s : l`esprit de clocher toujours trop fort ! - Saint

FOREZ
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de clocher toujours trop fort !
Une réelle
proximité
Chalmazel, 407 habitants, Jeansagnière 83 habitants, deux villages
du haut-Forez continuent à travailler dans cette voie.
Le 25 juin, les deux conseils
municipaux se sont réunis pour
discuter. Sabine Chéramy, maire
de Jeansagnière, explique, « nous
allons décider dans les semaines
qui viennent, on ne fera rien sans
que la population soit d’abord
consultée. On partage déjà beaucoup de choses avec Chalmazel,
un regroupement pédagogique,
les pompiers, la Poste, on fait
toutes nos courses dans les
commerces de Chalmazel et les
liens familiaux sont nombreux
entre les habitants ».
Pour Valéry Gouttefarde, maire de
Chalmazel, « on est moins dans
l’urgence, mais cela donnera du
poids à Chalmazel (5 500 ha)
dans le cadre de la nouvelle
communauté d’agglomération ».
Financièrement, Mme Gouttefarde y voit un avantage, « en 2015
on a perdu 15 000 euros. La
prospective fait apparaître sur les
deux communes une baisse de
26 000 euros pour les deux
communes, maintenir notre DGF
est intéressant. Nos taux d’impositions sont proches, on aura une
période de lissage sur 2 ans.
Il faut qu’on y aille, que l’on prépare ça au mieux avant que ce nous
soit imposé de façon douloureuse! »
Essertines­en­Châtelneuf et
Châtelneuf n’avancent plus ensemble !
E
n début d’année 2015,
Henri Meunier, maire
d’Essertines­en­Châtel­
neuf, et Nicolas Sauvinet,
maire de Châtelneuf, s’étaient
réunis pour la première fois
afin de discuter sur un éventuel
rapprochement de leurs deux
communes. Les noms déjà
assez semblables laissaient
penser que l’on pouvait raison­
nablement aller dans le bon
sens. Là aussi la motivation
essentielle était d’ordre finan­
cière « il faut arriver à des éco­
nomies d’échelle. La baisse des
dotations doit nous conduire à
trouver de nouvelles façons de
gérer nos communes si l’on
veut conserver le maximum de
services pour nos habitants ».
À l’époque déjà, ils apportaient
un bémol, « il nous manque
42B
encore des éléments pour
prendre les bonnes décisions ».
« On n’enterre
pas ce projet mais
ce ne sera pas
pour 2016»
Aujourd’hui, les discussions
sont plutôt à l’arrêt. Nicolas
S a u v i n et , s u r l a r é s e r ve ,
avoue : « On avance douce­
ment, rien n’est décidé. Si on
ne le fait pas cette année, on
verra par la suite. Les délais
imposés étaient très courts
(janvier 2016 pour bénéficier
de la carotte financière). On ne
peut pas prendre une telle
décision si rapidement, il faut
que l’idée mûrisse dans la tête
des gens. Pour l’instant on
essaye de travailler pour fédé­
rer les gens, pour apporter un
peu plus d’enthousiasme à tout
ça ».
En fait, le problème déjà
évoqué en janvier, concerne
l’endettement et les t aux
d’imposition plus élevés de
Châtelneuf. Henri Meunier,
maire, confirme : « une fois
connue les taux d’imposition et
l’endettement de Châtelneuf
on a eu quelques réticences.
Alors on n’enterre pas ce projet
mais ce ne sera pas pour 2016.
J’ai bien essayé de pousser
dans le sens d’un rapproche­
ment mais mon conseil n’était
pas d’accord ».
Aujourd’hui, les deux commu­
nes se concentrent sur plus de
mutualisation. « On veut
mettre en commun plus de per­
n
Nicolas Sauvinet, maire de
Châtelneuf. Photo DR
n
Henri Meunier, maire d’Essertinesen-Châtelneuf. Photo Le Progrès
sonnels techniques, en collabo­
ration aussi avec Bard. Sur les
écoles, l’académie insiste pour
que l’on aille vers un regroupe­
ment pédagogique. Mais sur
Essertines on a trois classes et
on ne peut pas aller plus loin.
Sur Châtelneuf l’école n’est
plus aux normes et a besoin de
travaux énormes. En plus,
l’état se désengage, moins de
postes pour eux, plus de trans­
ports scolaires financés par la
communauté d’agglomération
Loire­Forez ! » n
MARDI 7 JUILLET 2015 - LE PROGRES
FS
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