé de l’épaisseur de la seconde - du temps comme il passe et se dilate, se rétracte et se suspend (une essence commune du cirque et de la musique ?). Nous avons beaucoup songé à la quête, et à la fragilité de l’humain face à ses obsessions et à ses désirs. Nous avons poussé nos tentatives toujours un peu plus près du bord. Nous avons cherché la musicalité graphique du risque. Joyeusement. Reste maintenant à partager, intacte et pure, la sonorité sourde et dangereuse de la représentation - artistes en vol et spectateurs en suspens. Nicolas Heredia Sébastien Le Guen - équilibres sur objets « Depuis quatre ans que Jérôme m’accompagne sur Le poids de la peau, j’ai pu goûter et apprécier toute la richesse d’avoir un créateur sonore en live lorsque l’on joue du cirque. Toute l’attention qu’il porte à la rythmique du corps en danger et en public, toute l’attention donnée à l’accident et l’aléatoire qui fondent le geste de cirque, tout l’équilibre harmonieux donné aux déséquilibres. Nous avons eu l’envie d’aller plus loin : pour moi d’une part laisser de côté un agrès emblématique pour revenir à des formes plus minimalistes de jeux d’équilibre et, d’autre part, chercher à travailler en duo, voire d’inventer une forme de duo ; pour Jérôme, venir sur le plateau, en jeu, tout en jouant sur des instruments qu’il invente ; pour, nous essayer de jouer du cirque. » Jérôme Hoffmann - déséquilibres sonores « La genèse de cette nouvelle création avec Sébastien part d’une volonté de me rapprocher au plus près de l’état de jeu de l’artiste de cirque. Comme l’artiste de cirque crée ses agrès, et se risque dessus pour les éprouver, j’ai décidé de construire mes propres agrès sonores, de les apprivoiser pour enfin jouer avec en direct sur le plateau. En sens inverse, le circassien Sébastien déjà « fildefériste sonore » sur le précédent spectacle Le poids de la peau a perfectionné ses qualités de musiciens interprète, créant ses propres textures mélodiques et rythmiques au fil de ses agrès. » BIOGRAPHIE La compagnie Fondée en 1999 autour du fildefériste Sébastien Le Guen, Lonely Circus s’est toujours attaché à interroger les rapports entre cirque et théâtre au travers de créations aussi bien destinées aux salles de spectacle qu’à l’espace public. Parallèlement, elle a développé un travail de conception d’agrès de fil auto-portés. Elle conçoit en 2005 le Girafon, agrès révolutionnaire et monumental (fil qui tourne et bascule sur son axe en fonction des mouvements et déséquilibres de l’artiste) qui sera au cœur, puis le cœur de deux créations : Le Galop du girafon en 2006, Le Poids de la peau en 2008. Ce travail a permis à Sébastien Le Guen d’épurer sa recherche autour du geste de cirque et d’entamer un travail en duo avec le musicien Jérôme Hoffmann, qui travaille au départ à la captation des rythmes et sons de la machine en proie aux mouvements du fildefériste. Les artistes revendiquant l’idée d’un travail live en perpétuel questionnement dans le rapport au public, ce duo, fait de cirque et de sons, se révèle au cours des tournées comme une piste à son tour monumentale. Clôture du festival samedi 23 novembre – 20h30 le Grenat Jonglage musical et chorégraphique – création 2013 LES BEAUX ORAGES (qui nous étaient promis) DU COLLECTIF PETIT TRAVERS conception du projet Nicolas Mathis écriture et mise en scène Julien Clément et Nicolas Mathis composition musicale et mise en son Pierre Jodlowski / Studio Eole jongleurs comédiens Julien Clément, Rémi Darbois, Juliette Hulot, François Lebas, Alexandre Leclerc, Nicolas Mathis et Clément Plantevin scénographie et création lumière Christophe Bergon Associant les richesses du cirque, de la danse et de la musique de Pierre Jodlowski, ces Beaux orages nous plongent au cœur d’une étonnante tempête visuelle et sonore. La musique se dessine dans l’espace à mesure que ces sept jongleurs lancent leurs balles. Virtuoses, ils donnent à voir la partition composée par Pierre Jodlowski / Studio éOle. Tempo, variations de ton, mesure, intensité : la musique contemporaine devient une heureuse vision, un cirque précis et fascinant. Une incroyable expérience visuelle et sonore à mille lieues d’un jeu formel et d’un enfermement virtuose. Chefs d’orchestre d’un déluge rebondissant, les 7 jongleurs du spectacle inventent, par le jonglage et dans le jonglage, un théâtre puissant de pure action, de forces et d’intensités. Après avoir exploré les rapports du jonglage au répertoire pour piano (de Bach à Ligeti) dans sa précédente création, Le Collectif Petit Travers, dont le travail n’a de cesse de tisser de solides liens avec la pensée musicale, a pour cette nouvelle pièce fait appel au compositeur de notre temps, Pierre Jodlowski. Dirigé par Julien Clément et Nicolas Mathis, Les Beaux Orages qui nous étaient promis met en scène sept jongleurs : effectif démultiplié, enrichissant leurs principes de composition, leur rapport sans cesse réinventé au temps, leur foi absolue dans la clarté tonique de l’instant, du son, du mouvement. De la rencontre avec la sensation. A mille lieues du jeu formel et de l’enfermement virtuose, ce spectacle, à partir d’une écriture chorégraphique et rythmique rigoureuse, invente par le jonglage et dans le jonglage, un théâtre puissant de pure action, de forces, d’intensités. C’est avant tout avec le spectateur et son regard que jouent ces jongleurs. • Production Collectif Petit Travers • Coproductions l’Equinoxe scène nationale de Châteauroux / Le Carré magique pôle national des arts du cirque en Bretagne à Lannion / La scène nationale d’Albi / Les Subsistances laboratoire international de création artistique de Lyon / Circa pôle national des arts du cirque de Auch / le Théâtre de Cusset – Mairie de Cusset / Le Grand Logis à Bruz / l’Agora pôle national des arts du cirque Aquitaine à Boulazac / le Polaris à Corbas / le Théâtre scène nationale d’Orléans / Théâtre de l’Espace scène nationale de Besançon / LE PROJET Nous explorons la théâtralité d’un acteur de cirque. Comment, en enchâssant les actes, libérer, pour le spectateur, réflexions et sensations? Cet échange, nous l’orientons vers la découverte de plusieurs modes d’être ensemble, plusieurs possibilités d’exister, entre personnages d’une part, entre structures et personnages d’autre part. Nous découvrons l’absurde réglé et joyeux et l’autorité saine ou viciée du rythme. Nous découvrons des personnages rouages, des danseurs sociaux, des acteurs vecteurs. La palette s’étend du collectif à l’individuel, de l’incarnation à la disparition de l’acteur. Poésie de la tension et poésie de la détente s’entremêlent, la puissance des forces de la scène. LE JONGLAGE Le jonglage est notre outil pour construire un spectacle, notre mode d’action pour définir des rapports entre l’espace et le temps, le spectateur et l’acteur, la musique et les intentions. Nous construisons semaines après semaines cet outil en liant sensations et représentations, nous approchons des formes, les polissons. Nous opérons plusieurs distinctions, souvent perceptives et/ou énergétiques, puis nous associons, défaisons et, tout au long du processus, précisons les hauteurs, les qualités du corps, les vitesses, les rythmes, les intentions, les signes. Air, poids, suspension, pression, pieds, yeux, mains, détente, horizon sont des mots réguliers de ce jonglage que nous souhaitons simple et échangeable, chargé et puissant. LES COLLABORATIONS Après avoir construit notre dernière pièce en lien avec trois siècles de répertoire pour piano, nous avons choisi de faire appel au compositeur de notre temps, Pierre Jodlowski, pour continuer à tisser les rapports étroits qu’entretient notre jonglage avec la durée musicale. Nous nous sommes rencontrés sur les thèmes du montage, de la construction de la présence au travers d’un matériau polysémique et du rapport à la scansion, que nous explorions comme lui dans nos travaux respectifs. Christophe Bergon qui a souvent scénographié les pièces de Pierre Jodlowski nous est apparu comme la personne la plus apte à construire l’espace dont nous avions besoin. Un espace physique d’’abord, à aspiration verticale, large et bordé de toutes parts, posé sur un socle de pierre noire. Un espace de représentation enfin, jalonné de signes, de connotations multiples et de références légères, dont les velours noirs font le lien entre l’espace du théâtre et celui d’une étrange société. Société dont les actions se déploient peu à peu. BIOGRAPHIES Julien Clément - directeur artistique du Collectif Petit Travers - auteur et interprète Après une riche découverte du cirque et de la scène à l’école de loisirs du Cirque Plume en 1987 avec notamment Lân N’Guyen, Thuy Huong N’Guyen et Thuc N’Guyen, Julien se forme au CNAC puis crée et joue des pièces avec Francesca Lattuada, Sanja Kosonen et Olivier Py. Il rejoint le Collectif Petit Travers en 2006. Nicolas Mathis - directeur artistique du Collectif Petit Travers - auteur et interprète Nicolas se forme à l’école du Cirque Plume pendant son enfance avant de se consacrer à diverses études universitaires (mathématiques et philosophie). Il entre au studio de création du Lido en 2001 et co-fonde le Collectif Petit Travers en 2004. Les questions que soulève l’acte de monter sur scène s’enchaînent alors, création après création, rencontres après rencontres. François Lebas- interprète Après une formation au Lido, François travaille pour le chorégraphe Andy De Groat depuis 2002 et avec le Collectif Petit Travers depuis 2004 pour la création du Parti Pris des Choses avant de rejoindre ensuite l’équipe des Beaux Orages. Juliette Hulot – interprète Juliette se forme à l’école de cirque de Lyon et à l’Ecole Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles après un master de littérature. Elle se spécialise depuis dans la jonglerie de balles et rejoint le collectif après diverses expériences de scène à travers lesquelles elle explore les possibilités du travail de comédienne de cirque. Clément Plantevin – interprète Clément est un autodidacte du jonglage. Après des études d’ingénieur, il travaille quelques années dans l’industrie aéronautique mais quitte ce poste pour trouver un second souffle. Le jonglage s’impose alors comme une évidence. Il rejoint l’équipe des Beaux Orages lors de l’été 2011. Alexandre Leclerc – interprète Après un passage à Châtellerault, Alexandre entre à l’ENACR comme jongleur. Là, la rencontre de deux chorégraphes, Gilles Baron et Lin Yuan Shang, confirme son envie d’aller plus loin dans la danse. Sa formation terminée, il travaille comme interprète pour différentes compagnies, notamment avec le groupe Rictus (David Bobbée). Il rejoint le Collectif Petit Travers pour les Beaux Orages. Rémi Darbois – interprète Rémi s’initie aux arts du cirque à l’école du cirque du Lido puis en option cirque de l’Ecole Nationale de Cirque de Châtellerault. Pour parfaire sa formation, il intègre le Collège d’État de l'Art de Variété et de Cirque de Kiev où il crée un numéro de cabaret sous la direction de son professeur Yuri Pozdnyakov. Il collabore ensuite avec diverses compagnies de cirque actuel. Pierre Jodlowski – compositeur Pierre est compositeur et directeur artistique du studio éOle et du festival Novelum à Toulouse. Son activité le conduit à se produire en France et à l’étranger dans la plupart des lieux dédiés à la musique contemporaine mais aussi dans des circuits parallèles, danse, théâtre, arts plastiques, musiques électroniques. Il a reçu des commandes de l’IRCAM, de L’Ensemble Intercontemporain, du Ministère de la Culture, du CIRM, du GRM, du festival de Donaueschingen, de Radio France, du Concours de Piano d’Orléans, du GMEM, du GRAME, de la fondation SIEMENS, du projet européen INTEGRA, … Christophe Bergon - scénographe et créateur lumière Artiste polymorphe, metteur en scène, scénographe, light designer et vidéaste, Christophe construit depuis une dizaine d’années un parcours singulier à travers ses propres œuvres et ses collaborations. Il travaille pour la scène - théâtre, danse, théâtre musical, opéra - et pour les arts plastiques. Il a mis en scène les textes des écrivains Antoine Volodine et Camille de Toledo, a travaillé avec les compositeurs Marc Demereau, le collectif éOle (Pierre Jodlowski, Christophe Ruetsch et Bertrand Dubedout), Arturo Corrales ou Jacopo Baboni-Schilingi. PERPIGNAN : LA MODERNITÉ ? ELLE VA BIEN. MERCI ! « Ceux qui se posent la question « comment trouver un nouveau public pour la musique contemporaine ? » n’ont qu’à visiter la cité catalane pour trouver une réponse : dans la formation du goût, le plus tôt et le plus largement possible, et dans des concerts nombreux et de haute volée. Dix jours durant, c’est la même volonté de partager la musique actuelle dans sa diversité. L’expérience est audacieuse et convaincante : découvrir les compositeurs d’aujourd’hui dans plusieurs salles de la ville, avec des oeuvres interprétées par des choeurs, des solistes, des orchestres, des magiciens de l’électronique, des artistes à la pointe de la création la plus actuelle sans omettre les oeuvres contemporaines marquantes du XXème siècle. Au fil des années, le festival Aujourd’hui Musiques s’est taillé une réputation internationale. Cette édition en est le parfait reflet, puisque musiciens, compositeurs et ensembles viennent des quatre coins de la planète. Les partenariats et les coproductions marquent la forte mise en réseau. Suivre le festival, c’est se trouver plongé dans des ambiances aussi variées que singulières, des univers sonores et poétiques, c’est enchaîner les découvertes, les étonnements. Sensibiliser le grand public aux sonorités contemporaines : pari réussi pour ce festival qui porte haut les couleurs de l’avant-garde créative ». Anaclase - Jérémie Spirglas AUTOUR DU FESTIVAL Pour aller plus loin à la découverte des musiques d’aujourd’hui et de ceux qui les font, le festival propose des rencontres avec les artistes et les compositeurs ainsi que des répétitions publiques commentées dans un esprit de convivialité et d’échange. Ces répétitions s’adressent aussi bien aux adultes qu’aux enfants. La musique contemporaine est la musique la plus proche chronologiquement des enfants. C’est la musique qui s’inspire de la société dans laquelle ils évoluent, des sons dans lesquels ils baignent. Convivialité et échanges … à destination du public Des pauses dégustatives sont organisées, durant l’entracte ou à l’issue des concerts pour autant d’occasions d’échange avec les artistes, les compositeurs, les interprètes, les scénographes, les créateurs lumières... et l’équipe du festival. Masterclass Rendez-vous avec un compositeur catalan : Xavier Benguerel. Destiné aux étudiants en composition du Conservatoire à Rayonnement Régional Perpignan Méditerranée. Répétitions ouvertes A la découvertes de quelques secrets de fabrication, à l’occasion d’un temps de travail ouvert : • Lundi 16 septembre à 18h Aucun Lieu de Franck Vigroux, opéra/vidéo et concert chorégraphié • Mardi 19 novembre à 16h Concert d’Orchestre, répétition commentée par Daniel Tosi • Vendredi 22 novembre à 15h Les beaux orages du Collectif Petit Travers Sortie de Résidence Découverte d’une création en cours de fabrication Mardi 17 septembre à 17h, Franck Vigroux et sa compagnie présenteront Aucun lieu à l’équipe du théâtre, à des professionnels ainsi qu’à un groupe de lycéens. Rencontres et répétitions En accord avec certains artistes accueillis, différentes rencontres seront proposées. Des temps de répétition pourront également être accessibles. FAM reporters Proposition aux enseignants de l'IDEM (Le Soler) de créer un projet pédagogique afin de permettre aux étudiants en section audiovisuel de découvrir l'univers de la création sonore contemporaine et d'expérimenter « sur le terrain » leurs connaissances et acquis. Projet permettant la réalisation de mini reportages autour de l'ensemble du festival. Ces reportages alimenteront le site du festival et les réseaux sociaux. Séances scolaires / ateliers autour de Aucun homme n'est une île de Roland Auzet/Fabrice Melquiot. - Théâtre Musicale Séances réservées aux scolaires lundi 18 novembre à 9h45 et à 14h45. Réalisation d’un dossier pédagogique et préparation des enfants en amont. • Ateliers de sensibilisation destinés à 2 classes de cycle 3- cours moyen soit environ 50 élèves et leurs professeurs. Durée : 4h par classe d’atelier d’initiation à la musique électro-acoustique et 16h par classe d’ateliers multimédia (images, sons, réalisation et tournage) avec un intervenant en pratiques numériques artistiques et 1h de rencontre avec les artistes. L’objectif de cette action est d’initier les enfants aux sons et à la musique électro-acoustique ainsi qu'aux outils numériques dans leur dimension artistique. Il s’agit de faire le lien entre la pratique de la création sonore et celle des nouvelles technologies. • Répétition commentée destinée à 3 classes (niveau collège et /ou lycée -2nde ou section professionnelle) soit environ cent élèves et leurs accompagnants. Durée : 1h30 Les répétitions ouvertes et commentées sont l’occasion de permettre aux jeunes d'observer les artistes au travail, au plus près des musiciens et de se rendre compte des qualités demandées : l'écoute des autres, la concentration, la précision, l'exigence, la constance et la persévérance. • Découverte de la musique spectrale et électro-acoustique destinée aux lycéens en option musique soit environ 40 élèves et leurs enseignants. Durée : 4h d'ateliers. • Bords de scène destinés au tout public soit de 70 à 120 personnes A l'issu de la représentation, nous invitons les spectateurs à partager des moments rares et privilégiés, au plus près des artistes qu'ils viennent de découvrir, afin d'échanger avec eux sur leur travail et leur expérience. Conservatoire à Rayonnement Régional Perpignan Méditerranée : apprentissage du métier de musicien d’orchestre. • Des étudiants des classes d’orchestre du Conservatoire à Rayonnement Régional (3è cycle) travaillent à partir du mois de septembre les partitions des œuvres de Xavier Benguerel et Maurice Ohana sous la houlette de Daniel Tosi. Ils se produiront sur scène, aux côtés des musiciens professionnels, pour le concert d’orchestre du mardi 20 novembre à 20h30 au Grenat. • 150 places sont réservées aux élèves du CRR pour assister à ce concert et « soutenir » leurs jeunes collègues musiciens. Ce concert fera ensuite l’objet de comptes rendus par les élèves/spectateurs à l’occasion des cours de formation musicale. Ateliers chorégraphiques Travail d’improvisation autour de la musique de Steve Reich et plus particulièrement de Drumming avec la complicité de l’équipe du Cabaret Contemporain, de Monique Fellerath responsable de l’option danse du lycée Jean Lurçat et de Martine Gabillard, responsable de l’atelier danse de l’IUFM de Perpignan. >> Des actions spécifiques s’inventent autour des spectacles avec la complicité des artistes. Ce travail est en cours d’élaboration avec le service Action Culturelle et les deux enseignantes missionnées du Service Éducatif « Art du spectacle vivant » du Théâtre de l’Archipel.