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ci en ne an Les huit étapes du parcours Chauconin-Neufmontiers - Boucle de randonnée historique ch em u mem i n Durée approximative : 3h - Départ-arrivée : Mairie de Chauconin-Neufmontiers Carte I.G.N. : série bleue 2513 OT de Se on nthy nl is M Mo ea ux Audioguide à télécharger sur le site de la commune : www.chauconin-neufmontiers.fr ea u s ssi de Mo nta Chemin R u ra l in d e Mon tassis Im Prê passe tres des ses eS Ch em Ecole Marianne ro ns ran la G . de p Im ud des a Ch Bibliothèque Ru ra ld e la Ca vé e d Randonnée historique de 7 km à travers champs et bois en 8 étapes clés qui retracent la journée du 5 septembre 1914. La Brigade Marocaine a combattu aux côtés des troupes Françaises lors de la Bataille de la Marne de septembre 1914. Pour son premier combat et au prix de nombreuses victimes, elle fut contrainte à un repli. Mais la Brigade Marocaine contribua cependant par son courage à briser l’avancée de l’ennemi sur Paris. Le village fort de sa nature ou l l Al C Accueil de Loisirs Jules Verne in …Prendre à gauche après 200 mètres. Arrivé au chemin rural dit ancien chemin de Senlis à Meaux, prendre à droite, monter puis descendre tout droit sur 500 mètres en laissant de côté Ch em in la prochaine intersection. Ru ra l diDescendre ta à droite le petit nci e c he sen ntier jusqu’au monumi nd eD ment Hugot-Derville, ream ma en arrière père 7. Revenir rti n Me 150 et remonter le GR àsur au x mètres. Prendre à gauche chemin rural des Soucis. A l’intersection prendre à gauche et descendre jusqu’au repère 8. Retour à la mairie tout droit par la rue Georges Frisez puis la Grande Rue. M Place des Chaudrons Sur les pas de la Brigade Marocaine Rou t e Le G ra nd ziè Se re s n tie r Ch ez d ’O Fri s élem ain ie ur Mairie air d Co M GUERRE 14-18 le 5 septembre 1914 0 14 le ta n e u e Ru Pie rre C ha Ru e la ed Allé 1 rt t Bart h nne e rtill Cou 2 Eglise Ru e 9 y Rue nde Tombes 3 Militaires Eglise Saint Barthélemy es u Pâ u ld ra G ra ât sse r pa oi Im u Lav d 12 R u e G e o rge s ita ôp l'H de Ch ge itaA rm Pr llée l'E la Mé de du Ru in em Ch Ch tis ien on nc e m r te pa Dé es ell rn e ou are sT ed e u d R R ue D Allée é l de R ura l em in 'A o rd des B em la Loge la Croisé e iry teau Châ Ru d eV l'An cien Rue de Villero y Se nte de el GR1 d ar lin le Ch an to de ée All re diè Lan s de s lée ul Al Tille ld ch o n t i e r s à M o n t hyo n ra n Pe u fm ou ta e la is Stèle 7 Hugot-Derville Restaurant ed Souc Tombe militaire soy er Ru S R1 Ne se Terrains de Tennis i M en Ru la Ru he e em d u m gli des ntier G ra n d S e Terrain de pétanque Boulangerie n Ru te l'E E O ap 5 ulin de é gr N° i Mo ra l l R u ra Bilan de 8 la bataille e d Café-tabac ' I ve r ny Ch lin M ou em nR ur u al d Ru tél GR1 . V.C 4 L’assaut Ch ar in (Alt. 163 m) Chemin d Rou t du Repère Géodésique Positions 6 allemandes Cimetière 5 Militaire em Bois G Naturel Sensib e c a le Esp N Le point de départ de la randonnée, repère 1, se situe à gauche de l’entrée de la mairie. Traverser la place pour se rendre devant l’église, repère 2. Prendre à gauche l’allée des Tilleuls, puis à 50 mètres, premier chemin à gauche jusqu’à l’intérieur du cimetière, repère 3. Revenir allée des Tilleuls et prendre à gauche sur le chemin rural de l’Église, jusqu’au repère 4. Continuer le chemin et prendre à droite à la prochaine intersection, longer le ru de Viry. Arrivé à l’ancienne route d’Iverny à Neufmontiers, prendre à droite jusqu’au repère 5. Continuer en direction du village, au premier croisement prendre à gauche et remonter la rue Georges Frisez. Après 200 mètres, prendre à gauche la sente de la Loge et continuer sur le chemin en longeant la lisière de l’Espace Naturel Sensible, repère 6. Continuer sur 100m, tourner à droite et monter dans le bois… Ch 500 mètres à Vous êtes devant l’actuelle mairie de Chauconin-Neufmontiers qui était en 1914 le logis principal de la ferme de M. Proffit. Les soldats allemands du 82ème Régiment d’Infanterie de Réserve, venant de Chauconin, atteignirent ce point ultime de leur avancée dans l’après midi du 5 septembre. A l’exception de cette bâtisse, la ferme fut incendiée par les troupes allemandes, sort subi par beaucoup de corps de fermes alentours. 1 Mairie l’église composée de médecins et d’infirmiers, d’une vingtaine de soldats allemands blessés et de quelques tirailleurs marocains ayant reçu des soins de l’ennemi. De nos jours subsistent, sur les parois de l’église de Neufmontiers, les témoignages poignants de soldats blessés écrits au crayon de papier. Ces traces sont sauvegardées par l’association « Histoire et Collection ». 3 Tombes militaires Construite en 1857, l’église de Neufmontiers servit d’infirmerie du 5 au 13 septembre 1914. Elle accueillit les soldats allemands puis français et marocains blessés au cours de la bataille et des jours suivants. Initialement occupée par les troupes allemandes le 5 septembre, ce lieu fut repris le 6 septembre par les troupes françaises et marocaines au prix de lourdes pertes. Les Allemands laissèrent l’ambulance (hôpital mobile) dans 2 Eglise A droite de l’entrée du cimetière, trois tombes militaires témoignent des combats de septembre 1914. De gauche à droite, sont réunies les sépultures du Lieutenant Emile Maurice Gabriel Poyelle (29 ans), du Capitaine Jacques De Richard d’Ivry (42 ans) tous deux du 1er Régiment de Chasseurs Indigènes, tués le 5 septembre à Neufmontiers ainsi que la sépulture du Capitaine du 5ème Régiment d’Artillerie de la Campagne d’Afrique Georges Denis (46 ans) tué le 9 septembre. Le 1er Régiment de Chasseurs Indigènes, constitué de 2622 hommes de troupe, 63 officiers, 50 chevaux, 70 voitures à cheval, et 172 mulets, fut formé 10 jours auparavant à Châlons-surMarne. En investissant le Bois du Télégraphe, les troupes allemandes disposèrent donc d’une vue imprenable afin de prévenir les offensives ennemies et y installèrent leurs batteries d’artillerie. 4 L’assaut du 5 sept 1914 En contrebas du chemin, postés derrière le ru de Viry, les Chasseurs Indigènes, appelés ensuite Brigade Marocaine, se lancèrent sans couverture d’artillerie, ce 5 septembre, à l’attaque des flancs de la colline du Bois du Télégraphe. Le 5ème Bataillon du Capitaine d’Ivry prit la lisière Sud du bois à la sortie de Penchard, mais dut se replier sous le feu nourri des tirs et obus de calibre 77 allemands. Le Bataillon se réfugia à Neufmontiers pour former barrage avec la 9ème Compagnie pendant que les 3ème et 8ème Compagnies se reformaient à Villeroy. C’est pendant cet assaut que le Capitaine d’Ivry, blessé une première fois, remonté à cheval pour commander le Bataillon fut touché par une nouvelle salve mortelle. A l’arrière garde, les 3ème et 4ème Bataillons sont en formation ouverte, marchant sur le bois. Le feu violent de l’artillerie allemande les oblige à se plaquer le long du talus où vous vous trouvez. Commandés par le Lieutenant Juin, les Chasseurs ouvrent alors un feu d’enfer en direction du Bois du Télégraphe et des positions allemandes. Pas moins de 36 000 cartouches seront tirées par les hommes de la Brigade Marocaine pendant la journée du 5 septembre 1914. 5 Cimetière militaire A cet endroit, ont été inhumés les corps des victimes marocaines. Les dépouilles ont été transférées en 1924 à l’ossuaire D du Cimetière Militaire Français de Chambry situé à quelques kilomètres de Chauconin-Neufmontiers. En 1915, pas moins de 91 tombes réparties sur le territoire de Neufmontiers regroupaient les corps de 585 soldats tombés lors des combats du 5 septembre. 6 Positions allemandes Le début de la guerre de 19141918 est encore un conflit où le relief constitue un objectif stratégique. A l’instar de la colline des Eparges dans la Meuse, de la colline du Vauquois en Argonne ou de la plaine de Bouchavesnes dans la Somme, la modeste colline du Bois du Télégraphe était le promontoire briard qui donnait accès direct à Paris. 7 Stèle Hugot-Derville Alors que le Capitaine de Régiment de C h a s s e u rs Indigènes Guy HugotDerville à la tête de la 9ème Compagnie réussit à pénétrer dans le bois et à gravir la pente, la contre-attaque allemande stoppa nette leur progression à mihauteur. Le Capitaine de 33 ans blessé à la cuisse d’une première balle, est tué d’une seconde alors qu’il continuait couché à faire usage de son revolver. Selon sa volonté, il sera enterré là où la mort l’a frappé. La famille Hugot-Derville fit ériger une croix en granit de Bretagne. Une plaque fut apposée ultérieurement à la mémoire de ses jeunes frères, tous deux lieutenants, morts pour la France : Georges tué le 25 août 1914 en Lorraine, et René tué le 29 avril 1915 aux Eparges dans la Meuse. 8 Bilan de la bataille Les troupes de Chasseurs Indigènes paieront un lourd tribut lors de leur premier assaut : 19 officiers tués et 1150 hommes blessés ou tués. Le repli des troupes indigènes put se faire notamment par l’appui et le sacrifice de la 19ème Compagnie du 276ème Régiment Tombe marocaine d’Infanterie située à Chambry du Lieutenant Charles Péguy lui-même enterré dans la Grand Tombe sur la route de Chauconin-Neufmontiers à Villeroy. Le 6 septembre, les troupes allemandes épuisées par leurs offensives en Belgique et dans le nord de la France, furent contraintes à un repli vers l’est subissant les assauts des troupes britanniques à la hauteur de la Ferté-sous-Jouarre. Paris ne sera jamais atteint, sauvé lors de cette Bataille de la Marne qui restera comme le symbole de la résistance des troupes françaises à l’envahisseur allemand. en savoir + Le Musée 14/18 de Villeroy, regroupe de nombreux vestiges retrouvés sur le champ de bataille. Visite gratuite sur rendez-vous au 01 60 61 03 97