Des signes des temps, Giordano Bruno

Transcription

Des signes des temps, Giordano Bruno
LA COMPAGNIE DU BREDIN/LAURENT VACHER
Des signes des temps, Giordano Bruno
Adaptation de textes de
réalisé par
Mise en scène
Laurent Vacher
Avec
Laurent Levy,
Martin Selze,
Jean-Charles Dumay
Giordano Bruno
Laurent Vacher
Mu par une géniale intuition, Giordano Bruno dès la fin du XVI°
siècle affirme ce sur quoi les astronomes contemporains
continuent de travailler: "un nombre infini de soleils existent;
un nombre infini de terres tournent autour de ces soleils, des
êtres vivants habitent ces mondes…"
Plaidoyer contre l'ignorance et l'obscurantisme, ce spectacle
évoque l'histoire d'une pensée révoltée, qui propulse un
homme à la découverte du monde dans une Europe en pleine
guerre de religions et en proie aux épidémies de peste noire.
Ils sont trois pour incarner le parcours de Giordano Bruno, sa
pensée philosophique et celle de ses détracteurs de
l'inquisition; trois protagonistes qui vous emmènent dans un
voyage intérieur, un questionnement intime sur l'appartenance
de chacun à un univers infini.
Une coproduction Compagnie du Bredin, Théâtre 71-Malakoff
Avec le soutien de l’Observatoire de Nice et l'aide du Ministère de la Recherche
La Compagnie du Bredin est en résidence au Théâtre Gérard Philipe de Frouard
Elle est subventionnée par le Ministère de la Culture - DRAC Lorraine, le Syndicat Intercommunal du Bassin de Pompey,
le Pays Val de Lorraine, le Ville de Frouard, le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle et le Conseil Régional de Lorraine
Bureau : 19 avenue de la Porte Brunet – 75019 Paris
Tél : 01 44 84 72 20 – Fax : 01 44 84 72 81
Code APE : 923 A • SIRET : 434 660 817 00017
Giordano Bruno
Des signes des temps
Adaptation de textes de
Giordano Bruno
réalisé par
Laurent Vacher
A partir des œuvres suivantes :
Bruno Giordano : Le Banquet des Cendres, Montpellier, 1988.
Bruno Giordano : L'Infini, l'Univers et les Mondes, tr. fr. B. Levergeois, Paris, Berg
International, 1987.
Bruno Giordano : Cause, Principe et Unité, tr. fr. E. Namer, Paris, Alcan, 1932, rééd. Les
Introuvables, Paris, 1982.
Bruno Giordano : L'Expulsion de la Bête triomphante, tr. fr. B. Levergeois, Paris, M. de
Maule, 1992.
Bruno Giordano : La Cabale du cheval Pégase, tr. fr. B. Levergeois, Paris, M. de Maule, 1992.
Bruno Giordano : Œuvres complètes, « le procès. Les Belles Lettres, Paris 1993-2000
Bruno Giordano : De la Magie, Allia 2000.
« La Nasa vient de se lancer dans son plus ambitieux programme, la recherche d’autres
formes de vie dans l’univers et la probabilité d’en trouver n’est pas nulle. Dans notre seule
galaxie, autour de centaines de milliards de soleils, tournent au moins autant de planètes
dont beaucoup sont "vivables" parce que situées à une distance de leur soleil telle, que de
l’eau peut s’y former. Et encore, il ne s'agit là que des formes de vie que nous savons
imaginer. Il y a exactement quatre siècles, jour pour jour, un homme mourrait sur un
bûcher dressé à Rome sur ordre express du pape, pour avoir été le premier à écrire
exactement cela : "Un nombre infini de soleils existent ; un nombre infini de terres tournent
autour de ces soleils comme les sept planètes tournent autour de notre soleil. Des êtres vivants
habitent ces mondes". Et son martyr reste comme le symbole de tous les crimes contre
l’esprit. (...)»
Jacques Attali (Le Monde)
Note d’intention
« Le plus court chemin
de nous-mêmes
à nous-mêmes
est l’univers. »
Malcom de Chazal, sens magique
A travers ce spectacle, nous souhaitons aborder le parcours de Giordano
Bruno dans toute sa complexité : la maîtrise de sa réflexion sur la
matière, l’infini et l’univers, la remise en cause des dogmes chrétiens
découlant de ses travaux, l’importance de son parcours européen et enfin
la place de sa philosophie qui s’imposa avec le temps, ainsi que les
réflexions menées sur la magie.
Au milieu de trois protagonistes, le spectateur progressera en
déambulation dans la pensée philosophique et magique de Giordano
Bruno. Une déambulation qui mène dans une impasse, l’impasse dans
laquelle Bruno s'est enfermé.
Nous partirons de l'image du dogme officiel de l'univers fini de
Ptolémée, à un élargissement pour un univers sans limites où une
nouvelle liberté de pensée semble s'ouvrir en cette période
particulièrement intolérante.
Nous nous perdrons dans notre propre raison, dans de nouveaux
champs utopiques, contraires au dogme que l'église Catholique veut
imposer à l'Europe du XVIè siècle.
De l'évocation d'une possible existence de la multiplicité des mondes et
d'autres vies nous en viendrons à une image fermée, fermée comme
l'obstination de Bruno au seuil de la vérité.
L'utilisation de l'image et du son viendront imprimer des climats et des
visions évolutifs. Images de galaxies ou d'autres sujets déformés, projetés
à même les murs des lieux, ainsi traversés comme une progression dans
la pensée de Bruno.
Au-delà du texte, nous emmènerons le spectateur dans un voyage
intérieur, un questionnement intime sur son appartenance à un univers
infini.
Laurent Vacher
PROPOS
Des Signes des Temps
Trois personnages s'affrontent sur la pensée de Giordano Bruno.
Aucun d'entre eux ne l'incarne, mais chacun prend en charge une facette, un aspect
de sa pensée.
Giordano, un jeune prêtre rebelle
Riche de longues années d'étude et orgueilleux de son savoir, le jeune prêtre se
heurte de front à sa hiérarchie, jusqu'à se faire répudier. C'est le début de l'exil, une
route qui le mène à Genève, un chemin qui le conduit à se convertir au calvinisme,
puis à Toulouse, et à Paris, où il devient activement philosophe (une discipline, qui
au XVIème siècle inclus la physique).
Bruno, l'astronome et le philosophe
Il est à Londres, sous la protection de l'ambassadeur de France. Après avoir rompu
avec les philosophes anglais, il va travailler à l'élaboration du plus important se son
œuvre : il étudie et écrit "l'infini univers des mondes", une théorie sur la multiplicité
des mondes, sur la modification probable des corps, donc des âmes. Il a l'intuition
géniale que la terre n'est pas un centre mais une planète appartenant à un système,
une planète douée d'une force interne, réactive à son évolution dans l'infini.
Le Nolain, réformateur et obstiné
Il quitte Londres, se réfugie en Allemagne et adhère un temps au culte luthérien. Il
est de plus en plus fasciné par la magie (terme qui regroupe alors toutes les
anciennes croyances et la philosophie, taxées d'hérésies par le christianisme
soucieux d'asseoir son pouvoir en Europe).
Fort de ses certitudes et allant au bout de sa logique, il entreprend de tenter une
réforme du christianisme -"puisque le christianisme est le monde, changer le
christianisme, c'est changer le monde". Son retour en Italie, à Venise, aboutit très
vite à son arrestation par l'Inquisition et au transfert de son procès à Rome. L'Eglise
lui laissera jusqu'à la fin une porte de sortie : l'abjuration. Le Nolain ne s'y résoudra
jamais, tentera inlassablement d'attirer ses détracteurs sur le terrain de la science,
mais sans succès. Il est finalement brûlé sur le bûcher totalitaire de l'Inquisition.
Des Signes des Temps
L'histoire d'une pensée révoltée, qui propulse un homme à la découverte du monde dans
une Europe en pleine guerre de religions et en proie aux épidémies de peste noire.
Mu par une géniale intuition sur la définition de l'infini et l'existence d'une multiplicité de
mondes, il affirme ce sur quoi les astronomes contemporains continuent de travailler "un
nombre infini de soleils existent ; un nombre infini de terres tournent autour de ces soleils,
des êtres vivants habitent ces mondes…"
Un homme qui fait preuve d'une immense ouverture d'esprit, dans une époque
absolument intransigeante, et qui, peu à peu, est contraint de se radicaliser.
Jusqu'au bout. Sa pensée s'est muée en un bloc de certitudes obstinées.
De toute façon, il ne peut rien prouver.
Des signes des temps, un spectacle déambulatoire
Dans les observatoires
Lieux de science méconnus de ceux qui ne sont pas férus d'astronomie, lieux mystérieux
qui travaillent sur le mystère, empreints des traces qu'ont laissées sur nous les lectures de
Jules Vernes.
Le parcours est symbolique, vers le haut, il conduit les spectateurs au pied de cette lunette
que Giordano Bruno n'a jamais connue.
C'est là que l'essentiel du procès se déroulera, devant cet outil aujourd'hui symbolique qui
lui donna raison plus tard.
Deux ou trois stations sont prévues, en fonction des lieux.
Dans les autres lieux
Il n'est pas question de reconstituer un observatoire.
Nous travaillerons sur les lieux avec leur force propre pour dessiner un parcours vers
l'impasse où sa pensée a conduit.
Epître liminaire
Je suis Giordano Bruno.
Le vent qui souffle les cendres de mon bûcher vole à travers les siècles. Déjà quatre cent
ans que l’intolérance tenta de mettre un terme à ma pensée. L’Eglise de Rome qui
pratiquait un dogme unitaire et centraliste en porte une lourde responsabilité. J’accuse
l’Eglise d’avoir voulu, à des fins politiques, maintenir l’homme dans l’ignorance et
l’obscurité, d’avoir tenté de l’asservir par la crainte des ténèbres et une damnation
éternelle.
L’intuition me surgit une nuit, en
admirant la baie de Naples : il n’est pas
de limite à l’abondance infinie des
choses. De là vient la fécondité de la
terre et des mers, l’éclat inlassable du
soleil qui régénère éternellement les
feux dévorants et alimente sans cesse
les mers appauvries ; car partout,
l’univers, la matière se renouvellent.
Bien que tel monde particulier se
meuve vers un autre monde, et autour
de lui, comme la terre le fait autour du
soleil, néanmoins, au regard de
l’univers, rien ne se meut, ni vers lui ni
autour de lui, mais en lui.
Ma conscience de l’incommensurable
révolution est induite par le système de
Copernic. J’affirme sans ambiguïté : dès
que l’illusion, et le préjugé des globes
célestes auront disparu, dès que l’on
aura compris que le mouvement ne
vient pas du dehors, mais d’un principe
intérieur à la nature, on parviendra,
probablement, à la connaissance des
vrais principes des choses. (Bientôt
s’ouvrira la porte de l’intelligence et des
choses naturelles, et à grands pas nous
pourrons avancer sur le chemin de la
vérité, voilée par tant de sordides et
bestiales imaginations.
Cette vérité est demeurée cachée
jusqu’à présent, et cela depuis qu’à la
lumière de l’antique sagesse a succédé
la nuit épaisse des sophistes téméraires.
J’ai construis mon Europe aux rythmes
des persécutions - ayant dû fuir ma
ville, mon pays, puis les autres pays qui
m’avaient accueillis. Chaque voyage,
chaque étape apporta une consolidation
à ma réflexion.
A aucun moment je n’ai mis en cause
l’existence de Dieu, mais la façon dont
l’Eglise nous a présenté sa pensée,
pensée d’homme totalitaire voulant
asseoir son pouvoir par la terreur.
Mes expériences m’ont mené avec une
égale indifférence religieuse à travers
l’Italie et la France catholiques,
l’Angleterre luthérienne, et la Suisse
calviniste... toujours pourchassé par
l’Inquisition qui a été l’école de tous les
massacres qui ont jalonné l’histoire de
l’humanité jusqu’à ces jours.
Le propre de l’homme est d’être
capable d’avoir une volonté quand la
nature se tait. L’homme existe d’abord
et se réalise ensuite, il n’est pas une
chose immobile que certains élus
peuvent utiliser.
Nous sommes des êtres en devenir
soumis à l’évolution de l’espèce.
Ma réflexion philosophique bien que
déniée par les totalitaires va servir de
base à de nombreux travaux
d’astronomie, de physique, de
mathématique, et de philosophie.
Galilée, Descartes, Cassini, Spinoza...
tous ceux-là se revendiquent de mes
travaux et de ma philosophie. Celle-là
même qui fit voir l’univers physique tel
que nous le voyons aujourd’hui : infini,
décentré, non hiérarchique, univers où
la matière n’est plus créée mais
génitrice, où la multiplicité des mondes
se ramène à une seule substance « de
l’infini, l’univers et les mondes.
Ne pouvant jamais m’installer, je n’ai
pas eu le temps de construire les outils
nécessaires à l’observation physique, de
mon intuition ceux qui me succèdent
peuvent poser leurs constructions sur
les bases jetées par ma pensée.
En voulant faire connaître au monde le
fruit de mes travaux, je me suis
condamné à mort. Mais qu’importe, je
sais que j’ai trouvé une vérité, contribué
à l’amélioration de nos connaissances,
donc de nous-même.
Pire que la peste noire, l’Eglise de Rome
refuse volontairement la lumière à ses
contemporains. Je refuse le jugement
d’hérésie parce que je refuse à l’Eglise
le droit de juger en philosophe.
Ces monstruosités que je ne veux
abjurer ne permettent pas d’entrevoir
tous les concepts d’une philosophie, ni
leur subtilité. Ces juges ne sont pas des
philosophes. Ils sont des théologiens
chargés de défendre leur foi, ils ont très
bien perçu le réel danger de la mise en
cause d’Aristote et de sa définition
d’une substance individuelle et
mortelle qui se trouve aux origines de
la séduction du Christ, garant de la vie
éternelle et du triomphe sur la mort.
A ce jour l’Eglise ne s’est toujours pas
exprimée sur la sentence qu’elle m’a
infligée et qu’elle a infligé à des milliers
d’autres, aucun pardon, aucun regret.
Elle continue comme si elle n’avait
jamais été ce bras meurtrier.
Montage de textes de Giordano Bruno réalisé par Laurent Vacher
Giordano Bruno
1548
Naissance de Bruno.
1562
Etudes à Naples, découvre l'art de
la mémoire à la lecture de Pierre
de Ravenne.
1583 Arrive à Londres chez
l'ambassadeur de France, visite
Oxford
1565
Entrée chez les Dominicains,
adopte le prénom de Giordano.
1584 Il publie, De la cause, du principe et
de l'un ; puis L'infini, l'univers et les
mondes, et L'expulsion de la bête
terrifiante.
1566
Premier accroc : on l'accuse de
mépriser le culte de Marie et des
Saints.
1585 Retour à Paris avec la suite de
Michel de Castelnau (ambassadeur
de France en Angleterre)
1569
Il se rend à Rome pour exposer au
Pape ses compétences
mnémotechniques, il lui dédie un
opuscule Arca Di Noe.
1570
Il est ordonné sous-diacre
1573
Est ordonné prêtre et diplômé de
théologie. Commence à
s’intéresser à l’univers et à l’infini.
1586 Divulgation de la découverte du
compas différentiel par le géomètre
Fabrizio Mordente.
Bruno quitte Paris pour Mayence
puis Wiesbaden. Inscription à
l'université de Marburg, puis
inscription à celle de Wittenberg où
il restera environ deux ans. Leçons
et commentaires sur les œuvres
d'Aristote
1573
Ses propos qualifiés d’hérétiques
l’obligent à quitter Naples pour
Rome.
1576
Procès conventuel à son encontre.
Défroqué, il quitte Rome.
1579
Va à Genève, s'inscrit à
l'Université. Adhésion au
Calvinisme, puis
excommunication. En automne il
gagne Toulouse.
1581
Paris, rencontre avec le roi Henri
III, nombreuse publication sur la
mnémotechnique, ainsi qu'une
comédie : Le Candélio.
1588 Diverses publications (entre autres
commentaires sur les œuvres
d'Aristote.) Il prend congé de
l'université de Wittenberg, reste six
mois à Prague. Publication de
Lampade combinatoria Raymundi
Lulli. Il reste à Tübingen, puis va à
Helmstedt.
1589 En janvier, inscription à l'Académia
Julia de Hemstedt. L'Eglise
Luthérienne excommunie Bruno.
Composition de ses œuvres dites
magiques.
1590
Il participe à une dispute, se rend
chez son imprimeur pour lui
demander une domiciliation.
Celui-ci refuse
1591
Départ pour la Suisse, puis retour
à Francfort, où il publie le
Prolongement et l’aboutissement de
sa théorie de l'univers infini, peuplé
de mondes innombrables. Invité à
Venise par Giovanni Mocenigo,
un noble vénitien. Il retourne en
Italie, se rend à Padoue où il
enseigne puis brigue la chaire de
mathématique que Galilée
obtiendra l'année suivante. A la
fin de l'année, il part pour Venise.
1592
Il séjourne chez Mocenigo, qui très
vite est insatisfait par
l'enseignement de Bruno.
Bruno demande l'autorisation de
retourner à Francfort pour publier
des travaux. Mocenigo, doutant
des convictions religieuses de
Bruno, le dénonce à l'Inquisition.
Le jour même, il est arrêté. A la
première audience il déclare qu'il
est philosophe, donc incompétent
en théologie. Le cardinal S
Severina demande le transfert de
Bruno à Rome, des négociations
s'engagent entre Venise et Rome
pour son transfert.
1593 Le sénat de Venise donne son
accord pour le transfert de Bruno.
Celui-ci est conduit à Rome dans la
prison du Saint Office. Lors de ses
interrogatoires, il maintient sa
position.
1594 Les charges tombent sur Bruno. Le
1595 philosophe présente un mémoire
pour sa défense.
1596 Le Saint Office ordonne l'examen
des œuvres de Bruno, il est
interrogé sur la teneur hérétique de
ses ouvrages.
1597 Bruno est invité à renoncer à sa
théorie L'infini peuplé de mondes
innombrables.
Première séance de torture.
1599 On le contraint d'abjurer 8
propositions hérétiques. Il se
déclare prêt à abjurer, il adresse à
nouveau au Saint Office un
mémoire pour sa défense, puis il
remet en questions les propositions
d'hérésie.
A l'occasion de son dernier
interrogatoire, il refuse toute
abjuration, arguant qu'il n'a aucune
raison de se repentir. Il est déclaré
impénitent tenace et obstiné.
1600 le 17 février il est brûlé vif au
Campo dei Fiori.
Laurent Vacher
Formation : Ecole J. Lecoq - Ecole Andreas
Voutsinas
Mises en scène
Conversations après un enterrement, Y.
Reza Mai 1997 à Asunción (Paraguay)
A tous ceux qui ? ... (Noëlle Renaude)
Août 1996 à Pont-à-Mousson
Inventaire (Ph. Minyana)
La Festa de Spiro Scimone, janv 2005
Création au TGP-Frouard, 40 représentations
Pas si Passé que ça de Philippe Malone
Comédie musicale avec des comédiennes
professionnelles et des amateurs
Création au TGP-Frouard en 2004
Reprise à Lunéville en 2005
Bar de Spiro Scimone en 2003
Lectures à l’Apostrophe -Cergy-Pontoise et à
Forbach
Arrêt de Bus d’Aziz Chouaki
Création au Carreau-Scène Nationale de Forbach,
tournée de 25 représentations en Lorraine. Reprise
saison 2003-2004
Giordano Bruno, adaptation L. Vacher
Création à l’observatoire de Nice en mai 2001, puis
au Carreau Wendel de Petite Rosselle, au Château
de Malbrouck et au Muséum d’Histoire Naturelle
de Paris en décembre 2002
L’Arbre à Mémoire, mars 2001
Spectacle de rue dans le centre de Forbach avec une
centaine de participants amateurs et professionnels
La Camoufle de Rémi De Vos
2001 au Théâtre 71, Le Carreau, Théâtre des Arts,
Metz, Verdun, Epinal, Frouard…
Golpe de luna llena de Mario Santander et
Augustin Nuñes
Octobre 1999 à Asunción/ Paraguay
Sonnet pour un siècle ancien de José Rivera Août 1999 à Pont-à-Mousson
Les Oranges d’Aziz Chouaki
nov 1998/avril 1999 (Théâtre 71,Théâtre Cité
Internationale, le Granit, le Carreau, Le Muselet...)
Reprise en janvier – mars 2000
A propos du fleuve et autres histoires...
(collectif d’auteurs paraguayens) - Mai 1998 à
Asunción, août 1998 à Pont-à-Mousson
Chroniques des jours entiers, des nuits
entières (Xavier Durringer)
Août 1997 à Pont-à-Mousson
Comédien Théâtre
1999 L’histoire du Soldat de Ramuz –
Stravinsky – Mise en scène L. Levy
1998 Les poissons des grands fonds de
Marie-Louise Fleisser - Mise en scène B.
Bonvoisin (Théâtre de la Colline)
A travaillé avec notamment M. Didym (La
Camargo/ Le denier Sursaut de Musset/
Vinaver, Visiteur de Botho Strauss, le Perroquet
Vert de Schnitzler),C. Tordjman (La Nuit des
Rois de Shakespeare), B. Bonvoisin (Pionnier à
Ingolstadt de Marie-Louise Fleisser, le Salon
Transfiguré de P. Clevenot), F. Rodinson
(Antoine et Cléôpatre de Shakespeare)
Comédien Cinéma - Télévision
A joué dans : Mr Benjamin (MH Rebois),
Condorcet (Ph Soulier), Talleyrand ou les Lions
de la revanche (V. de Bruss), un Amour de Swan
(W. Schöndorf), Alouette (Ph. Brezenski), la
Bomba (Valéa), un Héros très Discret (J.
Audiard), la Vis (D. Flamand).
Formateur
Laurent Vacher mène de nombreuses
actions de formation :
- Ateliers pour le CDN de Nancy et pour
la Compagnie Boomerang.
- Depuis 1994, création lors de la
Mousson d’Eté avec des amateurs
mussipontains.
- Depuis 1996, travail en collaboration
avec l’Institut Municipal des Arts
d’Asunción – Paraguay : projet
pédagogique pour les classes théâtres,
stages de formation de comédiens
professionnels.
Par ailleurs...
Collaborateur artistique de la Mousson d’Eté.
Mises en scène au Paraguay dans le cadre de
missions AFAA
Responsable de la formation pour le CDN de
Nancy et la Compagnie Boomerang
Jean-Charles Dumay
Jean-Charles Dumay a joué au théâtre sous la direction de Jean-Pierre Vincent (Les
Prétendants, Théâtre de la Colline), de Frédéric Fisbach (Une planche et Une Ampoule, Les
Amandiers , Un avenir qui commence tout de suite, L’Annonce faite à Marie, TGP de SaintDenis, Le Gardien de tombeau, Théâtre de Vitry, Nous Les Héros, Théâtre Tokyo, Tokyo Notes,
Théâtre Paris Villette, Bérénice, Théâtre Bastille), d’Andreï Seweryn (Peines d’Amour
Perdues, Théâtre Gennevilliers), de Stanislas Nordey (La légende de Siegfried, Sartrouville,
Calderon, TGP Saint-Denis, La Conquête du Pôle Sud, TGP Saint-Denis, Ciment, Amandiers),
de François Rodinson (Antoine et Cléopâtre, CDN Besançon), de Laurent Gutman (Le Balcon,
Théâtre de Châtillon, La Vie est un songe, CDN Orléans-Chatillon, Le Coup de filet, Nantes).
Au cinéma, Jean-Charles Dumay a joué entre autres dans Until The End Of The
World de Wim Wenders, L627 de Bertrand Tavernier, Les Histoires d’Amour Finissent Mal en
Général d’Anne Fontaine, A Fleur de Peau de Pierre Salvadori, Le Coût de la Vie de Philippe
Le Guay.
A la télévision, Jean-Charles Dumay a joué dans Otac sous la direction de Gisèle
Cavali, Marat de Maroud Bagdadi, A Rebours d’Olivier Panchot, La Faux de JeanDominique de la Rochefoucauld, Les Fantômes du Passé de Michaëla Watteaux, Imogène de
Paul Vecchialli.
Laurent LEVY
Laurent Levy a joué au théâtre sous la direction de Catherine Beau dans Filons vers
les Iles Marquises d’Eugène Durif (CDN Limoges, Aubusson, Les Fédérés, Le Cabaret
Sauvage-Paris…, 2000), K. Kushida (La bonne âme du Setchouan de B. Brecht au New
Theater de Tokyo, 1999 et Les Fantôme est ici d’Abe Kôbo au New Theater de Tokyo, 1998),
Bérangère Bonvoisin (Le Poisson des Grands Fonds de Marie-Louis Fleisser au CDN
d’Orléans et au Théâtre de la Colline, 1998), Patrick Haggiag (Les cinq rouleaux de l’Ancien
Testament, Manufacture des Œillets hors les murs, 1997), Joël Pommerat (Pôles, CDN Les
Fédérés, Montluçon, Théâtre de la Main d’Or-Paris, 1995), Franck Hoffman (Dostoïevski va
à la Plage de Marc-Antonio de la Parra, Théâtre de la Colline-Paris, 1994-95), Eric Vigner
(La Maison d’os de Roland Dubillard, Grande Arche de la Défense, Festival d’Automne,
1991)…
Pour la radio, Laurent Levy enregistre régulièrement des dramatiques sous la
direction de Christine Bernard-Sugy notamment A tous ceux qui de Noëlle Renaude en
1995, Sido, d’après Colette en 1994, ou encore Contes de Lithuanie en 1992.
Laurent Levy a mis en scène : L’Histoire du Soldat de Ramuz/Stravinski à Musiques
en Périgord et aux Estivales de Lanquais en 1999, Cosi Fan Tutte et Don Giovanni de Mozart
aux Nuits Musicales de Beynac en Périgord en 1997 et 1996, Comediante de Goldoni en
tournée en France et en Turquie en 1993 et 1994…
Martin SELZE
Martin Selze à joué au théâtre dans le collectif des Sentimental Bourreau composé d'une dizaine de personnes qui assurent la mise en scène, les décors, le musique,
le jeu - depuis sa création (1989) Strips et boniments (1990), Les Carabiniers (1991), La Grande
Charge Hystérique (1992), Trilogie : STRIP-CARA-CHARGE (1993 - Théâtre Ouvert, Théâtre
en Mai), Va t'en chercher le bonheur et ne reviens pas les mains vides…(1996 - Théâtre de la
Cité Internationale, Théâtre en Mai, TNB), Les chasses du Comte Zarrof (2001, ms Mathieu
Bauer - Valence, Bobigny MC 93, La Mousson d'Eté), avec Eclat Immédiat et Durable Théâtre de Rue -Les Accès Les Rations (1999), Pot de Vin, La censure (1999), La Ville Nouvelle
(1995),
avec Ulf Anderson Inferno Paradiso Suède 1998, Tabarin 1996, J.M. Ryon Rimbaud, Y.
Steinmetz, M. Ferry, C.Crabbe,Stéphane Gatti, avec la Compagnie du Bredin, Arrêt de Bus
d’Aziz Chouaki, ms Laurent Vacher(Le Carreau- Forbach).
Pour la radio, il a enregistré dans le cadre des Fictions pour France Culture : "Mère
et Fils" de Tanguyviel à La Mousson d'Eté, "Souffle Coupé" J.M Piemme, "Enjeu" de Marc
Tamay…
Au cinéma, il a joué dans "L'Affaire Libinskie" 1999 de Philippe Lacôte et Delphine
Jaquet, "N'importe quoi" 1997 de Raphaël Schneider, "Les filles aussi" 1997 de Stéphane
Granada..
Thomas RANNOU
Corniste de formation, il est co-fondateur en 1992 de la compagnie de théâtre
de rue Eclat Immédiat et Durable. Coauteur de toutes les créations, il en est également le
compositeur attitré. Depuis 1993, il travaille régulièrement pour le théâtre et la danse,
dernièrement avec Laurent Laffargue (CDN et Opéra de Bordeaux) et Arnaud Churin
(CDN de Caen, Théâtre du Nord, Théâtre de la Bastille).
Parallèlement, il créé des spectacles de théâtre musical et se produit en concert
avec la formation rap Mr Brunelière, groupe réunissant le comédien Arnaud Churin, le
sonorisateur Marc Bretonnière et des musiciens du collectif Sentimental Bourreau. Il
participe à la création du spectacle Pousse (Cité Scientifique de Villeneuve d’Ascq, Théâtre
du Nord)
Giordano Bruno, dates
-
Création à l’Observatoire de Nice le 1er mai 2002
du 1er au 7 mai 2002
-
sur l'ancien site minier du Carreau Wendel
dans le cadre du Festival Perspectives Nouvelles de Sarrebruck
du 22 au 24 mai 2002
-
Château de Malbrouk à Manderen (Lorraine)
les 15, 16 novembre 2002
-
Muséum national d’Histoire Naturelle de Paris
du 25 novembre au 15 décembre 2002
-
Centre Culturel Jean Arp de Clamart
les 26, 27, 28 février 2004
-
LARC – Scène Nationale du Creusot
du 16 au 21 mars 2004
-
La Passerelle – Scène Nationale de Gap
Les 1er et 2 avril 2004
-
Château de Liverdun
Les 24, 25, 26 avril 2004
Contact Compagnie du Bredin
Tel : 01 44 84 72 20 / Fax : 01 44 84 72 81
Véronique Felenbok . 06 61 78 24 16 – [email protected]