journal 129 Mars 2011

Transcription

journal 129 Mars 2011
ASSOCIATION
DES INGÉNIEURS
Septembre 2011:
Rencontre Nationale
l’Isle-sur-la-Sorgue
Groupe ALSACE-LORRAINE :
mobilisation exemplaire pour la création
de l’ECAM Strasbourg-Europe
N° 129
Association des Ingénieurs de l'Ecole Catholique d'Arts et Métiers
35 rue de la Bienfaisance - 75008 PARIS
MARS 2011
Tél. : 01 53 77 22 32 - Fax : 01 53 77 22 23
E-mail : [email protected] - Web : www.ecam-alumni.fr
ISSN 2103-7795
Membre de la CECAM, Confédération des Ecoles Catholiques d'Arts et Métiers - Lille-Lyon-Nantes-Toulouse
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
1
Emploi-Carrière
L’intégration des FIP-ECAM (Formation d’Ingénieurs en Partenariat),
dans notre Association d’Ingénieurs ECAM, est une décision prise
lors de la dernière assemblée générale. L’annuaire 2011 témoigne
de l’application de cette décision. En tant qu’ancien Directeur de
cette formation, je voudrais, à cette occasion, replacer la formation
FIP ECAM dans son contexte.
En relisant le texte de Pierre-Marie Guéritey, dans « L’expérience et
l’avenir d’une école d’ingénieur», sur la création de l’ECAM en 1900,
je suis frappé par les similitudes avec celles de la FIP crée en 1992.
Première similitude : la création résulte d’une demande directe du milieu industriel. C’est
effectivement la métallurgie, qui en 1991, a sollicité l’ECAM pour créer une nouvelle formation,
dans le cadre de la structure ITII naissante.
Deuxième similitude : l’objectif de « former des chefs d’atelier, peut-être des chefs d’industrie en tout cas des praticiens », est assez proche de celui de « former des ingénieurs de terrain »
dans une spécialité mécanique, orientée vers la maîtrise de la production.
Troisième similitude : le sérieux des connaissances « comprenant l’aide puissante que la théorie
doit apporter à la pratique», rejoint la notion « dotés de solides compétences techniques et
managériales».
Quatrième similitude : la pédagogie : « les cours théoriques prennent à peu près la moitié du
temps », a vu sa traduction dans l’alternance, en apprentissage ou en formation continue.
Ce retour à une formation plus proche du terrain, est une démonstration de la capacité
d’adaptation de l’ECAM, qui au cours des années 1960 / 1980, avait de plus en plus orienté sa
formation vers les connaissances scientifiques, en réponse aux demandes pressantes des
industriels. Finalement, les industriels ont compris qu’ils avaient AUSSI, besoin, de personnels
de terrain de bon niveau. La réponse de l’ECAM, fut cette FIP, Formation d’ingénieurs en
partenariat, maintenant largement connue et reconnue, et dont les effectifs atteignent aujourd’hui
60 élèves par promotion.
Pour conclure, j’invite les anciens qui souhaiteraient mieux comprendre la formation des ECAMFIP, à lire les pages 337 à 340 de l’annuaire 2011.
Pierre AYME (71)
Nouvelles de l'Association .............. p. 2
Emploi-Carrière ............................... p. 3
IESF ................................................. p. 6
Nouvelles du Groupe ECAM ........... p. 7
L’ingénieur du mois ......................... p. 8
Groupes Régionaux ........................ p. 10
Nouvelles des Promos .................... p. 14
In memoriam, carnet & agenda ...... p. 16
Réservez votre samedi 28 mai 2011 !
Ce jour-là, l’ECAM et L’école Centrale de Lyon accueilleront la prestigieuse école Emile Cohl, pour
réaliser le plus long comic strip du monde. Cette réalisation sur le thème de la «rencontre des arts et
des sciences», sera ensuite exposée dans la journée sur les berges du Rhône, pour inaugurer le
festival Off de BD de Lyon par une grande fête populaire.
Nouvelles de l'Association
Conseil d’Administration
L
e conseil d’administration s’est réuni
sous la présidence de Daniel Carret
(62) le 1er février 2011 à Paris. Voici
les principaux points abordés.
Vie de l’association
Sabine Lepeytre (2005) et Alexandra
Bugnon-Murys (2006) ont été cooptées au
conseil.
Le classement des Grandes écoles dans
la presse a fait l’objet d’une importante
étude. Pour l’obtenir, veuillez contacter le
Secrétariat de l’Association.
Les mastèriens ECAM demandent à être
indiqués spécifiquement dans l’annuaire et
les ECAM-Rennes demandent à être plus
actifs dans notre association. Ces questions récentes sont mises à l’étude.
Les ECAM Rennes et les ECAM FIP ont
été intégrés dans l’annuaire 2011 qui est
paru en janvier comme prévu avec une nou-
2
velle jaquette. Une recherche est engagée
pour trouver les adresses des ECAM-FIP.
Le site Web V3 est en service. L’affaire du
certificat de sécurité qui faisait barrage à
l’entrée est résolue. Il est urgent que chaque communauté (promotions, groupes
régionaux, Groupes Professionnels…)
trouvent des animateurs.
L’association s’y emploie, 25 sont déjà en
place. Le nombre de visiteurs par jour sur
le site est de 40 au lieu de 10 pour l’ancienne version V2.
Comptes de l’association
Le conseil constate un net ralentissement
dans la chute du nombre de cotisants puisqu’elle n’est que de 9 en 2010. Ceci a permis de respecter le budget initial pour 2010
et a contribué à obtenir un léger excédent
dans le bilan provisoire 2010. Cependant
l’association est structurellement en défi-
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
cit et on s’en rendra compte quand certains
postes de produits non récurrents disparaîtront.
Nouvelles des Ecoles
La plupart des nouvelles évoquées ont fait
l’objet de publications sur notre site ou le
LIEN.
La remise des diplômes se fera en fin d’année le 25 novembre 2011.
Une personne a été embauchée pour s’occuper de la taxe d’apprentissage et du
fundraising (levée de fonds).
La construction de l’école de Strasbourg
est en cours.
Rencontre Nationale 2011
Elle se déroulera à l’Isle sur la Sorgue près
d’Avignon les 23, 24, 25 et 26 septembre
prochains.
Alain CHARTIER (60)
Valeurs et éthique en entreprise
La cellule emploi-carrière des Associations des ingénieurs ECAM et ICAM propose chaque année à la réflexion de ses adhérents, un thème proche de leurs
préoccupations. Cette année, nous avions choisi d’aborder les questions éthiques
que se pose l’ingénieur dans son travail.
P
ourquoi vouloir traiter un sujet qui soulève autant de controverses aujourd’hui?
Pour chacun d’entre nous il y a une
préoccupation latente : comment
s’assurer que la vie professionnelle
que nous vivons au quotidien correspond à nos valeurs ? Traiter cette
question en une journée était une
gageure. Notre ambition n’était pas
de proposer des solutions toutes
faites. Nous voulions susciter l’intérêt, provoquer le débat.
Pour que cette journée soit plus efficace et corresponde mieux aux
préoccupations, nous avions lancé
une enquête auprès de l’ensemble
des ingénieurs issus des Écoles
ECAM et ICAM, soit près de 10.000
envois. Les 615 réponses, pour un
sujet de cette nature, étaient encourageantes, et les résultats recueillis
intéressants. Nous vous recommandons vivement de parcourir le bilan
que nous avons mis à votre disposition sur le site web de l’Association.
Les résultats de l’enquête confirment notre souci d’avoir au travail
une attitude conforme à nos valeurs,
notre difficulté à
faire certains choix
et parfois, notre incapacité à satisfaire
à la fois l’intérêt de
l’entreprise et les
convictions qui sont
les nôtres. C’est ce
qui nous a confortés dans le choix de
commencer la journée par un rappel
clair des termes
«éthique» et «morale» afin de mieux préciser le rôle
de chacun.
Retrouvez l’essentiel de cette introduction sur le site de l’association.
1er Atelier : travail en petits groupes sur un cas d’éthique vécu en
entreprise. Pour aider les participants à intégrer le cas traité et analyser le contexte de la prise de décision, Christelle Didier, Docteur en
Sociologie et spécialiste de l’éthique
des ingénieurs, nous a proposé
l’utilisation d’une grille d’analyse :
Quels sont les circonstances, les acteurs…. Comment établir s’il s’agit
du choix entre une option moralement légitime et l’autre illégitime ou
du choix entre deux options morales contradictoires ? Quels sont les
motifs de la décision, au nom de
quoi a-t-elle été prise ?
Bien que le temps dévolu fût un peu
court, chacun a pu tirer au moins
deux conclusions de cet exercice :
- l’intérêt d’utiliser une méthode de
type rationnel afin de bien décrypter les circonstances et formuler le
dilemme en termes clairs ;
- l’avantage d’étendre la phase délibérative précédant la prise de dé-
Visée éthique et principes moraux. La remarquable intervention
d’Alain Thomasset, responsable de
la Chaire de théologie à la Faculté
Jésuite de Paris, a permis de mieux
comprendre ce que la visée éthique
pouvait apporter en termes de discernement, en quoi pouvait-elle
aider à faire des choix justes, et de
quelle façon les principes moraux
contribuent-ils à fixer des repères indispensables, tels la boussole qui
permet de garder le cap.
Si les normes morales
sont d’incontournables
repères, l’éthique, qui
est le souci de soi, le
souci de l’autre et le
souci des règles communes, est à la racine de
la morale. Ce rappel
était indispensable et
le schéma qu’Alain
Thomasset nous a proposé, a permis de suivre
avec plus d’aisance ce
qui aurait pu être trop François Fayol, ancien Secrétaire Général de la CFDT
théorique.
Cadres, Président de la DCC
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
3
Emploi-Carrière
Nouvelles de l'Association
lequel on vit, pour
que l’entreprise soit
plus juste.
Christelle Didier avait
prévu pour ce
deuxième atelier de
donner les moyens
de mieux cerner les
documents que les
entreprises ont créés
pour faire face aux
exigences de la société. Comment lire
une charte, un Rapport de la Responsabilité Sociale (RSE)
Pierre Deschamps, ancien dirigeant d’entreprise
et Président des EDC
ou du développe(Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens)
ment durable ? Que
cision à un travail en petit groupe – faut-il en penser ?
lorsque c’est possible – ceci afin
d’avoir le recul suffisant pour prendre la décision avec plus de sérénité.
2ème Atelier : outils éthiques et responsabilité sociale de l’entreprise : pour reprendre la définition
de Paul Ricoeur dont il a été question tout au long de la journée :
«l’éthique comme visée de la vie
bonne, avec et pour les autres, dans
des institutions justes». L’exigence
éthique dépasse donc le comportement individuel, elle doit aussi contribuer à faire évoluer le milieu dans
La journée s’achève avec la participation de deux experts, François Fayol, ancien Secrétaire Général de la CFDT Cadres, Président
de la DCC et Pierre Deschamps, ancien dirigeant d’entreprise et Président des EDC (Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens).
Pour François Fayol, si le monde
des cadres bouge, la responsabilité
reste au cœur de la fonction. Prendre soin est, pour le cadre, une exigence éthique, aussi bien lorsqu’il
donne à chacun de ses collabora-
teurs, la possibilité de bâtir son parcours professionnel, que lorsqu’il se
préoccupe des conséquences de
son action sur les personnes et sur
l’environnement. François Fayol
rappelle que la CFDT Cadres a
beaucoup milité pour la mise en
place d’un dispositif d’alerte, ce qui
l’a amené à réclamer pour eux la
reconnaissance d’une responsabilité professionnelle et la liberté d’expression dans leur milieu professionnel comme contrepartie de leur
engagement.
Pour Pierre Deschamps, l’éthique
se mesure davantage aux comportements des personnes en situation
que d’après des documents, chartes ou codes de déontologie sans
pour autant les décrier. Or c’est bien
le rôle du chef d’entreprise et celui
des cadres, que de développer le
sens des responsabilités de l’ensemble du personnel, ne serait-ce
qu’en montrant l’exemple. Pierre
Deschamps citera de nombreuses
situations où sont posées des questions d’éthique allant des problèmes
liés à la diversité, aux délocalisations, en passant par les rémunérations des dirigeants. A ce
propos il nous demande de nous interroger sur la nôtre.
Hervé NICOLAS (63)
V O Y A G E S ECAM - ICAM
Voyage à Madagascar
Nous avançons sur l’organisation du voyage à Madagascar, qui n’est pas totalement bouclé à ce jour, mais
qui s’oriente vers un 16 jours, vraisemblablement début novembre 2011.
L’Isle-sur-la-Sorgue
(84800 - Vaucluse)
Réservez dès à présent ces dates
dans vos agendas
Le programme complet (pour inscription)
vous sera adressé en mai prochain
Membres actifs ............................. 117 €
Sauf Promo 2010 ______________ 21 €
Sauf Promo 2009 ______________ 61 €
Sauf Promo 2008 ______________ 71 €
Sauf Promo 2007 ______________ 86 €
Sauf Promo 2006 ______________ 101 €
Soutien …………………………….. 164 €
NOM ................................................................................. PROMO..................
PRENOM ................................................. ADRESSE personnelle et/ou professionnelle
(si différente de l'annuaire) :.............................................................................
............................................................................................................................
........................................................................... MONTANT : .........................
Règlement par :
Pré retraités et retraités :..de 77 à 117 €
Epouses de camarades décédés :
à partir de (selon possibilités) …….. 51 €
Si ce n’est pas le cas et que vous êtes intéressés, faites vous connaître le plus rapidement possible
auprès du Secrétariat.
Couples ECAM ………… de 117 à 161 €
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
L'ASSOCIATION DES INGENIEURS ECAM
35 rue de la Bienfaisance - 75008 PARIS
COTISATION 2011
Si vous vous êtes déjà préinscrits, nous vous tiendrons au courant dans les prochains jours.
Programme : Antananarivo, Antsirabé, Ambositra, Ranomafana, Fianarantsoa, Ranohira, Toliara et le nord de l’ile :
Diego, Suarez, Joffreville, la montagne d’ambre, Nosy be. Coût à prévoir 3000 euros.
4
Rencontre Nationale 2011
Du 23 au 26 septembre
•
Prélèvement automatique Document téléchargeable sur le site de l’association :
www.ecam-alumni.fr
•
•
Carte Bancaire (paiement sécurisé sur le site de l'Association via La Banque Postale)
Cotisation aménageable pour les camarades
en difficulté qui nous le feront savoir
virement au compte
•
•
Prêtres, religieux et religieuses ECAM : dispensés
de cotisation (Membres permanents de l’Association)
•
pour la France : 20041 00001 0000057T020 43
pour l’international :
•
IBAN : FR84 2004 1000 0100 0005 7T02 043
•
BIC : PSSTFRPPPAR
Chèque à l’ordre de «Association des Ingénieurs ECAM»
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
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IESF
Nouvelles du Groupe ECAM
Julien Roitman, Président des Ingénieurs
et Scientifiques de France
Interview de Christian Exmelin, Délégué Général de l’Association des Ingénieurs ECAM
Julien ROITMAN, président d’Ingénieurs et Scientifiques de
France (IESF), également président de l’Association Amicale
« Les ingénieurs Supélec », a
pris ses fonctions en 2010.
1
50 ans de reconnaissance d’utilité
publique, cela se fête. A cette
occasion, François FILLON, Premier
Ministre, a reçu les Ingénieurs et
Scientifiques de France à Matigon, le 3
novembre 2010.
Les commentaires télévisés de plusieurs
chaînes ont permis à de nombreux français, de découvrir cette vénérable institution.
Il est vrai que l’ensemble des médias parle
surtout de finance, de management, de
commerce et beaucoup moins de l’industrie et des ingénieurs ! Alors, que faire pour
revaloriser les métiers de l’ingénieur
auprès du grand public :
J.R : Les raisons d’une telle situation tiennent aux technologies, notamment celles
de l’information et de la communication, qui
se sont banalisées. La société s’est mécanisée. Nous sommes à l’ère du pressebouton. La perte de capacité d’émerveillement des jeunes et des enfants traduit un
vrai manque de curiosité.
Pour les sciences et les technologies, le
programme de l’Education Nationale, est
très insuffisant. Depuis une vingtaine d’années, le temps attribué à ces matières a
diminué. Les sciences de l’ingénieur ont
été supprimées et l’expérimentation n’est
plus intégrée à la formation, au cours du
second cycle.
Les ingénieurs eux-mêmes sont en partie
responsables. La profession ne s’exprime
guère au sein des médias. Trois causes en
sont vraisemblablement à l’origine :
- Les ingénieurs sont rigoureux et précis.
Ils prennent le temps avant de s’exprimer ;
- Ils travaillent en équipe, ce qui rend le
processus de communication plus lourd.
- L’apprentissage du « faire savoir » dans
les grandes écoles d’ingénieurs n’est pas
une priorité.
C.E. : Alors, que peut-on faire ?
J.R. : Deux axes d’action :
- Valoriser l’image de l’ingénieur et de
leurs métiers,
- Valoriser les diplômes d’ingénieurs.
IESF, les Association d’Ingénieurs, les
écoles d’ingénieurs elles-mêmes, doivent
s’exprimer sur ces deux points, via des
débats de société, chacune à son niveau.
Il est nécessaire :
6
D’informer le grand public, hommes
politiques compris, sur le rôle de l’ingénieur.
C’est fondamentalement un : Expert car il
a des connaissances approfondies, des
compétences et un savoir-faire acquis au
cours de sa formation en lien avec
l’industrie.
Créateur de solutions : grande capacité
d’innovation, de construction, d’élaboration
et de mise en en œuvre.
« Leader » de projet et meneur d’hommes,
ce qu’il sait particulièrement bien faire,
ayant été formé dans ce sens.
De rappeler que les ingénieurs font partie
des ressources nationales indispensables
pour relever les défis de demain. Le rôle
qu’ils jouent au sein des entreprises,
s’exprime à travers leur ingéniosité, leur
capacité d’adaptation dans un contexte
mondial et multiculturel.
D’indiquer que la formation d’ingénieurs
contribue pleinement au rôle d’ascenseur
social.
Cette formation n’est pas « élitiste ». L’élève
’ingénieur se réalise progressivement par
son travail, par le développement de ses
talents personnels, méritant ainsi les
résultats obtenus professionnellement.
Dans l’Usine Nouvelle du 21 décembre
2010, Julien ROITMAN disait : « Il faut
créer un ordre des ingénieurs en France
». D’après IESF, « cela permettrait de définir avec précision les exigences requises
pour exercer le métier d’ingénieur. Il faut
justifier un niveau Bac+5. Il faut aussi réellement exercer la profession, ce n’est pas
le cas de ceux qui travaillent dans la finance. Il convient aussi de bénéficier d’une
expérience reconnue, comme au Québec
où cette expérience doit être d’au moins
deux ans. Enfin, il faut respecter une déontologie. »
C.E. : Et comment effectuer cette
communication ? J.R. : Cela devra passer
par un ensemble d’interventions
coordonnées, utilisant plusieurs leviers : les
grands médias (écrits, audio-visuels), les
hommes politiques (ministères, Assemblée
Nationale,
Sénat,
Communautés
Territoriales) mais aussi en incitant les
responsables d’IESF à organiser des
événements à audience large et variée.
Sans oublier les organismes représentant
les entreprises. L’enquête annuelle réalisée
auprès de 45 000 ingénieurs, constitue un
observatoire, reconnu par les institutions
nationales ainsi que la diffusion plus large
de l’annuaire (répertoire des ingénieurs et
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
scientifiques) auprès de 2000 hommes
politiques et de 200 entreprises françaises.
J’ai prévu de rencontrer des journalistes
environ deux fois par semaine. Des
ministres font l’objet d’attentions
particulières : Valérie Pécresse, Luc Chatel,
Eric Besson et Nathalie Kosciusko-Morizet.
L’idéal est de créer des événements autour
de ces ministères. Je rappellerai
l’organisation de colloques au Sénat avec
Gérard Larcher, et celui à Bercy avec
Christian Estrosi. Dans le futur, des
contacts ayant été pris avec Bernard
Acoyer, IESF a le projet de participer à une
commission spéciale du Parlement afin de
présenter ce que font les IESF. Quant aux
relations avec les communautés
territoriales, elles sont assurées par les
URIS en province.
Nous sommes dans un contexte préélectoral : cantonales en 2010, sénatoriales
en 2011 et présidentielles en 2012. De ce
fait, le comité restreint des Présidents des
20 premières associations d’ingénieurs,
auquel appartient l’AI ECAM, sera invité à
mettre au point un document sur les
différents aspects du monde des ingénieurs
abordés dans cet article. En disant qu’IESF
devait rencontrer les entreprises, son
président voulait citer d’abord les
organisations patronales comme le MEDEF
et la CGPME ; il parlait aussi d’OSEO, de
l’INPI, de la CTI, afin de rappeler
l’importance et le rôle d’IESF, organe
fédérateur d’associations d’ingénieurs.
Pour permettre aux écoles d’ingénieurs de
recruter de plus en plus d’élèves, la
communication d’IESF est orientée de
façon privilégiée, vers les collèges et lycées
dans lesquels la promotion des métiers de
l’ingénieur doit être réalisée. En France,
près de 25000 élèves ont pu ainsi
bénéficier de la campagne 2009-2010.
Il faut rappeller également la mission et
l’influence que devrait avoir toute
Association d’Ingénieurs vis-à-vis de son
école d’origine, en servant d’organe de
veille et d’adaptation de la formation face
aux enjeux techniques et économiques.„
Les différents événements envisagés
cette année sont, notamment :
· 22 au 26 mai : colloque « Transport automatique urbain » au Palais des Congrès de
Paris,
· 5 au 8 septembre : « World Engineering
Congress » à Genève basé sur le thème de
l’Energie,
· En octobre : colloque annuel de jeunes
promotions de diplômés organisé par IESF
et Centrale-Supélec
L’intériorité, nécessité éducative
Nicolas Capelle, Frère des Ecoles Chrétiennes
L
e succès «des hommes et des
dieux» a étonné. Certes, le travail
des équipes de Xavier Beauvois
est parfaitement maîtrisé : qualité des
images, rythme lent très ajusté au
drame intérieur, traitement des visages,
respect du sujet dans toutes ses dimensions : la banalité de la vie des moines,
celle de leurs voisins, les jeux incertains
et obscurs des belligérants, perplexes
et méfiants face à cette communauté...
Tout ceci a permis à un large public
d’être saisi par une aventure humaine
qui interroge chacun, dans ses choix,
sa liberté, ses fidélités.
Dans le lieu clos de cette fraternité
monastique, chacun est, finalement,
face au drame commun de toute personne humaine : celui de la solitude.
Seul, avec son poids de peurs, d’incertitudes, de lâchetés et de doutes. Seul,
dans « sa » nuit ; la sienne, semblable
à aucune autre et pourtant si proche.
Seul, face à ses fidélités, leur fragilité,
leur misère, n’en comprenant plus les
raisons. Solitude qui, un jour ou l’autre,
nous frappe tous ; «nuit de l’âme» disaient les trois Thérèse, à Avila, Lisieux
et Calcutta.
clair qui honore cette institution. C’est
une façon pour elle de réaffirmer publiquement le sens de sa mission au service de nos jeunesses.
losophiques et éthiques pour comprendre ce qu’est la personne humaine, sa
place dans l’univers, ses finalités, son
compagnonnage, sa vie sociale.
Tâche d’humanisation, au service de la
personne et de sa construction, lui permettant d’élaborer ses choix, ses certitudes, son goût de vivre, ses fidélités
futures. Tâche qui ouvre à la rencontre, à l’écoute de l’autre, à une solidarité responsable, pour affronter ensemble la difficulté de vivre. Double démarche qui postule des conditions d’exercice particulières comme le silence, l’intériorité, l’écoute ; comme des pédagogies du dialogue, des choix, du discernement. Toutes choses pas vraiment
naturelles.
Effort hautement nécessaire qui mérite,
de la part de notre tradition chrétienne,
attention et appui.
Source : La Croix (15/12/2010)
Et moins encore si la «communauté
éduquante» ne peut s’appuyer sur quelques fondements anthropologiques largement partagés par la société nationale. C’est peut-être la difficulté majeure de l’Education Nationale française. C’est sans doute pourquoi nous
voyons de plus en plus d’hommes et
de femmes de réflexion proposer à notre méditation des considérations phi-
Pourtant, ce lieu clos est insensiblement lieu d’ouverture, grâce aux
frères : dans les mille occasions
rythmées de la vie quotidienne, ils
laissent vivre les combats intérieurs, profondément attentifs à ne
pas interrompre ce combat essentiel dans lequel se jouent le salut
de l’homme et sa rencontre avec
la vie.
Combat spirituel, choix, liberté, présence patiente des frères : voilà
sans doute la dimension universelle qui a profondément touché le
spectateur, peu familier de l’univers
religieux.
Chacun est, finalement,
face au drame commun
de toute personne humaine : la solitude.
Je me suis réjouis que l’Education
Nationale ait primé le film de Xavier Beauvois. J’y ai vu un message
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
7
L’ingénieur du mois
L’ingénieur du mois
Interview de Joseph FRANCIS (79)
par Jean ROYER (63)
Non seulement, Joseph FRANCIS (79) a réussi à bâtir une entreprise florissante, mais aujourd’hui,
comme nous le découvrons dans l’interview qu’a réalisé Jean ROYER (63), il cherche à avoir
une action sur l’avenir économique de la région dans laquelle il vit.
Je décide de voler de mes propres
ailes, avec l’idée de créer ma propre entreprise. En 1986, je rachète
une petite structure, COMECA, située à Montpellier, entreprise artisanale de 3 salariés qui fabriquait
des tableaux électriques basse tension, C.A. 300 K€. Pour moi, c’est
le début d’une aventure passionnante.
Joseph FRANCIS (79)
Q
. : Quel est le parcours
professionnel qui t’a
conduit à devenir chef
d’entreprise ?
JF. : A la sortie de l’École, je suis
embauché chez GTM pour partir en
Arabie Saoudite comme responsable local afin de développer la maintenance industrielle dans les raffineries. J’y reste 2 ans. Puis j’entre
au Groupe Industriel de Provence
(GIP) situé sur l’Étang de Berre, société spécialisée dans la construction d’unités industrielles en France
et au Moyen Orient. En 1982, j’assume les fonctions de Directeur industriel et par la suite, je prends une
participation significative (12,5%)
dans l’entreprise.
Q. : Ce début de parcours correspondait-il à une idée précise de
ce que tu voulais faire avec ton
diplôme en poche ?
JF. : Non, pas du tout, je me suis
adapté aux opportunités qui se sont
présentées.
8
J’ai vite pris conscience que le développement de cette entreprise
passait par 2 axes incontournables:
- l’apport d’une valeur ajoutée au
produit ;
- une croissance externe par rachat
de PME réparties sur le territoire.
Ces deux points ont pu trouver une
réponse grâce au développement
de la filière « tableautier » qui existait à l’état embryonnaire et qui demandait à être mieux définie. Pour
bien comprendre, faisons un retour
en arrière.
C’est EDF qui a structuré indirectement l’industrie de l’équipement
électrique BT en France (normes,
implantations régionales …). Sont
intervenus par la suite les fabricants
tel que MERLIN GERIN, devenu
SCHNEIDER ELECTRIC qui a repris les mêmes implantations territoriales qu’EDF. Fabricants et installateurs se sont calqués sur ce découpage.
Nous avons donc suivi le mouvement et racheté ou créé de petites
unités de fabrication de façon à pouvoir bénéficier de la proximité des
donneurs d’ordre existants, ce qui
nous a permis d’intégrer la conception en prenant en compte les con-
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
traintes des utilisateurs, et ainsi se
positionner dans la filière spécifique
du tableautier.
A ce jour, le groupe COMECA
compte 20 implantations régionales
réparties sur toute la France, avec
un CA de 200 M€ et 1300 collaborateurs. Dans le Languedoc Roussillon, il n’y a que deux unités (150
personnes), ce qui reste quand
même significatif eu égard au paysage industriel de la région qui est
fait à 97% d’entreprises de moins
de dix salariés.
Nous sommes aussi présents sur
l’international par le biais de 4 filiales, 1 en Espagne, 1 en Indonésie
1 au Maroc et 1 en Algérie.
Q : Peux-tu nous préciser le profil de cadres que tu embauches
pour les sites situés à l’étranger?
JF : Je distinguerai 3 cas :
- Pour les pays en voie de développement, le candidat doit être capable de prendre en charge le fonctionnement global de la structure
dans la mesure où il est difficile de
trouver des compétences locales.
Alors, je lui octroie une grande autonomie.
- Pour les pays émergents, je demande à l’expatrié en priorité de
transférer son savoir faire à des
cadres locaux.
- Pour les pays développés, le recrutement est local avec les mêmes
critères qu’en France, adaptés à la
culture du pays.
Q : Quelles sont les motivations
et les principes qui t’ont guidé
dans cette entreprise ?
JF : Bien sûr, il y a l’envie de créer
son entreprise, de chercher à s’épanouir sur le plan personnel mais
c’était aussi vouloir entraîner des
collaborateurs dans un projet où ils
auraient leur place. La création de
richesse est un moyen et non une
fin en soi, et je me suis toujours attaché à maintenir un équilibre entre
la performance économique qui est
indispensable pour répondre aux attentes de chacun et la volonté de
maintenir l’implication de tous. A ce
sujet, je dois dire que cette « philosophie » est synthétisée par une
charte que nous partageons tous,
au niveau du Groupe COMECA
Q : Comment cette charte a-t-elle
été établie ?
JF : C’est le résultat d’un travail de
groupe. J’ai attaché beaucoup d’importance à ce que cette charte soit
le fruit d’une réflexion collective. Des
commissions ont été créées, chacun a pu y apporter sa contribution,
puis j’ai validé le résultat. La charte
doit servir de guide pour le management. On y retrouve le rôle de
l’homme dans l’entreprise, ses relations avec les autres, ses marges
de liberté, les valeurs de l’entreprise
en interne et vis-à-vis des clients et
des fournisseurs.
Q : Avec le recul, que penses-tu
de ta période de formation à
l’ECAM ?
JF : Pour moi l’ECAM a été plus
qu’une formation d’ingénieur, j’y ai
rencontré des professeurs qui m’ont
marqué. A ce propos, je peux citer
une anecdote qui pourra l’illustrer.
Arrivé à l’ECAM après une prépa
externe, j’avais besoin de financement pour pouvoir vivre. Le Directeur, frère Bonnetain m’a dit, nous
ne pouvons pas te donner d’argent,
mais nous allons te faciliter la tâche pour que tu puisses travailler
sans que cela te perturbe trop dans
tes études. C’est quelque chose qui
m’a beaucoup marqué.
Q : Aujourd’hui, tu n’as plus
grand-chose à prouver, pourquoi
estimes-tu important de t’investir en politique, au point de chercher à rassembler d’autres chefs
d’entreprises sous ta bannière ?
Qu’est-ce qui te motive ?
JF : C’est le fruit d’une réflexion, j’ai
le sentiment que l’expérience de
chef d’entreprise permet d’apporter
des compétences au service du développement économique.
Je constate que la charte du mouvement que j’ai lancé « Responsable, s’engager pour agir » a permis
de regrouper des hommes et des
femmes sur des valeurs humanistes.
Je ne suis pas satisfait de ce que
nous proposent nos hommes politiques.
Aujourd’hui, il faut apporter du sang
neuf pour remoraliser l’engagement
politique et rendre efficace l’action
publique. J’ai vraiment envie de me
mettre au service de ma région.
Q : As-tu des conseils à donner à
un jeune ECAM sortant de
l’École ?
JF : Non, je suis contre les modes
opératoires en matière de carrière.
Simplement je peux témoigner de
ce que j’ai fait si cela peut aider. Si
quelqu’un veut se lancer dans la
création d’entreprise, je peux simplement lui dire : si tu en as vraiment envie, il faut y aller et y mettre
toute ton énergie et ta foi.
COMECA est un ensemblier, il
met en œuvre et assemble les
composants fournis par les constructeurs de matériels selon les
besoins exprimés par les clients.
L’offre est personnalisée, globale
et de forte valeur ajoutée.
Leader européen des équipements Basse Tension. CA de 200
M€, 1300 personnes, 20 centres
de production en France et 4 filiales à l’international. Ses clients
sont des installateurs, des pétroliers, des entreprises du secteur
agro-alimentaire et nucléaire,
des mines.
Outre le métier d’ensemblier,
Comeca fabrique des produits
dont il a les brevets.
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
9
Groupes Régionaux
Groupes Régionaux
Région Alsace Lorraine
Nous avons demandé au Président du Groupe Alsace-Lorraine
de bien vouloir nous expliquer comment son groupe avait retrouvé vie
à la suite de la création de l’ECAM Strasbourg-Europe.
A lire la diversité des témoignages qui suivent,
cette mission est en bonne voie (ndlr).
Alain LEPAGE (ECAM Lyon 61)
Président du groupe régional
Alsace Lorraine
Les activités du groupe régional
«Alsace Lorraine»
P
our ceux qui ne connaissent pas notre région,
voici quelques précisions pour mieux comprendre ses spécificités :
- l’industrie lorraine a été à son apogée à la fin des
«trente glorieuses» avec l’extraction du charbon, du
fer, et sa sidérurgie. Aujourd’hui, ces activités ont quasiment disparu, et les résultats des tentatives pour implanter des activités de substitution, ne sont pas à la
hauteur des attentes de la population ;
- l’industrie alsacienne a, elle aussi, perdu une grande
partie de son industrie traditionnelle (textile, extraction
de potasse, de pétrole….), mais de nouvelles industries se sont installées dans la plaine du Rhin, avec
d’importants investissements étrangers (allemand,
américain, japonais). L’Alsace, malgré la crise récente,
reste une région dynamique tournée vers l’avenir ;
- géographiquement, c’est une région frontalière. Du
sud au nord, la Suisse, l’Allemagne, le Luxembourg, la
Belgique bordent les frontières. L’incidence sur la vie
de la région est particulièrement importante pour l’Allemagne et la Suisse (travail des frontaliers en Allemagne et en Suisse, et investissements étrangers en Alsace).
Et les ECAM dans tout cela ?
Environ 140 ECAM vivent dans la région : moitié en
Alsace, moitié en Lorraine. Environ 50% adhèrent et
règlent la cotisation à l’association (49,2% exactement).
En Lorraine 70 % des ECAM sont retraités. En Alsace 70 % sont actifs. Ces deux derniers chiffes reflètent bien la disparité de l’activité industrielle entre
les deux régions !
10
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
L’activité de notre groupe a fortement été dynamisée
par l’annonce de la création de l’ECAM StrasbourgEurope. Les témoignages recueillis dans ce journal,
en sont l’illustration.
Dans quels domaines avons-nous apporté notre contribution ?
En rassemblant un certain nombre d’industriels de la
région, et en obtenant leur collaboration pour créer des
liens entre l’école et le milieu industriel. La modestie
de Jacques Serve doit-elle en souffrir, nous le félicitons pour la réussite de cette difficile mission.
D’autres ECAM sont administrateurs du «Conseil de
gestion» ou membres du «Conseil de perfectionnement» de la future école. Nous aidons également au
recrutement des élèves de prépa par notre témoignage
lors des salons et des forums étudiants.
Les étudiants sont très intéressés lorsque nous leur
parlons de notre parcours professionnel. Et pour répondre à la question : «quels sont les débouchés possibles en sortant de l’ECAM ?» nous ouvrons l’annuaire
«ingénieurs ECAM» au hasard : la diversité des fonctions exercées est la preuve des multiples possibilités
de choix de carrières.
En dehors des activités liées à l’école, nous organisons avec les ICAM de la région, des sorties communes : en principe 2 sorties par an, une à caractère technique (visites, conférences), l’autre festive et plus familiale. Nous espérons que les ECAM Rennes et pourquoi pas les EPMI de Cergy Pontoise, nous rejoindront
prochainement.
En conclusion : L’ECAM Strasbourg-Europe nous
donne la chance de participer à un projet exceptionnel et de fédérer les activités du groupe régional Alsace Lorraine. Nous sommes au début de
cette aventure, nous serons à l’avenir souvent sollicités.
Actuellement une bonne douzaine d’ECAM en activité, forment un noyau dynamique. Ils consacrent
une partie de leur précieux temps à l’école. Nous
faisons le voeu pour 2011 que d’autres se joignent
à nous pour étoffer ce groupe.
Jacques SERVE (ECAM Lyon 1972)
Vice président du groupe Alsace Lorraine,
Membre du Conseil d’Administration et Trésorier de l’ECAM Strasbourg-Europe
Se ressourcer dans l’ambiance ECAM est un vrai plaisir eu égard aux excellentes années passées
montée Saint Barthélemy. Entre nos conviviales et toujours intéressantes rencontres et un investissement personnel pour l’école strasbourgeoise, un jeune retraité ne pouvait espérer mieux pour occuper
utilement et sainement son temps !
Ce qui est frappant, ce sont la connivence et l’esprit de groupe qui se créent rapidement entre ECAM de
différentes générations. Pour ce qui est de l’ECAM Strasbourg-Europe, je le vis comme une belle et enrichissante
aventure humaine. Continuons tous dans cette voie car tous les ECAM et plus particulièrement ceux de l’Est sont
concernés.
Créer l’ECAM Strasbourg-Europe, c’est créer une entreprise avec une multitude de choses à mettre en place. Pour ma
part, en tant que trésorier, je me suis plus investi sur la partie administration finances (montage des budgets, suivi des
rentrées financières et des dépenses, comptabilité, paie des salariés, assurances, négociation du prêt, des marchés
pour la construction ...).
En tant qu’ECAM et en utilisant notre réseau, j’ai initié les premiers contacts avec les entreprises de la région. Enfin je
suis ravi de collaborer avec Sonia Wanner et aussi de dire un grand merci à Louis Bouan, Jacques Mijonnet et Pierre
Moulié qui m’ont «embarqué» dans cette belle aventure humaine.
Aude ERTZ (ECAM Lyon 1998)
Gérante de produits
SAREL APPAREILLAGE
ELECTRIQUE
(Sarre Union 67)
Ce qui m’a fait me rapprocher de l’Association, c’est clairement le projet de l’ECAM Strasbourg-Europe. Dès que j’ai su que l’ECAM avait répondu à «l’appel à projet» de la région Alsace pour envisager la création d’une école d’ingénieurs, je me suis
dit «génial !». D’abord, pour l’aspect du challenge :
construire de zéro une école, ça ne se fait pas tous les
jours. Ensuite, pour l’aspect «pionnier» : il faut trouver
son chemin dans un contexte européen et avec des
échanges franco-allemands. Enfin, pour l’aspect de la
transmission des valeurs : J’ai reçu quelque chose de
fort à L’ECAM Lyon. C’est stimulant de savoir que cela
peut se faire ici en Alsace. A force de pointer mon nez
à toutes les réunions concernant la future école, j’ai
fini par me faire recruter au bureau de l’association
ECAM d’Alsace. Je suis devenue secrétaire, ce qui me
permet de prendre part aux choix d’animations avec
les anciens et de soutenir la nouvelle école qui a besoin du tissu des actifs. Avec les anciens, je me rends
compte que le lien est quelquefois difficile à entretenir.
Tout le monde est bien occupé entre carrière et famille.
Mais un point positif est la synergie avec les ICAM.
Les rencontres sont très chaleureuses. On cherche
aussi à trouver des sorties «techniques» pour aiguiser
la curiosité des uns et des autres.
Je pense que c’est une bonne piste car le tissu des
entreprises alsaciennes est très riche et on a tous du
plaisir à découvrir l’univers dans lequel les autres ECAM
exercent leurs compétences.
Pour les futurs ECAM Strasbourg-Europe, on est présent lors des rencontres organisées par Sonia Wanner
pour souder la première promotion. Enfin, notre présence dans les salons étudiants crédibilise la nouvelle
école.
Claude CORNU THENARD
(ICAM Lille 1966)
Liés par des formations très
voisines et des préoccupations
analogues sur le terrain, il est
bien naturel que les Ingénieurs
ECAM et ICAM se retrouvent pour partager leurs
expériences lors de nos activités locales.
Nos invitations réciproques systématiques permettent de réunir des groupes plus importants,
ce qui facilite l’organisation et enrichit les contacts.
Stéphane HEBERLE
(ECAM Lyon 1996)
Responsable Projets
Mercedes-Benz Special Trucks
(Molsheim 67)
- «Quelles sont les motivations qui t’ont fait
t’impliquer dans la vie de l’Association ?»
Ma motivation est de rester en contact avec L’ECAM car j’y
ai passé des années riches, et je considère que l’enseignement qui y est dispensé est excellent pour une adaptation
rapide dans la vie professionnelle. L’implication au sein de
l’Association me permet également d’échanger avec les
ECAM de la région sur des problématiques professionnelles similaires aux miennes.
- «Quel est ton rôle ?»
Dans la mesure du possible, j’essaie de participer aux événements organisés pour les familles et d’apporter mon soutien à la création de L’ECAM Strasbourg-Europe, un beau
projet auquel je crois beaucoup.
- «Qu’est-ce que cela t’apporte de positif ?»
Un enrichissement du point de vue humain et professionnel et surtout des échanges dans une excellente ambiance,
empreinte de valeurs vraies.
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
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Groupes Régionaux
Sonia WANNER
Directrice de l’ECAM
Strasbourg-Europe
Au-delà des savoirs et des savoirfaire, la capacité d’un ingénieur à
agir au sein d’un groupe dépend, pour une large
part, de la façon dont il se constitue progressivement en tant que personne, des projets qu’il poursuit, des attitudes qu’il prend et des valeurs sur lesquelles il s’appuie.
C’est dans cet esprit de dialogue et d’accompagnement que l’Association des Ingénieurs ECAM a un
très grand rôle à jouer :
- dans la participation active à la vie de l’école, au
contact des étudiants : dans l’enseignement, au sein
des associations d’élèves, dans les forums et salons d’information ;
- au niveau de la force du réseau industriel ainsi
constitué et sur lequel repose une large part de notre
pédagogie : parrainage, projets d’études, stages,
soirées thématiques.
Je voudrais remercier dès à présent très chaleureusement tous ceux qui nous ont déjà largement
aidés et ont contribué par leurs actions au démarrage de cette nouvelle école. Notre devise «Le
Coeur, la Raison, l’Avenir» porte déjà tout son sens
grâce à vous et ce n’est qu’un début !
Groupes Régionaux
Richard KOMURIAN (ECAM Lyon 1993)
Directeur R&D MARK IV
SYSTEMES MOTEURS (Orbey 68)
«Quelles sont les motivations qui t’ont fait
t’impliquer dans la vie de l’Association?»
Je n’ai pas de rôle particulier auprès de
l’Association. Mon implication est plutôt
envers l’école ECAM Strasbourg-Europe
qui est une véritable opportunité pour nous, pour promouvoir l’esprit ECAM au sein de la région Alsace.
- «Quel est ton rôle ?»
Rôle auprès de l’ECAM Strasbourg : président du CPO,
Conseil de Perfectionnement et d’Orientation de l’école,
qui fait se rejoindre industriels et corps enseignant sur les
objectifs de formation à fixer pour l’école. Mon objectif est
aussi de rapprocher la vision industrielle et la vision professorale. Nous, industriels, avons un rôle à jouer dans la
formation des ingénieurs de demain.
- «Qu’est-ce que cela t’apporte de positif ?»
Essentiellement une ouverture supplémentaire sur d’autres
expériences humaines, d’autres vécus qui nous enrichissent. C’est aussi un plaisir de revoir certaines personnes
que je n’avais plus côtoyées depuis plus de 15 ans !
- «As-tu des idées pour faire évoluer l’Association ?»
Pas trop d’idées. La sortie organisée au Centre technique
TGV de Bischheim par le groupe Alsace était pour moi très
bien. Peut-être organiser une ou deux réunions avec l’école
de Strasbourg serait également intéressante.
Etienne DEPEYRE (ECAM Lyon 1982)
Trésorier du groupe Alsace Lorraine,
Directeur Organisation, gestion, assurances des personnes
ASSURANCES DU CREDIT MUTUEL (Strasbourg 67)
L’Association m’a contacté comme tous les ECAM d’Alsace, à l’occasion du projet de création de
l’ECAM Strasbourg-Europe. J’ai rapidement été intéressé par le projet, me souvenant que l’ECAM m’a
beaucoup apporté, tant sur le plan personnel que professionnel.
Après avoir suivi les étapes de la création de l’école, j’ai beaucoup apprécié de participer à quelques salons d’étudiants
à destination des lycéens pour faire la promotion de l’école auprès de jeunes qui cherchent leur voie.
Au delà du projet «école», la relance du groupe ECAM dans la région a été l’occasion de quelques sorties et visites
très sympathiques, avec des collègues inconnus à priori, avec qui le courant est passé très naturellement du fait de
notre passé commun et des valeurs partagées.
Marc Antoine BASSONPIERRE (ECAM Lyon 1994)
Chef de service BUREAU VERITAS Diagnostics Patrimoines
Alsace Nord et Franche Comté (Strasbourg 67)
Promo 1994, le service militaire civil m’a mené dans l’Océan Indien où je suis resté jusqu’en 2008.
De retour sur le continent, je me suis rapproché de l’Association des anciens suite à une mutation
professionnelle à Strasbourg. J’y ai découvert une équipe dynamique qui s’investit pleinement dans le
projet ECAM Strasbourg-Europe, dans laquelle je souhaite m’épanouir en apportant mon expérience.
J’ai participé à la «journée d’intégration» de la première promotion des ECAM Strasbourg. La chaude
ambiance de la soirée m’a rappelé certaines soirées à Lyon ! Le courant passe entre les générations, c’est très
encourageant pour nos relations à venir avec les futurs ECAM Strasbourg-Europe.
12
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
Benoît GASCHY (ECAM Lyon 1999)
Chef de groupe
CKGP GRANDS PROJETS
(Mulhouse 68)
M’investir dans l’Association est, pour le
moment, plutôt un souhait très cher
qu’une réalité. Les contraintes familiales
(4 enfants en bas âge), les projets que cela implique (travaux dans la maison) et l’investissement au sein de la
paroisse, font qu’en dehors de l’activité professionnelle,
le temps libre est pour l’instant compté.
Je tiens cependant à participer aux activités de l’Association au moins ponctuellement, car l’esprit ECAM, entre autres, me permet de bien vivre mon travail et ma vie
privée, denses tous deux. «Curieux en tout, attentif aux
autres», telle est la devise de notre promotion qui ne demande qu’à être transmise, à fortiori avec la conjoncture
actuelle !
Olivier JOTZ (ECAM Lyon 2005)
Chef de projet industrialisation
SEW USOCOME (Haguenau 67)
- «Quelles sont les motivations qui t’ont
fait t’impliquer dans la vie de l’Association ?»
Pour moi, je compare l’Association au
service commercial d’une entreprise, car il s’agit du maillon
entre l’éducation des étudiants et le monde du travail. En
tant qu’«ancien» j’éprouve de la fierté et un sentiment de
«devoir» à faire partie de ce maillon.
- «Quel est ton rôle ?»
Aujourd’hui j’essaie autant que possible de prendre part
aux événements concernant la création de notre nouvelle
école «ECAM Strasbourg-Europe», intégration des premiers élèves, forums étudiants, réunion d’information.
- «Qu’est-ce que cela t’apporte de positif ?»
Le contact avec les jeunes générations me permet de
conserver les réalités du monde éducatif et ainsi de comprendre les attentes et les besoins des étudiants vis-à-vis
de l’entreprise.
- «As-tu des idées pour faire évoluer l’Association ?»
Pour moi, l’évolution de l’Association passe par un dialogue systématique lors de l’intégration d’un ancien dans
une région, de façon à connaître ses possibilités de participation aux activités de l’Association, mais également
ses attentes. Bien entendu, ce dialogue doit se poursuivre par la suite, car les possibilités peuvent changer en
fonction des situations professionnelles ou personnelles.
François LHOMME
(ECAM Lyon 1988)
Senior Vice President Hager Group
- Opérations Services Director
Impliqué dès l’origine du projet
ECAM Strasbourg-Europe en tant
qu’administrateur du conseil de gestion et membre du conseil de perfectionnement, ces
fonctions me permettent de participer à la création de
l’école, mais plus particulièrement de proposer des
orientations pour les matières à enseigner.... Et tout
ceci dans un cadre franco-allemand.
Mais pourquoi avoir répondu spontanément à la demande de Jacques Serve pour participer à ce projet ?
Je pense que c’est en hommage à un professeur directeur de l’ECAM qui m’a énormément marqué lors
de mes études à Lyon. Cet homme est Jean BOUISSET.
Guillaume CHARREYON
(ECAM Rennes 1999)
Ingénieur réseau sécurité
FRANCE TELECOM (Strasbourg 67)
- «Quelles sont les motivations qui t’ont
fait t’impliquer dans la vie de l’Association ?» : Mon attachement à l’école Louis de Broglie et les
valeurs qu’elle prône.
- «Quel est ton rôle ?» : Tout petit rôle : je n’ai fait qu’essayer d’être présent à quelques forums de représentation de l’ECAM Strasbourg-Europe. De nombreuses autres
rencontres organisées, je n’ai pu faire que la visite des
ateliers de la SNCF. C’était un moment mémorable. Notre fille Emeline en garde un excellent souvenir !
- «Qu’est-ce que cela t’apporte de positif ?» : D’abord le
plaisir de rencontrer d’autres ingénieurs avec un «background» varié, qui me dépayse de mon environnement
professionnel IT. L’idée de m’investir dans l’Ecole pour
transmettre une petite part de ce que j’ai acquis ne me
déplaît pas non plus.
- «As-tu des idées pour faire évoluer l’Association ?» :
Venez de l’autre côté du Rhin, il y a beaucoup à apprendre des Allemands !
Gérome SCHILLINGER (ECAM Lyon 2006)
Sales & Projet Manager LIEBHERR FRANCE (Colmar 68)
Une fois sorti de l’ECAM, on peut se dire que c’est fini, mais en réalité tout commence ! Lancé dans la
vie active, le groupe régional de l’école permet de tisser des liens avec des anciens élèves. Personnellement, j’ai également soutenu le lancement de l’ECAM Strasbourg-Europe en participant à divers
salons pour le recrutement des futurs élèves.
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
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Groupes Régionaux et Nouvelles des Promotions
Région Centre
Journée de la St Eloi à Bourges
A
vec un peu d’avance sur le jour de la Saint Eloi, quelques ECAM du groupe CENTRE se sont retrouvés à
Bourges pour visiter l’usine FFDM-PNEUMAT avec
les explications claires et
instructives de son directeur, Christian Fontaine
(72).
FFDM-PNEUMAT a 3 activités centrées sur l’usinage par meule diamant
des aciers au carbure : fabrication de fraises dentaires, d’outils coupants industriels, de visseuses
pneumatiques.
La majorité de la production est faite sur un parc
de plus de 100 machines
à commande numérique.
Pendant ce temps, quelques unes de nos épouses ont découvert la superbe demeure de Jacques Cœur.
Un excellent restaurant nous a permis de nous retrouver à
23 avec nos épouses, pour prendre des forces avant la visite de la Cathédrale.
Sous la conduite d’un érudit passionné, nous avons découvert Saint Etienne de Bourges, son architecture intérieure
et extérieure, ses vitraux. Cela n’est pas facile lorsqu’il neige
dehors !!! Mais apparemment, de 30 à 83 ans, tout le monde
a tenu le coup.
Une cathédrale sans transept, des piliers qui paraissent homogènes alors qu’ils n’ont pas le même diamètre, une pers-
Promo 1955
Rencontre en Val de Loire
5 au 9 septembre 2010
C
pective originale due à un léger élargissement de la nef vers
le chœur, des arcs boutants extérieurs inégaux dont certains ont une embase presque nulle, autant de merveilles
réalisées par les constructeurs
du 12ème siècle, sans ordinateurs, mais sûrement avec la
corde à 12 nœuds , le fil à
plomb et le compas.
Les vitraux, par leur figuration
et leurs couleurs, le rouge de
Bourges, ont permis au guide
qui ne voulait en expliquer
qu’un ou deux, de continuer
sur sa lancée et de presque
tout expliquer, y compris celui
du Bon Samaritain.
Une journée qui restera mémorable pour tous, et comme
le disait le président au cours du repas, «rencontre à refaire
au printemps». En souhaitant être plus nombreux.
Louis LANDEL (67) et Patrice BALLY (77)
INGENIEUR
Paul FRIEDEL, Directeur de Télécom Bretagne, définit le métier d’ingénieur dans sa dimension
managériale :
« Un ingénieur n’a pas une fonction exclusivement
technique. Il doit encadrer des équipes, faire preuve
de déontologie car ses réalisations l’engagent aux
yeux de la collectivité. C’est un métier à haute responsabilité et je regrette que la société ne s’en rende
pas davantage compte ».
Paru dans Brest Métropole Océane – Décembre 2010
e sont 32 participants y compris les épouses, qui se sont retrouvés le 5 septembre à
Chinon, à l’hôtel Le PLANTAGENET pour
fêter les 55 ans de sortie de l’ECAM, du 5 au 9
Septembre.
Comme pour nos rencontres de promo précédentes, Pierre et Monique LUPPI ont été les organisateurs et, en liaison avec la Directrice de l’Hôtel, ont
préparé impeccablement le programme de ces 5
journées. L’Amitié a été forte et les échanges nombreux et fructueux. Les visites se sont succédées :
Chinon et sa forteresse, Villandry, Azay-le Rideau,
Brézé et sa forteresse souterraine, Fontevraud, Collégiale de Saint-Martin, la Devinière maison natale
de Rabelais, … Et, pour terminer, l’accueil au Cadre Noir de Saumur avec une démonstration époustouflante. Des beaux souvenirs et la promesse d’une autre rencontre en
2012.
Pierre LUPPI (55)
14
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
Nouvelles des Promotions
Promo 1967 - Escapade dans le sud : Roquebrune sur Argens
18 au 21 septembre 2010
A
près des retrouvailles mémorables pour nos 40 ans de sortie en
2007, nous avions décidé de nous
revoir tous les 3 ans. Nous nous sommes retrouvés 88 camarades et conjoints
du 18 au 21 septembre 2010 au centre
Vacanciel de Roquebrune sur Argens.
Accueil très sympathique et très confortable que nous recommandons à toutes
les promotions. Un programme très
fourni, établi par l’équipe d’animation, en
particulier François-Noël Gras, a animé
notre séjour.
Dimanche : le matin, messe à la paroisse
concélébrée avec notre camarade Jean
Désigaux. L’après-midi, découverte, à la
carte, de la région avec des fiches d’excursions préparées par François-Noël. Et
pour terminer la journée, apéritif et repas de gala animé par l’orchestre de la
promotion. Lundi : toute l’après-midi a été consacrée à une grande excursion en bateau dans le golfe de Saint Tropez (Les
Issambres - St Tropez - Port-Grimaud – Les Issambres). La soirée a été animée avec un montage présentant les réalisations « artistiques » de la promotion (peintures, sculptures, photos, maquettes) ou les engagements dans des activités
importantes (compétition de voile, aide humanitaire,…). Beaucoup d’échanges pendant ces deux jours ont permis de
resserrer les liens d’amitié de notre promotion. Et comme dans nos précédentes réunions, la promotion reste très solidaire
des actions de nos deux camarades de promotion, Joseph Bouget, doyen de la promotion et frère de Ploërmel au Sénégal,
et Jean Désigaux, prêtre jésuite en Algérie. Rendez-vous en 2013 pour une prochaine rencontre.
Pierre de la BUSSIERE (67) et François BERGER (67)
Promo 1970 : voyage anniversaire des 40 ans à Berlin
29 septembre au 2 octobre 2010
P
our fêter
les 40 ans
de sortie,
nous étions 39 en
visite à Berlin
pendant 4 jours.
Le programme
des visites, dense
mais équilibré,
comportait plusieurs temps forts
comme la visite
en bus panoramique de la ville, le
musée du Mur / Check Point Charlie, le musée Juif, le château de Charlottenbourg, le quartier de la Gendarmenmarkt, le
musée des Huguenots, le musée Pergame, la soirée dansante au Clärchen Balhaus, Potsdam, le château de Cecilienhof et
le château de Sans-Souci, la croisière sur la Spree, le quartier ouvrier « Hackesche Höfe », le Sony Center, le quartier du
KuDamm avec l’église du souvenir.
Nous avons aussi trouvé le temps de faire une réunion de promotion dans un gasthaus afin d’échanger des nouvelles tout
en buvant de la bière blanche. Un reportage (film + photos) de ce magnifique voyage, qui nous a permis de découvrir, ou redécouvrir, une capitale européenne en plein essor, sera bientôt disponible.
Gilles FORISSIER (70), Marc JAUNEAU (70) et Philippe REY (70)
Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011
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CARNET & AGENDA
Mariages
2005 Xavier LACROIX avec Mlle Anne-Charlotte
BESSON, le 21 août 2010.
Naissances
1967 Maleaume, 7 ème petit-enfant de Brigit BALAS,
veuve de Jean-Pierre, le 22 janvier - 1975 Louise, 2ème
petit-enfant de Pascale et Pierre FLECHE, le 14 février
- 1981 Adèle, 1 er petit-enfant de Myriam et Vincent
ROCHETTE, le 19 novembre 2010 - 1998 Marie, 4ème
enfant de Céline (née BERTHONNAUD) et Damien
DUBARLE, le 6 janvier - 1999 Emma, 1er enfant de
Marcela et Benoît PAYARD, le 15 février - 2001 Grégoire, 2ème enfant d’Amélie et Pierre-Marie GARCIN, le
3 novembre 2010 - 2009 Gabriel, 2ème enfant de Alexandra et Grégoire DUHOT, le 28 janvier.
Ils nous ont quittés
1940 Joseph DEMOULIN, 18 janvier 2010
1941 Pierre BRANDICOURT, le 16 janvier
1955 Madame Renée CHAMPION,
épouse d’André, décembre 2010
1956 Pierre FRAISSE, le 13 décembre 2010
1957 Roland LETT, le 28 février
1961 Roger RIEUNIER, le 28 décembre 2010
1961 François CALLOC’H, 28 février
1966 Christian LABORET, le 15 janvier
1968 Pierre HENRY, le 14 février
Frère Jean-Claude MAUVILLY (Promo 53)
Jean-Claude est né à Besançon le 22 juin 1929. Il répondit à
l’appel de Dieu pour être à son service et au service des hommes en s’engageant, encore jeune, avec les Frères des Écoles
Chrétiennes. Après ses études élémentaires sur le plan scolaire et sur le plan religieux, il suivit le cycle de formation de
l’ECAM en commençant par une année de Prépa à St joseph
de Dijon puis 4 années d’études à Lyon (1949-1953).
L’activité professionnelle de notre camarade va se situer entièrement auprès des élèves et des Professeurs de l’enseignement technique. Il débute à Dijon St Joseph comme Professeur et Chef de Travaux
(1954-70). Puis il devient Chef de Travaux à l’ECAM pour 2 ans. Enfin il rejoint le
Centre National de Formation de l’Enseignement Technique Privé (CNFETP) qui
vient d’ouvrir ses portes au-dessus de l’ECAM et il y interviendra pendant 12 ans
(1972-1984).
L’essentiel de la vie professionnelle de Jean-Claude a été l’accompagnement pédagogique des Professeurs du Technique. Le Frère MAUVILLY a été le principal
artisan de la création du Centre Technique et Pédagogique National (CTPN), pour
la mise à niveau des connaissances et pour l’initiation aux techniques nouvelles.
Après divers essais, il s’est avéré qu’un centre permanent était nécessaire. Il fut
établi à Lyon en 1972 près de l’ECAM, ce fut le Centre National de Formation de
l’Enseignement Technique Privé (CNFETP).
Le Centre, conjointement avec le CTPN a participé à la création de 5 postes de
Conseillers Pédagogiques chargés de l’accompagnement des Professeurs en région. Le Frère MAUVILLY avait en charge ceux de la région parisienne et de l’Est
de la France. Ainsi, en 40 ans, l’enseignement technique privé a fait une vraie
révolution. Et, à toutes les étapes, nous trouvons la trace du Fr. MAUVILLY.
A la fin de cette longue période, il est chargé par ses Supérieurs de diverses missions de courte durée dans les écoles techniques qui pourront profiter de ses
compétences : Dôle, Bourrail (Nouvelle-Calédonie), Reims, Saint-Denis (La Réunion), Douala (Cameroun). En 2010 des troubles importants ont nécessité une
hospitalisation de longue durée. Il s’est éteint le 8 juillet 2010.
Manifestations des Promos, des Groupes Régionaux...
Promos & Dates
Lieux & Programmes
Personne à contacter
1954
17 au 20 mai
Tours
Pierre Maintier : 01 42 37 31 25
1955
7 au 11 septembre
Rencontre en Anjou
Pierre Luppi : 04 72 68 09 27
1957
16 au 21 mai
54ème anniversaire de sortie
Au pays basque
Marc Guillerd : 04 90 25 05 44
1961
18 au 28 juin
50ème anniversaire de sortie
Croisière en Russie
André Vaurie : 01 30 80 20 25
2001
24 et 25 septembre
Week-end des 10 ans de sortie
à Voiron/Réaumont (38)
Isabelle Bernardin : 06 03 47 73 25 ou
Sébastien Tessier : 06 46 30 33 88
2004
21 mai
Pique-nique au Massif des
trois forêts (au sud de Paris)
Elodie Rousseau : 09 54 86 08 14 ou
Marion Fournier : 01 60 59 60 48
Groupe Centre
21 mai 2011
Réunion de printemps à Chartres
Patrice BALLY ([email protected])
Groupe Auvergne/Limousin
10 octobre
Visite guidée de «l’aventure Michelin»
Christiane LAURANT (04 73 79 08 00)
... et de la CECAM
Dates
Lieux & Programmes
Personne à contacter
8 au 9 Avril
«Projet 50» 1ère partie
6 au 7 mai
«Projet 50» 2ème partie
Secrétariat ECAM
01 53 77 22 32
Cellule emploi-carrière
Merci à tous les délégués de promo et aux présidents de groupes de penser à informer la Rédaction des manifestations prévues afin de les
publier dans cette rubrique. Dates de réception souhaitées : fin des mois de février, mai, août et novembre.
Directeur de la publication : Daniel CARRET (62)
Ont collaboré à la publication : Alain CHARTIER (60), Hervé NICOLAS (63), Christian EXMELIN (69),
Sylvie LOHYER et Catherine PORTAIS, ainsi que tous les auteurs cités en marge des articles.
Impression : Franck LE DU (94220 Charenton-le-Pont). Imprimé à 2500 exemplaires.
Façonnier-routeur : SOFAG (27930 Gravigny).
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Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011