journal 129 Mars 2011
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ASSOCIATION DES INGÉNIEURS Septembre 2011: Rencontre Nationale l’Isle-sur-la-Sorgue Groupe ALSACE-LORRAINE : mobilisation exemplaire pour la création de l’ECAM Strasbourg-Europe N° 129 Association des Ingénieurs de l'Ecole Catholique d'Arts et Métiers 35 rue de la Bienfaisance - 75008 PARIS MARS 2011 Tél. : 01 53 77 22 32 - Fax : 01 53 77 22 23 E-mail : [email protected] - Web : www.ecam-alumni.fr ISSN 2103-7795 Membre de la CECAM, Confédération des Ecoles Catholiques d'Arts et Métiers - Lille-Lyon-Nantes-Toulouse Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 1 Emploi-Carrière L’intégration des FIP-ECAM (Formation d’Ingénieurs en Partenariat), dans notre Association d’Ingénieurs ECAM, est une décision prise lors de la dernière assemblée générale. L’annuaire 2011 témoigne de l’application de cette décision. En tant qu’ancien Directeur de cette formation, je voudrais, à cette occasion, replacer la formation FIP ECAM dans son contexte. En relisant le texte de Pierre-Marie Guéritey, dans « L’expérience et l’avenir d’une école d’ingénieur», sur la création de l’ECAM en 1900, je suis frappé par les similitudes avec celles de la FIP crée en 1992. Première similitude : la création résulte d’une demande directe du milieu industriel. C’est effectivement la métallurgie, qui en 1991, a sollicité l’ECAM pour créer une nouvelle formation, dans le cadre de la structure ITII naissante. Deuxième similitude : l’objectif de « former des chefs d’atelier, peut-être des chefs d’industrie en tout cas des praticiens », est assez proche de celui de « former des ingénieurs de terrain » dans une spécialité mécanique, orientée vers la maîtrise de la production. Troisième similitude : le sérieux des connaissances « comprenant l’aide puissante que la théorie doit apporter à la pratique», rejoint la notion « dotés de solides compétences techniques et managériales». Quatrième similitude : la pédagogie : « les cours théoriques prennent à peu près la moitié du temps », a vu sa traduction dans l’alternance, en apprentissage ou en formation continue. Ce retour à une formation plus proche du terrain, est une démonstration de la capacité d’adaptation de l’ECAM, qui au cours des années 1960 / 1980, avait de plus en plus orienté sa formation vers les connaissances scientifiques, en réponse aux demandes pressantes des industriels. Finalement, les industriels ont compris qu’ils avaient AUSSI, besoin, de personnels de terrain de bon niveau. La réponse de l’ECAM, fut cette FIP, Formation d’ingénieurs en partenariat, maintenant largement connue et reconnue, et dont les effectifs atteignent aujourd’hui 60 élèves par promotion. Pour conclure, j’invite les anciens qui souhaiteraient mieux comprendre la formation des ECAMFIP, à lire les pages 337 à 340 de l’annuaire 2011. Pierre AYME (71) Nouvelles de l'Association .............. p. 2 Emploi-Carrière ............................... p. 3 IESF ................................................. p. 6 Nouvelles du Groupe ECAM ........... p. 7 L’ingénieur du mois ......................... p. 8 Groupes Régionaux ........................ p. 10 Nouvelles des Promos .................... p. 14 In memoriam, carnet & agenda ...... p. 16 Réservez votre samedi 28 mai 2011 ! Ce jour-là, l’ECAM et L’école Centrale de Lyon accueilleront la prestigieuse école Emile Cohl, pour réaliser le plus long comic strip du monde. Cette réalisation sur le thème de la «rencontre des arts et des sciences», sera ensuite exposée dans la journée sur les berges du Rhône, pour inaugurer le festival Off de BD de Lyon par une grande fête populaire. Nouvelles de l'Association Conseil d’Administration L e conseil d’administration s’est réuni sous la présidence de Daniel Carret (62) le 1er février 2011 à Paris. Voici les principaux points abordés. Vie de l’association Sabine Lepeytre (2005) et Alexandra Bugnon-Murys (2006) ont été cooptées au conseil. Le classement des Grandes écoles dans la presse a fait l’objet d’une importante étude. Pour l’obtenir, veuillez contacter le Secrétariat de l’Association. Les mastèriens ECAM demandent à être indiqués spécifiquement dans l’annuaire et les ECAM-Rennes demandent à être plus actifs dans notre association. Ces questions récentes sont mises à l’étude. Les ECAM Rennes et les ECAM FIP ont été intégrés dans l’annuaire 2011 qui est paru en janvier comme prévu avec une nou- 2 velle jaquette. Une recherche est engagée pour trouver les adresses des ECAM-FIP. Le site Web V3 est en service. L’affaire du certificat de sécurité qui faisait barrage à l’entrée est résolue. Il est urgent que chaque communauté (promotions, groupes régionaux, Groupes Professionnels…) trouvent des animateurs. L’association s’y emploie, 25 sont déjà en place. Le nombre de visiteurs par jour sur le site est de 40 au lieu de 10 pour l’ancienne version V2. Comptes de l’association Le conseil constate un net ralentissement dans la chute du nombre de cotisants puisqu’elle n’est que de 9 en 2010. Ceci a permis de respecter le budget initial pour 2010 et a contribué à obtenir un léger excédent dans le bilan provisoire 2010. Cependant l’association est structurellement en défi- Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 cit et on s’en rendra compte quand certains postes de produits non récurrents disparaîtront. Nouvelles des Ecoles La plupart des nouvelles évoquées ont fait l’objet de publications sur notre site ou le LIEN. La remise des diplômes se fera en fin d’année le 25 novembre 2011. Une personne a été embauchée pour s’occuper de la taxe d’apprentissage et du fundraising (levée de fonds). La construction de l’école de Strasbourg est en cours. Rencontre Nationale 2011 Elle se déroulera à l’Isle sur la Sorgue près d’Avignon les 23, 24, 25 et 26 septembre prochains. Alain CHARTIER (60) Valeurs et éthique en entreprise La cellule emploi-carrière des Associations des ingénieurs ECAM et ICAM propose chaque année à la réflexion de ses adhérents, un thème proche de leurs préoccupations. Cette année, nous avions choisi d’aborder les questions éthiques que se pose l’ingénieur dans son travail. P ourquoi vouloir traiter un sujet qui soulève autant de controverses aujourd’hui? Pour chacun d’entre nous il y a une préoccupation latente : comment s’assurer que la vie professionnelle que nous vivons au quotidien correspond à nos valeurs ? Traiter cette question en une journée était une gageure. Notre ambition n’était pas de proposer des solutions toutes faites. Nous voulions susciter l’intérêt, provoquer le débat. Pour que cette journée soit plus efficace et corresponde mieux aux préoccupations, nous avions lancé une enquête auprès de l’ensemble des ingénieurs issus des Écoles ECAM et ICAM, soit près de 10.000 envois. Les 615 réponses, pour un sujet de cette nature, étaient encourageantes, et les résultats recueillis intéressants. Nous vous recommandons vivement de parcourir le bilan que nous avons mis à votre disposition sur le site web de l’Association. Les résultats de l’enquête confirment notre souci d’avoir au travail une attitude conforme à nos valeurs, notre difficulté à faire certains choix et parfois, notre incapacité à satisfaire à la fois l’intérêt de l’entreprise et les convictions qui sont les nôtres. C’est ce qui nous a confortés dans le choix de commencer la journée par un rappel clair des termes «éthique» et «morale» afin de mieux préciser le rôle de chacun. Retrouvez l’essentiel de cette introduction sur le site de l’association. 1er Atelier : travail en petits groupes sur un cas d’éthique vécu en entreprise. Pour aider les participants à intégrer le cas traité et analyser le contexte de la prise de décision, Christelle Didier, Docteur en Sociologie et spécialiste de l’éthique des ingénieurs, nous a proposé l’utilisation d’une grille d’analyse : Quels sont les circonstances, les acteurs…. Comment établir s’il s’agit du choix entre une option moralement légitime et l’autre illégitime ou du choix entre deux options morales contradictoires ? Quels sont les motifs de la décision, au nom de quoi a-t-elle été prise ? Bien que le temps dévolu fût un peu court, chacun a pu tirer au moins deux conclusions de cet exercice : - l’intérêt d’utiliser une méthode de type rationnel afin de bien décrypter les circonstances et formuler le dilemme en termes clairs ; - l’avantage d’étendre la phase délibérative précédant la prise de dé- Visée éthique et principes moraux. La remarquable intervention d’Alain Thomasset, responsable de la Chaire de théologie à la Faculté Jésuite de Paris, a permis de mieux comprendre ce que la visée éthique pouvait apporter en termes de discernement, en quoi pouvait-elle aider à faire des choix justes, et de quelle façon les principes moraux contribuent-ils à fixer des repères indispensables, tels la boussole qui permet de garder le cap. Si les normes morales sont d’incontournables repères, l’éthique, qui est le souci de soi, le souci de l’autre et le souci des règles communes, est à la racine de la morale. Ce rappel était indispensable et le schéma qu’Alain Thomasset nous a proposé, a permis de suivre avec plus d’aisance ce qui aurait pu être trop François Fayol, ancien Secrétaire Général de la CFDT théorique. Cadres, Président de la DCC Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 3 Emploi-Carrière Nouvelles de l'Association lequel on vit, pour que l’entreprise soit plus juste. Christelle Didier avait prévu pour ce deuxième atelier de donner les moyens de mieux cerner les documents que les entreprises ont créés pour faire face aux exigences de la société. Comment lire une charte, un Rapport de la Responsabilité Sociale (RSE) Pierre Deschamps, ancien dirigeant d’entreprise et Président des EDC ou du développe(Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens) ment durable ? Que cision à un travail en petit groupe – faut-il en penser ? lorsque c’est possible – ceci afin d’avoir le recul suffisant pour prendre la décision avec plus de sérénité. 2ème Atelier : outils éthiques et responsabilité sociale de l’entreprise : pour reprendre la définition de Paul Ricoeur dont il a été question tout au long de la journée : «l’éthique comme visée de la vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes». L’exigence éthique dépasse donc le comportement individuel, elle doit aussi contribuer à faire évoluer le milieu dans La journée s’achève avec la participation de deux experts, François Fayol, ancien Secrétaire Général de la CFDT Cadres, Président de la DCC et Pierre Deschamps, ancien dirigeant d’entreprise et Président des EDC (Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens). Pour François Fayol, si le monde des cadres bouge, la responsabilité reste au cœur de la fonction. Prendre soin est, pour le cadre, une exigence éthique, aussi bien lorsqu’il donne à chacun de ses collabora- teurs, la possibilité de bâtir son parcours professionnel, que lorsqu’il se préoccupe des conséquences de son action sur les personnes et sur l’environnement. François Fayol rappelle que la CFDT Cadres a beaucoup milité pour la mise en place d’un dispositif d’alerte, ce qui l’a amené à réclamer pour eux la reconnaissance d’une responsabilité professionnelle et la liberté d’expression dans leur milieu professionnel comme contrepartie de leur engagement. Pour Pierre Deschamps, l’éthique se mesure davantage aux comportements des personnes en situation que d’après des documents, chartes ou codes de déontologie sans pour autant les décrier. Or c’est bien le rôle du chef d’entreprise et celui des cadres, que de développer le sens des responsabilités de l’ensemble du personnel, ne serait-ce qu’en montrant l’exemple. Pierre Deschamps citera de nombreuses situations où sont posées des questions d’éthique allant des problèmes liés à la diversité, aux délocalisations, en passant par les rémunérations des dirigeants. A ce propos il nous demande de nous interroger sur la nôtre. Hervé NICOLAS (63) V O Y A G E S ECAM - ICAM Voyage à Madagascar Nous avançons sur l’organisation du voyage à Madagascar, qui n’est pas totalement bouclé à ce jour, mais qui s’oriente vers un 16 jours, vraisemblablement début novembre 2011. L’Isle-sur-la-Sorgue (84800 - Vaucluse) Réservez dès à présent ces dates dans vos agendas Le programme complet (pour inscription) vous sera adressé en mai prochain Membres actifs ............................. 117 € Sauf Promo 2010 ______________ 21 € Sauf Promo 2009 ______________ 61 € Sauf Promo 2008 ______________ 71 € Sauf Promo 2007 ______________ 86 € Sauf Promo 2006 ______________ 101 € Soutien …………………………….. 164 € NOM ................................................................................. PROMO.................. PRENOM ................................................. ADRESSE personnelle et/ou professionnelle (si différente de l'annuaire) :............................................................................. ............................................................................................................................ ........................................................................... MONTANT : ......................... Règlement par : Pré retraités et retraités :..de 77 à 117 € Epouses de camarades décédés : à partir de (selon possibilités) …….. 51 € Si ce n’est pas le cas et que vous êtes intéressés, faites vous connaître le plus rapidement possible auprès du Secrétariat. Couples ECAM ………… de 117 à 161 € Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 L'ASSOCIATION DES INGENIEURS ECAM 35 rue de la Bienfaisance - 75008 PARIS COTISATION 2011 Si vous vous êtes déjà préinscrits, nous vous tiendrons au courant dans les prochains jours. Programme : Antananarivo, Antsirabé, Ambositra, Ranomafana, Fianarantsoa, Ranohira, Toliara et le nord de l’ile : Diego, Suarez, Joffreville, la montagne d’ambre, Nosy be. Coût à prévoir 3000 euros. 4 Rencontre Nationale 2011 Du 23 au 26 septembre • Prélèvement automatique Document téléchargeable sur le site de l’association : www.ecam-alumni.fr • • Carte Bancaire (paiement sécurisé sur le site de l'Association via La Banque Postale) Cotisation aménageable pour les camarades en difficulté qui nous le feront savoir virement au compte • • Prêtres, religieux et religieuses ECAM : dispensés de cotisation (Membres permanents de l’Association) • pour la France : 20041 00001 0000057T020 43 pour l’international : • IBAN : FR84 2004 1000 0100 0005 7T02 043 • BIC : PSSTFRPPPAR Chèque à l’ordre de «Association des Ingénieurs ECAM» Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 5 IESF Nouvelles du Groupe ECAM Julien Roitman, Président des Ingénieurs et Scientifiques de France Interview de Christian Exmelin, Délégué Général de l’Association des Ingénieurs ECAM Julien ROITMAN, président d’Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF), également président de l’Association Amicale « Les ingénieurs Supélec », a pris ses fonctions en 2010. 1 50 ans de reconnaissance d’utilité publique, cela se fête. A cette occasion, François FILLON, Premier Ministre, a reçu les Ingénieurs et Scientifiques de France à Matigon, le 3 novembre 2010. Les commentaires télévisés de plusieurs chaînes ont permis à de nombreux français, de découvrir cette vénérable institution. Il est vrai que l’ensemble des médias parle surtout de finance, de management, de commerce et beaucoup moins de l’industrie et des ingénieurs ! Alors, que faire pour revaloriser les métiers de l’ingénieur auprès du grand public : J.R : Les raisons d’une telle situation tiennent aux technologies, notamment celles de l’information et de la communication, qui se sont banalisées. La société s’est mécanisée. Nous sommes à l’ère du pressebouton. La perte de capacité d’émerveillement des jeunes et des enfants traduit un vrai manque de curiosité. Pour les sciences et les technologies, le programme de l’Education Nationale, est très insuffisant. Depuis une vingtaine d’années, le temps attribué à ces matières a diminué. Les sciences de l’ingénieur ont été supprimées et l’expérimentation n’est plus intégrée à la formation, au cours du second cycle. Les ingénieurs eux-mêmes sont en partie responsables. La profession ne s’exprime guère au sein des médias. Trois causes en sont vraisemblablement à l’origine : - Les ingénieurs sont rigoureux et précis. Ils prennent le temps avant de s’exprimer ; - Ils travaillent en équipe, ce qui rend le processus de communication plus lourd. - L’apprentissage du « faire savoir » dans les grandes écoles d’ingénieurs n’est pas une priorité. C.E. : Alors, que peut-on faire ? J.R. : Deux axes d’action : - Valoriser l’image de l’ingénieur et de leurs métiers, - Valoriser les diplômes d’ingénieurs. IESF, les Association d’Ingénieurs, les écoles d’ingénieurs elles-mêmes, doivent s’exprimer sur ces deux points, via des débats de société, chacune à son niveau. Il est nécessaire : 6 D’informer le grand public, hommes politiques compris, sur le rôle de l’ingénieur. C’est fondamentalement un : Expert car il a des connaissances approfondies, des compétences et un savoir-faire acquis au cours de sa formation en lien avec l’industrie. Créateur de solutions : grande capacité d’innovation, de construction, d’élaboration et de mise en en œuvre. « Leader » de projet et meneur d’hommes, ce qu’il sait particulièrement bien faire, ayant été formé dans ce sens. De rappeler que les ingénieurs font partie des ressources nationales indispensables pour relever les défis de demain. Le rôle qu’ils jouent au sein des entreprises, s’exprime à travers leur ingéniosité, leur capacité d’adaptation dans un contexte mondial et multiculturel. D’indiquer que la formation d’ingénieurs contribue pleinement au rôle d’ascenseur social. Cette formation n’est pas « élitiste ». L’élève ’ingénieur se réalise progressivement par son travail, par le développement de ses talents personnels, méritant ainsi les résultats obtenus professionnellement. Dans l’Usine Nouvelle du 21 décembre 2010, Julien ROITMAN disait : « Il faut créer un ordre des ingénieurs en France ». D’après IESF, « cela permettrait de définir avec précision les exigences requises pour exercer le métier d’ingénieur. Il faut justifier un niveau Bac+5. Il faut aussi réellement exercer la profession, ce n’est pas le cas de ceux qui travaillent dans la finance. Il convient aussi de bénéficier d’une expérience reconnue, comme au Québec où cette expérience doit être d’au moins deux ans. Enfin, il faut respecter une déontologie. » C.E. : Et comment effectuer cette communication ? J.R. : Cela devra passer par un ensemble d’interventions coordonnées, utilisant plusieurs leviers : les grands médias (écrits, audio-visuels), les hommes politiques (ministères, Assemblée Nationale, Sénat, Communautés Territoriales) mais aussi en incitant les responsables d’IESF à organiser des événements à audience large et variée. Sans oublier les organismes représentant les entreprises. L’enquête annuelle réalisée auprès de 45 000 ingénieurs, constitue un observatoire, reconnu par les institutions nationales ainsi que la diffusion plus large de l’annuaire (répertoire des ingénieurs et Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 scientifiques) auprès de 2000 hommes politiques et de 200 entreprises françaises. J’ai prévu de rencontrer des journalistes environ deux fois par semaine. Des ministres font l’objet d’attentions particulières : Valérie Pécresse, Luc Chatel, Eric Besson et Nathalie Kosciusko-Morizet. L’idéal est de créer des événements autour de ces ministères. Je rappellerai l’organisation de colloques au Sénat avec Gérard Larcher, et celui à Bercy avec Christian Estrosi. Dans le futur, des contacts ayant été pris avec Bernard Acoyer, IESF a le projet de participer à une commission spéciale du Parlement afin de présenter ce que font les IESF. Quant aux relations avec les communautés territoriales, elles sont assurées par les URIS en province. Nous sommes dans un contexte préélectoral : cantonales en 2010, sénatoriales en 2011 et présidentielles en 2012. De ce fait, le comité restreint des Présidents des 20 premières associations d’ingénieurs, auquel appartient l’AI ECAM, sera invité à mettre au point un document sur les différents aspects du monde des ingénieurs abordés dans cet article. En disant qu’IESF devait rencontrer les entreprises, son président voulait citer d’abord les organisations patronales comme le MEDEF et la CGPME ; il parlait aussi d’OSEO, de l’INPI, de la CTI, afin de rappeler l’importance et le rôle d’IESF, organe fédérateur d’associations d’ingénieurs. Pour permettre aux écoles d’ingénieurs de recruter de plus en plus d’élèves, la communication d’IESF est orientée de façon privilégiée, vers les collèges et lycées dans lesquels la promotion des métiers de l’ingénieur doit être réalisée. En France, près de 25000 élèves ont pu ainsi bénéficier de la campagne 2009-2010. Il faut rappeller également la mission et l’influence que devrait avoir toute Association d’Ingénieurs vis-à-vis de son école d’origine, en servant d’organe de veille et d’adaptation de la formation face aux enjeux techniques et économiques. Les différents événements envisagés cette année sont, notamment : · 22 au 26 mai : colloque « Transport automatique urbain » au Palais des Congrès de Paris, · 5 au 8 septembre : « World Engineering Congress » à Genève basé sur le thème de l’Energie, · En octobre : colloque annuel de jeunes promotions de diplômés organisé par IESF et Centrale-Supélec L’intériorité, nécessité éducative Nicolas Capelle, Frère des Ecoles Chrétiennes L e succès «des hommes et des dieux» a étonné. Certes, le travail des équipes de Xavier Beauvois est parfaitement maîtrisé : qualité des images, rythme lent très ajusté au drame intérieur, traitement des visages, respect du sujet dans toutes ses dimensions : la banalité de la vie des moines, celle de leurs voisins, les jeux incertains et obscurs des belligérants, perplexes et méfiants face à cette communauté... Tout ceci a permis à un large public d’être saisi par une aventure humaine qui interroge chacun, dans ses choix, sa liberté, ses fidélités. Dans le lieu clos de cette fraternité monastique, chacun est, finalement, face au drame commun de toute personne humaine : celui de la solitude. Seul, avec son poids de peurs, d’incertitudes, de lâchetés et de doutes. Seul, dans « sa » nuit ; la sienne, semblable à aucune autre et pourtant si proche. Seul, face à ses fidélités, leur fragilité, leur misère, n’en comprenant plus les raisons. Solitude qui, un jour ou l’autre, nous frappe tous ; «nuit de l’âme» disaient les trois Thérèse, à Avila, Lisieux et Calcutta. clair qui honore cette institution. C’est une façon pour elle de réaffirmer publiquement le sens de sa mission au service de nos jeunesses. losophiques et éthiques pour comprendre ce qu’est la personne humaine, sa place dans l’univers, ses finalités, son compagnonnage, sa vie sociale. Tâche d’humanisation, au service de la personne et de sa construction, lui permettant d’élaborer ses choix, ses certitudes, son goût de vivre, ses fidélités futures. Tâche qui ouvre à la rencontre, à l’écoute de l’autre, à une solidarité responsable, pour affronter ensemble la difficulté de vivre. Double démarche qui postule des conditions d’exercice particulières comme le silence, l’intériorité, l’écoute ; comme des pédagogies du dialogue, des choix, du discernement. Toutes choses pas vraiment naturelles. Effort hautement nécessaire qui mérite, de la part de notre tradition chrétienne, attention et appui. Source : La Croix (15/12/2010) Et moins encore si la «communauté éduquante» ne peut s’appuyer sur quelques fondements anthropologiques largement partagés par la société nationale. C’est peut-être la difficulté majeure de l’Education Nationale française. C’est sans doute pourquoi nous voyons de plus en plus d’hommes et de femmes de réflexion proposer à notre méditation des considérations phi- Pourtant, ce lieu clos est insensiblement lieu d’ouverture, grâce aux frères : dans les mille occasions rythmées de la vie quotidienne, ils laissent vivre les combats intérieurs, profondément attentifs à ne pas interrompre ce combat essentiel dans lequel se jouent le salut de l’homme et sa rencontre avec la vie. Combat spirituel, choix, liberté, présence patiente des frères : voilà sans doute la dimension universelle qui a profondément touché le spectateur, peu familier de l’univers religieux. Chacun est, finalement, face au drame commun de toute personne humaine : la solitude. Je me suis réjouis que l’Education Nationale ait primé le film de Xavier Beauvois. J’y ai vu un message Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 7 L’ingénieur du mois L’ingénieur du mois Interview de Joseph FRANCIS (79) par Jean ROYER (63) Non seulement, Joseph FRANCIS (79) a réussi à bâtir une entreprise florissante, mais aujourd’hui, comme nous le découvrons dans l’interview qu’a réalisé Jean ROYER (63), il cherche à avoir une action sur l’avenir économique de la région dans laquelle il vit. Je décide de voler de mes propres ailes, avec l’idée de créer ma propre entreprise. En 1986, je rachète une petite structure, COMECA, située à Montpellier, entreprise artisanale de 3 salariés qui fabriquait des tableaux électriques basse tension, C.A. 300 K€. Pour moi, c’est le début d’une aventure passionnante. Joseph FRANCIS (79) Q . : Quel est le parcours professionnel qui t’a conduit à devenir chef d’entreprise ? JF. : A la sortie de l’École, je suis embauché chez GTM pour partir en Arabie Saoudite comme responsable local afin de développer la maintenance industrielle dans les raffineries. J’y reste 2 ans. Puis j’entre au Groupe Industriel de Provence (GIP) situé sur l’Étang de Berre, société spécialisée dans la construction d’unités industrielles en France et au Moyen Orient. En 1982, j’assume les fonctions de Directeur industriel et par la suite, je prends une participation significative (12,5%) dans l’entreprise. Q. : Ce début de parcours correspondait-il à une idée précise de ce que tu voulais faire avec ton diplôme en poche ? JF. : Non, pas du tout, je me suis adapté aux opportunités qui se sont présentées. 8 J’ai vite pris conscience que le développement de cette entreprise passait par 2 axes incontournables: - l’apport d’une valeur ajoutée au produit ; - une croissance externe par rachat de PME réparties sur le territoire. Ces deux points ont pu trouver une réponse grâce au développement de la filière « tableautier » qui existait à l’état embryonnaire et qui demandait à être mieux définie. Pour bien comprendre, faisons un retour en arrière. C’est EDF qui a structuré indirectement l’industrie de l’équipement électrique BT en France (normes, implantations régionales …). Sont intervenus par la suite les fabricants tel que MERLIN GERIN, devenu SCHNEIDER ELECTRIC qui a repris les mêmes implantations territoriales qu’EDF. Fabricants et installateurs se sont calqués sur ce découpage. Nous avons donc suivi le mouvement et racheté ou créé de petites unités de fabrication de façon à pouvoir bénéficier de la proximité des donneurs d’ordre existants, ce qui nous a permis d’intégrer la conception en prenant en compte les con- Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 traintes des utilisateurs, et ainsi se positionner dans la filière spécifique du tableautier. A ce jour, le groupe COMECA compte 20 implantations régionales réparties sur toute la France, avec un CA de 200 M€ et 1300 collaborateurs. Dans le Languedoc Roussillon, il n’y a que deux unités (150 personnes), ce qui reste quand même significatif eu égard au paysage industriel de la région qui est fait à 97% d’entreprises de moins de dix salariés. Nous sommes aussi présents sur l’international par le biais de 4 filiales, 1 en Espagne, 1 en Indonésie 1 au Maroc et 1 en Algérie. Q : Peux-tu nous préciser le profil de cadres que tu embauches pour les sites situés à l’étranger? JF : Je distinguerai 3 cas : - Pour les pays en voie de développement, le candidat doit être capable de prendre en charge le fonctionnement global de la structure dans la mesure où il est difficile de trouver des compétences locales. Alors, je lui octroie une grande autonomie. - Pour les pays émergents, je demande à l’expatrié en priorité de transférer son savoir faire à des cadres locaux. - Pour les pays développés, le recrutement est local avec les mêmes critères qu’en France, adaptés à la culture du pays. Q : Quelles sont les motivations et les principes qui t’ont guidé dans cette entreprise ? JF : Bien sûr, il y a l’envie de créer son entreprise, de chercher à s’épanouir sur le plan personnel mais c’était aussi vouloir entraîner des collaborateurs dans un projet où ils auraient leur place. La création de richesse est un moyen et non une fin en soi, et je me suis toujours attaché à maintenir un équilibre entre la performance économique qui est indispensable pour répondre aux attentes de chacun et la volonté de maintenir l’implication de tous. A ce sujet, je dois dire que cette « philosophie » est synthétisée par une charte que nous partageons tous, au niveau du Groupe COMECA Q : Comment cette charte a-t-elle été établie ? JF : C’est le résultat d’un travail de groupe. J’ai attaché beaucoup d’importance à ce que cette charte soit le fruit d’une réflexion collective. Des commissions ont été créées, chacun a pu y apporter sa contribution, puis j’ai validé le résultat. La charte doit servir de guide pour le management. On y retrouve le rôle de l’homme dans l’entreprise, ses relations avec les autres, ses marges de liberté, les valeurs de l’entreprise en interne et vis-à-vis des clients et des fournisseurs. Q : Avec le recul, que penses-tu de ta période de formation à l’ECAM ? JF : Pour moi l’ECAM a été plus qu’une formation d’ingénieur, j’y ai rencontré des professeurs qui m’ont marqué. A ce propos, je peux citer une anecdote qui pourra l’illustrer. Arrivé à l’ECAM après une prépa externe, j’avais besoin de financement pour pouvoir vivre. Le Directeur, frère Bonnetain m’a dit, nous ne pouvons pas te donner d’argent, mais nous allons te faciliter la tâche pour que tu puisses travailler sans que cela te perturbe trop dans tes études. C’est quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Q : Aujourd’hui, tu n’as plus grand-chose à prouver, pourquoi estimes-tu important de t’investir en politique, au point de chercher à rassembler d’autres chefs d’entreprises sous ta bannière ? Qu’est-ce qui te motive ? JF : C’est le fruit d’une réflexion, j’ai le sentiment que l’expérience de chef d’entreprise permet d’apporter des compétences au service du développement économique. Je constate que la charte du mouvement que j’ai lancé « Responsable, s’engager pour agir » a permis de regrouper des hommes et des femmes sur des valeurs humanistes. Je ne suis pas satisfait de ce que nous proposent nos hommes politiques. Aujourd’hui, il faut apporter du sang neuf pour remoraliser l’engagement politique et rendre efficace l’action publique. J’ai vraiment envie de me mettre au service de ma région. Q : As-tu des conseils à donner à un jeune ECAM sortant de l’École ? JF : Non, je suis contre les modes opératoires en matière de carrière. Simplement je peux témoigner de ce que j’ai fait si cela peut aider. Si quelqu’un veut se lancer dans la création d’entreprise, je peux simplement lui dire : si tu en as vraiment envie, il faut y aller et y mettre toute ton énergie et ta foi. COMECA est un ensemblier, il met en œuvre et assemble les composants fournis par les constructeurs de matériels selon les besoins exprimés par les clients. L’offre est personnalisée, globale et de forte valeur ajoutée. Leader européen des équipements Basse Tension. CA de 200 M€, 1300 personnes, 20 centres de production en France et 4 filiales à l’international. Ses clients sont des installateurs, des pétroliers, des entreprises du secteur agro-alimentaire et nucléaire, des mines. Outre le métier d’ensemblier, Comeca fabrique des produits dont il a les brevets. Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 9 Groupes Régionaux Groupes Régionaux Région Alsace Lorraine Nous avons demandé au Président du Groupe Alsace-Lorraine de bien vouloir nous expliquer comment son groupe avait retrouvé vie à la suite de la création de l’ECAM Strasbourg-Europe. A lire la diversité des témoignages qui suivent, cette mission est en bonne voie (ndlr). Alain LEPAGE (ECAM Lyon 61) Président du groupe régional Alsace Lorraine Les activités du groupe régional «Alsace Lorraine» P our ceux qui ne connaissent pas notre région, voici quelques précisions pour mieux comprendre ses spécificités : - l’industrie lorraine a été à son apogée à la fin des «trente glorieuses» avec l’extraction du charbon, du fer, et sa sidérurgie. Aujourd’hui, ces activités ont quasiment disparu, et les résultats des tentatives pour implanter des activités de substitution, ne sont pas à la hauteur des attentes de la population ; - l’industrie alsacienne a, elle aussi, perdu une grande partie de son industrie traditionnelle (textile, extraction de potasse, de pétrole….), mais de nouvelles industries se sont installées dans la plaine du Rhin, avec d’importants investissements étrangers (allemand, américain, japonais). L’Alsace, malgré la crise récente, reste une région dynamique tournée vers l’avenir ; - géographiquement, c’est une région frontalière. Du sud au nord, la Suisse, l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique bordent les frontières. L’incidence sur la vie de la région est particulièrement importante pour l’Allemagne et la Suisse (travail des frontaliers en Allemagne et en Suisse, et investissements étrangers en Alsace). Et les ECAM dans tout cela ? Environ 140 ECAM vivent dans la région : moitié en Alsace, moitié en Lorraine. Environ 50% adhèrent et règlent la cotisation à l’association (49,2% exactement). En Lorraine 70 % des ECAM sont retraités. En Alsace 70 % sont actifs. Ces deux derniers chiffes reflètent bien la disparité de l’activité industrielle entre les deux régions ! 10 Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 L’activité de notre groupe a fortement été dynamisée par l’annonce de la création de l’ECAM StrasbourgEurope. Les témoignages recueillis dans ce journal, en sont l’illustration. Dans quels domaines avons-nous apporté notre contribution ? En rassemblant un certain nombre d’industriels de la région, et en obtenant leur collaboration pour créer des liens entre l’école et le milieu industriel. La modestie de Jacques Serve doit-elle en souffrir, nous le félicitons pour la réussite de cette difficile mission. D’autres ECAM sont administrateurs du «Conseil de gestion» ou membres du «Conseil de perfectionnement» de la future école. Nous aidons également au recrutement des élèves de prépa par notre témoignage lors des salons et des forums étudiants. Les étudiants sont très intéressés lorsque nous leur parlons de notre parcours professionnel. Et pour répondre à la question : «quels sont les débouchés possibles en sortant de l’ECAM ?» nous ouvrons l’annuaire «ingénieurs ECAM» au hasard : la diversité des fonctions exercées est la preuve des multiples possibilités de choix de carrières. En dehors des activités liées à l’école, nous organisons avec les ICAM de la région, des sorties communes : en principe 2 sorties par an, une à caractère technique (visites, conférences), l’autre festive et plus familiale. Nous espérons que les ECAM Rennes et pourquoi pas les EPMI de Cergy Pontoise, nous rejoindront prochainement. En conclusion : L’ECAM Strasbourg-Europe nous donne la chance de participer à un projet exceptionnel et de fédérer les activités du groupe régional Alsace Lorraine. Nous sommes au début de cette aventure, nous serons à l’avenir souvent sollicités. Actuellement une bonne douzaine d’ECAM en activité, forment un noyau dynamique. Ils consacrent une partie de leur précieux temps à l’école. Nous faisons le voeu pour 2011 que d’autres se joignent à nous pour étoffer ce groupe. Jacques SERVE (ECAM Lyon 1972) Vice président du groupe Alsace Lorraine, Membre du Conseil d’Administration et Trésorier de l’ECAM Strasbourg-Europe Se ressourcer dans l’ambiance ECAM est un vrai plaisir eu égard aux excellentes années passées montée Saint Barthélemy. Entre nos conviviales et toujours intéressantes rencontres et un investissement personnel pour l’école strasbourgeoise, un jeune retraité ne pouvait espérer mieux pour occuper utilement et sainement son temps ! Ce qui est frappant, ce sont la connivence et l’esprit de groupe qui se créent rapidement entre ECAM de différentes générations. Pour ce qui est de l’ECAM Strasbourg-Europe, je le vis comme une belle et enrichissante aventure humaine. Continuons tous dans cette voie car tous les ECAM et plus particulièrement ceux de l’Est sont concernés. Créer l’ECAM Strasbourg-Europe, c’est créer une entreprise avec une multitude de choses à mettre en place. Pour ma part, en tant que trésorier, je me suis plus investi sur la partie administration finances (montage des budgets, suivi des rentrées financières et des dépenses, comptabilité, paie des salariés, assurances, négociation du prêt, des marchés pour la construction ...). En tant qu’ECAM et en utilisant notre réseau, j’ai initié les premiers contacts avec les entreprises de la région. Enfin je suis ravi de collaborer avec Sonia Wanner et aussi de dire un grand merci à Louis Bouan, Jacques Mijonnet et Pierre Moulié qui m’ont «embarqué» dans cette belle aventure humaine. Aude ERTZ (ECAM Lyon 1998) Gérante de produits SAREL APPAREILLAGE ELECTRIQUE (Sarre Union 67) Ce qui m’a fait me rapprocher de l’Association, c’est clairement le projet de l’ECAM Strasbourg-Europe. Dès que j’ai su que l’ECAM avait répondu à «l’appel à projet» de la région Alsace pour envisager la création d’une école d’ingénieurs, je me suis dit «génial !». D’abord, pour l’aspect du challenge : construire de zéro une école, ça ne se fait pas tous les jours. Ensuite, pour l’aspect «pionnier» : il faut trouver son chemin dans un contexte européen et avec des échanges franco-allemands. Enfin, pour l’aspect de la transmission des valeurs : J’ai reçu quelque chose de fort à L’ECAM Lyon. C’est stimulant de savoir que cela peut se faire ici en Alsace. A force de pointer mon nez à toutes les réunions concernant la future école, j’ai fini par me faire recruter au bureau de l’association ECAM d’Alsace. Je suis devenue secrétaire, ce qui me permet de prendre part aux choix d’animations avec les anciens et de soutenir la nouvelle école qui a besoin du tissu des actifs. Avec les anciens, je me rends compte que le lien est quelquefois difficile à entretenir. Tout le monde est bien occupé entre carrière et famille. Mais un point positif est la synergie avec les ICAM. Les rencontres sont très chaleureuses. On cherche aussi à trouver des sorties «techniques» pour aiguiser la curiosité des uns et des autres. Je pense que c’est une bonne piste car le tissu des entreprises alsaciennes est très riche et on a tous du plaisir à découvrir l’univers dans lequel les autres ECAM exercent leurs compétences. Pour les futurs ECAM Strasbourg-Europe, on est présent lors des rencontres organisées par Sonia Wanner pour souder la première promotion. Enfin, notre présence dans les salons étudiants crédibilise la nouvelle école. Claude CORNU THENARD (ICAM Lille 1966) Liés par des formations très voisines et des préoccupations analogues sur le terrain, il est bien naturel que les Ingénieurs ECAM et ICAM se retrouvent pour partager leurs expériences lors de nos activités locales. Nos invitations réciproques systématiques permettent de réunir des groupes plus importants, ce qui facilite l’organisation et enrichit les contacts. Stéphane HEBERLE (ECAM Lyon 1996) Responsable Projets Mercedes-Benz Special Trucks (Molsheim 67) - «Quelles sont les motivations qui t’ont fait t’impliquer dans la vie de l’Association ?» Ma motivation est de rester en contact avec L’ECAM car j’y ai passé des années riches, et je considère que l’enseignement qui y est dispensé est excellent pour une adaptation rapide dans la vie professionnelle. L’implication au sein de l’Association me permet également d’échanger avec les ECAM de la région sur des problématiques professionnelles similaires aux miennes. - «Quel est ton rôle ?» Dans la mesure du possible, j’essaie de participer aux événements organisés pour les familles et d’apporter mon soutien à la création de L’ECAM Strasbourg-Europe, un beau projet auquel je crois beaucoup. - «Qu’est-ce que cela t’apporte de positif ?» Un enrichissement du point de vue humain et professionnel et surtout des échanges dans une excellente ambiance, empreinte de valeurs vraies. Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 11 Groupes Régionaux Sonia WANNER Directrice de l’ECAM Strasbourg-Europe Au-delà des savoirs et des savoirfaire, la capacité d’un ingénieur à agir au sein d’un groupe dépend, pour une large part, de la façon dont il se constitue progressivement en tant que personne, des projets qu’il poursuit, des attitudes qu’il prend et des valeurs sur lesquelles il s’appuie. C’est dans cet esprit de dialogue et d’accompagnement que l’Association des Ingénieurs ECAM a un très grand rôle à jouer : - dans la participation active à la vie de l’école, au contact des étudiants : dans l’enseignement, au sein des associations d’élèves, dans les forums et salons d’information ; - au niveau de la force du réseau industriel ainsi constitué et sur lequel repose une large part de notre pédagogie : parrainage, projets d’études, stages, soirées thématiques. Je voudrais remercier dès à présent très chaleureusement tous ceux qui nous ont déjà largement aidés et ont contribué par leurs actions au démarrage de cette nouvelle école. Notre devise «Le Coeur, la Raison, l’Avenir» porte déjà tout son sens grâce à vous et ce n’est qu’un début ! Groupes Régionaux Richard KOMURIAN (ECAM Lyon 1993) Directeur R&D MARK IV SYSTEMES MOTEURS (Orbey 68) «Quelles sont les motivations qui t’ont fait t’impliquer dans la vie de l’Association?» Je n’ai pas de rôle particulier auprès de l’Association. Mon implication est plutôt envers l’école ECAM Strasbourg-Europe qui est une véritable opportunité pour nous, pour promouvoir l’esprit ECAM au sein de la région Alsace. - «Quel est ton rôle ?» Rôle auprès de l’ECAM Strasbourg : président du CPO, Conseil de Perfectionnement et d’Orientation de l’école, qui fait se rejoindre industriels et corps enseignant sur les objectifs de formation à fixer pour l’école. Mon objectif est aussi de rapprocher la vision industrielle et la vision professorale. Nous, industriels, avons un rôle à jouer dans la formation des ingénieurs de demain. - «Qu’est-ce que cela t’apporte de positif ?» Essentiellement une ouverture supplémentaire sur d’autres expériences humaines, d’autres vécus qui nous enrichissent. C’est aussi un plaisir de revoir certaines personnes que je n’avais plus côtoyées depuis plus de 15 ans ! - «As-tu des idées pour faire évoluer l’Association ?» Pas trop d’idées. La sortie organisée au Centre technique TGV de Bischheim par le groupe Alsace était pour moi très bien. Peut-être organiser une ou deux réunions avec l’école de Strasbourg serait également intéressante. Etienne DEPEYRE (ECAM Lyon 1982) Trésorier du groupe Alsace Lorraine, Directeur Organisation, gestion, assurances des personnes ASSURANCES DU CREDIT MUTUEL (Strasbourg 67) L’Association m’a contacté comme tous les ECAM d’Alsace, à l’occasion du projet de création de l’ECAM Strasbourg-Europe. J’ai rapidement été intéressé par le projet, me souvenant que l’ECAM m’a beaucoup apporté, tant sur le plan personnel que professionnel. Après avoir suivi les étapes de la création de l’école, j’ai beaucoup apprécié de participer à quelques salons d’étudiants à destination des lycéens pour faire la promotion de l’école auprès de jeunes qui cherchent leur voie. Au delà du projet «école», la relance du groupe ECAM dans la région a été l’occasion de quelques sorties et visites très sympathiques, avec des collègues inconnus à priori, avec qui le courant est passé très naturellement du fait de notre passé commun et des valeurs partagées. Marc Antoine BASSONPIERRE (ECAM Lyon 1994) Chef de service BUREAU VERITAS Diagnostics Patrimoines Alsace Nord et Franche Comté (Strasbourg 67) Promo 1994, le service militaire civil m’a mené dans l’Océan Indien où je suis resté jusqu’en 2008. De retour sur le continent, je me suis rapproché de l’Association des anciens suite à une mutation professionnelle à Strasbourg. J’y ai découvert une équipe dynamique qui s’investit pleinement dans le projet ECAM Strasbourg-Europe, dans laquelle je souhaite m’épanouir en apportant mon expérience. J’ai participé à la «journée d’intégration» de la première promotion des ECAM Strasbourg. La chaude ambiance de la soirée m’a rappelé certaines soirées à Lyon ! Le courant passe entre les générations, c’est très encourageant pour nos relations à venir avec les futurs ECAM Strasbourg-Europe. 12 Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 Benoît GASCHY (ECAM Lyon 1999) Chef de groupe CKGP GRANDS PROJETS (Mulhouse 68) M’investir dans l’Association est, pour le moment, plutôt un souhait très cher qu’une réalité. Les contraintes familiales (4 enfants en bas âge), les projets que cela implique (travaux dans la maison) et l’investissement au sein de la paroisse, font qu’en dehors de l’activité professionnelle, le temps libre est pour l’instant compté. Je tiens cependant à participer aux activités de l’Association au moins ponctuellement, car l’esprit ECAM, entre autres, me permet de bien vivre mon travail et ma vie privée, denses tous deux. «Curieux en tout, attentif aux autres», telle est la devise de notre promotion qui ne demande qu’à être transmise, à fortiori avec la conjoncture actuelle ! Olivier JOTZ (ECAM Lyon 2005) Chef de projet industrialisation SEW USOCOME (Haguenau 67) - «Quelles sont les motivations qui t’ont fait t’impliquer dans la vie de l’Association ?» Pour moi, je compare l’Association au service commercial d’une entreprise, car il s’agit du maillon entre l’éducation des étudiants et le monde du travail. En tant qu’«ancien» j’éprouve de la fierté et un sentiment de «devoir» à faire partie de ce maillon. - «Quel est ton rôle ?» Aujourd’hui j’essaie autant que possible de prendre part aux événements concernant la création de notre nouvelle école «ECAM Strasbourg-Europe», intégration des premiers élèves, forums étudiants, réunion d’information. - «Qu’est-ce que cela t’apporte de positif ?» Le contact avec les jeunes générations me permet de conserver les réalités du monde éducatif et ainsi de comprendre les attentes et les besoins des étudiants vis-à-vis de l’entreprise. - «As-tu des idées pour faire évoluer l’Association ?» Pour moi, l’évolution de l’Association passe par un dialogue systématique lors de l’intégration d’un ancien dans une région, de façon à connaître ses possibilités de participation aux activités de l’Association, mais également ses attentes. Bien entendu, ce dialogue doit se poursuivre par la suite, car les possibilités peuvent changer en fonction des situations professionnelles ou personnelles. François LHOMME (ECAM Lyon 1988) Senior Vice President Hager Group - Opérations Services Director Impliqué dès l’origine du projet ECAM Strasbourg-Europe en tant qu’administrateur du conseil de gestion et membre du conseil de perfectionnement, ces fonctions me permettent de participer à la création de l’école, mais plus particulièrement de proposer des orientations pour les matières à enseigner.... Et tout ceci dans un cadre franco-allemand. Mais pourquoi avoir répondu spontanément à la demande de Jacques Serve pour participer à ce projet ? Je pense que c’est en hommage à un professeur directeur de l’ECAM qui m’a énormément marqué lors de mes études à Lyon. Cet homme est Jean BOUISSET. Guillaume CHARREYON (ECAM Rennes 1999) Ingénieur réseau sécurité FRANCE TELECOM (Strasbourg 67) - «Quelles sont les motivations qui t’ont fait t’impliquer dans la vie de l’Association ?» : Mon attachement à l’école Louis de Broglie et les valeurs qu’elle prône. - «Quel est ton rôle ?» : Tout petit rôle : je n’ai fait qu’essayer d’être présent à quelques forums de représentation de l’ECAM Strasbourg-Europe. De nombreuses autres rencontres organisées, je n’ai pu faire que la visite des ateliers de la SNCF. C’était un moment mémorable. Notre fille Emeline en garde un excellent souvenir ! - «Qu’est-ce que cela t’apporte de positif ?» : D’abord le plaisir de rencontrer d’autres ingénieurs avec un «background» varié, qui me dépayse de mon environnement professionnel IT. L’idée de m’investir dans l’Ecole pour transmettre une petite part de ce que j’ai acquis ne me déplaît pas non plus. - «As-tu des idées pour faire évoluer l’Association ?» : Venez de l’autre côté du Rhin, il y a beaucoup à apprendre des Allemands ! Gérome SCHILLINGER (ECAM Lyon 2006) Sales & Projet Manager LIEBHERR FRANCE (Colmar 68) Une fois sorti de l’ECAM, on peut se dire que c’est fini, mais en réalité tout commence ! Lancé dans la vie active, le groupe régional de l’école permet de tisser des liens avec des anciens élèves. Personnellement, j’ai également soutenu le lancement de l’ECAM Strasbourg-Europe en participant à divers salons pour le recrutement des futurs élèves. Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 13 Groupes Régionaux et Nouvelles des Promotions Région Centre Journée de la St Eloi à Bourges A vec un peu d’avance sur le jour de la Saint Eloi, quelques ECAM du groupe CENTRE se sont retrouvés à Bourges pour visiter l’usine FFDM-PNEUMAT avec les explications claires et instructives de son directeur, Christian Fontaine (72). FFDM-PNEUMAT a 3 activités centrées sur l’usinage par meule diamant des aciers au carbure : fabrication de fraises dentaires, d’outils coupants industriels, de visseuses pneumatiques. La majorité de la production est faite sur un parc de plus de 100 machines à commande numérique. Pendant ce temps, quelques unes de nos épouses ont découvert la superbe demeure de Jacques Cœur. Un excellent restaurant nous a permis de nous retrouver à 23 avec nos épouses, pour prendre des forces avant la visite de la Cathédrale. Sous la conduite d’un érudit passionné, nous avons découvert Saint Etienne de Bourges, son architecture intérieure et extérieure, ses vitraux. Cela n’est pas facile lorsqu’il neige dehors !!! Mais apparemment, de 30 à 83 ans, tout le monde a tenu le coup. Une cathédrale sans transept, des piliers qui paraissent homogènes alors qu’ils n’ont pas le même diamètre, une pers- Promo 1955 Rencontre en Val de Loire 5 au 9 septembre 2010 C pective originale due à un léger élargissement de la nef vers le chœur, des arcs boutants extérieurs inégaux dont certains ont une embase presque nulle, autant de merveilles réalisées par les constructeurs du 12ème siècle, sans ordinateurs, mais sûrement avec la corde à 12 nœuds , le fil à plomb et le compas. Les vitraux, par leur figuration et leurs couleurs, le rouge de Bourges, ont permis au guide qui ne voulait en expliquer qu’un ou deux, de continuer sur sa lancée et de presque tout expliquer, y compris celui du Bon Samaritain. Une journée qui restera mémorable pour tous, et comme le disait le président au cours du repas, «rencontre à refaire au printemps». En souhaitant être plus nombreux. Louis LANDEL (67) et Patrice BALLY (77) INGENIEUR Paul FRIEDEL, Directeur de Télécom Bretagne, définit le métier d’ingénieur dans sa dimension managériale : « Un ingénieur n’a pas une fonction exclusivement technique. Il doit encadrer des équipes, faire preuve de déontologie car ses réalisations l’engagent aux yeux de la collectivité. C’est un métier à haute responsabilité et je regrette que la société ne s’en rende pas davantage compte ». Paru dans Brest Métropole Océane – Décembre 2010 e sont 32 participants y compris les épouses, qui se sont retrouvés le 5 septembre à Chinon, à l’hôtel Le PLANTAGENET pour fêter les 55 ans de sortie de l’ECAM, du 5 au 9 Septembre. Comme pour nos rencontres de promo précédentes, Pierre et Monique LUPPI ont été les organisateurs et, en liaison avec la Directrice de l’Hôtel, ont préparé impeccablement le programme de ces 5 journées. L’Amitié a été forte et les échanges nombreux et fructueux. Les visites se sont succédées : Chinon et sa forteresse, Villandry, Azay-le Rideau, Brézé et sa forteresse souterraine, Fontevraud, Collégiale de Saint-Martin, la Devinière maison natale de Rabelais, … Et, pour terminer, l’accueil au Cadre Noir de Saumur avec une démonstration époustouflante. Des beaux souvenirs et la promesse d’une autre rencontre en 2012. Pierre LUPPI (55) 14 Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 Nouvelles des Promotions Promo 1967 - Escapade dans le sud : Roquebrune sur Argens 18 au 21 septembre 2010 A près des retrouvailles mémorables pour nos 40 ans de sortie en 2007, nous avions décidé de nous revoir tous les 3 ans. Nous nous sommes retrouvés 88 camarades et conjoints du 18 au 21 septembre 2010 au centre Vacanciel de Roquebrune sur Argens. Accueil très sympathique et très confortable que nous recommandons à toutes les promotions. Un programme très fourni, établi par l’équipe d’animation, en particulier François-Noël Gras, a animé notre séjour. Dimanche : le matin, messe à la paroisse concélébrée avec notre camarade Jean Désigaux. L’après-midi, découverte, à la carte, de la région avec des fiches d’excursions préparées par François-Noël. Et pour terminer la journée, apéritif et repas de gala animé par l’orchestre de la promotion. Lundi : toute l’après-midi a été consacrée à une grande excursion en bateau dans le golfe de Saint Tropez (Les Issambres - St Tropez - Port-Grimaud – Les Issambres). La soirée a été animée avec un montage présentant les réalisations « artistiques » de la promotion (peintures, sculptures, photos, maquettes) ou les engagements dans des activités importantes (compétition de voile, aide humanitaire,…). Beaucoup d’échanges pendant ces deux jours ont permis de resserrer les liens d’amitié de notre promotion. Et comme dans nos précédentes réunions, la promotion reste très solidaire des actions de nos deux camarades de promotion, Joseph Bouget, doyen de la promotion et frère de Ploërmel au Sénégal, et Jean Désigaux, prêtre jésuite en Algérie. Rendez-vous en 2013 pour une prochaine rencontre. Pierre de la BUSSIERE (67) et François BERGER (67) Promo 1970 : voyage anniversaire des 40 ans à Berlin 29 septembre au 2 octobre 2010 P our fêter les 40 ans de sortie, nous étions 39 en visite à Berlin pendant 4 jours. Le programme des visites, dense mais équilibré, comportait plusieurs temps forts comme la visite en bus panoramique de la ville, le musée du Mur / Check Point Charlie, le musée Juif, le château de Charlottenbourg, le quartier de la Gendarmenmarkt, le musée des Huguenots, le musée Pergame, la soirée dansante au Clärchen Balhaus, Potsdam, le château de Cecilienhof et le château de Sans-Souci, la croisière sur la Spree, le quartier ouvrier « Hackesche Höfe », le Sony Center, le quartier du KuDamm avec l’église du souvenir. Nous avons aussi trouvé le temps de faire une réunion de promotion dans un gasthaus afin d’échanger des nouvelles tout en buvant de la bière blanche. Un reportage (film + photos) de ce magnifique voyage, qui nous a permis de découvrir, ou redécouvrir, une capitale européenne en plein essor, sera bientôt disponible. Gilles FORISSIER (70), Marc JAUNEAU (70) et Philippe REY (70) Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011 15 CARNET & AGENDA Mariages 2005 Xavier LACROIX avec Mlle Anne-Charlotte BESSON, le 21 août 2010. Naissances 1967 Maleaume, 7 ème petit-enfant de Brigit BALAS, veuve de Jean-Pierre, le 22 janvier - 1975 Louise, 2ème petit-enfant de Pascale et Pierre FLECHE, le 14 février - 1981 Adèle, 1 er petit-enfant de Myriam et Vincent ROCHETTE, le 19 novembre 2010 - 1998 Marie, 4ème enfant de Céline (née BERTHONNAUD) et Damien DUBARLE, le 6 janvier - 1999 Emma, 1er enfant de Marcela et Benoît PAYARD, le 15 février - 2001 Grégoire, 2ème enfant d’Amélie et Pierre-Marie GARCIN, le 3 novembre 2010 - 2009 Gabriel, 2ème enfant de Alexandra et Grégoire DUHOT, le 28 janvier. Ils nous ont quittés 1940 Joseph DEMOULIN, 18 janvier 2010 1941 Pierre BRANDICOURT, le 16 janvier 1955 Madame Renée CHAMPION, épouse d’André, décembre 2010 1956 Pierre FRAISSE, le 13 décembre 2010 1957 Roland LETT, le 28 février 1961 Roger RIEUNIER, le 28 décembre 2010 1961 François CALLOC’H, 28 février 1966 Christian LABORET, le 15 janvier 1968 Pierre HENRY, le 14 février Frère Jean-Claude MAUVILLY (Promo 53) Jean-Claude est né à Besançon le 22 juin 1929. Il répondit à l’appel de Dieu pour être à son service et au service des hommes en s’engageant, encore jeune, avec les Frères des Écoles Chrétiennes. Après ses études élémentaires sur le plan scolaire et sur le plan religieux, il suivit le cycle de formation de l’ECAM en commençant par une année de Prépa à St joseph de Dijon puis 4 années d’études à Lyon (1949-1953). L’activité professionnelle de notre camarade va se situer entièrement auprès des élèves et des Professeurs de l’enseignement technique. Il débute à Dijon St Joseph comme Professeur et Chef de Travaux (1954-70). Puis il devient Chef de Travaux à l’ECAM pour 2 ans. Enfin il rejoint le Centre National de Formation de l’Enseignement Technique Privé (CNFETP) qui vient d’ouvrir ses portes au-dessus de l’ECAM et il y interviendra pendant 12 ans (1972-1984). L’essentiel de la vie professionnelle de Jean-Claude a été l’accompagnement pédagogique des Professeurs du Technique. Le Frère MAUVILLY a été le principal artisan de la création du Centre Technique et Pédagogique National (CTPN), pour la mise à niveau des connaissances et pour l’initiation aux techniques nouvelles. Après divers essais, il s’est avéré qu’un centre permanent était nécessaire. Il fut établi à Lyon en 1972 près de l’ECAM, ce fut le Centre National de Formation de l’Enseignement Technique Privé (CNFETP). Le Centre, conjointement avec le CTPN a participé à la création de 5 postes de Conseillers Pédagogiques chargés de l’accompagnement des Professeurs en région. Le Frère MAUVILLY avait en charge ceux de la région parisienne et de l’Est de la France. Ainsi, en 40 ans, l’enseignement technique privé a fait une vraie révolution. Et, à toutes les étapes, nous trouvons la trace du Fr. MAUVILLY. A la fin de cette longue période, il est chargé par ses Supérieurs de diverses missions de courte durée dans les écoles techniques qui pourront profiter de ses compétences : Dôle, Bourrail (Nouvelle-Calédonie), Reims, Saint-Denis (La Réunion), Douala (Cameroun). En 2010 des troubles importants ont nécessité une hospitalisation de longue durée. Il s’est éteint le 8 juillet 2010. Manifestations des Promos, des Groupes Régionaux... Promos & Dates Lieux & Programmes Personne à contacter 1954 17 au 20 mai Tours Pierre Maintier : 01 42 37 31 25 1955 7 au 11 septembre Rencontre en Anjou Pierre Luppi : 04 72 68 09 27 1957 16 au 21 mai 54ème anniversaire de sortie Au pays basque Marc Guillerd : 04 90 25 05 44 1961 18 au 28 juin 50ème anniversaire de sortie Croisière en Russie André Vaurie : 01 30 80 20 25 2001 24 et 25 septembre Week-end des 10 ans de sortie à Voiron/Réaumont (38) Isabelle Bernardin : 06 03 47 73 25 ou Sébastien Tessier : 06 46 30 33 88 2004 21 mai Pique-nique au Massif des trois forêts (au sud de Paris) Elodie Rousseau : 09 54 86 08 14 ou Marion Fournier : 01 60 59 60 48 Groupe Centre 21 mai 2011 Réunion de printemps à Chartres Patrice BALLY ([email protected]) Groupe Auvergne/Limousin 10 octobre Visite guidée de «l’aventure Michelin» Christiane LAURANT (04 73 79 08 00) ... et de la CECAM Dates Lieux & Programmes Personne à contacter 8 au 9 Avril «Projet 50» 1ère partie 6 au 7 mai «Projet 50» 2ème partie Secrétariat ECAM 01 53 77 22 32 Cellule emploi-carrière Merci à tous les délégués de promo et aux présidents de groupes de penser à informer la Rédaction des manifestations prévues afin de les publier dans cette rubrique. Dates de réception souhaitées : fin des mois de février, mai, août et novembre. Directeur de la publication : Daniel CARRET (62) Ont collaboré à la publication : Alain CHARTIER (60), Hervé NICOLAS (63), Christian EXMELIN (69), Sylvie LOHYER et Catherine PORTAIS, ainsi que tous les auteurs cités en marge des articles. Impression : Franck LE DU (94220 Charenton-le-Pont). Imprimé à 2500 exemplaires. Façonnier-routeur : SOFAG (27930 Gravigny). 16 Association des Ingénieurs ECAM n° 129 - Mars 2011