Les élèves autistes à l`école secondaire : Leurs expériences et leurs
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Les élèves autistes à l`école secondaire : Leurs expériences et leurs
Renseignements et conseils sur les troubles du spectre de l’autisme (TSA) Les élèves autistes à l’école secondaire : Leurs expériences et leurs aspirations No 85, août 2014 L’aventure humaine évolue sans cesse, alternant entre habitude et changement, continuité et rupture, stabilité et transition. Souvent, et de plusieurs façons, la vie surprend, bouscule et transforme. Or, il arrive que nous nous trouvions confrontés à un problème pour lequel nous ne disposons pas de solution immédiate. Comprendre et expliquer les besoins des adolescents ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) à l’école secondaire n’est pas chose facile, compte tenu notamment de l’hétérogénéité de leurs profils. Cet article se veut donc une occasion pour tous les participants de contribuer à l’avancée des connaissances concernant les besoins des adolescents ayant un TSA à l’école secondaire. Afin de mieux comprendre la réalité vécue par les élèves qui fréquentent l’école secondaire, Autisme Ontario a procédé à un sondage auprès des professionnels, des parents, et des élèves ayant un TSA. Ce sondage a été rendu possible grâce à la Bourse Canada-Ontario accordée cette année à notre organisme et pour laquelle Autisme Ontario tient à exprimer sa plus vive reconnaissance. Un pas de plus dans l’amélioration des services fournis à la clientèle autiste! Un sondage peut se révéler une méthode efficace pour recueillir des données sur différents thèmes reliés à l’expérience vécue par les élèves autistes au secondaire. De plus, le fait de répertorier les témoignages de ces trois groupes offre un atout important pour la préparation de ces élèves à la vie adulte. Nous avons consulté un groupe d’élèves, de parents et de professionnels francophones, avec l’intention ultime de sensibiliser le plus large segment de la population possible. Cette sensibilisation constitue une étape cruciale si l’on veut changer les perceptions des gens concernant le potentiel qu’ont les élèves ayant un TSA de jouer un rôle de premier plan dans la société. À cet égard, élèves, parents, enseignants, éducateurs et professionnels ont tous le devoir de contribuer à l’avancement des connaissances, tant sur le plan pédagogique que social. Voici les considérations majeures qu’ils nous proposent de respecter afin de rendre plus harmonieuses les études secondaires et, par effet de rebond, la transition vers la vie adulte. Dans la prochaine section, l’auteur présente les différentes étapes du sondage. Méthodologie Participants Afin d’étudier les expériences vécues par les élèves ayant un TSA au secondaire, nous avons retenu un échantillon de 14 élèves ayant un TSA, de 24 parents, et de 80 professionnels (enseignants, éducateurs). Procédé Le sondage met à profit les données quantitatives et qualitatives, ce qui a permis à l’auteur de combiner plusieurs sources de données concrètes et mesurables et des procédés reproductibles afin de respecter les témoignages des participants (enseignants, parents, élèves). Le chercheur a effectué une synthèse des réponses fournies dans le sondage en procédant, comme suit, à une analyse de contenu : les réponses à chaque question ont été décrites à partir des diverses explications des parents, des élèves et des professionnels. Ces explications permettent aux lecteurs de comparer les informations recueillies dans le cadre du sondage. Résultats • Visite avec les parents (si possible avant la rentrée). À cette étape de la recherche, l’auteur présente, en utilisant les résultats du sondage, les différentes perceptions des individus qui ont répondu aux questions. Ces différentes perceptions sont regroupées sous des thèmes incluant la transition, l’autonomie, l’anxiété, la résolution de problème, l’importance du plan d’enseignement individualisé (PEI) et, en dernier lieu, la planification de la vie adulte. Dans un premier temps, ce sommaire présente les informations concernant la transition. Dans un deuxième temps sont exposées les réponses liées à l’autonomie. Dans un troisième temps, l’auteur examine les manifestations anxiogènes décrites par les parents, les élèves et les professionnels. Dans un quatrième temps, les habiletés liées à la résolution de problème sont décrites sous différentes perspectives. Dans un cinquième temps, les informations concernant le plan d’enseignement individualisé (PEI) sont présentées au lecteur. Dans un sixième et dernier temps, les informations sur la planification de la vie après le secondaire sont décrites, informations qui mettent en évidence les ajustements à faire pour faciliter la transition vers l’âge adulte. L’examen de l’ensemble de ces données permet de cerner les besoins des adolescents ayant un TSA au secondaire. Ces six aspects sont présentés sous forme d’analyse descriptive des données. • Indiquer où seront son casier et les salles de classe. • S’exercer à utiliser un cadenas; au besoin, remettre un cadenas à clé. • Présenter les nouveaux enseignants (avant la rentrée, si possible). • Rencontrer la famille au début du plan, afin de s’assurer de ne rien oublier et impliquer la famille dans le processus. • Créer une trousse de transition avec tout le matériel (ex. : appuis visuels) et les documents pertinents à l’élève. Organiser des rencontres inter-écoles pour présenter le profil de l’élève. • Organiser plusieurs visites de l’élève à l’école secondaire. • Impliquer l’élève dans un projet de vidéo ou de prise de photos de la nouvelle école (cette activité a beaucoup de succès). • Ne pas oublier de parler des forces et des intérêts de l’élève : on a tendance à considérer surtout ses besoins, mais il est important d’aller chercher le jeune et de créer avec lui des liens qui s’appuient sur ses intérêts. Premier aspect – Les données sur le thème de la transition À la question concernant leur implication dans le plan de transition vers le secondaire, 44 professionnels (58 %) ont indiqué avoir participé à la planification du plan de transition. Vingt parents (83 %) ont confirmé avoir participé au processus de transition de leur enfant. Or, il importe de préciser que seuls 6 des 13 élèves ont eu la chance de contribuer à leur plan de transition vers le secondaire. À cet égard, les élèves ont partagé les mêmes stratégies que les parents et les différents professionnels. Ce constat soulève une question cruciale, à savoir : Transition vers le secondaire Les discussions portant sur la transition vers le secondaire ont produit des réponses intéressantes à tous les niveaux. Bien que tous les répondants aient déclaré que la transition vers le secondaire s’avère une étape difficile pour plusieurs des élèves, il est important de préciser que tous les participants ont identifié des stratégies similaires pour faciliter cette transition. Voici quelques-unes des stratégies suggérées par les participants pour favoriser une transition harmonieuse : Pourquoi l’élève ayant un TSA n’est-il pas plus impliqué dans ce processus de transition? • Rencontrer le personnel, visiter les lieux et être conscient des stimuli possibles à l’avance. De plus, s’assurer que l’élève sait qu’il/elle a une porte de sortie en cas de besoin. Dans le prolongement de cette interrogation, nous avons demandé aux participants si la mise en œuvre du plan de transition avait été respectée. Les réponses des participants révèlent l’existence d’une divergence d’opinions sur cette question. En effet, 37 professionnels • Visite avec le personnel de l’élémentaire. CONSEILS - AUTISME 2 No 85, août 2014 travail (38,5 %); b) se faire guider dans l’organisation des idées (61,5 %); c) se faire aider dans la planification des étapes à suivre (53,8 %); d) planifier un échéancier (53,8 %); e) commencer le travail (23 %); f) rester à la tâche (53,8 %); g) rédiger un travail (7,7 %); h) le réviser et le corriger (46,2 %); i) résoudre des problèmes (38,5 %). (54 %) ont indiqué que le plan n’avait pas été respecté dans son ensemble. Fait intéressant, 13 parents (57 %) ont répondu que le plan avait été respecté, tandis que les 13 élèves semblent avoir vécu des expériences différentes. Les résultats démontrent que seuls 4 élèves (31 %) étaient d’avis que le plan avait été respecté, tandis que 6 (48 %) ont relevé des lacunes, et enfin, 3 (23 %) ont affirmé que leur plan n’avait pas du tout été respecté. Deuxième aspect – Les données sur le thème de l’autonomie Capacité de réaliser des travaux scolaires de façon autonome Le prochain thème abordé concerne l’autonomie chez les élèves. Ce thème permet de mettre en évidence un problème important chez plusieurs élèves : la dépendance vis à vis de l’adulte et le manque d’autonomie. Nous avons demandé aux participants de se prononcer sur le niveau d’appui requis pour réaliser des travaux scolaires de façon autonome. Les résultats indiquent que plusieurs élèves semblent s’appuyer sur les adultes pour effectuer leurs travaux. En effet, 61 professionnels (65 %) et 14 parents (58 %) ont signalé d’importants problèmes de dépendance dans ce domaine. Les élèves ayant un TSA démontrent des difficultés lorsqu’on leur demande d’exécuter certains travaux de façon autonome. Aucun élève n’a répondu à cette question. La question suivante visait à cerner le type d’aide dont ces élèves ont besoin pour accomplir un travail. Les réponses des professionnels indiquent que les élèves ont besoin d’appui pour : a) se faire expliquer le travail (82 %); b) se faire guider dans l’organisation des idées (77 %); c) se faire aider dans la planification des étapes à suivre (83 %); d) planifier un échéancier (59,7 %); e) commencer le travail (55,8 %); f) rester à la tâche (67,5 %); g) rédiger un travail (29,9 %); h) le réviser et le corriger (51,9 %); i) résoudre des problèmes (50,6 %). Troisième aspect – Les données sur le thème de l’anxiété Le thème de l’anxiété est toujours un sujet de conversation en milieu scolaire. Selon plusieurs spécialistes, il y aurait une corrélation entre les comportements mésadaptés et le niveau d’anxiété des adolescents dans de nombreux cas. Nous avons donc décidé d’explorer ce thème auprès des participants, précisément pour mieux comprendre les déclencheurs, mais aussi pour cerner des pistes de recherche éventuelles. Dans un premier temps, tous les participants reconnaissent que l’anxiété est une réalité pour nombre d’adolescents. À cet égard, 69 professionnels (97 %) offrent des services de soutien aux élèves en Les parents ont indiqué que leur enfant avait besoin d’appui pour : a) se faire expliquer le travail (50 %); b) se faire guider dans l’organisation des idées (86,4 %); c) se faire aider dans la planification des étapes à suivre (59 %); d) planifier un échéancier (40,9 %); e) commencer le travail (59 %); f) rester à la tâche (63,6 %); g) rédiger un travail (22,7 %); h) le réviser et le corriger (54,5 %); i) résoudre des problèmes (59 %). Enfin, les élèves ont indiqué avoir besoin d’appui pour : a) se faire expliquer le CONSEILS - AUTISME Les résultats démontrent que les divers participants ont des perceptions différentes concernant les besoins des élèves. À cet égard, il est important de consulter les parents ainsi que les élèves lorsqu’on veut planifier le niveau de soutien nécessaire. De plus, il faut absolument communiquer avec les élèves avant de prendre des décisions concernant le type d’appui, car il y a un risque de créer une dépendance vis-à-vis de l’adulte, qui mène souvent à une résignation apprise. Lorsqu’on consulte aussi bien les professionnels que les parents, on réalise que ceux-ci doivent souvent passer plusieurs heures à expliquer aux adolescents comment faire leurs travaux scolaires. Pour éviter de tomber dans ce mode de fonctionnement, il est important de consulter les élèves concernés avant de mettre en place des stratégies favorisant la dépendance au lieu de l’autonomie. Ainsi, par exemple, tous les participants semblent considérer l’utilisation de la technologie comme une pratique gagnante pour encourager l’autonomie. En effet, les professionnels (72 %), les parents (70 %) et les élèves (85,7 %) ont déclaré considérer l’utilisation de la technologie comme une solution gagnante. Les autres stratégies citées par les participants incluent l’adaptation des tâches ainsi que l’utilisation de techniques comme le renforcement pour motiver la prise d’initiative et réduire l’utilisation de l’incitation. 3 No 85, août 2014 matière d’anxiété. Les raisons principales qui nécessitent ce soutien sont les travaux d’équipe, les échéanciers pour les travaux et le manque de compréhension de certains travaux. Or, pour 22 parents (95 %) et 8 adolescents (57 %), les problèmes d’anxiété semblent surtout liés aux changements imprévus et aux contextes sociaux, incluant des présentations orales et des relations interpersonnelles. Fait intéressant, 9 élèves (64 %) ont indiqué ne pas vouloir d’aide pour gérer leur anxiété. Toutefois, 67 professionnels (95 %) et 18 parents (78 %) sont de l’avis que les adolescents ont besoin d’aide pour gérer leur anxiété. Encore une fois, les élèves semblent avoir une perception différente concernant leur anxiété. Une explication plausible serait le type de stratégie utilisée pour réduire l’anxiété. De fait, l’évitement de certaines situations ou tâches semble être une pratique encouragée en milieu scolaire. De plus, les adolescents semblent faire de l’échappement lorsqu’ils doivent faire face à certaines situations. Or, ce type de stratégie ne permet pas à ces élèves de trouver des solutions gagnantes. Au contraire, la réalité semble plutôt indiquer qu’on utilise l’anxiété pour expliquer divers comportements compensatoires. Il faut outiller ces adolescents pour qu’ils puissent faire face aux situations anxiogènes. Voici quelques-uns des commentaires des participants : 1. En général, l’élève peut fuguer, crier, pleurer, résister aux consignes de l’adulte. 2. Il peut être agressif envers quelqu’un (professionnel). 3. Il reste à la maison – certains élèves évitent de venir à l’école. Ce refus de se présenter à l’école devient un problème important au niveau du taux d’absentéisme jusqu’au décrochage (professionnel). 4. Il se fâche et fait une crise en parlant très fort, parfois il se met à lancer ou éparpiller les choses autour de lui (parent). 5. Il désire partir, s’isoler (parent). 6. Il retourne toujours à la maison (parent). 7. Je sors de la classe pour aller voir mon éducatrice (élève). 8. Demander de l’aide ou à prendre une pause pour écouter de la musique (élève). Quatrième aspect – Les données sur le thème de la résolution de problèmes Ces réponses nous permettent de parvenir à une meilleure compréhension des comportements mésadaptés qu’utilisent les adolescents lorsqu’une stratégie ne fonctionne pas. Les résultats indiquent que, dans bon nombre de cas, les élèves deviennent très impulsifs devant un échec. En fait, tous reconnaissent que bon nombre des élèves ne possèdent pas les habiletés autorégulatrices nécessaires pour faire face aux diverses situations problématiques. Cette constatation exige que l’on remette en question les stratégies qui sont enseignées aux adolescents, étant donné qu’il a été attesté que l’autorégulation joue un rôle important dans la résolution de problème. Un autre thème abordé concerne la résolution de problèmes. Ce thème est crucial, surtout pour la préparation de la vie après l’école. De plus, nous voulions savoir si ces adolescents avaient des aptitudes à résoudre des problèmes dans différents contextes (salle de classe, corridor, maison). Les réponses obtenues indiquent clairement que les stratégies enseignées aux adolescents encouragent beaucoup l’échappement et l’évitement de certaines situations. À titre d’exemple, les professionnels permettent à l’élève de sortir du contexte, de passer un moment seul dans un autre environnement, de se retirer pour se calmer et d’aller discuter avec un adulte. Les parents ont indiqué que leur enfant allait rarement discuter d’une situation à moins qu’on ne lui pose des questions. Les parents ont déclaré surtout que leur enfant s’isole dans leur chambre pour éviter certaines situations. Enfin, les élèves semblent plutôt sortir du contexte pour aller faire une marche. Parfois, ils vont discuter avec un adulte. CONSEILS - AUTISME Cinquième aspect – Les données sur le thème du plan d’enseignement individualisé (PEI) Tous les élèves qui ont participé à ce sondage avaient un PEI, mais la plupart n’avaient pas eu la chance de participer à son établissement. Selon 29 professionnels 4 No 85, août 2014 Conclusion (38 %), les élèves n’ont aucunement participé au développement de leur PEI. Treize (13) parents (56 %) ont indiqué que leur enfant avait participé à l’élaboration du PEI, et 6 élèves (46 %) ont confirmé le témoignage de leurs parents. Il est encourageant de constater que certains élèves ont eu l’occasion de contribuer à l’élaboration de leur PEI. Fait intéressant, 32 professionnels (41 %) ont précisé que les élèves n’avaient pas participé à la rencontre concernant leur placement (CIPR). Quatorze (14) parents (58 %) ont indiqué que leur enfant n’avait pas participé au CIPR, tandis que 11 élèves (84 %) ont confirmé cette tendance à ne pas avoir été inclus dans ce processus de décision. Cette constatation soulève une question intéressante, à savoir si l’élève adolescent pourrait bénéficier d’une telle rencontre pour mieux comprendre son placement et, par conséquent, le but de son PEI. Nous avons examiné les résultats d’un sondage élaboré par un comité composé de différents professionnels impliqués auprès d’adolescents en milieu scolaire. Ce sondage nous a permis d’obtenir des informations pertinentes sur les différentes expériences vécues par les adolescents ayant un TSA et leurs familles ainsi que par les professionnels responsables d’enseigner des compétences à ces élèves. En résumé, il ressort de cette étude que les informations obtenues auprès des adolescents et de leurs familles devraient systématiquement jouer un rôle de premier plan dans la détermination des besoins des élèves adolescents qui présentent un TSA, et ces informations devraient systématiquement servir de fil conducteur pour le développement du plan de services, y compris pour l’établissement des stratégies d’intervention. Cette façon de procéder assurerait une meilleure collaboration entre les familles et les différents professionnels, tant sur le plan décisionnel que sur le plan communicationnel. Sixième aspect – Les données sur le thème du plan après l’école secondaire Les résultats indiquent qu’il y a un bris de communication en ce qui concerne la transition vers la vie adulte. En effet, 39 professionnels (52,7 %) ne connaissent pas les intentions des élèves après le secondaire. Quarantequatre (44) professionnels (62,9 %) ont ajouté qu’ils ne connaissaient pas les projets d’avenir de leurs élèves après le secondaire. Or, 20 professionnels (95,2 %) ont déclaré qu’ils étaient au courant du fait que certains élèves étaient inscrits dans un programme postsecondaire. À cet égard, 19 parents (79 %) ont indiqué que leur enfant était inscrit dans un programme collégial. De plus, la majorité des parents (55 %) ont déclaré que leur enfant fréquenterait un collège à proximité de leur domicile. Les élèves sont partagés sur cette question. En effet, 7 élèves (50 %) ont répondu qu’ils souhaitaient poursuivre leurs études après le secondaire, tandis que les 7 autres (50 %) étaient indécis au moment du sondage. AVERTISSEMENT : Ce document reflète les opinions de l’auteur. L’intention d’Autisme Ontario est d’informer et d’éduquer. Toute situation est unique et nous espérons que cette information sera utile; elle doit cependant être utilisée en tenant compte de considérations plus générales relatives à chaque personne. Pour obtenir l’autorisation d’utiliser les documents publiés sur le site Base de connaissances à d’autres fins que pour votre usage personnel, veuillez communiquer avec Autisme Ontario par courriel à l’adresse [email protected] ou par téléphone au 416 246 9592. © 2013 Autism Ontario 416.246.9592 www.autismontario.com CONSEILS - AUTISME 5 No 85, août 2014