pourpre - La Loge
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pourpre - La Loge
20 h00 – 1er et 2 juin 2012 La P compagnie louve o u r Une p création présente r e de Christine Armanger AVEC Belladonna LaPoison Joy Va Voï Blätter Mise für en die Kunst scène Céline Romand Lumières Alice Versieux Costumes Aurore Gouyon pourpre –1– 20h00 – 1 et 2 juin 2012 er La Compagnie Louve présente P o u r p r E création Christine Armanger Interprétation Belladonna LaPoison Joy Va Voï Musique live Blätter für die Kunst Mise en scène Céline Romand Une salle sombre, une lumière écarlate, des corps qui s’offrent à la vue. Lumières Alice Versieux Sur scène, danse, nudité et strip-tease se croisent pour proposer une traversée érotique. Pourpre cherche à nous confronter au désordre du désir, au trouble que celui-ci peut provoquer. Costumes Aurore Gouyon Accompagné d’un guitariste produisant une matière sonore live, le corps érotisé est ici en errance, en passage, en mutation. Tantôt excitant, tantôt inquiétant, il raconte une sensualité singulière, troublante, éclatée. Co-réalisation La Loge Durée : 1 heure Et, à mesure que la chair jaillit, comme souveraine, c’est à une expérience sensorielle équivoque que sont conviés les spectateurs. pourpre –2– Note d’intention Pourpre, rouge sang, carmin, vermillon, rubis, écarlate... Une couleur symbole qui dit le tourment physique et mental d’être sexué(e). La recherche qui est menée à travers Pourpre est d’ordre érotique : elle tente de rendre compte d’une allégorie du désir. Dans le faisceau des représentations sexuelles, Pourpre travaille au traitement d’une zone particulière et fragile : un équilibre ténu entre le désir et l’angoisse, poussant parfois jusqu’à la bascule du premier vers la seconde. Il en résulte un chaos érogène. Sur scène, trois éléments s’imposent au spectateur. Ils ont été conçus ensemble pour s’articuler afin de faire émerger une syntaxe commune. Ces éléments sont le corps, la matière sonore et la lumière. Ils sont poreux, ils concourent à créer une atmosphère intranquille. Les corps évoluent dans l’espace, dansent, se déshabillent. Ils émergent de la pénombre par leur besoin de dire ce qui les traverse, ce qui les meut, ou ils s’amusent à jouer l’artifice jusqu’à s’y retrouver piégés, vains. Entre le visible, le montré, le caché et leurs variantes, on perçoit donc quelques codes identifiables, comme des balises d’un érotisme convenu. Le strip-tease burlesque est ici envisagé comme le reliquat d’un érotisme désuet, presqu’une erreur d’appréciation : il convie à la fiction là où un travail corporel par la présence performative fait état de l’ici et maintenant. Émergent alors deux figures distinctes bien qu’évoluant en parallèle. Dans Pourpre, la nudité n’est pas une fin en soi, elle s’envisage presque comme anecdotique. C’est justement parce que chacun est conditionné par la nudité comme un enjeu que celle-ci ne doit pas en être un. L’enjeu se situe ailleurs, dans un cheminement qui passe par différents régimes pourpre –3– d’intensité, qui permet de frôler des abymes désirants. Le corps devient alors un territoire de possibles, entre tragique et extase, qui s’explore par le regard du spectateur. La matière sonore est portée par un guitariste qui joue en live sur scène, dans une tonalité dark rock. Entre saturations, distorsions et silences, un thème musical se répercute tout au long du spectacle, en alternance avec des morceaux pré-enregistrés et diffusés à vue. De la même manière qu’on identifie dans Pourpre le strip-tease comme un élément de la culture populaire, la guitare électrique renforce ces passages du familier à l’étrange. Le travail de lumière est essentiel dans Pourpre, il constitue la quasi-totalité de la scénographie. Entre basses intensités et flashes de lumière crue, la perception du spectateur va se modifier, se brouiller. En résonance avec la matière sonore et les corps dans l’espace, les variations lumineuses, parfois à la limite du perceptible, parfois aveuglantes, font advenir une émotion mouvante. Le désir s’éprouve tout autant qu’il nous fait éprouver le réel. Questionner le désir, c’est chercher à rendre compte d’un présent de la représentation, c’est donc questionner intimement l’expérience du théâtre lui-même. Christine Armanger pourpre –4– L’équipe Christine Armanger – Conception et création Formée au métier de comédienne à l’École Charles Dullin (Paris 10e) puis au Studio de formation théâtrale (Vitrysur-Seine), Christine Armanger a également expérimenté la performance en Angleterre en 2006, dans le projet Memorandum mis en scène par Pablo Pakula. Au théâtre, elle joue dans Intendance de Rémy De Vos mis en scène par Jean-Louis Jacopin à Gare au Théâtre (2007) ; dans Peanuts de Fausto Paravidino, mis en scène par Florian Sitbon et présenté au Lavoir Moderne Parisien (2008) ; en 2010, dans A.M.O.R.(T), une création de Nina Chataignier présentée au Théâtre du Temps et dans Errance, piècematériaux de Jacky Katu, Barbara Sadi Ouadda et Lou Viger, d’après Jack Kerouac à la Maison des Métallos. Plus récemment, elle a également joué dans Le Lac de Marion Camy-Palou (Nanterre, 2011) et est interprète pour la Compagnie Mesden dans L’Insomnie des murènes de Laurent Bazin (La Loge, 2010-2011). Au cinéma, elle tient le rôle principal du long-métrage Do me love, réalisé par Jacky Katu et Lou Viger en 2009. Outre son intérêt pour le jeu, elle a pratiqué la danse classique et la mandoline pendant une dizaine d’années. Depuis 2008, elle est chroniqueuse arts vivants pour l’émission Pièces détachées sur Radio Campus Paris. Parallèlement à ses activités artistiques, elle poursuit un doctorat en Arts du Spectacle – Histoire culturelle à l’Université de Caen. En décembre 2010 Christine Armanger signe sa première création avec POURPRE 26-C, un spectacle de danse, d’images et de burlesque. De cette expérience, elle a gardé l’envie de poursuivre sa recherche scénique autour de l’érotisme et, dans ce but, elle fonde la Compagnie Louve en mars 2012, dont Pourpre est la première création. pourpre –5– J o y V a V o ï — I n t e r p r è t e Après une formation de danse classique, contemporaine puis modern-jazz, le personnage de Joy Va Voï voit le jour à l’École Supérieure de Burlesque de Gentry de Paris en septembre 2009. Après ses premières scènes parisiennes notamment pendant l’Illicit Party by Suchard au Scopitone (mars 2010), elle a le plaisir de participer au projet POURPRE 26-C mis en scène par Christine Armanger à la Loge (décembre 2010 -janvier 2011). Membre de l’agence burlesque milanaise Star Spettacoliamo, elle a eu l’opportunité de performer ces deux dernières années en France, en Italie, en Belgique et en Suisse. C’est toutefois à Paris qu’elle apparait dans des revues récurrentes telle que The Sunday Treat créé par Loulou Champagne à La Cible (novembre-décembre 2011) ou 1930 L’Odyssée Burlesque imaginé par Julie Coyne au Zèbre de Belleville (février-mai 2012). Blätter für die Kunst — musique live B e ll a d o n n a L a P o iso n — I n t e r p r è t e Formée à la danse classique et contemporaine, Belladonna LaPoison s’initie au strip-tease burlesque à l’École Supérieure de Burlesque de Gentry de Paris de septembre 2009 à février 2010. Elle va ensuite se produire au Scopitone pour l’Illicit Party by Suchard ainsi qu’au Raspoutine. En décembre 2010, elle danse dans le spectacle POURPRE 26-C à la Loge (Paris 11e). Elle fait également une apparition dans le clip de Wax Tailor Dragon Chaser sorti en septembre 2010 et jouera bientôt dans le clip Pikilia sur la compilation «Death Of The 12 Stars Flag», regroupant des chants révolutionnaires européens remixés en dubstep (juin 2012). Belladonna LaPoison a également défilé dans les créations de Lux Laboratory au sein du Vampire Ball 2012. pourpre –6– Ancien guitariste, chanteur et principal auteur-compositeur du septet rock Goo Goo Blown (le bonhomme), Matthieu B. Michon a partagé pendant une dizaine d’année la scène avec des groupes comme Syd Matters, Venus, Zita Swoon, Jack The Ripper, Claire Diterzi ou Autour de Lucie. En 2006, il sort chez Lez’Art Music/ AZ/Universal, l’album Devilish FantaZiäh, produit par Ian Caple (Bashung, Tiersen, Tindersticks, Tricky…). Le groupe cesse son activité l’année suivante et Matthieu B. Michon lance début 2008 le projet Blätter für die Kunst, avec la volonté d’aborder la composition de manière différente, laissant aléas et accidents d’enregistrement être partie prenante du processus créatif. Il propose une musique qui s’intéresse aux sonorités, aux textures tout en développant une certaine idée de la mélodie. Le projet devient rapidement polymorphe (sculpture, peinture, vidéo, poésie…). Blätter für die Kunst compose régulièrement les musiques des courts-métrages de Gautier Cazenave et signe, fin 2009, la bande originale du film des frères Noury, The Man Who Sold The World (en compétition aux festivals de Berlin, Marrakech, Dubaï, Stockholm…). Il reçoit cette même année le Prix spécial du jury du Be Green Film Festival pour son inquiétant Ordotera - Chapitre 1. Plasticien, il collabore avec différents photographes (Marthe Sobczak, Cécile Huet, Sylvain Sadoine) et proposera, à la rentrée 2012, une première exposition au Pied de Biche (Paris). Il prépare également pour la fin de l’année un premier album, Black Earth, No Breath. C é l i n e R o m a n d — M i s e e n s c è n e Née en 1984, en Savoie, Céline Romand s’initie très tôt au théâtre et à la danse. Sa formation commence en classe d’art dramatique en 1999. Elle travaille aux côtés de Danielle Bello et Jean Ramallo, en collaboration avec la Compagnie Décembre de Christian Taponard. Tout en suivant une formation universitaire (Licence de Philosophie et Master 2 de Théâtre), elle apprend sous l’enseignement de Didier Bernard (Compagnie Macocco-Lardenois), Catherine Vial et Sarkis Tcheumlekdjian (Compagnie Premier Acte). Elle intègre ensuite les cours de la Comédie de Saint-Étienne sous la direction de Jean-Claude Berutti et François Rancillac. En 2006, elle rentre au Studio de formation théâtrale de Vitry, dirigé par Florian Sitbon. C’est à ce moment là que se fait la rencontre avec Christine Armanger. Elle est aujourd’hui interprète pour trois compagnies : La Compagnie des Rescapés, dans une mise en scène de Paroles de détenus de Jean-Pierre Guéno, par Sébastien Chenot ; La Fabrique des arts… d’à côté, dans deux spectacles : La véritable histoire du petit bonhomme carré qui tournait en rond, mis en scène par Juliette Prillard et Nounourseries d’Alain Blanchard. Elle a aussi conçu et interprété, aux côtés de Christian Ubl, chorégraphe et danseur, La Semeuse. A u r o r e G o u y o n Chloé..), en tant que petite main ou brodeuse, ainsi que dans des ateliers de costumes ou de création textile parisiens. Depuis 2011, elle réalise ses propres créations de couture hybride sous le nom Lux Laboratory. Al i c e V e r s i e u x — l u m i è r e s En juin 2010, Alice Versieux reçoit son certificat d’assistante régisseuse de spectacles et de petits évènements à l’Ecole de Cirque de Bruxelles où elle a suivi une formation en son, lumière et régie plateau. Elle reçoit ensuite une bourse de 6 mois pour partir se professionnaliser à Paris, à La Loge, où elle est rapidement engagée en tant que régisseuse générale. Les compagnies de théâtre accueillies dans cette salle n’ont pour la plupart pas de régisseur, c’est donc Alice Versieux qui réalise la plupart des créations lumières et les régies de leurs spectacles. A cette occasion, en décembre 2010, elle rencontre Christine Armanger qui lui proposera de faire la création lumière de sa première mise en scène, POURPRE 26-C. — C o s t u m e s Issue d’une formation en Arts Appliqués, Aurore Gouyon se dirige ensuite vers le secteur du textile : elle apprend la Broderie Main (Lycée Octave Feuillet, Paris) à l’issue duquel elle obtient le Prix SEMA Jeunes au niveau Départemental remis par le brodeur M. Lesage. Elle obtient ensuite un diplôme des Métiers d’Arts en Costume, validé par la réalisation d’une pièce de vêtement pour Dans la jungle des villes de Bertold Brecht, jouée au Théâtre de la Tempête en 2009. Elle a également créé les costumes de POURPRE 26-C de Christine Armanger. Elle travaille comme costumière sur des comédies musicales (Le Roi Lion de Disney, Cléopâtre de Kamel Ouali en 2008, Véronique, opéra comique mis en scène par Fanny Ardant en 2007) et, au cinéma, elle effectue un stage sur le long métrage La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier en 2009, puis devient chef costumière sur A.L.F de Jérôme Lescure (sortie 2012). En haute couture, elle évolue dans divers ateliers (Givenchy, Chanel, Balmain, pourpre –7– Informations pratiques 20H00 – 1 er et 2 juin La Loge 77 rue de Charonne 75011 Paris Site web : www.lalogeparis.fr E-mail : [email protected] Tél. : 01 40 09 70 40 Métros : Charonne, Ledru-Rollin, Bastille Tarifs 14 € tarif plein 10 € tarif réduit (étudiants, chômeurs, etc.) Contact presse Nadia Ahmane Attachée de presse de la loge E-mail : [email protected] compagnie louve E-mail : [email protected] Christine Armanger tient à remercier Élie Kongs, Amanda Castillo, Oriane, Michèle et Gabriel Baudrand, Jacob Khrist, Patrice et Geneviève Armanger, Marie Daubert, La Fabrique des arts... d’à côté et toute l’équipe de La Loge. pourpre –8–
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