CFA Institute supports post-trade transparency

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CFA Institute supports post-trade transparency
Le CFA Institute en faveur de plus de transparence post-trade pour les
marchés obligataires européens au titre de la MIF 2
Londres, le 14 novembre 2011 - Une nouvelle étude du CFA Institute, l’association internationale des
professionnels de l’investissement, se positionne en faveur d’une mise en œuvre prudente
d’exigences de transparence post-trade sur les marchés obligataires, en sus des marchés d’actions.
Les investisseurs bénéficieraient ainsi d’un meilleur accès aux informations sur les prix et d’une
concurrence forte, tout en protégeant les liquidités. Cette étude est en accord avec les propositions
de transparence accrue de la révision de la directive européenne sur les marchés d’instruments
financiers (MiF 2).
Ce rapport, An Examination of Transparency in European Bond Markets (étude sur la transparence
des marchés obligataires européens), analyse la situation actuelle en matière de transparence des
marchés obligataires en Europe, en s’appuyant sur l’expérience de l’Italie, le plus important marché
obligataire d’Europe, et des Etats-Unis. L’Italie est aujourd’hui l’un des rares pays en Europe à avoir
rendu obligatoire le reporting des transactions d’obligations. Les Etats-Unis ont imposé cette
exigence de transparence depuis 2002, avec l’introduction du système TRACE (Trade Reporting and
Compliance Engine)1. L’analyse de ces deux exemples permet de mettre en exergue les coûts et
bénéfices d’une transparence accrue pour les investisseurs. Dans le même temps, un récent sondage
du CFA Institute auprès de ses membres européens révèle que 76 % des répondants estiment que
les bénéfices induits par une transparence accrue sur les plates-formes alternatives de trading
compenseraient les coûts.2
Sur la base de ces conclusions, le CFA Institute recommande qu’une exigence de reporting public
pour les transactions obligataires soit introduite au sein de l’Union européenne, dans le cadre de
MiF 2, et plus précisément :


1
Les exigences de transparence post-trade doivent être calibrées pour tenir compte de la
taille et de la liquidité de l’émission obligataire. Plus précisément, il devrait être possible de
décaler le reporting sur les transactions importantes pour permettre aux acteurs de marché
de couvrir leurs positions. Cela dissiperait certaines craintes sur l’exposition inutile du
broker-dealer, ce qui pourrait potentiellement obérer sa liquidité.
De nouvelles exigences doivent être mises en place progressivement. Les opérateurs de
marché ont besoin de temps pour ajuster leurs procédures à toute nouvelle exigence. Une
approche progressive atténuerait également le risque d’un choc de liquidité temporaire.
Mis en place en 2002, l’objectif de TRACE est d’accroître la transparence post-trade au sein du marché
américain des obligations d’entreprises.
2
The Future of the Eurozone: CFA Institute Member Poll Results, October 2011 (le futur de la zone euro :
résultats du sondage auprès des membres du CFA Institute, octobre 2011)

Les autorités devraient fixer des normes a minima sur le contenu et le format des
données post-trade des transactions. Les investisseurs doivent avoir accès à des
informations précises et cohérentes sur les transactions obligataires afin de faciliter le
processus décisionnel d’investissement. Il est essentiel de disposer de normes cohérentes
sur le reporting des transactions pour faciliter la consolidation des données post-trade et
ainsi permettre aux investisseurs d’avoir une vue globale des transactions du marché
obligataire.
En ce qui concerne la transparence pré-trade, les obligations se négociant généralement sur des
marchés de gré à gré et répondant à des caractéristiques très différentes en termes de liquidité, une
norme unique sur la publication des cotations serait impossible à mettre en pratique à ce stade.
L’acceptation croissante par les marchés des plateformes électroniques de trading pourrait limiter le
besoin immédiat de réglementation en matière de transparence pré-trade.
Rhodri Preece, CFA, Directeur des politiques des marchés de capitaux, CFA Institute, commente les
conclusions de l’étude :
« La MIF 2 permet d’améliorer sensiblement la structure des marchés après la crise financière, et une
transparence accrue constitue l’un des éléments clés de ces réformes. Selon nous, l’accès rapide aux
informations sur les prix et les volumes des précédentes transactions obligataires bénéficiera aux
investisseurs. Nous croyons aussi que les inquiétudes légitimes des opérateurs de marché pourront
être prises en compte, tout en faisant des progrès sur la question de la transparence. »
A propos du CFA Institute
CFA Institute est l’association internationale des professionnels de l’investissement. Il gère le contenu des programmes et
des examens du CFA et du CIPM dans le monde entier, publie des recherches, propose des programmes de formation
continue, et établit des normes professionnelles de déontologie et de reporting adoptées sur la base du volontariat par la
communauté financière. CFA Institute compte plus de 105 000 membres, dont plus de 95 000 détenteurs de la certification
CFA, dans 135 pays, ainsi que 135 sociétés professionnelles affiliées dans 58 pays.
Plus d’informations sur www.cfainstitute.org
Contact presse :
Kablé Communication Finance
Nolwenn Salaün - [email protected] - 01 44 50 54 74