sahara - Dans la trace d`un guide…

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sahara - Dans la trace d`un guide…
SAHARA
Tassili de l’Ennedi et lacs d’Ounianga
TCHAD
Avec huit millions de kilomètres carrés, le Sahara est le plus vaste désert de la
planète. Champs de dunes (ergs), étendues de cailloux (regs) et massifs
montagneux érodés y dessinent néanmoins un paysage des plus variés.
Le tassili de l’Ennedi, plateau gréseux qui s’étire sur la partie nord-est du
territoire tchadien révèle à merveille l’extrême variété et l’extraordinaire
beauté des paysages sahariens.
Posée aux portes du désert, à égale distance entre le tassili de l’Ennedi et les
lacs d’Ounianga, l’ouverture récente aux vols internationaux de la piste de
l’aéroport de Faya Largeau permet aujourd’hui dans un voyage de quinze
jours de rejoindre et de visiter ces deux régions en évitant ainsi un long et
fastidieux transfert en véhicule 4X4 depuis Ndjamena situé à 1 200 kilomètres
plus au sud.
Après une seule journée d’approche en 4X4 dans les dunes de l’erg Djourab,
nous débuterons ce voyage par une exploration des gorges et des canyons de la
façade occidentale du tassili de l’Ennedi. Tous les aspects du désert y sont
rassemblés ; canyons, ergs colorés, falaises déchiquetées où se dévoilent
gravures et peintures rupestres témoignages de civilisations anciennes.
Entre tours de grès et grandes dunes, c’est à la fameuse guelta d’Archaï, où
viennent s’abreuver quotidiennement des centaines de chameaux, que prendra
fin ce premier périple.
La deuxième partie du voyage nous conduira plus au nord où d’autres
merveilles de la nature nous attentent dans la région des lacs d’Ounianga.
Unique au Sahara, au milieu des dunes, cette zone humide s’étirant sur plus de
soixante kilomètres est composée de marécages, étangs et lacs dont les eaux
douces ou salées reflètent des teintes différentes en fonction de la salinité et de
l’ensoleillement du moment.
A noter que dans le contexte géo-politique actuel, le Tchad est la seule
destination saharienne offrant des garanties de sécurité satisfaisantes.
Date : 2 / 16 Janvier 2016
Prix : 3 950 €
AU JOUR LE JOUR
Jour 1
Vol Marseille / Faya Largeau. Ce vol charter affrété par le Point Afrique est opéré par la
compagnie Air Méditerranée. Décollage en milieu de nuit et arrivée à Faya Largeau en début de matinée.
Formalités d’entrée au Tchad et embarquement immédiat dans nos véhicules 4X4 pour cinq heures de
traversée des sables de l’erg Djourab. Première nuit en bivouac dans les contreforts de l’Ennedi.
Jour 2
Non loin du bivouac, une heure de marche de grottes en cavernes pour l’observation de nos
premières peintures rupestres de l’Ennedi, témoignages des sociétés néolithiques du Sahara. Court
transfert pour rejoindre le tassili d’Awaïké, ballade entre dunes et champignons de grès. Dernière
randonnée du jour dans l’immense canyon de Bachiké à proximité duquel nous posons le campement.
Jour 3
Petite matinée de transfert avec de nombreux arrêts dont la source de Deli, le puit de
Kechébi, le site de Terkei. Après ravitaillement au puit de Toukou, après midi de randonnée dans le
canyon éponyme menant au bivouac du soir entouré de cathédrales de pierre gigantesques.
Jour 4
Deux heures de marche en direction de la grande arche à l’éléphant et continuation en
véhicule pour le pique-nique sous la grande arche de Chinekey. L’après midi, une heure de véhicule
suffira pour rejoindre le campement au pied de l’arche Julia dont l’escalade offre un point de vue
saisissant sur les oueds verdoyants alentours.
Jour 5
Du campement, départ à pied pour rejoindre en deux heures la guelta de Bâ Chikelé où
converge caravanes de chameaux et troupeaux de bétails. Court transfert l’après midi à proximité de
l’immense arche d’Aloba (la deuxième plus grande au monde, 150 mètres d’ouverture verticale,). Ballade
au coucher du soleil dans ce site unique.
Jour 6
Court transfert pour atteindre Oyo et son labyrinthe de colonnes de grès, ballade à pied le
matin à l’ombre des tours de grès avant de rejoindre Archaï en début d’après-midi pour une première
exploration du canyon dans sa partie inférieure. Bivouac à Archaï.
Jour 7
Le moment tant rêvé devient réalité. Par une escalade facile, nous surplombons la guelta
pour nous retrouver au meilleur poste d’observation à mi-hauteur des grandes parois qui enferment le
canyon. Une grande matinée ne sera pas de trop longue pour nous imprégner de la magie du lieu. Retour
au camp pour le pique-nique. Visite de Mandagueli (le plus riche des sites de peintures rupestres de
l’Ennedi), puis nouveau et spectaculaire dernier point d’observation de la guelta avant le coucher du
soleil. Deuxième nuit à Archaï.
Jour 8
Sur les 30 kilomètres qui nous séparent du tassili de Waimina, nous parcourrons en
matinée la moitié de la distance à pied reliant ainsi au rythme de la marche des points de vue les plus
intéressants de l’itinéraire. Pique-nique et campement dans le tassili de Waimina. Après midi de farniente
ou exploration plus en profondeur du tassili.
Jour 9
Deux heures de piste peu roulante pour atteindre la préfecture de Fada, ravitaillement et
déjeuner sur place. Encore deux heures de piste l’après midi pour atteindre le tassili Sabi où nous
établissons le campement après une petite ballade entre dunes et tours de grès.
Jour 10
Après une petite marche matinale pour quitter le campement, journée de 4X4 dans la
dépression de Mourdi ; ergs et regs de succèdent jusqu’aux dernières dunes qui laissent entrevoir les
premiers contreforts du Tibesti. Bivouac dans les dernières dunes ou aux abords des palmiers de l’oasis de
Démi.
Jour 11
Une heure de marche pour atteindre le village de Démi et son site d’extraction du sel qui
alimente les marchés locaux. En moins de deux heures de route, nous atteignons pour le déjeuner
Tegueidé, le lac le plus méridionale d’un ensemble lacustre unique dans le Sahara, les lacs d’Ounianga.
Court transfert l’après midi dans les dunes à proximité du lac Toukou où nous établissons le camp du soir.
Jour 12
Après la baignade dans les eaux douces et rafraîchissantes du lac Toukou et un bref
passage sur les bords du lac Elimé, nous quittons Ounianga Serir pour Ounianga Kebir pour être au
déjeuner sur les bords des lacs Katam et Kérir. Séparé par une mince bande de sable, ces deux lacs ne
communiquent pas et présentent des couleurs différentes en raison d’une salinité plus ou moins forte et de
la présence de micro organismes procurant une teinte rouge dans le lac Kérir.
Installation du camp à proximité du lac Yoa et coucher du soleil sur le plus grand des lacs d’Ounianga
Kébir.
Jour 13
Matinée de marche sur les rives nord du lac Oya dont la surface des eaux bleu saphir
reflète l’ocre des dunes qui l’enserrent. Avec Archaï, un moment fort du voyage !
Après midi de route pour entamer notre retour sur Faya avec un dernier bivouac dans le massif de
Bembeché.
Jour 14
Encore deux trois heures de 4X4 pour arriver à Faya en fin de matinée. Installation en
maison d’hôtes au confort sommaire pour le déjeuner, le dîner et la nuit. Visite l’après midi du marché et
des rues commerçantes à l’ambiance d’un autre siècle.
Jour 15
Transfert matinal à l’aéroport, formalités de sortie du territoire et embarquement en milieu
de matinée. Arrivée à Marseille en début d’après midi.
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
Niveau : Ce séjour ne comporte aucune difficulté particulière, il est proposé à toute personne en forme
physique normale, capable d'endurer 3 à 4 heures de marche journalière dans le désert sur terrain varié et
de se sentir à l’aise dans un groupe de 6 à 10 participants.
Pas de portage, sinon un petit sac pour les besoins de la journée. Le matériel collectif est acheminé par les
véhicules 4X4.
Le découpage de l’itinéraire réduit volontairement les trop longs déplacements en véhicule et se limite
aux plus beaux sites de l’Ennedi et d’Ounianga afin de les explorer en profondeur en privilégiant une
approche par la marche combinant ainsi de courts transferts, des journées de 3 à 4 heures de marche et de
larges moments d’observation et de repos.
Climat : Il s’agit d’un climat caractérisé par de très fortes amplitudes de températures entre le jour et la
nuit d’une part et entre l’hiver et l’été d’autre part. À titre indicatif, les moyennes maximales en Janvier à
Faya Largeau franchissent la barre des 25 degrés alors que la nuit, le mercure se rapproche de dix degrés.
Nous sommes dans le Sahara et quelle que soit la période de l’année, les pluies ont un caractère
exceptionnel.
Transport : Véhicules 4X4, 3 passagers par véhicule.
L’ensemble du parcours représente 1 400 kilomètres au total et une attention particulière est portée sur le
choix des véhicules.
Excepté les jours 1, 9 et 10 qui nécessitent quatre à cinq heures de transport et le long retour d’Ounianga à
Faya décomposé en deux demie journées (J13 et 14), les autres jours les véhicules seront utilisés pour de
très courts transferts d’un site majeur à l’autre, en général moins de 50 kilomètres.
Nourriture : Durant tout le voyage, repas de midi composés autour d’une salade préparée par le cuisinier
plus complément apporté de France.
Le soir, repas chaud préparé par le cuisinier à base de produits locaux.
Hébergement : En bivouac sous les étoiles du désert.
À Faya Largeau,une nuit en maison d’hôtes.
Santé :. Fièvre jaune obligatoire. De plus, être à jour avec les vaccinations habituelles. Une visite chez le
dentiste avant le départ est toujours conseillée.
Se munir du carnet de vaccination contre la fièvre jaune pour l’entrée sur le territoire tchadien.
Police: Visa obligatoire pour les ressortissants français.
Coût du visa 70 €, délai une à deux semaines.
Ambassade du Tchad – 65 rue des Belles Feuilles – 75016 Paris – tél 01 45 53 36 75
Prix : 3 950 € Marseille / Marseille tout compris excepté les frais de visa, boissons et dépenses à
caractère personnel.
Annulation : Contrat Multirisques April International en option. À régler à l’inscription.
LISTE DE MATERIEL
- Vêtements légers pour le voyage.
Par précaution, il est prudent de voyager avec ses chaussures de trek aux pieds.
- 1 sac de voyage résistant, limité à 15 kg (sac voyageant en soute),
- 1 seul bagage au format autorisé en cabine. Total des trois dimensions 110 cm, limité à 5 kg.
Mettre les choses de valeur et fragiles dans ce bagage. Ce bagage sera votre sac à dos.
CHAUSSURES :
- 1 paire de chaussures de trekking pour la marche le désert.
- 1 paire de sandales de marche pour les balades dans les dunes et pour le repos des pieds.
- Éventuellement une paire de chaussures basses pour plus de confort.
POUR LE SOIR, LA NUIT ET LES BIVOUACS :
- 1 sac de couchage de bonne qualité. La nuit, le mercure peut passer sous dix degrés dans le tassili
en décembre et janvier.
- 1 sac à viande (style drap SNCF). Facultatif.
- 1 karrimat ou matelas thermarest pour améliorer le confort des matelas fournis sur place.
- 1 bonne fourrure polaire.
- 1 épaisseur chaude supplémentaire, genre gilet duvet.
- 1 collant léger.
- 1 bonnet et petits gants en polaire.
POUR LA RANDONNÉE :
- 1 sac à dos de contenance moyenne (20 à 30 litres).
- 1 short ou bermuda, déconseillé au regard des traditions locales.
- 1 pantalon léger.
- 1 chemise légère à manches longues pour se protéger des coups de soleil, mouches etc...
- 1 coupe vent léger.
- Sous-vêtements de rechange. Eviter les T shirts en coton qui ne sèchent pas.
- Chapeau ou casquette.
- 1 foulard pour se protéger du vent, du froid, de la poussière et du soleil.
LISTE DE MATERIEL suite
OBJETS DIVERS :
- 1 lampe frontale,
- 1 couteau de poche,
- 1 gourde si possible thermos pour conserver l'eau fraîche ou chaude suivant les cas,
- Sac plastique avec zip pour protéger votre appareil photo des poussières et du sable,
- nécessaire à écrire,
- nécessaire à couture,
- crème solaire et labiale,
- pharmacie individuelle de confort (une pharmacie collective est prévue),
- trousse de toilette (limitée, prendre des lingettes pour les bivouacs),
- papier toilette et briquet pour brûler le papier usagé,
- appareil photo, pellicules, jumelles.
- ficelle, sacs plastique, briquet, pinces à linge, etc..
- lacets de rechange,
- Vivres de course : bien que pas absolument nécessaire, il n'est pas désagréable de prévoir : fruits
secs, saucisson, chocolat, pâte d'amande, nougat, etc ... ou autres selon votre goût,
- En accord avec les coutumes locales, boissons alcoolisées pour les apéros du soir au bivouac à
consommer avec discrétion et dans un récipient différent des verres de la cuisine commune.
PHARMACIE CONSEILLEE :
Une pharmacie collective est prévue.
- Hydroclonazone ou Micropur pour désinfecter l'eau,
- Intetrix, immodium, aspirine, pastilles pour la toux,
- Tricostéril, sparadrap, double peau, élastoplaste, petite bande pour les bobos des pieds,
NE PAS OUBLIER :
- Passeport,
- Euros pour vos dépenses personnelles à changer à l’arrivée à Faya Largeau,
- Pas de couteau ou autre matériel coupant ou dangereux dans le bagage à main et dans les poches,
NOTES :
Cette liste n'est pas exhaustive, n'hésitez pas à téléphoner en cas d'incertitude au moment de faire les sacs.
Zéro déchet, pourquoi pas…
Quelques idées pour essayer de faire pas trop mal
Force est de constater que dans les pays en voie de développement que nous fréquentons lors de nos
trekkings et de nos expéditions, le traitement industriel des déchets est inexistant.
Ainsi, la situation de ces pays face à ce problème est assez proche de celle que connaissait la France au
milieu des années 70 quand les décharges sauvages fumantes et malodorantes se rencontraient aux abords
des grandes cités et participaient au décor de nos campagnes.
Aujourd’hui l’ensemble des trekkers, même les moins avertis, ne discute évidemment plus la nécessité de
ramener dans l’hexagone les piles usagées de la frontale afin de les faire retraiter grâce au tri sélectif que
seules nos sociétés modernes ont les moyens de mettre en place.
Cependant, pour d’autres déchets considérés moins polluants d’un point de vue chimique, le réflexe de la
poubelle reste malheureusement bien ancré sans se questionner sur la destination finale de ces résidus que
notre société de consommation déverse par notre intermédiaire dans les pays que nous visitons.
N’ayant aucune garantie que le contenu de la poubelle du cuisinier durant le trekking, ou celle du
propriétaire du lodge ou même celles de l’hôtel où nous séjournons dans les villes n’aille se déverser dans
les paysages que nous admirons, il me semble que le meilleur moyen de ne pas participer à cette pollution
est tout simplement d’envisager le déchet zéro des produits de confort que nous exportons à l’occasion de
nos voyages à l’étranger.
Avec un peu d’attention au moment de faire les bagages et avec un petit travail de reconditionnement des
produits consommables dont nous ne pouvons pas nous passer dans nos déplacements, cet idéal est
facilement atteignable et les moyens d’y parvenir sont finalement assez peu contraignants.
Considérant que tous les emballages et déchets papier (emballages cartonnés, papier toilette, lingettes,
etc…) pourront et devront être brûlés individuellement au quotidien par leurs utilisateurs, il suffit d’éviter
les autres matières comme le plastique, l’aluminium ou le verre. A moins de s’engager à ramener dans
l’hexagone ce type de déchets pour un retraitement que seules nos sociétés modernes savent faire
actuellement.
De la même façon que le guide explique à l’alpiniste débutant pourquoi il n’y a pas de poubelle dans les
refuges d’altitude et la nécessité de redescendre individuellement ses déchets en vallée, l’accompagnateur
de voyage se doit de responsabiliser son groupe en boycottant l’utilisation de la poubelle collective durant
le trekking.
Sans un comportement exemplaire et responsable de notre part, il est bien illusoire d’espérer faire évoluer
les mentalités des personnels locaux qui nous accompagnent en trekking ou en expédition.