Mardi 23 aout 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises

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Mardi 23 aout 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises
Mardi 23 aout 2016
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Lotissement Sylvain Fouratier
N°08 El Mouradia, Alger
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Déficit commercial de près de 12 milliards de dollars en sept mois (APS)................ 3
Commerce : Les exportations à seulement 15 milliards de dollars (Le Quotidien
d’Oran) ........................................................................................................................ 4
Investissement en Afrique : L’Algérie absente du top 5 des pays les plus attractifs
(El Watan) ................................................................................................................... 5
Conformité fiscale volontaire : Le délai prorogé à fin 2017 (El Moudjahid) ............. 6
Complexe sidérurgique de Bellara : Un investissement stratégique (APS) ................ 8
Le développement du tourisme, c’est aussi cela (Algérie Eco) ................................ 10
Le chômage en baisse en Algérie : Les Fruits d’une stratégie efficiente (Horizons) 13
Projets d’investissement à Sétif : Le privé mise sur l’exportation vers l’Afrique (El
Watan) ....................................................................................................................... 15
Amar Seklouli. Président de la CCI Sétif : «L’administration centrale n’arrête pas de
nous contrarier» (El Watan) ...................................................................................... 16
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18
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LE TROC À TAMANRASSET VICTIME DE LA FERMETURE DES
FRONTIÈRES (Le Jeune Indépendant) .................................................................... 18
Coopération ......................................................................................................................................................... 20
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ELLE A ÉTÉ INAUGURÉE HIER À ALGER : L'école internationale américaine
ouvre ses portes (L’Expression) ................................................................................ 21
La BADEA à l’assaut des investisseurs arabes (L’Eco News) ................................. 22
Veille ..................................................................................................................................................................... 24
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Salon International de l’Industrie Oran 2016 : Un rendez-vous très attendu (Algérie
Eco) ........................................................................................................................... 24
Ooredoo Algérie : Joseph Ged cède le poste de DG (Algérie News) ....................... 25
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A la une
Déficit commercial de près de 12 milliards de dollars en sept mois
(APS)
Le déficit commercial de l'Algérie a atteint 11,93 milliards de dollars (mds
usd) durant les sept premiers mois de 2016 contre un déficit de 9,43 mds
usd à la même période de 2015, soit une hausse du déficit de 26,5%, a
appris l'APS auprès des Douanes algériennes.
Les exportations ont nettement reculé à 15,14 mds usd durant les sept
premiers mois 2016 contre 22,1 mds usd sur la même période de 2015 (31,48%), soit un recul de près de 7 mds usd, selon les données du Centre
national de l'Informatique et des Statistiques des Douanes (Cnis).
Les importations se sont également réduites mais à un moindre rythme par
rapport aux exportations, en s'établissant à 27,07 mds usd contre 31,53
mds usd (-14,14%), en baisse de 4,46 mds usd, précise la même source.
Le taux de couverture des importations par les exportations est ainsi passé
à 56% contre 70% entre les deux périodes de comparaison.
Les hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes
algériennes à l'étranger pour une part de 93,73% du volume global des
exportations, avec un montant de 14,19 mds usd durant les sept premiers
mois, contre 20,9 mds usd à la même période de 2015 (-32,09%), soit une
baisse de 6,71 mds usd.
Les exportations hors hydrocarbures, qui ont représenté 6,27% du montant
global des exportations, ont diminué à 949 millions usd, en baisse de
20,72% par rapport aux sept premiers mois de 2015.
Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits
avec 710 millions usd (contre 955 millions usd), des biens alimentaires avec
159 millions usd (contre 166 millions usd), des produits bruts avec 45
millions usd (contre 59 millions usd), des biens d'équipements industriels
avec 25 millions usd (contre 10 millions usd) et des biens de consommation
non alimentaires avec 10 millions usd (contre 7 millions usd).
Pour ce qui est des importations, tous les groupes de produits ont connu
une baisse entre début janvier et fin juillet de l'année en cours.
Les produits alimentaires ont ainsi reculé à 4,69 mds usd (contre 5,75 mds
usd), les biens d'équipement industriels à 8,83 mds usd (10,45 mds usd),
les biens d'équipement agricoles à 278 millions usd (416 millions usd), les
demi-produits à 6,82 mds usd (7,15 mds usd), les produits bruts à 929
millions usd (970 millions usd) et les biens de consommation non
alimentaires à 4,71 mds usd (5,29 mds usd).
Sur les 27,07 mds usd d'importations enregistrées, un montant de 15,73
mds usd a été payé par cash (58,11% des importations), soit un recul de
près de 16% des règlements par cash par rapport à la même période de
2015.
Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,87% pour
un montant de 10,25 mds usd, en baisse de 14,21%, tandis que les comptes
3
en devises propres ont financé à hauteur de 2 millions usd, en baisse de
88,24%.
Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de
paiements à hauteur de 1,087 md usd, en hausse de 28,49%.
L'Italie et la Chine préservent leur statut de premiers partenaires
Les cinq premiers clients de l'Algérie, au cours des sept premiers mois
2016, sont l'Italie avec 2,999 mds usd (19,8% des exportations globales
algériennes durant cette période), suivie de l'Espagne avec 2,088 mds usd
(13,79%), de la France avec 1,739 md usd (11,48%), des Etats-Unis avec
1,095 md usd (7,23%) et du Canada avec 994 millions usd (6,56%).
Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est restée en tête
avec 4,808 mds usd (17,76% des importations globales algériennes entre
janvier et juillet), suivie de la France avec 3,049 mds usd (11,26%), de
l'Italie avec 2,854 mds usd (10,45%), de l'Espagne avec 2,159 md usd
(7,97%) et de l'Allemagne avec 1,538 md usd (5,68%).
Commerce : Les exportations à seulement 15 milliards de dollars
(Le Quotidien d’Oran)
Les exportations algériennes ont reculé de 31,48%, à fin juillet 2016, soit
des recettes de seulement 15,14 milliards (mds) de dollars contre 22,1 mds
de dollars, à la même période, en 2015. Un seuil très critique, qui n'est pas
pour rassurer les grands équilibres financiers, à fin 2016.
Les importations ont également baissé durant cette période à 27,07 mds de
dollars comparativement aux 31,53 mds de dollars, à fin juillet 2015, soit
un recul de 14,14% ou moins de 4,46 mds de dollars, selon un bilan du
Centre national de l'Informatique et des Statistiques des Douanes (Cnis).
Dès lors, le déficit s'aggrave encore et le taux de couverture se réduit
davantage, passant de 70% en juillet 2015 à 56%, à fin juillet dernier.
Quant au déficit commercial, il se creuse davantage, s'établissant à 11,93
mds de dollars, contre 9,43 mds de dollars, à fin juillet 2015, en hausse de
26,5%. Une des raisons qui explique l'aggravation du déficit commercial est
que les hydrocarbures représentent l'essentiel des expéditions algériennes
à l'international avec un taux de 93,73% du volume global des exportations.
Les expéditions d'hydrocarbures ont représenté une valeur de 14,19 mds
de dollars, à fin juillet 2016, contre 20,9 mds de dollars à la même période
de 2015, en baisse de 32,09% ou 6,71 mds de dollars. Quant aux
exportations hors hydrocarbures, elles restent toujours très modestes, et
n'ont représenté que 6,27% du montant global des exportations. Elles ont
même baissé de 20,72%, durant la même période à 949 millions de dollars,
toujours selon le bilan des Douanes. Les demi-produits avec 710 millions
de dollars (contre 955 millions usd), les biens alimentaires avec 159 millions
de dollars (contre 166 millions usd), les produits bruts avec 45 millions de
dollars (contre 59 millions usd), les biens d'équipements industriels avec 25
4
millions de dollars (contre 10 millions usd) et les biens de consommation
non alimentaires avec 10 millions de dollars (contre 7 millions usd)
représentent
les
exportations
hors
hydrocarbures.
Quant aux importations, tous les groupes de produits ont enregistré une
baisse, entre début janvier et fin juillet dernier. Les importations de produits
alimentaires ont ainsi reculé à 4,69 mds de dollars (contre 5,75 mds usd),
les biens d'équipement industriels à 8,83 mds de dollars (contre 10,45 mds
usd), les biens d'équipement agricoles à 278 millions de dollars (416
millions usd), les demi-produits à 6,82 mds de dollars (7,15 mds usd), les
produits bruts à 929 millions de dollars (970 millions usd) et les biens de
consommation non alimentaires à 4,71 mds de dollars (5,29 mds usd).
D'autre part, 15,73 mds de dollars sur les 27,07 mds de dollars
représentant les importations, à fin juillet dernier, ont été payées en «cash''
(58,11%), soit un recul de près de 16% des règlements par cash, par
rapport à la même période en 2015. Les lignes de crédit ont financé les
importations à hauteur de 37,87% pour un montant de 10,25 mds dollars,
en baisse de 14,21%, tandis que les comptes en devises propres ont financé
les importations à hauteur de 2 millions de dollars, là également en baisse
de 88,24%. Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres
moyens de règlement à hauteur de 1,087 md de dollars, en hausse de
28,49%.
Pour les partenaires commerciaux de l'Algérie, la Chine garde sa première
place de principal fournisseur avec 4,808 mds de dollars (17,76% des
importations), devant la France (3,049 mds usd, 11,26%), l'Italie avec
2,854 mds usd (10,45%), l'Espagne avec 2,159 mds usd (7,97%) de
l'Allemagne avec 1,538 md usd (5,68%). Quant aux 5 premiers clients de
l'Algérie, il y a en première position l'Italie avec 2,999 mds de dollars
(19,8% des exportations globales algériennes à fin juillet 20116), l'Espagne
avec 2,088 mds de dollars (13,79%), la France avec 1,739 mds de dollars
(11,48%), les Etats-Unis avec 1,095 mds de dollars (7,23%) et le Canada
avec 994 millions de dollars (6,56%). Les Etats-Unis, selon les chiffres du
CNIS, n'achètent plus en grande quantités le pétrole et le gaz algériens,
tout comme le Canada et la France, contrairement à l'Italie et l'Espagne.
Investissement en Afrique : L’Algérie absente du top 5 des pays
les plus attractifs (El Watan)
Dans sa deuxième édition de l’étude consacrée au financement de la
croissance africaine, rendue publique récemment, le bureau d’études
français Havas Horizons, issu du groupe mondial de conseil en
communication Havas, s’est intéressé aux pays africains les plus courtisés
par les investisseurs mondiaux, leurs perspectives économiques et les
secteurs les plus prometteurs en termes d’investissement.
D’emblée, l’étude cite cinq pays qui affichent des perspectives économiques
intéressantes pour les investisseurs, à savoir l’Ethiopie, le Nigeria, le Maroc,
5
le Ghana et le Sénégal. Elle n’explique pas, pour autant, les raisons pour
lesquelles l’Algérie, dont les potentiels et le niveau de développement sont
pourtant similaires voire supérieurs à certains pays, ne figure pas dans le
classement. Citée par 52% des investisseurs interrogés, l’Ethiopie arrive
donc en tête du classement et gagne deux places par rapport à l’étude de
2015.
Première économie du continent en 2016, le Nigeria continue d’attirer les
investisseurs avec 44% des suffrages. Le Maroc, cité par 23% du panel,
gagne 2 rangs par rapport à l’étude de 2015. Le Ghana, plébiscité par 21%,
fait son entrée dans le Top 5, tout comme le Sénégal, qui devient un pays
jugé comme parmi les plus attractifs avec 19% des suffrages. L’étude
rappelle qu’en 2015, les pays cités étaient, dans l’ordre, le Nigeria, le
Kenya, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie et le Mozambique. Bien que la Côte
d’Ivoire ait disparu du classement, elle reste malgré tout séduisante pour
les investisseurs francophones.
«Concernant le Kenya et le Mozambique, l’instabilité politique du premier et
l’accroissement rapide de la dette du second ont probablement découragé
les investisseurs, ce qui expliquerait leur sortie du top 5», explique le
bureau
d’étude.
Concernant les secteurs les plus porteurs sur la période 2016-2020, les
investisseurs qui avaient choisi les secteurs des services financiers et des
BTP et infrastructures comme les plus prometteurs en 2015, optent
aujourd’hui pour le secteur de l’énergie dans lequel l’investissement
«semble représenter aujourd’hui un potentiel de retour sur investissement
très significatif», souligne l’étude de Havas Horizons.
Et de préciser que «65% des investisseurs sondés considèrent que le
secteur de l’énergie, notamment celui de l’énergie renouvelable, est un
moteur de développement économique pour l’Afrique, alors que 47%
d’entre eux, ayant investi ou accompagné un investissement dans ce
secteur en 2015, souhaitent le maintenir pour 2016, voire le renforcer en
2016 et dans les années à venir». Le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le
Maroc et l’Afrique du Sud sont perçus comme «des acteurs à fort potentiel
dans le secteur des énergies sur la période 2016-2020». L’étude affirme
que le continent africain «s’inscrit dans une tendance globale de
développement des énergies renouvelables, au détriment des énergies
fossiles et les investisseurs semblent résolus à accompagner ce
mouvement».
L’énergie solaire est ainsi privilégiée par 51% des investisseurs, alors qu’ils
ne sont que 23% à opter pour le gaz et le pétrole. L’hydraulique arrive en
3e
position
avec
16%
des
investisseurs
sondés.
Conformité fiscale volontaire : Le délai prorogé à fin 2017 (El
Moudjahid)
La date de mise en œuvre du dispositif de mise en conformité fiscale
volontaire, initialement fixée au 31 décembre 2016, sera prolongée jusqu’à
fin 2017. En effet, le gouvernement s’apprête à prolonger le délai imparti,
6
a déclaré dimanche le directeur général de l’administration fiscale sur les
ondes de la Radio nationale. Cette prorogation s’inscrit, a précisé, M.
Abderrahmane Raouya, dans le sillage des mesures que le gouvernement
compte prendre dans le cadre de la Loi de finances 2017, en matière de
lutte
contre
l’évasion
fiscale.
Le premier responsable de la DGI a indiqué au passage que 250 dossiers
de mise en conformité fiscale ont été traités par ses services depuis août
2015. Aussi, les lenteurs dans le déroulement de l’opération s’expliquent
par les craintes des acteurs de l’informel de régulariser leur situation fiscale
et ce, en dépit des garanties offertes par le gouvernement, a-t-il expliqué.
A ce propos, M. Raouya a tenu à rassurer les acteurs de l’informel que l’État
a décidé de mettre en place les garanties nécessaires pour encourager la
mise
en
conformité
fiscale.
Le gouvernement qui se retrouve confronté à des contraintes majeures liées
à la baisse drastique des recettes pétrolières, a opté pour des mesures
destinées à capter et à mobiliser l’argent circulant dans l’informel pour les
réorienter vers les banques, notamment, l’emprunt obligataire national
lancé en avril dernier. Dans ce contexte, il y a lieu de souligner que le
Premier ministre, dans son allocution d’ouverture des travaux de la
18ème réunion de la tripartite, avait exhorté les acteurs du secteur informel
à déposer leur argent dans les banques ''en toute confiance". "Je les
encourage vivement à déposer en toute confiance leur avoirs dans les
banques et à déclarer leurs salariés non pas parce qu'ils sont obligés de le
faire, mais parce qu'ils y trouveront des avantages et pourront investir leurs
moyens financiers dans le secteur productif", avait affirmé M. Abdelmalek
Sellal.
Le Premier ministre avait fait état d’"une approche franche, sincère et
honnête, développée en direction des acteurs de la sphère informelle pour
les mettre en confiance et leur permettre de régulariser leurs situation à
travers des dispositifs de mise en conformité simples, transparents et sans
implication autre qu'un droit minime dont il doivent s'acquitter". Dans le
même ordre d’idées, il avait rassuré les concernés qu’"il n’y aura aucune
poursuite judiciaire, ni fiscale, contre ces acteurs". L’opération de la
conformité fiscale volontaire ainsi élargie à 2017 vise à mobiliser des
ressources financières afin de financer les investissements productifs et
encourager les opérateurs économiques et les citoyens à intégrer
graduellement la sphère formelle. Tel est l’objectif assigné au programme
de
conformité
fiscale
volontaire
lancé
le
2
août
2015.
Une opération qui comporte des garanties techniques et juridiques,
entrainant la libre disposition des fonds déposés au niveau des banques
ainsi que, la régularisation de la position fiscale, devait préciser M.
Abderrahmane Raouya. Pour rappel, la direction générale des impôts (DGI)
a initié l'opération de mise en conformité fiscale volontaire, conformément
aux dispositions de la loi de finances complémentaire 2015, l'article 43, en
l’occurrence, portant intégration des fonds informels dans le circuit bancaire
sur la base d'une taxation forfaitaire libératoire au taux de 7%".
L’article en question stipule que "Les sources de ces fonds ou les
transactions qui en sont l’origine doivent être légitimes et ne correspondre
7
à aucun acte incriminé par le code pénal et la législation régissant la lutte
contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme". En fait,
l’assainissement de l’économie informelle est l’un des axes fondamentaux
de l’action du gouvernement. La loi de finances complémentaire pour
l’exercice 2015 confirme cette orientation qui s’inscrit, en définitive, dans le
sillage de la politique de lute contre toutes formes de fraudes, notamment
fiscales.
Il s’agit d’inciter les acteurs de la sphère économique dont le volume des
capitaux en circulation est estimé à 1 300 milliards de dinars, selon les
chiffres officiels, à adhérer au dispositif, d’autant plus que l’Etat a fortement
besoin de nouveaux gisements financiers pour soutenir la dynamique de
croissance.
Complexe sidérurgique de Bellara : Un investissement stratégique
(APS)
Sur un total de 1.581, 1.336 pieux ont été placés sur le site devant recevoir
le futur complexe sidérurgique de Bellara (Jijel), soit un taux de 84 %, a-ton appris lundi auprès des services de la wilaya. Les travaux d’amélioration
du sol devant permettre la réalisation du 1er laminoir de cet ensemble
sidérurgique, ont atteint 78 %, a-t-on précisé au cours d’une réunion
d’évaluation et de suivi présidée par le chef de l’exécutif local. Ces chantiers
ont été renforcés par une main d’oeuvre totalisant actuellement 1.400
travailleurs, a-t-on encore ajouté, soulignant que le chantier de réalisation
de l’unité de réduction directe confié à une entreprise américaine et inscrit
dans le cadre du mégachantier du complexe, sera lancé en ‘‘octobre
prochain’’. Le complexe de Bellara qui générera 2.000 emplois directs
produira dans une première phase quelques deux millions de tonnes
d’aciers plats et aciers spéciaux destinés à développer essentiellement
l’industrie du rail en Algérie, avant de passer à une seconde étape de
production devant atteindre plus de quatre millions de tonnes/an. Construit
en partenariat entre le groupe algérien Sider (51 %) et l’entreprise QatarSteel (49 %), le coup d’envoi des travaux de réalisation du complexe
industriel situé dans la daïra d’El Milia (sud-est de Jijel) avait été donné en
mars 2015 par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en compagnie de son
homologue qatari. Durant cette réunion, il a été également signalé l’entame
des travaux d’ouverture d’un tunnel de 1.800 mètres linéaires dans la
localité de Texenna par une entreprise turque ainsi que douze ponts sur un
ensemble de dix-sept ouvrages programmés, dans le projet de la
pénétrante autoroutière Djendjen û El Eulma (Sétif), prévue sur 100 km.
Des opérations de démolition de soixante deux (62) constructions parmi
156 recensées ont été lancées, a-t-on souligné précisant que la réalisation,
dans le cadre du même projet, d’un ouvrage d’art, long de un (1) km, dans
la commune de Beni Yadjis, permettra d’éviter la démolition de 48
habitations. Par ailleurs, pour donner une meilleure dynamique à ce projet
autoroutier, le nombre de travailleurs déployés sur les chantiers est passé
de 944 en juin 2016 à 1.258 au mois d’août courant. Celui des matériels
d’intervention a été également nettement renforcé en engins de travaux
publics. Une fois mis en service, le projet autoroutier Djendjen à El Eulma
8
(Sétif) permettra de désenclaver une bonne partie de la région pour faire
jonction avec l’autoroute Est-Ouest.
Distribution de terrains aux investisseurs :
Bureaux… d’études au ralenti (El Moudjahid)
La distribution des terrains destinés aux projets d’investissement dans les
17 nouvelles zones créées par la tutelle est ajournée jusqu’à la livraison des
études techniques des permis de lotir, confiée à 5 bureaux d’études, a-t-on
appris, hier, du directeur de l’industrie, des mines, des PMI et PME de la
wilaya d’Oran, Salah Eddine Benyaâkoub. Selon des sources concordantes,
ces bureaux d’études n’ont pas livré le travail dans les délais prévus
initialement ce qui a eu une incidence directe sur l’opération de distribution
des terrains et l’implantation des opérateurs dans les nouvelles zones
d’activité. A savoir que cette mesure ne peut avoir lieu qu’une fois le permis
de lotir est approuvé par le guichet unique au niveau de la wilaya. A noter
par ailleurs, que depuis l’annonce de la création de ces nouvelles zones
d’activité, les services compétents au niveau de la direction de l’industrie et
des mines ont réceptionné prés de 650 dossiers de demandes de terrains.
La demande d’un permis de lotir est déposée au niveau des services des
domaines, une fois signée, elle sera transférée au guichet unique de la
wilaya qui regroupe les représentants de l’ensemble des administrations et
organismes intervenant dans cette opération. Il convient de souligner que
près de 400 hectares ont été dégagés localement pour accueillir 17
nouvelles
zones
d’activités.
A ce propos, le directeur de l’industrie et des mine et PMI et PME de la
wilaya d’Oran, M. Salah Eddine Benyakoub avait précisé à notre journal,
qu’une superficie de plus de 40 hectares dans la commune de Hassi
Mefssoukh a été sélectionnée pour abriter une zone d’activité, idem pour la
commune de Tafraoui, qui verra, prochainement, la création d’une autre ZA
s’étendant sur plus de plus de 85 hectares, et ce, en attendant la création
de deux autres, dans les deux localités Hassi Benokba et Hassi Bounif à l’est
de
la
wilaya,
totalisant
plus
de
100
hectares.
L’on saura par ailleurs, que les deux zones d’activités de Gdyel et Sidi
Benyebka sont en cours de réaction. A cela s’ajoute la réhabilitation de
l’ancienne ZA de Boutlélis qui devra accueillir une catégorie d’activités
spécialisées «Nous prévoyons l’élaboration d’un cahier de charges orienté,
sur la base duquel, une catégorie d’activité y sera implantée» dira Salah
Benyakoub. Les terrains sus-indiqués et dont le choix a été confirmé pour
accueillir les futures nouvelles zones, sont une propriété domaniale, indique
le même responsable. Par ailleurs, ajoute-il, d’autres opérations sur le
terrain de prospection de nouvelles assiettes ont été menées, mais n’ont
9
pas encore abouti, car cela concerne des terrains à vocation agricole «à
Oran, la demande d’octroi du foncier est en hausse et les zones existantes
sont insuffisantes. Il faut savoir aussi, que les procédures de restitution des
terrains dont les attributaires possèdent des actes de propriété sont
compliquée, tandis que les terrains qui ont été octroyés sur la base d’un
simple acte de concession, les services de domaines publics peuvent
enclencher la procédure de leur récupération en cas de non respect de
cahier de charges» a-t-il souligné. Selon le même responsable, une
opération de recensement des terrains susceptibles d’être récupérés, sera
bientôt lancée. M. Abdeslam Bouchouareb lors de sa dernière visite
effectuée dans la wilaya d’Oran, a évoqué un plan de développement et
modernisation de zones industrielles, pour lequel, le gouvernement a
dégagé d’importants fonds «les zones industrielles sont un élément
essentiel dans la relance de l’investissement et le gouvernement attache
une importance capitale à leur développement». La nouvelle stratégie de
gestion du foncier industriel se fixe comme objectif, la préservation des
terrains à haute valeur industrielle au profit des projets s’inscrivant dans la
nouvelle vision économique du gouvernement.
Le développement du tourisme, c’est aussi cela (Algérie Eco)
Ces derniers temps, le secteur du tourisme est sous les feux de la rampe.
Non pas uniquement du fait du déroulement de la saison estivale mais,
beaucoup plus, de certaines annonces le concernant. En l’espace de
quelques jours, il a été en effet annoncé, par le ministre du Tourisme luimême, d’où l’importance de cette annonce, le lancement d’une enquête
approfondie sur les zones d’expansion touristique ; les fameuses ZET dont
on parle beaucoup depuis des années mais presque jamais en termes de
concrétisation des objectifs pour lesquelles elles ont été créées. Il faut dire
que, exceptés certains cas fort rares, ces zones, d’une superficie individuelle
moyenne d’une centaine d’hectares, n’ont pas reçu les projets pour lesquels
elles ont été dégagées ; facteur qui conforte l’annonce précitée du ministre,
depuis, pour un grand nombre d’entre elles, presque trente années. Une
annonce qui a coïncidé avec celle faite par Mohamed Chérif Slatnia,
directeur général de l’ONAT (Office national algérien du tourisme), sur la
réalisation prochaine, à travers le pays, d’un certain nombre de villages
touristiques. L’une et l’autre visent, à l’évidence, à booster le
développement du secteur du tourisme dans l’objectif déclaré d’en faire un
des vecteurs essentiels du nouveau modèle économique national que se
10
propose de lancer sous peu les pouvoirs publics. Et dont la finalité, répétée
à l’envi par les responsables du pays, est la sortie définitive de la
dépendance stérilisante des hydrocarbures qui a toujours caractérisé
l’économie nationale.
Une volonté réaffirmée
Une finalité que Abdelwahab Nouri a clairement réaffirmée dans le sillage
de son annonce précitée : « Le développement du secteur touristique qui
est notre leitmotiv demeure l’un des axes prioritaires des actions du
gouvernement », a-t-il, en effet, déclaré. C’est, au demeurant, à l’aune de
cette réaffirmation que nombre d’observateurs ont jaugé sa décision de
mettre sur pied une commission d’enquête dont la mission est d’examiner
la situation des ZET dans les quatorze wilayas du littoral. Surtout que le
ministre a, là aussi, clairement reconnu que la plupart d’entre elles ont été
détournées à d’autres fins que celles touristiques pour lesquelles elles ont
été créées. En dénonçant les préjudices ainsi causés au secteur dont il a la
charge depuis quelques mois seulement, Abdelwahab Nouri a, à l’évidence,
tenu à signifier à leurs auteurs et, partant, à tous ceux qui seraient tenter
de les imiter, que les pouvoirs publics, par leur décision de mettre sur pied
une telle commission, sont décidés à aller au bout de leur volonté affichée
de faire du secteur du tourisme un des vecteurs privilégiés et essentiels de
la sortie tant souhaitée de l’économie nationale de sa dépendance actuelle,
et qui a trop duré, des hydrocarbures. Une volonté qui ne peut, toutefois,
faire l’impasse sur le nécessaire assainissement de tous les problèmes
pendants qui entravent son développement. C’est, à l’évidence, dans cette
catégorie que les pouvoirs publics placent la question des ZET. Et ce,
d’autant plus que l’ampleur des préjudices causés au secteur du tourisme
par le détournement du foncier qui lui était initialement destiné dans leur
cadre, transparaît nettement dans leur nombre et leur superficie: 205
totalisant une superficie de plus de 53 000 ha, parmi lesquelles 160 (ZET),
d’une superficie totale de 37 000 ha, sont situées dans les quatorze wilayas
côtières du pays. Et, de ce fait, directement concernées par l’enquête
annoncée par le ministre de tutelle. Le reste (des 205 ZET existantes) se
répartissant entre les Hauts-plateaux (22 ZET d’une superficie de presque
6465 ha) et le Sud (23 ZET d’une superficie d’un peu plus de 9700 ha). La
volonté des pouvoirs publics de faire du tourisme un secteur-clé de
l’économie nationale, transparaît également dans les propos susmentionnés
du directeur général de l’ONAT. Qui, ce faisant, a dévoilé la philosophie qui
la sous-tend. A savoir que dans leur vision du développement du secteur,
les pouvoirs publics ne dédaignent pas le tourisme interne : les villages
touristiques projetés étant, comme l’a explicitement déclaré Mohamed
Chérif Slatnia, destinés à la promotion de ce type de tourisme. Toutes
choses, volonté affichée et philosophie qui la sous-tend, que tout un chacun
ne peut que saluer. Et que tout Algérien soucieux de voir son pays
rapidement doté d’une économie forte et diversifiée, doit appuyer.
L’environnement, un facteur important dans le développement du
tourisme
11
Sauf que les deux annonces précitées, comme d’ailleurs toutes celles faites
par le prédécesseur d’Abdelwahab Nouri dans le poste, sur l’augmentation,
à terme, des capacités d’accueil du secteur : Amar Ghoul avait, en effet
annoncé peu de temps avant son départ du ministère du Tourisme que
celles-ci allaient être portées, « à moyen terme, à 500 000 lits », pèchent
par un certain penchant à n’estimer le développement du secteur que par
le petit bout de la lorgnette des chiffres. Tout porte à croire, en effet, que
pour les responsables, passés et actuels, du secteur du tourisme, son
développement est uniquement affaire de construction de nouvelles
infrastructures. Et, pour les plus éclairés d’entre eux, de formation des
personnels devant y exercer. Une conception, juste en partie, qui a,
néanmoins, pour grand travers d’occulter certains problèmes des plus nocifs
au développement de l’activité touristique. Elle fait, en effet, l’impasse sur
tous ceux qui tiennent à l’environnement dans lequel se déroule cette
activité. Nul ne peut nier que, présentement, dans notre pays cet
environnement n’est nullement propice au bon déroulement de cette
dernière. Particulièrement, dans les villes. Y compris, dans la Capitale. Et
là, nous ne parlons ni de la qualité de l’accueil, ni des prestations qui sont
fournies dans les sites hôteliers et touristiques du pays. Qui comme tout un
chacun le sait, laissent tous deux à désirer. Mais de ce que le touriste,
surtout étranger, trouve – ou, plutôt, ne trouve pas - en dehors de ces sites.
Ni les infrastructures culturelles ni celles de loisirs, là où elles existent, ne
répondent, en effet, à ses besoins. Et ce, que ce soit en termes de qualité
ou de régularité de la programmation. Cela sans parler de la lamentable
situation, rebutante à plus d’un titre, sur le sensible plan de l’hygiène qui
caractérise quasiment toutes les agglomérations, grandes et petites, du
pays. Ni d’un autre problème qui peut paraître trivial pour certains mais qui
a son importance dans l’appréciation finale que se fait le touriste de notre
pays: être humain avant tout, qui, de ce fait, a besoin, de temps à autre,
de se soulager, celui-ci a toutes les peines du monde à trouver où le faire
quand il est en dehors des sites hôteliers ou touristiques où il est descendu.
Si dans l’espace public, il est confronté à la rareté des toilettes publiques,
dans nombre de restaurants et cafés où il s’aventure, à leur fermeture
chronique. Et quand il en trouve d’ouvertes, à leur déplorable état sur le
plan de l’hygiène ; un état qui, faut-il le dire, est également celui des rares
toilettes publiques existantes dans nos agglomérations. Pour rester avec les
problèmes « triviaux » susceptibles d’entraver le développement du
tourisme en Algérie, il nous est difficile de ne pas parler du sucrier qui
continue de trôner sur les tables de la grande majorité de nos cafés. Non
pas que ce récipient est en lui-même un problème mais du fait du caractère
rebutant, pas uniquement pour les touristes étrangers, que sa « présence »
(sur les tables) pose. Il ne faut pas être expert « es-tourisme » pour
comprendre qu’il est difficilement supportable, pour ne pas dire quasiment
insupportable, à des gens habitués à utiliser du sucre présentés, à chaque
consommateur, dans des petits sachets, par conséquent, dans des
conditions d’hygiène quasiment irréprochables, d’accepter d’utiliser un
sucrier dans lequel tout le monde plonge sa cuillère. « Triviaux » ou de fond,
tous ces problèmes liés à l’environnement dans lequel se déroule l’activité
12
touristique, méritent une meilleure attention des responsables en charge
du secteur du tourisme dans notre pays : leur non résolution pouvant, selon
tous les experts avisés des problèmes du secteur, entraver, et
sérieusement, tout effort, aussi conséquent, soit-il, des pouvoirs publics
visant à en faire une des locomotives d’un développement économique
diversifié et non plus basé sur les seuls hydrocarbures.
Le chômage en baisse en Algérie : Les Fruits d’une stratégie
efficiente (Horizons)
Avant d’aspirer au plein emploi, il faut d’abord reconnaître que l’Algérie a
réussi à faire fléchir la courbe du chômage jusqu’à atteindre un taux à un
seul chiffre, celui de 9,9%, alors qu’il se situait à 30% en 2000. Cette baisse
considérable de ce phénomène complexe est le fruit d’une politique
nationale de promotion de l’emploi que la plus haute autorité du pays avait
initiée.
Le chômage s’avère aujourd’hui une réalité dans la plupart des pays
développés. Probablement simple à définir, mais il est en réalité mouvant
et ses frontières sont de plus en plus difficiles à cerner. Pour y faire face,
l’Algérie n’a ménagé aucun effort en vue d’y remédier diligemment et
surtout efficacement. Sa vision globale s’est fixé comme objectifs
essentiels, le soutien à l’investissement productif générateur d’emploi, la
valorisation de la ressource humaine par la mise en œuvre d’une politique
de formation répondant aux besoins du marché du travail, le
développement de l’esprit d’entrepreneuriat, notamment chez les jeunes,
et l’amélioration et la consolidation de l’intermédiation sur le marché du
travail. L’Office national des statistiques a annoncé, le 30 juillet dernier,
concernant son enquête effectuée en avril dernier, que le taux de chômage
est en baisse à 9,9%, soit une baisse de 1,3% par rapport à septembre
2015. La population active a atteint 12,092 millions de personnes en avril
2016, contre 11,932 millions en septembre 2015. Cette baisse concerne
essentiellement les hommes dont le taux de chômage est passé de 9,9% à
8,2% durant cette période, alors que le taux de chômage féminin a connu
une
légère
stagnation
au
cours
de
cette
même
période.
Dans ce cadre, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale
soutient, pour sa part, que l’évolution du taux de chômage constitue un
indicateur pertinent des efforts des pouvoirs publics en matière de création
d’emploi et de lutte contre le chômage. Il tient à mettre en avant la
tendance baissière du taux de chômage des diplômés de l’enseignement
supérieur qui est passé de 21,4% en 2010 à 14,3% en 2013, pour atteindre
13
13,0% en avril 2014. Toutefois, le niveau du taux de chômage des jeunes
(16-24 ans) a connu une relative stagnation entre septembre 2013 et avril
2014, avec un taux de 24,8%. La bataille du chômage fut « rude et
laborieuse ». L’utilisation de moyens d’intermédiation sur le marché de
l’emploi s’est avéré une nécessité absolue. D’où l’instauration du
programme de réhabilitation et de mise à niveau de l’Agence nationale de
l’emploi, ayant permis à cette dernière d’améliorer très sensiblement ses
performances et son taux de pénétration du marché de l’emploi tant du
point de vue du captage de l’offre d’emploi que de la demande et du nombre
de placements effectués. Ainsi, les offres d’emploi ont connu un
accroissement remarquable qui s’est traduit par la collecte de 327.739
offres d’emploi à fin octobre 2014, soit un accroissement de 14% par
rapport à la même période de 2013, et de 14,1% par rapport à toute l’année
2012. Pour ce qui est du placement classique, les performances de l’Anem
et des organismes privés de placement en la matière constituent un parfait
indicateur
du
dynamisme
du
marché
de
l’emploi.
En effet, les placements effectués dans ce cadre sont passés de 198.776 en
2010 à 318.500 en 2013. Pour ce qui est de la période de janvier à octobre
2014, l’Anem a placé 233.088 demandeurs d’emploi dans le secteur
économique, soit 13% de plus par rapport à la même période de l’année
2013. Dans ce cadre, il faut noter que plus de 72% des placements ont été
opérés dans le secteur privé dont 63,5% dans le secteur privé national.
Au total et en incluant les recrutements dans le cadre des contrats de travail
aidés, les recrutements directs opérés par les entreprises ainsi que les
placements opérés par les organismes privés de placement, ce sont près de
282.000 demandeurs d’emploi qui ont pu être recrutés de janvier à octobre
2014. Cette amélioration des performances de l’Anem est la conséquence
du rapprochement de ses structures, des demandeurs d’emploi à travers la
densification du réseau d’agences locales à l’échelle nationale. A ces
placements, il convient d’ajouter le potentiel d’emploi généré par les
microentreprises créées dans le cadre des dispositifs d’appui à la création
d’activités gérés par l’Ansej et la Cnac. En effet, le nombre de
microentreprises financées est passé de 30.106 en 2010 à 64.451 en 2013
après un pic de 100.613 en 2012. Le potentiel d’emploi au démarrage que
génèrent ces microentreprises est passé de 76.000 en 2010 à 188.328 en
2012, et 138.000 en 2013. Pour la période de janvier à octobre 2014,
l’Ansej et la Cnac ont financé 46.544 microentreprises pouvant générer
105.600 postes d’emploi au démarrage. Pour maintenir le cap de cette
politique d’insertion, le plan de développement 2015-2019 s’est fixé comme
objectif la redynamisation des activités productives dans les principaux
secteurs recelant de réelles potentialités d’emploi tels que l’industrie, les
mines, l’agriculture, l’énergie, la pêche, le tourisme et l’artisanat ainsi que
les services. Le gouvernement envisage de renforcer l’investissement dans
ces secteurs et de favoriser le développement de la petite et moyenne
entreprise en vue d’améliorer le taux de croissance annuel pour maximiser
la création d’emploi et maintenir la tendance à la baisse du taux de
chômage. Eliminer le chômage ou en d’autres termes la consécration du
14
plein emploi constitue un idéal réalisable à condition d’y mettre la volonté
nécessaire.
Projets d’investissement à Sétif : Le privé mise sur l’exportation
vers l’Afrique (El Watan)
Avec plus de 77 000 inscrits au registre du commerce (toutes activités
confondues), dont plus de 12 000 petites et moyennes entreprises (PME),
la wilaya de Sétif dispose d’incommensurables atouts, la situant comme un
pôle économique et industriel régional de premier rang.
Paradoxalement, la difficile conjoncture économique que traverse
actuellement le pays n’a pas altéré l’ardeur des opérateurs des HautsPlateaux sétifiens, où le secteur privé demeure le premier créateur
d’emplois et de richesses.
Le Park Mall, qui a drainé plus de 5 millions de visiteurs depuis son
ouverture en février, est un bel exemple, tout comme le complexe de
compacto Safcer, l’usine de câbles électriques Kplast, l’usine de
pneumatiques d’Iris, ainsi que le mégaprojet du groupe Cevital qui entrera
en service début 2017, avec une capacité de production de 8 millions
d’appareils/an, dont 90% de la production seront destinés à l’exportation.
Ceci n’est qu’un échantillon des gros investissements d’une région se
trouvant, avec l’avènement de l’autoroute Est-Ouest, désormais à 2 heures
seulement d’Alger.
Pour nombre d’hommes d’affaires, qui ont choisi d’y investir, Sétif est la
nouvelle périphérie de la capitale. S’étendant sur plus de 700 hectares, la
future mégazone industrielle de Ouled Saber et le futur pôle commercial
d’El Eulma, appelés tous deux à créer pas moins de 100 000 nouvelles
opportunités de travail, consolideront non seulement l’outil productif, mais
donneront un coup de fouet au développement de la région où les volumes
d’investissement se chiffrent en milliards d’euros.
A noter que le secteur des services, qui devrait impérativement se hisser à
la hauteur de cette dynamique, ne cesse de marquer des points. Ainsi, le
parc hôtelier s’est renforcé par de nouveaux hôtels d’affaires, en attendant
l’exploitation prochaine à Sétif-ville de l’ensemble hôtelier Ibis/Novotel
d’une capacité de 502 lits. Partie intégrante du Park Mall, l’hôtel Marriott
est un 4 étoiles de 360 lits. Avec ces deux infrastructures, les capacités
d’accueil des hautes plaines sétifiennes vont bénéficier de 1000 lits
supplémentaires. Ce qui portera l’offre de la région à plus de 3200 lits. Cet
important paramètre s’ajoutant à l’atout de l’aéroport, qui a réduit les
distances, est d’un grand appui pour les opérateurs faisant le forcing pour
avoir des parts de marché en Afrique.
Pour illustration, la société Iris, spécialisée dans l’électroménager, aurait
expédié un container de toute sa gamme au Sénégal. Spécialisé dans la
production de papier domestique, Faderco en a fait de même. Le groupe
Kplast, qui vient de mettre en exploitation son nouveau complexe de câbles
et fils électriques, exportera dans un premier temps une catégorie de câbles
homologués.
Fabricant de portes en bois de haute qualité, la Sarl Door Errihane Industry
a envoyé une première cargaison. Pour un début, Safcer, qui multiplie les
15
contacts, exportera vers Dakar 60 000 m2 de céramique et de compacto de
différentes dimensions. Spécialisée dans la fabrication de volucompteurs,
de compteurs d’eau et d’électricité, AMC (l’une des plus importantes filiales
du groupe Sonelgaz) glane des marchés. Après l’exportation de 60 000
compteurs d’eau au Kenya, l’entreprise en question prépare, nous dit-on,
un
grand
coup.
Amar Seklouli. Président de la CCI Sétif : «L’administration
centrale n’arrête pas de nous contrarier» (El Watan)
Patron d’un grand groupe spécialisé dans la céramique et les produits
rouges, Amar Seklouli, qui est à la fois président de la Chambre de
commerce et d’industrie (CCI) El Hidab et représentant du Forum des chefs
d’entreprise (FCE), évoque dans cet entretien les entraves auxquelles font
face les investisseurs locaux. Il explique également que l’exportation est
devenue le cheval de bataille des opérateurs économiques de la région.
Pour quelles raisons les CCI ne jouent pas leur rôle d’animateur de
la vie économique ?
Le rôle de la CCI est nettement en deçà de ce qu’elle devrait faire, tant les
missions et attributions des organes élus demeurent confuses et souvent
subordonnées à l’administration de la Chambre de commerce. Il faut savoir
que dans tous les pays du monde, ce sont les industriels, créateurs de
richesses et d’emplois, qui dirigent les CCI. Chez nous, ce n’est pas encore
le cas. A la CCI de Sétif, après deux années d’exercice, le bureau élu ne
joue toujours pas pleinement son rôle. L’administration de la CCI n’arrête
pas de nous contrarier. Le programme d’action annuel, arrêté et voté en
assemblée générale, n’est pas exécuté. Pis encore, l’administration prend
unilatéralement des initiatives. La marginalisation des organes élus trouve
son essence dans le fait que la direction de la CCI considère le bureau élu
comme un simple organe consultatif.
Que suggérez-vous pour que la CCI puisse jouer pleinement son rôle
?
Lors de la rencontre des CCI, tenue en mars 2015 à Tamanrasset, j’ai
participé avec un groupe de travail désigné par le président de la CACI à la
révision des textes. Un projet de statut des CCI a été présenté à la tutelle
fin avril 2015. Une autre copie a été remise en janvier 2016 au ministre du
Commerce, Bakhti Belaïb, qui a donné son accord. L’application des
16
nouveaux textes permettra, sans aucun doute, à la CCI de retrouver ses
véritables fonctions pour le bon accomplissement de ses missions.
Concrètement, que préconisez-vous ?
La CCI doit être dotée d’un conseil d’administration impliquant davantage
les élus. Il est souhaitable de regrouper des CCI pour une complémentarité
régionale. L’organisation d’un forum annuel autour d’une exposition,
destinée à faire connaître et à promouvoir les potentialités de chaque
région, s’impose.
Afin de pouvoir disposer d’informations statistiques utiles et fiables pour la
CCI, il y a lieu d’ouvrir des annexes de la CCI au niveau de chaque daïra et
d’exiger de tout nouvel inscrit au registre du commerce une adhésion à la
Chambre préalablement à son inscription au CNRC.
Pour lutter contre la spéculation frappant le foncier industriel, il y a lieu
d’impliquer prioritairement la CCI. Pour que nous puissions aller de l’avant,
la destination du foncier ainsi que l’évolution des travaux de réalisation des
projets d’investissement adaptés aux spécificités de chaque région doivent
faire l’objet d’un suivi à la fois permanent et rigoureux.
Quels sont vos objectifs à la CCI de Sétif ?
L’exportation est notre principal credo. Nous estimons que l’Afrique est le
marché naturel des produits algériens qui n’ont rien à envier aux produits
«made in». En plus des échanges et rencontres avec de nombreux
ambassadeurs accrédités à Alger, des opérateurs économiques de la wilaya
de Sétif sont sur le point de réaliser des opérations d’exportation vers
nombre de pays africains tels le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le CongoBrazzaville, le Kenya, le Mali, le Niger, l’Ouganda pour ne citer que ces
contrées. Nos produits exposés ont marqué beaucoup de points à la
dernière Foire internationale de Dakar. Laissez-moi vous dire que la CCI de
Sétif prendra activement part au Forum africain d’investissements et
d’affaires prévu à Alger du 3 au 5 décembre 2016. Cette participation n’est
pas fortuite.
En parlant d’exportation, êtes-vous compétitifs ?
Sans exagération aucune, nous sommes plus compétitifs que nos voisins
bien installés dans de nombreux pays africains. Une énergie bon marché et
une main d’œuvre qualifiée et moins coûteuse sont deux atouts de taille.
Avec un excellent rapport qualité-prix, nos produits sont en outre fabriqués
selon les standards internationaux.
Pour illustrer mes propos, des entreprises étrangères (chinoises, turques,
égyptiennes et autres), qui avaient l’habitude d’importer divers matériaux
pour la réalisation de nombreux projets de construction, ont été
agréablement surprises par le produit algérien proposé à des prix
compétitifs.
Selon vous, que faut-il faire pour non seulement rivaliser avec les voisins,
mais s’installer durablement dans ce vaste marché africain ?
La promotion et le placement du produit «made in Algeria» doivent être du
ressort exclusif des sociétés d’export-export, dont la création est devenue
une nécessité impérieuse. Tout comme l’établissement d’accords de libre17
échange, d’autant plus que nos voisins nous devancent dans ce domaine. Il
est impératif d’institutionnaliser la promotion, par le biais d’envoi
d’échantillons gratuits. C’est de cette manière que nos voisins ont placé
leurs produits dans de nombreux pays. Le système bancaire et douanier
doit changer. L’aide et l’allégement des procédures du ministère du
Commerce et l’ouverture de lignes directes de transports aérien et maritime
insuffleront une autre dynamique à nos exportations. Pour pérenniser la
présence du produit algérien, l’installation de comptoirs doit être l’une de
nos priorités.
Banque/bourse/Assurance
Commerce
LE TROC À TAMANRASSET VICTIME DE LA FERMETURE DES
FRONTIÈRES (Le Jeune Indépendant)
C’est un mode de commerce ancestrale qui consiste à échanger des
marchandises entre les groupes et les individus sans avoir recours à l’argent
comme monnaie d’achat. Il s’agit en réalité d’échanger des produits en
nature, en remplacement d’autres produits.
C’est ce qu’on appelle en économie le troc. Et malgré l’évolution que
connaissent les modes d’échanges commerciaux dans le monde et bien
qu’un gigantesque progrès technologique ait touché tous les domaines de
la vie au point que les pays développés sont parvenus à une nouvelle ère
de commerce qu’on appelle le commerce électronique, ce mode d’échange
ancestral existe toujours et se pratique encore jusqu’à nos jours dans les
milieux commerçants frontaliers, aussi bien à Tamanrasset qu’ailleurs, en
Algérie et au Niger.
Les choses allaient très bien et les trocs commerciaux se déroulaient
normalement entre les commerçants de Tamanrasset et leurs homologues
du Niger jusqu’à la décision de fermeture des frontières entre l’Algérie et
ses voisins, décision qui a eu un effet dévastateurs sur les commerçants du
troc de la capitale du Hoggar.
En raison de la prolifération du trafic d’armes, de la situation au Mali et au
Libye, suivie de l’attaque de Tiguentourine, les autorités algériennes ont
décidé de fermer les frontières pour contenir la menace terroriste. L’un des
commerçants de Tamanrasset qui n’a jamais exercé d’autre métier de sa
vie que le troc affirme : « Nous sommes déçus et très inquiets. Comment
pourrait-on vivre désormais ?
Et comment régler nos échanges restés en suspens avec les commerçants
des pays voisins ? Comment payer nos dettes envers les fournisseurs
locaux ? Toutes ces questions et bien d’autres encore nous tourmentent
l’esprit… « . « Nous étions nombreux à exercer ce commerce que nous nous
transmettions de père en fils depuis nos aïeux. Nous n’en avons d’ailleurs
18
jamais connu d’autre avant que nous ne soyons plus que quelques-uns à le
pratiquer…
Nous ne sommes aujourd’hui que 28 troqueurs « , conclut-il. Haj Touji
Mohamed affirme pour sa part : « Avant de fermer les frontières, nous
avions une contribution importante à l’économie nationale et nous étions
des citoyens actifs dans la société. Nous exportions les dattes de gamme
moyenne, celles de qualité supérieure étant interdites de troc.
Nous exportions également les couvertures, les produits de l’artisanat local,
le bois, le cuir traité, le plastic, la ferraille, les matériaux de construction,
les gâteaux, le prêt à porter en tous genres et beaucoup d’autres choses.
Nous importions aussi le bétail vivant, le thé vert, les épices… etc. »
Perte d’un milliard de dinars pour le trésor public
En effet, selon les statistiques qui nous ont été fournies par la Douane, pour
l’année 2011, c’est-à-dire avant la fermeture des frontières, la facture
d’exportation se chiffrait à plus d’un milliard de dinars que le troc apportait
au trésor public.
Cette somme considérable qui était censée se multiplier davantage encore,
a connu une forte baisse qui a eu de lourds effets secondaires…
En effet, les vendeurs de dattes n’ont pas trouvé de marché pour écouler
leur production qui, étant de qualité moyenne, ne se vend pas sur le marché
local.
De même, les prix du bétail ont augmenté sensiblement, tout comme ceux
des épices, des cacahuètes et plusieurs autres produits. Hadj Touji explique
encore que « ce qui a ajouté à la souffrance des commerçants, c’est le fait
que les autorités de tutelle et la Douane ont interdit l’exportation de certains
produits comme le sel industriel, les gâteaux ou encore les boissons
gazeuses fabriqués localement, bien que l’Algérie en dispose en quantités
suffisantes « .
En plus de cela, et pour la troisième année consécutive, la wilaya de
Tamanrasset se voit privée de l’une de ses manifestations commerciales les
plus importantes : le marché de l’Assihar. Evénement économique et
culturel important, c’était une foire où se réunissaient les opérateurs
économiques algériens et ceux qui viennent des pays d’Afrique
subsaharienne.
C’était également un espace où se vendaient des marchandises et des
produits, en même temps que se mélangeaient des coutumes et des
traditions qui tissaient des liens économiques, sociaux et culturels entre les
peuples de la région.
Cette manifestation économique internationale se produisait une fois par an
sur une durée qui ne dépassait pas les 21 jours. On y exposait des produits
spéciaux tels que les ananas ou les noix de coco, des tissus, de la vaisselle,
des articles de l’artisanat africain et plusieurs autres produits…
Ainsi donc disparut l’une des foires les plus célèbres de la capitale du Hoggar
algérien. Par ailleurs, Mohamed Salah Hamouda, commerçant troqueur
explique : « Il est vrai que les autorités nous ont laissé entrevoir une lueur
d’espoir en nous autorisant à exercer notre commerce de façon restreinte,
puisqu’elles nous ont accordé une journée, le quinzième jour de chaque
moi, à l’exportation et une autre, le trentième, à l’importation. Toutefois,
19
nous souffrons toujours du fait que si jamais nous retardions notre sortie
ou notre entrée, ne serait-ce que d’un seul jour, cela implique
automatiquement un retardement d’un mois entier.
Or, je ne sais pas si les autorités l’ont oublié ou si elles font semblant de
l’avoir oublié, la distance qui sépare le chef-lieu de la Wilaya des frontières
est de 400 km ! Et avec les camions et leurs chargements, comment une
seule journée peut-elle nous suffire ?! D’ailleurs, cela nous a épuisés et a
beaucoup affecté notre commerce.
Néanmoins, nous avons continué à revendiquer la prolongation de la
période autorisée en n’obtenant, pour toute réponse, que des promesses
jamais tenues jusque-là. Et voilà qu’au lieu de revendiquer l’ouverture des
frontières afin que notre métier ne soit pas voué à l’extinction, nous voilà
en train de quémander quelques jours de plus pour l’importation et pour
l’exportation, afin d’échapper au chômage et à la faillite « .
En parlant au président adjoint de la Chambre du Commerce et de
l’Industrie du Hoggar, El Âaloui El Wafi, il nous assuré que la Chambre a
appelé les autorités à ouvrir les frontières aux commerçants troqueurs pour
qu’ils poursuivent l’exercice de leur métier et qu’ils préservent cette
tradition.
Cette mesure est d’autant plus nécessaire qu’elle permettrait davantage à
la zone frontalière de résister à la contrebande. Une journée supplémentaire
a d’ailleurs été ajoutée, selon notre interlocuteur, à l’exportation des
produits et une autre à l’importation.
Ainsi, les commerçants troqueurs disposent désormais de deux jours pour
l’export de leurs marchandises et de deux autres pour en importer. Certains
habitants ont par ailleurs exprimé l’étonnement que suscitent chez eux les
mesures prises par les autorités envers la pratique du troc et leur
acharnement à l’étouffer, notamment avec la restriction de la liste des
marchandises exportables, sachant que la production de ces produits est
locale et qu’elle peut rapporter de grosses sommes d’argent à l’Etat et aider
les troqueurs à étendre leur activité et à moderniser leurs échanges
économiques.
Ils considèrent également que l’interdiction d’importation qui a frappé
certaines denrées telles que les cacahuètes et les épices a considérablement
affecté le pouvoir d’achat du citoyen, surtout que, lorsqu’elles étaient
importées sous le mode du troc, elles se vendaient à des prix raisonnables.
Hamouda Mohamed Salah assure par ailleurs que ces manœuvres de
restrictions ainsi que la limitation des produits exportables, va nuire aux
industriels et aux investisseurs locaux dont les marchandises, n’étant pas
concurrentielles sur le marché international, ne peuvent se vendre que sur
les marchés africains.
Le troc poursuit ainsi sa lutte pour la survie au milieu des échanges
commerciaux modernes et malgré les progrès survenus dans le monde. La
fermeture des frontières entre l’Algérie et le Niger ne peut que rendre
encore plus pénible cette lutte pour la survie.
Coopération
20
ELLE A ÉTÉ INAUGURÉE HIER À ALGER : L'école internationale
américaine ouvre ses portes (L’Expression)
Elle servira de lieu de dialogue et de compréhension mutuelle, où les
étudiants et les enseignants pourront partager leurs cultures et leurs
expériences.
L'ambassadrice des Etats-Unis en Algérie Joan Polaschik, le directeur
général Amériques au ministère algérien des Affaires étrangères,
l'ambassadeur Larbi Katti, le directeur des Etudes juridiques et de la
Coopération au ministère algérien de l'Education nationale Boubaker Seddik
Bouazza et la directrice de l'école internationale américaine d'Alger Judith
Drotar ont procédé aujourd'hui à la coupure du ruban officialisant
l'ouverture de l'école qui entamera ses cours aujourd'hui. «Je suis heureuse
d'annoncer l'ouverture de l'école internationale américaine d'Alger», a
déclaré l'ambassadrice Polaschik. «L'école est un excellent exemple de
notre coopération bilatérale et de notre engagement à investir dans la
jeunesse et l'éducation, et un merveilleux moyen de renforcer les liens entre
nos
pays»
a-t-elle
ajouté.
Cette ouverture fait suite à la signature d'un accord pour la création d'une
école internationale américaine à Alger par la secrétaire d'Etat adjointe pour
le Proche-Orient Anne Patterson et l'ambassadeur d'Algérie aux Etats-Unis
Madjid Bouguerra,à Washington DC,le 29 décembre 2015.Durant la
deuxième session du Dialogue stratégique algéro-américain en avril 2014,
le secrétaire d'Etat John Kerry et le ministre des Affaires étrangères et de
la Coopération internationale Ramtane Lamamra ont annoncé l'intention
d'ouvrir une école internationale américaine à Alger. L'ouverture
d'aujourd'hui est la preuve concrète de l'engagement des deux pays pour
renforcer les liens entre l'Algérie et le peuple américain et créer une plus
grande coopération dans le domaine de l'éducation. L'école servira de lieu
de dialogue et de compréhension mutuelle, où les étudiants et les
enseignants pourront partager leurs cultures et leurs expériences.
3450 Algériens envoyés aux USA depuis 1986
Les échanges éducatifs et culturels sont un des piliers de la diplomatie
américaine de par le monde. En Algérie, l'ambassade des Etats-Unis est
fière de construire des passerelles et de bâtir une compréhension mutuelle
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entre les Américains et les Algériens à travers un large éventail de
programmes d'échange. Depuis 1986, l'ambassade des Etats-Unis a
sponsorisé la participation de plus de 3 450 Algériens dans des programmes
liés au développement professionnel, au leadership, à l'éducation, à
l'entrepreneuriat, à la science, aux arts et beaucoup d'autres encore.
Le 27 août prochain, de 14h30 à 16h30 au Sofitel Alger Hamma Garden,
l'ambassade des Etats-Unis organisera une foire pour présenter 18
programmes d'échanges qu'elle sponsorise y compris deux programmes
dont
les
dates
butoirs
approchent
à
grands
pas.
Il s'agit de la bourse. La bourse de recherche«The Hubert H.
HumphreyFellowship» pour les jeunes professionnels en milieu de carrière
afin d'améliorer leur développement professionnel grâce à des programmes
spécialisés non-diplômants de 10 mois dans des universités américaines de
choix. La date limite de candidature est fixée au 10 septembre. Les
instructions
sont
disponibles
au
lien
suivant:
http://algiers.usembassy.gov/academic_exchanges.html.
Il
s'agit
également du programme «The FulbrightForeignLanguageTeaching
Assistant Program», une bourse de neuf mois pour enseigner l'arabe dans
des collèges, universités ou lycées américains. Les participants peuvent
également prendre des cours universitaires en études américaines et de
langue anglaise. La date limite d'inscription est fixée au 13 septembre. Les
instructions
sont
disponibles
au
lien
suivant:
http://algiers.usembassy.gov/academic_exchanges.html. La foire est
ouverte au public avec inscription à l'avance. Cette foire sera l'occasion
d'écouter les anciens participants algériens aux programmes d'échanges
américains au sujet de leurs expériences. Les personnes désirant assister à
la foire sont invités à s'inscrire au lien suivant: https://goo.gl/7t8GVn et à
imprimer la page de confirmation afin de la présenter à la foire munie d'une
pièce d'identité pour pouvoir y accéder. Les places sont gratuites mais
limitées.
Seuls
les
inscrits
confirmés
pourront
y
assister.
Les journalistes désirant assister sont priés de s'inscrire au lien suivant
https://goo.gl/7t8GVn et d'envoyer un email à [email protected].
La BADEA à l’assaut des investisseurs arabes (L’Eco News)
Tous les pays arabes sont concernés par le programme de financement des
exportations.
Dans son dernier plan quinquennal (2015-2019), la Banque arabe de
développement économique en Afrique (BADEA) avait fixé pour objectif le
renforcement de la coopération entre les pays arabes et ceux de l’Afrique
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subsaharienne afin de promouvoir les exportations en provenance de ces
pays vers l’Afrique.
Une année après sa mise en œuvre la BADEA dévoile le premier bilan
(2015) de ses financements. Durant cette année, elle a alloué une
enveloppe financière allant de 150 à 250 millions de dollars au financement
des exportations arabes vers les pays africains, donnant ainsi un nouvel
élan aux relations économiques entre ces deux partenaires. Tous les pays
arabes sont concernés par ce programme, y compris l’Algérie dont le
volume des exportations vers les pays africains n’excède pas,
malheureusement, 1%, et ce, en dépit de la grande potentialité de ce
marché pour les opérateurs économiques algériens. D’ailleurs, plusieurs
d’entre eux ont manifesté un intérêt particulier ces derniers temps au
marché africain encore vierge. Ils prévoient même de mettre le cap sur le
marché subsaharien comme l’a indiqué récemment, les entreprises
économiques, NCA Rouiba et SNVi.
C’est cette démarche que souhaite soutenir la BADEA dont l’objectif
principal est d’accompagner ces entreprises arabes pour la réalisation de
leurs projets sur le marché africain, particulièrement, celui de l’Afrique
subsaharienne. Elle vise dans sa stratégie d’encourager et d’attirer les
investissements arabes dans les pays africains qui ont exprimé un grand
besoin en matière d’investissement direct avec les pays arabes. Cependant,
peu d’opérateurs, notamment, algériens ignorent l’utilité réelle de cette
banque qui pourrait les accompagner dans leurs projets d’investissements
ou de commercialisation des produits nationaux sur les marchés africains,
comme a été déjà fait par un jeune entrepreneur algérien en Côte d’Ivoire.
Le marché africain en quête du produit arabe
Le septième plan quinquennal de cette institution financière a porté le
volume de ses engagements à 1,600 milliards de dollars, affichant ainsi une
augmentation de 600 millions de dollars par rapport au sixième plan (20102014). Pour l’année 2015, elle a alloué 250 millions de dollars, toutefois,
une augmentation progressive est retenue pour le reste de la période du
plan. Pour l’année 2019, la BADEA établi le montant de ses contributions à
350 millions de dollars. Cette banque accorde des prêts à des conditions
concessionnelles où à des taux d’intérêt annuel varie de 1% à 4% et la
durée du prêt de 18 à 30 ans. y compris un délai de grâce de 4 à 10 ans.
Tous les secteurs économiques productifs sont concernés par ce programme
financier. De plus, ce plan vise à exploiter l’expérience arabe et africaine
ainsi que les biens et services produits dans ces pays dans l’exécution des
projets et opérations financés par la BADEA.
Cette dernière créée en 1973 et a commencé ses activités en 1975, est
devenue avec le temps un instrument financier de la solidarité araboafricaine, visant à renforcer la coopération sud-sud à travers des
financements destinés exclusivement à des pays non actionnaires. Avec la
crise actuelle et le pessimisme économique qui submerge les économies des
pays africains et arabe, la coopération entre les deux rives sud-sud est
devenue nécessaire pour encourager le développement économique de ces
pays
en
promouvant
davantage
les
échanges
commerciaux,
l’investissement direct et la finance des projets communs.
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Elle compte 44 pays africains non membres de la Ligue des Etats Arabes,
des institutions publiques ou privées et des organismes et entreprises
travaillant dans les pays africains, en plus des institutions africaines ou
arabo-africaines concernées par le développement économique et social de
l’Afrique subsaharienne. Le cumul de ses engagements depuis son entrée
en activité jusqu’à 2015 avoisinait 4,789 milliards de dollars, dont 4,629
milliards de dollars ont été alloués au financement de 605 projets de
développement. De son côté le Groupe arabe de coordination a attribué
pendant quatre décennie des financements en faveur de l’Afrique subsaharienne près de 22,445 milliards de dollars.
Veille
Salon International de l’Industrie Oran 2016 : Un rendez-vous très
attendu (Algérie Eco)
Le Salon International de l’Industrie Oran 2016, se tiendra du 05 au 08
Septembre 2016 au Centre de Conventions d’Oran, Méridien. Selon ses
organisateurs « cet événement dédié au développement de l’industrie
algérienne, sera le rendez-vous des plus grands acteurs de l’industrie en
accueillant des participants nationaux et étrangers qui présenteront des
technologies et des matériaux de production essentiels aux industriels ».
Ce rendez-vous qui en est à ces dernières retouches et auquel de grands
moyens ont été mis en place, verra la participation de grandes entreprises
nationales et internationales versées dans l’industrie et qui auront à cette
occasion l’opportunité d’exposer leurs produits et leur savoir-faire.
Organisé dans une conjoncture difficile avec la chute des prix du pétrole et
l’amenuisement des ressources financières, le salon sera un événement
majeur dans un contexte marqué par le redéploiement de l’industrie hors
hydrocarbures à travers la diversification économique, introduite dans le
nouveau modèle de croissance pour la relance de l’économie.
Le gouvernement hâté par cette conjoncture tente tant bien que mal à
trouver des solutions idoines pour relancer des pans économiques entiers
laissés en berne pendant plusieurs années.
Parmi les priorités du gouvernement, la création de pôles industriels
organisés par filières pour stimuler la production nationales dans différents
créneaux qui recèlent de vastes potentialités comme les secteurs de
l’agroalimentaire, l’équipement, la transformation et les énergies. A cet
effet, un arsenal juridique et réglementaire a été mis en place récemment
pour permettre l’émergence d’un secteur industriel apte à satisfaire la
demande locale et à prendre d’assaut les marchés extérieurs. Des dispositifs
ont été également mis sur pied, pour rendre effective cette nouvelle
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orientation comme l’adaptation aux normes internationales à travers
l’encouragement de la labellisation, le total quality management et la
création d’entreprises notamment dans les métiers innovants et de la soustraitance pour développer un tissu industriel apte à relever les défis qui
attendent le pays.
Pendant quatre jours, le salon qui a élu domicile à El Bahia, battra au rythme
de visites et de prospections dans le cadre de partenariats. Les initiateurs
de l’événement ont indiqué que « le Salon met ses moyens et son expertise
à la disposition des visiteurs et des exposants, et sera une plate-forme de
rencontres et d’échanges ». En soutenant que durant cette manifestation
économique « toutes les opportunités seront ouvertes aux professionnels
pour exposer leurs produits et services ou échanger leurs expériences et
conclure des partenariats ».
Ooredoo Algérie : Joseph Ged cède le poste de DG (Algérie News)
Alors qu’il dirigeait Ooredoo Algérie depuis 2007, Joseph Ged a été appelé
à occuper de hautes responsabilités au sein du Groupe Ooredoo Qatari,
indique ce lundi, un communiqué d’Ooredoo Algérie.
« Joseph Ged décide de sortir des fonctions opérationnelles en tant que
Directeur Général de Ooredoo Algérie pour assumer d’autres responsabilités
importantes au sein du Groupe Ooredoo, au moment où l’opérateur de
téléphonie mobile qu’il dirige depuis 2007 devient le leader du marché, no.1
du marché en Algérie avec un chiffre d'affaires record de 252 millions dollars
américains, au 2ème trimestre 2016 », indique un communiqué d’Ooredoo
Algérie. Qui précise que Joseph Ged cesserait d’ici le mois de septembre ses
responsabilités de CEO de Ooredoo Algérie devenu leader du marché de la
téléphonie mobile, ce poste qu’il occupait depuis 10 ans.
Par ailleurs, le communiqué indique que suite aux performances
exceptionnelles réalisées au cours du deuxième trimestre de 2016, Ooredoo
Algérie a atteint un niveau record de 252 millions de dollars de chiffre
d’affaires. Le DG d’Ooredoo indique qu’il quitte ses fonctions au « sommet
de l’ascension » au moment où Ooredoo devient le premier opérateur dans
le pays.
Depuis sa nomination en 2007, Joseph Ged a dirigé le lancement de
nombreux services qui ont changé la vie quotidienne de ses clients et ont
introduit des nouveaux usages grâce aux technologies 2G, 3G et 4G
(lancement pré-commerciale) et d’Internet mobile. Les investissements
consentis ainsi que la démocratisation du mobile, ont contribué à consolider
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le leadership de l'opérateur dans le pays. Grâce aux résultats du 2ème
trimestre, Ooredoo surperforme à nouveau ses concurrents et devient
officiellement le leader du marché, souligne-t-on.
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