DANS « L`ÉQUIPE MAGAZINE » : PSG, LA FRAUDE RÉVÉLÉE
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DANS « L`ÉQUIPE MAGAZINE » : PSG, LA FRAUDE RÉVÉLÉE
AUJOURD’HUI 1 Bleu Rouge Noir Jaune DANS « L’ÉQUIPE MAGAZINE » : PSG, LA FRAUDE RÉVÉLÉE Une enquête exclusive établit comment le Paris - Saint-Germain a institué, entre 1998 et 2005, tout un système souterrain afin de rémunérer ses joueurs. Faux contrats d’image, transferts surévalués, commissions occultes, intermédiaires véreux, destruction de documents... Au total, plusieurs dizaines de millions d’euros auraient été soustraits au fisc. (Voir aussi page 10) *61 ANNÉE - N 18 899 1,80 e o France métropolitaine LIGUE 1 LYON-TOULOUSE, EN PENSANT À MILAN (Pages 2 à 7) www.lequipe.fr Samedi 25 mars 2006 M 00103 - 325 - F: 1,80 E 3:HIKKLA=XUV]UZ:?a@n@c@f@k; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE RUGBY BARBER, ÉMOTION ET COLÈRE TOULOUSE TROP FORT POUR AGEN (Pages 12 à 14) (Photo Jean-Marc Pochat) PATINAGE ARTISTIQUE MIAMI : NADAL DÉJÀ AU TAPIS (Page 14) (Photo Stéphane Mantey) AUTOMOBILE PARIS. – Submergée par les larmes, Eunice Barber a tenu à dévoiler hier tous les sentiments qui l’assaillent depuis l’interpellation dont elle a été l’objet samedi dernier. « Je n’ai rien fait de mal, j’avais peur, j’étais désespérée. Je ne comprends pas ce qui s’est passé. Il faut qu’on m’explique », a-t-elle notamment raconté. (Photo Franck Nataf) LOEB MÈNE LE BAL DES XSARA (Page 19) www.rugbyhebdo.fr L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 3 ; ESPAGNE, 3,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 3,65 ; LUXEMBOURG, 3 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge TENNIS Bleu Rouge (Page 15) Jaune Bleu Jaune L’ARGENT FAIT LE BONHEUR DE JOUBERT Noir Noir Profondément marquée, Eunice Barber a enfin pu raconter hier les circonstances de son interpellation par la police, il y a une semaine, à Saint-Denis. A ses côtés, l’athlétisme français, Christine Arron en tête, a exprimé son indignation. (Page 11, et notre éditorial, page 2) 2 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) – LYON - TOULOUSE L’HUMEUR e Clerc face à son histoire Avant de rencontrer le Milan, François Clerc retrouve Toulouse, le club qui ne le faisait pas jouer. Revenu à Lyon après une saison difficile à Toulouse, François Clerc tutoie désormais les sommets avec l’Olympique Lyonnais, comme ici avec Cris (à gauche) à la lutte avec le Bordelais Jean-Claude Darcheville, le 5 février dernier. (Photo Pierre Lahalle) L’ÉDITO UN MONDE MEILLEUR C LYON – de notre envoyé spécial Football L 1 Rugby Topp 14 11 7 Cherbourg ational), départ déép Sedan Interna 1re étaape (arrivvée é à Charleville-M Charle Mézi é ièèr éz ères)) 14 10 Nancy as reç eçoit çoit Nantes Strasbourg reç re eç çooit LLille ço ille 12 13 9 8 Nantes La Rochelle 18 10 19 14 11 8 Cyclism me (Critérium 14 10 Rennes Auxerre reç re eçoit eç çoit Troye ço Troyes reç eçoit ço St-Ét Étienne 13 10 BBayonne ayonne reç eçoit ço Toulon Lens reç eçoit ço Sochaux Paris 14 10 Brest 12 Foot (L 2), 11 reç eçoit ço Sète Sè avec 12 7 14 10 B Bordeaux Clerrmont 15 reç re eço eçoit çoit Biarritz 8 St-Étienne St-É Bourgoin reç re eço çoit ço oit Perpignan Castress reeç eço eçoit çoit Stade d FFrannç nçais çais ça Pau 18 17 12 Monntpellier Une nouvelle 9 reçoit eçço Brive reç eçoit ço t Narbonne perturbation pluvieuse arrive par la façade atlantique. que Elle s’é ’étendra étendra t d à lla mijournée du Nord à l’Est jusqu’au Massif central. Au Sud, le ciel est chargé le matin avant de laisser place au soleil, rayonnant en Méditerranée. Températures douces. Vent soufflant de 60 à 700 km/h en e Bretagne etag e et prè p ès de laa Manche ace 15 8 ITALIE (31e journée) Alors, aujourd’hui, tous ceux qui prétendent qu’ils ne sont pas surpris sont des menteurs. Sauf les très proches de François Clerc. Il nuance quand même : « Peut-être que les équipes d’Europe, que demander de mieux ? C’est un grand plaisir. Une fierté. Je profite, je savoure. » Il aura vingt-trois ans le mois prochain, et plus l’âge de s’enflammer. « Par tempérament, je reste calme », avoue-t-il. Il est même calme face aux propositions de l’OL, supérieures aux 20 000 euros annoncés. Comme s’il était obligé de se souvenir du regard que le club portait sur lui il y a deux mois encore. « Oui, forcément. C’est pour cela que je ne me suis pas précipité. » Gérard Houllier, hier, en fin de matinée, a résumé cette histoire en la replaçant dans la brûlante perspective des deux matches à venir : « Cela va très vite, en foot. Personne ne pensait que Clerc jouerait contre le Milan. » Voilà, c’est dit. VINCENT DULUC (avec NICOLAS STIVAL à Toulouse) Le plus gros défi du Téfécé En mal de victoires et de réalisme, les Toulousains déclinent au fil des matches. Sauront-ils faire front ? CELA FAIT SIX JOURNÉES qu’ils n’ont plus rien gagné, six rencontres au terme desquelles les Toulousains ont presque réussi à faire aussi mal que lors de leur début de saison : quatre défaites, deux nuls et un seul but marqué à l’époque, contre trois défaites, trois nuls et trois réalisations aujourd’hui. Le Téfécé, neuf fois battu à l’extérieur, incapable de convaincre, s’essouffle, n’avance plus. Il est presque sauvé, néanmoins, au moment d’entreprendre son déplacement chez le quadruple champion de France. Insurmontable ? Lucien Aubey, son jeune défenseur central, s’attend à un rude combat : « Il y aura beaucoup de moments chauds, c’est sûr ! À Gerland, le tarif habituel pour les visiteurs c’est quatre buts. Ça fait réfléchir, ça va nous demander une méchante concentration, mais ça ne veut pas dire non plus qu’il faille se présenter en victime. » L’ancien Lyonnais, Bryan Bergougnoux, qui devrait être aligné tout à l’heure sur le côté droit, a sa petite idée sur la question : « L’équipe de l’OL qui jouera contre Milan, quatre jours après, est déjà faite. Aucun Lyonnais n’a donc sa place à gagner et il y aura peut-être, chez eux, un peu de retenue. » Battles : « Il faut qu’on soit douze, voire treize sur le terrain» Un argument auquel ne souscrit pas entièrement Laurent Batlles : « Ils ont un groupe assez étoffé pour tout jouer à fond. Puis les Lyonnais ont davantage intérêt à faire un bon match contre Toulouse que l’inverse. En revanche, je suis persuadé qu’ils vont tout faire pour tuer le match rapidement et faire sortir quelques cadres. » Le Téfécé avait bien résisté cette saison au Stadium (0-1), mais en avait pris quatre l’année dernière à Gerland. Inlassablement, il a répété ses gammes cette semaine. « Tactiquement, on a bossé comme des fous. Dans la tête aussi, on s’est préparés, fait remarquer Batlles. Mais personne ne pourra se vanter de pouvoir empêcher Juninho de rentrer un coup franc des trente mètres. Le plus important, quand on joue un gros comme ça, c’est l’entraide qu’on va déployer. Contre Lyon, il faut qu’on soit douze, voire treize sur le terrain. À onze contre onze, on ne peut pas lutter et c’est notre solidarité, notre générosité qui feront qu’on tiendra le choc ou qu’on repartira avec une valise. Je ne dis pas que tout est merveilleux chez nous, mais je sais que ces valeurs, de cœur et de courage, existent. Et, rien que pour ça, on a une petite chance. » Quand on lui parle de Juninho, Nicolas Douchez, dernier rempart des Toulousains, auteur pour ses grands débuts en Ligue 1 à Marseille d’un très bon match dans le but (0-0), n’en fait pas une montagne : « Ce n’est pas un truc qui me tracasse. Si j’en prends un, je ne serai pas le premier et pas le dernier non plus. Je m’attends à toucher beaucoup de ballons mais c’est plus facile que l’inverse. Rien de tel pour être vite dans l’ambiance. » Ce qui est sûr, c’est que Toulouse va souffrir à Gerland. « Mais Milan aussi, fait justement remarquer Érick Mombaerts. Lyon, c’est Barcelone, en moins flamboyant. On y défend plus qu’on attaque mais on peut être capables, comme on l’avait fait à Marseille (0-0), de bien manœuvrer. » Le plus gros défi du Téfécé est arrivé. GUY ROGER (avec N. S.) AC MILAN - FIORENTINA Maldini est de retour Après la plus longue absence (108 jours) de toute sa carrière, le capitaine milanais réintègre le groupe. Lyo yon reeç reç eçoit çoit TToulouse ço l AUJOURD’HUI, 20 H 30, À MILAN, STADE DE SAN SIRO 15 8 16 11 Nice Marseill seillle reç eççooitt Le Mans AC MILAN : Dida – Costacurta (cap.), Nesta, Kaladze, Serginho – Gattuso, Pirlo, Seedorf – Kakà – Gilardino, F. Inzaghi. Entraîneur : C. Ancelotti. FIORENTINA : Lobont – Pancaro, Ujfalusi, Kroldrup, Pasqual – Fiore, Brocchi, Montolivo, Jorgensen – Jimenez, Toni. Entraîneur : C. Prandelli. MILAN – ACC Ajaccio reeç eço eçoit çoit Metz t « Je profite, je savoure » autres joueurs avaient senti des choses, à l’entraînement. » Son ami Bryan Bergougnoux, avec qui il a suivi toute sa formation, émarge au rang des proches qui croyaient en lui : « On se connaît depuis les moins de 15 ans. Il avait déjà cette vitesse et cette intelligence dans le jeu. Il a su être patient. Ce n’était pas facile d’entamer cette saison en se sachant en fin de contrat. Il a su être fort dans sa tête. » Gérard Houllier ne dit pas autre chose : « Je lui reconnais le mérite d’avoir toujours eu la bonne attitude, d’avoir toujours été très attentif. Quand on lui dit un truc, il le stocke tout de suite sur son disque dur. » Sa vie change, mais pas lui. Le défenseur lyonnais consent : « Au début, j’avais seulement le sentiment de l’intérim. Maintenant, je me dis qu’on verra bien. » Il sent qu’il vit les semaines où son destin bascule. « Jouer dans une des meilleures 15 9 LA QUESTION D’HIER Thierry Henry doit-il quitter Arsenal pour le FC Barcelone ? OUI ......................................................................................... 67 % NON ....................................................................................... 33 % (nombre de votants : 94 126) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS de nos envoyé spéciaux CE SOIR, Paolo Maldini (38 ans, le 26 juin) devrait enfin changer de banc. Quitter la petite banquette du bord de touche sur laquelle il s’était résigné à suivre son équipe depuis qu’une tendinite l’obligea à sortir dès la 31e minute de Milan-Schalke (3-2, en Ligue des champions, le 6 décembre). Et s’asseoir enfin sur le grand banc de touche de San Siro, le vrai. Le capitaine emblématique de l’AC Milan avait déjà essayé de revenir sur le terrain à deux ou trois reprises. « Mais, à chaque fois que j’effectuais un dernier essai, la veille du match à l’entraînement, je revenais au point de départ. » Cela n’a pas été le cas, hier après-midi. Ancelotti a donc décidé de glisser son nom parmi les vingt joueurs retenus contre la Fiorentina. En cas d’évolution favorable du score, le « highlander » milanais pourrait entrer en jeu dans les dernières minutes afin de livrer son 580e match de Serie A. Il mettrait ainsi fin à cent huit jours d’absence. Record personnel battu. Sa plus longue indisponibilité était jusque-là de cent un jours (en 2002). Comment expliquer une telle absence pour une simple tendinite alors qu’il bénéficie toujours « de la musculature d’un gamin de vingt ans », selon Tognaccini, préparateur physique du Milan ? L’intéressé répond : « Si j’avais bénéficié d’un mois et demi de repos complet, je serais déjà guéri depuis un moment. » Au lieu de cela, il a continué à jouer (17 rencontres, dont 6 en PAGE 2 Ligue des champions). Sa tendinite a alors entraîné une inflammation osseuse (périostite). Ses huit jours passés en février à Miami à tenter de réchauffer ses vieux os usés ne l’ont pas guéri. « Paolo m’a fait énormément de peine, confie Cesare, son père. Je parle aussi en tant que technicien. J’étais habitué depuis de si nombreuses années à le voir sur un terrain tous les week-ends. Et puis, d’un coup, il n’était plus là. Je sais qu’il a souffert. » Et s’il jouait à Lyon ? Au point d’arrêter ? Son fils y avait déjà publiquement songé, le 1er septembre, quand son problème de cartilage à un genou le faisait trop souffrir. Mais il s’est accroché à sa promesse de n’arrêter qu’au 30 juin 2007. De l’aveu de son père, sa participation au jubilé d’Albertini (le 16 mars, contre les anciens du Barça), l’a ensuite laissé entrevoir que « la sortie du tunnel était toute proche ». Elle pourrait devenir réalité, ce soir. Le contexte ne s’y prête pourtant guère. Son équipe doit consolider sa deuxième place en écartant la Fiorentina, quatrième du classement (à 7 longueurs du Milan). Les Milanais devront museler Toni, le buteur le plus prolifique du Calcio (déjà 24 réalisations, contre 18 à Chevtchenko). La rivalité entre les deux clubs dépasse également le simple cadre sportif. Diego Della Valle, le patron d’une Fiorentina présidée par son frère, livre une guerre aux trois nantis (la Juve, l’Inter et le Milan) à propos des droits télés. Ce richissime homme d’affaires s’affiche aussi comme un proche de Romano Prodi, le chef de file d’une coalition de gauche en passe de détrôner Berlusconi de son fauteuil de chef du gouvernement lors des prochaines élections législatives (9 et 10 avril). La partie s’annonçant tendue, Maldini ne prendra aucun risque. « Je suis arrivé à un point de la saison et de ma carrière où je ne peux pas me permettre d’autres rechutes », acquiesce-t-il. Jouer augmenterait toutefois ses chances de se rendre à Lyon. « Cela signifierait qu’il est à nouveau disponible et prêt pour la Ligue des champions », confirme Ancelotti. L’enjeu de la rencontre de ce soir est donc de taille pour Maldini. Et pour les Lyonnais. Car s’il effectue le voyage dans le Rhône, ce ne sera pas pour s’asseoir sur un banc. Qu’il soit petit ou grand. BERNARD LIONS et YOAN RIOU C A F U E T S T A M TO U J O U R S CONVALESCENTS. – Le Brésilien, qui a subi une arthroscopie à un genou le 15 février, et le Hollandais, victime d’un coup à un mollet à la Juventus Turin (0-0, le 12 mars), seront les deux seuls absents ce soir. Chevtchenko (inflammation au tendon d’Achille droit) devrait pour sa part débuter sur le banc. – B. Li. Voir le programme du Championnat d’Italie en page 10. SAMEDI 25 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LA MÉTÉO Il ne sera pas à Péronnas ce soir, mais à Gerland, contre Toulouse, cet après-midi (17 h 15). Il est probable que les Toulousains ne vont pas le reconnaître. Après ses sept matches ou bouts de matches de la saison dernière au TFC, où il était prêté, cela pourrait être le but recherché. Ce n’est pas le cas : « La page est tournée, glisse-t-il. Il ne faut pas chercher à en faire plus. Souvent, c’est comme ça que ça se passe, et c’est comme ça qu’on se trompe. » ancien entraîneur du centre de formation lyonnais. Sur Toulouse, François Clerc a des envies de silence. « C’était trop différent de ce que l’on faisait à Lyon. Je n’ai pas envie d’en parler. À Toulouse, j’allais à l’entraînement à reculons. Là, j’y vais en courant. » Prêté au TFC lors de l’été 2004, en une opportunité liée au transfert de Balmont, Clerc sortait d’une saison moyenne : « Avant ce prêt, dans ma dernière saison lyonnaise, j’avais joué avec une blessure au dos, j’avais baissé dans mes prestations, perdu un peu de confiance, perdu du temps. » Bleu Rouge « À Toulouse, j’allais à l’entraînement à reculons » « Si je suis surpris ? Oui et non. On ne sait jamais comment un joueur va évoluer. Il s’est reconverti comme arrière quand il est arrivé à Toulouse et il avait des lacunes sur le plan défensif dont il a pris conscience ici. » À Toulouse, Clerc avait visiblement plus pris conscience de ses lacunes que de ses qualités. Il dit aujourd’hui de son mal-être : « Quand ça va bien, je vais vers les autres. Mais quand ça marche moins bien, je peux me renfermer. » La réserve exprimée par Mombaerts est celle-ci : « Il joue dans une équipe qui met en valeur son jeu offensif, et je ne l’ai pas encore vu très sollicité au haut niveau sur le plan défensif. Mais il a fait des progrès, et il n’y a aucune raison qu’il s’arrête en chemin. » Il reste que sa reconversion défensive n’est pas récente : elle remonte à un match de DH contre Culoz (6-0), en 2000. L’idée était venue de Gérard Drevet, le plus Jaune Bleu Jaune IL N’A PAS la même voiture que les autres. Il ne figurait pas dans la liste des pros donnée au sponsor du club, en début de saison. Il a fini par récupérer l’ancienne voiture d’Hatem Ben Arfa. À Tola-Vologe, François Clerc n’a pas de place de parking à son nom, contrairement aux autres. Il se gare où il y a de la place, généralement au pied du restaurant des joueurs. Et si sa vie était restée la même qu’il y a trois mois, il aurait joué en CFA, ce soir, dans le stade de son enfance, à Bourg-Péronnas, avec la réserve de l’OL. Anthony Réveillère y ira à sa place, et il est peu probable que cela lui fasse le même effet. Bourg-Péronnas, qu’il avait quitté pour l’OL en 1999, était son premier club. Au printemps 1998, il était venu à Gerland supporter le club bressan en quarts de finale de la Coupe de France face à l’OL (0-1). « Un grand souvenir. Mon père était dirigeant du club. La nuit de la qualification face à Metz (2-0), en huitièmes, la route nationale avait été longtemps barrée devant “Chez Annie”, le siège du club. La ville était dans la rue. » Il ne semble pas vouloir se perdre en revanches vaines. De son statut en début de saison, il dit simplement : « On m’avait fait comprendre que j’étais le troisième arrière droit, et encore… Derrière Réveillère et Diatta, Truchet était encore là. » Janvier, février et mars lui ont été un baume qui a participé à recouvrir la cicatrice de son passage à Toulouse. Gérard Houllier, proche d’Érik Mombaerts, avait-il appelé l’entraîneur toulousain au sujet de François Clerc ? « Je préfère me faire mon jugement », répond l’entraîneur lyonnais, qui ajoute, sur l’issue de cette incroyable histoire : « Parfois, les expériences négatives deviennent très positives. » Érik Mombaerts est celui qui n’a rien vu, la saison dernière. Il n’a pas vraiment à en avoir honte. Personne n’avait rien vu, jusque-là. Mais ses réflexions, hier, semblent attester qu’il a toujours l’ombre d’un doute. Noir Noir ’EST comme si quelque chose s’était brisé samedi dernier quand Mahyar Monshipour, homme d’exception dont on aurait voulu qu’il ne perde jamais, dut s’incliner face au Thaïlandais Somsak Sithchatchawal. Comme si la violence inouïe de ce combat avait révélé toute la violence du monde. Depuis, on vit en apnée. Quelle semaine, quand même ! On peut rêver à nos sports de l’enfance, à ces jeux à n’en plus finir de l’adolescence, toi Platini, moi Zico. Mais on sait bien que la nostalgie est mauvaise conseillère, que le passé n’était pas si beau que ça, que les valeurs du sport sont toujours là, qu’il n’y a aucun angélisme à le proclamer et qu’il faut se frotter à la réalité. Longtemps, le sport, ce fut des exploits et des champions. Quand ces champions fautaient, leurs exploits étaient plus grands que leurs fautes. Est-ce notre société de transparence qui a tout changé, d’abord le regard et donc l’innocence ? Maintenant, explorer les coulisses, ce n’est plus accéder à la complicité des dieux, à l’intelligence des corps et à la réflexion des hommes. C’est plonger dans le plus sombre de la vie, au point que cet envers du décor a envahi l’endroit. Particulièrement cette semaine. Quand on entend Rolland Courbis, l’un des acteurs vedettes du procès des comptes de l’OM, affirmer : « La différence entre une astuce et une irrégularité, je ne la connais pas », on peut juger cette réponse insupportable. Quand Robert Louis-Dreyfus déclare : « Je ne me suis pas investi autant pour que mon sport favori soit éclaboussé par ce qui apparaît comme un système de fraude généralisé », on est en droit de s’étonner de tant de naïveté. Quand on découvre la remarquable enquête de L’Équipe magazine sur « la face obscure du PSG », décortiquant le système frauduleux institué par le club pour dribbler le fisc, avec des dizaines de millions d’euros évanouis dans la nature, comment ne pas ressentir de l’écœurement ? Enfin, quand on assiste à la conférence de presse d’Eunice Barber, quand on l’écoute vraiment, avec le cœur, et qu’on sent venir les larmes, les siennes et les nôtres, alors on se dit : vite, que cette semaine finisse. On n’a jamais voulu un monde parfait. Mais on peut rêver à un monde meilleur. 3 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LYON - TOULOUSE L’ultime répétition Le match contre Toulouse devrait aussi donner des indications sur l’équipe lyonnaise qui sera alignée contre le Milan. AUJOURD’HUI 17 H 15 Lyon - Toulouse (1-0) (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio - Metz (0-2) Auxerre - Saint-Étienne (1-1) Lens - Sochaux (1-1) Marseille - Le Mans (0-3) Nancy - Nantes (0-3) Rennes - Troyes (1-2) Strasbourg - Lille (0-2) (Ces sept matches sur Foot +) DEMAIN 18 HEURES Bordeaux - Nice (1-0) (Canal + Sport) 20 H 45 Monaco - Paris-SG (0-0) (Canal +) Entre parenthèses, le score du match aller (14e journée). Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 68 30 20 8 2 55 2. Bordeaux 57 30 15 12 3 32 3. Lille 52 31 14 10 7 42 4. Auxerre 50 31 15 5 11 39 5. Marseille 48 31 13 9 9 29 6. Rennes 47 31 15 2 14 39 7. Lens 46 31 10 16 5 37 8. Paris-SG 46 31 12 10 9 36 9. Le Mans 46 31 13 7 11 29 10. Nice 43 31 11 10 10 23 11. Nancy 41 31 11 8 12 29 12. Monaco 40 30 11 7 12 31 13. Saint-Étienne 40 31 10 10 11 25 14. Nantes 37 31 9 10 12 30 15. Toulouse 36 31 9 9 13 28 16. Sochaux 33 30 8 9 13 24 17. Troyes 29 31 6 11 14 25 18. Strasbourg 26 31 5 11 15 26 19. AC Ajaccio 24 31 5 9 17 18 20. Metz 23 31 4 11 16 21 « Le fait d’avoir gagné huit fois prouve qu’il existe une espèce de répétition en ce qui concerne la vigilance, la concentration et la finition. Car, pour gagner, il faut avoir marqué », continue-t-il. Bien sûr, à l’heure d’un Championnat quasiment acquis, sauf improbable effondrement, la réception des Toulousains fournira en creux des éléments d’analyse et peut-être même des réponses sur les titulaires amenés à se colleter le Milan, mercredi. L’entraîneur avoue travailler sur des Seule 20 Abidal 5 17 : 15 En direct sur Canal + Arbitre : M. Garibian Toulouse 15 F. Malouda Bergougnoux Ebondo 29 8 3 13 10 Juninho CCaçapaa (cap.) ou M üller 1 7 (4) M. Diarra Coupe CCoupet oupe Cris Durant ce week-end, quasiment tous les Lyonnais seront en action. Clément, Diatta, Réveillère et Batlles 9 10 25 Carew D. Moreira cap. Dieuze 21 20 Tiago Emana 2 Clerc 22 17 Wiltord Mansaré Les cinq derniers matches : G. P. G. G. G. Remplaçants : Vercoutre (g.) (30), Müller (4) ou Caçapa (5), Pedretti (26), Govou (14), Fred (11). Entraîneur : G. Houllier. Absents : Berthod (reprise), Hartock (g.), Monsoreau, Réveillère, Diatta, L. Clément (CFA), Benzema et Ben Arfa (Gambardella). Suspendu : aucun. Avec Caçapa ? 4 Arribag b é 12 16 Douche oucheez Aubey 5 Mathieu Les cinq derniers matches : P. P. N. P. N. Remplaçants : Benvegnu (g.) (30), Lièvre (7) ou Dao (9), Taïder (19), Akpa Akpro (26), Santos (11). Entraîneur : É. Mombaerts. Absents : Revault (cuisse), Sirieix (péroné), Congré (pied), Cardy (cheville), Fofana, Bedimo, Giresse, Bonnet (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Ebondo revient Écarté du groupe samedi contre Lens (1-1), le latéral droit Ebondo retrouve une place de titulaire du fait de la grave blessure de Congré, dont la saison est terminée. Bergougnoux sera titularisé en ant que milieu offensif droit à la place d’Emana, qui devrait glisser dans l’axe au détriment de Taïder sur le banc. AkpaAkpro, absent depuis trois semaines à cause d’une déchirure à une cuisse, revient comme remplaçant. – N. S. Match joué à guichets fermés Les Lyonnais se présenteront face à Toulousedans une compositionclassique. La seule incertitude concerne la titularisation de Caçapa en défense centrale. Gérard Houllier pourrait choisir de le laisser souffler après son retour en Coupe de France, mercredi contre Bastia (1-0), après deux mois d’absence. Son sourire en dit long sur son optimisme. Il croit en son groupe, en son staff. « Juninho rappelait qu’il y a quelques années, Leverkusen jouait aussi sur les trois tableaux. Les Allemands avaient fini sur les rotules. Ce n’est pas notre cas. Contre Bastia, j’ai changé sept joueurs. Je le répète : pour moi, Clément est aussi important que Juninho. C’est bien lui qui avait mis le but de l’égalisation à la dernière seconde à Monaco (1-1, en février 2005) alors qu’il ne devait même pas être remplaçant ? Nous avons un groupe de plus de vingt joueurs et je tiens beaucoup à ça. » HERVÉ PENOT (*) Quatorze buts encaissés lors des quatre derniers matches à Lyon. Le mercredi 29 mars, Lyon affrontera l’AC Milan, à Gerland, en quart de finale de la Ligue des champions. D’ici là, nous vous proposons de découvrir chaque jour un personnage ou une facette de la vie du club. La chasse aux places LYON – de notre envoyé spécial HIER MATIN, entre neuf heures et midi, le 39 69 a croulé sous 150 000 appels. Le numéro de la billetterie de l’Olympique Lyonnais, qui mettait en vente les places réservées au grand public pour son quart de finale de Ligue des champions face à l’AC Milan, sera demeuré inaccessible à la majorité. Si l’on estime qu’il restait 3 000 places à vendre – le chiffre n’a pas été précisé par le club lyonnais –, et que chaque supporter ayant eu la billetterie en ligne a acheté deux places, les candidats au match OL-Milan avaient une chance sur cent de parvenir à leurs fins. Pour la deuxième fois de son histoire seulement, après la « finale » du championnat de France 2002 contre Lens (3-1), l’OL n’a donc pas ouvert ses guichets. En septembre dernier, avant le match Lyon - Real (3-0), des incidents avaient eu lieu, autour d’OL-Store, au bout de la longue nuit d’attente de quelques centaines de supporters, lorsque des retardataires s’étaient mis à escalader les barrières. Au téléphone, hier matin, tout est resté beaucoup plus calme, forcément. Dans un stade qui accueillera 39 300 spectateurs environ, mercredi soir, les places ouvertes au grand public ne pouvaient pas être très nombreuses, une fois servis les 26 000 abonnés, les 3 000 membres de OL-Club, les VIP du Milan AC, ses 2 300 supporters qui seront dans le virage sud, les sponsors, ceux de la Ligue des champions comme ceux du club lyonnais lui-même. La délicate gestion des invitations La chasse aux billets a été tellement intense, ces derniers jours, qu’elle a presque occulté la traditionnelle course aux invitations. Comment se faire inviter par l’OL pour son match face à l’AC Milan ? Le plus sûr est de connaître un joueur de son effectif (cinq places chacun), ou un salarié du club (deux places chacun). Être un ancien joueur, cela marche aussi, bien sûr : mercredi, Éric Deflandre, l’ancien défenseur du club, viendra de Belgique pour voir ça, et il sera l’invité de l’OL, comme Sonny Anderson. Mais la plupart du temps, les © Agence Panoramic 25/03 à 17:15 25/03 à 20:00 25/03 à 20:00 25/03 à 20:00 25/03 à 20:00 26/03 à 18:00 26/03 à 20:45 STRASBOURG NANCY RENNES BORDEAUX MONACO LILLE NANTES TROYES NICE PSG (1) Avec MaLigne TV, vivez en direct l’intégralité de la Ligue1 Orange sur 1014 anciens joueurs n’ont pas besoin d’être invités par l’OL : ils sont dans les loges des sociétés qui sollicitent leurs lumières. Acteur ou actrice, cela peut marcher également : Clovis Cornillac, dingue de foot, émarge régulièrement au titre des gens de cinéma invités par Jérôme Seydoux. Chanteur, c’est bien aussi : Julien Clerc, qui séduit toujours ses hôtes par sa gentillesse et sa discrétion, a assisté à plusieurs matches européens de Lyon. Dans sa gestion délicate des invitations, le club lyonnais mêle capitaines d’industrie et simples amoureux du foot croisés tout au long de sa saison. Aux côtés de Jérôme Seydoux (Pathé), bien sûr, prendront place Franck Riboud (Danone), Serge Kampf (Cap Gemini), Gilles Pélisson (Accor), notamment. Et dans le même temps, Jean-Michel Aulas a invité « Manolo », le supporter numéro un du FC Metz. – V. D. vous permet de suivre sur ADSL tous les matchs de la 32ème journée LYON TOULOUSE MARSEILLE LE MANS AUXERRE ST-ETIENNE AJACCIO METZ LENS SOCHAUX * Les fans qui tenteront leur chance aux guichets en seront pour leurs frais : les places réservées au grand public pour Lyon - AC Milan ont toutes été vendues hier. (Photo Didier Fèvre) et (2) MaLigne TV. Prenez une télé d'avance. Egalement disponible avec Agences France Télécom Durée minimum d’abonnement 12 mois, conditions contractuelles en point de vente, offre soumise aux conditions techniques particulières figurant à l’article 4(point 3 du premier paragraphe) des Conditions Spécifiques MaLigne TV. (1) sous réserve de déprogrammation des matchs(2) en PPV. *Appel gratuit depuis un fixe. France Télécom - DC - 6, Place d'Alleray 75505 Paris Cedex 15 - SA au capital de 10 412 239 188 € - RCS Paris 380 129 866. SAMEDI 25 MARS 2006 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Houllier : « J’ai mon équipe en tête à 90 % » Lyon Pedretti au poste de Juninho contre le Milan ? Monsoreau goûteront à la CFA, Ben Arfa et Benzema à la Gambardella demain, les autres à l’élite. Avant d’entamer les mois qui comptent dans une saison, cette répétition générale offre au staff un beau brassage du potentiel actuel. Il va aider à relancer les anciens blessés. À première vue, cela tendrait aussi à accréditer l’idée que Pedretti devrait suppléer Juninho contre les finalistes de la dernière C 1. « Certains manquent de rythme, de compétition et de haut niveau comme Diatta, Monsoreau ou Clément : je veux les faire jouer. Mais il faut bien que tout le monde se mette en tête que si on ne joue pas contre le Milan, ce n’est pas pour ça qu’on ne fera pas le match retour, prévient Houllier. Si Gilardino reste sur le banc à Milan, je peux, moi aussi, mettre Fred ou Carew sur le banc. Ibrahimovic ne joue pas tout le temps avec la Juventus, non ? De toute façon, je serai très attentif au match. Contre Toulouse, la qualité de l’état d’esprit sera fondamentale. » Bleu Rouge LE DERNIER VIRAGE avant la Ligue des champions exhibe des lignes avantageuses. Après avoir vaincu Bastia (1-0), mardi, en huitième de finale de la Coupe de France, Lyon revient à la maison régler les affaires courantes de la Ligue 1. Le cinquième titre consécutif, exploit historique, passe par des moments d’oubli des combats à venir et une remise en cause permanente. La culture lyonnaise s’accommode de ces principes de base. L’OL ne va donc pas s’arrêter sur des constatations trompeuses. Il ne va pas s’attarder sur la série de six matches sans victoire des Toulousains ou sur leur allergie supposée à Gerland (*). Les leaders refusent ces rappels à un passé jugé trop avantageux, déchirent les références inutiles. Gérard Houllier, qui fonctionne aux défis, a identifié une vraie priorité : coiffer Bordeaux lors des Stade de Gerland bon match contre Toulouse, explique Houllier. J’ai mon équipe en têt e à 90 % p our ces d eux matches. » Reste cette infime incertitude. Jaune Bleu Jaune de notre envoyé spécial cycles : les onze de départ contre Eindhoven, Metz et Sochaux étaient quasi similaires. L’équipe, cet aprèsmidi, devrait ressembler à celle qui affrontera les Italiens à l’exception de Juninho, qui sera suspendu, et d’une ou deux interrogations, notamment sur le poste d’arrière central en complément de Cris (Caçapa ou Müller). « Ceux qui joueront auront une chance, évidemment, mais il faudra d’abord faire un Noir Noir LYON – matches retour. Ce qui reviendrait à grappiller au minimum un point aux Girondins sur les neuf dernières journées. « L’objectif, c’est quatre victoires sur les matches à venir. Avec 80 points, on sera champions », dit encore l’entraîneur. A-t-il besoin de rappeler ces rigoureux principes à ses joueurs ? L’obsession milanaise, qui pourrait polluer bien des esprits, ne l’effraie pas tant son groupe l’a habitué à ne jamais tomber dans ce piège dangereux de l’anticipation. Les statistiques sont d’ailleurs éloquentes sur le sujet. L’OL a remporté les huit matches précédant ses sorties en Ligue des champions, dont six à domicile. Cette constatation n’est pas anodine : elle accrédite la thèse d’une formation baignée dans la culture de la gagne, du combat. Il y a peu de chance de la voir sousestimer le TFC d’Érik Mombaerts. « Je leur ai inculqué ça, note Houllier. Ce n’est pas difficile de ne pas penser au match d’après. Il faut toujours considérer que la rencontre la plus importante est celle qui vient. » Le passage des mots à l’acte recèle parfois des promesses non tenues. Ce n’est pas le cas à l’OL où chacun a intégré cette philosophie. Diff. — +33 +16 +22 +7 +1 -4 +10 +8 +4 -1 +4 +4 -6 -1 -8 -12 -13 -14 -22 -28 PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril, 17 h 15 : Lille-Auxerre (Canal +), Troyes-Lyon (Foot +) ; 20 heures : Metz-Lens, Nantes- Marseille, Nice-Strasbourg, Saint-Étienne Monaco, Sochaux - AC Ajaccio (ces cinq matches sur Foot +) ; dimanche 2 avril, 18 heures : Le Mans - Nancy (Canal + Sport), Toulouse-Rennes (Foot +) ; 20 h 45 : Paris-SG - Bordeaux (Canal +). MATCHES EN RETARD. – Restent à fixer : Monaco-Lyon (24e journée), Sochaux-Bordeaux (29e journée). L’équipe qui acueillera Toulouse cet après-midi ne devrait pas être très différente de celle qui débutera face à Milan, mercredi prochain. Seul Juninho, suspendu, est certain de devoir céder sa place pour le quart de finale de la Ligue des champions. (Photo Patrick Boutroux) Les Lyonnais veulent s’assurer un cinquième titre d’affilée en Ligue 1 pour entrer dans l’histoire du Championnat. Avec onze points d’avance et huit matches à disputer, ils semblent bien partis. Un succès contre Toulouse devrait les mettre un peu plus encore à l’abri d’un retour. Ensuite, il sera temps de se tourner vers la Ligue des champions, même si elle ne sera pas totalement absente des esprits aujourd’hui… c. — 22 16 20 32 28 43 27 28 25 24 25 27 31 31 36 36 38 40 40 49 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e TOTAL AUJOURD'HUI 17 H 15 LYON CLASSEMENT TOULOUSE (1-0) AC AJACCIO AUXERRE LENS MARSEILLE NANCY RENNES STRASBOURG METZ SAINT-ÉTIENNE SOCHAUX LE MANS NANTES TROYES LILLE (0-2) (1-1) (1-1) (0-3) (0-3) (1-2) (0-2) DEMAIN 18 HEURES BORDEAUX NICE (1-0) 20 H 45 MONACO Pts J. 20 HEURES PARIS-SG (0-0) Entre parenthèses, le score du match aller (14e journée). DOMICILE MATCHES G. BUTS N. P. p. c. EXTERIEUR MATCHES diff. J. G. BUTS N. P. p. MATCHES c. J. G. Un écart impressionnant BUTS N. P. p. c. 1. Lyon 68 30 20 8 2 55 22 +33 15 10 3 2 25 15 15 10 5 0 30 2. Bordeaux 57 30 15 12 3 32 16 +16 15 10 4 1 19 8 15 5 8 2 13 8 3. Lille 52 31 14 10 7 42 20 +22 16 10 4 2 25 4 15 4 6 5 17 16 4. Auxerre 50 31 15 5 11 39 32 +7 15 12 1 2 28 7 16 3 4 9 11 25 5. Marseille 48 31 13 9 9 29 28 +1 16 9 6 1 19 10 15 4 3 8 10 18 6. Rennes 47 31 15 2 14 39 43 -4 15 9 1 5 27 21 16 6 1 9 12 22 7. Lens 46 31 10 16 5 37 27 +10 15 8 6 1 24 9 16 2 10 4 13 18 8. Paris-SG 46 31 12 10 9 36 28 +8 16 10 3 3 29 14 15 2 7 6 7 14 9. Le Mans 46 31 13 7 11 29 25 +4 16 9 4 3 21 8 15 4 3 8 8 17 10. Nice 43 31 11 10 10 23 24 -1 16 8 4 4 15 9 15 3 6 6 8 15 11. Nancy 41 31 11 8 12 29 25 +4 16 5 6 5 18 14 15 6 2 7 11 11 12. Monaco 40 30 11 7 12 31 27 +4 14 6 4 4 16 9 16 5 3 8 15 18 13. Saint-Étienne 40 31 10 10 11 25 31 -6 16 5 6 5 15 14 15 5 4 6 10 17 7 14. Nantes 37 31 9 10 12 30 31 -1 16 6 7 3 18 12 15 3 3 9 12 19 15. Toulouse 36 31 9 9 13 28 36 -8 15 6 5 4 15 12 16 3 4 9 13 24 16. Sochaux 33 30 8 9 13 24 36 -12 15 5 5 5 12 13 15 3 4 8 12 23 17. Troyes 29 31 6 11 14 25 38 -13 15 4 7 4 13 14 16 2 4 10 12 24 18. Strasbourg 26 31 5 11 15 26 40 -14 16 2 7 7 12 20 15 3 4 8 14 20 19. AC Ajaccio 24 31 5 9 17 18 40 -22 15 4 5 6 11 15 16 1 4 11 7 25 20. Metz 23 31 4 11 16 21 49 -28 15 4 4 7 10 18 16 0 7 9 11 31 L’écart entre Lyon (1er) et Metz (dernier) est de 45 points après 31 journées, alors que Lyon compte un match en retard. Avec l’application du barème de trois points pour une victoire (en 1988-1989 et depuis 1994-1995), seul Monaco a déjà bénéficié d’une avance supérieure sur la lanterne rouge à ce stade de la saison, mais sans compter de match en retard. (écart) 1996-1997 : Monaco (1er) 46 pts Nice (dernier) 2005-2006 : Lyon 45 pts Metz (avec un match en retard) 1988-1989 : Marseille 45 pts Lens 1994-1995 : Nantes 44 pts Sochaux 2004-2005 : Lyon 42 pts Istres 2003-2004 : Monaco 42 pts Le Mans 1995-1996 : Paris-SG 39 pts Martigues 1998-1999 : Marseille 39 pts Toulouse 1997-1998 : (écart) Lens (1er) 33 pts Châteauroux (dernier) 2000-2001 Nantes 33 pts Strasbourg 2001-2002 Lens 32 pts Guingamp 1999-2000 Monaco 32 pts Montpellier 2002-2003 Monaco 29 pts Troyes LES CINQ DERNIÈRES SAISONS AC Ajaccio-Metz Auxerre - Saint-Étienne Bordeaux - Nice Lens - Sochaux Lyon – Toulouse Marseille - Le Mans Monaco - Paris SG Nancy - Nantes Rennes - Troyes Strasbourg - Lille 00–01 01-02 02–03 03–04 04-05 — — — 3-1 1-2 4-3 — — — 2-2 — — 4-0 1-1 5-1 — 3-0 1-1 0-3 3-2 4-1 — — 0-0 4-0 — — — 5-0 — 2-0 2-2 3-1 1-1 2-0 — 0-2 0-4 — 0-1 — — 0-0 2-2 — — 2-2 — — 1-2 Stade François-Coty AC Ajaccio 25 22 8 Collin Saïfi 1 Chafni AAntonioo Carlos 15 PROCHAINES JOURNÉES SAMEDI 1er AVRIL 17 H 15 Lille - Auxerre (Canal +) Troyes - Lyon (Foot +) 20 HEURES Metz - Lens Nantes - Marseille Nice - Strasbourg Saint-Étienne - Monaco Sochaux - AC Ajaccio (Ces cinq matches sur Foot +) DIMANCHE 2 AVRIL DIMANCHE 9 AVRIL 18 HEURES Rennes - Sochaux (Canal + Sport) Rouge Jaune 11 H 45 Sur TF 1. Matches les mardi 11 et mercredi 12 avril. LUNDI 27 MARS LIGUE 2 (31e journée, match décalé) Voir page 9. MARDI 28 MARS LIGUE DES CHAMPIONS (quarts de finale aller) 19 H 45 (20 h 45, heure française) Arsenal (ANG) - Juventus Turin (ITA) (Canal +) Benfica (POR) - FC Barcelone (ESP) (Canal + Sport) MERCREDI 29 MARS LIGUE DES CHAMPIONS (quarts de finale aller) 20 H 45 Lyon - AC Milan (ITA) [TF 1] Inter Milan (ITA) - Villarreal (ESP) [Foot +] 8 Youla 5 13 Sans changement Danjou (suspension terminée) et André Luiz (écarté la semaine dernière) effectuent leur retour sur le banc. José Pasqualetti a tenu à accorder une « prime à la victoire » aux vainqueurs de Monaco (1-0), dans la perspective d’un deuxième rendez-vous extrêmement important en vue de la lutte pour le maintien. – D. F. Piquionne 3 Mihoubi Défense en vrac La défense va présenter un caractère inédit. À la suspension de Méniri s’ajoute la blessure de Wimbée – qui sera remplacé par Marichez –, celle de Medjani et l’incertitude concernant la cuisse de Béria, qui par précaution a juste couru hier. Proment devrait reculer en défense centrale, poste qu’il occupait quand Albert Cartier était entraîneur en 2001. – M. Tu. Les cinq derniers matches : P. G. N. G. P. Remplaçants : Hamel (g.) (16), Violeau (6) ou Berson (13), Bolf (5), Kahlenberg (10) ou Mathis (18), Pieroni (9) ou Luyindula (20). Entraîneur : J. Santini. Absents : Mignot (cheville), Lejeune, Jaurès, Poyet, Martin, Kalabane (CFA). Suspendu : aucun. Du changement Les Auxerrois seront toujours privés de Mignot (entorse de la cheville gauche). Jaurès effectuera son retour avec l’équipe réserve. Après la défaite à Paris (1-4), dimanche, il est probable que Santini fasse quelques changements. Le groupe n’a pas été modifié. – J.P. G. Prix des places : 10 et 20 Jussiê 30 ItItandje ttandje andj Pitau cap. 9 Menez Se. Keita Hilton t 9 14 cap. Frau Cousin Mézague 19 26 Ilunga Demont 2 16 Richer icherrt Afolabi Dagano 18 10 23 4 Miranda a 10 11 4 A. Coulibaly 23 A. Diarra Calvé 7 Ilan 8 3 8 Hellebuyck 20 11 Assou-Ekotto 27 Berson ou Violeau 8 29 (6) Lachuer Sagna cap. Les cinq derniers matches : N. G. N. P. P. Remplaçants : Agassa (g.) (16), Bassong (17) ou Béria (2), Gueye (11), Contout (27), Kang (33). Entraîneur : J. Muller. Absents : Pompière, Walter (convalescents), Renouard (pubalgie), Huszti (ischio-jambiers), Medjani (orteil), Wimbée (adducteurs), A g o u a z i , B o n g , P i m e n o v , Be l s o n , Mom. N’Diaye, Morisot, Cherif (choix de l’entraîneur). Suspendu : Méniri. 32 F. Diawara ou Postiga 7 Sablé Daboo (21) 20 20 cap. 19 26 Be. Cheyrou Luyindula Perquis q Kaboul b 1 18 ou Pieroni 16 5 14 Cooll Mathis (9) Janott P. Feindouno Zokora 6 4 ou Kahlenberg Z. Camara 9 (10) Grichting 13 Borbiconi Obraniak Mou. N’Diaye Les cinq derniers matches : P. P. P. P. G. Remplaçants : Trevisan (g.) (16), Danjou (13), André Luiz (28), Scarpelli (11), Mandrichi (12). Entraîneur : J. Pasqualetti. Absents : Robin (œil), Rocchi (pubalgie), K. Diawara (vertèbres), Dzodic (reprise), Becas, Baron, Abdoun, Lucchini (g.), Anzite (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. 30 Sochaux N’Daw Carrière 22 Tosic Les cinq derniers matches : P. G. G. P. P. Remplaçants : Viviani (g.) (1), Dabo (21) ou F. Diawara (22), Basto (3), Mazure (10), Tiéné (7) ou B. Gomis (18). Entraîneur : E. Baup. Absents : L. Perrin (genou), All. Yahia (cheville), Hognon (cheville), F. Mendy (grippe), Houri (élongation), Sakho, Saar, A. Kamara, Piatti (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Les cinq derniers matches : P. G. N. G. N. Remplaçants : Chabbert (g.) (1), Gillet (5), Lacourt (13), Aruna (27), Khiter (29). Entraîneur : F. Gillot. Absents : Thomert (cuisse), Barul (doigt), Brocard, Lachor, Jemaa, G. Rodriguez, Zayatte, M. Pereira (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Retour d’Alou Diarra Pitau capitaine Hognon renonce Gillot enregistre le retour de Diarra, son milieu international (suspendu les deux dernières rencontres), au détriment de Lacourt, qui avait assuré l’intérim. L’équipe sera résolument offensive avec Carrière et Jussiê pour alimenter Frau, en soutien de Cousin. – H. W. Dominique Bijotat a rappelé Lionel Potillon dans le groupe suite à la blessure de Souleymane Diawara. Formé à Lens, Pitau portera, lui, la première fois en début de match le brassard de capitaine suite à l’absence d’Isabey. – C. M. Hognon, qui avait repris dimanche après six semaines d’arrêt, ressent toujours des douleurs à une cheville et a dû renoncer au déplacement. Perquis devrait donc revenir dans l’axe central, au côté de Camara. Deux joueurs effectuent leur retour dans un groupe élargi à dix-sept : Diawara, écarté lors de la dernière journée suite à l’incident marseillais, et l’Ivoirien Tiéné, très peu vu chez les professionnels depuis son arrivée. – J.-Y. D. Prix des places : 8, 16, 23, 25, 30 et 35 Les cinq derniers matches : P. G. G. P. P. Remplaçants : Martinovic (g.) (1), Potillon (6), Séne (13), Erding (26), Weldon (29). Entraîneur : D. Bijotat. Absents : Lonfat (cheville), Isabey (cuisse), So. Diawara (cuisse), Boudarène, Quercia, Genghini (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Prix des places : 11,50 ; 22,50 ; 31 et 44 RESTENT À FIXER AGENDA LIGUE 1 (32e journée, matches décalés) Voir ci-contre. LIGUE 2 (31e journée, match décalé) Voir page 9. COUPE DE FRANCE (quarts de finale, tirage au sort) 9 Lucas 14 MATCHES EN RETARD Monaco - Lyon (24e journée) Sochaux - Bordeaux (29e journée) DEMAIN 12 Arbitre : M. Derrien Stade-Vélodrome 20 : 00 Marseille 3 VENDREDI 31 MARS LIGUE 2 (32e journée) Voir page 9. SAMEDI 1er AVRIL LIGUE 1 (33 journée) Voir ci-dessus. NATIONAL (30e journée) Voir page 8. e DIMANCHE 2 AVRIL LIGUE 1 (33e journée, matches décalés) Voir ci-dessus. 17 1 CCarrasso Ca Carras a arras 5 Déhu cap. 19 25 Cana Pagis 12 11 19 5 F. Thomas Lamouchi Beye ou D. Ferreira (4) Maoulida 20 Matsui Bonnart cap. Jean Fernandez devrait reconduire contre Le Mans la même équipe que mercredi contre Sochaux (2-0), à une ou deux exceptions près. Oruma pourrait être titularisé. Beye est incertain car il soigne toujours une cheville douloureuse. Niang attend son heure sur le banc. – H. F. 30 Y. Pelé Y. 24 Option offensive Grafite, en concurrence avec Fauré en pointe, devrait débuter. Fanchone devrait être titularisé dans le couloir droit. « On n’ira pas pour mettre les barbelés derrière, a prévenu Frédéric Hantz. Ce stade est mythique, excitant, il doit nous inspirer. » Les Manceaux ne se sentiront pas seuls : un TGV spécial emmènera mille supporteurs au Vélodrome. – Ch. L. En direct sur Foot + Lille Arbitre : M. Duhamel 21 15 23 Boka A. Keita 18 Chalmé 29 Dumont 4 7 Johansen Bodmer cap. Kanté A. Farnerud Tavlaridis a ou 1 1 12 14 P. Farnerud (10) Puuy uydebois yydebo deb Sylvaa Odemwingie 5 28 20 Bellaïd 8 17 Schmitz Diané Hosni Makoun 5 2 Deroff cap. 11 Abdessadki Les cinq derniers matches : G. G. P. P. G. Remplaçants : Cassard (g.) (16), Carlier (29) ou R. Faty (25), Le Pen (14), Nemeth (17), P. Farnerud (10) ou Johansen (18). Entraîneur : J. Duguépéroux. Absents : Si. Keita (reprise), Lacour (malléole), Gmamdia (épaule), Gameiro (genou), Devaux (cuisse), Haggui (genou), Loué (cuisse), Arrache (cuisse), Schneider, Krebs (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Les mêmes qu’à Saint-Étienne ? TIRAGE No 35. – Retour de la formule à 7. On joue sur les quarts de finale aller de la Ligue des champions et trois des quarts de finale aller de la Coupe de l’UEFA, jusqu’à ce soir, 20 h 30. Pour une fois, Jacky Duguépéroux a l’occasion d’aligner la même formation que lors du rendez-vous précédent. Après la victoire à Saint-Étienne (2-0), le technicien est tenté de reconduire le même onze de départ. Il hésite simplement, au milieu de terrain, entre Pontus Farnerud, buteur dans le Forez, et Johansen. – P. Mu. 22 13 Kroupi ou Kim (9) M. Diallo ou Oliech (9) 8 6 8 Dernis ou Debuchy (2) 20 Tafforeau Les cinq derniers matches : G. G. G. N. N. Remplaçants : Malicki (g.) (16), Lichtsteiner (26), Plestan (25), Debuchy (2) ou Dernis (8), Fauvergue (13). Entraîneur : C. Puel. Absents : Acimovic (rééducation), Moussilou (adducteurs), L. Touré (péroné), Vitakic (reprise), Pichon (g.), Franquart, M. Robail, S. Robail, Cabaye, Gygax, Barralon, Mirallas, Aboucherouane (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Retour des titulaires La plupart des joueurs laissés au repos mercredi contre Vitré (CFA) en Coupe de France (2-0) devraient retrouver leur place. La formation de Puel sera donc proche de celle qui a concédé le nul face à Marseille (0-0) dimanche. Dumont fera probablement son retour, tandis que Dernis est en balance avec Debuchy au milieu. – M. Bo. Prix des places : 6, 15, 20 et 28 PAGE 4 4 25 t 1 1 Mensah en 24 Landrea andreea eau au cap. Isa saaksson aksso ksso Guillon Faé 14 Zerka Quint Les cinq derniers matches : P. N. N. N. P. Remplaçants : Sorin (g.) (16), Brat (33), Camerling (34), Rudolf (21), Kim (9) ou Kroupi (22). Entraîneur : P. Correa. Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Duchemin (ischio-jambiers), Adailton (cheville et tibia), N’Guémo (tibia), Biancalani, Curbelo, A. Keita (reprise), Sapina (pied), Chouleur (cuisse). Suspendus : André Luiz Silva et Da Costa. Correa n’a pas le choix Entre les suspendus et les blessés, Correa n’a guère le choix, si ce n’est en attaque où Kim et Kroupi seront en concurrence. À noter la présence, pour la première fois dans le groupe professionnel, du jeune Benjamin Brat. Élève de terminale, il a rejoint le groupe nancéien au vert, après avoir passé un examen l’aprèsmidi. – R. R. 6 28 18 Monterrubio 8 cap. Källström 24 7 Sorlin Utaka G. Bourillon 3 2 Perrier-Doumbé Le déplacement à Nancy s’annonce délicat, avec un milieu de terrain dévasté par les forfaits de Toulalan (lésion à la cuisse droite) et de Ca (cheville). Pierre (entorse acromioclaviculaire) est apte. Savinaud revient au milieu aux côtés de Faé. – Ph. C. RENTRÉ EN COURS DE MATCH à Ajaccio (0-1), Vieri a totalement récupéré de sa blessure à une cheville contractée en sélection, il y a près d’un mois. Il retrouvera la pointe de l’attaque dès le début du match face au PSG. Plasil, laissé au repos quinze jours (fatigue musculaire), a repris avec le groupe ; s’il n’est pas titularisé, il devrait entrer en cours de match. Warmuz out six mois (ligaments d’un genou), André Biancarelli sera la doublure de Roma. – E. B. L’équipe probable : Roma – Maicon, Squillaci, Givet (cap.), Dos Santos – Bernardi, Perez ou Plasil, Meriem, Kapo – Di Vaio, Vieri. Vers un onze inchangé YEPES SERA A PRIORI le seul absent de marque dans l’effectif parisien qui partira se mettre au vert cet aprèsmidi dans la région de Monaco. Le défenseur colombien, touché au mollet gauche il y a un mois, a continué hier à courir avec le milieu Samuel Piètre. Ce dernier se remet d’une rupture des ligaments croisés d’un genou subie en début de saison. Ce sont donc les onze mêmes titulaires que Lacombe s’apprête à aligner demain, une semaine après la victoire contre Auxerre (4-1) ; notamment le quatuor offensif Dhorasoo-RothenKalou-Pauleta, qui a effectué des exercices en commun hier en fin de séance. – J. T. L’équipe probable : Alonzo – B. Mendy, Rozehnal, Armand, Paulo Cesar – M’Bami, E. Cissé – Dhorasoo, Kalou, Rothen – Pauleta. Montero 6 Dallet Tourenne cap. 4 10 7 11 3 Boucansaud n 20 Nivet Matuidi Ib. Bangoura 10 17 1 Lee Croom 23 I. Faye Amzine 11 Y. Hadji Paisley Les cinq derniers matches : G. G. G. G. G. Remplaçants : Pouplin (30) (g.), J. Faty (5), Mbia (17), Mvuemba (28), Briand (19). Entraîneur : L. Bölöni. Absents : Frei (pubalgie), E. Didot, Jeunechamp, Ouaddou, Adailton, Barbosa, Rochat, C. N’Diaye, M. Sow, Sepsi, Nsiabamfumu, Bru (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Presque au complet Hormis Frei (pubalgie), qui rentre en Bretagne jeudi afin de poursuivre sa rééducation, Bölöni a récupéré un groupe au complet, ce qui ne lui est jamais arrivé cette saison. En quête d’un sixième succès d’affilée en L 1, il pourrait opter pour une configuration offensive avec Hadji et Monterrubio chargés, sur les côtés, d’alimenter Utaka. – J.-D. C. Les cinq derniers matches : P. P. N. P. N. Remplaçants : Westberg (g.) (30), Boskovic (2), Enza Yamissi (12), Kouassi (26), Faivre (27). Entraîneur : J.-M. Furlan. Absents : Jaziri (contracture), Grax, Drouin, Nadé (reprise), Sanz, Berkak, Adam, Meslien, Dujeux, Guillaume, Boudard, N’Dour, G. Ba, Zitouni (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Attaque inédite En l’absence de Grax, Nadé et Jaziri, en convalescence ou blessés, Jean-Marc Furlan essaiera une ligne d’attaque inédite en associant Dallet et Ibrahima Bangoura. Le reste de la formation ne subit pas de modification. Sur le banc, on note le retour d’Enza Yamissi, suspension purgée, et de Boskovic. – J.-P. K. Prix des places : 8, 12, 15, 20, 25 et 30 MONACO - PARIS-SG (demain) BORDEAUX - NICE (demain) Vieri titulaire Troyes Arbitre : M. Colombo Signorino Sans Toulalan En direct sur Foot + 20 : 00 Gourcuff Les cinq derniers matches : P. N. P. N. N. Remplaçants : Heurtebis (g.) (16), Delhommeau (12), Dimitrijevic (29), Bamogo (26), Oliech (9) ou M. Diallo (13). Entraîneur : S. Le Dizet. Absents : Ca (cheville), Leray (béquille), Toulalan et Keserü (cuisse), Mhadhbi, Glombard, Bouguerra, Thicot (choix de l’entraîneur). Suspendu : Capoue. Prix des places : 10, 15, 20, 25, 30 et 35 6 Abou Da Rocha 15 11 20 Les cinq derniers matches : G. P. P. G. N. Remplaçants : Roche (g.) (16), Cerdan (15), Loriot (33), Fauré (27), Is. Bangoura (9). Entraîneur : F. Hantz. Absents : Lucau (genou), De Melo (genou), Fischer, N’Dzomo, Lavecchia, Chiumiento, Périatambée, Pinault, Ekhosuehi, Douillard, Lisembart (choix).Suspendu : aucun. 20 : 00 Strasbourg B. Gavanon 9 Edman Savinaud Chrétien Prix des places : 30, 35, 40, 45, 50, 55 et 60 Stade de la Meinau Brracigliano aaciglia cigli 3 cap. p Diakhat a é 5 Pierre Rossi Berenguer 28 LUNDI 3 AVRIL LIGUE 2 (32e journée, match décalé) Voir page 9. 25 6 Puygrenier 22 Beye douteux 1 Poulard 9 Les cinq derniers matches : P. G. N. G. N. Remplaçants : Quesnel (g.) (30), D. Ferreira (4) ou Beye (23), Meïté (12), Niang (11), Nasri (22). Entraîneur : J. Fernandez. Absents : Barthez (mollet), Gimenez (cheville), Cesar (convalescence), Bonnissel, Deruda, André Luis, Cantareil, Delfim, Begeorgi (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Lécluse Stade de la Route-de-Lorient Nantes Rennes 18 Sarkisian 4 Romaric 14 23 23 Brison Hautcœur 25 Basa Grafite En direct sur Foot + Arbitre : M. Ennjimi O. Thomas 7 Oruma 28 Civelli 20 : 00 6 Fanchone 8 JEUDI 30 MARS COUPE DE L’UEFA (quarts de finale aller) 20 HEURES (19 heures, heure française) Levski Sofia (BUL) - Schalke 04 (ALL) 20 H 30 (19 H 30, heure française) Rapid Bucarest (ROU) Steaua Bucarest (ROU) 20 H 45 FC Bâle (SUI) - Middlesbrough (ANG) 21 HEURES Séville FC (ESP) Zénith Saint-Pétersbourg (RUS) 7 Ribéry Stade Marcel-Picot Le Mans Nancy Arbitre : M. Piccirillo Taiwo NATIONAL (26e journée, matches en retard) Voir page 8. En direct sur Foot + Beto très incertain HIER MATIN, LORS DE L’OPPOSITION qui donne souvent des indications sur les choix de Ricardo pour le match, Planus était sur le pont, mais Beto était absent. Le Portugais s’est plaint des ischios. Ricardo s’est montré très réservé sur sa participation demain. Cheyrou, sorti à la mi-temps mercredi, s’est entraîné, mais il est maintenu sur la liste des incertains, également pour une douleur aux ischios. – L. L. L’équipe probable : Ramé – Faubert, Jemmali, Planus, Marange – Alonso, Fernando, Mavuba, Denilson – Francia, Chamakh. Abardonado et Fanni absents EN L’ABSENCE D’ABARDONADO (suspendu) et de Fanni (lésion cuisse), Frédéric Antonetti doit revoir sa défense. Anthar Yahia, remis d’une contracture à un mollet, pourrait passer dans l’axe. Les options offensives ne manquent pas. Bagayoko, malheureux devant Nancy, retrouve le rythme, après un gros mois d’arrêt, de même que Souleymane Camara auteur, la semaine passée, d’un doublé face à la réserve de l’OL en CFA. – Ja. G. L’équipe probable : Grégorini ou Lloris – Varrault (cap.), S. Traoré, An. Yahia, Jarjat ou Tchato – Echouafni – Balmont, Rool – Vahirua – Koné, Bellion ou Bagayoko. Entraîneur : F. Antonetti. BUTEURS 1. Pauleta (Paris-SG), 17 buts. 2. Cousin (Lens), 12 buts. 3. Wiltord (Lyon), 11 buts. 4. M. Diallo (Nantes), 10 buts. 5. Luyindula, Pieroni (Auxerre) ; Utaka (Rennes) ; Ilan (Sochaux), 9 buts. 9. Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; Pagis (Strasbourg,4 ; puis Marseille, 4), 8 buts. 12. De Melo (Le Mans) ; Juninho (Lyon) ; Kalou (Paris-SG) ; Diané (Strasbourg) ; D. Moreira (Toulouse), 7 buts. 17. Chamakh (Bordeaux) ; Carew (Lyon) ; Kroupi, Zerka (Nancy) ; Gourcuff (Rennes) ; Dagano (Sochaux) ; Grax (Troyes), 6 buts. 24. Lucas, Mou. N’Diaye (AC Ajaccio) ; Kahlenberg (Auxerre) ; Is. Bangoura (Le Mans) ; Aruna, Thomert (Lens) ; F. Malouda (Lyon) ; Lamouchi, Niang, Ribéry (Marseille) ; Kapo (Monaco) ; B. Koné (Nice) ; Frei, Källström, Monterrubio (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne) ; Nivet (Troyes), 5 buts. PASSEURS 1. Kahlenberg (Auxerre), 8 passes. 2. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille) ; Monterrubio (Rennes), 7 passes. 5. Pieroni (Auxerre) ; Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens,parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Govou, Juninho, Wiltord (Lyon) ; Kalou (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; A. Farnerud (Strasbourg) ; Batlles (Toulouse), 5 passes. 15. André Luiz (AC Ajaccio) ; Darcheville (Bordeaux) ; Fanchone (Le Mans) ; Thomert (Lens) ; F. Malouda (Lyon) ; Meriem (Monaco) ; Dhorasoo, Rothen (Paris-SG) ; Isabey (Sochaux), 4 passes. SAMEDI 25 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 20 H 45 Lyon - Nice (Canal +) 23 e Marichez arichheezz Djiba Proment cap. 22 11 Akalé En direct sur Foot + Bleu 20 H 45 Paris-SG - Bordeaux (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio - Toulouse Auxerre - Le Mans Bordeaux - Saint-Étienne Metz - Troyes Monaco - Marseille Nancy - Lille Strasbourg - Nantes (Ces sept matches sur Foot +) Tum Saint-Étienne Lens 20 : 00 Jaune Le Mans - Nancy (Canal + Sport) Toulouse - Rennes (Foot +) 17 H 15 Lens - Paris-SG (Canal +) Edson Stade Félix-Bollaert Noir Bleu Noir 18 HEURES SAMEDI 8 AVRIL 9 6 Laurenti Rodrigo cap. Jabi 34e JOURNÉE 10 Béria ou Bassongg (17) En direct sur Foot + Arbitre : M. Coué Radet 2 Ouadah 4 20 : 00 2 Alioui 10 21 PPorato orato Stade Abbé-Deschamps Metz Auxerre Arbitre : M. Bré 27 33e JOURNÉE En direct sur Foot + 20 : 00 Bleu Rouge Noir Jaune PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SAMEDI 25 MARS 2006 Bleu Rouge légende le sport. Jaune Bleu Jaune L‘Equipe :: 1er quotidien national L’Équipe 1er quotidien national avec22422 422000 000 lecteurs. lecteurs avec L‘EquipeMagazine Magazine:: 33890 890000 000 lecteurs. lecteurs L’Équipe re L‘Equipe : 1ère chaîne d’info sportive sportive L’ÉquipeTVTV : 1 chaîne avec avec33827 827000 000téléspectateurs. téléspectateurs er sportive L’Équipe.fr :: 1er 1 site L‘Equipe.fr site d’info sportive avec avec11657 657000 000visiteurs visiteurs uniques. uniques Noir Noir Nous ne trouvons pas les mots pour vous remercier. sources : EPIQ 2005 6 LNM / OJD / Mediacabsat / Cyberestat/Nielsen / AEP 5 6 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune MARSEILLE - LE MANS Où va l’OM ? ANGLETERRE (Cup) Un choc Chelsea Marseille peut encore rêver à une victoire en Coupe et à la Ligue des champions. Mais des interrogations demeurent. Liverpool MARSEILLE – de notre envoyé spécial LE DÉCALAGE entre les prestations d’une équipe et ses résultats aura rarement été aussi flagrant qu’à l’Olympique de Marseille cette saison. La semaine écoulée s’est érigée en symbole de ce phénomène. À Lille, dimanche, la formation de Jean Fernandez est allée chercher un point chez le troisième du classement (0-0) en disputant l’un des matches de L 1 les plus indigents de ces huit derniers mois. Mercredi, en Coupe de France, elle a éliminé Sochaux (2-0), à l’issue d’une prestation longtemps insipide. Le sujet a fait débat et, le lendemain, en conférence de presse, Jean Fernandez l’a évoqué de sa propre initiative. Sans nier le constat, simplement en essayant de le balayer, chiffres à l’appui, avant d’accueillir Le Mans, ce soir. « Je constate deux choses : l’OM est en quarts de finale de la Coupe pour la première fois depuis dix ans et il occupe la 5e place de L 1. C’est respectable. Pour bien jouer, il ne faut pas être fatigué, et mes joueurs sont fatigués par le nombre de matches qu’ils ont disputés depuis l’Intertoto. » En début de saison, l’OM encaissait trop de buts. Au cours des huit dernières rencontres, il n’en a concédé qu’un. Les résultats parlent mais, dans le même temps, Marseille n’a marqué que quatre fois. En interne, la décision de Fernandez d’évoluer régulièrement à cinq défenseurs, ce qui ne devrait pas être le cas ce soir, a été contestée. On dit le coach frileux, l’intéressé s’en défend : « Je n’ai jamais été frileux. Au contraire. Mais je fais ce qui me semble le plus approprié à l’équipe. Pour espérer quelque chose, il a fallu faire des choix. » La lenteur de Frédéric Déhu, indispensable pour son vécu tactique, est une explication à ces choix et, malgré l’élimination en Coupe de l’UEFA, les faits ont plutôt donné raison à Fernandez. Mais, alors que la fin de saison approche, plusieurs interrogations entourent la formation phocéenne. Les réussites du mercato d’hiver (Maoulida, Pagis) ont permis à Fernandez de pallier les défaillances d’Oruma et de Niang depuis leur retour de la Coupe d’Afrique des Nations. Mais le Nigérian et le Sénégalais sont deux des joueurs les plus explosifs de l’effectif. L’OM aura besoin d’eux pour réaliser une grande fin de saison. Aujourd’hui, ils ont perdu leur statut de titulaire indiscutable : « Mamadou vit une période difficile, comme Wilson, explique leur coach. Habib (Beye), Fred (Déhu) et Abdou (Meïté) ont vécu ça avant eux. Ils auront l’occasion de rebondir, et ils devront saisir leur chance. J’ai parlé avec eux. Ils savent qu’ils ne sont pas bons. » Niang n’a plus marqué en L 1 depuis le 17 décembre. SALAIRES : LES PARISIENS BIEN LOTIS. – Le Parisien révélait hier le montant des salaires des joueurs du PSG. Sur les vingt-quatre joueurs professionnels cités (parmi lesquels figurent Cana et Semak, transférés cette saison), dix-huit émargent au-dessus du salaire mensuel moyen de Ligue 1 (40 000 euros). Le joueur le mieux payé de l’effectif parisien est Kalou, avec 180 000 euros bruts mensuels. Suivent Rothen (175 000 euros), Yepes (170 000), Pauleta (155 000) et Dhorasoo (130 000). En bas de l’échelle, on trouve Dramé, Pietre et Benhamou (10 000 euros), et enfin Ragued (6 000). À ces chiffres s’ajoutent des primes, qui redessinent un peu le classement. Yepes, par exemple, touche au final 237 000 euros bruts par mois. QUELLE EST LA SITUATION DE JEAN FERNANDEZ ? LE MANS Frédéric Thomas, le régulateur FRÉDÉRIC THOMAS, le milieu défensif du Mans, n’anticipe pas seulement le jeu de ses adversaires sur les pelouses de Ligue 1. Il peut aussi devancer ses face-à-face avec son entraîneur. « Si vous l’appelez, il vous dira sûrement que je manque d’agressivité », prévient-il. Trop sage, le Manceau ? Il n’a, en effet, manqué aucune rencontre de Championnat en raison d’une suspension. Cinq avertissements en 31 rencontres de L 1, c’est peu pour un récupérateur de l’entrejeu, indiscutable titulaire. « Je n’encourage pas mes joueurs à faire des fautes, sourit Frédéric Hantz. On peut défendre en respectant l’adversaire. » « J’essaie de ne pas en commettre, se défend Thomas. C’est dur à changer mais, sur certains matches, je pense que nous avons fait preuve d’assez d’agressivité sans pour autant commettre de fautes répréhensibles d’un carton jaune . » L’entraîneur manceau s’attache davantage aux qualités de son milieu de terrain. « Une anecdote le résume : lors de mon premier entraînement, le 13 décembre 2004, on a travaillé l’accélération du jeu au milieu. Frédéric a fait exactement ce que je demandais. Et depuis, il a encore beaucoup progressé tactiquement. C’est notre régulateur. Il est partout où il faut être. » À l’image de tous les joueurs manceaux ayant connu la L 1 lors de la saison 2003-2004, Thomas a acquis une maturité technique et tactique. « On sait être rigoureux en gardant notre plaisir et notre envie de jouer, savoure-t-il. On devait corriger certaines choses, mais en gardant folie et dynamisme. Dans ce groupe, c’est l’éclate totale. » Il souligne, dans son discours mobilisateur de cadre, l’apport des recrues d’une jolie formule : « Les pièces rapportées sont les bonnes pièces . » Qui ont permis au promu d’accrocher le premier tiers du classement. « On a un bon bloc mais, parfois, quand on s’oublie un peu, on s’expose comme à Monaco (0-2, 17ejournée). On avait laissé beaucoup trop d’espace entre les défenseurs et les milieux. Pourtant, le coach insiste beaucoup sur le replacement. Le Mans, équipe offensive, oui, mais pas n’importe comment. » Le duo que Thomas forme avec Hautcœur est le moteur de l’équipe. « Avec Yohan (Hautcœur), on n’est pas bridés par l’entraîneur, détaille le natif de Sarcelles, vingt-cinq ans. Tant qu’on le fait à tour de rôle, on peut participer au jeu offensif. Ça nous laisse pas mal de liberté. Voilà pourquoi on attaque souvent à cinq. On n’est pas obligés de défendre à dix pour éviter d’encaisser des buts . » S’il pointe encore quelques faiblesses dans le jeu de Thomas – « il doit progresser dans l’orientation du jeu, la récupération individuelle et le jeu de tête » –, Hantz décrit une personnalité loin de l’indolence parfois constatée sur le terrain. « Il a une grosse influence sur les autres, observe le technicien sarthois. Même s’il n’est pas extraverti, c’est un leader de vestiaire. Il est très observateur et respectueux de son environnement. Je le considère comme une icône de ce club. » MICKAËL CARON STRASBOURG - LILLE RENNES - TROYES Bodmer en veut plus Rennes, tout feu, tout flamme Le milieu lillois, irrégulier cette saison, affiche son désir de progresser et ses ambitions. Malgré l’absence de Frei, l’attaque rennaise tourne à plein régime, symbole d’un collectif conquérant. MENEUR et récupérateur. Génial et décevant. Mathieu Bodmer, irrégulier ces derniers mois, fut tout cela cette saison. Âgé de vingt-trois ans, le joueur le plus utilisé du LOSC, avec Grégory Tafforeau, est souvent présenté comme un « futur très grand joueur français ». Il a déjà été supervisé par les plus grands clubs d’Europe (Manchester United, Milan AC), séduits par son potentiel physique et technique. Mais il doit désormais gagner en régularité. Avant d’affronter Strasbourg, il a accepté avec franchise d’effectuer un premier bilan. « TRÈS RÉGULIER COMME MAKOUN » Il y a quelques jours, dans France Football, Claude Puel glissait au sujet de son numéro 12 : « Cette saison, il s’est peut-être fixé des objectifs un peu trop élevés. Il doit penser au jeu, même s’il y a l’aspect médiatique : quand un joueur est sollicité, ça met un peu plus de pression sur lui. » « Sur la pression, je ne suis pas tout à fait d’accord, répond Mathieu Bodmer. En revanche, sur les objectifs, c’est vrai. Cette saison, j’espérais gagner en régularité et intégrer l’équipe de France. Je voulais être régulier comme Jean Makoun, c’est un modèle. Il a une grosse capacité à enchaîner les matches, c’est un monstre d’endurance. Moi, il faut que je “pioche” à chaque fois. Ça se travaille et je pense avoir fait beaucoup de progrès. » Pour les Bleus, il espère monter dans le prochain train, celui qui partira après la Coupe du monde. « RESTER À UN POSTE » Mathieu Bodmer est un joueur polyvalent qui voyage beaucoup sur le terrain. Un jour récupérateur, un jour meneur, il s’est aussi retrouvé défenseur central, le 26 novembre dernier, contre Nancy (1-0), après l’expulsion de Tavlaridis en début de match. « Pour être performant, c’est un peu plus facile de rester à un poste. J’en ai parlé avec l’entraîneur. J’ai donné mon point de vue. Il y a eu un dialogue. » Bodmer semble se sentir mieux juste devant la défense, où sa vision du jeu et sa justesse technique sont précieuses. changer de décision après avoir sorti le rouge. » À SÉVILLE « IL N’Y AVAIT PAS EXPULSION » Tro is i èm e a v ec de ux po in ts d’avance sur Auxerre, le LOSC s’apprête à vivre une fin de saison très excitante. « On regarde devant, assure l’ancien Caennais, vers la deuxième place et Bordeaux, qui a encore un petit matelas par rapport à nous. Il faut qu’on continue à gagner des matches et à préserver le même état d’esprit. Pour moi, la meilleure manière de garder cette troisième place est de regarder devant. D’abord, il y a Strasbourg, c’est une équipe qui tourne assez bien en Championnat avec trois victoires sur les cinq rencontres qu’elle vient de disputer. Elle doit avoir une grosse envie de se battre pour essayer de se maintenir. » Après une vingtaine de minutes de jeu, Mathieu Bodmer a été expulsé contre le FC Séville (0-2, huitième de finale de la Coupe de l’UEFA) qui a rapidement profité de sa supériorité numérique pour faire la différence et éliminer le LOSC. Pour la première fois, le milieu nordiste raconte ce qui s’est passé : « Comme un attaquant sur un duel aérien, je recule pour chercher mon défenseur (Navarro) avec les mains. Il a tapé mon bras, est tombé et s’est mis à rouler. Il a bien joué le coup. L’arbitre est loin de l’action. Il n’y avait pas expulsion. Je n’ai pas protesté car je n’ai jamais vu un arbitre « VERS LA DEUXIÈME PLACE » « PLUS RESTANT QUE PARTANT » Comme beaucoup de ses coéquipiers, il a prolongé son contrat. Désormais lié au LOSC jusqu’en 2011, celui qui possède une excellente cote en Angleterre (Manchester United le suit depuis longtemps) ne sait pas encore où il évoluera la saison prochaine. Même s’il se voit « plus restant que partant ». « Je garde la même philosophie. Je parlerai de mon avenir à la fin de la saison, avec mon agent. On verra alors s’il y a des offres. Je n’ai pas envie de me disperser. Il y a encore pas mal d’incertitudes. On ne sait pas si l’entraîneur va rester. Beaucoup de gens à Lille pensent que oui mais il se dit beaucoup de choses à l’extérieur. On ne sait jamais. » GUILLAUME DUFY La belle occase Depuis septembre, le groupe strasbourgeois n’a jamais été aussi près de sortir de la zone rouge. STRASBOURG – de notre correspondant CHAT ÉCHAUDÉ craint l’eau froide. À l’heure d’envisager son antépénultième match de la saison à la Meinau, le groupe strasbourgeois se garde bien d’exprimer trop d’excitation. L’enjeu est pourtant de taille. Une victoire face à Lille, combinée à un échec de Troyes, ce soir, permettrait aux Alsaciens de sortir la tête d’une zone de relégation où ils barbotent depuis la 6e journée. « De toute façon, il faut engranger des points », souligne l’entraîneur Jacky Duguépéroux, qui avait très mal vécu l’occasion manquée de revenir à deux points des Troyens, voilà deux semaines, face au Mans (1-2). « On a l’impression que l’on peut réussir à décrocher le maintien, même si cela fait longtemps que l’on s’accroche, que l’on galère. En fait, à bien y réfléchir, c’est depuis que je suis revenu à la tête de l’équipe (NDLR : en octobre 2004) que l’on a l’impression de jouer la vie du club à chaque match. À force, cela pèse. Plus on presse sur le citron, moins il y a de chance d’avoir de jus. Cette réalité permet de comprendre certaines choses. » En premier lieu, le parcours surprenant des Strasbourgeois, plus consistants en déplacement (3 victoires), qu’à domicile (2 seulement), capables de donner une leçon d’efficaci- té à Geoffroy-Guichard (2-0), une semaine après une heure d’impuissance face au Mans (1-2). « Le tableau de marche que j’avais envisagé a été mis à mal, poursuit le technicien. J’espérais six points contre Paris et Ajaccio (NDLR : deux au final), trois points contre Le Mans et pas grand-chose à Saint-Étienne où je n’avais jamais gagné en tant que joueur ni entraîneur. Je suis très mauvais au loto. » Arrivé au mercato et donc préservé de la première moitié de saison galère (11 points sur le cycle des matches aller avec 17 premières rencontres sans la moindre victoire), Yacine Abdessadki se refuse à tout calcul. « On n’a jamais été aussi proche de sortir de la zone rouge, indique le milieu. On doit confirmer face à Lille qu’on n’est pas morts, comme à Saint-Étienne. On a conscience de la belle occasion à saisir. Et on ne doit pas rater le coche à chaque fois qu’il se présente. » Pointé à dix points de la 17e place mi-janvier, le Racing maintient aujourd’hui le suspense en queue de L 1, trois longueurs derrière l’ESTAC. « On aborde un match excitant, salive Duguépéroux, mais on s’est pris tellement de marrons dans cette situation que mon rôle est de mettre tout le monde en garde. Les Lillois vont venir pour gagner. Et quand on me parle de la mauvaise série des Troyens, je rappelle simplement ma préférence pour leur place plutôt que pour la nôtre. » PIERRE MULLER PAGE 6 RENNES – de notre correspondant permanent LES RAFALES se succèdent. L’exécuteur a pris les traits de John Utaka, auteur de deux triplés (Lens et Lyon, 4-1) en L 1 et d’un quadruplé mardi en Coupe de France (4-1 contre Colmar, CFA 2). Mais même son absence (deux matches en mars) et celle d’Alexander Frei, le meilleur buteur de L 1 2004-2005, n’ont pas enrayé la mitraillette bretonne ces derniers temps. Ces forfaits avaient pourtant anémié l’attaque rennaise en janvierfévrier lors d’une passe néfaste de cinq revers d’affilée. Rien de tel à présent : Rennes gagne (cinq victoires de suite en L 1, série en cours), Rennes marque (troisième attaque de L 1 à égalité avec Auxerre) et reste sur quatorze buts inscrits en cinq matches. Olivier Monterrubio met « la réussite » au cœur de cette métamorphose : « Pendant les périodes plus difficiles, notamment la CAN, il nous manquait le petit coup de pouce pour la mettre au fond. On s’est toujours créé beaucoup d’occasions, mais on ne parvenait pas à marquer ce but de raccroc qui nous aurait fait du bien. En ce moment, ça rentre. À titre d’exemple, le John d’aujourd’hui, il en aurait claqué huit à Troyes (1-2, le 3 novembre) ! » C’est un fait : le Nigérian traverse un état de grâce rare. À sa percussion naturelle, il a ajouté efficacité et opportunisme pour endosser le rôle du « right man at the right place ». « Comme pour Alex (Frei) auparavant, je dis chapeau à son talent, apprécie Laszlo Bölöni. Mais il faut souligner aussi le travail fait autour d’eux. » Ce qu’Utaka ne cesse de répéter à chaque interview. La rituelle fraîcheur rennaise à l’arrivée du printemps permet aux individualités de resplendir, à l’image de Gourcuff, auteur de trois buts en quatre matches. Monterrubio, Hadji et Källström ont, eux aussi, haussé le niveau de leurs prestations. À l’instar de l’an passé, l’animation offensive en est plus variée et plus tranchante, régulée par l’activité d’un Sorlin, parfait relais qui huile les transmissions et donne le tempo. Elle bénéficie aussi d’un bloc plus compact, d’une défense rassurée et rassurante. « On a retrouvé cette notion de groupeéquipe, relève le capitaine. Ce qui nous permet de prendre moins de buts et de mener souvent au score. Il est alors plus facile de dérouler le jeu, de tenter des mouvements à une ou deux touches, de lancer les contres. Quand tu restes à 0-0, tu prends moins de risques. La phase de préparation est plus longue parce que tu cherches à garder le ballon, à ne pas t’exposer. » « C’est tout de même plus logique de gagner un match comme celui d’Ajaccio (3-0) que ceux contre Marseille cette saison (3-2) ou il y a deux ans (4-3), note Bölöni.Quand une équipe fonctionne bien, chaque secteur aide l’autre. On s’améliore. Certains prennent plus de responsabilités, individuelles et collectives. Mais je n’aime pas trop parler de maîtrise. Il ne faut pas réveiller le diable… » Pour mieux danser sur un rythme endiablé. JEAN-DENIS COQUARD Troyes refuse de s’alarmer TROYES – de notre envoyé spécial CELA FAISAIT LONGTEMPS que les Troyens n’avaient été si près du gouffre. Une défaite, ce soir, à Rennes, combinée à un succès de Strasbourg contre Lille et ils tomberaient dans la zone des relégables,qu’ils n’ont plus visitée depuisle 29 octobre. « Je ne pensais même pas à cette éventualité, assure Benjamin Nivet. Nous faisons notre petit bonhomme de chemin. L’important, de toute façon, ce sera le classement du 13 mai au soir. » Les chiffres sont pourtant alarmants. Mais l’ESTAC, qui n’a gagné aucun de ses dix derniers matches, ne s’alarme pas. Furlan répète inlassablement qu’il prépare ses joueurs « à devoir gagner le dernier match, contre Nice, pour rester en Ligue 1 ». Bons élèves, les Aubois s’en tiennent donc aux données absolues et à leurs trois points d’avance, plutôt qu’à leur infernale série et aux onze points d’avance qu’ils comptaient sur le dixhuitième au soir de la 21e journée. « Il ne faut pas trop calculer, préconise Ibrahima Faye. Nous ne sommes pas encore dans la zone rouge. On ne ressent pas de doutes dans le groupe. Nous savons depuis longtemps ce qui nous attend. Moi, je suis confiant. Ce qui nous manque, c’est un peu de réussite. » Ce fut vrai le week-end dernier. Dominateur, Troyes aurait effective- ment mérité de mettre fin à l’invincibilité bordelaise en Championnat (1-1). Ce soir, enrayer la série de victoires rennaises suffirait à leur bonheur. Hors de ses bases, Troyes peine à exister ces derniers temps. « Il faudra se servir de ce que nous avons fait à Lens (0-1) où l’on pouvait, à juste titre, être honteux de notre production, reconnaît Faye. Mais aussi de notre dernière sortie face à Bordeaux. Des matches comme celui de Rennes sont motivants. » « Ce match contre Rennes, poursuit Nivet, il faut l’aborder comme les autres. Bien sûr qu’à l’extérieur, nous ne sommes guère brillants. Il va falloir être meilleurs, prendre plus d’initiatives offensives. Il faut rester dans la continuité de ce que nous avons fait face à Bordeaux. L’essentiel, c’est nous. On se soucie plus de nous que des autres. » Troyes a choisi la voie de l’offensive pour se maintenir et il ne rebroussera pas chemin. À l’approche du verdict final, la pression va-t-elle polluer son jeu ? « Se crisper serait négatif et ne nous aiderait pas à ramener un résultat », répond Nivet. Des résultats, Troyes en a pourtant un besoin urgent. L’ESTAC n’a été relégable qu’à deux reprises cette saison. Rien ne prouve qu’une troisième plongée ne lui serait pas fatale. RAPHAËL RAYMOND (avec J.-P. K.) HIDDINK QUITTERA LE PSV EN FIN DE SAISON. – L’entraîneur néerlandais Guus Hiddink quittera le PSV Eindhoven dès la fin de cette saison. Hiddink, 59 ans, n’a pas précisé où il officierait la saison prochaine. Selon la presse néerlandaise, il pourrait être le futur sélectionneur de la Russie ou de l’Angleterre. En plus d’être entraîneur du PSV Eindhoven (depuis 2002), Hiddink est également depuis l’année dernière le sélectionneur de l’équipe d’Australie. Un poste qu’il devrait également quitter après la Coupe du monde. MONACO-PSG : PAS DE PLACES AUX GUICHETS POUR LES PARISIENS. – Dans un communiqué, le club de Monaco a précisé qu’aucune place ne sera vendue aux supporters du PSG aux guichets du stade, dimanche soir, à Louis II, pour le match Monaco-PSG. COUPE DU MONDE : FIN DU STAGE DES ARBITRES. – Le dernier stage pour la désignation des arbitres qui officieront durant les rencontres de la Coupe du monde s’est terminé hier à Francfort. Les noms des 30 arbitres retenus parmi les 44 présents à Francfort depuis mardi seront annoncés le 31 mars par la commission d’arbitrage de la FIFA. Durant le stage de sélection, les 44 candidats ont pris part à des tests physiques pour mesurer leur endurance et leur vitesse. LA FIFA SURVEILLERA LES PARIS. – La FIFA s’est dotée d’un outil lui permettant d’être avertie en cas de paris suspects ou anormaux lors d’une compétition internationale. « Nous disposons de notre propre société qui s’appelle Early Warning et qui, dans l’avenir, contrôlera si des paris anormaux n’ont pas lieu durant des compétitions organisées par la FIFA », a déclaré le secrétaire général de la FIFA. La mise en place de cette structure fait suite à l’affaire Hoyzer, du nom de cet arbitre allemand impliqué dans un réseau de paris clandestins et truqués dans le Championnat allemand. LYON : UNE AGRESSION QUI MÉRITE ÉCLAIRCISSEMENT. – Le 25 février dernier, jour du match OL-Rennes, deux Maghrébins ont été violemment pris à partie à Gerland par un groupe de hooligans. Un mois après les faits, le ministère public a décidé de confier l’enquête à un magistrat instructeur pour savoir s’il s’agissait d’une simple bagarre ou d’un acte de racisme caractérisé. – C. C. PRÉCISION. – Dans notre article intitulé « Les bons comptes des hommes en noir » (L’Équipe d’hier), nous laissions entendre que les arbitres assistants pourraient percevoir une indemnité mensuelle fixe, en plus d’une indemnité par match. Cette hypothèse concerne également les arbitres centraux. Le Conseil supérieur de l’arbitrage et la Direction nationale de l’arbitrage seront amenés, prochainement, à trancher cette question. L’enveloppe consacrée par la Ligue à la rémunération des arbitres doublera d’ici au 1er juillet 2007 ou au 1er juillet 2008. Dans le premier cas, l’augmentation se fera en trois phases (30 % en janvier 2006 – votée –, 39 % le 1er juillet 2006, 35 % le 1er juillet 2007), dans le second en quatre (30 % en janvier 2006 – votée –, 20 % le 1er juillet 2006, 20 % le 1er juillet 2007, 21 % le 1er juillet 2008). Précisons enfin qu’aux indemnités versées aux arbitres (3 000 euros pour un arbitre central de L 1) s’ajoutent des frais de déplacement et d’hébergement. – R. R. SAMEDI 25 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SÉBASTIEN TARRAGO Dimanche dernier, à Lille, les Marseillais Frédéric Déhu (au centre), Lorik Cana (à g.) et Renato Civelli (à dr.) ont obtenu un point au cours d’un match triste (0-0). À l’OM, le jeu ne convainc guère, mais la troisième place synonyme de tour préliminaire de la Ligue des champions n’est qu’à quatre points. (Photo Stéphane Mantey) VALENCIENNES : UN NOUVEAU STADE EN 2008. – Les élus de la communauté d’agglomération Val métropole ont choisi de doter VA d’un nouveau stade de 25 000 places, qui pourrait être opérationnel dès septembre 2008. Son coût est évalué à 45 millions d’euros. Le site retenu est celui de l’actuel stade Nungesser. – H. D. Bleu L’atmosphère qui règne à l’OM est incomparable avec celle de l’année dernière à la même époque. En 2005, Philippe Troussier avait ligué les joueurs contre lui, il était en froid avec tous les cercles d’influence du club et son avenir était déjà scellé, aussi bien dans l’esprit de José Anigo que de Pape Diouf, dont le rapprochement était alors inimaginable. En 2006, le professionnalisme, l’investissement et la droiture de Jean Fernandez sont unanimement reconnus. Mais, en interne, certains se sont déjà interrogés à son sujet, comme cela se produit dans tous les clubs. « Je suis formel : la question Fernandez ne se pose absolument pas, affirme toutefois Pape Diouf, le président. Après, s’il perd tous ses matches jusqu’à la fin de saison… Mais, aujourd’hui, on est dans un projet à moyen ou long terme. » Des doutes ont bien été émis, pourtant. Ils concernent la faculté de Fernandez à diriger une équipe plus ambitieuse, lancée dans la course au titre. Après la performance à Lille (0-0), Diouf avait regretté que son équipe n’ait pas cherché à gagner. Dix jours auparavant, les dirigeants avaient été extrêmement contrariés par la décision de leur entraîneur d’évoluer avec cinq défenseurs à domicile, en huitième de finale aller de la Coupe de l’UEFA, face au Zénith Saint-Pétersbourg (0-1). Le sujet avait été abordé avec Fernandez, qui conteste fermement, on l’a vu, la thèse de la frilosité. Le technicien n’est pas perturbé par ces interrogations-là, et le contrat qui le lie à l’OM ne serait d’ailleurs pas un obstacle si des divergences de vue profondes apparaissaient. L’été dernier, les règlements avaient forcé l’OM et Fernandez à s’engager pour deux ans. Mais l’ancien Messin avait paraphé un avenant à ce contrat qui permet à chacune des deux parties de le rompre unilatéralement, sans qu’aucune indemnité ne soit versée. On n’en est pas là. Jaune Rouge Jaune On peut formuler la question autrement : malgré son inconstance et ses carences, l’OM peut-il finir troisième de L 1 ? Abruptement, la réponse est oui. À sept journées de la fin de saison, Marseille est cinquième, à seulement quatre points de Lille. Mais, pour revenir sur la formation de Puel, les Marseillais devront élever leur niveau de jeu. Ils savent, surtout, que le moindre faux pas, notamment à domicile, pourrait rapidement anéantir leurs chances. Le calendrier qui les attend est épicé : réceptions du Mans, de Nancy et de Strasbourg, mais déplacements à Nantes, Monaco, Auxerre et Bordeaux. Le tirage au sort des demi-finales de la Coupe d’Angleterre, effectué hier, a débouché sur un choc entre Chelsea et Liverpool, respectivement leader et troisième de la Premier League. L’autre demi-finale opposera West Ham au vainqueur du match entre Charlton et Middlesbrough, à rejouer le 12 avril après le nul (0-0) de jeudi. Ces demi-finales auront lieu sur terrain neutre, les 22 et 23 avril. Ce sera la cinquième fois cette saison que Chelsea et Liverpool se croiseront. Leurs deux matches de Ligue des champions se sont soldés par un 0-0. En Championnat, Chelsea s’est imposé 4-1 à Anfield et 2-0 sur sa pelouse. « Ce sera un match difficile pour les deux équipes, a estimé Rafael Benitez, entraîneur des Reds. Nous nous connaissons si bien et quand vous jouez un tour de Coupe vous savez que ce sera toujours difficile. » La finale aura lieu le 13 mai au Millennium Stadium de Cardiff. Noir Bleu Noir L’OM PEUT-IL VRAIMENT ACCROCHER LA C 1 ? ORUMA ET NIANG RETROUVERONT-ILS LEUR NIVEAU ? 7 FOOTBALL LIGUE 1 (32 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune AUXERRE - SAINT-ÉTIENNE Responsable, pas coupable Peguy Luyindula, muet depuis huit journées, semble se chercher. Mais le collectif auxerrois y est pour quelque chose. AUXERRE – ça nous “allégeait” dans le jeu. Depuis un certain temps, j’ai plus l’impression de servir de fixation, d’appui, que de finisseur. » Au Parc des Princes, Jacques Santini avait fustigé l’écart trop important entre les lignes, qui empêche de bien défendre. Donc de bien attaquer. « On doit jouer plus “ensemble”, mieux garder le ballon, dit le meneur de jeu danois. À Paris, avec Peguy, quand on avait le ballon, le reste de l’équipe était trop loin de nous. » de notre envoyé spécial « INQUIET NON, mais vigilant », a souvent rétorqué Jacques Santini, cette saison, lorsqu’il était interrogé sur la santé de son groupe. Cette semaine, l’entraîneur bourguignon a renoncé à la nuance. Oui, il est « inquiet ». Pas parce que Gauthier Akalé et Lionel Mathis ont eu, mercredi à l’entraînement, une vive altercation, dont le second nommé porte une trace sur le visage. Mais bien parce que les séances, ces temps-ci, illustrent les difficultés auxerroises à produire un jeu précis et efficace. La lourde défaite, encaissée dimanche dernier à Paris (1-4), a rappelé que la défense ajaïste n’est pas à l’abri d’une dépression ponctuelle. Elle a aussi exposé une paire Kahlenberg-Luyindula engluée dans la défense adverse, coupée du reste de l’équipe. Ces deux-là marchent moins fort qu’en janvier. Cela se traduit dans les chiffres, notamment pour l’ancien Marseillais, qui n’a pas marqué depuis huit journées. « La seule explication, c’est qu’on a un peu changé notre façon de jouer, plaide l’attaquant. C’est un peu moins direct, ça va un peu moins vite. Quand on arrive moins vite vers le but, c’est plus difficile. Et, en ce moment, on arrive moins facilement à ouvrir le score qu’avant, or Luyindula : « Je me suis senti seul » En manque de soutien, Luyindula et Kahlenberg ont souvent choisi la solution individuelle, l’exploit technique, pour surprendre. « Il y a des moments, à Paris, où je me suis senti seul, reconnaît Luyindula. Comme la seule manière de prendre à défaut une défense est d’aller vite, j’ai parfois confondu vitesse et précipitation. À cause de la frustration, on veut en faire plus et ça se transforme en brouillon. » Compteur bloqué à neuf unités, Luyindula n’a pas encore atteint la barre fixée à son arrivée : « Marquer plus de dix buts, c’est un de mes objectifs », expliquait-il alors. Aujourd’hui, il avoue : « Je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais eu un “trou” comme celui-là. D’habitude, quand je commence à marquer… » Il ne fait pas pour autant le lien entre cette période inédite et sa nonsélection pour France-Slovaquie (1-2), qui signifiait combien ses chances de participer à la prochaine Coupe du monde sont minces désormais. « Sincèrement, je ne pense pas que ça ait quelque chose à voir. J’essaie toujours de faire les meilleurs appels, simplement, en ce moment, ça ne marche pas. Et puis, je ne suis pas venu ici pour que les gens jouent pour moi, en fonction de moi. Le foot, ce n’est pas dix ouvriers qui bossent pour un patron. » Luyindula n’est pas seul en cause dans l’histoire. Luigi Pieroni, son unique concurrent direct, n’affiche pas une forme resplendissante : il n’a plus marqué sur action de jeu depuis la 17e journée (AuxerreNantes, 4-0), meublant quand même la série par deux penalties. « Au-delà des buts, je réussis une bonne saison. Alors, ça me dérange, mais ça ne m’inquiète pas », argumente Luyindula. D’ailleurs, il devrait à nouveau être titularisé ce soir, à l’inverse de Kahlenberg. Des ajustements tactiques dont Jacques Santini n’a pas forcément discuté avec Dominique Cuperly. Ces derniers temps, l’entraîneur et son adjoint ne parlent même plus ensemble de la pluie et du beau temps. RÉGIS DUPONT SAINT-ÉTIENNE « Regarder la réalité en face » ÉLIE BAUP, l’entraîneur stéphanois, appelle son club à une grande réflexion sur son avenir. Après la défaite face à Strasbourg (0-2) le week-end dernier (la septième en dix matches), le président stéphanois Bernard Caïazzo avait eu honte de ses troupes, au point de s’en excuser auprès des adversaires des Alsaciens dans la course au maintien. Tout au long de la semaine, les critiques n’ont pas épargné les Verts. Leur entraîneur, Élie Baup, enregistre et contre-attaque. SAINT-ÉTIENNE – de notre envoyé spécial NANCY - NANTES Lens chasse le gaspi Nancy, c’est plus musclé Les Lensois veulent engranger au moins quinze des vingt et un points encore en jeu, pour finir dans les quatre premiers et accrocher directement l’Europe. Les Nancéiens se donnent à fond, et ça marche… Ceux qui dénoncent leur trop grande brutalité ne les feront pas changer. APRÈS UN MOIS DE JANVIER « catastrophique », selon Seydou Keita, qui a failli anéantir toutes leurs ambitions européennes, les Lensois, beaucoup plus fringants à l’approche du printemps, font leurs comptes. Vingt et un points sont encore en jeu avant la fin du Championnat et la dernière journée qui les opposera à Nantes, le 13 mai, à Bollaert, et « quinze au moins nous sont nécessaires, selon Francis Gillot, pour finir dans les quatre premiers. Cela nous permettrait d’accrocher directement la Coupe de l’UEFA. Mais pour cela, il va falloir faire le plein de points chez nous. » Septièmes, à quatre longueurs d’Auxerre, le quatrième au classement, les Lensois ne doivent plus perdre de temps en route. « Nous pouvons le faire, explique, remonté, Seydou Keita. Bien sûr, il va falloir s’imposer à Bollaert, mais aussi à l’extérieur. Quand je vois ce que fait Rennes en ce moment, qui reste sur cinq victoires d’affilée, je me dis que nous aussi on peut y arriver. » Aruna partage le même sentiment et se montre même un peu plus ambitieux que le Malien : « Pourquoi ne pas terminer à l’une des trois premières places (*) ? On peut se le permettre. On a les moyens d’y arriver. Je pense Sochaux, un œil dans le rétro SOCHAUX – de notre correspondant COMME CHAQUE ANNÉE depuis son retour en L 1, Sochaux retrouve le sourire avec l’automne. La récolte de points avait été particulièrement profitable après un début de saison laborieux. L’arrivée du printemps a apporté de nouveaux nuages. Étrillé à Monaco (1-4) puis par Lyon (0-4), éliminé en Coupe de France à Marseille (0-2), Sochaux vient de perdre, sur la même blessure (élongation aux ischio-jambiers), deux éléments majeurs : Michaël Isabey et Souleym a n e Di a w a r a . « C ’ e s t u n e constante depuis le début de saison, déplore Richert.On a été privés d’autres joueurs expérimentés, comme Fabien Boudarène, Omar Daf ou Johann Lonfat. Cela contribue à expliquer notre manque de régularité. » Toujours est-il qu’avec un match en retard (Bordeaux à Bonal) à fixer, Sochaux, 16e avec 33 points, n’est pas encore tiré d’affaire pour le maintien. D’autant que se profile un drôle de calendrier, avec des confrontations directes face aux quatre équipes classées juste derrière (Ajaccio, Strasbourg, Metz, Troyes), et celle juste devant (Toulouse). Donc, dans quel état d’esprit les Sochaliens se présenteront-ils à Lens ? Capitaine en l’absence d’Isabey, Pitau est très clair : « Il ne faut pas commencer à calculer et nous projeter vers la suite. Ce match à Lens, face à une bonne équipe qui vise l’Europe, doit nous permettre de retrouver une dynamique pour bien aborder la suite. Et ne pas retomber dans nos travers comme le manque de constance… » Si Ilan estime qu’il manque encore trois victoires au compteur, Richert pense que 40 points pourraient suffire. Mais lui non plus ne se focalise pas sur la suite : « On prépare seulement le match de Lens, en regardant l’adversaire et les joueurs qu’on va affronter. Après notre mauvaise série, c’est maintenant qu’il faut réagir, pas dans quinze jours ou trois semaines. C’est ainsi qu’on pourra éviter de jouer le maintien sur un ou deux matches en toute fin de saison. » Pour sa part, Bijotat ne déroge pas d’un iota à son discours : « On sait qu’on doit gagner chez nous contre Ajaccio, Strasbourg et Troyes. Mais il importera de savoir avec quelle marge de sécurité on abordera ces rendez-vous. Derrière, tout le monde fait du yoyo. Nos poursuivants préféreraient être à notre place qu’à la leur. » Cela dit, aller à Lens – où il ne compte qu’une victoire (3-0, en 2003-2004) lors de ses dix-huit dernières visites depuis 1980 – n’a rien de très rassurant pour ce Sochauxlà… JEAN-MARC LANOIR également qu’il nous faut être un peu plus performants à l’extérieur pour y parvenir. » Aruna : « Peu importe la manière » Invaincus en Championnat depuis plus de un mois et une retentissante défaite à Rennes (1-4, le 18 février), le Racing croit en son destin européen. Francis Gillot précise ainsi : « Nous sommes dans la dernière ligne droite et nous ne pouvons plus nous permettre de faire n’importe quoi ni, surtout, de perdre des points bêtement. De plus, nous allons recevoir le Paris-SG et Lille, qui sont un peu nos concurrents directs, et des formations comme Sochaux et Nantes, a priori plus faibles que nous. Dans ces conditions, si on prend quatorze ou quinze points, on ne sera vraisemblablement pas très loin des quatre premiers. » Remplir les objectifs, répondre aux rêves européens de Gervais Martel, tel est le défi proposé aux Lensois pour les sept dernières journées de Championnat. « Peu importe la manière, s’exclame, pour conclure, l’international ivoirien Aruna. Le principal, c’est de grappiller le maximum de points. Car après tous les efforts fournis depuis le début de la saison, ce serait vraiment dommage de ne pas goûter de nouveau aux joies de l’Europe. Mais franchement, je ne suis pas inquiet. Tous les joueurs ont pris conscience de l’importance de cette fin de saison… » L’opération réhabilitation devrait donc commencer dès ce soir, face à Sochaux. JEAN-PHILIPPE COINTOT (avec H. W.) (*) La troisième place du Championnat est qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. NANCY – de notre correspondant permanent LES NANCÉIENS ont d’ores et déjà atteint leurs objectifs. Mais ils ne sont pas rassasiés. Assurés du maintien, ils veulent dévorer leur fin de saison, rendue appétissante par la finale de la Coupe de la Ligue, le 22 avril contre Nice. Et répondre, accessoirement, à ceux qui les présentent comme une équipe agressive. Le voyage mouvementé au stade du Ray (0-1), le week-end dernier, a apporté de l’eau au moulin de leurs détracteurs. Leur prestation musclée faisant suite aux propos tenus par Pablo Correa (*), lors de sa causerie précédant la réception du PSG (1-1), une semaine plus tôt, il n’en fallait pas plus pour brouiller l’image plutôt sympathique entretenue jusqu’ici. Finalement, les Nancéiens seraient- ils des voyous ? Gennaro Bracigliano, leur capitaine, refuse ce qualificatif peu flatteur : « À Nice, certaines déclarations ont laissé penser que ce match, c’était les “technicos” contre les bourrins. Mais il y avait de l’engagement des deux côtés. Et puis, prenez les mecs un par un. Il est impossible de dire qu’il y a un seul voyou dans le vestiaire de Nancy. Par contre, nous sommes très généreux. Après, pour obtenir les résultats que nous avons obtenus, on ne peut pas avoir les pieds carrés. » Bracigliano : « Se battre ne suffirait pas » À l’image de son entraîneur, Nancy est une équipe pragmatique et ordonnée. En phase offensive, elle déroule rapidement son jeu vers l’avant. Le spectacle peut valoir le détour. Le ballon perdu, les Lorrains AC AJACCIO - METZ Au bord du gouffre bourg (18e, qui reçoit Lille) et Troyes (17e, qui se déplace à Rennes), deux autres candidats au maintien. Elle revêt un caractère encore plus vital pour Ajaccio, qui se déplacera trois fois lors des six dernières journées et qui, cette saison, n’a remporté qu’un seul match à l’extérieur. Les joueurs du président Molinari, eux, recevront quatre fois. « Il n’y a pas d’alternative, prévient Xavier Collin, le défenseur corse. Même un match nul nous condamnerait presque définitivement. » de notre correspondant permanent Muller : « On ne peut pas transformer les joueurs » Joël Muller, de son côté, refuse de peindre l’avenir à très court terme de façon aussi sombre. « Il n’y a pas plus de pression (sur ce match), relativise l’entraîneur lorrain. Sur les derniers matches, les joueurs ont donné tout ce qu’ils avaient dans le ventre. On ne peut pas les transformer. » Il se déplacera donc en Corse avec les mêmes armes que celles utilisées depuis le début du Championnat : du courage et la volonté de s’en sortir, à défaut de génie. Trois points communs avec son hôte du jour. La différence s’effectuera peut-être sur les points faibles des deux équipes. « Nous allons essayer d’avoir une grosse rigueur défensive pour éviter de prendre des buts », assure Grégory Proment, le capitaine de Metz. Il sait que c’est sur cet aspect SAMEDI 25 MARS 2006 que son équipe, plus mauvaise défense du Championnat à l’extérieur (31 buts encaissés), doit progresser. Il sait aussi que l’attaque d’Ajaccio n’est pas la plus terrible de Ligue 1 sur ses terres (11 buts) et que l’occasion d’améliorer la statistique défensive est à saisir. Ajaccio reste néanmoins sur une victoire rassurante à domicile (contre Monaco, 1-0). De là à dire qu’il surfe sur une vague de confiance est un pas que même les Corses n’osent pas franchir. Ils espèrent tout de même profiter des trois points pris pour réaliser une « série » de deux succès consécutifs, ce qui ne leur est jamais arrivé cette saison. « Face à Monaco, nous avons relevé notre premier défi, reprend Collin. Il nous reste à battre Metz pour maintenir notre concurrent direct à distance tout en confortant nos propres chances. » « Il s’agirait d’une étape importante tout en espérant que les autres résultats concernant les équipes mal classées nous soient favorables », ajoute son coéquipier, Fabien Laurenti. Voilà tout le dilemme. En gagnant, l’une des deux équipes anéantirait sans aucun doute les derniers espoirs de l’autre. Mais il faudrait aussi espérer que les autres mal classés abandonnent quelques points en route. DAMIEN DEGORRE (avec D. Fi et M. Tu.) manque d’expérience criant. Hormis Lécluse (114 matches), Biancalani (87), Kroupi (24), Puygrenier (3), B. Gavanon (1) et Berenguer (1), le groupe mis à la disposition de Correa cette saison n’avait appréhendé le plus haut niveau que devant la télévision. Cette saison, les Nancéiens apprennent. « Dans le foot, tu peux être un voyou et ne pas te faire prendre si, en plus d’être un voyou, tu es malin, retient Bracigliano. Nous, nous ne som mes pa s méchants et l’inexpérience joue contre nous. » RAPHAËL RAYMOND (*) Devant la caméra de Canal +, Correa avait dit à ses joueurs : « Paris est une bête blessée, il faut l’achever. » Guy Lacombe s’en était ému et Correa avait présenté ses excuses aux supporters du PSG. Guillon, le patient nantais NANTES – Le duel entre les deux derniers de L 1 pourrait condamner une équipe, voire les deux. C’EST LE CHOC au sommet version plancher. Celui qui, à défaut de faire rêver, aimerait éviter de faire cauchemarder. Parce qu’une défaite pour Ajaccio ou Metz, ce soir, à sept journées de la fin, s’accompagnerait de conséquences arithmétiques et psychologiques sans doute irréversibles. Pour le défait du jour, se maintenir en L 1 deviendrait très problématique. Gagner est donc la seule option pour les Corses comme pour les Lorrains, séparés au classement par un point. Même un résultat nul éprouverait les dernières chances de maintien pour deux équipes qui, à elles deux, ne comptent que cinq victoires en 2006. Les deux derniers mois leur avaient permis d’entrevoir un filet de lumière. Ajaccio, comme Metz, avait réussi à faire chuter l’OM et Monaco, leurs deux succès en commun. Entre-temps, l’un et l’autre s’étaient égarés face à des adversaires à la notoriété moins redoutable que leur efficacité. Ce qui fait dire aujourd’hui à l’attaquant ajaccien, Moussa N’Diaye : « Il faut aborder le match contre Metz aussi concentrés que nous l’avons été contre Monaco. » La maxime pourrait valoir pour les Messins qui avaient su se transcender et rester appliqués lors du match aller (2-0, le 5 novembre), leur première victoire de la saison. Mais pour ces deux équipes, cette rencontre ouvre un nouveau Championnat à quatre, avec Stras- se replacent très vite et ils ne s’engagent jamais à moitié dans un duel. Avec 71 avertissements et sept expulsions à leur passif, ils font partie des équipes les plus sanctionnées par les arbitres. Au classement du fair-play, ils seraient même relégables. « Cette saison, on voulait montrer que nous méritions notre place en Ligue 1, plaide Bracigliano. Mais nous savions aussi que rien ne serait facile pour nous, que c’est en se battant que l’on y arriverait. Mais nous savions aussi que se battre ne suffirait pas. Sur le terrain, on ne pense pas à notre image. On joue pour gagner. Le classement du fairplay, il ne nous intéresse pas. Le seul qui compte, c’est le classement général. » Auteur d’une saison pleine, le promu lorrain paye peut-être aussi un LA SAISON NANTAISE s’effiloche doucement. Landreau part, Bamogo n’est pas retenu, Cetto, tancé par N’Doram, s’interroge sur une prolongation devenue très hypothétique, Le Dizet combat le désintérêt ambiant. Un brin désabusé. Un sujet éclaire son visage : Loïc Guillon. « Ah, on parle enfin foot, se réjouit-il, intarissable. Je l’ai déjà dit en début de saison : c’est le joueur qui monte. Il avait été un élément moteur de notre stage. C’est quelqu’un de toujours positif, qu’il débute ou qu’il soit remplaçant, qu’il joue à gauche ou dans l’axe. Il ne se pose pas de questions. Il progresse et se montre régulier dans ses performances. Il a passé un palier dans la maîtrise. Il a pris confiance et le regard des gens a changé autour de lui. Ça fait plaisir car il est apprécié de tous. » Un rayon de soleil dans la grisaille, donc. Un rayon discret. À vingt-quatre ans, Guillon, formé au club, fait son nid tranquillement. À son rythme. À l’heure des météores du ballon rond, le défenseur nantais a adopté l’escalade. « J’en suis très content, avoue-t-il. Je construis ma carrière petit à petit. Je n’avais pas un talent fou, je n’ai pas connu toutes les sélections de jeunes, je n’ai pas été formé comme défenseur axial (il est arrivé comme milieu gauche), poste où j’ai été installé en CFA, j’ai débuté chez les pros à vingt et un ans. Depuis trois saisons, j’emmagasine de l’expérience. Et je me sens de mieux en mieux. » Ce qui se concrétise cette année. Parfait joueur de complément derrière, défenseur d’anticipation pas très rapide, guère spectaculaire mais sobre et efficace, Guillon n’a plus quitté la charnière depuis mi-janvier. Épargné par les blessures, appuyé sur une régularité qui tranche, gagné par la sérénité. « Je ne doutais pas de mes capacités, explique-t-il. Mais, aujourd’hui, j’enchaîne les matches, ce qui accroît ma confiance. Je prends de la bouteille, ce qui permet de se lâcher, de gérer plus calmement certaines situations, de se concentrer sur l’essentiel : gagner des duels et perdre le moins de ballons possible. » Cette émergence lui épargne les doutes environnants. Lui taille sa route, persuadé que le brouillard nantais va finir par se lever. « J’espère ne pas être un ancien la saison prochaine, sourit-il. On a besoin de garder des cadres. Notre équipe est en construction. Elle a des qualités mais il faut lui donner le temps de grandir. Le travail paiera, j’en suis persuadé. » La preuve par l’exemple. JEAN-DENIS COQUARD PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LENS - SOCHAUX Bleu Rouge CLAUDE CHEVALLY Jaune Bleu Jaune « LA DÉFAITE face à Strasbourg (0-2) a-t-elle laissé des traces ? – Notre première mi-temps peut être qualifiée de normale, pas la seconde. Du coup, beaucoup de choses ont été dites et écrites, allant dans le sens d’un certain catastrophisme, d’une remise en cause générale. Mais n’oublions pas que SaintÉtienne dispose du 13e budget de L 1 et que l’objectif de la saison était de rester en L 1 pour la troisième saison consécutive. Le problème, c’est que, l’an dernier, on a fini sixième, donc un peu en surrégime. Cela s’est confirmé en début de saison. Puis, notamment à cause de la CAN, il y a eu la cassure de l’hiver. Aujourd’hui, l’heure est sans doute venue de regarder la réalité en face. – Quelles peuvent être les motivations du club pour la fin du Championnat ? – Nous allons rencontrer des clubs bien installés en L 1, comme Auxerre, Bordeaux ou Lyon. Nous pourrons nous étalonner par rapport à eux. Je remarque que les six clubs actuellement les plus mal classés ont moins de quatre années consécutives de présence en L 1. Ça ne peut pas être un hasard. – Le président Bernard Caïazzo a déjà parlé de projet européen pour la saison prochaine… – Pour moi, la prochaine étape, Noir Noir Les Auxerrois Peguy Luyindula (de dos) et Luigi Pieroni (en extension) semblent dans une mauvaise passe depuis quelques semaines. L’entente entre les deux attaquants et le milieu de terrain danois, Thomas Kahlenberg (au second plan, à gauche) est à parfaire. (Photo Richard Martin) c’est plutôt de s’installer dans la première moitié du classement. Mais cela suppose de ne plus avoir le 13e budget de L 1. Il faut au moins avoir le 10e ! Le reste ressemble à des rêves immatures. – Ces dernières semaines, vous avez paru préoccupé. – Le moment me semble venu de procéder à une grande réflexion collective. Pour l’instant, avec le maintien assuré pour la deuxième année de suite, on est dans nos objectifs. Mais, pour intégrer durablement le top 10, il faut poursuivre l’effort à tous les niveaux. C’est aussi l’enjeu de cette fin de saison. Et il me semble normal que cela me préoccupe dans une optique de progression du club. – Votre contrat va jusqu’en 2007. Serez-vous encore stéphanois la saison prochaine ? – Pour moi, c’est oui, et ça ne fait aucun doute. Mais, si le club doit viser la Ligue des champions, la saison prochaine, il devra peut-être envisager d’aller chercher David Copperfield. » 8 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL PROCÈS DES COMPTES DE L’OM « Je ne suis pas un voleur » ROLLAND COURBIS conteste avoir commis des irrégularités et espère ne pas être soumis à « un code pénal particulier ». L’ex-entraîneur de l’Olympique de Marseille attendait depuis sept ans, avec impatience, d’être entendu à propos des faits qui lui sont reprochés. Celui qui est considéré comme un des acteurs principaux du procès nous a reçus depuis son hôtel marseillais afin de s’expliquer et de livrer ses impressions après les deux premières semaines d’audience. MARSEILLE – de notre envoyé spécial « COMMENT AVEZ-VOUS VÉCU ces deux premières semaines de procès ? – Je pensais que cela allait être dur mais je ne pensais pas que cela le serait autant. Le système judiciaire ressemble beaucoup à celui qui est le nôtre dans l’arbitrage. Nous avons connu une première étape, qui était celle de l’instruction. Depuis ces deux semaines de procès, on bénéficie d’un arbitrage avec l’aide de la vidéo. J’attends les réquisitions, lundi. Je suis très heureux, ne serait-ce que pour ma mère, que l’on ait pu constater que je ne suis pas un voleur. – Ce procès a révélé que pendant deux ans, entre 1997 et 1999, l’OM était une sorte de bazar à transferts improbables, avec nids de com missio ns d’agents… – Quand on parle de bazar – et quelque part on a raison –, était-ce seulement entre 1997 et 1999 ? Je ne veux pas me désolidariser de quoi que ce soit. Mais, dans cette période, j’étais pédagogue, psychologue, psychiatre par moments, pédiatre aussi, coordinateur avec les supporters. Mais pas juriste, avocat et commissaire aux comptes. On a dit que j’étais boulimique à l’OM. Je l’étais ou fallait-il que je le sois ? – L’enquête menant à ce procès a démarré avec un soupçon de rémunérations occultes vous concernant. Qu’en était-il ? – Je préfère plutôt que l’on parle de compléments de salaire. Que l’on puisse me dire que toutes ces enquêtes, c’était pour vérifier que celui qui a payé trois millions d’euros en sept ans, en l’occurrence moi, aurait dû en payer 10 % de plus, je n’y crois pas. Au départ, on cherchait sans doute quelque chose d’une toute autre envergure. – Avez-vous perçu des compléments de salaires à l’OM ? – Premièrement, non. Deuxièmement, si je les avais perçus, je le dirais. Il n’y a quand même pas une justice pour les joueurs, qui ne sont pas à ce procès, et une autre justice pour moi. Je ne suis quand même pas assez important pour avoir droit un code pénal particulier. « Je ne suis pas un juriste » – Était-ce une fatalité pour l’OM de se livrer à l’époque à ce que Robert Louis-Dreyfus a qualifié de “système de fraude généralisée” ? – Je ne me sens pas concerné. Il est possible que, dans un souci d’économie, les responsables du club de l’époque aient utilisé les astuces traditionnelles. Je ne suis pas un juriste. La différence entre une astuce et une irrégularité, je ne la connais pas. Mais, quand on a disputé la Ligue des champions, j’aurais aimé avoir une DNCG (direction nationale de contrôle et de gestion) mais aussi une fiscalité européennes. Face à ces clubs étrangers, les joueurs nous coûtent trois fois plus cher. Parce que, dans le transfert de Laurent Blanc, si on explique que le préjudice pour l’OM, c’est de lui avoir fait économiser deux millions de dollars (1,6 million d’euros), intellectuellement, cela ne va pas être évident ! – Redoutez-vous de faire figure de coupable idéal ? – Le coupable de quoi ? Ce que je redoute surtout, c’est que mon image soit ternie. Depuis sept ans, je suis plein de plaies et de bosses. Si la réquisition est sévère envers moi, cela va me faire des bosses sur les bosses et ça fait encore plus mal. – À la question posée à propos de la confiance qu’il avait en vous aujourd’hui, Robert LouisDreyfus a répondu qu’il attendait la fin des débats. Que vous inspire cette réponse ? – Si je suis à sa place, je me pose la même question. En revanche, je m’aperçois que je suis tout de même différent aux yeux du tribunal. Je suis frustré que l’on puisse poser cette question à Robert Louis-Dreyfus et pas à moi. Et, là, avant de répondre, ce n’est pas la fin du procès que j’attends, c’est le jour où Robert Louis-Dreyfus m’attaquera directement en me reprochant quelque chose. Là, je répondrai à la question que, malheureusement, on ne m’a pas posé. C’est-à-dire : est-ce que, moi, j’ai confiance en Robert Louis-Dreyfus et en toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé à l’époque ? – Quel serait pour vous un jugement équitable ? – Je réserve mes commentaires au lendemain du délibéré. Mais je ne comprendrais pas d’être condamné pour complicité d’abus de biens sociaux sans que je puisse savoir ce que c’est. Il aurait fallu que je demande à un avocat du club ? Lequel ? Celui qui est à côté de moi dans le procès depuis deux semaines ? Donc, si je dois être condamné, c’est pour ADS, complicité d’abus de solitude ! – En résumé, l’étiquette d’astucieux vous pèse ? – Je vais aussi avoir des problèmes parce que je suis intelligent ? Les habitudes prises dans le football français deviendraient des irrégularités uniquement à l’Olympique de Marseille ? Pendant dix ans, j’ai pu prendre ma voiture, me garer sur un passage clouté pour aller m’acheter des cigarettes, et le policier du coin me saluait en me demandant si on allait gagner dimanche en même temps qu’il surveillait ma voiture. Un jour, ce policier est arrivé et m’a mis les menottes, juste parce que j’étais à Marseille. Permettez-moi d’être surpris ! » DOMINIQUE ROUSSEAU de notre envoyé spécial CE PROCÈS, devant la 6e chambre correctionnelle de Marseille, va-t-il devenir exclusivement celui des agents ou des intermédiaires ? À entendre hier les plaidoiries des parties civiles, la SASP (société anonyme sportive professionnelle) OM puis la Fédération française (FFF) et la Ligue du football professionnel (LFP), la déclaration lue par Robert Louis-Dreyfus, jeudi à la fin des débats (voir par ailleurs), a marqué les esprits. Le patron de l’Olympique de Marseille, qui comparaît aux côtés de douze prévenus, a retrouvé un visage après avoir expliqué pendant quinze jours au tribunal qu’il payait des « enveloppes » sans connaître le détail des opérations. « Un homme s’est levé et a fait entendre la voix d’une certaine grandeur, d’une vraie douleur et d’une certaine tristesse, a d’emblée évoqué Me Paul Lombard dans un lyrisme vite freiné par les limites de l’exercice imposé. J’ai lu qu’on se posait des questions sur la constitution de partie civile de l’OM ? Elle est indispensable pour l’équilibre du procès. Qu’auraiton dit si nous avions été absents ? (…) Nous ne sommes pas la partie civile des contorsions, de la danse du ventre, mais du droit. » Ceci dit et répété, Me Lombard a démonté les éléments constitutifs de l’abus de biens sociaux (ABS) dont sont accusés les dirigeants de l’OM 1997-1999. Il a estimé que l’infraction n’était pas instantanée, que les primes de départ versées aux joueurs par l’OM ne faisaient pas courir un risque ni subir un préjudice au club. « Le procureur de la République va défendre un monstre, un yéti du droit », s’est-il amusé. Courbis en danger L’avocat de l’OM a pu alors se déchaîner dans un « domaine familier aux éboueurs », celui des agents : « Ce n’est pas une corporation, c’est une race ! La partie civile a été humiliée d’avoir été l’épicentre involontaire d’irrégularités écœurantes dans lesquelles ni Robert Louis-Dreyfus, ni les d i r ig e a n t s n ’ o n t é t é p a r t ie s prenantes. » L’avocat a demandé réparation (*) aux agents, mais aussi à Rolland Courbis, pour préjudice causé à l’OM dans cinq transferts : Moses, Sébastien Perez, Makelele, Bakayoko et Rojas, avec requalification des faits en escroquerie concernant ces deux dernières opérations. En ne retenant pas les transferts de Dugarry et Ravanelli, la partie civile a épargné D’Onofrio, agent et actionnaire, avec RLD, du Standard de Liège. Les autres parties civiles, FFF et LFP, ont demandé le traditionnel euro symbolique. Avocat marseillais, JeanJacques Campana a mêlé le cœur et la raison en s’adressant à Robert Louis- DE LA BROSSE ATTEND UN GESTE FORT DE RLD. – Le directeur général de l’Olympique de Marseille, Thierry de La Brosse, a expliqué hier à l’AFP attendre « un geste fort » de l’actionnaire principal du club, Robert Louis-Dreyfus, pour attester une « reprise en main » qui viendrait « conforter sa prise de conscience courageuse » et montrer que les choses, au club, « sont totalement reprises en main par son actionnaire ». CHAMPIONNAT DE FRANCE AMATEURS (25e journée) CFA 2 (22e journée) LA QUESTION DU JOUR GROUPE A GROUPE A AUJOURD’HUI AUJOURD’HUI AUJOURD’HUI Est-il encore possible d’assainir le football ? Wasquehal - Auxerre B (15 heures) Feignies - Lesquin (15 h 30) Vaub. Strasbourg - Dunkerque (16 heures) Calais - Schiltigheim (18 heures) Mulhouse - Épinal (18 heures) Beauvais - Lille B (18 h 30) Roye - Lens B (19 heures) DEMAIN Bordeaux B - Yzeure (16 heures) Andrézieux - Saint-Étienne B (17 heures) Le Mans B - Toulouse B (18 heures) Orléans - Luzenac (18 h 30) Balma - Nantes B (18 h 30) Blois - Aurillac (19 heures) Brive - Anglet (19 h 30) Rodez - Albi (20 heures) Montluçon - Poitiers (20 heures) Chantilly - Oissel (16 heures) Évreux - Entente SSG B (18 heures) St-Quentin - Valenciennes B (18 heures) Arras - Le Havre B (18 heures) Amiens B - Abbeville (18 heures) Saint-Omer - Red Star (18 h 30) Armentières - Avion (18 h 30) Montceau - Vesoul (15 heures) Stade Auxerrois - Troyes B (16 heures) Belfort - Dijon B (18 heures) Imphy-Décize - Lons (18 heures) Pontarlier - Colmar (18 heures) Selongey - Auxerre C (18 heures) DEMAIN DEMAIN Besançon B - Villefranche (15 heures) Dole - La Chapelle-St-Luc (15 heures) Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euros + coût d’un SMS). NATIONAL (29e journée) HIER GFCO Ajaccio - Boulogne-sur-Mer. 0-2 AUJOURD’HUI 18 HEURES Entente SSG - Libourne-Saint-Seurin 19 h 30 Bayonne - Croix-de-Savoie Vannes - Châtellerault Toulon - Pau 20 HEURES Nîmes - Romorantin Cannes - Moulins Tours - Niort Cherbourg - Angers Louhans-Cuiseaux - Raon-L’Étape a été reporté. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril, 18 heures : GFCO Ajaccio Cherbourg ; 18 h 30 : Moulins-Vannes ; 20 heures : Croix de Savoie - Cannes, Châtellerault-Nîmes, Libourne-SaintSeurin - Bayonne, Romorantin-Toulon, Raon-l’Étape - Entente SSG, PauAngers, Niort - Louhans-Cuiseaux, Boulogne-sur-Mer - Tours. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Niort .................. 53 28 15 8 5 2. Libourne-St-Seurin.. 49 27 14 7 6 3. Tours............. 49 28 13 10 5 4. Toulon........... 46 28 12 10 6 5. Boulogne-s.-Mer .... 43 29 12 7 10 6. Entente SSG. 42 28 10 12 6 7. Cannes.......... 40 28 11 7 10 8. Nîmes............ 40 28 11 7 10 9. Vannes.......... 38 27 9 11 7 10. Raon-l'Étape. 37 28 9 10 9 11. Romorantin.. 35 27 9 8 10 12. Croix-de-Savoie ... 34 28 7 13 8 13. Cherbourg.... 33 28 6 15 7 14. Pau ................ 31 28 7 10 11 15. Bayonne ....... 30 26 7 9 10 16. Châtellerault. 30 27 7 9 11 17. Angers .......... 29 27 7 8 12 18. Moulins......... 28 28 8 4 16 19. Louhans-Cuiseaux . 27 28 9 4 15 20. GFCO Ajaccio .... 24 28 5 9 14 p. — 42 36 36 28 42 33 34 34 33 34 26 22 27 25 28 27 27 34 32 21 c. Diff. — — 22 +20 21 +15 23 +13 20 +8 36 +6 24 +9 36 -2 30 +4 35 -2 32 +2 30 -4 27 -5 32 -5 30 -5 30 -2 33 -6 32 -5 49 -15 41 -9 38 -17 Louhans-Cuiseaux a écopé de quatre points de pénalité pour raisons financières. MATCHES EN RETARD. – Mardi 28 mars, 18 h 30 : Angers-Vannes (26e journée). Mercredi 29 mars, 18 heures : Romorantin-Bayonne (26e journée) ; 20 heures : Libourne-Saint-Seurin - GFCO Ajaccio (26e journée). Mardi 25 avril, 19 h 30 : Bayonne-Châtellerault (27e journée). Metz B - Nancy B (15 heures) Strasbourg B - Compiègne (15 heures) Classement : 1. Auxerre B, 65 pts ; 2. Dunkerque, 63 ; 3. Beauvais, 61 ; 4. Nancy B, 58 ; 5. Compiègne, 56 ; 6. Lesquin, 56 ; 7. Lens B, 54 ; 8. Strasbourg B, 54 ; 9. Roye, 54 ; 10. Mulhouse, 53 ; 11. Lille B, 52 ; 12. Calais, 51 ; 13. Épinal, 51 ; 14. Metz B, 50 ; 15. Vauban Strasbourg, 40 ; 16. Schiltigheim, 40 ; 17. Feignies, 37 ; 18. Wasquehal, 36. GROUPE B GROUPE C Classement : 1. Yzeure, 70 pts ; 2. Rodez, 68 ; 3. Le Mans B, 65 ; 4. Toulouse B, 63 ; 5. Nantes B, 62 ; 6. Albi, 58 ; 7. Saint-Étienne B, 56 ; 8. Luzenac, 56 ; 9. Aurillac, 56 ; 10. Orléans, 55 ; 11. Montluçon, 51 ; 12. Andrézieux, 50 ; 13. Brive, 49 ; 14. Bordeaux B, 49 ; 15. Anglet, 47 ; 16. Poitiers, 46 ; 17. Balma, 45 ; 18. Blois, 43. GROUPE D AUJOURD’HUI AUJOURD’HUI Mo nt pe lli er B - C assi s- C ar n ou x (15 heures) Racing CF 92 - Lyon-la-Duchère (16 h 30) Saint-Priest - Martigues (17 heures) Nice B - Gap (17 heures) Besançon - Monaco B (18 heures) Le Pontet - Endoume (18 heures) Bourg-Péronnas - Lyon B (18 heures) Jura Sud - Sochaux B (18 heures) Fréjus - Agde (20 heures) Classement : 1. Martigues, 69 pts ; 2. Saint-Priest, 64 ; 3. Le Pontet, 63 ; 4. Lyon B, 62 ; 5. Cassis-Carnoux, 61 ; 6. Montpellier B, 59 ; 7. Nice B, 59 ; 8. Agde, 54 ; 9. Fréjus, 52 ; 10. Monaco B, 51 ; 11. Jura-Sud, 50 ; 12. Gap, 48 ; 13. Besançon, 48 ; 14. Endoume, 47 ; 15. Lyon-laDuchère, 44 ; 16. Bourg-Péronnas, 44 ; 17. Sochaux B, 42 ; 18. Racing CF 92, 39. Guingamp B - Pacy-sur-Eure (16 heures) Paris-SG B - Pontivy (16 h 30) Noisy-le-Sec - Bois-Guillaume (17 heures) Paris FC - Sénart-Moissy (17 heures) AS Vitré - Quevilly (18 heures) Poissy - Dieppe (18 heures) Rouen - Mondeville (20 heures) DEMAIN GROUPE C AUJOURD’HUI Rouen B - Cambrai (15 heures) Classement : 1. Red Star, 59 pts ; 2. Le Havre B, 58 ; 3. Saint-Quentin, 51 ; 4. Valenciennes B, 51 ; 5. Entente SSG B, 49 ; 6. Saint-Omer, 49 ; 7. Amiens B, 45 ; 8. Oissel, 44 ; 9. Arras, 44 ; 10. Cambrai, 43 ; 11. Rouen B, 43 ; 12. Évreux, 42 ; 13. Armentières, 41 ; 14. Abbeville, 41 ; 15. Avion, 40 ; 16. Chantilly, 35. Classement : 1. Vesoul, 62 pts ; 2. Auxerre C, 56 ; 3. Montceau, 55 ; 4. Colmar, 54 ; 5. Villefranche-sur-Saône, 53 ; 6. Imphy-Décize, 53 ; 7. Troyes B, 53 ; 8. Dijon B, 51 ; 9. Belfort, 41 ; 10. Selongey, 40 ; 11. Besançon B, 38 ; 12. La Chapelle-Saint-Luc, 37 ; 13. Pontarlier, 36 ; 14. Dole-Tavaux, 34 ; 15. Lons-le-Saunier, 31 ; 16. Stade Auxerrois, 23. GROUPE B GROUPE D AUJOURD’HUI Rennes B - Villemomble (15 heures) Sainte-Geneviève - Mantes (15 heures) Classement : 1. Paris FC, 66 pts ; 2. Rennes B, 64 ; 3. Guingamp B, 62 ; 4. Rouen, 59 ; 5. Sénart-Moissy, 58 ; 6. AS Vitré, 55 ; 7. Paris-SG B, 55 ; 8. Villemomble, 54 ; 9. Bois-Guillaume, 53 ; 10. Pacy, 52 ; 11. Poissy, 51 ; 12. Pontivy, 51 ; 13. Noisy, 49 ; 14. Dieppe, 48 ; 15. Quevilly, 48 ; 16. Sainte-Geneviève, 44 ; 17. Mantes, 43 ; 18. Mondeville, 38. Reims B - Sedan B (15 heures) Viry-Châtillon - Amnéville (18 heures) Ivry - Créteil B (18 heures) Les Lilas - Blénod (18 heures) DEMAIN Taissy - Forbach (15 heures) Jarville - Épernay (15 heures) Levallois - Haguenau (15 heures) Exempt : Sens. Classement : 1. Reims B, 61 pts ; 2. Haguenau, 57 ; 3. Épernay, 57 ; 4. Sedan B, 56 ; 5. Amnéville, 54 ; 6. Levallois, 52 ; 7. Créteil B, 52 ; 8. Les Lilas, 50 ; 9. Jarville, 49 ; 10. Ivry, 47 ; 11. Sens, 47 ; 12. Viry, 45 ; 13. Taissy, 43 ; 14. Forbach, 42 ; 15. Blénod, 31 ; 16. Châlons, 30. Châlons a été placé en liquidation judiciaire. Tous ses résultats devraient prochainement être annulés. GROUPE E GROUPE G MARC CHEVRIER (*) Camporro et Courbis (transfert de Moses) : 1,3 million d’euros solidairement. Adam (Makelele) : 25 000 . Almeras et Sau (Sébastien Perez) : 365 000 solidairement. Larios (Rojas) : 596 000 . Goursat, Sau, Almeras, Courbis (Bakayoko) : 810 800 solidairement. AUJOURD’HUI AUJOURD’HUI Borgo - Marignane (15 heures) Manosque - Hyères (16 heures) Lunel - Fos-sur-Mer (16 h 30) Marseille B - CA Bastia (17 heures) Saint-Raphaël - Draguignan (18 heures) Carcassonne - L’Île-Rousse (20 heures) Laval B - Les Herbiers (18 heures) Mayenne - Fontenay-le-Comte (18 heures) Châteaubriant - Niort B (18 heures) Carquefou - Chartres (18 h 30) Vierzon - Écommoy (18 h 30) La Flèche - Châteauroux B (19 heures) Avoine-Beaumont - Dreux (19 heures) DEMAIN DEMAIN Menton - Cagnes (15 heures) Corte - Castelnau-Le Crès (15 heures) Classement : 1. Hyères, 62 pts ; 2. CA Bastia, 60 ; 3. Manosque, 59 ; 4. Marseille B, 52 ; 5. Marignane, 52 ; 6. Corte, 49 ; 7. Draguignan, 48 ; 8. Saint-Raphaël, 47 ; 9. Carcassonne, 47 ; 10. Lunel, 45 ; 11. Borgo, 45 ; 12. Castelnau-Le Crès, 45 ; 13. Cagnes, 44 ; 14. Menton, 43 ; 15. Fossur-Mer, 42 ; 16. L'Île-Rousse, 42. St-Pryvé-St-Hilaire - Angers B (15 heures) Classement : 1. Les Herbiers, 68 pts ; 2. Châteauroux B, 61 ; 3. Saint-PryvéSaint-Hilaire, 53 ; 4. Vierzon, 52 ; 5. Châteaubriant, 51 ; 6. Angers B, 51 ; 7. Dreux, 48 ; 8. Niort B, 47 ; 9. Fontenay-le-Comte, 44 ; 10. Carquefou, 43 ; 11. Avoine-Beaumont, 43 ; 12. Mayenne, 41 ; 13. La Flèche, 41 ; 14. Laval B, 40 ; 15. Chartres, 40 ; 16. Écommoy, 40. GROUPE F GROUPE H AUJOURD’HUI AUJOURD’HUI Bastia B - Échirolles (14 h 30) GFCO Ajaccio B - St-Georges (15 heures) Grenoble B - Bagnols (18 heures) Arles - AS Minguettes (18 heures) Rhône-Vallées - Mâcon (18 heures) Cournon - Clermont B (20 heures) DEMAIN Blagnac - Libourne B (18 heures) La Roche - Mt-de-Marsan (18 heures) Marmande - Arcachon (19 heures) La Rochelle - Cugnaux (19 heures) Luçon - Biscarrosse (19 h 30) Stade Bordelais - Les Sables (20 heures) Thouars - Limoges (20 heures) DEMAIN Plabennec - Brest B (18 heures) Alençon - Bayeux (18 heures) La Montagnarde - Caen B (18 heures) Locminé - Dives (18 heures) Mondeville B - Concarneau (18 heures) Saint-Brieuc - Lorient B (20 heures) Saint-Lô - Lamballe (20 heures) AC Ajaccio B - Gueugnon B (15 heures) Nîmes B - Montélimar (18 heures) Classement : 1. Clermont B, 60 pts ; 2. Grenoble B, 57 ; 3. Gueugnon B, 56 ; 4. Arles, 56 ; 5. Saint-Georges-Les Ancizes, 56 ; 6. Nîmes B, 55 ; 7. AC Ajaccio B, 54 ; 8. AS Minguettes, 49 ; 9. Échirolles, 49 ; 10. Bastia B, 49 ; 11. Montélimar, 41 ; 12. Rhône-Vallées, 41 ; 13. Mâcon, 40 ; 14. GFCO Ajaccio B, 39 ; 15. Cournon, 38 ; 16. Bagnols, 38. Brive B - Toulouse Fontaines (15 heures) Classement : 1. Stade Bordelais, 60 pts ; 2. FC Bassin Arcachon, 59 ; 3. La Rochesur-Yon, 58 ; 4. Thouars, 56 ; 5. La Rochelle, 54 ; 6. Libourne-Saint-Seurin B, 52 ; 7. Luçon, 51 ; 8. Cugnaux, 51 ; 9. Les Sables–d'Olonne, 47 ; 10. Blagnac, 47 ; 11. Mont-de-Marsan,47 ; 12. Marmande, 45 ; 13. Toulouse Fontaines, 44 ; 14. Limoges, 40 ; 15. Biscarrosse, 36 ; 16. Brive B, 36. DEMAIN Vannes B - Avranches (15 heures) Classement : 1. Concarneau, 63 pts ; 2. Caen B, 62 ; 3. Lorient B, 56 ; 4. Plabennec, 54 ; 5. Alençon, 54 ; 6. Avranches, 52 ; 7. Brest B, 52 ; 8. Locminé, 50 ; 9. Saint-Lô, 49 ; 10. La Montagnarde, 47 ; 11. Saint-Brieuc, 46 ; 12. Lamballe, 42 ; 13. Dives, 40 ; 14. Mondeville B, 39 ; 15. Vannes B, 35 ; 16. Bayeux, 33. BULLETIN D’ABONNEMENT D’ABONNEMENT PRIX TOTAL DES NOS 46,40 €* temple : évidemment, on leur a ouvert la porte ! On est épouvanté quand on voit tout cet argent et que l’OM n’est pas au niveau d’un Chelsea. Quel gâchis ! » En contradiction avec Me Lombard à propos de l’ABS, il a fait l’inventaire des astuces utilisées dans le temps : « La double billetterie, les contrats d’image inexistants, les agents bidon et, aujourd’hui, les transferts surfacturés », avec cette prime de départ, en réalité « prime de bienvenue », qui évite de payer des charges sociales et des impôts. « Les mécènes ont déjà existé dans le football. Robert Louis-Dreyfus est une espèce en voie de disparition », a-t-il conclu en demandant au tribunal de « faire le tri entre ceux qui ont péché par imprudence » et les autres. AUJOURD’HUI OFFRE PRIVILÉGIÉE FRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI) 13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS Dreyfus : « Vous avez bien fait de vous lever car nous avons entendu les propos d’un homme. Et ce sont des hommes dont nous avons besoin dans le football. » Après avoir rejeté toute fatalité dans les comportements, tous ces mots assimilant les joueurs à une marchandise, Me Campana s’est encore tourné vers RLD : « Par pitié, ne nous amenez plus d’Eric Soccer, d’armée – je n’ose le dire – d’incompétents, de conseil de surveillance, d’organismes qui ne contrôlent rien ! Nous voulons un contrat direct. » Au cours d’une fougueuse plaidoirie de trois quarts d’heure, il a livré un nombre saisissant : 44,88 millions d’euros de solde négatif concernant les opérations de transferts figurant au dossier. « C’est un mauvais usage des biens de la société », observa-t-il. La faute à qui ? Aux mauvais agents, principalement, selon lui : « Ces gens-là n’ont pas leur place (…) Les agents ne sont pas le foot, le foot n’est pas les agents. Jamais. » Son confrère parisien Jean Appietto a relevé les failles en matière législative : « Les marchands sont rentrés dans le OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL pour 13 semaines (mardi + vendredi) au tarif de 27 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL. NOM.................................................................................... PRÉNOM............................................ PLUS DE 41% POUR VOUS 27 € DE REMIS E ADRESSE........................................................................................................................................ CODE POSTAL VILLE...................................................................... TÉL.................................................................. E-MAIL................................................................... Glissez ce bulletin et votre règlement dans une enveloppe non affranchie adressée à : FRANCE FOOTBALL - Libre Réponse 9650 - 75482 PARIS cedex 10. CETTE OFFRE EST VALABLE UNIQUEMENT POUR LES NOUVEAUX ABONNÉS, EN FRANCE MÉTROPOLITAINE, JUSQU’AU 28 AVRIL 2006. SEULEMENT Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. *Prix de vente au numéro. ANEQ PAGE 8 RCS Nanterre B 332 978 485 SAMEDI 25 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge lisée. Je ne peux davantage supporter l’idée que l’on puisse penser que je couvrirais ces comportements par laxisme ou vanité, ni surtout que je les aurais facilités de quelque manière que ce soit. L’audience m’a révélé ce qui m’avait été dissimulé et qui heurte ma morale. Je ne crois pas avoir commis d’infraction, même par négligence ou imprudence. Il appartiendra à votre juridiction de dire ce qu’il en est, mais je souhaitais dire publiquement ma grande tristesse. » MARSEILLE – Bleu tence pour éluder mes responsabilités. Dès le premier jour de l’audience puis à nouveau mardi dernier, votre tribunal m’a demandé si, aujourd’hui encore, je maintenais ma confiance aux équipes. À cette question, j’ai répondu que je me déterminerai à l’issue des débats. Ceux-ci ont démontré l’existence de dérives dont le football est la principale victime, même si c’est mon patrimoine personnel qui en a été directement affecté. Or, je ne me suis pas investi autant pour que mon sport favori soit éclaboussé par ce qui apparaît être un système de fraude généra- Avant le prononcé des réquisitions, lundi, les parties civiles ont insisté hier sur la responsabilité des agents. Jaune Rouge Jaune VOICI, IN EXTENSO, le texte de la déclaration faite par Robert LouisDreyfus au tribunal à la fin des débats de jeudi après-midi et qu’une malencontreuse erreur nous a empêchés de publier dans notre édition d’hier : « Compte tenu de mon émotion, vous comprendrez, j’en suis certain, que je lise cette déclaration, dont j’ai pesé les termes. De 1997 à 1999, j’ai été non seulement actionnaire mais aussi président de l’Olympique de Marseille. À ce titre, je n’entends ni m’abriter derrière mes obligations professionnelles, ni exciper des vicissitudes de l’exis- Les agents premiers visés Noir Bleu Noir Louis-Dreyfus : « L’audience m’a révélé ce qui m’avait été dissimulé et qui heurte ma morale » Pour oublier le tumulte d’un procès où il joue l’un des tout premiers rôles, Rolland Courbis fait du vélo d’appartement en regardant « À prendre ou à laisser », sur TF 1. Une émission dans laquelle il est pourtant question, là aussi, de gros sous. (Photo Michel Deschamps) 9 FOOTBALL LIGUE 2 (31 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune VALENCIENNES - REIMS : 1-0 Les leaders assurent HIER Amiens - Laval ............................. 3-2 Bastia- Istres ............................... 3-0 Caen- Clermont........................... 2-1 Châteauroux- Guingamp ........... 1-1 Gueugnon- Grenoble ................. 1-1 Valenciennes- Reims .................. 1-0 AUJOURD’HUI Bastia et Valenciennes, vainqueurs hier soir, sont revenus à la hauteur de Sedan, qui jouera cet après-midi. VALENCIENNES – REIMS : 1-0 (1-0) Temps doux. Pelouse bosselée. 9 506 spectateurs. Arbitre : M. Malige. But : Mater (42e). Avertissements. – Valenciennes : Saez (27e, croc-en-jambe sur Féret), Flachez (69e, tacle sur Truchet). VALENCIENNES: Klein - Mater,Flachez,Chelle, Silvestri- Dossevi (Liron,76e), Saez, Doumeng, Bourgeois - Dufresne (cap.) (Savidan, 14e), Heitzmann (M. Traoré, 65e). Entraîneur : A. Kombouaré. REIMS : Weber - Truchet, Jeannel, Delmotte (cap.), Giraudon - Maspimby (Lundblad, 63e), Ielsch, H. Baldé (Hebbar, 75e), S. Didot - Féret, N’Zigou. Entraîneur : T. Froger. VALENCIENNES – de notre correspondant APRÈS UNE SÉRIE de six matches sans défaite, Valenciennes a poursuivi sur sa lancée, hier, en venant à bout de Rémois pourtant solides en défense. Les Valenciennois consolident leur troisième place au classe- ment de L 2, synonyme d’une accession toujours plus d’actualité. Ce matin, VA est à égalité de points (56) avec Bastia et Sedan, qui jouera tout à l’heure son match à Créteil, et à cinq points du quatrième, Lorient, qui compte un match en retard. Valenciennes entamait le match avec les meilleures intentions. Heitz- mann, titulaire contre son ancien club, avait envie de bien faire. Une envie relayée par le soutien sur le flanc gauche, à un poste inhabituel, d’un Bourgeois toujours plein de fougue. L’affrontement s’engagea à toute allure, avec des relances rapides de Weber et une volonté manifeste de Reims de s’exprimer en contres. La blessure à la cuisse de Dufresne ne modifia pas la tactique nordiste. L’entrée en jeu de Savidan contraria même beaucoup Delmotte, qui eut à user d’une vigilance redoublée face au buteur de VAFC. Le public trouva de quoi s’enflammer quand Bourgeois alerta Weber à ras de terre (21e), ou quand Savidan, de la tête, au deuxième poteau, frôla la lucarne (25e). Il perdit toutefois son VALENCIENNES. – Hier soir, l’attaquant de Valenciennes Steve Savidan (en rouge, no 9) a pris de vitesse les défenseurs rémois Marc Giraudon (à g.) et Julien Ielsh (à dr.). Son équipe a obtenu sa troisième victoire de suite. (Photo Vincent Michel/Panoramic) souffle sur un coup franc tendu à mihauteur, botté par Delmotte aux 25 mètres au ras du poteau (27e). Un public conquis Le match était particulièrement plaisant, ne tolérait aucun temps mort. Le but pouvait arriver à tout moment, dans un camp comme dans l’autre. Jusqu’à cinq minutes de la pause, Reims s’affirma comme la meilleure défense de L 2, s’appuyant sur un rempart défensif incontournable, mais qui resta quand même de marbre devant l’audace de Mater, adressant un tir en cloche qui rebondit devant le but pour se ficher dans la lucarne (1-0, 42e). On imagine alors le discours de Kombouaré dans le vestiaire, réaffirmant sa volonté de contrarier un adversaire privilégiant un système défensif. Au retour sur le terrain, il était interdit de calculer. On retrouva une formation valenciennoise encore plus enjouée. Pas besoin de tergiver- 15 HEURES Créteil - Sedan (*) 20 HEURES Brest - Sète DEMAIN ser sur les choix à mettre en oeuvre, Valenciennes remit l’ouvrage sur le métier avec une envie revigorée, salué par un public conquis. Acculés en défense, les Rémois étaient réduits à subir les assauts d’un adversaire insistant. Une tête de Heitzmann, à la réception d’un bon centre de Dossevi, contraignit Weber à intervenir sans mollesse (50e), un tir à ras de terre de Bourgeois frôla le montant (57e), avant une percée de Savidan, servi dans l’axe par Bourgeois, et qui ne trouva pas la solution pour dribbler le gardien Rémois (61e). Sur le plan défensif, Valenciennes ne manque pas de ressources non plus, grâce à une relance propre et efficace. Reims l’a bien compris et doit beaucoup à Weber, qui s’est trouvé sur la trajectoire d’une « bicyclette » de Savidan, reprenant au point de penalty un centre impeccable de Doumeng (85e). 15 H 30 Le Havre - Lorient (Eurosport) LUNDI 20 H 30 Montpellier - Dijon (Eurosport) (*) Prévu hier soir, le match a été reporté en raison de fortes pluies. 1. Bastia 2. Sedan 3. Valenciennes 4. Lorient 5. Caen 6. Dijon 7. Créteil 8. Gueugnon 9. Le Havre 10. Grenoble 11. Montpellier 12. Reims 13. Guingamp 14. Istres 15. Amiens 16. Châteauroux 17. Brest 18. Laval 19. Clermont 20. Sète HENRI DUPREZ ILS ONT DIT Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « On a profité d’un but chanceux, c’est un sérieux coup de pouce dans un parcours qui sera compliqué jusqu’à son terme. On a enchaîné un septième résultat sans défaite, malgré la rigueur de l’adversaire. Il était important de tenir ce résultat, mes joueurs ont rempli le contrat sans faillir. » Thierry FROGER (entraîneur de Reims) : « Nous avons pris un but difficile à avaler. Il y avait tout lieu d’être déçus à la mi-temps. Ensuite, il fallait être saignant pour contrarier Valenciennes, mais nous n’avons jamais eu assez de lucidité et de qualité technique pour assurer une bonne pénétration dans les vingt derniers mètres. » – H. D. CRÉTEIL - SEDAN Bastia finit fort aient dominé la rencontre. À l’heure de jeu, une frappe canon de Mulinga se logeait sous la transversale de Debes, pourtant impérial hier soir. Mais l’incontournable Caggiano égalisait pour Guingamp à dix minutes du coup de sifflet final. Et Guingamp effectuait la bonne opération de la soirée. – P.-Y. R. Cédric DAURY (entraîneur de Châteauroux) : « Le résultat est décevant par rapport à la dépense d’énergie. Nous nous sommes créé de nombreuses occasions et j’ai vu des comportements très encourageants. Les joueurs seront bientôt récompensés. » Alain RAVERA (entraîneur de Guingamp) : « J’ai vu la capacité d’un groupe à se faire violence, pas dans le jeu, mais dans sa volonté d’accrocher le résultat. On a trente-huit points ce soir, notre quête de maintien se rapproche mais il reste quelques échéances pour atteindre l’objectif. » regroupée. À la 46e minute, Caen doublait la mise, via Lemaître. Les Auvergnats se mettaient alors à jouer et après une frappe de Tabet sur le poteau (61e), ils réduisaient la marque par Grauss (70e). Comme Compan avait gâché une balle de 3-0 pour Caen, les Caennais restaient sous la menace d’un nul. Un extérieur de Duplan (84e) et surtout un ultime coupfranc de Bah (90e+ 3) ne trouvaient toutefois pas la cible. – D. Fa. Franck DUMAS (entraîneur de Caen) : « Nous nous sommes rendu le match difficile, en reculant à 2-0. Cela aurait dû nous libérer, ça nous a crispés, et Clermont a très bien joué son va-tout. Un match nul n’aurait pas été un hold-up. On peut encore viser la 3e place. » Marc COLLAT (entraîneur de Clermont) : « Nous prenons deux buts aux pires moments. Sur l’ensemble du match nous méritions mieux. L’équipe s’est libérée à 2-0. Nous étions venus avec des ambitions, mais c’était plus dur sur le terrain. Le match contre Châteauroux sera lourd de conséquences. » GUEUGNON - GRENOBLE : 1-1 (0-1) AMIENS - LAVAL : 3-2 (1-0) Temps pluvieux. Pelouse grasse. 4436 spectateurs. Arbitre : M. Layec. Buts. – GUEUGNON : D. Gomez (75e) ; GRENOBLE : S. Pelé (32e). Avertissements. – Gueugnon : Niflore (4e, tacle à retardement sur J. Stinat), P. Correia (29e, antijeu sur Akrour), Rodrigues (49e, tacle dangereux sur Caillas) ; Grenoble : Kamissoko (75e, coup de coude sur D. Gomez). GUEUGNON : Liébus - P. Correia (cap.) (Aubriot, 57e), Rodrigues, Zarabi, Colleau Marty(D. Gomez,64e), Tsoumou, LeFrapper(Mouloungui,71e), Hauw - Niflore,Guei. Entraîneur : V. Zvunka. GRENOBLE: Bahiya- J. Stinat, Matheus,S. Pelé, N’Ganga- Connen,Caillas(Sankharé, 80e), J. François (cap.), Kamissoko - Oguro (Belghazouani, 65e), Akrour (Giroud, 90e+ 3). Entraîneur : B. Blaquart. Temps froid. Pelouse moyenne. Arbitre : M. Ledentu. 8 183 spectateurs. Buts. – AMIENS : T. Camara (44e), Nicaise (66e), I. Dia (69e) ; LAVAL : Chaussidière (51e), M. Leroy (74e). Avertissements. – Amiens : I. Dia (16e, provocation), Nicaise (29e, jeu dur) ; Laval : R. Gomis (14e, tacle appuyé), M. Leroy (64e, antijeu). Expulsion. – Laval : Buzaré (88e, jeu dur). AMIENS : Merville – Scotto, Sami, Hernandez, Levrat – Buron, De Freitas (cap.), Nicaise, Celdran (Kinkela 75e) – T. Camara (A. Baldé89e), I. Dia (Casartelli,70e). Entraîneur : L. Batelli. LAVAL : Catherine – Buzaré (cap.), Thomas, Mienniel, M. Leroy – Yebda (Ben Khalfallah,69e), R.Gomis,Chaussidière,S. Diarra– Zoko(Lopes,76e), Mauricio.Ent.:D. Troch. LA FORTERESSE gueugnonnaise reste toujours imprenable cette saison. Pourtant, les choses étaient mal engagées face à une équipe de Grenoble venue pour faire un résultat et qui s’était donné les moyens pour l’obtenir avec un dispositif très offensif. Après un superbe arrêt de Liébus sur un coup franc de François (29e), le Grenoblois Steven Pelé, formé à Gueugnon, mar- quait de la tête sur corner (32e). Et Gueugnon dut batailler ferme pour revenir dans le match grâce à un but du jeune Diego Gomez, sur un coup franc superbe de vingt mètres en pleine lucarne (75e). Et sans deux parades exceptionnelles de Liébus, sur deux tirs consécutifs de Belghazouani aux 82e et 83e minutes, Gueugnon se serait incliné. – A. B. Victor ZVUNKA (entraîneur de Gueugnon) : « Il y a eu une grosse erreur de marquage sur le but. Le plus dur a été de revenir et l’équipe a prouvé, en ces circonstances difficiles, qu’elle avait de grosses qualités morales, face à une équipe de Grenoble entreprenante et bien en place. Il y avait vraiment du répondant chez nos adversaires. » Bernard BLAQUART (entraîneur de Grenoble) : « Il nous a manqué un peu d’agressivité offensive dans le bon sens du terme. Cela dit, on reprend un point sur le premier relégable et c’est bien cela le principal. » – G. B. AMIENS A FAIT un petit pas supplémentaire vers le maintien en prenant ses distances avec un adversaire direct. Sur un corner de Leroy, Merville trop court relâchait le ballon et la reprise de Chaussidière, au second poteau, était dégagée de la tête par Hernandez (35e). Les Amiénois décidaient de se réveiller. Catherine repoussait une talonnade aux six mètres de Dia après une reprise de Nicaise (36e) mais il ne pouvait rien sur une frappe en pivot de Camara (1-0, 44e). Laval allait égaliser juste après la reprise, par Chaussidière de la tête. Mauricio ratait alors la balle de break en perdant son duel face à Merville. Amiens en profitait et inscrivait un deuxième but de la tête par Nicaise (66e). Puis un troisième par Dia (69e). Le plus dur semblait fait pour Amiens mais Leroy réduisait la marque (74e). Le second et dernier but de l’équipe mayennaise qui finissait la rencontre à dix après l’expulsion de Buzaré. Ludovic BATELLI (entraîneur de Amiens) : « Le positif, c’est d’avoir pris trois points face à un adversaire direct au maintien. Mais il ne faut pas se relâcher et se concentrer sur notre prochain déplacement à Istres. » Denis TROCH (entraîneur de Laval) : « On a eu la possibilité d’ouvrir le score en première mi-temps mais malheureusement, on atteint la mi-temps avec un but de retard. Puis on a bien réagi en revenant au score. Ensuite, Amiens a montré beaucoup de courage. » COUPE DE LA LIGUE AUJOURD’HUI, 15 HEURES, STADE DOMINIQUE DUVAUCHELLE CRÉTEIL : Trivino – J. Pérez, Ekobo (cap.), C. Domoraud, Loja – Aubanel, Grégori, Terrier, Sessègnon – A. M’Bodji, Boulebda. Remplaçants : Levaux (g.), Ribault, Citony, Sanches Leal, RuiPataca. Entraîneur: H. Velud. SEDAN : Regnault – Ciani, Hénin (cap.), Sartre – Ducourtioux, Noro, Amalfitano, Belhadj – Sabin, Boutabout, Gagnier. Remplaçants : Fabre (g.),Bastien,Neumann,Marin,Mokaké. Entraîneur : S. Romano. Arbitre : M. Djouzi. LES GROSSES AVERSES ayant touché la région parisienne, hier, et plus particulièrement le Val-deMarne, ont eu raison de la rencontre phare de cette 31e journée de L 2, Créteil-Sedan. Après inspection de la pelouse du stade Dominique-Duvauchelle, sur laquelle les rebonds du ballon étaient nuls à certains endroits, l’arbitre Stéphane Djouzi a décidé, une demi-heure avant le coup d’envoi prévu, de reporter le match à cet après-midi, 15 heures, comme le règlement le lui permet. Cependant, il viendra dès ce matin vérifier si l’aire de jeu est bien jouable. Une certitude, la retransmission prévue sur Eurosport, hier soir, ne pourra être maintenue aujourd’hui. – F. L. D. de notre correspondant AVEC CETTE LARGE victoire sur Istres, Bastia se retrouve aujourd’hui leader en attendant le match de cet après-midi entre Créteil et Sedan (voir ci-contre). Après avoir peiné durant toute la première mi-temps, les Bastiais allaient mettre à profit le repos pour repartir sur un rythme plus élevé. Dès le coup d’envoi de la seconde période, ils faisaient le siège du but provençal. Une première fois, Riou retardait l’échéance en détournant d’un arrêt réflexe une reprise de la tête de Meslin (53e). Une minute plus tard, il était sauvé par son poteau sur une reprise de Pierre- Yves André. Mais à force de subir, la défense d’Istres allait finir par céder. Meslin, en position d’ailier droit, adressait un centre au deuxième poteau repris de la tête par PierreYves André, qui ouvrait le score (59e). Forts de cette avance, les Bastiais allaient ensuite terminer fort. À la 72e, Bastia doublait la mise sur une intervention m alheureuse de Yahiaoui, qui détournait dans ses buts un nouveau centre de Meslin. André, parti dans un raid sur le côté gauche, pénétrait dans la surface et d’un superbe tir du gauche, trouvait la lucarne droite des buts de Riou. Istres était définitivement sonné. – M. D. G. Bernard CASONI (entraîneur de Bastia) : « On a eu du mal à se mettre en route car nous avons été perturbés par la sortie de Laville. On a su monter en puissance avant la fin de la mi-temps. Lors du repos, on a tout recadré, ensuite on a réussi à faire la différence. La victoire est méritée. » Jean-Louis GASSET (entraîneur d’Istres) : « Quand on s’incline contre plus fort que soi, ce qui était le cas ce soir, cela n’a rien de déshonorant. Nous avons perdu face à la meilleure équipe du championnat et face au meilleur potentiel offensif de la L 2. Pour le reste, rien ne change pour nous. Depuis le début 2006, on fait le plein à domicile mais à l’extérieur on ne récolte même pas des miettes. » BREST - SÈTE AUJOURD’HUI, 20 HEURES, STADE FRANCIS-LE-BLÉ BREST : Elana – Y. Bourgis, Tokené, Charpenet, Bernardet – Verschave, Guégan (cap.), Aliaj, Liabeuf – Malm, N’Gal. Remplaçants : J. Lachuer (g.), Oliveira, Auriac, P. Sarr, Tomou. Entraîneur : T. Goudet. SÈTE : La Bruna (cap.) – Congio, Leclercq, Kharrazi, Vallar – Cami, Gervais, Aulanier, Kharbouchi ou Rankovic – Rouve, Ouejdide. Remplaçants : S. Gimenez (g.), Léoni, Rankovic ou Kharbouchi, Carmona, Raynier. Entraîneur : R. Buigues. Arbitre : M. Grégoire. ÉQUIPE DE FRANCE France Télévisions fait le doublé Un duel TF 1-M 6 REMIS SUR LE MARCHÉ, les droits de diffusion de la Coupe de la Ligue pour la période 2006-2009 ont été attribués, hier, à France Télévisions. Le service public, l’actuel diffuseur de l’épreuve, a offert 11 millions d’euros pour la première année de contrat, puis 11,5 millions d’euros la saison suivante, et 12 millions d’euros en 2008-2009. Au total, la Ligue de football professionnel (LFP) va donc toucher 34,5 millions d’euros, soit 15 % de plus que pour la période précédente (2003-2006). France Télévisions avait déjà remporté un premier appel d’offres en juin dernier, en proposant exactement les mêmes montants. Mais il avait été annulé par la justice. Le 17 février der- BASTIA – nier, la cour d’appel de Paris avait en effet jugé la consultation lancée par la LFP « discriminatoire à l’encontre des sociétés Canal + et Sport + » parce que cinq matches étaient réservés à une chaîne en clair. La Ligue a donc dû revoir sa copie en s’adressant, sans distinction, à toutes les chaînes, gratuites ou payantes. France Télévisions a une nouvelle fois répondu, et a été imité par le groupe Canal +. Mais il s’agissait surtout d’une participation de principe, sans volonté de l’emporter. Canal + a en effet formulé, en toute connaissance de cause, la même offre que France Télévisions, avec une moindre exposition des rencontres. Les dirigeants de la chaîne cryptée savaient donc très bien qu’ils ne seraient pas choisis. Ils ne voulaient pas de la Coupe de la Ligue mais souhaitaient une décision de justice qui fasse jurisprudence afin d’empêcher les détenteurs de droits de réserver leurs produits à des chaînes en clair. Ils ont obtenu satisfaction. Connaissant la première offre de France Télévisions (déjà une moyenne de 11,5 millions d’euros par an), ils avaient le loisir de la dépasser. Mais ils se sont abstenus. Daniel Bilalian, le directeur des sports des chaînes publiques, est satisfait. « Nous sommes rentrés dans nos droits à la régulière, estime-t-il. Mais nous ne faisons pas de triomphalisme. L’affaire est close. » ÉTIENNE MOATTI TF 1 ET M 6 ONT RÉPONDU, hier, à la consultation lancée par la Fédération pour vendre les droits de l’équipe de France entre 2006 et 2010. Les deux chaînes ont transmis leurs offres financières dans des enveloppes cachetées, qui ont ensuite été déposées chez un huissier. Elles ne seront ouvertes que le 5 avril prochain, avant une attribution, le lendemain, à l’occasion du conseil fédéral. Pour l’heure, TF 1 diffuse les Bleus contre un chèque annuel de 27 millions d’euros. Et a déjà acquis Éco ss e- Fra nce, progra m m é l e 7 octobre prochain, un match qualificatif pour l’Euro 2008, dont les droits appartenaient à la fédération écossaise… Pour la Coupe de France, elle aussi sur SAMEDI 25 MARS 2006 le marché entre 2006 et 2010, la FFF a reçu également deux offres : la première émane encore de M 6 et la seconde est une étonnante association entre France Télévisions et Eurosport. Filiale à 100 % de TF 1, Eurosport a contacté France Télévisions pour proposer de monter une offre commune. Ce qui a séduit Patrick de Carolis, le président des chaînes publiques. Les prochains droits de la compétition devraient dépasser le montant actuel de 13 millions d’euros payé par TF 1 et Eurosport. « La Coupe de France est plus qu’un événement sportif, estime Daniel Bilalian, le directeur des sports de France Télévisions. Comme pour le Tournoi des Six Nations de rugby, c’est du sport plus de l’histoire. » – E. M. Le Stade Français, le Stade Toulousain et bien sûr le quinze de France : trois équipes de rugby mythiques, trois sagas racontées année après année dans L’Équipe. Réunis dans un coffret original, découvrez 20 unes historiques de L’Équipe et un livre pour revivre les grandes heures de ceux qui vous font rêver. LE MEILLEUR DU RUGBY À LA UNE UNE ÉQUIPE, UN COFFRET. 25 €. EN LIBRAIRIE. PAGE 9 P Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LES CASTELROUSSINS ont cru dix petites minutes à la victoire, hier face à Guingamp. Mais ils devront patienter pour arracher leur deuxième succès en 2006. Face à un adversaire direct dans la course au maintien, les Castelroussins ont retrouvé un fond de jeu qui leur faisait défaut ces dernières semaines. Cela n’a pas suffi, bien qu’ils CLERMONT AURAIT PU prétendre à mieux, mais a perdu. Caen aurait pu réduire l’écart sur le podium, mais Valenciennes, qui a gagné hier, reste à 8 points et les journées passent. Venu pour défendre, Clermont s’était compliqué la tâche à l’entrée du temps additionnel de la première période. Un centre de Compan avait permis à Gouffran de signer son 4e but de la saison. C’était flatteur pour des Normands, guère inspirés face à une formation Créteil - Sedan remis à aujourd’hui Bleu Temps doux. Pelouse moyenne. 11 608 spectateurs. Arbitre : M. Auroux. Buts. – CAEN : Gouffran (45e), Lemaître (46e) ; CLERMONT : Grauss (70e). Avert. – Caen : Sorbon (70e), Thiam (71e) ; Clermont : Abdoulaye (65e), Tabet (83e), Uras (85e). CAEN : Planté - Hengbart, Thiam (Ben Askar, 71e), Sorbon, Seube - Eudeline (Florentin, 79e), Zubar, Deroin, Lemaître - Gouffran, Compan (Valero, 80e). Ent. : F. Dumas. CLERMONT : Gavanon - Reuperné (Chevrier, 64e), Uras (T. Marchal, 85e), S. Bah, Perrinelle, Abdoulaye - Tabet, Brando, Grauss, Gourvennec (Duplan 50e) - Fouret. Entraîneur : M. Collat. Jaune Rouge Jaune Temps doux. Pelouse correcte. 6568 spectateurs. Arbitre : M. Castro. Buts. – CHÂTEAUROUX : Mulenga (62e). GUINGAMP : Caggiano (81e). Avertissements. – Châteauroux : Is. Ba (19e, tacle appuyé sur Pinto-Borges), Allegro (60e, jeu dangereux sur Pinto-Borges) ; Guingamp : Pinto-Borges (37e, tacle irrégulier sur Is. Ba), Martini (50e, jeu irrégulier sur Boukari), Gonzalez (86e, antijeu). CHÂTEAUROUX : Fernandez - Allégro, T. Bertin (cap.), Babin, Ramos - A. Ferreira, Hima, Is. Ba (Merlin, 84e), El Jadeyaoui - Mulinga (Sidibé, 84e), Boukari (Socrier, 76e). Entraîneur : C. Daury. GUINGAMP : Debes (cap.) - Bridonneau, Sikimic, Martini, Joseph-Rreinette - Abriel (Gonzalez, 52e), Diop, Pinto-Borges (Suarez, 69e), Jouffre - Caggiano (B. Robert, 90e), Kader. Entraîneur : A. Ravera. L’OL, CLUB PRÉFÉRÉ DES AMATEURS DE FOOT. – L’Olympique Lyonnais est désormais le club préféré des Français, selon un sondage Ipsos pour Stade 2. Dans cette enquête, 26 % des amateurs de foot affirment que l’OL est « leur club préféré », contre 25 % pour l’OM. Le PSG arrive en troisième position avec 6 % des suffrages. Saint-Étienne, Lens et Lille obtiennent tous trois un score de 5 %. Auprès du grand public (ceux qui ne se déclarent pas comme « très intéressés » par le football), l’OL arrive juste derrière l’OM (16 % contre 15 %). À la question : « L’OL est-il agréable à voir jouer ? », 92 % des interrogés répondent positivement. KLINSMANN AURA « QUATRE À CINQ JOUEURS » EN RÉSERVE. – Le sélectionneur de l’Allemagne, Jürgen Klinsmann, va nommer « quatre à cinq joueurs de réserve » pouvant être appelés en cas de blessure de l’un des 23 sélectionnés pour la Coupe du monde. « Nous aurons quatre ou cinq joueurs en réserve », a déclaré Klinsmann, qui, comme nombre d’autres sélectionneurs, a critiqué la décision de la FIFA de fixer au 15 mai la date de dépôt des listes de 23. « Ils auront un programme d’entraînement à suivre pour être prêts si on les appelle », a ajouté Klinsmann. Noir Bleu Noir CAEN - CLERMONT 2-1 (1-0) Diff. — +20 +16 +15 +13 +11 +10 +12 -8 +4 -4 -4 +4 0 -15 -4 -4 -7 -15 -21 -23 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 31 mars, 20 h 30 : CaenGueugnon, Clermont-Châteauroux, Dijon - Le Havre, Guingamp-Reims, Istres-Amiens, Laval-Valenciennes, Lorient-Montpellier, Sète-Créteil ; 20 h 35 : Sedan-Brest (Eurosport). Lundi 3 avril, 20 h 30 : GrenobleBastia (Eurosport). BASTIA - ISTRES : 3-0 (0-0) CHÂTEAUROUX - GUINGAMP : 1-1 (0-0) c. — 23 25 25 22 29 25 25 30 33 33 30 20 23 42 33 40 34 45 48 47 BUTEURS.– 1. Lesage (Le Havre), 15 buts ; 2. M’Bodji (Créteil), 13 buts ; 3. K. Traoré (Le Havre), 12 buts ; 4. André (+ 2), Meslin (Bastia) ; Akrour (Grenoble) ; Bourhani (Lorient) ; Savidan (Valenciennes), 10 buts, etc. BASTIA - ISTRES : 3-0 Temps pluvieux. Pelouse moyenne. 3 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Bouquet. Buts : André (59e, 83e), Yahiaoui (72e, c.s.c). Avertissements. – Bastia : Sauget (15e, accrochage sur M’Futi), Maire (33e, tacle dangereux) ; Istres : Cavalli (22e, tacle dangereux sur Ghisolfi), Maurel (60e, croc-en-jambe sur Diane). BASTIA : Penneteau - Haas, Laville (Lorenzi, 2e), Maire, Sauget - Diane (Ben Saada, 84e), Matingou, Ghisolfi, André (cap.) - Née (Barthélémy, 84e), Meslin. Entraîneur : B. Casoni. ISTRES : Riou - Djetou, Bilica, Gnohéré, Cid (Mohellebi, 61e) - Maurel (cap.), Yahiaoui, Bakour, Cavalli (Gousset, 57e) - M’Futi, Viale. Entraîneur : J.-L. Gasset. Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 56 31 16 8 7 43 56 30 15 11 4 41 56 31 15 11 5 40 51 30 14 9 7 35 48 31 12 12 7 40 47 30 12 11 7 35 42 30 10 12 8 37 41 31 9 14 8 22 40 30 9 13 8 37 40 31 10 10 11 29 39 30 10 9 11 26 38 31 8 14 9 24 38 31 8 14 9 23 36 31 9 9 13 27 35 31 7 14 10 29 34 31 7 13 11 36 32 30 7 11 12 27 31 31 8 7 16 30 31 31 8 7 16 27 18 30 3 9 18 24 10 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL Le dossier noir du PSG « L’Équipe Magazine » publie en exclusivité le contenu de l’enquête judiciaire portant sur des transactions de joueurs au PSG entre 1998 et 2005. Réactions. TOUT EST PARTI d’une phrase de l’emblématique Francis Llacer, le 6 mars 2003, à l’issue de sa garde à vue dans une affaire de faux. « Vous connaîtrez mieux les méthodes de rémunération des joueurs si vous vous intéressez aux contrats d’image procurés à certains joueurs du PSG, confia l’ancien joueur du PSG aux policiers. Je vous donnerai des informations… » Depuis, les juges Renaud Van Ruymbeke et Françoise Desset ont enquêté et la Division nationale des investigations financières (DNIF) a vérifié. L’Équipe Magazine publie aujourd’hui en exclusivité le contenu de l’enquête judiciaire portant sur une centaine de transactions suspectes au PSG sur la période 1998-2005. Le résultat est édifiant : durant toutes ces années, les dirigeants successifs du Paris-SG ont eu recours à des montages frauduleux afin de minorer le coût fiscal et social des joueurs, selon des méthodes semblables à celles que juge actuellement le tribunal correctionnel de Marseille à propos de l’OM. Pour s’offrir les meilleurs joueurs du moment aux salaires qu’il souhaitait, de préférence nets d’impôts, le PSG a tout expérimenté : faux contrats d’image dont auraient profité une trentaine de joueurs, surcommissions aux agents, surévalua- tion fictive des transferts, licenciements fictifs de Dominique Casagrande et de Jérôme Leroy, primes à la signature déguisées. À chaque fois, l’objectif est d’échapper aux charges (pour le club) et au fisc (pour les joueurs) par des versements occultes. Sur la seule période allant de 1999 à 2002, le PSG serait parvenu à économiser ainsi 50 M. Le cas du contrat de Pauleta est révélateur de l’ingéniosité de certains montages. Mais ce sont une nouvelle fois les dirigeants qui risquent de trinquer, même si Laurent Perpère, président de décembre 1998 à juin 2003, affirme que « la politique générale était définie par Canal + ». Francis Llacer : « Je n’ai balancé personne » DÉFENSEUR AU PARIS-SG entre 1988 et 2003 (avec des interruptions à Strasbourg, Saint-Étienne et Montpellier), Francis Llacer réagit aux révélations sur les pratiques de son ancien club. « Je m’inscris en faux. Je n’ai jamais orienté les policiers dans quelque direction que ce soit. Ils savaient des choses bien avant. J’ai seulement eu à me défendre et je me suis expliqué auprès d’eux sur cette affaire de faux document qu’on me reprochait. Après, les policiers ont perquisitionné au PSG, ils ont débarqué à vingt là-bas et ce qu’ils ont trouvé, ça les regarde. Ils ont fait le ménage. » « Les dirigeants du PSG se croyaient intouchables mais, avant d’attaquer les autres comme ça, il faut avoir le cul propre, or, ils ne l’avaient pas. Pourquoi ils s’en sont pris à moi, comme ça, sur cette histoire de faux document ? Mais, tout simplement parce qu’à une époque, il fallait couper des têtes au PSG, dont celle de Luis Fernandez. J’incarnais parfaitement Luis Fernandez et, en voulant me couper la tête on a voulu couper celle de tout le monde. Ils (les dirigeants) ont fait des erreurs et aujourd’hui il faut qu’ils les paient, mais qu’on ne vienne pas me dire aujourd’hui que c’est moi qui ai balancé le club. » ESPAGNE (30e journée) « Moi, j’ai défendu les intérêts du club contre mes intérêts personnels, sinon je n’en serai pas là. Posez-vous les bonnes questions : pourquoi a-t-on demandé à certains joueurs du PSG de planter le match à Sedan en 2000 (défaite 1-5, le 2 décembre 2000) pour que Bergeroo soit viré et que Luis Fernandez revienne ? Et pourquoi a-t-on encore demandé à certains joueurs de planter le match à Monaco deux ans plus tard (défaite 1-3, le 30 novembre 2002. Titulaire, Llacer est expulsé dans le temps additionnel) pour que, cette fois, Luis Fernandez soit viré ? Les dirigeants ont voulu refaire à Monaco ce qui avait marché à Sedan mais ça n’a pas marché cette fois… On était au courant de tout ça, mais, dans le vestiaire, j’étais l’un des seuls à ouvrir ma gueule pour dire qu’on ne pouvait pas balancer le match comme ça et lâcher le club… Dans la foulée, on est allé se mettre au vert dans l’Oise, avec le coach qui savait très bien ce qui se tramait. Et on a battu Lyon (2-0, le 4 décembre 2002). Évidemment, les dirigeants, ça ne leur plaisait pas beaucoup tout ça… Mais qu’on ne vienne pas me dire aujourd’hui que j’ai balancé aux flics les mecs avec qui j’ai joué. » – R. Te. ANGLETERRE (31e journée) AUJOURD’HUI Villarreal - Betis Séville Malaga - FC Barcelone Athl. Bilbao - Osasuna DEMAIN Liverpool - Everton (13 h 45, TPS Star) Aston Villa - Fulham Chelsea - Manchester C (16 heures, TPS Foot) Sunderland - Blackburn Wigan - West Ham Portsmouth - Arsenal (18 h 15, TPS Foot) DEMAIN Duisburg - Bayern Munich (15 h 30, Canal + Sport) Hambourg - Bor. Dortmund (15 h 30, Sport +) VfB Stuttgart - Leverkusen Mayence - Hertha Berlin Schalke 04 - Wolfsburg FC Cologne - Eintr. Francfort Werder Brême - Hanovre DEMAIN Vitesse Arnhem- Sparta Rotterdam ................................. 3-1 AUJOURD’HUI Kaiserslautern - M’Gladbach Bielefeld - Nuremberg Classement : 1. Bayern Munich, 62 pts ; 2. Hambourg,56 ; 3. Schalke 04, 51 ; 4. Werder Brême, 50 ; 5. VfB Stuttgart, 36 ; 6. Hertha Berlin, 36 ; 7. Hanovre, 34 ; 8. Borussia Dortmund, 34 ; 9. M'Gladbach, 34 ; 10. Leverkusen, 32 ; 11. Nuremberg, 30 ; 12. Bielefeld, 30 ; 13. Eintracht Francfort, 29 ; 14. Mayence, 27 ; 15. Wolfsburg, 27 ; 16. Kaiserslautern, 24 ; 17. Duisburg, 21 ; 18. FC Cologne, 18. Feyenoord - ADO La Haye Ajax Amsterdam - NAC Breda Utrecht - Héraclès Almelo Waalwijk - AZ Alkmaar Classement : 1. PSV Eindhoven, 73 points ; 2. AZ Alkmaar, 64 ; 3. Feyenoord, 63 ; 4. Ajax Amsterdam, 50 ; 5. Utrecht, 49 ; 6. Groningue, 47 ; 7. Heerenveen, 46 ; 8. Twente, 42 ; 9. NEC Nimègue, 42 ; 10. Vitesse Arnhem, 40 ; 11. Waalwijk, 39 ; 12. Roda JC, 37 ; 13. Heracles Almelo, 30 ; 14. NAC Breda, 29 ; 15. Sparta Rotterdam, 28 ; 16. ADO La Haye, 28 ; 17. Willem II, 20 ; 18. RBC Roosendaal, 9. PORTUGAL (28e journée) LE WEEK-END EUROPÉEN ALLEMAGNE Nacional Funchal - Rio Ave n.p. AUJOURD’HUI BELGIQUE (28e journée) HIER Charleroi - Standard Liège ................................. 0-0 AUJOURD’HUI Beveren - La Gantoise FC Brussels - GB Anvers Lierse - La Louvière Lokeren - Westerlo Saint-Trond - Waregem DEMAIN AUJOURD’HUI Parme - Inter Milan Juventus Turin - AS Rome AC Milan - Fiorentina DEMAIN FC Bruges - Anderlecht Roulers - Cercle Bruges Mouscron - Genk Classement : 1. Anderlecht, 55 points ; 2. Standard Liège, 55 ; 3. FC Bruges, 51 ; 4. Waregem, 47 ; 5. Genk, 44 ; 6. La Gantoise, 44 ; 7. Lokeren, 39 ; 8. Westerlo, 39 ; 9. Charleroi, 38 ; 10. FC Brussels, 37 ; 11. Roulers, 33 ; 12. GB Anvers, 32 ; 13. Mouscron, 28 ; 14. Cercle Bruges, 27 ; 15. Saint-Trond, 26 ; 16. Lierse, 25 ; 17. Beveren, 24 ; 18. La Louvière, 24. Ascoli - Chievo Vérone Cagliari - Reggina Empoli - Livourne Lazio Rome - Sampdoria Messine - Udinese Palerme - Trévise Sienne - Lecce Classement : 1. Juventus Turin, 77 points ; 2. AC Milan, 67 ; 3. Inter Milan, 65 ; 4. Fiorentina, 60 ; 5. AS Rome, 58 ; 6. Chievo, 44 ; 7. Livourne, 44 ; 8. Lazio Rome, 42 ; 9. Palerme, 40 ; 10. Sampdoria, 37 ; 11. Ascoli, 36 ; 12. Sienne, 35 ; 13. Parme, 35 ; 14. Reggina, 31 ; 15. Cagliari, 31 ; 16. Empoli, 29 ; 17. Udinese, 28 ; 18. Messine, 27 ; 19. Lecce, 18 ; 20. Trévise, 15. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. TÉLÉVISION LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » PATINAGE ARTISTIQUE DOCUMENTAIRE Eurosport 120 min BIATHLON FOOTBALL MOTO PATINAGE ARTISTIQUE RUGBY MOTO FOOTBALL FOOTBALL Critérium international. 1 re étape : Sedan - Charleville-Mézières. TURBO Sport + 195 min Circuit américain. Open de Ponte Vedra Beach (USA). 3 e jour. GOLF Pas moins de cinq dossiers de reprise du PSG ont été déposés. LES CANDIDATS à la reprise du PSG sont finalement assez nombreux. Mandatée par Canal +, actionnaire du club parisien, la banque Lazard a en effet cinq dossiers entre les mains. Selon nos informations, le premier émane d’Alain Afflelou, qui nie pourtant officiellement être intéressé. Hier, dans nos colonnes, il faisait répondre par ses services qu’« il ne souhaite pas du PSG et n’a pas la volonté de revenir dans le football ». En réalité, il est très actif sur le dossier et a des arguments à faire valoir. Le 24 février dernier, le lunetier a en effet cédé, tout comme les fonds Apax Partners et Altamir, les parts de sa société au fonds européen Bridgepoint Capital. Il dispose donc de solides liquidités et reste intéressé par le football. Actionnaire des Girondins de Bordeaux entre 1990 et 1996, il a essayé de reprendre il y a quelques semaines encore le RC Strasbourg, avant d’être battu sur le fil par Philippe Ginestet. À cinquante-huit ans, un dernier challenge au PSG le motive. Hier, il était d’ailleurs en contact avec la banque Lazard pour faire avancer son plan. Mais il n’est pas seul en course. Luc Dayan le marque à la culotte. Actionnaire majoritaire du LOSC, avant de vendre ses parts à Michel Seydoux et Isidore Partouche, en 2004, Dayan est aujourd’hui propriétaire de l’Entente Sannois-Saint-Gratien, club de National. Et s’est fait une spécialité de tourner autour des dossiers de reprise des clubs français. Son projet mêle ses propres intérêts à ceux d’un fonds d’investissement. Ces deux plans sont portés par des personnalités connues du monde du football. Mais il en reste trois déposés auprès de la banque Lazard, qui sont moins identifiables car ils émanent de fonds d’investissement. Parfois en association avec des sociétés spécialisées dans l’immobilier. Au total, ces cinq plans sont jugés favorablement par la banque et le groupe Canal + qui l’a mandatée. Même s’ils ne sont pas tous au même stade d’avancement. Propriétaire du PSG depuis 1991, Canal + entend accélérer son désengagement. Si elle se concrétise, la vente devrait d’ailleurs intervenir d’ici à la fin avril. Les affaires en cours d’instruction sur les transferts douteux du PSG ne semblent pas en mesure de freiner le processus. Ni la situation économique du club parisien, qui accusait encore un déficit de 17,8 M au 30 juin 2005. En fait, le souci du groupe Canal + est davantage de signer avec un repreneur présentable que d’encaisser un hypothétique gros chèque. Car en quittant les lieux, il ne doit pas donner le sentiment de quitter un navire qui va s’échouer. 21.00 L’ÉQUIPE TV Motors TV 150 min Rediff. lundi à 14 h 50 21.00 Canal + Sport 100 min 22.30 JOUR DE FOOT Eurosport 30 min Invité : Christophe Revault. TPS Foot 125 min Championnats du monde 2006. Programme libre F. À Calgary (CAN). Sport + 105 min 10 e jour. À Melbourne (AUS). M6 35 min « Jour de rugby » Foot + 140 min Masters Series. Tournoi de Miami (USA). 6 e jour. PATINAGE ARTISTIQUE JEUX DU COMMONWEALTH MAGAZINE 19.05 Sport + 90 min FOOTBALL Eurosport 45 min TENNIS 19.50 Ligue 1. 32 e journée. Zapfoot (152). AC Ajaccio - Metz (153) ; Auxerre - Saint-Étienne (154) ; Lens-Sochaux (155) ; Marseille - Le Mans (156) ; Nancy-Nantes (157) ; Rennes-Troyes (158) ; Strasbourg-Lille (159). TOUT LE SPORT 22.45 Eurosport 75 min 23.15 Eurosport 2 60 min 23.35 Canal + 50 min HANDBALL TPS Foot 135 min Rediff. demain à 8 h 40 20.15 Championnat de France D 1 H. 20 e journée. Chambéry-Paris. TENNIS 16.30 Eurosport 60 min France 2 65 min Rediff. demain à 6 h 15 20.45 Masters Series. Tournoi de Miami (USA). 6 e jour. Sport + 105 min Rediff. à 0 h ARTS MARTIAUX 16.50 Eurosport 135 min 20.50 Paris Première 165 min Festival des arts martiaux 2006. 21 e édition. Rediff. demain à 14 h 30 PAGE 10 À voir. Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 8.8 France Inter. Journal des sports. 8.42 RTL. RTL Sport. 8.42 Europe 1. Sports. 10. RTL. RTL Sport. 10. RMC. À vos marques. 14. RMC. Intégrale Sport. 15. Sud Radio. Sud Radio Sports. 19 .3 0 E u ro pe 1. M u lt i plex . 19.30 RMC. Intégr ale F oot. 19.45 RTL. RTL Foot. 20. France Inter (GO). Interfootball. Eurosport 30 min Rediff. demain à 8 h 30 03.00 NBA. Utah Jazz - Sacramento Kings. France 3 10 min LE COIN DES RADIOS 00.30 BASKET Rediff. demain à 9 h 15.55 Sport + 180 min Championnat du monde 2006. Rallye de Catalogne. 2 e jour. 20.10 6. Édition du week-end. 8.30 Match après match (rediff. toutes les heures jusqu’à 13.30). 19. La Grande Édition Week-end. 20. Édition du Week-end. 22. La Grande Édition Week-end. 23.30 La Grande Édition Week-end, avec la Page foot. 6. Journal en continu. Canal + 55 min 00.00 RALLYE ÉTIENNE MOATTI INFOSPORT 22.40 Rediff. demain à 11 h 30 Canal + Sport Sport + 120 min Critérium international. 1 re étape : Sedan - Charleville-Mézières. CYCLISME Championnat d’Italie. 31 e journée. Juventus Turin - AS Rome. 19.00 Superleague anglaise. 7 e journée. Dragons Catalans - Salford Reds (ANG). Canal + 120 min 15.30 Championnat d’Angleterre. 31 e journée. Chelsea - Manchester City. CYCLISME FOOTBALL Canal + Sport 115 min 18.10 RUGBY À XIII Canal + Sport 120 min Championnat d’Allemagne. 27 e journée. Hambourg - Borussia Dortmund. FOOTBALL Eurosport 75 min FOOTBALL 15.25 Championnat d’Allemagne. 27 e journée. Duisburg - Bayern Munich. AUTO N’ont pas souhaité s’exprimer sur le sujet : Charles Biétry, Francis Graille, Pierre Frelot, Laurent Perpère et la direction de Canal +. Cinq plans pour Paris NASCAR Busch Series 2006. 6 e manche. À Bristol (USA). 17.30 Championnat d’Angleterre. 31 e journée. Portsmouth-Arsenal. 15.15 Championnat du monde de vitesse. Grand Prix d’Espagne. Essais des 250. À Jerez. JUVENTUS TURIN - AS ROME AUJOURD’HUI, 20 H 30, À TURIN, STADIO DELLE ALPI JUVENTUS TURIN : Buffon – Zambrotta, Thuram (cap.), F. Cannavaro, Chiellini – Camoranesi, Vieira, Emerson, Nedved – Ibrahimovic, Trezeguet. Entraîneur : F. Capello. PARME - INTER MILAN AUJOURD’HUI, 18 HEURES, À PARME, STADE ENNIO-TARDINI INTER MILAN : Toldo – J. Zanetti (cap.), I. Cordoba, Materazzi, Womé – Figo, Veron, Cambiasso, Cesar – Recoba, Adriano. Entraîneur : R. Mancini. 17.30 Coupe du monde. Finale. 12,5 km poursuite H. À Oslo-Holmenkollen (NOR). 15.00 Championnat de France Top 14. 20 e journée. Bourgoin-Perpignan. À Saint-Etienne. ITALIE 17.25 TPS Star 140 min France 2 120 min MALAGA - FC BARCELONE AUJOURD’HUI, 20 HEURES, LA ROSALEDA FC BARCELONE : Valdés – Belletti, Oleguer, Motta, Van Bronckhorst – Deco, Van Bommel, Iniesta – Giuly, Larsson, Eto’o. Entraîneur : F. Rijkaard. Rediff. à 19 h 20 Canal + Sport BIATHLON Rediff. à 16 h 30 Eurosport 2 ESPAGNE Canal + 125 min VOLLEY-BALL Livingston - Celtic Glasgow Classement : 1. Celtic Glasgow, 76 pts ; 2. Heart of Midlothian, 59 ; 3. Glasgow Rangers, 53 ; 4. Kilmarnock, 50 ; 5. Hibernian, 49 ; 6. Aberdeen, 41 ; 7. Inverness, 40 ; 8. Motherwell, 40 ; 9. Dundee United, 31 ; 10. Dunfermline, 22 ; 11. Falkirk, 21 ; 12. Livingston, 12. française), À LONDRES, STAMFORD BRIDGE (TPS Foot) CHELSEA : Cech – Paulo Ferreira, Ricardo Carvalho, Terry (cap.), Del Horno – Essien, Makelele, Lampard – S. Wright-Phillips, Drogba, Duff ou J. Cole. Entraîneur : J. Mourinho. 17.15 Ligue 1. 32 e journée. Lyon-Toulouse. Ligue des champions H. Demi-finale. Trévise (ITA) - Dinamo Moscou (RUS). À Rome (ITA). 14.50 Championnats du monde 2006. Programme libre danse. À Calgary (CAN). U. Leiria - Boavista Classement : 1. FC Porto, 60 pts ; 2. Sporting Portugal, 58 ; 3. Benfica, 53 ; 4. Braga, 51 ; 5. Boavista, 45 ; 6. Nacional Funchal, 43 ; 7. V. Setubal, 39 ; 8. U. Leiria, 35 ; 9. Belenenses,34 ; 10. Estrala Amadora, 33 ; 11. Academia Coimbra, 33 ; 12. Maritimo Funchal, 31 ; 13. Naval, 31 ; 14. Rio Ave, 30 ; 15. Guimaraes, 29 ; 16. Gil Vicente, 28 ; 17. Paços Ferreira, 28 ; 18. Penafiel, 13. COUPE (demi-finales). – MERCREDI, FC PORTO - Sporting Portugal, 1-1, 5-4 aux t.a.b. ; JEUDI, V. SETUBAL - Guimaraes, 1-1, 3-2 aux t.a.b. La finale FC Porto - V. Setubal aura lieu dimanche 14 mai au stade Nacional Jamor à Lisbonne. PORTSMOUTH - ARSENAL AUJOURD’HUI, 17 H 15 (18 h 15, heure française), À PORTSMOUTH, FRATTON PARK (TPS Foot) ARSENAL : Lehmann – Eboué, K. Touré, Senderos, Flamini – A. Hleb, Fabregas, Gilberto Silva, Pires ou Reyes – Adebayor, Henry (cap.). Entraîneur : A. Wenger. LIVERPOOL - EVERTON AUJOURD’HUI, 12 h 45 (13 h 45, heure française), À LIVERPOOL, ANFIELD (TPS Star) LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Hyypiä, Riise – Gerrard (cap.), Xabi Alonso, Sissoko, Kewell – Morientes ou Fowler,Crouch. Entraîneur : R. Benitez. CHELSEA - MANCHESTER CITY AUJOURD’HUI, 15 HEURES (16 heures, heure Eurosport 60 min 14.00 Championnat du monde de vitesse. Grand Prix d’Espagne. Essais des MotoGP. À Jerez. ANGLETERRE Championnat de France Top 14. 20 e journée. Clermont-Biarritz. 13.30 Championnat d’Angleterre. 31 e journée. Liverpool-Everton. Gil Vicente - Guimaraes V. Setubal - Naval Paços Ferreira - Estrela Amadora Acad. Coimbra - FC Porto Sporting Portugal - Penafiel LUNDI Arte 45 min 13.00 Coupe du monde. Finale. 10 km poursuite F. À Oslo-Holmenkollen (NOR). Benfica - Braga Maritimo Funchal - Belenenses DEMAIN RUGBY 11.10 « Les grands duels du sport. Gymnastique féminine : Roumanie-URSS », de J.-C. Klotz. DUISBURG - BAYERN MUNICH (Canal + Sport) AUJOURD’HUI, 15 H 30, À DUISBURG, MSV ARENA BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) – Hargreaves, Lucio, Ismaël, Lahm – Salihamidzic, Demichelis, Schweinsteiger, Zé Roberto – Makaay, C. Pizarro. Entraîneur : F. Magath. FOOTBALL 11.00 Championnats du monde 2006. Programme libre danse. À Calgary (CAN). Roda JC - RBC Roosendaal Willem II - PSV Eindhoven NEC Nimègue - Groningue Twente - Heerenveen DEMAIN AUJOURD’HUI Aberdeen - Motherwell Dundee U - Kilmarnock Falkirk - Heart of Midlothian Hibernian - Inverness Glasgow Rangers - Dunfermline DEMAIN Sophie KAMOUN (porte-parole de Nike) : « Nous n’avons pas de commentaires à apporter. Nous restons sur notre position habituelle : nous collaborons avec la justice en continuant à lui fournir tous les éléments qui nous sont demandés et nous nions les faits qui nous sont reprochés. » – J. T. NBA + 120 min Rediff. demain à 7 h 30 ZAP Intéressant. À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. INFORMATION Ce soir 19 : 00 > LA GRANDE ÉDITION WEEK-END Phillippe Fleys vous fait le tour complet de l’actualité sportive > MULTISPORT SAMEDI 25 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HIER HIER ITALIE (31e journée) ÉCOSSE (31e journée) AUJOURD’HUI Éric LOVEY (ancien conseiller de Ronaldinho et ex-recruteur du PSG) : « Visiblement, les enquêteurs s’étonneraient, alors que je n’ai jamais été agent FIFA, que j’aie demandé au PSG la somme de 1,3 million d’euros quand Ronaldinho a été transféré au FC Barcelone (en juillet 2003). À cela, je réponds qu’il n’a jamais été question que j’intervienne en tant qu’agent puisque j’ai été engagé en janvier 2000 pour six ans par le PSG au titre de recruteur et de prestataire de services. Au moment de l’arrivée de Ronaldinho au PSG (en juin 2001), la commission a été payée au frère du joueur, Roberto Assis, qui a toujours été son agent. La somme que je réclame, qui correspond à 5 % du montant du transfert à Barcelone, ce n’est pas une commission. C’est un intéressement que le PSG, par une lettre signée de son président Laurent Perpère, s’est engagé à me verser pour récompenser mon travail parce que j’avais été le lien entre le PSG et la famille du joueur quand il était encore au Gremio. Il n’y a rien d’illégal à cela et je vous assure que Canal + n’a jamais porté plainte contre moi pour tentative d’escroquerie. » – J. T. Bleu Rouge Jaune Tottenham - West Bromwich (21 heures, TPS Foot) Classement: 1. Chelsea,75 pts ; 2. ManchesterU, 63 ; 3. Liverpool, 61 ; 4. Tottenham, 52 ; 5. Arsenal, 50 ; 6. Blackburn, 49 ; 7. Bolton, 48 ; 8. Wigan, 46 ; 9. Everton, 43 ; 10. West Ham, 42 ; 11. Manchester C, 40 ; 12. Newcastle, 39 ; 13. Charlton, 39 ; 14. Fulham, 35 ; 15. Aston Villa, 34 ; 16. Middlesbrough,34 ; 17. West Bromwich,27 ; 18. Birmingham, 24 ; 19. Portsmouth, 24 ; 20. Sunderland, 10. PAYS-BAS (30e journée) bilisé. À cause de cela, il y a eu beaucoup de tensions et de pressions. Je constate aussi que le tandem qui est arrivé après moi (Graille-Halilhodzic) voulait assainir les finances et réaliser des économies et que ça n’a pas été le cas, bien au contraire. On s’aperçoit aujourd’hui que le PSG a été pris en otage par beaucoup de gens, qu’il souffre de toutes ces dérives et qu’il a perdu son image de club populaire qui était la sienne au temps de Hechter et de Borelli. Mais je souhaite que le club s’en sorte, car il ne mérite pas ça. » – R. L. Jaune Middlesbrough - Bolton Charlton - Newcastle (15 heures, TPS Foot) Manchester U - Birmingham (17 heures, TPS Star) LUNDI ALLEMAGNE (27e journée) DANS LE TRANSFERT de Laurent Robert du PSG à Newcastle, en 2002, deux agents, l’Écossais William Mac Kay, et l’actuel président de l’OM, Pape DIOUF, auraient touché la même somme du club anglais pour la même mission. « Je n’ai pas de commentaire à faire, a réagi Pape Diouf. Je n’ai jamais été mandaté par le PSG pour quoi que ce soit. J’étais l’agent de Laurent Robert, j’ai fait le travail que j’avais à faire. Après, si Paris a mandaté un autre agent, je ne sais pas… » – S. Ta. Noël LE GRAËT était président de Guingamp en 2003 à l’époque où Jérôme Leroy aurait fait l’objet d’un licenciement abusif au PSG, récoltant au passage 300 000 d’indemnités de licenciement du PSG correspondant en fait à des salaires à percevoir à Guingamp. « On a récupéré Leroy libre, assure l’ancien président. Et d’abord j’avais les moyens de payer ces salaires. J’ai toujours pris les salaires de Leroy en intégralité. Je n’avais pas besoin du PSG pour ça. » – D. D. En 2001, le PSG doit 2 M à Augustine Okocha, mais Canal + refuse de payer cette somme en salaire. Avec l’aide de Roger HENROTAY, un agent de joueur, le PSG verse 2 M à un club belge de Mons au titre d’une prétendue avance sur le transfert d’un joueur nigérian inconnu. La somme devait ensuite revenir à Okocha, hors charges, hors impôts… « Je ne vois pas de quoi M. Albert parle, dit Henrotay. Okocha est un joueur que je ne connais pas, sinon de nom. Je ne suis pas intervenu sur ce transfert. Je peux vous le dire de manière sûre et certaine. » – D. D. Luis FERNANDEZ (entraîneur du Paris-SG de décembre 2000 à juin 2003) : « Au PSG, je ne m’occupais que du volet sportif. J’avais une double fonction d’entraîneur et de manager général et j’ai toujours pris soin de ne pas entrer dans les discussions financières. Les salaires, les commissions, les montages financiers, je ne les connaissais pas et je ne voulais pas les connaître. On peut me faire des reproches sur ma gestion sportive, mais certainement pas sur le reste. Là, je suis tranquille. Par rapport à Ronaldinho, j’avais senti, lors de sa deuxième année au PSG, que les dirigeants étaient inquiets de savoir si leur investissement allait être renta- Noir Bleu Noir FC Séville - Valence CF Celta Vigo - Majorque Esp. Barcelone - Alavés Getafe - Real Sociedad Santander - Saragosse Real Madrid - La Corogne Cadix - Atl. Madrid Match décalé de la 29e journée, jeudi soir, Atletico Madrid - FC Séville : 0-1. But : Puerta (77e). Classement: 1. FC Barcelone, 67 pts ; 2. Osasuna, 55 ; 3. Real Madrid, 54 ; 4. Valence CF, 53 ; 5. FC Séville, 48 ; 6. La Corogne, 46 ; 7. Celta Vigo, 45 ; 8. Villarreal, 45 ; 9. Atl. Madrid, 42 ; 10. Saragosse, 40 ; 11. Getafe, 37 ; 12. Santander, 32 ; 13. Esp. Barcelone, 31 ; 14. Majorque, 31 ; 15. Betis Séville, 30 ; 16. Athl. Bilbao, 30 ; 17. Alavés, 30 ; 18. Real Sociedad, 28 ; 19. Cadix, 26 ; 20. Malaga, 22. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. AUJOURD’HUI Le transfert de Ronaldinho, qui a évolué au Paris-SG de 2001 à 2003, est un des dossiers sur lesquels enquêtent les juges Van Ruymbeke et Desset. De 1998 à 2005, le PSG aurait eu recours à des montages frauduleux pour les transactions de plusieurs de ses joueurs. (Photo Bruno Fablet) ILS ONT DIT 11 Bleu Rouge Noir Jaune ATHLÉTISME La détresse de Barber Marquée, physiquement et psychologiquement, par son interpellation, la championne a maintenu hier sa version des faits. Soutenue par plusieurs athlètes de l’équipe de France, dont son amie Christine Arron, Eunice Barber s’est exprimée lors d’une conférence de presse à Paris, pour la première fois depuis son interpellation, samedi dernier, à Saint-Denis. Tout en reconnaissant avoir peut-être mal compris une injonction d’un policier, elle a confié, avec émotion, son incompréhension. « J’AIMERAIS vous remercier d’être là… » La voix est presque inaudible, les sanglots irrépressibles. Il est 15 h 10, Eunice Barber vient de s’asseoir au côté de son avocat, Me Emmanuel Daoud, dans une salle de réunion de son cabinet parisien. Casquette enfoncée sur la tête, minerve autour du cou, regard perdu, la jeune femme est visiblement encore sous le choc, six jours après son interpellation aux abords du Stade de France, à Saint-Denis. Devant sept caméras de télévision, une dizaine de photographes, une cinquantaine de journalistes en tout, Barber livrera pendant une dizaine de minutes son récit des événements, avant de répondre aux questions. Plusieurs fois en pleurs, l’athlète, qui avait bien plus de mal que d’habitude à trouver ses mots en français, répétait sans cesse : « Je n’ai rien fait de mal, j’avais peur, j’étais désespérée. Je ne comprends pas ce qui s’est passé. Il faut qu’on m’explique. » SON INCOMPRÉHENSION EN DÉCOUVRANT les photos de son interpellation hier dans L’Équipe, Eunice Barber a eu un nouveau choc. « Ça lui a rappelé de mauvais souvenirs, elle a pleuré, elle disait “tu vois, tu vois”, racontait ainsi une de ses plus proches amies, Odiah Sidibé, sprinteuse retraitée. Elle revivait la scène. Heureusement qu’on était tous là autour d’elle, elle était vraiment bouleversée. Les photos, c’était la preuve en images de ce qui s’est passé très vite pour elle. » Selon Me Daoud, l’avocat de l’athlète, les photos de l’interpellation, prises par un témoin, plaident surtout pour la version de sa cliente. « Jusque-là, c’était la parole d’Eunice contre celle de la police. Les photos publiées changent la donne », estime-t-il. Pour autant, si l’athlète a déposé une plainte dès mercredi à l’IGS, la police de polices, elle ne l’a pas encore fait auprès de la justice. « On le fera vraisemblablement, dit l’avocat. On a besoin de mener une réflexion et de trouver les bonnes qualifications. D’autres témoins pourraient aussi se manifester. On va se mettre en relation avec le parquet. Si son intention n’est pas conforme à ce qu’on attend, on portera plainte avec constitution de partie civile. » Sans avoir eu accès au dossier, l’avocat précise : « On reproche à Eunice la mise en danger de la vie d’autrui, le refus d’obtempérer et des violences volontaires. » Lui retient évidemment que les forces de l’ordre « n’ont respecté ni l’éthique policière, ni le code pénal ». – C. B. et N. H. SES ANGOISSES « Il faut que je sache ce qui m’arrive. Je ne sais pas par où commencer. Mentalement, je n’ai jamais été aussi bas. Il y a ma mère, il faut que je lui explique, que je lui dise que ce ne sont pas tous les policiers qui sont comme ça en France. Moi, ça fait des années que je cours pour la France, j’habite ici, je ne suis même pas retournée chez moi. Je veux continuer à courir pour la France. Mon père est arrivé le dimanche de Sierra Leone, je ne pouvais même pas aller l’accueillir. (Elle est en pleurs.) Je n’arrive pas à regarder ma mère dans les yeux. Elle perd confiance dans la France, elle aime ce pays qui m’a accueillie. D’habitude, j’oublie vite… J’ai peur de conduire à côté des policiers. Je suis touchée psychologiquement et physiquement. Les policiers, ils m’ont cassée... Ils étaient méchants, ça ne se fait pas dans ce monde aujourd’hui, ça ne se fait pas. (Elle éclate encore en sanglots.) Pour les deux prochaines semaines, je n’ai pris aucun rendezvous. C’est la confusion dans ma tête. Il faut que je comprenne ça, peut-être que je discute avec les gens qui ont été dans mon cas, mais je ne sais pas.... » CLÉMENTINE BLONDET « Il y a un malaise » CHRISTINE ARRON estime que ce qui est arrivé à son amie Eunice n’est pas un cas isolé en France. Avenue Hoche, dans le cossu salon du cabinet de son avocat Me Daoud, EuniceBarber apucompterhiersur lesoutiende nombreux athlètes, plus ou moins proches, et même de l’ex-basketteur Richard Dacoury. « Et beaucoup d’autres avaient des engagements et ne pouvaient pas se libérer », enchérissait le président de la Fédération française (FFA), Bernard Amsalem. « On pense évidemment immédiatement à un problème de couleurde peau, mais ce n’est même pas ça : on ne doit pas frapper une femme ! » s’insurgeait notamment Odiah Sidibé, l’ancienne sprinteuse amie, qui devait voir Barber le samedi soir, quelques heures après les événements. Leader masculin de l’athlé bleu, Ladji Doucouré a tenu à témoigner son soutien à Eunice avant de filer s’entraîner. Et les présences de Vanessa Boslak, Betty Lise ou Sandra Lamrani renforçaient le sentiment de solidarité de l’athlétisme français autour de la double championne du monde. Mais ce sont surtout les mots courroucés de la Guadeloupéenne Christine Arron qui résument le mieux le sentiment général. « COMMENT AVEZ-VOUS appris ce qui est arrivé à Eunice Barber ? – Au départ, je ne savais pas comment ça s’était passé. J’étais avec Souad (Rochdi, conseillère des deux athlètes), samedi, quand Eunice l’a appelée pour lui dire qu’elle avait des problèmes avec des policiers. C’était juste avant l’interpellation et, après, on a dû attendre dimanche pour savoir. Je pensais déjà qu’Eunice n’avait rien fait, mais j’étais inquiète car elle parle mal français et qu’ils peuvent lui faire dire n’importe quoi. Il n’y avait en tout cas pas de raison pour qu’ils la traitent comme ça. – Les policiers disent qu’elle les a mordus. – Les policiers disent ce qu’ils veu- Une saison compromise ? Eunice Barber risque de ne pas redevenir compétitive pour les Championnats d’Europe, en août prochain. La Fédération française n’exclut pas une action en justice. BERNARD AMSALEM, le président de la Fédération française, avoue s’être posé la question dès lundi, après avoir passé la matinée avec Eunice Barber : « Je me suis demandé si elle allait être en mesure d’effectuer une saison estivale. » Hier, venu soutenir l’athlète lors de sa conférence de presse avec de nombreux membres de la famille de l’athlétisme français (voir plus haut), il persistait et allait plus loin : « Eunice est très perturbée et vit tout ça comme une grande injustice. On espère qu’il n’y aura pas de séquelles, mais elle a besoin de son bras et on est là dans l’expectative. Si elle ne pouvait pas faire une saison normale cet été et participer aux Championnats d’Europe (7-13 août à Göteborg), la Fédération considérerait qu’il y a un préjudice pour elle (la FFA) et se réserverait la possibilité d’engager une action en justice. » Or, la probabilité de voir la quintuple médaillée mondiale renoncer à la compétition cette saison est réelle. Le bras, dont parle Amsalem, c’est le droit, celui avec lequel elle lance et pour lequel elle s’est inquiétée dès le début de ses déboires avec la police. « Ils m’ont cassé le bras, avance, comme une image, Barber. J’ai passé une échographie de l’épaule, j’ai une bursite, une petite élongation et j’ai toujours une insensibilité de la main. » Monot inquiet L’heptathlonienne est pour l’heure totalement incapable de se projeter dans l’avenir, même immédiat : « Normalement, je devrais déjà partir aux États-Unis, j’ai eu mon coach (Bob Kersee) au téléphone… Mais je ne sais pas, je n’ai pas la tête à l’athlétisme. » Au-delà de la cicatrisation physique de son épaule droite, c’est bien évidemment celle de son mental qui inquiète le plus. « Je l’ai eue deux fois au téléphone et je l’ai trouvée encore moins bien mercredi que lundi, raconte Claude Monot, l’un de ses entraîneurs de longue date, basé à Nice. J’ai été sidéré par sa façon de s’exprimer. Non pas que ses propos étaient incohérents, mais je l’ai trouvée tellement perdue, au fond du trou, que je me suis demandé comment elle allait s’en sortir. Alors je me pose aussi la question pour cette saison… » Car si, par le passé, Barber a souvent impressionné Monot par sa force de caractère et sa capacité à rebondir après de graves blessures, le technicien a compris que la situation était cette fois-ci inédite et bien plus compliquée : « Là, c’est tellement particulier que je ne sais pas du tout combien de temps il lui faudra. Ça sort justement de toutes les normes de ses valeurs à elle. » – N. H. CROSS : KLILECH-FAUVEL FORFAIT. – Sélectionnée en équipe de France pour les Championnats du monde de cross-country, les 1er et 2 avril à Fukuoka (Japon), Fatiha Klilech-Fauvel a déclaré forfait en raison d’une lombalgie. Elle ne sera pas remplacée. SAMEDI 25 MARS 2006 lent, on n’était pas là. On voit déjà que ce qu’ils racontent est décousu. Si elle les a mordus, c’est certainement un réflexe à la suite des violences qu’elle a subies. Eunice est quelqu’un de très sensible, capable de se mettre en colère, mais pas plus violente que moi. Moi aussi je m’énerverais si on me mettait une claque. Ce qui est dommage, c’est qu’il n’y ait pas eu de discussion. Elle n’a sans doute pas compris (pour la déviation) mais ensuite elle s’est arrêtée. Et c’est allé très vite pour elle. Elle était sans doute apeurée, énervée, car son corps est son outil de travail. Mais quand on arrête quelqu’un, on lui dit ce qu’on lui veut ! C’est arrivé qu’on m’arrête, mais je n’ai jamais eu de problème. Peut-être que j’ai eu affaire à des policiers plus sympathiques. Peut-être que je suis plus reconnaissable qu’Eunice. Je suis aussi toujours restée calme. Mais si, comme elle, j’avais pris une gifle, j’aurais riposté, j’aurais été agressive. « C’est vrai qu’elle était noire » – Que v ous ins pi re cet te affaire ? – Le vrai problème, c’est qu’en France, on se rend compte qu’une bonne partie des policiers est raciste. On le voit dans les cités. Il y a des jeunes confrontés à ces problèmes tous les jours. Je déplore que ça arrive à Eunice, mais ça reflète ce qui se passe. Il faut prendre cet exemple en compte car il y a un malaise aujourd’hui. Je ne pense pas, heureu- HOCKEY SUR GLACE sement, qu’ils sont tous comme ça. Ils exercent aussi une profession pas facile, dans des quartiers pas faciles. Et quand ils ont une occasion de se lâcher, ils le font. – Vous pensez qu’Eunice a été victime de sa couleur de peau ? – C’est vrai qu’elle était noire. Plusieurs fois, au début, quand elle a donné son identité, on ne l’a pas crue. – Comment la trouvez-vous ? – Elle est très atteinte, car elle ne comprend pas ce qui lui est arrivé. J’espère qu’elle va se remettre physiquement car sa blessure est embêtante. Il faut déjà qu’elle ait repensé à tout ça avant de pouvoir se reconstruire. Mais avant de se remettre, il faut qu’elle comprenne bien, qu’il y ait un face-à-face avec les policiers qui l’ont interpellée et qu’ils lui expliquent. – On vous sent très concernée. – Eunice est mon amie et je la soutiens. Mais je trouve aussi très bien que les athlètes et les autres sportifs se mobilisent sur un sujet comme celui-là. » NICOLAS HERBELOT HIER, Eunice Barber a confirmé ses accusations contre les policiers qui l’ont interpellée, samedi dernier à Saint-Denis. Des accusations qui l’ont poussée à déposer plainte mercredi à l’IGS, la police des polices. Mais, pour les policiers, l’histoire est radicalement différente. D’après eux, Barber a profité, aux abords du Stade de France, d’un moment d’inattention d’un policier pour ne pas respecter la déviation mise en place et forcer le passage. Une fois sa voiture arrêtée, l’athlète aurait d’emblée mordu un agent de la paix et proféré des insultes. Selon une source policière, « le premier agent auquel elle a eu affaire n’était vraiment pas agressif. Il est à quelques mois de la retraite ». Six policiers auraient été nécessaires pour maîtriser et menotter Barber, ce qui est la règle en cas d’interpellation difficile. « C’était un refus d’obtempérer caractérisé, elle refusait d’être menottée, indique la même source policière. L’interpellation a été brutale, mais ça n’aurait pas été le cas si elle s’était laissé faire. » Dans le fourgon qui la conduisait au commissariat, l’athlète aurait mordu un deuxième policier, cette fois à la jambe. Les deux agents mordus auraient obtenu respectivement deux et un jour d’interruption temporaire de travail (ITT) après avoir été examinés à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy. Elle aurait insulté des policiers en anglais, l’un d’eux envisageant de porter plainte. – C. B. LIGUE MAGNUS (demi-finales, 1ers matches) Amiens tombe Grenoble Menés 3-1, les Amiénois ont mis Grenoble au tapis. Dans l’autre match, Rouen s’est fait peur avant d’étouffer Dijon. LES GOTHIQUES d’Amiens ont idéalement débuté ces demi-finales de Ligue Magnus en venant l’emporter hier soir en terre grenobloise, inversant du même coup l’avantage du terrain dans cette série au meilleur des cinq manches. L’opposition entre les numéro deux et trois de la saison régulière s’annonçait chaude, et ce premier acte l’a confirmé, spectaculaire et serré jusqu’au bout, Amiens marquant le but du 4-3 à la 48e minute, et résistant aux assauts des locaux lors d’une fin de match qui voyait le gardien isérois Christophe Burnet quitter sa cage pour laisser sa place à un joueur de champ supplémentaire. Un va-tout sans résultat pour Grenoble, qui avait perdu le match bien avant cela, en laissant s’envoler une avance de deux buts en deuxième période. Menés 3-1 à la 27e, après un but de Craig Mills inscrit en infériorité numérique, les hommes de Denis Pérez ont pu compter sur leur duo d’internationaux François Rozenthal et Laurent Gras, ce dernier ramenant les siens à hauteur juste avant le retour au vestiaire. Elie Marcos se chargeait ensuite de porter l’estocade avec sa deuxième réalisation de la soirée. S’ils ne veulent pas hypothéquer ROUEN-DIJON : 6-1 (0-0, 1-1, 5-0) Arbitre : M. F. Bachelet. 2622 spectateurs. Pénalités. – ROUEN : 26’ (8x2’+ 10’) ; DIJON : 12’ (6x2’). Buts. – ROUEN : 37’48’’ Sedlak (Salminen, Thinel) sup. num. ; 43’37’’ Desrosiers (Salminen, P-E. Bellemare) ; 45’21’’ Salminen (Desrosiers, Salomaa) ; 47’24’ Salminen (Desrosiers) ; 51’50’’ Salminen (Desrosiers, P-E. Bellemare) ; 56’38’’ Coqueux (T. Lemoine). DIJON : 25’11’’ Gillet (Tekel) sup. num. GRENOBLE-AMIENS : 3-4 (1-1, 2-2, 0-1) Arbitre : M. Bergamelli. 3500 spectateurs environ. Pénalités. – GRENOBLE : 28’ (9x2’+ 10’) ; AMIENS : 16’ (8x2’). Buts. – GRENOBLE : 14’45’ Draney ; 23’18’’ Russel (Wallin) sup. num. ; 26’15’’ Mills inf. num. . AMIENS : 6’56’’ E. Marcos (J. Marcos, Pazak) sup. num. ; 37’14’’ F. Rozenthal (B. Chauvel, Mortas) ; 39’26’’ Gras (Chauvel) sup. num. ; 48’05’’ E. Marcos (J. Marcos, F. Rozenthal). leurs chances avant d’aller jouer à Amiens, les Brûleurs de Loup doivent l’emporter ce soir. Mais la maîtrise affichée hier soir par les Gothiques en fait désormais les favoris de la série. A Rouen, une ola a fini par animer les travées de l’île Lacroix, mais que ce fut long à venir ! Réduits au silence pendant presque 38 minutes, menés au score après un but d’Aymeric Gillet, les grands favoris de la Ligue Magnus ont peiné pendant les deux premiers tierstemps, récoltant notamment douze minutes de pénalité au deuxième acte, et n’égalisant qu’en supériorité numérique, grâce à un tir à la ligne bleue de Sedlak. Dijon était en route pour la surprise de l’année, mais Dijon a craqué. Lors d’un troisième tiers cauchemardesque pour les hommes de Daniel Maric, les Rouennais ont retrouvé leur statut et leur allant offensif en inscrivant cinq buts, dont un coup du chapeau en six minutes de Salminen, et un but et trois assistances de l’international Julien Desrosiers. La deuxième manche dira si les deux premiers tiers poussifs des Rouennais n’étaient qu’un vague accident de parcours, ou si l’outsider dijonnais peut encore espérer quelque chose dans cette série. – O. J. HIER : Rouen - Dijon, 6-1 ; Grenoble - Amiens, 3-4. AUJOURD’HUI (20 heures) : Rouen Dijon ; Grenoble - Amiens. 3e et éventuelle 4e manche (s) à Dijon et Amiens, les 28 et 29 mars. 5e manche éventuelle à Rouen et Dijon le 1er avril. RÉSULTATS NHL. – JEUDI. – Atlanta-New Jersey, 6-5 a.p. ; Montréal Toronto, 5-1 ; Tampa Bay-Washington, 4-3 a.p. ; Détroit-San José, 4-0 ; Saint-Louis-Calgary, 2-7 ; Phoenix-Chicago, 4-3. Avec 33 arrêts sur 34 tirs subis, le portier français de Montréal Cristobal Huet a permis à son équipe de se lâcher en attaque : 4 buts dans le seul premier tiers-temps ! Grâce à sa victoire (5-1), le « Tricolore » reste en course pour les playoffs de la Conférence Est, un point derrière Atlanta (8e) et à deux points des New Jersey Devils (7e), tandis que sa victime du soir (10e) est désormais repoussée à cinq victoires. PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’avocat de Barber estime que les photos publiées par « L’Équipe », hier, placent son athlète en position de force. temps, je ne l’ai pas fait. Celui qui dit que je l’ai mordu, après, quand il a su qui j’étais, il me demandait : quand c’est la prochaine compétition… Il faut la faire celle-là… J’ai dit mais non, vous m’avez agressée, c’est pas juste. J’ai envie de vivre comme tout le monde, mais j’ai compris que j’étais un personnage public. Je voulais témoigner pour les inconnus qui se font arrêter comme ça et se sont fait tabasser, massacrer. Je veux dire stop. » Ce que dit la police Bleu Me Daoud : « Les photos changent la donne » PARIS. – Au côté de son avocat, Me Emmanuel Daoud, Eunice Barber a éclaté en sanglots à trois reprises lors de sa conférence de presse, hier après-midi. (Photo Franck Nataf) Jaune Rouge Jaune « Elle ne m’a rien fait, la police. Pourquoi je vais lui faire du mal, pourquoi c’est moi qui lui ferais du mal ? Je n’ai pas envie de me justifier, mais il faut que vous voyiez logiquement la situation. Parmi les voitures qui me précédaient ou me suivaient, j’espère que certains pourront témoigner, dire que je n’ai pas touché quelqu’un. Je ne comprends pas pourquoi ils ont fait ça. Il y a une policière, au commissariat, qui m’a dit, gentiment : « Une Black dans le 9-3, pour l’interpeller, c’est une claque dans la gueule. » Je ne comprends pas, je ne suis pas du “9-3” et même les gens là-bas, ils n’ont pas à être traités comme moi j’ai été traitée. Je fais de l’athlé, je suis un personnage public, mais je suis bien dans ma vie, je n’ai pas dit qui j’étais. Je voulais qu’ils me prennent en tant qu’être humain, pas en tant qu’Eunice Barber. Maintenant, je me dis que peut-être j’aurais dû dire d’emblée qui j’étais. Mais ce n’était pas important par rapport à ce qui s’était passé. Ça peut arriver à n’importe qui. Ce que je voulais, c’est qu’ils arrêtent. En 2003, je m’étais déjà fait agresser par des policiers en civil. Les policiers avaient retourné la voiture, m’avaient plaqué contre le véhicule. J’ai appelé mes amis, j’ai pleuré. Deux femmes avaient tout vu et disaient : « Elle n’a rien fait. Une Black avec une jolie voiture, vous l’arrêtez comme ça… » On m’a dit de porter plainte à ce moment-là, mais je me suis dit : je vais perdre du Noir Bleu Noir SON RÉCIT « J’emmenais ma mère pour aller chez une amie se faire une coiffure. Je la taquinais en lui disant qu’il fallait qu’elle se fasse belle parce que mon père arrivait le lendemain de Sierra Leone. Je suis arrivée à SaintDenis, il y avait de la circulation, j’ai pris la file du milieu pour tourner à gauche. Deux policiers guidaient la circulation, je n’ai pas compris l’indication du policier, je ne faisais pas attention. J’ai tourné à gauche, c’était un malentendu. Ma mère a vu que le policier arrivait. Je me suis arrêtée. Le policier est arrivé. Il a tapé sur ma bagnole, il était vraiment en rage (sic). Moi, j’ai baissé la vitre et il m’a donné une gifle sur la figure. Je suis descendue de la voiture pour savoir ce qui se passait. D’autres policiers sont arrivés, ils ont commencé à me bousculer, à me tirer les cheveux, ils m’ont tordu le bras. Je disais : « Je n’ai rien fait de mal, je ne suis pas une voleuse. » Dans ma tête, je me disais : je ne vais jamais plus lancer le poids et le javelot. J’ai mordu un policier, il y en a qui m’ont mis par terre. Ils étaient six, dix. Ils m’ont fait toutes les misères possibles. Ils m’ont jetée dans leur fourgon. Ils ont continué à me violenter dedans. Ma mère est sortie de la voiture, elle criait, elle disait : « Arrêtez de marcher sur elle, elle n’a rien fait de mal. » La policière a dit aux autres de fermer la porte du fourgon et m’a dit : « Tu as de la chance, il y a du monde, sinon on aurait pu te faire pire. » Elle m’a marché dessus pendant tout le trajet jusqu’au commissariat. À un moment, je leur ai dit que j’allais avoir des crampes parce que le matin, j’avais fait une séance d’entraînement. Je leur demandais de déplier ma jambe. Ils m’ont dit : « Tu vas voir, tu vas sortir d’ici, tu porteras des béquilles. » On est arrivés au commissariat, ils continuaient à me tirer les cheveux, à me tordre le cou. Une policière m’a dit : « C’est quoi votre nom et prénom ? » J’ai répondu : Eunice Barber. Tout le monde est devenu gentil, je ne comprenais pas. Je n’ai pas insulté les policiers en anglais. Je n’ai pas fait d’insultes racistes, je ne suis pas quelqu’un de raciste. Au début de ma garde à vue, je ne voulais parler à personne, je ne connaissais pas les pr o c éd u r e s , j e n ’ a v a i s p l u s confiance. Ils m’ont forcé à aller à l’hôpital. Je l’ai fait parce que je savais que sinon, il n’y aurait pas de preuves. J’ai passé la nuit au commissariat, mais je n’ai pas dormi. J’étais assise, seule. » 12 RUGBY TOP 14 (20 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune BOURGOIN - PERPIGNAN Bourgoin change de chaudron Invaincu depuis 46 matches à Pierre-Rajon, c’est à Saint-Étienne que Bourgoin reçoit Perpignan, son rival pour la quatrième place. AUJOURD’HUI, 15 H 10, STADE GEOFFROY-GUICHARD, en direct sur Canal + HIER Toulouse - Agen ........... 19-7 BOURGOIN: 15 Carmona– 14 A. Forest, 13 Coux,12 Boussès,11 Randle– 10 Boyer, 9 M. Forest – 7 Frier, 8 Jooste, 6 Petrilli – 5 Pierre, 4 Del Fava – 3 Cardinali, 2 Cabello, 1 Milloud. Entraîneurs : Ch. Urios et P. Tourlonias. Remplaçants : 16 Bonet, 17 Peyron, 18 Khinchagishvili, 19 Monzeglio, 20 Campeggia, 21 Davis, 22 Giorgadze. PERPIGNAN : 15 J. Laharrague – 14 Manas, 13 Marty, 12 Hume, 11 Naulu – 10 N. Laharrague, 9 N. Durand – 7 Goutta (cap.), 8 Tonita, 6 Robertson - 5 Hines, 4 Alvarez-Kairelis – 3 Bozzi, 2 Tincu, 1 Freshwater. Entraîneurs : Ph. Boher et Ph. Ducousso. Remplaçants : 16 Konieck, 17 Mas, 18 Bortolaso, 19 Vaki, 20 S. Dupuy, 21 Edmonds, 22 Bourret. BOURGOIN – de notre envoyé spécial 15 H 10 Bourgoin - Perpignan (en direct sur Canal +) 17 H 30 Clermont - Biarritz (en direct sur Canal + Sport) 18 H 30 Castres - Stade Français Bayonne - Toulon Montpellier - Brive Pau - Narbonne gauche avec les Bleus au pays de Galles et Alexandre Péclier (pubalgie). L’absence de Bonnaire, le capitaine, sera la plus préjudiciable. « Sans lui, tout change, concède Urios. L’alternance en touche n’est plus la même, nos zones de jeu et nos options diffèrent. Mais on a vu lors de nos matches joués sans nos internationaux que l’état d’esprit de l’équipe avait évolué. Un garçon comme Julien Frier a littéralement porté le groupe à Toulon (victoire 15-13). C’est encourageant. » Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Biarritz ......... 66 19 14 0 5 2. Toulouse ..... 65 20 14 0 6 3. St. Français . 61 18 13 0 5 4. Perpignan.... 59 19 13 0 6 5. Bourgoin ...... 59 19 13 0 6 6. Castres ........ 51 18 10 0 8 7. Clermont...... 51 18 11 0 7 8. Agen ............ 48 20 10 0 10 9. Brive ............ 38 19 7 1 11 10. Bayonne ...... 31 19 6 1 12 11. Narbonne .... 29 18 7 0 11 12. Montpellier... 25 18 5 0 13 13. Pau .............. 22 19 5 0 14 14. Toulon ......... 13 18 2 0 16 Boussès : « Trop tranquille à Rajon » Guillaume Boussès, ici plaqué par le Perpignanais Marty et guetté par Manas (no 14), se réjouit de quitter, le temps d’une rencontre, le stade Pierre-Rajon, où il estime que son équipe joue parfois « un peu trop tranquille » pour le chaudron de Geoffroy-Guichard. (Photo Jean-Marc Pochat) GILLES NAVARRO (1) Des places restent à vendre entre 5 et 30euros, dès 10heures du matin, aux guichets du stade Geoffroy-Guichard. (2) 47 si l’on compte un succès sur le Stade Français (29-16) à Grenoble, quand Pierre-Rajon était suspendu. CONVENTION CSBJ-CASE. – En préambule au match Bourgoin-Perpignan, le CA Saint-Étienne, représenté par son président Jean-Marc Boudon, et le club berjallien, via Pierre Martinet et Pierre Raschi, respectivement président et manager général du CSBJ signeront aujourd’hui en fin de matinée au stade Geoffroy-Guichard une convention de partenariat sous l’égide de Gilbert Massart, adjoint aux sports de la municipalité stéphanoise. – C. C. © Photo DR L’USAP sans Grandclaude ni Gaston À PERPIGNAN, ON A PRÉPARÉ le voyage stéphanois avec minutie. La quinzaine qui vient s’annonce décisive pour le club sang et or. Car au déplacement de Geoffroy-Guichard succédera un autre à Dublin, où les Catalans iront affronter le Munster en Coupe d’Europe. En vue de cette double échéance, les Perpignanais ont suivi un stage de trois jours à Vic, près de Gérone, en Catalogne espagnole. L’occasion, pour le capitaine, Bernard Goutta de resserrer les liens entre ses joueurs et de bien figurer dans un stade mythique où Nicolas Laharrague, le demi d’ouverture se réjouit de signer son retour après une fracture de la main droite : « Pour moi qui ait pratiqué le football comme premier sport, c’est génial de jouer dans un stade comme Geoffroy-Guichard. Mais défier Bourgoin, même à SaintEtienne, sera très difficile. Et personnellement, c’est excitant de jouer face à Benjamin Boyet. Il est imprévisible, c’est le maître à jouer de son équipe. » À Saint-Étienne, l’USAP jouera sans Jean-Philippe Grandclaude, laissé au repos en raison d’une douleur aux ischiojambiers, ni sans son deuxième-ligne Colin Gaston, victime d’un claquage au mollet gauche. – G. N. CLERMONT - BIARRITZ « Ils ont tous une dette » Mutualité Française, CLERMONT : 15 Floch – 14 Rougerie (cap.), 13 Canale, 12 Marsh, 11 Paulse – 10 Jones, 9 Moreau – 7 Dieudé, 8 Vermeulen, 6 Audebert – 5 Privat, 4 Cudmore – 3 Scelzo, 2 Ledesma, 1 Emmanuelli.Entraîneurs: P. Agostiniet J.-P. Lappara. Remplaçants : 16 Miguel, 17 Zirakashvili, 18 Vigouroux, 19 Longo, 20 Pezet, 21 Garcia, 22 Senillosa. BIARRITZ : 15 Brusque – 14 Gobelet, 13 Bidabé, 12 Traille, 11 Bobo – 10 Peyrelongue,9 Dupuy–7 Betsen,8Th.Lièvremont(cap.),6 Harinordoquy–5 Thion,4 Couzinet – 3 Lecouls, 2 Noirot, 1 Lealamanu’a. Entraîneurs : P. Lagisquet et J. Delmas. Remplaçants : 16 August, 17 Balan, 18 Johnston, 19 Olibeau, 20 Dusautoir, 21 TillousBordes, 22 Lison.Arbitre : M. Mené (Provence). partenaire médical du XV de France. Solidaires. Organisme régi par le Code de la Mutualité. Comme les joueurs du XV de France, pour gagner choisissez le bon partenaire. PERDRE À AGEN un jour de Tournoi des Six Nations est une chose. Mais s’incliner 42-3 face à un concurrent direct dans la course de la qualification européenne en est une autre. Les Clermontois ont touché le fond à Armandie, et après le revers (15-20) à domicile contre Perpignan le 3 mars, les voyants sont au rouge vif. Les Auvergnats ont-ils les ressources pour rebondir face au leader biarrot, déjà vainqueur cinq fois sur neuf en déplacement ? « Perdre un match de cette façon à Agen, ça laisse forcément des traces, reconnaît Jean-Marc Lhermet, le manager de Clermont. Cette semaine, nous avons mis les joueurs devant leurs responsabilités. Ils ont tous une dette à régler par rapport au club. » Autrement dit, la mise au point du lundi matin a dû être corsée, mais l’ASM ne serait pas l’ASM sans passer par sa période rituelle de crise et d’auto-flagellation, chaque saison. « C’est vrai, on passe une période difficile, note Pierre Mignoni, le demi de mêlée, forfait ce soir suite à une déchirure à un mollet. Depuis la défaite contre Perpignan, il y a comme un coup d’arrêt moral et on n’arrive pas à se remettre dans le truc. Il faut vite qu’on retrouve la confiance. » Le retour de leurs quatre internatio- Pour les matchs internationaux, la FFR fait confiance aux équipes médicales de la Mutualité Française. www.mutualite.fr PAGE 12 naux, Aurélien Rougerie (France), Stephen Jones (Galles), Gonzalo Canale (Argentine) et Davit Zirakashvili (Géorgie), ainsi que celui de Gonzalo Longo (blessé aux côtes) ne sera pas de trop ce soir. « J’espère qu’ils nous apporteront la fraîcheur mentale dont nous aurons besoin, poursuit Mignoni. Nos internationaux sont mieux dans leur tête, parce qu’ils n’ont pas vécu le mois difficile avec nous. Mais il ne faut pas compter que sur eux. On doit être quinze leaders sur le terrain. » Retrouver des certitudes Si les choses n’étaient pas déjà assez compliquées sur le plan sportif, les rumeurs de l’arrivée imminente d’un nouvel entraîneur ne sont pas faites pour assurer une atmosphère très sereine. Mais du côté de l’encadrement actuel comme des joueurs, l’information parue dans l’hebdomadaire Rugby selon laquelle Clermont serait en contact avec un technicien néo-zélandais, Vern Cotter, ne saura pas être une excuse pour un nouvel échec. « On a assez de boulot comme ça sans se préoccuper du choix de l’entraîneur, lâche Mignoni. De toute façon, ce n’est pas à nous de décider, c’est le rôle des dirigeants. Cela dit, en trois ans ici, j’ai déjà eu quatre entraî- Toulouse se rapproche TOULOUSE TITILLE BIARRITZ. – Vainqueur d’Agen (19-7) à domicile, Toulouse revient à un point du leader Biarritz, qui se déplace à Clermont. L’EUROPE DANS LE VISEUR. – Pour Clermont, qui accueille Biarritz, et Castres, qui reçoit le Stade Français, l’objectif sera le même : une victoire pour espérer jouer la Coupe d’Europe la saison prochaine. PAU, L’ESPOIR FAIT VIVRE. – Malgré la sévère défaite à Montpellier, Pau garde un petit espoir de conserver sa place en Top 14. La venue des Narbonnais peut leur permettre d’entretenir l’espoir. MONTPELLIER ET BAYONNE POUR CONFIRMER. – Montpellier voudra confirmer face aux Brivistes son succès bonifié de la semaine dernière contre Pau. Quant à Bayonne, une victoire sur Toulon conforterait sa place dans l’élite et enfoncerait un peu plus les Varois. PRO D 2 (23e journée) JEAN-MARC LHERMET, le manager de Clermont, n’a pas digéré la déroute à Agen (42-3) et met ses joueurs en garde. AUJOURD’HUI, 17 H 30, STADE MARCEL-MICHELIN, en direct sur Canal + Sport LE POINT neurs, et on a quand même besoin d’un peu de sérénité. » Quant à Philippe Agostini, l’actuel entraîneur (à qui il reste un an de contrat), il avoue : « Dans d’autres clubs, quand on annonce la venue éventuelle d’un nouvel entraîneur, estce qu’on parle d’un effet déstabilisateur sur l’équipe ? Alors pourquoi chez nous ? Je suis nommé pour accomplir une mission, et je suis toujours sur ma mission. Cela dit, on est toujours meilleur quand on a des certitudes » Des certitudes. Voilà ce que les Clermontois doivent retrouver s’ils veulent garder la moindre chance de battre le BO. Car après Biarritz aujourd’hui, les Jaunards n’auront plus que deux matches à Michelin (Castres et Bourgoin) contre cinq matches à l’extérieur (Montpellier, Paris, Brive, Toulouse, Bayonne). « Tout est encore possible, rappelle Agostini, et tout sera fait pour atteindre notre objectif (la 6e place, qualificative pour la Coupe d’Europe). Il faut absolument retrouver nos bases. On a été défaillants en défense à Agen, mais contre Biarritz, on va mettre les barbelés ! » IAN BORTHWICK CONTACTS AVANCÉS AVEC VERN COTTER. – L’AS ClermontAuvergne, qui a un temps songé à recruter Jacques Delmas – qui a depuis resigné à Biarritz pour quatre saisons – a approché Vern Cotter (Crusaders, Super 14) pour succéder à Philippe Agostini. « Nous sommes en contacts avancés, reconnaît JeanMarc Lhermet, le manager de l’ASM. Nous ne nous sommes jamais rencontrés physiquement mais parlé à plusieurs reprises. » En revanche, Lhermet assure que « rien n’est signé » avec Cotter. – A. R. AUJOURD’HUI 18 H 30 La Rochelle - Dax Oyonnax - Auch Béziers - Racing-Métro 92 Aurillac - Mont-de-Marsan Albi - Montauban Pays d’Aix - Tarbes DEMAIN 15 HEURES Tyrosse - Lyon OU Stade Bordelais - Colomiers Classement Pts J. G. N. P. p. — ———— — 1. Montauban... 91 22 20 0 2 597 2. Albi ............... 76 22 17 0 5 469 3. Dax ............... 71 22 15 0 7 544 4. Béziers ......... 69 22 14 0 8 563 5. Auch ............. 60 22 12 0 10 461 6. Tarbes .......... 56 21 12 0 9 474 7. La Rochelle .. 53 22 12 0 10 442 8. Colomiers..... 52 22 12 0 10 375 9. Oyonnax....... 49 22 11 0 11 384 10. St. Bordelais. 49 21 11 0 10 382 11. Lyon OU ....... 41 22 8 0 14 374 12. Racing-Mét. 92 . 40 22 8 1 13 384 13. Mt-de-Marsan . 36 22 7 0 15 420 14. Pays d'Aix..... 32 22 6 0 16 361 15. Tyrosse ........ 29 22 5 1 16 397 16. Aurillac ......... 25 22 4 0 18 348 c. — 308 345 329 451 369 396 425 449 408 460 432 512 495 498 568 530 B. — 11 8 11 13 12 8 5 4 5 5 9 6 8 8 7 9 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des demifinales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er avril : Dax - Racing-Métro 92, Oyonnax-Béziers, Pays d’Aix - Albi, Auch-Colomiers, La Rochelle - Stade Bordelais, Lyon OU - Aurillac, Tarbes-Montauban (18 h 30) ; Montde-Marsan - Tyrossse (19 heures). SAMEDI 25 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge son quart de finale européen, nous avons l’occasion de démontrer que Bourgoin est une équipe flamboyante. Qui plus est dans un stade mythique. La meilleure façon pour nous de grandir. Dans notre rugby. Et notre mental. » Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 7 avril : Stade Français - Clermont (20 h 30, Canal + Sport). Samedi 8 avril : Biarritz - Toulouse (15 h 10, Canal +) ; Narbonne Montpellier (17 h 45, Canal + Sport) ; Agen - Bourgoin, Toulon - Pau, Brive - Castres, Perpignan - Bayonne (18 h 30). MATCHES EN RETARD (15e journée). – Vendredi 31 mars : Montpellier - Clermont (19 heures) ; Toulon - Stade Français (20 h 30, Canal + Sport). Samedi 1er avril : Narbonne - Castres (18 h 30). Bleu grand stade. Cette délocalisation doit faire du bien à Bourgoin. Notre équipe a besoin de grandir. À Rajon, elle joue un peu trop tranquille. L’ambiance de notre stade la rassure. Trop parfois. Et lorsqu’on joue loin de nos bases, on manque d’ambition. La force mentale, une équipe va la chercher loin de ses bases. Face à Perpignan, qui prépare c. B. — — 236 10 324 9 301 9 296 7 336 7 341 11 373 7 401 8 373 8 456 5 562 1 453 5 627 2 554 5 Jaune Jaune Rouge De même, le fait de jouer loin de PierreRajon, forteresse imprenable où les Berjalliens n’ont pas perdu depuis 46 rencontres (2) de Championnat, doit aider le groupe berjallien à grandir. Olivier Milloud (avec Frier, Peyron et Boyet remplaçant ce jour-là), l’un des rares rescapés de la finale de la Coupe de France, jouée et perdue (27-19 face au Stade Français) par Bourgoin à Geoffroy-Guichard en 1999 devant 30 000 spectateurs, se réjouit de fouler à nouveau la pelouse stéphanoise. « C’est vrai, reconnaît le pilier gauche des Bleus (35 sélections), que nous n’avons pas l’habitude de jouer des matches de Championnat dans de grands stades. C’est assez exceptionnel. Mais on pourra compter sur un stade tout acquis à la cause grenat et bleu. Ce ne sera pas de trop pour recevoir Perpignan, un adversaire jamais facile à manœuvrer. En tout cas, on sent les joueurs prêts. Nous sommes sur le pied de guerre. » Guillaume Boussès, débarqué à Bourgoin l’été dernier après avoir été sacré champion de France avec Biarritz, voit plus loin que la simple affiche. « Geoffroy-Guichard représente un peu l’inconnu, mais c’est l’idéal pour nous de jouer dans un p. — 463 534 441 438 468 516 444 457 283 362 347 333 325 222 Noir Bleu Noir BOURGOIN A FAIT L’ÉVÉNEMENT tout au long de cette semaine. Pour le plus grand plaisir de son président Pierre Martinet qui aimerait que son club – demi-finaliste du Championnat en 2004 et 2005 – rivalise de plus près avec les grosses cylindrées du Top 14. Il a été question ces derniers jours d’un rapprochement avec le LOU, le voisin lyonnais qui se débat dans le ventre mou de la Pro D 2 (11e) ; des ambitions rhodaniennes de voir naître un grand club de rugby entre Rhône et Saône ; de ce match de la 20 e journée contre Perpignan « exporté » cet après-midi vers SaintÉtienne et le chaudron des Verts, Geoffroy-Guichard, avant celui programmé le 27 mai à Lyon, au stade Gerland, contre Toulouse (26e et dernière journée). Le club berjallien fait causer, les initiatives de son président ouvrent un débat dans la cité iséroise, entre les pour et les contre ces transhumances, et on en oublierait presque l’essentiel : Bourgoin joue un match capital contre Perpignan cet après-midi. Deux équipes qui se partagent aujourd’hui la quatrième et dernière place qualificative (59 points, l’USAP ayant gagné 27-3, sans le point de bonus). « Nous sommes restés toute la phase aller dans les quatre et, mentalement, ce serait bien d’y retourner, affirme Christophe Urios, l’entraîneur berjallien. Il ne faut pas manquer l’occasion qui se présente à nous. » Pour ce match au sommet, qui ne sera pas loin de remplir Geoffroy-Guichard (24 000 places sur les 33 500 du stade stéphanois avaient été vendues hier [1]), Urios et Tourlonias devront se passer de trois éléments majeurs : Pascal Papé, qui vient de se faire opérer du dos, Julien Bonnaire victime d’une grosse entorse à la cheville AUJOURD’HUI 13 RUGBY TOP 14 (20 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune TOULOUSE - AGEN : 19-7 Toulouse malgré les fautes Les Toulousains, parfois indisciplinés, se sont imposés logiquement, à huit jours de leur quart de finale de Coupe d’Europe. TOULOUSE - AGEN : 19-7 (13-0) TOULOUSE. – Florian Fritz, sur la lancée de son Tournoi des Six Nations, a souvent été tonitruant hier, comme sur ce raffût sur son vis-à-vis agenais Manu Ahotaheiloa. (Photo Nicolas Luttiau) Stade Ernest-Wallon.Tempsdoux. Grossesaversesen débutdematch,puis pluiefine. Pelouse humide. 16 900 spectateurs. Arbitre : M.Matheu (Armagnac Bigorre). Toulouse : 1 E, Jauzion, (39e) ; 4 B (25e, 36e, 53e, 76e), 1 T (39e) Élissalde. Agen : 1 E, de pénalité (57e) ; 1 T (57e), Miquel. Remplacements temporaires.– Agen : Yukes par Popescu (18e-27e), Toulouse : Brennan par Millo Chluski (53e - 64e). Cartons jaunes.– Toulouse : Pelous (15e, brutalité) ; Agen : Crenca (17e, brutalité) Évolution du score : 3-0, 6-0, 13-0, mi-temps, 16-0, 16-7, 19-7. TOULOUSE : Poitrenaud - Clerc, Jauzion, Fritz (Kunavore, 78e), Heymans (Garbajosa, 77e) - (o) Michalak, (m) Élissalde - Lamboley, F. Maka (Millo Chluski, 64e), Bouilhou- Brennan, Pelous (Nyanga,75e) - Hasan, Bru (cap.),Poux. Entraîneurs: G. Novès, S. Laïrle, P. Rougé-Thomas. AGEN : Elhorga- Lafforgue (cap.), Ahoteiloa (Ratuva, 77e), Mirande, Caucaunibuca - (o) Gelez (Miquel, 34e), (m)Tilloles (Morlaes,63e) - Yukes, Ostiglia, M. Lièvremont - Koulemine (Fèvre, 66e), Dellape - Galasso (Castellina, 68e), Narjissi (Rué, 55e), Crenca (Popescu, 55e). Entraîneurs : C. Lanta, C. Deylaud, R. Sonnes. TOULOUSE – de notre envoyé spécial À HUIT JOURS de son quart de finale de coupe d’Europe contre le Leinster, Toulouse a du s’employer probablement plus qu’il ne l’aurait souhaité pour venir à bout d’un Agen combatif jusqu’au bout. Disputé dans des conditions très difficiles, sous une pluie quasi continuelle, ce match, qui marque le début d’une série capitale pour les champions d’Europe (*), les laisse en tout cas dans la course pour les demi-finales du Top 14, ce qui était l’objectif majeur. Les a-t-il rassurés sur leurs possibilités du moment ? Difficile à dire, tant la partie se disputa sur le mode alternatif, les difficultés dans la conquête, notamment en touches, et le maniement du ballon empêchant une réelle continuité des actions. Au rayon des certitudes cependant, les Ferrari toulousaines de l’arrière ont gardé leurs capacités d’accélération, ce que l’on put vérifier lorsqu’ils s’engagèrent tour à tour dans la défense adverse. Au bout du compte, cependant, c’est la botte d’Élissalde (14 points) qui fit la différence au score, les deux équipes inscrivant un essai chacune, concrétisant leurs dominations territoriales respectives. Dire que Toulouse a été en danger serait pourtant forcer un peu le trait. Mais il laissa les Agenais revenir dans la partie sur des fautes d’indiscipline, alors qu’il venait de faire le trou. « Autant je suis heureux de la première mi-temps, où nos avants ont réussi à beaucoup gêner Agen en conquête et permis en conséquence un bon jeu au pied, autant je suis un peu déçu du très gros relâchement de la seconde période, affirme Guy Novès, le manager toulousain. C’est peut être du à l’écart que l’on avait fait au score. Mais cette victoire va nous permettre de démarrer la semaine dans de bonnes conditions morales. Nous sommes toujours en course dans les deux compétitions. » Ainsi, la rencontre se termina sur un sentiment mi-figue mi-raisin, et sur un rythme beaucoup moins élevé que son entame. Pelous a eu chaud Car il y avait de l’orage dans l’air dans le début de rencontre, avec une averse douchant les Sept Deniers au moment du coup d’envoi, mais aussi sur le terrain, où, tour à tour, en l’espace de deux minutes, les deux vétérans Fabien Pelous (15e) et Jean Jacques Crenca (17e) allaient se retrouver dix minutes sur la touche pour des brutalités dans des regroupements. En milieu de seconde mitemps, le capitaine de l’équipe de France allait connaître quelques secondes de frayeur lorsque l’arbitre le réprimanda à nouveau pour une intervention dans un regroupement, mais sans sortir un fatidique deuxième carton jaune. « Il faudra en faire moins de fautes en Coupe d’Europe la semaine prochaine, sinon cela pourra nous coûter des cartons jaunes, avoue Frédéric Michalak.Il faut être plus disciplinés » . C’est Toulouse qui allait prendre l’essentiel des initiatives pendant toute la première période, n’hésitant pas, malgré les conditions, à privilégier le jeu à la main, alors qu’Agen se contentait de manière plus classique de tenter d’occuper le terrain par du long jeu au pied. Petit à petit, la ligne d’attaque tou- lousaine reconstituée allait trouver ses marques, commençant à faire planer le danger sur des enchaînements. Il fallut pourtant la botte d’Élissalde pour commencer à concrétiser cela au tableau d’affichage, jusqu’à la 39e minute où la foudre s’abattit sur Agen. Mêlée aux quarante toulousains. Longue sautée de Michalak pour Poitrenaud et un deux contre deux à jouer sur l’aile gauche. Le jeune marié - depuis mercredi - Cédric Heymans foudroya alors d’un cadrage débordement d’école Luc Lafforgue avant de cadrer Elhorga pour expédier Jauzion entre les poteaux (39e). Et lorsqu’à la 53e Élissalde passa un but supplémentaire (16-0), on pensa que la partie était terminée. Mais Agen revint à portée d’un bonus défensif, en exploitant des pénalités offertes prés de sa ligne par son adversaire, l’arbitre accordant un essai de pénalisation quand Mathieu Lièvremont fut plaqué par un joueur qui ne s’était pas replié suffisamment (57e) Pourtant, Toulouse allait réussir à ne pas paniquer, et à ne plus concéder de points dans une fin de match où la fatigue gagna tous les acteurs. La récupération va être essentielle en ce début de semaine. HENRI BRU (*) Le 8 avril à Dax contre Biarritz, le 15 face au Stade Français et à Castres le 29 avril. YANNICK BRU, le capitaine toulousain, regrette que le relâchement de ses équipiers ait permis aux Agenais de revenir dans le match. Yannick NYANGA (troisièmeligne de Toulouse) : « Les conditions ont fait que l’équipe n’a peut être pas pu évoluer au niveau auquel elle prétend. Mais notre premier objectif est atteint, maintenant, il faut gagner le quart de finale de Coupe d’Europe » . timing. On a été aussi très présents sur les chandelles, ce qui n’avait pas toujours été le cas à Perpignan la semaine dernière. Finau Maka ? Il est sorti parce qu’il avait des crampes. À priori rien de grave. » Philippe ROUGÉ-THOMAS (entraîneur des trois quarts de Toulouse) : « On a bien alterné, surtout en première mi-temps. Même si, sur quelques coups, on manque de Frédéric MICHALAK (demi d’ouverture deToulouse) : « Dans des conditions difficiles, on a été assez performants en première mitemps. Avec ce temps-là, il fallait uti- liser du jeu au pied, c’est ce que j’ai fait » . Christian LANTA (manager d’Agen) : « Il y a un arbitrage à deux vitesses entre les grosses cylindrées et les autres… » Pepito ELHORGA (arrière d’Agen) : « On a fait pas mal de petites fautes en première mi-temps qui nous coûtent le bonus. Et même si notre match est encourageant, Toulouse méritait de gagner » . ÉQUIPE DE FRANCE Un centenaire de gala Le 18 novembre, les Bleus accueilleront les Blacks, leurs premiers adversaires en 1906, pour un anniversaire en grandes pompes. Crédit photo : © Michel Birot / Sport Attitudes LE 614e MATCH de l’équipe de France, le samedi 18 novembre, au Stade de France, ne sera pas une rencontre comme les autres. D’abord parce que les adversaires seront les mythiques All Blacks ; ensuite parce que la Fédération française de Rugby en profitera pour fêter le centenaire de l’équipe de France… avec presque dix mois de retard. C’est en effet le 1er Janvier 1906 que les Bleus ont disputé – et perdu (38-8, au Parc des Princes) – leur premier test. C’était face aux – déjà – All Blacks de Dave Gallaher – mort au combat lors de la guerre 14-18 et enterré dans le nord de la France – qui sortaient d’une tournée triomphale dans les Îles Britanniques (31 victoires en 32 matches). C’est donc logiquement à ce match contre la Nouvelle-Zélande - que les Bleus affronteront auparavant le 11 novembre à Lyon - que la FFR a choisi d’attribuer le label du « centenaire ». « Le rugby touche tout un nouveau public, plus jeune, qui ne connaît pas forcément la culture de notre sport, explique Bernard Lapas- set, le président de la FFR. L’équipe de France n’offre pas seulement un spectacle mais elle est en relation avec la Nation. Et c’est justement ce que nous voudrons montrer face à la Nouvelle-Zélande : la dimension de notre rugby, son histoire ». Il y a presque un an, la FFR a commandé à son équipementier, Nike, un maillot spécial « « old fashion » (ancienne mode) « qui s’inspire du modèle de 1906, mais en matériau moderne. Il est en cours de fabrication, confie Bernard Lapasset. Il y aura des réplica qui seront commercialisés ». Pour un succès commercial espéré à quelques semaines de Noël... À l’image de ce qu’a réussi Max Guazzini, le président du Stade Français, qui a rempli à deux reprises le Stade de France (80 000 places) pour deux « simples » matches de Top 14, la FFR veut frapper un grand coup. Et réussir une soirée qui durerait plus que le temps du match. Il est ainsi envisagé la présence de chorales de toutes les régions françaises pour assurer l’ambiance musicale. Côté sportif, hors terrain, le casting devrait être prestigieux puisque tous les capitaines néo-zélandais qui ont commandé face aux Bleus seront invités, ainsi que leurs homologues français. « On veut retracer cent ans d’histoire de l’équipe de France, ses grandes étapes, sous forme de clins d’œil », confie Bernard Lapasset. Au-delà des Bleus, les clubs seront également sollicités. « Chaque club français centenaire recevra des places. Les spectateurs viendront avec le maillot de leur club. Cela fera une multitude de couleurs dans le Stade de France », se réjouit le président de la FFR. À moins d’un an de la finale de la Coupe du monde au même endroit (le 20 octobre 2007), Bernard Lapasset rêve-t-il d’une répétition grandeur nature ? « On veut d’abord communiquer très fort sur nos valeurs, notre culture et, bien entendu, l’événement à venir l’année suivante. Pour le reste, il s’agira d’une autre histoire, d’une autre compétition. » ARNAUD REQUENNA COUPE DU MONDE 2007 Les All Blacks à Marseille Marseille a été retenu pour accueillir l’équipe de Nouvelle-Zélande pour la Coupe du monde 2007 (7 septembre au 20 octobre). Les Blacks se rendront à Marseille dès l’automne 2006 pour des périodes d’entraînement – ils affronteront l’équipe de France les 11 et 18 novembre à Lyon et au Stade de France – et à la fin de l’été 2007 pour préparer la compétition. Le Stade-Vélodrome accueillera six matches de la Coupe du monde. MOINS DE 21 ANS : FRANCE-IRLANDE EN OUVERTURE DU MONDIAL. – L’Irlande sera le premier adversaire de l’équipe de France des moins de 21 ans lors de la prochaine Coupe du monde, qui se tiendra du La performance 3 lames à prix BIC® SAMEDI 25 MARS 2006 9 au 30 juin en Auvergne. Les Bleuets joueront contre les Irlandais le 9 juin à Issoire (20 heures), avant de se frotter aux Gallois, le 13 à Cournon (20 h 30) puis aux Sud-Africains le 17 à Issoire. À noter qu’en phase de qualification, la Nouvelle-Zélande est tombée dans la même poule que l’Angleterre et l’Australie. Une seule équipe se qualifiera pour les demi-finales. Chaud, chaud ! – G. N. CINQ JOUEURS PROLONGENT AUX WASPS. – Les internationaux anglais Josh Lewsey, Joe Worsley et Mark Van Gisbergen, l’international irlandais Jonny O’Connor et le jeune George Skivington (23 ans) ont prolongé leurs contrats aux Wasps. Worsley (28 ans), Lewsey (29 ans), O’Connor (26 ans) et Skivington ont prolongé de deux ans, tandis que Mark Van Gisbergen (28 ans), arrière d’origine néo-zélandaise sélectionné pour la première fois pour l’Angleterre lors d’un test contre l’Australie cet automne, a prolongé trois ans. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ILS ONT DIT Bleu Rouge Dimitri Szarzewski – De ce coté là, il n’y a pas de problème. C’était un match engagé, et c’est bien à une semaine de la coupe d’Europe. On s’est bien déplacé sur le terrain, et cela veut dire que, sur le plan physique, on est prêts, que le travail foncier paye, qu’il y a du punch. Nous ne nous sommes pas non plus contentés d’un jeu restrictif. – Ce n’est que le premier d’une série de matchs très importants… – On le sait. Celui-là pouvait être le match piège, avec le retour de la moitié de l’équipe. Maintenant, il va falloir essayer de monter crescendo. » – H. B. Jaune Bleu Jaune “J'économise sur mes rasoirs et je me dépense sur le terrain.” « QUELLES LEÇONS tirez vous de ce match ? – On a eu quelques mouvements intéressants, malgré les conditions de jeu difficiles. L’essentiel est fait avec la victoire. Mais je regrette ce relâchement, alors que nous nous étions détachés au score. Nous avons commis à ce moment là des fautes d’indiscipline qui ont permis à Agen de marquer. Ce sont des fautes bêtes qui nous ont renvoyé dans notre moitié de terrain. – Avez vous vite retrouvé vos marques entre les internationaux et ceux qui étaient restés au club ? Noir Noir « Trop d’indiscipline » 14 RUGBY TOP 14 (20e journée) CASTRES - STADE FRANÇAIS « Un match capital » YANN DELAIGUE, le demi d’ouverture international de Castres, rappelle les ambitions de qualification européenne du CO. AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE PIERRE-ANTOINE CASTRES : Peyras – Milford, Marticorena, Christophers, Fleming – (o) Delaigue, (m) Albouy – Volley, Taussac, G. Bernad – Nallet, Capo Ortega – Meeuws (cap.), Vigneaux, Hoeft. Entraîneurs : L. Seigne et Ph. Bérot. Remplaçants : Roumieu, Giorgadze ou Attoub, Spanghero, Faure, Barrau, Lapierre ou Fior, Raffault. STADE FRANÇAIS : Corleto – Saubade, Messina, Mi. Bergamasco, Sarraméa – (o) Penaud, (m) Fillol – Martin, Rabadan, Jéchoux – Du Plooy, Marchois – Montès, Kayser, Henn. Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau et S. Meehan. Remplacants:Marconnet,Szarzewski,Auradou,James,M.Williams,Lacroix,Glas. Arbitre : M. Rosich (Armagnac-Bigorre) « DANS QUEL ÉTAT D’ESPRIT Castres accueille-t-il le Stade Français ? – C’est un match capital pour nous, on doit prendre un maximum de points face au Stade Français. C’est un test extrêmement difficile qui nous attend. – Dans la course à la qualification européenne, vous avez pris du retard. Le CO est-il en situation d’urgence ? – Effectivement, nous sommes au pied du mur. Il nous faut à tout prix gagner ce match si nous voulons rester dans la course à l’Europe. Nous restons sur deux bonnes prestations, l’une à la maison contre Toulon (victoire 43-11), l’autre à Biarritz (défaite 18-14, avec le point de bonus défensif). Et il nous faut poursuivre cette série par une belle performance doublée d’une victoire sur les Parisiens. – Mathématiqueme nt, une place dans le dernier carré, synonyme d’accession aux demifinales, est encore envisageable. Mais y croyez-vous encore ? – Certes, il nous reste une toute petite chance, assez minime. Mais notre objectif, c’est d’abord de nous maintenir dans les six premiers. La route reste pleine d’embûches. Et pour rester maîtres de notre destin, il faut d’abord gagner ce samedi. – Il y a quinze jours, après un mois et demi d’absence, vous avez effectué votre retour. Comment vous sentez-vous ? – Contre Toulon et Biarritz, j’ai joué deux fois quatre-vingts minutes et je me suis senti bien. Depuis mon retour, je n’ai ressenti aucune douleur à ma cuisse, aucune gêne. Je suis prêt. – Spectateur forcé des matches du Tournoi, qu’avez-vous pensé des prestations du quinze de France ? – J’ai vu une équipe de France hésitante au début du Tournoi, qui a pris confiance en elle au fil des matches. Une victoire finale dans le Tournoi, ça reste toujours bon pour le moral. – Avant même la fin du Championnat, que pensez-vous qu’il aura manqué à Castres pour jouer les premiers rôles ? – De la constance. Celle qui apporte la confiance. Nous avons réussi quelques résultats intéressants, mais nous sommes complètement passés à travers chez nous contre Agen, Biarritz ou Perpignan. Il nous faut davantage de constance dans nos résultats pour viser plus haut. » GILLES NAVARRO PAU - NARBONNE Beauxis sera là MONTPELLIER : Benazech – Bortolussi, Lubbe, Taele, Kuzbik – (o) Aucagne, (m) Buada – Vallée (cap.), Macurdy, Mathieu– Hancke,Daniell – Vigna, Diomandé,Petit. Entraîneurs : D. Nourault, P. Arlettaz et D. Bès. Remplaçants : Grelon, Toleafoa, Bert, Galtier ou Magrakvelidze, J. Tomas, Lespinas, Arbo. BRIVE : Dalla Riva – Donguy, Valbon, Couttet, Bottini – (o) Petitjean, (m) Péjoine – J. Bonvoisin (cap.), Chouly, Azoulai – Van Rensburg, Drozdz – Capdevielle, Campo, Toderasc. Remplaçants : Djoudi, Chéron, Chinarro, Mallier, Neveu, Marienval, Bonetti. Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Segura. Arbitre : M. Berdos (Île-de-France) BAYONNE - TOULON AUJOURD’HUI, 18 h 30, STADE JEAN-DAUGER BAYONNE: Dourthe–Nuñez-Piossek,Vermis,Inigo,Lhande–(o)Fraser,(m) Sudre– Massabeau, Gratchev, Lafaiali’i – Bergez (cap.), Tewhata – Tomuli, Hill, Coetzee. Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez. Remplaçants : Heguy, Usandisaga, Weissels, Cléda, Lamour, Rouet, Roque. TOULON: Teisseire – Jagr, Carballo,Douy, Comba (cap.)– (o) Pearson, (m) Marfaing – Labadze, Capdeillayre, Espagno – Smit, Alazet – Guinazu, Traversa, Martin. Entraîneur : A. Teixidor. Remplaçants : J. Louw, S. Louw, Bernard, Toevalu, Pla, Arniaud, Tutard. Arbitre : M. Bellet (Île-de-France). PAYS DE GALLES : JOHNSON RENTRE EN AUSTRALIE. – Une semaine après la fin du Tournoi des Six Nations, le Pays de Galles est en quête d’un nouvel entraîneur. En effet, hier, la Fédération galloise (WRU) a annoncé que Scott Johnson rentrera dans son pays à l’expiration de son contrat, en mai, afin d’y intégrer l’encadrement de l’équipe d’Australie comme entraîneur des trois-quarts. Johnson, initialement chargé de la technique individuelle au sein du staff technique gallois, avait pris la succession de Mike Ruddock comme entraîneur principal après la démission surprise de celui-ci, le 14 février. La WRU, appuyée par les joueurs gallois, souhaitait faire de l’Australien son entraîneur en vue du Mondial 2007. Mais Johnson avait depuis longtemps indiqué que, pour raisons familiales, il serait certainement contraint de rentrer au pays. « Les questions personnelles qu’il doit résoudre l’ont empêché de prolonger », a expliqué Steve Lewis, le directeur général de la WRU. Scott Johnson, qui a perdu sa femme d’une leucémie il y a seize ans, a une fille de vingt et une ans et un fils de dix-sept ans. « Ça n’a pas été une décision facile mais, pour une fois, j’ai dû faire passer ma famille en premier, a-t-il expliqué. J’aurais aimé rester si cela avait été possible. » Le Kiwi John Kirwan, ancien entraîneur de l’Italie, est le seul à avoir officiellement fait acte de candidature à la succession de Johnson. AUSTRALIE : GEORGE SMITH PROLONGE DE TROIS ANS AVEC LES BRUMBIES. – La Fédération australienne (ARU) a annoncé hier que George Smith a prolongé de trois ans son contrat avec les ACT Brumbies, l’une des quatre équipes australiennes du Super 14. Âgé de vingt-cinq ans, le troisième ligne des Wallabies (65 sélections) est un pion essentiel des Brumbies, dont il n’a manqué qu’un seul des 74 matches depuis son arrivée en 2000. RÉSULTATS SUPER 14 (7e journée). – HIER : Wellington Hurricanes (NZL) - Coastal Sharks (AFS), 23-17 ; New South Wales Waratahs (AUS) - Auckland Blues (NZL), 43-9 ; Central Cheetahs (AFS) - Queensland Reds (AUS), 10-6. AUJOURD’HUI : ACT Brumbies (AUS) Waikato Chiefs (NZL), Otago Highlanders (NZL) - Golden Cats (AFS), Western Force (AUS) - Northern Bulls (AFS). LIGUE CELTIQUE (16e journée). – HIER : Cardiff - Glasgow, 31-3 ; Borders - Connacht, 9-11. AUJOURD’HUI : Ulster - Newport, Llanelli - Munster. DEMAIN : Neath-Swansea - Édimbourg. ANGLETERRE (18 e journée). – AUJOURD’HUI : Bath - Leicester, London Irish - Sale, Gloucester - Bristol. DEMAIN : Newcastle - Northampton, Wasps - Leeds, Saracens - Worcester. TENNIS MIAMI (ATP Masters Series et WTA Tour, dur) Quatre ombres, un soleil Entrée fracassante pour Mauresmo, mais Nadal, Henin, Monfils et Agassi ont plongé. MIAMI – (USA) de notre envoyé spécial D’UN CÔTÉ, LE SOURIRE d’Amélie Mauresmo, rayonnante, auteur contre Samantha Stosur du troisième 6-0, 6-0 de sa carrière pro. De l’autre, une grimace, celle de Rafael Nadal, cueilli d’entrée par son aîné majorquin, Carlos Moya (2-6, 6-1, 6-1), et trois masques, ceux d’Andre Agassi, contraint à un nouveau forfait, de Justine Henin, dominée dès son premier match par Meghann Shaughnessy (87e mondiale), et de Gaël Monfils, inexistant devant Agustin Calleri (65e). La troisième journée du Masters Series de Miami, avec l’entrée en lice des têtes de série au deuxième tour des tableaux, a permis de percevoir les deux extrêmes de la condition de champion. Amélie Mauresmo se demandait si ses deux semaines de pause n’allaient pas casser son élan triomphal du début de saison. La réponse est claire : non. La Française a gardé tout l’allant qui l’a menée au premier rang mondial. Dans le constant dialogue intérieur de l’âme humaine, elle en est à la phase des réponses, Agassi, Henin et Monfils à celle des questions. L’Américain a déclaré forfait hier, pour la troisième fois de l’année. Vainqueur six fois d’un tournoi qu’il allait disputer pour la vingtième année de suite, il l’a fait la mort dans l’âme. Moins à cause de la douleur causée depuis quatre ans par le tassement d’une vertèbre, que parce qu’il n’arrive pas à retrouver le niveau de jeu souhaité : « Je ne veux pas seulement jouer, assura-t-il, mais gagner. » Monfils ailleurs S’accusant d’avoir repris le jeu trop tôt après son entorse à la cheville en octobre dernier, Agassi veut désormais prendre son temps : il ne disputera aucun tournoi sur terre battue et son hypothétique participation au deuxième tour de la Coupe Davis n’est plus d’actualité. « La situation semble sombre, mais je suis fondamentalement optimiste, affirma-t-il. Je veux rejouer. Si mon corps est en bonne santé, je pense avoir encore du potentiel. » Mais il admit aussi, réaliste, s’interroger sur l’avenir : « Est-ce que je risque de ne jamais rejouer ? C’est indiscutablement une possibilité. » Autrement dit, les nuages s’amoncellent sur son avenir, mais il refuse d’admettre le pire. Son retour est prévu pour la saison sur gazon. Beaucoup plus triste encore en appa- MIAMI. – Finaliste l’an passé face à Roger Federer, Rafael Nadal a chuté cette fois d’entrée contre son compatriote et « mentor » Carlos Moya, en grande forme hier. (Photo Lynne Sladky/AP) rence, Justine Henin se plaignit de n’avoir aucune confiance en elle sur le court. Après deux ans perturbés par blessures et maladie, contrainte à l’abandon en finale de l’Open d’Australie, battue la semaine dernière en demi-finale à Indian Wells par Elena Dementieva après avoir pourtant mené 6-2, 5-2, la Belge a cédé hier contre Meghann Shaughnessy (7-5, 6-4), une ex-onzième mondiale retombée à la 87e place. Dotée d’un excellent service, l’Américaine n’a pas eu à faire face à la moindre balle de break de tout le match : « J’ai joué trop neutre, regrettait la Belge à sa sortie du court. Je manque totalement de confiance. Mais si je regarde ma carrière, je constate qu’elle est faite de moments énormes suivis de crises de confiance. » MAURESMO RETROUVE BARTOLI. – Elle était fière Amélie Mauresmo et ne le cachait pas lorsque le présentateur hurla dans son micro : « Amélie Mauresmo, numéro 1 mondiale. » « Ça fait quelque chose d’entendre ça en public », appréciait-elle. Résultat, pour son premier match avec son dossard de no 1, la Française colla 6-0, 6-0 à Samantha Stosur. Elle rencontrera au prochain tour Marion Bartoli, qui s’est défaite de la Biélorusse Anastasiya Yakimova (6-1, 6-2). « L’année dernière, sur le même court, j’avais été battue par Shahar Peer après avoir mené 6-2, 4-1… Maintenant, face à Amélie, j’espère que je rentrerai plus vite dans le match qu’à Doha, il y a trois semaines. » Au Qatar, Bartoli avait perdu 6-0, 6-2, mais il y avait eu un bon début de bagarre au deuxième set. HANDBALL C’est une alternance inverse qu’espère Gaël Monfils, inexistant hier dans un tournoi qui l’avait vu atteindre les huitièmes de finale l’an passé. La perte de confiance est l’unique explication qu’il trouve aussi à ses malheurs actuels : un seul match gagné dans les quatre tournois qui ont suivi sa finale à Doha contre Federer. Son entraîneur Thierry Champion analyse le problème différemment : « En dehors du court, il n’a pas trop la tête au tennis. Il accorde davantage d’intérêt à des choses futiles et il n’arrive pas à trouver l’équilibre entre les deux alors qu’il pourrait parfaitement le faire. Et ses matches ressemblent à sa vie. Il n’arrive pas à trouver de solution. » Le coach relativise cependant : « C’est un peu une crise d’adolescence. Parfois, on a MATHIEU AVEUGLÉ. – Battu en deux sets (6-1, 6-3) par Novak Djokovic en moins d’une heure, Paul-Henri Mathieu a fracassé sa raquette à la fin du match, disputé en nocturne. Le geste traduisait plus le désarroi que la rage : « J’ai un gros problème de vision de nuit, expliquait-il. Il m’était arrivé la même chose la semaine dernière contre Ancic, à Indian Wells. Sur les grands courts, ça va mais sur les annexes, où l’éclairage est moins bon, c’est terrible. » Au début de l’année, Mathieu avait fait des essais avec des lentilles de contact mais elles lui irritaient les yeux. Prochaine étape, des lunettes ? TRÈS COURTS. – Marat Safin n’a guère pu travailler son jeu en vue de la Coupe Davis : pris à la gorge par Tim Henman, qui suivait tous ses retours au filet, il s’est incliné en deux sets (6-3, 6-3) dans un match entamé à minuit vingt et terminé à 1 h 34 du matin… Donald Young, le très jeune champion DIVISION 1 HOMMES (20e journée) besoin de heurter un mur avant de réagir. » En attendant, le petit ira se faire les dents et le jeu en ajoutant les qualifications du tournoi de Valence à un programme sur terre battue concentré initialement sur les Masters Series. Battu par son ancienne idole majorquine, Carlos Moya, Rafael Nadal traverse, lui aussi, une période incertaine. Battu en demi-finale à Indian Wells par Blake, il fut hier victime de la résurrection passagère d’un Moya pour une fois à la hauteur de son passé glorieux, rendant coup droit pour coup droit avec intérêt. Mais le très prochain retour sur terre battue devrait faire l’effet d’un bain de jouvence pour le moral et le jeu du petit prince de Roland-Garros. PHILIPPE BOUIN du monde juniors 2005 (16 ans), a du mal sur le circuit pro. Il a subi jeudi sa neuvième défaite de suite, la plus sévère : 6-0, 6-0, devant l’Argentin Carlos Berlocq (81e mondial)… Anna Tatishvili est un nom à retenir : cette Géorgienne de seize ans, entraînée en Floride dans le camp de Chris Evert et classée 1 144e mondiale, a sorti l’Indienne Sania Mirza (7-6, 1-6, 7-6)… Émilie Loit n’a pas été aidée par la pluie, qui interrompit son match contre la Russe Elena Vesnina alors que la Française allait servir une balle de deuxième set. Elle finit par s’incliner (6-3, 7-6)… Sortie des qualifications, Stéphanie Foretz a calé au deuxième tour du grand tableau contre la Suédoise Sofia Arvidsson (6-4, 7-5)… Sorti des qualifs comme Foretz, Mickaël Llodra a cédé face à l’Italien Filippo Volandri, tête de série no 30, en passant à deux points de la victoire (à 6-3, 6-6 et 5 partout au tie-break). Avant de tourner une page de son histoire, le tenant du titre entend maintenir son hégémonie et conserver son rang. champions (*). » Une course de sept journées, une course alléchante. « Oui, car tout le monde peut prétendre encore à quelque chose, ajoute Daniel Hager. L’Europe, la Coupe de la Ligue (les huit premiers) et même le maintien. » Et pourquoi pas le titre ? Montpellier achèvera son parcours à Chambéry et n’a donc pas le droit à l’erreur d’ici-là. Une troisième défaite avant ce rendezvous au sommet obligerait en effet la bande de Patrice Canayer à ne pas perdre en Savoie… « Les clignotants leur sont favorables, souligne néanmoins Philippe Gardent. Ils peuvent être accrochés à Nîmes (samedi prochain), c’est vrai. Mais il faudrait encore que nous réalisions un sans-faute. On va dire que notre objectif, c’est le titre, et que si nous ne pouvons l’atteindre, l’autre objectif sera d’aller chercher cette deuxième place. » Chambéry-Paris déterminant En s’imposant ce soir devant Paris, Chambéry effectuerait un pas de géant dans cette quête. Les Parisiens, eux, déjà vainqueurs à Montpellier, savent qu’il s’agit peut-être de leur dernière chance. « Bien sûr que nous avons envie de disputer à nouveau la Ligue des champions, note Thierry Anti. Mais cette ambition est tout de même subordonnée à un enchaînement d’exploits. C’est le prix à payer pour notre manque de constance. » Compter avec Ivry, avec Chambéry, avec Paris donc… Et aussi avec Dunkerque. « Notre succès sur Ivry nous a redonné beaucoup de confiance, confirme Denis Tristant. Et il est évident que nous sommes totalement concer- PAGE 14 P « APRÈS UN BON PREMIER SET, vous avez été largement dominé. Comment l’expliquez-vous ? – J’ai fait un très bon premier set, c’est vrai. Mais après, j’ai manqué d’agressivité, surtout sur les points importants, et Carlos a super bien joué. J’ai pris 6-1, 6-1 et je ne vais pas vous raconter que c’est moi qui dictais le rythme des échanges. – Comment vous sentiez-vous physiquement ? – Je n’étais sans doute pas à 100 % car j’ai toujours un peu mal à la cheville que je m’étais tordue à Indian Wells (contre Sébastien Grosjean). Mais ne croyez pas que je cherche une excuse car, dans mon esprit, je suis toujours sur le court pour gagner et je n’avais pas l’intention de lui donner le match. – C’est une grosse déception ? – J’avais très bien joué à Miami ces deux dernières années alors oui, c’est dur d’être sorti dès maintenant. Mais je sais que, sur une saison, je dois perdre des matches. Alors au lieu de chercher des explications à ma défaite, je préfère me dire qu’il faut retourner à l’entraînement et penser aux tournois sur terre qui vont venir. » – A. D. RÉSULTATS Dotation : 6 900 000 $. HOMMES. – Premier tour : Philippoussis (AUS) b. Sanguinetti (ITA), 6-4, 4-6, 6-3 ; Spadea (USA) b. Seppi (ITA), 6-1, 6-4 ; Henman (GBR) b. Safin (RUS), 6-3, 6-3 ; Greul (ALL) b. Srichaphan (THA), 5-7, 6-2, 7-5 ; Mirnyi (BLR) b. Muller (LUX), 7-6 (7-5), 5-7, 6-4 ; Djokovic (SEM) b. Mathieu, 6-1, 6-3 ; Martin (ESP) b. Pavel (ROU), 6-2, 6-2 ; Tursunov (RUS) b. Capdeville (CHL), 6-2, 6-1 ; Montanes (ESP) b. Kunitsyn (RUS), 6-4, 6-2 ; F. Lopez (ESP) b. Kuznetsov (USA), 6-4, 4-6, 6-1 ; Bastl (SUI) b. Bracciali (ITA), 6-7 (5-7), 6-1, 6-1. Deuxième tour : Ginepri (USA) b. Carlsen (DAN), 6-2, 7-5 ; Calleri (ARG) b. Monfils, 7-5, 6-4 ; Ljubicic (CRO) b. Vik (RTC), 6-3, 6-7 (2-7), 6-3 ; Davydenko (RUS) b. Fish (USA), 6-4, 7-5 ; Baghdatis (CHY) b. Bogomolov (USA), 6-2, 6-4 ; Volandri (ITA) b. Llodra, 3-6, 7-6 (7-5), 6-2 ; Moya (ESP) b. Nadal (ESP), 2-6, 6-1, 6-1 ; Gonzalez (CHL) b. Wawrinka (SUI), 3-6, 6-2, 7-6 (7-1) ; Kiefer (ALL) b. Santoro, 7-6 (7-4), 2-6, 6-4. FEMMES. – Premier tour : Craybas (USA) b. Kostanic (CRO), 6-3, 4-6, 6-1 ; Dominguez Lino (ESP) b. Smashnova (ISR), 5-3 abandon ; Vesnina (RUS) b. Loit, 6-3, 7-6 (7-4) ; Tatishvili (GEO) b. Mirza (IND), 7-6 (8-6), 1-6, 7-6 (10-8) ; Garbin (ITA) b. Ruano Pascual (ESP), 7-6 (7-1), 1-6, 6-4 ; Li Na (CHN) b. Morigami (JAP), 6-1, 6-2 ; Zheng Jie (CHN) b. Lepchenko (OUZ), 7-5, 6-3 ; Domachowska (POL) b. Yuan Meng (CHN), 6-4, 6-4. Deuxième tour : Arvidsson (SUE) b. Foretz, 6-4, 7-5 ; Shaughnessy (USA) b. Henin (BEL), 7-5, 6-4 ; Bartoli b. Yakimova (BLR), 6-1, 6-2 ; Kuznetsova (RUS) b. Zvonareva (RUS), 6-2, 6-2 ; Petrova (RUS) b. Sanchez Lorenzo (ESP), 6-2, 6-1 ; Sugiyama (JAP) b. Schruff (ALL), 6-1, 6-1 ; Mauresmo b. Stosur (AUS), 6-0, 6-0 ; Srebotnik (SLV) b. Washington (USA), 6-3, 6-0 ; A. Bondarenko (UKR) b. Medina Garrigues (ESP), 4-6, 6-2, 6-3 ; Hantuchova (SLQ) b. Ondraskova (RTC), 6-3, 5-7, 6-3 ; Schnyder (SUI) b. Diaz-Oliva (ARG), 6-3, 6-2 ; Daniilidou (GRE) b. Safina (RUS), 6-4, 6-4 ; Likhovtseva (RUS) b. Peng Shuai (CHN), 6-3, 4-6, 6-2. MONTPELLIER - ISTRES Montpellier reste ferme MONTPELLIER, avec trois longueurs d’avance, est calé en tête de peloton et ne compte certainement pas se laisser dépasser avant la ligne d’arrivée, le 21 mai, malgré les cassures de ce début d’année, les vagues et les états d’âme des uns et des autres. La retraite de Laurent Puigségur, le départ d’Andrej Golic pour Zagreb auraient pu ébranler la maison héraultaise. Mais non, Montpellier reste droit dans ses bottes, ambitieux et déterminé à changer d’époque dans la sérénité, selon son président, Robert Molines, philosophe devant les reproches formulés par Golic sur le nouvel esprit héraultais, bien ingrat selon le joueur (voir L’Équipe d’hier). « Je comprends très bien l’amertume d’Andrej Golic, nous confiait hier le président. Il a vécu tant de choses avec nous. Mais nous avons décidé de tourner la page. Peggy (Puigségur) s’en va, c’est son choix. Et nous ne pouvions pas garder Dédé (Golic), dont le niveau de jeu ne correspond plus à nos attentes. Lui proposer des conditions matérielles revues à la baisse aurait été lui manquer de respect. Alors nous avons pris une décision difficile, mais nécessaire. Nous savions qu’elle provoquerait quelques turbulences. Je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il a dit, mais je le rejoins sur un plan : nous aurions dû discuter de tout ça plus tôt, tranquillement. » Ils sont plusieurs, en attendant, à penser que Montpellier, avec ses trois points d’avance et un calendrier plutôt favorable, demeure le prétendant le plus crédible à sa propre succession. « Oui, Montpellier est bien parti, admet Daniel Hager, l’entraîneur d’Ivry. Maintenant, et c’est assez nouveau, il y a cette course pour la deuxième place, elle aussi qualificative pour la Ligue des Nadal : « J’ai manqué d’agressivité » nés par le billet pour la Ligue des champions. Même si nous sommes les plus mal placés. » Un temps, Nîmes, sixième à six points de Chambéry, a flirté avec l’opportunité de se mêler à la lutte. Et puis les pépins se sont succédés. « Le groupe de cinq s’est bien détaché, reconnaît Christophe Mazel. Si l’on avait battu Dunkerque, j’aurais cru en la possibilité de jouer un rôle. Maintenant, l’enjeu est de revenir dans ce groupe, car je n’ai pas perdu de vue que la troisième place était européenne et que les quatrième et cinquième pouvaient également le devenir. » PHILIPPE PAILHORIÈS (*) Les deux premiers du Championnat en Ligue des champions ; le troisième en Coupe de l’EHF ; le vainqueur de la Coupe de France (ou le finaliste, si le vainqueur est déjà qualifié pour la Ligue des champions – ou le 4e si les deux finalistes sont les deux premiers de la saison régulière) en Coupe des Coupes ; le vainqueur de la Coupe de la Ligue (ou le 4e, voire le 5e selon cumuls) en Coupe de l’EHF. MERCREDI Créteil - Angers ........................ 30-15 HIER Toulouse- Sélestat ................. 36-32 AUJOURD’HUI 20 HEURES Villefranche-Beaujolais - Dunkerque Ivry - Tremblay-en-France Pontault-Combault - Nîmes Montpellier - Istres 20 H 30 Chambéry - Paris Classement : 1. Montpellier, 51 pts ; 2. Chambéry, 48 ; 3. Ivry, 47 ; 4. Paris, 46 ; 5. Dunkerque, 45 ; 6. Nîmes, 42 ; 7. Créteil, 37 ; 8. Pontault-Combault, 36 ; 9. Selestat, 35 ; 10. Tremblay-en-Fr., 34 ; 11. Toulouse, 33 ; 12. Istres, 33 ; 13. Villefranche, 29 ; 14. Angers, 24. PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 29 mars : Paris - Créteil (20 h 30). Samedi 1er avril : Dunkerque - Tremblay-en-France (20 heures) ; Villefranche-Beaujolais - Pontault-Combault (20 heures) ; Angers - Ivry (20 heures) ; Istres Toulouse (20 heures) ; Sélestat Chambéry (20 heures) ; Nîmes Montpellier (21 heures). TOULOUSE - SÉLESTAT : 36-32 (20-20) 600 spectateurs environ. Arbitres : MM. J. et C. Rolland. Évolution du score : 1-0 (1re), 4-2 (5e), 6-5 (10e), 10-10 (16e), 11-12 (18e), 15-15 (23e), 16-18 (26e), 21-20 (33e), 22-22 (36e), 25-23 (40e), 29-23 (44e), 32-26 (50e), 33-28 (55e). TOULOUSE. – Gardiens : Ploquin (40 min., 9 arrêts dt 1/3 pen.) ; Annotel (20 min., 4 arrêts). Buteurs : Roby (1/2), Kempé (cap., 3/5), Kabengélé (4/6), Soudani , Meunier (3/3), Celestin (0/2), Merz (7/11), Calvel (6/8), Ayed (7/9 dt 4/4 pen.), Beliandjou (5/6). Entraîneur : L. Bezeau. 2 min. : Kempé (6e), Beliandjou (32e), Meunier (44e), Merz (58e). Passes décisives : 5 (Ayed, 2). Balles perdues : 16. SÉLESTAT. – Gardiens : Franck (30e, 5 arrêts dt 0/3 pen.) ; Robin (30e, 7 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : Martin (1/1), Ramel , Waeghe (4/8), Nestor (cap., 3/3), Butto (2/5 dt 0/1 pen.), Galotte (3/4), Willmann (5/9), Freppel (7/9 dt 2/2 pen.), Boillaud (2/3), Omeyer (5/8). Entraîneur : F. Berthier. 2 min : Ramel (16e), Waeghe (34e), Willmann (40e), Freppel (41e, 54e). Passes décisives : 5 (Omeyer, 3). Balles perdues : 20. EN DIRECT DE LA D 1 Ivry sans Magnin Ivry n’alignera pas Magnin (cheville) face à Tremblay-en-France, toujours privé d’Ostertag (cuisse) et Majnov (cheville). À Pontault-Combault, Nîmes devrait récupérer Ventre (épaule) et aligner son joker médical, Grégory Lécu. Les Franciliens, eux, évolueront sans Fruchart (épaule), Karsenty (nez) et avec un Manojlovic (talon) bien diminué. Montpellier dispose de la même équipe qu’à Sélestat pour affronter Istres, orphelin de Peyrabout (cheville) et Rochette (épaule). Face à Dunkerque, amputé jusqu’à la fin de saison de Versmersch et Goyheneix (ligaments croisés d’un genou), Villefranche-Beaujolais est au complet. Toulouse a fait débuter hier soir, devant Sélestat, Gérard Beliandjou (34 ans, 1,86 m, 95 kg), arrière gauche, en provenance de Belfort (D 2), dont il était le capitaine. Il vient comme joker médical à la place du néo-retraité Stéphane Plantin (blessure au dos). L’international camerounais a signé jusqu’en juin avec une option pour une année supplémentaire. Enfin, pour le choc de la journée, Paris et Chambéry se présentent dans leur configuration traditionnelle. – (Avec nos correspondants) LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (demi-finales aller). – DEMAIN : Ciudad Real (ESP) Flensburg-Handewitt (ALL) ; Veszprem (HON) - Pampelune (ESP). Matches retour le 1er avril. COUPE DE L’EHF HOMMES (demi-finales aller). – AUJOURD’HUI : Gummersbach (ALL) - Lemgo (ALL). DEMAIN (17 h 30) : Créteil - Göppingen (ALL). Matches retour les 1er et 2 avril. COUPE DES COUPES HOMMES (demi-finales aller). – AUJOURD’HUI : Tchekhov (RUS) - Nordhorn (ALL). DEMAIN : Costanta (ROU) - Valladolid (ESP). Matches retour le 2 avril. CHALLENGE CUP HOMMES (demi-finales aller). – AUJOURD’HUI : Bucarest (ROU) M. Zagreb (CRO) ; Horta (POR) - Bern (SUI). Matches retour le 1er avril. DIVISION 2 HOMMES (22e journée). – HIER : Nantes - Cesson-Sévigné, 26-27. AUJOURD’HUI : Saint-Raphaël - Metz (20 heures) ; Villeneuve-d’Ascq - Billère (20 h 30) ; LivryGargan - Wittelsheim (20 h 30) ; Villeurbanne - Belfort (20 h 30) ; Conflans - Nancy (20 h 30) ; Aix-en-Provence - Aurillac (20 h 45). DEMAIN : Porte Normande - Ajaccio (16 heures). Classement : 1. Porte Normande, 52 pts ; 2. Villeurbanne, 52 ; 3. Cesson, 52 ; 4. Nantes, 50 ; 5. Saint-Raphaël, 47 ; 6. Conflans, 46 ; 7. Wittelsheim, 46 ; 8. Aurillac, 42 ; 9. Belfort, 40 ; 10. Ajaccio, 40 ; 11. Nancy, 39 ; 12. Aix, 39 ; 13. Villeneuve-d'Ascq, 38 ; 14. Billère, 33 ; 15. Metz, 28 ; 16. Livry-Gargan, 28. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 31 mars : Ajaccio - Conflans (20 heures) ; Cesson-Sévigné - Saint-Raphaël (20 h 45). Samedi 1er avril : Villeneuve-d’Ascq - Livry-Gargan (20 h 30) ; Belfort - Porte Normande (20 h 30) ; Nancy - Nantes (20 h 30) ; Billère - Aurillac (20 h 45). Dimanche 2 avril : Metz - Aix-en-Provence (15 heures) ; Wittelsheim - Villeurbanne (16 heures). DIVISION 1 FEMMES (17e journée). – AUJOURD’HUI, à 20 heures : Mios-Yutz ; DijonMetz ; Besançon-Le Havre. À 20 h 30 : Angoulême - Toulon/Saint-Cyr. À 20 h 45 : Bègles - Fleury-les-Aubrais. DEMAIN, à 16 heures : Mérignac-Nîmes. Classement : 1. Metz, 41 points ; 2. Le Havre, 40 ; 3. Mérignac, 38 ; 4. Fleury-les-Aubrais, 35 ; 5. Dijon, 34 ; 6. Besançon, 32 ; 7. Nîmes, 32 ; 8. Yutz, 29 ; 9. Mios, 28 ; 10. Bègles, 28 ; 11. Angoulême, 24 ; 12. Toulon, 23. SAMEDI 25 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MONTPELLIER - BRIVE AUJOURD’HUI, 18 h 30, STADE SABATHÉ Jaune Bleu Rouge peut provoquer un désordre dans le classement. La deuxième mi-temps à Montpellier est porteuse d’espoir. Les gars ont joué comme on souhaitait leur voir faire depuis le début du Championnat. Ça se réveille, un peu tard, mais bon… » Pour apporter du punch à son paquet d’avants, Thierry Mentières a positionné Romain Terrain à l’aile de la troisième ligne, le poste de ses débuts. – G. N. Noir Jaune Bleu Jaune THIERRY MENTIÈRES, l’entraîneur palois, est soulagé. Lionel Beauxis, son demi d’ouverture et buteur, tiendra bien sa place ce soir face aux Narbonnais. Une petite béquille à la cuisse et une gastro-entérite n’ont pas eu raison du grand espoir palois (20 ans), qui débutera la rencontre. « Un match pour la survie, admet Mentières. On ne se pose plus de questions. On joue match après match en guettant les autres rencontres. Chaque résultat Rouge Noir Noir AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE DU HAMEAU PAU : Dumitras – Mouret, Cistacq, Cassin, Souverbie – (o) Beauxis, (m) Laussucq – Tabacco, Soucaze, Terrain (cap.) – Rudzki, Dearlove – Lea’aetoa, Tiatia, Laperne. Entraîneurs : Th. Mentières et Y. Vignette. Remplaçants : Cazalot, Boiroux, Morgan, Forgues, Cibray, Cabannes, Quesada. NARBONNE : Nadau – Nègre-Gauthier, Viars, T. Van Rensburg, Candelon – (o) Rosalen, (m) Balue – Bisaro (cap.), Labit, Haare – Springgay, Bortolami – Hooper, Algret, Mololo. Entraîneurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux. Remplaçants : Rofes, Palomera, Bédès, Hunter, Seron, Mazars, Bouquié. Arbitre : M. Rebollal (Midi-Pyrénées). Bleu 15 Bleu Rouge Noir Jaune PATINAGE ARTISTIQUE CHAMPIONNATS DU MONDE Des hommes d’exception Stéphane Lambiel, désormais double champion du monde, et Brian Joubert, médaillé d’argent, se sont livré un duel dantesque. En l’absence d’Evgueni Plushenko, le champion olympique russe, le Suisse Stéphane Lambiel a confirmé son titre mondial de 2005. Il devance Brian Joubert, volontaire et fiable, qui rebondit après sa décevante sixième place olympique. Avec Evan Lysacek (USA, 3e), Nobunari Oda (JAP, 4e), voire Alban Préaubert (8e), l’avenir des hommes s’annonce radieux. technique (79,99 pts), réussissant sur son emblématique Matrix une prestation énorme, avec deux quadruples, trois combinaisons et un triple axel, le Suisse a su puiser une force mentale incroyable pour soutenir la comparaison. « Ils se sont battus comme des lions, je ne veux pas les comparer, poursuit Grütter. On a toujours des doutes, on est sur deux lames et si vite par terre. » « Ils ont touché au génie » Avec deux titres mondiaux et l’argent olympique subtilisé à Turin, Stéphane Lambiel se forge à presque vingt et un ans (le 2 avril) un palma- rès unique dans son pays. Il a prouvé surtout qu’il détenait désormais une confiance absolue et maîtrisait parfaitement ses nerfs. Ce que Joubert n’avait pas démontré après sa saison 2004. « À l’époque où Brian a dû défendre un titre, il y avait encore M. Plushenko qui était intouchable, excuse Peter Grütter. Aujourd’hui, le Russe n’était pas là, ce qui a permis à Stéphane et Brian de saisir leurs chances. Pour cela, ils n’ont pas eu que du talent, mais ont touché au génie. Car d’autres ont essayé mais ont craqué. » Le vénérable technicien suisse sait ainsi que la discipline s’est sans doute inventé un avenir radieux à Calgary. CALGARY – (CAN) de notre envoyée spéciale CALGARY – de notre envoyée spéciale CALGARY. – Brian Joubert a repris son vol. Après ses échecs aux Mondiaux de 2005 (6e) et surtout aux JO de Turin (6e), le Poitevin a retrouvé sa maîtrise technique pour décrocher derrière le Suisse Stéphane Lambiel la médaille d’argent. La deuxième de sa carrière aux Championnats du monde. (Photo Jean-Marc Pochat) SIXIÈME DU LIBRE, avec la quatrième note technique pour une huitième place finale qui le situe sur le podium des Européens à ces Mondiaux : le bilan chiffré d’Alban Préaubert est plein de promesses et confirme son encourageante sixième place européenne à Lyon, en janvier. D’autant qu’avec son style si particulier, très loin de l’académisme russe ou de la préciosité nord-américaine, il a séduit le public et reçu une véritable ovation. Dommage que le gamin de vingt ans, formé à CharlevilleMézières par la Bélarusse Elena Issatchenko et qui s’entraîne désormais à Champigny-sur-Marne avec Annick Dumont, ait chuté dans le programme court. « Je suis heureux, en confiance, sourit-il. Depuis le début de la saison, je suis monté en puissance. Je me sens fiable techniquement. J’ai envie d’oser de nouvelles choses. » Il compte stabiliser ce quadruple boucle piqué qu’il aurait présenté à Calgary si Annick Dumont ne l’en avait dissuadé, « parce que je savais qu’il pouvait entrer dans les dix meilleurs s’il réussissait un sansfaute ». Préaubert voudrait s’atteler à un inédit et périlleux quadruple boucle dès cet été mais il se félicite surtout d’avoir permis à la France, avec Brian Joubert, d’obtenir un troisième quota pour l’an prochain. « Cela facilitera les sélections », dit-il avec un brin d’ironie, rappelant les tergiversations fédérales qui avaient dû être tranchées par un tribunal administratif. « Frédéric Dambier m’a offert un beau cadeau en me laissant sa place aux Mondiaux, remercie Préaubert. J’ai pleinement savouré et saisi l’occasion de bien m’exprimer. » – C. L. FEMMES Cohen se replace faite, a comblé le retard de ses deux chutes commises en qualifications. En tête avant le libre d’aujourd’hui, la petite Californienne devance, comme prévu, la Japonaise Fumie Suguri, alors que la Québécoise Joannie Rochette, auteure de deux erreurs, a rétrogradé à la 5e place provisoire. La nuit dernière, lors du libre danse, les Français Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder patinaient leur Vol de la colombe, cette chorégraphie ambitieuse techniquement, avec l’espoir de remporter leur première médaille mondiale. Ils figuraient à la troisième place provisoire, menacés par les Américains Belbin-Agosto, quatrièmes à huit minuscules centièmes. – C. L. RÉSULTATS HOMMES. – Classement final : 1. Lambiel (SUI), 274,22 pts (qualifications : 40,23 + court : 77,41 + libre : 156,58) ; 2. Joubert, 270,83 (34 ,05 + 8 0,3 1 + 15 6,47 ) ; 3 . Lys acek (USA), 25 5,2 2 (34,93 + 70,32 + 149,97) ; 4. Oda (JA P), 251,21 (36 ,23 + 78, 25 + 1 36, 73) ; 5. Sa ndh u (CAN), 24 9,8 9 (2 8 , 9 5 + 7 8 ,4 1 + 1 4 2, 5 3 ) ; 6 . Bu t t l e (C A N), 24 1 , 5 9 (34,48 + 73,30 + 133,81) ; 7. Weir (USA), 235,57 (33,38 + 73,53 + 128,66) ; 8. Préaubert, 230,95 (33,18 + 61,62 + 136,15) ; 9. Li Chengjiang (CHN), 229,03 (31,43 + 73,39 + 1 24,21) ; 10. Klimkin (RUS), 227,7 8 (32,65 + 6 8,7 2 + 12 6,41) ; 11. Savoie (USA), 227,4 1 (30,08 + 69,25 + 128,08) ; 12. Davydov (BLR), 222,44 (30 ,83 + 6 6,07 + 12 5,5 4) ; 13. Verne r (RTC), 221,8 3 (30 ,28 + 67,05 + 12 4,5 0) ; 14. Chiper (ROU), 21 9,3 4 (29,10 + 64,95 + 125,29) ; 15. Zhang Min (CHN), 216,59 (32,11 + 59,70 + 124,78) ; 16. Kovalevski (UKR), 211,93 (28 ,44 + 65,67 + 117,82) ; 17. Griazev (RUS), 208,3 7 ( 2 8 , 8 3 + 57 , 9 6 + 12 1 , 5 8 ) ; 1 8 . S e r o v (IS R) , 2 0 7 , 1 4 (28, 55 + 64, 36 + 1 14 ,23 ) ; 19 . Dine v (BUL) , 2 0 6 ,8 6 (27,39 + 6 0,57 + 118 ,90) ; 20. Smalun (ALL), 2 06,5 8 (28,55 + 6 5,92 + 112,11) ; 21 . Sawyer (CAN), 2 01,0 5 ( 27 , 80 + 53 ,2 3 + 12 0 , 0 2 ) ; 22 . U rb as (S L V ) , 1 9 8 ,5 4 (28,72 + 59,60 + 110,22) ; 23. Berntsson (SUE), 192,47 (25,89 + 56,21 + 110,37) ; 24. Zivanovic (SEM), 183,05 (25,22 + 56,39 + 101,44) FEMMES. Après le programme court : 1. Cohen (USA), 94,21 (27,59 + 66,62) ; 2. Suguri (JAP), 90,59 (28,47 + 62,12) ; 3. Meissner (USA), 88,63 (28,46 + 60,17) ; 4. Nakano (JAP), 87,41 (27,79 + 59,62) ; 5. Rochette (CAN), 85,66 (29,28 + 56,38) ; 6. Sokolova (RUS), 85,40 (24,42 + 60,98) ; 7. Meier (SUI), 85,15 (24,64 + 60,51) ; 8. E. Hughes (USA), 79,91 (25,68 + 54,23) ; 9. Korpi (FIN), 78,76 (25,44 + 53,32) ; 10. Pöykiö (FIN), 77,41 (23,13 + 54,28) ; 11. Onda (JAP), 75,88 (23,39 + 52,49) ; 12. Gedevanishvili (GEO), 75,27 (20,72 + 54,55) ; 13. Kostner (ITA), 74,59 (25,64 + 48,95) ; 14. Leung (CAN), 74,26 (24,77 + 49,49) ; 15. Hegel (CRO), 71,57 (23,26 + 48,31) ; 16. Gimazetdinova (OUZ), 68,50 (19 + 49,50) ; 17. Martinova (RUS), 67,91 (18,95 + 48,96) ; 18. Liu Yan (CHN), 67,33 (+ 46,17) ; 19. Nylander (SUE), 66,09 (19,79 + 46,30) ; 20. Marchei (ITA), 64,18 (19,12 + 45,06) ; 21. Karademir (TUR), 63,41 (18,94 + 44,47) ; 22. Dytrt (ALL), 61,37 (19,47 + 41,90) ; 23. Efremenko (UKR), 60,91 (16,22 + 44,69) ; 24. Sebestyen (HON), 58,30 (19,77 + 38,53) ; 25. Pavuk (HON), 57,65 (21,31 + 36,34) ; 26. Gerboldt (RUS), 54,17 (17,58 + 36,59) ; 27. Cantu (MEX), 54,07 (15,98 + 38,09) ; 28. Bobillier, 53,50 (19,89 + 33,61) ; 29. Kreuzer (AUT), 53,32 (15,89 + 37,43) ; 30. Postic (SLV), 49,73 (18,96 + 30,77). Les vingt-quatre premières participent au programme libre, demain. En raison du décalage horaire, vous trouverez les résultats de la danse dans notre édition de demain. AUJOURD’HUI : programme libre femmes à 12 heures (20 heures, heure française). BIATHLON Brian JOUBERT Vingt et un ans, né le 20 septembre 1984 à Poitiers 1,79 m ; 77 kg. Entraîneur : Andreï Berezintsev. JO : 6e (2006) ; 14e (2002). CM : 2e (2004, 2006) ; 6e (2003, 2005) ; 13e (2002). CE : 1er (2004) ; 2e (2003, 2005) ; 3e (2002, 2006). « Mon entourage n’était pour rien dans mon échec » – Certains vont dire que votre entourage n’est plus le même depuis les Jeux puisque Didier Gailhaguet n’est pas là… – Il n’est pas là parce que Calgary, c’est loin. Mais je l’ai au téléphone plusieurs fois par jour. Encore tout à l’heure, j’étais dans le bus à lire son texto qui me donnait les derniers petits conseils. Ma mère est ici, Andreï (Berezintsev, son coach) aussi. L’équipe n’a pas changé depuis Turin. Et je suis content de prouver que mon entourage n’était pour rien dans mon échec. – Au regard de votre saison, que faut-il changer ? – Le libre ! Je ne vais pas garder Matrix pendant les quatre ans à venir. (Sourires.) Ces deux dernières saisons, COUPE DU MONDE – POURSUITE FEMMES Madame Poirée prend congé À trente et un ans, l’épouse norvégienne de Raphaël Poirée met un terme à sa carrière pour privilégier sa vie familiale. Portrait. OSLO – de notre envoyée spéciale ELLE NE S’Y ATTENDAIT PAS. Alors quand Liv-Grete Poirée a découvert que ses équipières avaient collé, à l’aide de ruban adhésif blanc, sur leurs combinaisons un énorme « TAKK LIV », la jeune femme fut touchée. Si émue de ce « merci Liv » livré au regard du public d’Oslo lors des finales de la Coupe du monde. Avec cette attention, jeudi dernier lors du sprint, l’équipe féminine de Norvège voulait remercier sa future retraitée. L’une des grandes dames de la planète biathlon qui, dimanche, à l’issue d’une ultime mass start, remisera définitivement skis et carabine. À trente et un ans. La décision de l’élégante au si joli sourire n’est pas une surprise. Les Jeux Olympiques refermés – où elle effleura longtemps sur le 15 km cet or qui manquera à jamais à son palmarès individuel –, puis deux semaines chez elle près de Bergen, et madame Poirée s’est enfin prononcée sur son nouveau choix de vie. « J’arrête pour Emma et ma famille, dit-elle. Je ne dis pas que c’est impossible d’être athlète et maman, mais c’est très dur quand les deux parents pratiquent le même sport. Emma a trois ans, elle nécessite beaucoup d’attention. Désormais, j’ai plus de motivation pour m’occuper de ma fille et rester auprès de Raph’ que de continuer. » Bien placée pour connaître les sacrifices inhérents à la compétition, Liv- Quatre pistes pour un samedi POIRÉE OR NOT POIRÉE ? –À l’écouter jeudi après son effondrement dans le sprint (46e), Raphaël Poirée ne souhaitait pas prendre le départ de la poursuite cet après-midi. Considérant, légitimement, qu’avec cette contre-performance il avait perdu toute chance de remporter le classement général face au Norvégien OleEinar Björndalen, il lui semblait inutile de disputer une course dans laquelle ce même Ole-Einar partirait plus de deux minutes devant lui. Hier, Poirée s’est entraîné mais sans doute pour préparer la mass start de demain, sa dernière occasion de s’offrir un petit globe de cristal cet hiver. BJÖRNDALEN DANS UN FAUTEUIL. – Qui peut empêcher le Norvégien de s’approprier, demain, le troisième gros globe de cristal de sa carrière, couronnant le biathlète le plus régulier de l’hiver ? Qui, à part luimême ? Avec 29 points d’avance sur son second Raphaël Poirée, Ole-Einar Björndalen a toutes les clefs en main pour obtenir ce triomphe annoncé. Un SAMEDI 25 MARS 2006 œil sur les statistiques montre même que dans ces deux épreuves restantes (poursuite aujourd’hui et mass start demain), « OEB » n’a jamais atterri au-delà de la 5e place cet hiver. LES HÉROS NE SONT PAS FATIGUÉS. – Les deux premiers champions olympiques de l’histoire de France finissent fort leur hiver. Alors que les héros allemands des Jeux marquent le pas (le triple champion olympique Michael Greis ne participe pas à ces finales et Fischer était 26e du sprint jeudi), Florence Baverel, 7e du sprint, et Vincent Defrasne, 4e, peuvent monter sur le podium de cette ultime poursuite 2006. À QUI LE GLOBE ? – Sur le papier, ils sont encore trois à pouvoir prétendre au titre de roi de la poursuite, version 2006 : Björndalen, premier du classement provisoire avec 233 points, Fischer avec 205, et Poirée avec 200. Fort de sa victoire de jeudi, le Norvégien est le grandissime favori, surtout que ses deux rivaux ont pris un coup au moral lors du sprint. Chez les femmes, le globe de la spécialité est déjà sur la cheminée de l’Allemande Kati Wilhelm. PROGRAMME AUJOURD’HUI : poursuite FEMMES à 13 heures puis HOMMES à 14 h 30. DIMANCHE : départ en ligne F à 13 heures puis H à 14 h 30. Français engagés. – HOMMES : Defrasne, Poirée (?), Habert, Debayle, Fourcade FEMMES : Baverel, Bailly, Gros, Blondeau. Coupe du monde 2006 (après 24 épreuves). – HOMMES : 1. Björndalen (NOR), 712 pts ; 2. Poirée, 683 ; 3. Fischer (ALL), 638 ; … 7. Defrasne, 495 ; 22. Robert, 240 ; 49. Fourcade, 73 ; 69. Aubert, 20 ; 71. Cannard, 17 ; 72. Grebot, 13. FEMMES: 1.Wilhelm(ALL), 909pts ;2. Olofsson(SUE),735 ; 3. Glagow(ALL), 632 ; 4. Bailly, 602 ; … 10. Baverel, 438 ; 27. Bécaert, 203 ; 29.Gros, 193 ; 48. Peretto, 50 ; 61. Jacquin, 20. Grete sait que sa décision facilitera la carrière de son cher époux depuis 2000, Raphaël Poirée. « Je suis sûr qu’elle peut plus m’apporter en étant à mon côté en tant que femme qu’en tant qu’athlète, dit un “Raph” ravi du choix de sa moitié et qui devrait donc poursuivre sa carrière. Ma femme a toujours été mon meilleur préparateur mental. Elle sait me remettre dans le droit chemin. Des gens comme elle, il n’y en a pas beaucoup. » Un couple à succès comme celui formé par ces deux-là est même unique dans le biathlon et, très rare, dans le sport en général. « Il ne faut jamais oublier d’où on vient » L’histoire de la petite fille devenue championne a tout pour plaire. Élevée à la ferme, la gamine entame sa passion à neuf ans avec Knut, son papa fermier mais aussi très impliqué dans le biathlon de son pays. Rapide sur les planches, elle s’oriente vers le skiétudes de Geilo où son camarade de promo s’appelle Ole Einar Björndalen. Les deux se retrouventmême une année ensemble dans une maison en location. En 1997, pour sa deuxième saison en Coupe du monde, Liv, cadette de trois enfants, connaît son premier or avec un titre par équipes partagé avec sa sœur Ann-Elin. À l’époque, elle, la Norvégienne, est déjà amoureuse d’un « Frenchie », Raphaël Poirée, futur grand rival de Björndalen. Alors, forcément, quand les deux tourtereaux s’offrent en 2000, à Oslo, le même jour une couronne mondiale (mass start), c’est tout le royaume qui leur fait les yeux de Chimène. Cela ne s’arrêtera plus. La naissance d’Emma, en 2003, enjolive encore le Liv-Grete POIRÉE (NOR) 31 ans, née le 7 juillet 1974 à Bergen 1,67 m ; 59 kg Club : Halandsdalen Entraîneur : Odd Lirhus Skis : Rossignol JO : 2e (15 km et relais, 2002) ; 3e (relais, 1998). CM : 1re (sprint, poursuite, départ en ligne et relais, 2004 ; poursuite, 2001 ; sprint et départ en ligne, 2000 ; par équipes, 1997) ; 2e (15 km, 2001 ; relais, 1997 ; par équipes, 1998) ; 3e (sprint et départ en ligne, 2001). Coupe du monde : Classement général : 1re (2004) ; 2e (2001 ; 2002) ; 5e (1999). 22 victoires. roman de cette championne qui réussit aussi bien dans sa vie de sportive que de femme. Un an seulement après son accouchement, son retour à la compétition est fracassant. À Oberhof(ALL), elle s ’ o f f r e q u a t r e t i t r e s m o ndiaux – Raphaël, lui, en obtiendra trois – et un globe de cristal récompensant la meilleure biathlète de l’hiver. « Même avec le succès, il ne faut jamais croire qu’on est une star, jamais oublier d’où on vient », répète-t-elle souvent. C’est sûrement cette humilité jamais démentie que les Norvégiennes ont voulu saluer avant-hier en affichant ce « Takk Liv ». ANNE LADOUCE PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge – (Catégorique.) Dortmund. Les Mondiaux en 2004. Depuis, ça n’a pas été facile. Depuis l’entrée en vigueur du nouveau système de jugement, je n’avais plus réussi un seul programme avec deux “quads”. – Comment expliquez-vous une telle réussite après les galères que vous avez connues ? – Je ne sais pas. Ces galères m’ont fait du bien. Elles m’ont fait évoluer, grandir. Peut-être que ça m’a donné plus de hargne pour réussir ici. – Il aura à nouveau fallu vous bousculer pour que vous réagissiez… – Ça a toujours été comme ça. Je ne suis jamais si fort que dans la galère. Il faut que je me prenne des taules pour réagir. Il va falloir gommer ça. on s’est d’abord trompé sur le choix des libres. L’an dernier, La Conquête du paradis m’ennuyait. Cette année j’aimais le thème et la musique de Lord of the Dance, mais il était trop dur. Si j’avais écouté ma mère, si j’étais revenu à Matrix en novembre comme elle me le demandait, les résultats n’auraient peut-être pas été les mêmes. – Vous avez aussi avoué n’avoir pas assez bossé pendant l’été… – Ça, c’est de notre faute à Andreï et à moi. Il nous a fallu presque une saison pour nous comprendre. C’est dommage que ce soit arrivé après les Jeux, mais, au moins, on a trouvé notre rythme. Cela m’embêterait de gâcher ça, de recommencer à zéro avec quelqu’un d’autre. – Plus question de changer d’entraîneur ? – Non. Et je garde aussi Didier Gailhaguet auprès de moi. Il voulait s’éloigner, persuadé qu’il provoquait plus de mal que de bien. Mais j’ai besoin de lui. Et tant pis si ça ne plaît pas, y compris à des personnes haut placées. Si je dois changer quelqu’un, c’est mon chorégraphe. – Vous n’avez toujours pas digéré que Nikolaï Morozov ait ri avec l’entraîneur de Plushenko à Turin ? – J’ai dit à Nikolaï ce que j’avais sur le cœur. J’ai perdu confiance en lui. Maintenant, on va envisager les choses, y compris de nous adresser à des chorégraphes extérieurs au patinage. Mais ça me fait un peu peur. – Et l’éventualité de quitter Poitiers ? – Ça m’embêterait. Le problème n’est pas les heures de glace, mais de m’entraîner avec un groupe et faire attention aux petits, éviter de gêner, d’être gêné, de blesser… Je suis prêt à faire des sacrifices. Il faut que l’on se réunisse avec ma mère, Didier et Andreï pour définir l’avenir. » – C. L. Bleu Rouge « QUE REPRÉSENTE cette médaille d’argent mondiale, la deuxième de votre carrière ? – Celle-ci a été plus dure à conquérir. Je reviens de tellement loin. Ramener une médaille avec une performance pareille… J’ai tout contrôlé. Pendant l’échauffement, j’ai eu un pépin sur le boucle, mais je n’ai pas paniqué. Depuis mon arrivée à Calgary, je me sentais bien et depuis que je suis revenu à Matrix, c’est magique. Je suis redevenu moi-même. – Vous explosez vos records sur le court et le libre… – Je ne m’attendais pas à un score comme celui-là (270,83 pts). Mais l’important était de faire mon job, prendre du plaisir et le partager avec le public. Là, je pense à toutes ces personnes qui ont été déçues pendant les Jeux. Cette médaille est aussi une manière de me faire pardonner. C’est pour ça que j’ai craqué. – Depuis quand n’aviez-vous pas réussi un tel programme avec deux quadruples et l’axel ? La révélation Préaubert UNE ERREUR, oui. Deux pieds en réception du triple lutz inaugural. Mais tellement plus que les autres ensuite. Une chorégraphie, un style, une interprétation magnifique de ces Yeux noirs qui rappellent ses origines ukrainiennes. Et cette amplitude dans les arabesques, dans les pirouettes. Hier soir, Sasha Cohen, loin d’être par- Or. – HOMMES : Giletti (1960), Calmat (1965). FEMMES : Du Bief (1952). COUPLES : Joly-Brunet (1926, 1928, 1930 et 1932). DANSE : I. et P. Duchesnay (1991), Anissina-Peizerat (2000). Argent. – MESSIEURS : Calmat (1963 et 1964), Péra (1971), Candeloro (1994), Joubert (2004 et 2006). FEMMES : Du Bief (1951), Bonaly (1993, 1994 et 1995). COUPLES : Joly-Brunet (1925). DANSE : C. et J.-P. Guhel (1962), I. et P. Duchesnay (1990), Moniotte-Lavanchy (1994), Anissina-Peizerat (1998, 1999 et 2001). Bronze. – HOMMES : Giletti (1954 et 1955), Calmat (1960 et 1962), Péra (1968 et 1969), Candeloro (1995). FEMMES : Hassler (1963), Gusmeroli (1997). DANSE : C. et J.-P. Guhel (1960), I. et P. Duchesnay (1989), Moniotte-Lavanchy (1995). Jaune Bleu Jaune (or en 2004, argent en 2003 et 2005, bronze en 2002 et 2006) LES MÉDAILLES FRANÇAISES AUX CHAMPIONNATS DU MONDE Un trop plein d’émotion qu’il évacue en pleurant, à l’abri des regards, avant de s’exprimer sur sa performance. Il essaiera aussi de regarder la prestation de Stéphane Lambiel. Mais quand le Suisse réussit son triple axel, Brian Joubert sait : « Il est champion du monde. » Une certitude qui ne gâchera pas son plaisir. 0 médaille 2 médailles 5 médailles CÉLINE LONGUÈVRE « Redevenu moi-même » (argent en 2004 et 2006) CE d’Europe à Turin en 2005. Il veut, comme Lambiel, mettre en chantier d’autres quadruples sauts, en particulier le flip. Il rêve d’un libre avec trois quads différents, a des envies de maturité, d’évolution chorégraphique. Mais, au sortir de deux saisons traumatisantes, s’il projetait de bouleverser son environnement après l’échec cuisant de sa sixième place olympique, sa nouvelle médaille d’argent mondiale a commencé d’anesthésier toutes velléités de changement. Dommage ? BRIAN JOUBERT est revenu sur sa seconde médaille mondiale, acquise dans un contexte difficile et qui doit l’aider à rebondir. Le pourceentage de réussite dde Briaan Joubert en grand Championnnaat depuis llaa saison i 2001 2001-2002 2002,, sa prem pre premiièère surr la scène internationale. À vingt-et-un ans, le Français est monté sept fois sur le podium sur douze possibles. JO CM les six premiers Européens à Lyon, c’est une fierté. Il y a beaucoup de respect entre nous et le fait d’être la locomotive d’une équipe aussi dense me pousse à aller plus loin. » Jusqu’où ? À Calgary, Brian Joubert a parfaitement vrillé les cinq quadruples tentés en trois épreuves, il a remporté le programme court, battu tous ses records personnels. Sur le court, il culmine désormais à 80,31 pts contre 79,66 à Moscou ; sur le libre, il affiche 156,47 pts pour un total combiné de 236,78, contre 147,45 et 224,43 lors des Championnats Noir Noir IL AVAIT PERDU son passeport, son accréditation, raté son bus. Drôle de semaine. Mais à l’instant de jouer un nouveau podium mondial, dans la nuit de jeudi à vendredi, Brian Joubert avait tout remis dans l’ordre. Sa tête, ses jambes. Ses idées surtout. Car les déceptions s’accumulaient depuis un an et ce libre fantomatique à Moscou, qui l’avait plongé à la sixième place mondiale, alors qu’il prétendait à l’or, un an après son titre de champion d’Europe et sa médaille d’argent mondiale. « J’ai vite évacué la déception, assure Joubert. Mais d’autres échecs ont suivi. Le Skate America (3e), les Championnats d’Europe à Lyon (3e)… Même les France où je n’ai pas réussi le libre. Quant aux Jeux, c’était la cerise sur le gâteau ! » Mais, en un mois, il a forcé le respect par sa capacité de réaction. Au terme d’un duel que n’auraient pas renié les Russes Alexeï Yagudin et Evgueni Plushenko, Joubert doit se contenter de l’argent pour moins de quatre points, que le Suisse Stéphane Lambiel a préservé après d e s u b l i m e s q u a l i f ic a t i o n s . « Stéphane était dans la position délicate de devoir défendre son titre », rappelle Peter Grütter, son entraîneur. Mais alors que le Français, deuxième à passer du dernier groupe, avait placé très haut la barre Au-delà du duo de tête, on a apprécié la progression d’Evan Lysacek, l’Américain de vingt ans qui a décroché le bronze comme en 2005. Grand (1,85 m), il possède une classe folle, une générosité expressive et quelques arguments techniques, même si les juges oublient systématiquement de déclasser ses axels incomplets. On a remarqué la spontanéité de Nobunari Oda (4e), le petit champion du monde juniors japonais, qui ne sera pas long, vu sa détente et sa vitesse de rotations, à enclencher les quadruples pour bondir sur les podiums. Les Canadiens, eux, ont commis trop d’erreurs, mais un gamin de vingt ans a séduit les presque neuf mille spectateurs du Saddledome. Alban Préaubert, 8e, a obtenu comme Joubert une standing ovation. « Ça nous tenait à cœur de gagner une troisième place pour l’an prochain, félicite Joubert. C’est important cet esprit d’équipe qui va ouvrir la sélection à un autre. À Samuel Contesti par exemple. Et puis, comme les trois Français dans 16 KARATÉ GOLF WOODS ENVISAGE DE FAIRE UNE PAUSE. – Préoccupé par l’état de santé de son père, atteint d’un cancer de la prostate, Tiger Woods a évoqué la possibilité de s’éloigner un temps du circuit. « Il est possible que je ne joue pas pendant un moment, a confié l’Américain en marge du Players Championship. Tout dépend de sa santé. » Mardi soir, le numéro 1 mondial a traversé les États-Unis et s’est rendu précipitamment en Californie, où son père réside. « Il ne se sentait pas très bien et j’ai éprouvé le besoin de le voir et de l’aider à se sentir un peu mieux. » THE PLAYERS CHAMPIONSHIP (Floride, Sawgrass, Ponte Vedra Beach, circuit américain hommes, 8 000 000 $, 23-26 mars). – Premier tour (par 72) : 1. Furyk et Love, 65 ; 3. Allenby (AUS), Langer (ALL) et Jimenez (ESP), 67 ;... 6. V. Singh (FIJ), 68 ; 12. Goosen (AFS) et Couples, 69 ; 24. Mickelson et Garcia (ESP), 70 ; 67. Montgomerie (ECO), Els (AFS) et Woods, 72. Tous américains, sauf mention OPEN DE MADÈRE (POR, Madère, Santo da Serra, circuit européen hommes, 700 000 , 23-26 mars). – Deuxième tour (par 144) : 1. Van de Velde, 134 (69 + 65) et Sandelin (SUE), 134 (66 + 68) ; 3. Lawrie (ECO), 137 (68 + 69), McGrane (IRL), 137 (68 + 69) ;… 19. Bourdy, 141 (72 + 69) ; 40. Cévaër, 143 (74 + 69). N’ont pas franchi le cut : 81. Teilleria, 146 (75 + 71) ; 141. David, 162 (83 + 79). PENTATHLON MODERNE CHAMPIONNATS DE FRANCE. – Paris accueille ce week-end les Championnats de France. Davantage concentrée sur l’obtention de son CAPEPS, Amélie Cazé, douzième des Jeux Olympiques et déjà lauréate d’une étape de Coupe du monde, disputera sa première compétition de la saison. Axelle Guiguet sera sa principale adversaire. Meilleur Français depuis plusieurs saisons, Raphaël Astier effectuera également son retour après plusieurs mois d’arrêt dus à une blessure à un poignet. Il luttera principalement contre Cyril Viala, Cédric Pla ou John Zakrewski. Plusieurs pentathlètes étrangers seront également conviés à ces Championnats. L’Allemand Walther, champion du monde 2003, et le Hongrois Horvath, vainqueur de la Coupe du monde d’Acapulco au début du mois, seront les principaux adversaires des Tricolores, tandis que chez les femmes l’Anglaise Georgina Harland, médaillée de bronze à Athènes, sera favorite. AUJOURD’HUI. – Championnats de France HOMMES (tir à Créteil, escrime et natation à la Cité Universitaire, équitation à la Garde Républicaine, course à pied à l’INSEP). DEMAIN : Championnats de France FEMMES. Bleu Rouge Noir Jaune FOOT US CHAMPIONNATS DE FRANCE Cossou, graine de champion Le jeune Mathieu, qui tentera aujourd’hui de remporter un deuxième titre national seniors en – 65 kg, est la nouvelle star du karaté français. L’UN RESPIRE la bonhomie, a le contact facile et la tchatche de son Sud natal, l’autre apparaît placide, timide, introverti. De prime abord, le contraste est saisissant entre les deux hommes… Mais les karatékas, eux, pourraient se ressembler plus qu’on ne le pense. Le Marseillais Alexandre Biamonti, trentedeux ans, neuf fois champion d’Europe d’affilée (de 1995 à 2003), et le banlieusard Mathieu Cossou – né à Colombes il y a vingt ans –, deuxième de la compétition continentale l’an passé pour son entrée chez les seniors, sont de la trempe des grands, des champions. « Mathieu sait tout faire, il est aérien au niveau de ses coups de pied, très spectaculaire, mais ce qui m’impressionne le plus chez lui, c’est sa stratégie de combat, sa qualité tactique et son calme. Et surtout son extrême humilité. » Le « maître » parle de « l’élève » en termes élogieux mais sincères. À peine retraité des tatamis, devenu entraîneur des jeunes pousses, le Français au plus beau palmarès a vu arriver son successeur, un minot bourré de talent, auquel il souhaite le même parcours que lui, même s’il avoue : « Ce sera très dur car, aujourd’hui, l’opposition est autrement plus relevée qu’à mon époque ! » Mathieu Cossou, petit frère de Guillaume, champion du monde par équipes 2004, est tout ému de tant de compliments. « L’an dernier, lorsque je me suis retrouvé au milieu des vedettes, comme Beaudry ou Baillon, que je connaissais par mon frère, ça m’a fait tout drôle. Je me suis dit : “Ouah, je suis en seniors avec eux !” Mais ça m’a boosté aussi. Alors j’ai travaillé. Et quand j’ai pris la médaille d’argent aux Championnats d’Europe, mon frère m’a dit : “Tu le mérites, car tu es quelqu’un de sérieux à l’entraînement !” Cette année, je vais donc davantage m’inves- PROGRAMME AUJOURD’HUI. – Stade Pierre-de-Coubertin (Paris ; porte de Saint-Cloud) : à partir de 8 h 45 (finales vers 19 h 30), catégories– 60 kg, – 65 kg, – 70 kg, – 75 kg, – 80 kg, + 80 kg et Open HOMMES ; par équipes FEMMES. DEMAIN. – 53 kg, – 60 kg, + 60 kg et Open F ; par équipes H. GYMNASTIQUE WATER-POLO RYTHMIQUE INTERNATIONAUX DE THIAIS.– Le Palais Omnisports de Thiais accueille ce week-end la 20e édition du Tournoi International de Gymnastique rythmique, troisième des neuf étapes du circuit des Grand Prix, avec un prestigieux plateau pour célébrer ce vingtième anniversaire. Plus de 25 pays sont attendus, avec le nouveau groupe France, remanié depuis peu et qui accueille désormais trois anciennes individuelles, Aurélie Lacour, Ketty Martel et Nathalie Fauquette. INTERNATIONAUX DE FRANCE (Aix-enProvence, 22-25 mars). – HIER : Pays-Bas Roumanie, 7-7 ; Allemagne-Grèce, 10-6 ; France-Égypte, 21-4 ; Payys-Bas - Égypte, 16-2 ; Roumanie-Allemagne, 7-9 ; FranceGrèce, 7-10. Classement : 1. Allemagne, 12 points ; 2. Grèce, 10 ; 3. Pays-Bas, 9 ; 4. France, 8 ; 5. Roumanie, 5 ; 6. Égypte, 4. Du coup, Mathieu, deuxième aux Championnats du monde juniors en novembre dernier, n’entend pas en rester là. Il veut d’abord gagner de nouveau, comme l’an dernier, les Championnats de France, aujourd’hui, pour aller ensuite aux « Europe » en mai et aux Mondiaux en octobre prochain. Avec une seule idée en tête : gagner. Comme un certain Biamonti quelques années auparavant… FRANÇOIS PEISSON MONDIAUX PAR ÉQUIPES. – Les Championnats du monde par équipes de short-trackont lieu ce weekend à Montréal. Les meilleurs mondiaux seront en piste à l’Arena et s’affronteront, chez les hommes comme chez les femmes, sur 500 m, 1 000 m, 3 000 m et relais (3 000 m femmes et 5 000 m hommes). La France sera représentée par son équipe féminine (l’équipe masculine n’est pas qualifiée), soit Stéphanie Bouvier, Kyung ChoiMin, Myrtille Gollin, Céline Lecompère et Véronique Pierron. VOLVO OCEAN RACE : ÇA RÉGATE À RIO. – En préambule au départ de la 5e étape prévu le 2 avril à destination de Baltimore, une régate inshore se déroule aujourd’hui à partir de 13 heures, heure locale (18 heures en France) dans la baie de Guanabara. L’occasion pour les différents équipages de marquer des nouveaux points, toujours précieux au final. Voilà pourquoi ABN-AMRO One, bien que leader au classement, fait appel encore une fois pour cet exercice spécifique à Brian MacInnes, comme wincheur, et Tomasso Chieffi, comme tacticien. Les deux hommes étaient déjà présents sur ABN-AMRO One pour les régates inshore de Melbourne et du Cap. Deux changements d’équipier interviennent aussi sur ABN-AMRO 2,mais pour blessures. Nick Bice et Gerd Jan Poortman laissent leurs places à Neil Cox et Yves Le Blevec. ROUEN DÉFEND SON TITRE. – Les Huskies de Rouen entament ce week-end à Montpellier, lors de la 1re journée de saison régulière, la défense de leur titre de champions de France avec des arguments non négligeables. Les Normands ont conservé leur lanceur vénézuélien Keino Perez et ont engagé deux Québecois (Lussier, Bougie) et deux Américains sortant de l’université de San Francisco (Fukuroku, Donald). Finalistes malheureux, les Lions de Savigny comptent sur le retour du lanceur Guillaume Coste et l’arrivée d’un entraîneur-joueur américain (Evan Meagher) pour continuer à disputer les premiers rôles. Les Templiers de Sénart risquent d’être très menaçants avec le renfort du champ extérieur dominicain Sneideer Santos (ex-Rouen). Ils ont, de plus, réussi à attirer le Cubain Ernesto Martinez Borrell, un ancien international de trente-deux ans marié à une Française. Coachés part le Canadien Jeff Zeilstra, les Tigres du Stade Toulousain veulent aussi figurer parmi les quatre premiers, qui disputeront les play-offs à partir du 17 septembre. – F. B. FEMMES. Super-G : 1. Bertrand (Avoriaz), 1’32’’43 ; 2. Jacquemod (Val-d’Isère), 1’33’’45 ; 3. Santon (Méribel), 1’33’’67 ; 4. Gardet (Crest-Voland), 1’33’’81 ; 5. MarchandArvier (Les Contamines), 1’34’’17 ; 6. Montillet (Villard-deLans), 1’34’’71. AUJOURD’HUI : Entraînement descente FEMMES, à 8 h 30 ; slalom HOMMES, à 9 h 30. DEMAIN : descente DAMES, à 8 h 30 ; géant HOMMES, à 9 h30. ESCRIME ÉQUITATION TOUS SPORTS COUPE DU MONDE ÉPÉE FEMMES. – Les Françaises débutent aujourd’hui à Luxembourg leur troisième épreuve sélective en vue des Championnatsdu monde à Turin (29 septembre-7 octobre). Tous les meilleures épéistes seront au rendezvous, à l’exception de Sarah Daninthe. La championne du monde par équipes souffre d’une luxation de l’épaule droite. TOUZAINT AUX AVANT-POSTES. – Nicolas Touzaint a frappé un grand coup au concours complet de Fontainebleau,avant le cross et le saut d’obstacles, en plaçant ses deux protégés, Galan de Sauvagère et Hildago de l’Île, aux deux premières places. En marge du Championnat de France et du CIC trois étoiles a lieu un CIC pour chevaux au métier moins affirmé et, là aussi, le cavalier angevin place ses deux montures aux deux premières places, après le dressage. JEUX DU COMMONWEALTH. – Triplé des Kényans sur 3 000 m steeple avec Kemboi sur la plus haute marche, champion olympique 2004, 2e l’an dernier aux Championnats du monde et Kosgei (3e), champion olympique 2000 et champion du monde 2001. Mathieu Cossou (à droite), vice-champion d’Europe, fait ici admirer sa technique de jambes lors des récents Mondiaux juniors. (Photo Denis Boulanger/Presse Sports) PAERSON OPÉRÉE. – Blessée à l’entraînement avant les JO, ce qui ne l’avait pas empêchée de remporter le titre en slalom, Anja Paerson, 24 ans, a été opérée, hier à Vail (Colorado), du genou gauche. Elle devrait pouvoir rechausser fin juillet. CLASSEMENT GÉNÉRAL (après la 4e étape).– 1. ABN-AMRO One (HOL, Sanderson [NZL]), 49 points ; 2. ABN-AMRO Two (HOL, Josse), 35 ; 3. Pirates-of-the-Caribbean (USA, Cayard), 30,5 ; 4. Movistar (ESP, Bekking [HOL]), 28 ; 5. Brasil 1 (BRE, Grael), 26, 5 ; 6. Ericsson (SUE, Kostecki [USA]), 21 ; 7. Brunei (AUS), 11,6. NATATION REVIVEZ L’ÉPOPÉE ..…..…..…..…..…..1975-76 : SAISON HISTORIQUE POUR LES STÉPHANOIS, DONT LE PARCOURS JUSQU’EN FINALE EUROPÉENNE, A CAPTIVÉ LA FRANCE ENTIÈRE ET FAIT NAÎTRE UNE GÉNÉRATION DE PASSIONNÉS. REVIVEZ LA FIÈVRE VERTE — SON HISTOIRE, SES HÉROS, SA NOSTALGIE—QUI A MARQUÉ À JAMAIS LE FOOTBALL FRANÇAIS..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..… …………VERTS ’76 - 144 PAGES - 26 € - EN LIBRAIRIE. PAGE 16 SAMEDI 25 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge CHAMPIONNATS DE FRANCE. – Les Championnats de France de lutte libre et féminine et de gréco-romaine se dérouleront aujourd’hui à Chamalières (Clermont-Ferrand). Anne-Catherine Deluntsch (48 kg), souffrant d’une cheville, et Mélonin Noumonvi (84 kg), blessé à une épaule, sont absents, tandis que Lise Legrand (67 kg) revient déjà après son accouchement. Bleu Rouge JEDRZEJCZAK REPREND AUJOURD’HUI. – Comme elle l’avait annoncé cette semaine, Otylia Jedrzejczak profitera d’un match Pologne - Ukraine - République tchèque pour effectuer sa rentrée aujourd’hui à Ostrowiec (180 km au sud de Varsovie). Blessée en octobre dans un accident de la route auquel son frère n’avait pas survécu, la Polonaise, championne olympique et du monde du 200 m papillon, n’avait plus nagé en compétition depuis les Universiades à Izmir (Turquie), en août dernier. Jedrzejczak, vingt-deux ans, doit s’aligner ce matin sur sa distance fétiche et, suivant sa forme, sur 200 m et 100 m papillon. FINALES NCAA HOMMES (Atlanta, 23-25 mars). – 500 yards : 1. Vanderkaay (USA), 4’8’’60 ; 2. Mellouli (TUN), 4’12’’92 ; 3. Rouault, 4’12’’94 ; 4. Jensen (USA), 4’13’’90. LUTTE Jaune Bleu Jaune ATHLÉTISME. – Finales. HOMMES. 3 000 m steeple : 1. Kemboi (KEN), 8’18’’17 ; 2. Kiprotich (KEN), 8’19’’38 ; 3. Kosgei (KEN), 8’19’’82. Perche : 1. Hooker (AUS), 5,80 m ; 2. Markov (AUS), 5,60 m ; 3. Lewis (ANG), 5,50 m. Marteau : 1. Rendell (AUS), 77,53 m ; 2. Steacey (CAN), 74’’75 ; 3. Harmese (AFS), 73’’81. 50 km marche : 1. Deakes (AUS), 3 h 42’’53 ; 2. Sargisson (NZL), 3’58’’05 ; 3. Ericksson (AUS), 3’58’’22. FEMMES. 800 m : 1. Jepkosgei (KEN), 1’57’’82 ; 2. Sinclair (JAM), 1’58’’16 ; 3. Mutola (MOZ), 1’58’’77. 5 000 m : 1. Ochichi (KEN), 14’57’’84 ; 2. Pavey (ANG), 14’59’’08 ; 3. Wangui (KEN), 15’0’’20. 100 m haies (- 0,3 m/s): 1. Foster-Hylton (JAM), 12’’76 ; 2. Whyte (CAN), 12’’94 ; 3. Ennis-London (JAM), 13’’ ; 4. Golding-Clarke (JAM), 13’’01. Longueur : 1. Thompson (AUS), 6,97 m (1,9 m/s) ; 2. Taurima (AUS), 6,57 m (1,4 m/s) ; 3. Laporte (SEY), 6,57 m (0,8 m/s). DEMI-FINALES. HOMMES. Relais 4 × 100 m. I : 1. Nouvelle-Zélande, 39’’04 (q) ; 2. Maurice, 39’’55 (q) ; 3. Antigua et Barbuda, 39’’90 (q) ; Nigeria (ab.), Trinité et Tobago (ab.). II : 1. Canada, 38’’86 (q) ; 2. Afrique du Sud, 39’’62 (q) ; Angleterre (ab.). III : 1. Jamaïque, 38’’52 (q) ; 2. Australie, 38’’57 (q) ; 3. Ghana, 39’’03 (q). BASKET. – FEMMES. Finales : Australie - Nouvelle-Zélande, 81-76 ; 3e-4e places : Angleterre - Nigeria, 80-57. AUJOURD’HUI. – ATHLÉTISME : à partir de 18 h 30 (8 h 30, heure française), finales javelot HOMMES, relais 4 × 100 m FEMMES, triple saut H, relais 4 × 100 m H, perche F, 1 500 m H, 10 000 m H, relais 4 × 400 m F, relais 4 × 400 m H. LA NUIT PROCHAINE. – CYCLISME : à partir de 9 heures (23 heures, heure française), courses sur route H et F. 1re journée : Montpellier - Rouen, La Guerche Savigny ; Senart - Bois-Guillaume, PUC - Toulouse. Exempt : Saint-Lo. Noir Noir Classement provisoire après le dressage (Championnat de France) : 1. Touzaint, Galan de Sauvagère, 32,6 points ; 2. Touzaint, Hildago de l’Île, 36,5 ; 3. Willefert, Escape Lane, 38,5 ; 4. Boiteau, Expo du Moulin, 42,2 ; 5. Bigot, Icare d’Auzay, 46,3 ; 6. Weerts, Icare d’Olympe,48,3 ; 7. Mesples, Vanpire,48,5 ; 8. David, Ysaco de la Bryères, 49,8. AUJOURD’HUI : cross, de 14 à 17 heures. DEMAIN : saut d’obstacles, de 13 à 15 heures. HOMMES : 1. Bozzetto ; 2. Dufour ; 3. Cosnier. FEMMES : 1. Pomagalski ; 2. Valdenaire ; 3. Pecchioni. AUJOURD’HUI : snowboardcross HOMMES et FEMMES. DEMAIN : half-pipe HOMMES et FEMMES. BASE-BALL CHAMPIONNATS DE FRANCE. – Olivia Bertrand, 17 ans, a été hier sacrée championne de France de super-G. AUJOURD’HUI : Qualifications. DEMAIN : Finales (corde, ballon, ensembles 5 rubans, massues, ensemble 3 cerceaux 4 massues). POMAGALSKI ET BOZZETTO CHAMPIONS DE FRANCE. – Deux de nos meilleurs riders de la saison en Coupe du monde, Mathieu Bozzetto (deux fois deuxième) et Julie Pomagalski (trois victoires), se sont logiquement imposés, hier à Isola 2000, dans l’épreuve de géant parallèle des « France ». Nicolas Huet et Isabelle Blanc, qui ont chuté, ont été éliminés en qualifs. BATEAUX SKI ALPIN RUGBY À XIII SNOWBOARD SHORT-TRACK AUJOURD’HUI : qualifications. DEMAIN : finales. COUPE DE FRANCE (quarts de finale). – AUJOURD’HUI : Entraigues (D 1)-Lézignan (Élite) (16 heures). DEMAIN : Pia (E) - SaintGaudens (E) ; Toulouse (E)-UTC (E) ; Limoux (E)-Carcassonne (E) (15 heures). SUPERLEAGUE (7e journée). – HIER : Bradford-Wigan, 34-12 ; Hull-Saint Helens, 0-46. AUJOURD’HUI : Dragons CatalansSalford (19 heures) ; Harlequins-Leeds. Françaises engagées : Flessel, Kiraly, Nisima, Baradji, Descouts, Belviso, Galantine, Geneviève, Soiron, Prudente, Colignon, Hasenfuss. AUJOURD’HUI : qualifications à partir de 9 heures. DEMAIN : finale à partir de 15 heures. tir. » Dans son club de Sarcelles – « une vraie bande d’amis », où il bénéficie du « très bon coup d’œil » de son coach, Daniel De Barros, qui « voit tous les détails technico-tactiques » – et en équipe de France. NFL EUROPE (2e journée). – AUJOURD’HUI : Berlin-Düsseldorf ; Francfort-Hambourg. DEMAIN : Cologne-Amsterdam. GARDENT HONORÉ. – Auteur de 12 plaquages lors de la victoire de Cologne à Hambourg la semaine dernière, le linebacker français Philippe Gardent a été désigné joueur défensif de la semaine. C’est la première fois qu’un joueur non américain reçoit ce type de distinction. COUPE DES CLUBS CHAMPIONS (1er tour). – AUJOURD’HUI (20 heures à La Courneuve) : La Courneuve - Badalone (ESP). Exempt : Bergame (ITA). Le premier de la poule est qualifié pour les demi-finales. CHAMPIONNAT DE FRANCE (match en retard). – DEMAIN : Aix-en-Provence - Thonon-lesbains. NFL : TAGLIABUE ARRÊTE. – À 65 ans et après 16 ans à la tête de la NFL, Paul Tagliabue, le « commissionner » de la Ligue de foot US américaine, a décidé de se retirer au mois de juillet prochain. Entré en fonction après la grève de 1987, il a pacifié la NFL et en a fait la ligue la plus riche du monde. Les propriétaires des franchises cherchent un remplaçant. 17 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME CRITÉRIUM INTERNATIONAL « Je veux me bouger » SYLVAIN CHAVANEL, plus résolu que jamais, affiche de grandes ambitions pour le week-end. En vue dans Paris-Nice (2e de l’étape de Cannes), Sylvain Chavanel a terminé dans le peloton à Milan-San Remo, malgré une trachéite. Aminci et plus incisif, le coureur de Cofidis, 27 ans, semble décidé à ne plus attendre que la réussite vienne à lui. Et il veut clairement se positionner, dès ce week-end, au Critérium International. CHARLEVILLE-MÉZIÈRES – de notre envoyée spéciale « PENDANT PARIS-NICE, vous avez déclaré venir au Critérium International pour la gagne. Nous y sommes… – Je sais que je suis capable de m’imposer ici, même si je n’ai pas envie que ce soit écrit en gros dans tous les journaux. J’ai déjà fait une place au général (5e en 2003), je suis en forme et ce genre de courses me convient. Avec Rik Verbrugghe, vainqueur en 2001, nous serons les deux leaders de l’équipe. – Vous dévoilez vos objectifs, même si, ces dernières saisons, vos résultats n’ont pas été à la hauteur des espoirs placés en vous. – Franchement, je n’ai pas mal vécu tout ça. Ce sont les gens qui sont déçus, pas moi. La seule chose négative, c’est que je regardais un peu tout ça passer, sans agir vraiment. Aujourd’hui, je veux me bouger, montrer que je sais ce que je veux et assumer le rôle que les dirigeants de Cofidis m’ont donné. – Quel est ce rôle ? – Celui d’un leader sur certaines courses. Même si je n’ai pas réussi un grand parcours jusque-là, j’ai un parcours quand même et je suis dans une période, à bientôt vingt-sept ans, où je devrais arriver à maturité. Cette année, j’ai décidé de m’investir beaucoup. Je vais disputer pratiquement tout le programme Pro Tour et ça devrait vraiment me faire avancer. – L’an dernier, on ne vous avait pas beaucoup vu sur les grandes classiques… – Disons que j’ai grandi… Ce n’était peut-être pas le moment, c’était peut-être aussi une erreur de jugement de ma part. Sylvain Chavanel, qui mène ici l’échappée dans l’étape de Cannes sur le Paris-Nice (il finira deuxième) devant Moncoutié, Casar, Kashechkin (vainqueur de cette étape) et Van de Walle, s’avoue confiant et affûté. Mais il reconnaît que le plus dur reste à faire : « Avoir un comportement de leader. » (Photo Bernard Papon) – Votre manager, Eric Boyer, dit que l’an dernier vous aviez un peu de mal à assumer votre salaire (*)… – Les histoires d’argent, ça fait toujours jaser et c’est vrai que tout ça me travaillait. C’est dans mon éducation de vouloir mériter ce que je gagne. Aujourd’hui, ça ne me touche plus. J’en ai parlé avec mes dirigeants et je suis persuadé que je ne vole pas cet argent. Si on me le donne, c’est que je le mérite. J’ai négocié ça tout seul, sans agent, je n’en ai pas honte et, par rapport à ça, j’arrive à être bien dans mes baskets. Landis en pole LE TRADITIONNEL triptyque de printemps attire son lot habituel de prétendants au Tour de France (cette fois, Basso, Mancebo, Menchov, Rasmussen), venus se tester sur le relief ardennais et son lot d’hommes forts du début de saison, en lice pour la gagne. Après la défection de Thomas Dekker (Rabobank), grippé, un coureur se détache : Floyd Landis (Phonak), vainqueur du Tour de Californie et de Paris-Nice. Derrière lui, des fidèles clients de l’International, dont la forme va crescendo, à l’image de Voigt (vainqueur en 1999 et en 2004) et de Verbrugghe (2001). On peut aussi compter sur le vainqueur sortant, Bobby Julich (CSC), « Se tromper, ce n’est pas grave » – En début de saison, vous êtes apparu très affûté. C’est volontaire ? – Complètement. Je pèse près de deux kilos de moins qu’en juillet dernier pendant le Tour. Un jour, j’ai lu dans un article que j’avais six kilos en trop. C’est exagéré mais c’est vrai que je compte en perdre trois. En faisant un effort sur la nourriture, je me sens plus à l’aise sur mon vélo. Mon coup de pédale est plus souple et c’est ce que je recherche. Cette année, je veux progresser en montagne, me tester vraiment dans ce domaine, même si je perds un peu en puissance dans les contre-lamontre. Sur le Tour, j’aimerais réussir à bien grimper les cols, à ne pas avoir de regrets sur ce plan. Après le Tour de Catalogne (15-19 mai), je passerai deux semaines dans une station de ski, avec ma famille, pour bouffer des montées. – Que vous ont fait changer vos entraîneurs en priorité ? – La façon dont je gérais mes plages de récupération. Avant, je rentrais de course et je continuais à m’entraîner à un rythme très élevé. Il en résultait PROGRAMME 1re un état de fatigue dont je ne récupérais jamais, qui se répercutait de course en course. Aujourd’hui, j’arrive à lever le pied à l’entraînement. – Vous semblez avoir la volonté d’évoluer, d’être plus responsable. Qu’est-ce qui est le plus difficile dans ce nouveau parcours ? – Avoir un comportement de leader. J’ai vraiment besoin de progresser de ce côté-là. Apprendre à ne pas faire de cadeau, accepter d’être parfois mal perçu. Il ne faut pas laisser les petits conflits s’installer, régler les problèmes tout de suite. Je ne le faisais pas avant. J’avais tendance à tout garder pour moi. Aujourd’hui, je me force à prendre la parole, je dis quand quelque chose ne me convient pas, j’annonce la couleur quand je me sens en forme. J’ai compris que se tromper, ce n’est pas DOMINIQUE ISSARTEL (*) Même si ni lui ni ses dirigeants n’ont confirmé ou démenti les chiffres publiés dans L’Équipe Magazine (625 000 euros annuels), il gagnerait environ le double d’un Moncoutié ou d’un Voeckler. PETER VAN PETEGEM a beau garder son calme, tous les regards sont braqués sur lui. À huit jours du Tour des Flandres, le leader de Davitamon-Lotto est montré du doigt pour son absence totale des débats depuis le Volk, fin février. Invisible mercredi dernier à Waregem alors que Tom Boonen occupait le terrain, son attitude défensive, voire passive est très critiquée. Du coup, l’éternelle rivalité entre la Quick Step et les Davitamon-Lotto a repris de plus bel dans un pays qui vit sa passion cycliste autant au rythme des polémiques que des victoires de ses coureurs. « En gagnant Milan - San Remo, on a évacué une bonne partie BOXE de la pression, admet Patrick Lefévère, le patron de Boonen. Maintenant on peut laisser nos adversaires prendre l’initiative. » Et si la victoire lui a échappé mercredi au profit du modeste Frederik Veuchelen (Chocolat Jacques), elle n’est en tout cas – c’était une des priorités – pas revenue à ses adversaires de Davitamon. « Je suis prêt » Chez ces derniers, on fait mine de ne pas s’en soucier même si le sponsor ne semble pas rester insensible au manque de résultats. Marc Sergeant, le manager de l’équipe, le conçoit parfaitement : « C’est parfois bien difficile de lui expliquer pourquoi ça ne marche pas. Mais le danger, c’est qu’on nous compare uniquement aux Quick Step. Ils sont au-dessus du lot, c’est une évidence, mais nous n’avons rien à envier à notre début de saison 2005. Je garde une confiance totale en mes coureurs. » Peter Van Petegem, lui, n’a pas voulu se justifier. « Rien ne me fera changer de direction, ni Boonen ni un autre. Si j’avais eu le moindre doute sur mes capacités, je ne serais déjà plus coureur. Tant que je suis là, c’est que je me sens capable de gagner. Que les journalistes parlent de moi en bien ou en mal ne change rien. Je sais que je suis prêt pour cette semaine cruciale qui reste la plus importante de ma saison. » Il a, c’est vrai, des arguments à faire valoir, notamment sa campagne de 2003 où il avait réalisé un début de saison totalement terne avant de remporter coup sur coup le Ronde et Paris-Roubaix. « On fera le bilan sur le vélodrome de Roubaix », a-t-il ainsi lancé aux journalistes hier, même si en privé il reconnaissait qu’un grand coup, aujourd’hui à Harelbeke, pourrait remettre les pendules à l’heure. Il n’est évidemment pas le seul à envisager un tel scénario dans un peloton où beaucoup ne cachent pas leur irritation devant l’assurance de Boonen. À l’approche du moindre bout de pavé ou d’un banal mont, le champion du monde se met en tête de peloton pour se relever quelques centaines de mètres plus tard. La rentrée aujourd’hui d’un premier lot de prétendants au Ronde (Zabel, Klier, Freire, Gilbert, Wesemann) pourrait changer la donne. PHILIPPE LE GARS PROGRAMME AUJOURD’HUI. 200 km, départ à 12 heures, place du Marché à Harelbeke, arrivée prévue vers 16 h 45 au même endroit. Principales difficultés : Eikenberg, Taaienberg, Patersberg, Quarémont, Knokteberg, Tiegemberg. Principaux engagés. – QUICK STEP-INNERGETIC (BEL) : Boonen ; Knaven, Tankink, De Jongh (HOL) ; Tosatto (ITA). DAVITAMON-LOTTO (BEL) : Van Petegem, Mattan, Steegmans ; McEwen (AUS) ; Van Bon (HOL). CSC (DAN) : Michaelsen ; Cancellara (SUI). AG2R-PRÉVOYANCE : Dion, Gadret, Mondory, Riblon ; Scanlon (IRL) ; Pütsep (EST) ; Usov (BLR) ; Vaitkus (LIT). BOUYGUES TELECOM : Séb. Chavanel, Flickinger, Gene, Geslin, Martias, Pichot, Renier ; Florencio (ESP). COFIDIS : Casper, Minard, Duclos-Lassalle, Valentin ; Farrar (USA) ; S.Scherlinckx, Marichal (BEL) ; Wiggins (GBR). CRÉDIT AGRICOLE : Marino, Engoulvent, Hinault, Bonnet, Lemoine, Patour ; Bodrogi (HON) ; Dean (NZL). FRANÇAISE DES JEUX : Auger, Guesdon, Mourey, Mengin ; Gilbert, Detilloux (BEL) ; Larsson (SUE) ; Eisel (AUT). GEROLSTEINER (ALL) : Kopp, Krauss ; M.Zberg (SUI). T-MOBILE (ALL) : Klier ; Wesemann (SUI). LAMPRE (ITA) : Ballan. LIQUIGAS (ITA) : Paolini. MILRAM (ITA) : Petacchi ; Den Bakker (HOL) ; Zabel (ALL). RABOBANK (HOL) : Posthuma ; Freire, Flecha (ESP). DISCOVERY CHANNEL (USA) : Devolder (BEL) ; Hammond (GBR) ; Van Heeswijk (HOL). TEAM VORARLBERG (AUT) : Glomser. CHOCOLAT JACQUES (BEL) : Eeckhout. LANDBOUWKREDIET (BEL) : Verstrepen. UNIBET.COM (BEL) : Vandenbroucke ; Cooke (AUS) ; Boucher. AGRITUBEL : Canouet, Coutouly, Robin, Sinner ; Gonzalo (ESP) ; Baranauskas (LIT) ; Johnson (AUS). WIESENHOF (ALL) : Radochla. TENAX (ITA) : Baldato. SKILSHIMANO (HOL) : Vierhouten. LPR (ITA) : Pieri. JARTAZI (BEL) : Blanchy. DAVE BRUYLANDTS devait signer un contrat chez Unibet.com, la semaine prochaine, et courir le Tour des Flandres dans la foulée, au terme de sa suspension de quinze mois pour dopage à l’EPO. Il ne devrait pas en avoir l’occasion. Avant-hier, il a été interrogé par la police belge à la suite d’une enquête sur un trafic de produits dopants, diligentée depuis trois mois par le parquet de Turnhout. Cette enquête concernerait plusieurs coureurs modestes, en activité ou à la retraite, notamment issus du cyclo-cross. Le domicile de Bruylandts a aussi fait l’objet d’une perquisition ainsi que celui d’un autre coureur d’Unibet, l’ancien champion de Belgique Gert Omloop. Hier, les TOUR DE CASTILLE ET LEON (2.1 (ESP), 20-24 mars). – 5e et dernière étape, La Granga - Segovie : 1. Vinokourov (KAZ, Liberty Seguros), les 147 km en 3 h 51’45’’ ; 2. Pena (ESP, Euskaltel), à 4’’ ; 3. Edo (ESP, Andalucia-Paul Versan), à 7’’ ; 4. H. Zubeldia (ESP, Eus) ; 5. L.L. Sanchez (Lsw), t.m.t. ; … 29. Rinero (Saunier Duval), à 31’’ ; 58. Brard (Caisse d’Épargne-Îles Baléares), à 5’23’’ ; 65. Mayo (ESP, Eus), m.t. Classement général final : 1. Vinokourov (KAZ, Liberty Seguros), en 16 h 35’12’’ ; 2. L.L. Sanchez (ESP, Lsw), à 21’’ ; 3. Rubiera (ESP, Discovery Channel), à 26’’ ; 4. E. Martinez (ESP, Dsc), à 1’8’’ ; 5. Azevedo (POR, Dsc), à 1’12’’ ; … 34. Mayo (ESP, Euskaltel), à 7’29’’ ; 54. Rinero (Saunier Duval), à 15’42’’ ; 56.Brard (Caisse d’Épargne-Îles Baléares), à 15’59’’. RÉSULTATS AMATEURS La crise chez les Bleus Après plusieurs incidents avec Jérôme Thomas, Ali Hallab et Khedafi Djelkhir sont suspendus de l’équipe nationale. LE MALAISE qui couvait depuis plusieurs mois s’est transformé en crise. « Je ne veux pas laisser l’autorité des entraîneurs se diluer, martèle Dominique Nato, le directeur technique national. Nous vivons une période délicate et je ne veux pas retrouver au sein de la FFB ce qu’on voit actuellement dans les rues. » Pour un différend avec Jérôme Thomas, le coq Ali Hallab, médaillé de bronze au Mondial 2005, et le plume Khedafi Djelkhir, médaillé d’argent à l’Euro 2004, ont donc été suspendus de l’équipe de France. En attendant le retour du président de la fédération, Humbert Furgoni, actuellement en Nouvelle-Calédonie. C’est en juin 2005 aux Jeux Méditerranéens en Espagne que s’était produit le premier incident. Hallab et Djelkhir avaient tenté par la force de raser les cheveux du champion du monde 2001 et double médaillé olympique des mouche. Depuis, la situation ne s’était jamais totalement arrangée entre les trois boxeurs. Jusqu’à ce dernier accrochage où les deux exclus, actuellement en stage à Saint-Jean-de-Luz, ont refusé de mettre les gants avec Jérôme Thomas. Le Picard, lui, n’a pas oublié la scène vécue il y a près d’un an à Almeria. « Djelkhir et le léger Boubacar Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Dangnoko me tenaient, pendant qu’Hallab essayait de me raser avec une tondeuse. Je ne me suis pas laissé faire, mais ils ont réussi à saccager mes cheveux. Je suis toujours bien coiffé et je tiens à mes cheveux. Quand ils sont partis, j’étais tellement énervé que je les ai traités de bougnoules mais quelqu’un le leur a répété. J’ai été gentil, car je n’ai pas porté plainte. Raser les gens, ce n’est pas un acte anodin. Je sais que je fais beaucoup d’envieux, car j’ai les meilleurs résultats. » Une explication avec les entraîneurs avait permis à l’époque de calmer les esprits. Les trois membres de l’équipe de France acceptaient certes de se serrer la main, mais l’épisode avait visiblement laissé des traces au sein du groupe. En stage de préparation sur la Côte basque depuis le début de la semaine, Aldo Cosentino, le directeur des équipes nationales, et Dominique Nato ont réuni mardi soir les trois intéressés. « Je leur ai déclaré que je voulais retrouver un super esprit au sein de l’équipe et de la détermination. En ajoutant que, pour progresser, il fallait changer de partenaire, poursuit l’entraîneur national. Mais Hallab et Djelkhir ont refusé de mettre les gants avec Thomas qui, lui, était d’accord. J’ai surtout expliqué à Djelkhir que la vitesse de bras de Jérôme le ferait progresser, mais il a refusé, me disant : « Non, Monsieur, vous ne connaissez pas tout sur cette histoire. » Je leur ai dit que s’ils ne changeaient pas d’avis, ils ne pouvaient pas rester. Jeudi, ils sont restés sur leur position et sont donc rentrés chez eux. » Joints hier à leur domicile, Hallab et Djelkhir étaient catastrophés. « Au départ, si nous voulions le tondre, c’était pour rigoler, affirme Djelkhir. Ça a pris de l’ampleur et nous le regrettons aujourd’hui. Les deux perdants, c’est nous, car nous risquons d’être virés. Mais je ne reviendrai pas sur ma décision. Il n’y a pas que le fait qu’on ait été traités de bougnoules. Il y a d’autres raisons, que nous expliquerons quand la FFB aura pris sa décision. Nous n’avons aucun problème d’autorité avec les entraîneurs. Si je suis viré, je passe pro, si j’ai une bonne proposition. Sinon j’arrête. » Djelkhir a rejoint Besançon et Hallab son domicile aux Mureaux (Yvelines). « Je comprends “Monsieur Aldo”, déclare ce dernier. C’est dur de travailler avec des gens qui ne veulent pas s’entraîner ensemble. Mon entraîneur de club n’est pas d’accord avec ma décision, mais je n’en changerai pas. Je vais continuer à m’entraîner et un combat m’a déjà été proposé pour le 8 avril à Élancourt. J’aimerais vraiment aller à l’Euro en juillet, mais si ce n’est pas possible, j’essaierai de devenir pro. » Cette fois, Dominique Nato ne souhaite plus prendre de gants à leur encontre : « À deux ans des Jeux de Pékin, on fonce vers un échec si on ne fait rien, assure le DTN. Autant démarrer maintenant sur une orientation différente avec des athlètes différents. Ceux qui ne respectent pas le règlement de l’équipe de France et les directives des entraîneurs se mettent en dehors du groupe. » Mercredi la FFB rendra sa décision. ANDRÉ-ARNAUD FOURNY ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. SA Tirage du vendredi 24 Mars 2006: 439 659 exemplaires SEMAINE CYCLISTE INTERNATIONALE 2.1 (ITA), 21-25 mars). – 4e étape, Carpi Finale Emilia : 1. Napolitano (ITA, Lampre), les 184 km en 4 h 30’32’’ ; 2. Lancaster (AUS, Panaria) ; 3. Fischer (BRE, Naturino) ; 4. Lorenzetto (ITA, Milram) ; 5. Haussler (ALL, 3 ème MI- TEMP S Revanche Weigel-Patte Pour la première défense de son titre de champion de France des légers, Jean-Nicolas Weigel (22 ans, 60,220 kg, 17 victoires, dont 6 avant la limite) affronte Franck Patte (27 ans, 60,850 kg, 22 victoires, dont 7 avant la limite, 1 nul, 6 défaites), ce soir à Fleury-les-Aubrais, près d’Orléans. En avril 2005, Patte l’avait détrôné aux points. Depuis, il a remporté deux victoires sans titre en jeu, tandis que Patte a gagné ses quatre combats. AUJOURD’HUI. – 19 h 30, salle des Jacobins. Super-welters (6 × 3) : Thomas Bastard-Tony Masse. Championnat de France des légers (10 × 3) : Weigel-Patte. HAKKAR FORFAIT. – Souffrant d’une angine, Morrade Hakkar a annoncé qu’il ne pourra pas affronter le champion de France des moyens, Franck Mezaache, le 1er avril à Besançon. « Je prends des antibiotiques et je ne peux pas m’entraîner, souligne l’ex-challenger mondial. J’aimerais reporter le combat au 27 mai. En tout cas, par respect pour les boxeurs au programme, les collectivités locales et les sponsors, je maintiens la réunion du 1er avril que j’organiserai moi-même. » REVANCHE LAMARE-LARACUENTE. – Vainqueur aux points sans briller de la Portoricaine Belinda Laracuente, samedi dernier à Levallois, Myriam Lamare, championne WBA des super-légers, devrait la retrouver prochainement. « Si Laracuente est d’accord, je mettrai ce Championnat au programme de la réunion que j’organiserai cet été, précise le promoteur Michel Acariès. Ce sera en juillet au Cannet-Côte d’Azur avec Brahim Asloum en vedette, ou le 5 août à Lyon avec le Championnat d’unification des mi-lourds Tiozzo-Erdei. » SAMEDI 25 MARS 2006 Gerolsteiner), t.m.t. ; … 31. Cunego (ITA, Lam) ; 103. Goubert (AG2R) ; 118. Naibo (Ag2), t.m.t. Classement général : 1. Cunego (ITA, Lampre), en 16 h 35’41’’ ; 2. Nibali (ITA, Liquigas), à 2’’ ; 3. Aerts (BEL, Davitamon-Lotto), à 11’’ ; 4. Ghisalberti (ITA, Milram), à 14’’ ; 5. Mazzanti (ITA, Panaria), à 17’’ ; … 34. Naibo (AG2R), à 6’58’’ ; 90. Goubert (Ag2), à 23’3’’. AUJOURD’HUI 5e et dernière étape : Castellarono - Sassuedo (163 km). 0 1.44.77.8 1.26 PUBLIC ITE CAS A PACO JAR DINS S AINT - GER MAIN Ce restaurant propose les classiques ibériques qui se grignotent avec entrain. Découvrez les menus tapas : sardines grillées, jambon P ata Negra, calamars frits, légumes marinés, brochettes de poulet, et les spécialités comme l’entrecôte grillée au chorizo. C’est la fiesta avec cette atmosphère joyeuse et gourmande si typique. Menu 19 au déjeuner . Carte 30- 45 .Tous les jours. Au coeur de Saint- Germain, une cuisine française qui séduit par sa simplicité et son authenticité. Bénéficiez jusqu’à fin avril en tant que lecteur du journal 13, rue B a s s a no P a ris 16 è me d’une remise de 15% sur le menu à 0 1.47.20 .98.15. www.casa- paco.com 21,90 (10 entrées- plats- desserts au choix) à préciser lors de la réser vation. 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Ils sont tous deux convoqués, ce matin, au siège d’Unibet, à Gand, pour présenter leur version des faits. Omloop a d’ores et déjà été suspendu à titre provisoire par ses dirigeants et ne sera donc pas au départ du GP E3 tout à l’heure. « Même si on veut croire en sa bonne foi, a déclaré Hilaire Van der Schueren le directeur sportif d’Unibet, on n’a pas le droit de le faire courir alors que nous sommes candidats à une licence Pro Tour. » – P. L. G. P ENA FES T AY R E LE P ET IT V ILLIER S Découvrez le talent de Laurent Beauv allet dans un menu au rapport qualité- prix exceptionnel : plus de 15 entrées, 12 plats et15 desserts au choix pour 12, 15 ou20 le midi et 20 le soir et le week- end. Au menu : foie gras, magret de canard, rognons de veau sauce moutarde, différents poissons et un plat du terroir selon le marché... S ans o ublier le décor au cadre Pa rvis de la C ité des S ciences, champêtre. Tous les jours midi et soir. 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Principaux engagés. – CSC (DAN) : Julich (USA) ; Basso (ITA) ; Voigt (ALL) ; F. Schleck (LUX). RABOBANK (HOL) : E. Dekker, Weening (HOL) ; Menchov (RUS) ; Rasmussen (DAN). LIBERTY SEGUROS (ESP) : Contador ; Jaksche (ALL) ; Kashechkin (KAZ). COFIDIS (FRA) : Sy. Chavanel, Moncoutié, Moinard, Bessy ; Verbrugghe (BEL) ; Fernandez (ESP) ; Parra (COL) ; Sutton (AUS). CAISSE D’ÉPARGNE-ÎLES BALÉARES (ESP) : Galvez, J.I. Gutierrez ; Karpets (RUS) ; Berthou, Portal. PHONAK (SUI) : Landis (USA) ; Merckx (BEL) ; Jalabert. T-MOBILE (ALL) : Gerdemann ; Kirchen (LUX). AG 2 R-PRÉVOYANCE (FRA) : Mancebo, Astarloza (ESP) ; Moreau, Nazon, Calzati, Dupont, Mangel ; Krivtsov (UKR). BARLOWORLD (GBR) : Astarloa (ESP). BOUYGUES TELECOM (FRA) : Pineau, Bernaudeau, Bonnaire, Drancourt, Fédrigo, Labbe, Le Boulanger, Voeckler. EUSKALTEL (ESP) : G. Gonzalez. CRÉDIT AGRICOLE (FRA) : Fofonov (KAZ) ; Botcharov (RUS) ; Halgand, Le Mével, Pauriol, Poilvet ; Raisin (USA) ; Renshaw (AUS). TEAM MILRAM (ITA) : Ongarato ; Grivko (UKR). FRANÇAISE DES JEUX (FRA) : Casar, Ladagnous, Vaugrenard, Di Gregorio, Joly, Roy ; McGee (AUS) ; Lövkvist (SUE). AGRITUBEL (FRA) : J.A. Martinez, Mercado, Calvente, Duenas (ESP) ; Agnolutto, S. Bergès, Olivier, Laurent. GEROLSTEINER (ALL) : Scholz, Förster. LANDBOUWKREDIET (BEL) : Meirhaeghe (BEL). COMMUNAUTÉ DE VALENCE (ESP) : Bernabeu. TEAM ANDRONI GIOCATTOLI (ITA) : Solari. UNIBET.COM (BEL) : Garcia-Quesada (ESP) ; Gabriel, Boucher, Bouquet. RELAX (ESP) : Garcia Marin. – 160 engagés. Noir Rouge Jaune Bleu Noir GRAND PRIX E 3 HARELBEKE (BEL) – même si son approche a été contrariée par une chute dans la dernière étape de Paris-Nice, sur son coéquipier Frank Schleck ainsi que sur Jaksche (Liberty Seguros), très en vue sur Tirreno (deuxième au final). Enfin, les Français seront aussi très attendus : au premier rang, Chavanel (voir entretien ci-contre), mais aussi Casar, bien remis de sa chute à Cholet, David Moncoutié, sur un nuage depuis la naissance de son fils Matteo et toujours friand de la course de côtes, et pourquoi pas Voeckler ou Pineau, lui aussi récent papa d’une petite Lou, combatifs à Paris-Nice. – J. A. 18 Bleu Rouge Noir Jaune VOLLEY-BALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (Final Four, demi-finales) A l’assaut de « Volleyland » Deux clubs russes, le Moscou de Henno et Belgorod, se verraient bien affirmer leur hégémonie en terre italienne, ce week-end. ROME – PROGRAMME de notre envoyé spécial 20 HEURES Nice - Tourcoing Sète - Rennes Ajaccio - Poitiers Beauvais - Narbonne Paris Volley - Cannes Avignon - Montpellier Toulouse - Tours PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 31 mars (20 heures) : Tourcoing Ajaccio ; Poitiers - Beauvais. Samedi 1er avril (20 heures) : Tours - Sète ; Cannes - Avignon. 20 h 30 : Narbonne Paris ; Montpellier - Toulouse. Hubert Henno espère bien conquérir avec Moscou une troisième couronne européenne sous un troisième maillot. Mais il devra déjà aujourd’hui battre le Trévise de son compatriote Carletti. (Photo Marc Francotte) réception dépendra fortement l’issue de la rencontre. Ce credo satisfait évidemment le libero français Hubert Henno, qui se voit offrir, ce week-end, l’occasion historique de remporter une troisième Ligue des champions avec… un troisième club différent. Dans l’autre demi-finale, a priori moins exaltante, Belgorod, sacré en 2003 et 2004, renouera avec les mauvais souvenirs de la demie de l’an passé et l’Iraklis Salonique. Mais loin de leur bouillante salle, les Grecs n’auront d’autre solution que de bousculer les hommes de Chipouline au service. Un an après sa défaite en finale face au TVB (1-3), l’équipe hellène tourne toujours autour d’un seul piston américain (l’axe composé du passeur Ball, du central Hoff et du pointu Stanley). Voi- là qui s’annonce bien maigre pour faire trembler la montagne Belgorod, portée à bout de bras par les internationaux Tetioukhine, Khamouttskikh et Baranov. Du coup, le spectre d’une nouvelle finale russo-russe, deux ans après celle qui avait opposé Belgorod, chez lui, à Odintsovo, hante les esprits italiens. Mais elle ne ferait que confirmer de façon éclatante l’irrésistible montée en puissance des clubs russes. GUILLAUME DEGOULET (*) Chez les femmes, Pesaro a remporté la Coupe de la CEV, Novara la Top Teams Cup et Pérouse la Ligue des champions. Chez les hommes, Macerata a gagné en CEV et Plaisance en Top Teams Cup. Le vétéran et le bizut Les Français Hubert Henno et Bertrand Carletti se feront face, tout à l’heure, en demi-finale. ROME – de notre envoyé spécial L’UN A TOUT GAGNÉ ou presque. L’autre découvre pour la première fois de sa jeune carrière la pression inhérente à un Final Four de Ligue des champions. Hubert Henno, libero cadre de l’équipe de France et du Dynamo va en effet affronter le jeune Bleu de Trévise, Bertrand Carletti, dans la première demi-finale. Un choc qu’ils attendent, tous deux impatients. « Sur le parquet, il n’y aura que des pointures mondiales. Ce sera très plaisant », commente, enjoué, Henno, qui ne vivra pas le même match que son adversaire puisque Carletti n’est que le deuxième passeur du Sisley, derrière le maestro Vermiglio. « Trévise représente une superbe opportunité pour lui, souligne ainsi le libero international. Bertrand peut continuer à progresser au contact de certains des meilleurs joueurs du monde. Je lui conseillerais de rester J. — 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 G. — 20 16 16 14 15 13 13 12 12 6 5 5 5 2 P. — 2 6 6 8 7 9 9 10 10 16 17 17 17 20 Jolivet, aux commandes depuis quatre ans. Mais le basket, ce n’est pas comme le foot où on peut passer sur un malentendu. Là, on reçoit du très lourd et je veux juste ne pas être ridicule. » Lucide, le technicien de l’ALS, sait que ses ouailles, actuellement quatrièmes de la poule A de Nationale 2, ont d’autres échéances plus importantes et à leur portée comme le déplacement à Avignon, troisième du groupe, dès la semaine prochaine avec en ligne de mire les barrages d’accession. Il faut dire qu’ici, on aimerait beaucoup s’asseoir à nouveau à la table de la Nationale 1, comme ce fut le cas pendant deux saisons entre 1998 et 2000. « Je pense qu’on peut, à l’image de Saint-Chamond et Feurs (eux-aussi dans la Loire), pérenniser le club à l’étage au-dessus, affirme le président Pascal Massardier. Mais RÉSULTATS JOUÉ LE 7 MARS : Limoges (N 1) - Levallois (Pro B), 81-85. MERCREDI : Clermont - Paris BR, 73-44. HIER : Aix-Maurienne (Pro B) - Strasbourg (Pro A), 63-88 ; Vichy (Pro B) - Saint-Quentin (Pro B), 90-56 ; Nantes (Pro B) - Orléans (Pro B), 70-82 ; Bordeaux (N 1) - Le Havre, 65-94. NANTES - ORLÉANS : 70-82 (9-28 ; 23-11 ; 19-16 ; 19-27) NANTES : Boyd (16), Stockman (15), F. Gomez (6), Charles (10), Dessart (2), Kosmalski (2), Huljev (2), Cilly (14), A. N’Kembé (3). Entraîneur : A. Michon. ORLÉANS : Fellah (11), Blot (12), L. Bernard (12), M. Kanté (3), Dewar (5), Da Silva (6), Humbert (12), McFarlan (15), Hamm (6). Entraîneur : P. Hervé. VICHY - SAINT-QUENTIN : 90-56 (23-14 ; 24-11 ; 19-12 ; 24-19) VICHY : E. Fournier (8), Nash (7), Al Amrani (2), Nadeau (9), Pluvy (8), Lollia (12), Cazalon (15), Julians (12), Asceric (12), Mason (1), G. Lear (4). Entraîneur : J.-L. Borg. SAINT-QUENTIN : Cologer (4), Blavin, R. Tillon (12), Matanga (6), Grétouce, Wooten (12), Konate (), Moulin (8), Crowder (3), Simmons (11). Entraîneur : O. Hirsch. AIX-MAURIENNE - STRASBOURG : 63-88 (21-29 ; 15-20 ; 19-19 ; 8-20) AIX-MAURIENNE : Vaccarin, Doubal (4), S. Darnauzan (5), Gaillou (6), Diakité (7), Tapé (2), Kaczmarow (2), Nkong Njock (2), Stanford (11), McClarck (24). Entraîneur : P. Ruivet. STRASBOURG : Wesson (15), Linehan (11), R. Greer (13), J. Greer (10), Jeanneau (10), S. Jackson (8), McCord (18), Starosta (3). Entraîneur : É. Girard. BORDEAUX - LE HAVRE : 65-94 (21-26 ; 16-27 ; 15-31 ; 13-10) BORDEAUX : Diop-Tremoulet (18), M’Boup (8), Choquet (8), Brocheray (2), Preira (8), Owana (14), Stephens (7). Entraîneur : T. Davis. LE HAVRE : J.K. Edwards (14), Mahinmi (3), B. Cissé (3), Jenkins (22), Causeur (5), Curti (7), M. Williams (26), P. Durham (14). Entraîneur : C. Monschau. encore ici une ou deux saisons, le temps de parfaire son apprentissage. » Mais l’ancien de Sète se voit « plutôt partir pour être titulaire la saison prochaine ». Il est attentif, en tout cas, à la carrière de son prestigieux aîné. « Hubert a toujours su faire les bons choix. La preuve, il en est déjà à son quatrième Final Four de Ligue des champions (*)… », reprend le passeur aux origines piémontaises, conscient que son compatriote est sur le point de marquer l’histoire du volley moderne, en cas de troisième succès en C 1 avec une troisième équipe. Cette performance, même les Italiens Bernardi, Sartoretti ou Gardini (quatre titres chacun sous deux maillots différents) n’ont pas réussi à la réaliser. Un record dont l’ex-Tourangeau ne veut surtout pas entendre parler… Du moins pas avant dimanche. – G. De. (*) Paris en 2001, Tours en 2004 et 2005, et Moscou en 2006. Cannes s’inquiète pour Ndaki Mboulet (torticolis) à l’heure de venir défier Paris, qui espère boucler sans accroc sa fin de saison régulière. Veljko Basic accueille les Azuréens comme à Montpellier, sans son passeur, Briffaud (entorse) et avec un Jiri Novak amoindri (épaule). Se rendant à Toulouse, Tours récupère son capitaine Loïc De Kergret. Rien n’est sûr quant à Nouredine Hfaiedh (déchirure au mollet droit). Encouragé par le comportement de ses remplaçants à Rennes, le deuxième passeur Radoslav Dimitrov et le réceptionneur Raphaël Mrozek, le TVB entend s’adjuger son vingt-etunième succès. Nice récupère pour recevoir Tourcoing (au complet) Freddy Saelens, qui a repris l’entraînement jeudi après dix jours de soins (entorse cheville). Beauvais s’est entraîné légèrement et a ménagé Van der Veen, efficace à Cannes mais en délicatesse chronique avec un coude, et Vassilev, grippé avant la venue de Narbonne. Les Narbonnais ont des soucis avec Christophe Le Berre (entorse cheville gauche) qui accompagnera le groupe sans espoir de participer. Michel Mandrou hésite à titulariser en libero Daguerre ou Camacho. Avignon retrouve Éric Bellon (doigt cassé) dans le groupe qui accueillera un Montpellier au complet, mais il n’est pas sûr que le libero fasse sa rentrée. En déplacement à Ajaccio, Poitiers pourrait se passer de Duerden (inflammation genou). – (Avec nos correspondants) NIKOLOV QUITTE TOURS. – Vladimir Nikolov quittera Tours en fin de saison, après trois saisons. Le bruit courrait de son intention de jouer pour un club japonais. Il a été confirmé par le président Yves Guérin : « Le gros vide que va laisser le départ de cet excellent pointu nous oblige à déjà chercher son remplaçant, une tâche difficile ! » – B. Boi. COUPE DE FRANCE DAMES (quarts de finale). – AUJOURD’HUI, à 20 heures : Meylan La Tronche (N 1) - Mulhouse ; Cannes - Cannet-Rocheville ; Hainaut - Béziers. 20 h 30 : Albi - Riom. COUPE DE FRANCE HOMMES (Final Four). – La Fédération française a procédé au tirage au sort des demi-finales de la Coupe de France, dont le dernier carré se jouera sous la forme d’un Final Four les 7 et 9 avril à Vannes. Elles opposeront : Cannes-Poitiers, à 18 heures ; Sète-Tours à 20 h 30. Finale dimanche. ANDRÉZIEUX (N 2) - NANCY avec la concurrence dans les environs, ça devient difficile de trouver des partenaires privés. Les nôtres viennent surtout par sympathie pour le club. Le Basket n’est pas porteur. » Pas porteur peut-être, mais très pratiqué localement. Dans les limites de la région Rhône-Alpes, on compte pas moins de trois clubs de Pro A (ASVEL, Roanne et Bourg), deux de Pro B (Aix-Maurienne et SaintÉtienne), trois de N 1 (Feurs, SaintChamond et Saint-Vallier) et huit de N 2. Une densité extraordinaire qui pousse forcément à quelques réflexions. « Peut-être que la solution serait de se mettre autour d’une table et de décider d’une fusion dans le sud du département. Mais c’est difficile. » Et le club, fondé en 1928, en a déjà fait les frais. Lors de sa deuxième saison en N 1, Andrézieux-Bouthéon, armé d’un tout nouveau Palais des Sports de plus de 2000 places, a mêlé son destin avec le voisin de SaintJust Saint-Rambert. L’expérience ne dura qu’une année. Un échec. Les fameuses rivalités de clocher ne s’oublient pas en un claquement de doigts. Des amateurs professionnels Autre difficulté, la balle orange n’est pas la seule disputée dans les environs. Sur le podium des villes les plus sportives de France l’an passé, Andrézieux est bien placée pour le savoir. Avec un club de football en CFA, des installations ultramodernes pour la pratique du tennis ou de l’athlétisme, un centre PAU - ASVEL NBA EXPRESS Toujours sans T. Gadou Stoudemire fait son retour LES RÉSULTATS New Jersey - Minnesota, 86-82 ; New Orleans/Oklahoma City - Houston, 92-93 ; Memphis - LA Clippers, 95-85 ; Phoenix - Portland, 125-108 ; Utah - Washington, 97-109. AUJOURD’HUI, 20 H 30 AU PALAIS DES SPORTS Au milieu d’une région basket très développée, le club du Forez entend se faire une place. LES TROMBES D’EAU qui se sont abattues hier sur la Loire les ont sûrement aidés à garder la tête froide. Ce soir, les gars d’Andrézieux-Bouthéon (commune de 10 000 habitants), petits poucets de la Coupe avec Joué-les-Tours, reçoivent le SLUC Nancy. Battu à Bercy en finale du Trophée Coupe de France (réservé aux amateurs) par Boulogne-surMer en mai dernier, le club a été reversé dans la compétition des « gros » cette saison. Si, au tour précédent, Valence-Condom, pensionnaire de N 1, est reparti du Palais des Sports avec 21 points dans les valises, ça sera une toute autre affaire face au vice-champion de France. « Si je pars déjà battu, je suis un mauvais coach, reconnaît Yann Pts — 56 47 47 43 43 39 39 36 36 19 18 17 16 6 Ndaki Mboulet incertain Andrézieux joue des coudes de notre envoyé spécial Tours Paris Poitiers Tourcoing Sète Toulouse Cannes Beauvais Nice Rennes Montpellier Avignon Narbonne Ajaccio EN DIRECT DE LA PRO A COUPE DE FRANCE (16es de finale) ANDRÉZIEUX – 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Arbitres : MM. Bretagne, Bissang et Bardera. d’accueil des sportifs, les aides municipales, départementales, régionales et celles des partenaires privés sont dispatchées. Mais solidement appuyés par le maire Jean-Claude Schalk et ses 130 000 euros de subventions, le club ne désarme pas. « Rester en N 2 toute ma vie, ça ne m’intéresse pas, reconnaît d’ailleurs Yann Jolivet. Mais j’y crois, sinon je ne serai déjà plus là. » L’ALS tente donc de gérer son club amateur d’une manière « professionnelle » et compte, autour du plus ancien joueur, Madior N’Diaye (39 ans et 16 ans dans la maison), deux Américains, Wayne Morris et David Hickman. Ce dernier, naturalisé, est d’ailleurs blessé au tendon d’achille et “out” jusqu’à la fin de la saison. Morris, lui, est dans le Forez comme un poisson dans l’eau. « Ça fait trois ans que je suis arrivé en France après avoir été joueur et assistant coach dans l’Université de Shippensburg près de Philadelphie, en NCAA 2. Je me suis adapté et j’essaie d’apporter de l’énergie au groupe. » Autre pièce du puzzle andrézien à avoir trouvé son eldorado : JeanPierre Ville (39 ans), ex-joueur pro notamment à Roanne. Passé à Feurs depuis ses années à la Chorale, il a rencontré sa femme dans le département. « Andrézieux m’a donné une opportunité de continuer le basket à un niveau correct tout en mettant le pied dans autre chose (il est manutentionnaire pendant la journée). » L’air de la région ne doit pas être si mauvais. NICOLAS ROUÉ PROGRAMME AUJOURD’HUI, À 20 HEURES : Quimper (Pro B) - Le Mans ; Charleville (Pro B) Cholet ; Tours-Joué (N 2) - Dijon ; Châlons-en-Champagne (Pro B) - Rouen (Pro B) ; Andrézieux (N 2) - Nancy ; Saint-Vallier (N 1) - Hyères-Toulon ; Mulhouse (Pro B) Chalon-sur-Saône ; Bourg-en-Bresse - Gravelines ; Golfe-Juan (N 1) - Reims. À 20 H 30 : Pau-Orthez - Villeurbanne. PAGE 18 PAU-ORTHEZ ESPÉRAIT s’aligner enfin au complet pour la première fois de la saison. Mais Thierry Gadou, dont le tendon d’Achille est en bonne voie de guérison, doit encore s’abstenir une dizaine de jours. Déjà victorieux de l’ASVEL deux fois cette saison, les Béarnais, portés par vingt-trois succès consécutifs à domicile face aux clubs français, préparent ces retrouvailles avec méfiance. « Cette fois, on joue notre avenir dans la compétition sur un match sec, il faudra s’appliquerpour éviter tout relâchement », prévient le coach Didier Gadou, qui ne perd pas de vue les cinq points au ranking attribués au vainqueur de cette compétition. Dans le Rhône, Dragan Ceranic ayant officiellement quitté le club hier au terme du contrat de joker médical signé pour pallier l’absence de Masingue (rétabli), l’ASVEL se déplacera au complet. Les Villeurbannais, qui n’ont plus gagné en Béarn depuis janvier 2003, retrouveront ce matin à leur arrivée par avion leur coach Claude Bergeaud, de retour des États-Unis. Harold Mrazek ménagé lors des deux derniers matches (début d’aponévrosite au pied), sera du voyage alors que Fribourg – dont il a porté les couleurs durant cinq ans et où évolue actuellement Pascal Perrier-David – a annoncé jeudi son retour au pays la saison prochaine. « J’ai commencé mon séjour villeurbannais avec un titre en 2002. J’espère que je le finirai par un autre », souligne Mrazek qui, dans le futur, pourrait rester en contact avec l’ASVEL, par exemple pour faire du scouting dans les pays de l’Est. – G. Cay. et C. C. GRAVELINES AVEC BAILEY, SANS OWENS. – À Gravelines, tenant du titre, la rencontre à Bourg, après la large victoire en Championnat (85-59), permettra de lancer le meneur américain David Bailey, arrivé au Sportica mardi midi. Par contre, à l’issue d’une IRM de contrôle, l’arrêt de travail d’André Owens a été prolongé jusqu’à jeudi. L’arrière naturalisé reprendra donc l’entraînement juste avant le déplacement à Pau. Le coach bressan Frédéric Sarre aimerait croireen une réaction de sa troupe après la raclée subie dans le Nord. « J’espère que nous ferons montre de dureté et d’intensité, deux domaines dans lesquels nous avons été absolument absents l’autre semaine. » Les joueurs, outre le souvenir de la rude défaite à Gravelines, auront une motivationsupplémentaire : l’absence de Savovic. Son compatriote et capitaine Branko Sindjelic l’a promis : « Nous jouerons pour Boban ! » – H. L. et Ph. Sé. e LIGUE FÉMININE (23 journée) AUJOURD’HUI 20 HEURES Nice - Mourenx Montpellier - Villeneuve-d’Ascq Bourges - Clermont Saint-Amand - Aix-en-Provence Mondeville - Calais Strasbourg - Challes-les-Eaux DEMAIN 15 HEURES Tarbes - Valenciennes (sur TPS Star) PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 5 avril : Saint-Amand - Clermont ; Villeneuve-d’Ascq - Strasbourg ; Mourenx - Calais ; Tarbes - Montpellier. Jeudi 6 : Aix - Bourges ; Valenciennes Nice ; Challes-les-Eaux - Mondeville. Pts J. — — 1. Valenciennes ........ 42 22 2. Bourges ................. 41 22 Mondeville............. 41 22 4. Villeneuve-d'Ascq.35 22 5. Tarbes.................... 34 21 6. Montpellier............ 34 22 7. Aix .......................... 32 21 8. Clermont................ 31 22 Mourenx ................ 31 22 10. Challes ................... 29 22 Nice ........................ 29 22 Saint-Amand......... 29 22 13. Calais ..................... 28 22 14. Strasbourg ............ 23 22 G. P. — — 20 2 19 3 19 3 13 9 13 8 12 10 11 10 9 13 9 13 7 15 7 15 7 15 6 16 1 21 p. — 1715 1712 1705 1587 1623 1564 1444 1603 1495 1517 1454 1389 1453 1438 c. — 1344 1281 1467 1510 1498 1561 1421 1642 1591 1696 1560 1545 1635 1948 LE FAIT DU JOUR Opéré du genou gauche le 11 octobre dernier, Amaré Stoudemire, le grand homme des Suns et la vraie raison du club de rêver tout grand, a fait son retour jeudi contre Portland. Après avoir décidé de l’insérer d’entrée dans le cinq de départ, Mike D’Antoni avait aussi précisé que la suite se déciderait dans les cinq premières minutes. Après six minutes, Stoudamire comptabilisait déjà 11 points (5/7 aux tirs), avant de finir avec 20 points (7/14), 9 rebonds et 2 contres en tout juste 19 minutes d’amusement face à une équipe de Portland dépassée dans tous les domaines du jeu. Un retour très attendu et remis en question ces dernières semaines par une inflammation du genou droit et la frustration du joueur. Mais si les prochaines semaines seront décisives, le soulagement était le thème du jour : « Être aussi efficace en étant loin d’être à 100 % en dit long sur son talent, commentait Steve Nash. Il en impose même lorsqu’il n’est pas à son meilleur physiquement. » Boris DIAW a été très discret dans cette nuit de célébration. Même s’il a passé trentehuit minutes sur le terrain, le Français des Suns termine avec 4 points (2/4), 6 passes, 5 rebonds, 1 contre et 1 balle perdue. LES FRANÇAIS Mickaël PIETRUS est resté bien discret face au Mavericks avec 4 points (2/3), 1 rebond, 1 interception, 1 balle perdue en 7 minutes. Les Spurs jouaient à Portland la nuit dernière, avec un Tony PARKER incertain en raison d’une épaule douloureuse. Les Sonics de Johan PETRO jouaient à Denver. LES NEWS Utah a retiré le maillot no 32 de Karl Malone et dévoilé une statue du « Mailman » devant sa salle du Delta Center. Malone a inscrit 36 928 points en dix-neuf ans de carrière, dont 18 avec le Jazz. Golden State a arraché une belle victoire à Dallas derrière un panier primé de Jason Richardson (40 pts à 14/23) à l’ultime seconde. En face, Dirk Nowitzki s’est vainement fendu de 51 points (16/24, 16/17 aux l.f.), 9 rebonds et 5 passes. NCAA : Duke éliminé Tête de série n° 1 et favorite pour le titre, l’université de Duke a été éliminée à deux matches du Final Four par LSU (54-62). Les joueurs de Mike Krzyzweski n’ont pas su surmonter le match raté de leur shooteur star J. J. Redick. Présélectionné dans l’équipe nationale américaine, l’arrière, qui tournait jusque-là à 27 points de moyenne, n’en a inscrit que 11, à 3/18 aux tirs, victime de la défense féroce de Garrett Temple. En quarts, LSU sera opposé à Texas qui a battu West Virginia (74-71) grâce à un tir à trois points de Kenton Paulino à une seconde de la fin. L’autre quart de cette partie du tableau opposera Memphis, facile vainqueur de Bradley (80-64), à UCLA qui s’est débarrassé de Gonzaga en fin de match (73-71), malgré les 24 points d’Adam Morrisson, lui aussi sélectionné en équipe nationale. La nuit dernière, Joakim Noah et Florida tentaient d’atteindre les quarts face à Georgetown. ÉQUIPE DE FRANCE : PARKER ET DIAW MÉNAGÉS. – De retour des États-Unis, Claude Bergeaud a fait hier le bilan de son voyage lors d’une conférence de presse. Le sélectionneur, qui a vu huit matches et eu des entretiens avec tous les sélectionnables, s’est félicité des relations avec les clubs NBA et même jugé qu’il avait vu à San Antonio « le plus grand club du monde ». Claude Bergeaud a confirmé que la préparation des Bleus pour le Mondial (19 août-3 septembre) sera courte (rassemblement le 8 juillet à Paris et stage à Divones-les-Bains à partir du 10) et que Parker ne reprendra que le 15 « pour avoir deux vraies semaines de vacances ». Pour Boris Diaw, le début de la préparation sera surtout « de la récupération ». La liste des A’ sera dévoilée le 24 avril et celle des A au mois de mai. SAMEDI 25 MARS 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge BASKET AUJOURD’HUI Bleu Battu à plusieurs reprises en Championnat, Trévise semble moins serein qu’à l’automne dernier, lorsque le champion de France cannois l’avait cependant poussé à un cinquième set. Bref, cette confrontation sent la poudre, ou plutôt la foudre, tant le service s’annonce comme la clef du match. Dotée de phénomènes tels le jeune Bulgare Kaziyski, Poltavsky, l’équipe dirigée par Vladimir Alekno devrait en effet rivaliser de puissance avec les Fei, Gustavo et Cisolla… Conséquence logique, de la qualité de PRO A (23e journée) Jaune Jaune Rouge Trévise sous le feu moscovite LES DIX DERNIERS VAINQUEURS. – 2005 : Tours ; 2004 : Belgorod (RUS) ; 2003 : Belgorod ; 2002 : Macerata (ITA) ; 2001 : Paris ; 2000 : Trévise (ITA) ; 1999 : Trévise ; 1998 : Modène (ITA) ; 1997 : Modène ; 1996 : Modène. Noir Bleu Noir LE SOMPTUEUX PALA EUR bruisse encore des clameurs de joie nées un soir de septembre dernier. Là, au cœur de cette moderne arène romaine, la sélection italienne avait réaffirmé sa force, en conservant son titre européen devant la Serbie-Monténégro d’abord (3-2), et face à la Russie le lendemain (3-2). Depuis, les clubs transalpins, masculins ou féminins, ont raflé toutes les Coupes d’Europe mises en jeu par la CEV (*). Alors, forcément, ce Final Four organisé a casa présente tous les attributs d’une consécration du « Volleyland », le surnom souvent accolé à l’Italie, qui y a dépêché son plus prestigieux représentant : Trévise. Avec huit titres nationaux, quatre Coupes et surtout huit Coupes d’Europe, le club de Vénétie symbolise parfaitement l’outrancière domination transalpine sur le continent. Réplique de la Squadra Azzurra, le collectif trévisan sait appréhender les grands rendez-vous et il peut toujours compter sur son enfant chéri, le réceptionneur-attaquant Alberto Cisolla, MVP du dernier Euro, pour faire la différence à tout moment. Reste que depuis 2001 et sa finale perdue au tie-break (il menait 13-11 !) face au Paris Volley de Glenn Hoag, le triple vainqueur de la prestigieuse compétition (1995, 1999 et 2000) a systématiquement échoué avant le dernier carré. L’an dernier, le double champion d’alors, Belgorod, lui avait barré la route. Et tout à l’heure, un autre club russe se présentera à lui : le redoutable Dynamo Moscou, tombeur de Tours en quarts de finale (3-0, 3-2) et fort de sa pléiade d’internationaux. Autorisée par la CEV à disputer la plus prestigieuse des compétitions européennes alors qu’il n’avait remporté ni la Coupe (gagnée par Kazan) ni le Championnat (revenu à Belgorod), la première équipe moscovite fait peur aux Italiens. Sans doute parce que sa composition actuelle ressemble à s’y méprendre à la sélection russe, très physique. Sans doute aussi parce que les joueurs de Daniele Bagnoli, malgré le discours velléitaire de leur allenatore (« Nous sommes favoris logiques et nous allons faire respecter la logique ») connaissent quelques soucis domestiques actuellement. AUJOURD’HUI, 17 HEURES, AU PALA EUR DE ROME (17 h 30 sur Sport +), PREMIÈRE DEMI-FINALE TRÉVISE: 3. Fei(2,04 m, 27 ans) ; 4. Bartoletti (2,01m, 27 ans) ; 5. Vermiglio(1,89 m, 30 ans, cap.) ; 6. Papi (1,91 m, 32 ans) ; 7. Farina (1,82 m, 29 ans) ; 8. Kral (RTC, 2 m, 24 ans) ; 10. Carletti (FRA, 2,05 m, 21 ans) ; 11. Gustavo (BRE, 2,03 m, 30 ans) ; 13. Tencati (2 m, 27 ans) ; 14. Capra (1,98 m, 20 ans) ; 15. Cisolla (1,97 m, 28 ans) ; 16. Casoli (1,92 m, 31 ans). Entraîneur : D. Bagnoli. D. MOSCOU : 1. Dineikine (2,15 m, 32 ans) ; 2. Henno (FRA,1,88 m, 29 ans) ; 3. Kaziyski (BUL, 2,03 m, 21 ans) ; 4. Korneev (2 m, 25 ans) ; 5. Saparov (1,90 m, 19 ans) ; 6. Koulechov (2,06 m, 27 ans) ; 8. Poltavsky (2,05 m, 25 ans) ; 9. Berezhko (2 m, 22 ans) ; 10. Zaytsev (1,95 m, 27 ans) ; 14. Egortchev (2,06 m, 28 ans) ; 17. Makarov (1,96 m, 25 ans, cap.) ; 18. Volkov (2,10 m, 21 ans). Entr. : V. Alekno. À 19 H 30, DEUXIÈME DEMI-FINALE : Belgorod (RUS) - I. Salonique (GRE). DEMAIN À 14 H 30 : Match pour la troisième 3e place. 17 H 30 : Finale. 19 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE DE CATALOGNE Loeb dans la douleur Marquée par le décès accidentel d’un copilote, la première étape a vu le Français prendre l’avantage suite aux soucis de Grönholm. PORT AVENTURA – (ESP) de notre envoyé spécial IL VOYAIT POURTANT l’affaire assez mal engagée. Devancé dans les premières spéciales par Marcus Grönholm, auteur des trois premiers temps scratch de cette première journée de course, Sébastien Loeb avait la mine en chiffon et le sourcil en biais en rentrant pour la deuxième fois au parc d’assistance de Port Aventura. « D’accord, on n’avait pas choisi les mêmes gommes, mais ça n’explique pas tout, s’inquiétait le double champion du monde en avalant son plat de pâtes. J’étais un peu plus dur que lui (Grönholm) en gommes et c’est sûrement ce qui m’a permis de faire mon premier meilleur temps dans la dernière (El Montmell 2, l’ES 4), alors que j’avais probablement un léger handicap dans les autres spéciales, mais il y a sûrement autre chose. C’est vrai que la combinaison Focus en BF-Goodrich plus Marcus au volant ça fait des étincelles, mais derrière, Dani (Sordo), Hirvonen et Xevi (Pons) me mènent également la vie dure. Et drôlement encore ! Alors, j’ai comme l’impression qu’on s’est gouré dans les réglages. Il va falloir revoir notre copie très rapidement, parce que j’attaque comme un malade. Je serais quand même curieux de savoir ce qu’ils ont comme réglages aéro chez Ford. » Un premier élément de réponse confirmait cette hypothèse. L’analyse des vitesses de pointe de la Focus de Grönholm, flashée à 193 km/h, et de la Xsara de Loeb (210 km/h) montrait clairement que Ford avait privilégié la recherche d’appui en courbe à la vitesse pure en ligne droite. Ce que confirmait Carlos Sainz, qui avait pu se poster en différents points du parcours grâce à son hélicoptère et se disait époustouflé par l’aisance du Finlandais. « C’est bien simple, la Focus a le comportement d’une voiture de DTM (le Championnat allemand des Voitures de Tourisme sur piste). Ça ne bouge pas. Elle semble carrément collée par terre », témoignait l’ancien pilote Citroën, qui ne démentait pas sa candidature prochaine à la présidence du Real Madrid. quée dans l’accident empêchait, de façon bien compréhensible, l’équipe officielle de savourer une domination qui allait se révéler éphémère. Parti aux trousses de Loeb, le premier à s’élancer sur les 26,5 kilomètres de Colldejou (l’ES 5) en milieu d’aprèsmidi, Marcus Grönholm comptait bien reprendre du champ sur Sébastien Loeb, son poursuivant revenu à 9’’3 après son premier scratch. C’était bien parti : le Finlandais avait une seconde d’avance sur le Français au premier partiel du kilomètre 8,5. Et puis ce fut l’inexorable dégringolade. Le turbo, devenu inopérant, joua les équarris- seurs. Les chevaux du moteur de la Ford s’évanouirent soudain dans la nature. Étonnante coïncidence, quelques minutes plus tard, pratiquement au même endroit, Mikko Hirvonen connut le même sort avec la deuxième voiture alors qu’il occupait une bonne quatrième place ! « En deux spéciales, j’ai perdu près de trois minutes (2’42’’9 très exactement), ce qui m’a fait chuter de la première à la dixième place, se lamentait le grand Marcus. Impossible d’identifier l’origine du problème ou d’intervenir sur la liaison intermédiaire. Sur la Focus, le turbo est très difficile d’accès quand on ouvre le capot et, de toute manière, avec la température qu’il génère lorsqu’il a fonctionné à plein régime, on n’aurait rien pu tenter compte tenu des délais que nous avions sur le parcours routier. » Après sa récente déconvenue au Mexique, où il ne marqua que l’unique point de la huitième place après sa sortie de route dans la première étape, Grönholm venait, assurément, de manquer une bonne occasion de reprendre les commandes du Championnat au Français qu’il avait dominé au Monte-Carlo, puis en Suède en tout début de saison. De la même façon, Solberg – qui ne se faisait, il est vrai, guère d’illusions au départ de cette manche asphalte – a toutes les chances de se faire un peu plus distancer par Loeb. Installé au quatrième rang hier soir, il était certes le mieux loti des pilotes Subaru puisque Stéphane Sarrazin et Chris Atkinson évoluaient en septième et huitième positions à 1’50’’ et 2’25’’ de l’homme de tête, mais la nouvelle évolution proposée par Pirelli semblait être insuffisante pour donner une réplique efficace aux BF-Goodrich des Xsara Kronos installées aux trois premières loges. Victimes d’ennuis divers (freins, tenue de route, équilibre général de la voiture), François Duval et Gilles Panizzi, très attardés, étaient dominés par l’autre Skoda de l’inattendu Jan Kopecky, en lutte pour la cinquième place avec le non moins brillant Alexandre Bengué, au volant de la mieux placée des 307 Bozian. Il est vrai que l’autre Peugeot ne pourra que « sauver les meubles ». À son volant, Manfred Stohl et surtout sa coéquipière Ilka Minor souffrent des séquelles de leur accident survenu lundi dernier lors d’une séance d’essais. HIER dont 346,43 km en 16 épreuves spé en spéciales sur asphalte asphalte. AUJOURD’HUI F R ANC E PO R T U GAL Pooortrt Aventura - Port Aventura (477 62 k ) 6s Port Aventura Barcelone DEMAIN M ARO C Port Avventura - Port Aventura (365,95 km) 4 spéciales totalisant 97,82 km. 150 km Départ Dé ép à 6 h 40, arrivvée é à 14 h 56. ée 0 RÉSULTATS La F 1 à Fuji en 2007 C’EST OFFICIEL, le Fuji Speedway accueillera le Grand Prix du Japon 2007, un retour aux sources en quelque sorte puisque la première édition de ce GP eut lieu sur ce site en 1976. Pour rester au calendrier de la F 1, Suzuka pourrait servir de cadre au Grand Prix du Pacifique, événement qui en 1994 et 1995 a permis au Japon d’accueillir deux épreuves du Championnat du monde. WILLIAMS PERD SON CHEF DE PROJET. – Coup dur pour l’écurie Williams, qui enregistre le départ soudain de son chef de projet, Jorg Zander, arrivé en septembre 2005 au sein de l’équipe anglaise. « Malheureusement, Jorg doit nous quitter pour des raisons personnelles, nous lui souhaitons ainsi qu’à sa famille le meilleur pour l’avenir, a déclaré un porte-parole de Williams qui ne lui cherche pas de remplaçant dans l’immédiat. Nous pensons que notre structure technique en place au bureau d’études est suffisamment forte pour pallier le départ de Jorg et que cela n’affectera pas le développement de notre actuelle FW 28 ni le projet de la FW 29 de 2007. » RÉSULTATS ESSAIS F 1. – Paul-Ricard (21-24 mars) : Kovalainen (FIN, Renault), 1’5’’287 (92) ; De La Rosa (ESP, McLaren-Mercedes), 1’5’’381 (98) ; Heidfeld (ALL, BMW-Sauber), 1’5’’626 (192) ; Paffett (GBR, McLaren-Mercedes), 1’5’’709 (61) ; Zonta (BRE, Toyota), 1’6’’949 (133) ; Panis (Toyota), 1’7’’851 (109). Fiorano (ITA, 22-24 mars) : Badoer (ITA, Ferrari), 58’’318 (55 tours). Valence (ESP, 22-24 mars) : Wurz (AUT, Williams-Cosworth), 1’13’’233 (100) Dernier jour d’essais au Paul-Ricard comme à Fiorano, où les séances ont été quelque peu bouleversées par les mauvaises conditions météo. Encore une fois, Kovalainen a terminé la journée en tête de la feuille de chronos. De La Rosa a poursuivi son endurance moteur sur son Mercedes. Paffett, Panis et Badoer – lui en Italie – se consacraient à l’évaluation des pneumatiques en vue des prochains Grands Prix (Australie puis Saint-Marin). À Valence, où a également tourné Red Bull avec Coulthard, Williams a bouclé hier un programme de trois jours, Wurz prenant le relais de Karthikeyan à partir de jeudi. L’écurie britannique a testé une évolution du V 8 Cosworth. SAMEDI 25 MARS 2006 « Il y a eu un déclic » JASON LAMY-CHAPPUIS, vainqueur de la finale de la Coupe du monde à Sapporo, garde les pieds sur terre à la veille des Championnats de France. « QUELQUES JOURS après votre victoire à Sapporo, lors de la finale de la Coupe du monde, quels sentiments vous habitent ? – Une immense satisfaction et aussi beaucoup de surprise. Quand je regarde la saison qui vient de s’écouler (il a terminé 5e du général, avec une victoire et trois podiums et une 4e place aux Jeux), je n’aurais jamais pensé faire aussi bien. Je me voyais réussir plus tard. L’an dernier, je ne m’étais jamais classé dans les quinze premiers d’une étape de Coupe du monde, j’étais 45e au général… Mais il y a eu un déclic. – Vous avez énormément progressé en saut. – Oui… Il y a encore un an, je passais mon temps à regarder ce que faisaient les autres au tremplin, je n’étais pas du tout centré sur moi, sur mes qualités. Il a suffi que j’effectue ce petit changement intérieur pour réussir un bon concours dès la première épreuve de la saison (fin novembre, à Kuusamo, il se classait 4e après avoir remporté le saut). À partir de ce jour-là, dans les yeux de mes partenaires, de mes entraîneurs et de mes adversaires, j’ai vraiment senti de la reconnaissance et cela m’a donné une confiance incroyable. En ski de fond, mes progrès ont été moins spectaculaires, mais, à force d’être devant, de jouer des places entre cinq et dix, j’ai appris à me battre. À Sapporo, tout s’est bien goupillé, mais, surtout, je me suis impressionné mentalement. En début de saison, je n’aurais jamais couru comme ça (il a fait la course de fond en tête, seul, de bout en bout) ; j’aurai attendu Hettich (l’Allemand, 2e après le saut, s’élançait à 5’’ de lui). Là, j’ai tout donné et, à micourse, quand j’ai compris que je pouvais gagner, ça m’a donné des ailes. – Dans votre milieu, on vous présente comme un des favoris des Jeux de 2010. N’est-ce pas lourd à assumer ? – Moi, je ne vois pas jusque-là. Je veux d’abord confirmer, continuer à monter sur des podiums de Coupe du monde pour montrer que tout ce que je viens de vivre n’était pas un coup de chance. Si j’arrive à faire ça, je pourrai prétendre à mieux. Mais aux Jeux de Vancouver, il y aura aussi le Norvégien Tande et le Finlandais Koivuranta, qui ont le même âge que moi. Tous les trois, on est bien copains, on a passé la soirée ensemble au Japon et j’espère qu’on sera les combinés de l’avenir. – Au niveau français, vous n’êtes pas seul non plus… – C’est vrai qu’il y a un bon groupe, avec François Braud (champion du monde junior), Max Laheurte (plusieurs podiums en Coupe du monde B), Jonathan Felisaz et Maxime Boillot. On a tous grandi ensemble. Tous les jours, sur les tremplins du centre national de Prémanon, dans le Jura, on ne voyait pas les heures passer. J’espère que cet esprit collectif se traduira bientôt par un résultat par équipes. « J’aimerais connaître cette sensation de voler longtemps » – Aujourd’hui, à Courchevel, vous allez disputer le concours de saut spécial, puis celui du combiné. Avez-vous une chance de remporter les deux titres ? – C’est possible, oui, même si Manu Chedal et David Lazzaroni (les deux meilleurs sauteurs français) sont en forme ces derniers temps. Le week-end dernier, David a dépassé les 200 m à Planica, sur le tremplin de vol à skis… – Cela vous impressionne ? – Un peu. J’ aimerais surtout connaître cette sensation de voler longtemps (autour de sept secondes). Ça m’arrivera peut-être un jour, car j’ai entendu dire que la Fédération internationale projetait d’organiser, dans deux ou trois ans, une épreuve de combiné sur un tremplin de vol. – Souvent, dans le milieu, les combinés passent pour des “sous-sauteurs à skis” ou des “sous-fondeurs”. Cela vous dérange ? – Non, c’est la réalité, on ne sera jamais aussi bons que les meilleurs sauteurs ou les meilleurs fondeurs. En vérité, il faudrait ne pas comparer. On ne fait pas le même sport. Par exemple, quand les sauteurs travaillent exclusivement l’explosivité au niveau des jambes, en répétant inlassablement des exercices très courts, nous devons également effectuer un travail d’endurance. Comme si, en athlétisme, on s’entraînait moitié pour disputer des 100 m et moitié pour courir des marathons… » DOMINIQUE ISSARTEL PROGRAMME AUJOURD’HUI.–Sautspécialindividuel, à 9 h 45. Saut du combiné à 19 heures. PRINCIPAUX ENGAGÉS. Saut : Chedal, Dessum, Lazzaroni, Lamy-Chappuis, Braud, Roux. Combiné nordique : Lamy-Chappuis, Bal, Braud, Laheurte, Roux. PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge FORMULE 1 COMBINÉ NORDIQUE Bleu Rouge au volant d’une Peugeot 206, a de grandes chances d’être celui de ses adieux. Loin derrière les autres Fabia du surprenant Tchèque Jan Kopecky (sixième à l’issue de la première étape), du Belge François Duval et de l’Autrichien Andreas Aigner, le Français était pointé hier soir à 5’32’’8 du leader. Lors de la conférence préliminaire, Gilles AMENDES PERSONNALISÉES OU INFLATION ? – En Championnat du monde des rallyes, il est plus avantageux de s’acquitter des amendes infligées pour les excès d’une cure d’amaigrissement de sa voiture que pour des excès de vitesse. Les kilos en moins des Subaru officielles lors du Rallye Acropole 2005 furent facturés nettement moins cher que les kilomètres/heure en plus lors des reconnaissances de ce Rallye de Catalogne. L’Espagnol Xevi Pons et les Britanniques Matthew Wilson et Gareth MacHale en savent quelque chose, lorsqu’ils ont reçu leurs factures de respectivement 12 300, 11 400 et 4 950 euros ! LE TROPHÉE FIESTA EST LANCÉ. – Couru sur six manches, le Ford Fiesta Sporting Trophy, qui démarre ce weekend, est une formule des plus économique pour débuter ; il oppose des équipages sur des versions ST 2 litres dont la cartographie modifiée permet de gagner une vingtaine de chevaux par rapport à la série. Moteur et boîte de vitesses sont plombés et les interventions (quatre mécanos au maximum) sont limitées aux réglages des suspensions. « Pour 120 000 euros, achat de la voiture compris, c’est une bonne solution afin de débuter sur des épreuves mondiales et, éventuellement, se faire remarquer par les teams managers », explique Alessandro Bettega, fils du regretté Attilio, lancé à la conquête du premier prix (un volant Ford en Mondial Super 1600 en 2007), mais seulement sixième hier soir de cette compétition monomarque. spéciale est neutralisée après l’accident qui entraînera la mort de Jörg Bastuck. ES 3 – Querol 2 (25,43 km) : 1. Grönholm, 13’44’’4 (moy. : 111,05 km/h) ; 2. Loeb, à 3’’8 ; 3. Sordo, à 5’’5 ; 4. Hirvonen, à 6’’4 ; 5. Pons, à 7’’6 ; 6. Kopecky, à 16’’4 ; 7. Sarrazin, à 17’’6 ; 8. Duval, à 18’’ ; 9. P. Solberg, à 18’’6 ; … 11. Bengué, à 19’’7 ; … 17. Panizzi, à 1’11’’8 ; etc. Grönholm porte son avance sur Loeb à 11’’1. ES 4 – El Montmell 2 (24,14 km) : 1. Loeb, 12’31’’8 (moy. : 115,59 km/h) ; 2. Grönholm, à 1’’8 ; 3. Sordo, à 2’’6 ; 4. Hirvonen, à 5’’2 ; 5. Pons, à 5’’4 ; 6. P. Solberg, à 10’’7 ; 7. Bengué, à 14’’7 ; 8. Kopecky, à 15’’5 ; 9. Duval, à 15’’7 ; 10. Sarrazin, à 19’’9 ; … Panizzi, à 2’43’’1 ; etc. Loeb, malgré un manque de confiance à cause d’un léger sous-virage, revient à 9’’3 de Grönholm. Sord subtilise la 3e place à Hirvonen et pointe à 25’’2 du leader. Duval entre dans le top 10. Abandon de Latvala, deuxième pilote du team Ford Stobart, radiateur cassé après une touchette. Sa voiture bloque momentanément Panizzi, parti derrière lui. Meeke, qui menait la catégorie juniors, perd une roue. ES 5 – Colldejou (26,51 km) : 1. Loeb, 15’42’’1 (moy. : 101,3 km/h) ; 2. Sordo, à 7’’3 ; 3. Pons, à 13’’ ; 4. Bengué, à 14’’1 ; 5. P. Solberg, à 20’’ ; 6. Sarrazin, à 20’’3 ; 7. Kopecky, à 21’’ ; … 9. Panizzi, à 33’’4… 11. Duval, à 46’’6 ; … 15. Grönholm, à 1’29’’5 ; … Hirvonen, à 3’5’’7 ; etc. Spéciale noire pour Ford puisque les Focus de Grönholm et Hirvonen tombent en panne de turbo. Du coup, les Xsara de Loeb, Sordo et Pons occupent les trois premières places du général. Bengué accède au 6e rang, Sarrazin au 8e. ES 6 – Riudecanyes (11,60 km) : 1. Loeb, 7’45’’3 (moy. : 89,75 km/h) ; 2. Sordo, à 4’’1 ; 3. Bengué, à 13’’4 ; 4. P. Solberg, à 14’’4 ; 5. Pons, à 15’’1 ; 6. Stohl, à 16’’4 ; 7. Kopecky, à 16’’6 ; 8. Sarrazin, à 18’’ ; 9. Panizzi, à 18’’2 ; … 11. Duval, à 29’’7 ; … Grönholm, à 1’17’’ ; … Hirvonen, à 1’44’’6. Les Ford Focus, toujours privées de turbo, dégringolent encore au classement. Bengué prend la 5e place, à 7’’ de Solberg. Jaune Bleu Jaune FAUCHÉ PAR LA FORD FIESTA Groupe N de l’équipage britannique composé de Barry Clark et de Scott Martin en perdition dans l’ES 2 (E l Montmell), Jörg Bastuck, grièvement blessé, a succombé lors de son transfert en hélicoptère vers l’hôpital. La Citroën C 2 pilotée par l’Allemand Aaron-Nicolai Burart se préparait à reprendre la course après une sortie de route ; c’est alors que son coéquipier s’affairait à refixer une roue que l’accident s’est produit. Passionné de rallye, originaire de Dillingen (Sarre), Jörg Bastuck, trente-six ans, exerçait la profession d’éducateur social. Il avait débuté comme amateur au volant en 1988 avant d’assurer le rôle de coéquipier à partir de 1996, auprès de différents pilotes parmi lesquels Florian Auer, Lars Mysliwietz et Roman Kresta. Panizzi avait quelque peu choqué son auditoire en répondant à la question de savoir ce qui lui plaisait dans sa voiture : « Sa couleur ! » Hier soir, il hésitait à participer au prochain Tour de Corse (du 6 au 9 avril). RALLYE DE CATALOGNE (Port Aventura, 24-26 mars). – Quatrième épreuve du Championnat du monde des rallyes 2006. Classement (après la 1re étape) : 1. LoebElena (MCO, Kronos-Citroën Xsara WRC 2006), les 137,25 km en 1 h 16’7’’ ; 2. SordoMarti (ESP, Citroën Xsara WRC 2005), à 27’’3 ; 3. Pons-Del Barrio (ESP, KronosCitroën Xsara WRC 2006), à 1’1’’5 ; 4. P. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 2006), à 1’25’’6 ; 5. Bengué-Escudero (Peugeot 307 WRC BSA), à 1’32’’6 ; 7. KopeckySchovanek (RTC, Skoda Fabia WRC05), à 1’36’’ ; 8. Sarrazin-Prévot (BEL, Subaru Impreza WRC 2006), à 1’50’’4 ; 9. AtkinsonMacNeall (AUS, Subaru Impreza 2006), à 2’25’’5 ; 10. Duval-Pivato (BEL, Skoda Fabia WRC06), à 2’32’’3 ; 10. Grönholm-Rautiainen (FIN, Ford Focus WRC RS 06), à 2’33’’6 ; ... 14. Hirvonen-Lehtinen (FIN, Ford Focus WRC RS 06), à 5’8’’5 ; 15. Panizzi-Panizzi (Skoda Fabia WRC 06), à 5’32’’8… Leaders : Grönholm, ES 1 à ES 4 ; Loeb, depuis ES 5. Vainqueurs de spéciales : Grönholm, 3 ; Loeb, 3. LE FILM DES SPÉCIALES ES 1 – Querol 1 (25,43 km) : 1. Grönholm, 13’36’’7 (moy. : 112,1 km/h) ; 2. Loeb, à 6’’1 ; 3. Hirvonen, à 9’’2 ; 4. Sordo, à 15’’9 ; 5. Pons, à 17’’3 ; 6. Kopecky, à 21’’2 ; 7. P. Solberg, à 21’’8 ; 8. Atkinson, à 26’’ ; 9. Sarrazin, à 27’’1 ; 10. Bengué, à 28’’7 ; … 13. Duval, à 32’’4 ; 14. Panizzi, à 35’’8 ; etc. Loeb se plaint d’un problème de freins, tout comme Solberg. ES 2 – El Montmell 1 (24,14 km) : 1. Grönholm, 12’35’’6 (moy. : 115,01 km/h) ; 2. Loeb, à 1’’2 ; 3. Sordo, à 3’’ ; 4. Hirvonen, à 8’’5 ; 5. P. Solberg, à 11’’2 ; 6. Bengué, à 13’’1 ; 7. Pons, à 14’’3…10. Sarrazin, à 18’’6 ; 11. Duval, à 21’’ ; 12. Panizzi, à 21’’6 ; etc. Sarrazin et Panizzi, qui avait opté pour de nouveaux amortisseurs, ne sont pas satisfaits de leurs réglages. Soucis de freins pour Duval et Pons, qui a également calé au départ. Sordo se plaint d’un fort sous-virage en fin de chrono. Bengué remonte de la 10e à la 8e place. La Noir Noir PORT AVENTURA. – Au terme de la première étape, Sébastien Loeb a viré en tête du Rallye de Catalogne avec 27’’3 d’avance sur la Xsara Kronos de son équipier Dani Sordo. (Photo Pascal Huit / Presse Sports) La course endeuillée PANIZZIPRÊT À JETERL’ÉPONGE. – « Tarmac Master », toujours sous contrat Mitsubishi, l’écurie qui l’a mis sur la touche l’an dernier, a été appelé cette année comme renfort par Armin Schwarz afin de piloter la Skoda WRC Red Bull sur les manches asphalte du Mondial. Ce Rallye de Catalogne, où il s’était illustré en 2002 et en 2003 lors de ses victoires 1re étape Port Aventtura - Port Aventura (532,27 km) (4e manche du Championnat du monde) 6 spéciales (137,25 km). Trois étapes t totalisant t t li t 1 376,14 km k L i d éil JEAN-PAUL RENVOIZÉ Les Ford trahies par leur turbo L’entame de cette quatrième manche mondiale, marquée par le dramatique accident qui coûta la vie à Jörg Bastuck, le coéquipier d’Aaron-Nicolai Burkart (lire par ailleurs), se déroula dans une ambiance assez étrange. Partout la tristesse enveloppait les silences. Chez Ford, le fait qu’une petite Fiesta à la dérive ait été impli- Rallye de Catalogne Costa Daurada 20 Bleu Rouge Noir Jaune MOTO MOTO GP – GRAND PRIX D’ESPAGNE Samedi 25 mars 2006 « Mon vrai boulot » VALENTINO ROSSI, meilleur temps hier, fait de la MotoGP son objectif prioritaire cette saison. Fidèle à sa méthode, Valentino Rossi a mis un point d’honneur à signer, hier, le meilleur temps des premiers essais du Grand Prix d’Espagne, épreuve d’ouverture du Championnat du monde. « C’est la meilleure façon de débuter la saison », se réjouissait-il à l’issue des deux séances libres de la journée. En frappant d’entrée, la star italienne a ainsi voulu montrer aux jeunes pousses venus de la 250 qu’il entendait bien rester le patron de la catégorie MotoGP. Ce chrono visait aussi à faire taire certaines critiques qui le disaient en manque de motivation et plus préoccupé par son avenir en F 1. Voilà donc ses adversaires prévenus : Valentino Rossi semble aujourd’hui au sommet de son art et plus motivé que jamais. JEREZ – de notre envoyé spécial « LA NOUVELLE YAMAHA que vous avez développée cet hiver s’est d’emblée révélée très performante entre vos mains. Mais les autres pilotes de la marque, Edwards et Checa en particulier, ne tarissent pas d’éloges sur cette machine. En êtes-vous fier ? – Bien sûr, car la M 1, c’est un peu comme ma fille. Colin (Edwards) et Carlos (Checa) m’ont effectivement dit qu’ils l’adoraient. En deux saisons, j’ai fait de cette moto considérée comme un désastre la machine de référence du plateau MotoGP et je suis très satisfait de l’avoir amenée GP d’Espagne 1/17 Circuit de Jerez 4,423 km AUJOURD’HUI De 9 heures à 12 h 15 : essais libres (125, MotoGP puis 250). DDe 13 h 15 à 16 heures h : qualifications lifi ti (125, MotoGP puis 250). – Qui seront vos principaux rivaux ? – Marco Melandri sera dangereux, car il possède maintenant une grosse expérience. Mais il y aussi des jeunes '' La F 1 a toujours été pour moi une activité secondaire et elle l’est encore plus au moment où la saison MotoGP débute. '' Ferrari. Je vais les supporter tout au long de la saison, en particulier Michael Schumacher, mais aussi Felipe Massa. J’espère qu’ils vont revenir au niveau d’il y a deux ans et gagner. – On dit que certains pilotes voient d’un mauvais œil votre éventuelle arrivée en F 1. Cela vous gêne-t-il ? – C’est assez étrange qu’on ait parlé de moi à Bahreïn (lors du premier GP F 1 de la saison). Alonso, par exemple, n’a pas dit de bonnes choses sur mon compte. Je ne sais pas… Peut-être sont-ils un petit peu inquiets à mon sujet ? Je suis déjà assez rapide en F 1 et peut-être pensent-ils que je peux venir et aller vite. Mais bon, pour le moment, je suis concentré à fond sur ce Championnat MotoGP, car c’est mon vrai boulot. » PIERRE-HENRI POTHERAT RENAULT AVANCE, PROFITEZ-EN. M11 8 modèles 5 étoiles Euro NCAP Renault vous aide à protéger ce que vous avez de plus précieux, vous. MÉGANE à partir de 14990 €, soit 1610 € * Protection des occupants adultes www.euroncap.com ** d’économie. * Prix maximum conseillé selon tarif n° 2167 au 19/12/05, valable du 1er au 31 mars 2006 pour l’achat d’une Mégane Berline Authentique 1.4 16v, soit 1610 € d’économie (peinture métallisée en option : + 430 €). ** Offre non cumulable, réservée aux particuliers et valable pour les commandes VP neufs du 1er au 31 mars 2006 dans les points de vente participants. Aucune compensation financière ne pourra être exigée en dehors de cette offre. Consommation mixte (l/100 km) : 6,8. Emissions CO2 (g/km) : 164. www.renault.fr DANS LE RESEAU RENAULT Concessionnaires et Agents participants Bleu Rouge Noir Jaune Rouge comme Dani Pedrosa, qui est vraiment impressionnant. Je pense que ce seront mes rivaux les plus dangereux. Les autres constructeurs ont progressé, ils semblent plus forts. Je m’attends à une saison plus dure pour moi. C’est difficile de vous promettre déjà le titre mondial, mais comptez sur moi pour me battre. – C’est une chose à laquelle j’ai beaucoup pensé avant d’entamer ces tests F 1. Maintenant, je peux vous dire que cela ne m’a posé aucun problème. Je dirais même qu’en théorie, il serait possible de passer d’une F 1 à une moto dans la même journée. D’ailleurs, juste après les tests avec Ferrari à Valence, je me suis envolé vers le Qatar pour poursuivre les essais avec la Yamaha. Eh bien, au bout de cinq tours sur la M 1, je roulais déjà plus vite que mes chronos de l’an dernier ! – Yamaha vous a-t-il donné son accord pour les essais F 1 ? – Yamaha m’a accordé cette possibilité, car ils savent très bien que mon objectif principal reste la conquête du titre mondial en MotoGP. Je suis concentré à cent pour cent sur ce challenge. – La saison de F 1 a, elle aussi, démarré. On imagine que votre cœur bat pour Ferrari … – Je suis à cent pour cent derrière Bleu Rouge – Si vous perdez votre titre cette saison, cela vous poussera-t-il à rejoindre la F 1 ? – (Catégorique.) Non ! – Alors que le Championnat moto reprend, qu elle plac e occupe la F 1 dans vos pensées ? – Ç’a toujours été pour moi une activité secondaire et elle l’est encore plus au moment où la saison MotoGP débute. – Quand prendrez-vous votre décision concernant la F 1 ? – Je n’ai fixé aucune date butoir pour décider où je courrai. – Durant l’hiver, vous avez alterné les tests avec Ferrari et les essais MotoGP. Est-il difficile de passer de l’un à l’autre ? Jaune Bleu Jaune marques, je vais étudier leurs forces et leurs faiblesses. Je dois les regarder courir avant de me faire une opinion sur eux. – Tous ces jeunes n’auront qu’une seule idée en tête : vous battre. Est-ce une pression particulière ? – Vous savez, cela fait des années que je suis dans la peau du favori et à chaque début de saison, j’ai toujours connu la pression. – Vous dominez la classe phare depuis cinq saisons. Comment trouvez-vous encore la motivation pour être devant ? – C’est vrai qu’il n’y a rien de nouveau pour moi, mais ce n’est pas un problème, car chaque année j’ai l’impression de repartir de zéro. Je suis toujours l’homme à battre, c’est comme si j’avais une cible accrochée dans le dos. La pression est sur moi et j’aime ça. En fait, je me sers de cette pression pour trouver une motivation supplémentaire. RÉSULTATS MotoGP. – Essais libres (à l’issue des deux séances confondues) : 1. Rossi (ITA, Yamaha), 1’41’’613 (moy. : 160,158 km/h) ; 2. Capirossi (ITA, Ducati), 1’41’’626 ; 3. Pedrosa (ESP, Honda) et Gibernau (ESP, Ducati), 1’41’’798 ; 5. Nakano (JAP, Kawasaki), 1’41’’939 ; 6. Melandri (ITA, Honda), 1’42’’108 ; 7. Edwards (USA, Yamaha), 1’42’’266 ; 8. Hayden (USA, Honda), 1’42’’276 ; 9. De Puniet (Kawasaki), 1’42’’455 ; 10. Elias (ESP, Honda), 1’42’’518 ; 11. Roberts (USA, KR 211 V), 1’42’’538 ; 12. Stoner (AUS, Honda), 142’’552 ; 13. Checa (ESP, Yamaha), 1’42’’608 ; 14. Hopkins (USA, Suzuki), 1’42’’727 ; 15. Tamada (JAP, Honda), 1’42’’868 ; 16. Vermeulen (AUS, Suzuki), 1’43’’101 ; 17. Cardoso (ESP, Ducati), 1’43’’712 ; 18. Hofmann (ALL, Ducati), 1’43’’781 ; 19. Ellison (GBR, Yamaha), 1’46’’239. 250 cm3. – Qualifications 1 : 1. Barbera ( ES P , A p r i l i a ) , 1 ’ 4 4 ’’ 5 6 1 (m o y . : 152,282 km/h) ; 2. Lorenzo (ESP, Aprilia), 1’44’’584 ; 3. Aoyama (JAP, Honda), 1’45’’136 ; 4. De Angelis (SAN, Aprilia), 1’45’’268 ; … 14. Cluzel (Aprilia), 1’46’’455 ; … 17. Guintoli (Aprilia), 1’47’’051 ; … 20. Vincent (Honda), 1’47’’482 Pas de round d’observation entre Barbera et Lorenzo, deux des favoris au titre. Équipiers, les deux Espagnols se sont disputé le meilleur temps finalement obtenu dans son dernier tour par Barbera. Petite surprise chez les Bleus avec Cluzel (14e), qui a devancé Guintoli (17e). 125 cm3. – Qualifications 1 : 1. Pesek (RTC, Derbi), 1’ 47’’734 (moy. : 147,797 km/h) ; 2. Bautista (ESP, Aprilia), 1’48’’099 ; 3. Simon (ESP, KTM), 1’48’’168 ; 4. Koyama (JAP, Malaguti), 1’48’’509 ; … 10. Lüthi (SUI, Honda), 1’49’’117 ; … 13. Masbou (Malaguti), 1’49’’385 ; … 20. Di Meglio (Honda), 1’49’’991 ; etc. Pesek a signé le meilleur temps au guidon de sa Derbi, en fait une Aprilia déguisée. Entrée en matière discrète pour les Français : Masbou 13e et Di Meglio, confronté à des soucis de châssis, 20e. Noir Noir DEMAIN De 8 h 45 à 10 h 5 : warm up (125, 250 puis MotoGP). À partir de 11 heures : GP 125. À partir de 12 h 15 : GP 250. À partir de 14 heures : GP MotoGP. à un tel niveau de performance. Il ne s’agit pas vraiment d’une nouvelle moto mais plus d’une évolution, car maintenant, nous ne partons plus d’une feuille blanche. En fait, nous avons réussi à améliorer les points qui posaient problème. Notre objectif était de faire une machine à la fois très facile à piloter et très rapide. – Vous avez dominé la plupart des tests hivernaux et pourtant vous sembliez alors préoccupé. Aviez-vous des soucis ? – Lors des derniers tests à Jerez, nous avons eu un problème de vibrations que nous pensions avoir éliminé. Du coup, la vitesse de passage en courbe a considérablement baissé à des endroits où justement la Yamaha était la plus performante. Nous devons améliorer l’adhérence quand la moto est sur l’angle. Les ingénieurs de Yamaha ont compris où était le mal et j’ai confiance en eux pour l’éliminer. De toute façon, quand on a un souci, on a toujours tendance à le grossir, car on imagine qu’on est le seul à rencontrer des problèmes. – Comment voyez-vous cette saison 2006 ? – Elle sera marquée par le changement de génération. Beaucoup de jeunes pilotes arrivent, certains anciens ont arrêté et d’autres ont changé de marque. – Max Biaggi, qui fut longtemps votre grand rival, manque-t-il au plateau MotoGP ? – Il n’est pas là et c’est dommage, car c’était un pilote très fort. – Que pensez-vous de l’arrivée d’une jeune génération ? – C’est très stimulant. Beaucoup de jeunes pilotes issus de la 250 arrivent et doivent encore prendre leurs JEREZ. – Dès les premiers essais libres du GP d’Espagne, Valentino Rossi a tenu à montrer qu’il restait le patron du MotoGP : meilleur temps, hier, au guidon d’une Yamaha arborant de nouvelles couleurs. (Photo Pierre Lahalle)