Press release (only avalaible in french)
Transcription
Press release (only avalaible in french)
0 présentent ÉSIMÉSAC un film de Luc Picard produit par Lorraine Richard Luc Martineau En salles dès le 30 novembre 2012 produit avec la participation financière de TÉLÉFILM CANADA, Crédit d’impôt cinéma et télévision Gestion SODEC, SODEC Société de développement des entreprises culturelles – Québec, Canada Crédit d’impôt pour film ou vidéo canadienne, Société Radio-Canada, avec la collaboration de Super Écran - Fond Québécor 1 Synopsis Plongée dans un passé de surdimensions, de anti-héros colorés et de personnages plus grands que nature, l’histoire frôle la légende et la merveille côtoie le quotidien. On dirait qu’il était une fois… Et que la force était de taille. Les familles comptaient plus de quatre cent enfants et les surhommes se calculaient tous en hercules. Surtout, les gens avaient des ombres étranges. Des ombres, comme une part d’eux-mêmes qui échappaient parfois à leur contrôle mais qui faisaient souvent l’objet de pavanerie. Dans un village isolé, la misère gruge son monde et leurs rêves. Depuis quelques années, les habitants de Saint-Élie-de-Caxton trouvent tout juste à manger pour se maintenir en vie. Les jardins de chacun ne fournissent pas à produire suffisamment pour subvenir à la faim. Au printemps, Ésimésac, seul habitant du village à n’avoir pas d’ombre mais jouissant d’une grande force, décide de s’y mettre à redonner aux ventres du village. Il convainc son monde de contribuer, chacun de son mieux, pour participer à un projet de jardin communautaire. À multiplier les forces de chacun pour cultiver en grand. Et on s’y lance. À ce même moment, on entend une rumeur voulant que la construction d’un chemin de fer dans la région relie bientôt Saint-Élie-de-Caxton au reste du monde. Avec la promesse de l’abondance, des wagons remplis d’opulence et de boustifaille, le train laisse espérer à du confort et du facile. Le forgeron Riopel, dont l’ombre est immense, choisit de s’impliquer dans la fabrication de rails plutôt que dans la culture maraîchère. Et il convainc les gens de s’investir dans ses ferrailles et affaires plutôt que de jouer le jardin. L’été se déroule, et, un à un, ceux qui avaient osé le jardinage passent du côté du forgeron. Le grand projet commun d’Ésimésac perd des plumes et bat de l’aile sous le poids du métal, mais devrait-il s’opposer au progrès? 2 Mot de Fred Pellerin Scénariste Ésimésac raconté par Fred Pellerin «Ésimésac, c’est l’histoire d’un gars, un enfant dans un corps d’homme, qui est né sans ombre, qui est très fort et qui est un peu naïf. Dans le film, l’ombre représente en quelque sorte l’ego; certains ont de très grosses ombres et d’autres, de plus petites. Lui, il n’en a pas du tout. Alors, comme il n’a pas d’ego, il ne travaille jamais pour lui-même. Ses efforts sont déployés vers les autres. Lorsque le village se retrouvera dans la misère, Ésimésac va mettre sur pied un projet collectif qui fera en sorte que chacun mangera. Mais un autre projet, celui du chemin de fer, axé sur le profit individuel pour sauver le collectif, viendra bouleverser ses plans. Ça se terminera en un suicide municipal.» PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-JOSÉE ROY / AGENCE QMI 3 CITÉ AMÉRIQUE Fondée en 1987, Cité Amérique est une des plus importantes maisons de production au Canada. Plusieurs de ses titres ont obtenu des records d’assistance ou de cote d’écoute et ont été honorés par les jurys de nombreux festivals et événements internationaux. Voici quelques titres de films québécois produits par la compagnie : Séraphin, un homme et son péché, Le cœur au poing et Eldorado de Charles Binamé, L’audition de Luc Picard, Monica la Mitraille de Pierre Houle, Ma Tante Aline de Gabriel Pelletier, Histoire de Famille de Michel Poulette, CQ2 (Seek You Too) de Carole Laure, La rivière aux Castors et La citadelle assiégée de Philippe Calderon, Lost and Delirious et Emporte-moi de Léa Pool, ainsi que Dans le ventre du dragon d'Yves Simoneau. Cité Amérique a également produit plusieurs séries dramatiques pour la télévision, (certaines d’entre elles co-produites avec la France, le Royaume-Uni ou l’Irlande) dont voici quelques titres ayant connu d’excellents succès : Les filles de Caleb, Blanche, Random Passage, Marguerite Volant, Dice et Bob Gratton, ma vie, my life (Saison I et II); nommons également les téléfilms Crimson Petal and the White, La trilogie marseillaise et The Last Casino. Cité Amérique a récemment ajouté à ses activités la production de séries jeunesse dont : Doggy Day School I et II, Ludovic, Station X, Dragon et Wumpa’s World. Les productions signées Cité Amérique ont déjà remporté près de 80 prix et distinctions au pays comme à l’étranger; vendues dans plus de cinquante pays, elles auront rejoint un auditoire estimé à 500 millions de personnes. Cité Amérique est membre de Attraction. 4 Lorraine Richard Productrice Cofondatrice et présidente de Cité Amérique, elle a produit pour le cinéma : French Kiss de Sylvain Archambault , Babine de Luc Picard, Ma Tante Aline de Gabriel Pelletier, L’Audition de Luc Picard (Grand Prix et Meilleur film canadien FIFM 2005), Monica La Mitraille de Pierre Houle (Best flick award Canadian filmakers’s Festival, Toronto 2004), Séraphin, un Homme et son péché de Charles Binamé (Billet d’Or Jutra 2003 et Golden Reel Genies 2003), Lost & Delirious de Léa Pool (Film s’étant le plus illustré à l’étranger Jutra 2002, Prix du Public Stockholm 2001), Emporte-moi de Léa Pool (Prix spécial du Jury œcuménique Berlin 1999, Prix spécial Festival International de Toronto 1999, Meilleur film canadien Association des critiques de films de Toronto 1999, Gryphon d’Argent Meilleur film Giffoni 1999) Four Days de Curtis Wehrfritz (Bronze Award Meilleur film de suspense Flagstaff 19999) Eldorado et Le Cœur au poing de Charles Binamé (Chrystal Globe Meilleur film Karlovy Vary 1998 ) Dans le ventre du Dragon de Yves Simoneau (Outstanding film of the year London Film Festival 1989). Durant de nombreuses années, Lorraine Richard a été vice-présidente et membre du conseil d'administration de l'Association des Producteurs de Film et Télévision du Québec (APFTQ); entre 1995 et 2000, elle était Présidente du Conseil National du cinéma et de la production télévisuelle, et également membre du conseil d'administration de la SODEC. Elle a été aussi membre du conseil d'administration du Canadian Television Fund entre 1997 et 2000. En 1992, Lorraine Richard a reçu le Corporate Achievement Award par le Canadian Film and Television Production Association (CFTPA). Elle a également reçu en 1992 le prix du Canadian Woman Entrepreneur of the year et été honorée en 1999 par l'Association des Femmes en Cinéma et Télévision (Women in Film and Television) pour sa contribution à l'industrie. Luc Martineau Producteur Il a produit pour le cinéma : French Kiss de Sylvain Archambault (2010), Babine de Luc Picard (2007), Ma Tante Aline de Gabriel Pelletier (2006), L’Audition de Luc Picard (Grand Prix et Meilleur film canadien FIFM 2005), Monica La Mitraille de Pierre Houle (Best flick award Canadian filmakers’s Festival, Toronto 2004), Séraphin, un Homme et son péché de Charles Binamé (Billet d’Or Jutra 2003, Golden Reel Genies 2003),), et pour la télévision la série Wumpa’s World I (2001) et II (2003)et le site web Wumpa (Grand Prix Jeunesse, concours Boomerang 2003. Flèche d’Or 2004 de l’AMR) ainsi que la série Bob Gratton, Ma vie, My life I réalisée par Gabriel Pelletier (2005), et Bob Gratton, Ma vie, My life II et III réalisées par Sylvain Archambault (2007-2008). Depuis 1978, il a été un pigiste actif dans le milieu de la production cinématographique télévisuelle et publicitaire, entre autres pour La Guerre des Tuques de André Melançon, Les Plouffes de Gilles Carle, Bonheur d’occasion de Claude Fournier, Les Filles de Caleb de Jean Beaudin, Marguerite Volant et Le cœur au poing de Charles Binamé. 5 LA RÉALISATION Luc Picard Réalisateur Acteur prolifique au cinéma, au théâtre et à la télévision, Luc Picard fait ses débuts comme réalisateur et scénariste en 2005 avec le long métrage L’Audition dans lequel il interprète aussi le rôle principal. L’essai se transforme en succès public et critique avec pas moins de 10 nominations aux Prix Jutra, 7 aux Prix Génie et de nombreux prix dans les festivals. « Ésimésac est un conte moraliste. C’est une continuation de la vie et de l’univers de St-Elie-deCaxton installé dans Babine, mais c’est une suite qui se distingue de l’original à plusieurs points de vue. D’abord le ton de base est plus grave : même si les personnages ont conservé leur candeur et leur humour bon enfant, la crise qu’ils traversent est sérieuse et leurs souffrances sont bien réelles. Par ailleurs, la trame narrative du récit est beaucoup plus unifiée que dans Babine. Il s’agit moins de la présentation d’un univers que de raconter un épisode noir dans la vie du village. Cet épisode trouve son écho dans la vie d’aujourd’hui et vient parler au cœur des grands débats : l’être versus le paraître (la grandeur des ombres étant la représentation des égos de chacun) et l’individualisme versus le communautaire. Ce sont ces deux dualités que je veux mettre en lumière en évitant évidemment tout côté didactique. Car au bout du compte, ce n’est ni moi ni Fred Pellerin qui parlons mais bien les personnages et leurs émotions. » -Luc Picard LA DISTRIBUTION NICOLA-FRANK VACHON Ésimésac Intéressé dès son plus jeune âge par le dessin et les arts graphiques, il fait ses études collégiales au Cégep de Sainte-Foy en graphisme. Il obtient son DEC en 1996. À sa sortie du collège, il n'est pas satisfait de ce que le métier de graphiste peut lui apporter et il étudie entre autres le cinéma, la philosophie et l'anthropologie, sans toutefois compléter de premier cycle dans ces disciplines. Il poursuit son exploration en s'inscrivant à un Certificat en histoire des religions en 1997, qu'il complètera en 1999. C'est à l'université qu'il commence également à s'intéresser à l'art dramatique et qu'il obtient son premier rôle dans une pièce de théâtre (Obéron, dans Le songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, au Cegep de Sainte-Foy). Il est accepté dans la troupe même s'il est un étudiant de l'Université Laval. En 2000, il quitte l'Université et est rapidement engagé comme graphiste à temps plein chez Boum! Communication dans le quartier Limoilou à Québec. Ce métier le lasse rapidement et il décide de s'inscrire aux auditions du Conservatoire d'Art Dramatique de Québec (CADQ). Il est accepté et débute ses études en jeu dès 2001, qu'il complètera en 2004. Dans Ésimésac, Nicola-Frank Vachon interprète le rôle d’Ésimésac Gélinas, 25 ans, né il y a 2 ans. Il est né sans ombre, donc sans égo et sans orgueil. C’est un pur qui finira par être corrompu par ses propres bonnes intentions. Il possède une force surhumaine qui diminue au fur et à mesure que son ombre grandit. 6 LUC PICARD Toussaint Brodeur Le choix de ses rôles à l’écran comme à la scène fait de Luc Picard l’un des comédiens majeurs du Québec. À sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 1988, il débute au théâtre dans Signer sous la direction de Claude Poissant, un metteur en scène qu’il retrouvera à cinq autres reprises. René-Richard Cyr, Yves Desgagnés, Jean-Pierre Ronfard, Lorraine Pintal, Brigitte Haentjens, Denis Arcand, Pierre Bernard le dirigeront à leur tour. Cette année, il faisait partie de la dernière création d’Alexis Martin, Sacré-Cœur, présenté à l’Espace Go. Dès son premier rôle au cinéma en 1990 dans Les saufs-conduits de Manon Brillant, il est récompensé par le Prix Luce Guilbault du meilleur jeune acteur, un prix qui annonce les rôles forts et exigeants qu’il enchaîne par la suite. Il incarne Desaulniers dans Nelligan de Robert Favreau, un Felquiste dans Octobre de Pierre Falardeau, le policier à la dérive dans Le dernier souffle de Richard Ciupka ou le mari infidèle dans La femme qui boit de Bernard Émond. Avec 15 février 1839 de Pierre Falardeau, il obtient le Jutra de la meilleure interprétation pour son rôle du Chevalier de Lorimier. L’année suivante, le Jutra du meilleur comédien dans un rôle de soutien récompense sa performance dans Le collectionneur de Jean Beaudin. Quant à Savage Messiah de Mario Azzopardi, il lui vaut le Génie de la meilleure interprétation. Le Festival international du film francophone de Namur l’honore à son tour par le Bayard d’or du meilleur comédien pour 20h17 rue Darling de Bernard Émond. Récemment, on a pu le voir dans Un Dimanche à Kigali de Robert Favreau et dans son propre film L’Audition où il tenait le rôle principal. Sa carrière à la télévision est tout aussi féconde puisqu’il remporte à quatre reprises un Gémeau pour ses interprétations dans Omerta : la loi du silence, L’ombre de l’épervier, Chartrand et Simonne I et II. Il faisait également partie de la distribution de Blanche, Scoop, Les grands procès, A nous deux ou Vice caché I-II. Dans Bob Gratton, ma vie, my life en 2006, il interprète son propre rôle. Dans Ésimésac, Luc Picard interprète le rôle de Toussaint Brodeur, 40 ans. Peut-être l’homme le plus sage du village. Il a quelque chose dans l’œil qui nous fait deviner qu’il est le seul à savoir que ce qu’ils vivent, lui et ses amis, est une légende écrite par Fred Pellerin. GILDOR ROY Le forgeron Riopelle De l’Abitibi à Rigaud, en passant par la Florida et une autre chambre d’hôtel, Gildor Roy en a fait des Km/h au cours de sa carrière. Ce petit Taureau du mois de mai, né en 1960, n’avait pas encore trois ans lorsqu’il effectua son premier déménagement, passant de son Abitibi natal à Rigaud où il habita jusqu’à ce qu’il quitte le foyer familial. Sa jeunesse s’est écoulée au son des Hank Snow, Buck Owens, Hank Williams et autres grands de la musique country. Jusqu’à ce qu’il découvre les Genesis, Supertramp et Boston de son adolescence. Très timide à l’école, Gildor ne savait pas trop de quoi serait fait son avenir. Il opta pour les lettres lorsqu’il s’inscrivit au Cégep Lionel-Groulx. Pour ensuite se diriger vers les sciences humaines…mais sans les mathématiques, sa bête noire depuis toujours. Il s’inscrira finalement à l’École nationale de Théâtre où il joue le tout pour le tout. Même s’il a eu à endurer les commentaires pas toujours encourageants de certains professeurs, il obtient son 7 certificat en interprétation en 1983. Ironie du sort, il accepte ensuite un poste de gardien de sécurité… à l’École nationale de Théâtre. Qui aurait dit que presque vingt ans plus tard, Gildor aurait joué dans près de 20 pièces de théâtre, dont les plus célèbres sont certainement, Vol au dessus d’un nid de coucou, Glengarry Glen Ross et Hosanna. Qui aurait dit que Gildor serait à l’affiche de plus de quinze films, dont les plus marquants demeurent Requiem pour un beau sans-cœur, La Florida, Karmina 1 et 2 et plus récemment, La Mystérieuse Mademoiselle C sans oublier plus récemment, Les Boys 4, le film Duo de Richard Ciupka et un retour avec le cinéaste Robert Morin avec Que Dieu bénisse l’Amérique. Suivent Contre toute espérance et Babine. À la télévision, Gildor a joué presque tous les rôles : comédien, animateur, chroniqueur. Quelques titres qui vont certainement vous rappeler de bons souvenirs : Samedi PM, Super sans plomb, 3 gars un samedi soir, Miséricorde, 10-07 (L’affaire Kafka), Le Retour. Depuis presque cinq ans, Gildor Roy fait crouler le Québec de rire chaque semaine avec son personnage de Germain à KM/H diffusé à TVA. Et l’été dernier, c’est sur son île de Gilidor qu’il nous à reçu via Radio-Canada. Est-ce que vingt ans passés, Gildor Roy aurait pensé être animateur à la radio? On l’a pourtant retrouvé à la barre des émissions matinales de quelques stations montréalaises majeures. Bien sûr, il ne faudrait pas oublier le chanteur. Ce qui a d’abord commencé comme un gros party pour les amis et les proches est devenu une grande histoire d’amour entre Gildor Roy et ses fans. À la demande de plusieurs connaissances, Gildor monte un spectacle de chansons country, sans prétention, à la petite salle montréalaise La Licorne accompagné de son groupe, The Posse of Love. Les gens s’amusent tellement et le mot se passe si rapidement que le spectacle sera présenté à guichets fermés pendant douze soirées. Un producteur, Marc Racine des Disques Passeport, lui offre un contrat de disque qui se réalise avec la sortie de Tard le soir sur la route… en 1991 contenant l’irrésistible succès Donne-moi un bec. Une grande tournée de spectacles et le Félix pour le meilleur album country/folk couronnent cette nouvelle carrière pour Gildor. Idem pour l’album suivant, Une autre chambre d’hôtel, paru en 1994. Jamais deux sans trois, le disque Plein l’dos, lancé en 1996, allait connaître le même sort que les deux précédents, soit une longue tournée et un troisième Félix pour le meilleur album country. Avec Vacaciones, son quatrième opus, Gildor Roy nous propose aujourd’hui un nouvel univers, une facette méconnue de cet artiste polyvalent et toujours surprenant. Qu’on adore suivre et avec raison. Dans Ésimésac, Gildor Roy interprète le rôle du Forgeron Riopelle, 45 ans. L’ancien homme fort du village. Fier et orgueilleux qui assure la survie de sa famille. ALAIN SAUVAGE Le curé Flambant 8 ISABEL RICHER La sorcière Dès son premier rôle au cinéma, Isabel Richer connaît les honneurs de la profession en décrochant une nomination aux Génies 1996 pour son rôle dans Eldorado de Charles Binamé. Par la suite, qu’elle soit meurtrière (La conciergerie des monstres d’Estelle Arnaud) ou femme à barbe (La comtesse de Bâton Rouge d’André Forcier), elle multiplie les rôles forts et troublants. C’est grâce à son personnage de Stéphane dans le très étonnant La loi du cochon d’Erik Canuel qu’elle remporte le Jutra de la meilleure actrice. Viendront par la suite L’espérance, Dans l’œil du chat, Sans elle, L’incomparable Mademoiselle C., et Nouvelle-France. Elle était aussi à l’affiche du succès Les 3 p’tits cochons, le premier film de Patrick Huard. Après ses premières apparitions télévisées dans Le sorcier, Jasmine, Les grands procès, la télésérie Lobby lui offre sa première nomination aux Gémeaux 1997. Mais la consécration viendra avec le personnage de Pauline dans L’ombre de l’épervier I et II pour lequel elle remporte le Prix Gémeaux de la meilleure actrice en 1998 et une nomination en 2000. Depuis, nous avons pu la voir dans Grande Ourse II, Un homme mort, Le 7ème round ou Les Invincibles I et II. Récemment, elle incarnait Gloria dans Les sœurs Elliott de François Gingras. Diplômée de l’École nationale de théâtre, Isabel Richer a continué de monter sur les planches. On a pu la voir ainsi dans Tu peux toujours danser par Claude Poissant, Jack et Jill mis en scène par Sophie Lorrain ou la version d’Un Tramway nommé désir par René Richard Cyr. Dans Ésimésac, Isabel Richer joue le rôle de celle que le village a surnommée la Sorcière. RENÉ RICHARD CYR Méo Bellemare Véritable touche-à-tout, René Richard Cyr possède plusieurs cordes à son arc : comédien, metteur en scène, auteur, réalisateur, traducteur, adaptateur et animateur. Il fut également directeur artistique et codirecteur général du Théâtre d’Aujourd’hui de 1998 à 2004, puis codirecteur artistique du Théâtre PàP (Petit à Petit) de 1981 à 2004. On lui doit plus d’une soixantaine de mises en scènes théâtrales qui alternent pièces de répertoire (Molière, Tennessee Williams, Beaumarchais, Jean Genet) et textes contemporains (Roland Lepage, François Archambault, Larry Tremblay, Daniel Danis, Michel Tremblay). Sa passion pour la scène l’amène à la mise en scène de comédies musicales comme Les parapluies de Cherbourg, L’homme de la Mancha, et plus récemment Les Belles-soeurs présenté également à Paris. Pour l’opéra, il signe les mises en scène de The Turn of the Screw et Don Giovanni. On le retrouve également sur les planches dans des créations signées Claude Poissant, André Brassard, Yves Desgagnés ou Lorraine Pintal. En 2003, il collabore avec le Cirque du Soleil pour lequel il signe le spectacle Zumanity présenté à Las Vegas. Grâce à cette carrière prolifique, il cumule neuf nominations à la Soirée des Masques et repart trois fois avec la précieuse statuette. Si ses apparitions au cinéma se font discrètes, il n’empêche pas moins qu’il a travaillé avec les grands réalisateurs québécois : Claude Fournier (Bonheur d’occasion), François Girard (Vie et mort de l’architecte), Denys Arcand (Joyeux Calvaire), Olivier Asselin (Le siège de l’âme) ou Émile Gaudreault (Nuit de noces). La télévision a également profité de son talent avec pas moins d’une vingtaine d’apparitions dans des téléromans et télé-séries. Sa plus récente a marqué les esprits grâce à son étonnante 9 interprétation de la drag queen Véronica Sinclair de Cover Girl qui lui vaut d’être nommé à deux reprises aux Prix Gémeaux de la meilleure interprétation. Il devient animateur le temps des trois saisons de l’émission Le plaisir croît avec l’usage, sur Télé Québec. C’est dans le rôle de Méo, coiffeur saoul, que l’on trouve René Richard Cyr à l’affiche de Ésimésac. MARIE BRASSARD Madame Gélinas Les débuts de Marie Brassard restent étroitement liés à sa rencontre avec Robert Lepage. Dans Le polygraphe, non seulement elle tient le rôle de Lucie Champagne mais signe également le scénario avec le réalisateur, ce qui lui vaut les Génies de la meilleure interprétation et du meilleur scénario en 1997. Ils collaborent plus tard sur de nombreuses productions théâtrales : La trilogie des dragons, Les sept branches de la Rivière Ota ou Geometry of Miracles. Michel Nadeau, Philippe Soldevilla, Jim Millan ou Alexis Martin la dirigeront à leur tour sur les planches. En 2001, elle crée son propre spectacle, Jimmy, créature de rêve qui connaît un grand succès en Amérique, en Europe et en Australie avec ce personnage émouvant ni homme ni femme qu’elle interprète seule sur scène. La même année voit la naissance de sa société de production, Infrarouge, dont elle devient la directrice artistique. Ses deux nouvelles pièces, La noirceur et Peepshow, connaissent un grand engouement lors de leur tournée. Sa plus récente création, L’invisible, fut présentée en juin 2008 au Festival TransAmériques. Si Robert Lepage la dirige une nouvelle fois à l’occasion du film Nô, Marie Brassard faisait également partie de la distribution de The Claim de Michael Winterbottom, La loi du cochon d’Éric Canuel, Le bonheur est une chanson triste de François Delisle, Congorama de Philippe Falardeau jusqu’au tout récent Continental, un film sans fusil de Stéphane Lafleur. Quant à son rôle de Francine Juneau dans la télé-série Bunker, le cirque, il lui vaut une nomination au Prix Gémeaux de la meilleure interprétation dans un rôle de soutien. Dans Ésimésac, Marie Brassard incarne Madame Gélinas, la villageoise enceinte depuis 20 ans ! MARIE-CHANTAL PERRON Jeannette Brodeur Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre en 1989, Marie-Chantal Perron s’est illustrée autant dans les rôles comiques que dramatiques. À la télévision, on la retrouve dans La Maison Deschênes, Chop Suey, Les héritiers Duval, Blanche ou encore dans Marguerite Volant. Mais c’est surtout Histoire de filles dans lequel elle joue depuis dix ans qui montre l’étendue de son jeu comique, un jeu contrebalancé par son rôle émouvant d’Élise dans Nos étés 1, 2 et 3, qui lui vaut une nomination comme meilleure actrice de soutien au Gala des Gémeaux 2006. Au cinéma, son interprétation lumineuse du rôle titre de La mystérieuse Mademoiselle C. marque les esprits et lui permet de décrocher une nomination au Gala des Jutra 2003. Elle reprendra son personnage dans L’incomparable Mademoiselle C., une nouvelle fois sous la 10 direction de Richard Ciupka. On l’a vu également dans Le secret de ma mère de Ghyslaine Côté et cette année, son nom était à l’affiche du film de Lyne Charlebois, Borderline. Pour le théâtre, elle collabore avec Serge Denoncourt, Micheline Lanctôt, René Richard Cyr ou Yves Desgagnés. Certaines de ses pièces lui ont valu plusieurs nominations à La soirée des masques. Parallèlement à sa carrière de comédienne, Marie-Chantal Perron développe depuis trois ans sa propre ligne de vêtements, Dandine. Dans Ésimésac, Marie-Chantal Perron tient le rôle de Jeannette Brodeur, la femme de Toussaint. MAUDE LAURENDEAU La belle Lurette Membre des compagnies de théâtre Le Smark et Le Vaisseau d’or, Maude Laurendeau est une habituée des planches, notamment au côté de Guy Beausoleil avec qui elle participe à la création du Mystère de Mlle Jaïre et Devant les maîtres. À la télévision, elle apparaît dans plusieurs télé-séries (Annie et ses hommes ; Minuit, le soir ; Pure laine ; Le cœur a ses raisons) et joue la méchante Justine dans Grande Ourse II. Mais c’est principalement son interprétation d’Anaïs dans Nos étés II, III et IV qui lui offre un personnage complexe et la fait connaître du public. Au cinéma, elle fait partie de la distribution de The Pact de Rodney Gibbons. Dans Ésimésac, Maude Laurendeau incarne le rôle de la belle Lurette, 22 ans, romantique et idéaliste. Une éternelle rêveuse qui vient de loin. Une pure qui sera touchée par le côté chevaleresque d’Ésimésac. L’ÉQUIPE DE CRÉATION FRED PELLERIN Scénariste Celui qui dit être devenu « conteur agréable par mégarde » a rendu populaire le village de SaintÉlie-de-Caxton où il demeure et puise les personnages qui peuplent ses contes. Diplômé en littérature à l’université du Québec, Fred Pellerin se fait connaître en 2001 avec son premier spectacle, Dans mon village, il y a Belle Lurette… qui connaît un succès retentissant en France et au Québec. Ses deux spectacles suivants, Il faut prendre le taureau par les contes ! et Comme une odeur de muscles, consolideront la réputation du jeune conteur. Avec ses trois créations, Fred Pellerin cumule plus de 1500 représentations. Ses spectacles ont donné naissance à trois livres-disques. Il a également publié un livre de contes, Bois du thé fort, tu vas pisser drette, ainsi qu’un livre photo Zoom sur… Sainte-Élie-deCaxton. 11 NICOLAS LEPAGE Concepteur visuel Nicolas Lepage travaille d’abord sur des story-boards avant de devenir décorateur sur des films tels que The Witness de Jeffrey Edwards ou C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée. On le retrouve 1er assistant directeur artistique sur Le Survenant d’Erik Canuel ou The Sum of All Fears de Phil Alden Robinson. En tant que directeur artistique, il participe à de grosses productions américaines comme The Terminal de Steven Spielberg, Gothika de Mathieu Kassovitz, 300 de Zack Snyder ou plus récemment, La Momie : la tombe de l’Empereur Dragon de Rob Cohen. Il fut également directeur artistique pour les films suivants : The Fountain de Darren Aronofsky, Confessions of a Dangerous Mind de Georges Clooney, Godsend de Nick Hamm ou Le vol de David Mamet. En tant que concepteur visuel pour la télévision, il participa aux télé-séries Les Invincibles I et II et III, diffusées sur les ondes de Radio-Canada. FRANÇOIS DUTIL Directeur de la photographie Directeur de la photographie sur Mirador, François Dutil a également dirigé la photographie de 5150 rue des Ormes, réussissant à créer une atmosphère des plus inquiétantes ce qui montre bien la polyvalence de styles dont il est capable. CARMEN ALIE Créatrice des costumes Formée à l’école de haute couture Cotnoir Caponi, Carmen Alie œuvre dans le domaine du costume depuis 1988.Versatile elle a fait la conception de costumes pour plus de 150 productions scéniques allant de la danse (Les grands ballets canadiens, American ballet theater N.Y., San Francisco ballet, O Vertigo) au théâtre (Macbeth TNM, le Menteur NCT, Lorenzacio NCT) en passant par le rock (Garde robe de Mick Jagger, Voodoo Lounge Tour) pour ne nommer que ceux-ci. Elle a à son actif plus de 300 publicités télévisées ainsi que les séries Grande Ourse1-2 (Prix gémeaux du ‘’meilleurs costumes’’ 2004) Ciao Bella, toutes deux réalisées par Patrice Sauvé , François en série 1-2 ( Jean François Asselin), Les Sœurs Elliot 1-2 (François Gingras) et une filmographie comprenant L’audition (Luc Picard), La rage de l’ange ( Dan Bigras), Cheech ( Patrice Sauvé ), Nitro (Alain Desrochers)et Tout est parfait ( Yves Christian Fournier). Elle a aussi travaillé plus récemment sur les productions cinématographiques Babine ( Luc Picard), ayant gagné le Jutras des meilleurs costumes et 5150 rue des Ormes ( Eric Tessier). ALEXANDRE LAFORTUNE Réalisateur des effets numériques Alexandre a travaillé sur des films surprenants qui font partis de la bibliothèque de tous bons cinéphiles. Eternal Sunshine of the Spotless Mind (Michel Gondry), Brokeback Mountain (Ang Lee), Mr Nobody (Jaco Van Dormael), Source Code (Duncan Jones) ne sont que quelques titres sur lesquels on peut voir son expertise en effets numériques, que ce soit avec Buzz Image Group ou Oblique FX. 12 YVANN THIBAUDEAU Montage Image Une filmographie des plus complètes démontre bien le travail d’Yvann. À la télévision, sont travail fut remarqué sur Les Lavigueur (Sylvain Archambault), Les Boys (Louis Saïa) et Les Invincibles (Jean-François Rivard). Au grand écran, il livre un montage raffiné sur Bordeline et Tout est parfait, ainsi qu’un montage efficace sur French Kiss, Piché; entre ciel et terre, Pour toujours les Canadiens (Sylvain Archambault), Funkytown (Daniel Roby), et le savoureux Starbuck (Ken Scott). MICHEL CORRIVEAU Musique originale Michel Corriveau set un compositeur d’inspiration à la fois éclectique et éclatée. Au cinéma, il a mis en musique des drames (Le Survenant), des thrillers (Le Dernier Tunnel) et des comédies (French Kiss, Bon Cop, Bad Cop). À la télévision, il a rythmé l’action de plusieurs séries marquantes comme Answered by Fire, Les Lavigeurs ou The Phantom. À Chaque fois, il a trouvé la note juste. Ses premières compositions, Michel Corriveau les doit au monde de la publicité, qui, durant près de dix ans, lui donnera l’occasion d’explorer tous les sons, tous les rythmes et tous les styles. Au total, il signera pas moins de 500 « 30 secondes » pour de grandes campagnes nationales, récoltant au passage plusieurs récompenses, parmi lesquelles deux Coqs d’or du Publicité Club de Montréal. À l’invitation du réalisateur Érik Canuel, il crée la musique de Hemingway : A Portrait, un documentaire présenté dans les cinémas IMAX en première partie du film Le Veil Homme et la mer d’Alexander Petrov. L’expérience sera une révélation. Pour le public d’une part, qui découvre un artiste capable de décupler le pouvoir des mots et des images. Suivront deux productions américaines puis Nez Rouge en 2003, pour lequel la SACEM lui décerne un «Coup de chapeau» au Festival du cinéma québécois à Paris. Depuis, Michel Corriveau a mis en musique de nombreux longs métrages, alternant entre les ambiances intimistes des films d’auteurs et l’ampleur symphonique des œuvres à grand déploiement. Cette polyvalence tous azimuts et sa signature cinématographique unique lui ont d’ailleurs valu plusieurs prix nomination de distinctions. 13 Fiche technique Un film de Produit par Scénario Concepteur visuel Directeur photo Réalisation des effets numériques Costumes Maquillage Coiffure Casting Conception sonore et son direct Mixage Montage Musique originale Productrice déléguée Producteurs exécutifs Production Distribution Ventes à l’étranger Luc Picard Lorraine Richard Luc Martineau Fred Pellerin avec la collaboration de Luc Picard Nicolas Lepage François Dutil Alexandre Lafortune Carmen Alie Kathryn Casault Denis Parent Catherine Didelot Pierre Bertrand et Olivier Calvert Sylvain Lefebvre, Modulations - Technicolor Yvann Thibaudeau Michel Corriveau Martha Fernandez Daniel Proulx, Richard Speer Cité Amérique Alliance Vivafilms Delphis Films 14 ÉSIMÉSAC avec Ésimésac Toussaint Brodeur Jeannette Brodeur La sorcière Madame Gélinas Le Forgeron Riopelle Lurette Riopelle Méo Bellemare Le Curé Flambant Marie Gélinas Hubert Nicola-Frank Vachon Luc Picard Marie-Chantal Perron Isabel Richer Marie Brassard Gildor Roy Maude Laurendeau René Richard Cyr Alain Sauvage Sophie Nélisse Denis Trudel et Lorenzo Diezel Pierre Colin 15 Crédit photo : Bertrand Calmeau Crédit photo : Bertrand Calmeau 16
Documents pareils
Présentent Un film de Sylvai Archambault et Ian Lauzon Produit par
Michel Corriveau set un compositeur d’inspiration à la fois éclectique et éclatée. Au cinéma, il a mis
en musique des drames (Le Survenant), des thrillers (Le Dernier Tunnel) et des c...