Tolérances dans la construction : l`aspect fonctionnel avant

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Tolérances dans la construction : l`aspect fonctionnel avant
Tolérances dans la construction : l’aspect fonctionnel avant tout
CT Gros œuvre et entreprise générale
La fonctionnalité des éléments de gros œuvre est un facteur primordial lorsqu’il s’agit d’en déterminer les tolérances. Des
écarts trop importants par rapport à leurs dimensions et à leur position peuvent en effet s’avérer néfastes pour la stabilité et
l’aptitude à l’emploi de l’ouvrage. Cet article met à jour les informations publiées en 2010 dans le CSTC-Contact n° 25 consacré aux tolérances dans la construction [40].
Tolérances dans la construction :
l’aspect fonctionnel
avant tout
Les éléments de gros œuvre étant généralement dissimulés par les parachèvements, leur aspect s’avère bien souvent
secondaire. Toutefois, au moment de fixer
les écarts admissibles sur le gros œuvre,
il faut tenir compte de la finition prévue et
éventuellement poser des exigences plus
sévères que celles nécessaires d’un point
de vue fonctionnel.
Si l’on souhaite que certains éléments du
gros œuvre restent visibles dans le but de
créer un effet spécifique, des exigences plus
sévères (mais encore accessibles) quant
à leur aspect doivent être spécifiées dans
les documents contractuels. A défaut, on
suppose qu’il s’agit d’une mise en œuvre
standard pour laquelle les caractéristiques
visuelles typiques des éléments de gros
œuvre ont été acceptées.
Enfin, tant l’aspect fonctionnel que visuel
requiert une attention particulière dans
le cas d’une maçonnerie de parement. Par
ailleurs, la mise en œuvre de la maçonnerie
doit être suffisamment soignée de sorte que
les menuiseries puissent être convenablement posées.
1
Documents de référence
Il existe divers documents de référence dans
lesquels des tolérances sont données pour
la fabrication, l’implantation, la pose et la
mise en œuvre des éléments de gros œuvre
ainsi que pour l’exécution des baies et des
évidements.
Les tolérances d’implantation sont liées
aux écarts dimensionnels dus à la tech-
nique d’implantation employée (théodolite ou laser, par exemple). Le mesurage
de ces tolérances fait l’objet des normes
NBN ISO 7976-1 et -2 [30, 31]. Les normes
de la série NBN ISO 4463 [27, 28, 29] précisent, quant à elles, les tolérances d’implantation applicables aux systèmes principaux et secondaires ainsi qu’aux points
de position d’un bâtiment. Citons notamment :
• la tolérance sur la position des points
secondaires; elle est de ± 4 mm pour une
distance jusqu’à 7 m et de ± 1,5 √L mm
pour les distances plus importantes (L = la
distance en mètres)
• la tolérance sur l’implantation d’un point de
position ; celle-ci s’élève à ± 2 K1 mm pour
une distance jusqu’à 4 m et à ± K1 √L mm
pour les distances plus importantes (K1 =
une constante équivalant à 1,5 pour les
constructions en béton et en acier).
En ce qui concerne les tolérances sur les
éléments structurels, il convient de distinguer les fondations, les maçonneries, les
structures en béton, en bois et en métal.
Pour ces derniers éléments, nous renvoyons aux normes NBN EN 1090-1+A1 (exigences) [14], 1090-2+A1 (acier) [15] et 1090-3
(aluminium) [16].
1.1 Fondations et structures en
béton
La norme NBN EN 13670 [22], indissociable
de son complément national, la prNBN
B 15-400 [32], concerne aussi bien la réalisation des constructions en béton coulé sur
place que la mise en œuvre d’éléments préfabriqués en béton.
1 | L’aspect fonctionnel est primordial.
En ce qui concerne les écarts sur les éléments
préfabriqués en béton, nous renvoyons aux
documents de référence suivants :
• NBN EN 13369 [21] : règles communes
pour les produits préfabriqués en béton
• NBN B 21-600 [6] : règles communes
pour les produits préfabriqués en
béton (complément national à la NBN
EN 13369:2004+A1:2006+AC:2006)
• NBN EN 13225 [20] : éléments de structure
linéaires préfabriqués en béton (voir aussi
les PTV 200) [48]
• NBN EN 1168+A3 [17] : dalles alvéolées
préfabriquées en béton (PTV 201) [49]
• NBN EN 13747+A2 [23] : prédalles préfabriquées en béton pour systèmes de planchers (PTV 202) [50]
• NBN EN 14992+A1 [26] : éléments de mur
préfabriqués en béton (PTV 212) [51]
• PTV 21-601 [47] : éléments architectoniques et industriels préfabriqués en
béton décoratif.
Les Dossiers du CSTC 2015/2.25
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CT Gros œuvre et entreprise générale
1.2 Maçonneries
Tolérances dans la construction : l’aspect fonctionnel avant tout
A | Documents de référence applicables aux maçonneries.
Normes de conception
Le tableau A mentionne les normes belges
et européennes fixant les exigences relatives à la mise en œuvre et aux produits pour
maçonneries, ainsi que deux séries de PTV
pouvant servir de guide lors du contrôle des
dégradations et des défauts dans les éléments de maçonnerie.
NBN EN 1996-2 [19] : Eurocode 6. Calcul des ouvrages en maçonnerie.
Partie 2 : conception, choix des matériaux et mise en œuvre des maçonneries
(+AC:2009)
Normes de produits
• NBN EN 771-1 [8] : spécifications pour éléments de maçonnerie. Partie 1 : briques
de terre cuite
• NBN EN 771-2 [9] : spécifications pour éléments de maçonnerie. Partie 2 : éléments
de maçonnerie en silico-calcaire
• NBN EN 771-3 [10] : spécifications pour éléments de maçonnerie. Partie 3 : éléments
de maçonnerie en béton de granulats courants et légers
• NBN EN 771-4 [11] : spécifications pour éléments de maçonnerie. Partie 4 : éléments
de maçonnerie en béton cellulaire autoclavé
• NBN EN 771-5 [12] : spécifications pour éléments de maçonnerie. Partie 5 : éléments
de maçonnerie en pierre reconstituée
• NBN EN 771-6 [13] : spécifications pour éléments de maçonnerie. Partie 6 : éléments
de maçonnerie en pierre naturelle
• PTV 21-001 [44] : éléments de maçonnerie en béton de granulats courants et légers.
Classification et spécifications d’application
• PTV 21-002 [45] : éléments de maçonnerie en béton cellulaire autoclavé. Classification et spécifications d’application
• PTV 21-003 [46] : éléments de maçonnerie en silico-calcaire. Classification et spécifications d’application
• PTV 23-002 [3] : prescriptions techniques pour les briques de façades
• PTV 23-003 [4] : prescriptions techniques pour les briques de maçonnerie non
décorative.
1.3 Bois
Il existe peu de documents de référence
belges spécifiant les tolérances applicables
à la mise en œuvre d’éléments de gros
œuvre en bois (charpentes, ossatures et
structures portantes de planchers).
En ce qui concerne les tolérances sur les
charpentes en bois, on se référera aux documents suivants :
• NBN EN 1995-1-1 [18] : Eurocode 5. Conception et calcul des structures en bois. Partie 1-1 : généralités, règles communes et
règles pour les bâtiments (+AC:2006)
• STS 31 [52] : charpenterie.
Pour les planchers portants en bois, on
consultera la NIT 223 [38] relative aux planchers portants des bâtiments résidentiels et
tertiaires.
Quant aux tolérances pour les bâtiments à
ossature en bois, on peut se référer aux nouvelles STS 23-1 ‘Constructions en ossature
bois’ [53] ainsi qu’aux normes françaises NF
P 21-204-1 et -2 [1, 2] (travaux de bâtiment,
construction de maisons et bâtiments à
ossature en bois).
Les déformations admissibles pour les bâtiments en général et pour les structures en
bois en particulier sont explicitées dans la
norme NBN B 03-003 [5] (déformation des
structures, valeurs limites de déformation).
Enfin, il existe un certain nombre de normes
belges de produits définissant les exigences
applicables aux éléments en bois ou à base
de bois :
• NBN EN 336 [7] : bois de structure (dimensions, écarts admissibles)
• NBN EN 14080 [24] : structures en bois
(exigences relatives au bois lamellé-collé
et au bois massif reconstitué)
• NBN EN 14250 [25] : structure en bois (exigences de produit relatives aux éléments de
structure préfabriqués utilisant des connecteurs à plaque métallique emboutie).
2
Les Dossiers du CSTC 2015/2.25
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Tolérances
2.1 Fondations et structures en
béton
La norme européenne NBN EN 13670 [22]
et son complément national, la prNBN
B 15-400 [32], établissent une distinction
entre les deux types de tolérances suivants :
• les tolérances normatives, qui doivent
garantir la résistance mécanique et la stabilité des structures
• les tolérances informatives, qui ont généralement peu d’influence structurale. Soulignons que les documents contractuels
doivent toujours mentionner si celles-ci
sont d’application ou non.
Ces documents prévoient deux classes de
tolérances :
• la classe de tolérance 1 (tolérances normales), d’application à défaut d’autres
spécifications dans le cahier spécial
des charges; cette classe permet de
tenir compte des hypothèses de dimensionnement émises par l’Eurocode 2
(cf. tableau B, p. 3, et Les Dossiers du CSTC
n° 2004/4.4) [43]
• la classe de tolérance 2 (tolérances plus
sévères), qui, pour être applicable, doit
être spécifiée expressément au cahier
spécial des charges. Ces tolérances plus
sévères et le contrôle de qualité qui
s’ensuit permettent d’adopter des coefficients de sécurité partiels réduits dans
les calculs effectués selon l’annexe A de
l’Eurocode 2.
2.1.1 Niveau et planéité
La satisfaction liée à la fonctionnalité d’un
sol industriel à base de ciment dépend
beaucoup des écarts sur la planéité et le
niveau du sol fini. Signalons que des mentions telles que ‘poli miroir’ ou ‘parfaitement
plan’ dans les documents contractuels ne
sont pas univoques et ne fournissent pas
d’indication quant à la classe de planéité
et aux écarts de niveau à considérer pour la
réalisation de l’ouvrage.
Les tolérances applicables au niveau du sol
fini dépendent entre autres de la distance
qui sépare le point mesuré et le repère
de niveau le plus proche (ces derniers
doivent dès lors être prévus en suffisance)
(cf. tableau C, p. 4).
Max. (± a/25, ± b/25), avec un maximum de ± 30 mm
• Un étage ≤ 10 m : max. (h/400 ou 15 mm)
• Plusieurs étages : min. (50 mm ou ∑hi /(200 n1/2)
Max. (t/30 ou 15 mm), avec un maximum de ± 30 mm
l’obliquité (a = hauteur, b = largeur de la section)
la verticalité (h = hauteur de la paroi ou de la colonne,
∑hi = hauteur totale des étages considérés, n = nombre d’étages)
l’alignement vertical (t = largeur moyenne)
Les Dossiers du CSTC 2015/2.25
3
5 3 h
.
mm
4
10
• ± 0,5 l
• ± 10 mm
• ± 15 mm
Max. 5 mm
La plus petite des valeurs suivantes :
–
• Dalle de sol industriel : NIT 204 [39]
• ± 0,7 l
± 10 mm
 t 2

 h  + 52 
 )



t = 1  1000 
∑n
• Dalle avant la mise en œuvre de la chape : NIT 189 [35]
Eléments préfabriqués apparents : 10 mm
• Plusieurs étages : min. (50 mm ou 2 .
• Un étage :
–
–
–
La plus petite des valeurs suivantes :
• ± 10 mm sur le diamètre des passages de conduits
• ± 25 mm sur la position et les dimensions de l’évidement
(1) Les tolérances informatives sont indiquées en vert clair, les tolérances normatives en vert plus foncé.
(2) Avec une interpolation linéaire des valeurs intermédiaires.
les différences de niveau
prescrite du joint)
la largeur des joints entre les éléments en béton (l = largeur
les baies et les évidements
ou de la dalle)
± (10 + L/500) mm
Max. (± 0,04 a ou ± 10 mm), avec un maximum de ± 20 mm
l’orthogonalité (a = longueur de la section)
la pente d’une poutre ou d’une dalle (L = longueur de la poutre
• ± 8 mm/m, avec un maximum de ± 20 mm
–
Poutres et dalles : max. (± l /600 ou ± 20 mm)
• ± 8 mm
de ± 20 mm
de ± 30 mm
• l > 1 m
Colonnes et murs : max. (± h/1000 ou ± 10 mm), avec un maximum
Colonnes et murs : max. (± h/300 ou ± 15 mm), avec un maximum
• Supports d’enduits extérieurs : voir la NIT 209 [36]
• Supports d’enduits intérieurs : voir la NIT 199 [37]
• l ≤ 1 m
la rectitude des arêtes (l = longueur de l’arête) :
la courbure des éléments (h = hauteur, l = longueur)
• planéité locale/désaffleurement sous la règle de 0,2 mètre
• planéité globale sous la règle de 2 mètres
• Sols industriels : voir la NIT 204 [39]
• ± 30 mm
• ± 10 mm
• Supports de chapes : voir la NIT 189 [35]
• ± 30 mm
• l ≥ 2500 mm
• ± 5 mm
• Surfaces non coffrées : 15 mm / 2 m et 6 mm / 0,2 m
• ± 15 mm
Pose d’éléments préfabriqués (poutres, colonnes/murs) : ± 15 mm
Pose d’éléments préfabriqués : ± (10 + l /2000) mm
± 15 mm
–
• Surfaces coffrées ou lisses : 9 mm / 2 m et 4 mm / 0,2 m
• ± 10 mm
• l = 400 mm
la planéité :
Poutres, colonnes et dalles (2) :
• l ≤ 150 mm
± 60 mm
• Colonnes/murs : max. (± 20 mm ou l /600), avec un maximum de
• Poutres : max. (± 20 mm ou ± l /600), avec un maximum de ± 40 mm
les dimensions de la section de béton (l = longueur) :
la distance horizontale l entre deux éléments adjacents
± (10 + l /500) mm
l’écart de niveau entre poutres adjacentes (l = écartement)
H > 20 m : ± 0,5 (H + 20) mm, avec un maximum de 50 mm
–
± 20 mm
H ≤ 20 m : ± 20 mm
–
• Dalle de sol entre l’étage le plus élevé et le niveau repère :
• Fondations : ± 20 mm
ments de finition
Classe de tolérance 2
• Colonne ou mur : ± 25 mm
Ecart admissible selon la norme NBN EN 13670 [22]
Colonne ou mur : ± 25 mm pour la mise en œuvre de certains élé-
Classe de tolérance 1
• Fondations : ± 25 mm
la distance entre deux niveaux d’étages successifs
la distance verticale H jusqu’au niveau repère
la distance horizontale jusqu’à la ligne de référence
Ecart sur ...
B | Tolérances applicables aux fondations et aux constructions en béton (1).
Tolérances dans la construction : l’aspect fonctionnel avant tout
CT Gros œuvre et entreprise générale
CT Gros œuvre et entreprise générale
Tolérances dans la construction : l’aspect fonctionnel avant tout
C | Tolérances sur le niveau d’un sol industriel fini.
Distance d [m] entre
un point du sol et le
repère de niveau le plus
proche
Ecart [mm]
d≤1
1<d≤3
3<d≤6
6 < d ≤ 15
15 < d ≤ 30 d > 30
± 6 ± 8 ± 12
± 16
± 20
± 25
La planéité d’un sol industriel résulte d’une
série d’opérations successives (coulage,
talochage) et est influencée par divers facteurs tels que :
• la mise à niveau du béton
• la compacité éventuelle du béton avant
talochage
• l’avancement de la prise au moment du
talochage
• le savoir-faire de l’opérateur
• l’uniformité de la répartition du mélange
pour couche d’usure incorporé en surface
• l’équipement utilisé.
Le tableau D présente les différentes
classes de planéité des sols industriels
finis ainsi que les tolérances qui s’y rapportent (cf. NIT 204) [39]. Le choix de la
classe de planéité doit se faire en tenant
compte de l’usage prévu. Ainsi, la classe IV
(tolérance de 9 mm sous la règle de 2 m)
est généralement prescrite pour les sols
industriels destinés à une utilisation courante. Cette classe est également adoptée à
défaut de prescriptions dans le cahier spécial des charges.
Les classes de planéité I, II et III doivent être
clairement spécifiées dans le cahier des
charges et ne sont prévues que dans des cas
particuliers, tels que les sols se prêtant à la
circulation d’élévateurs de grande hauteur.
Etant donné le coût plus élevé de ce type
d’ouvrage, on peut éventuellement envisa-
2 | Contrôle de la planéité d’un sol.
ger de spécifier uniquement les zones pour
lesquelles des exigences plus sévères sont
requises.
Aux abords des obstacles (murs, colon­
nes, etc.), des écarts plus importants
peuvent apparaître en raison d’une variation
dans le talochage (intensité et nature) ou
d’une difficulté d’accéder aux zones concernées (variation d’intensité et/ou choix d’une
finition différente, surtout en cas de talochage manuel). C’est pourquoi les points
de mesure choisis pour le contrôle de la planéité sont habituellement situés à au moins
20 cm des obstacles. En deçà de cette zone
de 20 cm, la classe de planéité adoptée
est celle immédiatement supérieure à celle
prévue pour les parties courantes. S’il s’agit
d’un sol appartenant à classe de planéité IV,
la tolérance dans la zone précitée sera de
12 mm.
2.1.2 Béton apparent
D | Tolérances de planéité d’un sol industriel à base
de ciment.
4
Classe de
planéité
Tolérance [mm]
sous la règle de
2m
I (très sévère)
II
III
IV
3
5
7
9
Les Dossiers du CSTC 2015/2.25
Comme nous l’avons déjà indiqué en introduction, l’aspect des éléments de gros
œuvre est généralement de moindre importance, étant donné que ceux-ci sont le plus
souvent dissimulés par les finitions.
Certaines tolérances peuvent néanmoins
être appliquées à l’aspect du béton coulé
sur place et laissé apparent.
En attendant la publication de la nouvelle
norme en la matière, on peut se référer au
rapport n° 24 du CIB [41] relatif aux tolérances sur les défauts d’aspect du béton
(cf. Les Dossiers du CSTC, n° 2007/4.4) [42].
Ce document pose des exigences quant aux
tonalités et aux occlusions d’air dans la surface apparente, ainsi qu’à la présence de
nids de gravier et d’imperfections locales.
En ce qui concerne l’aspect des éléments
architectoniques et industriels préfabriqués en béton décoratif, les PTV 21-601 [47]
définissent les tolérances admises pour les
occlusions d’air, les nuances de teinte, les
taches de rouille et les fissures. Les occlusions d’air sont évaluées suivant l’échelle
du CIB; quant aux variations de teinte sur
les surfaces de béton, elles s’expriment
par un certain nombre d’écarts de gradation entre deux valeurs du nuancier de gris
du CIB.
En cas de contestation après un contrôle
visuel, la teinte des surfaces peut être mesurée au moyen d’un colorimètre. Le résultat
obtenu permettra de calculer la variation de
teinte ΔE qui correspond à ΔE/5 gradations
sur le nuancier de gris du CIB.
De plus, un contrôle effectué sur des éléments en béton décoratif à une distance
de 3 mètres ne peut laisser apparaître de
taches de rouille dues aux granulats ferreux.
CT Gros œuvre et entreprise générale
Tolérances dans la construction : l’aspect fonctionnel avant tout
E | Tolérances sur l’aspect du béton décoratif préfabriqué.
Elément en béton
décoratif
Architectonique
Industriel
Gradations des
occlusions d’air
sur l’échelle CIB
Surface
Lisse
1
Non lisse
2
Lisse
2
Non lisse
3
La surface sèche ne peut par ailleurs comporter de craquelures ni de fissures d’une
ouverture supérieure à :
• 0,05 mm pour les surfaces de béton lisses
d’éléments architectoniques
• 0,1 mm pour les surfaces de béton non
lisses d’éléments architectoniques et
pour les surfaces, lisses ou non, d’éléments industriels.
Nombre de gradations
sur le nuancier de gris
du CIB
2
3
Après la mise en œuvre du parement de
façade, la largeur et l’alignement des joints
(verticaux) peuvent faire l’objet de discussions sur chantier. C’est notamment le cas
avec certains types de briques dites moulées à la main (cf. figures 3 et 4).
Le tableau G (p. 6) précise les tolérances
relatives aux joints des parements de façade
(cf. NIT 208) [33]. Il en ressort que ce sont
principalement les tolérances dimensionnelles des éléments de maçonnerie et la
qualité de la mise en œuvre qui déterminent
les écarts admissibles sur la largeur et l’alignement des joints.
2.2 Maçonneries
Les écarts admissibles indiqués dans
le tableau F sont en vigueur lorsque les
documents contractuels ne prévoient pas
d’exigence particulière en ce qui concerne
les maçonneries. Ces valeurs issues de
l’Eurocode 6 visent principalement à assurer la stabilité de la maçonnerie portante.
Les exigences peuvent éventuellement
être plus sévères en fonction de la finition
prévue.
Les écarts admissibles sur les briques
sont définis dans la norme de produit NBN
EN 771-1 [8]. Ils sont repris dans le tableau H
pour les briques à haute densité (HD : masse
volumique sèche > 1000 kg/m³). On constate
que la largeur et l’alignement des joints sont
fortement tributaires de la dispersion des
3 et 4 | Exemples de maçonneries de parement en briques moulées
à la main.
F | Tolérances de mise en œuvre des maçonneries.
NBN EN 1996-2 [19]
Aspect esthétique
Aspect fonctionnel
Ecart sur …
Eurocode 6
Exigence supplémentaire
ANB:2010
la verticalité :
• par étage
• 3 étages
• n étages
• ± 20 mm
• ± 50 mm
• ± 50 mm
• ± 8 mm
• –
• –
l’alignement vertical
± 20 mm
± 20 mm
–
la planéité
• ± 10 mm / 1 m
• ± 50 mm / 10 m
± 8 mm / 2 m
–
• NIT 188 [34] / NIT 199 [37] :
± 1/8 3 d ≤ 4 cm (1)
• NIT 209 [36] : ± 1/8 3 d
les dimensions
linéaires
–
± 1/4 3 d (1)
• NIT 188 [34] :
1 cm ≤ ± 1/4 3 d ≤ 4 cm
• Baies de portes ou de
fenêtres :
+ 1/4 3 d et - 1/8 3 d
la rectitude (horizontalité et verticalité) (2)
–
–
NIT 209 [36] :
• 5 mm / 2 m (classe 1)
• 8 mm / 2 m (classe 2)
(1) La valeur de ‘d’ est égale à la dimension linéaire (en cm).
(2) Exemples : joints verticaux, corniches, huisseries, etc.
Les Dossiers du CSTC 2015/2.25
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CT Gros œuvre et entreprise générale
Tolérances dans la construction : l’aspect fonctionnel avant tout
G | Tolérances sur les joints des parements de façade.
Ecart sur ...
Ecarts maximum
la largeur des joints
± 2 mm (+ tolérance dimensionnelle sur
l’élément de maçonnerie)
la rectitude des joints verticaux
± 1/4 3 d (+ tolérance dimensionnelle
sur l’élément de maçonnerie) (*)
l’horizontalité des joints d’assise
± 1/8 d ≤ 4 cm (*)
la rectitude des joints d’assise
± 2 mm / 2 m (+ tolérance dimensionnelle sur l’élément de maçonnerie)
la différence de hauteur entre deux
éléments de maçonnerie adjacents
2 mm (+ tolérance dimensionnelle sur
l’élément de maçonnerie)
3
(*) d est la longueur de la maçonnerie concernée, exprimée en cm.
mesures (*). L’indice complémentaire ‘+’
correspond à une exigence plus sévère sur
la hauteur de l’élément. Il s’applique par
exemple aux maçonneries collées dont
l’épaisseur des joints ne dépasse pas 3 mm.
Imaginons, par exemple, un mur en maçonnerie constitué de briques moulées à la
main dont les dimensions déclarées sont
de 220/110/69 mm et qui appartiennent à
la catégorie de dispersion des mesures R1
(*)La dispersion des mesures (catégories R)
désigne la différence entre la plus grande et
la plus petite dimension de briques sélectionnées au cours d’un prélèvement normalisé.
Les tolérances sur la dimension moyenne par
rapport à la dimension de fabrication déclarée
sont indiquées à l’aide des catégories T.
(cf. tableau H). Si l’on souhaite calculer la
tolérance pour l’ensemble de la maçonnerie, il convient de combiner la tolérance dimensionnelle de chaque brique
(cf. tableau I) et les tolérances de mise en
œuvre du tableau F (p. 5). Dans ce cas-ci, les
variations sur la largeur des joints peuvent
atteindre 10 à 15 mm, tandis que les écarts
sur l’alignement vertical des joints verticaux
peuvent s’élever à 20-25 mm environ par
hauteur d’étage.
Les briques présentant des tolérances dimensionnelles larges sont donc moins appropriées aux maçonneries pour lesquelles des
critères d’aspect sévères sont en vigueur
(l’alignement des joints verticaux pourrait,
par exemple, être compromis – voir figure 3).
Il est en outre inutile d’imposer des tolérances strictes à une maçonnerie apparente
pour laquelle on vise un aspect ‘rustique’.
Les fabricants de briques destinées à être
mises en œuvre à l’aide d’un mortier en
couche mince ou d’un mortier-colle sont
tenus de signaler les écarts maximum sur la
planéité et le parallélisme des surfaces. En
fonction de la catégorie d’écart des éléments
de maçonnerie prescrits, il peut être souhaitable d’adapter la largeur nominale des
joints. Ainsi, pour des raisons esthétiques,
il est conseillé de poser des éléments de
maçonnerie présentant d’importants écarts
dimensionnels selon un appareillage ‘libre’
ou ‘sauvage’.
2.3 Bois
Bien que les documents de référence four-
I | Tolérance dimensionnelle des briques moulées à la main.
Tolérance sur la
longueur [mm]
Valeurs extrêmes
sur une longueur
de 220 mm
Tolérance sur la
hauteur [mm]
Valeurs extrêmes
sur une hauteur
de 69 mm
±9
211 à 229
±5
64 à 74
H | Tolérances sur les briques de maçonnerie à haute densité.
Critère
Tolérances sur la
valeur moyenne
Dispersion des
dimensions
6
Les Dossiers du CSTC 2015/2.25
Catégorie
HD (haute densité)
T1
± max. [0,40 √dimension de fabrication en mm; 3 mm]
T1+
• Longueur et largeur de l’élément : idem T1
• Hauteur de l’élément : ± max. [0,05 √dimension de fabrication en mm; 1 mm]
T2
± max. [0,25 √dimension de fabrication en mm; 2 mm]
T2+
• Longueur et largeur de l’élément : idem T2
• Hauteur de l’élément : ± max. [0,05 √dimension de fabrication en mm; 1 mm]
Tm
Ecart en mm déclaré par le fabricant (peut être plus grand ou plus petit que les
autres catégories)
R1
0,60 √dimension de fabrication en mm
R1+
• Longueur et largeur de l’élément : idem R1
• Hauteur des éléments : ≤ 1 mm
R2
0,30 √dimension de fabrication en mm
R2+
• Longueur et largeur de l’élément : idem R2
• Hauteur des éléments : ≤ 1 mm
Rm
Dispersion des mesures en mm déclarée par le fabricant (peut être plus large ou
plus restreinte que les autres catégories)
CT Gros œuvre et entreprise générale
Tolérances dans la construction : l’aspect fonctionnel avant tout
nissent peu d’informations quant aux tolérances applicables aux structures en bois, il
convient néanmoins de limiter la déformation maximale des éléments structurels en
fonction de l’usage. En l’absence de prescriptions relatives aux déformations admissibles dans le cahier spécial des charges, la
norme NBN B 03-003 [5] limite la déformation différée d’un plancher appuyé sur au
moins deux côtés à :
• maximum 1/350e de la portée pour les
toitures parachevées à leur face intérieure
par un enduit
• maximum 1/250e de la portée pour les toitures qui ne sont pas dotées de finitions
intérieures.
La norme précitée fait également mention
des déformations différées suivantes :
• maximum 1/500e pour des revêtements de
sol de grandes dimensions ou des revêtements de sol fixés solidement à leur support
• maximum 1/350e pour des revêtements de
sol de petites dimensions ou des revêtements de sol fixés de manière à limiter les
transferts des déformations du support
Parois
verticales
Planchers
Toitures
Précisons qu’il s’agit ici d’une flèche calculée à prendre en compte lors du dimensionnement de la structure. Des exigences
supplémentaires peuvent être fixées en
fonction des finitions et/ou des cloisons
prévues.
Nous reprenons dans le tableau J les tolérances applicables aux ouvrages à ossature
en bois prescrites dans les STS 23-1 [53]. y
Cet article a été élaboré dans le cadre des
J | Tolérances applicables aux ouvrages à ossature en bois selon les STS 23-1 [53].
activités de l’Antenne Normes
Ecart sur ...
Ecart maximal
admissible
• la verticalité par étage
• la verticalité sur la hauteur totale
de l’ouvrage
• ± 5 mm
• ± 5 mm ±2 mm/2 m
(max. env. 20 mm)
le désaffleurement (jonction)
± 3 mm
la planéité
± 5 mm/2 m
les dimensions de la façade
± 10 mm/10 m
l’équerrage de la façade
≤ 0,5°
l’horizontalité
1 mm/m
• la distance entre deux poutres
successives
• la distance moyenne
• ± 20 mm
• la planéité d’un plancher porteur
de classe 1 (tolérance normale)
• la planéité d’un plancher porteur
de classe 2 (tolérance large)
• ± 9 mm/2 m
la pose des éléments de toiture
voir les STS 31 [52]
Types d’éléments
• maximum 1/250e pour des revêtements
souples.
‘Tolérances et Aspect’ (Eye Precision).
• ± 5 mm
• ± 17 mm/2 m
Les Dossiers du CSTC 2015/2.25
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CT Gros œuvre et entreprise générale
Tolérances dans la construction : l’aspect fonctionnel avant tout
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