Communiqué - Six Media

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Communiqué - Six Media
Communiqué
Pour diffusion immédiate
Le nouvel album disponible
le 7 octobre
Montréal, septembre 2016 – Des cuivres. Une boite à rythmes.
Une femme parle : « Prends un train vers la côte / Sur le ferryboat / Assieds-toi ». Le chanteur reprend ce texte. Un arrangement
de cordes magnifique l’accompagne. Le morceau s’appelle
La vie devant soi et résume en moins de deux minutes
l’ambition de Vincent Delerm sur ce nouvel album : prendre
le pouls. Sentir le sang dans ses veines. S’inscrire comme
témoin à la manière d’un photographe : en réalisant des
polaroids dont le temps de révélation est de trois minutes,
celui d’une chanson. Ce n’est d’ailleurs par un hasard si le
chanteur, de manière concomitante à la sortie de son album,
fait paraître trois recueils de photos chez Actes Sud.
Un drugstore, un bus à deux étages, Marble Arch... Ce ne
sont pas que des images de l’Angleterre qui défilent en
écoutant Dans le décor : c’est aussi son influence musicale,
puisqu’on y entendra aussi bien la sophistication des Beatles
que la spontanéité des Kinks. La chanson est un hommage
discret au couple Gainsbourg / Birkin : elle s’achève par la
voix de Jane, extraite d’une émission de télévision et utilisée
avec son consentement.
VINCENT DELERM
À présent
Source :
Tôt ou tard
Informations :
Simon Fauteux
[email protected]
Larissa Souline
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514 544-7013
Une fragilité. Une évanescence. Je ne veux pas mourir ce
soir comme une déclaration d’amour à une fille aux tennis
blanches, mais aussi comme un hymne à la vie. Celle que
l’actualité a assombrie. Celle à laquelle le chanteur essaie de
redonner des couleurs, à petites touches. C’est aussi un clin
d’œil à Je ne veux pas mourir, une chanson qui figurait sur le
premier album de Mendelson et que Vincent Delerm, près
de vingt ans après sa sortie, n’a pas oublié. Comme il n’a pas
non plus oublié cette idée reçue à son sujet : que Benjamin
Biolay serait son rival. Les deux artistes ont décidé de s’en
moquer en enregistrant Les chanteurs sont tous les mêmes,
célébration aussi bien de l’amitié que l’autodérision (« Encore
le songwriter / Qui se recoiffe et qui pleure. ») sur laquelle
une autre invitée de marque est venue poser des chœurs :
Camille.
Le titre instrumental Un été illustre bien la direction musicale
de cet album, qui a été décidée très tôt : un mélange de
programmations et d’acoustique. Vincent Delerm s’est
souvenu des cuivres utilisés par Michel Legrand pour la BO
de Peau d’Ane (une influence revendiquée de cet album qui
s’interdit pourtant la prétention). Il est aussi allé chercher
deux réalisateurs qui lui ont donné les moyens de ses
70, rue Molière suite 201, Montréal
(Québec) H2R 1N8
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Communiqué
Pour diffusion immédiate
Le nouvel album disponible
le 7 octobre
Suite 2/2
ambitions : Clément Ducol, déjà croisé sur Les amants
parallèles, le précédent album de Vincent, et Maxime Le
Guil, ce proche de Nigel Gordich auquel on doit notamment
le dernier album de Christophe. À présent a été enregistré
au studio Ferber, le temple français de la musique de film.
Une orchestration magnifique, à la fois ample et émouvante,
comme la pop anglaise n’arrive plus à en produire, ou peutêtre juste The Divine Comedy. Un hautbois. Cristina. Les
couloirs du RER. Le pied des tours. Le décor est posé pour
ce qui est certainement le morceau le plus cinématographique
de l’album. Avec Cristina, Vincent Delerm a trouvé sa
héroïne : c’est la Suzanne de Leonard Cohen.
VINCENT DELERM
À présent
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Une voix espiègle qui demande : Etes-vous heureux ?. C’est
celle de Marceline Loridan-Ivens, extraite du film documentaire
de Jean Rouch et Edgard Morin Chronique d’un été. La
citation pourrait paraître anecdotique. Bien au contraire, elle
s’inscrit pleinement dans la thématique de cet album qui
propose un état des lieux de ce qui compte actuellement.
C’est ce dont parle À présent : « les pelouses dans les
centres villes, les beaux jours qui débarquent, les amours
imbéciles. » Mais aussi La voix de Madeleine Hart, la choriste
de Baxter Dury. À présent évoque « des yeux, des larmes ».
La dernière fois que je t’ai vu parle d’un enterrement. Il n’en
est pas dit plus. Mais la phrase qui suit est peut-être la plus
importante du disque : « Nous sommes la vie à cet instant ».
À présent est un disque en prise avec l’actualité comme À
présent est un disque de rapport aux autres : c’est le disque
sur lequel Vincent Delerm passe du « je » au « nous ».
En 2006, l’illustrateur Stéphane Manel croquait Sebastien
Tellier de profil avec une cigarette fan le nez pour l’album
Sessions. En 2016, il dessine Vincent Delerm de face, franc
face à l’objectif. Le trait est précis. Le style est élégant. C’est
une des premières fois qu’il n’y a pas de photo en couverture
d’un album de Vincent Delerm. Paradoxalement, c’est peutêtre aussi la première fois qu’il se livre avec autant de premier
degré et qu’il évoque sa connexion avec ses contemporains,
depuis La vie devant soi, qui ouvre l’album, jusqu’à Nous
sommes la vie à cet instant, qui le conclut. Comme il le
reconnaît lui-même, il est toujours le garçon, « celui qui vous
aimait ». Mais, depuis qu’il a déclaré deux enfants à la mairie
du XIIe arrondissement, il est devenu sans s’en rendre compte
un homme.