Témoignage d`Audrey, anorexique "la Foi m`aide aussi Sabrina
Transcription
Témoignage d`Audrey, anorexique "la Foi m`aide aussi Sabrina
Témoignage d’Audrey, anorexique "la Foi m’aide aussi Sabrina..." Des nombreux messages de sympathie et témoignages de retrouvent dans malades qui se mes écrits, j’ai souhaité partagé celui d’Audrey que j’ai connue grâce aux réseaux sociaux (encore eux !). Je la remercie chaleureusement pour ses mots et pour m’avoir autorisée à partager online : comme moi elle est persuadée que témoigner libère la parole pour d’autres et peut donner envie de s’impliquer dans la lutte également… Lorsque je lui ai posé la question, elle m’a répondu ceci : Comme le disait Mère Teresa: « Ce sont les gouttes d’eau qui font les océans » donc à nous tous, on va y arriver ! Tout est dit… ou presque, lisez plutôt ceci : Merci Sabrina et pardon si je t’ai tutoyé car non, on ne se connait pas. Mais ça doit être mes gènes méditerranéens et « pagnolesques » qui ont pris le dessus quand je t’ai écrit ! Et oui, j’habite Carcassonne, dans le Sud de la France, à 1h de Toulouse et 2h de Montpellier et quand j’ai lu tes mots dans lesquels j’ai retrouvé du vécu, je me suis laissée aller à te tutoyer, pardon… J’ai 33 ans (comme toi !) et je souffre d’anorexie mentale restrictive hyperactive depuis l’âge de 13 ans… et j’essaye aussi de lutter personnellement pour « aller mieux » et accepter de « manger » la vie mais aussi et surtout de faire bouger les choses pour prévenir et informer sur les TCA, bien sûr à mon niveau car je n’ai pas ton charisme et ta force. A l’âge de 13 ans aussi, j’ai connu des psychiatres qui ne connaissaient rien à ces troubles. J’ai toujours refusé l’hospitalisation, puis accepté mais je suis repartie de suite quand ma mère et ma sœur qui m’accompagnaient ont vu le service (chaînes sur les meubles, pas de porte au WC, filles errants le long des couloirs…tu connais…). Alors j’ai tenté de remonter la pente, toujours suivie par des psychologues, j’ai repris puis rechuté… Un beau circuit de montagnes russes qui ne ferait même envie au parc Eurodisney, voilà mon parcours ! Et c’est encore le cas aujourd’hui. Tu connais Monsieur Sahuc que j’ai rencontré mais aussi une psychiatre qui soigne depuis plus de 10 ans des patients souffrant de TCA et qui fait rentrer de l’humain dans le suivi. Et c’est dans sa clinique psychiatrique il y a 5 ans que j’ai été hospitalisée à ma demande (j’étais en danger dans le poids…) et j’y suis restée 6 mois. Ce sont 6 mois de reconstruction physique et morale où les conditions de soins étaient humaines. Depuis, cette femme a réussi à ouvrir une unité spéciale TCA. Chez moi, c’est surtout la Foi qui m’aide. Je suis catholique et j’ai toujours su que Dieu nous veut vivant et debout et qu’Il ne nous envoie jamais des épreuves sans la force qui va avec pour les surmonter. J’ai toujours pensé qu’il y a quelque chose à guérir dans les TCA qui relève de l’ordre du coeur et de l’âme… Qu’au-delà du visible corps, il y a avant tout une âme blessée à laquelle on doit proposer de l’amour. D’où ces thérapies vers lesquelles je te rejoins, comme la Pleine Conscience, ou encore la méditation ou la prière et l’eucharistie dans mon cas… C’est pour cela que ton message me touche : je te rejoins dans cette aide que tu mets en avant avec ces « anges-médecins » qui nous guident afin de retrouver goût à la vie et soulager nos blessures. C’est si rare de traiter les TCA ainsi et il y a encore beaucoup à faire pour détruire les clichés anorexique = ressemblance aux mannequins, caprices… Ne crierait-on pas d’horreur si un médecin prescrivait un doliprane à quelqu’un qui souffrirait d’un cancer ? Alors de la même façon, les TCA doivent avoir des soins spécifiques et adaptés ; certes, c’est plus délicat car il y a cette dimension de l’âme mais il faut avancer en prenant tout ce qui peut nous aider. Voilà un peu ce que j’ai dans le coeur Sabrina et bien d’autres choses encore mais que j’ai du mal à formuler, pardon. Je ne veux simplement pas que ma souffrance soit vaine. Je souhaite qu’elle serve à éviter à d’autres de tomber dans la maladie et que les yeux des gens se dessillent devant ces troubles afin de les soigner correctement, dignement et peut-être de les éviter. Je fais partie de l’association « SudTCA » de monsieur Sahuc et « Aile Papillon » du Dr Sultan, ma psychiatre. J’essaye dans mon travail de faire passer le message à des profs (je travaille dans le milieu culturel et j’ai souvent des contacts avec des écoles). Si je peux aussi t’aider à quoique ce soit, n’hésite pas, Sabrina. Je continue à te soutenir et à relayer tes infos en espérant peut-être réussir à organiser une conférence dans le Sud un jour ?… Un projet à réfléchir… Sache que tu es désormais dans mes prières afin que Dieu continue à t’aider et qu’Il veille sur toi. Pense aussi à prendre soin de toi. A très vite et n’hésite pas à me solliciter… Audrey Je n’ai pas hésité à solliciter Audrey en lui proposant de publier son témoignage. J’espère qu’il permettra d’allumer encore quelques Lumières. Et pour le projet à réfléchir… Avec plaisir Audrey ! J’ai écrit un article sur le fait de savoir accepter la critique dans lequel j’explique que je sais reconnaître mes torts mais que je préfère quand j’ai raison… Or si vous ouvrez les premières pages de L’âme en éveil, vous pourrez lire que j’ai été surprise d’une réponse des soignants lors de ma première hospitalisation en service spécialisé : « le jour où l’on s’en sort, on ne veut plus rien avoir à faire avec ça et l’on ne souhaite plus en parler ». Je connais à présent des anciens usagers passés du côté des soignants (certains faisant partie du réseau de l’association), et je ne compte plus le nombre de « Combattantes » impliquées dans la lutte, avec leurs moyens certes mais avec un même objectif : faire avancer les choses. Cela vaut bien un « à méditer » en guise de conclusion… Sabrina Pour une sagesse moderne : je suis pour docteur… Ce billet m’est inspiré de la lecture du livre « Pour une sagesse moderne » du Docteur Yasmine Lienard. Je commençais à en faire une petite news et j’ai été emportée par l’inspiration, impossible de faire abstraction de mon histoire personnelle et de ce qui fait véritablement échos en moi dans ce livre. Véritable coup de cœur donc, le livre du Dr Lienard est un trésor pour toutes les « Combattantes » qui ne pourront qu’être touchées de se sentir écoutées mais surtout entendues. Véritable outil de travail il offre des pistes concrètes pour quiconque veut comprendre ou accompagner les personnes souffrant de TCA. C’est pour moi un ouvrage de référence en la matière et concerne toutes les névroses : le recours à la thérapie cognitive, la théorie des schémas, les outils sur les émotions, la méditation comme accès à l’esprit… Beau programme non ? J’ai découvert ce livre avec émotion : une spécialiste parlant des thèmes qui me sont chers et qui formule mieux que je ne le fais des choses que je tente d’expliquer dans L’âme en éveil… Un médecin qui comprend cette soif d’amour et d’authenticité qui – selon moi – n’a jamais été véritablement entendue par les professionnels qui ont croisé mon chemin pendant près de 15 ans… Certes ce n’est plus le cas et je suis heureuse de connaître à présent une armée d’anges pour qui « Un corps, un esprit, une âme » fait sens. On parle de « parcours du Combattant » pour trouver l’aide appropriée et en tant que présidente d’association je suis en contact avec des personnes souvent démunies, perdues, et parfois lassées ou simplement fatiguées de chercher. Cela vaut la peine pourtant et tout le monde s’entend pour dire qu’il faut parfois frapper à la porte de plusieurs spécialistes avant de trouver celui qui nous convienne. Le docteur Lienard revient sur ce qui nous fait souffrir : les relations aux autres douloureuses, la solitude (une blessure contemporaine) et bien sûr les conduites autodestructrices que l’on met en place pour « cesser de souffrir ». Elle cherche à mieux comprendre la névrose, dont la définition médicale ne permettait pas à la psychiatre qu’elle est de venir à bout de toutes les maladies de l’âme auxquelles elle a été confrontée dans son service. De ses études et ses recherches mais aussi de son expérience de psychiatre et psychothérapeute, elle constate qu’aujourd’hui nous avons des outils concrets et efficaces, des techniques qui permettent d’abandonner ses fausses croyances, ses fausses interprétations et « de ne pas se laisser engluer dans des émotions destructrices ». Le véritable enjeu pour elle est de penser l’individu et son lien avec son monde. Elle propose donc dans ce livre de développer une sagesse résolument moderne et invite l’homme à progresser sur 2 axes, le développement de l’individu et la vie en communauté, afin que la dignité, l’amour et la compassion reprennent un peu leur place dans notre époque… On comprend facilement en quoi ce livre me parle tout particulièrement ! On peut définir la névrose de différentes manières. Ce qui est sans doute le plus important de retenir c’est en quoi elle nous empêche de mener une vie pleine de sens. Pour le Docteur Lienard « elle nous détourne de notre bon sens et de l’idée de mener au mieux sa vie ». Pour mieux comprendre cela, elle propose l’image d’un bateau : « Vous décidez de traverser l’océan. Il vaut mieux admettre que traverser l’océan va impliquer d’affronter des vagues, voire de grandes tempêtes. Si vous voulez que ce soit calme comme un lac, vous serez souvent frustré inutilement. Eh bien l’océan c’est la vie : vouloir que la vie soit paisible et sereine, sans difficultés est totalement irrationnel. Si on prend l’océan et qu’on s’énerve à chaque vague, à chaque tempête, on va perdre son énergie pour rien. Le préalable est donc de considérer qu’il va y avoir des difficultés mais qu’il vaut mieux y faire face le plus efficacement possible. Pour cela, il faut savoir naviguer d’une part, et définir son cap d’autre part. Prendre l’océan sans cap revient à dériver en permanence et finir par sombrer ». Cette illustration de la vie est parfaite. J’explique en quoi l’épreuve de l’hôpital (une expérience d’éveil ?) m’a permis de donner un sens à ma vie. J’ai trouvé le cap pour reprendre les termes du docteur Lienard. Et je comprends ce qu’elle veut dire en mentionnant les vagues ou les tempêtes. J’ai parfois un peu le mal de mer mais je ne m’en sors pas si mal je crois. Mon côté provoc me pousse à dire que si la mer était parfaitement calme je m’ennuierai d’ailleurs… Ainsi il convient d’être vigilant et d’avoir une grande présence pour « ajuster les voiles au vent » et ne pas lâcher le gouvernail sous l’emprise de la névrose qui obscurcit notre esprit et nous fait suivre des pensées automatiques confuses engendrées par la situation qui sont contraires à une vraie réflexion. Ce qui me plaît tout particulièrement c’est l’invitation qu’elle fait aux thérapeutes à changer d’attitude selon ce que nous enseigne la troisième vague des psychothérapies : ne plus chercher de solution pour soulager le patient et le faire changer mais au contraire lui apprendre à être véritablement et à traverser ses émotions douloureuses comme des interactions nécessaires avec son environnement. Le thérapeute qui se fixe comme but unique de guérir le symptôme (est-il nécessaire que je précise que ce fut le cas pour moi ?) n’est pas suffisamment ambitieux. Je suis d’accord : « une thérapie est terminée lorsque les patients sont guéris du symptôme qui les a amenés à consulter, mais aussi lorsqu’ils sont authentiquement eux-mêmes et qu’ils sont de véritables êtres humains, le cœur ouvert, acceptant leur part de vulnérabilité et sachant être en relation avec les autres de manière adéquate ». Les outils qu’elle propose sont les mêmes (du moins la plupart car je ne les connaissais pas tous) que je suggère dans L’âme en éveil… Je suis la première à parler de la Méditation comme porte de sortie et pour moi travailler sur l’acceptation et la recherche du calme mental est synonyme de salut pour mon âme. Je suis d’ailleurs passée de la théorie à la pratique, on y travaille donc. Mon cas n’est pas à généraliser. Je suis obligée de parler de mon année à l’hôpital psychiatrique dans mon propre ouvrage mais bien sûr toutes les hospitalisations ne se passent pas toujours ainsi. Je me définis comme une écorchée vive et j’utilise souvent l’humour pour parler de ma colère. Je m’efforce de travailler sur elle pour m’en servir comme moteur plutôt qu’elle ne me desserve. J’ai toutefois parlé de « mort psychologique » et je ne peux fermer les yeux sur le traumatisme de cette année noire. L’hospitalisation est parfois inévitable et je suis heureuse de voir que les progrès en matière de prise en charge sont indéniables. Qu’elle est aussi limitée à son minimum et que le suivi peut se poursuivre efficacement même après un moment d’isolement nécessaire. Le recours à la sonde peut être évidemment être salvateur, la sonde est acceptée par la patiente qui adhère à la démarche de soins. J’ai encore du mal à comprendre pourquoi je ne suis pas morte en 2007. Je sais que jusqu’à mes 30 ans, je n’ai pas vécu. Survie mais pas vie. Et que quoi que je fasse, la colère, la souffrance de ces années ne s’effacera pas. C’est long. Et si j’essaie de faire des choses par rapport aux TCA c’est parce que j’estime que ma vie est un énorme gâchis. Je n’espère qu’une chose : éviter à d’autres de reproduire mes erreurs. Les médecins qui m’ont soignée et à qui je n’en veux pas plus que ça car avec le recul et un regard objectif sur ce qu’il s’est passé je comprends qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu avec les moyens du bord et leurs propres limites pourront peut-être reconnaître une erreur : Celui d’avoir cru me nourrir alors qu’en réalité ils m’ont gavée de colère pendant de longs mois. Le docteur Liénard ne néglige pas le symptôme ni le diagnostic initial qui permet de savoir ce sur quoi il va falloir travailler au cours de la thérapie mais elle va plus loin, c’est un médecin capable de nourrir les êtres d’amour. C’est donc un honneur pour moi de la connaître, un ange de plus dans les rangs de l’armée d’anges qui m’entourent et j’espère qu’elle ne m’en voudra pas de m’être inspirée de son livre pour partager quelques états d’âme… Sabrina Lire mon article sur l’isolement psychiatrie vu par Sabrina en Source : blog psychologies.com. Sport et TCA : Interview de Juliette, coach sportive et ancienne malade Juliette, c’est ma coach de Attack (mais pas que). Une fille extra, dynamique, qui met le feu pendant les cours. Du moins c’était ainsi jusqu’à ce fameux jour où nous avons fait plus amplement connaissance suite à quelques péripéties (mon directeur de salle saura ce que j’entends par là). Aujourd’hui elle témoigne et répond avec gentillesse à mes questions car elle soutient l’association et m’a également écrit un témoignage suite à la lecture de L’âme en éveil qui lui a parlé… en tant qu’ex malade. Sabrina : Déjà un grand merci. Pour avoir accepté de répondre à mes questions mais aussi pour tous ces moments merveilleux passés à tes côtés en cours de fitness. Pour commencer, peuxtu te présenter en quelques lignes ? Juliette : Merci à toi de m’avoir choisie, c’est un grand plaisir d’y répondre. J’ai 32 ans et voici mon parcours : J’ai fais des études de danse en Horaires Aménagés et passé mon Baccalauréat en parallèle. J’ai pratiqué cette discipline avec passion pendant 7 ans en me pliant aux exigences requises telles que la technique, la silhouette ou encore la rigueur de l’entraînement. Ce qui était passionnant au début est devenu de plus en plus pesant lors de mon passage en milieu professionnel, le tout étant pratiqué dans une ambiance malsaine qui m’à poussée à une reconversion. Suite à une déprime due à l’arrêt de ce métier, j’ai pris 20kg et me suis inscrite en salle de sport ou j’ai été encadrée par des professionnels très compétents qui m’ont transmis leur amour du métier de Coach. N’ayant pas encore la force ni l’envie de redémarrer une formation, j’ai retrouvé un poste de secrétaire dans un grand groupe qui m’à permis d’évoluer de façon conséquente en l’espace de 6 ans (Secrétaire, secrétaire commerciale, commerciale puis ingénieur commercial). C’est à l’âge de 27 ans que je me suis sentie prête à me lancer. J’ai posé une demande de formation auprès de mon entreprise pour passer le diplôme de coach sportif que j’ai obtenu il y à 4 ans. Depuis, j’exerce ce beau métier avec l’envie d’aider chaque personne à atteindre ses objectifs personnels. Je privilégie le coté sport et santé de cette discipline y étant très sensible. Sabrina : Que représente le sport pour toi ? Est-il une condition sine qua non pour vivre de manière épanouie ? Juliette : Un grand oui ! Dans la vie d’un coach, il est très important de conserver un entraînement personnel afin de s’occuper de soi, car lors d’un cours ou d’un coaching nous sommes tournés vers les autres et ce n’est en aucun cas le moment de s’entraîner personnellement. Au-delà du métier, le sport reste indispensable à mon équilibre mental et physique. Sabrina : Tu m’as dit avoir souffert de TCA. Peux-tu nous en dire un mot ? Comment cela a commencé, comment tu t’en es sortie ? Ce que tu en penses aujourd’hui… Juliette : C’est vrai… Mes Trouble du comportement alimentaire ont débutés de façon marquante à la période où je préparais mon diplôme de Coach. Je m’étais mise en tête que pour entraîner, il fallait avoir le physique « parfait » sinon les adhérents n’auraient pas envie de me suivre. J’ai donc commencé à éliminer plusieurs aliments, puis des familles entières jusqu’à peser les Kcal contenues dans une tomate en fonction de son poids. Lors de ma première année de Coaching, je me suis blessée à une cheville : une fracture de fatigue à cause du calcium qui ne se fixait plus sur mes os (sans parler d’une aménorrhée totale et de la perte de cheveux). Le résultat à été l’arrêt de mon travail pendant 2 mois. C’est là qu’ont commencé mes crises de boulimie… Au fur et à mesure que le temps passait, je perdais des « amis » qui trouvaient que j’exagérais, ou encore m’inventais des problèmes. Ils ne me comprenaient pas, étaient démunis face à mon problème, très conscients qu’ils ne pouvaient pas m’aider à leur niveau. Forte de ces tristes constats et que les choses ne pouvaient pas continuer ainsi (j’avais envie de poursuivre une vie normale et surtout l’exercice de mon métier), j’ai pris rendez-vous avec une diététicienne spécialisée dans les Troubles du comportement alimentaire. Celle-ci m’à fait faire des exercices sur cette base et a mis le doigt sur l’aspect psychologique et la pression que je me mettais. Je m’en suis sortie il y à 2 ans et c’est avec grande fierté que j’en parle librement aujourd’hui. Sabrina : Je donne une conférence sur le sport et les TCA. Concrètement, en tant que coach, quel est ton avis sur cette question de santé publique ? Il est difficile d’interdire l’accès aux salles de sport même si certaines demandent un certificat médical… Que peuvent faire les coachs pour aider les malades ? Juliette : C’est malheureusement un fléau qui touche de plus en plus de personnes, les hommes comme les femmes. En effet, le certificat médical n’est pas toujours exigé lors de l’inscription en club de sport, mais sans celui-ci, les inscrits prennent le risque de ne pas être assurés en cas d’accident. Notre rôle de Coach se limite à la surveillance, et aux conseils sportifs d’entraînement. Bien entendu l’aspect humain de ce métier nous permet d’écouter et de communiquer avec les adhérents. Si ces derniers veulent nous confier leurs problèmes, nous sommes là pour les écouter et cela est très courant. Dans le cas des troubles du comportement alimentaire, il est rare que les clients viennent se confier à nous malgré la relation de confiance que nous essayons d’instaurer. Sabrina : As-tu déjà été confrontée au problème à la salle ? Juliette : Oui et non. Je vois toutes les semaines des personnes qui viennent de façon excessive à la salle : celles-ci peuvent pratiquer jusqu’à quatre fois par jour (le plus souvent après chaque repas) et passent plusieurs heures sur des machines à activation cardio-vasculaire. Etant donné que ces adhérents restent des personnalités très réservées (il est difficile d’obtenir un « bonjour » ou un « au revoir »), il m’est très compliqué de communiquer avec eux. Mon rôle se limite donc à veiller sur eux avec une attention particulière. Sabrina : Tu es encore jeune mais comment envisages tu l’avenir ? L’après-carrière, les projets… Juliette : Tout d’abord merci de me considérer comme jeune Je suis consciente que je ne pourrais pas rester Coach toute ma vie. Dans un premier temps car ce métier nécessite un investissement physique important et comme le dit le dicton « on n’a pas tous les jours vingt ans », et dans un second temps car il est possible mais très compliqué de fonder une famille en parallèle (grossesse, horaires décalées etc…). Donc j’envisage mon avenir sereinement, j’ai déjà fait beaucoup de choses je sais que je devrais me reconvertir pour un autre métier comme le commerce mais j’espère tout de même rester dans le milieu du sport pour exercer. Sabrina : Tu as lu mon livre témoignage et je te remercie pour le magnifique mot que tu as écrit dessus. Qu’est-ce qui t’a le plus interpellée dans ce livre ? Juliette : Ce qui m’a le plus interpellée dans ton livre c’est ton hospitalisation et la démission de certains médecins face à ce fléau. Sabrina : Parfois je me demande d’où te vient ton énergie… Peut-être allons-nous le savoir avec cette réponse : quelle est ta citation ou devise préférée ? Et pourquoi ? Juliette : Mon énergie n’est que le reflet de ma passion pour mon métier et dans cette optique je te dirais que « Mon plus beau salaire est votre sourire » (celui de mes adhérents). L’une de mes phrases préférée est : « La vie est comme un miroir, si tu lui souris, elle te renvoie ton image ». Cela résume beaucoup de choses. Sabrina : Un dernier l’association ? Juliette : mot pour nos lecteurs, envers Mon combat a été de m’accepter comme je suis. Je ne serais jamais parfaite (qui l’est vraiment?) et ma plus grande victoire a été d’apprendre à être moins exigeante avec moimême et ce pour une vie actuelle plus épanouie. J’aimerais dire que quelque soit la cause des troubles alimentaires, le plus important est de rester soi-même et de comprendre que chacun d’entre nous à un rôle sur cette terre. En résumé : Ne baissez jamais les bras ! Encore merci Juliette. Je sais que tu répondras présente lors de futurs rendez-vous et je suis très fière de ton soutien. Tu connais mon attachement au sport… Le « combat d’une anorexique pour sa renaissance » c’est grâce à des personnes telles que toi qu’il prend tout son sens. Sabrina La newsletter de Psychologies.com (8 septembre 2014) A consulter en ligne : NEWSLETTER Emission radio sur les TCA avec Nathalie Decoo (association AB Ensemble) Témoignage à écouter ici : Nathalie DECOO – (Mardi Moi Tout) Interview Christophe pour SabrinaTCA92 André Bonjour docteur, quel bonheur pour moi de vous poser ces questions auxquelles vous acceptez si gentiment de répondre pour SabrinaTCA92. Quiconque me connaît un tant soit peu sait bien tout le respect et l’admiration que j’ai pour vous. Entre les personnes que mes commentaires à votre sujet amusent, d’autres que cela lasse parfois et celles à qui je fais découvrir vos ouvrages qui m’aident personnellement beaucoup… C’est un fait : je suis fan (et présidente de fan club autoproclamée) ! Voici une petite sélection de questions parmi tant d’autres que j’ai envie de vous poser. Etant donné que vous êtes très présents dans les médias, j’invite les internautes qui vous connaîtraient mal à faire une recherche simple à votre sujet dans les moteurs. Pour SabrinaTCA92 j’ai choisi de vous questionner sur ce qui concerne davantage notre public… S.P : En tant que psychiatre, recevez-vous souvent des personnes souffrant de troubles alimentaires ? Peut-on parler de maladies ? C.A : Avant de commencer, je voudrais préciser que je ne suis pas un vrai spécialiste des troubles des conduites alimentaires (TCA), qui ne suit que ce type de personnes. Mais j’en ai tout de même suivi beaucoup, même si aujourd’hui j’en vois moins qu’avant. Comme pour tous les traits psychologiques, on parle de maladie quand un seuil est dépassé en matière de souffrance ressentie, de perte de liberté et d’auto-contrôle, et de troubles du comportement. Les manières de s’alimenter sont très variées, parfois nous avons nos « petites manies et obsessions », mais dans les TCA on entre dans une autre dimension. S.P : Votre approche face à une anorexie sévère ? Des choses à éviter à tout prix ? C.A : Les anorexies sévères sont des urgences, qui nécessitent une approche médicale pour éviter que le corps ne soit abîmé de manière irréversible. D’où parfois une certaine pression ou coercition pour imposer les soins et l’alimentation. Des choses à éviter ? Comme pour toutes les souffrances et maladies psychiques, la rupture du dialogue, l’insuffisance de l’écoute. S.P : Que pensez-vous des contrats de poids ? Le système de la carotte et du bâton (« à tant de kilos tu as le droit aux visites » etc) est-il nécessaire ? C.A : Ils sont nécessaires pour les raisons médicales que j’évoquais. Ils ne font plaisir à personne : les soignants n’aiment pas avoir recours à la coercition ni au chantage, mais que faire d’autre ? À ce jour, on n’a pas encore trouvé de méthode incitant à la reprise de poids rapide. Bien sûr que nous savons que cette étape initiale est pénible et représente une forme de violence. Mais laisser les patientes se nuire ou se suicider par dénutrition n’est pas possible. S.P : Les services spécialisés en TCA sont – il me semble – moins ouverts que d’autres services traitant des problèmes psychiques à ce qui peut venir de l’extérieur et notamment des usagers. J’avais d’ailleurs demandé lors d’une première hospitalisation pourquoi d’anciennes malades ne venaient pas nous parler de la guérison et on m’a répondu qu’une fois sorties d’affaires ces femmes ne souhaitaient plus jamais évoquer leur passé. Ce qui est loin d’être le cas d’après ce que je constate aujourd’hui. S.P : Pourquoi les TCA restent un peu « à part » encore aujourd’hui et pourquoi toujours ce besoin d’une caution médicale quand il s’avère qu’il existe une réelle demande d’échanger ou de trouver du soutien auprès de groupes de patients guéris ou en rémission longue durée ? C.A : La dimension médicale est indispensable dans un premier temps, car l’anorexie menace directement le corps, pas seulement l’esprit. Mais sans doute devons-nous développer davantage encore les échanges, et notamment avec les personnes guéries ou en rémission, qui peuvent effectivement apporter une parole très écoutée, puisqu’elles ont traversé les mêmes épreuves. Je m’adresse maintenant à l’homme sage, porte-parole du Bonheur en France. (Sabrina prend l’air le plus innocent qui soit…) S.P : Pensez-vous que la méditation peut venir à bout de toutes les formes de colère ? D’autres pistes à explorer pour s’apaiser ? C.A : La méditation peut nous aider à éroder peu à peu tous nos mouvements émotionnels excessifs, source de souffrance : colères, tristesses, peurs, hontes… Ces émotions sont normales, pourvu qu’elles ne soient ni trop violentes, ni trop fréquentes. Mais c’est un sacré boulot, car en général elles sont fortement associées à notre passé, notre vision du monde, bref à l’ensemble de notre personnalité. En général, cela nous prend des années ; mais ce n’est pas grave, la plupart des grands chantiers de changements existentiels sont aussi longs. L’important est de sentir qu’on progresse doucement, mois après mois, année après année. Dans votre exemple, sentir que nos colères abusives sont moins fortes, moins longues, que nous arrivons à exprimer ce qui ne va pas plus tôt et plus calmement. (Air encore plus innocent) S.P : Une écorchée vive a-t-elle droit au Bonheur ? C.A : Non seulement elle y a droit, mais elle en a encore plus besoin que les autres. Le bonheur n’est pas un luxe, mais une nécessité, il est un carburant pour nous donner le goût de la vie, et l’énergie de mener tous les combats qui vont avec. (lire l’article « une écorchée vive a-t-elle droit au bonheur ?« ) S.P : Vous parlez dans votre Abécédaire de psychologie positive des larmes de joie en citant le « Mémorial de Blaise Pascal » (un passage qui m’a beaucoup touchée). Verser des larmes de joie, après de nombreuses années de souffrance et de maladie, est-ce synonyme de guérison ? C.A : Nous ne savons pas si c’est un signe que la guérison est en route, aucune recherche n’a été faite en ce sens, mais c’est bien possible : accepter de se laisser bousculer et secouer par la joie montre qu’on lui permet d’être là; suffisamment forte pour nous faire pleurer. S.P : Peut-on devenir addict au Bonheur ? (sourire, on va inviter notre parrain d’association le Pr Michel Lejoyeux là…) C.A : Oui, comme de toutes les bonnes choses de la vie. Nous sommes aussi accros à la nourriture, à l’eau, au soleil, à la respiration, à la nature… Plus sérieusement, il est important effectivement de lui faire de la place à notre esprit, chaque fois que possible. Mais il est tout aussi important de comprendre qu’il y a aussi des moments où le bonheur sera parti, absent, disparu sans laisser d’adresse. Nous n’avons plus que morosité ou adversité. Dans ces instants, accepter son absence, et attendre patiemment son retour, sans oublier de vivre et de savourer les tout petits bouts de bonheurs qui restent tout de même dans nos vies (nous sommes vivants, le jour succède à la nuit, les oiseaux chantent, les arbres poussent, et il y a toujours quelque part des gens qui nous aiment bien). S.P : Je vous laisse le mot de la fin. Un mot au sujet de SabrinaTCA92 peut-être ? C.A : Deux : d’utilité publique ! S.P : Un très grand merci d’avoir accepté de répondre à mes questions. Au cours de la maladie je ne pouvais plus lire (cerveau dénutri, etc) alors que c’est un besoin quasiment vital pour moi. Quel bonheur de pouvoir dévorer vos ouvrages aujourd’hui ! Découvertes, apprentissages, lâcher-prise… Vous offrez à vos lecteurs (vos auditeurs lors de vos passages à la radio) du bonheur pur jus même si ça pulse un peu parfois sur les réseaux (même Christophe André ne peut plaire à tout le monde ou donner toujours entière satisfaction, ça alors !!) Ah, en fait le mot de la fin sera pour moi : J’espère que vous avez pu feuilleter L’âme en éveil, le corps en sursis et si ce n’est pas déjà fait vous pouvez suivre les conseils du professeur… C.A : Je l’ai parcouru avec attention, et j’en ai fait cette petite note pour notre revue de l’AFTCC, qui sortira cet automne : « Un très intéressant et émouvant témoignage personnel de la traversée de l’anorexie et de la reconstruction progressive, par une ex-patiente désormais active et militante, qui a fondé une association d’entraide (sabrinaTCA92). » (S.P : Aucun doute Christophe André est un ange, et il a une place de choix dans la hiérarchie des miens… ) Source : blog psychologies.com. SabrinaTCA92 : les vidéos de notre première année ! Après 1 an d’existence, l’association compte plus de 40 vidéos sur sa chaîne youtube. Pour la rentrée, nous en avons dressé la liste qui vous permettra de visionner directement celles qui vous intéressent le plus. Sabrina Palumbo – Le Combat : Pourquoi j’ai créé mon association de lutte contre les TCA – Tournage pour une émission d’une grande chaîne pour un reportage sur le thème du Thigh Gap Témoignages Boulimie Anorexie : 5 jeunes filles témoignent de leur TCA. A l’occasion de la promotion du court-métrage « Comme une plume » Sabrina Palumbo : Témoignage (version courte) : Mon témoignage en moins de 6 minutes pour expliquer mon parcours, ma démarche… TCA état des lieux : Extrait de l’émission « Sab et ses anges terrestres » avec le Pr Michel Lejoyeux Michel Lejoyeux pour le lancement de « L’âme en éveil, le corps en sursis » : Les mots de Michel Lejoyeux lors de la sortie du livre L’âme en éveil, le corps en sursis Céline Léa S à propos de la couverture de L’âme en éveil, le corps en sursis : Les mots de Céline, bénévole de l’association et photographe, au sujet de la photo de couverture de L’âme en éveil, qu’elle a elle-même clichée Sabrina Palumbo – Témoignage : Mon témoignage en version longue. C’était lors d’une table ronde à Orléans le 17 mai 2014 #28 Sabrina PALUMBO – (Mardi Moi Tout sur GO !) : Je réponds au micro de Ludovic Beuzeron (génération optimiste) pour annoncer les projets de la rentrée de septembre 2014 #25 SABRINA PALUMBO – (Mardi Moi Tout sur GO !): Je réponds au micro de Ludovic Beuzeron (génération optimiste) pour la sortie de L’âme en éveil, le corps en sursis Sabrina Palumbo et Michel Lejoyeux : Associations d’usagers et médecine : Le Pr Michel Lejoyeux lors de la sortie de L’âme en éveil, le corps en sursis, sur l’intérêt des associations d’usagers Sport et bien être mental et physique : Extrait de ma conférence au Salon Naturally – Vivez nature (15 juin 2014) sur le Sport et les TCA Michel Lejoyeux « Réveillez vos désirs » : Un petit « best off » de la soirée avec le Pr Michel Lejoyeux, conférence « Réveillez vos désirs » à Clamart le 12 juin 2014 web TV Etoiles du Coeur Sabrina Palumbo 20 mai 2014 : Mon passage dans l’émission « En suivant les Etoiles » le 20 mai 2014 Sabrina : l’âme en éveil, le corps en sursis : Présentation de L’âme en éveil, le corps en sursis, lors de la conférence « Réveillez vos désirs » à Clamart le 12 juin 2014 Craquer ou pas ? : Pourquoi faire le choix de se battre… Lors de ma signature à la Fnac de Vélizy2 le 5 juillet 2014 L’optimisme : Pourquoi j’ai choisi de devenir une optimisme militante… Lors de ma signature à la Fnac de Vélizy2 le 5 juillet 2014 Positiver : Comment motiver les patients. Extrait de l’émission « Sab et ses anges terrestres » avec le Pr Michel Lejoyeux Informer sur les TCA : A la rencontre de mes lecteurs. Lors de ma signature à la Fnac de Vélizy2 le 5 juillet 2014 Léa Mauclère – Témoignage : Le témoignage de Léa, auteure de Quand je me suis arrêtée de manger, lors de notre table ronde à Orléans le 17 mai 2014 Dimitri Jacques : Associations d’usagers et FNA-TCA : Dimitri Jacques, auteur de Message de l’anorexie, lors de notre table ronde à Orléans le 17 mai 2014 Lancement de SabrinaTCA92 – 8 mars 2014 : Soirée de lancement de l’association le 8 mars 2014 à la Maison des associations de Clamart Pr Michel Lejoyeux « Réveillez vos désirs » avec SabrinaTCA92 : Intervention sur le thème de Réveillez vos désirs du Pr Michel Lejoyeux lors de la Soirée de lancement de l’association le 8 mars 2014 Jean-Luc Hudry à propos de Sabrina Palumbo : l’auteur de Craquer ou pas ? Lors de ma signature à la Fnac de Vélizy2 le 5 juillet 2014 Dimitri Jacques pour le lancement de SabrinaTCA92 : Dimitri Jacques, auteur de Message de l’anorexie, au sujet de l’anorexie, lors de la Soirée de lancement de l’association le 8 mars 2014 Dimitri Jacques : Anorexie, la nécessité d’un regard holistique : Dimitri Jacques, auteur de Message de l’anorexie, au sujet de l’anorexie, lors de notre table ronde à Orléans le 17 mai 2014 ́ 2014 – Sabrina à CLAMART : Au micro de #001 – OPTIMISTE CAFE Ludovic Beuzeron (génération optimiste), lancement d’un concept avec les Optimistes à Clamart le jour même du lancement de l’association le 8 mars 2014 ! #20 SABRINA PALUMBO – (Mardi Moi Tout sur GO !) : Au micro de Ludovic Beuzeron (génération optimiste), je parle de mon expertise en une vingtaine de questions ́ 2014 – Dominique à CLAMART : Une #002 – OPTIMISTE CAFE Clamartoise au micro de Ludovic Beuzeron (génération optimiste). Lancement d’un concept avec les Optimistes à Clamart le jour même du lancement de l’association le 8 mars ́ 2014 – Margaux à CLAMART : Une #003 – OPTIMISTE CAFE serveuse Clamartoise au micro de Ludovic Beuzeron (génération optimiste). Lancement d’un concept avec les Optimistes à Clamart le jour même du lancement de l’association le 8 mars Sport et bien être mental – Sabrina PALUMBO : Webconférence donnée sur génération optimiste en mars 2014 L’image de la femme dans la PUB – Sabrina PALUMBO : Webconférence donnée sur génération optimiste en janvier 2014 Bruno de Beaurepaire pour le lancement de SabrinaTCA92 : Discours de Bruno de Beaurepaire lors du lancement de l’association SabrinaTCA92 le 8 mars 2014 à la Maison des Associations de Clamart SISM2014 : Extrait de « Plectrude » ; nous avons fait jouer la pièce et organisé un débat à l’occasion de la semaine de la Santé Mentale 2014 SabrinaTCA92 : appel aux dons : Pourquoi il faut SOUTENIR L’ASSOCIATION ! Médecine d’aujourd’hui : Extrait de l’émission « Sab et ses anges terrestres » avec le Pr Michel Lejoyeux, sur l’intérêt d’une médecine participative Envie d’avoir envie : Extrait de l’émission « Sab et ses anges terrestres » avec le Pr Michel Lejoyeux, sur nos envies et l’usage des psychotropes Le Combat Sabrina Palumbo – Making off : Making off des images tournées pour une émission d’une grande chaîne pour un reportage sur le thème du Thigh Gap Dr Agnès Pinet Richard : Le témoignage d’une femme médecin, ex anorexique, lors de notre table ronde à Orléans le 17 mai 2014 David Bernard (psychothérapeute) : lors de notre table ronde à Orléans le 17 mai 2014 Marie-Pascale Harvaux (TCA Soleil) : lors de notre table ronde à Orléans le 17 mai 2014 Christine Quillery : Les mots de Christine Quillery, élue à la Santé de Clamart, lors de la conférence de Michel Lejoyeux « Réveillez vos désirs » à Clamart le 12 juin 2014 WebTV – émission « Sab et ses anges terrestres : web TV Etoiles du Coeur Sabrina Palumbo reçoit le professeur Michel Lejoyeux : Le Pr Michel Lejoyeux était mon premier « ange invité » pour ma nouvelle émission « Sab et ses anges terrestres« web TV Etoiles du Coeur Sabrina Palumbo reçoit Jean-Luc Hudry 12 septembre 2014 : Jean-Luc Hudry, fondateur du site Moralotop et auteur de « Craquer ou pas ? » Oser l'impossible réaliser et le De tous mes amis auteurs c’est sans doute Jean-Claude Carton le plus atypique ! Je l’ai connu « virtuellement » d’abord, grâce à un ami parolier commun. S’est vite instauré une réelle complicité par écrans interposés. Il y a quelques mois, Jean-Claude me proposait de participer à son émission « En suivant les Etoiles » et aujourd’hui il me confie le soin d’animer ma propre émission – Sab et ses anges terrestres – sur sa WebTV ! C’est un sacré challenge pour moi qui en sait maintenant davantage sur cet homme au grand cœur… Peu de livres me font verser une larme. Ce fus le cas lorsque j’ai terminé « Oser l’impossible et le réaliser » cet été : encore une chose que Jean-Claude peut ajouter à son (très beau) palmarès ! J’ai déjà évoqué les lectures qui m’ont aidée dans un précédent article. Avec son récit, JCC a provoqué un nouveau déclic en moi. Derrière sa « cashitude » toute affichée se cache un homme qui a la main sur le cœur et qui est investi d’une mission de vie importante. Son message d’Amour est fort et ce qu’il transmet avec ce récit se résume peut-être avec ses derniers mots : « Nous sommes les vagues de l’océan de la vie ». Quand on comprend cela on comprend toutes les clés qu’il donne par petites touches colorées. Parfois teintées d’humour, parfois d’humeurs… Il est clair que JCC n’a pas sa langue dans sa poche et que rien ne saurait venir entraver sa démarche pour délivrer son message coute que coute. Les expériences de vie se succèdent. Les rencontres hors normes aussi. JCC a côtoyé les plus grands dès ses débuts en tant que chanteur dans les bals populaires de sa région. Parmi eux : Dalida, Gérard Lenorman, Charles Aznavour, Sœur Emmanuelle…La liste est impressionnante. Après un long coma et une expérience mystique dont il parle avec pudeur, il occupe différents postes en tant que commercial dans des sociétés du milieu médical. Il se cherche et finit par se trouver totalement quand il reprend le micro en tant qu’animateur radio. Un peu « grande gueule » il est aujourd’hui libre d’inviter qui il veut quand il veut sur sa propre WebTV, la bien nommée « Etoiles du Cœur » ! Il fait alors ce qu’il sait sans doute faire de mieux : écouter et laisser parler. Passé un certain nombre d’heures d’antennes et d’invités on ne compte plus. On se demande plutôt qui n’est pas (encore) passé derrière son micro ! Selon moi le terme qui le définit le mieux est débrouillard. Sa chance il la provoque. Sans doute aidé par ses anges gardiens soit dit en passant… Ainsi, il résume bien la loi de la Vie : « tout vous revient. Le bon comme le mauvais ». Et c’est donc naturel que le bon lui arrive comme des grâces « bonus » pour quelqu’un qui ne devrait plus être de ce monde depuis longtemps. Il n’y a pas de saison pour lire ce livre. Intemporel récit d’amour… Lorsque Jean-Claude m’a fait le cadeau de pouvoir animer ma propre émission, j’ai été très touchée. Après la lecture de son livre, je me sens redevable car je mesure la TRES GRANDE chance que j’ai de pouvoir partager des tranches de vie avec lui. J’inviterai donc mes « anges » chaque mois. Peut-être aurai-je du l’inviter lui le premier. Aucun doute, JCC est notre ange aux yeux bleus… Sabrina Réveillez vos désirs Le Professeur Michel Lejoyeux parraine SabrinaTCA92. Vous avez pu découvrir son dernier ouvrage « Réveillez vos désirs » dans une courte interview publiée au mois d’avril avant sa conférence à Clamart. Quelques mots sur ce livre de psychologie positive qui explique comment réveiller nos désirs, comment retrouver nos envies perdues, comment motiver quelqu’un qui n’a envie de rien… Le Pr Michel Lejoyeux est professeur de psychiatrie et d’addictologie à l’université Paris 7, directeur des services de psychiatrie et d’addictologie des hôpitaux Bichat et Maison-Blanche, auteur de plusieurs ouvrages. J’ai mis en ligne des vidéos sur notre chaîne youtube qui serviront à réveiller les désirs et donner le sourire ; je n’avais pas rédigé de petite news jusqu’à présent (mea culpa !). Pourtant ce livre m’a vraiment beaucoup plu et je promets que ce n’est pas pour plaire au professeur que je dis cela. J’avais déjà aimé « Changer en mieux », c’était sans savoir qu’un jour son auteur me le dédicacerait et deviendrait le parrain de mon association (et auteur de la préface de mon livre L’âme en éveil soit dit en passant…). L’ouvrage commence par une mise en garde contre les fausses pistes, et notamment la personne qui se lève un matin et décide de tout plaquer. Michel Lejoyeux concède que c’est vrai, c’est enivrant. Mais c’est également un mauvais désir parce que c’est irréalisable et ce n’est pas précis. Il nous apprend ce qu’est un bon désir, concret, réalisable et en lien avec le sens de notre vie. « Mieux vaut des petites réalisations de désir qui vont nous procurer des plaisirs ». Lire cet ouvrage revient donc à lire une ordonnance (pour une fois bien écrite) pour retrouver « l’envie d’avoir envie ». Ce livre est un véritable couteau suisse du désir : Michel Lejoyeux livre un ensemble de techniques – le « sensate focus » fait forcément sourire – pour réveiller nos désirs et apprendre à les connaître ou les classer. Bien que s’appuyant sur des techniques et études d’experts, l’ouvrage est très agréable et simple à lire car on y retrouve la « style touch » et le ton humoristique du professeur qui mélange avec brio science et vulgarisation. Moi qui adore lire je retiens aussi que nos bibliothèques en disent long sur nous. Quand je vois la mienne – du moins celle du salon, visible par mes invités – je me fais peur : « L’amour au coin de l’écran« , « Réveillez vos désirs« , « Craquer ou pas ?« … (Sab court chercher du Zola et du Stendhal pour faire genre…) Alors que j’avais perdu toute envie et que j’étais profondément dépressive, j’ai maintenant beaucoup – mais alors beaucoup !! – de désirs. J’ai choisi de sélectionner les meilleurs et de les vivre intensément. Le livre du Pr Michel Lejoyeux aide en cela : il peut aider à réaliser toutes ses envies même les plus inaccessibles… Ce que dit le professeur à propos des cadeaux que l’on offre est intéressant. Vous pouvez en tout cas offrir cet ouvrage les yeux fermés, il fera plaisir à coup sûr. Priorité aux amis pessimistes de nature ou peu créatifs : grâce aux conseils du professeur leur vie leur semblera plus légère à vivre. Une vie…de désirs. Sabrina Source : blog psychologies.com. Souviens-toi que tu poussière... d’étoile ? es Cette petite réflexion m’est inspirée d’événements que j’ai vécus à répétition au cours des derniers mois. Notamment depuis que je préside l’association SabrinaTCA92. Je fais de nombreuses rencontres dans le cadre de mes activités associatives mais bien sûr ce qui va suivre concerne aussi les différentes sphères (privée, professionnelle, amicale…). Les gens passent. Dans notre vie j’entends. Ce n’est pas un scoop mais ce qui m’étonne c’est la façon dont parfois les choses s’emballent, deviennent quasi fusionnelles, puis s’évaporent. Ne vous est-il jamais arrivé de rencontrer une personne et qu’après le tilt (appelez ça magie, étincelle, alchimie…) s’ensuit une lune de miel ? Une période durant laquelle vous êtes très proche de cette personne et où vous avez l’impression qu’elle a toujours fait partie de votre vie ou que vous n’imaginez pas qu’elle puisse ne pas/plus en faire partie. Avalanche d’échanges, de discussions, utilisation des nouveaux moyens de communication et tutti quanti. C’est grisant… Le vide se remplit, la solitude est rompue. Pour un temps… Car il arrive – et c’est même très fréquent ! – que cette personne s’efface de votre vie de manière plus ou moins brutale d’ailleurs. Cela peut être violent et douloureux à vivre. Pas comme la perte d’un être cher mais cela secoue ! Et fais émerger beaucoup de questions existentielles. Sur la vie, les gens, le temps qui passe… Il est possible de passer par une palette d’émotions. Personnellement je peux voir rouge. Car je travaille à gérer le sentiment de frustration avec lequel je ne suis pas du tout amie mais j’ai une sainte horreur du silence. Surtout lorsque je ne comprends pas. Lorsque la personne vous a habituée aux échanges et qu’elle les cesse tout à coup sans explication valable. Lorsqu’on m’explique je gère et je comprends les choses, je suis même plutôt tolérante et compréhensive. Je ne force personne à rester dans ma vie tout comme je sais bien qu’on ne peut forcer personne à nous aimer quand bien même nous nous l’aimons profondément ! J’ai progressé à ce sujet et aujourd’hui plutôt que de me faire des films et laisser libre cours à des élucubrations je prends ma paire de baskets et pars me vider la tête au sport. C’est une technique parmi tant d’autres. Je me réfugie dans mon monde à moi et pars pour un voyage intérieur. Je peux alors m’interroger sur une question cruciale : qu’est venue m’apporter cette personne ? Car je considère que chaque personne qui entre et sort votre vie le fait pour une bonne raison. Qu’il y a toujours message ou un enseignement à tirer. C’est pour cela que je cherche jamais à me venger de quiconque, quand bien même considère qu’on m’a fait du mal (consciemment inconsciemment). C’est ma petite philosophie de vie, préfère envoyer de l’amour à tous ces gens, même s’ils ne savent pas car déjà partis dans d’autres contrées. de un ne je ou je le Je suis fidèle (en amour, en amitié…) et tellement entière que je m’accroche facilement. De nature plutôt méfiante j’ai fait le choix de l’optimisme et le parti d’accorder ma confiance quitte à la reprendre très vite dès lors qu’elle est émoussée. Cela permet de vivre des relations de façon sereine et intensément. De ne pas nourrir de regrets ensuite. J’ai été surprise des bonheurs que cela m’a apporté depuis que je fonctionne sur ce nouveau mode et je vous invite à en faire autant ! Essayez et vous verrez… Je crois que ce qu’il faut toujours garder en tête est que notre passage sur terre est furtif. Que nous ne sommes que des voyageurs en transit. Que nous aussi nous pouvons entrer dans la vie des gens et en sortir sur la pointe des pieds ou en claquant la porte. Et qu’il ne sert à rien de nourrir des griefs inutiles qui ne feront pas revenir la personne et qui minent de l’intérieur. Il faut continuer d’avancer et d’autres rencontres se font, le vase se remplit d’autre chose. Il faut apprendre à danser ; un tango pourquoi pas ou une belle valse. Personnellement je me suis mise au Shbam c’est plus « in » je trouve… Et puis on peut s’amuser à imaginer de retrouver ses anciennes connaissances et alors refaire le monde et sourire à nouveau en se racontant les bons souvenirs. Cela me fait penser que j’ai ainsi retrouvé récemment d’anciens athlètes du CSMC où je m’entraînais étant plus jeune. Ohlàlà les dossiers… Au moins je souris du fait qu’on reconnaît que je n’ai rien perdu de mon entêtement ! Je rêve de croiser à nouveau la route de vieilles connaissances mais pas toutes (même si je les aime toujours beaucoup) car j’ai peur que cela change le souvenir que j’ai d’elles ou que cela casse le mythe et là mes lecteurs comprendront à qui je fais allusion. Et ceux qui ne voient pas… Que faites-vous ? Hop en librairie ou sur les sites marchands et procurez-vous ce formidable livre d’inspiration L’âme en éveil, le corps en sursis. Cette expression n’est pas de moi, sortie de la bouche du professeur Lejoyeux nous sommes obligés de le croire ! Sabrina Source : blog psychologies.com.