La Maison Vannier, La Maison Vannier

C
O M M E R C E
La Maison
Vannier,
Poitiers
Pierre
Pierre JUCHAULT
JUCHAULT
Dames de France, Monoprix, Cordeliers,
autant d’enseignes qui rythment,
depuis des années, une des importantes
artères commerciales de Poitiers.
A leur fronton brille le nom de leur
ancêtre à tous : la Maison Vannier !
R
ares sont les anciens Poitevins
qui ne connaissent pas la
« Maison Vannier ». L'histoire
de cette célèbre maison,
souvent qualifiée de « temple
de la consommation » ou de « temple
d u c o m m e rc e » , c o m m e n c e a u
milieu du 19e siècle lorsque
Mathurin Vannier, marchand de
r o u e n n e r i e s 1, a u 2 0 , r u e d e s
Cordeliers, prend la succession des
maisons Thouvenin-Lacroix et
Bodin-Chateau.
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Dépliant publicitaire (4 pages) annonçant une
grande vente de « Blanc-Toile », avec « distribution
de merveilleuses primes de cadeaux » (coll. PJ).
Tissus et habillement
Dans les premières années du 19e siècle,
Lacroix, successeur de Ségris fils aîné,
tenait au 5 de la rue des Cordeliers une
boutique de draperies. Cette maison de
confiance vendait « flanelle, toiles
blanches, batistes, percales, calicots,
mouchoirs de Cholet, mousselines,
châles, mérinos, soieries, indiennes,
bonneterie et nouveautés ». En 1830, le
marchand Lacroix était assujetti à une
patente de deuxième classe de 40 F. Au
milieu du 19e siècle, Lacroix s'associe à
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Thouvenin et occupe alors les numéros
3 et 5 de la rue des Cordeliers. Ce
nouveau commerce possédait un atelier
d'habillement confectionné pour
hommes, offrant un vaste choix, en
particulier en soutanes, chemises et
gilets de flanelle sur mesure. À la même
époque (1838) la maison R. BodinChateau jeune, successeur de TurquandCourbe, tenait également un magasin
1. Toile en laine ou coton d’abord fabriquée à Rouen.