Mes parents vont se séparer, je suis triste et je ne sais pas quoi faire
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Mes parents vont se séparer, je suis triste et je ne sais pas quoi faire
SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. FAMILLE La famille est un ensemble formé par le père, la mère et les enfants. Il existe cependant des familles monoparentales, au sein desquelles les enfants vivent avec un des parents. Il existe également des familles recomposées : les enfants vivent avec un des parents dont le nouveau conjoint peut avoir des enfants de son côté. Parfois, tout se passe bien dans la famille, mais il arrive aussi qu'il y ait des difficultés (disputes, conflits, jalousie entre les frères/sœurs, etc.). Souvent, quand quelque chose se passe mal dans sa famille on est triste et on n'ose pas forcément en parler. Il est pourtant important de se confier à quelqu'un en qui on a confiance. Questions : « Mes parents vont se séparer, je suis triste et je ne sais pas quoi faire ? » « Ma mère est enceinte, je vais avoir un petit frère ou une petite sœur, est-ce normal que je ne me réjouisse pas? » « Il y a beaucoup de tensions entre mon beau-père et moi… » « Je vais vivre mon premier Noël depuis que mes parents se sont séparés, et ça me rend triste… » « Ma mère semble très triste, et je ne sais pas quoi faire ? » « Un de mes parents a une maladie grave et j’ai peur qu’il décède, que faire ? » « Mon petit frère est le chouchou de mes parents, que faire ?» « Un être proche vient de mourir, je suis très triste ?» « Mon petit frère a volé de l’argent dans ma tirelire. » « Mes parents ne comprennent pas que j’ai envie de sortir plus » www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 1 SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. Question « que faire ? » : « Mes parents vont se séparer, je suis triste et je ne sais pas quoi faire ? » Il arrive en effet que des parents décident de se séparer car ils ne s'entendent plus ou ne s'aiment plus. Si les parents sont mariés, on appelle cette séparation un divorce. C'est une décision d'adultes, prise entre les parents. Souvent, en tant qu'enfant ou adolescent, on est triste de voir ses parents se séparer et on préférerait qu'ils restent ensemble. Tu peux te sentir responsable, ou croire que tes parents se séparent à cause de toi, mais ce n'est jamais le cas. Tu n'es pas responsable de leur séparation. N'oublie pas que tes parents, même séparés, restent toujours tes parents. Ta mère sera toujours ta mère et ton père toujours ton père, même s'ils ne vivent plus ensemble. Que peux-tu faire si tu es triste par la séparation de tes parents ? Conseils de SOS-Enfants : Il est nécessaire de parler de sa tristesse aux parents ou à d'autres adultes extérieurs à la famille en qui tu as confiance, comme un enseignant, un psychologue, une infirmière scolaire, etc. Ces personnes pourront t'aider dans ces moments difficiles. Tu peux aussi nous appeler à SOS-Enfants au 022.312.11.12. Parfois, un des deux parents souffre parce qu'il ne voudrait pas divorcer : c'est difficile de le voir triste mais dis-toi que la tristesse va passer et que ton parent va aller mieux petit à petit. Ce n'est pas parce que tes parents se séparent ou divorcent que tu ne vas plus les voir. L'un des deux parents ira probablement habiter dans une autre maison et tu auras ta place dans ces deux endroits, et même si cela est bizarre au début, tu t'y habitueras avec le temps. L'école dans notre pays est gratuite et obligatoire jusqu'à 15 ans. Elle a pour but de transmettre des connaissances aux élèves et de les former pour un travail. Souvent, les enfants apprécient l'école, car en plus d'apprendre des choses, ils s'y font des amis. Des problèmes peuvent cependant surgir à l'école, d'ordre scolaire ou avec des amis. www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 2 SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. Question « que faire ? » : « Ma mère est enceinte, je vais avoir un petit frère ou une petite sœur, est-ce normal que je ne me réjouisse pas? » Lorsque les parents annoncent à leur enfant ou à leur adolescent que la famille va s’agrandir et qu’il y aura bientôt un petit frère ou une petite sœur, la nouvelle est parfois difficile à accepter. En tant qu’enfant ou adolescent, quand les parents annoncent l’arrivée d’un bébé, on peut ressentir des émotions très différentes : parfois on se réjouit mais il arrive aussi qu’on se sente jaloux et qu’on préférerait être le seul enfant. On a l’impression que le bébé va prendre trop de place dans la famille et que toute l’attention sera portée sur lui. Conseils de SOS-Enfants : Ressentir ce genre d’émotions est normal et fréquent chez les enfants et les adolescents. Si tu vis cette situation, rappelle–toi que le bébé ne va pas prendre l’amour de tes parents : au contraire, tes parents t’aimeront toujours et ils aimeront également ton petit frère ou ta petite sœur de la même intensité. Tu n’as pas à partager l’amour de tes parents, car ils en ont assez pour ton petit frère ou ta petite sœur et pour toi. Toi, de ton côté tu deviens l’aîné de la famille et tu auras les privilèges des grands enfants : tu pourras faire des activités avec tes parents que ton petit frère ou ta petite sœur ne pourra pas faire ! Grandir, ça a beaucoup d’avantages ! Tu pourras aussi apprendre de nombreuses choses à ton petit frère ou ta petite sœur, puisque tu seras l’enfant le plus âgé de la famille. Cependant, si la situation est vraiment trop difficile à gérer pour toi, que tu as l’impression d’être « délaissé », que tu sens tes parents très accaparés par les préparatifs du bébé, nous te conseillons d’en parler avec eux pour qu’ils te rassurent. Tu peux aussi leurs poser des questions pour bien comprendre comment va se passer l’arrivée de ce bébé dans la famille. Tu peux aussi nous appeler à SOS-Enfants au 022.312.11.12 pour en parler. www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 3 SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. Question « que faire ? » : « Il y a beaucoup de tensions entre mon beaupère et moi… » Reformer une nouvelle famille, difficile à vivre, étant donné que temps de trouver ses marques, changement demande donc de nouvelle famille. une « famille recomposée »comme on dit, peut être une étape c’est un grand changement. Il est important de laisser à chacun le de définir sa place et de s’adapter au nouvel environnement. Ce la patience et du respect de la part de tous les membres de la Il arrive que des tensions émergent entre les enfants et le nouveau partenaire du parent. En tant qu’enfant, on peut ressentir de la colère face à lui, car on préférerait qu’il ne soit pas là. Ce sentiment de colère est souvent lié à de la tristesse : en effet, on peut se sentir triste parce que la situation a changé et parce qu’on ressent le manque du parent absent. Il est normal de ressentir ces émotions dans ce type de situation, mais il est préférable de ne pas les garder pour soi. Conseils de SOS-Enfants : S’il y a actuellement des tensions avec ton beau-père, il est important que tu en parles avec lui et ta mère. Ainsi, vous pourrez trouver des solutions ensemble pour que la situation soit confortable pour tout le monde. Il est parfois difficile d’en parler car on peut avoir peur de la réaction des adultes et de ne pas être compris, mais il est vraiment important que tu puisses exprimer ce que tu ressens. Parfois, on a l’impression que le beau-père prend la place du père, mais rappelle-toi que tu as un père et que personne ne pourra le remplacer. Ton beau-père a un rôle et une place différente de celle de ton père et tu as le droit de passer des moments agréables avec les deux. Tu ne trahis pas ton père si tu passes du temps avec ton beaupère. Si la situation te préoccupe et que tu ne veux pas aborder le sujet au sein de ta famille, tu peux nous appeler à SOS-Enfants au 022.312.11.12. www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 4 SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. Question « que faire ? » : « Je vais vivre mon premier Noël depuis que mes parents se sont séparés, et ça me rend triste… » Quand les parents se séparent, beaucoup d’habitudes changent et cela peut être difficile à accepter. Il est normal de se sentir triste et de souhaiter que tout redevienne comme avant. On peut aussi ressentir de la colère contre nos parents ou contre les choses qui ont changé. La première année qui suit la séparation est souvent la plus difficile à vivre. En effet, c’est durant cette année qu’on vit les changements pour la première fois. On peut donc se sentir déboussolé et sans repères. Il est important d’être patient et de prendre le temps qu’il nous faut pour accepter les nouvelles habitudes et trouver ses marques. A l’approche des fêtes de Noël, on peut se sentir triste, en colère, ou encore déçu car on sait qu’on ne pourra pas fêter cet événement avec nos deux parents ensemble, du moins dans un premier temps. Conseils de SOS-Enfants : Si tu vis cette situation, sache que c’est normal de se sentir triste et de vouloir fêter Noël comme avant, avec tes deux parents. Vivre ton premier Noël sans tes deux parents ensemble est une étape difficile à passer, mais essaie de penser aux points positifs : tu vas avoir deux Noël, avec deux soirées festives, deux bons repas, deux sapins et peut-être même plus de cadeaux. Pense aussi au fait qu’il n’y aura pas de tensions entre tes parents, donc l’atmosphère sera plus détendue. Si tu souffres de la situation et que tu y penses beaucoup, parles-en à tes parents ou à tes frères et sœurs. Peut-être que ça leur fait de la peine à eux aussi. Partager tes craintes et ta tristesse avec eux peut vous rapprocher et vous aider à passer les meilleures fêtes possibles. Nous te conseillons également d’en parler à tes amis, il y en a peut-être qui ont des parents divorcés et avec qui tu pourras partager ce que tu ressens. Si un ami a déjà vécu un Noël avec ses parents séparément, il pourra te donner des conseils et t’aider à mieux vivre cette situation. Je te souhaite de bonnes fêtes de fin d’année ! www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 5 SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. Question « que faire ? » : « Ma mère semble très triste, et je ne sais pas quoi faire ? » La tristesse est une émotion associée à de la peine, du chagrin ou une perte. Elle se manifeste souvent par des pleurs. En tant qu’enfant, quand on voit un de nos parents triste, on ressent différentes émotions : on peut se sentir triste, en colère, ou même parfois coupable en pensant que c’est de notre faute. Parfois même, le fait de savoir qu’un de nos parents a des faiblesses est déstabilisant : on a l’habitude de le voir fort et courageux ; on peut souhaiter retrouver notre parent comme il était avant, plein de vie et d’énergie. Souvent aussi on se fait du souci et on aimerait tout faire pour que notre parent se sente mieux. Il est normal de ressentir ces émotions, il est important de les accepter et de pouvoir en parler. Conseils de SOS-Enfants : Si ta maman semble très triste, essaye de lui parler et de lui demander les raisons de son chagrin. Tu peux également lui dire ce que cela te fait de la voir si triste. Rappelle-toi que tu n’es pas responsable de sa tristesse et que parfois dans la vie, il y a des moments difficiles à affronter pour les adultes aussi mais que cela peut passer. Quand on voit son parent triste, on a vraiment envie d’aider au maximum mais seul tu ne pourras pas faire en sorte qu’elle se sente moins triste. Tu peux être présent pour elle et la soutenir mais tu restes son enfant et il est important que tu te rappelles que les enfants ne peuvent pas changer l’état du parent par leurs comportements. Par contre, quand tu es à la maison, tu peux être présent pour ta maman et lui rendre quelques services qui l’aideront et la soulageront. Il est important de ne pas mettre ta propre vie de côté. Tu dois aussi te protéger, car voir sa mère triste est difficile à vivre. Si cette situation est trop lourde pour toi et que tu te fais beaucoup de soucis pour ta maman quand tu n’es pas à la maison, nous te conseillons d’en parler à un adulte de confiance, comme un membre de la famille, un voisin ou ton médecin de famille. Ils pourront te donner des conseils et t’aider à mieux vivre cette situation. Tu peux aussi nous appeler, à SOS-Enfants, au 022.312.11.12 durant les heures de permanence pour que nous trouvions des solutions qui t’aideraient. www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 6 SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. Question « que faire ? » : « Un de mes parents a une maladie grave et j’ai peur qu’il décède, que faire ? » La maladie, c’est quand on n’est plus en bonne santé, c’est quand une partie du corps ou de l’esprit ne fonctionne plus normalement. Les maladies peuvent être de courtes ou de longues durées, plus ou moins graves : les plus graves pouvant provoquer la mort. Le rôle des médecins est de guérir ou de soulager les malades grâce à des médicaments ou à des traitements plus forts. En tant qu’enfant ou adolescent, quand on apprend qu’un de nos parents a une maladie grave, ça fait un choc. On peut se sentir triste, en colère contre la maladie et contre la situation qu’on trouve injuste. On peut aussi être inquiet, se faire beaucoup de souci et avoir peur que notre parent meurt. On peut également trouver bizarre que notre parent qu’on pensait plus fort que tout puisse être malade. Quand on a un parent qui a une maladie grave, on peut le voir changer physiquement, prendre des médicaments, suivre des traitements à l’hôpital ou arrêter quelque temps de travailler. Parfois, le parent ne peut plus marcher seul ou il arrive qu’il soit très affaibli. On peut ressentir de la honte ou de la pitié. Voir son parent changer peut être difficile à vivre pour les enfants, c’est pourquoi il est important d’en parler à une personne de confiance et de ne pas rester seul avec ce souci. Conseils de SOS-Enfants : Si ton père ou ta mère a une maladie grave, et que tu ressens le besoin d’avoir plus d’informations, il est important que tu puisses en parler avec un adulte de confiance, comme un membre de ta famille. Sens-toi libre de poser les questions que tu souhaites, il ne faut pas que tu aies peur de leurs causer davantage de souci avec tes questions. De même, si tu as peur que ton parent meurt, il faut que tu en parles. Ne reste pas seul face aux émotions que tu peux ressentir. Le fait de te confier et de comprendre ce qui se passe pourra te soulager. Parfois, quand on voit son parent changer, on s’imagine qu’il va peut-être mourir et on chasse cette pensée le plus vite possible de notre tête. Rappelle-toi que tu as le droit d’avoir peur et d’avoir ces pensées, et que ça ne peut pas empirer l’état de ton parent. Savoir qu’un parent a une maladie grave est difficile à vivre et il est normal d’y penser. Même s’il est important que tu aides un peu tes parents durant cette période, il serait bien aussi que tu poursuives parallèlement tes activités d’enfant (jouer, voir tes amis, faire ton travail scolaire, etc.). Pour penser à autre chose que la maladie, essaie de trouver un moyen de te changer les idées : par exemple en faisant du sport ou une activité créatrice, comme dessiner ou écrire ce que tu ressens. Si tu te fais beaucoup de souci pour ton parent et que tu ressens le besoin d’en parler à une personne extérieure, tu peux nous appeler au 022.312.11.12. www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 7 SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. Question « que faire ? » : « Mon petit frère est le chouchou de mes parents, que faire ? » Avoir un petit frère n’est pas toujours facile ; on l’aime très fort et en même temps des fois on le déteste, ce petit frère. Quelquefois, on aimerait avoir nos parents pour nous tout seul et être fille/fils unique. En tant qu’aîné(e) (grand(e) frère/sœur), on a parfois l’impression que notre plus jeune frère (le cadet) est le chouchou des parents. On a l’impression que nos parents le préfèrent et nous délaissent. On sent que ce cadet prend toute la place dans le cœur des parents. Et on peut avoir peur que nos parents ne nous aiment plus. On se sent alors triste, rejeté, jaloux et en colère... Ressentir ces émotions est normal ; beaucoup d’enfants les vivent. Conseils de SOS-Enfants : Si tu as l’impression que ton petit frère est le préféré de tes parents, il serait important que tu oses partager ce que tu ressens avec eux. Ainsi, ils pourront comprendre ce que tu vis et faire attention à te donner autant d’affection et d’attention qu’à ton frère. De même, si tu as besoin de partager des moments seul avec tes parents, n’hésite pas à le leur demander. Parfois les parents ne se rendent pas compte de ce que tu ressens et il est important que tu le leur dises clairement. Rassures-toi en te disant que tes parents accordent peut-être pour le moment plus d’attention à ton petit frère, mais qu’ils t’aiment toujours et tout autant que ton frère. Les parents ont assez d’amour pour toi et ton petit frère. Il te faut accepter que l’amour et l’attention que tu avais pour toi tout seul soient partagés avec ton petit frère. Si tu te sens quand même mis de côté et que tu traverses des moments difficiles, n’hésite pas à nous appeler au 022.312.11.12. www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 8 SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. Question « que faire ? » : « Un être proche vient de mourir, je suis très triste ?» Perdre un être proche est un événement particulièrement difficile à vivre, quelles qu’en soient les circonstances. La mort d’un proche qu’elle frappe sans prévenir ou qu’elle survienne à la suite d’une longue maladie, est une grande souffrance. Suite au décès d’un être cher, on ressent des émotions intenses et variées, parfois même contradictoires. On ne réalise pas ce qui est arrivé, on refuse de le croire, on ne comprend pas. Il est normal de ressentir de la colère et de la tristesse avant d’accepter la disparition de l’être aimé. On peut aussi se sentir coupable, avoir peur, être soulagé. Les sentiments se mélangent : tu en veux à la personne d’être partie et, en même temps, cette personne te manque énormément. Toutes les émotions que tu peux ressentir sont normales, il n’y a pas de « juste » ou de « faux » ; la difficulté est qu’on les vit parfois de manière chaotique, sans savoir où et comment les exprimer. Face à cet événement bouleversant, on peut avoir envie de chercher un sens à ce qui s’est passé : on se pose beaucoup de questions sur la mort, sur la vie, sur notre famille. Tu peux te sentir différent(e) par rapport à comment tu étais avant et par rapport aux autres. Conseils de SOS-Enfants : Toutes les personnes vivent le deuil différemment : certains ne pleurent pas malgré qu’ils souffrent beaucoup, d’autres pleurent beaucoup, c’est leur moyen d’extérioriser leur tristesse. Le deuil est un moment très difficile à traverser et chacun trouve des moyens pour le faire au mieux. Même si ces moyens sont différents, il est important de tous les respecter car chacun exprime le chagrin à sa manière. Pour surmonter cette perte, il est important d’en parler à ses proches et de poser les questions qui nous préoccupent. Entoure-toi des personnes avec lesquelles tu te sentes bien et auprès desquelles tu peux te confier. Il est nécessaire d’exprimer sa peine et son désarroi - les garder pour soi est un poids trop lourd à porter. Il peut être important pour toi de dire au revoir à la personne décédée. À toi de trouver le moyen qui te correspond le mieux, par exemple en écrivant une lettre ou en dessinant un bon souvenir que tu pourras garder ou déposer dans un endroit spécial pour toi. Sache que faire le deuil demande du temps, mais petit à petit, la douleur devient moins forte et on accepte mieux l’absence de la personne aimée. Malgré la souffrance, tu as la vie devant toi, alors garde les bons souvenirs comme une force qui t’accompagnera. Si tu vis un deuil et que tu as besoin de te confier, n’hésite pas à nous appeler au 022.312.11.12. www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 9 SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. Question « que faire ? » : « Mon petit frère a volé de l’argent dans ma tirelire. » Tu as une tirelire cachée dans un endroit secret ou sur ton étagère. Tu y mets des petits sous que tu économises pour pouvoir t’acheter quelque chose dont tu as très envie ou pour faire un cadeau à quelqu’un que tu aimes. Mais voilà, un jour, tu te rends compte qu’un peu de ton argent manque. Tu commences à te demander qui aurait bien pu te le prendre. Et là tu penses que c’est peut-être ton frère ou ta sœur qui te l’a pris. Tu sens de la colère qui monte en toi. Ton cœur s’accélère, tu as chaud et tu n’as qu’une envie, c’est d’aller voir ton frère/ta sœur pour qu’ils te rendent ce qui t’appartient. Tu leur en veux de t’avoir faire ça et tu ne sais pas comment l’exprimer. À côté de la colère, tu peux aussi ressentir de la déception et de la tristesse. Tu ne pensais pas que quelqu’un de ta famille pouvait te voler. Que faire ? Conseils de SOS-Enfants : L’argent que tu as dans ta tirelire t’appartient. C’est de l’argent que tu as pu recevoir en cadeau à différentes occasions, par exemple pour ton anniversaire ou pour Noël. Tu peux aussi recevoir de l’argent de poche que tu mets de côté. Tu as de grands projets avec la somme que tu économises et tu te réjouis à l’idée d’avoir ce dont tu as envie. Alors quand on te prend ce qui est à toi, tu sens que ce n’est pas juste. Dans la vie, il y a des règles à respecter pour qu’on puisse tous vivre ensemble. Ne pas voler fait partie de ces règles. Il est interdit de voler, cela est puni par la loi. Toi, tu le sais déjà. Parce que tu l’as appris, grâce à tes parents. Peut-être que ton petit frère ne le sait pas encore et il doit apprendre. Tout le monde peut faire des erreurs. Il est donc important d’en discuter afin que celui qui t’a fait du tort puisse prendre conscience de ce qu’il a fait et des conséquences que son comportement a causé. Il faut donner l’occasion à la personne de se rattraper et corriger son erreur. L’essentiel, c’est que vous trouviez des solutions ensemble, entre frères. Ton frère pourra réparer son geste en te rendant l’argent, et toi tu pourras lui pardonner parce qu’il regrette certainement ce qu’il a fait. Si même après avoir discuté avec ton frère, ton argent continue de disparaître, parles-en à tes parents. Ils sauront t’écouter et trouver des solutions. Si tu soupçonne ton frère de te l’avoir pris, il est important que tu sois bien sûr que c’est lui, avant de le désigner. Car accuser une personne de quelque chose qu’elle n’a pas fait peut profondément la blesser. Pour que tu n’aies pas peur que cela se reproduise, sois malin et créatif et mets ton argent là où personne d’autre que toi ne peut le trouver. www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 10 SOS Enfants est un service du Bureau Central d’Aide Sociale (BCAS), ce service d’aide est basé à Genève (Suisse) pour les enfants, les jeunes et les parents. Question « que faire ? » : « Mes parents ne comprennent pas que j’ai envie de sortir plus. » Etant en première année du cycle, tu aimerais pouvoir sortir plus longtemps avec tes amis. Tu demandes plus de liberté mais pour le moment tes parents ne sont pas d’accords et s’opposent à tes revendications. Face à cette situation, tu peux ressentir beaucoup d’émotions différentes : de la colère, de la déception, de la tristesse. Tu trouves la décision de tes parents injuste parce que certains amis peuvent sortir plus longtemps que toi. Avec tes parents, quand vous abordez ce sujet, les discussions finissent toujours en disputes. Tu as l’impression qu’ils ne te comprennent pas. Cette situation amène des tensions et l’ambiance finit par être pesante pour tout le monde. Que faire ? Conseils de SOS-Enfants : Bien souvent, les parents s’opposent aux demandes de sorties de leur enfant par crainte qu’il n’arrive quelque chose de grave et non par manque de confiance. S’ils t’interdisent de sortir, c’est peut-être pour te protéger. As-tu pensé à cette raison? As- tu déjà demandé à tes parents les raisons pour lesquelles ils refusent de te laisser sortir plus longtemps ? Aborder des sujets sensibles avec les parents n’est pas toujours facile, choisis un moment propice où chacun de vous est détendu et ouvert à écouter l’autre. En effet, nous te conseillons de parler calmement avec tes parents de ton envie de sortir plus. Expose- leur ce que tu aimerais faire de ces sorties, avec qui tu aimerais passer ces moments et ce que tu peux faire pour les rassurer et leur montrer qu’ils peuvent te faire confiance. Généralement, les parents fixent des heures de rentrée à leur enfant en fonction de leur âge, de l’activité qu’ils vont faire et des lieux qu’ils vont fréquenter. Avec l’âge tu pourras sûrement sortir de plus en plus tard donc sois patient. Aujourd’hui tes parents te semblent stricts mais peut-être qu’avec quelques mois de plus, ils te laisseront plus de liberté. Ton comportement et ton attitude générale influenceront aussi leur décision. Ils seront plus enclins à te laisser sortir s’ils te sentent mature et à même de gérer des situations de la vie quotidienne. www.sos-enfants.ch SOS-ENFANTS GENEVE 3, Place de la Taconnerie 1211 Genève 3 Permanence téléphonique au 022 312.11.12 les lundis de 9h00 à 18h00 les mercredis et jeudis de 9h00 à 16h00 11