(p.2) Homeland : Iraq Year Zero • (p.3) of men and War

Transcription

(p.2) Homeland : Iraq Year Zero • (p.3) of men and War
BIMESTRIEL N°156
SEPTEMBRE/
octobrE 2016
BUREAU DE DÉPÔT:BXL X
1070 BRUXELLES
`
bpost
WAR IS OVER
PB-PP B-01392
BELGIE(N)-BELGIQUE
L a g u e r r e e s t f i n i e / D e o o r l o g i s v o o r bi j
Telle une malédiction, la déclaration de
guerre est bien souvent d’une effroyable efficacité. Mais lorsqu’on affirme que «La guerre
est finie !», il en va tout autrement. La crise et
les atrocités s’interrompent rarement une fois
déclarée la fin officielle des hostilités. Cette
annonce ne parvient plus, depuis le XXème
siècle des guerres totales, à faire croire à un
retour à «la normale». Georges Bush Jr s’y est
encore bien essayé le 1er mai 2003 en assurant confiant, vainqueur et sûr de son bon
droit, que le gros des opérations de guerre
«préventive» en Irak était derrière nous…
Een oorlogsverklaring is ontzettend doeltreffend.
Maar wanneer we het einde van de oorlog
uitroepen, gaat het er in werkelijkheid helemaal
anders aan toe. Een keer er een officieel einde
is verklaard aan de vijandigheden, stoppen
de crisis en de wreedheden vaak niet. Sinds de
twintigste eeuw met zijn totale oorlogen laat
een wapenstilstand niet meer geloven in een
terugkeer naar het “normale”. Georges Bush jr.
heeft het nog geprobeerd op 1 mei 2003 toen hij,
zelfzeker en vol vertrouwen in de overwinning,
het einde van de “preventieve” oorlogsoperaties
in Irak afkondigde...
Alors surgit la question de «la normale» vers
laquelle on est censé retourner. Au mieux,
assommés par les morts, disparitions et destructions, on titube comme en gueule de bois
dans l’espoir de reconstruire. Et ce parfois
jusqu’au prochain conflit, où d’autres intérêts
vont s’opposer, d’autres groupes vont chercher à dominer. Pour certains, la marche en
avant de l’Histoire fait sens; pour d’autres, la
perte d’êtres chers n’en donne plus.
Rijst de vraag naar “het normale” waarnaar
we verondersteld worden terug te keren. In
het beste geval rapen we onszelf bij elkaar als
in een nevelige kater, versuft door de doden,
verdwijningen en vernielingen, in de vage hoop
op heropbouw. Tot aan het volgende conflict,
waar andere belangen gaan botsen, andere
groepen willen domineren. Voor sommigen
heeft de sprong voorwaarts in de geschiedenis
betekenis; voor anderen heeft door het verlies
van dierbaren niets nog zin.
Si elle s’énonce officiellement finie, la guerre
mute, se propage et s’adapte à son temps. À
la déshumanisation industrielle des guerres
de tranchées succède aujourd’hui l’implacable menace permanente d’invincibles
et invisibles drones alors qu’à terre, rampe
l’ombre du terroriste qui peut frapper à tout moment. Quitte à accepter de restreindre les libertés
de chacun, ou autres dommages collatéraux, tous les moyens sont bons pour lutter contre cet épouvantail mortifère, prétexte parfois commode à bien des réformes. Pourtant, on nous l’a assuré plus
d’une fois, la guerre, sur notre sol ou non, est bel et bien finie ! Surtout, la guerre est toujours un mal
pour un «bien» : enfin vivre dans un monde meilleur. En Irak, comme en Libye d’ailleurs…
En écho à ces déclarations péremptoires, ce programme propose un arsenal de films et d’événements traversant différentes époques ou genres, qui explorent chacun à leur manière les séquelles
territoriales, psychologiques et sociétales de ces après-guerres (auto)proclamés. Déclarées en notre
nom, ces guerres ou ces «absences» de guerre peuvent au moins se disséquer, s’analyser, être moquées (arme jouissive s’il en est), être remises en question, se voir incarnées par des Zombies, revêtir
d’étranges draps, accoucher de styles musicaux éphémères, donner envie de se pencher sur des
archives, ou devenir sujet de chef d’œuvres! Bref, c’est pas de l’info en continu, c’est du cinéma !
(p.2)
Hoewel ze officieel beëindigd wordt, muteert
oorlog, verbreidt ze zich, en past ze zich aan aan
de tijd. Op de industriële ontmenselijking van de
loopgravenoorlogen volgt de onverbiddelijke
permanente dreiging van onoverwinnelijke en
onzichtbare drones, terwijl op de aarde de schaduw van de terrorist die op ieder moment kan toeslaan
dreigt. Op gevaar af van onze vrijheid drastisch in te perken of andere collaterale schade, zijn alle
middelen goed om te strijden tegen dit dodelijke schrikbeeld, een soms gemakzuchtig excuus voor heel
wat ongewenste hervormingen. Nochtans is de oorlog, zo wordt ons keer op keer verzekerd, goed en wel
afgelopen, of het nu hier is of elders. En bovendien is oorlog een noodzakelijk kwaad om eindelijk in een
betere wereld te leven. Zoals in Irak, en in Libië overigens…
Als weerklank op de verreikende verklaringen ontplooit dit programma een arsenaal aan films
en evenementen die verschillende tijdstippen en genres doorkruisen en elk op hun eigen manier
de psychologische, territoriale en maatschappelijke nasleep van de (zelf)uitgeroepen naoorlogen
ontrafelen. Oorlog, of de zogeheten afwezigheid ervan, kan worden ontleed, geanalyseerd, bevraagd,
en zelfs bespot, geïncarneerd in Zombies of andere vreemde vogels, verbeeld in muziek, of leiden tot
archiefonderzoek, of onderwerp zijn van een meesterwerk.
Homeland : Iraq Year Zero
• (p.3)
Of Men and War
(p.3)
Expo & ABBAts • (p.4) laura poitras’ After 9.11 Trilogy •
(p.5)
The american way
(p.8)
Let there be light
(p.10)
thin consolation • (p.11) back to nothing & rummelsnuff • (p.12) PRima nova
(p.13)
plan b: haren • (p.14) thomas sankara • (p.14) OPEN SCREEN • (p.14) teatro dondolo
•
(p.5)
• (p.8)
(p.5)
DO NOT RESIST
live soundtrack : birth of a nation
Deathdream
• (p.8)
The Lab
• (p.9)
•
(p.6-7)
biafra
colonel blimp
2
LONG RE AD
HOMELAND : IRAQ YEAR ZERO
PART 2 - AFTER THE BATTLE (APRèS LA BATAILLE)
PART 1 - BEFORE THE FALL (AVANT LA CHUTE)
Abbas Fahdel, 2015, IQ, DCP, vo st fr & ang / ov st fr & ang , 174'
aBBAS FAHDEL, 2015, IQ, DCP, VO ST FR & ANG / OV ST FR & ANG , 160'
10.09 > 16:00 + 18.09 > 18:00
22.09 > 20:00 + 02.10 > 16:00
16.10 > 18:00
[5€ / 3,5€]
FR - Irak, 2003. Tandis que l’Amérique de Georges W. Bush se
prépare à la guerre, que les bombes, les soldats, les tractations
diplomatiques sont en marche, à Bagdad, la vie suit son cours.
Dans la famille d’Abbas Fahdel, on a l’habitude de la guerre. Il
y a eu celle contre l’Iran, puis celle contre le Koweït qui a valu
de nombreuses années d’embargos, de misères et de famines à
l’Irak. Alors on s’organise. Dans le jardin, on creuse un puit ; l’eau
pourrait venir à manquer. On colmate les vitres que les bombardements font exploser. On achète des couches au cas où des gaz
meurtriers se répandent dans la ville. On prépare les examens de
fin d’année tout en se demandant s’ils auront lieu... A la télévision,
Saddam Hussein discoure et se pavane. Les manifestations dans
le monde entier contre l’invasion américaine défilent. Une famille
entière, une ville, un pays, attendent le feu, les bombes, la mort.
"Homeland" se divise en deux parties.
La première est celle d’un quotidien sous le signe de cette guerre
annoncée. Dans la famille du réalisateur qui la filme, on se livre
en toute confiance. Longs travellings, larges plans-séquences,
plans fixes suspendus aux minutes qui s’égrènent sous le soleil
impassible, "Homeland" s’étire dans la durée du présent. Alors
les conversations, les instants anodins, les jeux des enfants
construisent le temps de l’intimité, de la familiarité. Et puis les
bombes pleuvent. C’est le noir. Le film est désormais coupé en
deux. Le temps aussi. Une autre vie commence : celle de l’occupation et des ruines, de la violence qui monte de toutes parts, des
difficultés sans fin. Le film reprend les chemins empruntés dans
la première partie. Les mêmes bâtiments sont désormais troués.
Les mêmes routes barrées par les tanks de l’occupant.
10.09 > 19:30 + 18.09 > 21:00
02.10 > 19:00 + 06.10 > 20:00
16.10 > 21:00
Les corps sont blessés. Les âmes meurtries. La propagande télévisée et la terreur de la dictature ont fait place aux langues déliées,
aux pulsions de revanche, à la soif de biens. Le temps de la vie
courante a fait place à une temporalité qui ne passe plus, qui grippe
et se répète sans cesse. Le temps des traumatismes.
Œuvre monumentale, couronnée par la critique, inspirée à la fois
par le chef-d’œuvre de Roberto Rossellini, "Allemagne : année
zéro" et la série "Heimat" d’Edgar Reitz, "Homeland" est un véritable geste cinématographique qui donne corps et visages aux
victimes de cette guerre interminable, pour les rendre à leur
humanité, c’est-a-dire, irremplaçables.
> En présence d'Abbas Fahdel le samedi 10.09 dès 16h / In aanwezigheid van de regisseur Abbas Fahdel op zaterdag 10.09 vanaf 16u
NL - Irak, 2003. Terwijl het Amerika van George W. Bush zich voorbereidt op de oorlog en de bommen, soldaten in paraatheid worden gebracht, en diplomatieke onderhandelingen worden gevoerd,
gaat het leven in Bagdad zijn gangetje. In de familie van Abbas
Fahdel zijn ze oorlog gewoon. Er was de oorlog tegen Iran, en
daarna die tegen Koeweit wat zorgde voor jarenlange embargo’s,
miserie en honger. Je moet dus je plan kunnen trekken. Graaf
een put in je tuin, want watertekort behoort tot de mogelijkheden.
Metsel je ramen dicht, want tijdens bombardementen kunnen die
springen. Koop luiers voor het geval dat dodelijk gas zich over de
stad verspreidt. Je bereidt je voor op de eindejaarsexamens, ook
al vraag je je af of die wel zullen doorgaan. Op televisie paradeert
Saddam Hussein en steekt hij speeches af. In heel de wereld zijn
er anti-invasie betogingen. Een hele familie, een stad, een land
verwacht het vuur, de bommen, de dood.
"Homeland" bestaat uit twee delen. Het eerste deel gaat over het
dagelijks leven onder de bedreiging van een oorlogsverklaring. De
familieleden van de filmende regisseur geven zich vol vertrouwen
over aan de camera. Lange travellings, breed gefilmde beelden,
minutenlange vaste camerastandpunten onder de brandende
zon... "Homeland" strekt zich uit over het verloop van het heden.
En zo geven de gesprekken, banale momenten, het spelen van
de kinderen een tijd weer van intimiteit, iets vertrouwds. En dan
storten de bommen neer. Het is donker. De film wordt zo in tweeën
geknipt. De tijd ook. Een ander leven begint : dat van bezetting en
ruïnes, van geweld dat overal de kop opsteekt, moeilijkheden alom.
Dezelfde gebouwen, maar nu stukgeschoten. Dezelfde wegen,
maar nu gebarricadeerd door tanks van het bezettingsleger.
De lichamen zijn gewond. De zielen vermoord.
De propaganda op televisie en de terreur van de dictatuur hebben
plaatsgemaakt voor het vrije woord, voor wraakgevoelens en de
jacht naar bezittingen. De tijd van het dagelijkse leven heeft plaatsgemaakt voor een tijdelijkheid die niet meer voorbijgaat, waarin
men vast zit, die zich almaar herhaalt. Een tijd van trauma’s.
Een monumentaal werk, bekroond door de kritiek, zowel geïnspireerd door Roberto Rosselini’s meesterwerk “Germania Anno
Zero” als door de serie “Heimat” van Edgar Reitz. “Homeland” is
een waar cinematografisch oeuvre om de slachtoffers van deze
eindeloze oorlog een lichaam en een gezicht te gunnen, om ze hun
onvervangbare menselijkheid terug te geven.
[gratis]
11.09 > 16:00
HERE & THERE
RENCONTRE AUTOUR D'IMAGES EN EXIL
ONtmoeting rond beelden in exil
Entrée libre et gratuite sur inscription seulement à envoyer à [email protected] ,
avec comme sujet "Abbas/Cinemaximilaan"
De toegang is vrij maar je moet inschrijven
via mail naar [email protected], met als
onderwerp “Abbas/Cinemaximiliaan”.
FR —Depuis plus d’un an, Cinemaximiliaan
organise des séances de cinéma pour et avec les
réfugiés récemment arrivés en Belgique. Autour
du médium cinéma, les rencontres sont riches et
porteuses d’échanges et de désirs. L’association
proposera au Nova une sélection d’images tournées par quelques personnes nouvellement
arrivées d’Irak en Belgique qui sera projetée
en présence de leurs auteurs et du réalisateur
d’ "Homeland : Irak année zéro", Abbas Fahdel,
invité à en débattre avec les autres participants.
Rushes non montés, moments de vies captés
à l’arraché, ces images brutes, séquences de
quelques minutes tournées par différentes
personnes, témoigne d’un présent, ouvre une
fenêtre sur le monde, un monde en l’occurrence
déchiré par des frontières politiques et géographiques. Cette séance, en forme de "work in
progress", se veut un moment de rencontres, de
discussions, d’échanges autour de ces images
offertes comme en contrepoint au chef-d’œuvre
du réalisateur irakien, qui aura présenté son film
la veille. Les images ne seront pas sous-titrées
et les échanges se feront dans les langues d’origine. Mais ils seront résumés en direct dans la
mesure du possible.
NL — Sinds iets meer dan een jaar organiseert
Cinemaximiliaan voorstellingen voor en met
vluchtelingen die pas gearriveerd zijn in België.
Rond het medium film zijn de ontmoetingen rijk
aan uitwisselingen en dromen. De vereniging
stelt in Nova een filmselectie voor die gedraaid
werd door enkele nieuwkomers uit Irak, in aanwezigheid van Abbas Fahdel, de regisseur van
“Homeland : Iraq Year Zero”, om met de andere
deelnemers te debatteren. Ongemonteerde
rushes van het leven zoals het het is, brute beelden en fragmenten van enkele minuten gefilmd
door verschillende personen, die een getuigenis afleggen en een open venster op de wereld
vormen, een wereld op het moment van politieke
en geografische verscheurdheid. Deze voorstelling -als "work in progress"- wil een ontmoetingsmoment zijn, met discussies en uitwisselingen rond deze beelden als tegenhanger van
het meesterwerk van de Iraakse regisseur die
zijn film de avond ervoor vertoont. De beelden
zijn niet ondertiteld en ieder spreekt zijn eigen
taal, maar ze zullen in de mate van het mogelijke
worden samengevat.
3
OF MEN AND WAR
(DES HOMMES ET DE LA GUERRE)
LAURENT BÉCUE-RENARD, 2014, FR, DCP, VO ANG ST FR / ENG OV FR OND , 142'
[5€ / 3,5€]
16.09 > 20:00
25.09 > 19:00
01.10 > 18:00
13.10 > 20:00
23.10 > 16:00
FR - En 2008, un vétéran de la guerre du Vietnam décide de créer un centre consacré à la réhabilitation et la réinsertion d’anciens combattants, le Pathway Home en Californie. Les vétérans qui
y sont accueillis souffrent tous de STPT (PTSD en anglais), “stress de trouble post traumatique”,
terme générique sous lequel on regroupe des syndromes éprouvés suite à un traumatisme violent
et profond. Comme justement des traumatismes vécus dans le cours d’une guerre. Des fêlures
psychologiques que généralement on accepte dans le cas de civils, mais plus difficilement pour des
soldats ayant commis des horreurs meurtrières.
Pendant cinq ans, de 2008 à 2013, Laurent Bécue-Renard va partager le parcours d’une douzaine de
vétérans des guerres d’Afghanistan et d’Irak accueillis au Pathway Home. Ils y suivent une thérapie
de groupe qui peut-être leur permettra de retrouver un semblant de vie normale. Car rongés par le
remord, par la honte, par une culpabilité sans fin, ces hommes sont des écorchés vifs. Avec énormément de patience on leur apprend à raconter l’indicible, à se libérer par la parole. C’est d’ailleurs
cette dernière qui est le centre névralgique de “Of Men and War”, les récits individuels de ces hommes
étant le pivot autour duquel se construit le film. La caméra de Laurent Bécue-Renard filme au plus
près, sans complaisance, ni condescendance, les visages, les gestes, les paroles de ces anciens
soldats. Forts un temps, ils sont devenus fragiles. Lentement, et non sans difficulté, les langues
se délient, et un récit se construit. Le plus frappant est qu’en écoutant les histoires vécues par ces
hommes, en observant leurs visages, on a réellement l’impression de voir des bombes éclater, du
sang gicler, des membres être arrachés,…Et pourtant jamais on ne verra des images de guerre.
Tout se passe dans le huis-clos du Pathway Home, et seulement de temps à autre le réalisateur se
permet une furtive incursion à l’extérieur, dans le quotidien des familles des soldats.
A partir de plus de cinq cents heures de rushes (le tournage ayant duré cinq mois), et un travail de
ciselure au montage, Laurent Bécue-Renard tisse un film qui, en creux, est un long plaidoyer contre
les ravages de la guerre. Exigeant et certainement dérangeant. A voir à tout prix.
> En présence de Laurent Bécue Renard le vendredi 16.09 à 20h
In aanwezigheid van de regisseur Laurent Bécue Renard op vrijdag 16 .09 vanaf 20u
NL - In 2008 besluit een Vietnamveteraan een centrum te wijden aan de rehabilitatie en de herintegratie van oud-strijders, Pathway Home in Californië. De veteranen die er terechtkomen lijden allen aan
posttraumatische stressstoornissen, een generieke term waarmee allerlei verschillende syndromen
bedoeld worden na een gewelddadig en zwaar trauma. Zoals oorlogstrauma’s. Psychologische
barsten die meestal aanvaard worden bij gewone burgers, maar niet bij soldaten die zelf moordende
gruweldaden begaan hebben.
Gedurende vijf jaar, van 2008 tot 2013, heeft Laurent Bécue-Renard het traject mee afgelegd van een
twaalftal veteranen uit de Afghanistan- en Irakoorlog die werden opgevangen in Pathway Home.
Ze volgen er een groepstherapie die hen misschien in staat stelt om opnieuw een ogenschijnlijk
normaal leven te leiden. Want verteerd door spijt, schaamte, een eindeloos schuldgevoel, zijn deze
mannen overgevoelig en niet meer in staat om gewoon te functioneren. Met enorm veel geduld
leren ze om het onzegbare te vertellen, om vrijuit te praten. Het woord staat centraal in “Of Men and
War” met de persoonlijke verhalen van deze mannen als spil waarrond deze film draait. De camera
van Laurent Bécue-Renard filmt zonder zelfingenomenheid, zonder medelijden van heel dichtbij
gezichten, gebaren, woorden van deze voormalige soldaten. Ze zijn even fragiel als ze vroeger sterk
waren. Traag en niet zonder moeilijkheden komen de tongen los en de verhalen tot stand. Het meest
treffend is dat bij het aanhoren van de verhalen die deze mannen beleefd hebben, terwijl we hun
gezichten observeren, we de bommen horen vallen, het bloed zien spatten, afgerukte ledematen
zien liggen... en nochtans is er geen enkel oorlogsbeeld te zien. Alles vindt plaats in een huis-clos,
achter de veilig gesloten deuren van Pathway Home. Slechts heel af en toe gunt de filmmaker ons
een uitstapje naar het dagelijkse gezinsleven van de soldaten.
Op basis van meer dan vijfhonderd uren rushes (de draaiperiode duurde vijf maanden) en met de
montage als drijvende kracht, weeft Laurent Bécue-Renard een film die in feite een lang pleidooi is
tegen de ravage die de oorlog aanricht. Veeleisend, aangrijpend en zeker troeblerend. Een must-see !
EXPO
08.09 > 23.10 [Gratis]
08.09 > 19:00 (vernissage)
la guerre est finie !
de oorlog is voorbij !
FR - "La guerre est finie"
est aussi prétexte à une
exposition collective
dans le bunker résistant
du bar du Nova. Avec des
artistes parfois connus,
parfois inconnus comme
le soldat, choisis par nos
entrailles "novatiennes".
Le "plus jamais ça", qui
ne s’arrête pourtant pas,
la machine de guerre
mise en place depuis
l’aube des temps ; de nos
dirigeants aux dirigés,
des traumatismes qui ne cessent d’exister. De lourdeur et de
légèreté sera constitué ce consommé d’esthétique autour de
la guerre ainsi soit-elle jamais achevée. Comme une habitude
de l’humanité pour des siècles et des siècles... Peut-on espérer qu’un jour plus jamais ? Gravures, collages, installations,
dessins, sculptures, broderies,... autant de médiums ouvrant
les sillons d’une anti-guerre programmée pour cette rentrée
2016 au cinéma Nova.
Des ateliers de gravures sur bois seront organisés
chaque dimanche de 16h à 18h dans le sous-sol du Nova.
Elke zondagnamiddag van 16u tot 18u zijn er in de kelder van
Nova workshops houtetsen te maken.
NL - "De oorlog is voorbij" is ook een voorwendsel voor een collectieve tentoonstelling in de bunker-bar van Nova. Met sommige artiesten die bekend zijn, en andere die even onbekend
zijn als de soldaat, gekozen op basis van ons Nova-buikgevoel.
Over “nooit meer oorlog” terwijl de oorlogsmachine sinds het
begin der tijden non-stop ratelend op volle toeren draait ; over
de leiders en de volgelingen, over trauma’s die je voor het leven
tekenen. Dit esthetisch krachtvoer over oorlog, dit eeuwigdurend opgevoerd schouwspel als was het een genetische traditie
van de mensheid, is even lichtverteerbaar als het zwaar op de
maag ligt. Wordt “nooit meer” op een dag werkelijkheid ? Bij de
aanvang van het nieuwe cultuurseizoen kondigen etsen, collages, installaties, tekeningen, beelden, borduurwerken... een
bestand af voor een anti-oorlogsprogramma in Cinema Nova.
concert
08.09 > 22:00 [Gratis]
ABB ATS (BXXL)
FR - Découvert en première mondiale lors du festival Chairs
Fraîches de Galerie E2 aux abattoirs d’Anderlecht, ABBAts
est de retour pour un set guérilla dans l’abri atomique du
Nova. Avec Serena aux percussions métalliques et Lucius
Quatre Yeux à la console à bruits, ABBAts malmène des
extraits d’ondes hertziennes captées on ne sait d'où, dans
un tohu-bohu mécanique jouissif. Un duo tonifiant pour
clôturer le vernissage de l’expo, et qui, pour l’anecdote,
s’est rencontré au Nova fin 2015 lors de "Transmission :
Industrial Music", une programmation dont Lucius, tel le
Jean-Jacques Rousseau de la musique industrielle, était
l’un des instigateurs.
NL - Ontdekt in wereldpremière tijdens het festival “Chairs
Fraîches” van E2 in de Slachthuizen van Anderlecht, komt
ABBAts terug voor een guerrilla-set in de schuilkelder van
Nova. Met Serena op metaalpercussie en Lucius Quatre
Yeux op de lawaaiconsole, geeft ABBAts ervan langs met
hertzgolven die god weet waar werden opgevangen, en
op je worden losgelaten in een heerlijk mechanische
pokkeherrie. Een krachtig duo om de vernissage van de
collectieve expo af te sluiten, en dat, voor de anekdote,
elkaar eind 2015 ontmoet heeft in Nova tijdens het indusprogramma "Transmission : Industrial Music" waarvan
Lucius één van de aanstokers was.l’un des instigateurs.
https://soundcloud.com/user-202822083-312684909
www.luciusfhyleomerras.com
4
FURTHER INVESTIGATION
FR - Réalisatrice, productrice, journaliste, artiste… Laura Poitras revêt de multiples
casquettes sous le signe de l’engagement et de l’activisme socio-politique. Et
dire qu’auparavant, elle était chef cuistot ! Mais les déclinaisons culinaires ne lui
permettant pas de questionner suffisamment l’état du monde, elle se lance dans des
études de cinéma expérimental, puis de sciences politiques. Le jour des attentats
du 11 septembre 2001, elle se trouvait à New York, où elle habitait. Trois ans plus
tard, elle décide de se rendre en Irak, elle qui n’avait jamais couvert une guerre. Elle
y réalise “My Country, My Country” qui deviendra le premier opus de sa trilogie sur
l’après “onze septembre”. En obtenant l’Oscar pour “Citizenfour”, le dernier volet
de ce triptyque, Laura Poitras devient l’une des personnalités les plus influentes sur
la scène du documentaire américain. Dérangeante car toujours en quête de vérité,
elle sera obligée d’émigrer à Berlin pour se soustraire à la surveillance de la CIA. Le
Nova vous propose de découvrir son fameux triptyque “post 9/11”, dans l’attente de
pouvoir peut-être un jour l’accueillir...
NL - Regisseuse, producente, journaliste, artieste… Het leven van Laura Poitras staat in
het teken van haar engagement en sociaal-politiek activisme. En te weten dat ze vroeger
keukenchef was ! Maar haar culinaire neigingen lieten haar niet toe om de toestand van de
wereld te onderzoeken, vandaar haar stap naar studies experimentele cinema, en daarna
in politieke wetenschappen. Op de dag van de aanslagen van 11 september bevindt ze zich
in New York waar ze dan woont. Drie jaar later beslist ze naar Irak te gaan, alhoewel ze nog
nooit aan oorlogsverslaggeving heeft gedaan. Ze maakt er "My Country, My Country" dat het
eerste deel wordt van de trilogie over de gebeurtenissen na 11 september. Wanneer ze een
Oscar krijgt voor "Citizenfour", het laatste deel van de trilogie, wordt Laura Poitras één van
de invloedrijkste Amerikaanse documentairemakers. Ze is een stoorzender die altijd op
zoek gaat naar de waarheid, waardoor ze gedwongen wordt te emigreren naar Berlijn om
zich los te maken van de bemoeienissen van de CIA en anderen.
Nova geeft je de kans haar beruchte post- 9/11 trilogie integraal te ontdekken. In afwachting
van haar misschien ooit persoonlijk te mogen verwelkomen…
THE AFTER 9/11 TRILOGY
[5€ / 3,5€]
11.09 > 20:00 + 09.10 > 17:00
MY COUNTRY,
MY COUNTRY
2006, US, video, vo st ang / ov st ang , 90'
FR - Trois ans après les attentats à New-York, un an
après l’invasion de l’Irak par la coalition menée par les
Etats-Unis, Laura Poitras se lance dans un projet aussi
ambitieux que dangereux. Pendant huit mois, seule,
sans équipe de tournage, elle documente la vie des irakiens sous l’occupation américaine, alors que les premières élections “démocratiques” de janvier 2005 se préparent. La figure centrale du film est le docteur Riyahd,
un irakien sunnite qui, à part prodiguer des soins et des
conseils, œuvre avec passion pour l’établissement de la
démocratie en Irak, et se porte candidat aux futures élections. Son regard sur l’occupation américaine est très
critique, alors qu’autour de lui le chaos est absolu. Avec
“My Country, My Country” Laura Poitras s’inscrit dans la
droite lignée du “cinéma vérité”. Le sujet qu’elle aborde
est des plus épineux. Car au-delà de la chronique d’une
page de l’histoire récente de l’Irak, c’est de la légitimité
d’une démocratie imposée par la force et par les armes
dont il est avant tout question.
NL - Drie jaar na de aanslagen in New York, één jaar
na de invasie in Irak door de coalitie geleid door de
Verenigde Staten, engageert Laura Poitras zich in een
tegelijk ambitieus en gevaarlijk project. Gedurende acht
maanden, op haar eentje, zonder filmploeg, filmt ze het
leven van Irakezen onder de Amerikaanse bezetting,
terwijl de eerste "democratische" verkiezingen voor
januari 2005 worden voorbereid. De centrale figuur in
de film is dokter Riyahd, een Iraakse soenniet die buiten
zijn leven van zorgverlener een grote passie heeft, en
dat is de vestiging van de democratie in Irak. Daarom
stelt hij zich kandidaat voor de verkiezingen. Hij staat
zeer kritisch tegenover de Amerikaanse invasie, terwijl
rondom absolute chaos heerst. Met "My Country My
Country” levert Laura Poitras een film af in de lijn van
"cinéma verité". Het onderwerp waarover ze het heeft
wordt almaar neteliger. Want behalve een kroniek van
de recente geschiedenis van Irak gaat het over de legitimiteit van een met geweld en wapens opgelegde democratie als centrale vraag.
[5€ / 3,5€]
11.09 > 22:00 + 09.10 > 19:00
[5€ / 3,5€]
09.10 > 21:00
2010, US, VIDEO, VO ST ANG / OV ST ANG , 90'
2014, US, DCP, VO ST FR / OV FR OND , 114'
THE OATH
CITIZENFOUR
FR - L’idée première pour ce deuxième volet post 9/11,
était de suivre le retour à la maison d’un prisonnier
de Guantánamo Bay. Laura Poitras démarre ainsi ses
recherches au Yemen, pays d’origine de nombreux détenus de la prison américaine. Elle y rencontre la famille
de Salim Hamdan, chauffeur d’Oussama bin Laden et
premier prisonnier à être jugé par la commission militaire de Guantánamo. Mais aussi Abu Jandal, ex-garde
du corps du chef d’Al-Qaïda. C’est finalement lui qui
devient le fil conducteur du film. Personnage complexe,
aux nombreuses zones d’ombre, Abu Jandal ne se définit pourtant pas comme un révolutionnaire violent ou
un partisan des attentats. Cependant, même éloigné du
terrorisme, il continue à croire aux objectifs d’Al-Qaïda.
Charismatique, il affiche une ambiguïté déroutante, alors
que la présence de Salim Hamdan, emprisonné et jugé
à Guantánamo au moment du tournage, hante le film.
Des lettres écrites à la famille ponctuent "The Oath" ("Le
serment") qui, construit comme un thriller politique,
nous dévoile de façon surprenante des pans cachés de
la guerre lancée par les USA au terrorisme. Mais aussi le
côté trouble de ce “diable” qu’elle veut combattre.
FR -Réalisé dans le plus grand secret, "Citizenfour"
eu l’effet d’une bombe à sa sortie en 2015. Le sujet est
exceptionnel et nous concerne tous. Deux ans plus tôt,
Laura Poitras reçoit un message crypté d’un certain
“Citizenfour” (“Citoyen quatre”), qui propose de lui dévoiler des informations sensibles sur la NSA, l’agence de
sécurité américaine. Rendez-vous est donné dans une
chambre d’hôtel à Hong Kong, où Laura Poitras se rend
accompagnée de Glenn Greenwald et Ewen MacAskill du
journal The Guardian. Le trio se retrouve face à un certain
Edward Snowden qui deviendra l’un des plus célèbres
lanceurs d’alertes contemporains. Pendant quatre jours,
il leur dévoilera comment la NSA a conçu le plus intrusif
et pernicieux système de surveillance mondial, surnommé Tempora. Tous s’interrogent sur le moyen de
dévoiler cette manne d’informations au reste du monde.
Ce sera chose faite le quatrième jour, avec une annonce
qui déclenchera une chasse à l’homme digne d’un livre
de John le Carré. Et tout cela en direct devant la caméra
de Laura Poitras ! Incroyable plaidoyer sur la nécessité
de trouver un équilibre entre transparence et sécurité,
“Citizenfour” doit absolument être vu !
NL - Het oorspronkelijke idee van dit tweede post 9/11luik, was om een gevangene van Guantánamo Bay te
volgen die naar huis terugkeert. Daarom begint Laura
Poitras haar onderzoek in Jemen, het land van herkomst
van vele gedetineerden in de Amerikaanse gevangenis. Ze ontmoet er de familie van Salim Hamdan, de
chauffeur van Osama bin Laden en de eerste gevangene die berecht werd door het militair tribunaal van
Guantánamo. Ook loopt ze Abu Jandal, ex-lijfwacht van
de chef van Al-Qaida, tegen het lijf. Uiteindelijk wordt hij
het hoofdpersonage van deze film. Een complex personage, met vele schaduwzijden, die zichzelf niet ziet als
een gewelddadige revolutionair of een voorstander van
aanslagen. Wars van terrorisme blijft hij geloven in de
doelstellingen van Al-Qaida. Hij is charismatisch maar
geeft ook een verwarrende ambiguïteit weer, terwijl de
aanwezigheid van Salim Hamdan, gevangen en berecht
in Guantánamo tijdens deze opnamen, door de film blijft
spoken. Brieven aan de familie fraseren "The Oath", een
documentaire die opgebouwd is als een thriller en op
verrassende wijze de verborgen belangen van de oorlog tegen terreur van de Verenigde Staten ontsluiert.
Tegelijk werpt de film een licht op de duistere kant van
de "duivel" met wie de strijd wordt aangebonden.
NL -"Citizenfour" werd in het allergrootste geheim
gemaakt en sloeg in als een bom toen hij uitkwam in
2015. Het onderwerp is uitzonderlijk en gaat ons allen
aan. Twee jaar eerder krijgt Laura Poitras een gecodeerd bericht van een zekere "Citizen four", met het
voorstel gevoelige informatie van de veiligheidsdienst
NSA te ontmaskeren. De ontmoeting met Laura Poitras,
samen met Glenn Greenwald en Ewen MacAskill van The
Guardian, zal plaatsvinden in een hotelkamer in Hong
Kong. Het trio bevindt zich oog in oog met een zekere
Edward Snowden die één van de bekendste hedendaagse klokkenluiders wordt. Gedurende vier dagen
onthult hij hoe de NSA het meest indringende en verderfelijke systeem van wereldwijde surveillance heeft
gecreëerd onder de naam Tempora. Ze vragen zich af
hoe deze informatie te delen met de wereld. Dat gebeurt
op de vierde dag, met een persmededeling die wordt
gevolgd door een achtervolging een John le Carré waardig. En dat alles live voor de camera van Laura Poitras !
Een ongelooflijk, niet te missen pleidooi voor de noodzaak om een evenwicht te vinden tussen transparantie
en veiligheid.
DOMESTIC AFFAIRS
[5€ / 3,5€]
08.09 > 20:00 + 24.09 > 20:00 + 30.09 > 22:00
15.10 > 18:00 + 23.10 > 19:00
[5€ / 3,5€]
01.10 > 22:00 + 22.10 > 20:00
THE AMERICAN WAY
DO NOT RESIST
(AKA RIDERS OF THE STORM)
CRAIG ATKINSON, 2016, US, HD, VO NON SOUS-TITRÉ / OV ZONDER OND , 73'
FR - Depuis que l’armée américaine est active au Moyen
Orient, on observe une militarisation inquiétante des forces
de l’ordre aux Etats-Unis… A tel point qu’au détour d’une rue,
on se croirait à Falloujah ! C’est ce que dévoile avec acuité
"Do Not Resist", premier documentaire d’un chef opérateur
indépendant, aguerri aux tournages engagés. Démarrant sur
l’encadrement des manifestations à Ferguson dans le Missouri
suite au décès
de Michaël
Brown (jeune
afro-américain tué le
9 août 2014
par la police
locale), "Do
Not Resist"
chemine à
travers le pays
de l’Oncle Sam
au cœur du
s y s t è m e
p o l i c i e r. O n
y apprend
notamment que le gouvernement fédéral a mis en place un
programme facilitant le rachat de véhicules blindés de
l’armée, endettant toujours plus de paisibles municipalités. Et malgré une société civile critique, dont des
vétérans de la guerre en Irak, la machine sécuritaire est
en route, les policiers semblant adhérer aux nouvelles
technologies du marché. Conférences, symposiums, entraînements et interventions
démonstratives jalonnent le film, jusqu’à une vision
glaciale d’une société gérée en sous traitance par le
secteur privé. A l’heure où tout citoyen devient suspect, "Do Not Resist" est d'une actualité brûlante.
En exclusivité européenne sur l’écran du Nova !
5
NL - Sinds het Amerikaanse leger actief is in het MiddenOosten, worden ook de straten van de Verenigde Staten intensief gemilitariseerd.... Je zou je soms in Fallujah wanen ! Dit is
althans wat deze eerste documentaire van Craig Atkinson, een
onafhankelijke cameraman gepokt en gemazeld in geëngageerde films, met verve aan het licht brengt. De eerste beelden
werpen je meteen in de strijd : ze tonen de indrukwekkende
politiemacht tijdens de betogingen in Ferguson
na de dood van
Michael Brown,
een jonge AfroAmerikaan die
door de lokale
politie op 6
augustus 2014
doodgeschoten
werd. Met "Do
Not Resist" begeven we ons dwars
door het land van
Uncle Sam naar
het hart van het politiesysteem. Beeld na beeld vernemen we
hoe de federale regering een programma heeft opgezet om de
aankoop van geblindeerde legervoertuigen te ondersteunen,
maar waardoor de steden zich steeds meer in de schulden
steken. Ondanks een kritisch middenveld draait de veiligheidsmachine op volle toeren, en lijkt de politie zich volop toe
te leggen op de nieuwste snufjes op de markt. Conferenties,
symposia, oefeningen en interventies in de film bieden een
ijzingwekkende kijk op een maatschappij die in onderaanneming beheerd wordt door de privésector. Nu dat elke burger
verdacht wordt, is "Do Not Resist" een film die hoogdringend
gezien moet worden. En dat kan, zowaar in Europese exclusiviteit, op het scherm van Nova.
live soundtrack
MAURICE PHILLIPS, 1986, US-UK,
35MM > VIDEO, VO ST FR / OV FR OND , 100'
FR - Info exclusive : la guerre n’est pas finie
pour tout le monde ! N’ayant jamais vraiment
atterri, le capitaine (Dennis Hopper) et ses
hommes – spécialistes de l’information, ils sont
de retour du Vietnam depuis dix ans quand même
- , continuent à diffuser leur propre émission de télé-pirate en direct
de leur vieux bombardier B29. La guerre par brouillage des ondes
nationales se fait à gros coups de Jimmy Hendrix saturé, de machisme
et de portraits crus et politiquement incorrects du American Way
of Life. Cependant, l’heure de la retraite a peut-être sonné pour
l’équipage, le fou d’électronique, le pilote perché à l’acide, le manchot
en fauteuil roulant, le cuisinier black, l’étrange masseur vietnamien,
et l’envoyé spécial en rocketman. Mais leur charismatique capitaine
veut "one last mission". La cible : une candidate à la présidentielle au
programme militariste, pour qui tous les coups bas médiatiques sont
permis, dont une alliance contre nature avec des chrétiens... Épinglant
le Reagan de l’époque, "The American Way" est un pur fantasme de
vétérans psychédéliques, rendant à ces derniers, le temps d’un film
ovni, force et dignité dans un grand rire.
NL - Exclusief : de oorlog is niet voor iedereen voorbij ! Omdat hij nooit
echt geland is, gaat de kapitein (Dennis Hopper) en zijn bemanning
– informatiespecialisten die toch al zo’n tien jaar terug uit Vietnam
zijn – verder met het verspreiden van hun eigen piraattelevisie, live
vanuit hun oude B29-bommenwerper. De oorlog door verstoring van
de nationale golven gebeurt met strepen gesatureerde Jimi Hendrix,
machismo en zwaar politiek incorrecte portretten van The American
Way of Life. Maar ondertussen komt het pensioen zoetjesaan in zicht
voor de bemanning die bestaat uit een elektronicanerd, een piloot
op acid, een mankepoot in rolstoel, een zwarte kok, een vreemde
Vietnamese masseur en de vliegende reporter Rocketman. Maar
hun charismatische kapitein wil "one last mission". Het doel is
niemand minder de presidentskandidate met een militaristisch
programma voor wie geen enkele mediastunt te min is, waaronder
een tegennatuurlijke alliantie met de christenen…
Met de Reaganperiode in het vooruitzicht was "The American Way" een
puur fantasme van een stel psychedelische veteranen die hen een film
lang kracht en waardigheid gunde, en een gulle lach.
14.10 > 20:00
[7,50€ / 6€]
David Wark Griffith
1915, US, 35mm > HD, muet int ANG /stil int enG, 193'
FR- Une guerre civile fondatrice des EtatsUnis modernes, une guerre où les questions
d’esclavagisme et de racisme sont centrales.
Et puis ce film, sorti en 1915, qui donne le ton
pour le cinéma formel à venir. Mais un film au
message hallucinant, l’un des pires de l’histoire
du cinéma. Un film pro Klu Klux Klan (si si) qui
raconte, d’après un roman, la difficile reconstruction du sud des États-Unis dévasté par la
guerre de sécession. Ce Sud est vu par le prisme
de deux familles amies, qui s’affrontent sur les
champs de bataille pour mieux encore se déchirer par la suite ; des histoires d’amours croisées
(mettant en scène la légendaire Lilian Gish),
dans la grande tradition épique... S’il ne suffit
pas de dire que la guerre est finie, il l’est encore
moins d’annoncer que les hommes sont égaux
après avoir aboli l’esclavage. A sa manière, qui
choqua déjà à l’époque, suscitant émeutes et
boycott, mais aussi soutien et renaissance du
Klan, le chef d’œuvre de Griffith se transforme
en sacré grain de sable dans la machine à faire
croire que l’art, la morale et le progrès marchent
main dans la main. "Birth of a Nation" dérange
et fascine toujours aujourd’hui. Avec ses per-
sonnages noirs joués en grande partie par des
blancs, ses clichés éhontés et essentialistes.
Mais il marque aussi par sa science du montage, l’efficacité du récit, les mouvements de
caméras, les séquences colorisées, la maîtrise
des grandes scènes d’extérieurs (la guerre, la
poursuite finale) et des scènes d’intérieures intimistes (notamment l’assassinat de Lincoln par
John Wilkes Booth, incarné par Raoul Walsh !).
"Birth of a Nation" est un véritable monstre de
cinéma, un film fondateur à l’aune duquel on
juge encore les tentatives de film épique ou traitant d’un sujet proche.Depuis quelques années,
le film est tombé dans le domaine public.
L’occasion était donc trop belle de le réinterpréter en lui préparant une bande son live maison
à base de musiques d’époque, field recordings,
discours détournés historiques ou actuels, et
bien sûr quelques interventions de musiciens
surprises. Nul doute que ce live soundtrack
non conventionnel résonnera d’une façon très
particulière au moment même où les questions
raciales resurgissent de manière frontale dans
le "Land of the Free" !
NL-Een burgeroorlog die aan de basis ligt van de
huidige Verenigde Staten, en waarin de slavenproblematiek en het racisme sleutelelementen
zijn. In de vroege dagen van de filmindustrie
werd er een film over gemaakt die uitkwam
in 1915, en die de fundamenten legde voor de
toekomstige cinematechnieken. Maar het is een
film met een hallucinante boodschap, een van de
ergste ooit in de filmgeschiedenis.Een pro Ku
Klux Klan-film (echt waar) die gebaseerd is op
een roman en de moeizame heropbouw van de
V.S. verhaalt, verwoest door de afscheidingsoorlog. We zien dit door het prisma van twee
bevriende families die tegenover elkaar komen
te staan op het slagveld. Daarin zit een liefdesverhaal verweven (vertolkt door onder andere
de legendarische Lilian Gish) in de beste epische
traditie... Net zoals het niet volstaat te zeggen
dat de oorlog afgelopen is, volstaat het ook niet
te beweren dat iedereen gelijk is na het afschaffen van de slavernij... Op geheel eigen wijze
vormt het meesterwerk van Griffith, dat destijds
reeds geboycot werd en rellen veroorzaakte,
maar ook leidde tot hernieuwde steun voor de
KKK, een zandkorreltje in de raderen van de
machine die ons laat geloven dat kunst, moraal
en vooruitgang hand in hand gaan. Zoveel jaar
na datum verontrust en fascineert "Birth of a
Nation" nog steeds. Met zijn zwarte personages
die grotendeels door blanken vertolkt worden,
zijn schaamteloze clichés en essentialistische
ideeën. Maar hij maakt ook indruk met de
doordachte montage, het treffende verhaal, de
camerabewegingen, de kleurrijke scenes, de
meesterlijk gefilmde massascènes (de oorlog,
de eindachtervolging) en de intimistische binnenopnamen (de moord op Lincoln door John
Wilkes Booth vertolkt door Raoul Walsh !). "Birth
of a Nation" is een dijk van een film, een grensverleggende film die nog steeds een referentie
is. Enkele jaren geleden kwam de film in het
publieke domein terecht. De gelegenheid was
te mooi om te laten liggen. Een huisgemaakte
Live Soundtrack hervertolkt de film op basis van
muziek van toen, veldopnamen, historische en
hedendaagse speeches, en natuurlijk enkele
verrassende muzikale tussenkomsten. Deze
Live Soundtrack klinkt ongetwijfeld verrassend
actueel op het moment dat de rassenkwestie
weer in het brandpunt van de belangstelling
staat in het “Land of the Free” !resurgissent de
manière frontale dans le "Land of the Free" !
6
RE AL LIFE STORY
[5€ / 3,5€]
24.09 > 22:00 + 30.09 > 20:00 + 22.10 > 22:00
DEATHDREAM
DEAD OF NIGHT
BOB CLARK, 1974, CA, VO / OV, 88'
FR - Alors qu’une famille américaine type (ils ont un chien),
apprend avec horreur que leur fils est tombé au Viêt Nam, on
sonne à la porte, par une nuit d’orage... Incrédules mais transportés de bonheur, papa, maman et la jeune sœur (sauf le chien)
accueillent le héros. Rapidement, le paternel suspecte un comportement étrange, ce que les femmes de la maison refusent
de voir. Mais quand le héros commence à ne pas se comporter
en bon américain avec le chien, au drive-in ou à table, l’évidente
horreur de sa nouvelle nature ne fait plus de doute.
Pas encore aussi célèbre qu’aujourd’hui, la figure du zombie
est encore celle, critique, de George Romero. Avec le recul, il
apparaît étonnant que l’un des premiers films sur la guerre du
Viêt Nam y fasse appel. Bob Clarck, alors en plein dans une série
de films de genre étranges, sombrera quelques années plus tard
dans le "teen movie" idiot, après avoir malmené de manière fort
cinématographique l’Americana le plus insipide de l’époque.
NL - Terwijl een typisch Amerikaanse familie (met hond) net
met afschuw heeft mogen vernemen dat hun zoon op het veld
van eer is gevallen in Vietnam, wordt er op een onweersnacht
aan de deur gebeld... Vol ongeloof maar tegelijk overmand door
geluk, onthalen papa, mama en kleine zus de held. Al snel
merkt de vader zijn vreemde gedrag op, maar de vrouwen des
huizes steken liever hun kop in het zand. Wanneer de held zich
als een slechte Amerikaan begint te gedragen met de hond, in
de drive-in en aan tafel, dan slaat de nietsontziende horror van
zijn nieuwe aard toe. Op het moment dat deze film gedraaid
werd, begin jaren 1970, was de zombie nog niet zo populair
als nu, en eerder een vehikel voor maatschappijkritiek, zoals
in de films van Romero. Nu gezien is het op z’n minst ietwat
vreemd dat in een van de eerste Vietnamfilms het personage
van de zombie de hoofdrol wegkaapt ! Bob Clark, die zich voluit
wierp op een reeks vreemde genrefilms, zou enkele jaren later
verglijden naar idiote tienerfilms, nadat hij in "Deathdream"
cinematografischgewijs de Amerikaanse tijdgeest er smakeloos van langs gaf.
HE ALTH
[5€ / 3,5€]
25.09 > 18:00 + 02.10 > 22:00 + 22.10> 19:00
LET THERE BE LIGHT
JOHN HUSTON, 1946, US, 35MM, VO / OV , 58'
FR - Si vous revenez de la guerre en proie aux cauchemars,
que vous ne savez plus marcher ou qu’étrangement, vous vous
mettez à pleurer pour un oui ou pour un non, pas de problèmes!
L’armée américaine vous a concocté un petit programme de
remise en forme : quelques séances d’hypnose, deux-trois
discussions avec un psy, du sommeil et hop, hop, hop, vous
revoilà d’aplomb pour repartir au combat, au base-ball ou au fin
fond du Mississippi. Testé à Long Island, filmé en 1946 par John
Huston alors mobilisé, "Let There Be Light" vous en donnera
quelques petits exemples spectaculaires. Que la lumière soit,
certes, mais surtout "Lève-toi et tais-toi ". Seulement, voilà, ça
parle beaucoup dans ce documentaire. Ça pleure, ça souffre, ça
se dit... L’horreur, l’effroi, la douleur ne sont jamais loin derrière
l’optimisme enthousiaste de cette voix off un poil hystérique.
Malgré une partie de base-ball mémorable, l’Etat-Major fut si
peu convaincu par l’efficacité propagandiste du film qu’il le retint
dans ses tiroirs jusqu’en 1981.
Pour une petite mise à jour du programme santé, voir page 3 :
"Of Men and War".
NL - Word je na de terugkeer uit de oorlog geteisterd door
nachtmerries ? Ben je invalide of begin je bij het minste te
huilen ? Geen probleem ! Het Amerikaanse leger stelde een
programma samen om je terug in vorm te krijgen : enkele
hypnose-sessies, twee of drie gesprekken met de psycholoog,
heel veel slaap en hop, je bent weer klaar om de strijd aan te
gaan, een partijtje baseball te spelen of de Mississippi af te
varen. Het programma werd getest op Long Island en in 1946
gefilmd door filmregisseur en acteur John Huston die destijds
voor het leger was gemobiliseerd. "Let There Be Light" toont
enkele spectaculaire voorbeelden. Laat er licht zijn, maar nog
belangrijker is het credo "sta op en hou je mond." Nu wordt er in
deze documentaire net erg veel gepraat. Er wordt gehuild, geleden en gesproken over de verschrikkingen van de oorlog. De
horror en de pijn zijn nooit ver weg, ondanks het enthousiaste
optimisme van de ietwat hysterische commentaarstem. Een
memorabele partij honkbal volstond niet om de Amerikaanse
overheid te overtuigen van het gewenste positieve propagandadoel van de film, en daarom blijf hij tot 1981 in de kast liggen.
Voor een update van het gezondheidsprogramma, zie pg. 3: "Of
Men and War".
CL ASSIFIED
[5€ / 3,5€]
25.09 > 22:00 + 01.10 > 21:00 + 16.10 > 17:00
THE LAB
YOTAM FELDMAN, 2013, IL, HD, VO ST fr / OV fr ond , 58'
Jeune État d’obédience monothéiste hébraïque vend armes,
stratégies et techniques militaires à tout groupement officiel
en quête d’efficacité dans sa lutte armée contre toute forme
de guérillas urbaines. Testées et approuvées sur le terrain,
elles vous assureront un rendement maximal dans l’extermination de la population ennemie et un rapport pertes/
profits des plus favorables. Pour de plus amples informations, contactez nos ministères militaire et commercial.
FR - Cette petite annonce fictive paraît presque réaliste après
la vision de "The Lab". Pour son premier film, le jeune Yotam
Feldman colle au train d’experts en armement israélien, depuis
le philosophe militaire, jusqu’aux entrepreneurs à succès, afin
de mieux mettre à jour une dynamique commerciale de l’aprèsconflit des plus juteuse. Dépourvu de tout complexe, les acteurs
de ce monde saignant dévoilent les rouages d’une exploitation de
l’expérience de la guerre (contre les palestiniens), dans la création d’un modèle économique qui, loin de coûter à l’État israélien,
se révèle une source de profit considérable et d’influence internationale centrale. Entre visite de foire internationale de l’armement
ou d’un village palestinien factice, cette enquête fouillée vous
emmènera au bout d’un cynisme d’État assumé.
Jonge staat van monotheïstische Hebreeuwse confessie verkoopt wapens, strategieën en militaire technieken aan officiële groeperingen die op zoek zijn naar doelmatigheid in hun
gewapende strijd tegen elke vorm van stadsguerrilla. Getest
en gekeurd op het terrein, verzekeren ze u een maximaal rendement in de uitroeiing van de vijandige bevolking en de meest
voordelige winst/verliesverhouding. Voor meer informatie,
neem contact op met onze militaire en commerciële ministeries.
NL - Wie “The Lab” heeft gezien, zou deze verzonnen advertentie wel eens voor waar kunnen aannemen. Voor zijn eerste film
klampt de jonge Yotam Feldman Israëlische bewapeningsspecialisten aan, een militaire filosoof en succesvolle ondernemers,
die allen een zo voordelig mogelijke commerciële dynamiek van
het post-conflict aanzwengelen. Niet gehinderd door scrupules
ontvouwen ze het bloederige raderwerk van de uitbuiting van
de oorlogservaring tegen de Palestijnen, om een economisch
wereldmodel te creëren dat, in plaats van verlieslatend is voor
de staat Israël, een bron van winst en van internationale invloed
blijkt te zijn. Van de wapenbeurs tot een Palestijns nep-dorp toont
dit diepgravende onderzoek hoe ver volgehouden staatscynisme
kan gaan.
STRIP & GAMES
[5€ / 3,5€]
09.09 > 20:00 + 23.10 > 21:00
The Life and Death of
COLONEL BLIMP
Michael Powell & Emeric Pressburger,
1943, GB, DCP, vo st fr / ov fr ond , 164'
FR - On n’insistera pas sur l’immense maîtrise et le talent bien
connus de Michael Powell et Emeric Pressburger. Leur insolence
est par contre moins notoire. Alors quand le Ministère de l’information britannique découvre leur prochaine production, après leur
époustouflant et culotté film de propagande "49ème parallèle", l’excommanditaire ne s’attend pas à une provocation pareille, ni à un
film d’une telle ampleur. Au point que Churchill en personne tenta
d’empêcher la production et la sortie de "Colonel Blimp" !
A travers une histoire d’amour pour la même femme sous différentes incarnations (toutes jouées par Deborah Kerr) et une histoire
d’amitié indéfectible entre un officier anglais (inspiré du Colonel
Blimp des années 30 du caricaturiste David Low) et un officier allemand, les deux cinéastes nous proposent une analyse de l’attitude
de l’Angleterre dans ses guerres coloniales et les deux guerres
mondiales... Et ce en 1943 ! Et si ce long métrage où pas un coup
de feu n’est tiré, a toute sa place dans cette programmation, c’est
que tout se joue après une guerre... et donc avant une autre. Les
scènes les plus marquantes étant celles où Anton Walbrook (qui
joue l’officier allemand, Theo Kretschmar-Schuldorff) se désole
auprès de Roger Livesey (le "Colonel Blimp" du titre alias Clive
Candy) de la perte de la guerre de 14 en en prophétisant les conséquences néfastes, alors que les officiers anglais se réjouissent et
se moquent ; et la scène où il cherche asile en Angleterre au début
de la guerre en cours, fuyant le nazisme et ses enfants embrigadés.
Ultime problème pour la censure anglaise : l’Allemand est toujours
sensible et lucide tandis que l’Anglais, bien que bonhomme, se
trompe d’attitude et d’angle analytique.
Cette histoire non manichéenne est magnifiée par les couleurs d’un
Technicolor des plus recherchés, éblouissant et unique dans le
cinéma européen, et par une mise en scène d’une finesse confondante, avec ses flashback et forward à en donner le vertige, sans
oublier ses dialogues succulents. La grande classe anglaise !
RATIONNEMENT
REPRESAILLES
OVERWINNING
ARMISTICE
INDUSTRIE
BABYBOOM
MASSACRE
VICTOIRE
COLONEL
HONGER
PROCES
EINDE
LEVEN
TERUG
VREDE
WAPEN
WINST
NL - Over het onovertroffen filmtalent van Michael Powell en
Emeric Pressburger hoeven we niet door te bomen, dat staat
buiten kijf. Na het verbluffende "49th Parallel" gaf de Britse overheid het duo opnieuw de opdracht voor een propagandafilm.
Maar de opdrachtgever verwachtte allicht niet dat het resultaat
de vrij provocerende film “Colonel Blimb” zou opleveren. Naar
verluidt trachtte Churchill zelf nog de vertoning van de film te
verhinderen.
Het verhaal ontrolt zich rond de niet aflatende vriendschap tussen een Britse officier (geïnspireerd door Colonel Blimp van de
cartoonist David Low) en een Duitse officier, en de liefde voor
een vrouw die in verschillende incarnaties in de film opduikt (alle
vertolkt door Deborah Kerr). De twee filmmakers analyseren in
de film de houding van Engeland in de koloniale oorlogen en de
wereldoorlogen... en dit al in 1943 ! Iets wat opperbest past in dit
programma want het verhaal speelt zich af net na de ene oorlog...
en dus net voor de andere weer begint. De meest memorabele
ARME
BEEN
DOOD
FAIM
DDT
FEU
FIN
ROL
TIR
TPI
OS
scènes zijn die waar Anton Walbrook (de Duitse officier) het verlies betreurt van de oorlog van 14-18 en de negatieve gevolgen
daarvan voorspelt, terwijl de Engelse officieren erom juichen
en er de spot mee drijven. Een andere opmerkelijke scène is
die waar de Duitse officier asiel zoekt in Engeland, op de vlucht
voor het nazisme. Het probleem voor de Engelse censuur was
dat de Duitser het gevoelige en lucide personage is, terwijl de
Engelse collega’s de bal steeds misslaan met hun botte houding
en verkeerde analyses.
De kleuren van de Technicolor zijn schitterend en de mise-enscène is zeer verfijnd. De flashbacks en flash forwards zijn evenals de spitse dialogen befaamd. Fijne Britse humor overheerst
ondanks de donkere periode waarin de film werd gedraaid. "The
Life and Death of Colonel Blimp" behoort tot het meest opwindende en ontroerende uit de geschiedenis van de cinema. Grote
Engelse klasse !
7
O p l o s sing / S ol u t ion : Voir / Z ie p, 7
8
IN DEPTH : BIAFR A
[5€ / 3,5€]
07.10 > 20:00
HALF OF A YELLOW SUN
BIYI BANDELE, 2013, NG-GB, DCP, VO ST FR / OV FR OND , 113'
FR - "Half of a Yellow Sun" suit le destin, depuis le début des années 60 de deux sœurs jumelles aux
caractères très différents, Olanna et Kainene. Si le film ne nous plonge pas immédiatement au cœur
de la guerre du Biafra, c’est pour mieux cerner l’émergence et la brutalité du conflit au travers de
différentes perceptions et sensibilités. 2014, le visa de censure n’arrivait pas et la sortie du film au
Nigéria était sans cesse repoussée. Il n’en fallait pas plus pour susciter la curiosité des Nigérians
et peut-être encore davantage celle de ceux de la diaspora. Difficile de comprendre en quoi pouvait
poser problème un film sur le Biafra aujourd’hui, et pourtant... Le film était déjà attendu pour plusieurs
raisons. Une alliance assez inédite entre Nollywood et Hollywood, un casting international (dont
Chiwetel Ejiofor, tout droit sorti de "Twelve Years a Slave"), et donc un budget conséquent, rare pour
un film africain. Surtout, il est l’adaptation du second roman de Chimamanda Ngozi Adichie, dont
le troisième, "Americanah", venait de sortir. Succès de librairie, succès critique, une nouvelle
voie du féminisme et des post-colonial studies, cette oeuvre littéraire est aussi signée par
une écrivaine rendue célèbre pour son Ted talk "We Should All Be Feminists" samplé
plus tard par Beyoncé ! Là où le livre "Half of a Yellow Sun", dans la tradition de Chinua
Achebe, arrive à aborder des situations complexes de manière simple, grâce à
des stratagèmes littéraires habiles, sensibles et efficaces, où le recours à
l’imagination du lecteur qui connaît les images marquantes vues dans les
journaux de l’époque fonctionne à merveille; le film se bat entre difficultés de production et incapacité à aborder l’horreur et la violence de
front, malgré quelques tentatives honorables de mise en scène
listening
(la reconstitution du Lagos 60’s), une photo intéressante et
& lecture
l’utilisation d’images d’archives. La nécessité de rentrer
[2,5€]
dans les canons de deux traditions cinématographiques
n’arrangeant rien. Reste qu’au milieu de tout cela,
07.10 > 22:00
"Half of a Yellow Sun" n’a pas eu sa chance en
salles. Et c’est justement parce qu’il est un
édifiant et très récent témoignage de
l’incapacité à aborder sereinement
le sujet, et donc qu’il est matière
à discussion, que ce film a sa
place dans ce volet spécial
Biafra au Nova. Une occasion peut-être unique
FR - Uchenna Ikonne, actif dénicheur des perles
de le découvrir sur
de la musique nigériane 60’s et 70’s (on lui doit, entre
grand écran en
autres choses, la redécouverte de William Onyeabor)
Belgique.
vient de publier deux livres et compilations sur la courte
vie du rock nigérian entre 1972 et 1977. On ne pouvait pas
passer à côté ! Il montre comment les groupes ont été, à leurs
débuts, des figures emblématiques du conflit biafrais, à tel point
que chaque compagnie militaire voulait un groupe attitré voyageant
avec eux, leur attirant la sympathie des habitants des villes et villages
traversés. Il démêle l’histoire complexe et foisonnante des transfuges, des
déchirements et des heureuses combinaisons entre musiciens qui allaient, au
sortir de la guerre, constituer le champ du rock nigérian. Histoire des labels bien
sûr, mais aussi de la survivance d’un certain esprit qui s’incarne dans ces groupes d’un
pays aux cicatrices encore douloureuses. Écoute de morceaux, extraits vidéos (avec entre
autres Fela Kuti, Ginger Baker mais aussi de Paul McCartney venant enregistrer à Lagos),
diaporama... Nous vous proposons une séance riche en musique endiablée à partir des livres
d’Uchenna Ikonne, qui fera son apparition sur l’écran en fin de séance grâce à la magie d’internet
et du monde moderne.
WAKE
UP YOU!
THE RISE AND FALL OF
NIGERIAN ROCK, 1972-1977
NL- "Half of a Yellow Sun" volgt de lotgevallen van Olanna et Kainene, tweelingzussen met zeer verschillende karakters. Als de film ons niet helemaal onderdompelt in de Biafra-oorlog, is dat om beter
de opgang en de brutaliteit van het conflict te vatten vanuit verschillende standpunten. 2014. De film
geraakte maar niet door de censuur en de release van de film werd steeds w eer uitgesteld. Dit wekte
alleen maar de nieuwsgierigheid van de Nigerianen op en misschien nog meer die van de diaspora.
Moeilijk om te begrijpen waarom een film over Biafra vandaag nog problemen stelt, en nochtans….
De film was reeds fel verwacht om verschillende redenen; een verrassende alliantie tussen
Holly- en Nollywood, een internationale cast (waaronder Chiwetel Ejiofor van "Twelve Years
a Slave") en een mooi budget, een zeldzaamheid voor een Afrikaanse film. En vooral, het is
een verfilming van de tweede roman van Chimamanda Ngozi Adichie wiens derde roman,
Americanah, net uitgekomen was. Een kassasucces, door critici op gejuich onthaald,
een nieuw elan voor het feminisme... dit is een boek van de schrijfster die beroemd
werd met haar Ted Talk "We Should All Be Feminists" waar Beyoncé de mosterd
haalde met haar samples! Daar waar het boek "Half of a Yellow Sun" in de traditie
van Chinua Achebe complexe situaties op eenvoudige wijze vat dankzij handige,
gevoelige en doeltreffende literaire strategieën, waar het beroep op de verbeelding van de lezer die de treffende beelden uit de pers van toen kent wonderwel
functioneert, strijdt de film tegen productiemoeilijkheden en de onmogelijkheid
om de horror en het geweld frontaal te tonen, ondanks enkele dappere pogingen (zoals het Lagos van de jaren 60 tonen), het interessante camerawerk en
het gebruik van archiefbeelden. De noodzaak te putten uit twee filmcanons
maakte het er niet beter op. Blijft dat "Half of a Yellow Sun" geen schijn van
kans heeft gekregen in onze zalen. En net omdat het een leerzame en een
recente getuigenis is van de onmogelijkheid om het onderwerp sereen aan
te boren, is de film voer voor discussie. Daarom heeft deze film een terechte
plaats in dit luik over Biafra. Een het is misschien wel een unieke gelegenheid
om de film op groot scherm te zien in België.
BI
M
CO
En présence de Daria Tunca qui introduira le film, chercheuse CEREP (Centre
d’Enseignement et de Recherche en Littératures Postcoloniales) de Liège,
spécialiste de l’œuvre de Chimamanda Ngozi Adichie.
€
[6
€]
/5
NL - Uchenna Ikonne is iemand die
actief vergeten parels uit de Nigeriaanse
muziek van de jaren 1960 en 70 opvist. We
danken aan hem ondere andere de herontdekking van William Onyeabor. Hij bracht zopas twee
boeken en compilaties uit over het korte Nigeriaanse
rockleven tussen 1972 en 1977. Deze kans konden we
niet laten liggen! Hij toont hoe groepen van in het begin
iconen van het Biafra-conflict werden, zodat elke militaire
eenheid een eigen groep wilde die met hen meereisde om zo de
sympathie op te wekken van de dorpsbewoners die ze op hun weg
tegenkwamen. Hij pluist de complexe en fascinerende geschiedenis uit
van overlopers, verdeeldheid en geslaagde muzikale combines die na de
oorlog de Nigeriaanse rockscene uitmaken.
Het is een kwestie van labels natuurlijk, maar ook van het overleven van een
zekere spirit die deze groepen incarneren in een land dat zijn pijnlijke oorlogswonden likt. Muziek en videofragmenten van Fela Kuti, Ginger Baker en zelfs Paul
McCartney die kwam opnemen in Lagos maken deel uit van een muzikaal rijke en onstuimige voorstelling gebaseerd op de boeken van Uchenna Ikonne, die op het einde van de voorstelling dankzij het mirakel van internet en de moderne wereld op ons groot scherm verschijnt.
On jouera les prolongations au bar avec des sons Highlife, Afro-beat et rock, bien sûr, en compagnie de
Chris Ofili / We beëindigen de avond in de bar met de rockmuziek van Highlife Afro-beat met Chris Ofili
FR - La guerre civile du Nigéria née de la tentative de sécession du Biafra, fut au centre de l’attention du monde médiatique à la
fin des années soixante. A l’instar de la guerre du Viêt Nam à la même époque, ce conflit a été photographié et filmé comme aucun
auparavant, ni par la suite. Clichés et films extrêmement dérangeants ont ainsi suscité l’indignation dans le monde entier. Le Biafra
mélangeait réminiscence de "génocides" passés et découverte de la famine africaine. L’action humanitaire moderne y fit son apparition sur la scène internationale. Figure de proue de ce mouvement, Bernard Kouchner en jeune premier, à peine sorti de la faculté
de médecine mais déjà féru de politique, alors que des dizaines de couvertures de magazines et de reportages télé inondaient le
monde d’images d’enfants aux ventres gonflés. Depuis, dans l’espace francophone, on a pris l’habitude d’évoquer en priorité les
problèmes de pauvreté touchant les pays d’Afrique, eux aussi francophones, tout en délaissant l’analyse sur le rôle des puissances
mondiales dans le (non) devenir de leurs anciennes colonies. Voici donc l’occasion de s’arrêter sur une séquence historique dont les
plaies ne sont pas totalement refermées, donnant à nouveau lieu à des revendications identitaires fortes et à une répression violente.
IN DEPTH : BIAFR A
9
conférence / lezing
[5€ / 3,5€]
08.10 > 20:00
MEDIA & BIAFRA
JOURNALISTES ET HUMANITAIRES FACE À LA GUERRE DU BIAFRA
FR - Nous invitons Valérie Gorin, historienne, chercheuse au Centre d’enseignement et de
recherche en action humanitaire de Genève, à présenter ses travaux. Cette session a pour objectif
de revenir sur les enjeux fondamentaux qui naissent de la relation entre belligérants, médias et
humanitaires pendant la guerre du Biafra. Alors que la famine qui en découle atteint son pic en
été 1968, les journalistes occidentaux adhèrent à la rhétorique victimaire alors amorcée par le
chef biafrais, le Colonel Ojukwu, qui met en place une véritable « machine médiatique » basée
sur une propagande génocidaire. La conférence est construite sur deux types de documents. Le
photojournalisme de guerre d’abord, qui vit son apogée dans les années 1960, exhibe les enfants
affamés en effigie absolue de la souffrance, permettant de dépolitiser les enjeux complexes du
conflit sécessioniste – à l’image des photographies de Gilles Caron ou des magazines d’actualités
(Life, Le Nouvel Observateur). Des extraits audiovisuels de la Télévision Suisse Romande ensuite,
issus de l’émission d’actualités politiques Carrefour. Les journalistes, amenés en avion par
l’agence de relations publiques Markpress, basée à Genève, développent des récits centrés
essentiellement sur l’horreur. Les entretiens réalisés dans Carrefour montrent également
que les organisations humanitaires, notamment le CICR, Terre des Hommes et les prêtres
catholiques irlandais, interviennent désormais comme experts médiatiques, dans des
discours qui suscitent compassion, indignation et interventionnisme.
NL - Wij nodigen Valérie Gorin uit, een historica verbonden aan het
onderzoekscentrum voor humanitaire actie in Genève. Met haar lezing komt
Valérie Gorin terug op de fundamentele inzet die ontstaat uit de relatie tussen
oorlogvoerende partijen, media en humanitaire actie tijdens de oorlog in Biafra.
Terwijl de honger die erdoor veroorzaakt werd op zijn hoogtepunt was in 1968,
sluiten de westerse media aan bij de slachtofferretoriek van de Biafraanse
leider Colonel Ojukwu, die een echte “mediamachine” opbouwt gebaseerd
op genocidaire propaganda. Twee soorten archieven worden besproken.
Vooreerst de oorlogsfotojournalistiek, die in de jaren 1960 op een
hoogtepunt stond, met beelden van verhongerde kinderen en lijden, wat
de complexe inzet van dit afscheidingsconflict depolitiseerde - denk maar
aan de beelden van Gilles Caron voor Life en Le Nouvel Observateur.
Vervolgens komen beeldfragmenten uit actualiteitenuitzendingen
van de Zwitserse televisie aan bod. Journalisten werden per vliegtuig
vervoerd door PR-agentschap Markpress, gebaseerd in Genève,
om horrorverhalen naar buiten te brengen. Televisie-uitzendingen
tonen ook aan dat humanitaire organisaties (zoals het Internationale
Rode Kruis, Terre de Hommes en Ierse priesters) als experten in de
media worden opgevoerd, met een discours dat voornamelijk teert op
medelijden, verontwaardiging en interventie.
[2,5€]
08.10 > 22:00
FR -Des enjeux géo-stratégiques complexes, des
problématiques post-coloniales, des tensions ethniques, la naissance de "l’action humanitaire" moderne,
mais aussi l’adhésion intellectuelle et sentimentale du
peuple Biafrais à un chef Charismatique, ambigu et fuyant
: Chukwuemeka Odumegwu Ojukwu. Nous vous proposons
d’entendre la voix chaude et séduisante du Général Ojukwu. Un discours d’un quart d’heure, comme on pouvait l’entendre à l’époque sur
Radio Biafra.
[5
€
/3
,5
€]
OJUKWU's
WORDS
CO
M
BI
NL - Een complexe geo-strategische inzet, de postkoloniale
problematiek, etnische spanningen,
de geboorte van de moderne humanitaire actie, maar ook de intellectuele en
emotionele gehechtheid van het volk van Biafra
aan een charismatische en dubbelzinnige leider:
Chukwuemeka Odumegwu Ojukwu. Je kan luisteren naar de warme en verleidelijke stem van Generaal
Ojukwu. Een redevoering van een kwartier, zoals ze destijds
te beluisteren waren op Radio Biafra.
+ THE ENCOUNTER
TOLU AJAYI, 2015, DCP, VO ST FR / OV FR OND , 22'
FR - Court métrage récent venu tout droit de Nollywood, "The Encounter" est tiré de la nouvelle de Henry Onyema, et nous permet d’assister à une reconstitution de la confrontation entre
Ojukwu et un prisonnier, ancien allié. L’occasion de découvrir la face glaçante de ce chef de guerre...
NL - De recente kortfilm "The Encounter" komt recht uit Nollywood en is gebaseerd op het verhaal van
Henry Onyema, die ons de confrontatie laat bijwonen tussen Ojukwu en een gevangene, een vroegere medestander. De gelegenheid om een ijzingwekkende kant van deze oorlogsleider te ontdekken...
NL - De burgeroorlog in Nigeria die ontstond na de poging tot afscheiding van Biafra, stond eind jaren zestig in het centrum van
de media-aandacht. Net zoals de oorlog in Vietnam, werd dit conflict gefotografeerd en gefilmd zoals nooit voorheen noch erna.
Deze beelden wekten destijds wereldwijd verontwaardiging op. In Biafra kwamen genocide en de kennismaking met hongerend
Afrika samen. Dit gaf de aanzet tot de internationale humanitaire actie zoals we die nu kennen, en de oprichting van Artsen Zonder
Grenzen met spilfiguur Bernard Kouchner, toen amper afgestudeerd als arts maar reeds politiek doorgewinterd. De voorpagina’s en televisiereportages overlaadden de wereld met beelden van kinderen met gezwollen buikjes. Vanaf dat moment werd
Afrika voornamelijk benaderd vanuit de armoedeproblematiek, terwijl de analyse van de rol van de grootmachten in hun voormalige kolonies structureel onderbelicht bleef. We nemen de tijd om stil te staan bij een voorbije periode waarvan de wonden
nog niet volledig geheeld zijn, wat opnieuw aanleiding geeft tot eisen tot erkenning van identiteit en gewelddadige repressie.
10
Enter t ainment
micro evening
THIN CONSOLATION
[Gratis]
23.09 > 20:00
FR - Evénement récurrent et gratuit autour des micro-éditions mises en vente
régulièrement par la Microboutiek du Nova, le Micro Evening de ce soir vous invite
à découvrir Thin Consolation, un label belge singulier autour duquel gravite une
bonne vingtaine de musiciens, pour la plupart bidouilleurs expérimentaux de
beats électroniques, qui mélangent allègrement les genres comme le hip hop, la
techno ou le jazz. Fondé à Bruxelles en 2005 par UNREzT, une bande d’amis qui
organise des raves dès 1999 à Namur, Thin Consolation est devenu au fil des ans
l’un des représentants confirmé de la scène belge électro. Rejetant tout business
plan ou reconnaissance médiatique, le label tient à rester totalement indépendant,
la musique étant produite avant tout pour le plaisir, sans contrainte marketing ou
autre. Bref, un label à taille humaine comme la Microboutiek les aime ! A l’occasion de la sortie de la compilation anniversaire "SPENT", disponible en cassette
magnéto customisée, Fred Aerden - l’un des fondateurs de Thin Consolation -, avec
la complicité d’Antonin De Bemels - artiste plasticien associé au label et ancien VJ
résident des soirées d’UNREzT à Bruxelles -, nous ont concocté un Micro Evening
festif, mêlant audio et visuel, dont "SPENT : the movie" fraîchement comploté par le
duo. Les beats résonneront dans la salle et le bar du Nova jusqu’à tard dans la nuit.
NL- Een module die regelmatig de affiche van Nova siert is de Micro-Evening,
vernoemd naar de Microboutiek waaraan deze avonden gelinkt zijn. Vanavond kan
je kennismaken met Thin Consolation, een Belgisch label waarrond een twintigtal
muzikanten cirkelen, grotendeels experimentele knutselaars die van elektronische
beats houden. Vrolijk gaan ze aan de slag met hip hop, techno en jazz. Het label
werd in 2005 opgericht door UNREzT, een bende vrienden die vanaf 1999 raves
organiseerden in Namen. In de loop der jaren groeide Thin Consolation uit tot een
referentie in de Belgische elektro-scene. Ze houden zich ver van businessplannen
of mediabekendheid, want ze dragen hun onafhankelijkheid hoog in het vaandel,
en maken muziek voor hun plezier, niet gehinderd door marketingbeperkingen
! Kortom, een label dat heel wat gemeen heeft met Nova, en daarom nodigt de
Microboutiek hen met plezier uit om SPENT, hun verjaardagscompilatie op cassette (!) voor te stellen. Fred Aerden, een van de oprichters van Thin Consolation,
en zijn medeplichtige Antonin De Bemels, kunstenaar en voormalig resident-VJ op
de UNREzT avonden in Brussel, stelden een feestprogramma samen om u tegen
te zeggen, met een mengeling van audio en video, een snuifje ontregelde gekte, en
heel wat beats die tot een gat in de nacht weerklinken in de zaal en de bar van Nova.
https://thinconsolation.bandcamp.com
https://vimeo.com/antonindebemels
http://microboutiek.nova-cinema.org/
20:00
Bonhomme De Bronze (dj)
> From minimal soundscapes to offbeat melancholy + Microboutiek
+ Table d’Hôte (vg)
21:00
World-première > SPENT - the movie (Antonin De Bemels, BE,
2016, en ov fr sub, 14’) + other recent works by Antonin De Bemels
22:00
Dalcym (live AV) > Broken beats and melodies on the verge of noise
23:00
Mehbian (live) > Seriously warped instrumental hip hop, edgythe
way we like it
24:00
LBNHRX (live) > Crisp, gravely beats, organic swells, disintegrated hooks & blunted dub atmospheres ... awash with spluttering hiss and crackle
01:00
ODAKA (dj) > Warm, minimal dance music
OBITUARIES
“Un sourire
ne dure qu’un
instant mais
ton sourire sera
éternel”
“In stille dansen,
krijgt ze de vrije
vlucht”
HAAR LIEF
HAAR HONDJES
EN HAAR GROOTMOEDER
zijn diep bedroefd om het
heengaan van
“Being well
known is
not a key to
Paradise”
SES AMIS
SON FRERE
SON USINE
ET SES COMPAGNONS D’ORGIE
THE ONE
WHO
FOUND
THE BODY
needs to let you know that she is
rotting at a public toilet
ont le regret de vous annoncer
le décès inopportun de
LOLA
(03.08.1998- 30.10.2035)
gezondheid !
11
Monsieur TEDDY
unknown
(?- 25.10.2035)
(27.10.2005- 25.10.2035)
et ce, malgré un bon gueuleton.
she’ll be greatly missed
21.10 Freaks, junkies and cannibals!
FR - Au Nova, les réjouissances seront limitées à la soirée combi du 21 octobre, mais trois jours
durant, exposition, projection, atelier de sérigraphie et fête porteront ce triptyque foisonnant et
irrévérencieux au Sterput, le future local de la Galerie E² et du microlabel Attila Tralala. Une occasion
de découvrir un univers grotesque et attirant à la fois, d’alourdir un peu plus son taux d’alcoolémie
pour mieux l’alléger en dansant à fond !
NL -In Nova blijft de lol beperkt tot de combi-avond van 21 oktober, maar elders, in Sterput, kan
je drie dagen lang tentoonstelling, voorstelling, zeefdrukatelier en feest meemaken. Sterput is de
toekomstige plek van de Galerij E² en het microlabel Attila Tralala. Een gelegenheid om een visueel
grotesk en aantrekkelijk universum te ontdekken, om te dansen tot je erbij neervalt, en je alcoholpeil
euh... op peil te houden !
comb
[5€ / 3,5€]
> 20:00
[10€
BACK TO NOTHING
/ 7,5€
]
MIRON ZOWNIR, 2015, DE, HD, VO ST ANG / OV ENG OND , 89'
FR - We accept you ! We accept you ! One of us ! One of us !
Tel pourrait-être le chant des "Freaks" de Tod Browning vous
accueillant chaleureusement dans leurs rangs. Les freaks de
Miron Zownir seraient plus enclin à vous violer, vous tuer et vous
manger dans l'ordre de votre choix. Dans "Back To Nothing",
second film de Zownir, une bande de bras cassés au tempérament emporté traîne son quotidien entre les murs ravagés
d’usines déconfites parcourues de déments tatoués, d’idolâtres
satanistes ou encore de brutes cannibales, tous bien souvent
imbibés de substances hallucinogènes dures. Filmé dans un noir
et blanc contrasté du plus bel effet, ce film est le reflet mouvant du
travail photographique du réalisateur, emballé dans un humour
noir irrévérencieux. "Back To Nothing" est aussi remarquable
pour son casting de personnages curieux parmi lesquels nous
retrouvons Rummelsnuff, présent durant la séance et qui nous
promet de bouter le feu à la salle pour la seconde partie de soirée !
NL - We accept you ! We accept you ! One of us ! One of us !
Zouden de freaks van Ted Browning je persoonlijk hartelijk welkom heten in hun rangen, dan zou het zeker met deze kreten
zijn. De freaks van Miron Zownir daarentegen zijn er eerder om
je te overweldigen, je te doden en op te eten, en dit in willekeurige volgorde. In "Back To Nothing", de tweede film van Zownir,
hangt een bende heetgebakerde zonderlingen rond tussen de
verwoeste muren van vervallen fabrieken doorkruist door getatoeëerde gekken, satanistenvereerders of nog kannibalistische
bruten, die allemaal te veel hallucinogene substanties opgesnoept hebben. Gefilmd in een contrastrijk zwart/wit van het kan
niet meer, is deze film een weerslag van het fotografisch werk
van de regisseur, verpakt in een bijtende zuur van zwarte humor.
"Back To Nothing" is eveneens opmerkelijk voor zijn casting van
uitzonderlijke personages waaronder Rummelsnuff, aanwezig
tijdens de voorstelling en die het vuur aan de lont steekt voor het
tweede deel van de avond !
à voir / te zien
BAISSE LES YEUX
MATHIEU DESJARDINS & VINCENT WAGNAIR
FR - Sterput est le nouvel espace d’exposition et de distribution de la culture underground à Bruxelles, fruit de l’union
de la Galerie E² et du microlabel Attila Tralala. L’inauguration
du local se fera avec "Baisse les yeux" ; un délire visuel des
artistes Mathieu Desjardins et Vincent Wagnair, inspiré par
le film "Back To Nothing" dans lequel les freaks, les junkies
et le cannibalisme règnent.
Vernissage : jeudi/donderdag 20.10.2016
Adress : Sterput, 4 Rue du Pont Neuf
Nieuwbrugstraat - 1000 Bruxxel
NL - Sterput is de nieuwe ruimte voor tentoonstellingen
en ondergrondse cultuur in Brussel, het resultaat van
een samenwerking tussen Galerie E² en microlabel Attila
Tralala. De inhuldiging van de ruimte gebeurt met "Baisse
les yeux", een visueel delirium van de artiesten Mathieu
Desjardins en Vincent Wagnair, geïnspireerd op de film
"Back To Nothing" waarin freaks, junkies en kannibalisme
de hoofdrol wegkapen.
www.galerie-e2.org
i
concert
[7,5€ / 6€]
> 22:00
RUMMELSNUFF (DE)
FR - Plus de 100 kilos de pure gonflette, pour une bête de scène
made in Germany ! Le capitaine Rummelsnuff vous invite à
venir faire la fête sur son EBM musclée et ses chants de marins
virils et romantiques. Des tubes comme une reprise très personnelle du "Mongoloïd" de DEVO, à apprécier dans l’ivresse de
la fête. Ceux qui l’on vu à Bruxxel il y deux ans se souviendront
de la joyeuse ambiance de barbecue-Bratwurst, tenant ses voisins encore inconnus peu avant par l’épaule en se balançant
sur des chants de matelots. Tantôt ogre, chien, ou capitaine de
bateau dans son bain, Rummelsnuff a le goût du cabaret dans
une tradition punk très berlinoise. Avec une âme d’enfant ou un
esprit rock n’roll, bien loin du bon goût dominant, Rummelsnuff
ne laissera à coup sûr personne sur sa faim !
NL - Met meer dan 100 kg spierballen staat er vanavond
een echt made in Germany podiumbeest op scène ! Kapitein
Rummelsnuff onthaalt je aan boord met zijn gespierde EBM
en zijn viriele romantische matrozenliederen. Echte hits, zoals
een zeer persoonlijke cover van "Mongoloïd" van DEVO, die in
de roes van de nacht des te beter klinkt. Wie hem twee jaar
geleden in Brussel aan het werk zag, herinnert zich zeker
de vrolijke braadworstensfeer die iedereen aanzette om die
onbekende buur bij de schouder te pakken en samen heen
en weer te wiegen op de matrozenliedjes. Rummelsnuff, dat
is een hedendaagse interpretatie van decadent cabaret in de
beste Berlijnse punktraditie. Met de onschuld van een onbezoedeld kinderzieltje en de vettigheid van een serieuze streep
rock’n’roll, mijlenver van de goede smaak, laat Rummelsnuff
niemand op zijn honger zitten !
12
SOCIE T Y
[Gratis]
15.09 > 20:00
LE CRÉPUSCULE DES
RATS
GOGOLPLEX, 2016, BE, DCP, VO FR ST ANG/ FR OV ENG OND , 95'
FR - Chasse, sélection, retouche, drague et publication,
en cinq mots comme autant d’épisodes, le quotidien desdits rats est dépeint dans cette série d’instantanés captés
par les révélateurs de Claude Silver, le collectif bruxellois
Gogolplex. Depuis cinq ans, ils suivent et racontent la lutte
menée par les objectifs embusqués, pour le meilleur cliché
de fesses bronzantes et d’autres poses de Diva. Le paparazzi
ainsi poursuivi expose ses méthodes et déploie sa philosophie de la chasse alors que d’épisodes en épisodes la technique s’affine, les téléphones intelligents prolifèrent et, face
à l’avènement des blogs, la frénésie de la course à l’image
devient telle qu’il en observe, incrédule, les nouvelles gloires
plus ou moins éphémères. Collé au mitrailleur, Gogolplex
parvient à créer ce contre-point fascinant qui révèle les
pratiques de ces photographes, mais aussi déshabille les
maîtres(ses) de la pose et démystifie de son pas de côté les
paillettes nues de la parade amoureuse ...
NL - Jagen, selecteren, retoucheren, versieren en publiceren... Ziehier de vijf krachttermen die overeenstemmen
met evenveel afleveringen uit de dagelijkse realiteit van de
zogeheten "ratten". Het zijn de ontdekkers van Claude Silver,
ofte het Brusselse collectief Gogolplex, dat deze momentopnamen wist te ontfutselen aan de nietsvermoedende vakantiestranden en hun bezoekers. Al vijf jaar lang verhalen ze
het wel en wee van hun reporter-ter-plaatse die met zijn
in hinderlagen opgestelde camera onvermoeid op zoek is
naar het beste shot zongebruinde billen en andere divaposes. Maar de paparazzo wordt op zijn beurt gevolgd door
een camera die hem dwingt zijn methodes en filosofie met
betrekking tot de jacht uit de doeken te doen. Aflevering na
aflevering wordt de techniek verfijnder, worden de telefoons
slimmer, en - zeker sinds de komst van blogs - wordt de
wedren die het beeld moet afleggen alsmaar krankzinniger. Met de nieuwe technologieën worden nieuwe glories
ontdekt, al blijken die toch vergankelijk. Gezicht tegen het
geweer geplakt weet Gogolplex een fascinerend contrapunt
te geven aan de realiteit van deze fotografen, maar niet
zonder en stoemelings de pose-poezen tot op het bot uit te
kleden en een verhelderende blik te werpen op de naakte
glitter van de liefde.
[Gratis]
29.09 > 20:00
Prima Nova
FR - Prima Nova a pour ambition de présenter
des nouveaux films n’entrant ni dans les programmations thématiques du Nova, ni dans les
critères de l’Open Screen (maximum 15 minutes
par film). Pour le reste, longs et moyens métrages
de tous genres sont pris en compte, tant qu’ils
ont été récemment (auto)produits. Il ne s’agit pas
nécessairement d’avant-premières, et chaque
film reçu ne sera pas forcément projeté : le Nova
en sélectionnera certains qui feront l’objet d’une
séance gratuite, suivie d’une rencontre avec leur
réalisateur(s). Qu’on se le dise !
NL - Prima Nova is een module voor nieuwe films,
kleine producties die niet meteen een plek vinden
in onze themaprogramma’s, Open Screens of
andere modules. Middellange of lange films, van
hier of elders, fictie of documentaire... alles kan in
Prima Nova. Onze voorkeur gaat uit naar kleinere
producties die elders het grote scherm vaak niet
halen. Aarzel dus niet om je eigen film voor te stellen. Uit alle inzendingen selecteert Nova er enkele
uit voor een gratis toegankelijke vertoning, gevolgd
door een ontmoeting met de maker(s).
> Pour proposer vos films / Om films voor te stellen:
Nova (Prima Nova),
14 rue d’Arenbergstraat 14,
1000 Bruxxel.
UNE RÉALITÉ PAR
SECONDE
KARIM OUELHAJ, 2015, BE, DCP,
VO FR ST ANG / FR OV ENG OND , 91'
FR - Ce n’est pas tous les jours que des fictions sont proposées en Prima Nova. Ce film, oscillant entre documentaire et
mise en scène, n’en est d’ailleurs pas tout-à-fait une… Avec
ce quatrième long métrage, le cinéaste liégeois Karim Ouelhaj
poursuit son exploration nerveuse et fascinante des réalités
parfois sombres des "parias", que notre société ne veut ni voir
ni connaître. Cette fois, sous le regard d’un enfant au masque
de gorille, c’est dans l’univers nocturne de la ville qu’il nous
plonge, avec ses personnalités fragiles et crues. Lorsque son
père frappe sa mère ivre, Romane appelle la police et s’enfuit.
Seule et apeurée, elle erre dans les rues. Lucky, un éducateur et accompagnateur de vie part à sa recherche. Il rencontre
Vladimir, un prostitué dégoûté par la morale et la décadence
hypocrite l’entourant, qui trouve refuge au cœur de la nuit.
Ensemble, ils continuent leur recherche en sillonnant les coins
obscurs de la ville dans leur voiture, tout en évoquant leurs
souvenirs en balayant le quotidien. Un film d’ambiances et de
personnages.
NL - Er worden niet vaak fictiefilms voorgesteld aan Nova voor
vertoning in Prima Nova. Deze film, die zweeft tussen enscenering en documentaire, is er trouwens ook niet helemaal één...
Met zijn vierde langspeelfilm gaat de Luikse regisseur Karim
Ouelhaj verder met zijn nerveuze en fascinerende verkenning
van de sombere realiteit van het leven van hedendaagse paria’s
die onze maatschappij liever kwijt dan rijk is, en voor het gemak
dan maar negeert. Dit keer kijken we ernaar vanuit de invalshoek van een kind met een gorillamasker... We duiken in de
nachtelijke stad bevolkt door fragiele en ruwe personages.
Terwijl haar vader haar moeder slaat, belt Romane de politie en
vlucht ze. Angstig en alleen zwerft ze door de straten. Lucky is
een opvoeder die op zoek naar haar gaat. Hij ontmoet Vladimir,
een prostitué die gedegouteerd is door de hem omringende
moraal en hypocrisie, en die een schuilplaats vindt in het hart
van de nacht. Samen gaan ze op zoek en schuimen ze de donkere uithoeken van de stad af in hun auto, terwijl ze herinneringen ophalen en het dagelijkse leven wegvegen. Een film die
opvalt door zijn treffende sfeerschepping en die aandoenlijke
personages in al hun breekbaarheid schetst.
YOU WANT
NEEDS YOU
FR - Ingénieurs son, traducteurs, barmen, guichetiers, graphistes... Le Nova cherche des bénévoles !
Venez nous rencontrer dans le bar du Nova ou contactez-nous à l’adresse [email protected].
NL - geluidstechnici, vertalers, bar(wo)men, ticketverkopers, lay-outers... nova zoekt vrijwilligers. kom ons opzoeken in de bar of stuur ons een mail naar [email protected].
Regional ne ws: BRUX XEL
13
soiree
[10€ / 7,5€]
17.09
HAREN
REFUSONS LA PRISON ! SOUTENONS LA LUTTE !
Nee aan de gevangenis! steun de strijd!
FR - Peut-être vous souvenez-vous - ce n’est pas si lointain, août 2014 - le Nova, dans le cadre de
son festival PleinOPENair, plantait son écran à Haren, à proximité d’un terrain de 18 ha destiné
à accueillir le plus grand complexe pénitentiaire du pays. Au lendemain de notre passage, les
tentes de militants d’ici et d’ailleurs commencèrent à se multiplier sur ce terrain sous pression
carcérale. C’est ainsi que naquit la première ZAD (zone à défendre) de Belgique. Quelques mois
plus tard, associations environnementales et des droits de l’homme, criminologues, magistrats
et fervents défenseurs des terres agricoles se regroupaient pour former la plate-forme contre le
désastre carcéral, et la terre disputée se couvrait de champ de patates. Dans le même temps, le
projet de prison connaissait quelques avancées - dont la délivrance du permis d’environnement.
En septembre 2015, les forces de l’ordre expulsaient les occupants de la ZAD, portant un coup certain à la vitalité de la lutte. Mais celle-ci reprit de plus belle en démultipliant les actions, balades,
rencontres festives et autres moments de débats sur la question carcérale et les alternatives. En
décembre 2015, le Collège de l’environnement refuse le permis délivré quelques mois plus tôt.
Cette soirée est un coup de pouce à cette lutte de longue haleine. Tous les bénéfices iront directement au soutien des frais engendrés par celle-ci. N’hésitez donc pas aussi à user et abuser de
notre bar, le temps de cette soirée.
NL - Weet je het nog ? Augustus 2014. PleinOPENair in het verre Haren, vlakbij een braakliggend
terrein van 18 ha groot. Een stadsjungle die de omwonenden en heel wat natuurliefhebbers in
hun hart hebben gesloten, maar die gedoemd werd om het grootste gevangeniscomplex van
het land te onthalen. Als antwoord namen activisten uit verschillende hoeken het terrein onder
hun hoede en zo werd de eerste Belgische ZAD (zone à défendre) een feit. Milieuverenigingen,
mensenrechtenorganisaties, criminologen, magistraten en fervente verdedigers van de microlandbouw vonden elkaar in Haren en bundelden er de krachten voor een gemeen<<Wschappelijk
doel : de bouw van de maxigevangenis bestrijden. Er kwam een platform dat de strijd juridisch en
ook symbolisch moest voeren. Er werden aardappelvelden aangelegd, en naast kilo’s gezonde
patatten leverden die de bezetters ook de naam "Patatisten" op. Toch konden de succesvolle acties
niet beletten dat de bouwvergunning werd afgeleverd. Wanneer de ordediensten in september
2015 de actievoerders wilden verwijderen, kwam er een storm aan steunacties op gang. Er
werden wandelingen, marktjes, feestelijke ontmoetingen en andere activiteiten georganiseerd,
en die boden aan ieder die dat wil de mogelijkheid om over het Belgische gevangeniswezen en
alternatieve strafmaatregelen te debatteren. Met succes, want in december van datzelfde jaar
weigerde de gewestelijke Raad voor het Leefmilieu de bouwvergunning goed te keuren die eerder
was afgeleverd. De opbrengst van deze avond zal integraal gebruikt worden om (een deel van) de
oplopende actiekosten te financieren. Hasta la victoria siempre dus, en laat onze bar gerust op
volle toeren draaien !
concert
[7,5€ / 6€]
> 22:00
GLÜ (BE)
film+ debat
[5€ / 3,5€]
>17:00
film+ debat
[5€ / 3,5€]
> 20:00
SOPHIE METRICH & JULIEN MILANESI, 2016,
FR, HD, VO / OV , 82'
CATHERINE RECHARD, 2011, FR, HD, VO / OV , 54'
L’INTÉRÊT GÉNÉRAL ET MOI LE DÉMÉNAGEMENT
FR - Il en est du projet de méga-prison comme il en est d’autres
grands projets portés à bout de bras par les pouvoirs publics. Pour
tous ceux-ci, la société civile a du mal à discerner l’intérêt général
rencontré par ces infrastructures hors norme, au coût démesuré.
On pense bien sûr à des projets très connus, tels l’aéroport de
Notre Dame des Landes ou le barrage du Sivens, mais d’autres
sont moins connus, tels le projet d’autoroute A65 Langon-Pau ou
le projet ferroviaire LGV du Sud Ouest, qui questionnent l’usage
d’utilité publique et démocratique des territoires. Qu’est-ce que
l’intérêt général ? Qui le définit ? Sur quels fondements ? Habiter
un territoire donne-t-il des droits sur son devenir ? A travers trois
projets concrets, le documentaire creuse la (non)légitimité de leur
conception et donne corps aux témoignages de ceux touchés dans
leur quotidien par ces méga-structures.
NL - Il en est du projet de méga-prison comme il en est d’autres
grands projets portés à bout de bras par les pouvoirs publics. Pour
tous ceux-ci, la société civile a du mal à discerner l’intérêt général
rencontré par ces infrastructures hors norme, au coût démesuré.
On pense bien sûr à des projets très connus, tels l’aéroport de
Notre Dame des Landes ou le barrage du Sivens, mais d’autres
sont moins connus, tels le projet d’autoroute A65 Langon-Pau ou
le projet ferroviaire LGV du Sud Ouest, qui questionnent l’usage
d’utilité publique et démocratique des territoires. Qu’est-ce que
l’intérêt général ? Qui le définit ? Sur quels fondements ? Habiter
un territoire donne-t-il des droits sur son devenir ? A travers trois
projets concrets, le documentaire creuse la (non)légitimité de leur
conception et donne corps aux témoignages de ceux touchés dans
leur quotidien par ces méga-structures.
FR - Le déplacement des prisons, depuis le cœur de la ville vers
la périphérie, relève d’un vaste mouvement qui n’est pas sans
poser question sur le quotidien des détenus. Dans ce documentaire, ces derniers évoquent face caméra leurs conditions de
vie, leurs attentes et leurs angoisses, avant et après le déménagement de la prison de Rennes (400 places), vers un nouveau
Centre Pénitentiaire de 690 places construit en périphérie. A
Rennes, l’établissement est surpeuplé et vétuste mais implanté
au cœur de la ville, les détenus voient depuis leurs fenêtres
"des habitations, les gens qui partent au travail" … A Vezin,
situé en périphérie, les détenus ont la possibilité d’être seuls,
bénéficient de douches en cellule, ont accès à des unités de
vie familiale. Mais de leurs fenêtres, ils aperçoivent désormais
"du béton, des grillages". Et se plaignent d’une atomisation des
relations sociales…
NL - Le déplacement des prisons, depuis le cœur de la ville vers
la périphérie, relève d’un vaste mouvement qui n’est pas sans
poser question sur le quotidien des détenus. Dans ce documentaire, ces derniers évoquent face caméra leurs conditions de
vie, leurs attentes et leurs angoisses, avant et après le déménagement de la prison de Rennes (400 places), vers un nouveau
Centre Pénitentiaire de 690 places construit en périphérie. A
Rennes, l’établissement est surpeuplé et vétuste mais implanté
au cœur de la ville, les détenus voient depuis leurs fenêtres
"des habitations, les gens qui partent au travail" … A Vezin,
situé en périphérie, les détenus ont la possibilité d’être seuls,
bénéficient de douches en cellule, ont accès à des unités de
vie familiale. Mais de leurs fenêtres, ils aperçoivent désormais
"du béton, des grillages". Et se plaignent d’une atomisation des
relations sociales…
FR - Pour prolonger la soirée en musique nous avons fait appel
à nos amis du groupe bruxellois Glü. Ils nous avaient déjà rendu
visite en 2014 lors du PleinOPENair à Haren, pour partager avec
nous leurs pulsations transes et drum’n’bass contre le projet
de prison. Glü offre toujours une ouverture, un arc-en-ciel dans
la noirceur de son ciel musical. Laissons-nous emporter par le
gig pour percer la noirceur du monde carcéral !
NL - Wie er bij was in Haren 2014, herinnert zich vast nog het
optreden van Glü. Deze Brusselse groep zal opnieuw haar
drum&bass-pulsaties uitzenden als protest tegen het megagevangeniscomplex. In hun sombere muziekspectrum laten
ze gelukkig steeds een opening met zicht op een regenboog.
Kom en vibreer mee !
www.leglu.com
Une soirée organisée avec le soutien de
/ Een avond georganiseerd met de steun van
14
Debate
T H O M A S
S A N K A R A
FR - Après la projection de "Twaaga",
histoire d’une réappropriation du
mythe Sankariste en mai dernier lors
des séances "Africa is/in the future",
"Capitaine Thomas Sankara" retourne
aux sources de cette figure devenue
légendaire qu’est l’ancien président
burkinabé, Thomas Sankara, au travers
d’un documentaire constitué uniquement
d’archives visuelles et sonores.
NL - Na de vertoning van “Twaaga”,
een remake van de Sankara-mythe die
afgelopen mei tijdens de module "Africa
is/in the future" vertoond werd, zien we
Kapitein Thomas Sankara opnieuw terug.
We gaan op zoek naar de man achter de
legende van Thomas Sankara, de voormalige president van Burkina Faso, met
een documentaire die geheel bestaat uit
beeld- en geluidarchieven.
Une soirée organisée en partenariat avec
le Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM), en hommage à Thomas
Sankara, le jour de la commémoration de
son assassinat.
Een avond georganiseerd in samenwerking met CADTM, als hommage aan
Thomas Sankara, op de dag dat wij zijn
moord herdenken.
film+ debat
[5€ / 3,5€]
15.10 > 20:00
Capitaine Thomas Sankara
> La projection sera suivie d’un débat en présence de Bruno Jaffré,
biographe de Sankara. / De voorstelling wordt gevolgd door een debat
in aanwezigheid van Bruno Jaffré, biograaf van Sankara.
Christophe Cupelin, 2014, CH, HD, vo st fr / ov fr ond , 90'
FR - "Capitaine Thomas Sankara" - refusé au Fespaco (Festival Panafricain
du Cinéma de Ouagadougou) en 2013, dans un Burkina Faso encore dirigé
par Blaise Compaoré – dresse, au travers d’extraits issus des médias
locaux et d’autres images capturées en Super 8 en 1985, le portrait d’un
homme anticonformiste et visionnaire, devenu aujourd’hui une icône de la
jeunesse africaine, tel Lumumba. De 1983 à 1987, sous Sankara, le peuple
burkinabé accomplit des avancées spectaculaires dans des domaines décisifs : émancipation des femmes, alphabétisation, reforestation, souveraineté alimentaire, maîtrise de l´eau et de l’agriculture.
Impertinent, on le voit aux côtés de Fela Kuti, grattant sa guitare, mais aussi
de Khadafi ou de Fidel Castro. L’air paternaliste, Mitterand avoue dans une
séquence : "avec lui on ne dort pas en paix" !
L’approche emphatique et le montage assumé du réalisateur nous permettent de devenir si proche de Sankara que la fin du film nous laisse un
sentiment soudain de tristesse, comme si nous avions oublié qu’il avait
été assassiné il y a 29 ans... Dans un de ses derniers grand discours, à la
conférence des pays de l’OUA en 1987, Thomas Sankara dénonce tout un
système politico-économique étonnamment actuel : "La dette ne peut pas
être remboursée parce que si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds
ne mourront pas. Par contre si nous payons, c’est nous qui allons mourir".
NL - "Capitaine Thomas Sankara" – geweigerd op het Fespaco festival
(Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou) in 2013, in een Burkina
Faso dat toen nog geleid werd door Blaise Compaoré – toont aan de hand
van fragmenten uit de lokale media en andere Super 8-beelden gemaakt
door de regisseur in 1985, het portret van een non-conformistische en visionaire man, die uitgroeide tot een icoon voor de Afrikaanse jeugd, net zoals
Lumumba. Van 1983 tot 1987 ging de bevolking onder leiding van Sankara
er spectaculair op vooruit op tal van domeinen : vrouwenemancipatie, alfabetisering, herbebossing, voedselsoevereiniteit, water en landbouw. Zoals
we te zien krijgen was President Mitterand er niet gerust op.
We zien Sankara naast Fela Kuti, maar ook naast Khadafi en Fidel Castro.
De empathische benadering en de bijzondere montage van de regisseur
brengen de figuur van Sankara zeer nabij, zodat het abrupte einde een
gevoel van tristesse nalaat, alsof we vergeten waren dat hij 29 jaar geleden
vermoord werd. In een van zijn laatste belangrijke toespraken, tijdens
de conferentie van de Organisatie van Afrikaanse Eenheid in 1987, stelde
Thomas Sankara het hele politiek-economische systeem van de kaak :
"De schulden kunnen niet worden terugbetaald, want als wij niet betalen
zullen onze geldschieters niet doodgaan. Als wij daarentegen betalen, dan
zijn wij het die doodgaan.”
20.10 > 20:00 [Gratis]
performance
[5€ / 3,5€]
02.11 > 20:00
TEATRO DONDOLO:
NAUSEA
FR - Bienvenue dans le merveilleux monde
aquatique du Teatro Dondolo ! Enregistreur
cassettes, pellicule, epidiascope, théâtre
d’ombre et tout un tas de lumières planantes vous immergeront dans un univers
sous-marin à l’atmosphère alliant magie,
science et poésie. Les sons et images d’un
antique documentaire en 16mm onduleront au loin tandis que les membres
du Teatro Dondolo, dissimulés dans leur
hublot transparent fait-main, manipuleront
cordes et engrenages pour donner une vie
nouvelle aux bêtes curieuses de ces captivants fonds-marins. Une performance
ciné-live artisanale qui réinvente les jeux
tactiles des débuts du cinéma analogique.
À l’origine, celle de la fin du 19me siècle,
Teatro Dondolo fut un théâtre d’ombre itinérant italien ; depuis 2011, Oona Libens,
jeune artiste belgo-suédoise, reprend
le flambeau avec son spectacle d’ombre
sensoriel qui, pour sûr, titillera vos yeux et
tympans éblouis.
NL - Welkom in de wondere waterwereld
van Teatro Dondolo ! Een bandrecorder,
pelicule, een epidiascoop, schaduwbeelden en allerlei lichtjes dompelen je onder
in een oude 16mm-documentaire over de
diepzee in een magisch-poëtisch ruim dat
op en neer deint. Beelden en geluiden uit
de diepzee golven over je heen, terwijl de
leden van Teatro Dondolo in hun zelfgebouwde transparante constructie aan de
touwtjes trekken en de raderwieltjes in
beweging brengen. Een experimentele
live-cinema performance die het primitieve van de analoge film tactiel tot leven
wekt.
Teatro Dondolo was een reizende poppenspelersgezelschap uit de 19e eeuw
dat nieuw leven werd ingeblazen door
Oona Libens, een jonge Belgisch-Zweedse
artieste en schaduwspeelster. Met haar
sensoriële schaduwspel prikkelt ze niet
alleen je oren en ogen , maar daagt ze
graag al je zintuigen uit...
OPEN SCREEN
Nova (Open Screen),
14 rue d’arenbergstraat,
1000 Bruxelles/Brussels
[email protected]
FR - S’ils ne dépassent les 15 minutes,
aucune mine ne se placera sur la route
de vos films vers notre écran en quête de
malice. Invasion lunaire en plein piquenique sur l’herbe ; babillements de vos
engeances au pied de leurs premières
vagues ; ou vols d’images princières pendant le défilé militaire. Toutes vos captations passeront au travers des mailles du
filet ! Aucune censure ni sélection ne sont
tolérées sinon que vos films doivent nous
parvenir une semaine avant que la séance
ne soit pleine comme un œuf. Ha oui ! Tous
les formats sont acceptés depuis le Super 8
jusqu’au DCP en passant par la VHS. Faitesnous signe à temps si votre précieux film se
loge dans un format rare et fragile.
A vos envois.
NL - Als hij niet langer duurt dan 15 minuten,
staat geen enkele mijn in de weg van je film
op weg naar roem. Maaninvasie tijdens je
picknick in het park ; geëxalteerde kreten
van je spruiten bij de eerste golven ; gelekte
beelden van het koninklijk defilé. Al je beelden glippen door de mazen van het net, want
selectiecensuur is onbestaande, zolang je
film een week voor de voorstelling toekomt
en voordat de voorstelling eivol zit. Alle formaten worden aanvaard, van super8 tot DCP
zonder VHS te vergeten ! Laat het ons tijdig
weten indien jouw film in een zeldzaam of
breekbaar formaat is ingeblikt.
Durée / Duur: 30'
Séances FAMILLE / FAMILIEVoorstelling
14:00 (nl) - 15:00 (fr) – 16:00 (fr)
Réservation obligatoire /
Reserveren verplicht: www.filemon.be
séances soirées / Avondvoorstellingen
20:00 - 21:00
Filem'on
1
1
.
6
0
>
1
1
.
2
0
Il a quelques années – 10 pour être précis -, Filem’on voyait le
jour. Avec le temps, ce petit festival pour enfants est devenu
un ado solide et ce qu’il aime avant tout c’est choisir les films
les plus beaux, originaux et audacieux pour les enfants et les
jeunes. Et pendant le congé d’automne, il en montrera les
meilleurs dans différents cinémas et lieux culturels tels que
la Cinematek, le Pianofabriek, Ten Weyngaert,… et le Cinéma
Nova bien sûr !
NL -Heel wat jaren geleden – 10 om precies te zijn – zag
Filem'on het licht. Ondertussen is dit kinderfilmfestivalletje
uitgegroeid tot een stevige tiener die niets liever doet dan de
meest originele, mooie en avontuurlijke films voor kinderen
en jongeren uitzoeken, en tijdens de herfstvakantie de beste
ervan op je loslaten in verschillende film- en cultuurhuizen in
Brussel, zoals in Cinematek, de Pianofabriek, Ten Weyngaert,…
en Nova natuurlijk!
Avec pour thème « la musique », cette dixième (!) édition prendra des airs de fête. Du 3 octobre au 6 novembre, plus de 130
films de tous les genres et dans tous les formats seront montrés
au jeune public, de 2 à 16 ans. Des longs métrages, des documentaires et des courts métrages, bien sûr, mais également des
ciné-concerts, des performances visuelles et des workshops
créatifs. Les nouveaux films seront soumis à l’appréciation d’un
jury international composé d’ados. Plusieurs réalisateurs viendront présenter leurs films au public. Et comme cette année
tout sera placé sous le signe de la musique, il y aura également
un orchestre symphonique, un ensemble expérimental et un
workshop "bruitage" ou musique de films. Car honnêtement,
qui veut d’un anniversaire sans musique ?
Met “muziek” als thema krijgt deze tiende (!) editie van Filem'on
een feestelijke toets. Van 30 oktober tot en met 6 november
staan meer dan 130 films in alle genres en formaten op de affiche voor het jonge publiek van 2 tot 16 jaar. Lange fictiefilms,
documentaires en kortfilms natuurlijk, maar ook cinéconcerten,
visuele performances en creatieve filmworkshops. Een internationaal samengestelde tienerjury staat in voor de beoordeling
van de nieuwe films. Heel wat regisseurs komen hun film zelf
aan het publiek voorstellen. En omdat dit jaar alles in het teken
staat van muziek is er ook plaats voor een symfonisch orkest,
een experimenteel bandje en een workshop “bruitage” of filmmuziek. Want zeg nu zelf, wat is een verjaardag zonder muziek?
Un programme varié t’attend au Nova du mercredi 2 novembre
au dimanche 6 novembre. Le spectacle d’ouverture au Nova
est "Nausea" du Teatro Donaldo, une performance expérimentale qui associe le théâtre d’ombres et un rétro documentaire
sous-marin en 16mm. Les jours suivants des documentaires
et des films passionnants des quatre coins du monde sont à
l’affiche, parfois accompagnés par des acteurs et des réalisateurs. L’affiche comporte également quelques avant-premières.
Ainsi, les tout-petits à partir de 2 ans auront le grand plaisir de
découvrir "Molly Monster", un dessin animé sur un adorable
petit monstre qui va avoir un petit frère ou une petite sœur. Les
adolescents et les adultes ne seront pas en reste avec "Enclave",
un film serbe sur la guerre en ex-Yougoslavie qui a déjà remporté quelques prix (dont une nomination aux Oscars). Et dans
le foyer au sous-sol, vous pouvez créer vos propres films, faire
une petite pause avec un bon bouquin dans un coin douillet ou
encore vous régaler avec une boisson artisanale.
In Nova kan je terecht van woensdag 2 november tot en met
zondag 6 november voor een gevarieerd programma. De opener
van het programma in Nova is “Nausea” van Teatro Dondolo,
een experimentele performance die schaduwspel combineert
met een retro-onderzeedocumentaire op 16mm. Later in de
week kan je naar boeiende documentaires en films uit alle hoeken van de wereld komen kijken, en zelfs regisseurs en acteurs
ontmoeten. Er staan ook enkele avant-premières op de affiche.
Zo zullen de allerkleinsten vanaf 2 jaar veel plezier beleven met
“Molly Monster”, een tekenfilm over een schattig monstertje
dat er een broertje of zusje bijkrijgt. Tieners en volwassenen
komen aan hun trekken met “Enclave”, een Servische fictiefilm
over de oorlog in voormalig Joegoslavië die al enkele prijzen
in de wacht sleepte (o.a. een Oscarnominatie). En in de foyer
beneden kan je zelf je film maken, je verpozen met een boekje
in een hoekje, of je tegoed doen aan een artisanaal (al dan niet
alcoholisch) drankje.
Le programme complet de Filem’on sera en ligne à partir du 15
septembre sur www.filemon.be
Het volledige Filem'on-programma staat online vanaf 15 september op www.filemon.be
Plus d’infos sur la performance "Nausea" du Teatro Donaldo à
la page 14 de ce programme. Cette représentation convient aux
enfants et aux adultes.
Meer info over de performance “Nausea” van Teatro Dondolo,
vind je op pagina 14 van dit programma. Deze voorstelling is
geschikt voor kinderen en voor volwassenen.
15
Timet able
16
NOVA #156 08.09 > 23.10.2016
DON / JEU 08.09
VEN / VRIJ 09.09
ZAT / SAM 10.09
comb
18:30
i
19:00
VERNISSAGE La guerre est finie /
20:00 The Life and Death of
De oorlog is voorbij
p3
Colonel Blimpp7
16:00
20:00
Do not Resist
22:00
CONCERT ABBAts
p3
19:30 Homeland : Iraq Year Zero Part 2 After the Battle  p2
p5
JEU / DON 15.09
20:00
VRIJ / VEN 16.09
Prima Nova Le crépuscule des rats p12
20:00 Of Men and War p3
DON / JEU 22.09
VEN / VRIJ 23.09
20:00
20:00
Homeland : Iraq Year Zero - Part 1 Before the Fall
p2
Homeland : Iraq Year Zero - Part 1 Before the Fall p2
SAM / ZAT 17.09
L’intérêt général et moi  p13
20:00
p13
Le déménagement 
22:00
CONCERT Glü
p10
p13
ZAT / SAM 24.09
22:00
20:00 My Country, My Country
p4
22:00
p4
18:00
VRIJ / VEN 30.09
20:00
Prima Nova Une réalité par seconde p12
20:00
Half of a Yellow Sun
22:00
LISTENING WAKE UP YOU !
18:00 Let there Be Light
p6
p5
Deathdream
p6
19:00 Of Men and War
p3
The Lab
p6
ZON / DIM 02.10
ZAT / SAM 08.10
comb
i
BIAFRA #1
20:00
19:30
DIM / ZON 09.10
comb
i
BIAFRA #2
p8 20:00
CONFERENCE Media & Biafra p9
p8 22:00 LISTENING Ojukwu
+ The Encounter
p9
SAM / ZAT 15.10
VRIJ / VEN 14.10
p3
Homeland : Iraq Year Zero - Part 1 Before the Fall
p2
Deathdream
p6
18:00 Of Men and War
p3
16:00 Homeland : Iraq Year Zero - Part 1 Before the Fall
comb p2
22:00 Do not Resist
p5
21:00 The Lab
p6
i
19:00 Homeland : Iraq Year Zero - 22:00 The American Way
p5
Part 2 After the Battle
p2
22:00 Let there Be Light
p6
20:00 Homeland : Iraq Year Zero - Part 2 After the Battlep2
Of Men and War
i
20:00
VEN / VRIJ 07.10
20:00
comb
DIM / ZON 25.09
SAM / ZAT 01.10
DON / JEU 06.10
JEU / DON 13.10
The Oath
21:00 Homeland : Iraq Year Zero - Part 2 After the Battle
p2
22:00
JEU / DON 29.09
MEETING HERE & THERE
p2
ZON / DIM 18.09
17:00
20:00 Do not Resist
MICROEVENING
Thin Consolation i
PLAN B : HAREN
19:30
19:30
16:00
comb
19:00
19:00
DIM / ZON 11.00
LIVE SOUNDTRACK Birth of a Nation
p5
17:00 My Country, My Country
p4
19:00
The Oath
p4
21:00
Citizenfour
p4
ZON / DIM 16.10
18:00 Do not Resist
p5
17:00 The Lab
p6
20:00
FILM + DEBAT
Capitaine Thomas Sankarap14
18:00
Homeland : Iraq Year Zero - Part 1 Before the Fall
comb p2
i
21:00 Homeland : Iraq Year Zero - Part 2 After the Battlep2
DON / JEU 20.10
VEN / VRIJ 21.10
20:00 Open Screen
p14
20:00
22:00
19:00
comb
ZAT / SAM 22.10
i
19:00 Let there Be Light
p6
16:00 Of Men and War
p3
FREAKS, JUNKIES & CANNIBALS !
Back To Nothing
CONCERT
DIM / ZON 23.10
p11
Rummelsnuff
p11
The American Way
p5
19:00
Do not Resist
p5
22:00Deathdream p6
21:00
The Life and Death of Colonel Blimpp7
20:00
20 jaar Nova 20 ans
En 2017, le Nova aura 20 ans ! Hé oui. A
l’occasion de cet anniversaire, nous voulons
partager des traces écrites, visuelles et sonores
de moments qui ont eu lieu dans la salle de la
rue d’Arenberg depuis janvier 1997 : rencontres,
débats, concerts, Live Soundtracks, expos, etc.
Nous sommes donc à la recherche de vidéos,
photos, dessins ou enregistrements sonores
ayant été captés au Nova. Vous en avez ? Alors
merci de nous contacter à cette adresse : 20@
nova-cinema.org. Qu’on se le dise !
Microboutiek
23.09 > 19:30 + 08.10 > 19:30 + 21.10 > 19:00
Point de diffusion Bruxellois de la micro-édition
Brussels verdeelpunt voor micro-edities
In 2017 wordt Nova 20 jaar! Yep! Naar
aanleiding van deze verjaardag willen we
graag enkele sporen zichtbaarheid geven,
of ze nu geschreven, visueel of sonoor zijn,
van momenten die plaatsvonden in de zaal
aan de Arenbergstraat sedert januari 1997:
ontmoetingen, debatten, concerten, Live
Soundtracks, expo’s, enz. Wij zijn dus op zoek
naar video’s, foto’s, tekeningen of opnames
gemaakt in Nova. Heb je er liggen? Contacteer
ons dan als de bliksem op dit adres: [email protected]. Men zegge het voort!
http://microboutiek.nova-cinema.org/
TABLES D`HÔTES / GASTENTAFELS
10.09 > 18:30
11.09 > 19:00
17.09 > 19:00
23.09 > 19:30
cinéma bioscoop
cinema: 3 rue d’Arenbergstraat - 1000 Bxl
www.nova-cinema.org
office: 14 rue d’Arenbergstraat - 1000 Bxl
T&F 0032(0)2/511.24.77
[email protected]
Permanences au bureau / kantoorpermanenties:
mercredi / woensdag 10:00 > 14:00
+ vendredi / vrijdag 14:00 > 18:00
THANKS : Fred Aerden,Babatunwa Aderinokun,Juliette Béghin (Bxl Laïque),Axel Claes,Jude Chidebe,Antonin De Bemels,Seb Demeffe,Valérie Gorin,Uchenna Ikonne,Serge Noukoue,Chris Ofili,Uche Okocha,Tolulope Olamide Ajayi,Daria Tunca
NOVA-TEAM : Adrien B., Adrien DF, Alain, Alexandre, Alexandra, Alexis, Alice, Amaranta, Anne, Anne-Laure, Antonin, Arjuna, Arnout, Arthur, Aude, Auré T., Babette, Bart, Bavo, Benwa, Bertrand, Bruno H., Camilla, Camille,
Catherine D., Catherine F., Cécile, Céline, Chloé D., Chloé M., Chloé R., Chloé T., Chloé V., Chris, Christoph, Christophe, Claire, Cyrille, Damien, David, Delphine, Denis, Deniz, Dirk, Dominik, Dominique, Élise, Ella, Ellen, Émilie,
Estelle, Eva, Fabien C., Fabien D., Federica, Florian, François, Fred, Gaspard, Georges, Gérald, Giacomo, Giulia V., Giulia G., Guillaume, Gwen, Haimir, Hélène, Heleni, Hervé, Hilde, Hugo, Hugo A., Irène, Jacques, Jean-Louis, JeanPhilippe, Jeroen, Joana, Johan, Julie, Julien, Juliette, Junko, Karloman, Katia, Kris, Kristof, L, Laïss, Lapo, Lauren, Laurent St-Laurent, Laurent T., Laurent V., Léa, Leila, Lieve, Lisa C., Lisa V., Livia, Louis, Louise, Louise SC, Lucie G.,
Lucie P., Lucy, Lucius, Lusi, Marc, Maëlle, Marie-Clare, Marie-Eve, Mariette, Marine, Martyna, Mathilde, Mathilde B., Maud, Maxim, Maxime, Maya, Mehdi, Melanie, Melissa, Miku, Milena, Mohamed, Moncef, Moricette, Nadège,
Naïma, Nathalie, Nayla, Nele, Neva, Nic, Nicolas B., Nicolas D., Niels, Nina, Noémie, Nourredine, Novella, Nuno, Ola, Olivier, Pascal, Paul D., Paul M., Paul S., Paula, Philippe Br, Pierre, Pierre V, Raph, Rémi, Romain, Rosa, Sahib,
Saïd, Sander, Sandrine, Sara, Sarah C., Sarah M., Satoru, Serge, Sophie, Stefania, Stéphane, Stéphanie, Sylvain, Sylvie, Tamara, Tanvir, Tatiana, Thomas, Thierry, Toon, Valérie, Valoo, Vanessa, Vanity, Veronka, Vincent, Yacine...
AVEC LE SOUTIEN DE / MET DE STEUN VAN : COCOF (Audiovisuel, Politique générale), Fédération Wallonie-Bruxelles (Centre du cinéma et de l'audiovisuel,
Éducation permanente), Vlaamse Gemeenschap (Kunstendecreet), Vlaamse Gemeenschapscommissie (Cultuur), Ville de Bruxelles / Stad Brussel.
E.R. / V.U. : Andy Blimp, rue d'Arenbergstraat 14, 1000 Bxxl