Love I obey_Presse1
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15 16 Love I obey Rosemary Standley & Helstroffer’s band Revue de presse 26 janvier 2015 Rosemary Standley et les ballades sans âge de "Love I Obey" Un mois avant la sortie d'Epitath, le prochain album de Moriarty, la chanteuse Rosemary Standley présente son nouveau projet "Love I Obey" le 10 février. La chanteuse franco-américaine Rosemary Standley continue de jongler avec générosité entre ses projets personnels et ceux du groupe Moriarty. Avec sa voix de mezzo elle joue avec les répertoires tradionnels américains (folk, blues) comme avec le répertoire classique ou baroque qu'elle a étudié. Pour le projet "Love I Obey" elle s'est associée à l’ensemble Helstroffer, à la croisée des chemins des mondes anciens et modernes, composé de musiciens spécialistes des instruments anciens (théorbe, clavecin, orgue, viole de gambe, serpent). Love I Obey, beau titre pour un hommage poignant aux ballades qui distordent le temps. Une belle rencontre enregistrée en live où compositions anglaises baroques du XVIIème communient élégamment avec des chansons traditionnelles américaines du XIXème siècle ("Love, I Obey" de William Lawes). Rosemary Standley sera en Fip Session Live le 16 février en direct du Studio 104. Guillaume Schnee 10 février 2015 Rosemary Standley va enchanter La Mégisserie à Saint-Junien le 15 février Rosemary Standley décline un blues hors du temps, aux confins des siècles comme des territoires musicaux. Faites un voyage musical le 15 février à La Mégisserie. Rosemary Standley vous embarque dans une fableuse Odyssée et puise à la source des origines de la musique moderne. Une fabuleuse quête musicale Rosemary Standley n'est pas une inconnue. Elle est l'interprète surprenante du groupe Moriarty. Dans un tour de chant original qu'elle a créé, elle interprète des chants traditionnels américains et s'empare avec élégance d'un répertoire baroque où Purcell côtoie William Lawes. Elle est accompagnée sur scène par l'ensemble de Bruno Helstroffer, guitariste et luthiste. Comme un trait d'union entre le XVII e siècle anglais, une voix qui chante les possibles, et le XIX e siècle américain, porte ouverte sur une modernité sans cesse contestée. Love, I Obey s'écoute comme une proposition et se vit comme un fantasme. Celui des petites histoires qui racontent la grande. L'inspiration est puisée à la source. Il y a les chansons traditionnelles américaines que Rosemary a découvertes en écoutant son père Wayne, folksinger et véritable anthologie vivante. Il y a les recherches menées comme des enquêtes par Elisabeth Geiger, claveciniste de l'ensemble, aux archives de la bibliothèque nationale de France qui ressuscitent des pièces oubliées depuis 400 ans, dont le titre éponyme du compositeur William Lawes : Love, I Obey. Les arrangements de Bruno Helstroffer proposent un blues hors d'âge dans le respect des 'uvres écrites des styles renaissance et baroque. La rencontre des civilisations Ce qu'a produit l'Angleterre des XVIe et XVIIe siècles en termes de mélodie fait écho à la jeune Amérique où le royaume d'Angleterre établit ses colonies, sur les côtes de l'Atlantique nord. Quelques notes qui sonnent, d'autres qui tonnent, le c'ur s'emballe si vite qu'il prend ses jambes à son cou. On fuit la mélancolie parce qu'elle révèle en nous les plus grands bonheurs. Love, I Obey excite cela ; le plaisir d'un temps qui suspend son vol. Laurent Borderie 16 février 2015 Love I obey, un petit bijou entre folk et baroque R. Standley et le Helstroffer's Band, Love I obey, Alpha, 14 titres, 58 mn. La chanteuse de Moriarty accompagnée de musiciens baroque propose une escacapade entre folk et baroque. Un petit bijou. À un mois de la sortie du prochain Moriarty, la chanteuse Rosemary Standley rejoint les musiciens baroques du Helstroffer's Band pour le projet Love I obey. L'album propose un voyage aux sources communes du folk américain et du baroque anglais du XVIIe siècle. Une chanson de William Lawes avec une guitare aux accents bluegrass, une berceuse américaine accompagnée au théorbe, à la viole, et au serpent baroque : la voix est fascinante, les associations résonnent comme des évidences, avec des arrangements qui font mouche. Le label Alpha propose une nouvelle fois un petit bijou à un catalogue déjà riche. Erwan Alix 27 février 2015 On a vu. La jolie douceur baroque de Love I Obey Au centre Rosemary Stanley chanteuse éclectique entourée à gauche de Martin Bauer joueur de viole de gambe et à droite de Bruno Helstroffer à droite. Après deux soirs au théâtre d'Alençon, Rosemary Stanley et ses musiciens baroques ont posé leurs instruments insolites sur la scène du forum de Flers. Bruno Helstroffer à la guitare et au théorbe, Élisabeth Geiger au clavecin et orgue et Martin Bauer à la viole de gambe ont accompagné la voix lunaire et cristalline de Rosemary. C'est un vrai voyage dans le temps que les artistes ont offert au public à travers la musique baroque essentiellement mais aussi avec quelques morceaux aux accents plus folks. L'ensemble dans une ambiance onirique portée par les décors de l'opéra de Rouen. Le mariage de tous ces éléments a permis de créer un agréable moment de musique et chant. Le public a d'ailleurs applaudi très longuement les quatre artistes lors du salut. 3 mars 2015 Rosemary Standley, reine du baroque'n'folk Musique : Concert de Love I Obey à la Chapelle de la Trinité Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, Rosemary Standley change de peau musicale comme on change de costume – et ceci d'autant plus aisément qu'elle change aussi de costume. Après Moriarty et le duo Birds on a Wire avec Dom la Nena, après A Queen of Heart, son spectacle de music hall, revoilà la chanteuse protée sous un nouvel avatar. A croire que là où beaucoup de musiciens ont un ou des projets parallèles, en sus de leur formation principale, Rosemary est son propre projet parallèle – une version chantante du Michael Keaton de Multiplicity. Certes, il s'agit toujours plus ou moins de décliner le même goût du partage et de profiter d'un palais bien formé aux mélanges folk / musique baroque – deux de ses amours – et à grands renforts de reprises – son péché mignon. Cette fois-ci, avec Love I Obey, la Standley se coltine à l'ensemble Helstroffer, qui donne dans l'instrument ancien (théorbe, clavecin, orgue, viole de gambe, serpent – l'instrument, pas la bête) et toute sa patine à un ensemble d'incunables du folk (Poor Wayfaring Stranger, Hush Bye, tiré des malles d'Alan Lomax), du baroque anglais (William Lawes, précurseur du genre, et bien sûr Purcell), de la musique de cour... Comme pour Birds on a Wire mais dans une veine bien plus baroqueuse, la magie Standley opère immédiatement et ne tient bien sûr qu'à une chose : les qualités d'interprétation et d'incarnation – sur scène, la chose prend encore une autre dimension – de la chanteuse, toujours aussi à l'aise dans le dialogue avec les époques et les musiciens qui l'accompagnent. Quels qu'ils soient. Stéphane Duchêne 28 mars 2015 On s'en voudrait de minimiser tout ce que Rosemary Standley a enregistré avec Moriarty depuis une dizaine d'années (leur dernier album, Epitaph, sort d'ailleurs ces jours-ci). jours Mais il était dit que sa voix ferait un jour des des rencontres étonnantes et que celles-ci celle l'emmèneraient plus loin. Pour composer poser le répertoire de Love I obey ont été mis à contribution des musiciens de cour, de théâtre ou d'église (John Wilson, Henry Purcell, William Lawes), des poètes (Thomas Campion, n, Phillis Wheatley), Wheatley), un roi (Henri VIII) et l'une de ses reines (Anne Boleyn). Rien que ça. Les autres titres ont été ramassés sur les landes et les chemins, ils ont couru les rues et traversé les mers (Bruton Town, Wagoner's Lad, Poor Wayfaring Stranger). On les connaît aît parfois sous d'autres noms. Tout ce répertoire, étagé entre les XVIe et XIXe siècles, est en soi d'une belle cohérence. Mais la voix chaude et pleine de Miss Standley l'enveloppe et le porte avec une aisance rare, à la fois détachée et voluptueuse luptueuse — sur un fil entre l'ascèse folk d'Anne Briggs et la suavité du contre-ténor ténor Alfred Deller. Elle déballe le contenu d'une malle trouvée au grenier et tout lui va. À ses côtés, on joue finement du théorbe ou de la guitare (Bruno Helstroffer), de l'orgue, 'orgue, du clavecin ou de son cousin flamand le muselaar (Elisabeth Geiger). Ne pas s'arrêter à l'emballage sépia : l'ensemble est tout le contraire d'un récital pour musée de cire. Ces chansons venues de loin vibrent, vieilles branches rajeunies par l'éclat d'un fruit mûr. François Gorin 3 avril 2015 Pour Rosemary Standley, la chanson est une grammaire douce Rosemary Standley s’amuse à compliquer la tâche du critique. Elle pourrait simplement être la chanteuse du groupe folk Moriarty. Mais elle multiplie les projets musicaux exploratoires. La constante, c’est sa voix, haut perchée aux inflexions graves, qu’elle met au service des thèmes traditionnels américains, plie aux lois des crooners, du jazz entredeux, de la musique baroque, etc. Rosemary Standley est inclassable, gourmande, têtue, présente-absente. Elle a la transparence farouche des têtues intimidées. Après Fugitives, un album de reprises d’incunables du folk américain paru en novembre 2014, Moriarty publiera à la mi-avril Epitaph. Sans préoccupation stratégique et sans que le groupe en soit gêné, Rosemary Standley vient de lancer sur le marché discographique Love I Obey, des compositions du baroque anglais mêlées à des chansons traditionnelles américaines, enregistrées avec l’ensemble Helstroffer. L’album est un voyage entre le XVIe et le XIXe siècle. On y trouve Love I Obey, de William Lawes (1602-1645), O Death, de l’époque des Tudors, attribuée à Anne Boleyn, (1536), Pastime du roi Henry VIII, des raretés trouvées aux archives de la Bibliothèque nationale de France par Elisabeth Geiger, claveciniste de l’ensemble. Elles y côtoient Geordie, chanson montagnarde américaine du folklore traditionnel anglo-irlandais, Jack Hall, venue du Somerset profond, ou encore Hush You Bye, puisée chez l’ethnomusicologue américain Alan Lomax. Le tout arrangé par le guitariste et joueur de théorbe Bruno Helstroffer et orné de la viole de gambe de Martin Bauer. Cette exploration des racines a été portée en scène à la Philharmonie de Paris, fin février, et tourne depuis. Une liste incongrue Parallèlement, Rosemary Standley a continué de chanter Birds on a Wire, avec Dom La Nena, chanteuse-violoncelliste brésilienne, tendance pop cool, une promenade entre Monteverdi, Leonard Cohen, Purcell, Fairouz, John Lennon ou Tom Waits. « Avec Dom La Nena, il y a trois ans et demi, nous sommes restées neuf mois à essayer d’arranger des morceaux voix-violoncelle, et pendant le week-end, je travaillais avec Elisabeth Geiger qui cherchait des partitions, des liens entre folk et baroque, car il existe des origines identiques via l’Irlande, des ponts de plusieurs siècles. » Rosemary Standley dit qu’elle a besoin de faire plusieurs choses à la fois. La liste est incongrue, du projet R & B Lightnin 3, avec Brisa Roché et Ndidi Onukwulu, arrangé par Toby Dammit, l’ex-batteur d’Iggy Pop, à A Queen of Heart, créé en 2013 sur une mise en scène de Juliette Deschamps – 22 chansons de femmes amoureuses, écrites pour ou par elles (Porque Te Vas, le thème de Cria Cuervos, Oops, de Doris Day, The Man I Love, de George et Ira Gershwin…). « Un spectacle monté au cordeau, il fallait juste se glisser dedans. Je suis moi à chaque fois. Ce sont à chaque fois des expériences d’interprétation. J’ai l’impression de me traduire, pas de me trahir, dit la chanteuse. Cela a commencé avec Private Domain, créé par Laurence Equilbey au Printemps de Bourges en 2009. » Le classique et l’électro La fondatrice de l’ensemble Accentus préside alors, sous le pseudonyme d’Iko, aux noces du répertoire classique avec la musique électronique, entre le musicien mexicain Murcof, le Français Marc Collin et Rosemary Standley, pour un répertoire de Purcell, Fauré, Monteverdi. Créé à la cathédrale Saint-Étienne de Bourges, repris à la basilique de Saint-Denis et à Aix-en-Provence, le récital marque une rupture dans la logique communautariste des musiques. C’est avec son père, musicien folk, Américain né dans l’Ohio, que Rosemary Standley a appris à chanter. Elle a poursuivi sa formation au Conservatoire avec la mezzo-contralto Sylvie Sullé. Wayne Standley chante chez Joe Allen, le restaurant américain des Halles. Il lui apprend une chanson country de Hank Williams, et elle la chante à l’église SaintDominique « pour une square dance, devant 300 personnes, c’était grisant. J’avais 8 ans ». Sa mère est correctrice (au Monde). « Les correcteurs, ce sont des zigotos, des gens un peu fous, Pagnol en parle bien dans Le Temps des secrets, ils le fascinaient. » Anarchistes de tradition, les correcteurs font respecter les lois rigides de la grammaire. « En musique aussi, la loi, c’est la grammaire commune », dit la jeune femme, née à Paris en 1979. À 20 ans, Rosemary Standley fait partie d’un groupe de country rock, Johnny Cash Revival, « avec des fans qui chantaient à trois voix le répertoire que Cash avait emprunté à la Carter Family », groupe créé en Virginie en 1926. La souplesse stylistique de Rosemary Standley viendrait-elle du folk ? Et de Moriarty, « un groupe libre, où chacun s’aère », confirme Arthur B. Gillette, pianiste, guitariste de Moriarty. Lui a monté des ateliers de créations radiophoniques avec France Culture, l’un avec des adolescents autistes de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine), l’autre est un voyage sur le Mississippi, « le journal intime d’un apprenti ethnomusicologue ». Rosemary Standley est en train de lire une biographie de Purcell, elle en a retenu un précepte : « Il faut copier ce qu’il y a de mieux. » Véronique Mortaigne
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