exposition

Marcel
Hocq
Peintures
Madame André Poncelet, Anne & Christophe Poncelet
vous invitent à découvrir en leur Galerie d'art
les oeuvres des artistes Marcel Hocq & Hiram
EXPOSITION
du dimanche 21 octobre 2012
au dimanche 18 novembre 2012
Hiram
Sculptures
Le vernissage-cocktail se tiendra en présence
des artistes le samedi 20 octobre de 18h à 20h
La galerie est ouverte (entrée libre) du vendredi au dimanche
de 14 à 18h. Autres jours sur rendez-vous.
Avenue du Ruisseau du Godru 87 • 1300 Wavre
0476 /753. 933 • www.galerie87.be • [email protected]
Marcel HOCQ (Boignée, 1933)
Marcel Hocq peint des aquarelles dès son enfance. Il fait des études à l'Académie des Beaux-Arts
de Saint-Luc à Bruxelles, devient photographe d'art et commence parallèlement à s'adonner à la
peinture à l'huile. Il en convient lui-même, sont style n'a cessé évoluer au cours de ces quelque
quarante ans de peinture. D'abord conventionnel, comme beaucoup de jeunes peintres, il s'essaiera
à l'expressionnisme avant de trouver le style personnel qui est le sien aujourd'hui.
Étudiant en Belgique à un moment où s'épanouit l'Impressionnisme avec Permeke, van den Berghe,
Tytgat ou de Smet, Hocq s'orientera lui aussi vers une
recherche plus profonde du sens même de l'existence.
Aux scènes insouciantes succèdera l'étude de l'être
humain dans son travail et ses occupations quotidiennes.
Son ami Permeke fut l'un des principaux artisans de ce
mouvement et, chez Marcel Hocq comme chez Permeke,
point d'intellectualisme : tous deux restent profondément
humains. Hocq abordera alors cette période si richement
colorée où l'on reconnaît l'influence qu'eurent sur lui
les célèbre visages de Modigliani (visages de femmes
aux longs cous, aux grands yeux). Tenté un moment par
le surréalisme, et fervent admirateur de Chagall, il lui
empruntera peut-être la douceur et la poésie de certaines
scènes familières.
Les personnages de Marcel Hocq
existent tout simplement, avec ce
regard intérieur qui interroge, avec ce
temps qui s'arrête au début de l'âge
adulte... C'est un regard d'amour sur
l'humanité toute entière. Un temps
qui, de la naissance, passe par les
fiançailles, réunit les couples, les
soude au cours de bals, de scènes très
pudiques de "possession" par le regard de l'autre. Des couples, des femmes pour lesquels le temps
s'arrête sur un moment de bonheur parfait : ils ne vieilliront pas, leur avenir est là, figé dans leur grand
yeux, dans les décolletés charmants des jeunes filles, au milieu de cet espace de guingois, si proche de
l'innocence enfantine, d'où ils nous captivent...
Car Marcel Hocq ne peint que des objets familiers et, s'il n'exécute aucun croquis d'après modèle, aucun
personnage d'après nature, il se fie à sa riche vision intérieure, à ses souvenirs et à son imagination.
Et cette poésie vivante qu'il transpose dans ses toiles nous conte les charmes essentiels de la vie et
nous invite à une promenade tranquille dans un espace intérieur hors du temps, de ses soucis, de ses
menaces,... C'est sans doute pourquoi la possession d'une oeuvre de Marcel Hocq est une telle joie pour
le spectateur qui se laisse aller au charme si simple, si reposant de sa contemplation.
Artstudio
HIRAM (Luxembourg, 1947)
D’une manière générale, hormis un bref passage à l’Ecole des BeauxArts de Verviers, Hiram reste un autodidacte. La création artistique
le passionne dès son plus jeune âge, et c’est ainsi qu’il débute en
exploitant les techniques traditionnelles de la peinture : huile sur
toile, carton, panneau, gouache, pastel,… Ce n’est qu’au cours des
années 80 qu’il aborde la sculpture. Sa formation, il l’acquiert par
la recherche, en fréquentant des ateliers privés, dont celui du
vieux maître Emile van Aubel qui le guidera dès les années 70, lui
inculquera la discipline et les exigences du métier, l’art de traduire
au moyen de pigments, de supports, de matières, le ressenti et
l’appel intérieurs. C’est ce chemin que suivra le jeune disciple, ce
qu’il fait déjà par l’écriture, et plus particulièrement par la poésie
qui lui vaut de nombreux prix en Belgique ou en France.
Au-delà de l’engagement que se fixe un artiste en créant
une œuvre par laquelle il entend communiquer, exprimer
un message, partager un ressenti, Hiram poursuit
un double objectif : en marge de la réalisation d’une
sculpture édifiant le nu, le corps humain, il implique
le modèle dans sa réalisation, non plus tel un simple
support visuel, mais en l’amenant à devenir lui-même
l’acteur-réalisateur. Au sortir de l’atelier, le modèle est
devenu l’œuvre, fidèlement imprimé au fond du moule,
expression furtive et peut-être intimiste saisie au vol,
telle une confidence livrée sans fausse pudeur, une
psychanalyse en quelque sorte, reposant non plus sur la
parole, mais sur la matière, le contact.
Voici quelque deux décennies qu’Hiram nous propose une
approche novatrice et une vision très particulière de la relation
sculpteur-modèle. Toujours très attaché à la représentation du nu, il
ose et explore une voie exigeante, difficile, dont le résultat surprend,
intrigue, et ne peut que séduire. Ce travail résulte d’une complicité,
d’une étroite et intime collaboration du "modèle" qui, par le biais du
moulage sur corps, se livre à part entière dans le méticuleux travail du
sculpteur et en devient la substance.
L’œuvre ne peut exister que par l’avènement d’un moment fort obtenu
dans les extravagances d’un atelier entre modèle et artiste harmonieusement accordés. C’est ainsi
également que l’artiste entend revaloriser la richesse intérieure souvent contenue sous l’enveloppe
physique qui lui sert de précieux écrin, et espère ramener la réflexion vers des valeurs essentielles qui,
sous l’oppression aveugle des sociétés de consommation, échappent à l’homme. Notons encore que
ses sculptures, réalisées dans un matériau de synthèse pour la plupart, figurent régulièrement depuis
leur création dans les foires internationales d’art contemporain et galeries privées.
Paul Tence
L'exposition Hocq/Hiram est organisée avec le soutien de :
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du 25 novembre 2011 au 1er janvier 2013
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Prochaine exposition à la Galerie 87 :
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Le sculpteur Giovanni Gelmi et la peintre Sophie S.