Référentiel de compétences socialement attendues d`un
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Référentiel de compétences socialement attendues d`un
Direction générale de la Police nationale Référentiel de compétences socialement attendues d'un commissaire de police Ecole nationale supérieure de la Police. 2006. Sommaire 1. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'une direction départementale de la Sécurité publique .......................................................................3 2. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'un service assurant des missions de sécurité de proximité ou police urbaine de proximité, ordre public, sécurité ou circulation routière, en Sécurité publique .........................................................................9 3. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'un service d'investigations judiciaires en Sécurité publique............................................................15 4. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'un service d'investigations judiciaires en Police judiciaire ..............................................................21 5. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'un service déconcentré de Renseignements généraux.......................................................................27 6. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'une brigade de Surveillance du territoire ..........................................................................................33 7. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'une direction zonale de la Police aux frontières ................................................................................39 8. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable du service des opérations d'une direction zonale des Compagnies Républicaines de Sécurité........45 Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 1. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'une direction départementale de la Sécurité publique Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. Une compétence de niveau 1 socialement attendue d'un commissaire de police, responsable d'une direction départementale de la Sécurité publique. Globale, elle est déclinée en compétences de niveaux 2, 3 et 4. Dans une problématique d'ingénierie de formation, les ressources nécessaires à l'exercice de ces compétences professionnelles seront indiquées aux niveaux 3 et 4 (compétences de référence à trois et quatre chiffres). 1. Garantir une continuité efficiente de l'action de sécurité publique pour réduire la délinquance et maintenir l'ordre public sur le territoire relevant de sa compétence Cela suppose de … 11. 12. S'assurer des conditions organisationnelles d'un fonctionnement optimal de la direction départementale de la Sécurité publique, en adaptant la mise en synergie des ressources humaines, logistiques et financières, aux évolutions contextuelles Superviser les activités de la direction départementale de la Sécurité publique, pour décider des régulations nécessaires à l'efficacité de l'action 111. 112. Evaluer Concevoir, les implications en référence opérationnelles au règlement des demandes d'emploi, une émanant des autorités organisation administratives, structurelle judiciaires de la direction et municipales, départementale au regard des de la Sécurité éléments contextuels publique et des besoins locaux, qui optimise pour déterminer les les processus actions à développer d'actions, dans le cadre leur prédéfini par les coordination missions structurelles et de sécurité publique leur contrôle 113. Optimiser, dans le cadre prédéfini par les obligations légales et réglementaires, les conditions d'utilisation des structures immobilières nécessaires à l'ensemble des activités de police 114. 115. S'assurer Contrôler d'une synergie l'engagement des actions des dépenses, optimisant en recherchant un l'expression et le équilibre optimal développement dans l'affectation des compétences des ressources professionnelles financières requises par allouées, une production pour garantir le efficiente de la fonctionnement et sécurité publique le développement des activités de la de la direction départementale de la Sécurité publique 121. Superviser l'organisation des actions continues de production de sécurité publique, pour une coordination et une régulation optimales des activités à déployer quotidiennement par les différents services de police 122. 123. 124. 125. 126. Développer, Garantir Anticiper Evaluer l'activité Informer dans le cours l'adaptabilité l'évolution de production de le public des actions, organisationnelle des problématiques sécurité publique des activités l'efficience des services locales de sur le déployées de l'information, de la direction sécurité publique, département, pour par les services la régulation et départementale en développant rendre compte de police, la coordination de la Sécurité des actions aux autorités du en satisfaisant fonctionnelles publique, de prévention degré d'atteinte aux obligations des coopérations dans l'anticipation visant à réduire des objectifs, de réserve, établies entre des les facteurs de actualiser pour institutions et manifestations risques individuels l'analyse des en accroître services événementielles et problématiques la connaissance concourant à la prévisibles de sécurité et la environnementaux production de et une efficacité publique et reconnaissance sécurité publique réactive optimiser les sociale dans le dans la gestion décisions de des développement département impondérables d'actions 111-1. 111-4. 112-1. 112-6. 113-1. 113-4. 114-1. 114-7. 115-1. 115-8. 121-1. 121-6. 122-1. 122-5. 123-1. 123-4. 124-1. 124-4. 125-1. 125-5. 126-1. 126-4. 4 compétences de niveau 4 6 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 8 compétences de niveau 4 6 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 1. Garantir une continuité efficiente de l'action de sécurité publique pour réduire la délinquance et maintenir l'ordre public sur le territoire relevant de sa compétence 11. S'assurer des conditions organisationnelles d'un fonctionnement optimal de la direction départementale de la Sécurité publique, en adaptant la mise en synergie des ressources humaines, logistiques et financières, aux évolutions contextuelles 111. Evaluer les implications opérationnelles des demandes émanant des autorités administratives, judiciaires et municipales, au regard des éléments contextuels et des besoins locaux, pour déterminer les actions à développer dans le cadre prédéfini par les missions structurelles de sécurité publique 111-1. S'assurer de l'effectivité, au sein de la direction départementale de la sécurité publique, de toutes les activités liées aux missions structurelles de police administrative et judiciaire répondant aux exigences du Droit, des principes républicains et du Code de déontologie 111-2. Informer les autorités hiérarchiques, préfectorales et judiciaires dans leur processus de décision, en faisant valoir, le cas échéant, la nécessité d'établir des priorités au regard des charges de travail existantes, et son expertise technique quant à la conception de dispositifs opérationnels de sécurité publique, afin de répondre de manière efficiente aux instructions et demandes ressortissant légitimement à sa compétence et visant à rendre effectives, en les contextualisant, les politiques ministérielles 111-3. Obtenir, en initiant des processus de concertation négociés avec les autorités municipales, la validation de conventions formalisant la complémentarité des actions de sécurité publique sur un même territoire urbain, entre polices municipales et Police nationale 111-4. Développer des coopérations fonctionnelles avec les chefs de services relevant des autres directions centrales de police ou d'institutions partenaires (gendarmerie, sécurité civile, établissements hospitaliers, etc.), en établissant des protocoles d'information et d'action qui optimisent la coordination des activités concourant à la production de sécurité publique dans le département 112. Concevoir, en référence au règlement d'emploi, une organisation structurelle de la direction départementale de la Sécurité publique qui optimise les processus d'actions, leur coordination et leur contrôle 112-1. Organiser, dans le cadre des affectations administratives, les délégations fonctionnelles, au regard des statuts hiérarchiques de ses collaborateurs et de l'appréciation des compétences professionnelles requises par la nature des activités, qu'elles soient de production de sécurité publique, de gestion des ressources supports de la production, ou de liaison opérationnelle avec d'autres services de police ou institutions partenaires, en explicitant à chacun la nature, l'étendue, les modalités de contrôle et d'évaluation de son mandat, et en s'assurant de la diffusion, au sein de la direction départementale, de l'organigramme et des instructions les formalisant 112-2. Garantir la fonctionnalité des processus d'information réciproque, nécessaires à la définition des actions, leur contrôle et leur régulation, en définissant, par type d'interlocuteur professionnel, les rythmes, modalités et supports de la communication institutionnelle interne, pour assurer la continuité et la coordination de l'ensemble des actions concourant à la production de sécurité publique 112-3. Garantir l'effectivité des habilitations d'ordre administratif et/ou judiciaire conditionnant l'exercice d'activités de police (habilitation OPJ, habilitation de défense, port et usage d'armes, etc.) ainsi que le respect des instructions visant à limiter l'accès à certaines informations, ou à en assurer la pérennité, en validant notamment les propositions du responsable de la sécurité des systèmes d'information, au regard des règles instituées au plan national 112-4. S'assurer d'une disponibilité permanente des ressources humaines nécessaires et suffisantes à garantir la continuité du service, dans l'anticipation des événements probables, en contrôlant quotidiennement les prévisions d'effectifs, pour alerter les chefs de service, responsables de la répartition des charges de travail, d'éventuels besoins d'ajustement, à la hausse ou à la baisse, des forces opérationnelles de police 112-5. Développer l'efficience organisationnelle des services de la direction départementale de la Sécurité publique, dans l'analyse concertée du diagnostic établi par les chefs de service, en validant les propositions d'organisation nouvelle et les processus de transformation qui veillent à créer l'adhésion la plus large au sein du personnel concerné 112-6. Structurer l'emploi de son temps professionnel, dans la recherche d'un équilibre optimisant les interactions entre activités internes, de direction, et externes, de promotion et représentation institutionnelles, en veillant à se rendre accessible à tout moment 113. Optimiser, dans le cadre prédéfini par les obligations légales et réglementaires, les conditions d'utilisation des structures immobilières nécessaires à l'ensemble des activités de police 113-1. Concevoir une organisation spatiale qui garantisse la sécurité physique des personnes non professionnelles dans les locaux, en analysant les conditions matérielles de leur accueil et déplacements potentiels, qu'elles soient présentes au titre d'infractions constatées, de prévention de troubles de l'ordre public, de déclaration ou de coopération avec les services de police 113-2. Satisfaire à l'obligation réglementaire d'évaluation des risques auxquels peuvent être exposés les personnels dans l'exercice de leurs activités, en attestant du Document unique Evaluation des risques professionnels 113-3. Satisfaire, lorsqu'ayant statut de syndic, aux obligations légales et réglementaires d'administration de tout immeuble (entretien, mise aux normes, etc.) dans l'organisation et la conduite des réunions de décision associant les directeurs des services abrités par l'hôtel de police, et le secrétariat général pour l'administration de la police, pour obtenir des accords formalisés d'engagement de dépenses et permettre l'établissement de cahiers des charges, la passation et l'exécution conformes de marchés 113-4. Garantir une répartition rationnelle des espaces entre les différents utilisateurs hébergés dans chaque immeuble placé sous sa responsabilité (services de police relevant de directions centrales distinctes, services sociaux, délégations syndicales, etc.), en corrélant les obligations réglementaires et les besoins fonctionnels, pour promouvoir une éventuelle réorganisation et solliciter, si jugé nécessaire, l'arbitrage du préfet de zone dans le processus de négociation interne Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 1. Garantir une continuité efficiente de l'action de sécurité publique pour réduire la délinquance et maintenir l'ordre public sur le territoire relevant de sa compétence 11. S'assurer des conditions organisationnelles d'un fonctionnement optimal de la direction départementale de la sécurité publique, en adaptant la mise en synergie des ressources humaines, logistiques et financières, aux évolutions contextuelles 114. S'assurer d'une synergie des actions optimisant l'expression et le développement des compétences professionnelles requises par une production efficiente de la sécurité publique 114-1. Mobiliser l'attention des chefs de service, dans le cadre de leur responsabilité d'organisation et de régulation des activités de leurs subordonnés, sur les paramètres de la conduite managériale favorisant l'engagement individuel et l'efficience de l'action collective, dont, notamment, l'explicitation des objectifs et des contributions attendues pour les atteindre, la promotion des processus responsabilisant chaque professionnel dans son champ de compétence, la valorisation et la reconnaissance des initiatives et résultats jugés performants 114-2. Garantir une qualité optimale du dialogue social au sein de la direction départementale de la Sécurité publique en développant la concertation avec les organisations syndicales représentant le personnel, pour solliciter les avis relevant de leur compétence, favoriser la perception de l'ensemble des professionnels d'une prise en compte de leurs analyses et demandes dans l'évaluation des situations, et rendre explicite le cadre nécessairement contraint et contingent de l'action collective, ainsi que les limites conséquentes du pouvoir de décision des supérieurs hiérarchiques 114-3. Favoriser la cohésion institutionnelle, en initiant des rencontres informelles avec les policiers des corps de commandement, de maîtrise et d'encadrement, pour un soutien de leur engagement professionnel, et, au-delà de l'analyse des informations ascendantes issues des voies hiérarchiques sur le climat social de la direction départementale, une écoute directe des analyses, perceptions et attentes, contribuant à l'évaluation des difficultés rencontrées, l'anticipation des obstacles potentiels et la décision de mesures optimisant les interrelations et la contribution de chacun à l'action collective de production de sécurité publique 114-4. Instituer, au regard des facteurs anxiogènes générés par une activité professionnelle requérant une disponibilité importante et présentant des risques d'insécurité physique et psychique, et ce, tout au long de la chaîne hiérarchique, un processus de vigilance et d'alerte aux comportements individuels problématiques, observés ou perçus comme tels, pour analyser, avec l'aide de professionnels formés à l'accompagnement psychologique, chaque situation jugée critique, estimer le degré de vulnérabilité du fonctionnaire de police concerné et la probabilité d'une mise en danger de soi ou d'autrui, afin de décider des mesures d'accompagnement de la personne, qu'elles soient de prévention, de négociation visant à aménager les conditions de son exercice professionnel, ou, lors d'un constat de manquement avéré aux obligations professionnelles et/ou légales, d'engagement d'une procédure de sanction administrative et/ou judiciaire 114-5. Garantir l'entretien et le développement des compétences optimisant l'exercice professionnel de l'ensemble des personnels relevant de son autorité, en s'assurant notamment de l'effectivité des formations obligatoires (entraînement régulier au tir et toutes actions liées au statut et à l'emploi), de l'adaptation aux situations nouvelles générées par les évolutions de la problématique de sécurité publique, de la réactivité organisationnelle lors d'incidents dont l'analyse conclut à un besoin de formation, ainsi qu'en initiant des projets de formations thématiques impliquant des partenariats institutionnels de la direction départementale, acteurs de sécurité publique, qu'ils soient prestataires ou bénéficiaires de ces actions 114-6. Garantir, au regard des obligations réglementaires et des dispositions statutaires de la gestion administrative des personnels, la conformité des procédures d'évaluation, de notation et d'avancement, dans la valorisation des compétences professionnelles effectives, en satisfaisant en personne à celles concernant les personnels de la Sécurité publique relevant directement de son autorité, et en soutenant les choix opérés dans les commissions administratives paritaires départementales 114-7. S'inscrire dans une démarche continue et autodirigée de développement de ses compétences propres, dans l'exercice d'une pratique de type réflexif sur son action et l'exploitation de l'ensemble des supports et situations, sources d'information et d'échange, instituées ou informelles (veille intra- et internet, séminaires organisés par la direction centrale de la Sécurité publique, sessions de formation continue, mutualisation avec ses homologues, etc.), susceptibles de contribuer à une analyse actualisée de la problématique évolutive de la sécurité publique et une optimisation de la conduite de ses activités, en interne et à l'externe 115. Contrôler l'engagement des dépenses, en recherchant un équilibre optimal dans l'affectation des ressources financières allouées, pour garantir le fonctionnement et le développement des activités de la direction départementale de la Sécurité publique 115-1. Evaluer, en concertation avec le service de gestion opérationnelle, les chefs de circonscription, de service et d'unité de la direction départementale de la Sécurité publique, les besoins en dépenses juridiquement obligatoires et économiquement inéluctables ainsi que les objectifs prioritaires, pour en estimer le coût et arrêter une proposition de budget primitif 115-2. Développer, lors du dialogue de gestion avec le responsable du budget opérationnel de programme (RBOP), un argumentaire qui mette notamment en perspective les résultats de la politique d'économies structurelles de l'année n-1 et les prévisions pour l'année n, afin d'obtenir la validation du budget primitif 115-3. Organiser l'information du personnel de la direction départementale de la Sécurité publique, et notamment ses représentants en comité technique paritaire départemental, du bilan de l'année écoulée et des prévisions budgétaires, en veillant à ce que soient explicitées les règles de fonctionnement administratives et les conséquences de leur non respect sur le budget et sa gestion, afin de développer la perception d'une responsabilité collective et la vigilance de chacun dans les pratiques quotidiennes 115-4. Obtenir du contrôleur financier local quitus pour la gestion budgétaire de l'année n-1, et conséquemment son avis favorable pour la couverture en autorisations d'engagement et en crédits de paiement des dépenses obligatoires de l'année n, en explicitant les éventuels écarts de gestion entre le budget primitif et le budget exécuté de l'année n-1 et en justifiant les différences entre ce budget exécuté et le budget primitif de l'année n 115-5. Contrôler le respect des règles du nouveau Code des marchés publics par le service de gestion opérationnelle et la signature des engagements juridiques et des liquidations de factures, par les fonctionnaires dûment habilités 115-6. S'assurer que les outils du suivi de gestion réalisés par le service de gestion opérationnelle permettent une analyse comparative de la progression des dépenses entre les années n-1 et n, pour réguler la consommation des crédits sur l'ensemble de l'exercice au regard des prévisions budgétaires 115-7. Décider des arbitrages budgétaires à opérer afin de réguler les variations de dépenses de l'exercice en cours et concevoir, selon leur nature conjoncturelle ou structurelle, des mesures d'optimisation 115-8. Rendre compte au contrôleur financier local d'une exécution du budget qui soit en conformité avec le montant des autorisations d'engagement et des crédits de paiement délégués Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 1. Garantir une continuité efficiente de l'action de sécurité publique pour réduire la délinquance et maintenir l'ordre public sur le territoire relevant de sa compétence 12. Superviser les activités de la direction départementale de la Sécurité publique, pour décider des régulations nécessaires à l'efficacité de l'action 121. Superviser l'organisation des actions continues de production de sécurité publique, pour une coordination et une régulation optimales des activités à déployer quotidiennement par les différents services de police 121-1. S'assurer, lors de l'analyse des comptes rendus d'activités, de l'exhaustivité, la compatibilité et la complémentarité des informations opérationnelles, transmises au sein et entre les services relevant de son autorité, pour éviter tout dysfonctionnement 121-2. Obtenir de chaque chef de service la communication, d'initiative et sans délai, de toute information à signaler, en rappelant, le cas échéant, la disponibilité permanente impliquée par la responsabilité statutaire et effective d'un directeur, et la fiabilité accrue d'une évaluation collective des situations 121-3. Valider, sur propositions des chefs de service et selon les règles méthodologiques de concertation établies, le degré de priorité et la nature de chaque action à poursuivre ou à déployer, au regard de l'analyse quotidienne des situations en cours et de l'évaluation de la probabilité des troubles potentiels, en s'assurant d'une organisation opérationnelle qui garantisse a priori des conditions optimales de sécurité des fonctionnaires et du public 121-4. Optimiser la communication des informations opérationnelles, en conduisant notamment les rencontres réunissant à périodes régulières les représentants de l'ensemble des unités constitutives de la direction départementale, pour, au-delà d'un rappel des objectifs institutionnels de sécurité publique, des exigences du Code de déontologie et des règles formelles de sécurité, permettre un échange direct d'informations et de questionnements sur les évolutions de l'environnement, ainsi que les ressources et contraintes de l'activité, individuelle et collective 121-5. Apprécier, selon sa qualité d'officier du Ministère public, l'opportunité des poursuites concernant les contraventions jugées problématiques, pour décider d'une peine à requérir, et de son importance, devant le Tribunal de police, ou de son annulation 121-6. Entretenir la vigilance constante requise de l'ensemble des fonctionnaires de police quant aux conditions de l'accueil et/ou la rétention des personnes dans ses services, en les contrôlant ponctuellement pour s'assurer de l'exécution des obligations et instructions en garantissant la conformité juridique 122. Développer, dans le cours des actions, l'efficience de l'information, la régulation et la coordination fonctionnelles des coopérations établies entre institutions et services concourant à la production de sécurité publique dans le département 122-1. Contribuer, dans les réunions instituées par l'autorité préfectorale, au développement des synergies opérationnelles entre producteurs de sécurité intérieure (services de police administrative, judiciaire, de renseignement, gendarmerie, etc.), en s'inscrivant dans une relation d'échange réciproque de toute information, communicable et utile à la projection et la coordination des actions à court terme, visant à maintenir l'ordre public sur le département 122-2. Favoriser, si besoin, la régulation des liens fonctionnels entretenus par les agents et officiers de police judiciaire avec les magistrats du Parquet 122-3. Optimiser, au-delà des ajustements conjoncturels à opérer dans le cadre de conventions établies entre municipalités et Police nationale, les processus d'information réciproque avec les élus locaux, afin de bénéficier de leur évaluation des perceptions du public et utiliser leur médiation pour exprimer, en ce qui les concerne, les conditions d'une action de sécurité publique efficace 122-4. Promouvoir, au sein de la direction départementale de la Sécurité publique, la constitution de commissions de réflexions thématiques, associant les responsables des services de police relevant des autres directions centrales, pour optimiser l'analyse de problématiques communes, la conception et l'évaluation de dispositifs d'action 122-5. Développer des interrelations fonctionnelles, lors de rencontres formelles au titre de la représentation institutionnelle de la direction départementale de la Sécurité publique, ou plus informelles au titre de la convivialité, pour optimiser ou projeter des actions en partenariat 123. Garantir l'adaptabilité organisationnelle des services de la direction départementale de la Sécurité publique, dans l'anticipation des manifestations événementielles prévisibles et une efficacité réactive dans la gestion des impondérables 123-1. Valider, en concertation avec les chefs de service concernés, la conception des dispositifs visant à prévenir les troubles probables de l'ordre public, lors d'événements à caractère sportif, culturel ou social, en examinant, selon les paramètres de la situation, ainsi que les natures et degrés de gravité des effets potentiels, la nécessité de prévoir des décalages d'effectifs au sein de la direction départementale de la Sécurité publique et la pertinence d'une demande de forces supplétives à la préfecture, précisant leur importance et leur positionnement aux endroits jugés critiques 123-2. Organiser dans les plus brefs délais une réponse, lors de la survenue d'incidents, même évalués mineurs, dans des établissements accueillant du public et ne faisant habituellement pas l'objet d'une surveillance permanente, jusqu'à se déplacer en personne, pour attester la présence et la réactivité de ses services 123-3. Informer immédiatement les autorités hiérarchiques, préfectorales, judiciaires et municipales, lors de la survenue d'un événement susceptible d'avoir un impact social et/ou médiatique, afin qu'elles soient en mesure de prendre les décisions et dispositions relevant de leur compétence respective 123-4. Coordonner l'ensemble des opérations relevant de sa responsabilité, lors de la survenue d'un événement imprévu, qualifié de grave en première approximation de ses effets sur la population, voire de situation de crise, au regard de l'étendue des phénomènes constatés, en décidant, selon la nature de l'événement et les instructions reçues des autorités locales et de la direction centrale de la Sécurité publique, de l'endroit le plus adéquat pour en diriger l'organisation, et accroître ainsi l'efficacité de l'action pluri-institutionnelle, en assurant, en cas de déplacement sur le terrain ou au PC de crise de la préfecture, les conditions de la pérennité du commandement dans ses services Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 1. Garantir une continuité efficiente de l'action de sécurité publique pour réduire la délinquance et maintenir l'ordre public sur le territoire relevant de sa compétence 12. Superviser les activités de la direction départementale de la Sécurité publique, pour décider des régulations nécessaires à l'efficacité de l'action 124. Anticiper l'évolution des problématiques locales de sécurité publique, en développant des actions de prévention visant à réduire les facteurs de risques individuels et environnementaux 125. Evaluer l'activité de production de sécurité publique sur le département, pour rendre compte aux autorités du degré d'atteinte des objectifs, actualiser l'analyse des problématiques de sécurité publique et optimiser les décisions de développement d'actions 124-1. Contribuer, dans le cadre des contrats locaux de sécurité visant à concrétiser la politique interministérielle de la ville, à des prises de décisions optimales d'aménagement des conditions de vie urbaine, en rendant explicites, au regard des diagnostics contextuels établis, les dimensions stratégiques, à moyen et long terme, de la prévention des crimes et délits 125-1. Optimiser, voire développer, les outils de synthèse, générale ou thématique, permettant de répondre immédiatement à toute demande potentielle émanant d'une autorité hiérarchique, administrative, judiciaire ou municipale, en vérifiant la traçabilité exhaustive des informations liées aux activités déployées par l'ensemble des services de la direction départementale de Sécurité publique 126-1. Organiser la réponse à toute demande institutionnelle d'information collective sur la nature et les modalités de fonctionnement des services de police, en veillant, en personne ou par délégation, à rendre explicite l'ensemble des missions de service public 125-2. Formaliser des analyses quantitatives et qualitatives de la délinquance, à partir des diagnostics établis, pour satisfaire les demandes formelles d'informations des autorités préfectorales, au plan départemental et régional, ou judiciaires 126-2. Développer des supports matériels de communication externe, destinés à informer les partenariats institutionnels, existants et potentiels, de l'ensemble des activités de la direction départementale de la Sécurité publique 124-2. Evaluer la fonctionnalité des délégations organisées pour assurer la représentation de la direction départementale de la Sécurité publique dans les comités locaux de sécurité et de prévention de la délinquance, en analysant les comptes rendus et relevés de décisions 124-3. Initier des actions de prévention des conduites à risques, à visée éducative des mineurs, en instaurant notamment un partenariat stratégique avec l'Education nationale, et en recherchant l'efficience pédagogique dans la conception et l'organisation des projets, associant les différents types d'acteurs de la communauté éducative 124-4. Organiser le développement de la dynamique créée par les premières actions de prévention éducative des conduites à risques, en proposant aux professionnels de l'éducation et de l'enseignement des rencontres visant à les informer des réalités locales de la délinquance des mineurs, des activités déployées par les services de police, des possibilités de travail commun autour de thématiques particulières, pour pérenniser un processus dont l'efficacité requiert une inscription dans la durée 125-3. Soutenir son action, en l'explicitant lors de conférences instituées par les autorités, et notamment la conférence départementale de sécurité sous responsabilité du préfet, pour rendre compte à l'ensemble des élus des activités déployées dans le cadre des contrats locaux de sécurité 125-4. Contrôler les rapports annuels synthétisant l'activité, formalisés par les chefs des différents services de la direction départementale de la Sécurité publique, et notamment la validité des informations statistiques, en satisfaisant aux obligations et échéances fixées par la direction générale de la Police nationale et la direction centrale de la Sécurité publique, pour rendre compte des évolutions de l'activité globale, ou de celles de services spécifiques, et développer, après exploitation au niveau national, des analyses comparatives de son activité 125-5. Adresser au procureur de la République un rapport annuel de l'activité du Ministère public, en calculant le taux de classement établi en fonction du nombre et des catégories d'infractions, qui permette une analyse quantitative et qualitative de l'activité 126. Informer le public des activités déployées par les services de police, en satisfaisant aux obligations de réserve, pour en accroître la connaissance et la reconnaissance sociale 126-3. Exploiter les opportunités de communication avec le grand public pour faire valoir les éléments d'analyse justifiant des mesures perçues comme contraignantes, notamment en matière de sécurité routière, et en expliquer les bénéfices attendus en terme de protection de l'usager 126-4. Définir, lors de situations événementielles, les modalités de la médiatisation, en concertation avec l'autorité préfectorale, pour ce qui relève de la police administrative, avec l'autorité judiciaire, en ce qui concerne les enquêtes, dans le respect des dispositions relatives au secret des investigations, après avoir obtenu l'accord, et déterminé la nature de l'information, avec la direction générale de la Police nationale Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 2. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'un service assurant des missions de sécurité de proximité ou police urbaine de proximité, ordre public, sécurité ou circulation routière, en Sécurité publique Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. Une compétence de niveau 1 socialement attendue d'un commissaire de police, responsable d'un service assurant des missions de sécurité de proximité ou police urbaine de proximité, ordre public, sécurité ou circulation routière, en Sécurité publique. Globale, elle est déclinée en compétences de niveaux 2, 3 et 4. Dans une problématique d'ingénierie de formation, les ressources nécessaires à l'exercice de ces compétences professionnelles seront indiquées aux niveaux 3 et 4 (compétences de référence à trois et quatre chiffres). 2. Optimiser la cohésion fonctionnelle du service de Sécurité publique pour assurer, sur le territoire relevant de sa compétence, le déploiement continu et coordonné des actions de police visant à prévenir, dissuader, réprimer les infractions, maintenir l'ordre public et contrôler la circulation routière Cela suppose de … 21. 22. Concevoir une organisation structurelle du service qui garantisse une production continue et adaptative de la sécurité publique, en optimisant l'usage des ressources et compétences professionnelles disponibles Diriger l'activité du service de Sécurité publique pour en développer l'efficience, dans l'orientation des actions, la régulation des processus et l'évaluation des résultats 211. 212. 213. 214. Optimiser l'organisation fonctionnelle du service, en garantissant l'effectivité des activités relevant des missions fondamentales de police administrative et judiciaire en Sécurité publique Organiser, dans le cadre de la structuration hiérarchisée d'un service de Sécurité publique, les conditions d'une expression et d'une mise en synergie optimales des compétences professionnelles 211-1. 211-6. 212-1. 212-5. 213-1. 213-4. 214-1. 214-5. 215-1. 215-3. 221-1. 221-8. 222-1. 222-3. 6 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 3 compétences de niveau 4 8 compétences de niveau 4 3 compétences de niveau 4 Organiser Développer le développement des stratégies d'actions de de coopération responsabilisation avec les acteurs du personnel institutionnels du service et sociaux de Sécurité du territoire publique relevant de sa pour accroître compétence, l'efficience pour optimiser de l'utilisation les conditions des ressources et les résultats financières de la production et logistiques de sécurité publique allouées 215. Contrôler l'efficience des dispositifs de prévention des risques liés aux activités de police, dont en particulier ceux faisant l'objet d'instructions réglementaires, en s'assurant notamment de la diffusion des procédures les formalisant 221. 222. 223. 224. 225. 226. Contribuer au développement des compétences professionnelles au sein du service, en initiant des processus d'apprentissage concomitants à l'action, pour accroître l'efficience de la production collective de sécurité publique Satisfaire aux obligations légales et aux attentes sociales impliquées par la responsabilité statutaire et effective d'un chef de service, pour assurer la cohésion fonctionnelle du service de Sécurité publique et optimiser le dialogue social Informer les processus d'évaluation et de décision des autorités hiérarchiques, en communiquant les données et analyses relatives à l'activité du service de Sécurité publique 223-1. 223-3. 224-1. 224-7. 225-1. 225-7. 226-1. 226-3. 3 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 3 compétences de niveau 4 Coordonner Contribuer Assurer la la réalisation à la mise pérennisation des activités de en synergie des police judiciaire des actions engagements et administrative, développées par de en procédant à les services coproduction l'évaluation de Sécurité de sécurité et la régulation du publique, publique cours des actions, en contrôlant en régulant pour garantir un les conditions le cours fonctionnement de l'exercice des actions optimal et continu de sa développées du service de responsabilité en Sécurité publique propre coopération Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 2. Optimiser la cohésion fonctionnelle du service de Sécurité publique pour assurer, sur le territoire relevant de sa compétence, le déploiement continu et coordonné des actions de police visant à prévenir, dissuader, réprimer les infractions, maintenir l'ordre public et contrôler la circulation routière 21. Concevoir une organisation structurelle du service qui garantisse une production continue et adaptative de la sécurité publique, en optimisant l'usage des ressources et compétences professionnelles disponibles 211. 212. Optimiser l'organisation fonctionnelle du service, en garantissant l'effectivité des activités relevant des missions fondamentales de police administrative et judiciaire en Sécurité publique Organiser, dans le cadre de la structuration hiérarchisée d'un service de Sécurité publique, les conditions d'une expression et d'une mise en synergie optimales des compétences professionnelles 211-1. Développer une analyse pluridimensionnelle du territoire d'intervention relevant de sa responsabilité, intégrant notamment les paramètres de configuration topographique, les données institutionnelles et socio-économiques, les indicateurs et variables sociologiques de la délinquance, pour définir les objectifs d'action du service de Sécurité publique 212-1. Evaluer les compétences potentiellement disponibles, pour concevoir, en fonction des besoins spécifiques du service et dans le cadre prédéfini par les affectations, les mesures optimisant les attributions de responsabilités et de délégations techniques, au regard de l'évolution sociologique des problématiques de sécurité publique et des niveaux de qualification du personnel, en veillant à prendre en compte les conceptions de l'action, explicites et implicites, individuelles et collectives, notamment liées aux identités professionnelles et aux types de pratiques développées 211-2. Evaluer le degré d'atteinte potentiel des objectifs assignés par les autorités hiérarchiques, ou construits à fin de contextualisation des orientations nationales et locales, au regard de leur faisabilité et des échéances fixées, pour faire valoir, le cas échéant, la nécessité d'établir des priorités d'action et/ou d'obtenir des ressources complémentaires 211-3. Etablir un diagnostic structurel du service, en développant une analyse des processus fonctionnels existants intégrant la dimension spatiale, pour proposer, après obtention de la validation du supérieur hiérarchique, des mesures d'optimisation organisationnelle pour une efficience accrue de la production de sécurité publique 211-4. S'assurer, au regard des effectifs de référence, en fonction du règlement d'emploi et selon l'analyse des indicateurs d'activité, que les unités remplissant les missions fondamentales de police administrative et judiciaire disposent des effectifs nécessaires et suffisants à garantir la continuité du service public 212-2. Rendre explicite, pour l'ensemble des fonctionnaires de police et du personnel administratif, sa conception d'une organisation efficiente de l'action collective et sa posture de manager, afin de créer l'adhésion aux objectifs et mesures d'évolutions, en exploitant notamment la période stratégique de la prise de direction du service 212-3. Promouvoir la diffusion, tout au long de la chaîne hiérarchique, des principes directeurs méthodologiques et des normes de comportement favorisant la responsabilité individuelle, afin d'accroître l'efficience de l'action collective de production de sécurité publique, en s'assurant de l'appropriation, par chaque fonctionnaire ayant une responsabilité d'encadrement, de l'étendue et des limites de son pouvoir de décision 211-5. Réunir les conditions organisationnelles de l'analyse des informations opérationnelles entre chefs de service ou d'unités, en fixant notamment les règles méthodologiques de la concertation et en décidant, dans la planification des rencontres institutionnelles, de la périodicité et des horaires les plus opportuns au regard de l'émission et la transmission des données 212-4. Déterminer les types d'actions relevant de son activité propre, en estimant les charges de travail liées et en veillant à se rendre accessible en permanence, pour assurer la direction, le contrôle et l'évaluation des opérations de production de sécurité publique et de gestion des fonctions supports, ainsi que la réponse aux attentes sociales des usagers et partenaires institutionnels du service 211-6. Concevoir un usage des supports informatisés qui limite les redondances de saisie et facilite l'accès de tous les fonctionnaires du service à l'ensemble des informations opérationnelles répondant à leurs besoins, voire développer de nouveaux outils, afin de garantir une coordination optimale de l'action des différentes unités 212-5. Définir explicitement les objets et les modalités d'une interaction fonctionnelle avec son adjoint, pour s'assurer d'un échange réciproque des informations nécessaires à la direction du service, en organiser formellement l'intérim et déterminer, au regard des compétences professionnelles respectives, les activités déléguées Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 2. Optimiser la cohésion fonctionnelle du service de Sécurité publique pour assurer, sur le territoire relevant de sa compétence, le déploiement continu et coordonné des actions de police visant à prévenir, dissuader, réprimer les infractions, maintenir l'ordre public et contrôler la circulation routière 21. Concevoir une organisation structurelle du service qui garantisse une production continue et adaptative de la sécurité publique, en optimisant l'usage des ressources et compétences professionnelles disponibles 213. 214. 215. Organiser le développement d'actions de coopération avec les acteurs institutionnels et sociaux du territoire relevant de sa compétence, pour optimiser les conditions et les résultats de la production de sécurité publique Développer des stratégies de responsabilisation du personnel du service de Sécurité publique pour accroître l'efficience de l'utilisation des ressources financières et logistiques allouées 213-1. Garantir, au regard des responsabilités statutaires et effectives d'un commissaire de police, et des nécessités d'organisation et de régulation de la coproduction de sécurité publique avec les différents services de police et de gendarmerie, la fonctionnalité des interactions avec les autorités préfectorales, judiciaires et municipales, ou leurs services, pour assurer notamment les processus réciproques d'information répondant aux besoins de chacun et la cohérence des messages institutionnels délivrés par les représentants de l'Etat et des citoyens 214-1. Vérifier l'efficacité des processus et procédures de gestion logistique des ressources matérielles conditionnant le déploiement des activités de sécurité publique, pour s'assurer, au regard des besoins immédiats et prévisibles, de leur disponibilité, fonctionnalité et quantité suffisante Contrôler l'efficience des dispositifs de prévention des risques liés aux activités de police, dont en particulier ceux faisant l'objet d'instructions réglementaires, en s'assurant notamment de la diffusion des procédures les formalisant 213-2. Développer les interactions fonctionnelles avec les chefs d'entreprises et responsables institutionnels du territoire d'intervention, au regard de l'évaluation des besoins de sécurité, exprimés ou implicites, pour prévenir par une présence dissuasive les nuisances quotidiennes (transporteurs urbains, bailleurs sociaux, professions à risques, etc.) et les effets potentiels sur l'ordre public de troubles sociaux, ou les conduites à risques par des actions éducatives à plus long terme (Education nationale, Protection judiciaire de la jeunesse, etc.), en formalisant des procédures de communication qui permettent une réactivité optimale des services de police 213-3. Promouvoir, au sein des accords de partenariats institutionnels publics initiés par les autorités hiérarchiques, la formalisation de protocoles visant à optimiser les actions et les conditions d'intervention des fonctionnaires de police, dont notamment la réduction des délais d'attente dans les administrations, hôpitaux et services de justice, en contractualisant les processus et modalités de leur régulation et actualisation 213-4. Organiser, après conduite des premières rencontres visant notamment à rendre explicites les attentes réciproques des partenaires et les ressources et contraintes respectives, l'ensemble des délégations techniques nécessaires à l'efficacité et la pérennisation des actions développées, en désignant, au regard des statuts hiérarchiques et de l'évaluation des compétences requises par la nature des objectifs poursuivis, des fonctionnaires de police qui soient les interlocuteurs référents de chaque correspondant extérieur 214-2. Promouvoir un processus d'élaboration du budget prévisionnel annuel qui implique chaque fonctionnaire du service, de l'expression des souhaits d'équipements fonctionnels et de biens de consommation à l'évaluation des besoins prioritaires, au regard des écarts probables entre le coût global des demandes, estimé par le service de gestion opérationnelle, et les dotations prévisibles, jusqu'à l'information du personnel des dotations effectives par lignes budgétaires, après arbitrage des autorités hiérarchiques 214-3. Obtenir régulièrement du service de gestion opérationnelle une évaluation des dépenses réalisées, pour contrôler les projets de commandes et réguler la consommation des crédits sur l'ensemble de l'exercice 214-4. Exploiter les supports informatisés pour organiser l'information du personnel de la progression des consommations par poste, au regard de la dotation initiale, en explicitant le principe de fongibilité entre lignes budgétaires 214-5. Proposer à l'autorité hiérarchique, le cas échéant, les arbitrages à opérer entre lignes fongibles disponibles, pour réguler les variations de dépenses ou mettre à sa disposition les économies réalisées, en veillant à informer le personnel du service de Sécurité publique des résultats obtenus 215-1. Vérifier les procédures d'enregistrement et de conservation des objets trouvés, pour garantir, selon leur nature, leur représentation opportune ou leur transfert vers la destination prévue, dans un état identique à celui de la description initiale 215-2. Contrôler, en faisant le cas échéant appel à une prestation spécialisée, les conditions matérielles de l'accueil et l'organisation des déplacements des usagers dans les locaux de police, dont, en priorité et avec une vigilance soutenue, celles des personnes faisant l'objet d'une mesure de rétention, pour garantir leur sécurité physique et celle des personnels 215-3. S'assurer que les notes de service précisant les types de conduite à tenir dans les situations professionnelles potentiellement dangereuses et/ou susceptibles d'engager la responsabilité personnelle d'un fonctionnaire de police, font l'objet d'une notification et de rappels réguliers, qui en garantissent l'appropriation par chacun Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 2. Optimiser la cohésion fonctionnelle du service de Sécurité publique pour assurer, sur le territoire relevant de sa compétence, le déploiement continu et coordonné des actions de police visant à prévenir, dissuader, réprimer les infractions, maintenir l'ordre public et contrôler la circulation routière 22. Diriger l'activité du service de Sécurité publique pour en développer l'efficience, dans l'orientation des actions, la régulation des processus et l'évaluation des résultats 221. 222. 223. Coordonner la réalisation des activités de police judiciaire et administrative, en procédant à l'évaluation et la régulation du cours des actions, pour garantir un fonctionnement optimal et continu du service de Sécurité publique Contribuer à la mise en synergie des actions développées par les services de Sécurité publique, en contrôlant les conditions de l'exercice de sa responsabilité propre Assurer la pérennisation des engagements de coproduction de sécurité publique en régulant le cours des actions développées en coopération 222-1. Communiquer au supérieur hiérarchique toute donnée jugée utile à l'action et la coordination des activités déployées par les différents services de police et partenaires institutionnels, coproducteurs de sécurité publique, en vue notamment de formuler, après régulation interne des effectifs disponibles, les demandes de forces supplétives jugées indispensables 223-1. Contribuer aux projets d'action réunissant l'ensemble des institutions et acteurs sociaux considérés comme des partenaires stratégiques du processus de production de sécurité publique sur le territoire relevant de sa compétence, en apportant les éléments d'expertise permettant le développement d'analyses collectives des situations, pour optimiser les décisions d'action fixant les modalités des dispositifs concrets et s'assurer d'une répartition légitime des responsabilités 221-1. Conduire, après prises de connaissance individuelles des informations factuelles, les réunions rassemblant les chefs de service et d'unité, en veillant à la rigueur de leurs analyses, pour réagir par des consignes aux situations d'urgence, obtenir les compléments d'information jugés nécessaires, valider les propositions d'orientation de l'activité ordinaire des unités et prévoir l'organisation de dispositifs opérationnels liés à des actions ponctuelles 221-2. Répondre aux sollicitations d'un subordonné immédiat requérant des instructions relevant de la décision d'un chef de service, ou l'analyse concertée d'une situation jugée problématique d'ordre opérationnel, organisationnel ou managérial, en adaptant les modalités de la réponse à l'interlocuteur 221-3. Organiser, au sein du service de Sécurité publique et après en avoir évalué la pertinence, le débriefing d'une action de police liée à une situation d'exception ou d'urgence, pour en conceptualiser, à fin de capitalisation, les indicateurs et critères, de réussite ou d'échec 221-4. Développer périodiquement, en concertation avec ses subordonnés, des analyses qualitatives s'appuyant notamment sur leurs observations, les données statistiques de l'activité, la cartographie de la délinquance actualisée, les variables socio-économiques, l'évolution des paramètres de la circulation routière, pour anticiper des troubles potentiels, concevoir des processus de résolution de problèmes ne relevant pas exclusivement de l'action policière et prévoir les dispositifs d'action conséquents 221-5. S'assurer de l'effectivité du contrôle administratif et préventif des lieux publics (débits de boissons, discothèques, centres commerciaux, etc.), en actualisant, au regard des informations complémentaires fournies par les services de police nationale, municipale, de gendarmerie et de sécurité privée, les consignes et modalités des opérations 221-6. Maintenir les capacités opérationnelles requises par les missions fondamentales du service de Sécurité publique, en obtenant des autorités hiérarchiques et judiciaires, s'agissant de sécurité de proximité, de ne rester saisi que des affaires le permettant, ou, s'agissant d'ordre public et de sécurité routière, en évaluant avec l'autorité hiérarchique la pertinence, le nombre et la durée des gardes statiques, et en négociant, avec les autorités judiciaires, le nombre et la durée d'immobilisation des fonctionnaires de police, dans les présentations aux magistrats et la surveillance des tribunaux 221-7. Garantir, en sécurité de proximité, l'information des magistrats du Parquet, en s'assurant du respect des instructions formalisées, et la conformité des procédures établies, en vérifiant l'effectivité du contrôle, en cas de délégation 221-8. Evaluer, en l'absence d'instructions des autorités préfectorales et hiérarchiques et au regard de l'évolution d'une situation requérant le maintien ou le rétablissement de l'ordre public, la pertinence d'un déplacement pour une observation directe, afin d'optimiser, dans le respect des dispositions réglementaires conditionnant l'emploi de la force publique, les décisions d'organisation du dispositif d'action 222-2. Garantir la transmission de toute information requérant un signalement, en respectant les protocoles établis par la direction de la Police urbaine de proximité ou la direction centrale de la Sécurité publique et les processus de transmission validés par le supérieur hiérarchique en fonction de la nature et la probabilité d'impact social, voire médiatique, de l'événement 222-3. Faire valoir, auprès des autorités hiérarchiques et des chefs d'autres services de Sécurité publique, les contraintes inhérentes aux missions spécifiques du service relevant de sa responsabilité, pour en conserver les capacités opérationnelles, négocier l'emploi ponctuel de fonctionnaires de police par d'autres services ou réguler, entre homologues et après relevé des faits auprès de chaque fonctionnaire impliqué, des situations potentiellement conflictuelles 223-2. Evaluer les actions développées et l'efficacité des délégations attribuées, notamment dans le cadre des contrats locaux de sécurité, en se tenant informé du cours des actions par les fonctionnaires de police référents et par des contacts directs avec les responsables des institutions partenaires, pour satisfaire, le cas échéant, les besoins de régulation 223-3. Entretenir la dynamique des relations de coopération établies, en veillant notamment à répondre à toute sollicitation d'un partenaire dans un délai socialement acceptable, en analysant les effets du turnover dans les représentations institutionnelles, en exerçant une vigilance dans les périodes sans troubles apparents et en initiant des contacts informels développant la convivialité Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 2. Optimiser la cohésion fonctionnelle du service de Sécurité publique pour assurer, sur le territoire relevant de sa compétence, le déploiement continu et coordonné des actions de police visant à prévenir, dissuader, réprimer les infractions, maintenir l'ordre public et contrôler la circulation routière 22. Diriger l'activité du service de Sécurité publique pour en développer l'efficience, dans l'orientation des actions, la régulation des processus et l'évaluation des résultats 224. 225. 226. Contribuer au développement des compétences professionnelles au sein du service, en initiant des processus d'apprentissage concomitants à l'action, pour accroître l'efficience de la production collective de sécurité publique Satisfaire aux obligations légales et aux attentes sociales impliquées par la responsabilité statutaire et effective d'un chef de service, pour assurer la cohésion fonctionnelle du service de Sécurité publique et optimiser le dialogue social 224-1. Procéder à l'évaluation des besoins de formation du service, en analysant les demandes des personnels, complémentaires des actions statutaires planifiées, pour adresser des propositions à la direction de la Police urbaine de proximité ou à la direction départementale de la Sécurité publique 225-1. Valider, en concertation avec ses subordonnés immédiats, les propositions annuelles d'évaluation et de notation des fonctionnaires du service, pour garantir la conformité des procédures au regard des obligations réglementaires et des dispositions statutaires de la gestion administrative des personnels, en s'assurant de l'effectivité du bilan individuel des résultats, de la détermination d'objectifs d'action pour l'année n+1 et de la lisibilité partagée des critères du jugement Informer les processus d'évaluation et de décision des autorités hiérarchiques, en communiquant les données et analyses relatives à l'activité du service de Sécurité publique 224-2. Favoriser l'appropriation des objectifs généraux de l'action collective au sein de chaque unité, en promouvant, auprès de chaque membre de la hiérarchie intermédiaire, le développement d'analyses collectives contribuant à leur transposition opérationnelle et coordonnée 224-3. Optimiser les conditions de l'engagement professionnel du personnel affecté à des tâches perçues comme peu gratifiantes, dans la valorisation de leur nécessité, l'explicitation des responsabilités engagées et, après validation des autorités hiérarchiques, l'aménagement de rythmes et horaires de travail susceptibles de fournir des éléments de motivation extrinsèque 225-2. Promouvoir, auprès des fonctionnaires ayant des responsabilités d'encadrement, la valorisation et la reconnaissance des initiatives et résultats jugés performants, pour soutenir l'engagement des personnels, en décidant le cas échéant d'une intervention directe, voire d'une sollicitation du supérieur hiérarchique, au regard de la situation et après évaluation des effets potentiels, aux plans de l'individu et du collectif 225-3. Evaluer la pertinence d'une action médiatrice, selon la nature et l'ampleur de conflits, potentiels ou actualisés, interpersonnels et/ou professionnels entre deux ou plusieurs fonctionnaires du service de Sécurité publique, pour initier un processus de négociation ou arbitrer le différend 224-4. Promouvoir, lors de situations problématiques récurrentes, l'institution de temps collectifs de réflexion qui permettent l'expression des observations individuelles et optimisent l'engagement professionnel des fonctionnaires de police 225-4. Entretenir la vigilance des fonctionnaires de police quant aux obligations professionnelles, notamment fixées par le Code de déontologie, en formalisant, si jugé nécessaire, une note de service pour un rappel collectif d'un point particulier du règlement 224-5. Favoriser la maîtrise progressive par chaque membre du personnel des outils développés au plan institutionnel, à fins d'analyse et d'évaluation des situations, des processus et des résultats de l'action, notamment lors d'affectation de fonctionnaires de police à des actions ne relevant pas de leurs attributions et pratiques professionnelles de référence 225-5. Initier une procédure de sanction administrative contre un fonctionnaire du service de Sécurité publique en cas de constat d'un manquement grave à des obligations, en lui notifiant, après obtention de l'accord du supérieur hiérarchique sur le niveau de sanction demandé, le motif et les modalités de la procédure, afin de garantir le respect des règles et entretenir la perception chez ses subordonnés d'une cohérence et d'une équité comportementales 224-6. Entretenir la vigilance des fonctionnaires du service de Sécurité publique sur les risques potentiels des pratiques devenues routinières, dont, en particulier, les conditions d'interpellation et de rétention des personnes, les processus de récupération et de conservation d'objets, la gestion des armes de service et à neutraliser 224-7. Développer ses compétences propres, en actualisant les connaissances et savoir-faire professionnels, en mutualisant les expertises techniques, au sein et entre services de police, et en exerçant une pratique réflexive sur les dimensions plurielles d'une activité de direction, contribuant à la construction de savoirs expérientiels 225-6. S'enquérir régulièrement, auprès des officiers et des gradés, de l'absence de comportements individuels jugés problématiques, après explicitation des responsabilités engagées et de la nécessité conséquente d'une information ascendante, conditionnant l'évaluation de la situation et la prévention éventuelle des risques, professionnels et personnels, encourus 225-7. Adresser une réponse, positive ou négative, à toute invitation de ses subordonnés au titre des rituels sociaux de convivialité, contribuant à l'établissement d'un climat relationnel propice à l'action collective, en veillant à ce que soient respectées les prescriptions réglementaires 226-1. S'assurer de la transmission aux services responsables des données nécessaires à l'établissement des statistiques de l'activité, en respectant les échéances et les conditions fixées par la direction générale de la Police nationale 226-2. Développer des évaluations qualitatives qui mettent en perspective les conclusions des analyses statistiques, dans l'intégration de paramètres contextuels et circonstanciels, pour rendre compte au directeur de la Police urbaine de proximité ou au directeur départemental de la Sécurité publique des effets non nécessairement mesurables de l'activité déployée 226-3. Contribuer, le cas échéant, aux études thématiques initiées par la direction centrale de la Sécurité publique, la direction de la Police urbaine de proximité ou la direction de l'Ordre public et de la Circulation, visant à formaliser et généraliser des dispositifs opérationnels expérimentés, voire intervenir dans des sessions de formation pour rendre compte d'une expertise développée Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 3. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'un service d'investigations judiciaires en Sécurité publique Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. Une compétence de niveau 1 socialement attendue d'un commissaire de police, responsable d'un service d'investigations judiciaires en Sécurité publique. Globale, elle est déclinée en compétences de niveaux 2, 3 et 4. Dans une problématique d'ingénierie de formation, les ressources nécessaires à l'exercice de ces compétences professionnelles seront indiquées aux niveaux 3 et 4 (compétences de référence à trois et quatre chiffres). 3. Organiser une mise en synergie efficiente des ressources conditionnant un déploiement optimal des activités du service d'investigations judiciaires en Sécurité publique, pour augmenter le nombre d'identifications et d'interpellations des auteurs de crimes et délits Cela suppose de … 31. 32. Evaluer l'efficacité de l'organisation structurelle du service relevant de son autorité, au regard de la nature des investigations judiciaires à développer, pour s'assurer d'une répartition optimale des compétences professionnelles et des ressources matérielles disponibles Optimiser l'efficience de la production du service d'investigations judiciaires, dans l'analyse de la délinquance, l'évaluation de la technicité des processus d'investigations et la garantie de la conformité juridique des procédures 311. 312. 313. 314. Garantir la fonctionnalité Concevoir Optimiser l'exploitation Organiser, des dispositifs un système des ressources au regard de l'analyse organisant le processus d'action collective financières des faits de délinquance, d'information ascendante qui permette et l'utilisation des le développement des données une mobilisation matériels disponibles, d'actions de prévention, opérationnelles, efficiente en faisant valoir en coopération avec pour orienter et contrôler et adaptative auprès des autorités les acteurs institutionnels la production du service des compétences hiérarchiques et sociaux du territoire d'investigations professionnelles les besoins fonctionnels relevant de sa judiciaires requises par la nature conditionnant compétence, en réaction à l'événement et les évolutions la réalisation pour optimiser et adaptation à l'évolution des missions des actions du service les conditions et des phénomènes d'investigations d'investigations les résultats de la production de de délinquance judiciaires judiciaires sécurité publique 321. 322. 323. Orienter Garantir, Développer l'activité pour tout fait des interactions du service judiciaire, fonctionnelles d'investigations l'information avec les autorités judiciaires, des autorités hiérarchiques en analysant compétentes et judiciaires l'évolution et pour une de la délinquance, la conformité efficience accrue pour une des procédures du traitement efficience accrue établies de la délinquance par le service et de de la production d'investigations la production de sécurité publique 324. 325. Optimiser les conditions de l'expression, du développement et de la mise en synergie des compétences professionnelles dans le service, pour une production efficiente des investigations et procédures judiciaires Produire les rapports rendant compte des données de la délinquance et de l'activité du service d'investigations judiciaires, pour informer les autorités hiérarchiques nationales, en respectant les échéances périodiques fixées 311-1. 311-4. 312-1. 312-5. 313-1. 313-4. 314-1. 314-4. 321-1. 321-5. 322-1. 322-4. 323-1. 323-6. 324-1. 324-5. 325-1. 325-2. 4 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 6 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 2 compétences de niveau 4 Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 3. Organiser une mise en synergie efficiente des ressources conditionnant un déploiement optimal des activités du service d'investigations judiciaires en Sécurité publique, pour augmenter le nombre d'identifications et d'interpellations des auteurs de crimes et délits 31. Evaluer l'efficacité de l'organisation structurelle du service relevant de son autorité, au regard de la nature des investigations judiciaires à développer, pour s'assurer d'une répartition optimale des compétences professionnelles et des ressources matérielles disponibles 311. 312. Garantir la fonctionnalité des dispositifs organisant le processus d'information ascendante des données opérationnelles, pour orienter et contrôler la production du service d'investigations judiciaires en réaction à l'événement et adaptation à l'évolution des phénomènes de délinquance Concevoir un système d'action collective qui permette une mobilisation efficiente et adaptative des compétences professionnelles requises par la nature et les évolutions des missions d'investigations judiciaires 311-1. S'assurer de la fonctionnalité du dispositif interne chargé de la répartition des affaires à traiter au sein de la circonscription de Sécurité publique, en veillant notamment à l'application des règles définissant localement les critères d'attribution des faits judiciaires aux services et unités de police compétents, pour garantir une prise en compte exhaustive des plaintes déposées et rendre exceptionnel le recours à l'arbitrage des autorités hiérarchiques 311-2. Réunir les conditions organisationnelles de la transmission et l'analyse des informations opérationnelles entre chefs de brigade et d'unité, en fixant notamment, dans la planification des rencontres institutionnelles, les obligations de participation ou de représentation selon l'évaluation de l'efficience des déplacements, la périodicité et les horaires les plus opportuns au regard de l'émission des données et les règles méthodologiques optimisant la concertation et la prise de décisions 311-3. Obtenir quotidiennement une synthèse formalisée de l'activité judiciaire déployée dans la circonscription de Sécurité publique, qui rende notamment compte des plaintes déposées, des faits élucidés, des mesures de rétention opérées et du nombre de personnes déférées, pour optimiser les décisions immédiates d'orientation ou de régulation de l'action, transmettre les informations jugées pertinentes aux autorités hiérarchiques et développer une analyse systémique de la production continue des unités du service 311-4. Garantir une production continue de statistiques pour actualiser l'analyse des évolutions tendancielles des faits de délinquance et ajuster les objectifs d'action du service d'investigations judiciaires au regard des orientations politiques nationales, en s'assurant, selon les logiques organisationnelles existantes, et en cas de retard anticipé de la saisie des plaintes renseignant l'état 4001 du Système de traitement des infractions constatées, d'un rappel auprès des chefs de service de la circonscription de Sécurité publique, voire de la prise de mesures particulières et ponctuelles 312-1. Concevoir, en fonction des natures et degrés évolutifs des phénomènes de délinquance, une organisation dynamique qui optimise l'efficience du dispositif fonctionnel existant, en procédant, après obtention de la validation du supérieur hiérarchique, à des modifications partielles des champs d'investigations judiciaires attribués aux brigades et unités, des ré-affectations de ressources humaines et matérielles, voire la création de groupes d'enquêtes spécialisés 312-2. Optimiser, dans le cadre prédéfini par les affectations et statuts hiérarchiques des fonctionnaires de police, les attributions de commandement opérationnel des brigades et unités d'investigations judiciaires, en évaluant les compétences potentiellement disponibles au regard de la nature des phénomènes de délinquance et des besoins contextuels du service 312-3. Valider, selon les délégations établies, et à l'issue du processus de présélection éventuellement dévolu à ses subordonnés immédiats au regard de la nature et du degré de qualification exigés par les postes à pourvoir, le recrutement de fonctionnaires de police dans le service d'investigations judiciaires, en s'assurant de l'adéquation du profil des candidats aux besoins immédiats et/ou prévisionnels de compétences, sur les dimensions individuelle et collective de l'activité professionnelle 312-4. Déterminer les types d'actions relevant de son activité propre, en estimant les charges de travail liées, pour assurer l'orientation, le contrôle et l'évaluation, de la production du service d'investigations judiciaires et de la gestion des fonctions supports, ainsi que la réponse aux attentes sociales des partenaires institutionnels du service 312-5. Définir explicitement les objets et les modalités d'une interaction fonctionnelle avec son adjoint direct, pour s'assurer d'un échange réciproque des informations nécessaires à la direction du service, en organiser formellement l'intérim et déterminer, au regard des compétences professionnelles respectives, les activités déléguées Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 3. Organiser une mise en synergie efficiente des ressources conditionnant un déploiement optimal des activités du service d'investigations judiciaires en Sécurité publique, pour augmenter le nombre d'identifications et d'interpellations des auteurs de crimes et délits 31. Evaluer l'efficacité de l'organisation structurelle du service relevant de son autorité, au regard de la nature des investigations judiciaires à développer, pour s'assurer d'une répartition optimale des compétences professionnelles et des ressources matérielles disponibles 313. 314. Optimiser l'exploitation des ressources financières et l'utilisation des matériels disponibles, en faisant valoir auprès des autorités hiérarchiques les besoins fonctionnels conditionnant la réalisation des actions du service d'investigations judiciaires Organiser, au regard de l'analyse des faits de délinquance, le développement d'actions de prévention, en coopération avec les acteurs institutionnels et sociaux du territoire relevant de sa compétence, pour optimiser les conditions et les résultats de la production de sécurité publique 313-1. Contrôler le système de gestion des moyens techniques nécessaires aux investigations pour s'assurer, au regard des besoins immédiats et prévisibles du service, de leur disponibilité, fonctionnalité et quantité suffisante 314-1. Représenter, selon les délégations établies, la direction départementale de la Sécurité publique dans les groupes de réflexion organisés par les autorités préfectorales ou les Comités locaux de prévention de la délinquance, en apportant les éléments d'expertise relevant de son champ de compétences, pour permettre le développement d'analyses collectives des situations optimisant les décisions d'action 313-2. Evaluer les besoins fonctionnels du service en analysant les demandes d'équipement ou de remplacement de matériels émanant des fonctionnaires de police et du personnel administratif, pour en informer l'autorité hiérarchique et le chef du service de gestion opérationnelle, en précisant, le cas échéant et après analyse sélective de devis, les critères de choix potentiels optimisant l'efficience des achats 313-3. Informer le personnel du service des ressources financières et matérielles mises à disposition, en procédant, si jugé nécessaire, aux rappels individuels ou collectifs à la responsabilité et la vigilance de chacun quant à leur utilisation optimale 313-4. Contrôler la progression des dépenses par poste budgétaire pour s'assurer, en lien avec le chef du service de gestion opérationnelle, d'une régulation de la consommation des crédits sur l'ensemble de l'exercice, afin de rendre compte à l'autorité hiérarchique d'une gestion optimale des ressources financières allouées 314-2. Organiser, après conduite des premières rencontres visant notamment à rendre explicites les attentes réciproques des partenaires et les ressources et contraintes respectives, l'ensemble des délégations techniques nécessaires à l'efficacité et la pérennisation des actions développées, en désignant, au regard des statuts hiérarchiques et de l'évaluation des compétences requises par la nature des objectifs poursuivis, des fonctionnaires de police qui soient les interlocuteurs référents de chaque correspondant extérieur 314-3. Initier des actions de prévention, concernant notamment les conduites à risques des mineurs liées à la consommation de substances modifiant les états de conscience, en développant des partenariats institutionnels avec l'Education nationale, qui mobilisent, dans les dispositifs concrets, l'ensemble des acteurs de la communauté éducative 314-4. Optimiser l'information du public, et en particulier des personnes reconnues socialement vulnérables, sur les mesures de prévention des risques liés à l'émergence ou la recrudescence cyclique de délits (cambriolages saisonniers, usage de fausses qualités, vols de téléphones portables, etc.) et celle des victimes sur les types et modalités de l'aide institutionnelle et associative Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 3. Organiser une mise en synergie efficiente des ressources conditionnant un déploiement optimal des activités du service d'investigations judiciaires en Sécurité publique, pour augmenter le nombre d'identifications et d'interpellations des auteurs de crimes et délits 32. Optimiser l'efficience de la production du service d'investigations judiciaires, dans l'analyse de la délinquance, l'évaluation de la technicité des processus d'investigations et la garantie de la conformité juridique des procédures 321. Orienter l'activité du service d'investigations judiciaires, en analysant l'évolution de la délinquance, pour une efficience accrue de la production 321-1. Conduire, après prise de connaissance du résumé des informations factuelles, les réunions institutionnelles planifiées rassemblant les chefs de brigade et d'unité du service d'investigations judiciaires, en veillant à la rigueur de leurs analyses, pour réagir par des consignes aux situations revêtant un caractère d'urgence, obtenir des compléments d'information ne figurant pas nécessairement dans la synthèse formalisée quotidienne, dont, notamment, les faits qualifiés de sensibles au regard de leur impact social ou médiatique potentiel, fixer les objectifs en réaction aux événements et valider les propositions d'orientation de l'activité ordinaire des unités 321-2. Diriger les enquêtes sur les crimes ou délits portant sur des faits qualifiés de sensibles au regard de leur impact social ou médiatique, en contrôlant l'établissement de la procédure, pour orienter le cours d'action et en rendre compte aux autorités hiérarchiques et judiciaires 321-3. Développer, en concertation avec les chefs de brigade et d'unité, au regard des indications statistiques mensuelles fournies par le système de traitement des infractions constatées, des analyses qualitatives des processus et modes opératoires par type d'activité délinquante, pour déterminer la nature et l'organisation d'opérations ciblées, en réaction et/ou prévention des faits de délinquance dominants ou tendanciels, ou décider de consignes procédurales à observer systématiquement par les fonctionnaires de police dans leurs pratiques d'investigations judiciaires 321-4. Evaluer le besoin de régulation individualisée avec un chef, ou l'ensemble d'une brigade ou unité, lors de situations jugées problématiques, d'ordre opérationnel, organisationnel ou managérial, et notamment d'une évaluation d'insuffisance de la production au regard du ratio faits constatés / faits élucidés, pour obtenir les éléments d'analyse nécessaires à la conception de stratégies de résolution 321-5. Optimiser la communication des informations et consignes opérationnelles, en conduisant les rencontres réunissant à périodes régulières l'ensemble des fonctionnaires de police d'une ou plusieurs brigades et unités d'investigations judiciaires, pour, audelà d'un rappel des objectifs institutionnels de sécurité publique, des exigences du Code de déontologie et des règles formelles de sécurité, permettre un échange direct d'informations et de questionnements sur les évolutions de la délinquance, ainsi que les ressources et contraintes de l'activité, individuelle et collective 322. Garantir, pour tout fait judiciaire, l'information des autorités compétentes et la conformité des procédures établies par le service d'investigations 322-1. Valider les télex produits par les officiers et agents de police judiciaire, en vérifiant la complétude et la lisibilité de la formalisation, ainsi que sa conformité au regard des standards nationaux, et, en cas de délégation technique partielle, nécessitée par le volume d'affaires traitées dans le service d'investigations, en s'assurant de la qualité du contrôle, pour garantir l'information des autorités judiciaires et administratives, et selon la nature des données, celle des autres services producteurs de sécurité intérieure 322-2. S'assurer de l'information systématique et immédiate du bureau de l'information de l'état-major de la direction centrale de la Sécurité publique, ou de l'état-major de la direction de la Police urbaine de proximité, à l'annonce de faits qualifiés de sensibles au regard de leur impact social ou médiatique potentiel, ou lors d'une atteinte à l'intégrité physique d'un fonctionnaire de police 322-3. Contrôler, avant transmission aux magistrats, la conformité procédurale des procès-verbaux, la complétude des informations recueillies, l'exploitation exhaustive des éléments de l'enquête, et, en cas de délégation technique nécessitée par le volume d'affaires traitées dans le service d'investigations judiciaires, évaluer le contrôle opéré par les chefs de brigade et d'unité, pour organiser les actions correctrices jugées nécessaires, voire procéder à un rappel des règles méthodologiques de la formalisation des procédures 322-4. Garantir l'effectivité et la traçabilité des actes liés à la rétention de personnes, dont, en particulier, les mesures de gardes à vue, en s'assurant, directement et/ou auprès des officiers responsables, de leur conformité aux exigences du Code de procédure pénale 323. Développer des interactions fonctionnelles avec les autorités hiérarchiques et judiciaires pour une efficience accrue du traitement de la délinquance et de la production de sécurité publique 323-1. Informer le supérieur hiérarchique de toute donnée jugée utile à l'action et la coordination des activités déployées par les différents services de police et partenaires institutionnels, coproducteurs de sécurité publique, en mettant systématiquement en exergue, lors des réunions institutionnelles rassemblant les chefs de service, les informations relatives à l'activité judiciaire en cours, nécessaires et suffisantes à l'action de chacun 323-2. Evaluer la pertinence des instructions reçues des magistrats pour les informer d'éventuels effets problématiques de leur application, aux plans de l'organisation et/ou du fonctionnement du service d'investigations judiciaires, ou promouvoir, dans le traitement judiciaire d'une affaire, des hypothèses de travail conduisant à une décision technique favorable à la préservation d'enjeux jugés stratégiques 323-3. Représenter les services relevant de la direction départementale de la Sécurité publique dans les rencontres instituées par les parquets, réunissant les acteurs institutionnels du processus judiciaire, pour rendre compte de l'activité judiciaire des services de police et assurer en retour la diffusion des informations, analyses ou consignes procédurales 323-4. Organiser, si jugé nécessaire par les autorités hiérarchiques, lors d'événements à caractère sportif, culturel ou social requérant un dispositif de prévention de troubles probables de l'ordre public, la mobilisation des brigades et unités du service d'investigations, qualifiées pour traiter les affaires judiciaires conséquentes, voire la constitution de patrouilles ad hoc, en vue de procéder à des interpellations en flagrant délit des auteurs de troubles 323-5. Garantir, selon l'organisation et les directives locales régissant le tour de permanence des chefs de service, la continuité de la direction de l'ensemble des services constitutifs de la direction départementale de la Sécurité publique, en supervisant le déploiement de l'activité ordinaire de production de sécurité publique et en évaluant, lors d'une situation événementielle, la nécessité d'en informer immédiatement le chef de service compétent 323-6. Contribuer, sur sollicitation de la direction centrale de la Sécurité publique, aux activités d'analyse et de prospective des phénomènes de délinquance, en participant notamment à des groupes de réflexion thématiques, pour optimiser le processus de décisions organisationnelles prises par les autorités hiérarchiques nationales Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 3. Organiser une mise en synergie efficiente des ressources conditionnant un déploiement optimal des activités du service d'investigations judiciaires en Sécurité publique, pour augmenter le nombre d'identifications et d'interpellations des auteurs de crimes et délits 32. Optimiser l'efficience de la production du service d'investigations judiciaires, dans l'analyse de la délinquance, l'évaluation de la technicité des processus d'investigations et la garantie de la conformité juridique des procédures 324. Optimiser les conditions de l'expression, du développement et de la mise en synergie des compétences professionnelles dans le service, pour une production efficiente des investigations et procédures judiciaires 324-1. Faciliter l'activité d'encadrement des chefs de brigade et d'unité, en soulignant les paramètres d'une conduite managériale favorisant les engagements individuels et l'efficience des actions collectives, dont notamment l'explicitation de la posture de commandement, la clarification des contributions attendues de chacun, la promotion des processus responsabilisant chaque subordonné dans son champ de compétences, l'évaluation en situation des modes de régulation de conflits, latents ou actualisés, la valorisation et la reconnaissance des initiatives et résultats jugés performants 324-2. Développer, au regard des facteurs d'insécurité physique ou psychique générés ou aggravants de l'activité policière, une vigilance systématique lors de l'observation ou de l'information d'un comportement individuel jugé problématique, en recueillant les données nécessaires à l'analyse de la situation, pour déterminer, en concertation avec ses subordonnés immédiats, la nature et le degré d'intervention potentielle, qu'elle soit d'accompagnement empathique de la personne, d'appel à prestation spécialisée, d'aménagement temporaire des conditions de travail, d'affectation nouvelle au sein du commissariat ou de la circonscription de Sécurité publique, voire d'engagement d'une procédure de sanction administrative et/ou judiciaire lors d'un manquement avéré aux obligations professionnelles et/ou légales 324-3. Valider, en concertation avec les chefs de brigade et d'unité et au-delà de la notation de ses collaborateurs directs, les propositions annuelles d'évaluation et de notation des fonctionnaires du service, pour garantir la conformité des procédures au regard des obligations réglementaires et des dispositions statutaires de la gestion administrative des personnels, en s'assurant de l'effectivité du bilan individuel des résultats, de la détermination d'objectifs d'action pour l'année n+1 et de la lisibilité partagée des critères du jugement, notamment par les personnes exprimant une insatisfaction quant à la décision 324-4. Mobiliser l'attention des fonctionnaires du service d'investigations judiciaires, au-delà des formations obligatoires liées au statut ou à l'emploi des personnels et des processus formels d'obtention des habilitations administratives et/ou judiciaires conditionnant l'exercice d'activités de police, sur la nécessité de développer des processus, concomitants à l'action, d'actualisation des connaissances et savoir-faire professionnels, en exploitant notamment les ressources développées sur supports informatiques par les directions centrales et la direction de la formation de la Police nationale, et les temps de travail de moindre intensité pour acquérir une maîtrise technique des logiciels-outils de rédaction des procédures, contrôler la conformité de leur formalisation et évaluer leur lisibilité pour autrui 324-5. Développer ses compétences propres, en instaurant, au regard de l'élévation des niveaux de qualification des personnels et des effets de valorisation liés, des processus de mutualisation de connaissances, de savoir-faire et d'analyses de la délinquance, au sein et entre services de police, en développant avec ses homologues, au-delà des rencontres dans les sessions de formations instituées, les pratiques d'échanges et de questionnement, d'ordres technique, organisationnel ou managérial, et en structurant son activité de veille juridique, pour conserver l'expertise requise par la nature des activités déployées et perçue par ses subordonnés comme l'une des sources de légitimité à diriger un service d'investigations judiciaires 325. Produire les rapports rendant compte des données de la délinquance et de l'activité du service d'investigations judiciaires, pour informer les autorités hiérarchiques nationales, en respectant les échéances périodiques fixées 325-1. Adresser en temps utile à la direction départementale de la Sécurité publique ou la direction de la Police urbaine de proximité, et afin de respecter les échéances fixées au niveau national, les statistiques produites par le service d'investigations judiciaires, en contrôlant leur exactitude et la conformité de leur présentation, pour rendre compte des faits de délinquance constatés et élucidés, ainsi que des résultats de la répression, et permettre l'analyse des évolutions tendancielles sur l'ensemble du territoire 325-2. Transmettre en temps utile au supérieur hiérarchique le rapport annuel formalisé de l'activité judiciaire, partie intégrante du bilan technique de la direction départementale de Sécurité publique, en développant des évaluations qualitatives qui mettent en perspective les données statistiques de la délinquance et orientent les objectifs de production pour l'année n+1 Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 4. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'un service d'investigations judiciaires en Police judiciaire Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. Une compétence de niveau 1 socialement attendue d'un commissaire de police, chef d'un service de Police judiciaire (section, division ou antenne). Globale, elle est déclinée en compétences de niveaux 2, 3 et 4. Dans une problématique d'ingénierie de formation, les ressources nécessaires à l'exercice de ces compétences professionnelles seront indiquées aux niveaux 3 et 4 (compétences de référence à trois et quatre chiffres). 4. Garantir la qualité des procédures établies par le service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, en optimisant l'efficience des processus d'investigations Cela suppose de … 41. 42. S'assurer de l'efficacité des dispositifs organisationnels et de la fonctionnalité des interactions professionnelles conditionnant le déploiement optimal des processus d'investigations du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité Coordonner l'activité du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, dans la régulation de la production d'investigations, l'évaluation d'une mobilisation efficiente des compétences professionnelles et le contrôle de la formalisation des procédures 411. 412. 413. 414. 415. 421. 422. 423. Garantir l'information des autorités hiérarchiques de la direction de Police judiciaire, en communiquant les données requises, ainsi que celles jugées pertinentes, de l'activité du service relevant de sa responsabilité Optimiser la coproduction des investigations judiciaires en développant des interactions fonctionnelles avec les responsables du Parquet et les magistrats de l'instruction Optimiser l'organisation structurelle du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité pour une efficience accrue de la production collective Entretenir une relation fonctionnelle avec ses subordonnés, en développant leur perception d'un chef de service garant de la qualité de la production du service de Police judiciaire Pourvoir les enquêteurs du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité des ressources financières et matérielles nécessaires à un déploiement optimal des investigations Optimiser le processus de production des investigations judiciaires aux plans technique et juridique, voire de la coordination d'opérations, en synergie avec les pouvoirs d'action des enquêteurs 411-1. 411-6. 412-1. 412-6. 413-1. 413-5. 414-1. 414-5. 415-1. 415-4. 421-1. 421-5. 422-1. 422-3. 423-1. 423-7. 424-1. 424-3. 6 compétences de niveau 4 6 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 3 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 3 compétences de niveau 4 Garantir Satisfaire la qualité aux obligations légales des procédures et aux attentes sociales transmises aux impliquées par autorités judiciaires la responsabilité par le service de statutaire et effective Police judiciaire d'un chef de service relevant de de Police judiciaire, sa responsabilité, pour optimiser pour ne pas le développement compromettre des compétences l'efficacité professionnelles du processus et leur mise en synergie dans les groupes de jugement d'enquêteurs Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 424. Evaluer la production du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, pour réguler le cours de l'activité et rendre compte des résultats obtenus 4. Garantir la qualité des procédures établies par le service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, en optimisant l'efficience des processus d'investigations 41. S'assurer de l'efficacité des dispositifs organisationnels et de la fonctionnalité des interactions professionnelles conditionnant le déploiement optimal des processus d'investigations du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité 411. 412. Garantir l'information des autorités hiérarchiques de la direction de Police judiciaire, en communiquant les données requises, ainsi que celles jugées pertinentes, de l'activité du service relevant de sa responsabilité Optimiser la coproduction des investigations judiciaires en développant des interactions fonctionnelles avec les responsables du Parquet et les magistrats de l'instruction 411-1. Obtenir des supérieurs hiérarchiques, au regard des paramètres contextuels et des logiques organisationnelles conditionnant le déploiement de l'activité d'un chef de service de Police judiciaire, une explicitation de leurs attentes quant aux objets et modalités d'une interrelation fonctionnelle 411-2. S'assurer de l'information du supérieur hiérarchique immédiat de toute saisine ou engagement de processus d'investigation, en appréciant le degré d'urgence de la communication, voire, lors d'une incertitude, en le surestimant 411-3. Informer le supérieur hiérarchique immédiat du cours des investigations, en précisant les données factuelles et contextuelles de la situation, et en sollicitant, lorsque jugé nécessaire, le développement d'analyses concertées, pour optimiser l'orientation du travail des enquêteurs 411-4. Informer immédiatement, conformément aux règles légales et déontologiques de la Police nationale, le supérieur hiérarchique de tout incident lié à une intervention des fonctionnaires du service relevant de sa responsabilité et/ou susceptible d'avoir un impact sur la régularité de la procédure, afin qu'il soit en mesure de prendre les décisions et dispositions relevant de sa compétence 411-5. Evaluer la pertinence des données à transmettre lors des réunions institutionnelles périodiques rassemblant les chefs de service opérationnel, sous conduite des responsables de la direction de Police judiciaire, pour permettre l'actualisation de leurs informations sur chaque affaire, et, le cas échéant, l'appréciation collective d'une mise à disposition de ressources opérationnelles de différents services pour une investigation 411-6. Rendre compte au supérieur hiérarchique de toute demande d'informations de la presse locale, après évaluation des effets potentiels quant à la valorisation du service relevant de sa responsabilité et, si jugé nécessaire, obtention de l'aval du magistrat directeur d'enquête 412-1. Evaluer, à la réception d'une saisine confiée à la direction de Police judiciaire, la nature et le degré de compatibilité de l'affaire avec le champ de compétences spécialisées du service relevant de sa responsabilité, pour maintenir notamment la charge de travail des enquêteurs dans des limites acceptables au regard de l'activité prévisible, et obtenir, le cas échéant, une modification de la décision par le magistrat saisissant 412-2. Décider de solliciter un magistrat pour obtenir la saisine du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, en rappelant, le cas échéant et après accord de l'autorité hiérarchique, sa légitimité de fait et l'adéquation de sa logistique, ou en faisant valoir le gain potentiel d'efficience lors d'hypothèses de corrélations avec des investigations en cours 412-3. Informer le magistrat des premiers éléments de l'enquête et des phases ultérieures appelant décision ou requérant la mobilisation de ressources exceptionnelles (surveillances techniques, perquisitions, interpellations, etc.), voire l'action coordonnée de différents services d'investigations judiciaires, pour lui permettre de prendre les dispositions relevant de sa compétence, et notamment de garantir sa présence en cas de prolongations de garde à vue et/ou présentations 412-4. Initier des rencontres individuelles périodiques avec les responsables du Parquet ou les magistrats de l'instruction pour rendre compte de l'état d'avancement des dossiers, déterminer les priorités dans la planification des investigations à développer, réguler le cas échéant les effets de la politique de saisine et/ou de traitement des affaires, et obtenir les éléments conditionnant l'activité du service relevant de sa responsabilité, voire son organisation structurelle 412-5. Evaluer les implications opérationnelles des demandes et analyses développées dans les rencontres instituées par les Parquets, réunissant les acteurs institutionnels du processus judiciaire à fin de coordination, pour faire valoir les ressources et les contraintes du service relevant de sa responsabilité et assurer en retour la diffusion des informations, analyses ou consignes procédurales 412-6. Maintenir des interrelations facilitant la coopération avec les magistrats du Parquet et de l'instruction afin de créer les conditions optimales de la régulation pour, notamment et le cas échéant, soutenir l'argumentaire d'un officier de police judiciaire visant à obtenir les décisions jugées nécessaires à l'aboutissement d'une enquête, ou valoriser l'action des enquêteurs, ou réguler des situations problématiques, potentielles ou effectives, en évaluant à quel niveau hiérarchique établir le contact selon leur nature et le degré d'importance accordé Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 4. Garantir la qualité des procédures établies par le service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, en optimisant l'efficience des processus d'investigations 41. S'assurer de l'efficacité des dispositifs organisationnels et de la fonctionnalité des interactions professionnelles conditionnant le déploiement optimal des processus d'investigations du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité 413. 414. 415. Optimiser l'organisation structurelle du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité pour une efficience accrue de la production collective Entretenir une relation fonctionnelle avec ses subordonnés, en développant leur perception d'un chef de service garant de la qualité de la production du service de Police judiciaire Pourvoir les enquêteurs du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité des ressources financières et matérielles nécessaires à un déploiement optimal des investigations 413-1. S'assurer, au-delà des qualifications, dont notamment un nombre suffisant de fonctionnaires de police ayant la qualité d'officier de police judiciaire, et des compétences professionnelles requises par la nature dominante de l'activité développée par chaque groupe d'enquêteurs, de la mise en synergie des contributions individuelles pour une performance collective optimale, s'agissant en particulier de matière criminelle, en évaluant, en concertation avec les supérieurs hiérarchiques et les chefs de groupe, la possibilité de la développer lors d'une affectation nouvelle dans le service de Police judiciaire 413-2. Maintenir, en liaison avec ses subordonnés immédiats et dans le cadre défini par les règles statutaires en vigueur dans la Police nationale, une disponibilité continue des effectifs nécessaires et suffisants à une réactivité optimale du service relevant de sa responsabilité, en s'assurant de l'efficacité des dispositifs de permanence, en contrôlant les prévisions d'activité, en s'informant des dispositions négociées au sein de chaque groupe d'enquêteurs pour organiser la flexibilité inhérente aux missions de police judiciaire, et en régulant les absences, les récupérations, les indemnités pécuniaires compensatrices et les congés 414-1. Exploiter la période stratégique de la prise de direction du service pour créer les conditions relationnelles favorables à l'obtention des informations opérationnelles détenues par les enquêteurs, en exprimant notamment l'intérêt porté à leur travail, voire une volonté d'apprentissage lors des premières prises de poste, en recherchant auprès des chefs de groupe, aux titres de la valorisation de l'interlocuteur et du recueil d'indications sur les types de pratiques privilégiées dans les activités d'investigation judiciaire, des informations orales sur les enquêtes en cours, complémentaires de l'analyse du portefeuille de dossiers et des données fournies par les supérieurs hiérarchiques, et ce jusqu'à l'inscription, dans les pratiques professionnelles habituelles, d'une transmission d'initiative 414-2. Analyser les normes de comportement et de jugement régissant les relations professionnelles au sein et entre les groupes d'enquêteurs, en intégrant l'histoire dynamique du service de Police judiciaire, la mémoire et les attentes des fonctionnaires de police, pour évaluer les leviers d'action et les obstacles potentiels à une efficience accrue de la production collective 413-3. Organiser l'information ascendante des données opérationnelles pour développer une analyse du portefeuille de dossiers, décider des priorités d'investigation et de traitement, satisfaire à d'éventuelles demandes d'information des autorités hiérarchiques et judiciaires, en planifiant notamment des rencontres périodiques formelles avec les adjoints et les chefs de groupe qui permettent le contrôle, l'évaluation, les régulations de la production en cours dont, si jugé nécessaire, des rappels méthodologiques de formalisation des procédures, ainsi que la coordination des opérations à venir et la communication d'instructions générales 414-3. S'assurer de l'appropriation par chaque chef de groupe de l'étendue et des limites de sa responsabilité d'encadrement, en clarifiant la contribution attendue de chacun, dont l'explicitation aux enquêteurs des objectifs de production et des niveaux de performance souhaités, la répartition du travail au regard de l'évaluation des compétences respectives, la coordination et la supervision des investigations judiciaires selon la nature dominante de l'activité développée, le contrôle des procédures, et la promotion de stratégies de responsabilisation des individus pour une action collective efficiente 413-4. Définir explicitement les objets et modalités d'une interaction fonctionnelle avec ses adjoints pour s'assurer d'un échange réciproque des informations nécessaires à la direction du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, en organiser formellement l'intérim et déterminer les activités déléguées, au regard des dossiers à traiter et de l'évaluation des compétences professionnelles respectives 414-4. Rendre explicite, pour l'ensemble des fonctionnaires de police, sa conception d'une organisation efficiente du service de Police judiciaire, et sa posture de manager, en soulignant la nécessaire mise en synergie des contributions individuelles et les critères de réussite de l'action collective, dont notamment la qualité des procédures conditionnant la rentabilisation des investissements consentis 413-5. Structurer l'emploi de son temps professionnel, en veillant à se rendre accessible en permanence, dans la recherche d'un équilibre entre la disponibilité requise pour répondre aux sollicitations de ses subordonnés, la coordination de la production d'investigations, le contrôle de la qualité des procédures et le développement de ses compétences propres 414-5. Attester une prise en compte des obstacles opérationnels rencontrés par les enquêteurs du service d'investigations judiciaires, dans une contribution immédiate ou différée à leur résolution, en veillant, s'agissant notamment de questions d'ordre juridique, à garantir l'exactitude de ses déclarations pour entretenir leur perception d'une expertise reconnue 415-1. S'assurer de la prise en compte par la division administrative de la direction de Police judiciaire des demandes prioritaires d'équipement ou de remplacement de moyens opérationnels, après analyse des besoins estimés par les fonctionnaires actifs au regard, notamment, des évolutions technologiques, pour une efficacité optimale des investigations 415-2. Estimer, au regard du résultat escompté d'un acte d'enquête onéreux, les dépenses à engager par la direction de Police judiciaire, ou à faire prendre en compte sur frais de justice, pour une efficience accrue des investigations 415-3. Tenir un tableau de bord des dépenses liées aux activités du service relevant de sa responsabilité (téléphone, carburants, déplacements, frais de mission, etc.) pour, après analyse des consommations, rendre compte aux responsables de la direction de Police judiciaire de leur caractère nécessaire 415-4. Procéder, lorsque jugé nécessaire, aux rappels individuels ou collectifs à la responsabilité et la vigilance des fonctionnaires du service de Police judiciaire quant à l'utilisation optimale des ressources financières et matérielles mises à disposition Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 4. Garantir la qualité des procédures établies par le service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, en optimisant l'efficience des processus d'investigations 42. Coordonner l'activité du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, dans la régulation de la production d'investigations, l'évaluation d'une mobilisation efficiente des compétences professionnelles et le contrôle de la formalisation des procédures 421. 422. Optimiser le processus de production des investigations judiciaires aux plans technique et juridique, voire de la coordination d'opérations, en synergie avec les pouvoirs d'action des enquêteurs Garantir la qualité des procédures transmises aux autorités judiciaires par le service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, pour ne pas compromettre l'efficacité du processus de jugement 421-1. Obtenir des enquêteurs les données factuelles et les paramètres situationnels nécessaires à l'analyse des phases d'un processus d'investigation présentant des alternatives quant à son orientation, ou requérant la mobilisation de ressources excédant les capacités opérationnelles du groupe saisi, pour donner les avis et/ou prendre les décisions relevant de sa compétence, notamment d'instructions particulières, de mise en œuvre de moyens complémentaires, d'information de partenaires potentiellement impliqués dans l'action ou concernés par des éléments du dossier (Sécurité publique, gendarmerie, services de renseignement, douanes, services fiscaux, etc.) 421-2. Répondre aux sollicitations des subordonnés requérant des avis ou conseils d'ordre technique et/ou juridique, en recourant, si jugé nécessaire, à des ressources documentaires dont, notamment, celles du Centre d'information et de conseil juridique, ainsi qu'à l'expertise des supérieurs hiérarchiques, des offices centraux et services relevant des directions spécialisées, pour contribuer à la résolution de difficultés d'ordre opérationnel, réelles ou perçues, voire déceler des risques latents de non conformité juridique 421-3. Diriger, en concertation avec ses adjoints, les dispositifs d'action concernant des affaires signalées et/ou supposant la coordination d'opérations simultanées de surveillances, perquisitions, interpellations ou auditions, requérant le renfort d'effectifs extérieurs au groupe d'enquête saisi, dans l'assignation des objectifs et consignes aux enquêteurs, la synthèse de leurs comptes rendus, l'initiation d'éventuelles actions subséquentes, le croisement des informations obtenues et le contrôle de la transcription procédurale, pour garantir la régularité des opérations de police judiciaire et assurer l'information des autorités hiérarchiques et judiciaires, en fournissant, sur demande, ou d'initiative selon l'impact potentiel médiatique ou social de l'intervention, les éléments successifs de notes d'information 421-4. Evaluer, en l'absence d'instructions formelles de la direction de Police judiciaire, la pertinence d'un déplacement lors d'une saisine directe ou envisagée, ou d'un dispositif considéré important au regard des enjeux, des circonstances ou des acteurs impliqués, pour optimiser l'analyse de la situation, prendre les décisions d'actions immédiates, mettre en synergie les éventuelles forces présentes, ordonner le cas échéant l'intervention, contrôler la régularité juridique, technique et déontologique des opérations, et garantir les conditions optimales de la sécurité physique et psychique de l'ensemble des intervenants 421-5. Développer les interactions fonctionnelles ressortissant à son niveau de compétence avec les services centraux de la Police judiciaire, les services locaux de la Police nationale (Sûreté départementale, Police urbaine de proximité, Groupe d'intervention régional) ou les partenaires potentiels relevant d'autres institutions (gendarmerie, douanes, services fiscaux) pour optimiser la production d'investigations judiciaires 422-1. Contrôler la conformité de la transcription en procédure des actes d'enquête au regard du Code de procédure pénale, en satisfaisant notamment aux critères d'individualisation et de fidélité, ainsi que de régularité des mesures coercitives, en exerçant, lors de modifications des règles procédurales, une vigilance accrue, pour anticiper tout risque juridique, en particulier de nullité absolue, et maintenir le niveau de qualité de production reconnu par les autorités judiciaires et hiérarchiques au service de Police judiciaire 422-2. Evaluer la lisibilité de la procédure et du rapport de synthèse au regard des standards généraux de la Police judiciaire (structuration, présentation, expression écrite, adéquation du volume), de la nature dominante de l'activité développée et, le cas échéant, des préconisations de la direction de Police judiciaire et des magistrats saisissants, en veillant à la mise en exergue des éléments constitutifs des infractions retenues, pour obtenir les actions correctrices immédiates et/ou réguler la production à venir du service relevant de sa responsabilité 422-3. Vérifier la complétude de la procédure, au regard des directives initiales données aux enquêteurs, dans le respect des délais impartis au processus d'investigation par le magistrat saisissant et la direction de Police judiciaire, en veillant, lors d'une enquête infructueuse, à l'exploitation exhaustive des données et hypothèses de recherche Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 4. Garantir la qualité des procédures établies par le service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, en optimisant l'efficience des processus d'investigations 42. Coordonner l'activité du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, dans la régulation de la production d'investigations, l'évaluation d'une mobilisation efficiente des compétences professionnelles et le contrôle de la formalisation des procédures 423. 424. Satisfaire aux obligations légales et aux attentes sociales impliquées par la responsabilité statutaire et effective d'un chef de service de Police judiciaire, pour optimiser le développement des compétences professionnelles et leur mise en synergie dans les groupes d'enquêteurs Evaluer la production du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, pour réguler le cours de l'activité et rendre compte des résultats obtenus 423-1. Optimiser les interactions, voire interrelations professionnelles, au sein des groupes d'enquêteurs pour une efficience accrue de la production du service de Police judiciaire, en développant, notamment lors d'une analyse de besoins de régulation, une évaluation concertée et individualisée du type de management privilégié par le chef de groupe, de la fonctionnalité de la relation établie avec son adjoint, des délégations d'activités au regard des statuts, niveaux de qualification et compétences effectives des enquêteurs, et en rappelant, le cas échéant, les contributions attendues de chacun, dont la nécessité du contrôle, par le chef de groupe et avant transmission au chef de service ou à ses adjoints, de la qualité des procédures judiciaires produites par les enquêteurs 423-2. Procéder, lorsque jugé nécessaire et avant recours potentiel à une note de service de la direction de Police judiciaire, aux rappels individuels ou collectifs des obligations réglementaires, et à l'explicitation des paramètres conditionnant la sécurité et/ou l'efficacité des actions, en attirant particulièrement l'attention des fonctionnaires de police sur les risques liés aux pratiques devenues routinières et/ou jugées contraignantes (déplacements sécurisés dans les locaux, fermeture des bureaux, engagement de responsabilité individuelle dans le port et la conservation de l'arme, utilisation discrète des véhicules, etc.), afin que chacun mesure les implications de ses actes aux plans individuel, collectif et institutionnel, dont, notamment, le degré de reconnaissance sociale attribué au service par les autorités hiérarchiques et judiciaires 423-3. Evaluer, lors d'un comportement ou d'une interrelation professionnels générant des situations problématiques récurrentes au sein d'un groupe d'enquêteurs, et après constat d'échec de tentatives de régulation et d'arbitrage internes, la pertinence d'une permutation, voire d'une mutation, en concertation avec les responsables concernés pour une recherche d'équilibre optimal des groupes relevant de leur responsabilité, et en obtenant, après validation de la direction de Police judiciaire, l'engagement du ou des fonctionnaires impliqués dans le conflit à respecter les attendus du contrat formellement établi 423-4. Promouvoir au sein du service de Police judiciaire la valorisation et la reconnaissance des initiatives et résultats jugés performants, en évaluant la nature et le degré de gratification appropriés, de l'intervention directe, voire la sollicitation des supérieurs hiérarchiques, au titre de la satisfaction psychologique, à la négociation d'une rétribution exceptionnelle, immédiate ou différée, avec la direction de Police judiciaire, afin de soutenir les engagements individuels et l'investissement collectif dans l'activité professionnelle 423-5. Mobiliser l'attention des enquêteurs, au-delà, et selon les logiques organisationnelles existantes, du contrôle des obligations de formation liées au statut ou à l'emploi des personnels, et des processus formels d'obtention des habilitations administratives et/ou judiciaires conditionnant l'exercice d'activités de police, sur la nécessité d'actualisation et de développement des compétences au regard des évolutions de la criminalité, du processus judiciaire, des résultats issus d'études et de recherches spécialisées directement exploitables dans les pratiques professionnelles, pour une amélioration continue de la qualité de la production, individuelle et collective, du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité 423-6. Obtenir de la direction de Police judiciaire la validation de la notation des fonctionnaires du service relevant de sa responsabilité, après appréciation des propositions formulées par les subordonnés immédiats, analyse comparative des performances individuelles des années n et n-1, vérification de la conformité de la procédure au regard des obligations réglementaires et des dispositions statutaires de la gestion administrative des personnels, évaluation de la cohérence de l'argumentaire et de la lisibilité des critères du jugement, pour exploiter, au-delà de la notification de la note, et si jugé nécessaire, l'entretien individuel d'évaluation, afin d'analyser l'auto-évaluation développée par le subordonné, de rendre explicite les attendus professionnels, et, le cas échéant, de signifier les exigences de développement de compétences au plan de la production individuelle et/ou de la contribution à la performance collective 423-7. Développer ses compétences propres, en actualisant, notamment par la formation continue, les connaissances spécialisées liées à la nature dominante des investigations, en exerçant une pratique réflexive contribuant à la construction de savoirs expérientiels sur les dimensions plurielles d'une activité de direction et en structurant son activité de veille juridique dans l'exploitation de sources diverses d'apprentissage, dont les magistrats et le Centre d'information et de conseil juridique, afin de conserver l'expertise requise par l'activité déployée et perçue par ses subordonnés comme l'une des sources de légitimité à diriger un service de Police judiciaire 424-1. Analyser périodiquement le portefeuille de dossiers afin de réduire le risque d'attribuer la priorité aux affaires nouvelles, en vérifiant que les enquêtes en cours n'excèdent pas les normes de durées considérées comme acceptables relativement à leur nature, leur degré de complication, le nombre et le volume des actes nécessaires à leur aboutissement, pour, le cas échéant et après avis du magistrat saisissant, modifier la planification du travail établie 424-2. Développer une analyse comparative de la production des enquêteurs et/ou des groupes d'enquêtes du service de Police judiciaire relevant de sa responsabilité, en vérifiant, avant transmission régulière aux supérieurs hiérarchiques, l'actualisation des tableaux de bord comptabilisant les résultats de l'activité, afin de permettre aux fonctionnaires de police d'évaluer leur efficacité à partir des indicateurs institutionnels de réussite et du degré de satisfaction des critères culturellement valorisés en police judiciaire, dont, notamment, le nombre d'identifications d'auteur et d'écrous obtenus en division ou section criminelle, le nombre et l'efficience du traitement des dossiers en division ou section financière 424-3. Rendre compte aux autorités hiérarchiques de la direction de Police judiciaire des résultats obtenus par le service relevant de sa responsabilité, en leur fournissant notamment les éléments d'information nécessaires à la production du rapport annuel d'activité, et en développant une évaluation qualitative qui mette en perspective les diverses données statistiques, au regard de la nature, l'ampleur et les enjeux sociaux des enquêtes de police judiciaire Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 5. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'un service déconcentré de Renseignements généraux Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. Une compétence de niveau 1 socialement attendue d'un commissaire de police, responsable d'un service déconcentré de Renseignements généraux. Globale, elle est déclinée en compétences de niveaux 2, 3 et 4. Dans une problématique d'ingénierie de formation, les ressources nécessaires à l'exercice de ces compétences professionnelles seront indiquées aux niveaux 3 et 4 (compétences de référence à trois et quatre chiffres). 5. Satisfaire les besoins de renseignements des pouvoirs publics en optimisant l'organisation et la production du service déconcentré de Renseignements généraux Cela suppose de … 51. 52. Evaluer la fonctionnalité de l'organisation du service déconcentré de Renseignements généraux pour garantir une production continue et adaptative de renseignements en optimisant l'usage des ressources et compétences professionnelles Garantir la qualité de la production du service déconcentré de Renseignements généraux dans la définition des objectifs d'action et le contrôle des produits 511. 512. 513. 521. 522. 523. Réguler l'organisation structurelle et fonctionnelle du service déconcentré de Renseignements généraux pour permettre une expression optimale des compétences professionnelles au regard de l'évolution des besoins de renseignements Développer des interactions et interrelations fonctionnelles avec les destinataires institués et potentiels de la production de renseignements, pour satisfaire leurs besoins explicites et implicites d'information Pourvoir les fonctionnaires du service déconcentré de Renseignements généraux des ressources matérielles nécessaires et suffisantes à leurs activités, en contrôlant l'engagement des dépenses pour rendre compte d'une gestion financière équilibrée 511-1. 511-7. 512-1. 512-5. 513-1. 513-6. 521-1. 521-6. 522-1. 522-5. 523-1. 523-7. 524-1. 524-2. 7 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 6 compétences de niveau 4 6 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 2 compétences de niveau 4 Orienter l'activité Procéder au contrôle Satisfaire aux obligations du service déconcentré et à l'évaluation et aux attentes sociales de Renseignements systématiques impliquées par généraux dans la définition des données factuelles la responsabilité et l'adaptation des objectifs et analyses fournies statutaire et effective d'investigations spécialisées par les fonctionnaires d'un chef de service assignés aux du service déconcentré déconcentré de fonctionnaires de police, de Renseignements généraux, Renseignements généraux afin de réunir en vérifiant, pour chaque pour optimiser l'expression le maximum d'informations type de production, et le développement présentant un intérêt l'ensemble des des compétences potentiel pour les analyses critères qualité, professionnelles et décisions des pouvoirs afin de satisfaire au regard des besoins les besoins de renseignements de renseignements et publics des pouvoirs publics de leurs évolutions Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 524. Evaluer les résultats de l'activité du service déconcentré de Renseignements généraux, à fins de régulation et de comptes rendus aux autorités hiérarchiques 5. Satisfaire les besoins de renseignements des pouvoirs publics en optimisant l'organisation et la production du service déconcentré de Renseignements généraux 51. Evaluer la fonctionnalité de l'organisation du service déconcentré de Renseignements généraux pour garantir une production continue et adaptative de renseignements en optimisant l'usage des ressources et compétences professionnelles 511. Réguler l'organisation structurelle et fonctionnelle du service déconcentré de Renseignements généraux pour permettre une expression optimale des compétences professionnelles au regard de l'évolution des besoins de renseignements 511-1. Développer une analyse pluridimensionnelle et actualisée du territoire d'investigation relevant de sa compétence, conjuguant des approches quantitative et qualitative des données historiques, démographiques, sociologiques, culturelles, économiques, institutionnelles et environnementales, dans l'exploitation des traces documentaires internes et externes (dossier départemental, archives, dossiers de presse, etc.) et l'appel à la mémoire collective du service, complétée des analyses des fonctionnaires spécialisés, pour déterminer, en référence aux missions fondamentales dévolues aux Renseignements généraux, des objectifs de recherche d'informations qui contextualisent les priorités nationales définies par la Direction centrale et déclinent les instructions spécifiées par les autorités préfectorales 511-2. Etablir un diagnostic de l'organisation structurelle et des processus fonctionnels du service relevant de sa responsabilité pour estimer la probabilité d'atteinte des objectifs d'investigations et, le cas échéant, procéder dans le cadre du règlement général d'emploi de la Police nationale et du règlement d'emploi particulier de la direction centrale des Renseignements généraux, après évaluation de vœux éventuels émis par les fonctionnaires de police et obtention, lorsque requise, de la validation du supérieur hiérarchique, à de nouvelles structurations des divisions, sections ou groupes selon la taille de la structure dirigée, voire adresser une demande d'affectation de personnel, potentiellement recevable par la Direction centrale au regard des effectifs de référence des services déconcentrés, pour garantir le maillage du territoire et la continuité du service 511-3. Analyser les types de pratiques professionnelles développées par les fonctionnaires de police dans leur activité de recueil d'informations et selon la constitution de leur portefeuille, pour vérifier l'adéquation des affectations dans les divisions, sections ou groupes, au regard des besoins contextuels d'investigations spécialisées, de la probabilité d'obtention efficiente d'informations selon les secteurs de recherche et de l'appréciation des compétences liées, et, si jugé nécessaire, décider de ré-affectations au sein du service déconcentré de Renseignements généraux, en concertation avec les chefs de division et/ou de section et après obtention, lorsque requise, de la validation du supérieur hiérarchique, en veillant à rendre explicite pour l'ensemble des professionnels concernés les bénéfices attendus 511-4. Réunir les conditions d'une communication institutionnelle interne qui garantisse les processus d'information ascendante et permette une évaluation continue de la production à fins de régulation et d'orientation de l'activité du service déconcentré de Renseignements généraux, en planifiant notamment des rencontres avec ses subordonnés immédiats et en s'assurant, auprès des chefs de division et/ou de section, de la transmission des instructions dans le respect de la chaîne hiérarchique 511-5. Définir explicitement les objets et modalités d'une interaction fonctionnelle avec son adjoint, pour s'assurer d'un échange réciproque des informations nécessaires à la direction du service, en organiser formellement l'intérim, optimiser la qualité de l'analyse des renseignements fournis par les fonctionnaires actifs et garantir une réponse réactive et continue à toute demande émanant des autorités hiérarchiques et préfectorales 511-6. Garantir la continuité du service public pour apporter notamment une réponse immédiate à toute question potentielle des autorités préfectorales, en s'assurant de la fonctionnalité du dispositif de permanence du service déconcentré de Renseignements généraux, en veillant à se rendre accessible, et, en cas d'impossibilité prévisible d'être joint, en les informant des conditions de son intérim 511-7. Garantir la fonctionnalité du dispositif d'archivage en contrôlant l'alimentation continue et l'apurement des dossiers, individuels et collectifs, selon la nomenclature nationale établie par la direction centrale des Renseignements généraux, pour maintenir la capacité de réponse du service déconcentré aux demandes de renseignements émanant des autorités et services partenaires Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 5. Satisfaire les besoins de renseignements des pouvoirs publics en optimisant l'organisation et la production du service déconcentré de Renseignements généraux 51. Evaluer la fonctionnalité de l'organisation du service déconcentré de Renseignements généraux pour garantir une production continue et adaptative de renseignements en optimisant l'usage des ressources et compétences professionnelles 512. 513. Développer des interactions et interrelations fonctionnelles avec les destinataires institués et potentiels de la production de renseignements, pour satisfaire leurs besoins explicites et implicites d'information Pourvoir les fonctionnaires du service déconcentré de Renseignements généraux des ressources matérielles nécessaires et suffisantes à leurs activités, en contrôlant l'engagement des dépenses pour rendre compte d'une gestion financière équilibrée 512-1. Etablir les conditions d'une interrelation fonctionnelle potentiellement continue avec le directeur de cabinet du préfet ayant en charge les affaires de police, pour lui transmettre, sur demande ou d'initiative, tout renseignement jugé utile à l'action de l'autorité préfectorale, en appréciant le degré d'urgence de la communication, voire, en cas d'incertitude, en le surestimant 512-2. Transmettre, dans les rencontres hebdomadaires instituées par l'autorité préfectorale réunissant les chefs de services coproducteurs de sécurité intérieure (Sécurité publique, Police judiciaire, Surveillance du territoire, Police aux frontières, Compagnies Républicaines de Sécurité, service des transmissions et télécommunication, gendarmerie, douanes, etc.) toute information communicable et utile à la projection et la coordination des actions à court terme visant à maintenir l'ordre public sur le département, relevant en particulier des missions dévolues aux Renseignements généraux d'anticipation et de gestion de crise, ainsi que de protection des hautes personnalités 512-3. Garantir la concomitance de la transmission de tout renseignement fourni aux autorités préfectorales à la direction centrale des Renseignements généraux, la direction régionale, voire la direction départementale selon le type de service déconcentré dirigé, ainsi qu'à la direction zonale de la Surveillance du territoire lors d'un renseignement présentant une dimension internationale 512-4. Développer des partenariats fonctionnels avec les chefs de service de police et de gendarmerie du territoire relevant de sa compétence, ainsi qu'avec les responsables d'administrations notamment concernées par le développement de l'économie souterraine (URSSAF, services fiscaux, etc.) en contribuant, dans les interactions individualisées et les rencontres institutionnalisées conduites par les autorités préfectorales et judiciaires (sécurité et prévention de la délinquance, violences urbaines, etc.), à la définition d'objectifs et la conception de dispositifs opérationnels coordonnés, et en veillant à leur transmettre des renseignements qui soient directement exploitables par leurs services, pour une efficience accrue de la prévention et de la répression, s'inscrivant en particulier dans les missions de lutte contre les dérives urbaines et l'islam radical 512-5. Organiser au sein du service déconcentré de Renseignements généraux l'ensemble des délégations techniques nécessaires à l'efficacité et la pérennisation des actions développées en coopération, en évaluant les compétences spécifiques requises par la nature des opérations projetées, pour garantir la qualité des renseignements fournis aux différents partenaires 513-1. Procéder, au-delà des dépenses juridiquement obligatoires et économiquement inéluctables, à l'analyse des besoins d'équipement du service relevant de sa responsabilité, en examinant les demandes exprimées par les fonctionnaires de police, pour déterminer les priorités et transmettre au service responsable (division administrative, état-major, service administratif selon les logiques organisationnelles existantes) l'ensemble des données nécessaires à la préparation technique du budget de l'année n+1 513-2. Informer, après arbitrage des autorités, le personnel du service déconcentré de Renseignements généraux des ressources financières et matérielles effectives pour l'année n, en appelant à la responsabilité et la vigilance de chacun quant à leur utilisation optimale 513-3. Optimiser l'engagement des dépenses en achats mobiliers et/ou entretien d'équipements immobiliers, en développant une analyse comparative de devis, et en évaluant la faisabilité d'une mutualisation ponctuelle de matériels techniques onéreux entre divisions et/ou sections, voire, avec ses homologues, entre services de police relevant de directions centrales distinctes, selon l'estimation concertée de leur fréquence d'utilisation 513-4. Contrôler régulièrement la progression des dépenses par poste budgétaire, notamment téléphonique, pour s'assurer, en concertation avec le responsable administratif chargé de la gestion financière, d'une régulation de la consommation des crédits sur l'ensemble de l'exercice, et, lors de constats récurrents de consommations jugées excessives, évaluer l'argumentaire développé par le ou les fonctionnaires de police, pour décider de la pertinence de mesures de régulation, voire de restriction, individualisées 513-5. Décider en cours d'exercice budgétaire des arbitrages à opérer entre lignes fongibles disponibles pour réguler les variations de prévision, et affecter les économies éventuelles en fonctionnement ou investissement, selon les évolutions tendancielles des activités d'investigation à développer 513-6. Valider le bilan de l'exercice budgétaire de l'année n pour en rendre compte lors du dialogue de gestion avec le secrétaire général du SGAP, avant négociation des priorités établies pour l'année n+1 Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 5. Satisfaire les besoins de renseignements des pouvoirs publics en optimisant l'organisation et la production du service déconcentré de Renseignements généraux 52. Garantir la qualité de la production du service déconcentré de Renseignements généraux dans la définition des objectifs d'action et le contrôle des produits 521. 522. Orienter l'activité du service déconcentré de Renseignements généraux dans la définition et l'adaptation des objectifs d'investigations spécialisées assignés aux fonctionnaires de police, afin de réunir le maximum d'informations présentant un intérêt potentiel pour les analyses et décisions des pouvoirs publics Procéder au contrôle et à l'évaluation systématiques des données factuelles et analyses fournies par les fonctionnaires du service déconcentré de Renseignements généraux, en vérifiant, pour chaque type de production, l'ensemble des critères qualité, afin de satisfaire les besoins de renseignements des pouvoirs publics 521-1. Promouvoir, lors des réunions institutionnelles rassemblant les chefs de division, section ou groupe, des analyses concertées des dossiers d'investigations en cours, en diffusant les instructions, informations et évaluations des autorités hiérarchiques concernant l'activité et ses évolutions prévisibles, pour optimiser la définition d'objectifs de recherche d'informations spécialisées, voire communiquer des consignes aux fonctionnaires actifs, quant aux processus et procédures de recueil d'informations 522-1. Evaluer la primeur et l'utilité sociale de toute information fournie par les fonctionnaires actifs du service déconcentré de Renseignements généraux, pour, après en avoir apprécié le degré de fiabilité, déterminer le moment opportun, et conséquemment le mode et le support de la transmission aux autorités préfectorales et hiérarchiques, et définir l'ensemble des autres destinataires potentiellement intéressés 521-2. Obtenir de l'ensemble des fonctionnaires de police une transmission d'initiative et sans délai des informations recueillies, conditionnant la rapidité de la communication des renseignements aux autorités préfectorales et hiérarchiques, et la réactivité des décisions d'orientation de l'activité du service déconcentré de Renseignements généraux, en rendant explicite la fiabilité accrue d'une évaluation collective et en rappelant, si jugé nécessaire, les critères d'une action collective efficiente et d'une production de qualité, dans le respect des règles déontologiques 522-2. Décider, selon le degré estimé de l'urgence de la transmission, de l'envoi d'un flash, par fax ou par le réseau bureautique national (RBN), ou d'un appel téléphonique immédiat au Centre d'information opérationnel de la direction centrale des Renseignements généraux et aux autorités préfectorales, en précisant la recherche éventuelle de données complémentaires, et en contrôlant ultérieurement la confirmation écrite de l'information 521-3. Solliciter chaque fonctionnaire de police pour obtenir, au-delà de l'exploitation des traces documentaires généralistes et spécialisées jugées utiles (presse locale, synthèses produites par les sections de la Direction centrale, actes de séminaires, etc.) les compléments d'informations permettant d'actualiser, de contextualiser et d'affiner l'analyse des différentes thématiques liées aux missions dévolues aux Renseignements généraux, dont, en particulier, les problématiques sociétales émergentes (luttes contre le terrorisme et l'islam radical, dérives urbaines, etc.) 522-3. Valider, en concertation éventuelle avec son adjoint, chaque note d'information produite par les fonctionnaires du service déconcentré de Renseignements généraux, en contrôlant la fiabilité des données factuelles et la consistance du lien entre le relevé de faits et l'analyse développée, en élargissant le cas échéant la problématique traitée, en indiquant, selon la situation, une estimation prédictive de troubles à l'ordre public, en veillant au respect des libertés individuelles et en vérifiant le respect des standards de formalisation édictés par la direction centrale des Renseignements généraux, pour décider de la transmission aux autorités et services concernés d'un renseignement qui élimine tout risque d'interprétation erronée 521-4. Anticiper la potentialité de troubles à l'ordre public (contestations sociales, violences et dérives urbaines, actes de terrorisme, etc.), sur le territoire relevant de sa compétence, pour estimer, après obtention de données complémentaires par les fonctionnaires de police du service déconcentré de Renseignements généraux, la probabilité d'actualisation des risques perçus 521-5. Garantir à l'autorité préfectorale la prise effective des dispositions visant à assurer la protection d'une haute personnalité à l'intérieur des structures immobilières du territoire relevant de sa compétence, en anticipant les risques potentiels et en contrôlant chacune des opérations déléguées aux fonctionnaires de police du service déconcentré de Renseignements généraux dans la conception et la concrétisation du dispositif 522-4. Evaluer la qualité des comptes rendus de surveillance et des notes de contact établis par les fonctionnaires du service déconcentré de Renseignements généraux, en vérifiant notamment le caractère exploitable des photographies, la fiabilité et la précision des relevés de faits, pour décider de la transmission des dossiers d'enquêtes aux services juridiquement compétents (Sécurité publique, services et offices centraux de Police judiciaire, gendarmerie, etc.) afin de leur permettre de poursuivre les investigations sur les infractions pressenties 521-6. Evaluer la recevabilité d'une demande de surveillance technique émanant d'un chef de division ou de section, en vérifiant la présence de l'un des motifs légaux et en appréciant les explications circonstanciées l'argumentant, pour décider de sa transmission à la direction centrale des Renseignements généraux 522-5. Garantir la transmission du résultat de toute enquête administrative dans le délai imparti, en s'assurant de l'effectivité de la consultation des fichiers adéquats, en évaluant la pertinence des renseignements fournis et en contrôlant leur conformité aux règles et à la jurisprudence administratives, pour permettre à l'administration demandeuse de rendre les décisions relevant de sa compétence Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 5. Satisfaire les besoins de renseignements des pouvoirs publics en optimisant l'organisation et la production du service déconcentré de Renseignements généraux 52. Garantir la qualité de la production du service déconcentré de Renseignements généraux dans la définition des objectifs d'action et le contrôle des produits 523. 524. Satisfaire aux obligations et aux attentes sociales impliquées par la responsabilité statutaire et effective d'un chef de service déconcentré de Renseignements généraux pour optimiser l'expression et le développement des compétences professionnelles au regard des besoins de renseignements et de leurs évolutions Evaluer les résultats de l'activité du service déconcentré de Renseignements généraux, à fins de régulation et de comptes rendus aux autorités hiérarchiques 523-1. Faciliter l'activité d'encadrement de ses subordonnés immédiats en développant une analyse concertée et individualisée du type de management privilégié par le chef de division ou de section, notamment lors de besoins constatés de régulation des interactions professionnelles ou de résultats jugés insatisfaisants, aux plans des individus et/ou du collectif, et en rappelant les contributions attendues de chacun pour une efficience et une reconnaissance sociale accrues de la production collective, dont le contrôle et l'évaluation, par le chef de division ou section, de l'activité et du type de pratique professionnelle privilégié par chaque fonctionnaire de police du service déconcentré de Renseignements généraux 523-2. Valoriser au sein du service relevant de sa responsabilité les initiatives et résultats jugés performants, en évaluant la nature et le degré de gratification appropriés, de l'intervention directe, la sollicitation des supérieurs hiérarchiques, voire la demande d'une lettre de félicitations à la direction centrale des Renseignements généraux, au titre de la satisfaction psychologique, à la proposition d'attribution d'une rétribution exceptionnelle, afin de soutenir les engagements individuels et l'investissement collectif dans l'activité professionnelle 523-3. Procéder, au-delà des notes de service le notifiant et si jugé nécessaire, aux rappels à la vigilance de chaque fonctionnaire de police quant aux obligations liées au traitement des informateurs, au respect du secret défense et, s'agissant en particulier de protection rapprochée, au port et à la conservation de l'arme de service 523-4. Recueillir, lors de l'observation ou de l'information d'un comportement individuel jugé problématique ou perçu comme tel, les données nécessaires à l'analyse de la situation pour déterminer, en concertation avec ses subordonnés immédiats, la nature et le degré d'intervention potentielle, qu'elle soit d'accompagnement empathique de la personne, d'appel à prestation spécialisée, d'aménagement temporaire des conditions de travail, d'affectation nouvelle au sein du service déconcentré de Renseignements généraux, voire d'engagement d'une procédure de sanction administrative et/ou judiciaire lors d'un manquement avéré aux obligations professionnelles et/ou légales 523-5. Valider, en concertation avec les chefs de division ou de section et au-delà de la notation de ses collaborateurs directs, les propositions annuelles d'évaluation et de notation des fonctionnaires du service déconcentré de Renseignements généraux, pour garantir la conformité des procédures au regard des obligations réglementaires et des dispositions statutaires de la gestion administrative des personnels, en s'assurant de l'effectivité du bilan individuel des résultats, de la détermination d'objectifs d'action pour l'année n+1, et de la lisibilité partagée des critères du jugement, dans l'appréciation des compétences requises par les activités de recueil, d'analyse et de formalisation de renseignements, et la prise en compte des niveaux de satisfaction exprimés par les destinataires de la production 523-6. Evaluer, au-delà du contrôle des obligations de formation et d'habilitations spécialisées (secret défense, courses et jeux, etc.) liées au statut ou à l'emploi des personnels, les besoins de formation des fonctionnaires de police et du personnel administratif, en analysant les demandes exprimées et en appréciant les connaissances et savoir-faire spécialisés à entretenir et/ou développer au regard des compétences requises par les activités professionnelles et leurs évolutions, pour établir le plan de formation du service relevant de sa responsabilité, destiné aux services de formation de la Police nationale, et répondre aux propositions de la direction centrale des Renseignements généraux 523-7. Développer ses compétences propres, en actualisant par la formation continue les connaissances spécialisées liées à la direction d'un service de Renseignements généraux et/ou à la nature des activités à déployer, dont, en particulier et en liaison avec les sections de la direction centrale, celles relevant des problématiques sociétales émergentes, et en exerçant une pratique réflexive sur son activité propre, contribuant à la construction de savoirs expérientiels 524-1. Quantifier les productions individuelles par type de produits, afin de se rendre compte de la contribution effective de chaque fonctionnaire à la productivité du service déconcentré de Renseignements généraux, en s'assurant de la fonctionnalité des outils de contrôle, pour opérer les régulations jugées nécessaires, individualisées et/ou collectives 524-2. Satisfaire aux obligations et échéances fixées par la direction centrale des Renseignements généraux, en transmettant aux autorités, hiérarchiques et préfectorales, les données nécessaires à l'évaluation quantitative et qualitative de la production mensuelle du service déconcentré, pour en analyser rétroactivement et collectivement les résultats Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 6. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'une brigade de Surveillance du territoire Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. Une compétence de niveau 1 socialement attendue d'un commissaire de police, responsable d'une brigade de Surveillance du territoire. Globale, elle est déclinée en compétences de niveaux 2, 3 et 4. Dans une problématique d'ingénierie de formation, les ressources nécessaires à l'exercice de ces compétences professionnelles seront indiquées aux niveaux 3 et 4 (compétences de référence à trois et quatre chiffres). 6. Garantir la qualité des renseignements produits par la brigade de Surveillance du territoire pour une aide optimale à la décision des autorités hiérarchiques et gouvernementales, contribuant à la prévention d'actes menaçant la sécurité intérieure Cela suppose de … 61. 62. Evaluer les implications contextuelles, organisationnelles et opérationnelles des demandes d'information émanant des services centraux de la direction de la Surveillance du territoire pour déterminer le but stratégique de chaque action d'investigation et en optimiser le processus de production Diriger l'activité de la brigade de Surveillance du territoire, dans l'orientation et la régulation des processus d'investigation, le contrôle, l'évaluation et la validation de la production, pour satisfaire les besoins de renseignements de sécurité des autorités hiérarchiques 611. 612. 613. 621. 622. 623. 624. Analyser les informations, demandes et instructions, émanant des services centraux de la direction de la Surveillance du territoire et de la direction zonale, pour déterminer les besoins d'investigation sur le territoire relevant de sa compétence Optimiser l'organisation structurelle et les processus fonctionnels de la brigade de Surveillance du territoire, en procédant aux adaptations jugées nécessaires à la satisfaction des besoins pluriels et évolutifs de renseignements, au sein du cadre préétabli distinguant les missions de contre-espionnage, contre-terrorisme et sécurité économique Développer des interactions fonctionnelles avec les autorités, services et organismes publics de l'environnement d'action de la brigade de Surveillance du territoire pour une efficience accrue de la production de renseignements Orienter la production d'investigations de la brigade de Surveillance du territoire, dans l'explicitation des enjeux et buts de chaque action, la définition des objectifs stratégiques, l'évaluation et la régulation des processus d'action Garantir la qualité des renseignements destinés aux autorités hiérarchiques en procédant au contrôle, à l'évaluation et la validation, des données et analyses formalisées par les officiers de renseignement de la brigade de Surveillance du territoire Satisfaire aux obligations et aux attentes sociales impliquées par la responsabilité statutaire et effective d'un chef de service pour optimiser l'expression, la mise en synergie et le développement de compétences professionnelles au sein de la brigade de Surveillance du territoire Evaluer la production de la brigade de Surveillance du territoire pour analyser les besoins potentiels de régulation de l'activité et rendre compte aux autorités hiérarchiques des résultats obtenus 611-1. 611-4. 612-1. 612-7. 613-1. 613-3. 621-1. 621-7. 622-1. 622-5. 623-1. 623-7. 624-1. 624-2. 4 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 3 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 2 compétences de niveau 4 Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 6. Garantir la qualité des renseignements produits par la brigade de Surveillance du territoire pour une aide optimale à la décision des autorités hiérarchiques et gouvernementales, contribuant à la prévention d'actes menaçant la sécurité intérieure 61. Evaluer les implications contextuelles, organisationnelles et opérationnelles des demandes d'information émanant des services centraux de la direction de la Surveillance du territoire pour déterminer le but stratégique de chaque action d'investigation et en optimiser le processus de production 611. Analyser les informations, demandes et instructions, émanant des services centraux de la direction de la Surveillance du territoire et de la direction zonale, pour déterminer les besoins d'investigation sur le territoire relevant de sa compétence 611-1. Entretenir une maîtrise intellectuelle des problématiques plurielles et évolutives liées aux missions de défense et de sécurité dévolues à la direction de la Surveillance du territoire, conditionnant les activités d'analyse, d'évaluation, de décision, de conception, de communication interne et externe d'un chef de brigade, en exploitant notamment, outre les notes de documentation produites par les divisions spécialisées des services centraux, les sources documentaires objets de publications (ouvrages, revues spécialisées, presse, etc.), les conférences et interventions thématiques d'experts (universitaires, professionnels spécialisés), dans une attention sélective aux natures et formes nouvelles de menace 611-2. Développer une analyse pluridimensionnelle de l'environnement d'action de la brigade de Surveillance du territoire, dans la compréhension des buts poursuivis par les acteurs institutionnels, sociaux, économiques, culturels et religieux, intéressant potentiellement les missions de contre-espionnage, contre-terrorisme et sécurité économique, l'acculturation aux terminologies de référence, logiques organisationnelles et processus de fonctionnement de chaque acteur, et la clarification des interactions et interrelations entretenues, pour évaluer avec réactivité la pertinence contextuelle des informations, demandes et instructions de la direction de la Surveillance du territoire, analyser les besoins implicites de renseignements, en déterminer les implications opérationnelles et rendre explicite pour ses subordonnés les enjeux des investigations à déployer 611-3. Obtenir du directeur zonal et de chaque chef de division spécialisée, au-delà de l'appropriation des informations mises à disposition par les services centraux de la direction de la Surveillance du territoire, les précisions jugées nécessaires à l'évaluation des besoins explicites et implicites de renseignements, pour déterminer, au regard des paramètres de l'environnement d'action de la brigade, le but de chaque processus d'investigations et la stratégie jugée optimale à l'obtention des informations recherchées, voire, selon l'estimation des ressources disponibles, négocier avec les autorités hiérarchiques l'établissement de priorités dans la planification de traitement des dossiers 611-4. Entretenir un processus de mutualisation de connaissances avec les officiers de renseignement exerçant dans la brigade de Surveillance du territoire, dans la valorisation des ressources de leurs compétences, liées à leurs qualifications et exercices professionnels spécialisés, pour optimiser l'analyse et l'évaluation contextuelles du potentiel de menaces spécifiques à chaque type de mission, la conception des stratégies d'investigation et la précision des diagnostics de contraintes et ressources pour l'action Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 6. Garantir la qualité des renseignements produits par la brigade de Surveillance du territoire pour une aide optimale à la décision des autorités hiérarchiques et gouvernementales, contribuant à la prévention d'actes menaçant la sécurité intérieure 61. Evaluer les implications contextuelles, organisationnelles et opérationnelles des demandes d'information émanant des services centraux de la direction de la Surveillance du territoire pour déterminer le but stratégique de chaque action d'investigation et en optimiser le processus de production 612. 613. Optimiser l'organisation structurelle et les processus fonctionnels de la brigade de Surveillance du territoire, en procédant aux adaptations jugées nécessaires à la satisfaction des besoins pluriels et évolutifs de renseignements, au sein du cadre préétabli distinguant les missions de contre-espionnage, contre-terrorisme et sécurité économique Développer des interactions fonctionnelles avec les autorités, services et organismes publics de l'environnement d'action de la brigade de Surveillance du territoire pour une efficience accrue de la production de renseignements 612-1. Décider, au regard des besoins définis d'investigation et des conclusions du diagnostic structurel et fonctionnel de l'organisation existante, des régulations d'effectifs à opérer entre les sections ou groupes de la brigade, en veillant à garantir la continuité du service, notamment dans l'anticipation de la validation des planifications de congés, récupérations ou stages proposées par les chefs de section ou de groupe, et en évaluant les compétences professionnelles requises par l'ensemble des activités à déployer, dans l'attention aux processus et aux bénéfices de la spécialisation requérant une stabilité relative des affectations, voire, si estimée recevable au regard des effectifs de référence et après concertation avec le directeur zonal, en adressant une demande d'effectifs supplémentaires à la division du personnel de la direction de la Surveillance du territoire 612-2. Rendre explicite pour l'ensemble du personnel sa conception d'une organisation efficace et sa posture de manager, les attendus des attributions de chacun, sa responsabilité et sa contribution propres dans la production de renseignements, en rappelant, si jugé nécessaire, les règles de l'action collective, dont notamment le respect de la chaîne hiérarchique et l'impératif de maîtrise de l'information entrante et sortante par le chef de la brigade de Surveillance du territoire 612-3. Définir explicitement les objets et modalités d'une interaction fonctionnelle avec son adjoint pour s'assurer d'un échange réciproque des informations nécessaires à une analyse systémique de la production de renseignements et du fonctionnement de la brigade de Surveillance du territoire, en optimiser conjointement la coordination et en organiser formellement l'intérim 612-4. Réunir les conditions organisationnelles d'une analyse périodique de la production avec chaque chef de section ou de groupe de la brigade de Surveillance du territoire, en décidant de la planification des rencontres et en fixant les règles méthodologiques de la concertation, pour évaluer le cours des dossiers, procéder aux régulations jugées nécessaires, déterminer les orientations stratégiques et définir les objectifs d'investigations à développer 612-5. Structurer l'emploi de son temps professionnel, en veillant à se rendre accessible en permanence, dans la recherche d'un équilibre entre la disponibilité requise pour l'analyse et l'évaluation des informations et de leur processus de recueil, la réponse aux sollicitations de ses subordonnés, le contrôle de la qualité des renseignements, la coordination de la production d'investigations, la représentation institutionnelle de la brigade sur le territoire relevant de sa compétence, l'intérim éventuel de la direction zonale et l'actualisation continue des connaissances requises par l'ensemble des missions dévolues à la direction de la Surveillance du territoire 612-6. Négocier la mise à disposition des ressources matérielles nécessaires et suffisantes au déploiement optimal des activités des officiers de renseignement, après analyse de leurs demandes, en soumettant à l'arbitrage du directeur zonal de la Surveillance du territoire, annuellement, voire en cours d'exercice budgétaire, les besoins de la brigade en équipements et en consommables 612-7. Procéder, en concertation avec le chef de section ou de groupe concerné, et après prise des informations jugées nécessaires, à l'entretien final de recrutement des fonctionnaires de police souhaitant intégrer la brigade de Surveillance du territoire, pour évaluer l'adéquation du profil des candidats aux besoins immédiats et/ou prévisionnels de compétences, dans l'appréciation des qualifications, expériences et capacités rédactionnelles, sur la dimension individuelle de l'activité professionnelle, et leur potentiel de mise en synergie au sein de la section ou du groupe, dans la recherche d'un équilibre optimal sur la dimension collective 613-1. Etablir avec les autorités, les chefs de service et responsables d'organisme publics locaux, l'ensemble des interrelations professionnelles potentiellement utiles à l'obtention d'informations et au déploiement des investigations, en s'assurant de leur connaissance des missions et du fonctionnement de la direction de la Surveillance du territoire, en appréciant notamment leur niveau de vigilance quant aux natures et formes des risques d'ingérence, en rendant explicite la nécessité d'un signalement, selon les modalités de délégation de correspondance respectivement précisées, de tout fait, suspicion, doute ou interrogation, susceptible d'intéresser les missions de défense et de sécurité dévolues à la brigade 613-2. Optimiser l'efficience des actions sollicitant une contribution d'administrations de l'Etat (services préfectoraux, services de police relevant de directions centrales distinctes, gendarmerie, services fiscaux, douanes, administration pénitentiaire, etc.), en explicitant préventivement à chaque partenaire les besoins potentiels d'aides fonctionnelles de la brigade de Surveillance du territoire aux plans matériel, logistique, administratif voire judiciaire, ou de déploiement d'opérations coordonnées, et en veillant, lors de leur actualisation, à fournir l'ensemble des informations utiles et jugées communicables relativement au niveau de classification 613-3. Conduire en coresponsabilité avec les autorités préfectorales et selon la délégation établie par le directeur zonal de la Surveillance du territoire, les rencontres mensuelles réunissant les acteurs institutionnels du dispositif d'intelligence économique territorial (poste de protection et sécurité de défense, gendarmerie, services de police, chambre de commerce et d'industrie, etc., voire entreprises concernées par l'ordre du jour) pour analyser les effets des actions préventives menées auprès des pôles de compétitivité du département ou de la région et déterminer les objectifs de développement dans le cadre de la mission de sécurité économique Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 6. Garantir la qualité des renseignements produits par la brigade de Surveillance du territoire pour une aide optimale à la décision des autorités hiérarchiques et gouvernementales, contribuant à la prévention d'actes menaçant la sécurité intérieure 62. Diriger l'activité de la brigade de Surveillance du territoire, dans l'orientation et la régulation des processus d'investigation, le contrôle, l'évaluation et la validation de la production, pour satisfaire les besoins de renseignements de sécurité des autorités hiérarchiques 621. 622. Orienter la production d'investigations de la brigade de Surveillance du territoire, dans l'explicitation des enjeux et buts de chaque action, la définition d'objectifs stratégiques, l'évaluation et la régulation des processus d'action Garantir la qualité des renseignements destinés aux autorités hiérarchiques en procédant au contrôle, à l'évaluation et la validation, des données et analyses formalisées par les officiers de renseignement de la brigade de Surveillance du territoire 621-1. Orienter, au regard des buts et stratégies jugées optimales à l'issue de l'analyse des besoins contextuels d'investigations visant à satisfaire les demandes et instructions des autorités hiérarchiques de la Surveillance du territoire, la définition concertée d'objectifs et la conception des dispositifs opérationnels par les chefs de section ou de groupe et les officiers de renseignement en charge des dossiers, en explicitant les enjeux à court, moyen et long termes, de chaque décision prise 621-2. Rendre explicite sa disponibilité à chaque officier de renseignement, pour toute réception d'informations, notamment celles considérées comme sensibles au regard de leur degré estimé d'urgence et/ou d'importance, tous comptes rendus ou prises d'avis intéressant le cours des investigations et relevant de la responsabilité du chef de brigade de Surveillance du territoire, pour maximiser la probabilité de réussite des actions, dans la régulation des processus, le rappel ou l'ajustement des objectifs poursuivis 621-3. Conduire, pour toute situation impliquant le traitement de sources humaines, les entretiens individualisés de débriefing des officiers de renseignement de la brigade de Surveillance du territoire, après concertation avec le chef de groupe ou de section responsable, pour s'assurer du respect du Code de traitement des sources, de la maîtrise de l'interrelation par le fonctionnaire de police, en introduisant un regard tiers visant notamment à réduire les risques bilatéraux d'une proximité affective contreproductive, évaluer le degré d'atteinte de l'objectif, déterminer la nécessité de contacts ultérieurs et en concevoir les stratégies optimisant l'engagement de la personne source dans la production d'informations 621-4. Valider, dans le cadre de la mission de sécurité économique, en concertation avec le chef de section ou de groupe et l'officier de renseignement en charge du dossier, la nature et le degré des informations communicables aux acteurs économiques, scientifiques ou sociaux, lors d'actions de sensibilisation aux menaces, initiées au titre de la prévention, ou en réponse à une sollicitation, après évaluation positive de la pertinence de la demande au regard du domaine de compétences de la Surveillance du territoire 621-5. Obtenir du directeur zonal et des services centraux la validation de l'engagement d'investigations judiciaires relevant des domaines de compétence de la direction de la Surveillance du territoire, en concertation avec les autorités judiciaires compétentes, lors d'une suspicion de compromission de secret ou d'une analyse des activités d'un réseau d'individus concluant à la potentialité de commission d'infractions ou de préparation d'une menace terroriste 621-6. Evaluer la pertinence d'un déplacement à fin de coordination d'un dispositif d'intervention avec un chef de section ou de groupe, selon le degré d'importance accordé à l'opération et/ou la difficulté estimée, notamment lors de situations requérant une information préalable de la direction de la Surveillance du territoire, ou impliquant d'autres services de l'Etat, coproducteurs de sécurité intérieure 621-7. Développer, en concertation avec son adjoint, une analyse de la production globale de la brigade sur une période déterminée, pour, au-delà de l'estimation de la productivité, exploiter les interactions potentielles entre des informations recueillies par chaque section ou groupe, évaluer les possibilités de mutualisation de ressources et de sources d'information entre sections ou groupes, ou, lors du constat d'absence d'investigations récentes sur une thématique particulière, promouvoir un travail d'initiative anticipant sur des demandes potentielles des services centraux de la direction de la Surveillance du territoire 622-1. Contrôler, dans l'examen des renseignements formalisés par les officiers de renseignement, la rigueur du processus de recueil des informations et l'exactitude du contenu de la transcription, en sollicitant toute précision jugée nécessaire, pour en évaluer le potentiel d'utilité, en garantir la fiabilité et maintenir le niveau de qualité de production reconnu par les services centraux à la brigade de Surveillance du territoire 622-2. Vérifier la satisfaction des critères qualité de la formalisation, dont notamment la conformité aux standards édictés par la direction de la Surveillance du territoire, normalisant chaque type de document produit (note de contact, note de renseignement, compte rendu de surveillance), pour éviter le refus d'intégration par les services centraux et garantir la lisibilité du renseignement, ainsi que l'évaluation rapide de son degré d'importance par les destinataires 622-3. Evaluer, selon le type de document produit, la consistance du lien entre les données recueillies et l'analyse développée par l'officier de renseignement, pour, si jugé nécessaire et en concertation éventuelle avec son adjoint, affiner et/ou élargir la problématique considérée, le cas échéant opérer des rapprochements avec d'autres dossiers, pour optimiser la qualité du renseignement 622-4. Déterminer, lors d'une information qualifiée de sensible au regard de son impact potentiel aux plans politique, judiciaire ou de la sécurité, le degré d'urgence de la transmission à la direction zonale et aux services centraux de la direction de la Surveillance du territoire, en contrôlant son exactitude et l'estimation de son importance 622-5. Transmettre à la direction zonale, pour décision d'envoi aux services centraux de la Surveillance du territoire, les renseignements validés en déterminant, selon la nature de l'information et pour proposition, les destinataires institutionnels susceptibles de les exploiter (autres brigades et zones de la Surveillance du territoire, services de police relevant de directions centrales distinctes, gendarmerie, etc.) Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 6. Garantir la qualité des renseignements produits par la brigade de Surveillance du territoire pour une aide optimale à la décision des autorités hiérarchiques et gouvernementales, contribuant à la prévention d'actes menaçant la sécurité intérieure 62. Diriger l'activité de la brigade de Surveillance du territoire, dans l'orientation et la régulation des processus d'investigation, le contrôle, l'évaluation et la validation de la production, pour satisfaire les besoins de renseignements de sécurité des autorités hiérarchiques 623. 624. Satisfaire aux obligations et aux attentes sociales impliquées par la responsabilité statutaire et effective d'un chef de service pour optimiser l'expression, la mise en synergie et le développement de compétences professionnelles au sein de la brigade de Surveillance du territoire Evaluer la production de la brigade de Surveillance du territoire pour analyser les besoins potentiels de régulation de l'activité et rendre compte aux autorités hiérarchiques des résultats obtenus 623-1. Faciliter l'activité d'encadrement de ses subordonnés immédiats, en s'enquérant régulièrement de la fonctionnalité des interactions et interrelations professionnelles au sein de la brigade de Surveillance du territoire et en développant des analyses concertées et individualisées des situations jugées problématiques, pour permettre aux chefs de section ou de groupe de procéder aux régulations nécessaires au maintien de la cohésion requise par une action collective efficace 623-2. Promouvoir auprès des chefs de section ou de groupe la reconnaissance, la valorisation et l'analyse des résultats jugés performants, pour soutenir l'engagement professionnel des personnels de la brigade et favoriser une mutualisation de ressources de compétences au sein des sections ou des groupes, en décidant d'une intervention directe, voire d'une sollicitation du directeur zonal de la Surveillance du territoire, au titre de la satisfaction psychologique, et en capitalisant ces résultats au titre des propositions d'avancement 623-3. Evaluer la nécessité d'une régulation directe auprès d'une section ou d'un groupe de la brigade de Surveillance du territoire, en présence de l'officier responsable, lors d'une évaluation d'insatisfaction de la productivité, de prises de risques jugées excessives au regard de l'efficience, de besoins constatés de rappels collectifs des impératifs de l'action ou de mises en garde contre les baisses de vigilance générées par les pratiques devenues routinières, voire, sur information du service de gestion de la direction zonale, de consommations de ressources matérielles ou financières supérieures à l'attendu et ne relevant pas d'écarts conjoncturels 623-4. Informer le directeur zonal de la Surveillance du territoire de tout comportement professionnel susceptible de sanction administrative pour évaluer conjointement la nécessité d'exiger de l'officier de renseignement concerné la production d'un rapport et, après analyse concertée, décider le cas échéant de sa transmission à l'échelon disciplinaire compétent en précisant la nature et le degré de la mesure disciplinaire proposée 623-5. Evaluer, au-delà du contrôle des obligations de formation et d'habilitations spécialisées (secret défense, OPJ, conduite rapide de véhicules, etc.) liées au statut ou à l'emploi des personnels de la direction de la Surveillance du territoire, les besoins de formation des officiers de renseignement et du personnel administratif de la brigade, au regard de l'appréciation des connaissances et savoir-faire spécialisés à entretenir et/ou développer pour un exercice optimal des compétences requises par les activités professionnelles et leurs évolutions, en analysant les demandes d'inscription aux stages pour transmettre un avis favorable ou non à la division de la formation de la direction de la Surveillance du territoire, et en promouvant des sessions de formation non obligatoires, voire en les imposant, s'agissant notamment de prévention des risques professionnels encourus 623-6. Valider, en concertation avec les chefs de section ou de groupe, et au-delà de la notation de ses collaborateurs directs, les propositions annuelles d'évaluation et de notation des fonctionnaires de la brigade, pour garantir, avant transmission au directeur zonal de la Surveillance du territoire, la conformité des procédures au regard des obligations réglementaires et des dispositions statutaires de la gestion administrative des personnels, en s'assurant de l'effectivité du bilan individuel des résultats, de la détermination d'objectifs d'action pour l'année n+1, et de la lisibilité partagée des critères du jugement 623-7. Développer ses compétences propres pour, au-delà de l'actualisation continue des connaissances conditionnant l'activité professionnelle d'un chef de brigade de Surveillance du territoire, optimiser son action de direction d'un service de police et accroître sa maîtrise de langues étrangères, en exploitant notamment les sessions de formation proposées par l'Ecole nationale supérieure de la Police, la direction de la formation de la Police nationale et la direction de la Surveillance du territoire 624-1. Fournir aux autorités hiérarchiques de la direction de la Surveillance du territoire les éléments d'information nécessaires à l'évaluation quantitative des résultats obtenus par la brigade, mensuellement et trimestriellement, en renseignant, conformément aux standards déterminés, le document d'indicateurs de résultats créé par la direction centrale, et en l'adressant en temps utile à la sous direction de l'administration générale, afin de respecter les échéances fixées au niveau national 624-2. Développer, en déterminant les périodes de référence, des évaluations qualitatives des renseignements produits par chaque officier de renseignement et par les sections ou groupes de la brigade, au regard de la nature des informations, du degré de difficulté de leur obtention, de leurs impacts effectifs ou potentiels relativement aux missions de défense et de sécurité, des niveaux de satisfaction exprimés par les destinataires dont, notamment, les services centraux de la direction de la Surveillance du territoire, pour promouvoir une analyse qui mette en perspective les évaluations quantitatives et précise l'appréciation de besoins éventuels de régulation de l'activité, individuelle ou collective Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 7. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable d'une direction zonale de la Police aux frontières Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. Une compétence de niveau 1 socialement attendue d'un commissaire de police, responsable d'une direction zonale de la Police aux frontières. Globale, elle est déclinée en compétences de niveaux 2, 3 et 4. Dans une problématique d'ingénierie de formation, les ressources nécessaires à l'exercice de ces compétences professionnelles seront indiquées aux niveaux 3 et 4 (compétences de référence à trois et quatre chiffres). 7. Accroître l'efficacité de la lutte contre l'immigration irrégulière en coordonnant, sous responsabilité des autorités préfectorales de la zone de Police aux frontières, les actions pluri-institutionnelles de police administrative et judiciaire conduisant à l'éloignement des personnes étrangères en situation irrégulière Cela suppose de … 71. 72. Déterminer les orientations stratégiques de la lutte contre l'immigration irrégulière pour réunir les conditions organisationnelles et partenariales de l'atteinte des objectifs annuels d'éloignement assignés à la direction zonale de la Police aux frontières Coordonner la lutte contre l'immigration irrégulière et la sécurisation des transports ferroviaires dans la zone de Police aux frontières, dans l'orientation, la régulation et l'évaluation des actions 711. 712. Concevoir Optimiser l'organisation les stratégies intra- et structurelle et interdépartementales les processus fonctionnels de lutte contre de la direction zonale l'immigration de la Police aux frontières irrégulière en procédant pour en obtenir aux adaptations la validation jugées efficientes par les au regard des orientations autorités préfectorales stratégiques de de la zone de Police la lutte contre aux frontières l'immigration irrégulière 713. 714. Optimiser l'efficacité des partenariats institués dans la zone de Police aux frontières en développant la fonctionnalité des interactions entre services contribuant à la lutte contre l'immigration irrégulière et la sécurisation des transports ferroviaires Contrôler l'engagement des dépenses, en recherchant un équilibre optimal dans l'affectation des ressources financières allouées à l'unité opérationnelle, pour garantir le fonctionnement et le développement des activités de la zone de Police aux frontières 721. 722. Superviser l'organisation Coordonner, des actions continues sous contrôle des de lutte contre autorités préfectorales l'immigration irrégulière de la zone de Police pour une coordination aux frontières, et une régulation l'action des services et optimales des activités institutions contribuant de police administrative à la lutte contre et judiciaire, déployées l'immigration par les différents services irrégulière de la direction zonale et à la sécurisation des de la Police aux frontières transports ferroviaires et de la direction à fins de régulation départementale et d'optimisation siège de la zone 723. 724. Satisfaire aux obligations et aux attentes sociales impliquées par la responsabilité statutaire et effective d'un directeur zonal de la Police aux frontières pour optimiser l'expression et le développement des compétences professionnelles requises par la lutte contre l'immigration irrégulière Evaluer l'activité de lutte contre l'immigration irrégulière sur la zone de Police aux frontières pour rendre compte aux autorités hiérarchiques et préfectorales du degré d'atteinte des objectifs fixés et optimiser les décisions de régulation 711-1. 711-3. 712-1. 712-7. 713-1. 713-8. 714-1. 714-8. 721-1. 721-6. 722-1. 722-4. 723-1. 723-7. 724-1. 724-4. 3 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 8 compétences de niveau 4 8 compétences de niveau 4 6 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 7. Accroître l'efficacité de la lutte contre l'immigration irrégulière en coordonnant, sous responsabilité des autorités préfectorales de la zone de Police aux frontières, les actions pluri-institutionnelles de police administrative et judiciaire conduisant à l'éloignement des personnes étrangères en situation irrégulière 71. Déterminer les orientations stratégiques de la lutte contre l'immigration irrégulière pour réunir les conditions organisationnelles et partenariales de l'atteinte des objectifs annuels d'éloignement assignés à la direction zonale de la Police aux frontières 711. 712. Concevoir les stratégies intra- et interdépartementales de lutte contre l'immigration irrégulière pour en obtenir la validation par les autorités préfectorales de la zone de Police aux frontières Optimiser l'organisation structurelle et les processus fonctionnels de la direction zonale de la Police aux frontières en procédant aux adaptations jugées efficientes au regard des orientations stratégiques de la lutte contre l'immigration irrégulière 711-1. Analyser, dans une approche systémique de la problématique de l'immigration irrégulière, la nature des activités, les performances et les ressources mobilisées par les services déconcentrés intra- et interdépartementaux de la zone de Police aux frontières, pour optimiser, au regard des objectifs quantitatifs d'éloignement fixés annuellement par le ministère de l'Intérieur, l'efficience des stratégies de lutte et de prévention, en déterminant, le cas échéant et selon les conclusions du diagnostic, les priorités d'actions à développer 711-2. Aider à la décision des autorités administratives en développant une analyse de processus de l'immigration irrégulière, en précisant les stratégies d'investigation prévenant son développement et en explicitant les critères d'efficacité ainsi que les variables d'ajustement des actions combinées de la lutte dont, notamment, le nombre d'interpellations et le taux de rotation en centre de rétention administrative, pour obtenir de chaque préfet, au regard des données contextuelles des départements et de la zone de Police aux frontières, la validation des actions pluri-institutionnelles proposées et l'assignation à chaque service partenaire (Police aux frontières, Sécurité publique, gendarmerie, douanes) d'objectifs spécifiques d'interpellation de personnes étrangères en situation irrégulière 711-3. Déterminer, au regard des résultats attendus par les autorités hiérarchiques, les objectifs à assigner à chaque service déconcentré de la zone de Police aux frontières, en développant avec leur responsable une analyse concertée des stratégies opérationnelles jugées efficientes concernant le contrôle des flux migratoires, l'investigation, l'interpellation et la reconduite de personnes étrangères en situation irrégulière, selon l'activité spécifique déployée par le service 712-1. Garantir l'effectivité, au sein de la direction zonale de la Police aux frontières, de toutes les activités liées au contrôle des flux migratoires (frontières, voie publique, axes de communication) répondant aux exigences des accords européens et du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, en s'assurant de l'affectation des ressources humaines nécessaires et suffisantes à leur exercice 712-2. S'assurer, au regard des stratégies définies de prévention et de lutte contre l'immigration irrégulière, d'une organisation structurelle optimale des services déconcentrés de la direction zonale, en procédant, le cas échéant, à des ré-affectations de ressources humaines et matérielles, voire à la création d'unités opérationnelles, après obtention de la validation de la direction centrale de la Police aux frontières, et, si estimé nécessaire, en lui adressant une demande d'effectifs supplémentaires 712-3. Rendre explicite, au-delà de la note d'organisation générale annuelle validée par la direction centrale de la Police aux frontières et pour l'ensemble des chefs de service de la direction zonale, sa posture de manager, sa conception d'une action collective efficiente, l'étendue et les limites des délégations individuelles contractualisées, la contribution attendue de chaque service déconcentré et l'efficacité des synergies fonctionnelles instituées, au plan départemental et interdépartemental, dans la chaîne de production de lutte contre l'immigration irrégulière 712-4. Réunir les conditions organisationnelles de la transmission et de l'analyse des informations, en planifiant notamment les rencontres institutionnelles entre chefs de service de la direction zonale de la Police aux frontières et en fixant les règles méthodologiques de la concertation et de la prise de décisions, pour assurer les missions de coordination, de régulation et de contrôle de l'activité de l'ensemble des services déconcentrés relevant de son autorité hiérarchique et fonctionnelle 712-5. Concevoir une organisation des centres de rétention administrative relevant de la responsabilité de la Police aux frontières qui garantisse, notamment dans la définition des cahiers des charges de prestations de service, des conditions d'accueil et de séjour adaptées aux pratiques culturelles des personnes retenues, et un cadre de travail fonctionnel aux divers professionnels intervenant dans les locaux 712-6. Définir explicitement les objets et les modalités d'une interaction fonctionnelle avec son adjoint pour s'assurer d'un échange réciproque des informations nécessaires à la direction du service, en organiser formellement l'intérim et déterminer, au regard des compétences professionnelles respectives, les activités déléguées 712-7. Structurer l'emploi de son temps professionnel dans la recherche d'un équilibre optimisant les interactions entre activités internes de direction, et externes de coordination d'actions pluri-institutionnelles et de représentation de la Police aux frontières dans les départements de la zone non pourvus d'un tel service, en veillant à se rendre accessible à tout moment Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 7. Accroître l'efficacité de la lutte contre l'immigration irrégulière en coordonnant, sous responsabilité des autorités préfectorales de la zone de Police aux frontières, les actions pluri-institutionnelles de police administrative et judiciaire conduisant à l'éloignement des personnes étrangères en situation irrégulière 71. Déterminer les orientations stratégiques de la lutte contre l'immigration irrégulière pour réunir les conditions organisationnelles et partenariales de l'atteinte des objectifs annuels d'éloignement assignés à la direction zonale de la Police aux frontières 713. 714. Optimiser l'efficacité des partenariats institués dans la zone de Police aux frontières en développant la fonctionnalité des interactions entre services contribuant à la lutte contre l'immigration irrégulière et la sécurisation des transports ferroviaires Contrôler l'engagement des dépenses, en recherchant un équilibre optimal dans l'affectation des ressources financières allouées à l'unité opérationnelle, pour garantir le fonctionnement et le développement des activités de la zone de Police aux frontières 713-1. Organiser, selon les délégations établies par les autorités préfectorales départementales ou zonales dans le cadre des pôles départementaux d'immigration ou des cellules de coordination opérationnelles zonales de lutte contre l'immigration irrégulière, les rencontres réunissant les acteurs institutionnels partenaires, dont notamment les responsables de services de police relevant des autres directions centrales de la Police nationale, de la gendarmerie et des douanes, pour, en exploitant les ressources de compétences respectives, déterminer les orientations stratégiques des actions coordonnées à développer 713-2. Organiser, au sein de la direction départementale ou zonale de la Police aux frontières, l'ensemble des délégations techniques nécessaires à l'efficacité des actions coordonnées de lutte contre l'immigration irrégulière, en désignant, au regard des statuts hiérarchiques et de l'évaluation des compétences requises par la nature des objectifs poursuivis, des fonctionnaires de police qui soient les interlocuteurs référents de chaque service partenaire 713-3. Négocier avec les responsables de service entretenant des interactions fonctionnelles et continues avec la Police aux frontières, dont en particulier la Sécurité publique, la formalisation de protocoles contractualisant la division du travail et définissant explicitement pour les fonctionnaires actifs les attributions opérationnelles de chaque service (interpellations, gardes à vue, signalisations, procédures judiciaires, etc.), les modalités de l'information réciproque et notamment des résultats obtenus, pour, après validation de la direction centrale de la Police aux frontières, optimiser l'efficacité et l'efficience de la lutte contre l'immigration irrégulière 713-4. Négocier avec les services de police ou de gendarmerie, au regard de la mission spécialisée de la Police aux frontières, la prise en charge des activités d'enquête ou d'interpellation (enquêtes administratives pour mariage ou renouvellement de carte de séjour, délit de droit commun impliquant un étranger, etc.), ne relevant pas du traitement exclusif de l'irrégularité de situation de personnes étrangères, pour accroître le degré d'efficience des services déconcentrés de la zone 713-5. Développer des interactions fonctionnelles avec les autorités judiciaires, en explicitant les critères justifiant la saisine d'un service déconcentré de la direction zonale, au regard de la mission spécialisée de la Police aux frontières (irrégularité de situation d'une personne étrangère dont l'emploi de clandestins, fraude documentaire, sûreté des moyens de transport, police aéronautique) pour maintenir les capacités opérationnelles des directions départementales et zonale requises par la lutte contre l'immigration irrégulière, et en les assurant de l'attention portée à l'irrégularité de situation de personnes étrangères incarcérées ainsi qu'à l'exécution des décisions de justice de reconduite à la frontière 713-6. Concevoir, dans le cadre du schéma national de sécurisation des transports ferroviaires défini par la direction centrale de la Police aux frontières, le développement d'actions coordonnées au plan zonal avec les responsables de services de police, de gendarmerie et de la Surveillance générale de la Société nationale des chemins de fer (SUGE), pour assurer la sécurité des personnes et des biens dans les gares et les trains, en définissant les attributions opérationnelles de chaque service partenaire, au regard des domaines de compétences respectifs 713-7. S'assurer, dans le cadre du développement des interactions avec les polices étrangères, de la mise à disposition d'effectifs de la direction zonale dans les Centres de coopération policière et douanière, pour accroître l'efficacité et l'efficience de la lutte contre l'immigration irrégulière au plan communautaire, dans le contrôle transfrontière et l'échange d'informations entre polices aux frontières 713-8. S'assurer de l'organisation des processus de transmission aux services de renseignement intérieur des informations présentant un intérêt potentiel pour leurs missions respectives dont en particulier la lutte anti-terroriste, recueillies notamment lors de contrôles positifs sur les fichiers de police par les services de la zone de Police aux frontières 714-1. Evaluer, en concertation avec les responsables des services déconcentrés relevant de son autorité hiérarchique et fonctionnelle, et avec l'assistance du chef du département Administration Finances de la direction zonale de la Police aux frontières,, les besoins en dépenses juridiquement obligatoires et économiquement inéluctables, au regard de l'exécution des budgets départementaux de l'année n-1, ainsi que les objectifs des services pour l'année n, afin d'arbitrer les demandes et d'en estimer le coût global 714-2. Développer, lors du dialogue de gestion avec le responsable de budget opérationnel de programme zonal, un argumentaire qui mette notamment en perspective les résultats de la politique d'économies structurelles de l'année n-1 et les prévisions pour l'année n, en y associant les directeurs départementaux de la zone de Police aux frontières, afin d'obtenir la validation du budget primitif 714-3. Décliner en enveloppes départementales les crédits alloués à la zone de Police aux frontières, en fonction de l'activité effective et prévisionnelle de chaque service déconcentré et du besoin en matériel de sécurité des fonctionnaires de police, en veillant à en informer les autorités préfectorales au regard de la délégation établie, et à expliciter les choix opérés à chaque responsable de service 714-4. Développer périodiquement une analyse comparative de la progression des dépenses entre les années n-1 et n pour réguler la consommation des crédits sur l'ensemble de l'exercice, au regard des prévisions budgétaires de la direction zonale de la Police aux frontières, en s'assurant, en concertation avec le chef du département Administration Finances, de la fonctionnalité des outils du suivi de gestion, et en requérant, lors de constats récurrents de consommations jugées excessives, une explication du responsable de service déconcentré 714-5. Contrôler la conformité au budget prévisionnel des demandes exprimées en cours d'exercice budgétaire par les responsables de service déconcentré de la direction zonale de la Police aux frontières pour décider de l'engagement des crédits, en veillant au respect des règles du Code des marchés publics 714-6. Evaluer la fonctionnalité des équipements immobiliers, mobiliers ou technologiques mis à disposition des services déconcentrés de la zone de Police aux frontières, pour analyser les possibilités de rationalisation aux plans de l'occupation spatiale, des déplacements dans les locaux et de l'utilisation partagée de matériels onéreux selon la fréquence de leur usage, et, lors de besoins constatés, optimiser l'engagement des dépenses 714-7. Décider des arbitrages à opérer afin de ventiler les variations de dépense de l'exercice en cours en appliquant le principe de fongibilité, et concevoir, selon leur nature conjoncturelle ou structurelle, en concertation éventuelle avec le responsable de budget opérationnel de programme zonal, des mesures d'optimisation 714-8. Rendre compte, lors du dialogue de gestion avec le responsable de budget opérationnel de programme zonal, et avant négociation des priorités établies pour l'année n+1, d'une exécution du budget de l'année n qui soit en conformité avec le montant des autorisations d'engagement et des crédits de paiement délégués Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 7. Accroître l'efficacité de la lutte contre l'immigration irrégulière en coordonnant, sous responsabilité des autorités préfectorales de la zone de Police aux frontières, les actions pluri-institutionnelles de police administrative et judiciaire conduisant à l'éloignement des personnes étrangères en situation irrégulière 72. Coordonner la lutte contre l'immigration irrégulière et la sécurisation des transports ferroviaires dans la zone de Police aux frontières, dans l'orientation, la régulation et l'évaluation des actions 721. Superviser l'organisation des actions continues de lutte contre l'immigration irrégulière pour une coordination et une régulation optimales des activités de police administrative et judiciaire, déployées par les différents services de la direction zonale de la Police aux frontières et de la direction départementale siège de la zone 721-1. Obtenir de ses subordonnés immédiats, au-delà de l'information continue sur l'activité de la direction départementale de la Police aux frontières relevant de sa responsabilité directe, la communication d'initiative et sans délai de toute information susceptible d'être signalée aux autorités hiérarchiques et préfectorales, pour décider de sa transmission et choisir les modalités adaptées, selon la nature des données et le degré d'urgence estimé 721-2. Obtenir des responsables d'enquêtes les données factuelles et les paramètres situationnels nécessaires à l'analyse des phases d'un processus d'investigation présentant des alternatives quant à son orientation, ou requérant la mobilisation de ressources excédant les capacités opérationnelles du service saisi, pour donner les avis et/ou prendre les décisions relevant de sa compétence, notamment d'instructions particulières, de mise en œuvre de moyens complémentaires, d'information ou d'implication de partenaires potentiellement concernés par des éléments du dossier (OCRIEST, autres services de police ou de gendarmerie, douanes, services fiscaux, voire ASSEDIC, URSSAF, compagnies aériennes, etc.) 721-3. Optimiser la communication des informations opérationnelles entre chefs de service de la zone de Police aux frontières, en conduisant notamment les réunions instituées permettant, au-delà de la transmission des informations et instructions émanant des autorités hiérarchiques, de développer, au regard de l'analyse des données quantitatives, une évaluation qualitative des résultats obtenus et un questionnement des contributions respectives à la chaîne de production, à fins de régulation des actions en cours, d'arbitrage de conflits potentiels de productivité et de validation des propositions d'orientation de l'activité 721-4. Garantir l'application des mesures de police définies par arrêté préfectoral et faisant notamment référence au Code de l'aviation civile (contrôle et filtrage des passagers et de leurs bagages, conformité à la réglementation de la circulation des personnels dans les différentes zones aéroportuaires, troubles à l'ordre public, détournement d'aéronefs, etc.) en s'assurant auprès du chef de service de l'aéroport de la Police aux frontières de leur exécution dans le respect du Code de franchissement des frontières 721-5. Obtenir la validation des autorités préfectorales pour tout projet d'opération susceptible de générer des troubles à l'ordre public en raison de son impact potentiel social et/ou médiatique, en explicitant les données fondant l'analyse, le dispositif prévu et les résultats attendus de l'intervention des services de la direction départementale de la Police aux frontières 721-6. Soumettre à la validation des autorités hiérarchiques et préfectorales, conformément à la charte de communication de la direction centrale de la Police aux frontières, ainsi qu'à la consultation des magistrats lors d'une investigation judiciaire, tout projet de communication médiatique, notamment jugé stratégique au regard des bénéfices attendus dans la lutte contre l'immigration irrégulière, après examen de l'ensemble des effets potentiellement négatifs 722. Coordonner, sous contrôle des autorités préfectorales de la zone de Police aux frontières, l'action des services et institutions contribuant à la lutte contre l'immigration irrégulière et à la sécurisation des transports ferroviaires à fins de régulation et d'optimisation 722-1. Contribuer, dans les réunions hebdomadaires instituées par l'autorité préfectorale, au développement des synergies opérationnelles entre producteurs de sécurité intérieure (services de police administrative, judiciaire, de renseignement, Gendarmerie nationale, etc.), en s'inscrivant dans une relation d'échange réciproque de toute information utile à la projection et la coordination des actions à court terme visant à maintenir l'ordre public sur le département et relevant en particulier des missions dévolues à la Police aux frontières de lutte contre l'immigration irrégulière et de sécurisation des transports 722-2. Conduire, selon les délégations établies par les autorités préfectorales, les réunions de la cellule de coordination opérationnelle zonale de lutte contre l'immigration irrégulière et des pôles départementaux (éloignement, PDI) rassemblant les représentants des services de police, gendarmerie et douanes, pour évaluer les résultats obtenus dans chaque département au regard des objectifs annuels d'interpellation et de reconduite à la frontière assignés à la zone de Police aux frontières, initier, au regard de son expertise technique, des analyses concertées et contextualisées de la problématique de l'immigration irrégulière, et adapter les objectifs opérationnels et les dispositifs d'action mutualisant les ressources des services partenaires 722-3. Conduire la rencontre hebdomadaire de sécurisation ferroviaire réunissant les services de Sécurité publique, de gendarmerie et de la Surveillance générale de la Société nationale des chemins de fer (SUGE) pour dresser le bilan des interpellations dans les gares et les trains sur la zone de Police aux frontières, développer une analyse concertée des tendances évolutives de la délinquance ferroviaire, déterminer les dispositifs opérationnels coordonnés au regard des événements prévisibles, et assurer la transmission de l'ensemble de ces données au Service national de la police ferroviaire de la direction centrale, en veillant à informer les différents partenaires des orientations et instructions reçues en retour 722-4. S'assurer de la fonctionnalité des protocoles contractualisés avec les services entretenant des interactions continues avec la direction zonale de la Police aux frontières, dont en particulier la Sécurité publique, en instaurant des rencontres régulières avec leurs responsables, à fins d'évaluation de l'efficacité et de l'efficience des dispositifs, de régulation des processus d'action et d'information réciproque, au regard des résultats obtenus Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 7. Accroître l'efficacité de la lutte contre l'immigration irrégulière en coordonnant, sous responsabilité des autorités préfectorales de la zone de Police aux frontières, les actions pluri-institutionnelles de police administrative et judiciaire conduisant à l'éloignement des personnes étrangères en situation irrégulière 72. Coordonner la lutte contre l'immigration irrégulière et la sécurisation des transports ferroviaires dans la zone de Police aux frontières, dans l'orientation, la régulation et l'évaluation des actions 723. 724. Satisfaire aux obligations et aux attentes sociales impliquées par la responsabilité statutaire et effective d'un directeur zonal de la Police aux frontières pour optimiser l'expression et le développement des compétences professionnelles requises par la lutte contre l'immigration irrégulière Evaluer l'activité de lutte contre l'immigration irrégulière sur la zone de Police aux frontières pour rendre compte aux autorités hiérarchiques et préfectorales du degré d'atteinte des objectifs fixés et optimiser les décisions de régulation 723-1. Promouvoir auprès des chefs de service de la zone de Police aux frontières la reconnaissance et la valorisation des initiatives et résultats jugés performants, en décidant le cas échéant d'une intervention directe, voire d'une sollicitation de la direction centrale, au titre de la satisfaction psychologique, ou d'une rétribution exceptionnelle, après évaluation des effets potentiels aux plans individuel et collectif, afin de soutenir l'engagement professionnel des personnels 723-2. Entretenir la vigilance des fonctionnaires de la direction zonale de la Police aux frontières quant aux exigences professionnelles liées aux obligations légales et déontologiques, à l'application des règles formelles de sécurité, au respect des personnes et à la nécessité d'une attention particulière à la diversité des normes et des pratiques culturelles 723-3. Satisfaire à l'obligation réglementaire d'évaluation des risques auxquels peuvent être exposés les personnels dans l'exercice de leurs activités, en attestant du Document unique Evaluation des risques professionnels 723-4. Recueillir, lors de l'observation ou de l'information d'un comportement individuel jugé problématique ou perçu comme tel, les données nécessaires à l'analyse de la situation afin de déterminer la nature et le degré d'intervention potentielle, de l'accompagnement psychologique du fonctionnaire à l'engagement d'une procédure de sanction administrative et/ou judiciaire lors d'une suspicion de manquement aux obligations professionnelles et/ou légales, en évaluant la pertinence de solliciter la saisine de l'affaire 723-5. Garantir, au regard des obligations réglementaires et des dispositions statutaires de la gestion administrative des personnels, la conformité des procédures d'évaluation, de notation et d'avancement, dans la valorisation des compétences professionnelles effectives, en satisfaisant en personne à celles concernant les personnels de la Police aux frontières relevant directement de son autorité, en soutenant les choix opérés dans les commissions administratives paritaires interdépartementales et en éclairant, lorsque sollicité par le procureur de la République, le processus de notation des officiers de police judiciaire 723-6. Organiser, au-delà des formations obligatoires liées au statut ou à l'emploi des personnels (entraînement au tir, gestes techniques professionnels d'intervention, etc.), et des processus d'obtention des habilitations administratives et/ou judiciaires conditionnant l'exercice d'activités de police, les conditions du développement des compétences professionnelles requises par la nature des activités à déployer (législation sur l'entrée et le séjour des personnes étrangères, détection de la fraude documentaire, information sur les maladies infectieuses liées aux déplacements de voyageurs, psychologie et éthique de l'éloignement, etc.), en facilitant l'accès des personnels de la Police aux frontières aux sites et supports informatisés spécialisés, et en instituant des sessions de formation au sein de la direction zonale, associant, lorsque jugé nécessaire, les fonctionnaires des services partenaires 723-7. S'inscrire dans une démarche continue et autodirigée de développement de ses compétences propres, dans l'exercice d'une pratique de type réflexif sur son action et l'exploitation de l'ensemble des supports et situations, sources d'information et d'échange, instituées ou informelles (veille intra- et internet, réunions organisées par la direction centrale de la Police aux frontières, sessions de formation continue, mutualisation avec ses homologues, etc.), susceptibles de contribuer à une analyse actualisée de la problématique évolutive de l'immigration irrégulière et une optimisation de la conduite de ses activités, en interne et à l'externe 724-1. Rendre compte aux autorités hiérarchiques de l'activité des services déconcentrés et des résultats obtenus dans la lutte pluriinstitutionnelle contre l'immigration irrégulière et la sécurisation des transports ferroviaires en contrôlant, selon les délégations techniques établies au sein de la direction zonale, la validité des indications statistiques d'activité et la formalisation des rapports exigés par la direction centrale de la Police aux frontières, selon la périodicité et les échéances fixées au niveau national 724-2. Evaluer l'adéquation des outils du contrôle de gestion aux besoins de pilotage de l'activité, pour, si jugé nécessaire, en optimiser la fonctionnalité, en vérifiant notamment la possibilité d'évaluer en temps réel les résultats quantitatifs de la production au regard des objectifs annuels à atteindre par les services de la zone de Police aux frontières, et le niveau de précision qualitative des indicateurs statistiques dans les bases de données concernant notamment l'éloignement des personnes étrangères en situation irrégulière 724-3. Informer les processus d'évaluation et de décision des autorités préfectorales, départementales et zonales, en développant une analyse concertée des résultats obtenus au regard des objectifs annuels d'interpellation et d'éloignement à atteindre, s'appuyant sur les indicateurs statistiques et les outils de pilotage de l'activité, et en proposant, si jugé nécessaire et à titre de conseil technique, des mesures de régulation 724-4. Informer la direction centrale de la Police aux frontières des stratégies productives expérimentées au sein de la direction zonale pour permettre une capitalisation et une généralisation potentielle de conduites de l'action ou de dispositifs jugés efficaces Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2006. 8. Compétences socialement attendues d'un commissaire de police responsable du service des opérations d'une direction zonale des Compagnies Républicaines de Sécurité Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2007. Une compétence de niveau 1 socialement attendue d'un commissaire de police, responsable du service des opérations d'une direction zonale des Compagnies Républicaines de Sécurité. Globale, elle est déclinée en compétences de niveaux 2, 3 et 4. Dans une problématique d'ingénierie de formation, les ressources nécessaires à l'exercice de ces compétences professionnelles seront indiquées aux niveaux 3 et 4 (compétences de référence à trois et quatre chiffres). 8. Garantir la disponibilité de compagnies et d'unités de C.R.S. de la direction zonale pour contribuer aux actions de police visant à maintenir l'ordre public, prévenir, dissuader, réprimer les infractions, et contrôler la circulation routière Cela suppose de … 81. 82. Optimiser la fonctionnalité du service des opérations de la direction zonale des C.R.S. pour organiser l'emploi et la logistique conditionnant le déploiement des activités des compagnies et unités Garantir une production continue et adaptative des activités déployées par les compagnies et unités de C.R.S. sur la zone de défense, en procédant aux régulations de l'emploi, au contrôle des opérations, à l'évaluation des résultats, et, le cas échéant, en assurant le commandement d'un groupement opérationnel 811. 812. 813. 821. 822. 823. Optimiser l'organisation fonctionnelle du service des opérations de la direction zonale des C.R.S. pour une efficience accrue de la production collective Planifier l'emploi des unités mobiles dans le ressort de la zone de défense pour satisfaire les besoins supplémentaires en effectifs exprimés par les autorités préfectorales zonales et/ou la direction centrale des C.R.S. en exécution des directives de la direction générale de la Police nationale Accroître l'efficience de l'organisation logistique liée aux déplacements des unités mobiles dans le ressort de la zone de défense Réguler les prévisions d'emploi des compagnies et des unités implantées et déplacées sur la zone de défense dans le contrôle de l'activité déployée et l'adaptation à l'événement 811-1. 811-6. 812-1. 812-4. 813-1. 813-3. 821-1. 821-7. 822-1. 822-5. 823-1. 823-5. 824-1. 824-2. 6 compétences de niveau 4 4 compétences de niveau 4 3 compétences de niveau 4 7 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 5 compétences de niveau 4 2 compétences de niveau 4 Optimiser Satisfaire l'intervention aux obligations coordonnée légales et aux attentes d'unités de C.R.S. sociales impliquées en assurant, par la responsabilité sur désignation statutaire et effective du directeur général d'un chef de service de la Police nationale, des opérations dans le commandement une direction zonale d'un groupement de C.R.S opérationnel 824. Communiquer les données et analyses relatives à l'activité du service des opérations de la direction zonale des C.R.S. pour rendre compte aux autorités hiérarchiques des résultats obtenus et contribuer à l'optimisation des dispositifs d'intervention Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2007. 8. Garantir la disponibilité de compagnies et d'unités de C.R.S. de la direction zonale pour contribuer aux actions de police visant à maintenir l'ordre public, prévenir, dissuader, réprimer les infractions, et contrôler la circulation routière 81. Optimiser la fonctionnalité du service des opérations de la direction zonale des C.R.S. pour organiser l'emploi et la logistique conditionnant le déploiement des activités des compagnies et unités 811. 812. 813. Optimiser l'organisation fonctionnelle du service des opérations de la direction zonale des C.R.S. pour une efficience accrue de la production collective Planifier l'emploi des unités mobiles dans le ressort de la zone de défense pour satisfaire les besoins d'effectifs de police complémentaires exprimés par les autorités préfectorales zonales et/ou la direction centrale des C.R.S. en exécution des directives de la direction générale de la Police nationale Accroître l'efficience de l'organisation logistique liée aux déplacements des unités mobiles dans le ressort de la zone de défense 811-1. Etablir un diagnostic organisationnel du service des opérations en développant une analyse des processus fonctionnels existants pour, selon les conclusions de l'évaluation et dans le respect du cadre structurel établi par la direction centrale des Compagnies Républicaines de Sécurité, soumettre à la validation du supérieur hiérarchique des mesures optimisant la coordination et la régulation des activités au sein et entre les bureaux, ainsi que la gestion des aléas et des impondérables humains 811-2. Rendre explicite, pour l'ensemble des fonctionnaires de police et du personnel administratif relevant de sa responsabilité organique et fonctionnelle, sa conception d'une organisation efficiente de l'action collective et sa posture de manager, afin de créer l'adhésion aux objectifs et mesures d'évolution répondant aux orientations définies par les autorités hiérarchiques et administratives, aux plans national et zonal, en exploitant notamment la période stratégique de la prise de poste 811-3. Déterminer les types d'action relevant de son activité propre en estimant les charges de travail liées, et en veillant à se rendre accessible en permanence, pour assurer la planification, le contrôle et l'évaluation des activités déployées par les compagnies républicaines de sécurité sur la zone, et, le cas échéant, la direction d'un groupement opérationnel ou la représentation institutionnelle du directeur zonal 811-4. Définir explicitement les objets et les modalités d'une interaction fonctionnelle avec son adjoint pour s'assurer d'un échange réciproque des informations nécessaires à la direction du service des opérations, en organiser formellement l'intérim et déterminer, au regard des compétences professionnelles respectives, les activités déléguées 811-5. Réunir les conditions organisationnelles de l'analyse des informations opérationnelles entre les officiers de la direction zonale des C.R.S., en fixant notamment les règles méthodologiques de la concertation, et en décidant, dans la planification des rencontres institutionnelles, de la périodicité et des horaires les plus opportuns au regard de l'émission et la transmission des données 811-6. S'assurer de la capitalisation des événements dont la répétition ou la survenance sont prévisibles, en veillant à son actualisation, pour une planification optimale de l'emploi des compagnies républicaines de sécurité de la direction zonale 812-1. Planifier les périodes d'indisponibilité des unités mobiles implantées dans le ressort de la zone de défense pour en informer la sous direction des opérations afin de garantir le respect des obligations du règlement d'emploi particulier de la direction centrale des C.R.S. 812-2. Transmettre aux commandants des compagnies républicaines de sécurité de la zone de défense les messages d'ordre formalisant les instructions de déplacement hors zone émanant de la direction centrale des C.R.S., après avoir, si estimé plus efficient, proposé à la sous direction des opérations une alternative dans le choix des compagnies désignées 812-3. Contribuer à l'analyse des demandes préfectorales développée par le service du Préfet délégué à la sécurité en charge des forces mobiles et à l'estimation des effectifs jugés nécessaires, pour, après décision du Préfet de zone, planifier l'emploi des unités mobiles disponibles, en veillant à conserver une réserve d'effectifs pour d'éventuels besoins en maintien de l'ordre et en informant la sous direction des opérations de la direction centrale des C.R.S. des décisions prises 812-4. Contrôler l'émission des messages d'ordre formalisant les décisions d'emploi des unités mobiles dans le ressort de la zone de défense, et leur transmission aux commandants des compagnies républicaines de sécurité, aux autorités administratives de la zone et du département, et aux responsables des services de sécurité concernés 813-1. Proposer à la décision du directeur zonal, au regard des conclusions de l'analyse des consommations de l'exercice précédent, des objectifs de maîtrise des dépenses, voire de réduction des coûts, à assigner aux commandants des unités mobiles de la zone de défense 813-2. Engager les dépenses d'hébergement et de restauration, après obtention de l'accord de la direction centrale des C.R.S. sur le devis établi dans une recherche d'efficience, en veillant à réunir, en concertation avec les commandants d'unité, les conditions optimales de déplacement des compagnies et détachements implantés ou déplacés dans le ressort de la zone de défense 813-3. Contrôler la progression des dépenses de chaque poste budgétaire relevant de sa responsabilité au regard de l'enveloppe allouée, pour anticiper les dépassements inhérents à l'imprévisibilité de missions et en informer le directeur zonal Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2007. 8. Garantir la disponibilité de compagnies et d'unités de C.R.S. de la direction zonale pour contribuer aux actions de police visant à maintenir l'ordre public, prévenir, dissuader, réprimer les infractions, et contrôler la circulation routière 82. Garantir une production continue et adaptative des activités déployées par les compagnies et unités de C.R.S. sur la zone de défense, en procédant aux régulations de l'emploi, au contrôle des opérations, à l'évaluation des résultats, et, le cas échéant, en assurant le commandement d'un groupement opérationnel 821. 822. Réguler les prévisions d'emploi des compagnies et des unités implantées et déplacées sur la zone de défense dans le contrôle de l'activité déployée et l'adaptation à l'événement Optimiser l'intervention coordonnée d'unités de C.R.S. en assurant, sur désignation du directeur général de la Police nationale, le commandement d'un groupement opérationnel 821-1. Actualiser la planification d'emploi des unités mobiles pour répondre notamment aux demandes préfectorales de maintien de l'ordre et/ou de sécurisation liées à des événements graves et fortuits survenant dans les départements de la zone de défense 821-2. Contrôler l'exécution des missions par les unités implantées ou déplacées dans le ressort de la zone de défense, en s'assurant de la réception des messages d'ordre rendant compte de la mise en place du dispositif et du bilan de l'opération, et en obtenant des commandants d'unités, dans le cours de l'action, toute information d'ordre événementiel pour évaluer la nécessité de la transmettre au directeur zonal 821-3. Contrôler sur site et périodiquement l'activité déployée par les compagnies de service général, les compagnies autoroutières ou l'unité motocycliste zonale, dont notamment celle des unités mobiles déplacées dans le ressort de la zone de défense, pour évaluer la qualité du service effectivement rendu, voire confirmer a posteriori au Préfet délégué à la sécurité la pertinence de la décision d'engagement de forces complémentaires 821-4. Communiquer aux supérieurs hiérarchiques toute donnée jugée utile à l'action et la coordination des activités déployées par les différentes unités de la direction zonale des C.R.S., à fins d'analyse et de résolution de situations jugées problématiques, d'ordre opérationnel, organisationnel ou managérial 822-1. Contribuer, en accord avec les autorités préfectorales et les responsables des services de sécurité départementaux, à la conception concertée d'un dispositif de maintien de l'ordre ou de sécurisation qui garantisse la liberté publique d'expression, prévienne les risques de troubles à l'ordre public et anticipe les facteurs d'aggravation potentielle, en analysant la situation au regard de l'expertise acquise, en proposant si jugé pertinent des hypothèses tactiques alternatives, et en se livrant le cas échéant à une reconnaissance topographique préalable optimisant la préparation du plan d'intervention 822-2. Aider à la décision de l'autorité civile dans le cours de l'action, en sollicitant ses instructions au regard de l'évolution de la situation, en évaluant la faisabilité et l'efficacité potentielle de ses demandes, en proposant si jugé nécessaire et/ou pertinent une alternative tactique, afin de transmettre les ordres reçus aux commandants de compagnies ou d'unités de C.R.S., en veillant à une coordination optimale de leurs actions et à l'information concomitante de l'officier de permanence de la direction zonale, du directeur zonal et de la section d'information opérationnelle de la direction centrale des C.R.S. 821-5. Entretenir des interactions fonctionnelles avec les directeurs départementaux de la Sécurité publique de la zone de défense, en explicitant les ressources de l'expertise développée en maintien de l'ordre, dans la lutte contre les violences urbaines et en sécurité routière, en faisant valoir les contraintes inhérentes aux missions spécifiques d'un service des opérations, et en sollicitant leur évaluation des actions antérieures, pour analyser leurs demandes et contribuer à la conception des dispositifs d'action, voire estimer de manière concertée, lors de besoins prévisibles de forces mobiles complémentaires et avant que soit fixé l'emploi zonal, les effectifs nécessaires et la durée de l'intervention 822-3. Rédiger, lors d'une intervention ayant donné lieu à l'emploi de la force publique ou de gaz lacrymogènes, le rapport technique de service décrivant la situation et expliquant les circonstances en ayant déterminé l'usage, à fins de capitalisation et d'analyses utiles aux actions ultérieures, de création de standards d'intervention et/ou de protection des compagnies et unités de C.R.S. au plan zonal, éventuellement national selon l'évaluation de la direction centrale, et d'optimisation du traitement d'éventuelles conséquences contentieuses 821-6. Assigner à l'unité motocycliste zonale, lors de périodes d'activité de moindre intensité, après obtention de la validation du directeur zonal et approbation de la direction centrale des C.R.S., des objectifs de contrôle accru de la circulation routière dans les zones à risque élevé d'accidents pour satisfaire, dans la valorisation de l'expertise technique développée en sécurité routière, les demandes exprimées par les préfets de département 822-4. Contribuer, dans une situation impliquant un dispositif pluri-institutionnel (Sécurité civile, services médicaux d'urgence, Police et Gendarmerie nationales, services de l'Equipement, etc.) et depuis le PC opérationnel, à une efficacité optimale des interventions en coordonnant les actions déployées par les unités de C.R.S. 821-7. Transmettre, selon les instructions de la direction centrale des C.R.S., les résultats de la sélection des fonctionnaires de police maîtres nageurs sauveteurs afin que les chefs de service des opérations des zones de défense comportant un littoral puissent organiser en temps utile la mise en place des postes de police saisonniers de la sécurité des plages 822-5. Evaluer la nécessité d'un débriefing de l'intervention auprès des compagnies ou unités constitutives du groupement opérationnel, selon le degré de satisfaction des résultats obtenus et/ou le besoin perçu d'un soutien psychologique Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2007. 8. Garantir la disponibilité de compagnies et d'unités de C.R.S. de la direction zonale pour contribuer aux actions de police visant à maintenir l'ordre public, prévenir, dissuader, réprimer les infractions, et contrôler la circulation routière 82. Garantir une production continue et adaptative des activités déployées par les compagnies et unités de C.R.S. sur la zone de défense, en procédant aux régulations de l'emploi, au contrôle des opérations, à l'évaluation des résultats, et, le cas échéant, en assurant le commandement d'un groupement opérationnel 823. 824. Satisfaire aux obligations légales et aux attentes sociales impliquées par la responsabilité statutaire et effective d'un chef de service des opérations dans une direction zonale des C.R.S. Communiquer les données et analyses relatives à l'activité du service des opérations de la direction zonale des C.R.S. pour rendre compte aux autorités hiérarchiques des résultats obtenus et contribuer à l'optimisation des dispositifs d'intervention 823-1. Garantir l'organisation des processus formels d'obtention des habilitations administratives et/ou judiciaires et des actions de formations obligatoires liées au statut ou à l'emploi des personnels, dont notamment les périodes de recyclage des unités, en veillant à ce que soient travaillées les orientations imposées par la direction centrale et rappelés, au regard des débriefings des opérations et du turn-over dans les unités de C.R.S, les cadres légaux et réglementaires des interventions, les obligations professionnelles et les consignes de protection 823-2. Soutenir l'engagement des personnels, dans la valorisation et la reconnaissance des résultats jugés performants, en évaluant la nature et le degré de gratification appropriés, le soutien psychologique individuel et/ou collectif, notamment en cas de blessures en service, voire, lors d'un constat de manquement avéré aux obligations professionnelles et/ou légales, et sur demande du commandant d'une unité de C.R.S., proposer au directeur zonal l'engagement d'une procédure de sanction administrative et/ou judiciaire 823-3. Garantir la conformité des procédures au regard des obligations réglementaires et des dispositions statutaires de la gestion administrative des personnels, dans la validation des propositions annuelles de notation des fonctionnaires de police et du personnel administratif du service des opérations de la direction zonale des C.R.S., et dans la conduite des entretiens d'évaluation des officiers relevant de sa responsabilité organique et fonctionnelle, en s'assurant de la lisibilité partagée des critères du jugement, de l'effectivité du bilan individuel des résultats et de la détermination d'objectifs d'action pour l'année n+1 823-4. Développer ses compétences propres, en actualisant les connaissances professionnelles par l'exploitation de sources diverses d'apprentissage (documentation du bureau de la réglementation de la direction centrale des C.R.S., Centre d'information et de conseil juridique, sessions de formation continue à l'Ecole nationale supérieure de la Police, etc.), et en mutualisant les savoirs construits dans l'action, notamment dans la participation aux sessions de retours d'expérience et aux groupes de travail thématiques institués par la direction centrale des C.R.S., afin de faire bénéficier rétroactivement le service des opérations de la direction zonale des pratiques jugées efficaces 823-5. Contribuer au développement de partenariats fonctionnels avec des services de police étrangers, en participant, sur demande de la direction centrale des C.R.S., à des activités de formation, conseil ou expertise en maintien de l'ordre, voire, sur instruction du directeur zonal, de coproduction de dispositifs opérationnels visant à prévenir les troubles à l'ordre public lors de manifestations événementielles dans des pays frontaliers 824-1. Transmettre à la sous direction des opérations de la direction centrale des C.R.S. une synthèse mensuelle de l'activité des compagnies et unités contribuant à la lutte contre la délinquance, en particulier les violences urbaines, en indiquant, pour chaque département de la zone de défense, le nombre de faits constatés et d'interpellations liées, ainsi que la nature d'incidents éventuels, et en développant, après concertation avec les directeurs départementaux de la Sécurité publique, des analyses quantitative et qualitative de l'évolution des phénomènes, soulignant le cas échéant le développement de modes opératoires nouveaux, pour proposer, selon les conclusions des analyses, une orientation de l'emploi des fonctionnaires visant à optimiser les dispositifs de lutte et de prévention contre les violences urbaines et la délinquance 824-2. Transmettre en temps utile à l'autorité hiérarchique le bilan des résultats obtenus par le service des opérations, partie intégrante du rapport annuel d'activité de la direction zonale, rendant compte du degré d'atteinte des objectifs fixés au niveau national et d'une analyse des écarts éventuels, dans le respect des règles de formalisation établies par la direction centrale des C.R.S. Ecole nationale supérieure de la Police. Référentiel de compétences socialement attendues des commissaires de police. Chantal Heyraud et Antoine Rossion. 2007.