Dossier de presse exposition Les Misérables Carnavalet septembre
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Dossier de presse exposition Les Misérables Carnavalet septembre
Musée Carnavalet – Dossier de presse Exposition 10 octobre 2008 au 1er février 2009 Paris au temps des MISÉRABLES de Victor Hugo Deux expositions pour un roman : La Maison de Victor Hugo présente aux mêmes dates « Les Misérables, un roman inconnu ? » Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Sommaire Deux expositions pour un roman 3 Communiqué de presse 4 Victor Hugo et Paris 5 Présentation de l’exposition 6 • • • • • • • • Introduction / chronologie 1ère partie : Fantine 2e partie : Cosette Plan de la fuite de Jean Valjean et de Cosette 3e partie : Marius 4e partie : l’idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis Fin de la 4e partie et 5e : Jean Valjean Plan du parcours de Jean Valjean, Gavroche et Javert dans le Marais 6 7 8 9 10 11 12 14 Informations pratiques 15 Fiche technique de l’exposition 16 Autour de l’exposition 17 Liste des illustrations disponibles pour la presse 18 ! # ! $% & '( " ) % & ' " ! # $% & " ' Musée Carnavalet – Histoire de Paris 2 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Deux expositions pour un roman : Les Misérables, un roman inconnu ? – Maison de Victor Hugo Paris au temps des Misérables de Victor Hugo – Musée Carnavalet Aux mêmes dates, deux musées de la Ville de Paris s’unissent pour explorer ce chef-d’œuvre universel de Victor Hugo dont la trame est imprégnée de l’histoire et du génie propre de la capitale. L’exposition de la Maison de Victor Hugo propose de rendre la réalité du roman. Bien sûr, tout le monde connaît Les Misérables : Jean Valjean, Javert, Fantine, Cosette, Gavroche… On connaît la comédie musicale, on en a étudié certains passages à l’école. Mais le livre, le vrai, l' original, l' a-t-on lu ? Surprenante et inattendue, cette exposition mêle histoire et fiction, émotion et réflexion, œuvres des XIXe et XXe siècles, pour mieux appréhender la polyphonie de ce roman dont Victor Hugo disait lui-même qu’il était « l’un des principaux sommets, si ce n’est le principal de mon œuvre ». Le Musée Carnavalet, quant à lui, s’attache à Paris, personnage principal et essentiel du roman de Victor Hugo, ville ouverte aux révolutions les plus contemporaines, alors qu’elle est enfermée dans un carcan de ruelles et de taudis datant du Moyen Âge et des siècles obscurs. À la façon d’une enquête, explorant chaque maison, chaque venelle, l’exposition plonge le visiteur au cœur de l’intrigue, sur les pas de Jean Valjean, de Cosette, de Fantine, de Javert ou de Marius… Musée Carnavalet – Histoire de Paris 3 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Communiqué de presse L’exposition du musée Carnavalet propose une lecture inédite des Misérables où Paris se révèle être le personnage principal du roman de Victor Hugo. Telle une enquête itinérante, elle suit la trame et la chronologie de l’œuvre et plonge le visiteur au cœur de l’intrigue sur les traces de Jean Valjean, Cosette, Fantine ou encore Marius… Le Paris des années 1815 à 1833 resurgit, évoqué par un ensemble d’environ 220 peintures, photographies, cartes, gravures et objets d’art, issus presque tous des riches collections de Carnavalet. 11 Inlassable piéton de la ville, Victor Hugo connaît bien ses quartiers et monuments, mais pour les nécessités de la narration, il prend des libertés par rapport à la réalité, déplaçant certains sites, modifiant la physionomie de certains quartiers. Des Champs-Élysées à l’actuel 13ème arrondissement, du quartier du Marais aux boulevards extérieurs, du Luxembourg aux Halles, l’exposition permet de dévoiler la part du Paris réinventé sous sa plume de celle du Paris réel. Elle livre aussi au public les secrets de Victor Hugo, révélant les événements autobiographiques auxquels l’auteur fait souvent référence dans différents passages de l’ouvrage. La présentation, qui confronte cartes anciennes et plans actuels, permet de resituer les épisodes du roman dans la capitale contemporaine, comme une invitation à une promenade sur les pas des Misérables. Musée Carnavalet – Histoire de Paris 4 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Victor Hugo et Paris « Il [Victor Hugo] n’a pas besoin de dire qu’il aime Paris ; Paris est la ville natale de son esprit. » Les Misérables (2, 5, 1) 3 Paris est l’un des personnages importants des Misérables, au même titre que les héros éternels Jean Valjean, Cosette, Fantine, Marius, Gavroche... Les trois-quarts du roman se passent dans la capitale : l’histoire parisienne se déroule de 1815 à 1817 sous le règne de Louis XVIII, puis reprend à la fin de 1823 pour se terminer sous le règne de Louis-Philippe en 1833. Inlassable piéton de Paris, Hugo connaissait bien la ville, ses quartiers, ses monuments et ses activités. Aussi mélange-t-il dans ses descriptions réalité, fiction, rêverie et imaginaire. Il s’approprie la ville à travers ses souvenirs et prend de nombreuses libertés par rapport à la véritable topographie. Très souvent, les endroits évoqués font référence à un épisode de sa vie. Les Misérables ont été écrits en deux temps : de 1845 à 1848, puis de 1860 à 1862. Victor Hugo entreprit de 1845 à 1848 un roman appelé Les Misères avec pour personnage central Jean Tréjean alors qu’il résidait dans l’appartement du 6 place des Vosges (4ème arrondissement, actuelle maison de Victor Hugo). De 1860 à 1862, l’écrivain reprit à Hauteville House à Guernesey (actuelle maison d’exil de Victor Hugo) son roman qu’il intitula Les Misérables et dont le héros fut rebaptisé Jean Valjean. Hugo l’exilé déclare sa nostalgie de Paris : « Tant qu’on va et vient dans le pays natal, on s’imagine que ces rues vous sont indifférentes, que ces fenêtres, ces toits et ces portes ne vous sont de rien, que ces murs vous sont étrangers, que ces arbres sont les premiers arbres venus, que ces maisons où l’on n’entre pas vous sont inutiles, que ces pavés où l’on marche sont des pierres. Plus tard, quand on n’y est plus, on s’aperçoit que ces rues vous sont chères, que ces toits, ces fenêtres, ces portes vous manquent, que ces murailles vous sont nécessaires, que ces arbres sont vos bien-aimés, que ces maisons où l’on n’entrait pas on y entrait tous les jours, et qu’on a laissé de ses entrailles, de son sang et de son cœur dans ces pavés. » (2, 5, 1) L’action du roman se déroule dans neuf lieux principaux : les Champs-Élysées, l’actuel 13ème arrondissement (le boulevard de l’Hôpital, le champ de l’Alouette), les barrières érigées sur les boulevards extérieurs, le 5ème arrondissement (lors de la fuite de Jean Valjean), le couvent fictif du Petit Picpus, la rue Oudinot (nommée dans le livre rue Plumet), le Luxembourg, les Halles et le Marais. Musée Carnavalet – Histoire de Paris 5 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Présentation de l’exposition L’exposition se déroule en cinq parties, qui suivent la chronologie et l’action du roman et s’articulent autour de ses principaux personnages : Fantine, Cosette, Jean Valjean, Marius et Gavroche ; elle accompagne chaque héros dans leurs itinéraires parisiens. L’exposition permet également un deuxième niveau de lecture en révélant, le cas échéant, les croisements entre la fiction romanesque et les références à la vie privée de l’auteur. Chronologie du roman 1769 Naissance de Jean Valjean. 1795 Condamnation de Jean Valjean à cinq ans de bagne pour le vol d’un pain. Sa peine est prolongée à 19 ans à la suite de quatre tentatives d’évasion. 1796 Naissance de Fantine à Montreuil-sur-Mer. 1804 Javert surveillant au bagne de Toulon. 1810 Naissance de Marius Pontmercy, petit-fils de Luc-Esprit Gillenormand. 1815 Naissance de Cosette, fille de Fantine et de l’étudiant Félix Tholomyès. Jean Valjean crée à Montreuil-sur-mer, sous le nom de M. Madeleine, une fabrique de bijoux. 1817 Abandon de Fantine par Tholomyès. 1818 Fantine confie Cosette aux Thénardier, aubergistes à Montfermeil et parents d’Éponine et d’Azelma. Elle travaille dans la fabrique du « père Madeleine » à Montreuil-sur-mer. 1820 Javert est nommé inspecteur de police à Montreuil-sur-mer. Jean Valjean, alias M. Madeleine, sauve la vie du père Fauchelevent et le place dans le couvent du Petit-Picpus comme jardinier. 1821 Naissance de Gavroche, fils des Thénardier. Fantine est renvoyée de la fabrique. 1823 Mort de Fantine. Arrêté par Javert, Jean Valjean réussit à s’évader. Ayant promis à Fantine mourante de s’occuper de Cosette, il vient rechercher celleci chez les Thénardier et s’établit avec elle dans la masure Gorbeau (actuel 140 boulevard de l’Hôpital, 13ème arrondissement). 1824 Poursuivi par Javert, Jean Valjean trouve refuge avec Cosette dans le couvent du Petit-Picpus, grâce à l’aide de Fauchelevent. 1828 Chassé par son grand-père, Marius se lie avec les étudiants Courfeyrac, Enjolras, etc.…, membres de la société des « Amis de l’A B C ». 1829 Mort de Fauchelevent. Sous l’identité du frère de Fauchelevent, Jean Valjean réside avec Cosette rue de l’Ouest (actuelle rue d’Assas, 6ème arrondissement). 1830 Marius habite la masure Gorbeau où logent également les Thénardier. 1831 Rencontre de Marius et Cosette au jardin du Luxembourg. Jean Valjean et Cosette emménagent dans une maison de la rue Plumet (actuelle rue Oudinot, 7ème arrondissement). 1832 Guet-apens tendu à Jean Valjean par Thénardier à la masure Gorbeau. Informé par Marius, l’inspecteur Javert arrête les Thénardier. Grâce à Éponine, Marius retrouve Cosette. Jean Valjean s’installe au 7 rue de l’Homme-Armé (25-27 rue des Archives, 4ème arrondissement). Les 5 et 6 juin 1832, des barricades sont dressées devant le cabaret de Corinthe (à l’angle de la rue de la Chanvrerie – actuelle rue Rambuteau - et de la rue Mondétour) par Marius et ses amis, auxquels se sont joints Gavroche et Javert. Mort d’Éponine et de Gavroche. Jean Valjean libère Javert, puis s’enfuit par les égouts, portant Marius blessé. Suicide de Javert du pont Notre-Dame. 1833 Mariage de Marius et de Cosette le 16 février 1833 à l’église Saint-Paul-Saint-Louis (99 rue Saint-Antoine, 4ème arrondissement). Mort de Jean Valjean. Musée Carnavalet – Histoire de Paris 6 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo 1ère PARTIE : FANTINE L’intrigue du roman Regards de l’exposition Sur les huit livres que compte la première Hugo évoque l’Hôtel de Cluny : « On voyait encore sur la plate-forme de la tour octogone partie, seul le livre 3, intitulé En l’année 1817, se de l’hôtel de Cluny la petite logette en planches qui avait déroule à Paris. Hugo évoque l’année 1817 servi d’observatoire à Messier, astronome de la marine sous Louis XVI » (1,3,1). par « ces détails, qu’on appelle à tort petits, – il L’astronome Charles Messier (1730-1817) avait installé son n’y a ni petits faits dans l’humanité, ni petites observatoire au sommet de la tourelle de l’hôtel de Cluny. feuilles dans la végétation. (1,3,1) ». Illustré dans l’exposition par la gravure Vue de Hugo établit une longue description de Paris van Marcke (1798-1849). l’hôtel de Cluny, de F. Noël d’après le dessin de Jules au début du règne de Louis XVIII, caractérisée Hugo est attentif au progrès technique, comme le par un certain nombre de lieux (comme bateau à vapeur : l’Hôtel de Cluny) et d’événements (comme la « Une chose qui fumait et clapotait sur la Seine avec le bruit mise en service du bateau à vapeur), qui l’ont d’un chien qui nage allait et venait sous les fenêtres des Tuileries, du pont Royal au pont Louis XV ; c’était une marqué durant son adolescence. mécanique bonne à pas grand’chose, une espèce de joujou, une rêverie d’inventeur songe-creux, une utopie : un Fantine, une ouvrière de 23 ans, orpheline, bateau à vapeur. Les Parisiens regardaient cette inutilité avec indifférence. » (1, 3,1). entretient une liaison avec l’étudiant Félix Le bateau à vapeur fut mis en service sur la Seine en 1816. Tholomyès dont elle a une fille Cosette (née en Illustré dans l’exposition par la gravure Le voyage de 1815). Un dimanche d’été, ils organisent avec St-Cloud par le Bateau à vapeur, série Paris, vers 1830, de Victor Adam (1801-1866). des amis une partie de campagne, puis se distraient aux Champs-Élysées. Au terme de Le romancier appréciait Champs-Élysées : cette journée, les jeunes gens font une « bonne particulièrement les de 1830 à 1832, il loua à proximité un appartement au deuxième étage du 9 rue Jean Goujon farce » à leurs compagnes : ils les abandonnent (8ème arrondissement), le seul immeuble de la rue dans ce quartier encore peu loti. Ce fut là qu’il termina le 15 janvier sans les avertir et repartent en province. Dix 1831 Notre-Dame de Paris. mois plus tard, Fantine regagne Montreuil-sur- Illustré dans l’exposition par l’huile sur toile Vue de mer, sa ville natale, pour y trouver du travail, Paris, prise de l’arc de triomphe de l’Étoile, 1843, d’Auguste Jean Baptiste Cadolle (1782-1849) – ci- confiant Cosette aux Thénardier, aubergistes à contre. Montfermeil et parents d’Éponine et d’Azelma. 13 Musée Carnavalet – Histoire de Paris 7 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo 2ème PARTIE : COSETTE L’intrigue du roman Regards de l’exposition À partir du livre 3 de la La deuxième partie appelé roman, tous les personnages principaux y séjournent un Accomplissement de Thénardier sous le nom de Jondrette avec leurs filles Éponine et Azelma, Gavroche, Marius et l’inspecteur Javert. Illustré dans l’exposition par une Vue générale de la Paris devient le cadre montagne Sainte-Geneviève prise des environs de la essentiel du roman. barrière d’Italie, début XIXème siècle, dessin anonyme. À proximité de la masure Gorbeau, la 1 Valjean, est l’un des lieux essentiels du temps ou s’y rendent : Jean Valjean, puis Cosette, les la promesse faite à la morte, Jean masure Gorbeau ancien bagnard et barrière d’Italie (place d’Italie, 13ème arrondissement), marque la fin de la voleur ville. Ce territoire, délimité par les barrières, fascine Hugo : récidiviste, s’est installé en 1815 à Montreuil- « celui qui a écrit ces lignes a été longtemps rôdeur de barrières à Paris, et c’est pour lui une source de souvenirs sur-mer. Il fonde sous le nom de M. Madeleine profonds. » (3,1,5) une fabrique de bijoux imitant le jais, dans Illustré dans l’exposition par une aquarelle, laquelle est employée Fantine. En 1821, celle-ci attribuée à J.L.G.B. Palaiseau, La barrière d’Italie ou de est injustement renvoyée à l’insu de Jean Fontainebleau, début du XIXème siècle. Valjean et meurt deux ans plus tard de La fuite de Jean Valjean tuberculose. Repris par l’inspecteur Javert, puis Illustré dans l’exposition par : condamné au bagne à vie, Jean Valjean, tombé à - Vue de la Place St-Victor à Paris, en 1827, la mer en secourant un matelot, est considéré - Vue générale prise au-dessus du jardin des Plantes, lithographie coloriée de J.-B. Arnout (1788-1865). série Paris, lithographie de Chapuy. comme noyé. Rescapé et à nouveau libre, il veut accomplir la promesse qu’il a faite à Le Fantine mourante de veiller sur Cosette. couvent du Petit-Picpus longe une rue fictive, la petite rue Picpus, référence à la véritable rue de Picpus, Le jour de Noël 1823, Jean Valjean retrouve bordée de nombreux couvents. Celui-ci est la transposition Cosette, rue Tournefort, 5ème arrondissement), dont une partie devenue le souffre-douleur du monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement (16-20 des Thénardier. Il séjourne deux mois avec elle subsiste encore. Hugo avait situé le couvent à cette adresse dans la première version du roman et le déplace par crainte dans la masure Gorbeau aux anciens 50-52 de la censure. Il s’en explique le 25 janvier 1862 : boulevard de l’hôpital (en réalité à l’actuel 140 « aujourd’hui vu le régime et les tracasseries possibles, j’ai dû dépayser le couvent et le transporter imaginairement boulevard de l’Hôpital, 13ème arrondissement). quartier Saint-Antoine. ». Le 5 mars 1862, il écrit à son Reconnu au début de 1824 par l’inspecteur éditeur Lacroix : « il faut ôter tout prétexte de criaillerie aux Javert, il s’enfuit en pleine nuit du boulevard communautés qui existent. Les pages qui établissent la différence entre le Petit-Picpus et les Dames de l’Adoration de l’Hôpital. Jean Valjean et Cosette se perpétuelle sont donc absolument nécessaires. » Pour décrire le couvent, Hugo s’inspire des récits de Juliette réfugient dans le couvent du Petit-Picpus, où Drouet et de Léonie Biard. ils peuvent rester grâce à l’aide de Fauchelevent Illustré dans l’exposition par l’huile sur bois Le cimetière que Jean Valjean avait fait engager comme de Picpus et le champ des Martyrs où furent enterrées les jardinier. 1898, peinture de Victor Marec (1862-1920). Musée Carnavalet – Histoire de Paris victimes de la Révolution guillotinées à la barrière du Trône, 8 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo La fuite de Jean Valjean et de Cosette depuis la masure Gorbeau (140 boulevard de l’Hôpital, 13ème arrondissement) jusqu’au couvent du Petit-Picpus (à proximité de la rue Traversière, 12ème arrondissement) Musée Carnavalet – Histoire de Paris 9 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo 3ème PARTIE : MARIUS Regards de l’exposition L’intrigue du roman Gavroche, Gavroche, le gamin de Paris archétype Illustré dans l’exposition par : du gamin de Paris, est abandonné par - la peinture anonyme Petits ramoneurs se désaltérant ses à l’eau d’une pompe, sur le quai du Louvre, vers 1830. parents, les Thénardier, - Titi le talocheur (…), série Galerie physionomique et survit dans la rue. Villers (1804-1859) - ci-contre. n° 26, lithographie coloriée de Joseph Traviès de Monsieur Gillenormand 4 Monsieur Gillenormand, réside avec son petit-fils Marius Pontmercy dans le quartier Pontmercy, réside au 6 rue des Filles-du-Calvaire dans le du quartier du Marais Marais, au 6 rue des Filles-du-Calvaire (3ème arrondissement). grand-père de Marius (au 6 place des Vosges, 4 où Hugo habita de 1832 à 1848 ème arrondissement). Illustré dans l’exposition par L’hôtel Fieubet, 16 rue À la suite d’une grave Portefoin (3ème arrondissement), papier, bois. querelle, Marius rompt tout lien avec son Hugo se souvient du grand-père et fait la connaissance des étudiants quartier Saint-Sulpice où il vécut durant sa jeunesse et au début de son mariage. En – Courfeyrac, Enjolras, etc., membres de la dépit de l’opposition de sa mère, hostile à l’union de son société des « Amis de l’A B C ». fils avec Adèle Foucher qu’elle ne jugeait pas digne de lui, Après avoir quitté le couvent en 1829, Jean il cherchait toutes les occasions de voir la jeune fille. Il la guettait dans les rues du quartier, à l’église Saint-Sulpice et Valjean s’est installé avec Cosette rue de l’Ouest (actuelle partie de la rue d’Assas, au jardin 6ème du Luxembourg. C’est aussi à l’église Saint- Sulpice, dans la chapelle de la Vierge, qu’ont eu lieu les obsèques religieuses de la mère de Hugo le 28 juin 1821 ; arrondissement). Marius aperçoit au jardin du c’est là qu’il a épousé Adèle le 12 octobre 1822. Luxembourg Cosette dont il tombe amoureux. La pauvreté de Marius est calquée sur les conditions de vie précaires que connut Hugo lorsqu’il loua en 1822 une En 1831, il se fixe à la masure Gorbeau où il mansarde au 30 rue du Dragon (6ème arrondissement). surprend ses voisins les Jondrette (nouvelle Illustré dans l’exposition par L’église Saint-Sulpice, identité prise Thénardier) préparer un en par les début XIXème siècle, aquatinte coloriée de Frédéric train de prise de l’ancienne pépinière du Jardin du Luxembourg, Salathé (1793-1860) et par la Vue du Val de Grâce, 1830, eau-forte de Marie-Alexandre Duparc (vers guet-apens 1760-après 1825). contre Jean Valjean. Marius Le guet-apens prévient au commissariat de police du 14 rue de Pontoise 5 Illustré dans l’exposition par L’exécrable assassin méditant son horrible attentat, lithographie de Joseph (5ème arrondissement) l’inspecteur Javert qui Traviès de Villers (1804-1859) – ci-contre. arrête les Thénardier et leurs complices. Musée Carnavalet – Histoire de Paris 10 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo 4ème PARTIE : L’IDYLLE RUE PLUMET ET L’ÉPOPÉE RUE SAINT-DENIS L’intrigue du roman Regards de l’exposition Après l’arrestation des Thénardier, Marius loge Marius aime à se rendre au au 16 rue de la Verrerie (4ème arrondissement). l’alouette lui rappelle Cosette, car il a entendu les champ de l’Alouette : Thénardier désigner la jeune fille par ce surnom. Ayant perdu toute trace de Cosette, il se Illustré dans l’exposition par une lithographie du Pont rue Croulebarbe à Paris, 1830, de Isidore Deroy promène, nostalgique, à proximité de la Bièvre, (1797-1886). au champ de l’Alouette (13ème arrondissement). Jean Valjean a élu domicile avec Cosette en 1831 dans une rue Plumet En 1831, Jean Valjean s’établit avec Cosette maison de la (actuelle rue Oudinot, 7ème dans une maison de la rue Plumet (actuelle 9 rue Monsieur, qu’Abel Hugo, le frère de Victor, résida. Il arrondissement). Or c’est à proximité de la rue Oudinot, au y hébergea son père, le général Léopold Sigisbert Hugo, rue Oudinot, 7ème arrondissement). que ses affaires amenaient à séjourner dans la capitale et qui y décéda à l’âge de 54 ans, le 29 janvier 1828 à 11 h du Gavroche rencontre soir, d’une crise d’apoplexie (acte de l’état-civil reconstitué du 30 janvier 1828, conservé aux Archives de Paris). deux enfants abandonnés Illustré dans l’exposition par une photographie de dont il ignore qu’ils Charles Lansiaux (actif de 1916 à 1922) : La rue sont ses frères. Il les Oudinot, 13 août 1920. emmène dormir dans Gavroche emmène deux enfants (ses frères qu’il ne connaît son refuge, l’éléphant pas) dormir dans son refuge, de la Bastille. Bastille, 12 l’éléphant de la qui avait toutes les faveurs de Hugo : « Pour revenir à la place de la Bastille, l’architecte de l’éléphant avec du plâtre était parvenu à faire du grand ; l’architecte Thénardier s’évade de la prison de la Force du tuyau de poêle a réussi à faire du petit avec du bronze. » (2-4 rue du Roi-de-Sicile, 4ème arrondissement), La colonne de Juillet était loin de plaire à Hugo qui la alors que sa femme est incarcérée à la prison qualifiait de « tuyau de poêle, qu’on a baptisé d’un nom Saint-Lazare (107 rue du Faubourg Saint-Denis, manqué d’une révolution avortée. » (4,6,2) 10ème (4,6,2) sonore et nommé la colonne de Juillet, ce monument arrondissement) et ses filles, Éponine et Illustré dans l’exposition par deux lithographies, prison des l’une de Ph. Benoist, la Colonne de Juillet, série des Madelonettes (6 rue des Fontaines du Temple, (né en 1798), L’éléphant de la Bastille, série des Azelma, sont internées à la Vues de Paris n° 19 et l’autre de Frédéric Bouchot Embellissements de Paris n° 6, 1844 - ci-contre. 3ème arrondissement). L’évasion de Thénardier de la prison de la Force Illustré dans l’exposition par une photographie anonyme du Mur de l’ancienne prison de la Force avec l’établissement de bains, 11 rue de Sévigné, 4ème arrondissement, vers 1920. Musée Carnavalet – Histoire de Paris 11 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo FIN DE LA 4ème PARTIE ET 5ème PARTIE : JEAN VALJEAN L’intrigue du roman Regards de l’exposition Lors de l’enterrement du général Lamarque le 5 La rue de l’Homme-Armé juin 1832, éclate une insurrection fomentée Théophile Guérin, qui avait connu Hugo durant son exil, la par des républicains et réprimée le lendemain 6 de maisons neuves, l’entrée de la rue est à moitié barrée par lui décrivit dans une lettre du 22 décembre 1861 : « [ ], pas une potence, une autre potence se trouve au coin de la rue juin. Marius et ses amis élèvent des barricades du Plâtre ; le reste de la rue, jusqu’à la rue des Blancs aux Halles, devant le cabaret de Corinthe (à Manteaux, est praticable aux voitures (J’oubliais de vous dire que la première potence est au coin de la rue Ste Croix l’angle de la rue Mondetour et de la rue de la de la Bretonnerie…) ». Chanvrerie, actuelle rue Rambuteau). Jean Illustré dans l’exposition par La rue de l’Homme- Valjean demeure alors avec Cosette au 7 rue de Armé, « essai de gravure sur gélatine de Ch. Bonheur, 7bre [septembre] 1877 ». l’Homme-Armé, (actuels 25-27 rue des Archives, 4ème arrondissement). Il se rend à la L’insurrection des 5 et 6 juin 1832 barricade, délivre Javert que les insurgés Hugo fut très frappé par les dramatiques événements de l’insurrection, en particulier la répression des insurgés veulent fusiller. Gavroche et Éponine sont tués. ayant combattu à la barricade tenue par Eugène Charles Jean Valjean emporte Marius blessé dans les Jeanne. Il s’inspira de la documentation fournie par le procès des accusés. Il transpose le lieu réel dans un lieu égouts et le reconduit chez son grand-père au 6 fictif du quartier des Halles : le cabaret de Corinthe à rue des Filles-du-Calvaire. l’angle du 2 rue Mondétour et de la rue de la Chanvrerie (actuel 102 rue Rambuteau, 1er arrondissement). Illustré dans l’exposition par le Procès des vingt-deux accusés du cloître Saint-Méry, 1832, où figure le portrait de Jeanne, ainsi que par un dessin de James Duffield Harding (1798-1863) : Une barricade dans la rue Saint-Martin le 25 février 1848, série : « Souvenirs de Paris » – ci-contre. Le parcours de Jean Valjean dans le Marais Lors de ses promenades pour apercevoir Cosette, Jean Valjean s’arrête au milieu de la rue Saint-Louis (actuelle rue de Turenne comprise entre la rue des Francs-Bourgeois et la rue des Filles du Calvaire), c’est-à-dire au croisement avec la rue Sainte-Anastase. Il s’agit d’une allusion à Juliette Drouet, qui habita au 14 rue Sainte-Anastase de 1836 à 1845, puis au 12 de la rue de 1845 à 1848. Illustré dans l’exposition par une lithographie de 7 Lancelot Théodore Turpin de Crissé (1782-1859) représentant la Porte de l’hôtel de Carnavalet, série Souvenirs du vieux Paris, vers 1833. Musée Carnavalet – Histoire de Paris 12 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo FIN DE LA 4ème PARTIE ET 5ème PARTIE : JEAN VALJEAN (suite) L’intrigue du roman Regards de l’exposition Ne pouvant arrêter l’homme à qui il doit la vie, Le suicide de Javert, qui se jette dans la Seine du pont Javert, tiraillé entre son devoir et sa conscience, Notre-Dame est illustré dans l’exposition par une huile sur toile de se suicide en se jetant dans la Seine du pont Godefroy Jadin (1805-1882), La pompe Notre-Dame en Notre-Dame. 1882. Le 16 février 1833, Cosette se marie avec Marius à l’église Le 16 février 1833, Cosette épouse Marius à Saint-Paul-Saint-Louis : l’église Saint-Paul-Saint-Louis (99 rue SaintAntoine, « j’aurai une dispense pour que vous vous épousiez à Saint-Paul. L’église est mieux. C’est bâti par les jésuites. C’est plus coquet. C’est vis-à-vis 4ème arrondissement). la fontaine du cardinal de Birague. » (5,5,4) Jean Valjean dévoile à Marius qu’il est un forçat Hugo a transposé le mariage de Léopoldine, sa fille aînée, en rupture de ban. Se sentant indésirable avec Charles Vacquerie qui se déroula le 15 février 1843 auprès de Cosette, il renonce à la voir et se liaison de Juliette Drouet et de Victor Hugo. dans cette même église. La date correspond au début de la laisse dépérir. Thénardier révèle involontairement Illustré dans l’exposition par une lithographie à Marius le dévouement de Jean Valjean. coloriée de Chapuy, Eglise St Paul, vers 1821. Marius et Cosette arrivent trop tard au chevet de Jean Valjean mourant. 2 Musée Carnavalet – Histoire de Paris 13 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Parcours de Jean Valjean, Gavroche et Javert dans le Marais (3ème et 4ème arrondissements) Musée Carnavalet – Histoire de Paris 14 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Informations pratiques Exposition présentée du MUSÉE CARNAVALET – HISTOIRE DE PARIS Directeur : Jean–Marc Léri 10 octobre 2008 au 1er février 2009 Adresse 23, rue de Sévigné 75003 Paris Tél. : 01 44 59 58 58 Fax : 01 44 59 58 11 Ouverture du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h Fermeture le lundi et les jours fériés Site Internet TARIFS DE L’EXPOSITION Renseignements au 01 44 59 58 58 Plein tarif : 5 € Tarif réduit : 3,50 € Tarif jeune : 2,50 € Gratuit jusqu’à 13 ans inclus et pour les Amis du musée www.carnavalet.paris.fr Le musée Carnavalet, musée de l’histoire de Paris, conserve des collections qui illustrent l’évolution de la ville, de la Préhistoire à nos jours. Installé dans deux hôtels particuliers au cœur du Marais, il présente, au milieu de décors historiques, un vaste choix d’œuvres d’art et de souvenirs évoquant la vie quotidienne et intellectuelle de la capitale. Billet combiné expositions Carnavalet / Maison de Victor Hugo : 9 € Musée ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h Fermé le lundi et les jours fériés Contact presse – musée Carnavalet : Bruno Quantin Courriel : [email protected] Tél. : 01 44 59 58 76 ; fax : 01 44 59 58 10 Activités adultes et enfants Visites, conférences, ateliers Tél. : 01 44 59 58 31 Fax : 01 44 59 58 07 Responsable communication / presse – musée Carnavalet : Sophie Boulé Courriel : [email protected] Tél. : 01 44 59 58 38 ; fax : 01 44 59 58 10 Les Rencontres de Carnavalet Théâtre, concerts, dédicaces Tél. : 01 44 59 58 33 Fax : 01 44 59 58 10 L’ exposition Les Misérables, un roman inconnu ? Librairie du musée Accès libre aux horaires d’ouverture du musée Tél. : 01 42 74 08 00 est présentée à la Maison de Victor Hugo du 10 octobre 2008 au 1er février 2009 Association des Amis du musée 23, rue de Sévigné 75003 Paris Tél. : 01 42 72 22 62 Courriel : [email protected] Site Internet : www.amisdecarnavalet.com Contact presse – Maison de Victor Hugo : Florence Claval Courriel : [email protected] Tél. : 01 42 72 10 16 ; fax : 01 42 72 06 64 www.musee-hugo.paris.fr © Graphisme : Dominique Juigné Musée Carnavalet – Histoire de Paris 15 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Fiche technique de l’exposition Plus de 200 œuvres exposées 92 gravures, 40 dessins, 25 objets, 24 photos, 14 peintures, 6 livres, 4 maquettes, 2 enseignes, 2 médailles, 2 cartes postales, 2 plans gravés, 2 sculptures et 10 plans reconstitués Commissaires, musée Carnavalet Danielle Chadych Charlotte Lacour-Veyranne Scénographie Alain Batifoulier et Simon de Tovar © Scénographie Alain Batifoulier et Simon de Tovar Cartographie Marie-Sophie Putfin et Frédéric Miotto (légendes cartographie) Aménagement Les ateliers des musées de la Ville de Paris L’atelier de restauration d’arts graphiques et l’atelier d’encadrement du musée Carnavalet Les ouvriers professionnels du musée Carnavalet Prêteurs Bibliothèque Historique de la Ville de Paris Bibliothèque Administrative de la Ville de Paris Musée de l’Ile-de-France à Sceaux Catalogue Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Auteurs : Danielle Chadych et Charlotte Lacour-Veyranne Format : 19 x 27 cm Ouvrage broché, 152 pages, 120 illustrations couleur Éditions Paris-Musées ISBN : 978-2-7596-0063-2 Prix de vente : 25 € Musée Carnavalet – Histoire de Paris 16 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Autour de l’exposition VISITES–CONFÉRENCES À partir du jeudi 23 octobre, des visites–conférences sont proposées tous les jeudis et samedis, d’octobre à décembre à 15h30, sauf les 1er novembre, 25 et 27 décembre. Durée : 1h30 Plein tarif : 5,50€ DÉPLIANT-PARCOURS DANS LE MARAIS : « Le Marais, quartier privilégié des Misérables de Victor Hugo » Ce dépliant retrace les différents parcours dans le Marais des trois principaux protagonistes, Gavroche, l’inspecteur Javert et Jean Valjean, étayés d’un plan et de photographies des lieux phares de l’action. En outre, il signale certaines œuvres du musée Carnavalet évoquant le roman de Victor Hugo. PARCOURS-JEU DANS L’EXPOSITION Un parcours-jeu gratuit est proposé aux jeunes visiteurs de l’exposition. À partir de 8 ans. © Armelle & les Crayons Musée Carnavalet – Histoire de Paris 17 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo Liste des illustrations disponibles pour la presse Reproduction soumise à conditions* Service de presse du musée Carnavalet - 29, rue de Sévigné - 75003 Paris Bruno Quantin (attaché de presse) / [email protected] / tél. : 01 44 59 58 76 Sophie Boulé (chargée de communication) / [email protected] / tél. : 01 44 59 58 38 1– Rue de Lourcine, série « Paris démoli » Adolphe Martial Potémont (1828-1883) Eau-forte, 1867 Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet 6– La place Louis XVI (actuelle place de la Concorde) Giuseppe Canella (1788-1847) Huile sur bois, 1829 Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet 2– La rue des Prouvaires et l’église Saint-Eustache Thomas-Shotter Boys (1803-1874) Dessin, 1833 Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet 7– Assaut de la barricade à l’angle du Faubourg du Temple et du canal Saint-Martin le 25 juin 1848 Gaspard Gobaut (1814-1882) Aquarelle avec rehauts de gouache Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet 3– Victor Hugo (1802-1885) François-Joseph Heim (1787-1865) (attribué à) Huile sur toile Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet 8– Colonne de Juillet, série des « Vues de Paris » n° 19 Ph. Benoist Lithographie Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet 4– Titi le talocheur, série « Galerie physionomique », n° 26 Joseph Traviès de Villers (1804-1859) Lithographie coloriée Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet 9– Porte de l’hôtel de Carnavalet, série « Souvenirs du vieux Paris » Lancelot Théodore Turpin de Crissé (1782-1859) Lithographie, vers 1833 Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet 5– L’exécrable assassin méditant son horrible attentat… Joseph Traviès de Villers (1804-1859) Lithographie Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet 10– La place du Châtelet en 1848 Frédéric Salathé (1793-1860) Aquatinte coloriée Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet Musée Carnavalet – Histoire de Paris 18 17 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009 Paris au temps des Misérables de Victor Hugo 11– Petits ramoneurs se désaltérant à l’eau d’une pompe, sur le quai du Louvre, vers 1830 Peinture anonyme Huile sur toile Musée Carnavalet © Musée Carnavalet /Roger-Viollet 12– L’éléphant de la Bastille, série des « Embellissements de Paris » n° 6 Frédéric Bouchot (né en 1798) Lithographie coloriée, 1844 Musée Carnavalet © Musée Carnavalet /Roger-Viollet 13– Vue de Paris, prise de l’arc de triomphe de l’Étoile, Auguste Jean Baptiste Cadolle (1782-1849) Huile sur toile, 1843 Musée Carnavalet © Musée Carnavalet /Roger-Viollet 14– [Le Luxembourg] Jules Arnout (1814-1868) Lithographie, 1845 Musée Carnavalet © Musée Carnavalet /Roger-Viollet 15– Les petits théâtres, boulevard du Temple, série « scènes et mœurs de Paris », n° 6 Wild Lithographie Musée Carnavalet © Musée Carnavalet /Roger-Viollet *+ # , - - . / ,! ) 1 0# / ! 2 / 3 " ) , / %4 ! 2 / 3 / 1 $56 ,! ( 0# 1 " / / 7 ) ,! " Musée Carnavalet – Histoire de Paris 19 17 Exposition 10 octobre 2008 – 1er février 2009
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