L`aCTUde la Centrale de Technologie - Université Paris-Sud
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L’aCTU de la Centrale de Technologie Universitaire IEF-MINERVE Volume 2, numéro 2 Microsystèmes Imageries Nanosciences Enseignement Recherche Valorisation Entreprises Centrale de Technologie Universitaire Printemps 2008 Cette lettre est l’occasion de vous tenir informé régulièrement de l’avancée des projets de la Centrale de Technologie Universitaire. N’hésitez pas à consulter notre site WEB www.u-psud.fr/ief. Vous y trouvez la liste des principaux équipements de la plateforme, les conditions d’accès, les archives de l’aCTU. Micro fabrication de matrices de bolomètres dans le cadre du projet DCMB Dans ce numéro : ♦ Micro fabrication de matrices de bolomètres ♦ Technologie de scellement de substrats ♦ Délaqueur Nanoplas ♦ Informations pratiques Projet exogène de la Centrale de Technologie Universitaire IEF-MINERVE, centrale du réseau RTB La caractérisation précise de la polarisation du rayonnement cosmologique micro-onde (CMB) et en particulier du mode B est l’un des prochains défis de la cosmologie observationnelle. Elle permettra de valider certains modèles théoriques expliquant la physique associée à la phase d’inflation de l’univers primordial. On trouve donc dans les plans à long terme de la NASA, de l’Agence Spatiale Européenne et du Centre National d’Etudes Spatiales des projets de satellites destinés à cette mesure essentielle pour la cosmologie et la physique fondamentale. En 2001 a démarré en France une action de R&D DCMB («Développement Concerté de Matrices de Bolomètres»), soutenue principalement par le CNES et par le CNRS, visant à développer des matrices de bolomètres très basse température pour l’IR lointain. Le côté innovant et exclusif au niveau international de ce projet repose sur l’utilisation d’un alliage supraconducteur de NbSi pour réaliser les thermomètres. Ainsi il est possible, en faisant varier la concentration en niobium dans l’alliage, de contrôler la transition supraconductrice des thermomètres ∆R/∆T. Cette collaboration regroupe aujourd’hui plusieurs laboratoires et UFR en France : Institut Néel- CNRS Université Joseph Fourier Grenoble (coordination du projet), le CSNSM, l’IAS, et l’IEF Université Parissud-11, le LPN-CNRS Marcoussis, l’APC Université Paris 7 Paris, et le CESR Université Paul Sabatier Toulouse. Pour mener à bien ce projet, trois laboratoires de l’université Paris sud apportent leurs compétences et leur interdisciplinarité : - L’IEF : l'Institut d'Electronique Fondamentale et la Centrale Technologique Universitaire MINERVE prirent part activement à cette collaboration en 2004 donnant ainsi accès aux compétences indispensables à la réalisation des matrices : spécialistes de micro et nanotechnologies, outils de photolithographie, maîtrise de la fabrication et du contrôle de la contrainte de membranes en SiNx, évaporateurs et moyens d’analyse des échantillons, réalisation et architecture de masques, gravure anisotrope profonde du silicium. Pour plus d’informations sur l’ACTU contactez : [email protected] - LE CSNSM : Le Centre de Spectrométrie Nucléaire et de Spectrométrie de Masse a une grande expérience de l'étude des détecteurs à très basse température, appliquée avec succès dans le programme EDELWEISS. Il se charge de la réalisation des couches de NbSi par co-évaporation, de la mise au point et de la caractérisation des thermomètres à transition supraconductrice. - L’IAS : L'institut d'Astrophysique Spatiale possède une grande expérience de la conception et de la réalisation d'instruments des domaines submillimétrique et millimétrique. Il est responsable de l'instrument HFI du satellite Planck. HFI a été intégré et étalonné à l'IAS et est maintenant intégré sur le satellite qui sera mis en orbite par Ariane V courant 2008. L'IAS dispose des moyens de tests mis en place lors du développement de ces instruments, du savoirfaire en architecture thermique, détection à bas niveau et thermométrie à basse température, et mesures optiques dans ce domaine de longueur d'onde. Avant de présenter les réalisations de matrices de bolomètres au sein de la CTU IEF-MINERVE, il nous semble intéressant de faire une rapide présentation du principe de fonctionnement d’un bolomètre. Les bolomètres sont des détecteurs d’énergie. Ils sont constitués d’un absorbeur d’énergie (qui sera exposé au rayonnement), d’un thermomètre qui permet de mesurer le changement de température de celui-ci, d’un lien thermique au point froid (le cryostat qui maintient le bolomètre à basse température) et d’une électronique de mesure externe au bolomètre. Ils trouvent leurs applications dans le domaine de l’astrophysique, la détection de particules ou la détection de rayonnements électromagnétiques. Son principe de fonctionnement réside dans sa faculté de convertir en chaleur l’énergie reçue par le détecteur, qui se traduira par une élévation de température mesurable par un thermomètre. Ainsi en choisissant un matériau dont la résistance électrique change avec la température, on peut mesurer les variations d’impédance du détecteur, et donc l’énergie électromagnétique incidente. La résistance est ensuite mesurée par un système externe. La mesure thermique par une variation de résistance électrique est le trait caractéristique du bolomètre. L’absorbeur est généralement un cristal couplé à un thermomètre capable de détecter de très faibles variations de température. Afin d'accroître leur sensibilité et de réduire leur « bruit » intrinsèque, c'est-à-dire le rayonnement parasite qu'ils émettent, les bolomètres sont le plus souvent refroidis à très basse température (autour de quelques Kelvins, c'està-dire à des températures inférieures à -269°C). Un cryostat se charge donc de maintenir le cristal à très basse température. Volume 2, numéro 2 Page 2 L’absorbeur (cristal) convertit la puissance en chaleur. Le thermomètre voit sa résistance varier avec la température. Figure 1 : Schéma simplifié du bolomètre Pour la réalisation de l’absorbeur de rayonnement d’un bolomètre, on peut utiliser simplement un film mince résistif. Soit le film, dont la surface est adaptée à la longueur d’onde du rayonnement, est suffisamment absorbant et a une capacité calorifique suffisamment faible pour pouvoir collecter à lui seul le rayonnement, soit il doit être associé à un collecteur de rayonnement. La solution utilisée pour la collecte du rayonnement est l’utilisation d’une antenne. L’énergie peut alors être dissipée dans l’absorbeur, dont le dimensionnement respecte les conditions d’adaptation de résistance électrique qui dépendent de la géométrie de l’antenne et de la nature du substrat. Les premiers bolomètres utilisant un film mince comme absorbeur furent développés au milieu des années 90 par les américains, au Caltech/JPL-NASA. Ces bolomètres de type « Spider Web », sont actuellement utilisés dans la plupart des expériences sensibles pour la mesure du rayonnement cosmologique. Il sont employés avec un important succès sur de nombreuses caméras au sol ou ballons et choisis pour de nombreux satellites tels que Planck, Hershel.... Les matrices de « spider web » sont réalisées manuellement par montage de thermomètres hybrides sur l’absorbeur. L’assemblage manuel des caméras à partir de détecteurs individuels est limité à quelques centaines de pixels. La collaboration française DCMB s’est lancée dans le développement de matrices se présentant sous la forme d’un réseau 2D de détecteurs thermométriques à base de matériaux supraconducteurs. Ils sont refroidis à des températures cryogéniques autour de la centaine de mK et doivent mesurer des variations de température de l’ordre de la dizaine de µK. La nouveauté repose sur l’utilisation d’un nouvel alliage de NbSi déposé en couche mince par co-évaporation. Ainsi, la matrice de détecteurs est entièrement réalisée de façon monolithique en utilisant les techniques classiques mises en place dans le domaine des micro et nanotechnologies. Le comportement du thermomètre et sa plage de fonctionnement peuvent être contrôlés et ajustés en modifiant la composition de l’alliage. La mesure est réalisée par l’intermédiaire d’une antenne qui collecte le rayonnement et qui est reliée à un absorbeur. Compte tenu des faibles variations de température à mesurer, il est indispensable de découpler thermiquement le thermomètre du substrat de silicium qui le maintient. Lors d’une première étude, les thermomètres sont suspendus sur des membranes de nitrure de silicium dont l’épaisseur est de l’ordre de 500 nm. Pour obtenir une matrice de bolomètres, les principales étapes nécessaires sont : - Dépôt d’une couche de nitrure de silicium sur le support, - Lithographie des antennes et de l’absorbeur, - Lithographie des thermomètres en NbxSi1-x, - Lithographie des électrodes (en Nb par exemple) reliées aux thermomètres, - Lithographie des pistes et contacts (en Au), - Ouverture des membranes en Si3N4. Figure 3 : Matrice de bolomètres à antenne Figure 2 : Bolomètre hybride type “Spider Web” avec absorbeur en toile d’araignée Des matrices multi-pixels ont été réalisées avec plusieurs géométries d’antennes et furent testées en froid. Pour caractériser la performance de ces détecteurs, on utilise une grandeur caractéristique appelée le NEP (Noise Equivalent Power). Elle résulte de la sensibilité intrinsèque du thermomètre liée à sa composition et des bruits qui lui sont associés, et de l’efficacité de la mesure directement associée à la plus ou moins bonne performance thermique de la membrane. Les mesures sur les dispositifs à membranes pleines nous ont donné des résultats satisfaisants avec un NEP de l’ordre de 10-16 W/Hz1/2, mais il reste encore deux ordres de grandeur à gagner pour atteindre un NEP de l’ordre de 10-18 W/Hz1/2, indispensable pour la détection de la polarisation du CMB. Afin d’atteindre cette performance, il sera indispensable par la suite de réduire la fuite thermique dans la membrane en jouant sur sa géométrie. Volume 2, numéro 2 Page 3 Technologies de scellement de substrats avec du BCB pour du packaging sur tranches Les substrats de type SOI (Silicon On Insulator) ont permis le développement considérable des filières technologiques de fabrication de MEMS. Un des points limitants de l’utilisation de ces substrats est leur prix. Nous présentons ici un procédé de soudure adhésive de deux substrats de silicium monocristallin utilisant du BCB (Benzo Cyclo Butene). Introduction Le scellement de substrats (ou wafer) avec polymère photosensible Benzo Cyclo Butene (BCB) présume beaucoup d’avantages pour la soudure de wafer comme une faible température de soudure, une mise en forme facile, des capacités de planarisation, un faible taux de dégazage après recuit, une haute résistance chimique et une bonne stabilité thermomécanique. C’est une technologie alternative à la technologie SOI classique permettant l’obtention de substrat d’extrêmement bonne qualité mais également extrêmement faible. Dans cet article, nous présentons le procédé de soudure optimisé. Fabrication de substrats par soudure au BCB Dans les deux cas, un substrat de silicium (100) d'épaisseur 525μm et un substrat de verre 7740 de 500μm d'épaisseur sont utilisés. Le substrat supérieur est toujours un substrat de silicium (100) poli double face d'épaisseur 300μm. Après un nettoyage standard des deux wafers de 4 pouces et l'application de promoteur d'adhérence AP3000, une couche de BCB d'épaisseur entre 5 et 8μm est déposée à l'aide d'une tournette à 5000 tr/min sur le premier de ces deux substrats ou sur les deux. L'étape suivante est un pré-recuit optionnel à 70°C pendant 90 secondes sur plaque chauffante et une exposition pleine plaque aux UV de la (ou les) couche(s) de BCB avec une dose ≥ 25m W/cm2/μm. Puis les deux substrats sont alignés en respectant l'orientation des méplats avec un aligneur double face EVG 620 et sont chargés dans l'appareil de soudure (ou bonder) de substrats EVG 501. Pour éviter l'oxydation du BCB qui peut se produire audessus de 150°C, le recuit des couches de BCB a été exécuté sous vide (10-3 mbar) dans le bonder. Le cycle de recuit thermique est donné en figure 3. Les substrats SOI utilisent une couche d'oxyde thermique comme couche isolante entre le substrat de silicium de dessus et celui du dessous. La fabrication de substrats hautes performances, haute planéité et d'une très faible rugosité est onéreuse à cause de la nécessité d'un environnement très propre. De plus, l'épaisseur de la silice thermique (SiO2) est généralement limitée à environ 2μm. Quand celle-ci est utilisée comme couche sacrificielle, le faible gap peut limiter le facteur de qualité des dispositifs vibrants à pression atmosphérique. Une alternative étudiée ici est la réalisation d’un substrat « SOI-like » par soudure de substrats avec une couche de BCB d'épaisseur variable. Les principales étapes de ce procédé sont présentées dans la figure 2. Figure 3 : Cycle de recuit du BCB Après la première étape de chauffage à 150°C pendant 15 minutes, moins de 35 % du film de BCB se trouve polymérisé. Ce traitement a été exécuté avant et après l'application de la pression du bonder (0,74 bar à 4,3 bar). La seconde étape de chauffage, à 250°C pendant une heure, est toujours exécutée pendant la soudure pour avoir plus de 95 % de polymérisation du film de BCB. Figure 2 : Procédé de fabrication des substrats SOI avec du BCB La couche BCB2 est optionnelle Les principaux problèmes rencontrés sont la formation de bulles dans les films de BCB (figure 4) qui peut résulter de l'accumulation de solvant ou une polymérisation non uniforme ou des défauts de dégazage avec une forme dendritique (figure 5) dont l'origine n'est pas éclaircie. Volume 2, numéro 2 Page 4 Une partie du substrat 4 pouces présentant une soudure de bonne qualité est découpée en morceaux de 4mm x 4mm pour effectuer les tests de cisaillement avec un système de la société Xysztech. Pour ces échantillons, la résistance moyenne de la soudure est typiquement autour de 94 Kg/cm2. Cette valeur mesurée est indépendante de la position d’origine de l’échantillon test sur le wafer initial (position centrale ou périphérique). Elle est aussi peu sensible à la présence d’un nombre plus ou moins important de défauts de soudure. Figure 4 : Vue de profil au MEB d’une zone avec une bulle d’un substrat verre/BCB(12μm)/Si L’étape finale de fabrication du substrat SOI est l’amincissement du substrat supérieur d’épaisseur 300μm pour arriver à une épaisseur d’environ 50 à 60μm. Trois méthodes sont testées : l’amincissement mécanique, la gravure chimique dans le KOH et la Deep Reactive Ion Etching (DRIE) dans un plasma SF6. L’amincissement mécanique est réalisé avec une force totale de 160N (pour un substrat 4̎ pouces) et donne une rugosité de surface faible (quelques nm rms) mesurée avec un profilomètre optique (Zoomsurf 3D Fogale Nanotech). Figure 5 : Image Infrarouge d’un substrat Si/BCB/Si comportant une zone de défauts dendritiques Les meilleurs résultats sont obtenus pour des films de BCB déposés sur les deux substrats (épaisseur totale de BCB entre 12 et 16μm) avec une pression de soudure maximale (4,3 bars) et sans pré-recuit. Les zones soudées sont très nettement majoritaires (environ 90 %) sur le substrat pleine plaque avec tout de même 10 % de zones non soudées. Des analyses complémentaires sont en cours pour essayer de comprendre la dépendance de ces défauts avec les paramètres du procédé. Une partie du substrat 4 pouces présentant une soudure de bonne qualité est découpée en morceaux de 4mm x 4mm pour effectuer les tests de cisaillement avec un système de la société Xysztech. Pour ces échantillons, la résistance moyenne de la soudure est typiquement autour de 94 Kg/cm2. Cette valeur mesurée est indépendante de la position d’origine de l’échantillon test sur le wafer initial (position centrale ou périphérique). Elle est aussi peu sensible à la présence d’un nombre plus ou moins important de défauts de soudure. Les zones soudées sont très nettement majoritaires (environ 90 %) sur le substrat pleine plaque avec tout de même 10 % de zones non soudées. Des analyses complémentaires sont en cours pour essayer de comprendre la dépendance de ces défauts avec les paramètres du procédé. Pour plus d’informations contactez : [email protected] L’amincissement par cette technique est un procédé efficace avec une vitesse de gravure supérieure à 250μm/heure. Cependant, à cause d’une courbure concave assez importante du substrat (supérieure à 85μm) induite par une contrainte (thermo)mécanique pendant la soudure de substrat, l’épaisseur de silicium restant présente une faible homogénéité avec une épaisseur au centre inférieure à la périphérie. Pour surmonter ce problème, une gravure humide et une gravure sèche sont testées par la suite. La gravure chimique humide est réalisée à 85°C dans un bain de KOH de concentration 20 % en masse avec agitation. Le BCB est résistant au KOH et on obtient une vitesse de gravure du silicium d’environ 1,7μm/min. Néanmoins, la rugosité de la surface finale est trop élevée (supérieure à 320nm rms), et l’homogénéité est très dépendante des conditions d’agitation. De plus, cette méthode révèle les éventuels défauts présents dans la masse du silicium. Les meilleurs substrats sont obtenus par l’utilisation de la gravure DRIE à température ambiante dans un plasma pur de SF6 (STS ICP HRM system) avec une puissance de 500W, une pression de 60mTorr et un débit de SF6 de 600sccm. La vitesse de gravure du Si est de 5,7μm/min et la rugosité de surface est entre 15 et 30nm rms, excepté dans une zone centrale, probablement à cause d’une contamination par le support de soudure. Les effets de charges sont présents, ce qui peut expliquer la faible vitesse de gravure remarquée pour les substrats Si/BCB/Si par rapport aux substrats de Si vierges. Bien que notre procédé de fabrication de substrat SOI avec le BCB ait besoin d’améliorations, ces substrats peuvent être utilisés dans le packaging sur tranches ou pour intégrer des dispositifs tests de MEMS mais également pour la fabrication de résonateurs MEMS sous forme de poutres. Volume 2, numéro 2 Page 5 Délaqueur Nanoplas La société Nanoplas annonce l’installation d’une machine DSB-6000 dans la Centrale de Technologie Universitaire IEF-MINERVE en mai prochain, en remplacement du système prototype actuel, utilisé jusqu’à présent pour des nettoyages organiques fins et du stripping de résine. Celà concrétise 18 mois de coopération engagée entre Nanoplas et la CTU IEFMINERVE, dans le cadre d’un contrat de R&D pluriannuel. Les premiers utilisateurs du procédé HDRF® sont basés en Californie, au Japon, en Turquie et en Angleterre ; et désormais aussi à Orsay. Cette machine de deuxième génération permettra de mettre en œuvre le nouveau procédé HDRF® de Nanoplas, mis au point en étroite coopération avec des chercheurs du Gremi (laboratoire de physique des plasmas d’Orléans). Baptisé HDRF - pour « High Density Radical Flux » - le procédé Nanoplas permet d’éliminer les effets indésirables des systèmes plasma conventionnels, tel que les interactions avec les particules chargées, les radiations UV et électromagnétiques, ainsi que le « bombardement » ionique. Les traitements à basse température sont rendus possibles, offrant la possibilité d’une innocuité du procédé sur les matériaux les plus sensibles. Pour plus d’informations contactez : [email protected] Très souple et versatile, la machine DSB-6000 offre des possibilités nouvelles en matière de traitement plasma. Issu d’une première coopération à Grenoble en 2006 avec le LETI (LTPI/DIHS), le procédé HDRF® est destiné à la fonctionnalisation de surfaces ultrasensibles, le nettoyage organique, la désoxydation de contacts et des gravures isotropes : applications packaging avancé, flip chip, libération de membranes MEMS et stripping basse température. Nanoplas, société basée dans le bâtiment 503 de notre campus universitaire, se propose de réaliser des formations à qui souhaite utiliser cette machine. Son accès sera possible deux jours par semaine avec le support de Nanoplas sur place. Merci de prendre contact avec Marc Segers, par email ou téléphone pour fixer rendez-vous pour votre formation. Dr. Marc Segers NANOPLAS Bât 503 Cité universitaire Paris XI BP01 91401 Orsay Tél. 01 69 35 87 70 www.nanoplas.eu Dates des prochains stages : Profilométrie et vibrométrie optique Pour plus d’informations contactez : [email protected] Du 19 au 21 mai 2008 Physique des semi-conducteurs Du 26 au 30 mai 2008 Informations pratiques La CTU-IEF-MINERVE se situe sur le site de l’Université Paris-Sud 11, Bâtiment 220, 91405 ORSAY Cedex Responsable de la CTU : Daniel BOUCHIER Responsable de l’accueil : Véronique MATHET ([email protected]) Mise en page : Annie ROY Responsable de l’ACTU : Benoit BELIER ([email protected]) Secrétariat : Annie ROY ([email protected])