Des signes des temps, Giordano Bruno
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Des signes des temps, Giordano Bruno
LA COMPAGNIE DU BREDIN/LAURENT VACHER Des signes des temps, Giordano Bruno Adaptation de textes de réalisé par Mise en scène Laurent Vacher Avec Laurent Levy, Martin Selze, Jean-Charles Dumay Giordano Bruno Laurent Vacher Mu par une géniale intuition, Giordano Bruno dès la fin du XVI° siècle affirme ce sur quoi les astronomes contemporains continuent de travailler: "un nombre infini de soleils existent; un nombre infini de terres tournent autour de ces soleils, des êtres vivants habitent ces mondes…" Plaidoyer contre l'ignorance et l'obscurantisme, ce spectacle évoque l'histoire d'une pensée révoltée, qui propulse un homme à la découverte du monde dans une Europe en pleine guerre de religions et en proie aux épidémies de peste noire. Ils sont trois pour incarner le parcours de Giordano Bruno, sa pensée philosophique et celle de ses détracteurs de l'inquisition; trois protagonistes qui vous emmènent dans un voyage intérieur, un questionnement intime sur l'appartenance de chacun à un univers infini. Une coproduction Compagnie du Bredin, Théâtre 71-Malakoff Avec le soutien de l’Observatoire de Nice et l'aide du Ministère de la Recherche La Compagnie du Bredin est en résidence au Théâtre Gérard Philipe de Frouard Elle est subventionnée par le Ministère de la Culture - DRAC Lorraine, le Syndicat Intercommunal du Bassin de Pompey, le Pays Val de Lorraine, le Ville de Frouard, le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle et le Conseil Régional de Lorraine Bureau : 19 avenue de la Porte Brunet – 75019 Paris Tél : 01 44 84 72 20 – Fax : 01 44 84 72 81 Code APE : 923 A • SIRET : 434 660 817 00017 Giordano Bruno Des signes des temps Adaptation de textes de Giordano Bruno réalisé par Laurent Vacher A partir des œuvres suivantes : Bruno Giordano : Le Banquet des Cendres, Montpellier, 1988. Bruno Giordano : L'Infini, l'Univers et les Mondes, tr. fr. B. Levergeois, Paris, Berg International, 1987. Bruno Giordano : Cause, Principe et Unité, tr. fr. E. Namer, Paris, Alcan, 1932, rééd. Les Introuvables, Paris, 1982. Bruno Giordano : L'Expulsion de la Bête triomphante, tr. fr. B. Levergeois, Paris, M. de Maule, 1992. Bruno Giordano : La Cabale du cheval Pégase, tr. fr. B. Levergeois, Paris, M. de Maule, 1992. Bruno Giordano : Œuvres complètes, « le procès. Les Belles Lettres, Paris 1993-2000 Bruno Giordano : De la Magie, Allia 2000. « La Nasa vient de se lancer dans son plus ambitieux programme, la recherche d’autres formes de vie dans l’univers et la probabilité d’en trouver n’est pas nulle. Dans notre seule galaxie, autour de centaines de milliards de soleils, tournent au moins autant de planètes dont beaucoup sont "vivables" parce que situées à une distance de leur soleil telle, que de l’eau peut s’y former. Et encore, il ne s'agit là que des formes de vie que nous savons imaginer. Il y a exactement quatre siècles, jour pour jour, un homme mourrait sur un bûcher dressé à Rome sur ordre express du pape, pour avoir été le premier à écrire exactement cela : "Un nombre infini de soleils existent ; un nombre infini de terres tournent autour de ces soleils comme les sept planètes tournent autour de notre soleil. Des êtres vivants habitent ces mondes". Et son martyr reste comme le symbole de tous les crimes contre l’esprit. (...)» Jacques Attali (Le Monde) Note d’intention « Le plus court chemin de nous-mêmes à nous-mêmes est l’univers. » Malcom de Chazal, sens magique A travers ce spectacle, nous souhaitons aborder le parcours de Giordano Bruno dans toute sa complexité : la maîtrise de sa réflexion sur la matière, l’infini et l’univers, la remise en cause des dogmes chrétiens découlant de ses travaux, l’importance de son parcours européen et enfin la place de sa philosophie qui s’imposa avec le temps, ainsi que les réflexions menées sur la magie. Au milieu de trois protagonistes, le spectateur progressera en déambulation dans la pensée philosophique et magique de Giordano Bruno. Une déambulation qui mène dans une impasse, l’impasse dans laquelle Bruno s'est enfermé. Nous partirons de l'image du dogme officiel de l'univers fini de Ptolémée, à un élargissement pour un univers sans limites où une nouvelle liberté de pensée semble s'ouvrir en cette période particulièrement intolérante. Nous nous perdrons dans notre propre raison, dans de nouveaux champs utopiques, contraires au dogme que l'église Catholique veut imposer à l'Europe du XVIè siècle. De l'évocation d'une possible existence de la multiplicité des mondes et d'autres vies nous en viendrons à une image fermée, fermée comme l'obstination de Bruno au seuil de la vérité. L'utilisation de l'image et du son viendront imprimer des climats et des visions évolutifs. Images de galaxies ou d'autres sujets déformés, projetés à même les murs des lieux, ainsi traversés comme une progression dans la pensée de Bruno. Au-delà du texte, nous emmènerons le spectateur dans un voyage intérieur, un questionnement intime sur son appartenance à un univers infini. Laurent Vacher PROPOS Des Signes des Temps Trois personnages s'affrontent sur la pensée de Giordano Bruno. Aucun d'entre eux ne l'incarne, mais chacun prend en charge une facette, un aspect de sa pensée. Giordano, un jeune prêtre rebelle Riche de longues années d'étude et orgueilleux de son savoir, le jeune prêtre se heurte de front à sa hiérarchie, jusqu'à se faire répudier. C'est le début de l'exil, une route qui le mène à Genève, un chemin qui le conduit à se convertir au calvinisme, puis à Toulouse, et à Paris, où il devient activement philosophe (une discipline, qui au XVIème siècle inclus la physique). Bruno, l'astronome et le philosophe Il est à Londres, sous la protection de l'ambassadeur de France. Après avoir rompu avec les philosophes anglais, il va travailler à l'élaboration du plus important se son œuvre : il étudie et écrit "l'infini univers des mondes", une théorie sur la multiplicité des mondes, sur la modification probable des corps, donc des âmes. Il a l'intuition géniale que la terre n'est pas un centre mais une planète appartenant à un système, une planète douée d'une force interne, réactive à son évolution dans l'infini. Le Nolain, réformateur et obstiné Il quitte Londres, se réfugie en Allemagne et adhère un temps au culte luthérien. Il est de plus en plus fasciné par la magie (terme qui regroupe alors toutes les anciennes croyances et la philosophie, taxées d'hérésies par le christianisme soucieux d'asseoir son pouvoir en Europe). Fort de ses certitudes et allant au bout de sa logique, il entreprend de tenter une réforme du christianisme -"puisque le christianisme est le monde, changer le christianisme, c'est changer le monde". Son retour en Italie, à Venise, aboutit très vite à son arrestation par l'Inquisition et au transfert de son procès à Rome. L'Eglise lui laissera jusqu'à la fin une porte de sortie : l'abjuration. Le Nolain ne s'y résoudra jamais, tentera inlassablement d'attirer ses détracteurs sur le terrain de la science, mais sans succès. Il est finalement brûlé sur le bûcher totalitaire de l'Inquisition. Des Signes des Temps L'histoire d'une pensée révoltée, qui propulse un homme à la découverte du monde dans une Europe en pleine guerre de religions et en proie aux épidémies de peste noire. Mu par une géniale intuition sur la définition de l'infini et l'existence d'une multiplicité de mondes, il affirme ce sur quoi les astronomes contemporains continuent de travailler "un nombre infini de soleils existent ; un nombre infini de terres tournent autour de ces soleils, des êtres vivants habitent ces mondes…" Un homme qui fait preuve d'une immense ouverture d'esprit, dans une époque absolument intransigeante, et qui, peu à peu, est contraint de se radicaliser. Jusqu'au bout. Sa pensée s'est muée en un bloc de certitudes obstinées. De toute façon, il ne peut rien prouver. Des signes des temps, un spectacle déambulatoire Dans les observatoires Lieux de science méconnus de ceux qui ne sont pas férus d'astronomie, lieux mystérieux qui travaillent sur le mystère, empreints des traces qu'ont laissées sur nous les lectures de Jules Vernes. Le parcours est symbolique, vers le haut, il conduit les spectateurs au pied de cette lunette que Giordano Bruno n'a jamais connue. C'est là que l'essentiel du procès se déroulera, devant cet outil aujourd'hui symbolique qui lui donna raison plus tard. Deux ou trois stations sont prévues, en fonction des lieux. Dans les autres lieux Il n'est pas question de reconstituer un observatoire. Nous travaillerons sur les lieux avec leur force propre pour dessiner un parcours vers l'impasse où sa pensée a conduit. Epître liminaire Je suis Giordano Bruno. Le vent qui souffle les cendres de mon bûcher vole à travers les siècles. Déjà quatre cent ans que l’intolérance tenta de mettre un terme à ma pensée. L’Eglise de Rome qui pratiquait un dogme unitaire et centraliste en porte une lourde responsabilité. J’accuse l’Eglise d’avoir voulu, à des fins politiques, maintenir l’homme dans l’ignorance et l’obscurité, d’avoir tenté de l’asservir par la crainte des ténèbres et une damnation éternelle. L’intuition me surgit une nuit, en admirant la baie de Naples : il n’est pas de limite à l’abondance infinie des choses. De là vient la fécondité de la terre et des mers, l’éclat inlassable du soleil qui régénère éternellement les feux dévorants et alimente sans cesse les mers appauvries ; car partout, l’univers, la matière se renouvellent. Bien que tel monde particulier se meuve vers un autre monde, et autour de lui, comme la terre le fait autour du soleil, néanmoins, au regard de l’univers, rien ne se meut, ni vers lui ni autour de lui, mais en lui. Ma conscience de l’incommensurable révolution est induite par le système de Copernic. J’affirme sans ambiguïté : dès que l’illusion, et le préjugé des globes célestes auront disparu, dès que l’on aura compris que le mouvement ne vient pas du dehors, mais d’un principe intérieur à la nature, on parviendra, probablement, à la connaissance des vrais principes des choses. (Bientôt s’ouvrira la porte de l’intelligence et des choses naturelles, et à grands pas nous pourrons avancer sur le chemin de la vérité, voilée par tant de sordides et bestiales imaginations. Cette vérité est demeurée cachée jusqu’à présent, et cela depuis qu’à la lumière de l’antique sagesse a succédé la nuit épaisse des sophistes téméraires. J’ai construis mon Europe aux rythmes des persécutions - ayant dû fuir ma ville, mon pays, puis les autres pays qui m’avaient accueillis. Chaque voyage, chaque étape apporta une consolidation à ma réflexion. A aucun moment je n’ai mis en cause l’existence de Dieu, mais la façon dont l’Eglise nous a présenté sa pensée, pensée d’homme totalitaire voulant asseoir son pouvoir par la terreur. Mes expériences m’ont mené avec une égale indifférence religieuse à travers l’Italie et la France catholiques, l’Angleterre luthérienne, et la Suisse calviniste... toujours pourchassé par l’Inquisition qui a été l’école de tous les massacres qui ont jalonné l’histoire de l’humanité jusqu’à ces jours. Le propre de l’homme est d’être capable d’avoir une volonté quand la nature se tait. L’homme existe d’abord et se réalise ensuite, il n’est pas une chose immobile que certains élus peuvent utiliser. Nous sommes des êtres en devenir soumis à l’évolution de l’espèce. Ma réflexion philosophique bien que déniée par les totalitaires va servir de base à de nombreux travaux d’astronomie, de physique, de mathématique, et de philosophie. Galilée, Descartes, Cassini, Spinoza... tous ceux-là se revendiquent de mes travaux et de ma philosophie. Celle-là même qui fit voir l’univers physique tel que nous le voyons aujourd’hui : infini, décentré, non hiérarchique, univers où la matière n’est plus créée mais génitrice, où la multiplicité des mondes se ramène à une seule substance « de l’infini, l’univers et les mondes. Ne pouvant jamais m’installer, je n’ai pas eu le temps de construire les outils nécessaires à l’observation physique, de mon intuition ceux qui me succèdent peuvent poser leurs constructions sur les bases jetées par ma pensée. En voulant faire connaître au monde le fruit de mes travaux, je me suis condamné à mort. Mais qu’importe, je sais que j’ai trouvé une vérité, contribué à l’amélioration de nos connaissances, donc de nous-même. Pire que la peste noire, l’Eglise de Rome refuse volontairement la lumière à ses contemporains. Je refuse le jugement d’hérésie parce que je refuse à l’Eglise le droit de juger en philosophe. Ces monstruosités que je ne veux abjurer ne permettent pas d’entrevoir tous les concepts d’une philosophie, ni leur subtilité. Ces juges ne sont pas des philosophes. Ils sont des théologiens chargés de défendre leur foi, ils ont très bien perçu le réel danger de la mise en cause d’Aristote et de sa définition d’une substance individuelle et mortelle qui se trouve aux origines de la séduction du Christ, garant de la vie éternelle et du triomphe sur la mort. A ce jour l’Eglise ne s’est toujours pas exprimée sur la sentence qu’elle m’a infligée et qu’elle a infligé à des milliers d’autres, aucun pardon, aucun regret. Elle continue comme si elle n’avait jamais été ce bras meurtrier. Montage de textes de Giordano Bruno réalisé par Laurent Vacher Giordano Bruno 1548 Naissance de Bruno. 1562 Etudes à Naples, découvre l'art de la mémoire à la lecture de Pierre de Ravenne. 1583 Arrive à Londres chez l'ambassadeur de France, visite Oxford 1565 Entrée chez les Dominicains, adopte le prénom de Giordano. 1584 Il publie, De la cause, du principe et de l'un ; puis L'infini, l'univers et les mondes, et L'expulsion de la bête terrifiante. 1566 Premier accroc : on l'accuse de mépriser le culte de Marie et des Saints. 1585 Retour à Paris avec la suite de Michel de Castelnau (ambassadeur de France en Angleterre) 1569 Il se rend à Rome pour exposer au Pape ses compétences mnémotechniques, il lui dédie un opuscule Arca Di Noe. 1570 Il est ordonné sous-diacre 1573 Est ordonné prêtre et diplômé de théologie. Commence à s’intéresser à l’univers et à l’infini. 1586 Divulgation de la découverte du compas différentiel par le géomètre Fabrizio Mordente. Bruno quitte Paris pour Mayence puis Wiesbaden. Inscription à l'université de Marburg, puis inscription à celle de Wittenberg où il restera environ deux ans. Leçons et commentaires sur les œuvres d'Aristote 1573 Ses propos qualifiés d’hérétiques l’obligent à quitter Naples pour Rome. 1576 Procès conventuel à son encontre. Défroqué, il quitte Rome. 1579 Va à Genève, s'inscrit à l'Université. Adhésion au Calvinisme, puis excommunication. En automne il gagne Toulouse. 1581 Paris, rencontre avec le roi Henri III, nombreuse publication sur la mnémotechnique, ainsi qu'une comédie : Le Candélio. 1588 Diverses publications (entre autres commentaires sur les œuvres d'Aristote.) Il prend congé de l'université de Wittenberg, reste six mois à Prague. Publication de Lampade combinatoria Raymundi Lulli. Il reste à Tübingen, puis va à Helmstedt. 1589 En janvier, inscription à l'Académia Julia de Hemstedt. L'Eglise Luthérienne excommunie Bruno. Composition de ses œuvres dites magiques. 1590 Il participe à une dispute, se rend chez son imprimeur pour lui demander une domiciliation. Celui-ci refuse 1591 Départ pour la Suisse, puis retour à Francfort, où il publie le Prolongement et l’aboutissement de sa théorie de l'univers infini, peuplé de mondes innombrables. Invité à Venise par Giovanni Mocenigo, un noble vénitien. Il retourne en Italie, se rend à Padoue où il enseigne puis brigue la chaire de mathématique que Galilée obtiendra l'année suivante. A la fin de l'année, il part pour Venise. 1592 Il séjourne chez Mocenigo, qui très vite est insatisfait par l'enseignement de Bruno. Bruno demande l'autorisation de retourner à Francfort pour publier des travaux. Mocenigo, doutant des convictions religieuses de Bruno, le dénonce à l'Inquisition. Le jour même, il est arrêté. A la première audience il déclare qu'il est philosophe, donc incompétent en théologie. Le cardinal S Severina demande le transfert de Bruno à Rome, des négociations s'engagent entre Venise et Rome pour son transfert. 1593 Le sénat de Venise donne son accord pour le transfert de Bruno. Celui-ci est conduit à Rome dans la prison du Saint Office. Lors de ses interrogatoires, il maintient sa position. 1594 Les charges tombent sur Bruno. Le 1595 philosophe présente un mémoire pour sa défense. 1596 Le Saint Office ordonne l'examen des œuvres de Bruno, il est interrogé sur la teneur hérétique de ses ouvrages. 1597 Bruno est invité à renoncer à sa théorie L'infini peuplé de mondes innombrables. Première séance de torture. 1599 On le contraint d'abjurer 8 propositions hérétiques. Il se déclare prêt à abjurer, il adresse à nouveau au Saint Office un mémoire pour sa défense, puis il remet en questions les propositions d'hérésie. A l'occasion de son dernier interrogatoire, il refuse toute abjuration, arguant qu'il n'a aucune raison de se repentir. Il est déclaré impénitent tenace et obstiné. 1600 le 17 février il est brûlé vif au Campo dei Fiori. Laurent Vacher Formation : Ecole J. Lecoq - Ecole Andreas Voutsinas Mises en scène Conversations après un enterrement, Y. Reza Mai 1997 à Asunción (Paraguay) A tous ceux qui ? ... (Noëlle Renaude) Août 1996 à Pont-à-Mousson Inventaire (Ph. Minyana) La Festa de Spiro Scimone, janv 2005 Création au TGP-Frouard, 40 représentations Pas si Passé que ça de Philippe Malone Comédie musicale avec des comédiennes professionnelles et des amateurs Création au TGP-Frouard en 2004 Reprise à Lunéville en 2005 Bar de Spiro Scimone en 2003 Lectures à l’Apostrophe -Cergy-Pontoise et à Forbach Arrêt de Bus d’Aziz Chouaki Création au Carreau-Scène Nationale de Forbach, tournée de 25 représentations en Lorraine. Reprise saison 2003-2004 Giordano Bruno, adaptation L. Vacher Création à l’observatoire de Nice en mai 2001, puis au Carreau Wendel de Petite Rosselle, au Château de Malbrouck et au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris en décembre 2002 L’Arbre à Mémoire, mars 2001 Spectacle de rue dans le centre de Forbach avec une centaine de participants amateurs et professionnels La Camoufle de Rémi De Vos 2001 au Théâtre 71, Le Carreau, Théâtre des Arts, Metz, Verdun, Epinal, Frouard… Golpe de luna llena de Mario Santander et Augustin Nuñes Octobre 1999 à Asunción/ Paraguay Sonnet pour un siècle ancien de José Rivera Août 1999 à Pont-à-Mousson Les Oranges d’Aziz Chouaki nov 1998/avril 1999 (Théâtre 71,Théâtre Cité Internationale, le Granit, le Carreau, Le Muselet...) Reprise en janvier – mars 2000 A propos du fleuve et autres histoires... (collectif d’auteurs paraguayens) - Mai 1998 à Asunción, août 1998 à Pont-à-Mousson Chroniques des jours entiers, des nuits entières (Xavier Durringer) Août 1997 à Pont-à-Mousson Comédien Théâtre 1999 L’histoire du Soldat de Ramuz – Stravinsky – Mise en scène L. Levy 1998 Les poissons des grands fonds de Marie-Louise Fleisser - Mise en scène B. Bonvoisin (Théâtre de la Colline) A travaillé avec notamment M. Didym (La Camargo/ Le denier Sursaut de Musset/ Vinaver, Visiteur de Botho Strauss, le Perroquet Vert de Schnitzler),C. Tordjman (La Nuit des Rois de Shakespeare), B. Bonvoisin (Pionnier à Ingolstadt de Marie-Louise Fleisser, le Salon Transfiguré de P. Clevenot), F. Rodinson (Antoine et Cléôpatre de Shakespeare) Comédien Cinéma - Télévision A joué dans : Mr Benjamin (MH Rebois), Condorcet (Ph Soulier), Talleyrand ou les Lions de la revanche (V. de Bruss), un Amour de Swan (W. Schöndorf), Alouette (Ph. Brezenski), la Bomba (Valéa), un Héros très Discret (J. Audiard), la Vis (D. Flamand). Formateur Laurent Vacher mène de nombreuses actions de formation : - Ateliers pour le CDN de Nancy et pour la Compagnie Boomerang. - Depuis 1994, création lors de la Mousson d’Eté avec des amateurs mussipontains. - Depuis 1996, travail en collaboration avec l’Institut Municipal des Arts d’Asunción – Paraguay : projet pédagogique pour les classes théâtres, stages de formation de comédiens professionnels. Par ailleurs... Collaborateur artistique de la Mousson d’Eté. Mises en scène au Paraguay dans le cadre de missions AFAA Responsable de la formation pour le CDN de Nancy et la Compagnie Boomerang Jean-Charles Dumay Jean-Charles Dumay a joué au théâtre sous la direction de Jean-Pierre Vincent (Les Prétendants, Théâtre de la Colline), de Frédéric Fisbach (Une planche et Une Ampoule, Les Amandiers , Un avenir qui commence tout de suite, L’Annonce faite à Marie, TGP de SaintDenis, Le Gardien de tombeau, Théâtre de Vitry, Nous Les Héros, Théâtre Tokyo, Tokyo Notes, Théâtre Paris Villette, Bérénice, Théâtre Bastille), d’Andreï Seweryn (Peines d’Amour Perdues, Théâtre Gennevilliers), de Stanislas Nordey (La légende de Siegfried, Sartrouville, Calderon, TGP Saint-Denis, La Conquête du Pôle Sud, TGP Saint-Denis, Ciment, Amandiers), de François Rodinson (Antoine et Cléopâtre, CDN Besançon), de Laurent Gutman (Le Balcon, Théâtre de Châtillon, La Vie est un songe, CDN Orléans-Chatillon, Le Coup de filet, Nantes). Au cinéma, Jean-Charles Dumay a joué entre autres dans Until The End Of The World de Wim Wenders, L627 de Bertrand Tavernier, Les Histoires d’Amour Finissent Mal en Général d’Anne Fontaine, A Fleur de Peau de Pierre Salvadori, Le Coût de la Vie de Philippe Le Guay. A la télévision, Jean-Charles Dumay a joué dans Otac sous la direction de Gisèle Cavali, Marat de Maroud Bagdadi, A Rebours d’Olivier Panchot, La Faux de JeanDominique de la Rochefoucauld, Les Fantômes du Passé de Michaëla Watteaux, Imogène de Paul Vecchialli. Laurent LEVY Laurent Levy a joué au théâtre sous la direction de Catherine Beau dans Filons vers les Iles Marquises d’Eugène Durif (CDN Limoges, Aubusson, Les Fédérés, Le Cabaret Sauvage-Paris…, 2000), K. Kushida (La bonne âme du Setchouan de B. Brecht au New Theater de Tokyo, 1999 et Les Fantôme est ici d’Abe Kôbo au New Theater de Tokyo, 1998), Bérangère Bonvoisin (Le Poisson des Grands Fonds de Marie-Louis Fleisser au CDN d’Orléans et au Théâtre de la Colline, 1998), Patrick Haggiag (Les cinq rouleaux de l’Ancien Testament, Manufacture des Œillets hors les murs, 1997), Joël Pommerat (Pôles, CDN Les Fédérés, Montluçon, Théâtre de la Main d’Or-Paris, 1995), Franck Hoffman (Dostoïevski va à la Plage de Marc-Antonio de la Parra, Théâtre de la Colline-Paris, 1994-95), Eric Vigner (La Maison d’os de Roland Dubillard, Grande Arche de la Défense, Festival d’Automne, 1991)… Pour la radio, Laurent Levy enregistre régulièrement des dramatiques sous la direction de Christine Bernard-Sugy notamment A tous ceux qui de Noëlle Renaude en 1995, Sido, d’après Colette en 1994, ou encore Contes de Lithuanie en 1992. Laurent Levy a mis en scène : L’Histoire du Soldat de Ramuz/Stravinski à Musiques en Périgord et aux Estivales de Lanquais en 1999, Cosi Fan Tutte et Don Giovanni de Mozart aux Nuits Musicales de Beynac en Périgord en 1997 et 1996, Comediante de Goldoni en tournée en France et en Turquie en 1993 et 1994… Martin SELZE Martin Selze à joué au théâtre dans le collectif des Sentimental Bourreau composé d'une dizaine de personnes qui assurent la mise en scène, les décors, le musique, le jeu - depuis sa création (1989) Strips et boniments (1990), Les Carabiniers (1991), La Grande Charge Hystérique (1992), Trilogie : STRIP-CARA-CHARGE (1993 - Théâtre Ouvert, Théâtre en Mai), Va t'en chercher le bonheur et ne reviens pas les mains vides…(1996 - Théâtre de la Cité Internationale, Théâtre en Mai, TNB), Les chasses du Comte Zarrof (2001, ms Mathieu Bauer - Valence, Bobigny MC 93, La Mousson d'Eté), avec Eclat Immédiat et Durable Théâtre de Rue -Les Accès Les Rations (1999), Pot de Vin, La censure (1999), La Ville Nouvelle (1995), avec Ulf Anderson Inferno Paradiso Suède 1998, Tabarin 1996, J.M. Ryon Rimbaud, Y. Steinmetz, M. Ferry, C.Crabbe,Stéphane Gatti, avec la Compagnie du Bredin, Arrêt de Bus d’Aziz Chouaki, ms Laurent Vacher(Le Carreau- Forbach). Pour la radio, il a enregistré dans le cadre des Fictions pour France Culture : "Mère et Fils" de Tanguyviel à La Mousson d'Eté, "Souffle Coupé" J.M Piemme, "Enjeu" de Marc Tamay… Au cinéma, il a joué dans "L'Affaire Libinskie" 1999 de Philippe Lacôte et Delphine Jaquet, "N'importe quoi" 1997 de Raphaël Schneider, "Les filles aussi" 1997 de Stéphane Granada.. Thomas RANNOU Corniste de formation, il est co-fondateur en 1992 de la compagnie de théâtre de rue Eclat Immédiat et Durable. Coauteur de toutes les créations, il en est également le compositeur attitré. Depuis 1993, il travaille régulièrement pour le théâtre et la danse, dernièrement avec Laurent Laffargue (CDN et Opéra de Bordeaux) et Arnaud Churin (CDN de Caen, Théâtre du Nord, Théâtre de la Bastille). Parallèlement, il créé des spectacles de théâtre musical et se produit en concert avec la formation rap Mr Brunelière, groupe réunissant le comédien Arnaud Churin, le sonorisateur Marc Bretonnière et des musiciens du collectif Sentimental Bourreau. Il participe à la création du spectacle Pousse (Cité Scientifique de Villeneuve d’Ascq, Théâtre du Nord) Giordano Bruno, dates - Création à l’Observatoire de Nice le 1er mai 2002 du 1er au 7 mai 2002 - sur l'ancien site minier du Carreau Wendel dans le cadre du Festival Perspectives Nouvelles de Sarrebruck du 22 au 24 mai 2002 - Château de Malbrouk à Manderen (Lorraine) les 15, 16 novembre 2002 - Muséum national d’Histoire Naturelle de Paris du 25 novembre au 15 décembre 2002 - Centre Culturel Jean Arp de Clamart les 26, 27, 28 février 2004 - LARC – Scène Nationale du Creusot du 16 au 21 mars 2004 - La Passerelle – Scène Nationale de Gap Les 1er et 2 avril 2004 - Château de Liverdun Les 24, 25, 26 avril 2004 Contact Compagnie du Bredin Tel : 01 44 84 72 20 / Fax : 01 44 84 72 81 Véronique Felenbok . 06 61 78 24 16 – [email protected]