Mille arbres pour le paysage

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LA LIBERTÉ
GRAND FRIBOURG - SUD - SINGINE
MERCREDI 27 MARS 2013
Mille arbres pour le paysage
SAINT-ANTOINE • Un projet de Pro Natura, démarré hier, vise à planter
un millier de hautes tiges dans les districts de la Singine et du Haut-Lac.
FRIBOURG
Banc public va
déménager fin avril
STÉPHANIE SCHROETER
Ridoré, s’est récusé et a transmis le dossier à son collègue
broyard.
Les responsables de Banc public
respirent. Le centre d’accueil de
jour va enfin pouvoir déménager
dans ses nouveaux locaux. Le
préfet de la Broye, Christophe
Chardonnens, a confirmé lundi
le permis de construire délivré
par la ville de Fribourg, indique
Banc public dans un communiqué de presse.
Pour rappel, la structure située dans le quartier du Schoenberg est obligée de quitter les locaux qu’elle occupe depuis dix
ans à la route de Saint-Barthélemy. Propriétaires des lieux, les
sœurs d’Ingenbohl souhaitent en
effet y construire un établissement médico-social. Banc public
avait alors trouvé, après de
longues recherches, une solution
dans le même quartier non loin
de la résidence actuelle.
Banc public avait jusqu’à la fin
mars pour quitter la maison. Un
délai supplémentaire lui a été accordé en attendant la décision de
la Préfecture de la Broye qui vient
de confirmer que les activités du
centre d’accueil sont conformes
à la zone résidentielle dans laquelle il compte déménager. Le
déménagement aura lieu à la fin
du mois d’avril. Le centre, qui
sera fermé du 22 au 28 avril,
prendra ses quartiers dans un
grand appartement situé dans
une maison individuelle à la
route Joseph-Chaley 7.
«Nous continuerons à fournir
les mêmes services», assure la directrice Anne-Marie Schmid Kilic qui se dit soulagée par la décision préfectorale. Banc public
sera fermé du 22 au 28 avril afin
de permettre, notamment, le déménagement de la cuisine dans
les nouveaux locaux. Un cinquantaine de repas sont en effet
servis quotidiennement par le
centre qui ouvrira ses portes le
29 avril et dont l’inauguration
officielle aura lieu cet été. I
Un projet pour lequel le centre
a obtenu le feu vert de la commune de Fribourg qui lui a octroyé, en septembre dernier, le
permis relatif au changement
d’affectation. Cinq recours
émanant de voisins ont contesté cette décision. Ancien
président de l’association, le
préfet de la Sarine, Carl-Alex
COMMUNE EXPRESS
Augmentation de l’impôt
Les quatre premiers arbres ont été plantés hier matin à Saint-Antoine. CORINNE AEBERHARD
PLASSELB
FLORA BERSET
Ce printemps et l’automne prochain, mille
arbres seront plantés en Singine et dans le
Haut-Lac. C’est sous une neige duveteuse
que les initiateurs ont donné leurs premiers
coups de pelle hier matin à Saint-Antoine, un
village de 2000 âmes situé dans le district de
la Singine.
Pour le lancement officiel, ils ont choisi
de mettre en terre quatre cerisiers sur le domaine d’Andreas et d’Alexandra Schwaller.
Cette famille d’agriculteurs complétera ce petit verger par une cinquantaine de hautes
tiges, en majorité des pruniers, dans le courant de la semaine.
Le président de Pro Natura Fribourg,
Jacques Eschmann, salue «l’engagement
exemplaire» de la famille Schwaller. Il souligne: «L’agriculture est de plus en plus soumise à des pressions. Le mérite des paysans
qui replantent des haies, qui conservent des
arbres isolés ou des vergers traditionnels n’en
est que plus remarquable.»
Soutenu par Pro Natura et par le Fonds
suisse pour le paysage (FSP), ce projet considérable a pour objectif la requalification du
paysage et la reconstitution des milieux de
vie en zone agricole. «On constate une perte
substantielle du point de vue paysager et écologique», déplore Yolande Peisl-Gaillet, chargée d’affaires de Pro Natura Fribourg.
Les mille hautes-tiges serviront de refuges à nombre d’oiseaux, d’insectes et de
mammifères, tels que les loirs, les chauvesouris et les rouge-queues à front blanc.
> Comptes 2012 Recettes: 3,9 millions de fr. Déficit: 97 000 fr.
> Augmentation de l’impôt communal de 90 à 95 centimes acceptée vendredi soir.
> Entrée en vigueur Le 1er janvier 2014.
> A noter La commune singinoise enverra un sondage afin de
connaître l’avis de la population quant à une éventuelle fusion avec
Planfayon, Zumholz et Oberschrot.
> Source Freiburger Nachrichten. SSC
entre les agriculteurs et Pro Natura. Il réglera la conservation des hautes tiges pour
les vingt prochaines années. Et les agriculteurs seront dédommagés par des paiements directs supplémentaires.
Ce n’est pas la première fois que la section fribourgeoise de Pro Natura encourage
une telle action. En 2010, l’association avait
recruté une quarantaine de bénévoles pour
planter une haie de 250 mètres à Barberêche.
Trente-neuf agriculteurs
L’initiative a été lancée en collaboration
avec les agriculteurs participant aux réseaux écologiques selon l’Ordonnance sur
la qualité écologique (OQE) de différentes
communes.
Au total, trente-neuf paysans participeront à cette initiative. Ils planteront au minimum dix arbres chacun. Réparties sur quatorze communes du district de la Singine et
sur un village du district du Haut-Lac, leurs
exploitations forment «une ceinture», indique Emanuel Egger, chef du projet et biologiste du Bureau d’écologie de Jacques Studer.
Le maintien à long terme des arbres
fruitiers sera assuré grâce à un contrat signé
EN BREF
Coût de 150 000 francs
Le coût total du projet actuel a été estimé
à 150 000 francs. Le Fonds suisse pour le paysage versera 75 000 francs et la section fribourgeoise de Pro Natura 25 000 francs. Le
chef de la division «nature» de l’Office fédéral
de l’environnement, Franz Sepp Stulz, investira 5000 francs dans le projet, soit la moitié
du prix qui lui a été décerné, en 2012, par la
Fondation suisse pour l’environnement pour
son engagement en faveur de la protection de
la nature. A titre symbolique, ce dernier a remis hier une pièce de cinq francs au président de Pro Natura. «Un millième de ce que
je dois», a-t-il plaisanté. I
FRIBOURG
Elle reconnaît son voleur
trois mois après les faits
Dépouillée de sa carte bancaire et de son portefeuille
contenant un millier de francs, lors d’un vol à l’arraché
juste après un retrait d’argent au bancomat, une Fribourgeoise a permis l’arrestation de son voleur près de trois
mois plus tard en le reconnaissant par hasard à la gare
de Fribourg. Le voleur, un Polonais de 37 ans au domicile
connu, l’avait espionnée composant son code sur l’appareil bancaire. Dans les minutes qui avaient suivi le vol, le
malfrat avait retiré 3000 francs dans deux automates
voisins. Il les paiera d’un mois de prison ferme, qui
s’ajoute à une peine de quatre mois prononcée à Soleure
pour des faits du même genre. AR
TRIBUNAL DE LA GRUYÈRE
Prison ferme pour l’«ami de la famille» abuseur
ANTOINE RÜF
L’acte d’accusation est de ceux
qui donnent la nausée. Profitant
de la confiance des parents et de
sa victime, l’«ami» d’une famille
gruérienne en grande précarité
avait abusé à huit reprises de sa
fillette, alors âgée de dix ans et
mentalement retardée. Il avait
agi chez elle et dans sa voiture,
au bord de la Trême ou au fond
des bois. En prime, le prédateur
avait élégamment tenté de faire
porter le chapeau au père de sa
victime.
Suivant le réquisitoire de la procureure Yvonne Gendre, les
juges ont reconnu ce quadragénaire falot, lui aussi intellectuellement plutôt limité, coupable
d’acte d’ordre sexuel avec un enfant, incapable de discernement
et de résistance de surcroît. Ils
l’ont condamné à trois ans de prison, dont un an ferme et deux as-
sortis d’un sursis de cinq ans. La
victime s’est vu attribuer un
tort moral de 15 000 francs, et
18 000 francs de frais de défense.
L’avocat de la défense, Dominique Alvarez, avait tenté en vain
d’arracher une peine compatible
avec un sursis complet.
L’accusé avait su se rendre irremplaçable au sein de la famille,
à laquelle il servait de chauffeur
et où il passait parfois le weekend. Ses agissements ont commencé un soir où l’abuseur dormait à la maison. Il a demandé à
la petite de le rejoindre dans son
lit et l’a caressée d’une manière
inappropriée.
Le lendemain, il a franchi
une étape supplémentaire dans
sa voiture au bord de la Trême.
Le jour suivant, il tentait de la pénétrer à nouveau dans un coin de
campagne isolé. En vain, faute
d’érection. Il était malheureuse-
ment en meilleure forme trois
jours après, dans le bois de Bouleyres, et a défloré la fillette, la
blessant douloureusement.
Il a continué ses agissements
durant plusieurs jours encore,
tentant en vain de réitérer ses
viols. Son obstination ajoutait
l’absurde à l’ignoble: la plupart
du temps, l’impuissance l’empêchait d’arriver à ses fins. Ce qui
n’enlève rien à la gravité de ses
actes, ni au traumatisme vécu
par la fillette.
Incapable de parler de ce
qu’elle subissait, ne recevant
aucun secours de ses parents, la
victime a eu la présence d’esprit
de glisser le plus ignoble des
billets de son abuseur dans la
boîte aux lettres de sa psychologue. Ce message était tellement cru qu’il a valu à son auteur
d’être
également
condamné pour pornographie.
La thérapeute a aussitôt convoqué la mère de la petite, et l’a vivement incitée à porter plainte.
A son arrestation, l’homme a
tout de suite passé aux aveux,
donnant pour explication un désarroi affectif après la mort de sa
compagne, septuagénaire. La fillette étant incapable de parler de
ce qu’elle a subi, les aveux détaillés de l’auteur sont d’ailleurs la
seule base de l’accusation.
Le père de la fillette, qui avait
pourtant vu son «ami» embrasser fougueusement sa fille sur le
canapé du salon, et à qui elle remettait les billets qu’elle recevait
de son «amoureux», est resté incompréhensiblement sans réaction. Ce qui lui a valu quatre
mois de prison pour violation du
devoir d’assistance et lésions
corporelles graves par négligence («La Liberté» du 28 décembre dernier). I
MÉMENTO SUD
> SPIRITUALITÉ adoration du Saint-Sacrement 14-20 h;
méditation et bénédiction, communion 15 h 30 et 19 h;
messe d’action de grâces Bienheureuse Marguerite Bays
20 h. Eglise, Siviriez.
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Soirées d’information
17h30-19h00, Grangeneuve
Conférence + apéritif
Bâtiment M, aula Mésanges
Mardi 16 avril 2013
INVITATION
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Un cerveau, comment ça marche et à quoi ça sert ?
Le leadership transformationnel
Formation : LEADERSHIP & COMMUNICATION
Jean-Marc Berger, directeur et formateur L&C
EDPH - l’école du potentiel humain
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