(p.2) Homeland : Iraq Year Zero • (p.3) of men and War
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(p.2) Homeland : Iraq Year Zero • (p.3) of men and War
BIMESTRIEL N°156 SEPTEMBRE/ octobrE 2016 BUREAU DE DÉPÔT:BXL X 1070 BRUXELLES ` bpost WAR IS OVER PB-PP B-01392 BELGIE(N)-BELGIQUE L a g u e r r e e s t f i n i e / D e o o r l o g i s v o o r bi j Telle une malédiction, la déclaration de guerre est bien souvent d’une effroyable efficacité. Mais lorsqu’on affirme que «La guerre est finie !», il en va tout autrement. La crise et les atrocités s’interrompent rarement une fois déclarée la fin officielle des hostilités. Cette annonce ne parvient plus, depuis le XXème siècle des guerres totales, à faire croire à un retour à «la normale». Georges Bush Jr s’y est encore bien essayé le 1er mai 2003 en assurant confiant, vainqueur et sûr de son bon droit, que le gros des opérations de guerre «préventive» en Irak était derrière nous… Een oorlogsverklaring is ontzettend doeltreffend. Maar wanneer we het einde van de oorlog uitroepen, gaat het er in werkelijkheid helemaal anders aan toe. Een keer er een officieel einde is verklaard aan de vijandigheden, stoppen de crisis en de wreedheden vaak niet. Sinds de twintigste eeuw met zijn totale oorlogen laat een wapenstilstand niet meer geloven in een terugkeer naar het “normale”. Georges Bush jr. heeft het nog geprobeerd op 1 mei 2003 toen hij, zelfzeker en vol vertrouwen in de overwinning, het einde van de “preventieve” oorlogsoperaties in Irak afkondigde... Alors surgit la question de «la normale» vers laquelle on est censé retourner. Au mieux, assommés par les morts, disparitions et destructions, on titube comme en gueule de bois dans l’espoir de reconstruire. Et ce parfois jusqu’au prochain conflit, où d’autres intérêts vont s’opposer, d’autres groupes vont chercher à dominer. Pour certains, la marche en avant de l’Histoire fait sens; pour d’autres, la perte d’êtres chers n’en donne plus. Rijst de vraag naar “het normale” waarnaar we verondersteld worden terug te keren. In het beste geval rapen we onszelf bij elkaar als in een nevelige kater, versuft door de doden, verdwijningen en vernielingen, in de vage hoop op heropbouw. Tot aan het volgende conflict, waar andere belangen gaan botsen, andere groepen willen domineren. Voor sommigen heeft de sprong voorwaarts in de geschiedenis betekenis; voor anderen heeft door het verlies van dierbaren niets nog zin. Si elle s’énonce officiellement finie, la guerre mute, se propage et s’adapte à son temps. À la déshumanisation industrielle des guerres de tranchées succède aujourd’hui l’implacable menace permanente d’invincibles et invisibles drones alors qu’à terre, rampe l’ombre du terroriste qui peut frapper à tout moment. Quitte à accepter de restreindre les libertés de chacun, ou autres dommages collatéraux, tous les moyens sont bons pour lutter contre cet épouvantail mortifère, prétexte parfois commode à bien des réformes. Pourtant, on nous l’a assuré plus d’une fois, la guerre, sur notre sol ou non, est bel et bien finie ! Surtout, la guerre est toujours un mal pour un «bien» : enfin vivre dans un monde meilleur. En Irak, comme en Libye d’ailleurs… En écho à ces déclarations péremptoires, ce programme propose un arsenal de films et d’événements traversant différentes époques ou genres, qui explorent chacun à leur manière les séquelles territoriales, psychologiques et sociétales de ces après-guerres (auto)proclamés. Déclarées en notre nom, ces guerres ou ces «absences» de guerre peuvent au moins se disséquer, s’analyser, être moquées (arme jouissive s’il en est), être remises en question, se voir incarnées par des Zombies, revêtir d’étranges draps, accoucher de styles musicaux éphémères, donner envie de se pencher sur des archives, ou devenir sujet de chef d’œuvres! Bref, c’est pas de l’info en continu, c’est du cinéma ! (p.2) Hoewel ze officieel beëindigd wordt, muteert oorlog, verbreidt ze zich, en past ze zich aan aan de tijd. Op de industriële ontmenselijking van de loopgravenoorlogen volgt de onverbiddelijke permanente dreiging van onoverwinnelijke en onzichtbare drones, terwijl op de aarde de schaduw van de terrorist die op ieder moment kan toeslaan dreigt. Op gevaar af van onze vrijheid drastisch in te perken of andere collaterale schade, zijn alle middelen goed om te strijden tegen dit dodelijke schrikbeeld, een soms gemakzuchtig excuus voor heel wat ongewenste hervormingen. Nochtans is de oorlog, zo wordt ons keer op keer verzekerd, goed en wel afgelopen, of het nu hier is of elders. En bovendien is oorlog een noodzakelijk kwaad om eindelijk in een betere wereld te leven. Zoals in Irak, en in Libië overigens… Als weerklank op de verreikende verklaringen ontplooit dit programma een arsenaal aan films en evenementen die verschillende tijdstippen en genres doorkruisen en elk op hun eigen manier de psychologische, territoriale en maatschappelijke nasleep van de (zelf)uitgeroepen naoorlogen ontrafelen. Oorlog, of de zogeheten afwezigheid ervan, kan worden ontleed, geanalyseerd, bevraagd, en zelfs bespot, geïncarneerd in Zombies of andere vreemde vogels, verbeeld in muziek, of leiden tot archiefonderzoek, of onderwerp zijn van een meesterwerk. Homeland : Iraq Year Zero • (p.3) Of Men and War (p.3) Expo & ABBAts • (p.4) laura poitras’ After 9.11 Trilogy • (p.5) The american way (p.8) Let there be light (p.10) thin consolation • (p.11) back to nothing & rummelsnuff • (p.12) PRima nova (p.13) plan b: haren • (p.14) thomas sankara • (p.14) OPEN SCREEN • (p.14) teatro dondolo • (p.5) • (p.8) (p.5) DO NOT RESIST live soundtrack : birth of a nation Deathdream • (p.8) The Lab • (p.9) • (p.6-7) biafra colonel blimp 2 LONG RE AD HOMELAND : IRAQ YEAR ZERO PART 2 - AFTER THE BATTLE (APRèS LA BATAILLE) PART 1 - BEFORE THE FALL (AVANT LA CHUTE) Abbas Fahdel, 2015, IQ, DCP, vo st fr & ang / ov st fr & ang , 174' aBBAS FAHDEL, 2015, IQ, DCP, VO ST FR & ANG / OV ST FR & ANG , 160' 10.09 > 16:00 + 18.09 > 18:00 22.09 > 20:00 + 02.10 > 16:00 16.10 > 18:00 [5€ / 3,5€] FR - Irak, 2003. Tandis que l’Amérique de Georges W. Bush se prépare à la guerre, que les bombes, les soldats, les tractations diplomatiques sont en marche, à Bagdad, la vie suit son cours. Dans la famille d’Abbas Fahdel, on a l’habitude de la guerre. Il y a eu celle contre l’Iran, puis celle contre le Koweït qui a valu de nombreuses années d’embargos, de misères et de famines à l’Irak. Alors on s’organise. Dans le jardin, on creuse un puit ; l’eau pourrait venir à manquer. On colmate les vitres que les bombardements font exploser. On achète des couches au cas où des gaz meurtriers se répandent dans la ville. On prépare les examens de fin d’année tout en se demandant s’ils auront lieu... A la télévision, Saddam Hussein discoure et se pavane. Les manifestations dans le monde entier contre l’invasion américaine défilent. Une famille entière, une ville, un pays, attendent le feu, les bombes, la mort. "Homeland" se divise en deux parties. La première est celle d’un quotidien sous le signe de cette guerre annoncée. Dans la famille du réalisateur qui la filme, on se livre en toute confiance. Longs travellings, larges plans-séquences, plans fixes suspendus aux minutes qui s’égrènent sous le soleil impassible, "Homeland" s’étire dans la durée du présent. Alors les conversations, les instants anodins, les jeux des enfants construisent le temps de l’intimité, de la familiarité. Et puis les bombes pleuvent. C’est le noir. Le film est désormais coupé en deux. Le temps aussi. Une autre vie commence : celle de l’occupation et des ruines, de la violence qui monte de toutes parts, des difficultés sans fin. Le film reprend les chemins empruntés dans la première partie. Les mêmes bâtiments sont désormais troués. Les mêmes routes barrées par les tanks de l’occupant. 10.09 > 19:30 + 18.09 > 21:00 02.10 > 19:00 + 06.10 > 20:00 16.10 > 21:00 Les corps sont blessés. Les âmes meurtries. La propagande télévisée et la terreur de la dictature ont fait place aux langues déliées, aux pulsions de revanche, à la soif de biens. Le temps de la vie courante a fait place à une temporalité qui ne passe plus, qui grippe et se répète sans cesse. Le temps des traumatismes. Œuvre monumentale, couronnée par la critique, inspirée à la fois par le chef-d’œuvre de Roberto Rossellini, "Allemagne : année zéro" et la série "Heimat" d’Edgar Reitz, "Homeland" est un véritable geste cinématographique qui donne corps et visages aux victimes de cette guerre interminable, pour les rendre à leur humanité, c’est-a-dire, irremplaçables. > En présence d'Abbas Fahdel le samedi 10.09 dès 16h / In aanwezigheid van de regisseur Abbas Fahdel op zaterdag 10.09 vanaf 16u NL - Irak, 2003. Terwijl het Amerika van George W. Bush zich voorbereidt op de oorlog en de bommen, soldaten in paraatheid worden gebracht, en diplomatieke onderhandelingen worden gevoerd, gaat het leven in Bagdad zijn gangetje. In de familie van Abbas Fahdel zijn ze oorlog gewoon. Er was de oorlog tegen Iran, en daarna die tegen Koeweit wat zorgde voor jarenlange embargo’s, miserie en honger. Je moet dus je plan kunnen trekken. Graaf een put in je tuin, want watertekort behoort tot de mogelijkheden. Metsel je ramen dicht, want tijdens bombardementen kunnen die springen. Koop luiers voor het geval dat dodelijk gas zich over de stad verspreidt. Je bereidt je voor op de eindejaarsexamens, ook al vraag je je af of die wel zullen doorgaan. Op televisie paradeert Saddam Hussein en steekt hij speeches af. In heel de wereld zijn er anti-invasie betogingen. Een hele familie, een stad, een land verwacht het vuur, de bommen, de dood. "Homeland" bestaat uit twee delen. Het eerste deel gaat over het dagelijks leven onder de bedreiging van een oorlogsverklaring. De familieleden van de filmende regisseur geven zich vol vertrouwen over aan de camera. Lange travellings, breed gefilmde beelden, minutenlange vaste camerastandpunten onder de brandende zon... "Homeland" strekt zich uit over het verloop van het heden. En zo geven de gesprekken, banale momenten, het spelen van de kinderen een tijd weer van intimiteit, iets vertrouwds. En dan storten de bommen neer. Het is donker. De film wordt zo in tweeën geknipt. De tijd ook. Een ander leven begint : dat van bezetting en ruïnes, van geweld dat overal de kop opsteekt, moeilijkheden alom. Dezelfde gebouwen, maar nu stukgeschoten. Dezelfde wegen, maar nu gebarricadeerd door tanks van het bezettingsleger. De lichamen zijn gewond. De zielen vermoord. De propaganda op televisie en de terreur van de dictatuur hebben plaatsgemaakt voor het vrije woord, voor wraakgevoelens en de jacht naar bezittingen. De tijd van het dagelijkse leven heeft plaatsgemaakt voor een tijdelijkheid die niet meer voorbijgaat, waarin men vast zit, die zich almaar herhaalt. Een tijd van trauma’s. Een monumentaal werk, bekroond door de kritiek, zowel geïnspireerd door Roberto Rosselini’s meesterwerk “Germania Anno Zero” als door de serie “Heimat” van Edgar Reitz. “Homeland” is een waar cinematografisch oeuvre om de slachtoffers van deze eindeloze oorlog een lichaam en een gezicht te gunnen, om ze hun onvervangbare menselijkheid terug te geven. [gratis] 11.09 > 16:00 HERE & THERE RENCONTRE AUTOUR D'IMAGES EN EXIL ONtmoeting rond beelden in exil Entrée libre et gratuite sur inscription seulement à envoyer à [email protected] , avec comme sujet "Abbas/Cinemaximilaan" De toegang is vrij maar je moet inschrijven via mail naar [email protected], met als onderwerp “Abbas/Cinemaximiliaan”. FR —Depuis plus d’un an, Cinemaximiliaan organise des séances de cinéma pour et avec les réfugiés récemment arrivés en Belgique. Autour du médium cinéma, les rencontres sont riches et porteuses d’échanges et de désirs. L’association proposera au Nova une sélection d’images tournées par quelques personnes nouvellement arrivées d’Irak en Belgique qui sera projetée en présence de leurs auteurs et du réalisateur d’ "Homeland : Irak année zéro", Abbas Fahdel, invité à en débattre avec les autres participants. Rushes non montés, moments de vies captés à l’arraché, ces images brutes, séquences de quelques minutes tournées par différentes personnes, témoigne d’un présent, ouvre une fenêtre sur le monde, un monde en l’occurrence déchiré par des frontières politiques et géographiques. Cette séance, en forme de "work in progress", se veut un moment de rencontres, de discussions, d’échanges autour de ces images offertes comme en contrepoint au chef-d’œuvre du réalisateur irakien, qui aura présenté son film la veille. Les images ne seront pas sous-titrées et les échanges se feront dans les langues d’origine. Mais ils seront résumés en direct dans la mesure du possible. NL — Sinds iets meer dan een jaar organiseert Cinemaximiliaan voorstellingen voor en met vluchtelingen die pas gearriveerd zijn in België. Rond het medium film zijn de ontmoetingen rijk aan uitwisselingen en dromen. De vereniging stelt in Nova een filmselectie voor die gedraaid werd door enkele nieuwkomers uit Irak, in aanwezigheid van Abbas Fahdel, de regisseur van “Homeland : Iraq Year Zero”, om met de andere deelnemers te debatteren. Ongemonteerde rushes van het leven zoals het het is, brute beelden en fragmenten van enkele minuten gefilmd door verschillende personen, die een getuigenis afleggen en een open venster op de wereld vormen, een wereld op het moment van politieke en geografische verscheurdheid. Deze voorstelling -als "work in progress"- wil een ontmoetingsmoment zijn, met discussies en uitwisselingen rond deze beelden als tegenhanger van het meesterwerk van de Iraakse regisseur die zijn film de avond ervoor vertoont. De beelden zijn niet ondertiteld en ieder spreekt zijn eigen taal, maar ze zullen in de mate van het mogelijke worden samengevat. 3 OF MEN AND WAR (DES HOMMES ET DE LA GUERRE) LAURENT BÉCUE-RENARD, 2014, FR, DCP, VO ANG ST FR / ENG OV FR OND , 142' [5€ / 3,5€] 16.09 > 20:00 25.09 > 19:00 01.10 > 18:00 13.10 > 20:00 23.10 > 16:00 FR - En 2008, un vétéran de la guerre du Vietnam décide de créer un centre consacré à la réhabilitation et la réinsertion d’anciens combattants, le Pathway Home en Californie. Les vétérans qui y sont accueillis souffrent tous de STPT (PTSD en anglais), “stress de trouble post traumatique”, terme générique sous lequel on regroupe des syndromes éprouvés suite à un traumatisme violent et profond. Comme justement des traumatismes vécus dans le cours d’une guerre. Des fêlures psychologiques que généralement on accepte dans le cas de civils, mais plus difficilement pour des soldats ayant commis des horreurs meurtrières. Pendant cinq ans, de 2008 à 2013, Laurent Bécue-Renard va partager le parcours d’une douzaine de vétérans des guerres d’Afghanistan et d’Irak accueillis au Pathway Home. Ils y suivent une thérapie de groupe qui peut-être leur permettra de retrouver un semblant de vie normale. Car rongés par le remord, par la honte, par une culpabilité sans fin, ces hommes sont des écorchés vifs. Avec énormément de patience on leur apprend à raconter l’indicible, à se libérer par la parole. C’est d’ailleurs cette dernière qui est le centre névralgique de “Of Men and War”, les récits individuels de ces hommes étant le pivot autour duquel se construit le film. La caméra de Laurent Bécue-Renard filme au plus près, sans complaisance, ni condescendance, les visages, les gestes, les paroles de ces anciens soldats. Forts un temps, ils sont devenus fragiles. Lentement, et non sans difficulté, les langues se délient, et un récit se construit. Le plus frappant est qu’en écoutant les histoires vécues par ces hommes, en observant leurs visages, on a réellement l’impression de voir des bombes éclater, du sang gicler, des membres être arrachés,…Et pourtant jamais on ne verra des images de guerre. Tout se passe dans le huis-clos du Pathway Home, et seulement de temps à autre le réalisateur se permet une furtive incursion à l’extérieur, dans le quotidien des familles des soldats. A partir de plus de cinq cents heures de rushes (le tournage ayant duré cinq mois), et un travail de ciselure au montage, Laurent Bécue-Renard tisse un film qui, en creux, est un long plaidoyer contre les ravages de la guerre. Exigeant et certainement dérangeant. A voir à tout prix. > En présence de Laurent Bécue Renard le vendredi 16.09 à 20h In aanwezigheid van de regisseur Laurent Bécue Renard op vrijdag 16 .09 vanaf 20u NL - In 2008 besluit een Vietnamveteraan een centrum te wijden aan de rehabilitatie en de herintegratie van oud-strijders, Pathway Home in Californië. De veteranen die er terechtkomen lijden allen aan posttraumatische stressstoornissen, een generieke term waarmee allerlei verschillende syndromen bedoeld worden na een gewelddadig en zwaar trauma. Zoals oorlogstrauma’s. Psychologische barsten die meestal aanvaard worden bij gewone burgers, maar niet bij soldaten die zelf moordende gruweldaden begaan hebben. Gedurende vijf jaar, van 2008 tot 2013, heeft Laurent Bécue-Renard het traject mee afgelegd van een twaalftal veteranen uit de Afghanistan- en Irakoorlog die werden opgevangen in Pathway Home. Ze volgen er een groepstherapie die hen misschien in staat stelt om opnieuw een ogenschijnlijk normaal leven te leiden. Want verteerd door spijt, schaamte, een eindeloos schuldgevoel, zijn deze mannen overgevoelig en niet meer in staat om gewoon te functioneren. Met enorm veel geduld leren ze om het onzegbare te vertellen, om vrijuit te praten. Het woord staat centraal in “Of Men and War” met de persoonlijke verhalen van deze mannen als spil waarrond deze film draait. De camera van Laurent Bécue-Renard filmt zonder zelfingenomenheid, zonder medelijden van heel dichtbij gezichten, gebaren, woorden van deze voormalige soldaten. Ze zijn even fragiel als ze vroeger sterk waren. Traag en niet zonder moeilijkheden komen de tongen los en de verhalen tot stand. Het meest treffend is dat bij het aanhoren van de verhalen die deze mannen beleefd hebben, terwijl we hun gezichten observeren, we de bommen horen vallen, het bloed zien spatten, afgerukte ledematen zien liggen... en nochtans is er geen enkel oorlogsbeeld te zien. Alles vindt plaats in een huis-clos, achter de veilig gesloten deuren van Pathway Home. Slechts heel af en toe gunt de filmmaker ons een uitstapje naar het dagelijkse gezinsleven van de soldaten. Op basis van meer dan vijfhonderd uren rushes (de draaiperiode duurde vijf maanden) en met de montage als drijvende kracht, weeft Laurent Bécue-Renard een film die in feite een lang pleidooi is tegen de ravage die de oorlog aanricht. Veeleisend, aangrijpend en zeker troeblerend. Een must-see ! EXPO 08.09 > 23.10 [Gratis] 08.09 > 19:00 (vernissage) la guerre est finie ! de oorlog is voorbij ! FR - "La guerre est finie" est aussi prétexte à une exposition collective dans le bunker résistant du bar du Nova. Avec des artistes parfois connus, parfois inconnus comme le soldat, choisis par nos entrailles "novatiennes". Le "plus jamais ça", qui ne s’arrête pourtant pas, la machine de guerre mise en place depuis l’aube des temps ; de nos dirigeants aux dirigés, des traumatismes qui ne cessent d’exister. De lourdeur et de légèreté sera constitué ce consommé d’esthétique autour de la guerre ainsi soit-elle jamais achevée. Comme une habitude de l’humanité pour des siècles et des siècles... Peut-on espérer qu’un jour plus jamais ? Gravures, collages, installations, dessins, sculptures, broderies,... autant de médiums ouvrant les sillons d’une anti-guerre programmée pour cette rentrée 2016 au cinéma Nova. Des ateliers de gravures sur bois seront organisés chaque dimanche de 16h à 18h dans le sous-sol du Nova. Elke zondagnamiddag van 16u tot 18u zijn er in de kelder van Nova workshops houtetsen te maken. NL - "De oorlog is voorbij" is ook een voorwendsel voor een collectieve tentoonstelling in de bunker-bar van Nova. Met sommige artiesten die bekend zijn, en andere die even onbekend zijn als de soldaat, gekozen op basis van ons Nova-buikgevoel. Over “nooit meer oorlog” terwijl de oorlogsmachine sinds het begin der tijden non-stop ratelend op volle toeren draait ; over de leiders en de volgelingen, over trauma’s die je voor het leven tekenen. Dit esthetisch krachtvoer over oorlog, dit eeuwigdurend opgevoerd schouwspel als was het een genetische traditie van de mensheid, is even lichtverteerbaar als het zwaar op de maag ligt. Wordt “nooit meer” op een dag werkelijkheid ? Bij de aanvang van het nieuwe cultuurseizoen kondigen etsen, collages, installaties, tekeningen, beelden, borduurwerken... een bestand af voor een anti-oorlogsprogramma in Cinema Nova. concert 08.09 > 22:00 [Gratis] ABB ATS (BXXL) FR - Découvert en première mondiale lors du festival Chairs Fraîches de Galerie E2 aux abattoirs d’Anderlecht, ABBAts est de retour pour un set guérilla dans l’abri atomique du Nova. Avec Serena aux percussions métalliques et Lucius Quatre Yeux à la console à bruits, ABBAts malmène des extraits d’ondes hertziennes captées on ne sait d'où, dans un tohu-bohu mécanique jouissif. Un duo tonifiant pour clôturer le vernissage de l’expo, et qui, pour l’anecdote, s’est rencontré au Nova fin 2015 lors de "Transmission : Industrial Music", une programmation dont Lucius, tel le Jean-Jacques Rousseau de la musique industrielle, était l’un des instigateurs. NL - Ontdekt in wereldpremière tijdens het festival “Chairs Fraîches” van E2 in de Slachthuizen van Anderlecht, komt ABBAts terug voor een guerrilla-set in de schuilkelder van Nova. Met Serena op metaalpercussie en Lucius Quatre Yeux op de lawaaiconsole, geeft ABBAts ervan langs met hertzgolven die god weet waar werden opgevangen, en op je worden losgelaten in een heerlijk mechanische pokkeherrie. Een krachtig duo om de vernissage van de collectieve expo af te sluiten, en dat, voor de anekdote, elkaar eind 2015 ontmoet heeft in Nova tijdens het indusprogramma "Transmission : Industrial Music" waarvan Lucius één van de aanstokers was.l’un des instigateurs. https://soundcloud.com/user-202822083-312684909 www.luciusfhyleomerras.com 4 FURTHER INVESTIGATION FR - Réalisatrice, productrice, journaliste, artiste… Laura Poitras revêt de multiples casquettes sous le signe de l’engagement et de l’activisme socio-politique. Et dire qu’auparavant, elle était chef cuistot ! Mais les déclinaisons culinaires ne lui permettant pas de questionner suffisamment l’état du monde, elle se lance dans des études de cinéma expérimental, puis de sciences politiques. Le jour des attentats du 11 septembre 2001, elle se trouvait à New York, où elle habitait. Trois ans plus tard, elle décide de se rendre en Irak, elle qui n’avait jamais couvert une guerre. Elle y réalise “My Country, My Country” qui deviendra le premier opus de sa trilogie sur l’après “onze septembre”. En obtenant l’Oscar pour “Citizenfour”, le dernier volet de ce triptyque, Laura Poitras devient l’une des personnalités les plus influentes sur la scène du documentaire américain. Dérangeante car toujours en quête de vérité, elle sera obligée d’émigrer à Berlin pour se soustraire à la surveillance de la CIA. Le Nova vous propose de découvrir son fameux triptyque “post 9/11”, dans l’attente de pouvoir peut-être un jour l’accueillir... NL - Regisseuse, producente, journaliste, artieste… Het leven van Laura Poitras staat in het teken van haar engagement en sociaal-politiek activisme. En te weten dat ze vroeger keukenchef was ! Maar haar culinaire neigingen lieten haar niet toe om de toestand van de wereld te onderzoeken, vandaar haar stap naar studies experimentele cinema, en daarna in politieke wetenschappen. Op de dag van de aanslagen van 11 september bevindt ze zich in New York waar ze dan woont. Drie jaar later beslist ze naar Irak te gaan, alhoewel ze nog nooit aan oorlogsverslaggeving heeft gedaan. Ze maakt er "My Country, My Country" dat het eerste deel wordt van de trilogie over de gebeurtenissen na 11 september. Wanneer ze een Oscar krijgt voor "Citizenfour", het laatste deel van de trilogie, wordt Laura Poitras één van de invloedrijkste Amerikaanse documentairemakers. Ze is een stoorzender die altijd op zoek gaat naar de waarheid, waardoor ze gedwongen wordt te emigreren naar Berlijn om zich los te maken van de bemoeienissen van de CIA en anderen. Nova geeft je de kans haar beruchte post- 9/11 trilogie integraal te ontdekken. In afwachting van haar misschien ooit persoonlijk te mogen verwelkomen… THE AFTER 9/11 TRILOGY [5€ / 3,5€] 11.09 > 20:00 + 09.10 > 17:00 MY COUNTRY, MY COUNTRY 2006, US, video, vo st ang / ov st ang , 90' FR - Trois ans après les attentats à New-York, un an après l’invasion de l’Irak par la coalition menée par les Etats-Unis, Laura Poitras se lance dans un projet aussi ambitieux que dangereux. Pendant huit mois, seule, sans équipe de tournage, elle documente la vie des irakiens sous l’occupation américaine, alors que les premières élections “démocratiques” de janvier 2005 se préparent. La figure centrale du film est le docteur Riyahd, un irakien sunnite qui, à part prodiguer des soins et des conseils, œuvre avec passion pour l’établissement de la démocratie en Irak, et se porte candidat aux futures élections. Son regard sur l’occupation américaine est très critique, alors qu’autour de lui le chaos est absolu. Avec “My Country, My Country” Laura Poitras s’inscrit dans la droite lignée du “cinéma vérité”. Le sujet qu’elle aborde est des plus épineux. Car au-delà de la chronique d’une page de l’histoire récente de l’Irak, c’est de la légitimité d’une démocratie imposée par la force et par les armes dont il est avant tout question. NL - Drie jaar na de aanslagen in New York, één jaar na de invasie in Irak door de coalitie geleid door de Verenigde Staten, engageert Laura Poitras zich in een tegelijk ambitieus en gevaarlijk project. Gedurende acht maanden, op haar eentje, zonder filmploeg, filmt ze het leven van Irakezen onder de Amerikaanse bezetting, terwijl de eerste "democratische" verkiezingen voor januari 2005 worden voorbereid. De centrale figuur in de film is dokter Riyahd, een Iraakse soenniet die buiten zijn leven van zorgverlener een grote passie heeft, en dat is de vestiging van de democratie in Irak. Daarom stelt hij zich kandidaat voor de verkiezingen. Hij staat zeer kritisch tegenover de Amerikaanse invasie, terwijl rondom absolute chaos heerst. Met "My Country My Country” levert Laura Poitras een film af in de lijn van "cinéma verité". Het onderwerp waarover ze het heeft wordt almaar neteliger. Want behalve een kroniek van de recente geschiedenis van Irak gaat het over de legitimiteit van een met geweld en wapens opgelegde democratie als centrale vraag. [5€ / 3,5€] 11.09 > 22:00 + 09.10 > 19:00 [5€ / 3,5€] 09.10 > 21:00 2010, US, VIDEO, VO ST ANG / OV ST ANG , 90' 2014, US, DCP, VO ST FR / OV FR OND , 114' THE OATH CITIZENFOUR FR - L’idée première pour ce deuxième volet post 9/11, était de suivre le retour à la maison d’un prisonnier de Guantánamo Bay. Laura Poitras démarre ainsi ses recherches au Yemen, pays d’origine de nombreux détenus de la prison américaine. Elle y rencontre la famille de Salim Hamdan, chauffeur d’Oussama bin Laden et premier prisonnier à être jugé par la commission militaire de Guantánamo. Mais aussi Abu Jandal, ex-garde du corps du chef d’Al-Qaïda. C’est finalement lui qui devient le fil conducteur du film. Personnage complexe, aux nombreuses zones d’ombre, Abu Jandal ne se définit pourtant pas comme un révolutionnaire violent ou un partisan des attentats. Cependant, même éloigné du terrorisme, il continue à croire aux objectifs d’Al-Qaïda. Charismatique, il affiche une ambiguïté déroutante, alors que la présence de Salim Hamdan, emprisonné et jugé à Guantánamo au moment du tournage, hante le film. Des lettres écrites à la famille ponctuent "The Oath" ("Le serment") qui, construit comme un thriller politique, nous dévoile de façon surprenante des pans cachés de la guerre lancée par les USA au terrorisme. Mais aussi le côté trouble de ce “diable” qu’elle veut combattre. FR -Réalisé dans le plus grand secret, "Citizenfour" eu l’effet d’une bombe à sa sortie en 2015. Le sujet est exceptionnel et nous concerne tous. Deux ans plus tôt, Laura Poitras reçoit un message crypté d’un certain “Citizenfour” (“Citoyen quatre”), qui propose de lui dévoiler des informations sensibles sur la NSA, l’agence de sécurité américaine. Rendez-vous est donné dans une chambre d’hôtel à Hong Kong, où Laura Poitras se rend accompagnée de Glenn Greenwald et Ewen MacAskill du journal The Guardian. Le trio se retrouve face à un certain Edward Snowden qui deviendra l’un des plus célèbres lanceurs d’alertes contemporains. Pendant quatre jours, il leur dévoilera comment la NSA a conçu le plus intrusif et pernicieux système de surveillance mondial, surnommé Tempora. Tous s’interrogent sur le moyen de dévoiler cette manne d’informations au reste du monde. Ce sera chose faite le quatrième jour, avec une annonce qui déclenchera une chasse à l’homme digne d’un livre de John le Carré. Et tout cela en direct devant la caméra de Laura Poitras ! Incroyable plaidoyer sur la nécessité de trouver un équilibre entre transparence et sécurité, “Citizenfour” doit absolument être vu ! NL - Het oorspronkelijke idee van dit tweede post 9/11luik, was om een gevangene van Guantánamo Bay te volgen die naar huis terugkeert. Daarom begint Laura Poitras haar onderzoek in Jemen, het land van herkomst van vele gedetineerden in de Amerikaanse gevangenis. Ze ontmoet er de familie van Salim Hamdan, de chauffeur van Osama bin Laden en de eerste gevangene die berecht werd door het militair tribunaal van Guantánamo. Ook loopt ze Abu Jandal, ex-lijfwacht van de chef van Al-Qaida, tegen het lijf. Uiteindelijk wordt hij het hoofdpersonage van deze film. Een complex personage, met vele schaduwzijden, die zichzelf niet ziet als een gewelddadige revolutionair of een voorstander van aanslagen. Wars van terrorisme blijft hij geloven in de doelstellingen van Al-Qaida. Hij is charismatisch maar geeft ook een verwarrende ambiguïteit weer, terwijl de aanwezigheid van Salim Hamdan, gevangen en berecht in Guantánamo tijdens deze opnamen, door de film blijft spoken. Brieven aan de familie fraseren "The Oath", een documentaire die opgebouwd is als een thriller en op verrassende wijze de verborgen belangen van de oorlog tegen terreur van de Verenigde Staten ontsluiert. Tegelijk werpt de film een licht op de duistere kant van de "duivel" met wie de strijd wordt aangebonden. NL -"Citizenfour" werd in het allergrootste geheim gemaakt en sloeg in als een bom toen hij uitkwam in 2015. Het onderwerp is uitzonderlijk en gaat ons allen aan. Twee jaar eerder krijgt Laura Poitras een gecodeerd bericht van een zekere "Citizen four", met het voorstel gevoelige informatie van de veiligheidsdienst NSA te ontmaskeren. De ontmoeting met Laura Poitras, samen met Glenn Greenwald en Ewen MacAskill van The Guardian, zal plaatsvinden in een hotelkamer in Hong Kong. Het trio bevindt zich oog in oog met een zekere Edward Snowden die één van de bekendste hedendaagse klokkenluiders wordt. Gedurende vier dagen onthult hij hoe de NSA het meest indringende en verderfelijke systeem van wereldwijde surveillance heeft gecreëerd onder de naam Tempora. Ze vragen zich af hoe deze informatie te delen met de wereld. Dat gebeurt op de vierde dag, met een persmededeling die wordt gevolgd door een achtervolging een John le Carré waardig. En dat alles live voor de camera van Laura Poitras ! Een ongelooflijk, niet te missen pleidooi voor de noodzaak om een evenwicht te vinden tussen transparantie en veiligheid. DOMESTIC AFFAIRS [5€ / 3,5€] 08.09 > 20:00 + 24.09 > 20:00 + 30.09 > 22:00 15.10 > 18:00 + 23.10 > 19:00 [5€ / 3,5€] 01.10 > 22:00 + 22.10 > 20:00 THE AMERICAN WAY DO NOT RESIST (AKA RIDERS OF THE STORM) CRAIG ATKINSON, 2016, US, HD, VO NON SOUS-TITRÉ / OV ZONDER OND , 73' FR - Depuis que l’armée américaine est active au Moyen Orient, on observe une militarisation inquiétante des forces de l’ordre aux Etats-Unis… A tel point qu’au détour d’une rue, on se croirait à Falloujah ! C’est ce que dévoile avec acuité "Do Not Resist", premier documentaire d’un chef opérateur indépendant, aguerri aux tournages engagés. Démarrant sur l’encadrement des manifestations à Ferguson dans le Missouri suite au décès de Michaël Brown (jeune afro-américain tué le 9 août 2014 par la police locale), "Do Not Resist" chemine à travers le pays de l’Oncle Sam au cœur du s y s t è m e p o l i c i e r. O n y apprend notamment que le gouvernement fédéral a mis en place un programme facilitant le rachat de véhicules blindés de l’armée, endettant toujours plus de paisibles municipalités. Et malgré une société civile critique, dont des vétérans de la guerre en Irak, la machine sécuritaire est en route, les policiers semblant adhérer aux nouvelles technologies du marché. Conférences, symposiums, entraînements et interventions démonstratives jalonnent le film, jusqu’à une vision glaciale d’une société gérée en sous traitance par le secteur privé. A l’heure où tout citoyen devient suspect, "Do Not Resist" est d'une actualité brûlante. En exclusivité européenne sur l’écran du Nova ! 5 NL - Sinds het Amerikaanse leger actief is in het MiddenOosten, worden ook de straten van de Verenigde Staten intensief gemilitariseerd.... Je zou je soms in Fallujah wanen ! Dit is althans wat deze eerste documentaire van Craig Atkinson, een onafhankelijke cameraman gepokt en gemazeld in geëngageerde films, met verve aan het licht brengt. De eerste beelden werpen je meteen in de strijd : ze tonen de indrukwekkende politiemacht tijdens de betogingen in Ferguson na de dood van Michael Brown, een jonge AfroAmerikaan die door de lokale politie op 6 augustus 2014 doodgeschoten werd. Met "Do Not Resist" begeven we ons dwars door het land van Uncle Sam naar het hart van het politiesysteem. Beeld na beeld vernemen we hoe de federale regering een programma heeft opgezet om de aankoop van geblindeerde legervoertuigen te ondersteunen, maar waardoor de steden zich steeds meer in de schulden steken. Ondanks een kritisch middenveld draait de veiligheidsmachine op volle toeren, en lijkt de politie zich volop toe te leggen op de nieuwste snufjes op de markt. Conferenties, symposia, oefeningen en interventies in de film bieden een ijzingwekkende kijk op een maatschappij die in onderaanneming beheerd wordt door de privésector. Nu dat elke burger verdacht wordt, is "Do Not Resist" een film die hoogdringend gezien moet worden. En dat kan, zowaar in Europese exclusiviteit, op het scherm van Nova. live soundtrack MAURICE PHILLIPS, 1986, US-UK, 35MM > VIDEO, VO ST FR / OV FR OND , 100' FR - Info exclusive : la guerre n’est pas finie pour tout le monde ! N’ayant jamais vraiment atterri, le capitaine (Dennis Hopper) et ses hommes – spécialistes de l’information, ils sont de retour du Vietnam depuis dix ans quand même - , continuent à diffuser leur propre émission de télé-pirate en direct de leur vieux bombardier B29. La guerre par brouillage des ondes nationales se fait à gros coups de Jimmy Hendrix saturé, de machisme et de portraits crus et politiquement incorrects du American Way of Life. Cependant, l’heure de la retraite a peut-être sonné pour l’équipage, le fou d’électronique, le pilote perché à l’acide, le manchot en fauteuil roulant, le cuisinier black, l’étrange masseur vietnamien, et l’envoyé spécial en rocketman. Mais leur charismatique capitaine veut "one last mission". La cible : une candidate à la présidentielle au programme militariste, pour qui tous les coups bas médiatiques sont permis, dont une alliance contre nature avec des chrétiens... Épinglant le Reagan de l’époque, "The American Way" est un pur fantasme de vétérans psychédéliques, rendant à ces derniers, le temps d’un film ovni, force et dignité dans un grand rire. NL - Exclusief : de oorlog is niet voor iedereen voorbij ! Omdat hij nooit echt geland is, gaat de kapitein (Dennis Hopper) en zijn bemanning – informatiespecialisten die toch al zo’n tien jaar terug uit Vietnam zijn – verder met het verspreiden van hun eigen piraattelevisie, live vanuit hun oude B29-bommenwerper. De oorlog door verstoring van de nationale golven gebeurt met strepen gesatureerde Jimi Hendrix, machismo en zwaar politiek incorrecte portretten van The American Way of Life. Maar ondertussen komt het pensioen zoetjesaan in zicht voor de bemanning die bestaat uit een elektronicanerd, een piloot op acid, een mankepoot in rolstoel, een zwarte kok, een vreemde Vietnamese masseur en de vliegende reporter Rocketman. Maar hun charismatische kapitein wil "one last mission". Het doel is niemand minder de presidentskandidate met een militaristisch programma voor wie geen enkele mediastunt te min is, waaronder een tegennatuurlijke alliantie met de christenen… Met de Reaganperiode in het vooruitzicht was "The American Way" een puur fantasme van een stel psychedelische veteranen die hen een film lang kracht en waardigheid gunde, en een gulle lach. 14.10 > 20:00 [7,50€ / 6€] David Wark Griffith 1915, US, 35mm > HD, muet int ANG /stil int enG, 193' FR- Une guerre civile fondatrice des EtatsUnis modernes, une guerre où les questions d’esclavagisme et de racisme sont centrales. Et puis ce film, sorti en 1915, qui donne le ton pour le cinéma formel à venir. Mais un film au message hallucinant, l’un des pires de l’histoire du cinéma. Un film pro Klu Klux Klan (si si) qui raconte, d’après un roman, la difficile reconstruction du sud des États-Unis dévasté par la guerre de sécession. Ce Sud est vu par le prisme de deux familles amies, qui s’affrontent sur les champs de bataille pour mieux encore se déchirer par la suite ; des histoires d’amours croisées (mettant en scène la légendaire Lilian Gish), dans la grande tradition épique... S’il ne suffit pas de dire que la guerre est finie, il l’est encore moins d’annoncer que les hommes sont égaux après avoir aboli l’esclavage. A sa manière, qui choqua déjà à l’époque, suscitant émeutes et boycott, mais aussi soutien et renaissance du Klan, le chef d’œuvre de Griffith se transforme en sacré grain de sable dans la machine à faire croire que l’art, la morale et le progrès marchent main dans la main. "Birth of a Nation" dérange et fascine toujours aujourd’hui. Avec ses per- sonnages noirs joués en grande partie par des blancs, ses clichés éhontés et essentialistes. Mais il marque aussi par sa science du montage, l’efficacité du récit, les mouvements de caméras, les séquences colorisées, la maîtrise des grandes scènes d’extérieurs (la guerre, la poursuite finale) et des scènes d’intérieures intimistes (notamment l’assassinat de Lincoln par John Wilkes Booth, incarné par Raoul Walsh !). "Birth of a Nation" est un véritable monstre de cinéma, un film fondateur à l’aune duquel on juge encore les tentatives de film épique ou traitant d’un sujet proche.Depuis quelques années, le film est tombé dans le domaine public. L’occasion était donc trop belle de le réinterpréter en lui préparant une bande son live maison à base de musiques d’époque, field recordings, discours détournés historiques ou actuels, et bien sûr quelques interventions de musiciens surprises. Nul doute que ce live soundtrack non conventionnel résonnera d’une façon très particulière au moment même où les questions raciales resurgissent de manière frontale dans le "Land of the Free" ! NL-Een burgeroorlog die aan de basis ligt van de huidige Verenigde Staten, en waarin de slavenproblematiek en het racisme sleutelelementen zijn. In de vroege dagen van de filmindustrie werd er een film over gemaakt die uitkwam in 1915, en die de fundamenten legde voor de toekomstige cinematechnieken. Maar het is een film met een hallucinante boodschap, een van de ergste ooit in de filmgeschiedenis.Een pro Ku Klux Klan-film (echt waar) die gebaseerd is op een roman en de moeizame heropbouw van de V.S. verhaalt, verwoest door de afscheidingsoorlog. We zien dit door het prisma van twee bevriende families die tegenover elkaar komen te staan op het slagveld. Daarin zit een liefdesverhaal verweven (vertolkt door onder andere de legendarische Lilian Gish) in de beste epische traditie... Net zoals het niet volstaat te zeggen dat de oorlog afgelopen is, volstaat het ook niet te beweren dat iedereen gelijk is na het afschaffen van de slavernij... Op geheel eigen wijze vormt het meesterwerk van Griffith, dat destijds reeds geboycot werd en rellen veroorzaakte, maar ook leidde tot hernieuwde steun voor de KKK, een zandkorreltje in de raderen van de machine die ons laat geloven dat kunst, moraal en vooruitgang hand in hand gaan. Zoveel jaar na datum verontrust en fascineert "Birth of a Nation" nog steeds. Met zijn zwarte personages die grotendeels door blanken vertolkt worden, zijn schaamteloze clichés en essentialistische ideeën. Maar hij maakt ook indruk met de doordachte montage, het treffende verhaal, de camerabewegingen, de kleurrijke scenes, de meesterlijk gefilmde massascènes (de oorlog, de eindachtervolging) en de intimistische binnenopnamen (de moord op Lincoln door John Wilkes Booth vertolkt door Raoul Walsh !). "Birth of a Nation" is een dijk van een film, een grensverleggende film die nog steeds een referentie is. Enkele jaren geleden kwam de film in het publieke domein terecht. De gelegenheid was te mooi om te laten liggen. Een huisgemaakte Live Soundtrack hervertolkt de film op basis van muziek van toen, veldopnamen, historische en hedendaagse speeches, en natuurlijk enkele verrassende muzikale tussenkomsten. Deze Live Soundtrack klinkt ongetwijfeld verrassend actueel op het moment dat de rassenkwestie weer in het brandpunt van de belangstelling staat in het “Land of the Free” !resurgissent de manière frontale dans le "Land of the Free" ! 6 RE AL LIFE STORY [5€ / 3,5€] 24.09 > 22:00 + 30.09 > 20:00 + 22.10 > 22:00 DEATHDREAM DEAD OF NIGHT BOB CLARK, 1974, CA, VO / OV, 88' FR - Alors qu’une famille américaine type (ils ont un chien), apprend avec horreur que leur fils est tombé au Viêt Nam, on sonne à la porte, par une nuit d’orage... Incrédules mais transportés de bonheur, papa, maman et la jeune sœur (sauf le chien) accueillent le héros. Rapidement, le paternel suspecte un comportement étrange, ce que les femmes de la maison refusent de voir. Mais quand le héros commence à ne pas se comporter en bon américain avec le chien, au drive-in ou à table, l’évidente horreur de sa nouvelle nature ne fait plus de doute. Pas encore aussi célèbre qu’aujourd’hui, la figure du zombie est encore celle, critique, de George Romero. Avec le recul, il apparaît étonnant que l’un des premiers films sur la guerre du Viêt Nam y fasse appel. Bob Clarck, alors en plein dans une série de films de genre étranges, sombrera quelques années plus tard dans le "teen movie" idiot, après avoir malmené de manière fort cinématographique l’Americana le plus insipide de l’époque. NL - Terwijl een typisch Amerikaanse familie (met hond) net met afschuw heeft mogen vernemen dat hun zoon op het veld van eer is gevallen in Vietnam, wordt er op een onweersnacht aan de deur gebeld... Vol ongeloof maar tegelijk overmand door geluk, onthalen papa, mama en kleine zus de held. Al snel merkt de vader zijn vreemde gedrag op, maar de vrouwen des huizes steken liever hun kop in het zand. Wanneer de held zich als een slechte Amerikaan begint te gedragen met de hond, in de drive-in en aan tafel, dan slaat de nietsontziende horror van zijn nieuwe aard toe. Op het moment dat deze film gedraaid werd, begin jaren 1970, was de zombie nog niet zo populair als nu, en eerder een vehikel voor maatschappijkritiek, zoals in de films van Romero. Nu gezien is het op z’n minst ietwat vreemd dat in een van de eerste Vietnamfilms het personage van de zombie de hoofdrol wegkaapt ! Bob Clark, die zich voluit wierp op een reeks vreemde genrefilms, zou enkele jaren later verglijden naar idiote tienerfilms, nadat hij in "Deathdream" cinematografischgewijs de Amerikaanse tijdgeest er smakeloos van langs gaf. HE ALTH [5€ / 3,5€] 25.09 > 18:00 + 02.10 > 22:00 + 22.10> 19:00 LET THERE BE LIGHT JOHN HUSTON, 1946, US, 35MM, VO / OV , 58' FR - Si vous revenez de la guerre en proie aux cauchemars, que vous ne savez plus marcher ou qu’étrangement, vous vous mettez à pleurer pour un oui ou pour un non, pas de problèmes! L’armée américaine vous a concocté un petit programme de remise en forme : quelques séances d’hypnose, deux-trois discussions avec un psy, du sommeil et hop, hop, hop, vous revoilà d’aplomb pour repartir au combat, au base-ball ou au fin fond du Mississippi. Testé à Long Island, filmé en 1946 par John Huston alors mobilisé, "Let There Be Light" vous en donnera quelques petits exemples spectaculaires. Que la lumière soit, certes, mais surtout "Lève-toi et tais-toi ". Seulement, voilà, ça parle beaucoup dans ce documentaire. Ça pleure, ça souffre, ça se dit... L’horreur, l’effroi, la douleur ne sont jamais loin derrière l’optimisme enthousiaste de cette voix off un poil hystérique. Malgré une partie de base-ball mémorable, l’Etat-Major fut si peu convaincu par l’efficacité propagandiste du film qu’il le retint dans ses tiroirs jusqu’en 1981. Pour une petite mise à jour du programme santé, voir page 3 : "Of Men and War". NL - Word je na de terugkeer uit de oorlog geteisterd door nachtmerries ? Ben je invalide of begin je bij het minste te huilen ? Geen probleem ! Het Amerikaanse leger stelde een programma samen om je terug in vorm te krijgen : enkele hypnose-sessies, twee of drie gesprekken met de psycholoog, heel veel slaap en hop, je bent weer klaar om de strijd aan te gaan, een partijtje baseball te spelen of de Mississippi af te varen. Het programma werd getest op Long Island en in 1946 gefilmd door filmregisseur en acteur John Huston die destijds voor het leger was gemobiliseerd. "Let There Be Light" toont enkele spectaculaire voorbeelden. Laat er licht zijn, maar nog belangrijker is het credo "sta op en hou je mond." Nu wordt er in deze documentaire net erg veel gepraat. Er wordt gehuild, geleden en gesproken over de verschrikkingen van de oorlog. De horror en de pijn zijn nooit ver weg, ondanks het enthousiaste optimisme van de ietwat hysterische commentaarstem. Een memorabele partij honkbal volstond niet om de Amerikaanse overheid te overtuigen van het gewenste positieve propagandadoel van de film, en daarom blijf hij tot 1981 in de kast liggen. Voor een update van het gezondheidsprogramma, zie pg. 3: "Of Men and War". CL ASSIFIED [5€ / 3,5€] 25.09 > 22:00 + 01.10 > 21:00 + 16.10 > 17:00 THE LAB YOTAM FELDMAN, 2013, IL, HD, VO ST fr / OV fr ond , 58' Jeune État d’obédience monothéiste hébraïque vend armes, stratégies et techniques militaires à tout groupement officiel en quête d’efficacité dans sa lutte armée contre toute forme de guérillas urbaines. Testées et approuvées sur le terrain, elles vous assureront un rendement maximal dans l’extermination de la population ennemie et un rapport pertes/ profits des plus favorables. Pour de plus amples informations, contactez nos ministères militaire et commercial. FR - Cette petite annonce fictive paraît presque réaliste après la vision de "The Lab". Pour son premier film, le jeune Yotam Feldman colle au train d’experts en armement israélien, depuis le philosophe militaire, jusqu’aux entrepreneurs à succès, afin de mieux mettre à jour une dynamique commerciale de l’aprèsconflit des plus juteuse. Dépourvu de tout complexe, les acteurs de ce monde saignant dévoilent les rouages d’une exploitation de l’expérience de la guerre (contre les palestiniens), dans la création d’un modèle économique qui, loin de coûter à l’État israélien, se révèle une source de profit considérable et d’influence internationale centrale. Entre visite de foire internationale de l’armement ou d’un village palestinien factice, cette enquête fouillée vous emmènera au bout d’un cynisme d’État assumé. Jonge staat van monotheïstische Hebreeuwse confessie verkoopt wapens, strategieën en militaire technieken aan officiële groeperingen die op zoek zijn naar doelmatigheid in hun gewapende strijd tegen elke vorm van stadsguerrilla. Getest en gekeurd op het terrein, verzekeren ze u een maximaal rendement in de uitroeiing van de vijandige bevolking en de meest voordelige winst/verliesverhouding. Voor meer informatie, neem contact op met onze militaire en commerciële ministeries. NL - Wie “The Lab” heeft gezien, zou deze verzonnen advertentie wel eens voor waar kunnen aannemen. Voor zijn eerste film klampt de jonge Yotam Feldman Israëlische bewapeningsspecialisten aan, een militaire filosoof en succesvolle ondernemers, die allen een zo voordelig mogelijke commerciële dynamiek van het post-conflict aanzwengelen. Niet gehinderd door scrupules ontvouwen ze het bloederige raderwerk van de uitbuiting van de oorlogservaring tegen de Palestijnen, om een economisch wereldmodel te creëren dat, in plaats van verlieslatend is voor de staat Israël, een bron van winst en van internationale invloed blijkt te zijn. Van de wapenbeurs tot een Palestijns nep-dorp toont dit diepgravende onderzoek hoe ver volgehouden staatscynisme kan gaan. STRIP & GAMES [5€ / 3,5€] 09.09 > 20:00 + 23.10 > 21:00 The Life and Death of COLONEL BLIMP Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943, GB, DCP, vo st fr / ov fr ond , 164' FR - On n’insistera pas sur l’immense maîtrise et le talent bien connus de Michael Powell et Emeric Pressburger. Leur insolence est par contre moins notoire. Alors quand le Ministère de l’information britannique découvre leur prochaine production, après leur époustouflant et culotté film de propagande "49ème parallèle", l’excommanditaire ne s’attend pas à une provocation pareille, ni à un film d’une telle ampleur. Au point que Churchill en personne tenta d’empêcher la production et la sortie de "Colonel Blimp" ! A travers une histoire d’amour pour la même femme sous différentes incarnations (toutes jouées par Deborah Kerr) et une histoire d’amitié indéfectible entre un officier anglais (inspiré du Colonel Blimp des années 30 du caricaturiste David Low) et un officier allemand, les deux cinéastes nous proposent une analyse de l’attitude de l’Angleterre dans ses guerres coloniales et les deux guerres mondiales... Et ce en 1943 ! Et si ce long métrage où pas un coup de feu n’est tiré, a toute sa place dans cette programmation, c’est que tout se joue après une guerre... et donc avant une autre. Les scènes les plus marquantes étant celles où Anton Walbrook (qui joue l’officier allemand, Theo Kretschmar-Schuldorff) se désole auprès de Roger Livesey (le "Colonel Blimp" du titre alias Clive Candy) de la perte de la guerre de 14 en en prophétisant les conséquences néfastes, alors que les officiers anglais se réjouissent et se moquent ; et la scène où il cherche asile en Angleterre au début de la guerre en cours, fuyant le nazisme et ses enfants embrigadés. Ultime problème pour la censure anglaise : l’Allemand est toujours sensible et lucide tandis que l’Anglais, bien que bonhomme, se trompe d’attitude et d’angle analytique. Cette histoire non manichéenne est magnifiée par les couleurs d’un Technicolor des plus recherchés, éblouissant et unique dans le cinéma européen, et par une mise en scène d’une finesse confondante, avec ses flashback et forward à en donner le vertige, sans oublier ses dialogues succulents. La grande classe anglaise ! RATIONNEMENT REPRESAILLES OVERWINNING ARMISTICE INDUSTRIE BABYBOOM MASSACRE VICTOIRE COLONEL HONGER PROCES EINDE LEVEN TERUG VREDE WAPEN WINST NL - Over het onovertroffen filmtalent van Michael Powell en Emeric Pressburger hoeven we niet door te bomen, dat staat buiten kijf. Na het verbluffende "49th Parallel" gaf de Britse overheid het duo opnieuw de opdracht voor een propagandafilm. Maar de opdrachtgever verwachtte allicht niet dat het resultaat de vrij provocerende film “Colonel Blimb” zou opleveren. Naar verluidt trachtte Churchill zelf nog de vertoning van de film te verhinderen. Het verhaal ontrolt zich rond de niet aflatende vriendschap tussen een Britse officier (geïnspireerd door Colonel Blimp van de cartoonist David Low) en een Duitse officier, en de liefde voor een vrouw die in verschillende incarnaties in de film opduikt (alle vertolkt door Deborah Kerr). De twee filmmakers analyseren in de film de houding van Engeland in de koloniale oorlogen en de wereldoorlogen... en dit al in 1943 ! Iets wat opperbest past in dit programma want het verhaal speelt zich af net na de ene oorlog... en dus net voor de andere weer begint. De meest memorabele ARME BEEN DOOD FAIM DDT FEU FIN ROL TIR TPI OS scènes zijn die waar Anton Walbrook (de Duitse officier) het verlies betreurt van de oorlog van 14-18 en de negatieve gevolgen daarvan voorspelt, terwijl de Engelse officieren erom juichen en er de spot mee drijven. Een andere opmerkelijke scène is die waar de Duitse officier asiel zoekt in Engeland, op de vlucht voor het nazisme. Het probleem voor de Engelse censuur was dat de Duitser het gevoelige en lucide personage is, terwijl de Engelse collega’s de bal steeds misslaan met hun botte houding en verkeerde analyses. De kleuren van de Technicolor zijn schitterend en de mise-enscène is zeer verfijnd. De flashbacks en flash forwards zijn evenals de spitse dialogen befaamd. Fijne Britse humor overheerst ondanks de donkere periode waarin de film werd gedraaid. "The Life and Death of Colonel Blimp" behoort tot het meest opwindende en ontroerende uit de geschiedenis van de cinema. Grote Engelse klasse ! 7 O p l o s sing / S ol u t ion : Voir / Z ie p, 7 8 IN DEPTH : BIAFR A [5€ / 3,5€] 07.10 > 20:00 HALF OF A YELLOW SUN BIYI BANDELE, 2013, NG-GB, DCP, VO ST FR / OV FR OND , 113' FR - "Half of a Yellow Sun" suit le destin, depuis le début des années 60 de deux sœurs jumelles aux caractères très différents, Olanna et Kainene. Si le film ne nous plonge pas immédiatement au cœur de la guerre du Biafra, c’est pour mieux cerner l’émergence et la brutalité du conflit au travers de différentes perceptions et sensibilités. 2014, le visa de censure n’arrivait pas et la sortie du film au Nigéria était sans cesse repoussée. Il n’en fallait pas plus pour susciter la curiosité des Nigérians et peut-être encore davantage celle de ceux de la diaspora. Difficile de comprendre en quoi pouvait poser problème un film sur le Biafra aujourd’hui, et pourtant... Le film était déjà attendu pour plusieurs raisons. Une alliance assez inédite entre Nollywood et Hollywood, un casting international (dont Chiwetel Ejiofor, tout droit sorti de "Twelve Years a Slave"), et donc un budget conséquent, rare pour un film africain. Surtout, il est l’adaptation du second roman de Chimamanda Ngozi Adichie, dont le troisième, "Americanah", venait de sortir. Succès de librairie, succès critique, une nouvelle voie du féminisme et des post-colonial studies, cette oeuvre littéraire est aussi signée par une écrivaine rendue célèbre pour son Ted talk "We Should All Be Feminists" samplé plus tard par Beyoncé ! Là où le livre "Half of a Yellow Sun", dans la tradition de Chinua Achebe, arrive à aborder des situations complexes de manière simple, grâce à des stratagèmes littéraires habiles, sensibles et efficaces, où le recours à l’imagination du lecteur qui connaît les images marquantes vues dans les journaux de l’époque fonctionne à merveille; le film se bat entre difficultés de production et incapacité à aborder l’horreur et la violence de front, malgré quelques tentatives honorables de mise en scène listening (la reconstitution du Lagos 60’s), une photo intéressante et & lecture l’utilisation d’images d’archives. La nécessité de rentrer [2,5€] dans les canons de deux traditions cinématographiques n’arrangeant rien. Reste qu’au milieu de tout cela, 07.10 > 22:00 "Half of a Yellow Sun" n’a pas eu sa chance en salles. Et c’est justement parce qu’il est un édifiant et très récent témoignage de l’incapacité à aborder sereinement le sujet, et donc qu’il est matière à discussion, que ce film a sa place dans ce volet spécial Biafra au Nova. Une occasion peut-être unique FR - Uchenna Ikonne, actif dénicheur des perles de le découvrir sur de la musique nigériane 60’s et 70’s (on lui doit, entre grand écran en autres choses, la redécouverte de William Onyeabor) Belgique. vient de publier deux livres et compilations sur la courte vie du rock nigérian entre 1972 et 1977. On ne pouvait pas passer à côté ! Il montre comment les groupes ont été, à leurs débuts, des figures emblématiques du conflit biafrais, à tel point que chaque compagnie militaire voulait un groupe attitré voyageant avec eux, leur attirant la sympathie des habitants des villes et villages traversés. Il démêle l’histoire complexe et foisonnante des transfuges, des déchirements et des heureuses combinaisons entre musiciens qui allaient, au sortir de la guerre, constituer le champ du rock nigérian. Histoire des labels bien sûr, mais aussi de la survivance d’un certain esprit qui s’incarne dans ces groupes d’un pays aux cicatrices encore douloureuses. Écoute de morceaux, extraits vidéos (avec entre autres Fela Kuti, Ginger Baker mais aussi de Paul McCartney venant enregistrer à Lagos), diaporama... Nous vous proposons une séance riche en musique endiablée à partir des livres d’Uchenna Ikonne, qui fera son apparition sur l’écran en fin de séance grâce à la magie d’internet et du monde moderne. WAKE UP YOU! THE RISE AND FALL OF NIGERIAN ROCK, 1972-1977 NL- "Half of a Yellow Sun" volgt de lotgevallen van Olanna et Kainene, tweelingzussen met zeer verschillende karakters. Als de film ons niet helemaal onderdompelt in de Biafra-oorlog, is dat om beter de opgang en de brutaliteit van het conflict te vatten vanuit verschillende standpunten. 2014. De film geraakte maar niet door de censuur en de release van de film werd steeds w eer uitgesteld. Dit wekte alleen maar de nieuwsgierigheid van de Nigerianen op en misschien nog meer die van de diaspora. Moeilijk om te begrijpen waarom een film over Biafra vandaag nog problemen stelt, en nochtans…. De film was reeds fel verwacht om verschillende redenen; een verrassende alliantie tussen Holly- en Nollywood, een internationale cast (waaronder Chiwetel Ejiofor van "Twelve Years a Slave") en een mooi budget, een zeldzaamheid voor een Afrikaanse film. En vooral, het is een verfilming van de tweede roman van Chimamanda Ngozi Adichie wiens derde roman, Americanah, net uitgekomen was. Een kassasucces, door critici op gejuich onthaald, een nieuw elan voor het feminisme... dit is een boek van de schrijfster die beroemd werd met haar Ted Talk "We Should All Be Feminists" waar Beyoncé de mosterd haalde met haar samples! Daar waar het boek "Half of a Yellow Sun" in de traditie van Chinua Achebe complexe situaties op eenvoudige wijze vat dankzij handige, gevoelige en doeltreffende literaire strategieën, waar het beroep op de verbeelding van de lezer die de treffende beelden uit de pers van toen kent wonderwel functioneert, strijdt de film tegen productiemoeilijkheden en de onmogelijkheid om de horror en het geweld frontaal te tonen, ondanks enkele dappere pogingen (zoals het Lagos van de jaren 60 tonen), het interessante camerawerk en het gebruik van archiefbeelden. De noodzaak te putten uit twee filmcanons maakte het er niet beter op. Blijft dat "Half of a Yellow Sun" geen schijn van kans heeft gekregen in onze zalen. En net omdat het een leerzame en een recente getuigenis is van de onmogelijkheid om het onderwerp sereen aan te boren, is de film voer voor discussie. Daarom heeft deze film een terechte plaats in dit luik over Biafra. Een het is misschien wel een unieke gelegenheid om de film op groot scherm te zien in België. BI M CO En présence de Daria Tunca qui introduira le film, chercheuse CEREP (Centre d’Enseignement et de Recherche en Littératures Postcoloniales) de Liège, spécialiste de l’œuvre de Chimamanda Ngozi Adichie. € [6 €] /5 NL - Uchenna Ikonne is iemand die actief vergeten parels uit de Nigeriaanse muziek van de jaren 1960 en 70 opvist. We danken aan hem ondere andere de herontdekking van William Onyeabor. Hij bracht zopas twee boeken en compilaties uit over het korte Nigeriaanse rockleven tussen 1972 en 1977. Deze kans konden we niet laten liggen! Hij toont hoe groepen van in het begin iconen van het Biafra-conflict werden, zodat elke militaire eenheid een eigen groep wilde die met hen meereisde om zo de sympathie op te wekken van de dorpsbewoners die ze op hun weg tegenkwamen. Hij pluist de complexe en fascinerende geschiedenis uit van overlopers, verdeeldheid en geslaagde muzikale combines die na de oorlog de Nigeriaanse rockscene uitmaken. Het is een kwestie van labels natuurlijk, maar ook van het overleven van een zekere spirit die deze groepen incarneren in een land dat zijn pijnlijke oorlogswonden likt. Muziek en videofragmenten van Fela Kuti, Ginger Baker en zelfs Paul McCartney die kwam opnemen in Lagos maken deel uit van een muzikaal rijke en onstuimige voorstelling gebaseerd op de boeken van Uchenna Ikonne, die op het einde van de voorstelling dankzij het mirakel van internet en de moderne wereld op ons groot scherm verschijnt. On jouera les prolongations au bar avec des sons Highlife, Afro-beat et rock, bien sûr, en compagnie de Chris Ofili / We beëindigen de avond in de bar met de rockmuziek van Highlife Afro-beat met Chris Ofili FR - La guerre civile du Nigéria née de la tentative de sécession du Biafra, fut au centre de l’attention du monde médiatique à la fin des années soixante. A l’instar de la guerre du Viêt Nam à la même époque, ce conflit a été photographié et filmé comme aucun auparavant, ni par la suite. Clichés et films extrêmement dérangeants ont ainsi suscité l’indignation dans le monde entier. Le Biafra mélangeait réminiscence de "génocides" passés et découverte de la famine africaine. L’action humanitaire moderne y fit son apparition sur la scène internationale. Figure de proue de ce mouvement, Bernard Kouchner en jeune premier, à peine sorti de la faculté de médecine mais déjà féru de politique, alors que des dizaines de couvertures de magazines et de reportages télé inondaient le monde d’images d’enfants aux ventres gonflés. Depuis, dans l’espace francophone, on a pris l’habitude d’évoquer en priorité les problèmes de pauvreté touchant les pays d’Afrique, eux aussi francophones, tout en délaissant l’analyse sur le rôle des puissances mondiales dans le (non) devenir de leurs anciennes colonies. Voici donc l’occasion de s’arrêter sur une séquence historique dont les plaies ne sont pas totalement refermées, donnant à nouveau lieu à des revendications identitaires fortes et à une répression violente. IN DEPTH : BIAFR A 9 conférence / lezing [5€ / 3,5€] 08.10 > 20:00 MEDIA & BIAFRA JOURNALISTES ET HUMANITAIRES FACE À LA GUERRE DU BIAFRA FR - Nous invitons Valérie Gorin, historienne, chercheuse au Centre d’enseignement et de recherche en action humanitaire de Genève, à présenter ses travaux. Cette session a pour objectif de revenir sur les enjeux fondamentaux qui naissent de la relation entre belligérants, médias et humanitaires pendant la guerre du Biafra. Alors que la famine qui en découle atteint son pic en été 1968, les journalistes occidentaux adhèrent à la rhétorique victimaire alors amorcée par le chef biafrais, le Colonel Ojukwu, qui met en place une véritable « machine médiatique » basée sur une propagande génocidaire. La conférence est construite sur deux types de documents. Le photojournalisme de guerre d’abord, qui vit son apogée dans les années 1960, exhibe les enfants affamés en effigie absolue de la souffrance, permettant de dépolitiser les enjeux complexes du conflit sécessioniste – à l’image des photographies de Gilles Caron ou des magazines d’actualités (Life, Le Nouvel Observateur). Des extraits audiovisuels de la Télévision Suisse Romande ensuite, issus de l’émission d’actualités politiques Carrefour. Les journalistes, amenés en avion par l’agence de relations publiques Markpress, basée à Genève, développent des récits centrés essentiellement sur l’horreur. Les entretiens réalisés dans Carrefour montrent également que les organisations humanitaires, notamment le CICR, Terre des Hommes et les prêtres catholiques irlandais, interviennent désormais comme experts médiatiques, dans des discours qui suscitent compassion, indignation et interventionnisme. NL - Wij nodigen Valérie Gorin uit, een historica verbonden aan het onderzoekscentrum voor humanitaire actie in Genève. Met haar lezing komt Valérie Gorin terug op de fundamentele inzet die ontstaat uit de relatie tussen oorlogvoerende partijen, media en humanitaire actie tijdens de oorlog in Biafra. Terwijl de honger die erdoor veroorzaakt werd op zijn hoogtepunt was in 1968, sluiten de westerse media aan bij de slachtofferretoriek van de Biafraanse leider Colonel Ojukwu, die een echte “mediamachine” opbouwt gebaseerd op genocidaire propaganda. Twee soorten archieven worden besproken. Vooreerst de oorlogsfotojournalistiek, die in de jaren 1960 op een hoogtepunt stond, met beelden van verhongerde kinderen en lijden, wat de complexe inzet van dit afscheidingsconflict depolitiseerde - denk maar aan de beelden van Gilles Caron voor Life en Le Nouvel Observateur. Vervolgens komen beeldfragmenten uit actualiteitenuitzendingen van de Zwitserse televisie aan bod. Journalisten werden per vliegtuig vervoerd door PR-agentschap Markpress, gebaseerd in Genève, om horrorverhalen naar buiten te brengen. Televisie-uitzendingen tonen ook aan dat humanitaire organisaties (zoals het Internationale Rode Kruis, Terre de Hommes en Ierse priesters) als experten in de media worden opgevoerd, met een discours dat voornamelijk teert op medelijden, verontwaardiging en interventie. [2,5€] 08.10 > 22:00 FR -Des enjeux géo-stratégiques complexes, des problématiques post-coloniales, des tensions ethniques, la naissance de "l’action humanitaire" moderne, mais aussi l’adhésion intellectuelle et sentimentale du peuple Biafrais à un chef Charismatique, ambigu et fuyant : Chukwuemeka Odumegwu Ojukwu. Nous vous proposons d’entendre la voix chaude et séduisante du Général Ojukwu. Un discours d’un quart d’heure, comme on pouvait l’entendre à l’époque sur Radio Biafra. [5 € /3 ,5 €] OJUKWU's WORDS CO M BI NL - Een complexe geo-strategische inzet, de postkoloniale problematiek, etnische spanningen, de geboorte van de moderne humanitaire actie, maar ook de intellectuele en emotionele gehechtheid van het volk van Biafra aan een charismatische en dubbelzinnige leider: Chukwuemeka Odumegwu Ojukwu. Je kan luisteren naar de warme en verleidelijke stem van Generaal Ojukwu. Een redevoering van een kwartier, zoals ze destijds te beluisteren waren op Radio Biafra. + THE ENCOUNTER TOLU AJAYI, 2015, DCP, VO ST FR / OV FR OND , 22' FR - Court métrage récent venu tout droit de Nollywood, "The Encounter" est tiré de la nouvelle de Henry Onyema, et nous permet d’assister à une reconstitution de la confrontation entre Ojukwu et un prisonnier, ancien allié. L’occasion de découvrir la face glaçante de ce chef de guerre... NL - De recente kortfilm "The Encounter" komt recht uit Nollywood en is gebaseerd op het verhaal van Henry Onyema, die ons de confrontatie laat bijwonen tussen Ojukwu en een gevangene, een vroegere medestander. De gelegenheid om een ijzingwekkende kant van deze oorlogsleider te ontdekken... NL - De burgeroorlog in Nigeria die ontstond na de poging tot afscheiding van Biafra, stond eind jaren zestig in het centrum van de media-aandacht. Net zoals de oorlog in Vietnam, werd dit conflict gefotografeerd en gefilmd zoals nooit voorheen noch erna. Deze beelden wekten destijds wereldwijd verontwaardiging op. In Biafra kwamen genocide en de kennismaking met hongerend Afrika samen. Dit gaf de aanzet tot de internationale humanitaire actie zoals we die nu kennen, en de oprichting van Artsen Zonder Grenzen met spilfiguur Bernard Kouchner, toen amper afgestudeerd als arts maar reeds politiek doorgewinterd. De voorpagina’s en televisiereportages overlaadden de wereld met beelden van kinderen met gezwollen buikjes. Vanaf dat moment werd Afrika voornamelijk benaderd vanuit de armoedeproblematiek, terwijl de analyse van de rol van de grootmachten in hun voormalige kolonies structureel onderbelicht bleef. We nemen de tijd om stil te staan bij een voorbije periode waarvan de wonden nog niet volledig geheeld zijn, wat opnieuw aanleiding geeft tot eisen tot erkenning van identiteit en gewelddadige repressie. 10 Enter t ainment micro evening THIN CONSOLATION [Gratis] 23.09 > 20:00 FR - Evénement récurrent et gratuit autour des micro-éditions mises en vente régulièrement par la Microboutiek du Nova, le Micro Evening de ce soir vous invite à découvrir Thin Consolation, un label belge singulier autour duquel gravite une bonne vingtaine de musiciens, pour la plupart bidouilleurs expérimentaux de beats électroniques, qui mélangent allègrement les genres comme le hip hop, la techno ou le jazz. Fondé à Bruxelles en 2005 par UNREzT, une bande d’amis qui organise des raves dès 1999 à Namur, Thin Consolation est devenu au fil des ans l’un des représentants confirmé de la scène belge électro. Rejetant tout business plan ou reconnaissance médiatique, le label tient à rester totalement indépendant, la musique étant produite avant tout pour le plaisir, sans contrainte marketing ou autre. Bref, un label à taille humaine comme la Microboutiek les aime ! A l’occasion de la sortie de la compilation anniversaire "SPENT", disponible en cassette magnéto customisée, Fred Aerden - l’un des fondateurs de Thin Consolation -, avec la complicité d’Antonin De Bemels - artiste plasticien associé au label et ancien VJ résident des soirées d’UNREzT à Bruxelles -, nous ont concocté un Micro Evening festif, mêlant audio et visuel, dont "SPENT : the movie" fraîchement comploté par le duo. Les beats résonneront dans la salle et le bar du Nova jusqu’à tard dans la nuit. NL- Een module die regelmatig de affiche van Nova siert is de Micro-Evening, vernoemd naar de Microboutiek waaraan deze avonden gelinkt zijn. Vanavond kan je kennismaken met Thin Consolation, een Belgisch label waarrond een twintigtal muzikanten cirkelen, grotendeels experimentele knutselaars die van elektronische beats houden. Vrolijk gaan ze aan de slag met hip hop, techno en jazz. Het label werd in 2005 opgericht door UNREzT, een bende vrienden die vanaf 1999 raves organiseerden in Namen. In de loop der jaren groeide Thin Consolation uit tot een referentie in de Belgische elektro-scene. Ze houden zich ver van businessplannen of mediabekendheid, want ze dragen hun onafhankelijkheid hoog in het vaandel, en maken muziek voor hun plezier, niet gehinderd door marketingbeperkingen ! Kortom, een label dat heel wat gemeen heeft met Nova, en daarom nodigt de Microboutiek hen met plezier uit om SPENT, hun verjaardagscompilatie op cassette (!) voor te stellen. Fred Aerden, een van de oprichters van Thin Consolation, en zijn medeplichtige Antonin De Bemels, kunstenaar en voormalig resident-VJ op de UNREzT avonden in Brussel, stelden een feestprogramma samen om u tegen te zeggen, met een mengeling van audio en video, een snuifje ontregelde gekte, en heel wat beats die tot een gat in de nacht weerklinken in de zaal en de bar van Nova. https://thinconsolation.bandcamp.com https://vimeo.com/antonindebemels http://microboutiek.nova-cinema.org/ 20:00 Bonhomme De Bronze (dj) > From minimal soundscapes to offbeat melancholy + Microboutiek + Table d’Hôte (vg) 21:00 World-première > SPENT - the movie (Antonin De Bemels, BE, 2016, en ov fr sub, 14’) + other recent works by Antonin De Bemels 22:00 Dalcym (live AV) > Broken beats and melodies on the verge of noise 23:00 Mehbian (live) > Seriously warped instrumental hip hop, edgythe way we like it 24:00 LBNHRX (live) > Crisp, gravely beats, organic swells, disintegrated hooks & blunted dub atmospheres ... awash with spluttering hiss and crackle 01:00 ODAKA (dj) > Warm, minimal dance music OBITUARIES “Un sourire ne dure qu’un instant mais ton sourire sera éternel” “In stille dansen, krijgt ze de vrije vlucht” HAAR LIEF HAAR HONDJES EN HAAR GROOTMOEDER zijn diep bedroefd om het heengaan van “Being well known is not a key to Paradise” SES AMIS SON FRERE SON USINE ET SES COMPAGNONS D’ORGIE THE ONE WHO FOUND THE BODY needs to let you know that she is rotting at a public toilet ont le regret de vous annoncer le décès inopportun de LOLA (03.08.1998- 30.10.2035) gezondheid ! 11 Monsieur TEDDY unknown (?- 25.10.2035) (27.10.2005- 25.10.2035) et ce, malgré un bon gueuleton. she’ll be greatly missed 21.10 Freaks, junkies and cannibals! FR - Au Nova, les réjouissances seront limitées à la soirée combi du 21 octobre, mais trois jours durant, exposition, projection, atelier de sérigraphie et fête porteront ce triptyque foisonnant et irrévérencieux au Sterput, le future local de la Galerie E² et du microlabel Attila Tralala. Une occasion de découvrir un univers grotesque et attirant à la fois, d’alourdir un peu plus son taux d’alcoolémie pour mieux l’alléger en dansant à fond ! NL -In Nova blijft de lol beperkt tot de combi-avond van 21 oktober, maar elders, in Sterput, kan je drie dagen lang tentoonstelling, voorstelling, zeefdrukatelier en feest meemaken. Sterput is de toekomstige plek van de Galerij E² en het microlabel Attila Tralala. Een gelegenheid om een visueel grotesk en aantrekkelijk universum te ontdekken, om te dansen tot je erbij neervalt, en je alcoholpeil euh... op peil te houden ! comb [5€ / 3,5€] > 20:00 [10€ BACK TO NOTHING / 7,5€ ] MIRON ZOWNIR, 2015, DE, HD, VO ST ANG / OV ENG OND , 89' FR - We accept you ! We accept you ! One of us ! One of us ! Tel pourrait-être le chant des "Freaks" de Tod Browning vous accueillant chaleureusement dans leurs rangs. Les freaks de Miron Zownir seraient plus enclin à vous violer, vous tuer et vous manger dans l'ordre de votre choix. Dans "Back To Nothing", second film de Zownir, une bande de bras cassés au tempérament emporté traîne son quotidien entre les murs ravagés d’usines déconfites parcourues de déments tatoués, d’idolâtres satanistes ou encore de brutes cannibales, tous bien souvent imbibés de substances hallucinogènes dures. Filmé dans un noir et blanc contrasté du plus bel effet, ce film est le reflet mouvant du travail photographique du réalisateur, emballé dans un humour noir irrévérencieux. "Back To Nothing" est aussi remarquable pour son casting de personnages curieux parmi lesquels nous retrouvons Rummelsnuff, présent durant la séance et qui nous promet de bouter le feu à la salle pour la seconde partie de soirée ! NL - We accept you ! We accept you ! One of us ! One of us ! Zouden de freaks van Ted Browning je persoonlijk hartelijk welkom heten in hun rangen, dan zou het zeker met deze kreten zijn. De freaks van Miron Zownir daarentegen zijn er eerder om je te overweldigen, je te doden en op te eten, en dit in willekeurige volgorde. In "Back To Nothing", de tweede film van Zownir, hangt een bende heetgebakerde zonderlingen rond tussen de verwoeste muren van vervallen fabrieken doorkruist door getatoeëerde gekken, satanistenvereerders of nog kannibalistische bruten, die allemaal te veel hallucinogene substanties opgesnoept hebben. Gefilmd in een contrastrijk zwart/wit van het kan niet meer, is deze film een weerslag van het fotografisch werk van de regisseur, verpakt in een bijtende zuur van zwarte humor. "Back To Nothing" is eveneens opmerkelijk voor zijn casting van uitzonderlijke personages waaronder Rummelsnuff, aanwezig tijdens de voorstelling en die het vuur aan de lont steekt voor het tweede deel van de avond ! à voir / te zien BAISSE LES YEUX MATHIEU DESJARDINS & VINCENT WAGNAIR FR - Sterput est le nouvel espace d’exposition et de distribution de la culture underground à Bruxelles, fruit de l’union de la Galerie E² et du microlabel Attila Tralala. L’inauguration du local se fera avec "Baisse les yeux" ; un délire visuel des artistes Mathieu Desjardins et Vincent Wagnair, inspiré par le film "Back To Nothing" dans lequel les freaks, les junkies et le cannibalisme règnent. Vernissage : jeudi/donderdag 20.10.2016 Adress : Sterput, 4 Rue du Pont Neuf Nieuwbrugstraat - 1000 Bruxxel NL - Sterput is de nieuwe ruimte voor tentoonstellingen en ondergrondse cultuur in Brussel, het resultaat van een samenwerking tussen Galerie E² en microlabel Attila Tralala. De inhuldiging van de ruimte gebeurt met "Baisse les yeux", een visueel delirium van de artiesten Mathieu Desjardins en Vincent Wagnair, geïnspireerd op de film "Back To Nothing" waarin freaks, junkies en kannibalisme de hoofdrol wegkapen. www.galerie-e2.org i concert [7,5€ / 6€] > 22:00 RUMMELSNUFF (DE) FR - Plus de 100 kilos de pure gonflette, pour une bête de scène made in Germany ! Le capitaine Rummelsnuff vous invite à venir faire la fête sur son EBM musclée et ses chants de marins virils et romantiques. Des tubes comme une reprise très personnelle du "Mongoloïd" de DEVO, à apprécier dans l’ivresse de la fête. Ceux qui l’on vu à Bruxxel il y deux ans se souviendront de la joyeuse ambiance de barbecue-Bratwurst, tenant ses voisins encore inconnus peu avant par l’épaule en se balançant sur des chants de matelots. Tantôt ogre, chien, ou capitaine de bateau dans son bain, Rummelsnuff a le goût du cabaret dans une tradition punk très berlinoise. Avec une âme d’enfant ou un esprit rock n’roll, bien loin du bon goût dominant, Rummelsnuff ne laissera à coup sûr personne sur sa faim ! NL - Met meer dan 100 kg spierballen staat er vanavond een echt made in Germany podiumbeest op scène ! Kapitein Rummelsnuff onthaalt je aan boord met zijn gespierde EBM en zijn viriele romantische matrozenliederen. Echte hits, zoals een zeer persoonlijke cover van "Mongoloïd" van DEVO, die in de roes van de nacht des te beter klinkt. Wie hem twee jaar geleden in Brussel aan het werk zag, herinnert zich zeker de vrolijke braadworstensfeer die iedereen aanzette om die onbekende buur bij de schouder te pakken en samen heen en weer te wiegen op de matrozenliedjes. Rummelsnuff, dat is een hedendaagse interpretatie van decadent cabaret in de beste Berlijnse punktraditie. Met de onschuld van een onbezoedeld kinderzieltje en de vettigheid van een serieuze streep rock’n’roll, mijlenver van de goede smaak, laat Rummelsnuff niemand op zijn honger zitten ! 12 SOCIE T Y [Gratis] 15.09 > 20:00 LE CRÉPUSCULE DES RATS GOGOLPLEX, 2016, BE, DCP, VO FR ST ANG/ FR OV ENG OND , 95' FR - Chasse, sélection, retouche, drague et publication, en cinq mots comme autant d’épisodes, le quotidien desdits rats est dépeint dans cette série d’instantanés captés par les révélateurs de Claude Silver, le collectif bruxellois Gogolplex. Depuis cinq ans, ils suivent et racontent la lutte menée par les objectifs embusqués, pour le meilleur cliché de fesses bronzantes et d’autres poses de Diva. Le paparazzi ainsi poursuivi expose ses méthodes et déploie sa philosophie de la chasse alors que d’épisodes en épisodes la technique s’affine, les téléphones intelligents prolifèrent et, face à l’avènement des blogs, la frénésie de la course à l’image devient telle qu’il en observe, incrédule, les nouvelles gloires plus ou moins éphémères. Collé au mitrailleur, Gogolplex parvient à créer ce contre-point fascinant qui révèle les pratiques de ces photographes, mais aussi déshabille les maîtres(ses) de la pose et démystifie de son pas de côté les paillettes nues de la parade amoureuse ... NL - Jagen, selecteren, retoucheren, versieren en publiceren... Ziehier de vijf krachttermen die overeenstemmen met evenveel afleveringen uit de dagelijkse realiteit van de zogeheten "ratten". Het zijn de ontdekkers van Claude Silver, ofte het Brusselse collectief Gogolplex, dat deze momentopnamen wist te ontfutselen aan de nietsvermoedende vakantiestranden en hun bezoekers. Al vijf jaar lang verhalen ze het wel en wee van hun reporter-ter-plaatse die met zijn in hinderlagen opgestelde camera onvermoeid op zoek is naar het beste shot zongebruinde billen en andere divaposes. Maar de paparazzo wordt op zijn beurt gevolgd door een camera die hem dwingt zijn methodes en filosofie met betrekking tot de jacht uit de doeken te doen. Aflevering na aflevering wordt de techniek verfijnder, worden de telefoons slimmer, en - zeker sinds de komst van blogs - wordt de wedren die het beeld moet afleggen alsmaar krankzinniger. Met de nieuwe technologieën worden nieuwe glories ontdekt, al blijken die toch vergankelijk. Gezicht tegen het geweer geplakt weet Gogolplex een fascinerend contrapunt te geven aan de realiteit van deze fotografen, maar niet zonder en stoemelings de pose-poezen tot op het bot uit te kleden en een verhelderende blik te werpen op de naakte glitter van de liefde. [Gratis] 29.09 > 20:00 Prima Nova FR - Prima Nova a pour ambition de présenter des nouveaux films n’entrant ni dans les programmations thématiques du Nova, ni dans les critères de l’Open Screen (maximum 15 minutes par film). Pour le reste, longs et moyens métrages de tous genres sont pris en compte, tant qu’ils ont été récemment (auto)produits. Il ne s’agit pas nécessairement d’avant-premières, et chaque film reçu ne sera pas forcément projeté : le Nova en sélectionnera certains qui feront l’objet d’une séance gratuite, suivie d’une rencontre avec leur réalisateur(s). Qu’on se le dise ! NL - Prima Nova is een module voor nieuwe films, kleine producties die niet meteen een plek vinden in onze themaprogramma’s, Open Screens of andere modules. Middellange of lange films, van hier of elders, fictie of documentaire... alles kan in Prima Nova. Onze voorkeur gaat uit naar kleinere producties die elders het grote scherm vaak niet halen. Aarzel dus niet om je eigen film voor te stellen. Uit alle inzendingen selecteert Nova er enkele uit voor een gratis toegankelijke vertoning, gevolgd door een ontmoeting met de maker(s). > Pour proposer vos films / Om films voor te stellen: Nova (Prima Nova), 14 rue d’Arenbergstraat 14, 1000 Bruxxel. UNE RÉALITÉ PAR SECONDE KARIM OUELHAJ, 2015, BE, DCP, VO FR ST ANG / FR OV ENG OND , 91' FR - Ce n’est pas tous les jours que des fictions sont proposées en Prima Nova. Ce film, oscillant entre documentaire et mise en scène, n’en est d’ailleurs pas tout-à-fait une… Avec ce quatrième long métrage, le cinéaste liégeois Karim Ouelhaj poursuit son exploration nerveuse et fascinante des réalités parfois sombres des "parias", que notre société ne veut ni voir ni connaître. Cette fois, sous le regard d’un enfant au masque de gorille, c’est dans l’univers nocturne de la ville qu’il nous plonge, avec ses personnalités fragiles et crues. Lorsque son père frappe sa mère ivre, Romane appelle la police et s’enfuit. Seule et apeurée, elle erre dans les rues. Lucky, un éducateur et accompagnateur de vie part à sa recherche. Il rencontre Vladimir, un prostitué dégoûté par la morale et la décadence hypocrite l’entourant, qui trouve refuge au cœur de la nuit. Ensemble, ils continuent leur recherche en sillonnant les coins obscurs de la ville dans leur voiture, tout en évoquant leurs souvenirs en balayant le quotidien. Un film d’ambiances et de personnages. NL - Er worden niet vaak fictiefilms voorgesteld aan Nova voor vertoning in Prima Nova. Deze film, die zweeft tussen enscenering en documentaire, is er trouwens ook niet helemaal één... Met zijn vierde langspeelfilm gaat de Luikse regisseur Karim Ouelhaj verder met zijn nerveuze en fascinerende verkenning van de sombere realiteit van het leven van hedendaagse paria’s die onze maatschappij liever kwijt dan rijk is, en voor het gemak dan maar negeert. Dit keer kijken we ernaar vanuit de invalshoek van een kind met een gorillamasker... We duiken in de nachtelijke stad bevolkt door fragiele en ruwe personages. Terwijl haar vader haar moeder slaat, belt Romane de politie en vlucht ze. Angstig en alleen zwerft ze door de straten. Lucky is een opvoeder die op zoek naar haar gaat. Hij ontmoet Vladimir, een prostitué die gedegouteerd is door de hem omringende moraal en hypocrisie, en die een schuilplaats vindt in het hart van de nacht. Samen gaan ze op zoek en schuimen ze de donkere uithoeken van de stad af in hun auto, terwijl ze herinneringen ophalen en het dagelijkse leven wegvegen. Een film die opvalt door zijn treffende sfeerschepping en die aandoenlijke personages in al hun breekbaarheid schetst. YOU WANT NEEDS YOU FR - Ingénieurs son, traducteurs, barmen, guichetiers, graphistes... Le Nova cherche des bénévoles ! Venez nous rencontrer dans le bar du Nova ou contactez-nous à l’adresse [email protected]. NL - geluidstechnici, vertalers, bar(wo)men, ticketverkopers, lay-outers... nova zoekt vrijwilligers. kom ons opzoeken in de bar of stuur ons een mail naar [email protected]. Regional ne ws: BRUX XEL 13 soiree [10€ / 7,5€] 17.09 HAREN REFUSONS LA PRISON ! SOUTENONS LA LUTTE ! Nee aan de gevangenis! steun de strijd! FR - Peut-être vous souvenez-vous - ce n’est pas si lointain, août 2014 - le Nova, dans le cadre de son festival PleinOPENair, plantait son écran à Haren, à proximité d’un terrain de 18 ha destiné à accueillir le plus grand complexe pénitentiaire du pays. Au lendemain de notre passage, les tentes de militants d’ici et d’ailleurs commencèrent à se multiplier sur ce terrain sous pression carcérale. C’est ainsi que naquit la première ZAD (zone à défendre) de Belgique. Quelques mois plus tard, associations environnementales et des droits de l’homme, criminologues, magistrats et fervents défenseurs des terres agricoles se regroupaient pour former la plate-forme contre le désastre carcéral, et la terre disputée se couvrait de champ de patates. Dans le même temps, le projet de prison connaissait quelques avancées - dont la délivrance du permis d’environnement. En septembre 2015, les forces de l’ordre expulsaient les occupants de la ZAD, portant un coup certain à la vitalité de la lutte. Mais celle-ci reprit de plus belle en démultipliant les actions, balades, rencontres festives et autres moments de débats sur la question carcérale et les alternatives. En décembre 2015, le Collège de l’environnement refuse le permis délivré quelques mois plus tôt. Cette soirée est un coup de pouce à cette lutte de longue haleine. Tous les bénéfices iront directement au soutien des frais engendrés par celle-ci. N’hésitez donc pas aussi à user et abuser de notre bar, le temps de cette soirée. NL - Weet je het nog ? Augustus 2014. PleinOPENair in het verre Haren, vlakbij een braakliggend terrein van 18 ha groot. Een stadsjungle die de omwonenden en heel wat natuurliefhebbers in hun hart hebben gesloten, maar die gedoemd werd om het grootste gevangeniscomplex van het land te onthalen. Als antwoord namen activisten uit verschillende hoeken het terrein onder hun hoede en zo werd de eerste Belgische ZAD (zone à défendre) een feit. Milieuverenigingen, mensenrechtenorganisaties, criminologen, magistraten en fervente verdedigers van de microlandbouw vonden elkaar in Haren en bundelden er de krachten voor een gemeen<<Wschappelijk doel : de bouw van de maxigevangenis bestrijden. Er kwam een platform dat de strijd juridisch en ook symbolisch moest voeren. Er werden aardappelvelden aangelegd, en naast kilo’s gezonde patatten leverden die de bezetters ook de naam "Patatisten" op. Toch konden de succesvolle acties niet beletten dat de bouwvergunning werd afgeleverd. Wanneer de ordediensten in september 2015 de actievoerders wilden verwijderen, kwam er een storm aan steunacties op gang. Er werden wandelingen, marktjes, feestelijke ontmoetingen en andere activiteiten georganiseerd, en die boden aan ieder die dat wil de mogelijkheid om over het Belgische gevangeniswezen en alternatieve strafmaatregelen te debatteren. Met succes, want in december van datzelfde jaar weigerde de gewestelijke Raad voor het Leefmilieu de bouwvergunning goed te keuren die eerder was afgeleverd. De opbrengst van deze avond zal integraal gebruikt worden om (een deel van) de oplopende actiekosten te financieren. Hasta la victoria siempre dus, en laat onze bar gerust op volle toeren draaien ! concert [7,5€ / 6€] > 22:00 GLÜ (BE) film+ debat [5€ / 3,5€] >17:00 film+ debat [5€ / 3,5€] > 20:00 SOPHIE METRICH & JULIEN MILANESI, 2016, FR, HD, VO / OV , 82' CATHERINE RECHARD, 2011, FR, HD, VO / OV , 54' L’INTÉRÊT GÉNÉRAL ET MOI LE DÉMÉNAGEMENT FR - Il en est du projet de méga-prison comme il en est d’autres grands projets portés à bout de bras par les pouvoirs publics. Pour tous ceux-ci, la société civile a du mal à discerner l’intérêt général rencontré par ces infrastructures hors norme, au coût démesuré. On pense bien sûr à des projets très connus, tels l’aéroport de Notre Dame des Landes ou le barrage du Sivens, mais d’autres sont moins connus, tels le projet d’autoroute A65 Langon-Pau ou le projet ferroviaire LGV du Sud Ouest, qui questionnent l’usage d’utilité publique et démocratique des territoires. Qu’est-ce que l’intérêt général ? Qui le définit ? Sur quels fondements ? Habiter un territoire donne-t-il des droits sur son devenir ? A travers trois projets concrets, le documentaire creuse la (non)légitimité de leur conception et donne corps aux témoignages de ceux touchés dans leur quotidien par ces méga-structures. NL - Il en est du projet de méga-prison comme il en est d’autres grands projets portés à bout de bras par les pouvoirs publics. Pour tous ceux-ci, la société civile a du mal à discerner l’intérêt général rencontré par ces infrastructures hors norme, au coût démesuré. On pense bien sûr à des projets très connus, tels l’aéroport de Notre Dame des Landes ou le barrage du Sivens, mais d’autres sont moins connus, tels le projet d’autoroute A65 Langon-Pau ou le projet ferroviaire LGV du Sud Ouest, qui questionnent l’usage d’utilité publique et démocratique des territoires. Qu’est-ce que l’intérêt général ? Qui le définit ? Sur quels fondements ? Habiter un territoire donne-t-il des droits sur son devenir ? A travers trois projets concrets, le documentaire creuse la (non)légitimité de leur conception et donne corps aux témoignages de ceux touchés dans leur quotidien par ces méga-structures. FR - Le déplacement des prisons, depuis le cœur de la ville vers la périphérie, relève d’un vaste mouvement qui n’est pas sans poser question sur le quotidien des détenus. Dans ce documentaire, ces derniers évoquent face caméra leurs conditions de vie, leurs attentes et leurs angoisses, avant et après le déménagement de la prison de Rennes (400 places), vers un nouveau Centre Pénitentiaire de 690 places construit en périphérie. A Rennes, l’établissement est surpeuplé et vétuste mais implanté au cœur de la ville, les détenus voient depuis leurs fenêtres "des habitations, les gens qui partent au travail" … A Vezin, situé en périphérie, les détenus ont la possibilité d’être seuls, bénéficient de douches en cellule, ont accès à des unités de vie familiale. Mais de leurs fenêtres, ils aperçoivent désormais "du béton, des grillages". Et se plaignent d’une atomisation des relations sociales… NL - Le déplacement des prisons, depuis le cœur de la ville vers la périphérie, relève d’un vaste mouvement qui n’est pas sans poser question sur le quotidien des détenus. Dans ce documentaire, ces derniers évoquent face caméra leurs conditions de vie, leurs attentes et leurs angoisses, avant et après le déménagement de la prison de Rennes (400 places), vers un nouveau Centre Pénitentiaire de 690 places construit en périphérie. A Rennes, l’établissement est surpeuplé et vétuste mais implanté au cœur de la ville, les détenus voient depuis leurs fenêtres "des habitations, les gens qui partent au travail" … A Vezin, situé en périphérie, les détenus ont la possibilité d’être seuls, bénéficient de douches en cellule, ont accès à des unités de vie familiale. Mais de leurs fenêtres, ils aperçoivent désormais "du béton, des grillages". Et se plaignent d’une atomisation des relations sociales… FR - Pour prolonger la soirée en musique nous avons fait appel à nos amis du groupe bruxellois Glü. Ils nous avaient déjà rendu visite en 2014 lors du PleinOPENair à Haren, pour partager avec nous leurs pulsations transes et drum’n’bass contre le projet de prison. Glü offre toujours une ouverture, un arc-en-ciel dans la noirceur de son ciel musical. Laissons-nous emporter par le gig pour percer la noirceur du monde carcéral ! NL - Wie er bij was in Haren 2014, herinnert zich vast nog het optreden van Glü. Deze Brusselse groep zal opnieuw haar drum&bass-pulsaties uitzenden als protest tegen het megagevangeniscomplex. In hun sombere muziekspectrum laten ze gelukkig steeds een opening met zicht op een regenboog. Kom en vibreer mee ! www.leglu.com Une soirée organisée avec le soutien de / Een avond georganiseerd met de steun van 14 Debate T H O M A S S A N K A R A FR - Après la projection de "Twaaga", histoire d’une réappropriation du mythe Sankariste en mai dernier lors des séances "Africa is/in the future", "Capitaine Thomas Sankara" retourne aux sources de cette figure devenue légendaire qu’est l’ancien président burkinabé, Thomas Sankara, au travers d’un documentaire constitué uniquement d’archives visuelles et sonores. NL - Na de vertoning van “Twaaga”, een remake van de Sankara-mythe die afgelopen mei tijdens de module "Africa is/in the future" vertoond werd, zien we Kapitein Thomas Sankara opnieuw terug. We gaan op zoek naar de man achter de legende van Thomas Sankara, de voormalige president van Burkina Faso, met een documentaire die geheel bestaat uit beeld- en geluidarchieven. Une soirée organisée en partenariat avec le Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM), en hommage à Thomas Sankara, le jour de la commémoration de son assassinat. Een avond georganiseerd in samenwerking met CADTM, als hommage aan Thomas Sankara, op de dag dat wij zijn moord herdenken. film+ debat [5€ / 3,5€] 15.10 > 20:00 Capitaine Thomas Sankara > La projection sera suivie d’un débat en présence de Bruno Jaffré, biographe de Sankara. / De voorstelling wordt gevolgd door een debat in aanwezigheid van Bruno Jaffré, biograaf van Sankara. Christophe Cupelin, 2014, CH, HD, vo st fr / ov fr ond , 90' FR - "Capitaine Thomas Sankara" - refusé au Fespaco (Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou) en 2013, dans un Burkina Faso encore dirigé par Blaise Compaoré – dresse, au travers d’extraits issus des médias locaux et d’autres images capturées en Super 8 en 1985, le portrait d’un homme anticonformiste et visionnaire, devenu aujourd’hui une icône de la jeunesse africaine, tel Lumumba. De 1983 à 1987, sous Sankara, le peuple burkinabé accomplit des avancées spectaculaires dans des domaines décisifs : émancipation des femmes, alphabétisation, reforestation, souveraineté alimentaire, maîtrise de l´eau et de l’agriculture. Impertinent, on le voit aux côtés de Fela Kuti, grattant sa guitare, mais aussi de Khadafi ou de Fidel Castro. L’air paternaliste, Mitterand avoue dans une séquence : "avec lui on ne dort pas en paix" ! L’approche emphatique et le montage assumé du réalisateur nous permettent de devenir si proche de Sankara que la fin du film nous laisse un sentiment soudain de tristesse, comme si nous avions oublié qu’il avait été assassiné il y a 29 ans... Dans un de ses derniers grand discours, à la conférence des pays de l’OUA en 1987, Thomas Sankara dénonce tout un système politico-économique étonnamment actuel : "La dette ne peut pas être remboursée parce que si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. Par contre si nous payons, c’est nous qui allons mourir". NL - "Capitaine Thomas Sankara" – geweigerd op het Fespaco festival (Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou) in 2013, in een Burkina Faso dat toen nog geleid werd door Blaise Compaoré – toont aan de hand van fragmenten uit de lokale media en andere Super 8-beelden gemaakt door de regisseur in 1985, het portret van een non-conformistische en visionaire man, die uitgroeide tot een icoon voor de Afrikaanse jeugd, net zoals Lumumba. Van 1983 tot 1987 ging de bevolking onder leiding van Sankara er spectaculair op vooruit op tal van domeinen : vrouwenemancipatie, alfabetisering, herbebossing, voedselsoevereiniteit, water en landbouw. Zoals we te zien krijgen was President Mitterand er niet gerust op. We zien Sankara naast Fela Kuti, maar ook naast Khadafi en Fidel Castro. De empathische benadering en de bijzondere montage van de regisseur brengen de figuur van Sankara zeer nabij, zodat het abrupte einde een gevoel van tristesse nalaat, alsof we vergeten waren dat hij 29 jaar geleden vermoord werd. In een van zijn laatste belangrijke toespraken, tijdens de conferentie van de Organisatie van Afrikaanse Eenheid in 1987, stelde Thomas Sankara het hele politiek-economische systeem van de kaak : "De schulden kunnen niet worden terugbetaald, want als wij niet betalen zullen onze geldschieters niet doodgaan. Als wij daarentegen betalen, dan zijn wij het die doodgaan.” 20.10 > 20:00 [Gratis] performance [5€ / 3,5€] 02.11 > 20:00 TEATRO DONDOLO: NAUSEA FR - Bienvenue dans le merveilleux monde aquatique du Teatro Dondolo ! Enregistreur cassettes, pellicule, epidiascope, théâtre d’ombre et tout un tas de lumières planantes vous immergeront dans un univers sous-marin à l’atmosphère alliant magie, science et poésie. Les sons et images d’un antique documentaire en 16mm onduleront au loin tandis que les membres du Teatro Dondolo, dissimulés dans leur hublot transparent fait-main, manipuleront cordes et engrenages pour donner une vie nouvelle aux bêtes curieuses de ces captivants fonds-marins. Une performance ciné-live artisanale qui réinvente les jeux tactiles des débuts du cinéma analogique. À l’origine, celle de la fin du 19me siècle, Teatro Dondolo fut un théâtre d’ombre itinérant italien ; depuis 2011, Oona Libens, jeune artiste belgo-suédoise, reprend le flambeau avec son spectacle d’ombre sensoriel qui, pour sûr, titillera vos yeux et tympans éblouis. NL - Welkom in de wondere waterwereld van Teatro Dondolo ! Een bandrecorder, pelicule, een epidiascoop, schaduwbeelden en allerlei lichtjes dompelen je onder in een oude 16mm-documentaire over de diepzee in een magisch-poëtisch ruim dat op en neer deint. Beelden en geluiden uit de diepzee golven over je heen, terwijl de leden van Teatro Dondolo in hun zelfgebouwde transparante constructie aan de touwtjes trekken en de raderwieltjes in beweging brengen. Een experimentele live-cinema performance die het primitieve van de analoge film tactiel tot leven wekt. Teatro Dondolo was een reizende poppenspelersgezelschap uit de 19e eeuw dat nieuw leven werd ingeblazen door Oona Libens, een jonge Belgisch-Zweedse artieste en schaduwspeelster. Met haar sensoriële schaduwspel prikkelt ze niet alleen je oren en ogen , maar daagt ze graag al je zintuigen uit... OPEN SCREEN Nova (Open Screen), 14 rue d’arenbergstraat, 1000 Bruxelles/Brussels [email protected] FR - S’ils ne dépassent les 15 minutes, aucune mine ne se placera sur la route de vos films vers notre écran en quête de malice. Invasion lunaire en plein piquenique sur l’herbe ; babillements de vos engeances au pied de leurs premières vagues ; ou vols d’images princières pendant le défilé militaire. Toutes vos captations passeront au travers des mailles du filet ! Aucune censure ni sélection ne sont tolérées sinon que vos films doivent nous parvenir une semaine avant que la séance ne soit pleine comme un œuf. Ha oui ! Tous les formats sont acceptés depuis le Super 8 jusqu’au DCP en passant par la VHS. Faitesnous signe à temps si votre précieux film se loge dans un format rare et fragile. A vos envois. NL - Als hij niet langer duurt dan 15 minuten, staat geen enkele mijn in de weg van je film op weg naar roem. Maaninvasie tijdens je picknick in het park ; geëxalteerde kreten van je spruiten bij de eerste golven ; gelekte beelden van het koninklijk defilé. Al je beelden glippen door de mazen van het net, want selectiecensuur is onbestaande, zolang je film een week voor de voorstelling toekomt en voordat de voorstelling eivol zit. Alle formaten worden aanvaard, van super8 tot DCP zonder VHS te vergeten ! Laat het ons tijdig weten indien jouw film in een zeldzaam of breekbaar formaat is ingeblikt. Durée / Duur: 30' Séances FAMILLE / FAMILIEVoorstelling 14:00 (nl) - 15:00 (fr) – 16:00 (fr) Réservation obligatoire / Reserveren verplicht: www.filemon.be séances soirées / Avondvoorstellingen 20:00 - 21:00 Filem'on 1 1 . 6 0 > 1 1 . 2 0 Il a quelques années – 10 pour être précis -, Filem’on voyait le jour. Avec le temps, ce petit festival pour enfants est devenu un ado solide et ce qu’il aime avant tout c’est choisir les films les plus beaux, originaux et audacieux pour les enfants et les jeunes. Et pendant le congé d’automne, il en montrera les meilleurs dans différents cinémas et lieux culturels tels que la Cinematek, le Pianofabriek, Ten Weyngaert,… et le Cinéma Nova bien sûr ! NL -Heel wat jaren geleden – 10 om precies te zijn – zag Filem'on het licht. Ondertussen is dit kinderfilmfestivalletje uitgegroeid tot een stevige tiener die niets liever doet dan de meest originele, mooie en avontuurlijke films voor kinderen en jongeren uitzoeken, en tijdens de herfstvakantie de beste ervan op je loslaten in verschillende film- en cultuurhuizen in Brussel, zoals in Cinematek, de Pianofabriek, Ten Weyngaert,… en Nova natuurlijk! Avec pour thème « la musique », cette dixième (!) édition prendra des airs de fête. Du 3 octobre au 6 novembre, plus de 130 films de tous les genres et dans tous les formats seront montrés au jeune public, de 2 à 16 ans. Des longs métrages, des documentaires et des courts métrages, bien sûr, mais également des ciné-concerts, des performances visuelles et des workshops créatifs. Les nouveaux films seront soumis à l’appréciation d’un jury international composé d’ados. Plusieurs réalisateurs viendront présenter leurs films au public. Et comme cette année tout sera placé sous le signe de la musique, il y aura également un orchestre symphonique, un ensemble expérimental et un workshop "bruitage" ou musique de films. Car honnêtement, qui veut d’un anniversaire sans musique ? Met “muziek” als thema krijgt deze tiende (!) editie van Filem'on een feestelijke toets. Van 30 oktober tot en met 6 november staan meer dan 130 films in alle genres en formaten op de affiche voor het jonge publiek van 2 tot 16 jaar. Lange fictiefilms, documentaires en kortfilms natuurlijk, maar ook cinéconcerten, visuele performances en creatieve filmworkshops. Een internationaal samengestelde tienerjury staat in voor de beoordeling van de nieuwe films. Heel wat regisseurs komen hun film zelf aan het publiek voorstellen. En omdat dit jaar alles in het teken staat van muziek is er ook plaats voor een symfonisch orkest, een experimenteel bandje en een workshop “bruitage” of filmmuziek. Want zeg nu zelf, wat is een verjaardag zonder muziek? Un programme varié t’attend au Nova du mercredi 2 novembre au dimanche 6 novembre. Le spectacle d’ouverture au Nova est "Nausea" du Teatro Donaldo, une performance expérimentale qui associe le théâtre d’ombres et un rétro documentaire sous-marin en 16mm. Les jours suivants des documentaires et des films passionnants des quatre coins du monde sont à l’affiche, parfois accompagnés par des acteurs et des réalisateurs. L’affiche comporte également quelques avant-premières. Ainsi, les tout-petits à partir de 2 ans auront le grand plaisir de découvrir "Molly Monster", un dessin animé sur un adorable petit monstre qui va avoir un petit frère ou une petite sœur. Les adolescents et les adultes ne seront pas en reste avec "Enclave", un film serbe sur la guerre en ex-Yougoslavie qui a déjà remporté quelques prix (dont une nomination aux Oscars). Et dans le foyer au sous-sol, vous pouvez créer vos propres films, faire une petite pause avec un bon bouquin dans un coin douillet ou encore vous régaler avec une boisson artisanale. In Nova kan je terecht van woensdag 2 november tot en met zondag 6 november voor een gevarieerd programma. De opener van het programma in Nova is “Nausea” van Teatro Dondolo, een experimentele performance die schaduwspel combineert met een retro-onderzeedocumentaire op 16mm. Later in de week kan je naar boeiende documentaires en films uit alle hoeken van de wereld komen kijken, en zelfs regisseurs en acteurs ontmoeten. Er staan ook enkele avant-premières op de affiche. Zo zullen de allerkleinsten vanaf 2 jaar veel plezier beleven met “Molly Monster”, een tekenfilm over een schattig monstertje dat er een broertje of zusje bijkrijgt. Tieners en volwassenen komen aan hun trekken met “Enclave”, een Servische fictiefilm over de oorlog in voormalig Joegoslavië die al enkele prijzen in de wacht sleepte (o.a. een Oscarnominatie). En in de foyer beneden kan je zelf je film maken, je verpozen met een boekje in een hoekje, of je tegoed doen aan een artisanaal (al dan niet alcoholisch) drankje. Le programme complet de Filem’on sera en ligne à partir du 15 septembre sur www.filemon.be Het volledige Filem'on-programma staat online vanaf 15 september op www.filemon.be Plus d’infos sur la performance "Nausea" du Teatro Donaldo à la page 14 de ce programme. Cette représentation convient aux enfants et aux adultes. Meer info over de performance “Nausea” van Teatro Dondolo, vind je op pagina 14 van dit programma. Deze voorstelling is geschikt voor kinderen en voor volwassenen. 15 Timet able 16 NOVA #156 08.09 > 23.10.2016 DON / JEU 08.09 VEN / VRIJ 09.09 ZAT / SAM 10.09 comb 18:30 i 19:00 VERNISSAGE La guerre est finie / 20:00 The Life and Death of De oorlog is voorbij p3 Colonel Blimpp7 16:00 20:00 Do not Resist 22:00 CONCERT ABBAts p3 19:30 Homeland : Iraq Year Zero Part 2 After the Battle p2 p5 JEU / DON 15.09 20:00 VRIJ / VEN 16.09 Prima Nova Le crépuscule des rats p12 20:00 Of Men and War p3 DON / JEU 22.09 VEN / VRIJ 23.09 20:00 20:00 Homeland : Iraq Year Zero - Part 1 Before the Fall p2 Homeland : Iraq Year Zero - Part 1 Before the Fall p2 SAM / ZAT 17.09 L’intérêt général et moi p13 20:00 p13 Le déménagement 22:00 CONCERT Glü p10 p13 ZAT / SAM 24.09 22:00 20:00 My Country, My Country p4 22:00 p4 18:00 VRIJ / VEN 30.09 20:00 Prima Nova Une réalité par seconde p12 20:00 Half of a Yellow Sun 22:00 LISTENING WAKE UP YOU ! 18:00 Let there Be Light p6 p5 Deathdream p6 19:00 Of Men and War p3 The Lab p6 ZON / DIM 02.10 ZAT / SAM 08.10 comb i BIAFRA #1 20:00 19:30 DIM / ZON 09.10 comb i BIAFRA #2 p8 20:00 CONFERENCE Media & Biafra p9 p8 22:00 LISTENING Ojukwu + The Encounter p9 SAM / ZAT 15.10 VRIJ / VEN 14.10 p3 Homeland : Iraq Year Zero - Part 1 Before the Fall p2 Deathdream p6 18:00 Of Men and War p3 16:00 Homeland : Iraq Year Zero - Part 1 Before the Fall comb p2 22:00 Do not Resist p5 21:00 The Lab p6 i 19:00 Homeland : Iraq Year Zero - 22:00 The American Way p5 Part 2 After the Battle p2 22:00 Let there Be Light p6 20:00 Homeland : Iraq Year Zero - Part 2 After the Battlep2 Of Men and War i 20:00 VEN / VRIJ 07.10 20:00 comb DIM / ZON 25.09 SAM / ZAT 01.10 DON / JEU 06.10 JEU / DON 13.10 The Oath 21:00 Homeland : Iraq Year Zero - Part 2 After the Battle p2 22:00 JEU / DON 29.09 MEETING HERE & THERE p2 ZON / DIM 18.09 17:00 20:00 Do not Resist MICROEVENING Thin Consolation i PLAN B : HAREN 19:30 19:30 16:00 comb 19:00 19:00 DIM / ZON 11.00 LIVE SOUNDTRACK Birth of a Nation p5 17:00 My Country, My Country p4 19:00 The Oath p4 21:00 Citizenfour p4 ZON / DIM 16.10 18:00 Do not Resist p5 17:00 The Lab p6 20:00 FILM + DEBAT Capitaine Thomas Sankarap14 18:00 Homeland : Iraq Year Zero - Part 1 Before the Fall comb p2 i 21:00 Homeland : Iraq Year Zero - Part 2 After the Battlep2 DON / JEU 20.10 VEN / VRIJ 21.10 20:00 Open Screen p14 20:00 22:00 19:00 comb ZAT / SAM 22.10 i 19:00 Let there Be Light p6 16:00 Of Men and War p3 FREAKS, JUNKIES & CANNIBALS ! Back To Nothing CONCERT DIM / ZON 23.10 p11 Rummelsnuff p11 The American Way p5 19:00 Do not Resist p5 22:00Deathdream p6 21:00 The Life and Death of Colonel Blimpp7 20:00 20 jaar Nova 20 ans En 2017, le Nova aura 20 ans ! Hé oui. A l’occasion de cet anniversaire, nous voulons partager des traces écrites, visuelles et sonores de moments qui ont eu lieu dans la salle de la rue d’Arenberg depuis janvier 1997 : rencontres, débats, concerts, Live Soundtracks, expos, etc. Nous sommes donc à la recherche de vidéos, photos, dessins ou enregistrements sonores ayant été captés au Nova. Vous en avez ? Alors merci de nous contacter à cette adresse : 20@ nova-cinema.org. Qu’on se le dise ! Microboutiek 23.09 > 19:30 + 08.10 > 19:30 + 21.10 > 19:00 Point de diffusion Bruxellois de la micro-édition Brussels verdeelpunt voor micro-edities In 2017 wordt Nova 20 jaar! Yep! Naar aanleiding van deze verjaardag willen we graag enkele sporen zichtbaarheid geven, of ze nu geschreven, visueel of sonoor zijn, van momenten die plaatsvonden in de zaal aan de Arenbergstraat sedert januari 1997: ontmoetingen, debatten, concerten, Live Soundtracks, expo’s, enz. Wij zijn dus op zoek naar video’s, foto’s, tekeningen of opnames gemaakt in Nova. Heb je er liggen? Contacteer ons dan als de bliksem op dit adres: [email protected]. Men zegge het voort! http://microboutiek.nova-cinema.org/ TABLES D`HÔTES / GASTENTAFELS 10.09 > 18:30 11.09 > 19:00 17.09 > 19:00 23.09 > 19:30 cinéma bioscoop cinema: 3 rue d’Arenbergstraat - 1000 Bxl www.nova-cinema.org office: 14 rue d’Arenbergstraat - 1000 Bxl T&F 0032(0)2/511.24.77 [email protected] Permanences au bureau / kantoorpermanenties: mercredi / woensdag 10:00 > 14:00 + vendredi / vrijdag 14:00 > 18:00 THANKS : Fred Aerden,Babatunwa Aderinokun,Juliette Béghin (Bxl Laïque),Axel Claes,Jude Chidebe,Antonin De Bemels,Seb Demeffe,Valérie Gorin,Uchenna Ikonne,Serge Noukoue,Chris Ofili,Uche Okocha,Tolulope Olamide Ajayi,Daria Tunca NOVA-TEAM : Adrien B., Adrien DF, Alain, Alexandre, Alexandra, Alexis, Alice, Amaranta, Anne, Anne-Laure, Antonin, Arjuna, Arnout, Arthur, Aude, Auré T., Babette, Bart, Bavo, Benwa, Bertrand, Bruno H., Camilla, Camille, Catherine D., Catherine F., Cécile, Céline, Chloé D., Chloé M., Chloé R., Chloé T., Chloé V., Chris, Christoph, Christophe, Claire, Cyrille, Damien, David, Delphine, Denis, Deniz, Dirk, Dominik, Dominique, Élise, Ella, Ellen, Émilie, Estelle, Eva, Fabien C., Fabien D., Federica, Florian, François, Fred, Gaspard, Georges, Gérald, Giacomo, Giulia V., Giulia G., Guillaume, Gwen, Haimir, Hélène, Heleni, Hervé, Hilde, Hugo, Hugo A., Irène, Jacques, Jean-Louis, JeanPhilippe, Jeroen, Joana, Johan, Julie, Julien, Juliette, Junko, Karloman, Katia, Kris, Kristof, L, Laïss, Lapo, Lauren, Laurent St-Laurent, Laurent T., Laurent V., Léa, Leila, Lieve, Lisa C., Lisa V., Livia, Louis, Louise, Louise SC, Lucie G., Lucie P., Lucy, Lucius, Lusi, Marc, Maëlle, Marie-Clare, Marie-Eve, Mariette, Marine, Martyna, Mathilde, Mathilde B., Maud, Maxim, Maxime, Maya, Mehdi, Melanie, Melissa, Miku, Milena, Mohamed, Moncef, Moricette, Nadège, Naïma, Nathalie, Nayla, Nele, Neva, Nic, Nicolas B., Nicolas D., Niels, Nina, Noémie, Nourredine, Novella, Nuno, Ola, Olivier, Pascal, Paul D., Paul M., Paul S., Paula, Philippe Br, Pierre, Pierre V, Raph, Rémi, Romain, Rosa, Sahib, Saïd, Sander, Sandrine, Sara, Sarah C., Sarah M., Satoru, Serge, Sophie, Stefania, Stéphane, Stéphanie, Sylvain, Sylvie, Tamara, Tanvir, Tatiana, Thomas, Thierry, Toon, Valérie, Valoo, Vanessa, Vanity, Veronka, Vincent, Yacine... AVEC LE SOUTIEN DE / MET DE STEUN VAN : COCOF (Audiovisuel, Politique générale), Fédération Wallonie-Bruxelles (Centre du cinéma et de l'audiovisuel, Éducation permanente), Vlaamse Gemeenschap (Kunstendecreet), Vlaamse Gemeenschapscommissie (Cultuur), Ville de Bruxelles / Stad Brussel. E.R. / V.U. : Andy Blimp, rue d'Arenbergstraat 14, 1000 Bxxl