dossier de presse

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dossier de presse
DOSSIER DE PRESSE
Agropole
Un outil efficace pour créer des entreprises innovantes
20ème édition
Contact Presse : Marie TETARD
Mail : [email protected]
Portable : 06 85 03 46 80
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SOMMAIRE
Agropole, une opération d'aménagement du territoire réussie Page 3
L'actualité d'Agropole
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Le Concours National de la Création
d’Entreprises Agroalimentaires
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Les finalistes de la 20ème édition du Concours
Page 6
L'actualité des anciens lauréats
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Une opération d'aménagement du territoire réussie
Pour favoriser la CREATION, l’INNOVATION et l’IMPLANTATION des industries alimentaires,
Agropole mutualise, en un même lieu, un ensemble de services uniques en Europe.
Seule technopole née en milieu rural en 1990, les 60 hectares d'emprise foncière qu'elle
maîtrise aujourd'hui sont occupés par 50 000 m2 de production et près de 16 000 m2 dédiés aux
activités tertiaires.
Outil efficace pour créer des entreprises innovantes, Agropole a accompagné, depuis plus
de 20 ans, 368 entreprises. Parmi celles qui se sont implantées sur le site (132), le taux de pérennité à
3 ans est de 81% (contre 67% au niveau national).
Outil performant de mobilisation des financements, Agropole peut se prévaloir d'un effet
de levier très important. Pour 1 euro d'investissement d'origine publique effectué, près de 11 euros
d'investissements privés ont été réalisés.
Par ailleurs, les entreprises de la pépinière qui souhaitent ouvrir leur capital pour financer leur
développement, peuvent requérir les services de la technopole. Agropole met à leur disposition son
expertise et les ressources nécessaires pour les accompagner; depuis 2010, ce sont 821,4 K€ qui ont
ainsi été mobilisés.
Un développement sans faille qui a permis de créer, en un peu plus de 20 ans, 132 entreprises
sur le site et l'essaimage de 51 sociétés sur le reste du département.
Avec un chiffre d'affaires 2012 équivalent à celui de l'agriculture lot-et-garonnaise, et la création de
2812 emplois (2444 sur site et 368 sur le département), le poids économique d'Agropole est
aujourd'hui, incontestable.
Enfin, la technopole s'inscrit dans les enjeux de demain avec près de 2 millions d'euros
investis dans un programme de développement durable.
La dernière extension de la pépinière d'entreprises en est l'illustration en respectant les objectifs de
maîtrise de l'énergie et d'intégration des énergies renouvelables. Cette usine accueille Le Sojami
depuis août 2011.
Parallèlement, les normes, certifications et labellisations sont les marqueurs officiels de la
reconnaissance de la qualité de la technopole: engagée dans la démarche 3D, labellisée
"Technopole" par le réseau national des technopoles, la pépinière d'entreprises est certifiée AFNOR,
le centre de ressources technologiques Agrotec est Centre Partenaire Technique de l’ACTIA et le
laboratoire d'analyses sensorielles Agrotec est accrédité COFRAC.
Par la globalité de son offre, par la qualité des outils mis à disposition des
industriels et par sa spécialisation, AGROPOLE permet aux entreprises
agroalimentaires d’optimiser leur compétitivité.
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L’actualité d’
1. Un site toujours en croissance
Le dynamisme d'investissement est toujours fort sur AGROPOLE ; les investissements privés réalisés
en 2012 s'élèvent encore à un peu plus de 9 millions d'euros, après avoir progressé de plus de 20
millions d’euros en 2008, de 12 millions en 2009 et 2010, et de plus de 9 millions d'euros en 2011.
2. L'aménagement de la plateforme industrielle de YOOJI (240 m2)
Yooji était un des 6 finalistes de la 19ème édition du Concours de la création d'entreprises
agroalimentaires, en 2012. Cette société originaire de Bordeaux a décidé d'installer son outil de
production dans la pépinière d'entreprises Agropole. Les travaux d'aménagement ont été
indispensables pour satisfaire les normes exigeantes de la production de "baby food". La jeune société
installée sur le site technopolitain depuis septembre 2012, a pris possession de son outil industriel le 1er
juillet 2013.
3. La fin des travaux de l'usine BONCOLAC
La nouvelle unité de production regroupant l'ensemble des activités traiteur de Boncolac, se situe
sur un terrain de 32 000 m2. L'usine éco-conçue de 8 600 m2 regroupera les produits traiteur à base de
pain (plaques pour traiteur, canapés, pains surprise), et de nouveaux savoir-faire avec des lignes de
productions modernisées.
Ce nouvel outil doit permettre à Boncolac de doubler ses capacités industrielles.
Ce projet est porté par Agropole Entreprises pour une valeur de 7,5 M€ (foncier et immobilier), avec
l'aide du Conseil général et du Conseil Régional. Boncolac a pris possession de l'usine en
septembre 2013 avec un contrat de location avec option d'achat. Le groupe a prévu d'investir 9 M€ en
machines et nouveaux équipements pour être opérationnel dès le premier semestre 2014.
4. De nouvelles compétences: l'accompagnement à la levée de fonds.
Depuis 2010, Agropole propose aux entreprises de la pépinière qui souhaitent ouvrir leur capital pour
financer leur développement, son expertise et les ressources nécessaires pour les accompagner.
L'accompagnement va de l'élaboration de tous les documents nécessaires, à l'étude du dossier par les
investisseurs, puis à la recherche d'investisseurs potentiels et à la planification des rencontres.
Agropole accompagne les entreprises dans les phases d'analyse et de closing , et poursuit son action
par le suivi régulier du dossier et la participation aux différentes réunions post investissement.
Fin 2012, ce sont 821,4 K€ qui ont été mobilisés chez des Business Angels, des actionnaires
individuels, des holdings ISF ou des fonds issus d'entreprises privées.
Au-delà de ces chiffres, ce travail est le résultat d'un travail de fond quotidien qui nécessite plus de 30
réunions par dossier, pour une moyenne de 4 dossiers accompagnés par an.
Au final, Agropole a réussi à constituer un réseau d'investisseurs potentiels prêts à étudier les dossiers
présentés et suivis par la technopole.
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Le Concours National de la Création d'Entreprises Agroalimentaires a été lancé en 1994 par
AGROPOLE en partenariat avec OSEO, l'APCE, l’ANIA, le SIAL, l'IPA et RIA. Il est sponsorisé par
Ernst &Young et le Groupe SOPEXA.
Ce concours récompense, chaque année, des projets de création, ou des entreprises du secteur de
l'industrie agroalimentaire de moins de 3 ans, en produit, process ou service. Un seul impératif:
l'innovation.
Depuis 1994, 51 dossiers ont été primés, 33 sociétés sont toujours en activité, 9 ont arrêté leur projet
et 9 ont déposé leur bilan.
Ces 33 sociétés, dont 10 sont installées sur Agropole, emploient 814 personnes et ont construit 40
292 m2 de bâtiments industriels (au 31 décembre 2012).
Le jury de cette 20ème édition est présidé par Monsieur Pierre CAMANI, Sénateur et Président du
Conseil général de Lot-et-Garonne.
La Co-présidence est assurée par l'ensemble des industriels présents.
Le jury est composé des personnalités suivantes :
Membre du Jury Industrie et Distribution
Monsieur Jean-Bernard BONDUELLE (BONDUELLE) ; Monsieur Gérard BOULEAU (BONGRAIN) ;
Monsieur Jean-François HUET (GALEC/LECLERC) ; Madame Catherine CHAPALAIN (ANIA) ;
Monsieur Grégoire GONNORD (FLEURY MICHON) ; Monsieur Pascal JEANSON (SODEXO) ;
Monsieur Laurent SACCHI (DANONE).
Membre du Jury Partenaires
Monsieur Nicolas TRENTESAUX (SIAL) ; Monsieur Alain BELAIS (APCE) ; Monsieur Gérard JULIEN
(RIA) ; Madame Ariane VOYATZAKIS (Bpifrance).
Les 6 finalistes
Emmanuel ETIENNE & Mohamed BENABDALLAH
Raphaël GIRARDIN
Souaibou KOITA
Christophe FAVROT
Jean-Claude DEUX
Eric DAREVILLE
LEEM.CO
MATAHI
YASSABOX
NOMAD YO
LES SIPHONES
SPIRAWLINE
Dans l’espace presse du site internet www.agropole.com vous trouverez un lien vous
permettant de charger les photos des lauréats.
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20ème Concours National de la Création d’Entreprises Agroalimentaires
LEEM.CO
Kits de préparation de pâtisseries orientales à la marque "Plaisirs d’Orient"
Emmanuel Etienne, 26 ans, est actuellement chef de production chez un fabricant de crème glacée
(ALGO à Carcassonne). Il est titulaire d’un Master 1 Responsable de développement en agro-industrie
à l’école d’ingénieur de Toulouse Purpan.
Mohamed Benabdallah, 26 ans, est responsable méthode à La Croquanterie Gourmande, usine de
pâtisserie artisanale surgelée située à Lézignan-Corbières. Il est titulaire d’un Master 2 professionnel en
qualité produits et sécurité des aliments de l’E.N.S.A.T de Toulouse.
Leem.co composera et commercialisera des kits de préparation de pâtisseries orientales, sous la
marque "Plaisirs d’Orient".
Trois recettes seront proposées aux clients:
- Les makrouts : pâte de dattes entourée d’une pâte à la semoule aromatisée à la fleur d’orangée et
imbibée de miel.
- Les boules coco : pâte cuite imbibée de confiture et saupoudrée de noix de coco râpée.
- Les cornes de gazelles : pâte d’amandes entourée d’une pâte simple saupoudrée de sucre glace.
Ces kits de préparation contiennent tous les ingrédients nécessaires à la réalisation d’une recette
traditionnelle, hormis les œufs et le beurre.
Le marché des préparations pour gâteaux et des aides à la pâtisserie sont des secteurs dynamiques
(respectivement en augmentation de 4,9% et 3% sur 2010), dominés par 4 acteurs principaux: Alsa,
Ancel, Nestlé et Vahiné.
La préférence pour les produits ayant un lien avec le pays d'origine est une tendance dominante dans
le comportement de consommation de la population originaire du Maghreb vivant en France (constat
du cabinet Solis, spécialisé dans le marketing ethnique et identitaire).
Aujourd'hui, il n’existe aucun kit de préparation de pâtisseries orientales sur le marché, mais
uniquement des barquettes de pâtisseries industrielles, vendues la plupart du temps sous marque
distributeur.
La distribution des produits "Plaisirs d’Orient" se fera dans 2 circuits:
• les GMS, seuls magasins proposant une gamme large et variée de préparations pâtissières en
kit
• les épiceries indépendantes dont la clientèle est sensible aux nouveaux produits exotiques.
Lors du lancement, les deux porteurs de projets seront les seuls salariés de l’entreprise. Ils auront en
charge la préparation des kits, l’organisation logistique, le développement commercial et la gestion
financière de l’entreprise. L’objectif étant de recruter deux opérateurs de production d’ici deux ans.
En 2014 le chiffre d’affaires devrait atteindre 300 K€, 315 K€ dès la deuxième année, et devrait
passer à 347 K€ en année 3.
Créateur : Benabdallah Mohamed
Adresse : 13, Impasse des Auzis
11800 Trébes
Tel. : 06 75 54 78 28
Mail : [email protected]
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20ème Concours National de la Création d’Entreprises Agroalimentaires
MATAHI
Création et commercialisation d'une boisson énergisante bio
Raphaël Girardin, 30 ans, est titulaire d'un Master en marketing et d’un diplôme d’ingénieur Agronome
de Sup Agro Montpellier. Initialement responsable marketing dans le prêt à porter, il a poursuivi sa
carrière comme business manager chez Alcimed (conseils en stratégie marketing).
Alexandre Giora, 24 ans, est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en industries agro d'Agro ParisTech.
Son expérience professionnelle a débuté dans le secteur des boissons (conception et mise au point
produit), puis dans le secteur de l'hôtellerie (gestion), et dans le service client de Blédina (Danone).
Matahi Company a le projet de créer et de commercialiser sur le territoire européen, une boisson
énergisante bio préparée à partir du baobab.
Le fruit du baobab appartient à la catégorie des « super fruits », comme le goji ou l’acérola; il est
reconnu principalement pour ses vertus anti-oxydantes.
Deux années de R&D ont été nécessaires avant d’obtenir une recette sans colorants, sans
conservateurs ni arômes artificiels.
La boisson commercialisée par Matahi contient de l’eau, de la pulpe de baobab, du sucre de canne, de
l’extrait naturel de caféine et de la vitamine C naturelle; le tout est conditionné en bouteille verre de 20cl
fermée par une capsule "twist off".
Une coopérative agricole du Bénin approvisionne Matahi en pulpe de fruits de baobab. L’entreprise
procède alors à l’extraction du jus de fruit dans ses locaux de l’INRA ; elle envoie enfin l'extrait à la
société Sojufel (83) qui mélange les différents composants, pasteurise et conditionne la boisson. Le prix
de vente consommateur sera de l’ordre de 2,50 € la bouteille.
Matahi entre en concurrence directe avec les boissons dites "fonctionnelles" présentes actuellement sur
le marché (ex: Nesfluid, Tao, Vaivai). Le positionnement de Matahi est hybride, entre boisson "energy
drinks" classiques, jus de fruits et café.
La stratégie de distribution cible prioritairement la GMS. Actuellement référencée dans des
enseignes haut de gamme comme Colette, Cojean et Bert’s, une négociation commerciale nationale
est en cours avec l'enseigne Monoprix.
Le développement de la société passe par le recrutement de 4 personnes dès 2014, pour couvrir
essentiellement les besoins commerciaux, marketing et l'administration des ventes.
En 2013 le chiffre d’affaires devrait atteindre 179 K€, en raison d'un démarrage progressif.
Dès la deuxième année, le chiffre d’affaires prévisionnel est estimé à 737 K€ et devrait passer à 1312
K€ en année 3.
Créateur : Raphaël Girardin
Adresse : 2 place Pierre Viala
34060 Montpellier
Tel. : 06 3326 51 03
Mail : [email protected]
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20ème Concours National de la Création d’Entreprises Agroalimentaires
YASSA BOX
Production et commercialisation de plats cuisinés africains prêts à déguster.
Souaibou Koita, 29 ans, est titulaire d’un master en sciences économiques et gestion de l’Université
de Sciences Sociales de Toulouse et d’un master en Entreprenariat de l’Ecole Supérieure de
Commerce de Toulouse. Dès la fin de ses études, il crée sa première entreprise, Yassa Fast Food,
spécialisée dans la restauration rapide africaine.
L’entreprise produit et commercialise une gamme de plats préparés africains prêts à déguster.
La gamme de Yassa Box est composée de cinq recettes :
- Yassa : riz, poulet, sauce oignons, carottes, olives, épices,
- Maffé : riz, agneau, pâte d’arachides, pommes de terre, épices,
- Tiep : riz rouge, poisson, choux, carottes, manioc,
- Aloco : bananes plantains, poulet, oignons,
- Naboulou : riz, feuilles de manioc, pâte d’arachides, poisson.
Les recettes créées dans les restaurants, ont été développées avec le CTCPA (Auch) pour une
application industrielle. Le produit est conditionné en coupelle plastique puis emballé en boîte carton.
Chaque box contient une cuillère en plastique pour que le consommateur puisse déguster le produit
juste après l'avoir fait réchauffer au micro-onde.
Ces produits sont pasteurisés et vendus au rayon frais, avec une DLUO de 12 mois. Ils seront
commercialisés en portion de 280 g à un prix de vente consommateur avoisinant 5 € l'unité.
Tous les produits sont halal et les ingrédients, issus du commerce équitable, sont achetés auprès de
producteurs africains. La production est actuellement sous-traitée dans le Sud-Ouest, mais l’objectif est
d'intégrer la production le plus rapidement possible.
Dans le secteur des produits frais exotiques du rayon traiteur, les plats cuisinés individuels représentent
un chiffre d'affaires de 45 M€ (2012). Ce rayon dynamique commence à se diversifier en élargissant
son offre à de nouvelles destinations culinaires.
L’objectif de Yassa est d'entrer sur ce marché par le conditionnement actuellement le plus porteur, la
box, avec une gamme de recettes totalement inédites.
Aucun plat cuisiné africain n’est à ce jour disponible en prêt à consommer en GMS. La concurrence
directe est donc inexistante.
L’objectif de Yassa est de se positionner assez rapidement sur les 3 températures (frais, stérilisé,
surgelé) afin de créer une marque spécialiste de la gastronomie africaine.
La GMS est le premier marché visé par l’entreprise. La RHD et les magasins spécialisés seront
développés dans un second temps.
La commercialisation des produits sera également adossée au développement de la franchise de
restaurants et de magasins spécialisés de l’enseigne Yassa Fast Food.
La sous-traitance de la production permettra à l’entreprise de démarrer avec un minimum de charges.
La première année de commercialisation devrait permettre d’atteindre un chiffre d’affaires de 300 k€,
puis 900 k€ en année 2 et 1500 k€ en année 3.
Créateur : Souaibou Koita
Adresse : 8 ter Boulevard Bonrepos – 31000 Toulouse
Tel. : 06 63 76 49 44
Mail : [email protected]
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20ème Concours National de la Création d’Entreprises Agroalimentaires
NOMAD YO
Production et commercialisation de produits frais fermentés à base de végétaux
Christophe Favrot, 47 ans, est ingénieur agronome diplômé à l’ENSA de Rennes et Docteur en
microbiologie. Successivement chargé de recherche pour l’INRA, créateur d’une entreprise de
production artisanale de yaourts et Directeur R&D en panification pour Panavi, M. Favrot est aujourd’hui
porteur d’un nouveau projet de création d’entreprise.
Le process mis au point par le créateur utilise la fermentation de végétaux pour l’obtention d’un
produit crémeux du type yaourt, sans aucun additif, et dont la DLC est d’un mois à température
ambiante. Ce procédé de fabrication est protégé par un brevet.
Le produit 100 % végétal est certifié AB.
Différentes graines sans gluten sont ainsi transformées : riz, sarrasin, millet. Huit références sont
commercialisées à ce jour :
- Riz nature,
- Riz demi complet et ortie,
- Riz demi complet nature,
- Riz mentholé,
- Riz douceur,
- Sarrazin au miel,
- Riz et Fleurs ou fruits frais et sauvages,
- Millet.
Cette gamme est disponible en conditionnement verre de 370 g pour un prix de 2 € l'unité.
La particularité de cette entreprise est d’assurer le développement de sa production par la création de
micro-yaourteries installées sur l'ensemble du territoire national. Ce concept évitera un investissement
unique trop lourd et favorisera la création d’un réseau de producteurs, riche en retour d’expérience et
d'innovations.
A moyen terme, l’objectif de Nomad yo est de prendre 10 % du marché des spécialités végétales
fermentées à base de soja, soit 3 000 tonnes de produit finis. Ce volume correspond à la capacité de
production de 200 micro-yaourteries.
La commercialisation a débuté fin 2012 dans les Biocoop, à proximité de la zone de production. En
juillet 2013, le volume commercialisé atteignait 1500 yaourts par mois.
La stratégie de développement combine la multiplication des points de production et l'implantation
aux abords des grandes agglomérations. L’objectif est d’atteindre 6 000 unités vendues par atelier et
par mois. Ce volume permet à un entrepreneur de s’assurer un revenu minimum. La création d’emplois
est directement liée aux ouvertures de micro-yaourteries soit une création d’emploi, minimum, par site.
Ce modèle de développement permet donc d’assurer l'autofinancement de chaque emploi créé.
Le premier exercice devrait se clôturer avec un chiffre d’affaires de 60 000 €, pour ensuite passer à
67 000 € en année 2 et 75 000 € en année 3.
Ces chiffres sont donnés pour la micro-yaourterie initiale, et ne comprennent pas les développements
parallèles d’autres unités de production.
Créateur : Christophe Favrot
Adresse : Kerelcun – 29690 La Feuillée
Tel. : 06 25 87 46 26
Mail : [email protected]
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20ème Concours National de la Création d’Entreprises Agroalimentaires
LES SIPHONÉS
Développement et production d'une gamme de mousses fromagères conditionnées en siphons
Jean-Claude Deux, 48 ans, spécialiste de la grande distribution, a travaillé six ans chez Lactalis puis
six ans dans le groupe Aoste. En 2011, il crée sa propre structure, Siracuse France, société spécialisée
dans le commerce de jus de citron conditionné en flacon de petit format, destiné à la grande
distribution.
Julien Bernard, 27 ans est titulaire d’un Master en management business international de l’université
de Piacenza en Italie et d’un Master de l’Ecole de Commerce de Reims Management School. En 2009,
il devient directeur commercial de Coltivia France (Groupe Polenghi) spécialiste des aérosols
alimentaires.
Les Siphonés développent et commercialisent une gamme de mousses fromagères conditionnées
dans des siphons alimentaires de 125g permettant la réalisation de 10 verrines ou 15 toasts. Le produit
se conserve au frais entre 0 et + 4°C, avec une DLC de deux mois.
Il existe actuellement 4 références:
- Nature
- Tomates basilic
- Ail et fines herbes
- Chèvre nature
L’entreprise compte développer une gamme de produits ludiques présentés en siphons, vendus
au rayon frais, avec un marketing résolument décalé.
Le marché du snacking apéritif représente un chiffre d’affaires de 1,48 milliard d’Euros en 2011. Il a
progressé de 7,1% en valeur et de 1,9% entre juin 2011 et 2012 (données de symphony IRI).
Sur le secteur des fromages de l'apéritif, la concurrence est essentiellement composée des Apéricubes
(72% du marché), des Apérivrais (16% du marché) et des Roulés Boursin pour l'apéritif (7% du
marché).
La grande distribution est la cible principale des Siphonés.
Au 31 août 2013, 5 enseignes avaient déjà référencé les mousses fromagères en siphons: Carrefour,
Auchan, Cora, Intermarché, Franprix soit 2091 magasins.
En octobre 2013, Les Siphonés seront référencés chez Simply Market et Système U (Région Est), ce
qui fera passer à 2300 magasins environ avant fin 2013.
L’objectif 2014 est de renter chez Monoprix et Leclerc et de développer la présence dans le parc
Intermarché afin de porter le nombre de magasins référencés à 3600.
Dans un premier temps, la production sera sous-traitée par la société Coltivia, filiale du groupe
Polenghi, et située en Vendée.
En 2013 le chiffre d’affaires devrait atteindre 700 K€, en raison d'un démarrage de l’activité
commerciale au mois de mai 2013.
Dès la deuxième année, le chiffre d’affaires prévisionnel est estimé à 2M€ et devrait passer à 3M€ en
année 3.
Créateur : Jean-Claude Deux
Adresse : 159, allée Albert Sylvestre
73000 Chambéry
Tel. : 06.20.26.76.75
Mail : sav@les-siphonés.fr
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20ème Concours National de la Création d’Entreprises Agroalimentaires
SPIRAWLINE
Production et commercialisation d'une préparation de spiruline fraîche.
Eric Dareville, 40 ans, est ingénieur en industries agroalimentaires diplômé de l’ENSCPB de Bordeaux
(ex ISTAB). Après 15 ans d’expérience dans le domaine agroalimentaire, il se consacre à son projet de
création.
L’entreprise produira et commercialisera une préparation de spiruline fraîche.
La spiruline est une cyanobactérie dont la biomasse constitue un aliment très riche, notamment en
protéines, en oméga 6, en vitamines et en minéraux.
M. Dareville a mis au point un système innovant de culture de spiruline en bioréacteur.
Le démarrage de la production se fera en sous-traitance chez un spirulinier traditionnel qui conduira
une installation pilote, afin de limiter les investissements. L’objectif est de réintégrer la production en
année 3.
Le produit proposé n’est pas un complément alimentaire, mais un aliment contenant 80 % de spiruline
fraîche, stabilisée grâce à l’ajout d’extraits naturels de plantes (romarin, thym…), pour atteindre une
DLC de 2 mois.
Le produit fini sera présenté en barre, sous emballage plastique type barre de céréale, en portion de
30g, pour un prix de vente consommateur de 1,10 à 1,20 €.
Le marché français de spiruline est estimé à 50 tonnes par an. La majorité de ces volumes sont des
produits séchés importés de Chine et des Etats-Unis et commercialisés par de grandes enseignes de
diététiques ou bio, et vendus entre 140 et 200 € / kg.
La production artisanale française représente environ 10 tonnes annuelles, principalement
commercialisée sous forme de brindilles séchées et vendue 150 € / kg.
Quelques producteurs vendent directement sur les sites de production de la spiruline fraîche à 75€/kg,
mais avec une DLC très courte (quelques jours).
En France, une centaine de spiruliniers conduisent des unités de production plus ou moins artisanales,
mais aucun ne produit à ce jour de spiruline fraîche avec une durée de conservation suffisante pour
être commercialisée via des distributeurs. La DLC de Spirawline constitue un avantage concurrentiel
indéniable.
Un partenariat commercial est déjà actif avec la société dont M. Dareville est salarié, société bien
implantée dans les circuits de distribution d’épiceries fines, de produits bio et diététiques. 18 % du
chiffre d’affaires de ce partenaire est aujourd’hui réalisé à l’export, vers les Etats-Unis et le Japon, deux
cibles très porteuses pour ce projet. La commercialisation pourra donc être assurée dans un premier
temps par la force commerciale de cette société pour faciliter l’implantation.
La première année d’activité devrait permettre d’atteindre un chiffre d’affaires de 138 k€, puis 312 k€
en année 2 et 312 k€ en année 3.
Créateur : Eric Dareville
Adresse : Laborde au Château – 21200 Meursanges
Tel. : 06 81 73 57 12
Mail : [email protected]
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Lauréats 2012 : que sont-ils devenus ?
JYPAI :
La société va déménager dans ses propres locaux dès le 1er octobre 2013, à Bourg en Bresse.
600m² de locaux pour un investissement de 350k€ doivent lui permettre d'optimiser son outil de
production.
Ces investissements sont en partie subventionnés par le Conseil Général de l’Ain, à hauteur de 200k€.
Enfin, Jypaï va procéder d'ici la fin de l'année, à sa première levée de fonds.
Au niveau des emplois, Jypaï a également renforcé son équipe en recrutant, une assistante
polyvalente, un responsable commercial, un responsable et un assistant R&D. L'équipe devrait être
complétée rapidement par 4 stagiaires au niveau commercial, qualité et R&D.
Des premières ventes à l’export ont été réalisées en Belgique, Luxembourg et en Suisse.
Le chiffre d’affaires a triplé entre septembre 2012 et septembre 2013 !
Enfin la gamme s'est considérablement élargie.
En septembre 2012 la société ne commercialisait que ses gammes Jypaï® Nu’ (6 collections de prêtsà-garnir salés ou sucrés). Aujourd’hui Jypaï commercialise sa première ligne de produits finis
gourmands, les Flirts en chocolat, ce sont des Jypaï® Nu’Sucrés enrobés d’une fine couche de
chocolat craquant et saupoudré de craquants (coco, noisettes, etc…).
Avec toujours la même les mêmes caractéristiques: faible en gluten, sans lait, sans beurre, sans œuf ni
aucune autre origine animale, pauvre en sodium et en sucre (selon les collections).
YNSECT :
La réglementation européenne ne permettant toujours pas de produire des aliments pour les humains à
base d'insectes, l'équipe d'Ynsect développe l'idée de donner aux volailles, aux poissons ou aux porcs,
des farines protéinées produites à partir de larves. La société lancera pour cela, dès 2014, un prototype
d'« entoraffinerie» (usine à reproduire les insectes).
La bioraffinerie de larves, qui sera testée en Essonne l'année prochaine, sera la première du genre en
Europe. Après l'abattage des larves par congélation, elles seront broyées pour retirer toute présence
d'eau (hydrolyse) dans la poudre finale. Cette farine de larves devrait être commercialisée dans les
exploitations agricoles ou piscicoles car actuellement, son prix est beaucoup plus compétitif que les
farines animales ou céréalières.
Le financement des travaux 2013 est assuré par les récompenses remportées en 2012 (prix de la 19ème
édition du Concours Agropole et Grand Prix de l’Innovation de la Ville de Paris).
En outre, une levée de fonds sera organisée d'ici la fin de l'année pour construire le premier prototype
d'entoraffinerie. Le calendrier d'Ynsect est ambitieux, il prévoit la mise en place des premières usines
dès 2016 et une deuxième génération de ces unités de production en 2018.
La concurrence se structure avec AgriProtein Technologies, entreprise sud-africaine qui élève déjà
entre 7 et 8 millions de mouches femelles. Cette société a reçu un prix de l'innovation parrainé par
l'ONU.
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CINQ DEGRÉS OUEST :
Jusqu'à présent, l'entreprise décortiquait et surgelait, surtout par cryogénie, des homards, des
palourdes, des coques, des clams et des huîtres. Les langoustines et les langoustes, vont être
prochainement ajoutées à son catalogue.
L'étape suivante sera d'adapter ce procédé innovant aux poissons, process qui nécessitera un nouveau
brevet. Alexis Taugé, le créateur de la société, s'est entouré d'une équipe de 10 personnes, qui atteint
une vingtaine de salariés en saison estivale, au plus fort de la pêche aux homards.
Chaque année, Cinq degrés ouest transforme 120 tonnes de crustacés issus uniquement des côtes
bretonnes, garantissant des prix fixes toute l'année.
C'est sur ces bases que le groupe Euralis a conclu un partenariat pour commercialiser les homards de
Cinq Degrés Ouest sous sa marque Rougié. Alexis Taugé, qui a déjà engagé 150.000 euros en R&D,
cherche un partenaire susceptible de l'accompagner dans sa croissance.
YOOJI :
Finaliste de la 19ème édition, le parcours de YOOJI mérite une attention toute particulière. Ce spécialiste
de l'aliment infantile bio surgelé a débuté ses premières séries de production sur le site d'Agropole en
mars 2013.
Au printemps, son implantation dans 3 grands magasins de la banlieue parisienne et de l'ouest lui a
permis de valider la pertinence de son concept.
Les produits sont présentés au rayon bébé dans des vitrines froides mises à disposition par la marque.
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Lauréats 2011 :
BIOFUTURE :
En 2012, après une année de travail et d’attente, la société a finalement décroché le label AB pour sa
gamme d’huiles santé sur-mesure. En effet, Biofuture a obtenu une dérogation du Ministère de
l’agriculture et de la pêche, pour le DHA contenu dans ses produits. Parallèlement, de nouvelles
allégations ont été autorisées par les autorités de santé, ce qui a donné l'occasion à Biofuture de
rénover entièrement ses packagings.
Le label AB leur a ouvert les portes des magasins Bio jusque-là inaccessibles, dont l’enseigne Naturéo.
De nouvelles distinctions sont venues s'ajouter au prix de concours Agropole, notamment les Grés d’Or
et la sélection SIAL Innovation en 2012, ainsi que le 1er prix des Palmes de l’Alimentation en 2013.
Aujourd’hui, dans le cadre de l’élargissement de sa gamme sur-mesure, les compositions des produits
et les packagings évoluent afin d'améliorer la clarté et la naturalité de la marque qui se repositionne
clairement sur les magasins Bio.
Le développement à l'international est le nouvel objectif de Biofuture avec la commercialisation des
huiles nutrition en Allemagne.
GOURMIE'S :
L'année 2013 a permis à la société de travailler son référencement national. Présent avec 4 références
chez Biocoop et 3 chez La vie claire, les mises en place ont nécessité un coup de feu en production
(30 000 barres fabriquées en juin avec seulement 3 personnes en production!).
Pari réussi et lancement de 2 nouvelles références pour étoffer la gamme. Le positionnement se
confirme en circuits spécialisés bio et sur le site de référence sportive OKIDOsport.com, bon relais
prescripteur des barres gourmandes.
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