Compagnie en résidence triennale à Beaumont avec le soutien du
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Compagnie en résidence triennale à Beaumont avec le soutien du
Compagnie en résidence triennale à Beaumont avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication/Drac Auvergne Compagnie conventionnée par le Conseil Régional d'Auvergne et le Conseil Général du Puy de Dôme Aides à la création : Ville de Clermont Ferrand / Coproductions : Ville de Beaumont et La Baie des Singes Soutien sur cette création : Le Transfo / Arts et Dynamiques des Arts Vivants en Massif Central Bonheur : nom masculin(de bon et heur). "J'apprends à vouloir tout et à n'attendre rien, guidé par la seule constance d'être humain et la conscience de ne l'être jamais assez." Raoul Vaneigem, Nous qui désirons sans fin. "L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait." Sartre, L'existentialisme est un humanisme. ....,et vous ? [Repas-Théâtre participatif ] Chaque spectateur vient, avec un plat ou une bouteille à partager, à la rencontre des comédiennes qui construisent une réflexion autour de la table. Présentation Fidèles à un théâtre qui s'invente hors les murs, qui cherche comment on se parle et dans quel rapport d'espace peut s'énoncer la parole, Les guêpes rouges-théâtre proposent avec cette création un spectacle sous forme de repas qui explore la thématique du bonheur. Autour de la table, le spectateur compose son repas, compose avec ses convives, compose avec les possibles, engage sa place et sa parole et investit une réflexion sur le bonheur avec les comédiennes. A la croisée de l'intime et du politique, le bonheur est partout : dans les médias, chez les sociologues, dans la publicité, il est marchandisé et mondialisé. Et nous, artistes, qu'avons-nous à faire, à dire, à réfléchir ? Nous prenons une parole singulière, entre le concept et l'affect : le percept. Par quels langages ce que nous percevons, vivons, écrivons, nous lie dans une recherche de sens commune. Armons-nous en mots, en gestes et en réflexion ! Investir une cantine scolaire, une salle polyvalente, une salle des fêtes, un lieu convivial hors les murs du théâtre, … y convier les spectateurs et dire, écouter, réfléchir sur la notion du bonheur. Déroulement Le déroulement, c'est le repas . La dramaturgie, c'est le rapport aux spectateurs. Autant de plats à partager avec les doigts que de spectateurs autour de chaque table, autant de pistes de réflexion sur le bonheur. Tout est double et métaphore : on s'attable autour de la question du bonheur, on retrousse ses manches pour choisir ce qu'on mange et boit, on partage avec ses voisins de table, on échange, on écrit, on pédalera même pour mettre la philosophie en action. Au cours de la représentation, les comédiennes alternent un rapport frontal sur praticables et un rapport d'unités de tables en unités de tables, développant tantôt des propositions à la théâtralité affirmée et des micro performances poético-plastiques. Le public est sollicité à la fois pour un jeu d'écriture (qui est traité au cours du repas par l'auteure et restitué durant le spectacle), et une réflexion philosophique déclenchée par des propositions poético-plastiques de table en table. Espace Cette proposition se joue dans un espace vide vaste (salle des fêtes, gymnase...), sans aucune nécessité de scène. Nous aménageons cet espace avec une scénographie constituée de tables rétro-éclairées, d'un mur vertical devant une petite scène, de vélos, d'une table centrale tournante... Nous apportons couverts et assiettes qui sont des éléments constitutifs de la scénographie. Le lieu d'accueil fournit les chaises et le matériel indiqué dans la fiche technique. Des unités de tables : assemblées et agencées de manière à créer des îlots de réflexion et de circulation d'idées, ces tables constituent une proposition scénographique en soi qui fait entrer le public dans un lieu que l'on ne peut réduire à un simple repas. D.- « J’attendrai le jour et la nuit, j’attendrai toujours… tout. J’attendrai toujours tout. Toujours. » [Sophie Lannefranque] Un mur ou table verticale : en fond, au centre de ce que nous appelons la scène (un proscenium de 8m de long sur 1m de large). Écho théâtral et spectaculaire aux tables des spectateurs, ce "mur" est la table verticale à laquelle s’attablent les comédiennes pour mener leur réflexion. Espace évolutif qui servira de support d'écriture, de projection vidéo, d'apparitions de matières. Une table centrale tournante dans l'espace des tables du public : cet espace est celui de l'auteure qui intervient en écriture directe, mais surtout il devient le lieu de jeu de la scène philosophique finale. Ce plateau tournant est actionné par le pédalage (participatif!) des vélos installés autour sur cette scène finale qui clôturera la soirée dans une proposition plus réflexive, dense...et méditative. Le repas L'invitation au repas comme première étape de constitution du spectateur agissant : chaque spectateur vient avec un plat à partager et qui se mange avec les doigts. Quel plat préparer pour le bonheur ? ...question matérielle à régler très concrètement et qui constitue le spectateur, avant même son arrivée, comme acteur à part entière prenant part au repas réflexif. Acte social hautement symbolique, temps de métamorphoses où le corps et l'esprit se rassemblent dans la gastronomie (de gaster : estomac et nomos : loi). La nécessité de se nourrir est alors conjuguée à l'action de suspendre le temps, de sortir de la précipitation, de retrouver le goût, d’inaugurer une rencontre, de tenter une parole. Que signifie « se mettre à table », si ce n’est dresser sur le plateau un trait-d’union entre le haut du nomos et le bas du gaster ? Car, si les dessous de la table masquent l’ancrage terrestre et vivant des corps mangeant, sur le dessus une cérémonie initie une liturgie de la perception gustative et de la relation politique au monde. On dîne donc ensemble, on creuse le sujet, on en ressort heureux ou inquiet, on pose des questions et on reste en suspens. Le théâtre s'invente au cours du repas, on se parle, les comédiennes passent de table en table avec des propositions philosophiques, chorégraphiques, théâtrales ou bien elles prennent la parole, elles cherchent le sens, elles convoquent la poésie face aux spectateurs. "Le bôneur, comme ils disent, les lèvres retroussées, tendues vers l’autre, prêtes à embrasser. Bôneur. Bôneur. Bôneur. La bouche en cul-de-poule. Bôneur. Bôneur. Le bonheur de la poule : picorer au grand air, se gratter, gratter la terre… Le bonheur de la petite poule fait le malheur du petit ver, voilà ce qu’il faudrait écrire en grand, sur le mur du fond. Le malheur du petit ver…" [Marie Nimier] Matières de jeu D'abord : Je crois peu à la narration continue au théâtre, très peu à l'histoire, pas beaucoup non plus aux personnages autonomes dans la fiction. Je ne crois pas au quatrième mur, sinon comme espace d'explosion et de transgression pour créer et réengager vraiment la parole. Je crois à la relation, c'est à dire à la parole qui crée non seulement du sens mais du mouvement entre celui qui l'énonce et celui qui l'entend. Je crois au pouvoir des images esthétiques créées, à la discontinuité de formes, de sens, de langues et de présences. Ensuite : Après avoir questionné l'amour dans la création précédente de la compagnie en avril 2011 (Quoi l'amour / à réinventer, parcoursthéâtre pour 32 spectateurs, 4 actrices, 4 auteures), j'ai eu envie / besoin / d'interroger le bonheur. Le bonheur est une idée neuve grave. Au croisement du politique et de l'intime, du publicitaire et de la philosophie, affiché sur les murs des villes, vendu dans les pages des magazines, questionné dans les colonnes des hebdomadaires, soumis aux panels d'enquêtes, il est passé à la machine médiatique et vendeuse. Je m'étonne toujours que les artistes aient / prennent / si peu la parole sur cette question, et plus généralement qu'ils prennent si peu la parole. Prendre la parole, comme on prend un bastion usurpé, entendez. Le bonheur est une idée neuve grave. D'où parlons-nous ? D'abord depuis nous, ce que nous sommes, nous. Nous, c'est 6 artistes : 6 femmes, dont 4 sont au plateau, 1 en écriture de mots et 1 en écriture scénique. Les 4 au plateau, elles ne constituent pas un tout uniforme : l'une est comédienne, l'une est comédienne et vidéaste, l'une est danseuse et chorégraphe, l'une est comédienne plasticienne scénographe. Et encore, elles sont amoureuses, en couple (ou pas), ont (ou pas) des enfants. Ce n'est pas transparent pour qui parle... La représentation, quand elle commence vraiment (que ça devient du sérieux, que tout le monde est installé, plats aux tables, prêts à s'entendre et à se parler), s'ouvre sur dix minutes où chacune exerce sa parole (comme on exerce son art, comme on manie l'épée ou le pinceau) à partir du début "Pour vivre heureux, il faudrait...". Il faudrait quoi ? Elles complètent, augmentent, composent sur cette proposition initiale. C'est un peu leur cuisine à elles... Aussi, il y a la langue. Ce que l'écriture ouvre en nous. Ce qui a été vécu par un - par une - et qui survit à l'instant et à celui qui l'éprouve. L'écriture littéraire donc, qui tente de donner une durée à un complexe de sensations saisies dans la langue (pour un repas, ce n'est pas mal...). Donc il y a une première auteure, Sophie Lannefranque, avec une commande d'écriture : écrire des percepts du bonheur. Pas nous raconter une histoire qui se suivrait dans le fil de la représentation, mais créer des moments où la langue dépasse son sujet pour rentrer dans celui qui l'écoute. Et il y a une seconde auteure, Marie Nimier, avec une autre commande d'écriture : un monologue pour personnage à la table de sa vie. Et puis il y a les idées sans lesquelles nous ne sommes que des enfants inconscients de l'humanité et refaisant sans cesse l'expérience laborieuse et immédiate... Donc il y a un philosophe, Gérard Guièze, enseignant à la faculté de Clermont-Ferrand, que nous avons invité pour 5 matinées de philosophie sur le bonheur. Cette matière philosophique, qui nous a mises à l'épreuve de la leçon, de la compréhension, de la mise en perspective, que pouvons-nous en faire théâtralement ? Un jeu : l'allumette philosophique (ça peut sentir le souffre), des petites performances poético-plastiques, et une grande scène finale où les disciples et la philosophe (oui, lA philosophe) éloignent tout enjeu de divertissement dans une révolution (au sens propre) scénique qui déplie la représentation en dehors de la relation ludique. [Rachel Dufour] La philosophe : Le bonheur, ça n'est pas le bien-être... C'est l'aspiration à une intensification de sa propre vitalité. Voilà, ça vous l'aviez, je pense, bien deviné. A une intensification de sa propre vitalité. Genèse et construction du projet Ce travail a été mené en trois temps : - La première étape a été élaborée lors d'un Quartier Libre en mars 2012 dans le cadre de la résidence-association de la compagnie à Beaumont et a fait l'objet d'un premier espace de recherche sur une dizaine de jours, un premier laboratoire in situ présenté dans une cantine scolaire, nous ayant permis de définir les axes de travail à développer sur les deux prochains temps de recherches et d'affiner les lignes artistique et dramaturgique que nous souhaitions développer. Lien sur la préparation du Quartier Libre en mars 2012 / Clermont 1ère http://centrefrance.kewego.fr/video/f49ce57aca5s.html - La seconde étape a été élaborée lors de 2 semaines de travail en août/ septembre 2012. Elle a donné lieu à un format court d'1h10 lors de l'ouverture de saison de la ville de Beaumont. Exploration de la dramaturgie globale, de pistes de relation avec le public, des changements d'échelle de l'acteur (qui joue tantôt pour l'ensemble des spectateurs, tantôt pour des unités de tables) et du spectateur (pris tantôt en tant que totalité non dissociée, tantôt en petit groupe, tantôt renvoyé à son individualité totalement autonome). - La dernière étape a été menée en avril et mai 2013 : 20 jours de répétitions pour la création de la forme finale. D.- J’avais une bague, une vieille bague de fiançailles que maman avait trouvée, blanche avec des brillants. Je l’ai perdue. Les choses qui nous font du bien, c’est toujours un peu triste. Comme après l’amour. C’est des moments, tu sens… c’est là… et c’est parti, déjà. La beauté c’est quelque chose qui meurt, qui est en train de mourir. « Je suis belle, oh mortelle, comme un rêve de pierre… » La beauté, c’est quelque chose qui meurt mais magnifiquement. EQUIPE Conception et mise en scène Rachel Dufour Textes (commandes d'écriture) Sophie Lannefranque et Marie Nimier Avec Anne Gaydier, Yolande Barakrok, Chrystel Pellerin, Sandrine Sauron et Sophie Lannefranque Avec la collaboration éclairée de Gérard Guièze, Philosophe Lumières Nicolas Masset et François Blondel Scénographie Yolande Barakrok et Rachel Dufour Construction Dr Prout Rachel dufour Metteur en scène Après des études au Conservatoire de Clermont-Ferrand en Art dramatique, elle est engagée en 2000 à la Comédie de Clermont-Ferrand/Scène nationale comme comédienne permanente sous la direction de Jean-Pierre Jourdain. A l'issue des 2 saisons à la Comédie, elle crée la compagnie Les guêpes rouges-théâtre en avril 2002 pour une première mise en scène, Moi qui n'ai pas connu les hommes d'après le roman de Jaqueline Harpman. Puis elle s'oriente vers un théâtre hors les murs qui s'inscrit dans des espaces urbains autour d'écritures contemporaines. En été 2003, dans l'ancienne manufacture des tabacs pour La Manufacture : voix d'en bas à Riom. En 2004, elle crée un spectacle pour la ville de Riom dans l'ancienne piscine municipale: Diction de plonger. En mars 2005, elle crée pour le Festival A Suivre… à la Comédie de Clermont un cabaret politique intitulé Il suffit de fermer les yeux. En juillet 2005, la compagnie Les guêpes rouges-théâtre est accueillie en résidence triennale à Riom. Elle met en scène, dans la cour des anciens abattoirs de la ville, le spectacle AHORA Y SIEMPRE (mémoires de l'exil espagnol) écrit par Ricardo Montserrat à partir de témoignages d'exilés espagnols recueillis dans le cadre de la résidence de la compagnie en 2007, puis Cuisine sanglante! un polar parcours dans la ville en 2007... Les créations continuent à se jouer dans l'espace urbain pris comme espace scénographique à retraverser avec les habitants. En juin, juillet et août 2009, la compagnie est accueillie en résidence de création à Clermont-Ferrand pour créer AMOUREUSE (une phèdre) en extérieur dans la cour du Conservatoire. En février 2010, la Cie est accueillie en résidence triennale à Beaumont Elle développe ainsi des Empreintes urbaines (installations poétiques et piquantes sur les murs de la ville), des chantiers amateurs, des lectures et des créations à la rencontre des publics, comme QUOI L'AMOUR / à réinventer en 2011, parcours-théâtre pour 4 actrices et 32 spectateurs ou encore Les Quartiers Libres (propositions théâtrales hors les murs à la rencontre des publics et se déroulant par exemple lors d'un repas, d'un match de basket, dans un parking souterrain ou un thé dansant...). Elle crée Le Bonheur, et vous ? repas-théâtre qui explore la question du bonheur en 2013. Elle répond cette saison à une commande de mise en scène pour le CDN Le Fracas à Montluçon avec le spectacle B.I.M.E (une boum existentielle) qui se jouera en 2013/2014. Par ailleurs, Rachel Dufour assure de nombreuses formations pour des élèves, des enseignants ou des amateurs portant sur le jeu, l'analyse du spectacle vivant, la lecture à voix haute. L'axe général de travail s'inscrit au carrefour de la cité et du théâtre : comment être acteur de son corps et de sa parole dans un espace théâtral pour être acteur dans le monde. La notion d'espace théâtral frontal est questionnée avec au profit d'un rapport à l'espace urbain et d'une réécriture poétique de cet espace. Sophie Lannefranque Commande de textes -Écriture/ Comédienne Sophie Lannefranque est comédienne et auteur associé à la compagnie le cri depuis 1995. Après 10 ans de mise en scène, elle partage son temps entre l'écriture et sa transmission auprès d’enfants, adolescents et adultes. Elle a écrit une vingtaine de pièces de théâtre dont la plupart ont été créées. Elle est éditée chez Lansman, Théâtrales, Crater, Color Gang et entre 2 M. Son dernier texte "Je vous aime" est à paraître chez "Sans sucre ajouté" au printemps 2013. « L’écriture est un échange. Tous les moyens d’écrire sont bons, toutes les formes, avec tous. J’aime dire et faire dire, pousser les mots à l’aventure comme une bienfaisante marée.» [Sophie Lannefranque] Marie NiMIER Commande de textes Marie Nimier a écrit une dizaine de romans publiés chez Gallimard et largement traduits dans le monde entier, dont Sirène en 1985 (couronné par l’Académie française et la Société des Gens de Lettres), puis La Girafe, Anatomie d’un chœur, L’Hypnotisme à la portée de tous, La Caresse, Celui qui court derrière l’oiseau, Domino (prix Printemps du roman), La Nouvelle pornographie, La Reine du Silence (Prix Médicis 2004) et Les Inséparables (Prix Georges Brassens et Prix des Lycéens d'Evreux). Son dernier roman, Photo-Photo, est sorti en septembre 2011, toujours aux éditions Gallimard. Marie écrit également des albums pour enfants, du théâtre, de nombreuses pièces radiophoniques et des chansons pour Jean Guidoni, Juliette Gréco, Art Mengo, Clarika, Lokua Kanza, Eddy Mitchell, Maurane,DelphineVolange… Elle a aussi publié chez Gallimard un recueil de textes écrits pour la danse. La plupart de ces textes ont donné naissance au spectacle « À quoi tu penses ? », chorégraphié par Dominique Boivin (programmé au CND en Décembre 2005, puis en tournée, puis à Chaillot en Février 2007). Elle poursuit ce travail avec la chorégraphe Claudia Gradinger dans une lecture dansée autour des Inséparables, en tournée actuellement, en alternance, avec la comédienne Fanny Cottençon dans le rôle de l'auteur. Elle travaille depuis trois ans avec la metteuse en scène Karelle Prugnaud, écrivant les textes et participant à la conception d'une série de performances intitulées "Pour en finir avec Blanche Neige". L'avant dernier opus a eu lieu dans un parking souterrain. Le suivant s'est déroulé à Rouen, dans le sous-sol d'un grand magasin. Le premier épisode de la série a eu lieu dans la Halle aux poissons du Havre. Ce travail se poursuit aujourd'hui sur la pièce de Marie Nimier "La Confusion", présentée au théâtre du Rond-Point en mars-avril 2012, ainsi qu'au Grand T de Nantes et à Dieppe dans le cadre des "Ecritures électriques". Tournée 2012-2013 en construction .. L'hypnotisme à la portée de tous a été adapté au cinéma par Irène Jouannet sous le titre Dormez je le veux. Anne Gaydier Comédienne Formation au Conservatoire d’Art Dramatique de Clermont Fd Des débuts au Théâtre du Pélican avec Bruno Castan 10 années parisiennes durant lesquelles elle continue à Clermont avec la Cie des Guetteurs d’Ombre, tout en travaillant avec diverses compagnies parisiennes et une Cie belge. Depuis son retour en Auvergne, il y a quelques années maintenant, elle trace des chemins avec principalement Les guêpes rouges-théâtre, Écart théâtre, Lectures à la Carte mais aussi la cie DF, Etc’art et tout récemment Show Devant. Théâtre classique et contemporain en tant que comédienne mais aussi assistante à la mise en scène, lectures spectacle, formation et enregistrements voix off pour divers studios, constituent l’essentiel de son travail. Chrystel Pellerin Comédienne / Vidéaste Après le Conservatoire de Bordeaux et l’École de la Comédie de Saint-Étienne, elle multiplie tour à tour les expériences de comédienne, auteure, metteur en scène ou vidéaste auprès de plusieurs artistes : Julien Rocha et Cédric Veschambre (Le Souffleur de verre) / Ximena Walerstein, chorégraphe (X Compagnie) / Rachel Dufour (Les Guêpes rouges) / Manu Deligne, musicien / Marijke Bedleem (La Querelle) /Gilbert Tiberghen (TNT Bordeaux) / Jacques Livchine (Théâtre de l’Unité) / Béatrice Bompas (La Commune)... Elle encadre aussi des ateliers de pratique théâtrale auprès du Service Universités Culture de Clermont-Ferrand, de la comédie de Saint-Étienne et de la comédie scène Nationale de ClermontFerrand. Avec la Cie Les Guêpes Rouges, elle est collaboratrice artistique sur les Quartiers Libres de la Cie, comédienne et vidéaste sur les spectacles Quoi l'Amour/A réinventer et Le Bonheur, et vous ?. Elle assure la direction artistique de GANGMOURAÏ (Arts et vidéo) Yolande Barakrok Comédienne / Scénographe / Plasticienne bidouilleuse Sortie de l’école des beaux arts de Clermont-Ferrand, elle intègre l’école d’architecture où elle obtient le diplôme de scénographe. Parallèlement elle suit les cours d’art dramatique au conservatoire. Depuis 1999 elle cultive ses casquettes de plasticienne ( exposée au centre d’art contemporain de Meymac, et de nombreuses performances), scénographe et comédienne en travaillant principalement pour des compagnies de la région Auvergne / Dédale, le Theâtre du Pelican, La Cie des guêpes rouges, la cie DF, le CRI,la CIE Show devant…. En 2003, elle entame une formation de manipulateur avec Philippe Auchère et Peter Waschinsky, puis poursuit ses recherches dans une relation corps, objet, espace avec Christian Carignon, La CIE La Mère Boitel, Jean-Pierre Laroche et Balthazar Daninos, Gilles Bruni, Cécile Briand, Nicole Mossoux et récement Claire Heggen. Parallèlement elle fait de nombreuses interventions en lycée option théâtre, école (pour Graines de spectacle) F.J.E.P.Orcet, atelier inter génération avec Rachel Dufour et Anne Gaydier pour la CIE des Guêpes Rouges (Riom). Actuellement elle poursuit son travail dans ces différents domaines avec Le Pelican ( création 2013),Cie Show Devant ( « Shitz « d’ Hanoch Levin ) , Le Cri (« Peau de Vache » de Sophie Lannefranque), Les Guêpes rouges ( Le bonheur, et vous ?). Sandrine Sauron Danseuse / Comédienne … commence la danse contemporaine en 1993 à l’École Municipale de Danse de Clermont - Fd et intègre la Cie Vol K Danse (Josiane Bardot) … au cours de sa formation, elle rencontre divers chorégraphes : Jackie Taffanel - Yvann Alexandre - Kubilaï Khan Investigation - Quatuor Knust - Bernard Glandier - Mathilde Monnier - Fabrice Ramalinghom, Koen Augustijnen, Hans Van den Broeck En 2000, elle obtient son diplôme d'Etat en danse contemporaine. Interprète pour : la Cie Marie-Hélène Desmaris - la Cie Autre Mina / Mitia Fedetenko - le Groupe KRAFT - le Groupe de Recherche Actif / Anne Lopez - Post / Jean-Philippe Derail - la Cie Satellite / Brigitte Négro & Cyril Laucournet / Comédienne pour : la Cie Show Devant / Marielle Coubaillon & Jean-Louis Bettarel Emmanuel Chanal pour « Contrôle d'identité » d'Alexandra Badea - Le théâtre pas sage / Philippe Luneau – Les Guêpes Rouges Théâtre … après avoir chorégraphié plusieurs pièces courtes, elle fonde en 2003 le collectif PoPLiTé la première création est présentée au festival «A suivre…» (co-produit par la Comédie Scène nationale de Clermont-Ferrand ), puis en 2007 le collectif devient la Cie PoPLiTé qu'elle dirige seule. Chorégraphe de « Oops » (solo) - « DIXIT » (pièce pour professionnels, amateurs et non danseurs) - « Bla Bla Bla » - « J'aime pas les aspirateurs qui refoulent la poussière… » « PAN ! » … depuis 2003, elle poursuit des actions pédagogiques auprès de différents publics : étudiants, lycéens, collégiens, adultes handicapés mentaux et plusieurs projets avec le Théâtre du Pélican et le Service Université Culture de Clermont-Ferrand. Fiche technique Le spectacle se déroule en même temps que le repas. La compagnie apporte les tables qui font partie intégrante de la scénographie. Le lieu d'accueil fournit les chaises. La jauge maximum est de 86 places. Cette jauge est indépassable. Il convient de bien communiquer auprès du public sur le fait que chaque spectateur doit venir avec un plat à partager pour 4 personnes (qui se mange avec les doigts, exclusivement) ou avec une bouteille à partager. Puisqu'il s'agit d'un repas-spectacle, l'horaire de jeu souhaité est 19h ou 19h30. Il faut que les fenêtres et ouvertures de lumières soient occultées pour avoir un noir relatif dans la salle de jeu. Matériel technique et scénographique fourni par la compagnie - 4 pieds de projecteurs - 6 mini PAR - 10 quartz - système son - 3 micros - 2 sunstrips - console lumière (ordi) - Toutes les tables pour le public - 30 tabourets hauts - caméra - vidéo-projecteur - 5 tabourets pour les actrices - 2 tapis de danse Matériel à fournir par le lieu d'accueil - une découpe sur pied : courte type 613 - 60 chaises non volumineuses pour le public (sans accoudoirs) - câble son pour les micros : 2 fois 5m XLR - 5 praticables - gradateur dmx 12 circuits 2kw + cable dmx 20m - 2 pieds basiques (pour les sunstrip) - 3 triplettes - 3 doublettes - rallonges : 6x20m, 6x15m, 4x10m, 3x5m - 1 XLR 15m, 1 XLR 10m + 1 adaptateur XLR 3m/ 5f pour les sunstrip - 5 packs de 6 bouteilles d'eau plate - un grand escabeau - des pains pour lester le décor - 1 miroir en loges - des sacs poubelle pour le débarrassage des tables Le montage se fait systématiquement la veille du spectacle. Le démontage se fait à l'issue de la représentation. 2 régisseurs en alternance suivent le spectacle : François Blondel (06.19.54.60.70) ou Nicolas Masset (06.83.31.25.02) Actions de médiation artistique proposées autour des représentations Les boîtes à bonheur(s) Installation dans la ville d'une ou deux "Boîtes à bonheur". Sous forme d’urnes customisées, ces boîtes à bonheur invitent les passants, enfants (dans une école ou un centre de Loisirs) et adultes à inscrire en une phrase des définitions du bonheur, des instants de bonheur, sur des bandes de papier à glisser dans la boîte. Une restitution de ces phrases est donnée en début de spectacle. L'installation de ces boîtes à bonheur est pensée comme une action de médiation envers les publics, permettant éventuellement d'associer des partenaires (CCAS, Centres de Loisirs, écoles, commerçants...). Mon idée du bonheur : me voir grandir au fil des années qui passeront, mon écriture, mes photos de quand j'étais jeune, et mes habits. - Gaspard – CM2 Pour moi le bonheur, c'est la tranquillité, c'est l'amour, c'est la tendresse. Ce qui me rend heureux, c'est la vie, c'est le calme, c'est la création, c'est les gâteaux. - Cherilyn – 8 ans Empreintes urbaines dans la ville Les Empreintes urbaines sont des phrases écrites en fuchsia sur des petites lanières de papier blanc et collées sur les murs et mobilier urbain ou glissées en papillons sur les pare-brise des voitures... Elles tracent dans la ville un parcours poétique à déchiffrer au fil de ses déplacements. Tags poétiques et piquants qui viennent s'accrocher ça ou là... Installées plusieurs jours avant le spectacle, elles créent un effet à la fois d'annonce et de curiosité. Le théâtre s'inscrit sur les murs de la ville ! Ces Empreintes ont fait l'objet d'une commande d'écriture à Sophie Lannefranque. La compagnie Créée en 2002 La compagnie Les guêpes rouges-théâtre est née en 2002 à l'initiative de Rachel Dufour metteuse en scène et directrice artistique. Elle regroupe plusieurs artistes dans des projets qui croisent les formes scéniques et les arts vivants : comédiens professionnels, chorégraphes et danseurs, costumière, scénographes, vidéastes, créateurs lumières, techniciens, constructeurs, chargée de diffusion et administratrice. Un théâtre dans la cité S'emparer des lieux de vie, de lieux urbains intérieurs ou extérieurs, et inviter le public à venir voir une proposition théâtrale dans un rapport qui ne ressemble plus aux salles de spectacles habituelles : de cette démarche de travail sont nées Les guêpes rouges. Pour se parler différemment et se rencontrer vraiment autour de propositions curieuses et singulières. Chaque spectateur est un individu engagé dans sa vie, dans le monde. Le théâtre aide à devenir acteur de son histoire. Un théâtre de proximité La compagnie investit des sites du patrimoine local, donnant à ses créations la forme de déambulations dans des lieux pris non comme théâtre mais comme lieux de vie et de rencontre poético-politique. Le public ne vient pas dans un théâtre, il vient dans un lieu appartenant à son vécu ou à l'histoire quotidienne de la ville. Travaillant toujours autour de ces questions fondamentales : pourquoi quitte t'on la "vraie vie" pour venir au théâtre? Quelle rencontre se produit entre les spectateurs et le spectacle? comment se parler ? quelle est la place du théâtre (et de l'art en général) dans le sens de la vie? Du théâtre hors-les-murs La compagnie développe son travail le plus souvent hors les murs du théâtre en investissant des lieux de la ville comme scénographies réalistes ou imaginaires afin d'ancrer son travail dans l'espace social au sens large : ancienne piscine municipale, ancienne manufacture des tabacs, parking souterrain, terrain de basket... Elle travaille régulièrement avec des participants-témoins dont la place sociale, le vécu ou les attentes peuvent être le moteur d'un travail de création professionnelle. A cette fin, la compagnie Les guêpes rouges-théâtre s'inscrit dans une démarche pluridisciplinaire permettant d'adopter des formes d'expression non limitées à l'art dramatique et de les mettre en jeu dans un parcours théâtral qui s'affranchit le plus souvent du rapport frontal avec les spectateurs. Cie Les guêpes rouges-theatre 14, place Saint Benoit 63110 BEAUMONT 04 73 25 32 19 [email protected] Contacts Directrice artistique Rachel DUFOUR Chargée de diffusion/production Virginie MARCINIAK 06 62 59 91 74 [email protected]