Dossier de production

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Dossier de production
LA DEBORDANTE COMPAGNIE
« LOIN » (titre provisoire)
Création 2017 - 2018
(image extraite de Gerry, de Gus Van Sant)
NOTE D’INTENTION
« Loin » (titre provisoire), est une proposition chorégraphique et une expérience perceptive pour
une grande profondeur de champs.
Au loin, des corps se détachent du paysage. Ils apparaissent comme un mirage, l'image est floue, leurs
gestes vagues. Ils se rapprochent imperceptiblement et on distingue des mouvements plus précis, leurs
silhouettes se dessinent, le paysage se transforme autour d'eux. Certains progressent plus vite que
d'autres, se ravisent, repartent. Ils s’amalgament, forment un groupe, ils se soutiennent, puis se
séparent et redeviennent des individus solitaires.
Et leurs visages se dessinent, leurs traits se précisent, on entend le bruit de leur corps, de leur souffle,
ils sont tout près, ils sont ici.
La forme est le fond
Je pars d’une proposition formelle très simple : une progression linéaire du loin vers le très proche.
Après avoir exploré le modèle du travelling dans Rassemblement, je reste dans la sphère
cinématographique, mais avec une proposition en plan fixe, avec cette fois pour le spectateur un travail
de focale, de mise au point. J’emprunte aussi à la peinture de scènes d'extérieur, qui se construit dans
le rapport entre le cadre et le sujet.
Je propose une pièce qui par sa forme plonge le public dans une attention particulière au paysage, et
l’amène à expérimenter sur lui-même une modification de son rapport au temps et à l’espace.
L’expérimentation pourrait se rapprocher légèrement du film “Gerry” de Gus van Sant, film qui traite
de la dilution de deux êtres dans le désert. Une scène y est très marquante, où on suit la lente marche
des protagonistes, ils sont de dos, et le jour se lève sur le désert. Il ne se passe rien d’autre. Le désert
est sans doute le personnage principal du film, et les acteurs ne jouent dans le cadre que pour le
révéler.
Temps et espace
Je cherche à modifier le rapport au temps et à l’espace. La progression des interprètes est inéluctable,
mais se ralenti à l’approche du public. Quand la distance se rétrécie, le temps se dilate, l’espace se
déplie.
Je cherche donc aussi à jouer sur la perception visuelle du spectateur. Il distingue des mouvements,
les voit reproduit à plusieurs étapes. Est-ce que son regard évolue au fil de la progression des danseurs?
Est-ce qu’il laisse son attention flotter autour des danseurs, avec une impression de corps en négatif
dans le paysage, puis change son regard en étant soudain touché par la relation entre deux
interprètes?
Partition chorégraphique
La construction de la pièce prendra la forme d’une grille musicale, avec refrain et couplets.
L’écriture du mouvement se fera par une série de contraintes, avec l’objectif d’offrir une danse très
graphique, découpée dans l’espace, avec des rapports de distance entre les danseurs et de contraste
avec le paysage. Je veux construire un tableau qui évolue dans le temps et modifie son environnement.
Au sein du public, une chanteuse lyrique accompagnera la progression de la pièce.
Equipe
5 danseurs, une chanteuse.
VISUELS
La précédente création de la Débordante Cie , « Rassemblement », était composée de deux parties :
des parcours à travers la ville, puis un temps chorégraphique sur une place. Durant les parcours, le
public était invité à suivre à distance les danseurs qui évoluaient dans la ville et à se créer ainsi son
propre travelling. Dans ce dispositif, selon les parcours rencontrés, a pu être réalisé un embryon de
travail chorégraphique, de présence et d’images sur du paysage et du lointain.
Les images ci-dessous viennent de ces quelques moments esquissés, qui nous ont donné le goût de
construire le projet « LOIN ».
Des images des précédentes créations :
« Dispersion » : https://www.flickr.com/photos/alexisnys/sets/72157629888432625/
« Rassemblement » : https://www.flickr.com/photos/alexisnys/sets/72157648789592134/
CALENDRIER & PARTENAIRES PRESSENTIS
Nous avons commencé à rencontrer des partenaires en juillet 2016, et l’accueil du projet a été très
positif. Le planning est encore en construction, mais ces premiers retours nous permettent de
dessiner déjà une esquisse de calendrier.
Premier semestre 2017 :
- Résidence de recherche chorégraphique à l’Espace Périphérique (mars 2017)
- Résidence de création et représentation publique (mars ou avril 2017)
- Résidence de création et représentation publique (avril ou mai 2017)
- 26 juin au 2 juillet: résidence et avant-premières aux Tombées de la Nuit / Rennes
Second Semestre 2017 :
- 1 résidence à déterminer dans l’automne
Premier semestre 2018 :
- 1 à 2 résidences pour finaliser le projet, dans des contextes différents
(nature/ville/industriel…), suivie chacune de représentations
 Partenaires pressentis :
Nous avons discuté de ce projet et reçu un accueil favorable de la part de :
-
La Paperie, CNAR à Angers
Le Citron Jaune, CNAR à Port Saint Louis du Rhône
L’Atelline, lieu de fabrique à Montpellier
La Coopérative de rue et de Cirque à Paris
Le théâtre de Mons
Nous avons sollicité et attendons un retour de la part de :
-
Pronomades, CNAR en Haute Garonne
La Passerelle, Scène Nationale de Gap
Animakt, lieu de fabrique à Saulx-les-Chartreux
Espace Périphérique, lieu de résidence à Paris
Superstrat (ex hostellerie de Pontempeyrat)
LA DEBORDANTE COMPAGNIE
En 2007, la débordante compagnie voit le jour avec un solo : "Il ne faut pas confondre la tête et les
fesses", créé et dansé par Héloïse Desfarges. Intense combat entre une femme et ses vêtements, ce
striptease burlesque et libérateur dessine les premiers traits de la compagnie.
La rue sera le terrain de jeu pour la deuxième pièce de la débordante: "Lélevla" en 2008, spectacle sur
le hasard, les rencontres et le rythme, pour 6 interprètes.
Associant corps et questionnement politique, sans se cantonner à un format ou un genre précis, la
compagnie est protéiforme : les pièces alternent espace public ("Lélevla", "Dispersion",
"Rassemblement") et espace scénique ("Il ne faut pas confondre la tête et les fesses", "Vite elles
mentent", "Mal(e)", "Ce qui m’est du", "Moi la fin du monde le prix de l’essence et le temps qu il
fera").En fonction des rencontres et des inspirations, les projets privilégient une écriture
chorégraphique précise ou laissent la place à l’improvisation ; sont parfois textuels, parfois purement
physiques, ; ou tout à la fois.
Au fil du temps, des interprètes et des collaborateurs arrivent et d’autres partent, mais une grande
importance est donnée à la construction de relations de confiance sur des durées longues, qui se
poursuivent sur plusieurs projets.
L’équipe apporte ainsi à la compagnie ses connaissances variées :
tango, taï chi, qi gong, yoga, gyrokinesis, astrophysique, sciences climatiques, acrobatie, danse contact
improvisation, flying low, sciences dures et sciences molles...
Nous sommes persuadés que la rencontre, l’éducation, le développement de l’imaginaire et la
transmission de savoirs sont des freins à l’intolérance, la bêtise et la violence, c’est pourquoi nous
intervenons avec grand plaisir auprès des publics sous forme de stages, d’ateliers ou de conférences.
Très concernée par le changement climatique, la compagnie milite pour des modes de transport doux,
émettant le moins de CO2 possible et à ce titre ne se déplace jamais en avion.
www.ladebordante.com
Héloïse Desfarges, chorégraphe
Chorégraphe et danseuse de la débordante compagnie, Héloïse Desfarges se forme en
danse contemporaine au RIDC, où elle est marquée par le travail de Françoise et
Dominique Dupuis et par celui d’Alban Richard. Elle poursuit sa formation auprès de
diverses compagnies (des recherches de Georges Appaix à la Compagnie Ultima Vez,
du travail de Catherine Diverrès à celui de Cécile Loyer), et amorce ses recherches sur
la motivation du mouvement.
Elle pratique parallèlement le tango argentin, le swing, la danse contact improvisation.
Elle est comédienne pour le théâtre du Cri Bleu entre 2004 et 2009, et danse pour des compagnies en
rue et sur plateau. Au Théâtre de Verre, entre 2005 et 2006, elle propose des rencontres artistiques
pluridisciplinaires, puis fonde le collectif Curry Vavart avec plusieurs artistes issus de la scène
alternative parisienne. Ce collectif toujours actif dispose aujourd’hui de 3 lieux de créations à Paris.
Elle est chorégraphe et co metteur en scène sur le projet de théâtre physique d’Antoine Raimondi,
Mal(e) crée en janvier 2012 au théâtre du Périscope à Nîmes. Ensemble ils créent des bals populaires
où se croisent tango, swing, musette, danse contact, rock et toutes les danses qui se dansent à plus
que un.
En 2011 elle entame la formation en Notation Laban, (Notation du Mouvement), au Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), qu’elle poursuit en 2013-2014.
L’EQUIPE DE « LOIN »
Chorégraphe : Héloise Desfarges
Danse: Anne-Sophie Gabert, Perrine Gontié, Claire Rivera, Julie Galopin, Sarah Pellerin-Ott
Chant lyrique : Caroline Marçot
Assistant à la mise en scène : Antoine Raimondi
Caroline Marçot
Chanteuse lyrique
Caroline Marçot est née en 1974.
Formée à l'Ecole Nationale de Musique et de Danse d'Orsay, elle y obtient de 1989
à 1995, les médailles d'or en formation musicale, piano, musique de chambre,
analyse et écriture, notamment dans les classes de Christian Accaoui et Alain Weber.
Elle s'enrichit ensuite d'une solide expérience de la musique vocale acquise au sein
de la Maîtrise de Radio France entre 1995 et 1998 puis au Jeune Choeur de Paris et
aux Cris de Paris dont elle fait toujours partie. Elle continue d'ailleurs à se produire
en tant que soliste avec plusieurs formations dont le trio Viva Lux qu'elle fonde en
1999, avec deux amies, pour explorer et diffuser le répertoire à trois voix égales.
Parallèlement elle obtient les premiers prix à l'unanimité d'harmonie et de
contrepoint au Conservatoire National de Région de Paris, dans la classe de Bernard de Crépy ainsi
qu'un second prix d'orchestration et un certificat de solfège ancien.
En 1996, elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où elle obtient
successivement les prix d'analyse, de contrepoint renaissance et d'esthétique dans les classes d'Alain
Louvier, Olivier Trachier et Rémy Stricker. Elle termine actuellement des études d'écriture et
d'acoustique musicale dans les classes d'Edith Lejet, Yves Henry et Michèle Castellengo, ainsi qu'un
cursus de musicologie à la Sorbonne.
Passionnée par le phénomène sonore dans ses trois dimensions : élaboration, interprétation et perception,
c'est tout naturellement que Caroline Marçot se tourne en 2000 vers la composition. Certaines de ses
oeuvres ont été créées entre autres par Rachid Safir et Les Jeunes Solistes - pour lesquels elle a composé
un cycle de madrigaux, à la Villa Médicis en juillet 2000 - par Charles Barbier et le choeur de femmes
de l'école de musique de Betton au Salon Musicora en avril 2001, par Geoffroy Jourdain et Vivete Felici
lors de la Nuit de la Voix au Théâtre du Châtelet en mai 2001, et par Toni Ramon et la Maîtrise de Radio
France en 2002 à Paris.
Elle enseigne également l'analyse à l'ARIAM Ile de France dans le cadre de la formation aux Diplômes
d'Etat de technique vocale et de direction d'ensembles vocaux.
Formé au Centre National des Arts du Cirque (CNAC), acrobate, comédien et
Antoine Raimondi metteur en scène. A sa sortie du CNAC en 2005, il travaille en duo avec Colline
Assistant à la mise en scène Caen au cadre aérien. Ils sont interprètes pour la cie Les Hommes Penchés de
Christophe HUYSMAN, avec qui ils créent “Human” qui joue dans le in d'Avignon
en 2006.
A partir de 2008, Antoine travaille en solo. Il découvre le tango Argentin, qu'il
pratique assidûment. En 2010 Antoine retravaille avec Christophe Huysman, en
tant que comédien pour «L’orchestre Perdu» qui jouera également à Avignon. Il
collabore avec la débordante compagnie, en tant que regard extérieur puis assistant
à la mise en scène.
Il arrête le cadre aérien et écrit et met en scène Mâl(e) avec Héloïse Desfarges, qui
sera crée en janvier 2012.
Enfin, après plus de 5 ans de réflexion sur l'écologie et la place du comédien dans
la société, Antoine crée une conférence gesticulée en relation avec les soirées
“Restons Calmes” : “la fin du monde, le prix de l’essence et le temps qu’il fera”.
Anne Sophie Gabert
Anne Sophie Gabert a une formation de gymnaste et découvre la danse par le biais de
l’improvisation. Elle obtient un master, pour lequel elle écrit sur le travail de la chorégraphe
Sasha Waltz. Elle bénéficie d’un échange à la Turku Polytechnics Arts Academy en
Finlande où elle continue sa formation. Elle obtient une bourse de l’Office Franco Québécois
pour la Jeunesse afin de suivre le travail de la chorégraphe Claire Jenny auprés de femmes
détenues. En 2007, elle intégre le CDC de Toulouse. Anne-Sophie a dansé pour la
compagnie Samuel Mathieu, avec la compagnie Karine Saporta, avec Agnés Butet dans le
projet “Occupation Des Sols”. En 2008, elle fonde avec Julie Lefebvre La Fabrique
fastidieuse, cabane collaborative qui privilégie le travail avec des artistes issus d’autres
disciplines.
Julie Galopin
C’est à 17 ans que Julie découvre l’univers de la danse. Elle se forme alors avec passion. Sa
soif de découverte l’amène à faire de nombreuses rencontres artistiques. Au côté de
Pascalina Noel, elle se forme à la technique Graham, puis, en compagnie d’Armelle
Cornillon, elle s’oriente plus spécifiquement vers la danse contemporaine.
Julie aime se nourrir de différents univers artistiques. Elle est interprète dans plusieurs
compagnies de spectacle de rue. Ses intérêts pour la musique et le théâtre l’amènent à
travailler entre autre
s avec le collectif Gradisca et la compagnie Miranda. Récemment elle a été danseuse,
clarinettiste et chanteuse dans le spectacle musical Cabaret, mis en scène par Sam Mendes.
Elle travaille actuellement dans la Débordante compagnie d’Héloïse Desfarges, la
compagnie de Gilles Verièpe et la compagnie étantdonné.
Claire Rivera
De formation classique et contemporaine au Conservatoire National Régional de Lyon,
Claire Rivera poursuit sa formation du CDC de Toulouse, puis fait une création avec la Cie
Manifeste . À Lyon, elle travaille avec la Cie Itchy Feet et à Paris avec la plasticienne
Catherine Baÿ dans « Blanche Neige ». Depuis 2009, elle est interprète pour la Cie étant
donné et intervient en milieu scolaire et conservatoire de danse. Elle participe en 2011 au
projet 9 im/sec sous l’impulsion de Melina Faka sur le corps dans l’espace urbain qui met
en résonnance les villes de Lyon et Athènes. Claire s’intéresse particulièrement au travail
de performance et d’improvisation, ce qui l’amène à rencontrer des artistes comme Rosalind
Crisp, Carolyn Carlson, David Zambrano, Deborah Hay et Anna Halprin.
Sarah Pellerin-Ott
Après un cursus au Conservatoire d’Angers, elle intègre l’école supérieure du CNDC
d’Angers puis la formation professionnelle "Extension" du CDC de Toulouse. Danseuse
interprète, elle collabore, entre autres, aux projets chorégraphiques de Sylvie Pabiot (Rézo,
1+1, Rumeurs) et s’engage avec le metteur en scène Michel Tallaron pour la création de
Murale d’après le texte de Mahmoud Darwich.
Ses propres textes poétiques sont publiés dans différentes revues (Tarabuste, Contreallées…) et le recueil Des eaux paraîtra aux éditions La passe du vent, à l’automne 2015. Le
récit poétique Marches, qu'elle écrit en 2010, donne lieu à la création d’une pièce sonore du
même nom qu’elle co-signe avec une équipe de musiciens lyonnais. En 2013, elle crée
Fertiles fantaisies à l'occasion de la semaine de la francophonie dans le Caucase.
Aussi, elle intervient auprès de différents publics en France et à l‘étranger pour transmettre
l’expérience de la danse contemporaine (Ecoles primaires du réseau prioritaire à Angers,
camps de réfugiés de Cisjordanie, Théâtre Padida et Université Slave du Tadjikistan, Institut
français du Turkménistan…).
Perrine Gontié
Durant tout son parcours scolaire, Perrine étudie au conservatoire de danse du Tarn en
parallèle de ses cours de théâtre.
Après une deux ans de formation à Epse danse à Montpellier c'est au Royaume uni que
Perrine continue à se former à la scène dans Verve, la compagnie répertoire de la Northern
school of contemporary dance, puis en tant que stagiaire au sein de la compagnie de Jasmin
Vardimon situé près de Londres.
Elle a travaillé ainsi avec différents chorégraphes européens tels que Lea Anderson, Akram
Khan, Tim Casson, Damien Jalet, James Wilton...
CONTACTS
Direction artistique : Héloïse Desfarges : 06 14 74 34 09
[email protected]
Production/Diffusion : Productions Bis
Tel: 00 33 (0)1 64 48 71 01
[email protected]
www.productionsbis.com
Administration : [email protected]
www.ladebordante.com