En Marche pour la Paix !,Comité de Rennes : Les "Arts en Paix
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En Marche pour la Paix !,Comité de Rennes : Les "Arts en Paix
En Marche pour la Paix ! Partout en France en Marches pour la Paix ! Comité de Rennes : Les « Arts en Paix » envahissent la Bretagne Le Comité de Rennes du Mouvement de la Paix a largement diffusé « Les Arts en Paix » à Rennes, Saint-Malo et Blosne avec plusieurs initiatives à retrouver sur leur site : – Initiative à l’Union Départementale CFDT – Initiative à l’Union départementale CGT – Un clown au square de Galicie (Blosne) – Un vernissage pour des tableaux haïtiens en Bretagne Paris, Brive, Cherbourg, Rennes, Guingamp: nos Comités dans les cortèges du 1er mai Les colombes du Mouvement de la Paix étaient présentes dans les cortèges du 1er mai pour manifester leur solidarité aux salariés et non-salariés qui militent pour des conditions de travail décentes et dignes. A Paris A Brive A Cherbourg A Guingamp A Rennes Comité de Rennes: rencontre avec Fethia Saidi, journaliste et sociologue tunisienne La journaliste et sociologue Tunisienne Fethia Saidi s’est rendue à Rennes le jeudi 24 mars dans le cadre d’une soirée « Femmes debout pour la paix et la non-violence » et d’un café-citoyen à Guichen (Ille-et-Vilaine). Quelques jours plus tôt, elle était reçue à la Maison de la Paix pour un débat « La place des femmes pour des espaces privés et publics de paix et de non-violence ». Retour sur ces rencontres… A Saint-Ouen, aux côtés de Shura Dumanic (Association des femmes des Balkans) Fethia Saidi avait expliqué combien les femmes avaient été « moteurs » et « victimes » de la Révolution de Jasmin il y a 5 ans en Tunisie. Moteurs car la femme est toujours au cœur des avancées humaines, et victimes car nombre d’entre elles, en se dévoilant comme progressistes ont pu provoquer l’ire d’hommes autours d’elles, subissant alors violences physiques, sociales et morales. Comme le souligne la Déclaration pour la paix, contre le terrorisme, l’intégrisme et les violences dont Fethia Saidi est co-signataire, « Le terrorisme, l’obscurantisme et les violences se propagent un peu partout dans le monde. Aucun pays n’est à l’abri. Les cibles les plus visées sont les femmes et les jeunes. Ils subissent toutes les formes de violences, de pressions et de manipulations. ». A Rennes, elle a su insister sur l’importance de la place centrale jouée par les luttes des femmes notamment en Tunisie où rien n’est acquis pour elles. La journaliste et sociologue, candidate aux élections législatives de son pays, a pu discourir avec des militants et proches des Comités franciliens et bretons autour de rendez-vous aux contenus particulièrement riches et appréciés par les participants…et participantes. A Guichen, le café-rencontre a même contribué à la création d’un nouveau comité du Mouvement de la Paix dans cette commune d’Ille-et-Vilaine. Se prêtant au jeu des questions-réponses, elle a insisté sur la raison de sa présence : « faire passer un message de paix. Avec cinq femmes, elles aussi engagées, nous avons rédigé une déclaration de solidarité internationale. C’est une stratégie pour contrer le terrorisme qui gangrène nos pays, une façon de créer un contrepoids. Nous visons particulièrement les jeunes désorientés vivant sur les deux rives de la Méditerranée. » Soucieuse de l’avenir de son pays et de sa région, Fethia Saidi a conclu : « Le Centre d’étude et de formation sur la citoyenneté et la culture en Tunisie va travailler en synergie avec le Mouvement pour la paix de Roland Nivet. Notre objectif est de rassembler les jeunes et les moins jeunes au sein d’un réseau pour mettre en place des actions visant à prévenir la radicalisation. » Et pour ne pas en rester là, « l’étape suivante sera de travailler dans le cadre d’un petit collectif d’associations en Tunisie, en France, en Algérie, en Allemagne et dans les Balkans, ajoute la militante pacifiste et féministe. La première rencontre est prévue en septembre. Elle débouchera sur une plateforme commune répertoriant les actions à mener sur différentes thématiques. Nous préparons aussi un guide pour vulgariser ces idées au niveau international. » REVUE DE PRESSE : Blog du Comité local Le Télégramme (Payant) : Paix. Le témoignage d’une résistante tunisienne (Payant) : Concarneau. Témoignage d’une militante tunisienne Ouest France Mouvement pour la paix, rencontre avec Fethia Saidi Droit des femmes, six témoignages ce soir Radio Laser Le Podcast de Fethia Saidi Pour aller plus loin Vidéo de Edgar Morin: la pensée face à la violence Fathia Saida milite pour la paix Ouest France – Invitée par le Mouvement pour la paix, la journaliste tunisienne est un témoin privilégié de la situation actuelle au Maghreb. Trois questions à… Fathia Saida, journaliste, sociologue, féministe et pacifiste. Vous êtes une femme engagée. Qu’est-ce qui vous motive ? Mon engagement remonte à mon plus jeune âge et je me suis investie dans la vie associative mais aussi dans la vie politique, notamment au sein du parti Voie démocratique et sociale. Un engagement qui n’est en rien incompatible avec mon métier de journaliste où je privilégie l’objectivité. Mes émissions ont vocation à traiter de phénomènes socio- culturels, à apporter un éclairage sur des problématiques liées à notre société, à véhiculer des messages. Quelle est la raison de votre déplacement en Bretagne ? Je suis ici pour faire passer un message de paix. Avec cinq femmes, elles aussi engagées, nous avons rédigé une déclaration de solidarité internationale. C’est une stratégie pour contrer le terrorisme qui gangrène nos pays, une façon de créer un contrepoids. Nous visons particulièrement les jeunes désorientés vivant sur les deux rives de la Méditerrannée. L’idée c’est de les réunir, de les encadrer, d’éradiquer certains stéréotypes, tout en rappelant le côté incontournable des droits de l’homme. Qu’envisagez-vous pour l’avenir ? Le Centre d’étude et de formation sur la citoyenneté et la culture en Tunisie va travailler en synergie avec le Mouvement pour la paix de Roland Nivet. Notre objectif est de rassembler les jeunes et les moins jeunes au sein d’un réseau pour mettre en place des actions visant à prévenir la radicalisation. L’étape suivante sera de travailler dans le cadre d’un petit collectif d’associations en Tunisie, en France, en Algérie, en Allemagne et dans les Balkans. La première rencontre est prévue en septembre. Elle débouchera sur une plateforme commune répertoriant les actions à mener sur différentes thématiques. Nous préparons aussi un guide pour vulgariser ces idées au niveau international. Le 21 septembre, Journée internationale de la Paix Le site officiel du 21 septembre