LES VISIONNAIRES ROXIE HART LE PETIT PRINCE LE LANGUE

Transcription

LES VISIONNAIRES ROXIE HART LE PETIT PRINCE LE LANGUE
18.04 - 19h / Durée : 1h30
Atelier baroque
06&07.05 - 19h / Durée : 1h30
Master II d’études théâtrales
06&07.05 - 21h / Durée : 1h25 env.
Master I d’études théâtrales
16&17.05 - 19h / Durée : 1h30 env.
Master I d’études théâtrales
16&17.05 - 21h / Durée : 1h30
LES VISIONNAIRES
ROXIE HART
LE PETIT PRINCE
lE LANGUE-à-LANGUE des chiens
de roche
MUSIC-HALL
de Desmarets de Saint-Sorlin
Atelier baroque de l’Institut de recherches sur la Renaissance,
le Classicisme et les Lumières (IRCL-UMR 5186 du CNRS)
Mise en scène : Anne-Guersande Ledoux
Lumière : Claire Eloy
Avec : Alban Déléris, Julie Hairy, Yann Huitel, Bénédicte LouvatMolozay, Anthony Segura et Maybie Vareilles et Albertin Ventadour (viole de gambe).
« Dans cette comédie sont représentés plusieurs sortes d’esprits chimériques ou visionnaires, qui sont atteints chacun de
quelque folie particulière : mais c’est seulement de ces folies
pour lesquelles on ne renferme personne… » (Desmarets de
Saint-Sorlin, Argument des Visionnaires). Créée quelques
semaines après Le Cid de Corneille, cette pièce inclassable
substitue aux intrigues comiques traditionnelles une galerie
d’extravagants, amoureux d’une chimère, plus lucides sur les
personnages qui les entourent que sur eux-mêmes et incapables d’aimer autant que de communiquer… On verra ainsi
un capitan, proche parent du Matamore de L’Illusion comique,
un poète en proie à la fureur créatrice, un amoureux en idée,
une jeune femme passionnée de comédie, une autre qui s’est
persuadée que tous les hommes l’aimaient, une autre encore
qui a donné son cœur à Alexandre le Grand ainsi qu’un père à
la recherche de gendres.
Cette représentation est le fruit d’un atelier portant sur la déclamation et la gestuelle propres au jeu de l’acteur du xviième siècle. Issue
de la collaboration entre chercheurs et praticiens au sein de l’IRCL,
ce travail trouve sa concrétisation dans la création artistique.
La représentation sera suivie d’une conférence de Françoise
Poulet le vendredi 19 avril à 11h en salle 002 à Saint-Charles
- Université Montpellier III. (arrêt de tram Albert 1er).
Adaptation et traduction : Laurent Quentier
(inspirée de la comédie musicale Chicago)
Mise en scène : Laurent Quentier
Assistanat mise en scène : Camille Ferrié
Création lumières et scénographie : Claire Eloy
Chorégraphie : Josselin Merazguia
Avec : Jérôme Monnier, Clémence Bigaud, Lou Barriol, Laurent
Quentier, Benjamin Dussud, Maybie Vareilles, Camille Ferrié, Kevin
Salles et les étudiants de licence arts du spectacle, des conservatoires d’art dramatique et de musique de Montpellier, de la
Compagnie Maritime, de l’école Choréarts, du Jam et de l’école
Zepetra.
Directeur de mémoire : Philippe Goudard
Roxie, une jeune femme en quête de gloire, tue son amant après
avoir découvert que ce dernier n’allait pas l’aider à se produire
dans les cabarets, contrairement à ce qu’il lui promettait.
Incarcérée, la jeune femme va découvrir les rouages d’un univers judiciaire qu’elle ne connaissait pas et grâce à son avocat,
va se retrouver à la une de tous les journaux de la ville qui
suivent son procès avec un grand intérêt.
Corruption de la justice, manipulation de la presse et légitimité
de l’art sont des sujets pointés du doigt avec force, humour et
tout en musique.
Roxie Hart est une pièce inspirée de la comédie musicale
Chicago, ayant trouvé elle-même sa source dans des fait-divers
réels et dans une pièce de théâtre écrite au début des années
1920. Les questions qui se posent ici sont celles de l’adaptation d’une comédie musicale sur une scène théâtrale, et comment adapter ce spectacle sans reproduire l’œuvre originale
ni la dénaturer.
Une quarantaine d’étudiants de divers horizons artistiques se
retrouvent sur la scène de la Vignette pour tenter d’y répondre.
D’après l’œuvre D’ANTOINE DE SAINT-EXUPERY
MISE EN SCÈNE ET DRAMATURGIE : EMILIE DREYER-DUFER
AVEC : JEAN MICHEL VERTON, TITOUAN BILLON, CLEMENT BONNEFOND,
QUENTIN PEYRAS, CLEMEND GLEYZE, ERWAN BILLON, TIFENN DELVILLE
Directeur de mémoire : Didier Plassard
Il faudra trouver et étirer ce qui grince dans cette histoire.
Cette histoire-là, nous la connaissons. Regardons là autrement... Sous son apparente simplicité, elle dissimule une pensée complexe et philosophique. Ce texte est d’actualité et résonne en nous, en évoquant les choses simples et essentielles
de la vie. En nous amusant, nous évoquons l’enfance perdue
dans ce monde d’adultes trop affairés « aux choses sérieuses »
que sont le travail, le temps et l’argent. Ce conte pour adulte
est un vrai terrain de jeu pour explorer l’imaginaire. Dans cette
pièce drôle et tragique, Le Petit Prince sonne différemment…
La musique ajoute la dimension poétique de l’œuvre. « L’essentiel est invisible pour les yeux », un instrument cache en lui
un trésor. Jouons avec, créons des liens, des images, un monde
à part invisible pour les yeux, visible pour le cœur.
de Daniel Danis
Mise en scène : Lou Barriol et Clémence Bigaud - Scénographie,
création et régie lumière : Claire Eloy - Création sonore et régie
son : Guilhem Rosa - Avec : Benjamin Cabello, Julie Cregut, Benjamin Dussud, Niels Fallay, Malika Hamza, Mathilde Jaillette, Eloïse
Moisi, Laurent Quentier, Lino Ruto
Directeur de mémoire : Didier Plassard
9 comédiens, 9 personnages, 9 humains vivant sur une île.
Dans ce no man’s land où se rencontrent des humains, les
chiens sont partout.
L’île ne leur permet aucune issue. Dans ce lieu où la nature a
été transformée par l’Homme, ces personnages se débattent,
aiment et haïssent l’autre, l’humain, la nature et tentent de se
raccrocher à quelque chose.
COYOTE :
« Tous ceux qui partent, et ils partent tous un jour ou l’autre,
finissent par avoir le mal de l’île. La plupart d’entre eux reviennent mais rien ne s’est arrangé; un malaise profond s’est
installé dans leur corps parce qu’ils ont découvert qu’ils ne
sont pas en paix nulle part, pas plus sur l’île qu’ailleurs. Il ne
leur reste parfois, pour manifester leur inconfort, que la violence; ils pourraient frapper jusqu’au meurtre tant elle finit par
les étouffer.(…) C’est quand même sur notre île qu’on achète
des chiens pour les battre et les abandonner après. » (extrait)
Daniel Danis offre une parole masticable, avalée et recrachée par
les personnages. Quand les mots ne suffisent plus, la parole devient
aboiements, jappements. Les îliens sont devenus chiens à leur tour.
Comment vit-on dans un environnement qui n’ouvre sur aucune échappatoire ? Est-il possible de retrouver une trace de
liberté et d’humanité ? Et puis ?
Master I d’études théâtrales
de Jean-Luc Lagarce
Mise en scène : Annette Roux et Marilou Milani
AVEC : Tom Bertrand, Théo le Perron, Lili Sagit, Annette Roux,
Jess Avri, Louise Boullenois, Arthur Clot, Marilou Milani
Directeur de mémoire : Philippe Goudard
Une fille et ses deux boys s’installent dans des lieux toujours
nouveaux pour jouer leur pièce depuis plus de vingt ans. Elle, la
Fille « sûr, qui d’autre franchement » va croiser les jambes une
fois de plus sur son tabouret et va raconter encore ses vingt ou
trente dernières années à écumer le monde de poussière et de
paillettes du cabaret.
Epuisés par une journée qui s’achève, humiliés encore une
fois par un public absent, les deux boys rêvent de fuite, d’évasion, la laisser là, seule avec ses lubies et ses contradictions,
« parce que tout de même, c’est uniquement de sa vie qu’il est
question ». Pendant toutes ces années elle n’a jamais perdu
courage. Pourtant, ce soir ne serait-il pas le dernier ? Une
ultime représentation sous le feu des projecteurs ?
22.05 - 15h et 19h / 23.05 - 15h et 19h / Durée : 2h env.
Projet L3 du département Arts du spectacle, filière
Théâtre et spectacle vivant
e, roman-dit
de Daniel Danis
Mise en scène : étudiants de licence 3 Arts du spectacle, parcours Théâtre et spectacle vivant, de l’Université Paul-Valéry
– Montpellier III
Accompagnement : Pierre Barayre, Laurent Berger, Hervé Duvel,
Daniel Fayet, Joëlle Chambon, Béla Czuppon, Philippe Goudard,
François Lazaro, David Léon, DIDIER PLASSARD ET DANIEL DANIS.
CE PROJET EST FINANCé PAR LA FILIèRE THéâTRE DU DéPARTEMENT ARTS
DU SPECTACLE, L’UFR 1 ET LE RIRRA 21. AVEC L’AIDE DU SCUIO ET LE SOUTIEN DU THEATRE LA VIGNETTE/UNIVERSITE PAUL VALERY MONTPELLIER III.
« Imaginez une guerre civile […], mais imaginez-la ici. Imaginez
maintenant que c’est vous, l’autre. L’autre : celui que l’on parque
dans un camp, le malpropre, le sauvage, le pré-moderne, le
malhonnête, le toujours-saoul, le pas-fiable, le proche-de-lanature, l’en-lien-avec-le-sacré, lui là, dont le temps est différent. »
Après avoir subi des massacres, des bombardements et une longue
période d’errance, le peuple Métis, guidé par le Roué Dadagobert,
s’installe sur des terres placées sous la juridiction du maire
Blackburn contraint de les accueillir sur son territoire. Parqués
dans une partie de la forêt, les « Métis » deviennent « Azzédiens »,
dénomination donnée par le fils du Roué, J’il, symbole d’espoir, et
qui marque la naissance d’un nouveau peuple en quête d’identité.
Au fil des années, J’il grandit et se voit peu à peu confronté à la
barbarie humaine.
« Mais ce n’est là que le squelettique référent d’un récit théâtral
qui puise sa forme à même l’épopée antique et la chanson de geste
pour raconter la vie de J’il, héros, dont les épreuves et exploits sont
mis en langage avec l’émerveillement terrible des grands récits
d’avant l’Histoire. » (D. Danis, e, roman dit, L’Arche éditeur, 2005).
30.05 - 19h / 31.05 - 19h / Durée : NC
DU 18.04
AU 07.06 2013
avril
Jeu. 18
Travaux pratiques du Théâtre la Vignette
D’autres nous garderont
en mémoire
Les Visionnaires
19h
21h
19h
21h
Jeu. 16
Jeu. 16
19h
21h
Ven. 17
Ven. 17
Mer. 22
19h
21h
15h&19h
Jeu. 23
Jeu. 30
15h&19h
19h
Ven. 31
19h
ROXIE HART
LE PETIT PRINCE
ROXIE HART
LE PETIT PRINCE
lE LANGUE-à-LANGUE des chiens de roche
MUSIC HALL
lE LANGUE-à-LANGUE des chiens de roche
MUSIC HALL
e, roman-dit
e, roman-dit
D’autres nous garderont en mémoire
D’autres nous garderont en mémoire
juin
Jeu. 06
19h
Jeu. 06
Ven. 07
Ven. 07
21h
19h
21h
Théâtre la Vignette
Dans la solitude des champs de coton
MISTERIOSO – 119
Dans la solitude des champs de coton
MISTERIOSO – 119
Route de Mende
34199 Montpellier cedex 5
BILLETTERIE
Réservation 04 67 14 55 98
[email protected]
www.theatrelavignette.fr
Licences d’entrepreneur de spectacle : 1-1063683 / 2-1006318 / 3-1006319 - Impression : Imprimerie UPV
mai
Lun. 06
Lun. 06
Mar. 07
Mar. 07
Master I d’études théâtrales
06&07.06 - 21h / Durée : 1h20 env.
Master II d’études théâtrales
théâtre la vignette
université paul-valéry
TARIF UNIQUE 2 €/ spectacle
19h
06&07.06 - 19h / Durée : 1h20
Mise en scène collective
Avec : Sonia Adina Alexandru, Robin Charbois, Paola Juttet, Medhi
Graoui, Margo Bailleres, Joy Brenugat, Olivia Carty, Mike Ladire,
Sabrina Tabelion, Jeanne Jaubert, Julie Biasolo, Matthias Legris,
Thibault Puyaubran et Jelena Rosic
Ateliers sous la conduite de Marie-José Malis et de Judith
Balso.
Les étudiants de l’Atelier de la Vignette, interrogés sur ce dont
ils voulaient que le théâtre parle à leur public – des étudiants,
leurs amis, leurs familles – ont donné des réponses étonnantes :
• le bonheur, on veut dire qu’il faut être heureux…
• l ’économie dans laquelle nous baignons : comment construire par les ressources du théâtre notre distance à elle
• l’invention, la création, qu’est-ce qui fait que les Hommes
inventent, à quelles conditions c’est possible ?
• pouvons-nous trouver, en remettant nos pas dans ceux
d’hommes et de femmes qui ont été capables de se grouper et
d’agir ensemble en dépit de tout ce qui les séparait, le chemin
d’un en-commun ?
Le travail accompli sera présenté en trois moments : la proposition d’une « Constitution du bonheur » destinée à être mise
en œuvre à l’université ; une discussion sur l’économie, entremêlée d’enquêtes et aux conclusions très libres ; l’exploration
de ce qui se produit de bouleversant lorsqu’on lit sérieusement
un Manifeste de 1945 et que l’on décide ensuite d’habiter un
village nommé Tchevengour.
Dans la solitude des champs
de coton
MISTERIOSO 119
Cette pièce nous fait entrevoir une parcelle du monde qui
nous entoure : la rencontre entre deux êtres, deux solitudes.
Mais pas n’importe quels êtres, un dealer et un client qui, à
travers le langage, vont s’affronter ; nous faisant témoins de
deux visions du monde qui se bousculent, de deux désirs qui
s’entrechoquent. Car nous pouvons être à la fois le dealer et le
client, tous deux détenant le désir et l’objet du désir. Comme
si nos relations humaines dans notre société ne tenaient qu’à
cette relation : comment l’autre peut-il combler notre désir ?
Et peut-il le combler ?
En plus de ce rapport à l’autre, se greffe l’échange, le marchandage qui se perd dans les affres de la parole jusqu’à épuisement totale de celle-ci, épuisement totale des personnages
qui ne trouvent qu’un seul dénouement...
Misterioso-119 nous propose une plongée dans l’univers carcéral féminin : tout se joue dans une prison, un espace fermé,
en huis-clos. Dans un ancien couvent reconverti en prison,
cinq femmes sont détenues pour des actes graves. Une intervenante artistique et comédienne vient s’engouffrer dans cette
« arène aux louves », alors que deux de ses prédécesseurs ont
disparu mystérieusement. Elle vient monter un spectacle mettant en scène les prisonnières. Qui sont ces femmes ? Qu’ontelles fait ? Que vivent-elles ? Pas de temps indiqué, pas de
lieux précis, pas de noms de personnages. On se retrouve donc
à les suivre à grands pas : une histoire passionnelle se tisse
entre l’intervenante et la chef des prisonnières, une pièce de
théâtre absurde et grotesque se répète, des commérages de
femmes se répandent, des actes de cannibalisme se perpétuent, pendant qu’une prisonnière interprète inlassablement
Misterioso de Thelonious Monk. Nous pénétrons dans l’intimité de ces femmes, nous assistons à la naissance de cette relation amoureuse, faite d’attirance et de répulsion, de violence et
d’affection, qui mènera à un amour explosif et insensé. Désirs,
peurs, haines traversent la pièce et emportent ce chœur de
femmes, ces figures féminines, ces notes musicales, qui se
questionnent, se cherchent, se déchirent et finissent par se
dévorer d’amour, se gaver de chair et de sang.
de Bernard-Marie Koltès
mise en scène : Malika Hamza
scénographie et création lumière : Claire Eloy
musique : Benjamin Sanz
avec : Benjamin Cabello et Antoine Dubois-Mercé
directeur de mémoire : Didier Plassard
de Koffi Kwahulé
Mise en scène et scénographie : Éloïse Moisi
Assistanat mise en scène : Laurent Quentier
Création et régie lumière : Claire Eloy
Avec : Lou Barriol, Clémence Bigaud, Siobhan Coffey, Lauriane
Hamel, Malika Hamza, Fanny Hollard
Directeur de mémoire : Didier Plassard
DU
18 AVRIL
AU
07 JUIN
2013
tarif unique 2 €
par spectacle
9 spectacles étudiants
à découvrir
TRAVAUX PRATIQUES DU THÉÂTRE LA VIGNETTE
MASTERS DU DÉPARTEMENT D’éTUDES THéÂTRALES
ATELIER-PROJET L3 DU DÉPARTEMENT D’ÉTUDES THÉÂTRALES
ATELIER BAROQUE
BILLETTERIE 04 67 14 55 98 www.theatrelavignette.fr