Mardi 23 aout 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises
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Mardi 23 aout 2016 Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3 Déficit commercial de près de 12 milliards de dollars en sept mois (APS)................ 3 Commerce : Les exportations à seulement 15 milliards de dollars (Le Quotidien d’Oran) ........................................................................................................................ 4 Investissement en Afrique : L’Algérie absente du top 5 des pays les plus attractifs (El Watan) ................................................................................................................... 5 Conformité fiscale volontaire : Le délai prorogé à fin 2017 (El Moudjahid) ............. 6 Complexe sidérurgique de Bellara : Un investissement stratégique (APS) ................ 8 Le développement du tourisme, c’est aussi cela (Algérie Eco) ................................ 10 Le chômage en baisse en Algérie : Les Fruits d’une stratégie efficiente (Horizons) 13 Projets d’investissement à Sétif : Le privé mise sur l’exportation vers l’Afrique (El Watan) ....................................................................................................................... 15 Amar Seklouli. Président de la CCI Sétif : «L’administration centrale n’arrête pas de nous contrarier» (El Watan) ...................................................................................... 16 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 18 LE TROC À TAMANRASSET VICTIME DE LA FERMETURE DES FRONTIÈRES (Le Jeune Indépendant) .................................................................... 18 Coopération ......................................................................................................................................................... 20 ELLE A ÉTÉ INAUGURÉE HIER À ALGER : L'école internationale américaine ouvre ses portes (L’Expression) ................................................................................ 21 La BADEA à l’assaut des investisseurs arabes (L’Eco News) ................................. 22 Veille ..................................................................................................................................................................... 24 Salon International de l’Industrie Oran 2016 : Un rendez-vous très attendu (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 24 Ooredoo Algérie : Joseph Ged cède le poste de DG (Algérie News) ....................... 25 2 A la une Déficit commercial de près de 12 milliards de dollars en sept mois (APS) Le déficit commercial de l'Algérie a atteint 11,93 milliards de dollars (mds usd) durant les sept premiers mois de 2016 contre un déficit de 9,43 mds usd à la même période de 2015, soit une hausse du déficit de 26,5%, a appris l'APS auprès des Douanes algériennes. Les exportations ont nettement reculé à 15,14 mds usd durant les sept premiers mois 2016 contre 22,1 mds usd sur la même période de 2015 (31,48%), soit un recul de près de 7 mds usd, selon les données du Centre national de l'Informatique et des Statistiques des Douanes (Cnis). Les importations se sont également réduites mais à un moindre rythme par rapport aux exportations, en s'établissant à 27,07 mds usd contre 31,53 mds usd (-14,14%), en baisse de 4,46 mds usd, précise la même source. Le taux de couverture des importations par les exportations est ainsi passé à 56% contre 70% entre les deux périodes de comparaison. Les hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger pour une part de 93,73% du volume global des exportations, avec un montant de 14,19 mds usd durant les sept premiers mois, contre 20,9 mds usd à la même période de 2015 (-32,09%), soit une baisse de 6,71 mds usd. Les exportations hors hydrocarbures, qui ont représenté 6,27% du montant global des exportations, ont diminué à 949 millions usd, en baisse de 20,72% par rapport aux sept premiers mois de 2015. Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits avec 710 millions usd (contre 955 millions usd), des biens alimentaires avec 159 millions usd (contre 166 millions usd), des produits bruts avec 45 millions usd (contre 59 millions usd), des biens d'équipements industriels avec 25 millions usd (contre 10 millions usd) et des biens de consommation non alimentaires avec 10 millions usd (contre 7 millions usd). Pour ce qui est des importations, tous les groupes de produits ont connu une baisse entre début janvier et fin juillet de l'année en cours. Les produits alimentaires ont ainsi reculé à 4,69 mds usd (contre 5,75 mds usd), les biens d'équipement industriels à 8,83 mds usd (10,45 mds usd), les biens d'équipement agricoles à 278 millions usd (416 millions usd), les demi-produits à 6,82 mds usd (7,15 mds usd), les produits bruts à 929 millions usd (970 millions usd) et les biens de consommation non alimentaires à 4,71 mds usd (5,29 mds usd). Sur les 27,07 mds usd d'importations enregistrées, un montant de 15,73 mds usd a été payé par cash (58,11% des importations), soit un recul de près de 16% des règlements par cash par rapport à la même période de 2015. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,87% pour un montant de 10,25 mds usd, en baisse de 14,21%, tandis que les comptes 3 en devises propres ont financé à hauteur de 2 millions usd, en baisse de 88,24%. Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiements à hauteur de 1,087 md usd, en hausse de 28,49%. L'Italie et la Chine préservent leur statut de premiers partenaires Les cinq premiers clients de l'Algérie, au cours des sept premiers mois 2016, sont l'Italie avec 2,999 mds usd (19,8% des exportations globales algériennes durant cette période), suivie de l'Espagne avec 2,088 mds usd (13,79%), de la France avec 1,739 md usd (11,48%), des Etats-Unis avec 1,095 md usd (7,23%) et du Canada avec 994 millions usd (6,56%). Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est restée en tête avec 4,808 mds usd (17,76% des importations globales algériennes entre janvier et juillet), suivie de la France avec 3,049 mds usd (11,26%), de l'Italie avec 2,854 mds usd (10,45%), de l'Espagne avec 2,159 md usd (7,97%) et de l'Allemagne avec 1,538 md usd (5,68%). Commerce : Les exportations à seulement 15 milliards de dollars (Le Quotidien d’Oran) Les exportations algériennes ont reculé de 31,48%, à fin juillet 2016, soit des recettes de seulement 15,14 milliards (mds) de dollars contre 22,1 mds de dollars, à la même période, en 2015. Un seuil très critique, qui n'est pas pour rassurer les grands équilibres financiers, à fin 2016. Les importations ont également baissé durant cette période à 27,07 mds de dollars comparativement aux 31,53 mds de dollars, à fin juillet 2015, soit un recul de 14,14% ou moins de 4,46 mds de dollars, selon un bilan du Centre national de l'Informatique et des Statistiques des Douanes (Cnis). Dès lors, le déficit s'aggrave encore et le taux de couverture se réduit davantage, passant de 70% en juillet 2015 à 56%, à fin juillet dernier. Quant au déficit commercial, il se creuse davantage, s'établissant à 11,93 mds de dollars, contre 9,43 mds de dollars, à fin juillet 2015, en hausse de 26,5%. Une des raisons qui explique l'aggravation du déficit commercial est que les hydrocarbures représentent l'essentiel des expéditions algériennes à l'international avec un taux de 93,73% du volume global des exportations. Les expéditions d'hydrocarbures ont représenté une valeur de 14,19 mds de dollars, à fin juillet 2016, contre 20,9 mds de dollars à la même période de 2015, en baisse de 32,09% ou 6,71 mds de dollars. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles restent toujours très modestes, et n'ont représenté que 6,27% du montant global des exportations. Elles ont même baissé de 20,72%, durant la même période à 949 millions de dollars, toujours selon le bilan des Douanes. Les demi-produits avec 710 millions de dollars (contre 955 millions usd), les biens alimentaires avec 159 millions de dollars (contre 166 millions usd), les produits bruts avec 45 millions de dollars (contre 59 millions usd), les biens d'équipements industriels avec 25 4 millions de dollars (contre 10 millions usd) et les biens de consommation non alimentaires avec 10 millions de dollars (contre 7 millions usd) représentent les exportations hors hydrocarbures. Quant aux importations, tous les groupes de produits ont enregistré une baisse, entre début janvier et fin juillet dernier. Les importations de produits alimentaires ont ainsi reculé à 4,69 mds de dollars (contre 5,75 mds usd), les biens d'équipement industriels à 8,83 mds de dollars (contre 10,45 mds usd), les biens d'équipement agricoles à 278 millions de dollars (416 millions usd), les demi-produits à 6,82 mds de dollars (7,15 mds usd), les produits bruts à 929 millions de dollars (970 millions usd) et les biens de consommation non alimentaires à 4,71 mds de dollars (5,29 mds usd). D'autre part, 15,73 mds de dollars sur les 27,07 mds de dollars représentant les importations, à fin juillet dernier, ont été payées en «cash'' (58,11%), soit un recul de près de 16% des règlements par cash, par rapport à la même période en 2015. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,87% pour un montant de 10,25 mds dollars, en baisse de 14,21%, tandis que les comptes en devises propres ont financé les importations à hauteur de 2 millions de dollars, là également en baisse de 88,24%. Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de règlement à hauteur de 1,087 md de dollars, en hausse de 28,49%. Pour les partenaires commerciaux de l'Algérie, la Chine garde sa première place de principal fournisseur avec 4,808 mds de dollars (17,76% des importations), devant la France (3,049 mds usd, 11,26%), l'Italie avec 2,854 mds usd (10,45%), l'Espagne avec 2,159 mds usd (7,97%) de l'Allemagne avec 1,538 md usd (5,68%). Quant aux 5 premiers clients de l'Algérie, il y a en première position l'Italie avec 2,999 mds de dollars (19,8% des exportations globales algériennes à fin juillet 20116), l'Espagne avec 2,088 mds de dollars (13,79%), la France avec 1,739 mds de dollars (11,48%), les Etats-Unis avec 1,095 mds de dollars (7,23%) et le Canada avec 994 millions de dollars (6,56%). Les Etats-Unis, selon les chiffres du CNIS, n'achètent plus en grande quantités le pétrole et le gaz algériens, tout comme le Canada et la France, contrairement à l'Italie et l'Espagne. Investissement en Afrique : L’Algérie absente du top 5 des pays les plus attractifs (El Watan) Dans sa deuxième édition de l’étude consacrée au financement de la croissance africaine, rendue publique récemment, le bureau d’études français Havas Horizons, issu du groupe mondial de conseil en communication Havas, s’est intéressé aux pays africains les plus courtisés par les investisseurs mondiaux, leurs perspectives économiques et les secteurs les plus prometteurs en termes d’investissement. D’emblée, l’étude cite cinq pays qui affichent des perspectives économiques intéressantes pour les investisseurs, à savoir l’Ethiopie, le Nigeria, le Maroc, 5 le Ghana et le Sénégal. Elle n’explique pas, pour autant, les raisons pour lesquelles l’Algérie, dont les potentiels et le niveau de développement sont pourtant similaires voire supérieurs à certains pays, ne figure pas dans le classement. Citée par 52% des investisseurs interrogés, l’Ethiopie arrive donc en tête du classement et gagne deux places par rapport à l’étude de 2015. Première économie du continent en 2016, le Nigeria continue d’attirer les investisseurs avec 44% des suffrages. Le Maroc, cité par 23% du panel, gagne 2 rangs par rapport à l’étude de 2015. Le Ghana, plébiscité par 21%, fait son entrée dans le Top 5, tout comme le Sénégal, qui devient un pays jugé comme parmi les plus attractifs avec 19% des suffrages. L’étude rappelle qu’en 2015, les pays cités étaient, dans l’ordre, le Nigeria, le Kenya, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie et le Mozambique. Bien que la Côte d’Ivoire ait disparu du classement, elle reste malgré tout séduisante pour les investisseurs francophones. «Concernant le Kenya et le Mozambique, l’instabilité politique du premier et l’accroissement rapide de la dette du second ont probablement découragé les investisseurs, ce qui expliquerait leur sortie du top 5», explique le bureau d’étude. Concernant les secteurs les plus porteurs sur la période 2016-2020, les investisseurs qui avaient choisi les secteurs des services financiers et des BTP et infrastructures comme les plus prometteurs en 2015, optent aujourd’hui pour le secteur de l’énergie dans lequel l’investissement «semble représenter aujourd’hui un potentiel de retour sur investissement très significatif», souligne l’étude de Havas Horizons. Et de préciser que «65% des investisseurs sondés considèrent que le secteur de l’énergie, notamment celui de l’énergie renouvelable, est un moteur de développement économique pour l’Afrique, alors que 47% d’entre eux, ayant investi ou accompagné un investissement dans ce secteur en 2015, souhaitent le maintenir pour 2016, voire le renforcer en 2016 et dans les années à venir». Le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Maroc et l’Afrique du Sud sont perçus comme «des acteurs à fort potentiel dans le secteur des énergies sur la période 2016-2020». L’étude affirme que le continent africain «s’inscrit dans une tendance globale de développement des énergies renouvelables, au détriment des énergies fossiles et les investisseurs semblent résolus à accompagner ce mouvement». L’énergie solaire est ainsi privilégiée par 51% des investisseurs, alors qu’ils ne sont que 23% à opter pour le gaz et le pétrole. L’hydraulique arrive en 3e position avec 16% des investisseurs sondés. Conformité fiscale volontaire : Le délai prorogé à fin 2017 (El Moudjahid) La date de mise en œuvre du dispositif de mise en conformité fiscale volontaire, initialement fixée au 31 décembre 2016, sera prolongée jusqu’à fin 2017. En effet, le gouvernement s’apprête à prolonger le délai imparti, 6 a déclaré dimanche le directeur général de l’administration fiscale sur les ondes de la Radio nationale. Cette prorogation s’inscrit, a précisé, M. Abderrahmane Raouya, dans le sillage des mesures que le gouvernement compte prendre dans le cadre de la Loi de finances 2017, en matière de lutte contre l’évasion fiscale. Le premier responsable de la DGI a indiqué au passage que 250 dossiers de mise en conformité fiscale ont été traités par ses services depuis août 2015. Aussi, les lenteurs dans le déroulement de l’opération s’expliquent par les craintes des acteurs de l’informel de régulariser leur situation fiscale et ce, en dépit des garanties offertes par le gouvernement, a-t-il expliqué. A ce propos, M. Raouya a tenu à rassurer les acteurs de l’informel que l’État a décidé de mettre en place les garanties nécessaires pour encourager la mise en conformité fiscale. Le gouvernement qui se retrouve confronté à des contraintes majeures liées à la baisse drastique des recettes pétrolières, a opté pour des mesures destinées à capter et à mobiliser l’argent circulant dans l’informel pour les réorienter vers les banques, notamment, l’emprunt obligataire national lancé en avril dernier. Dans ce contexte, il y a lieu de souligner que le Premier ministre, dans son allocution d’ouverture des travaux de la 18ème réunion de la tripartite, avait exhorté les acteurs du secteur informel à déposer leur argent dans les banques ''en toute confiance". "Je les encourage vivement à déposer en toute confiance leur avoirs dans les banques et à déclarer leurs salariés non pas parce qu'ils sont obligés de le faire, mais parce qu'ils y trouveront des avantages et pourront investir leurs moyens financiers dans le secteur productif", avait affirmé M. Abdelmalek Sellal. Le Premier ministre avait fait état d’"une approche franche, sincère et honnête, développée en direction des acteurs de la sphère informelle pour les mettre en confiance et leur permettre de régulariser leurs situation à travers des dispositifs de mise en conformité simples, transparents et sans implication autre qu'un droit minime dont il doivent s'acquitter". Dans le même ordre d’idées, il avait rassuré les concernés qu’"il n’y aura aucune poursuite judiciaire, ni fiscale, contre ces acteurs". L’opération de la conformité fiscale volontaire ainsi élargie à 2017 vise à mobiliser des ressources financières afin de financer les investissements productifs et encourager les opérateurs économiques et les citoyens à intégrer graduellement la sphère formelle. Tel est l’objectif assigné au programme de conformité fiscale volontaire lancé le 2 août 2015. Une opération qui comporte des garanties techniques et juridiques, entrainant la libre disposition des fonds déposés au niveau des banques ainsi que, la régularisation de la position fiscale, devait préciser M. Abderrahmane Raouya. Pour rappel, la direction générale des impôts (DGI) a initié l'opération de mise en conformité fiscale volontaire, conformément aux dispositions de la loi de finances complémentaire 2015, l'article 43, en l’occurrence, portant intégration des fonds informels dans le circuit bancaire sur la base d'une taxation forfaitaire libératoire au taux de 7%". L’article en question stipule que "Les sources de ces fonds ou les transactions qui en sont l’origine doivent être légitimes et ne correspondre 7 à aucun acte incriminé par le code pénal et la législation régissant la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme". En fait, l’assainissement de l’économie informelle est l’un des axes fondamentaux de l’action du gouvernement. La loi de finances complémentaire pour l’exercice 2015 confirme cette orientation qui s’inscrit, en définitive, dans le sillage de la politique de lute contre toutes formes de fraudes, notamment fiscales. Il s’agit d’inciter les acteurs de la sphère économique dont le volume des capitaux en circulation est estimé à 1 300 milliards de dinars, selon les chiffres officiels, à adhérer au dispositif, d’autant plus que l’Etat a fortement besoin de nouveaux gisements financiers pour soutenir la dynamique de croissance. Complexe sidérurgique de Bellara : Un investissement stratégique (APS) Sur un total de 1.581, 1.336 pieux ont été placés sur le site devant recevoir le futur complexe sidérurgique de Bellara (Jijel), soit un taux de 84 %, a-ton appris lundi auprès des services de la wilaya. Les travaux d’amélioration du sol devant permettre la réalisation du 1er laminoir de cet ensemble sidérurgique, ont atteint 78 %, a-t-on précisé au cours d’une réunion d’évaluation et de suivi présidée par le chef de l’exécutif local. Ces chantiers ont été renforcés par une main d’oeuvre totalisant actuellement 1.400 travailleurs, a-t-on encore ajouté, soulignant que le chantier de réalisation de l’unité de réduction directe confié à une entreprise américaine et inscrit dans le cadre du mégachantier du complexe, sera lancé en ‘‘octobre prochain’’. Le complexe de Bellara qui générera 2.000 emplois directs produira dans une première phase quelques deux millions de tonnes d’aciers plats et aciers spéciaux destinés à développer essentiellement l’industrie du rail en Algérie, avant de passer à une seconde étape de production devant atteindre plus de quatre millions de tonnes/an. Construit en partenariat entre le groupe algérien Sider (51 %) et l’entreprise QatarSteel (49 %), le coup d’envoi des travaux de réalisation du complexe industriel situé dans la daïra d’El Milia (sud-est de Jijel) avait été donné en mars 2015 par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en compagnie de son homologue qatari. Durant cette réunion, il a été également signalé l’entame des travaux d’ouverture d’un tunnel de 1.800 mètres linéaires dans la localité de Texenna par une entreprise turque ainsi que douze ponts sur un ensemble de dix-sept ouvrages programmés, dans le projet de la pénétrante autoroutière Djendjen û El Eulma (Sétif), prévue sur 100 km. Des opérations de démolition de soixante deux (62) constructions parmi 156 recensées ont été lancées, a-t-on souligné précisant que la réalisation, dans le cadre du même projet, d’un ouvrage d’art, long de un (1) km, dans la commune de Beni Yadjis, permettra d’éviter la démolition de 48 habitations. Par ailleurs, pour donner une meilleure dynamique à ce projet autoroutier, le nombre de travailleurs déployés sur les chantiers est passé de 944 en juin 2016 à 1.258 au mois d’août courant. Celui des matériels d’intervention a été également nettement renforcé en engins de travaux publics. Une fois mis en service, le projet autoroutier Djendjen à El Eulma 8 (Sétif) permettra de désenclaver une bonne partie de la région pour faire jonction avec l’autoroute Est-Ouest. Distribution de terrains aux investisseurs : Bureaux… d’études au ralenti (El Moudjahid) La distribution des terrains destinés aux projets d’investissement dans les 17 nouvelles zones créées par la tutelle est ajournée jusqu’à la livraison des études techniques des permis de lotir, confiée à 5 bureaux d’études, a-t-on appris, hier, du directeur de l’industrie, des mines, des PMI et PME de la wilaya d’Oran, Salah Eddine Benyaâkoub. Selon des sources concordantes, ces bureaux d’études n’ont pas livré le travail dans les délais prévus initialement ce qui a eu une incidence directe sur l’opération de distribution des terrains et l’implantation des opérateurs dans les nouvelles zones d’activité. A savoir que cette mesure ne peut avoir lieu qu’une fois le permis de lotir est approuvé par le guichet unique au niveau de la wilaya. A noter par ailleurs, que depuis l’annonce de la création de ces nouvelles zones d’activité, les services compétents au niveau de la direction de l’industrie et des mines ont réceptionné prés de 650 dossiers de demandes de terrains. La demande d’un permis de lotir est déposée au niveau des services des domaines, une fois signée, elle sera transférée au guichet unique de la wilaya qui regroupe les représentants de l’ensemble des administrations et organismes intervenant dans cette opération. Il convient de souligner que près de 400 hectares ont été dégagés localement pour accueillir 17 nouvelles zones d’activités. A ce propos, le directeur de l’industrie et des mine et PMI et PME de la wilaya d’Oran, M. Salah Eddine Benyakoub avait précisé à notre journal, qu’une superficie de plus de 40 hectares dans la commune de Hassi Mefssoukh a été sélectionnée pour abriter une zone d’activité, idem pour la commune de Tafraoui, qui verra, prochainement, la création d’une autre ZA s’étendant sur plus de plus de 85 hectares, et ce, en attendant la création de deux autres, dans les deux localités Hassi Benokba et Hassi Bounif à l’est de la wilaya, totalisant plus de 100 hectares. L’on saura par ailleurs, que les deux zones d’activités de Gdyel et Sidi Benyebka sont en cours de réaction. A cela s’ajoute la réhabilitation de l’ancienne ZA de Boutlélis qui devra accueillir une catégorie d’activités spécialisées «Nous prévoyons l’élaboration d’un cahier de charges orienté, sur la base duquel, une catégorie d’activité y sera implantée» dira Salah Benyakoub. Les terrains sus-indiqués et dont le choix a été confirmé pour accueillir les futures nouvelles zones, sont une propriété domaniale, indique le même responsable. Par ailleurs, ajoute-il, d’autres opérations sur le terrain de prospection de nouvelles assiettes ont été menées, mais n’ont 9 pas encore abouti, car cela concerne des terrains à vocation agricole «à Oran, la demande d’octroi du foncier est en hausse et les zones existantes sont insuffisantes. Il faut savoir aussi, que les procédures de restitution des terrains dont les attributaires possèdent des actes de propriété sont compliquée, tandis que les terrains qui ont été octroyés sur la base d’un simple acte de concession, les services de domaines publics peuvent enclencher la procédure de leur récupération en cas de non respect de cahier de charges» a-t-il souligné. Selon le même responsable, une opération de recensement des terrains susceptibles d’être récupérés, sera bientôt lancée. M. Abdeslam Bouchouareb lors de sa dernière visite effectuée dans la wilaya d’Oran, a évoqué un plan de développement et modernisation de zones industrielles, pour lequel, le gouvernement a dégagé d’importants fonds «les zones industrielles sont un élément essentiel dans la relance de l’investissement et le gouvernement attache une importance capitale à leur développement». La nouvelle stratégie de gestion du foncier industriel se fixe comme objectif, la préservation des terrains à haute valeur industrielle au profit des projets s’inscrivant dans la nouvelle vision économique du gouvernement. Le développement du tourisme, c’est aussi cela (Algérie Eco) Ces derniers temps, le secteur du tourisme est sous les feux de la rampe. Non pas uniquement du fait du déroulement de la saison estivale mais, beaucoup plus, de certaines annonces le concernant. En l’espace de quelques jours, il a été en effet annoncé, par le ministre du Tourisme luimême, d’où l’importance de cette annonce, le lancement d’une enquête approfondie sur les zones d’expansion touristique ; les fameuses ZET dont on parle beaucoup depuis des années mais presque jamais en termes de concrétisation des objectifs pour lesquelles elles ont été créées. Il faut dire que, exceptés certains cas fort rares, ces zones, d’une superficie individuelle moyenne d’une centaine d’hectares, n’ont pas reçu les projets pour lesquels elles ont été dégagées ; facteur qui conforte l’annonce précitée du ministre, depuis, pour un grand nombre d’entre elles, presque trente années. Une annonce qui a coïncidé avec celle faite par Mohamed Chérif Slatnia, directeur général de l’ONAT (Office national algérien du tourisme), sur la réalisation prochaine, à travers le pays, d’un certain nombre de villages touristiques. L’une et l’autre visent, à l’évidence, à booster le développement du secteur du tourisme dans l’objectif déclaré d’en faire un des vecteurs essentiels du nouveau modèle économique national que se 10 propose de lancer sous peu les pouvoirs publics. Et dont la finalité, répétée à l’envi par les responsables du pays, est la sortie définitive de la dépendance stérilisante des hydrocarbures qui a toujours caractérisé l’économie nationale. Une volonté réaffirmée Une finalité que Abdelwahab Nouri a clairement réaffirmée dans le sillage de son annonce précitée : « Le développement du secteur touristique qui est notre leitmotiv demeure l’un des axes prioritaires des actions du gouvernement », a-t-il, en effet, déclaré. C’est, au demeurant, à l’aune de cette réaffirmation que nombre d’observateurs ont jaugé sa décision de mettre sur pied une commission d’enquête dont la mission est d’examiner la situation des ZET dans les quatorze wilayas du littoral. Surtout que le ministre a, là aussi, clairement reconnu que la plupart d’entre elles ont été détournées à d’autres fins que celles touristiques pour lesquelles elles ont été créées. En dénonçant les préjudices ainsi causés au secteur dont il a la charge depuis quelques mois seulement, Abdelwahab Nouri a, à l’évidence, tenu à signifier à leurs auteurs et, partant, à tous ceux qui seraient tenter de les imiter, que les pouvoirs publics, par leur décision de mettre sur pied une telle commission, sont décidés à aller au bout de leur volonté affichée de faire du secteur du tourisme un des vecteurs privilégiés et essentiels de la sortie tant souhaitée de l’économie nationale de sa dépendance actuelle, et qui a trop duré, des hydrocarbures. Une volonté qui ne peut, toutefois, faire l’impasse sur le nécessaire assainissement de tous les problèmes pendants qui entravent son développement. C’est, à l’évidence, dans cette catégorie que les pouvoirs publics placent la question des ZET. Et ce, d’autant plus que l’ampleur des préjudices causés au secteur du tourisme par le détournement du foncier qui lui était initialement destiné dans leur cadre, transparaît nettement dans leur nombre et leur superficie: 205 totalisant une superficie de plus de 53 000 ha, parmi lesquelles 160 (ZET), d’une superficie totale de 37 000 ha, sont situées dans les quatorze wilayas côtières du pays. Et, de ce fait, directement concernées par l’enquête annoncée par le ministre de tutelle. Le reste (des 205 ZET existantes) se répartissant entre les Hauts-plateaux (22 ZET d’une superficie de presque 6465 ha) et le Sud (23 ZET d’une superficie d’un peu plus de 9700 ha). La volonté des pouvoirs publics de faire du tourisme un secteur-clé de l’économie nationale, transparaît également dans les propos susmentionnés du directeur général de l’ONAT. Qui, ce faisant, a dévoilé la philosophie qui la sous-tend. A savoir que dans leur vision du développement du secteur, les pouvoirs publics ne dédaignent pas le tourisme interne : les villages touristiques projetés étant, comme l’a explicitement déclaré Mohamed Chérif Slatnia, destinés à la promotion de ce type de tourisme. Toutes choses, volonté affichée et philosophie qui la sous-tend, que tout un chacun ne peut que saluer. Et que tout Algérien soucieux de voir son pays rapidement doté d’une économie forte et diversifiée, doit appuyer. L’environnement, un facteur important dans le développement du tourisme 11 Sauf que les deux annonces précitées, comme d’ailleurs toutes celles faites par le prédécesseur d’Abdelwahab Nouri dans le poste, sur l’augmentation, à terme, des capacités d’accueil du secteur : Amar Ghoul avait, en effet annoncé peu de temps avant son départ du ministère du Tourisme que celles-ci allaient être portées, « à moyen terme, à 500 000 lits », pèchent par un certain penchant à n’estimer le développement du secteur que par le petit bout de la lorgnette des chiffres. Tout porte à croire, en effet, que pour les responsables, passés et actuels, du secteur du tourisme, son développement est uniquement affaire de construction de nouvelles infrastructures. Et, pour les plus éclairés d’entre eux, de formation des personnels devant y exercer. Une conception, juste en partie, qui a, néanmoins, pour grand travers d’occulter certains problèmes des plus nocifs au développement de l’activité touristique. Elle fait, en effet, l’impasse sur tous ceux qui tiennent à l’environnement dans lequel se déroule cette activité. Nul ne peut nier que, présentement, dans notre pays cet environnement n’est nullement propice au bon déroulement de cette dernière. Particulièrement, dans les villes. Y compris, dans la Capitale. Et là, nous ne parlons ni de la qualité de l’accueil, ni des prestations qui sont fournies dans les sites hôteliers et touristiques du pays. Qui comme tout un chacun le sait, laissent tous deux à désirer. Mais de ce que le touriste, surtout étranger, trouve – ou, plutôt, ne trouve pas - en dehors de ces sites. Ni les infrastructures culturelles ni celles de loisirs, là où elles existent, ne répondent, en effet, à ses besoins. Et ce, que ce soit en termes de qualité ou de régularité de la programmation. Cela sans parler de la lamentable situation, rebutante à plus d’un titre, sur le sensible plan de l’hygiène qui caractérise quasiment toutes les agglomérations, grandes et petites, du pays. Ni d’un autre problème qui peut paraître trivial pour certains mais qui a son importance dans l’appréciation finale que se fait le touriste de notre pays: être humain avant tout, qui, de ce fait, a besoin, de temps à autre, de se soulager, celui-ci a toutes les peines du monde à trouver où le faire quand il est en dehors des sites hôteliers ou touristiques où il est descendu. Si dans l’espace public, il est confronté à la rareté des toilettes publiques, dans nombre de restaurants et cafés où il s’aventure, à leur fermeture chronique. Et quand il en trouve d’ouvertes, à leur déplorable état sur le plan de l’hygiène ; un état qui, faut-il le dire, est également celui des rares toilettes publiques existantes dans nos agglomérations. Pour rester avec les problèmes « triviaux » susceptibles d’entraver le développement du tourisme en Algérie, il nous est difficile de ne pas parler du sucrier qui continue de trôner sur les tables de la grande majorité de nos cafés. Non pas que ce récipient est en lui-même un problème mais du fait du caractère rebutant, pas uniquement pour les touristes étrangers, que sa « présence » (sur les tables) pose. Il ne faut pas être expert « es-tourisme » pour comprendre qu’il est difficilement supportable, pour ne pas dire quasiment insupportable, à des gens habitués à utiliser du sucre présentés, à chaque consommateur, dans des petits sachets, par conséquent, dans des conditions d’hygiène quasiment irréprochables, d’accepter d’utiliser un sucrier dans lequel tout le monde plonge sa cuillère. « Triviaux » ou de fond, tous ces problèmes liés à l’environnement dans lequel se déroule l’activité 12 touristique, méritent une meilleure attention des responsables en charge du secteur du tourisme dans notre pays : leur non résolution pouvant, selon tous les experts avisés des problèmes du secteur, entraver, et sérieusement, tout effort, aussi conséquent, soit-il, des pouvoirs publics visant à en faire une des locomotives d’un développement économique diversifié et non plus basé sur les seuls hydrocarbures. Le chômage en baisse en Algérie : Les Fruits d’une stratégie efficiente (Horizons) Avant d’aspirer au plein emploi, il faut d’abord reconnaître que l’Algérie a réussi à faire fléchir la courbe du chômage jusqu’à atteindre un taux à un seul chiffre, celui de 9,9%, alors qu’il se situait à 30% en 2000. Cette baisse considérable de ce phénomène complexe est le fruit d’une politique nationale de promotion de l’emploi que la plus haute autorité du pays avait initiée. Le chômage s’avère aujourd’hui une réalité dans la plupart des pays développés. Probablement simple à définir, mais il est en réalité mouvant et ses frontières sont de plus en plus difficiles à cerner. Pour y faire face, l’Algérie n’a ménagé aucun effort en vue d’y remédier diligemment et surtout efficacement. Sa vision globale s’est fixé comme objectifs essentiels, le soutien à l’investissement productif générateur d’emploi, la valorisation de la ressource humaine par la mise en œuvre d’une politique de formation répondant aux besoins du marché du travail, le développement de l’esprit d’entrepreneuriat, notamment chez les jeunes, et l’amélioration et la consolidation de l’intermédiation sur le marché du travail. L’Office national des statistiques a annoncé, le 30 juillet dernier, concernant son enquête effectuée en avril dernier, que le taux de chômage est en baisse à 9,9%, soit une baisse de 1,3% par rapport à septembre 2015. La population active a atteint 12,092 millions de personnes en avril 2016, contre 11,932 millions en septembre 2015. Cette baisse concerne essentiellement les hommes dont le taux de chômage est passé de 9,9% à 8,2% durant cette période, alors que le taux de chômage féminin a connu une légère stagnation au cours de cette même période. Dans ce cadre, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale soutient, pour sa part, que l’évolution du taux de chômage constitue un indicateur pertinent des efforts des pouvoirs publics en matière de création d’emploi et de lutte contre le chômage. Il tient à mettre en avant la tendance baissière du taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur qui est passé de 21,4% en 2010 à 14,3% en 2013, pour atteindre 13 13,0% en avril 2014. Toutefois, le niveau du taux de chômage des jeunes (16-24 ans) a connu une relative stagnation entre septembre 2013 et avril 2014, avec un taux de 24,8%. La bataille du chômage fut « rude et laborieuse ». L’utilisation de moyens d’intermédiation sur le marché de l’emploi s’est avéré une nécessité absolue. D’où l’instauration du programme de réhabilitation et de mise à niveau de l’Agence nationale de l’emploi, ayant permis à cette dernière d’améliorer très sensiblement ses performances et son taux de pénétration du marché de l’emploi tant du point de vue du captage de l’offre d’emploi que de la demande et du nombre de placements effectués. Ainsi, les offres d’emploi ont connu un accroissement remarquable qui s’est traduit par la collecte de 327.739 offres d’emploi à fin octobre 2014, soit un accroissement de 14% par rapport à la même période de 2013, et de 14,1% par rapport à toute l’année 2012. Pour ce qui est du placement classique, les performances de l’Anem et des organismes privés de placement en la matière constituent un parfait indicateur du dynamisme du marché de l’emploi. En effet, les placements effectués dans ce cadre sont passés de 198.776 en 2010 à 318.500 en 2013. Pour ce qui est de la période de janvier à octobre 2014, l’Anem a placé 233.088 demandeurs d’emploi dans le secteur économique, soit 13% de plus par rapport à la même période de l’année 2013. Dans ce cadre, il faut noter que plus de 72% des placements ont été opérés dans le secteur privé dont 63,5% dans le secteur privé national. Au total et en incluant les recrutements dans le cadre des contrats de travail aidés, les recrutements directs opérés par les entreprises ainsi que les placements opérés par les organismes privés de placement, ce sont près de 282.000 demandeurs d’emploi qui ont pu être recrutés de janvier à octobre 2014. Cette amélioration des performances de l’Anem est la conséquence du rapprochement de ses structures, des demandeurs d’emploi à travers la densification du réseau d’agences locales à l’échelle nationale. A ces placements, il convient d’ajouter le potentiel d’emploi généré par les microentreprises créées dans le cadre des dispositifs d’appui à la création d’activités gérés par l’Ansej et la Cnac. En effet, le nombre de microentreprises financées est passé de 30.106 en 2010 à 64.451 en 2013 après un pic de 100.613 en 2012. Le potentiel d’emploi au démarrage que génèrent ces microentreprises est passé de 76.000 en 2010 à 188.328 en 2012, et 138.000 en 2013. Pour la période de janvier à octobre 2014, l’Ansej et la Cnac ont financé 46.544 microentreprises pouvant générer 105.600 postes d’emploi au démarrage. Pour maintenir le cap de cette politique d’insertion, le plan de développement 2015-2019 s’est fixé comme objectif la redynamisation des activités productives dans les principaux secteurs recelant de réelles potentialités d’emploi tels que l’industrie, les mines, l’agriculture, l’énergie, la pêche, le tourisme et l’artisanat ainsi que les services. Le gouvernement envisage de renforcer l’investissement dans ces secteurs et de favoriser le développement de la petite et moyenne entreprise en vue d’améliorer le taux de croissance annuel pour maximiser la création d’emploi et maintenir la tendance à la baisse du taux de chômage. Eliminer le chômage ou en d’autres termes la consécration du 14 plein emploi constitue un idéal réalisable à condition d’y mettre la volonté nécessaire. Projets d’investissement à Sétif : Le privé mise sur l’exportation vers l’Afrique (El Watan) Avec plus de 77 000 inscrits au registre du commerce (toutes activités confondues), dont plus de 12 000 petites et moyennes entreprises (PME), la wilaya de Sétif dispose d’incommensurables atouts, la situant comme un pôle économique et industriel régional de premier rang. Paradoxalement, la difficile conjoncture économique que traverse actuellement le pays n’a pas altéré l’ardeur des opérateurs des HautsPlateaux sétifiens, où le secteur privé demeure le premier créateur d’emplois et de richesses. Le Park Mall, qui a drainé plus de 5 millions de visiteurs depuis son ouverture en février, est un bel exemple, tout comme le complexe de compacto Safcer, l’usine de câbles électriques Kplast, l’usine de pneumatiques d’Iris, ainsi que le mégaprojet du groupe Cevital qui entrera en service début 2017, avec une capacité de production de 8 millions d’appareils/an, dont 90% de la production seront destinés à l’exportation. Ceci n’est qu’un échantillon des gros investissements d’une région se trouvant, avec l’avènement de l’autoroute Est-Ouest, désormais à 2 heures seulement d’Alger. Pour nombre d’hommes d’affaires, qui ont choisi d’y investir, Sétif est la nouvelle périphérie de la capitale. S’étendant sur plus de 700 hectares, la future mégazone industrielle de Ouled Saber et le futur pôle commercial d’El Eulma, appelés tous deux à créer pas moins de 100 000 nouvelles opportunités de travail, consolideront non seulement l’outil productif, mais donneront un coup de fouet au développement de la région où les volumes d’investissement se chiffrent en milliards d’euros. A noter que le secteur des services, qui devrait impérativement se hisser à la hauteur de cette dynamique, ne cesse de marquer des points. Ainsi, le parc hôtelier s’est renforcé par de nouveaux hôtels d’affaires, en attendant l’exploitation prochaine à Sétif-ville de l’ensemble hôtelier Ibis/Novotel d’une capacité de 502 lits. Partie intégrante du Park Mall, l’hôtel Marriott est un 4 étoiles de 360 lits. Avec ces deux infrastructures, les capacités d’accueil des hautes plaines sétifiennes vont bénéficier de 1000 lits supplémentaires. Ce qui portera l’offre de la région à plus de 3200 lits. Cet important paramètre s’ajoutant à l’atout de l’aéroport, qui a réduit les distances, est d’un grand appui pour les opérateurs faisant le forcing pour avoir des parts de marché en Afrique. Pour illustration, la société Iris, spécialisée dans l’électroménager, aurait expédié un container de toute sa gamme au Sénégal. Spécialisé dans la production de papier domestique, Faderco en a fait de même. Le groupe Kplast, qui vient de mettre en exploitation son nouveau complexe de câbles et fils électriques, exportera dans un premier temps une catégorie de câbles homologués. Fabricant de portes en bois de haute qualité, la Sarl Door Errihane Industry a envoyé une première cargaison. Pour un début, Safcer, qui multiplie les 15 contacts, exportera vers Dakar 60 000 m2 de céramique et de compacto de différentes dimensions. Spécialisée dans la fabrication de volucompteurs, de compteurs d’eau et d’électricité, AMC (l’une des plus importantes filiales du groupe Sonelgaz) glane des marchés. Après l’exportation de 60 000 compteurs d’eau au Kenya, l’entreprise en question prépare, nous dit-on, un grand coup. Amar Seklouli. Président de la CCI Sétif : «L’administration centrale n’arrête pas de nous contrarier» (El Watan) Patron d’un grand groupe spécialisé dans la céramique et les produits rouges, Amar Seklouli, qui est à la fois président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) El Hidab et représentant du Forum des chefs d’entreprise (FCE), évoque dans cet entretien les entraves auxquelles font face les investisseurs locaux. Il explique également que l’exportation est devenue le cheval de bataille des opérateurs économiques de la région. Pour quelles raisons les CCI ne jouent pas leur rôle d’animateur de la vie économique ? Le rôle de la CCI est nettement en deçà de ce qu’elle devrait faire, tant les missions et attributions des organes élus demeurent confuses et souvent subordonnées à l’administration de la Chambre de commerce. Il faut savoir que dans tous les pays du monde, ce sont les industriels, créateurs de richesses et d’emplois, qui dirigent les CCI. Chez nous, ce n’est pas encore le cas. A la CCI de Sétif, après deux années d’exercice, le bureau élu ne joue toujours pas pleinement son rôle. L’administration de la CCI n’arrête pas de nous contrarier. Le programme d’action annuel, arrêté et voté en assemblée générale, n’est pas exécuté. Pis encore, l’administration prend unilatéralement des initiatives. La marginalisation des organes élus trouve son essence dans le fait que la direction de la CCI considère le bureau élu comme un simple organe consultatif. Que suggérez-vous pour que la CCI puisse jouer pleinement son rôle ? Lors de la rencontre des CCI, tenue en mars 2015 à Tamanrasset, j’ai participé avec un groupe de travail désigné par le président de la CACI à la révision des textes. Un projet de statut des CCI a été présenté à la tutelle fin avril 2015. Une autre copie a été remise en janvier 2016 au ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, qui a donné son accord. L’application des 16 nouveaux textes permettra, sans aucun doute, à la CCI de retrouver ses véritables fonctions pour le bon accomplissement de ses missions. Concrètement, que préconisez-vous ? La CCI doit être dotée d’un conseil d’administration impliquant davantage les élus. Il est souhaitable de regrouper des CCI pour une complémentarité régionale. L’organisation d’un forum annuel autour d’une exposition, destinée à faire connaître et à promouvoir les potentialités de chaque région, s’impose. Afin de pouvoir disposer d’informations statistiques utiles et fiables pour la CCI, il y a lieu d’ouvrir des annexes de la CCI au niveau de chaque daïra et d’exiger de tout nouvel inscrit au registre du commerce une adhésion à la Chambre préalablement à son inscription au CNRC. Pour lutter contre la spéculation frappant le foncier industriel, il y a lieu d’impliquer prioritairement la CCI. Pour que nous puissions aller de l’avant, la destination du foncier ainsi que l’évolution des travaux de réalisation des projets d’investissement adaptés aux spécificités de chaque région doivent faire l’objet d’un suivi à la fois permanent et rigoureux. Quels sont vos objectifs à la CCI de Sétif ? L’exportation est notre principal credo. Nous estimons que l’Afrique est le marché naturel des produits algériens qui n’ont rien à envier aux produits «made in». En plus des échanges et rencontres avec de nombreux ambassadeurs accrédités à Alger, des opérateurs économiques de la wilaya de Sétif sont sur le point de réaliser des opérations d’exportation vers nombre de pays africains tels le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le CongoBrazzaville, le Kenya, le Mali, le Niger, l’Ouganda pour ne citer que ces contrées. Nos produits exposés ont marqué beaucoup de points à la dernière Foire internationale de Dakar. Laissez-moi vous dire que la CCI de Sétif prendra activement part au Forum africain d’investissements et d’affaires prévu à Alger du 3 au 5 décembre 2016. Cette participation n’est pas fortuite. En parlant d’exportation, êtes-vous compétitifs ? Sans exagération aucune, nous sommes plus compétitifs que nos voisins bien installés dans de nombreux pays africains. Une énergie bon marché et une main d’œuvre qualifiée et moins coûteuse sont deux atouts de taille. Avec un excellent rapport qualité-prix, nos produits sont en outre fabriqués selon les standards internationaux. Pour illustrer mes propos, des entreprises étrangères (chinoises, turques, égyptiennes et autres), qui avaient l’habitude d’importer divers matériaux pour la réalisation de nombreux projets de construction, ont été agréablement surprises par le produit algérien proposé à des prix compétitifs. Selon vous, que faut-il faire pour non seulement rivaliser avec les voisins, mais s’installer durablement dans ce vaste marché africain ? La promotion et le placement du produit «made in Algeria» doivent être du ressort exclusif des sociétés d’export-export, dont la création est devenue une nécessité impérieuse. Tout comme l’établissement d’accords de libre17 échange, d’autant plus que nos voisins nous devancent dans ce domaine. Il est impératif d’institutionnaliser la promotion, par le biais d’envoi d’échantillons gratuits. C’est de cette manière que nos voisins ont placé leurs produits dans de nombreux pays. Le système bancaire et douanier doit changer. L’aide et l’allégement des procédures du ministère du Commerce et l’ouverture de lignes directes de transports aérien et maritime insuffleront une autre dynamique à nos exportations. Pour pérenniser la présence du produit algérien, l’installation de comptoirs doit être l’une de nos priorités. Banque/bourse/Assurance Commerce LE TROC À TAMANRASSET VICTIME DE LA FERMETURE DES FRONTIÈRES (Le Jeune Indépendant) C’est un mode de commerce ancestrale qui consiste à échanger des marchandises entre les groupes et les individus sans avoir recours à l’argent comme monnaie d’achat. Il s’agit en réalité d’échanger des produits en nature, en remplacement d’autres produits. C’est ce qu’on appelle en économie le troc. Et malgré l’évolution que connaissent les modes d’échanges commerciaux dans le monde et bien qu’un gigantesque progrès technologique ait touché tous les domaines de la vie au point que les pays développés sont parvenus à une nouvelle ère de commerce qu’on appelle le commerce électronique, ce mode d’échange ancestral existe toujours et se pratique encore jusqu’à nos jours dans les milieux commerçants frontaliers, aussi bien à Tamanrasset qu’ailleurs, en Algérie et au Niger. Les choses allaient très bien et les trocs commerciaux se déroulaient normalement entre les commerçants de Tamanrasset et leurs homologues du Niger jusqu’à la décision de fermeture des frontières entre l’Algérie et ses voisins, décision qui a eu un effet dévastateurs sur les commerçants du troc de la capitale du Hoggar. En raison de la prolifération du trafic d’armes, de la situation au Mali et au Libye, suivie de l’attaque de Tiguentourine, les autorités algériennes ont décidé de fermer les frontières pour contenir la menace terroriste. L’un des commerçants de Tamanrasset qui n’a jamais exercé d’autre métier de sa vie que le troc affirme : « Nous sommes déçus et très inquiets. Comment pourrait-on vivre désormais ? Et comment régler nos échanges restés en suspens avec les commerçants des pays voisins ? Comment payer nos dettes envers les fournisseurs locaux ? Toutes ces questions et bien d’autres encore nous tourmentent l’esprit… « . « Nous étions nombreux à exercer ce commerce que nous nous transmettions de père en fils depuis nos aïeux. Nous n’en avons d’ailleurs 18 jamais connu d’autre avant que nous ne soyons plus que quelques-uns à le pratiquer… Nous ne sommes aujourd’hui que 28 troqueurs « , conclut-il. Haj Touji Mohamed affirme pour sa part : « Avant de fermer les frontières, nous avions une contribution importante à l’économie nationale et nous étions des citoyens actifs dans la société. Nous exportions les dattes de gamme moyenne, celles de qualité supérieure étant interdites de troc. Nous exportions également les couvertures, les produits de l’artisanat local, le bois, le cuir traité, le plastic, la ferraille, les matériaux de construction, les gâteaux, le prêt à porter en tous genres et beaucoup d’autres choses. Nous importions aussi le bétail vivant, le thé vert, les épices… etc. » Perte d’un milliard de dinars pour le trésor public En effet, selon les statistiques qui nous ont été fournies par la Douane, pour l’année 2011, c’est-à-dire avant la fermeture des frontières, la facture d’exportation se chiffrait à plus d’un milliard de dinars que le troc apportait au trésor public. Cette somme considérable qui était censée se multiplier davantage encore, a connu une forte baisse qui a eu de lourds effets secondaires… En effet, les vendeurs de dattes n’ont pas trouvé de marché pour écouler leur production qui, étant de qualité moyenne, ne se vend pas sur le marché local. De même, les prix du bétail ont augmenté sensiblement, tout comme ceux des épices, des cacahuètes et plusieurs autres produits. Hadj Touji explique encore que « ce qui a ajouté à la souffrance des commerçants, c’est le fait que les autorités de tutelle et la Douane ont interdit l’exportation de certains produits comme le sel industriel, les gâteaux ou encore les boissons gazeuses fabriqués localement, bien que l’Algérie en dispose en quantités suffisantes « . En plus de cela, et pour la troisième année consécutive, la wilaya de Tamanrasset se voit privée de l’une de ses manifestations commerciales les plus importantes : le marché de l’Assihar. Evénement économique et culturel important, c’était une foire où se réunissaient les opérateurs économiques algériens et ceux qui viennent des pays d’Afrique subsaharienne. C’était également un espace où se vendaient des marchandises et des produits, en même temps que se mélangeaient des coutumes et des traditions qui tissaient des liens économiques, sociaux et culturels entre les peuples de la région. Cette manifestation économique internationale se produisait une fois par an sur une durée qui ne dépassait pas les 21 jours. On y exposait des produits spéciaux tels que les ananas ou les noix de coco, des tissus, de la vaisselle, des articles de l’artisanat africain et plusieurs autres produits… Ainsi donc disparut l’une des foires les plus célèbres de la capitale du Hoggar algérien. Par ailleurs, Mohamed Salah Hamouda, commerçant troqueur explique : « Il est vrai que les autorités nous ont laissé entrevoir une lueur d’espoir en nous autorisant à exercer notre commerce de façon restreinte, puisqu’elles nous ont accordé une journée, le quinzième jour de chaque moi, à l’exportation et une autre, le trentième, à l’importation. Toutefois, 19 nous souffrons toujours du fait que si jamais nous retardions notre sortie ou notre entrée, ne serait-ce que d’un seul jour, cela implique automatiquement un retardement d’un mois entier. Or, je ne sais pas si les autorités l’ont oublié ou si elles font semblant de l’avoir oublié, la distance qui sépare le chef-lieu de la Wilaya des frontières est de 400 km ! Et avec les camions et leurs chargements, comment une seule journée peut-elle nous suffire ?! D’ailleurs, cela nous a épuisés et a beaucoup affecté notre commerce. Néanmoins, nous avons continué à revendiquer la prolongation de la période autorisée en n’obtenant, pour toute réponse, que des promesses jamais tenues jusque-là. Et voilà qu’au lieu de revendiquer l’ouverture des frontières afin que notre métier ne soit pas voué à l’extinction, nous voilà en train de quémander quelques jours de plus pour l’importation et pour l’exportation, afin d’échapper au chômage et à la faillite « . En parlant au président adjoint de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Hoggar, El Âaloui El Wafi, il nous assuré que la Chambre a appelé les autorités à ouvrir les frontières aux commerçants troqueurs pour qu’ils poursuivent l’exercice de leur métier et qu’ils préservent cette tradition. Cette mesure est d’autant plus nécessaire qu’elle permettrait davantage à la zone frontalière de résister à la contrebande. Une journée supplémentaire a d’ailleurs été ajoutée, selon notre interlocuteur, à l’exportation des produits et une autre à l’importation. Ainsi, les commerçants troqueurs disposent désormais de deux jours pour l’export de leurs marchandises et de deux autres pour en importer. Certains habitants ont par ailleurs exprimé l’étonnement que suscitent chez eux les mesures prises par les autorités envers la pratique du troc et leur acharnement à l’étouffer, notamment avec la restriction de la liste des marchandises exportables, sachant que la production de ces produits est locale et qu’elle peut rapporter de grosses sommes d’argent à l’Etat et aider les troqueurs à étendre leur activité et à moderniser leurs échanges économiques. Ils considèrent également que l’interdiction d’importation qui a frappé certaines denrées telles que les cacahuètes et les épices a considérablement affecté le pouvoir d’achat du citoyen, surtout que, lorsqu’elles étaient importées sous le mode du troc, elles se vendaient à des prix raisonnables. Hamouda Mohamed Salah assure par ailleurs que ces manœuvres de restrictions ainsi que la limitation des produits exportables, va nuire aux industriels et aux investisseurs locaux dont les marchandises, n’étant pas concurrentielles sur le marché international, ne peuvent se vendre que sur les marchés africains. Le troc poursuit ainsi sa lutte pour la survie au milieu des échanges commerciaux modernes et malgré les progrès survenus dans le monde. La fermeture des frontières entre l’Algérie et le Niger ne peut que rendre encore plus pénible cette lutte pour la survie. Coopération 20 ELLE A ÉTÉ INAUGURÉE HIER À ALGER : L'école internationale américaine ouvre ses portes (L’Expression) Elle servira de lieu de dialogue et de compréhension mutuelle, où les étudiants et les enseignants pourront partager leurs cultures et leurs expériences. L'ambassadrice des Etats-Unis en Algérie Joan Polaschik, le directeur général Amériques au ministère algérien des Affaires étrangères, l'ambassadeur Larbi Katti, le directeur des Etudes juridiques et de la Coopération au ministère algérien de l'Education nationale Boubaker Seddik Bouazza et la directrice de l'école internationale américaine d'Alger Judith Drotar ont procédé aujourd'hui à la coupure du ruban officialisant l'ouverture de l'école qui entamera ses cours aujourd'hui. «Je suis heureuse d'annoncer l'ouverture de l'école internationale américaine d'Alger», a déclaré l'ambassadrice Polaschik. «L'école est un excellent exemple de notre coopération bilatérale et de notre engagement à investir dans la jeunesse et l'éducation, et un merveilleux moyen de renforcer les liens entre nos pays» a-t-elle ajouté. Cette ouverture fait suite à la signature d'un accord pour la création d'une école internationale américaine à Alger par la secrétaire d'Etat adjointe pour le Proche-Orient Anne Patterson et l'ambassadeur d'Algérie aux Etats-Unis Madjid Bouguerra,à Washington DC,le 29 décembre 2015.Durant la deuxième session du Dialogue stratégique algéro-américain en avril 2014, le secrétaire d'Etat John Kerry et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Ramtane Lamamra ont annoncé l'intention d'ouvrir une école internationale américaine à Alger. L'ouverture d'aujourd'hui est la preuve concrète de l'engagement des deux pays pour renforcer les liens entre l'Algérie et le peuple américain et créer une plus grande coopération dans le domaine de l'éducation. L'école servira de lieu de dialogue et de compréhension mutuelle, où les étudiants et les enseignants pourront partager leurs cultures et leurs expériences. 3450 Algériens envoyés aux USA depuis 1986 Les échanges éducatifs et culturels sont un des piliers de la diplomatie américaine de par le monde. En Algérie, l'ambassade des Etats-Unis est fière de construire des passerelles et de bâtir une compréhension mutuelle 21 entre les Américains et les Algériens à travers un large éventail de programmes d'échange. Depuis 1986, l'ambassade des Etats-Unis a sponsorisé la participation de plus de 3 450 Algériens dans des programmes liés au développement professionnel, au leadership, à l'éducation, à l'entrepreneuriat, à la science, aux arts et beaucoup d'autres encore. Le 27 août prochain, de 14h30 à 16h30 au Sofitel Alger Hamma Garden, l'ambassade des Etats-Unis organisera une foire pour présenter 18 programmes d'échanges qu'elle sponsorise y compris deux programmes dont les dates butoirs approchent à grands pas. Il s'agit de la bourse. La bourse de recherche«The Hubert H. HumphreyFellowship» pour les jeunes professionnels en milieu de carrière afin d'améliorer leur développement professionnel grâce à des programmes spécialisés non-diplômants de 10 mois dans des universités américaines de choix. La date limite de candidature est fixée au 10 septembre. Les instructions sont disponibles au lien suivant: http://algiers.usembassy.gov/academic_exchanges.html. Il s'agit également du programme «The FulbrightForeignLanguageTeaching Assistant Program», une bourse de neuf mois pour enseigner l'arabe dans des collèges, universités ou lycées américains. Les participants peuvent également prendre des cours universitaires en études américaines et de langue anglaise. La date limite d'inscription est fixée au 13 septembre. Les instructions sont disponibles au lien suivant: http://algiers.usembassy.gov/academic_exchanges.html. La foire est ouverte au public avec inscription à l'avance. Cette foire sera l'occasion d'écouter les anciens participants algériens aux programmes d'échanges américains au sujet de leurs expériences. Les personnes désirant assister à la foire sont invités à s'inscrire au lien suivant: https://goo.gl/7t8GVn et à imprimer la page de confirmation afin de la présenter à la foire munie d'une pièce d'identité pour pouvoir y accéder. Les places sont gratuites mais limitées. Seuls les inscrits confirmés pourront y assister. Les journalistes désirant assister sont priés de s'inscrire au lien suivant https://goo.gl/7t8GVn et d'envoyer un email à [email protected]. La BADEA à l’assaut des investisseurs arabes (L’Eco News) Tous les pays arabes sont concernés par le programme de financement des exportations. Dans son dernier plan quinquennal (2015-2019), la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA) avait fixé pour objectif le renforcement de la coopération entre les pays arabes et ceux de l’Afrique 22 subsaharienne afin de promouvoir les exportations en provenance de ces pays vers l’Afrique. Une année après sa mise en œuvre la BADEA dévoile le premier bilan (2015) de ses financements. Durant cette année, elle a alloué une enveloppe financière allant de 150 à 250 millions de dollars au financement des exportations arabes vers les pays africains, donnant ainsi un nouvel élan aux relations économiques entre ces deux partenaires. Tous les pays arabes sont concernés par ce programme, y compris l’Algérie dont le volume des exportations vers les pays africains n’excède pas, malheureusement, 1%, et ce, en dépit de la grande potentialité de ce marché pour les opérateurs économiques algériens. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont manifesté un intérêt particulier ces derniers temps au marché africain encore vierge. Ils prévoient même de mettre le cap sur le marché subsaharien comme l’a indiqué récemment, les entreprises économiques, NCA Rouiba et SNVi. C’est cette démarche que souhaite soutenir la BADEA dont l’objectif principal est d’accompagner ces entreprises arabes pour la réalisation de leurs projets sur le marché africain, particulièrement, celui de l’Afrique subsaharienne. Elle vise dans sa stratégie d’encourager et d’attirer les investissements arabes dans les pays africains qui ont exprimé un grand besoin en matière d’investissement direct avec les pays arabes. Cependant, peu d’opérateurs, notamment, algériens ignorent l’utilité réelle de cette banque qui pourrait les accompagner dans leurs projets d’investissements ou de commercialisation des produits nationaux sur les marchés africains, comme a été déjà fait par un jeune entrepreneur algérien en Côte d’Ivoire. Le marché africain en quête du produit arabe Le septième plan quinquennal de cette institution financière a porté le volume de ses engagements à 1,600 milliards de dollars, affichant ainsi une augmentation de 600 millions de dollars par rapport au sixième plan (20102014). Pour l’année 2015, elle a alloué 250 millions de dollars, toutefois, une augmentation progressive est retenue pour le reste de la période du plan. Pour l’année 2019, la BADEA établi le montant de ses contributions à 350 millions de dollars. Cette banque accorde des prêts à des conditions concessionnelles où à des taux d’intérêt annuel varie de 1% à 4% et la durée du prêt de 18 à 30 ans. y compris un délai de grâce de 4 à 10 ans. Tous les secteurs économiques productifs sont concernés par ce programme financier. De plus, ce plan vise à exploiter l’expérience arabe et africaine ainsi que les biens et services produits dans ces pays dans l’exécution des projets et opérations financés par la BADEA. Cette dernière créée en 1973 et a commencé ses activités en 1975, est devenue avec le temps un instrument financier de la solidarité araboafricaine, visant à renforcer la coopération sud-sud à travers des financements destinés exclusivement à des pays non actionnaires. Avec la crise actuelle et le pessimisme économique qui submerge les économies des pays africains et arabe, la coopération entre les deux rives sud-sud est devenue nécessaire pour encourager le développement économique de ces pays en promouvant davantage les échanges commerciaux, l’investissement direct et la finance des projets communs. 23 Elle compte 44 pays africains non membres de la Ligue des Etats Arabes, des institutions publiques ou privées et des organismes et entreprises travaillant dans les pays africains, en plus des institutions africaines ou arabo-africaines concernées par le développement économique et social de l’Afrique subsaharienne. Le cumul de ses engagements depuis son entrée en activité jusqu’à 2015 avoisinait 4,789 milliards de dollars, dont 4,629 milliards de dollars ont été alloués au financement de 605 projets de développement. De son côté le Groupe arabe de coordination a attribué pendant quatre décennie des financements en faveur de l’Afrique subsaharienne près de 22,445 milliards de dollars. Veille Salon International de l’Industrie Oran 2016 : Un rendez-vous très attendu (Algérie Eco) Le Salon International de l’Industrie Oran 2016, se tiendra du 05 au 08 Septembre 2016 au Centre de Conventions d’Oran, Méridien. Selon ses organisateurs « cet événement dédié au développement de l’industrie algérienne, sera le rendez-vous des plus grands acteurs de l’industrie en accueillant des participants nationaux et étrangers qui présenteront des technologies et des matériaux de production essentiels aux industriels ». Ce rendez-vous qui en est à ces dernières retouches et auquel de grands moyens ont été mis en place, verra la participation de grandes entreprises nationales et internationales versées dans l’industrie et qui auront à cette occasion l’opportunité d’exposer leurs produits et leur savoir-faire. Organisé dans une conjoncture difficile avec la chute des prix du pétrole et l’amenuisement des ressources financières, le salon sera un événement majeur dans un contexte marqué par le redéploiement de l’industrie hors hydrocarbures à travers la diversification économique, introduite dans le nouveau modèle de croissance pour la relance de l’économie. Le gouvernement hâté par cette conjoncture tente tant bien que mal à trouver des solutions idoines pour relancer des pans économiques entiers laissés en berne pendant plusieurs années. Parmi les priorités du gouvernement, la création de pôles industriels organisés par filières pour stimuler la production nationales dans différents créneaux qui recèlent de vastes potentialités comme les secteurs de l’agroalimentaire, l’équipement, la transformation et les énergies. A cet effet, un arsenal juridique et réglementaire a été mis en place récemment pour permettre l’émergence d’un secteur industriel apte à satisfaire la demande locale et à prendre d’assaut les marchés extérieurs. Des dispositifs ont été également mis sur pied, pour rendre effective cette nouvelle 24 orientation comme l’adaptation aux normes internationales à travers l’encouragement de la labellisation, le total quality management et la création d’entreprises notamment dans les métiers innovants et de la soustraitance pour développer un tissu industriel apte à relever les défis qui attendent le pays. Pendant quatre jours, le salon qui a élu domicile à El Bahia, battra au rythme de visites et de prospections dans le cadre de partenariats. Les initiateurs de l’événement ont indiqué que « le Salon met ses moyens et son expertise à la disposition des visiteurs et des exposants, et sera une plate-forme de rencontres et d’échanges ». En soutenant que durant cette manifestation économique « toutes les opportunités seront ouvertes aux professionnels pour exposer leurs produits et services ou échanger leurs expériences et conclure des partenariats ». Ooredoo Algérie : Joseph Ged cède le poste de DG (Algérie News) Alors qu’il dirigeait Ooredoo Algérie depuis 2007, Joseph Ged a été appelé à occuper de hautes responsabilités au sein du Groupe Ooredoo Qatari, indique ce lundi, un communiqué d’Ooredoo Algérie. « Joseph Ged décide de sortir des fonctions opérationnelles en tant que Directeur Général de Ooredoo Algérie pour assumer d’autres responsabilités importantes au sein du Groupe Ooredoo, au moment où l’opérateur de téléphonie mobile qu’il dirige depuis 2007 devient le leader du marché, no.1 du marché en Algérie avec un chiffre d'affaires record de 252 millions dollars américains, au 2ème trimestre 2016 », indique un communiqué d’Ooredoo Algérie. Qui précise que Joseph Ged cesserait d’ici le mois de septembre ses responsabilités de CEO de Ooredoo Algérie devenu leader du marché de la téléphonie mobile, ce poste qu’il occupait depuis 10 ans. Par ailleurs, le communiqué indique que suite aux performances exceptionnelles réalisées au cours du deuxième trimestre de 2016, Ooredoo Algérie a atteint un niveau record de 252 millions de dollars de chiffre d’affaires. Le DG d’Ooredoo indique qu’il quitte ses fonctions au « sommet de l’ascension » au moment où Ooredoo devient le premier opérateur dans le pays. Depuis sa nomination en 2007, Joseph Ged a dirigé le lancement de nombreux services qui ont changé la vie quotidienne de ses clients et ont introduit des nouveaux usages grâce aux technologies 2G, 3G et 4G (lancement pré-commerciale) et d’Internet mobile. Les investissements consentis ainsi que la démocratisation du mobile, ont contribué à consolider 25 le leadership de l'opérateur dans le pays. Grâce aux résultats du 2ème trimestre, Ooredoo surperforme à nouveau ses concurrents et devient officiellement le leader du marché, souligne-t-on. 26