rapport sandra pour pdf - Parc naturel régional du Morvan

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rapport sandra pour pdf - Parc naturel régional du Morvan
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1.
Introduction ................................................. 2
1.1. L’Ecotourisme .............................................. 2
1.2. La Fédération Europarc ..................................... 4
1.3. La Charte européenne du tourisme durable dans les espaces
protégés........................................................ 5
1.3.1. Introduction ........................................... 5
1.3.2.Les sujets principaux à traiter dans la nouvelle stratégie
touristique et le plan d’actions (extrait de la version anglaise
de la charte européenne) ...................................... 9
1.3.3.Le processus d’adhésion ................................ 11
1.3.4. Les coûts d’adhésion .................................. 13
2.
Les autres parcs ............................................ 13
2.1. Echanges avec des autres parcs............................. 13
2.2. Des exemples .............................................. 14
2.3. Les parcs les plus intéressants dans un contexte d’échange . 16
3.
Le Parc naturel régional du Morvan........................... 17
3.1. Diagnostic en bref ........................................
3.1.1.Analyse SWOT ...........................................
3.1.2.L’offre et la demande dans le Parc naturel régional du
Morvan .......................................................
3.1.3.Analyse de la demande ..................................
3.1.4.Les segments de marché les plus importants ..............
3.2. Les tendances dans le tourisme international et français...
17
17
19
21
24
24
4. Propositions vers une nouvelle orientation de la stratégie
touristique du Parc naturel régional du Morvan ................... 25
4.1.
4.2.
4.3.
4.4.
4.5.
4.6.
La stratégie actuelle .....................................
La nouvelle stratégie touristique du PNRM 2005-2010 ........
Les axes d’actions ........................................
Les actions concrètes proposées suivant les axes d’actions .
La conception pour les mois à venir........................
Les premières rencontres effectuées........................
25
26
26
28
33
34
5. Conclusions et recommandations................................ 37
Annexes .................................. Erreur! Signet non défini.
-1Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
1.
Introduction
1.1.
L’Ecotourisme
Voici quelques définitions du tourisme durable / écotourisme /
tourisme vert / tourisme de nature afin de mieux comprendre ce
qu’on veut développer dans le Parc naturel régional du Morvan.
L’organisation Europarc définit le tourisme durable comme
suivant :
« Toutes les formes du développement, management ou activité
touristique qui assurent la protection et la préservation à
long terme des ressources naturelles, culturelles et sociales
et qui contribuent dans une manière positive et équitable au
développement économique et au bien être des individus
habitants, travaillant ou résidants dans des espaces
protégés. »
>>> Problème : il n’existe pas de définition internationalement
reconnue de l’écotourisme.
Exemple : L’organisation mondiale du tourisme (OMT/WTO) le
définit comme « une forme de tourisme qui a comme motif
principal l’observation et la jouissance de la nature ». Cela
veut dire que presque toutes les activités qui ont lieu dans la
nature font partie de l’écotourisme.
Le terme de durabilité vient de la sylviculture où on prend
seulement tel espèce d’arbres de la forêt qui ne met pas en
danger l’équilibre des bois. Donc pour le tourisme cela veut
dire qu’on soutien seulement tel espèce qui ne met pas en
déséquilibre la région réceptive. Quand même, le tourisme avec
ces secteurs différents (hébergement, restauration, transport,
loisirs, artisanat, etc.) est une chose beaucoup plus complexe
(car on ne peut pas le définir comme une industrie dans le sens
traditionnel).
Pour la Fédération des parcs naturels en Allemagne (Verband
deutscher Naturparke – VDN), l’écotourisme comprend les
objectifs : protection et développement du patrimoine naturel
et culturel ; garantie de la satisfaction maximale des
visiteurs ; amélioration du cadre de vie des habitants ;
soutien économique de la région d’hôte
La définition de Ryel, R. et Grasse, T. (1991 chez Whelan, T.,
éd.) : « on définit l’écotourisme comme voyage résolu qui crée
une compréhension de l’histoire culturelle et naturelle,
pendant qu’il sauvegarde l’intégrité de l’écosystème et qu’il
produit
des
bienfaits
économiques
qui
encouragent
la
conservation. »
-2Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
Jean-Gabriel
Manzione,
Consultant
en
développement
et
marketing-management administrateur de « Tourisme 21 », 2000,
en Cahiers Espaces 67 : «...le tourisme durable, qui peut aussi
être défini comme le tourisme authentique, servant l’antidote
au tourisme de masse et à la densification en béton, ce que
fuit de plus en plus le touriste d’aujourd’hui. »
Prof. François Vellas, Université de Toulouse 1 – Groupe
Développement France (2002, chez Andrews, N. et al, DIT, éd.) :
« Le concept du tourisme durable provient de celui du
développement durable, ça veut dire un développement qui
n’affaiblit pas l’environnement social et naturel. Ce
développement associe les idées de durabilité et renouvellement
des ressources naturelles (eau, air, sols, biodiversité) et des
structures sociaux / humains. Le développement durable cible la
compatibilité entre l’amélioration des cadres de vie par le
développement et la sauvegarde du développement potentiel pour
des générations futures. »
Sur le plan du tourisme cela correspond à « une forme de
développement touristique qui répond aux besoins des touristes
mais cependant elle sauvegarde des options pour l’avenir dans
des lieux où souvent le tourisme est une nouvelle activité. »
La Commission européenne, DG entreprises, Unité tourisme donne
la définition suivante (au forum européen du tourisme en 2002 à
Bruxelles) : « Le tourisme durable est un tourisme viable d’un
point de vue économique et social sans réduire la valeur de
l’environnement et de la culture locale. La durabilité comporte
donc trois facettes interdépendantes : la réussite commerciale
et
économique,
le
confinement,
la
préservation
et
le
développement
de
l’environnement,
et
la
responsabilité
sociale. »
Elle propose également de poursuivre la « promotion d’un
développement durable des activités touristiques en Europe par
la définition et la mise en oeuvre d’un Agenda 21.».
Beaucoup de chercheurs s’accordent à dire que le tourisme
durable doit être en harmonie avec le concept du
développement durable.
Maintenant il faut définir qu’est-ce qu’est le tourisme durable
spécifiquement pour le PNR Morvan > voir pour celui-ci la
stratégie comme partie de la CETDEP
Voir classeur I
durable
pour des informations sur le développement
-3Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
1.2.
La Fédération Europarc
Coordonnées :
EUROPARC
-HeadquartersKröllstrasse 5
D-94481 Grafenau
Allemagne
Tel :
+49 (0)8552 9610-0
Fax :
+49 (0)8552 9610-19
Email:
[email protected], (Richard Blackman - anglais):
[email protected])
Sites Web :
www.europarc.org (en anglais)
www.european-charter.org (en anglais, partie en
français)
Publications :
-
-
Bulletin
européen
« Parcs
naturels
et
nationaux »(ISSN 0028—0623)
« The European er
Charter Newsletter » (lettre
d’information, 1 issue
en été 2004
sous forme électronique ; à commander par la
personne du PNRM qui suit ce sujet ; voir
classeur I pour la première édition)
Rapport, 1993 : « Loving them to death ? »
(presque tout en anglais - disponible dans le
PNRM auprès du pôle tourisme)
Rapport des études de cas sur la mise en
oeuvre de la charte européenne dans les
espaces protégés (commandé pour le PNR, mais
pas encore arrivé, juillet 2004)
Fondation :
1973 en Allemagne
Objectifs :
Représentation des espaces protégés en Europe
par
des
actions
diverses
(Junior
Ranger
Programme,
Charte
européenne
du
tourisme
durable, séminaires de formation, programme
Natura 2000, etc.)
Fonctionnement :
- conseil (2004 : président Michael STARRETT,
IRL)
- directrice : 2004 – Eva PONGRATZ, D
- différents groupes de travail (p.ex. parcs
transfrontaliers,
Natura
2000,
charte
européenne, Junior Ranger, etc.)
- Headquarters (siège, en Allemagne) avec une
équipe multinationale
- Europarc Sections (p.ex. Section allemande,
section baltique, section îles britanniques,
etc. ; NB : section française en cours de
création, responsable : M. Bernard GUIHENEUF,
directeur du PNR Brière)
-4Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
-
-
1.3.
Europarc Consulting GmbH (SARL), entreprise
privée créée par Europarc, services payants
pour des aides professionnelles auprès des
espaces protégés
Comité d’évaluation (consultants / experts
qui vérifient les parcs candidats pour la
charte européenne)
Adhérents
(pays,
organismes
publics,
particuliers, etc.)
La Charte européenne du tourisme
durable dans les espaces protégés
Téléchargement de la charte en français : PNR Vercors;adresse :
http://www.pnr-vercors.fr/nature/pdf/charte_europe.pdf)
En anglais : www.european-charter.org
Voir classeur I pour un exemplaire de la charte européenne
Voir annexe I de ce rapport pour un dépliant informatif sur
la charte européenne
NB : Pour des raisons de lisibilité ce rapport utilise le terme « la charte
européenne » au lieu du titre complet « la charte européenne du tourisme
durable dans les espaces protégés »
1.3.1. Introduction
Histoire :
- rapport Brundtland, 1991 – demande pour un développement
« durable » ; également manifesté sur le sommet de Rio en
1992
- soutien de la charte par l’Union Européenne (arrêt en 1999)
- coopération avec la Fédération française des parcs naturels
régionaux
pour
publier
la
charte
européenne
en
1998(participation de 10 parcs pilotes, dont deux français –
le PN Cévennes et le PNR Vosges du Nord)
- les premiers parcs ont adhéré en 2001 (dont deux parcs
français, le PNR Vexin français et le PNR Luberon)
- 2ème édition de la charte européenne
en 2002 (petites
modifications par rapport à la 1ère version)
Esquisse :
- la charte européenne comprend 3 volets (1er : les espaces
protégés même [note : le territoire concerné par la charte
peut-être plus grand que la définition de l’espace]; 2ème
:
les entreprises touristiques situées dans ces espaces ; 3ème:
les tour opérateurs servant ces espaces)
-5Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
-
NB : volet 1 impliqué comme mentionné ci-dessus ; volet 2 en
préparation et implication partielle par quelques parcs
français (notamment le PN Cévennes en coopération avec
IPAMAC
[InterParcs
Massif
Central]
et
l’association
« Cévennes écotourisme » ; informations auprès du chargé de
tourisme
du
PN
Cévennes :
Roland
JAFFUEL
…
[email protected]) ; volet 3 pas encore
édité (et semblablement pas prévu à court terme)
Pourquoi la charte européenne d’après Europarc?
-
accroître la conscience et la soutenance sur et pour les
espaces protégés
améliorer le développement durable et la gestion du tourisme
dans les espaces protégés
généralement définit par la Fédération des PNR de France et
Europarc
+ être
distingué
au
niveau
européen
comme
territoire
d’excellence en matière de tourisme durable
+ influencer et impulser le développement du tourisme durable
sur son territoire
+ se doter d’un tableau de bord pour suivre la politique
touristique du parc
+ mieux travailler avec l’ensemble des partenaires
+ impliquer davantage les professionnels du tourisme dans la
politique du parc
+ renforcer son action de sensibilisation
+ développer des relations publiques avec des visiteurs et
avec la presse locale et nationale
+ favoriser un développement socio-économique respectueux de
l’environnement sur son territoire
+ développer des produits authentiques, de qualité, et
respectueux de l’environnement
+ renforcer la crédibilité de ses missions dans l’opinion
publique et auprès de ses financeurs (potentiels)
+ avoir des opportunités de travailler avec et des autres
parcs européens
+ un examen interne et externe qui est serviable et peut créer
des nouvelles idées et des améliorations
Les objectifs généraux inscrits dans la charte :
1. protection et mise en valeur du patrimoine (culturel et
naturel)
2. développement économique et social
3. préservation et amélioration de la qualité de vie des
habitants
4. maîtrise de la fréquentation et amélioration de la qualité
de l’offre
-6Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
Les parcs adhérents :
-
17 parcs en total
dont 13 parcs naturels (ou équivalents) et 4 parcs nationaux
dont 7 parcs français, 3 allemands, 2 italiens, 2 português,
1 autrichien, 1 britannique, 1 espagnol
Les parcs candidats :
- 10 parcs candidats en total (stand : été 2004)
- dont 7 parcs naturels, 3 parcs nationaux
- dont 5 parcs espagnols, 2 britanniques, 2 allemands,
finlandais, 1 français
voir la liste et la carte sur la page suivante
Carte montrant les parcs adhérents et les parcs candidats :
18
17
25
12
28
3
27
16
11
26
4
2
24
15
12 14
1
7
6
13
5
8
9
23
22 19
-7Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
1
21
20
Légende:
Parcs certifiés en 2003
14
Parc naturel régional du Vercors (F)
Parcs certifiés en 2001
1
Parc naturel regional du Luberon (F)
15
Parc naturel régional du Pilat (F)
2
Parc naturel du Vexin français (F)
16
Parc naturel régional Scarpe-Escaut (F)
3
Naturpark Steinhuder Meer (D)
17
Mourne Area of Outstanding Natural
4
Naturpark Frankenwald (D)
Beauty (UK)
5
Parc natural de la Zona Volcanica de la
Parcs candidats - enrégistrés / évaluation en 2004
Garrotxa (E)
18
Syöte National Park (FIN)
6
Parco Naturale Alpi Marittime (I)
19
Sierras de Cazorla, Segura y las Villas
7
Nationalpark Hohe Tauern (A)
Nature Park (E)
20
Alcornocales Nature Park (E)
Parcs certifiés en 2002
8
Parque Nacional de la Peneda-Gerês
21
Sierra de Grazalema Nature Park (E)
National Park (P)
22
Sierra de Aracena & Picas de Aroche
9
Parque Natural da Serra de S.Mamede (P)
Nature Parks (E)
23
Sierra Nevada National & Nature Parks (E)
10
Naturpark Insel Usedom (D)
24
Alsace Region (F)
11
Parc naturel régional des Marais du
Cotentin et du Bessin (F)
Parcs candidats enrégistrés / évaluation en 2005
Les12 conditions
pour
européenne
:
Parc national et
Réserveadhérer
de biosphère à la charte
25
Forest
of Bowland AONB
(UK)
des Cévennes (F)
26
Naturpark Pfälzerwald (D)
- il
enregistré
auprès
de27la fédération
‘Europarc’
13 faut
Parcoêtre
Nazionale
dei Monti Sibillini
(I)
Harz & Hochharz National
Parks (D)
- il faut faire parvenir les documents
28
suivants
The Broads (UK)
:
- diagnostic du territoire
- stratégie touristique pour 5 ans
- plan d’actions
- ces documents doivent être (au moins partiellement) élaborés
en coopération avec les partenaires de l’espace protégé
- la stratégie et le plan d’actions doivent s’appuyer sur
certains critères (voir ci-dessus)
Voir un exemple des propositions par des groupes de travail
(= coopération) du Parc naturel
Pfälzerwald / Allemagne en annexe
/
Réserve
de
biosphère
Schéma :
COOPERATION
Diagnostic
Stratégie
Plan
d’actions
Tourisme
durable dans
le PNRM
La charte
européenne du
tourisme durable
dans les espaces
protégés
COOPERATION
-8Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
Le contenu obligatoire des documents à transmettre à Europarc :
NB : La candidature avec tous les documents à transmettre
effectuée en français quand il s’agit d’un parc français
peut
être
•
définition du territoire, sous l’influence de la stratégie
(peut être situé en dehors le parc)
•
examen du patrimoine naturel, historique et culturel,
l’infrastructure touristique, les circonstances économiques
et sociaux (sujets de capacité, besoins, opportunités
potentielles)
•
examen des clientèles actuelles et des
dans l’avenir
•
des objectifs stratégiques :
•
•
marchés
potentiel
- conservation et valorisation de l’environnement et du
patrimoine
- développement économique et social
- préservation et amélioration du cadre de vie des locaux
- gestion des flux de visiteurs et valorisation de la
qualité du tourisme
indication des ressources et des partenaires pour la mise en
oeuvre de la stratégie, la distribution des taches, l’ordre
des priorités
propositions
indicateurs)
pour
évaluer
la
stratégie
(méthodes
et
1.3.2. Les sujets principaux à traiter dans la
nouvelle stratégie touristique et le
plan d’actions (extrait de la version
anglaise de la charte européenne)
Protection et valorisation du patrimoine naturel et culturel
•
Surveillance de l’impact sur la faune et la flore et
contrôle du tourisme dans des endroits (environnementaux)
susceptibles
•
Encouragement
des
activités,
tourisme
inclus,
qui
soutiennent le maintien du patrimoine historique, culturel
et naturel
•
Préservation des ressources naturelles
•
Encouragement des visiteurs et de l’industrie touristique de
contribuer à la préservation des espaces
-9Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
Amélioration de la qualité de l’expérience touristique
•
Recherche des attentes et de la satisfaction des visiteurs
existants et potentiels
•
Combler les besoins particuliers des visiteurs handicapés
•
Soutenir des initiatives de contrôle et amélioration de la
qualité des équipements et services
Soulever la conscience publique
•
Assurer que la promotion du territoire est basée sur des
images authentiques et est sensible vers les besoins et la
capacité en temps et places variables (‘over space and
time’)
•
Fournir des informations aux visiteurs qui sont facilement
disponibles et d’une haute qualité, dans et autour du
territoire
•
Fournir des équipements et services pour l’éducation à
l’environnement et au patrimoine auprès des visiteurs et des
locaux
Développement d’un tourisme spécifique pour ce territoire
•
Fournir et soutenir des activités, événements et forfaits
impliquant l’éducation à la nature et au patrimoine
Formation
•
Fournir ou soutenir des programmes de formation pour le
personnel de l’espace protégé, des organisations et des
entreprises touristiques
Protection et soutien du cadre de vie pour les locaux
•
Impliquer les communautés locales
tourisme dans le territoire
•
Assurer une bonne communication entre l’espace protégé, les
locaux et les visiteurs
•
Identifier et essayer de réduire des conflits qui peuvent se
présenter
dans
la
conception
du
Développement social et économique
•
Promouvoir
auprès
des
visiteurs
et
des
touristiques l’achat de produits du territoire
entreprises
-10Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
•
Encourager l’emploi des locaux dans le tourisme
Contrôle des flux des visiteurs
•
•
•
•
Maintenir une base de données des visiteurs dans le temps et
l’espace
Créer et mettre en œuvre un plan de gestion des visiteurs
Promouvoir l’usage du transport en commun, la randonnée
pédestre et le cyclisme comme alternatives aux véhicules
privés
Contrôler la localisation et le style de tout nouveau
développement touristique
1.3.3. Le processus d’adhésion
(Source : Europarc, 2002 ; URL : http://www.europarc.org/european-charter.org/Flowchart.pdf )
vettv protégé intéressé
Espace
& commence à travailler
avec la charte
Enregistrement comme
« parc candidat » avec la
fédération Europarc ¹
Entrée dans la base de
données européenne des
parcs adhérents
Provision des dossiers
de candidature par
Europarc
Remplissage des conditions de la
charte (forum, stratégie, plan
d’actions)
-11Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
Remplissage des
documents et
Vérification du dossier
par Europarc &sélection
Evaluation par bureau :
le parc, est-ce qu’il se
Non
Oui
¹ Il est obligatoire pour un espace protégé d’être membre de la fédération Europarc afin de joindre la charte. Si
l’espace protégé n’est pas membre chez Europarc à cette étape, il sera demandé de joindre la fédération sur
l’enregistrement et avant de faire la candidature à la vérification pour la charte.
² La période entre l’enregistrement comme « parc candidat » et la soumission de la candidature complète est
généralement 1 an minimum (pour un accomplissement satisfaisant des conditions de la charte).
Le nombre des candidatures qui peuvent être acceptées et procédées pendant
Le processus en lebref
(avec
des Pour
envies
du ilPNR
Morvan):
temps d’un
an est limité.
cette raison
est important
que les espaces protégés
Le processus d’adhésion
dans
un schéma
encommencent
bref à travailler avec la charte,
s’enregistrent chez
Europarc
aussitôt qu’ils
fournissant une estimation quand ils attentent de compléter leur stratégie et plan
d’actions
5.
Réévaluation
(après 5 ans
renouvellement de la
demande)
4.
Adhésion
à la charte
(certificat par Europarc)
3.
Vérification
(visite d’un expert sur
place)
2013
2008
2007/2008
-12Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
2.
Demande
(transmission des docs
[stratégie, plan
d’actions, etc])
1.
Enregistrement
(statut « parc
candidat »)
2006/2007
2005
1.3.4. Les coûts d’adhésion
L’enregistrement :
Euro 500
Les frais de vérification et évaluation sur bureau :
Euro 4000 (+TVA)
Le coût du voyage, nourriture et hébergement de l’expert :
à déterminer
Cotisation 2004/2005 (Groupe B2) :
Euro 535
Une fois membre il faut payer des frais chaque année (Euro535 à
présent) ; après cinq ans d’adhésion il faut renouveler la
charte, donc ce sont encore Euro 4000 (+TVA) plus les
indemnités de l’expert qui rend visite au parc.
Note : Richard Blackman / Europarc (courriel du 23 avril 2004) conseille le PNR Morvan de déjà
adhérer à la Fédération Europarc, car après il sera possible de participer aux réunions du
réseau des parcs et ainsi on recevra de l’information spécifique sur les développements auprès
de la charte et les autres parcs européens. Cette candidature doit seulement être fait quand
le parc est sure d’adhérer. Sinon on peut aussi adhérer en 2006, mais les avantages d’une
candidature plus tôt sont apparents.
Voir classeur I pour la stratégie d’Europarc ; le guide de
mise en oeuvre de la charte européenne et des informations
générales
2.
Les autres parcs
2.1.
Echanges avec des autres parcs
- conversations téléphoniques avec les chargés de mission
tourisme
- vérification de leurs sites Web
- examen de leurs brochures touristiques
- examen de leurs stratégies touristiques et plans d’actions
voir annexe III pour la synthèse des échanges téléphoniques
-13Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
2.2.
Des exemples
(classifiés par secteur),
intéressants pour le PNRM
en
bleu
les
exemples
les
plus
La démarche
- Bureau de consultants pour piloter le projet
-
(4 parcs allemands), 50 forums… Aide professionnelle pour le diagnostic du
territoire
(PN
Cévennes,
PNR
Marais
du
Cotentin & du Bessin)
Groupe de travail - gîtes, associations… (PNR
Scarpe Escaut)
Partenariat IPAMAC (les parcs du Massif
Central)
Hébergement & Gastronomie
- Accroissement des réseaux gîtes Panda, Hôtels
au naturel, etc. (PNR Vercors)
- “ garantie de satisfaction ” dans les hôtels
du parc (NP Frankenwald) - gastronomie régionale ; forfait assiette
touristique,
centre
téléphonique
(NP
Frankenwald)
- Hébergement pour des ‘ créneaux de marché ’ hôtels
de
famille,
handicapés...
(parcs
allemands)
Sports, Loisirs
–
Randonnée sans sac (PNR Pilat)
Forfaits ‘séjour & santé’ (NP Frankenwald)
Baladobus (PNR Vexin français)
Chemins en fête (PNR Luberon)
Energies renouvelables / transport en commun
- Promotion de l’utilisation du transport en
-
commun ; navettes de loisirs (PNR Vercors,
PNR Vexin français, PNR Pilat)
Norme ISO 14001 (PNR Pilat) Trophée “ Eco-Pilat ” pour des entreprises
écologiques (PNR Pilat) Programmes
sur
l’énergie
solaire
(PNR
Steinhuder Meer)
Marketing / Communication / Organisation
- Initiative
-
“ Pro
Frankenwald ”
(PN
Frankenwald) Développement des sites / offres phares (des
offres qui ciblent un grand nombre de clients et qui
sont exemplaires de la région - parcs allemands, p.ex.
-14Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
site : création d’une « maison de la durabilité » dans
le parc Pfaelzerwald ; offres : forfaits spécialisés)
- Documentation multilingue (PNR Scarpe Escaut,
-
PNR Vexin français…)
Promotion
de
la
charte
européenne
(PNR
Vercors, parcs allemands)
Coopération
avec
les
observatoires
touristiques – échange des données (PNR
Scarpe Escaut)
Information et Education
- Sentiers de découverte (PNR Vexin français,
etc.), visites guidées géologiques, etc.
sur l’eau, la
mine, le patrimoine abbatial, la forêt, la
frontière (PNR Scarpe Escaut)
– Château de l’environnement (PNR Luberon) - Produits de courts séjours
Economie locale / cadre de vie
- Produits marque parc (PNR français)
- Soutien
de
l’agriculture
extensive
-
et
biologique, organisation des marchés locaux
(NP allemands)
« pass habitant » / « carte ambassadeur »
désignés aux habitants (PNR Vexin français,
PNR Scarpe Escaut)
soutien
des
industries
traditionnelles
(flottage du bois) et artisanales (parcs
allemands, PNR Scarpe Escaut) Culture
- «
-
concert et balades » ; conseil culturel ;
échanges entre artistes européens (PNR Pilat)
routes thématiques reliant nature et culture
vin, architecture… (parc allemands)
édition des ouvrages sur le patrimoine (PNR
Vercors)
Nature
- Installation de tours observatoires dans les
zones sensibles (NP Steinhuder Meer)
- Etudes sur la qualité environnementale du
-
territoire (tous les parcs)
Diversification des activités hivernales par
des produits polyvalents (PNR Vercors)
-15Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
voir annexe IV et également le classeur II pour des exemples
de quelques parcs en plus détail
2.3.
Les parcs les plus intéressants
dans un contexte d’échange
Parc naturel Frankenwald (Allemagne) :
- voir : valorisation - flottage du bois
- innovations sur les secteurs de marketing, hébergement et
gastronomie
-ici : problème de comparaison entre les organismes français et
allemands (fonctionnement des parcs allemands complètement
différent)
PNR Vercors :
-diversification des activités hivernales
-grands réseaux des hôtels au naturel, gîtes Panda
-concentration sur un tourisme de nature
-promotion de la démarche « charte européenne »
ici : problème de sur-chargement d’une seule personne au pôle
tourisme (préoccupée par l’animation des réseaux)
PN Cévennes :
-développement du volet 2 (entreprises touristiques) de la
charte
-coopération IPAMAC et création de l’association « Cévennes
écotourisme »
PNR Pilat :
-un des parcs les plus innovateurs en France
-beaucoup de programmes sur les énergies renouvelables, des
réanimations économiques sur le territoire
-trophée « Eco-Pilat » etc.
(une visite envisagée dans le cadre de ce stage ne pouvait pas
être réalisée)
PNR Luberon :
-bonnes idées culturelles
-déjà des échanges entre le PNRM et le PNRL, très accueillant
-problème ici : territoire très éloigné et beaucoup plus
touristique
Autres possibilités :
-voir possibilité de coopération avec le PNR Haut-Jura
-16Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
-coopération avec le réseau IPAMAC
Recommandation :
Besoin d’approfondir des échanges avec d’autres territoires
comme cela est déjà fait par la majorité des PNR
>>>les avantages pourraient être :
-promotion commune, plus de notoriété, des salons ensembles
-échange des meilleures pratiques, conseils mutuels
-plus d’attractivité auprès des clientèles étrangères (p.ex. un
forfait dans plusieurs parcs)
En conclusion, quels parcs seront les plus adaptés aux
échanges ?
- le PNR Haut Jura (Franche-Comté) dans le cadre des actions en
commun entre les deux régions Franche Comté et Bourgogne ;
problème : le PNR Haut Jura est assez éloigné et il n’est pas
(encore) intéressé par la charte européenne
-les 8 parcs naturels régionaux qui se regroupent dans
l’association IPAMAC (InterParcs Massif Central) – conventions,
actions
de
promotion
ensemble,
concours
de
cuisine,
conférences, volet 2 de la charte européenne, etc. ; mais :
problème
aussi :
éloignement
de
ces
parcs
même
si
géologiquement le PNR Morvan fait partie du Massif Central
voir annexe V pour une liste des coordonnées des partenaires
potentiels
annexe VI pour une présentation de la charte européenne et
les actions à mener pour les partenaires du PNRM
voir classeur II pour les rapports de candidature et les
stratégies touristiques des autres parcs (disponible dans le
pôle tourisme)
3.
Le Parc naturel régional du
Morvan
3.1.
Diagnostic en bref
3.1.1. Analyse SWOT
(de
l’anglais :
S
=
strengths
(forces) ;
W
=
Weaknesses (faiblesses); O = Opportunities (opportunités) ; T =
Threats (menaces))
Forces
-17Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
+ le PNR Morvan comme « marque », donnant une identité à tout
le territoire
+ le parc comme le garant de qualité
+ situation géographique entre les grands centres urbains Île
de France et Lyon ; autoroute A6
+ situation géographique comme premier territoire de moyenne
montagne direction sud pour les belges et néerlandais
+ adhérent à la Fédération française des PNR (échanges,
formations, promotion en commun, etc.)
+ grande variété de l’offre naturelle (forêt, eau, prés,
montagne)
+ sites d’une importance internationale (Bibracte, Vézelay)
+ soutien des partenaires dans la démarche vers l’écotourisme
+ grand nombre d’études sur des sujets divers
+ authenticité – sites culturels et naturels, gastronomie,
artisanat, architecture, etc.
+ l’offre culturel pendant l’été
+ l’infrastructure des chemins de randonnée
Faiblesses
- manque de haute qualité dans le secteur de l’hébergement
- intérêts divers entre le parc et ces partenaires (p.ex. les
agriculteurs – élus - techniciens)
- faible notoriété comme destination de vacances parmi les
touristes étrangers et même français
- accès par le transport en commun (chemin de fer, bus... pas
directement à la Maison du Parc)
- accès aux sites par le transport en commun difficile
(liaison entre les sites par des navettes pratiquement non
existant)
- perception (en général) d’un ‘parc’ comme une entité fermée
(p.ex. parc de loisirs)
- faible infrastructure (services médicaux, stations services,
réseaux de téléphones portables, épiceries, transports...)
- éloignement parmi les sites principaux (haute perte des
touristes après la visite des sites les plus attirants)
- faiblesse de l’influence des filières (hébergement et
gastronomie « marque parc », participation insuffisante)
- budget limité et dépendant des politiques publics (p.ex.
incertitude sur la continuation de certaines missions dans
le parc, comme les énergies renouvelables, la charte
forestière)
- bureaucratie (longue durée des projets)
- ressources naturelles (sol granitique) qui ne permettent pas
des productions agricoles diverses et lucratives (vin,
céréales, ...)
- manque de forfaits (particulièrement des courts séjours)
- climat (longs hivers et pluviométrie élevée)
- manque de spécialisation dans certains domaines (tourisme et
handicap, tourisme familial, tourisme pêche...)
Opportunités
-18Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
+ adhésion à la charte européenne
+ changement des modes de vacances (moins de tourisme de masse
et plutôt orientation vers un tourisme de nature et
écologique donc un tourisme généralement plus ‘sophistiqué’)
+ le Morvan avec un grand potentiel touristique qui n’est pas
encore assez exploité
+ repositionnement de la région Bourgogne avec le Morvan dans
son cœur comme territoire de l’écotourisme
+ fortification et augmentation des taux de participation dans
les filières touristiques du parc et création de nouvelles
filières (p.ex. gîtes)
+ augmentation de la reconnaissance du parc par les locaux et
qui deviennent les « ambassadeurs » de leur territoire
(pareillement pour les habitants secondaires)
+ la valeur ajoutée par le tourisme (développement économique
dans plusieurs secteurs plus ou moins liés au tourisme)
+ participation dans des réseaux déjà existants (IPAMAC,
liaison Bourgogne – Franche-Comté, etc.) et dans des réseaux
de l’avenir (la fédération française d’Europarc, le réseau
entre les parcs européens adhérents à la charte européenne)
+ retraités
plus
actifs
et
consommateurs
qui
voyagent
(facilité par les changements démographiques)
Menaces
- désertification continue des villages (en particulier au
niveau des jeunes)
- sur-développement
des
équipements
touristiques
(p.ex.
architecture de nouveaux sites non adapté ; des projets pas
acceptés par la population)
- perte de l’authenticité
- croissance d’usage des véhicules personnels
- baisse
de
l’économie
en
France
et
en
Europe
(particulièrement dans les marchés principaux : Pays Bas,
Allemagne, Grande Bretagne)
- croissance
de
la
popularité
des
loisirs
motorisés
(pollution, nuisances)
- émergence de concurrents : des destinations identiques
(nature et culture) mais moins chers (les pays de l’est en
particulier)
3.1.2. L’offre et la demande dans le Parc
naturel régional du Morvan
3.1.2.1. L’offre naturelle
= une offre qui existe plus ou moins indépendamment de l’impact
humain
-19Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Paysage varié et riche : forêt, lacs, étangs, eaux vives,
pâturages, marais, collines, sol granitique avec des roches
impressionnantes
Moyenne
montagne :
Altitude
moyenne
de
550m
(point
culminant : le Haut Folin 901m)
Surface
du
territoire :
280.000ha,
dont
105.000ha
agriculture (37,5%) ; 129.000ha forêt (46%) ; 1.600ha eaux
(0.57%) ; 7.000ha zones humides (2,5%)
Densité de la population très basse (15 habitants / km²)
Image d’un ‘coin perdu’, sauvage et presque pas touché par
l’urbanisation
Eloignement des grands centres urbains (les villes sur le
territoire ne dépassent pas les 3.000 habitants)
Industries traditionnelles (flottage du bois) ; artisanat
(saboterie, poterie, etc.), produits du terroir (miel,
viande)
Haute biodiversité de la flore (247 espèces protégées) et de
la faune (67 espèces protégées)
Climat : plutôt dur - atlantique sub-montagnard (100 jours
de gel par an)
Pluviométrie : élevée – 900-1700mm / an
Structure politique : 105 communes sur le teritoire du
Parc ; 1 commune associée et 8 villes portes
Localisé dans une région (Bourgogne), mais à cheval sur 4
départements (21, 58, 71, 89)
Conclusions :
•
•
•
l’offre naturelle du Parc naturel régional du Morvan est
riche et variée
Il faut bien remarquer que le territoire n’est pas doté d’un
climat favorable ou avec une attractivité qu’on ne trouve
pas ailleurs (surtout en comparaison avec des destinations
moins chères dans l’est)
Pour le tourisme, il faut jouer la carte d’un ‘coin perdu’
où on trouve encore la paix (particulièrement pour les
citoyens [Franciliens]) avec une haute qualité et un
tourisme
spécialisé
pour
certaines
clientèles
(50+ ;
familles ; pêcheurs ; naturalistes...)
3.1.2.2. L’offre touristique
= une offre qui s’appuie sur l’infrastructure touristique du
territoire
Transport :
• Pas d’autoroute sur le territoire mais à proximité (A6 paris
– Lyon ; 2 heures de ces villes), sinon un réseau de petites
routes relativement dense
• Trains / autocars : pas de service de TGV sur le territoire,
mais à proximité (Montbard) ; en plus : quelques lignes TER
et autocars ; horaires insuffisants
-20Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
Hébergement et restauration :
• Capacité en 2004 : 139 hôtel-restaurants ; 54 gîtes d’étape
/ de séjour ; 2 Gîtes « Panda » ; 1 hôtel-restaurant
« tourisme et handicap » ; 58 campings ; 51 chambres
d’hôtes ; 167 gîtes ruraux et 86 meublés
• Capacité totale des lits : 12.000 (en 2002)
• Développement de filières et associations pour ce secteur
(« à la belle étoile » ; « séjour de charme » ; restauration
« marque parc »)
• Gastronomie : 380 hôtel-restaurants et restaurants ; 84
cafés
Sport et loisirs :
• Différents prestataires pour les loisirs de pleine nature :
randonnée équestre, VTT, voile, pêche, activités d’eaux
vives, etc.
• Hébergements : « Morvan Rando-Accueil »
• Chemins balisés : 3.600km (randonnée pédestre, équestre et
VTT)
• fête nautique en juin, « SUN Festival » en juillet, etc.
Sites importants :
• Divers
écomusées
sur
la
culture
locale,
l’artisanat
• Croix, architecture locale
• Bibracte, Basilique Sainte Madeleine de Vézelay
l’histoire,
Offre culturelle :
• Programmes d’éducation environnementale ; expositions dans
l’Espace Saint Brisson et ailleurs
• coopération avec des artistes et organisation des animations
et spectacles divers (« Café Margot » ; Festivals de la
chanson française ; Festival du court métrage à ChâteauChinon, etc.)
Les conclusions :
•
•
•
•
L’offre touristique est développée sur le territoire, mais
il manque gravement des équipements dans certains domaines
(hébergement spécialisé pour les familles ; offre élargie
pour les handicapés ; etc.)
L’offre culturelle est riche et variée, il faut la maintenir
sur le même niveau
L’infrastructure concernant les services et les transports
en commun est insuffisante
Pour rester concurrentiel, le PNRM doit développer une gamme
d’offre assez large et ciblée aux clientèles ayant des
besoins spécialisés
3.1.3. Analyse de la demande
-21Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
3.1.3.1. Profil des visiteurs
Tourisme domestique :
• 66% français (dont 47% Franciliens et 13% Bourguignons)
Tourisme international :
• 34% étrangers (dont 60% néerlandais,
belges, 7% britanniques, 4% américains)
10%
allemands,
8%
Structure d’age :
• 14 à 25 ans (15,3%) ; 26 à 35 ans (22,3%) ; 36 à 55 ans
(44,6%) ; 55 ans et+ (17,8%)
Etat civil :
• parents (67%) ; 3e age (18%) ; juniors (15%)
• vacances en famille (43%) ; vacance en couple (31%)
Statut professionnel :
• majorité en profession intellectuel (35%) ; classe moyenne ;
retraités (14%)
3.1.3.2. Profil des vacances
Fidélité :
• en 2002, la moitié des visiteurs est
venue pour la 1e fois ;
e
23,2% sont venus pour au moins la 3 fois
Durée de séjours :
• en moyenne : 1,4jours dans les hôtels ; 3 jours sur les
campings
Type de vacances :
• recherche de l’authenticité et de la paix (45%)
• la nature comme l’atout dominant du PNRM
• quête des vacances ‘actives’ : 50% randonnée pédestre ; 18%
VTT ; 18% sports nautiques ; 7% pêche ; 5% activités
équestres
Flux des visiteurs :
• estimation
d’un
million
de
visiteurs
par
an
(les
excursionnistes restant pour seulement une journée sont
exclus – ceci est un autre million)
• La Bourgogne = 12e région touristique pour le tourisme
domestique
Hébergement :
• Importance
des
hébergements
non-marchant
(maisons
secondaires achetées par les Franciliens, Néerlandais,
Britanniques) et visites chez des amis et la famille
• seulement 30% de l’hébergement touristique est commercial
dans le Morvan (en Bourgogne encore moins : 19%)
Transport :
-22Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
•
véhicules personnelles comme moyen de transport le plus
important (88% des visiteurs sont arrivés dans le Morvan en
voiture en 2002)
Dépense :
• chiffres bourguignons, 2002 : 1,78 milliards d’Euros (5,3%
du PIB) – le trajet le poste le plus important (17%),
cependant l’hébergement compte seulement pour 5%
-------------[Pour plus de détails voir l’étude socio-économique d’ISARALyon – DUCHET,
C. et al, 2002, « Etude de satisfaction touristique du Parc naturel
régional du Morvan » et les Chiffres clés du tourisme bourguignon
(disponible au pôle tourisme)]
--------------
Les conclusions :
•
•
•
•
•
•
•
•
Le tourisme domestique concerne les marchés les plus
importants pour le PNRM
Le tourisme international est aussi un des marchés très
importants pour le PNRM (mais encore négligé en termes de
promotion > voir l’analyse SWOT et les propositions dans la
stratégie et le plan d’actions)
Le groupe âgé 36+ fait presque 2/3 (deux tiers) de toute la
clientèle dans le PNRM > leurs besoins étant donc encore
plus à prendre en compte
Le taux de fidélité semble assez élevé, mais on ne peut pas
‘se reposer’ sur ce fait > il faut faire revenir la
clientèle
par
des
offres
attirantes
(« garantie
de
satisfaction » ; « carte ambassadeur » ; forfaits avec des
prix concurrentiels ou une qualité sans pareille, etc.)
Il manque des équipements « tout temps » (en hiver, sous la
pluie, offres culturelles avant la haute saison, etc.) >
réflexions sur la rentabilité (et la durabilité) de nouveaux
aménagements (piscines ; « Château d’environnement » comme
dans le PNR Luberon ; « centres d’interprétation » avec des
stands multimédia pour tous, etc.)
Le séjour moyen dure pas plus de 3 jours > répondre à cet
indicateur (p.ex. dépliant, info : « Le Morvan en 2/3
jours »
La majorité des clientèles sait exactement qu’est-ce qu’elle
peut trouver dans le Morvan : la paix, l’authenticité, les
activités
de
pleine
nature
>
donc
prévenir
chaque
développement qui pourrait déranger cette offre (mais sans
interrompre
le
développement
économique)
>
question :
comment attirer de nouvelles clientèles ?
Les hébergements marchands sont moins importants en chiffres
d’affaires et en nombre > celles-ci sont à augmenter
-23Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
3.1.4. Les segments de marché les plus
importants
Les segments les plus développés au PNRM sont soulignés
•
•
•
•
•
•
•
•
Loisirs, récréation, vacances (le segment le plus important
pour le PNRM)
Affaires, motivations professionnelles (manque d’équipements
et manque d’une stratégie ciblant ces segments)
Visites de famille, d’amis (avec le premier point aussi une
source importante des visiteurs)
Education / formation (seulement ponctuel ; le manque
d’institutions fait plutôt ‘fuir’ les élèves et étudiants
vers les grandes villes et la périphérie du Morvan)
Santé / stations thermales (une station thermale à St.
Honoré-les-Bains)
Religion (quelques abbayes et le temple bouddhiste à Uchon ;
la Basilique à Vézelay avec 1 million de visiteurs par an)
Transit (grand carrefour d’autoroutes à Beaune, proche du
PNRM)
Autres (p.ex. sorties « de classe verte » qui étaient une
source importante de visiteurs pour le Morvan)
Conclusions :
-la majorité des visiteurs vient dans le Morvan pour passer ses
vacances ou visiter la famille (ou les amis)
-certains domaines ne sont pas encore assez exploités (tourisme
de santé et d’affaires, etc.)
-le PNRM pourrait mieux s’établir comme une étape de gens
voyageant vers le sud (transit) par des offres de court séjour
(et des brochures qui proposent la découverte du Morvan en 2/3
jours) et la centralisation de réservations et une promotion
plus ciblée vers certaines clientèles
3.2. Les tendances dans le tourisme
international et français
Il faut prendre en compte ces tendances dans le cadre de la
nouvelle stratégie du PNRM afin de s’orienter vers de nouvelles
cibles (Sources : Verband Deutscher Naturparke, 2002 ; Behrens
et al, 2003).
globalisation (Anti-tendance : recherche de l’authenticité
et de la régionalité)
-24Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
voyages plus souvent et d’une plus courte durée
moins de saisonnalité
plus de diversité parmi les marchés ciblés (hétérogène)
plus d’importance du groupe âgé 50+ (plus actif et plus
riche)
tourisme vert et tourisme de santé
importance des ‘expériences intensives’ dans les loisirs
(sports
d’aventure,
événements
multimédias,
centres
d’interprétation...)
attentes élevées par des clients : haute qualité et plus de
service
recherche des clients pour des offres de « dernière minute »
(service rapide et bon marché)
demande des offres individuelles mais d’une seule source
(principe des modules : choix entre différents hébergements
et entre différentes activités chez un seul voyagiste)
attente de faciliter des réservations et l’obtention des
informations (par internet, par téléphone avec des horaires
de service prolongés)
évolution des modes de travail (35h – RTT), importance des
loisirs en général et en particulier les loisirs comme
« balance » par rapport à la vie professionnelle si
stressante
croissance du pouvoir d’achat
ouverture des frontières vers l’Europe de l’est et de la
part de la Chine
renforcement des moyens de communication
l’accès plus facile aux loisirs et aux voyages (pour « tout
le monde » en étant de moins en moins chers)
4.
Propositions vers une nouvelle
orientation de la stratégie
touristique du Parc naturel
régional du Morvan
4.1.
La stratégie actuelle
5 axes :
1. a) Requalification des hébergements existants pour améliorer
l’offre touristique (gîtes d’étape ; campings ; hôtels ; HLL)
b) Favoriser la commercialisation et montage de produits
(requalification de l’OT St. Brisson)
-25Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
2. Favoriser l’émergence et l’intégration de prestataires dans
un tourisme de parc naturel régional
- développement et suivi des labels « éco » pour les
hébergements
- tourisme et handicap
- tourisme familial
- tourisme pêche
3. Etre candidat à la charte européenne du tourisme durable
(2008)
- Requalification des hébergements
- Développement de l’écotourisme
4. Développer une offre d’éditions et des actions de promotion
en cohérence avec cette stratégie touristique
- brochure touristique (2004)
-promotion (salons, presse...)
5. Formation des acteurs touristiques
-Art.20 de la charte du PNRM
--------------Aussi, il est devenu nécessaire d’ajouter des points à cette
stratégie et de la reformuler :
+ Observation touristique
+ Développement économique et social
4.2.
La nouvelle stratégie touristique
du PNRM 2005-2010
1. Réorganisation de l’offre touristique
2. Une destination Parc naturel régional du
Morvan
3. Développement d’un ‘tourisme écologique’
sur l’ensemble de l’espace
4.3.
Les axes d’actions
1. Structuration de l’offre touristique et de loisirs
-26Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
a) Requalification des hébergements existants pour améliorer
l’offre touristique (gîtes d’étape ; campings ; hôtels ; HLL)
b) Favoriser la commercialisation et montage de produits
(requalification de l’OT St. Brisson)
c) Appliquer les labels « Parc » pour les secteurs
d’hébergement pas encore inclus (chambres d’hôtes, gîtes
d’étape, meublés) et renforcer le taux de participation dans
les labels existants (gîtes Panda, Hôtels au naturel,
restauration « marque parc »)
d) Renforcer l’offre d’animation identitaire (éducation
environnementale et culturelle ; soutien pour le développement
des produits de courts séjours s’appuyant sur le patrimoine du
Morvan)
2. La valorisation
Morvan
d’un
tourisme
Parc
naturel
régional
du
a) implication des prestataires touristiques dans les labels
existants et en cours de création
b) application du volet 2 de la charte européenne du
tourisme
durable
dans
les
espaces
protégés
(pour
les
entreprises touristiques)
c) renforcer la formation des acteurs touristiques, des
hôtesses d’accueil
d) soutien de la diversification touristique autour des
sites importants
e) centraliser et faciliter la réservation des hébergements
et des loisirs (centre téléphonique et Internet)
f) être souteneur des porteurs de projets
3. Image et identité du territoire
a) maintien de l’authenticité du territoire (architecture,
paysage, patrimoine culturel)
b) renforcer l’identification de la population locale et
secondaire avec le Morvan et le PNRM (associer dans les
actions, informer et offrir)
c) renforcer l’identification des entreprises implantées sur
le territoire (annuaire des compagnies, promotion mutuelle)
d)
développer
la
conscience
sur
l’éco-citoyenneté
(sensibilisation et information, soutien des projets)
e) s’appuyer plus sur les partenariats avec les villes
portes / centres urbains (en cohérence avec la stratégie
marketing du site principal de Bibracte, les CDT, etc.)
f) améliorer le cadre de vie des locaux (par la valeur
ajoutée du tourisme, emploi des locaux, des offres culturelles,
amélioration de l’infrastructure)
4. Privilégier un tourisme « écologique »
-27Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
a) sensibiliser les techniciens du parc et le partenaire
privilégié « Morvan Tourisme »
b) augmenter le nombre de prestataires s’inscrivant dans les
labels écologiques (gîtes Panda, des normes HQE, la clef verte
des Campings, Pavillon bleu des plages)
c) soutenir des actions exemplaires du cadre « écologique »
(Code
de
bonne
conduite,
formation
sur
les
énergies
renouvelables,
développement
d’un
éco-trophée
pour
les
entreprises du territoire)
d) promouvoir la démarche vers la charte européenne et les
actions exemplaires qui suivent
e) favoriser le développement d’un « tourisme pour tous »
(handicapés, familles, personnes socialement faibles, etc.)
5. Promotion et communication touristique
a) favoriser une promotion partagée (CRT Bourgogne, les CDT,
les prestataires touristiques, les entreprises implantées sur
le territoire)
b) se concentrer sur de nouveau partenariats (Europarc,
IPAMAC, le PNR Haut-Jura)
c) faire des Morvandiaux et des habitants secondaires les
ambassadeurs du territoire par une meilleure information et des
offres promotionnelles
d)
une
promotion
mieux
ciblée
vers
les
clientèles
prioritaires (Franciliens, Néerlandais, Bourguignons – salons,
relations presse)
e) une communication adaptée aux besoins des étrangers
(multilingue, traduction du site Web)
f) une promotion privilégiée pour les adhérents des
associations et filières (guide touristique, site Web)
6. Observation touristique
a) mieux connaître les clientèles existantes et leurs
attentes
b) mieux coopérer avec les organismes observant les flux
touristiques et faire usage des données
c) protéger les zones souffrantes d’un trop grand impact du
tourisme
d) pressentir les attentes des futures clientèles (être
attentif aux nouveaux développements et coopérer avec des
organismes nationaux : Fédération des PNR, AFIT, etc.)
4.4.
Les actions concrètes proposées
suivant les axes d’actions
-28Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
Note : à compléter pour certains domaines, p. ex. l’éducation
environnementale, le conseil architectural et le patrimoine
culturel...
1. Structuration de l’offre touristique et de loisirs :
audits hébergements
coopération avec « Morvan Tourisme » et les tour opérateurs
pour la création de forfaits, dont le nombre est insuffisant
sensibilisation et promotion pour des labels en cours de
création (chambres d’hôtes ; gîtes de pêche...) auprès des
entrepreneurs par un technicien du parc et « Morvan
Tourisme »
sensibilisation et promotion pour des labels déjà existants
(gîte Panda, restauration marque parc, etc.) par un
technicien du parc et « Morvan Tourisme »
création d’un nouveau poste (dans le pôle tourisme ou un
nouveau pôle de « développement économique ») pour la
coordination de toutes ces tâches (exemple de l’association
« Cévennes écotourisme » avec une chargée de mission en
plein temps, ou encore l’exemple du PNR Scarpe Escaut avec
une chargée de mission écotourisme en plein temps)
introduction d’une « garantie de satisfaction » dans le
secteur d’hébergement ; exemple du PNR Frankenwald en
Allemagne (voir annexes)
se
concentrer
sur
certains
genres
touristiques
en
particulier : le tourisme pour tous, le tourisme de pêche,
le tourisme familial en développant des offres spéciales
dans ces domaines
2. Valorisation d’un tourisme Parc naturel régional du Morvan
d’abord : mieux informer les prestataires sur les actions du
PNRM
(p.ex.
« newsletter »
(lettre
d’information
électronique ; section « membres seulement » sur le site
Web)
(les adhérents aux labels) Donner plus d’avantages :
meilleure promotion (par le guide touristique, comme c’était
fait en 2004 ; des formations spécifiques (particulièrement
au regard du volet 2 de la charte européenne)
mieux informer les hôtesses d’accueil dans les offices de
tourisme sur le territoire et les villes portes – se
concentrant particulièrement sur les grandes villes de
Dijon, Autun et Avallon
travailler sur des routes et motifs thématiques autour des
sites importants (p.ex. Bibracte : intention de s’appuyer
sur les sujets en commun entre « Bibracte la Gauloises et
Autun la Romaine » ; gastronomie thématique déjà en place :
-29Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
menus gaulois, etc. : attirer plus de prestataires sur ce
sujet)
développement d’une centrale de réservation téléphonique,
accessible de 7h à 20h pour les hébergements et les loisirs,
en français et anglais
3. Image et identité du territoire
information des locaux sur les actions du Parc dans
plusieurs
domaines
(environnement,
culture,
tourisme,
énergies renouvelables, agriculture, etc.) par des feuilles
d’information dans les boîtes aux lettres, des soirées
d’animation et éducation, etc. - et aussi s’adresser à la
population étrangère (néerlandais, anglais...)
développement
d’un
annuaire
des
entreprises
sur
le
territoire (par un(e) stagiaire ; information sur les
actions du parc et proposer des actions promotionnelles en
commun (mentionner ces entreprises sur le site Web et dans
le guide touristique ; et en inverse l’utilisation du label
parc sur les outils de communication par les entreprises)
continuer le soutien pour les projets écologiques - agir
comme formateur dans cette matière (énergies renouvelables,
tri
des
déchets,
diminution
de
la
consommation
d’électricité et d’eau, compostage, etc.)
mieux travailler avec les villes portes et avec Dijon
(augmenter la conscience d’existence d’un poumon vert au
coeur de la Bourgogne) - profiter d’un fort tourisme
domestique (= les Bourguignons comme une des sources
principales de visiteurs pour le PNRM) > augmenter la
promotion (voir point n° 5)
revalorisation du circuit du ‘flottage du bois’ ; exemple
du parc Frankenwald en Allemagne où il y a des locaux qui
font des tours des circuits historiques du flottage du bois
sur des radeaux pour faire revivre cette industrie
traditionnelle (est-ce possible dans le Morvan ?)
4. Privilégier un tourisme ‘écologique’
formations
et
présentations
(=
sensibilisation)
des
techniciens du PNRM, des élus et partenaires
soutenir les labels écologiques pour les différents secteurs
(Pavillon bleu pour les communes / plages ; la clef verte
pour les campings ; les gîtes Panda, etc.)
donner le bon exemple et appliquer un minimum de normes
écologiques au niveau de l’administration du PNRM (formation
des techniciens sur l’usage ‘plus éco’ des imprimantes et
des photocopieuses ; utilisation de papier recyclé, tri des
déchets,
consommation
de
l’électricité
et
de
l’eau,
utilisation des tasses céramiques pour la machine à café)
avec la perspective de la norme ISO 14001 dans quelques
années (avoir un système de management environnemental pour
l’organisme) sur le long terme voir classeur II pour une
info sur la norme ISO 14001 et sur son application dans le
PNR Pilat)
-30Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
étudier
et
prévenir
mieux
l’impact
des
grandes
manifestations sur le territoire ([p.ex. Chalaux 2005] – En
2004 il y avait trop de matériel jetable : les repas des
bénévoles, des sacs en plastic, etc.)
soutenir des actions exemplaires du cadre « écologique » :
suivi du « code de bonne conduite » ; formations sur les
énergies renouvelables ; développement d’un éco-trophée pour
les entreprises particulièrement engagées
partenariat avec la région et les départements pour des
études de faisabilité de transport en commun plus intensif
(meilleures
horaires
et
services
aux
destinations
éloignées) ; exemple du Baladobus dans le Vexin français,
des navettes dans plusieurs parcs allemands
promotion de covoiturage pour les manifestations initiées
par le parc et ses partenaires (sur les dépliants, les
affiches et l’internet)
promouvoir la démarche vers la charte européenne sur
l’internet et faire télécharger la version française
(jusqu’à présent elle est seulement disponible sur le site
du PNR Vercors) - mieux informer le grand public sur les
actions concrètes du PNRM
envoyer
une
délégation
du
PNRM
(tourisme,
énergies
renouvelables, contrat territorial, etc.) dans le PNR Pilat
pour étudier leurs pratiques et s’en inspirer
réétudier les équipements dans la Maison du Parc concernant
l’adaptation pour les handicapés (en cours, par M. Eric
GABBA)
Soutenir et former sur le label « Tourisme & Handicap »
5. Promotion et communication touristique
Développer le partenariat avec les organismes de la région
et des départements (CRT, CDT) pour mieux souligner
l’existence du PNRM (p.ex. les gens associent toujours le
vin avec la Bourgogne, mais pas le Morvan)
favoriser une promotion mutuelle (déjà faite partiellement)
aider les entreprises touristiques (faisant partie d’une des
filières ou marques) dans leurs actions promotionnelles
(p.ex. traduction des menus en anglais par le PNRM,
apparence du logo PNRM sur leurs brochures)
faire la démarche vers de nouveau partenaires (IPAMAC, PNR
du Haut-Jura) contre l’isolation du Morvan ; par des visites
dans des autres parcs et organismes
développer des offres promotionnelles sur le territoire du
parc (« carte ambassadeur » / »pass habitants ») ciblant les
habitants
/
habitants
secondaires
et
aussi
des
excursionnistes > but : augmenter la fidélité pour le
-31Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
territoire ; faire des habitants les ‘ambassadeurs’ du
territoire
améliorer
la
communication
au
niveau
des
clientèles
étrangères : développement d’une brochure touristique avec
les objectifs et les actions du parc (le mot ‘parc’ est
souvent mal compris, des étrangers) uniquement pour les
anglophones (et peut-être aussi néerlandais, mais ceux-ci
parlent souvent l’anglais, comme les allemands)
il faut également un guide touristique en anglais avec la
traduction
pour
tous
les
prestataires
(équipements,
horaires, etc.)
la traduction existante pour certains documents est à
améliorer (voir annexe VII pour des propositions de
traduction)
le site Web est impérativement à traduire : l’internet comme
outil n° 1 de recherche d’information avant de partir à
l’étranger ne permet pas de laisser le status quo : les
réservations doivent être effectuées en anglais et les
informations sur le Morvan doivent être accessibles à tous ;
(voir annexe VII pour des propositions pour le site Web)
Plus de liens pour le site Web par les partenaires et
amélioration sur des machines de recherche (Google, Yahoo,
etc.)
6. Observation touristique :
participer et initier des études sur les clientèles
existantes (une fois par an ; qualitatif et quantitatif ;
questionnaires personnels ; distribution de feuilles avec 3,
4 questions dans les hébergements > remettre dans une boîte
et redistribuer au parc)
réflexion sur la faisabilité du questionnaire dans le
« Guide touristique 2004 » (Qui renvoie un questionnaire
quand il faut payer les frais de port et s’il y a ‘rien
derrière’ comme avantage [p.ex. quelque chose à gagner] ?)
contacts et échanges réguliers avec des observatoires
touristiques
développer une base de données sur le logiciel ‘access’
(Michelle Gilles avait participé à une formation dessus,
initiée par le Fédération des PNR, en 2002) afin de mieux
gérer le données obtenues par les prestataires, les
observatoires touristiques, les offices de tourisme, etc.
(ceci aussi pour faciliter des changements du personnel) ;
(le PNR Marais du Cotentin et du Bessin a une certaine
expérience dessus)
mettre en place des actions de protection dans les zones où
l’impact touristique contribue à la dégradation du site (les
mesures à voir avec les techniciens spécialistes en
environnement du PNRM)
avoir plus d’attention pour les tendances de l’avenir en
recherchant (et achetant) des études sur la clientèle
d’écotourisme en France ; rechercher sur les possibilités
d’attirer de nouveau marchés (Asie ; Europe de l’est,
etc.) ; et pour cela rechercher le contact avec la
Fédération des PNR, avec AFIT, etc.
-32Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
---------------NB : Après, il faut donner des outils d’évaluation ( =
indicateurs) de cette stratégie et plan d’actions. Ces
indicateurs peuvent être déterminés quand les actions seront
clairement défini. Les indicateurs peuvent être identifiés en
termes de quantité (nombre ou taux de quelque chose) ou en
qualité (taux de quelque chose, trouvé par des enquêtes).
Des exemples des indicateurs pour le PNRM sont :
-Le nombre de la documentation multilingue
-Le nombre des réunions techniques effectuées sur le tourisme
durable
-Le nombre des hébergements labellisés (Gîtes Panda, HQE, etc.)
-Le nombre et la qualité des échanges mis en place avec les
Parcs français et les Parcs européens
Pour plus d’information voir le guide de mise en oeuvre de
la charte européenne, classeur I, et aussi les exemples du
PNR Scarpe Escaut dans la brochure « Un parti pris
touristique » à trouver dans le classeur II
4.5.
La conception pour les mois à venir
Rencontre
professionn
els /
Morvan
Tourisme
Commission
Tourisme /
élus,
prestataires,
etc.
Comité
syndical
PNRM
Formation implication
des
entreprises
touristiques
Forum
Tourisme
durable
-33Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
Adhésion
Europarc
Rencontre
techniciens
29
juillet
2004
septembre
2004
octobre
2004
oct / nov
2004
novembre
2004
décembre
2004
Printemps
2005
Visite
éventuelle
dans un autre
PNR?
Note : ici (dans le PNRM) on est toujours dans la phase de sensibilisation
des techniciens, des entreprises et des autres partenaires. Le PNRM peut
bien proposer des actions, mais il faut les élaborer ensemble plus tard
(dans le processus de groupes de travail et des forums).
4.6.
Les premières rencontres effectuées
Bref compte rendu de la rencontre pour le Schéma
régional du tourisme de la Bourgogne, 12 juillet
2004 :
-
tous les techniciens importants de la région présent (CRT,
CDTs, OTs, sites, etc.)
le PNRM est sollicité de faire une contribution (cadre :
écotourisme / tourisme de nature) pour ce schéma régional
bref introduction sur la démarche et les intentions du PNRM,
mais resté assez général
souligner la coopération entre la Bourgogne et la FrancheComté (dans ce cadre là il y a l’idée de mettre plus proche
les actions du PNR Morvan et du PNR Haut-Jura)
mieux
promouvoir
le
Morvan
à
Dijon
(signalétique) ;
s’appuyer sur la gratuité de l’autoroute
profiter de nouveaux genre de clientèles quand les low-cost
airlines vont cibler Dijon à nouveau
ne pas oublier de nouveau marchés comme la Chine (présente
avec une centaine d’étudiants en Bourgogne ces dernières
années)
Synthèse de visite chez des prestataires situés sur le
PNRM, 13 juillet 2004 :
•
•
M. MAZIERE Eric, Hôtel du Morvan, Saint-Léger-sous-Beuvray
Mme. PLAZA, Pascale, Bibracte, site archéologique et musée
celtique
-34Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
•
M. GABBA, Eric, Domaine de la Velotte, Hôtel-restaurant
adapté aux besoins de tous (handicapés), normes écologiques
et système de management environnemental (ISO 14001), etc.
Sommaire :
- tous les acteurs semblent très intéressés par le concept de
la charte européenne
- ils sont prêts à participer aux groupes de travail et y
contribuer avec leurs idées
- mais : ils veulent voir des actions concrètes !
Idées spontanées :
- élargir réseau bistros « marque parc » : pauvre résultat
après 10 ans d’existence
- profiter du grand nombre de visiteurs sur le site de
Bibracte (haute perte de visiteurs dans les alentourspourquoi ?)
- mieux coopérer avec Bibracte qui s’appuie plus sur le
tourisme de nature
- énergies renouvelables pour des entreprises - formation,
info sur les aides financières (coopération avec M. Philippe
Renon, technicien du PNRM – un stagiaire prévu sur ce sujet
en 2005)
- traduction des menus en anglais pour les adhérents de le
marque parc par le PNRM
- menus forfaits (enfants, touristes...)
Problèmes :
- Devenir du pôle tourisme ?
- politique touristique ? coordonnée par qui et avec quels
buts ?
- des actions vraiment souhaitées ou juste en parler ? aller
« doucement » ... est-ce que ça aide finalement ? ?
- comment expliquer aux prestataires l’avenir et les actions
du parc ?
- mieux les informer, par des ‘newsletters’ (comme vu dans la
plupart des entreprises aujourd’hui) tous les 3 mois ?
Voir classeur II pour le sommaire de la stratégie marketing
de Bibracte
Compte rendu de la réunion et présentation le 29
juillet dans la Maison du Parc avec des techniciens du
territoire :
Présent :
•
M. LEROY, Philippe (gîte Panda)
-35Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
•
•
•
•
•
-
-
Mme. MAUPOIL, Karine (Comité de territoire du canton de
Luzy)
Mme.
CUERQ,
Gaëlle
(Communauté
de
communes
du
Pays
Catsigeas)
M. LAMALLE, Jean Claude (Comité de territoire du canton de
Montsauche les Settons)
M. FALCON, Maral (Communauté de communes du Bazois)
M. AUDOIN, Philippe (CDT Nièvre)
présentation
de
la
charte
européenne
(voir
annexe),
d’Europarc et des actions proposées ; introduction à la
conception pour les prochains mois à venir
discussion sur des sujets différents :
Comment effectuer l’observation touristique et prévenir
l’impact sur des zones sensibles ?
comment mobiliser l’ensemble des partenaires ? (cela semble
difficile : intéresser tous aux sujets écologiques)
poursuivre un marketing de l’offre ou de la demande ? (p.ex.
argument que les clients ne souhaitent pas toujours des
forfaits tous prêts ; mais un tourisme écologique nécessite
normalement un marketing de l’offre et non de la demande !)
il faut maîtriser la fréquentation touristique en gérant (et
drainant) les flux
une certaine pédagogie (environnementale) est souhaitable
formation des acteurs est d’abord nécessaire
la marque parc est encore à soutenir (amélioration de cadre
de vie des locaux)
plus de labels (mais cette fois ‘écologique’) ?
pour convaincre il faut montrer qu’il se passe vraiment
quelque chose (actions à court terme)
>>> Généralement un grand accord sur la démarche vers la charte
européenne, le soutien de ces techniciens est (plus ou moins)
garanti !
>>> Implication d’eux dans les groupes de travail
Visite du gîte Panda chez M. LEROY, 5 août 2004
-
introduction au gîte (il est propriétaire de deux gîtes dont
un possède le label gîte Panda) ; les bâtiments, les
alentours, etc.
feuilles d’information sur les origines et les buts des
gîtes Panda (accès, histoire, relation au PNRM...) et le
-36Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
-
-
-
livret des Gîtes Panda avec le plan de découverte,
l’inventaire de la faune et flore, etc.
fiches de satisfaction (visiteurs donnent leur avis sur
l’accueil etc. sur un petit questionnaire)
le nombre de semaines en occupation sont récupéré depuis
l’existence des gîtes
Le gîte rural attire une clientèle plutôt étrangère et le
gîte Panda attire plutôt les français
La majorité des clients vient en famille ; haut taux de
fidélité ; promotion par ‘bouche à oreille’
Il y a un changement des taux d’occupation depuis les
nouveau
horaires
de
travail
(35h ;
RTT)
–
baisse
d’occupation par semaine, mais forte croissance pour
l’occupation pendant le week-end... comme ça les chiffres
d’affaires ne montent pas ou même baissent)
Le gîte Panda coûte plus cher que le gîte rural ; cela est
dû a un meilleur équipement (sinon, le propriétaire dit
qu’il peut demander un prix plus élevé auprès de ses clients
« écotouristiques »)
La cotisation pour les gîtes Panda est à 76€ par an en 2004
Le propriétaire d’un gîte Panda doit remplir certaines
conditions : niveau environnemental ; accueil ; découverte
nature, etc.
Réflexions :
-
-
Au début de la création il existait quelques gîtes Panda sur
le territoire du PNRM ; mais en raison des politiques
différentes et mal suivies (manque d’intérêt, disparition
des équipements), la plupart des propriétaires n’a pas voulu
continuer cette démarche
Maintenant il faut l’assurance par le PNRM de vraiment créer
un réseau de gîtes Panda avec une promotion particulière et
des aides technique (et même financières si possible) pour
accroître le réseau; cela veut dire : un inventaire du PNRM
continu, des dépliants sur les gîtes Panda, etc.
5. Conclusions et recommandations
•
Jusqu’au début de ce stage le PNR Morvan (=les élus, les
techniciens, les partenaires...) n’a pas eu beaucoup
d’éléments sur la charte européenne. Donc la question a
été : est-ce utile ou pas d’y adhérer ?
•
En espérant avoir éclairci les sujets autour de la charte
européenne, on peut dire que cette charte pose une
opportunité pour le développement durable sur le territoire
du PNR Morvan
-37Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
•
Toutefois, il faut remarquer qu’il existe déjà un très grand
nombre de propositions qui feraient partie de la charte
européenne
(réanimation
du
réseau
gîtes
Panda ;
développement des sites ‘tout temps’ sur une grande
échelle ; jumelage avec d’autres parcs, etc.). Le PNR Morvan
a déjà mis en place des actions qui seront utilisables pour
l’adhésion à la charte européenne (formation sur les
énergies renouvelables ; augmentation de la qualité des
hébergements, etc.)
•
Un des problèmes sera le soutien financier par la région et
les autres partenaires, ou encore le suivi par le personnel
du Parc (p.ex. la phase de sensibilisation prenant du temps;
les souhaits des élus seront décisifs dans l’approbation de
certaines actions, etc.)
•
Le PNRM doit assurer sur le long terme qu’au moins une
personne (= le coordinateur des projets) s’occupe en plein
temps du suivi de la charte européenne (et des autres
personnes supplémentaires ‘au fur et à mesure’)
•
Ce rapport n’est pas en mesure d’identifier toutes les
ressources financières nécessaires pour la démarche vers la
charte européenne - les coûts « formels » d’adhésion etc.
sont bien listés ci-dessus ; par contre il faut trouver les
moyens financiers pour les différents projets quand on a
définitivement décidé quels projets réaliser
•
Pour assurer le soutien financier il faut particulièrement
montrer aux partenaires des résultats à court terme / sur un
an (p.ex. modifications du matériel promotionnel - site Web,
brochures ; développement du réseau « tourisme durable » ;
favoriser l’apparition des infrastructures touristiques
(location de vélos et parapluies à Saint Brisson ; mettre en
place des études sur le transport en commun en coopération
avec la région, etc.] ; développer un atlas touristique du
Parc / initialiser une base de données...)
•
Néanmoins le tourisme durable reste un projet à long terme la majorité des actions va être planifiée sur une durée
assez longue - dans ce sens il faut d’abord commencer par la
sensibilisation et l’éducation (toutefois, les actions déjà
mis en oeuvre feront partie de la nouvelle stratégie
touristique
Pour assurer le suivi des intérêts de tous les différents
secteurs et partenaires concernés par cette démarche, la
création
des
groupes
de
travail
va
être
un
outil
indispensable
•
•
Il faut bien remarquer qu’il existe des problèmes dans la
fédération Europarc : il manque le soutien de l’UE et ils
ont des soucis financiers (pour ces raisons, le volet 2 de
la charte européenne a été développé et mis en place par le
Parc National des Cévennes avec peu de soutien par Europarc.
Le volet 3 n’est toujours pas en réalisation, depuis
quelques années déjà)
-38Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004
•
Jusqu’à présent aucun parc a été réévalué (les premiers
parcs seront réévalués en 2006, parmi eux le PNR Vexin
français et le PNR Luberon - il faut bien les contacter sur
les procédures de cette réévaluation)
•
Aussi, le contact permanent avec les autres parcs semble
indispensable ; et il faut faire particulièrement attention
à la création de la section française d’Europarc en
2004/2005
Des recommandations pour le court terme seront :
•
Le travail engagé par différents stagiaires (le suivi et la
sensibilisation sur les déchets et le compostage, les
énergies renouvelables dans les entreprises touristiques,
les programmes de protection pour différents espèces, etc.).
D’autres sujets sont également à prévoir (développement
économique / implication des entreprises ; création des
événements culturels, inventaire du patrimoine, etc.)
•
Mettre en place un comité de pilotage (chef du pôle tourisme
/ directeur du Parc / nouveau poste dans le pôle
tourisme...) qui suit tout nouveau développement et guide
les forums / groupes de travail et qui entretient les
partenariats au niveau local / régional / national et
international
•
Ce comité doit être reconnu par tous ceux impliqués dans le
processus d’une démarche vers le tourisme durable (et il
doit être d’une durée assez longue pour une plus grande
crédibilité)
•
Le discours sur la charte européenne pour le Parc naturel
régional du Morvan est ouvert – en impliquant chacun et
chacune dans cette démarche, le tourisme durable est devenu
le nouveau objectif touristique du Parc
Dans ce sens : « Le chemin est le but » (Mao Tse Thung)
-39Sandra WEISS – La charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés – Stage mars-août 2004