Témoignage d`Audrey, anorexique "la Foi m`aide aussi Sabrina

Transcription

Témoignage d`Audrey, anorexique "la Foi m`aide aussi Sabrina
Témoignage
d’Audrey,
anorexique "la Foi m’aide
aussi Sabrina..."
Des nombreux messages de sympathie et
témoignages de
retrouvent dans
malades qui se
mes écrits, j’ai
souhaité partagé celui d’Audrey que
j’ai connue grâce aux réseaux sociaux
(encore eux !).
Je la remercie chaleureusement pour ses mots et pour m’avoir
autorisée à partager online : comme moi elle est persuadée que
témoigner libère la parole pour d’autres et peut donner envie
de s’impliquer dans la lutte également… Lorsque je lui ai posé
la question, elle m’a répondu ceci : Comme le disait Mère
Teresa: « Ce sont les gouttes d’eau qui font les océans » donc
à nous tous, on va y arriver ! Tout est dit… ou presque, lisez
plutôt ceci :
Merci Sabrina et pardon si je t’ai tutoyé car non, on ne se
connait pas. Mais ça doit être mes gènes méditerranéens et
« pagnolesques » qui ont pris le dessus quand je t’ai écrit !
Et oui, j’habite Carcassonne, dans le Sud de la France, à 1h
de Toulouse et 2h de Montpellier et quand j’ai lu tes mots
dans lesquels j’ai retrouvé du vécu, je me suis laissée aller
à te tutoyer, pardon…
J’ai 33 ans (comme toi !) et je souffre d’anorexie mentale
restrictive hyperactive depuis l’âge de 13 ans… et j’essaye
aussi de lutter personnellement pour « aller mieux » et
accepter de « manger » la vie mais aussi et surtout de faire
bouger les choses pour prévenir et informer sur les TCA, bien
sûr à mon niveau car je n’ai pas ton charisme et ta force. A
l’âge de 13 ans aussi, j’ai connu des psychiatres qui ne
connaissaient rien à ces troubles. J’ai toujours refusé
l’hospitalisation, puis accepté mais je suis repartie de suite
quand ma mère et ma sœur qui m’accompagnaient ont vu le
service (chaînes sur les meubles, pas de porte au WC, filles
errants le long des couloirs…tu connais…). Alors j’ai tenté de
remonter la pente, toujours suivie par des psychologues, j’ai
repris puis rechuté… Un beau circuit de montagnes russes qui
ne ferait même envie au parc Eurodisney, voilà mon parcours !
Et c’est encore le cas aujourd’hui.
Tu connais Monsieur Sahuc que j’ai rencontré mais aussi une
psychiatre qui soigne depuis plus de 10 ans des patients
souffrant de TCA et qui fait rentrer de l’humain dans le
suivi. Et c’est dans sa clinique psychiatrique il y a 5 ans
que j’ai été hospitalisée à ma demande (j’étais en danger dans
le poids…) et j’y suis restée 6 mois. Ce sont 6 mois de
reconstruction physique et morale où les conditions de soins
étaient humaines. Depuis, cette femme a réussi à ouvrir une
unité spéciale TCA.
Chez moi, c’est surtout la Foi qui m’aide. Je suis catholique
et j’ai toujours su que Dieu nous veut vivant et debout et
qu’Il ne nous envoie jamais des épreuves sans la force qui va
avec pour les surmonter. J’ai toujours pensé qu’il y a quelque
chose à guérir dans les TCA qui relève de l’ordre du coeur et
de l’âme… Qu’au-delà du visible corps, il y a avant tout une
âme blessée à laquelle on doit proposer de l’amour. D’où ces
thérapies vers lesquelles je te rejoins, comme la Pleine
Conscience, ou encore la méditation ou la prière et
l’eucharistie dans mon cas… C’est pour cela que ton message me
touche : je te rejoins dans cette aide que tu mets en avant
avec ces « anges-médecins » qui nous guident afin de retrouver
goût à la vie et soulager nos blessures. C’est si rare de
traiter les TCA ainsi et il y a encore beaucoup à faire pour
détruire les clichés anorexique = ressemblance aux mannequins,
caprices… Ne crierait-on pas d’horreur si un médecin
prescrivait un doliprane à quelqu’un qui souffrirait d’un
cancer ? Alors de la même façon, les TCA doivent avoir des
soins spécifiques et adaptés ; certes, c’est plus délicat car
il y a cette dimension de l’âme mais il faut avancer en
prenant tout ce qui peut nous aider.
Voilà un peu ce que j’ai dans le coeur Sabrina et bien
d’autres choses encore mais que j’ai du mal à formuler,
pardon. Je ne veux simplement pas que ma souffrance soit
vaine. Je souhaite qu’elle serve à éviter à d’autres de tomber
dans la maladie et que les yeux des gens se dessillent devant
ces troubles afin de les soigner correctement, dignement et
peut-être de les éviter.
Je fais partie de l’association « SudTCA » de monsieur Sahuc
et « Aile Papillon » du Dr Sultan, ma psychiatre. J’essaye
dans mon travail de faire passer le message à des profs (je
travaille dans le milieu culturel et j’ai souvent des contacts
avec des écoles). Si je peux aussi t’aider à quoique ce soit,
n’hésite pas, Sabrina. Je continue à te soutenir et à relayer
tes infos en espérant peut-être réussir à organiser une
conférence dans le Sud un jour ?… Un projet à réfléchir…
Sache que tu es désormais dans mes prières afin que Dieu
continue à t’aider et qu’Il veille sur toi. Pense aussi à
prendre soin de toi.
A très vite et n’hésite pas à me solliciter…
Audrey
Je n’ai pas hésité à solliciter Audrey en lui proposant de
publier son témoignage. J’espère qu’il permettra d’allumer
encore quelques Lumières. Et pour le projet à réfléchir… Avec
plaisir Audrey !
J’ai écrit un article sur le fait de savoir accepter la
critique dans lequel j’explique que je sais reconnaître mes
torts mais que je préfère quand j’ai raison… Or si vous ouvrez
les premières pages de L’âme en éveil, vous pourrez lire que
j’ai été surprise d’une réponse des soignants lors de ma
première hospitalisation en service spécialisé : « le jour où
l’on s’en sort, on ne veut plus rien avoir à faire avec ça et
l’on ne souhaite plus en parler ». Je connais à présent des
anciens usagers passés du côté des soignants (certains faisant
partie du réseau de l’association), et je ne compte plus le
nombre de « Combattantes » impliquées dans la lutte, avec
leurs moyens certes mais avec un même objectif : faire avancer
les choses.
Cela vaut bien un « à méditer » en guise de conclusion…
Sabrina
Pour une sagesse moderne : je
suis pour docteur…
Ce billet m’est inspiré de la lecture du
livre « Pour une sagesse moderne » du
Docteur Yasmine Lienard. Je commençais à en
faire une petite news et j’ai été emportée
par l’inspiration, impossible de faire
abstraction de mon histoire personnelle et
de ce qui fait véritablement échos en moi dans ce livre.
Véritable coup de cœur donc, le livre du Dr Lienard est un
trésor pour toutes les « Combattantes » qui ne pourront
qu’être touchées de se sentir écoutées mais surtout entendues.
Véritable outil de travail il offre des pistes concrètes pour
quiconque veut comprendre ou accompagner les personnes
souffrant de TCA. C’est pour moi un ouvrage de référence en la
matière et concerne toutes les névroses : le recours à la
thérapie cognitive, la théorie des schémas, les outils sur les
émotions, la méditation comme accès à l’esprit… Beau programme
non ?
J’ai découvert ce livre avec émotion : une spécialiste parlant
des thèmes qui me sont chers et qui formule mieux que je ne le
fais des choses que je tente d’expliquer dans L’âme en éveil…
Un médecin qui comprend cette soif d’amour et d’authenticité
qui – selon moi – n’a jamais été véritablement entendue par
les professionnels qui ont croisé mon chemin pendant près de
15 ans… Certes ce n’est plus le cas et je suis heureuse de
connaître à présent une armée d’anges pour qui « Un corps, un
esprit, une âme » fait sens. On parle de « parcours du
Combattant » pour trouver l’aide appropriée et en tant que
présidente d’association je suis en contact avec des personnes
souvent démunies, perdues, et parfois lassées ou simplement
fatiguées de chercher. Cela vaut la peine pourtant et tout le
monde s’entend pour dire qu’il faut parfois frapper à la porte
de plusieurs spécialistes avant de trouver celui qui nous
convienne.
Le docteur Lienard revient sur ce qui nous fait souffrir : les
relations aux autres douloureuses, la solitude (une blessure
contemporaine) et bien sûr les conduites autodestructrices que
l’on met en place pour « cesser de souffrir ». Elle cherche à
mieux comprendre la névrose, dont la définition médicale ne
permettait pas à la psychiatre qu’elle est de venir à bout de
toutes les maladies de l’âme auxquelles elle a été confrontée
dans son service. De ses études et ses recherches mais aussi
de son expérience de psychiatre et psychothérapeute, elle
constate qu’aujourd’hui nous avons des outils concrets et
efficaces, des techniques qui permettent d’abandonner ses
fausses croyances, ses fausses interprétations et « de ne pas
se laisser engluer dans des émotions destructrices ».
Le véritable enjeu pour elle est de penser l’individu et son
lien avec son monde. Elle propose donc dans ce livre de
développer une sagesse résolument moderne et invite l’homme à
progresser sur 2 axes, le développement de l’individu et la
vie en communauté, afin que la dignité, l’amour et la
compassion reprennent un peu leur place dans notre époque… On
comprend facilement en quoi ce livre me parle tout
particulièrement !
On peut définir la névrose de différentes manières. Ce qui est
sans doute le plus important de retenir c’est en quoi elle
nous empêche de mener une vie pleine de sens. Pour le Docteur
Lienard « elle nous détourne de notre bon sens et de l’idée de
mener au mieux sa vie ». Pour mieux comprendre cela, elle
propose l’image d’un bateau :
« Vous décidez de traverser l’océan.
Il vaut mieux admettre que traverser l’océan va impliquer
d’affronter des vagues, voire de grandes tempêtes. Si vous
voulez que ce soit calme comme un lac, vous serez souvent
frustré inutilement.
Eh bien l’océan c’est la vie : vouloir que la vie soit
paisible et sereine, sans difficultés est totalement
irrationnel. Si on prend l’océan et qu’on s’énerve à chaque
vague, à chaque tempête, on va perdre son énergie pour rien.
Le préalable est donc de considérer qu’il va y avoir des
difficultés mais qu’il vaut mieux y faire face le plus
efficacement possible. Pour cela, il faut savoir naviguer
d’une part, et définir son cap d’autre part.
Prendre l’océan sans cap revient à dériver en permanence et
finir par sombrer ».
Cette illustration de la vie est parfaite. J’explique en quoi
l’épreuve de l’hôpital (une expérience d’éveil ?) m’a permis
de donner un sens à ma vie. J’ai trouvé le cap pour reprendre
les termes du docteur Lienard. Et je comprends ce qu’elle veut
dire en mentionnant les vagues ou les tempêtes. J’ai parfois
un peu le mal de mer mais je ne m’en sors pas si mal je crois.
Mon côté provoc me pousse à dire que si la mer était
parfaitement calme je m’ennuierai d’ailleurs…
Ainsi il convient d’être vigilant et d’avoir une grande
présence pour « ajuster les voiles au vent » et ne pas lâcher
le gouvernail sous l’emprise de la névrose qui obscurcit notre
esprit et nous fait suivre des pensées automatiques confuses
engendrées par la situation qui sont contraires à une vraie
réflexion.
Ce qui me plaît tout particulièrement c’est l’invitation
qu’elle fait aux thérapeutes à changer d’attitude selon ce que
nous enseigne la troisième vague des psychothérapies : ne plus
chercher de solution pour soulager le patient et le faire
changer mais au contraire lui apprendre à être véritablement
et à traverser ses émotions douloureuses comme des
interactions nécessaires avec son environnement. Le thérapeute
qui se fixe comme but unique de guérir le symptôme (est-il
nécessaire que je précise que ce fut le cas pour moi ?) n’est
pas suffisamment ambitieux. Je suis d’accord : « une thérapie
est terminée lorsque les patients sont guéris du symptôme qui
les a amenés à consulter, mais aussi lorsqu’ils sont
authentiquement eux-mêmes et qu’ils sont de véritables êtres
humains, le cœur ouvert, acceptant leur part de vulnérabilité
et sachant être en relation avec les autres de manière
adéquate ».
Les outils qu’elle propose sont les mêmes (du moins la plupart
car je ne les connaissais pas tous) que je suggère dans L’âme
en éveil… Je suis la première à parler de la Méditation comme
porte de sortie et pour moi travailler sur l’acceptation et la
recherche du calme mental est synonyme de salut pour mon âme.
Je suis d’ailleurs passée de la théorie à la pratique, on y
travaille donc.
Mon cas n’est pas à généraliser. Je suis obligée de parler de
mon année à l’hôpital psychiatrique dans mon propre ouvrage
mais bien sûr toutes les hospitalisations ne se passent pas
toujours ainsi. Je me définis comme une écorchée vive et
j’utilise souvent l’humour pour parler de ma colère. Je
m’efforce de travailler sur elle pour m’en servir comme moteur
plutôt qu’elle ne me desserve. J’ai toutefois parlé de « mort
psychologique » et je ne peux fermer les yeux sur le
traumatisme de cette année noire. L’hospitalisation est
parfois inévitable et je suis heureuse de voir que les progrès
en matière de prise en charge sont indéniables. Qu’elle est
aussi limitée à son minimum et que le suivi peut se poursuivre
efficacement même après un moment d’isolement nécessaire. Le
recours à la sonde peut être évidemment être salvateur, la
sonde est acceptée par la patiente qui adhère à la démarche de
soins.
J’ai encore du mal à comprendre pourquoi je ne suis pas morte
en 2007. Je sais que jusqu’à mes 30 ans, je n’ai pas vécu.
Survie mais pas vie. Et que quoi que je fasse, la colère, la
souffrance de ces années ne s’effacera pas. C’est long. Et si
j’essaie de faire des choses par rapport aux TCA c’est parce
que j’estime que ma vie est un énorme gâchis. Je n’espère
qu’une chose : éviter à d’autres de reproduire mes erreurs.
Les médecins qui m’ont soignée et à qui je n’en veux pas plus
que ça car avec le recul et un regard objectif sur ce qu’il
s’est passé je comprends qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu avec
les moyens du bord et leurs propres limites pourront peut-être
reconnaître une erreur :
Celui d’avoir cru me nourrir alors qu’en réalité ils m’ont
gavée de colère pendant de longs mois.
Le docteur Liénard ne néglige pas le symptôme ni le diagnostic
initial qui permet de savoir ce sur quoi il va falloir
travailler au cours de la thérapie mais elle va plus loin,
c’est un médecin capable de nourrir les êtres d’amour.
C’est donc un honneur pour moi de la connaître, un ange de
plus dans les rangs de l’armée d’anges qui m’entourent et
j’espère qu’elle ne m’en voudra pas de m’être inspirée de son
livre pour partager quelques états d’âme…
Sabrina
Lire mon article sur l’isolement
psychiatrie vu par Sabrina
en
Source : blog psychologies.com.
Sport et TCA : Interview de
Juliette, coach sportive et
ancienne malade
Juliette, c’est ma coach de Attack (mais
pas que). Une fille extra, dynamique,
qui met le feu pendant les cours. Du
moins c’était ainsi jusqu’à ce fameux
jour où nous avons fait plus amplement
connaissance suite à quelques péripéties
(mon directeur de salle saura ce que
j’entends par là). Aujourd’hui elle
témoigne et répond avec gentillesse à
mes questions car elle soutient l’association et m’a également
écrit un témoignage suite à la lecture de L’âme en éveil qui
lui a parlé… en tant qu’ex malade.
Sabrina : Déjà un grand merci. Pour avoir accepté de répondre
à mes questions mais aussi pour tous ces moments merveilleux
passés à tes côtés en cours de fitness. Pour commencer, peuxtu te présenter en quelques lignes ?
Juliette :
Merci à toi de m’avoir choisie, c’est un grand plaisir d’y
répondre.
J’ai 32 ans et voici mon parcours : J’ai fais des études de
danse en Horaires Aménagés et passé mon Baccalauréat en
parallèle. J’ai pratiqué cette discipline avec passion pendant
7 ans en me pliant aux exigences requises telles que la
technique, la silhouette ou encore la rigueur de
l’entraînement. Ce qui était passionnant au début est devenu
de plus en plus pesant lors de mon passage en milieu
professionnel, le tout étant pratiqué dans une ambiance
malsaine qui m’à poussée à une reconversion.
Suite à une déprime due à l’arrêt de ce métier, j’ai pris 20kg
et me suis inscrite en salle de sport ou j’ai été encadrée par
des professionnels très compétents qui m’ont transmis leur
amour du métier de Coach.
N’ayant pas encore la force ni l’envie de redémarrer une
formation, j’ai retrouvé un poste de secrétaire dans un grand
groupe qui m’à permis d’évoluer de façon conséquente en
l’espace de 6 ans (Secrétaire, secrétaire commerciale,
commerciale puis ingénieur commercial). C’est à l’âge de 27
ans que je me suis sentie prête à me lancer. J’ai posé une
demande de formation auprès de mon entreprise pour passer le
diplôme de coach sportif que j’ai obtenu il y à 4 ans.
Depuis, j’exerce ce beau métier avec l’envie d’aider chaque
personne à atteindre ses objectifs personnels. Je privilégie
le coté sport et santé de cette discipline y étant très
sensible.
Sabrina : Que représente le sport pour toi ? Est-il une
condition sine qua non pour vivre de manière épanouie ?
Juliette :
Un grand oui ! Dans la vie d’un coach, il est très important
de conserver un entraînement personnel afin de s’occuper de
soi, car lors d’un cours ou d’un coaching nous sommes tournés
vers les autres et ce n’est en aucun cas le moment de
s’entraîner personnellement.
Au-delà du métier, le sport reste indispensable à mon
équilibre mental et physique.
Sabrina : Tu m’as dit avoir souffert de TCA. Peux-tu nous en
dire un mot ? Comment cela a commencé, comment tu t’en es
sortie ? Ce que tu en penses aujourd’hui…
Juliette :
C’est vrai… Mes Trouble du comportement alimentaire ont
débutés de façon marquante à la période où je préparais mon
diplôme de Coach. Je m’étais mise en tête que pour entraîner,
il fallait avoir le physique « parfait » sinon les adhérents
n’auraient pas envie de me suivre.
J’ai donc commencé à éliminer plusieurs aliments, puis des
familles entières jusqu’à peser les Kcal contenues dans une
tomate en fonction de son poids.
Lors de ma première année de Coaching, je me suis blessée à
une cheville : une fracture de fatigue à cause du calcium qui
ne se fixait plus sur mes os (sans parler d’une aménorrhée
totale et de la perte de cheveux). Le résultat à été l’arrêt
de mon travail pendant 2 mois. C’est là qu’ont commencé mes
crises de boulimie…
Au fur et à mesure que le temps passait, je perdais des
« amis » qui trouvaient que j’exagérais, ou encore m’inventais
des problèmes. Ils ne me comprenaient pas, étaient démunis
face à mon problème, très conscients qu’ils ne pouvaient pas
m’aider à leur niveau.
Forte de ces tristes constats et que les choses ne pouvaient
pas continuer ainsi (j’avais envie de poursuivre une vie
normale et surtout l’exercice de mon métier), j’ai pris
rendez-vous avec une diététicienne spécialisée dans les
Troubles du comportement alimentaire.
Celle-ci m’à fait faire des exercices sur cette base et a mis
le doigt sur l’aspect psychologique et la pression que je me
mettais. Je m’en suis sortie il y à 2 ans et c’est avec grande
fierté que j’en parle librement aujourd’hui.
Sabrina : Je donne une conférence sur le sport et les TCA.
Concrètement, en tant que coach, quel est ton avis sur cette
question de santé publique ? Il est difficile d’interdire
l’accès aux salles de sport même si certaines demandent un
certificat médical… Que peuvent faire les coachs pour aider
les malades ?
Juliette :
C’est malheureusement un fléau qui touche de plus en plus de
personnes, les hommes comme les femmes.
En effet, le certificat médical n’est pas toujours exigé lors
de l’inscription en club de sport, mais sans celui-ci, les
inscrits prennent le risque de ne pas être assurés en cas
d’accident.
Notre rôle de Coach se limite à la surveillance, et aux
conseils sportifs d’entraînement. Bien entendu l’aspect humain
de ce métier nous permet d’écouter et de communiquer avec les
adhérents. Si ces derniers veulent nous confier leurs
problèmes, nous sommes là pour les écouter et cela est très
courant.
Dans le cas des troubles du comportement alimentaire, il est
rare que les clients viennent se confier à nous malgré la
relation de confiance que nous essayons d’instaurer.
Sabrina : As-tu déjà été confrontée au problème à la salle ?
Juliette :
Oui et non. Je vois toutes les semaines des personnes qui
viennent de façon excessive à la salle : celles-ci peuvent
pratiquer jusqu’à quatre fois par jour (le plus souvent après
chaque repas) et passent plusieurs heures sur des machines à
activation cardio-vasculaire.
Etant donné que ces adhérents restent des personnalités très
réservées (il est difficile d’obtenir un « bonjour » ou un
« au revoir »), il m’est très compliqué de communiquer avec
eux. Mon rôle se limite donc à veiller sur eux avec une
attention particulière.
Sabrina : Tu es encore jeune mais comment envisages tu
l’avenir ? L’après-carrière, les projets…
Juliette :
Tout d’abord merci de me considérer comme jeune
Je suis consciente que je ne pourrais pas rester Coach toute
ma vie. Dans un premier temps car ce métier nécessite un
investissement physique important et comme le dit le dicton
« on n’a pas tous les jours vingt ans », et dans un second
temps car il est possible mais très compliqué de fonder une
famille en parallèle (grossesse, horaires décalées etc…). Donc
j’envisage mon avenir sereinement, j’ai déjà fait beaucoup de
choses je sais que je devrais me reconvertir pour un autre
métier comme le commerce mais j’espère tout de même rester
dans le milieu du sport pour exercer.
Sabrina : Tu as lu mon livre témoignage et je te remercie pour
le magnifique mot que tu as écrit dessus. Qu’est-ce qui t’a le
plus interpellée dans ce livre ?
Juliette : Ce qui m’a le plus interpellée dans ton livre c’est
ton hospitalisation et la démission de certains médecins face
à ce fléau.
Sabrina : Parfois je me demande d’où te vient ton énergie…
Peut-être allons-nous le savoir avec cette réponse : quelle
est ta citation ou devise préférée ? Et pourquoi ?
Juliette :
Mon énergie n’est que le reflet de ma passion pour mon métier
et dans cette optique je te dirais que « Mon plus beau salaire
est votre sourire » (celui de mes adhérents).
L’une de mes phrases préférée est : « La vie est comme un
miroir, si tu lui souris, elle te renvoie ton image ». Cela
résume beaucoup de choses.
Sabrina : Un dernier
l’association ?
Juliette :
mot
pour
nos
lecteurs,
envers
Mon combat a été de m’accepter comme je suis. Je ne serais
jamais parfaite (qui l’est vraiment?) et ma plus grande
victoire a été d’apprendre à être moins exigeante avec moimême et ce pour une vie actuelle plus épanouie.
J’aimerais dire que quelque soit la cause des troubles
alimentaires, le plus important est de rester soi-même et de
comprendre que chacun d’entre nous à un rôle sur cette terre.
En résumé : Ne baissez jamais les bras !
Encore merci Juliette. Je sais que tu répondras présente lors
de futurs rendez-vous et je suis très fière de ton soutien. Tu
connais mon attachement au sport… Le « combat d’une anorexique
pour sa renaissance » c’est grâce à des personnes telles que
toi qu’il prend tout son sens.
Sabrina
La
newsletter
de
Psychologies.com (8 septembre
2014)
A consulter en ligne : NEWSLETTER
Emission radio sur les TCA
avec
Nathalie
Decoo
(association AB Ensemble)
Témoignage à écouter ici :
Nathalie DECOO – (Mardi Moi Tout)
Interview Christophe
pour SabrinaTCA92
André
Bonjour docteur, quel bonheur pour moi de vous
poser ces questions auxquelles vous acceptez si
gentiment de répondre pour SabrinaTCA92.
Quiconque me connaît un tant soit peu sait bien
tout le respect et l’admiration que j’ai pour
vous. Entre les personnes que mes commentaires à
votre sujet amusent, d’autres que cela lasse
parfois et celles à qui je fais découvrir vos
ouvrages qui m’aident personnellement beaucoup… C’est un
fait : je suis fan (et présidente de fan club autoproclamée) !
Voici une petite sélection de questions parmi tant d’autres
que j’ai envie de vous poser. Etant donné que vous êtes très
présents dans les médias, j’invite les internautes qui vous
connaîtraient mal à faire une recherche simple à votre sujet
dans les moteurs. Pour SabrinaTCA92 j’ai choisi de vous
questionner sur ce qui concerne davantage notre public…
S.P : En tant que psychiatre, recevez-vous souvent des
personnes souffrant de troubles alimentaires ? Peut-on parler
de maladies ?
C.A : Avant de commencer, je voudrais préciser que je ne suis
pas un vrai spécialiste des troubles des conduites
alimentaires (TCA), qui ne suit que ce type de personnes. Mais
j’en ai tout de même suivi beaucoup, même si aujourd’hui j’en
vois moins qu’avant. Comme pour tous les traits
psychologiques, on parle de maladie quand un seuil est dépassé
en matière de souffrance ressentie, de perte de liberté et
d’auto-contrôle, et de troubles du comportement. Les manières
de s’alimenter sont très variées, parfois nous avons nos
« petites manies et obsessions », mais dans les TCA on entre
dans une autre dimension.
S.P : Votre approche face à une anorexie sévère ? Des choses à
éviter à tout prix ?
C.A : Les anorexies sévères sont des
urgences, qui nécessitent une approche
médicale pour éviter que le corps ne
soit abîmé de manière irréversible.
D’où parfois une certaine pression ou
coercition pour imposer les soins et
l’alimentation. Des choses à éviter ? Comme pour toutes les
souffrances et maladies psychiques, la rupture du dialogue,
l’insuffisance de l’écoute.
S.P : Que pensez-vous des contrats de poids ? Le système de la
carotte et du bâton (« à tant de kilos tu as le droit aux
visites » etc) est-il nécessaire ?
C.A : Ils sont nécessaires pour les raisons médicales que
j’évoquais. Ils ne font plaisir à personne : les soignants
n’aiment pas avoir recours à la coercition ni au chantage,
mais que faire d’autre ? À ce jour, on n’a pas encore trouvé
de méthode incitant à la reprise de poids rapide. Bien sûr que
nous savons que cette étape initiale est pénible et représente
une forme de violence. Mais laisser les patientes se nuire ou
se suicider par dénutrition n’est pas possible.
S.P : Les services spécialisés en TCA sont – il me semble –
moins ouverts que d’autres services traitant des problèmes
psychiques à ce qui peut venir de l’extérieur et notamment des
usagers. J’avais d’ailleurs demandé lors d’une première
hospitalisation pourquoi d’anciennes malades ne venaient pas
nous parler de la guérison et on m’a répondu qu’une fois
sorties d’affaires ces femmes ne souhaitaient plus jamais
évoquer leur passé. Ce qui est loin d’être le cas d’après ce
que je constate aujourd’hui.
S.P : Pourquoi les TCA restent un peu « à part » encore
aujourd’hui et pourquoi toujours ce besoin d’une caution
médicale quand il s’avère qu’il existe une réelle demande
d’échanger ou de trouver du soutien auprès de groupes de
patients guéris ou en rémission longue durée ?
C.A : La dimension médicale est indispensable dans un premier
temps, car l’anorexie menace directement le corps, pas
seulement l’esprit. Mais sans doute devons-nous développer
davantage encore les échanges, et notamment avec les personnes
guéries ou en rémission, qui peuvent effectivement apporter
une parole très écoutée, puisqu’elles ont traversé les mêmes
épreuves.
Je m’adresse maintenant à l’homme sage, porte-parole du
Bonheur en France. (Sabrina prend l’air le plus innocent qui
soit…)
S.P : Pensez-vous que la méditation peut venir à bout de
toutes les formes de colère ? D’autres pistes à explorer pour
s’apaiser ?
C.A : La méditation peut nous aider à
éroder peu à peu tous nos mouvements
émotionnels excessifs, source de
souffrance : colères, tristesses,
peurs, hontes… Ces émotions sont
normales, pourvu qu’elles ne soient ni
trop violentes, ni trop fréquentes.
Mais c’est un sacré boulot, car en général elles sont
fortement associées à notre passé, notre vision du monde, bref
à l’ensemble de notre personnalité. En général, cela nous
prend des années ; mais ce n’est pas grave, la plupart des
grands chantiers de changements existentiels sont aussi longs.
L’important est de sentir qu’on progresse doucement, mois
après mois, année après année. Dans votre exemple, sentir que
nos colères abusives sont moins fortes, moins longues, que
nous arrivons à exprimer ce qui ne va pas plus tôt et plus
calmement.
(Air encore plus innocent)
S.P : Une écorchée vive a-t-elle droit au Bonheur ?
C.A : Non seulement elle y a droit, mais elle en a encore plus
besoin que les autres. Le bonheur n’est pas un luxe, mais une
nécessité, il est un carburant pour nous donner le goût de la
vie, et l’énergie de mener tous les combats qui vont avec.
(lire l’article « une écorchée vive a-t-elle droit au bonheur
?« )
S.P : Vous parlez dans votre Abécédaire de psychologie
positive des larmes de joie en citant le « Mémorial de Blaise
Pascal » (un passage qui m’a beaucoup touchée). Verser des
larmes de joie, après de nombreuses années de souffrance et de
maladie, est-ce synonyme de guérison ?
C.A : Nous ne savons pas si c’est un signe que la guérison est
en route, aucune recherche n’a été faite en ce sens, mais
c’est bien possible : accepter de se laisser bousculer et
secouer par la joie montre qu’on lui permet d’être là;
suffisamment forte pour nous faire pleurer.
S.P : Peut-on devenir addict au Bonheur ? (sourire, on va
inviter notre parrain d’association le Pr Michel Lejoyeux là…)
C.A : Oui, comme de toutes les bonnes
choses de la vie. Nous sommes aussi
accros à la nourriture, à l’eau, au
soleil, à la respiration, à la
nature… Plus sérieusement, il est
important effectivement de lui faire
de la place à notre esprit, chaque
fois que possible. Mais il est tout
aussi important de comprendre qu’il y a aussi des moments où
le bonheur sera parti, absent, disparu sans laisser d’adresse.
Nous n’avons plus que morosité ou adversité. Dans ces
instants, accepter son absence, et attendre patiemment son
retour, sans oublier de vivre et de savourer les tout petits
bouts de bonheurs qui restent tout de même dans nos vies (nous
sommes vivants, le jour succède à la nuit, les oiseaux
chantent, les arbres poussent, et il y a toujours quelque part
des gens qui nous aiment bien).
S.P : Je vous laisse le mot de la fin. Un mot au sujet de
SabrinaTCA92 peut-être ?
C.A : Deux : d’utilité publique !
S.P : Un très grand merci d’avoir accepté de répondre à mes
questions. Au cours de la maladie je ne pouvais plus lire
(cerveau dénutri, etc) alors que c’est un besoin quasiment
vital pour moi. Quel bonheur de pouvoir dévorer vos ouvrages
aujourd’hui ! Découvertes, apprentissages, lâcher-prise… Vous
offrez à vos lecteurs (vos auditeurs lors de vos passages à la
radio) du bonheur pur jus même si ça pulse un peu parfois sur
les réseaux (même Christophe André ne peut plaire à tout le
monde ou donner toujours entière satisfaction, ça alors !!)
Ah, en fait le mot de la fin sera pour moi :
J’espère que vous avez pu feuilleter L’âme en éveil, le corps
en sursis et si ce n’est pas déjà fait vous pouvez suivre les
conseils du professeur…
C.A : Je l’ai parcouru avec attention, et j’en ai fait cette
petite note pour notre revue de l’AFTCC, qui sortira cet
automne : « Un très intéressant et émouvant témoignage
personnel de la traversée de l’anorexie et de la
reconstruction progressive, par une ex-patiente désormais
active et militante, qui a fondé une association d’entraide
(sabrinaTCA92). »
(S.P : Aucun doute Christophe André est un ange, et il a une
place de choix dans la hiérarchie des miens… )
Source : blog psychologies.com.
SabrinaTCA92 : les vidéos de
notre première année !
Après
1
an
d’existence,
l’association compte plus de 40
vidéos sur sa chaîne youtube.
Pour la rentrée, nous en avons dressé la liste qui vous
permettra de visionner directement celles qui vous
intéressent le plus.
Sabrina Palumbo – Le Combat : Pourquoi j’ai créé mon
association de lutte contre les TCA – Tournage pour une
émission d’une grande chaîne pour un reportage sur le thème du
Thigh Gap
Témoignages Boulimie Anorexie : 5 jeunes filles témoignent de
leur TCA. A l’occasion de la promotion du court-métrage
« Comme une plume »
Sabrina Palumbo : Témoignage (version courte) : Mon témoignage
en moins de 6 minutes pour expliquer mon parcours, ma
démarche…
TCA état des lieux : Extrait de l’émission « Sab et ses anges
terrestres » avec le Pr Michel Lejoyeux
Michel Lejoyeux pour le lancement de « L’âme en éveil, le
corps en sursis » : Les mots de Michel Lejoyeux lors de la
sortie du livre L’âme en éveil, le corps en sursis
Céline Léa S à propos de la couverture de L’âme en éveil, le
corps en sursis : Les mots de Céline, bénévole de
l’association et photographe, au sujet de la photo de
couverture de L’âme en éveil, qu’elle a elle-même clichée
Sabrina Palumbo – Témoignage : Mon témoignage en version
longue. C’était lors d’une table ronde à Orléans le 17 mai
2014
#28 Sabrina PALUMBO – (Mardi Moi Tout sur GO !) : Je réponds
au micro de Ludovic Beuzeron (génération optimiste) pour
annoncer les projets de la rentrée de septembre 2014
#25 SABRINA PALUMBO – (Mardi Moi Tout sur GO !): Je réponds au
micro de Ludovic Beuzeron (génération optimiste) pour la
sortie de L’âme en éveil, le corps en sursis
Sabrina Palumbo et Michel Lejoyeux : Associations d’usagers et
médecine : Le Pr Michel Lejoyeux lors de la sortie de L’âme en
éveil, le corps en sursis, sur l’intérêt des associations
d’usagers
Sport et bien être mental et physique : Extrait de ma
conférence au Salon Naturally – Vivez nature (15 juin 2014)
sur le Sport et les TCA
Michel Lejoyeux « Réveillez vos désirs » : Un petit « best
off » de la soirée avec le Pr Michel Lejoyeux, conférence
« Réveillez vos désirs » à Clamart le 12 juin 2014
web TV Etoiles du Coeur Sabrina Palumbo 20 mai 2014 : Mon
passage dans l’émission « En suivant les Etoiles » le 20 mai
2014
Sabrina : l’âme en éveil, le corps en sursis : Présentation de
L’âme en éveil, le corps en sursis, lors de la conférence
« Réveillez vos désirs » à Clamart le 12 juin 2014
Craquer ou pas ? : Pourquoi faire le choix de se battre… Lors
de ma signature à la Fnac de Vélizy2 le 5 juillet 2014
L’optimisme : Pourquoi j’ai choisi de devenir une optimisme
militante… Lors de ma signature à la Fnac de Vélizy2 le 5
juillet 2014
Positiver : Comment motiver les patients. Extrait de
l’émission « Sab et ses anges terrestres » avec le Pr Michel
Lejoyeux
Informer sur les TCA : A la rencontre de mes lecteurs. Lors de
ma signature à la Fnac de Vélizy2 le 5 juillet 2014
Léa Mauclère – Témoignage : Le témoignage de Léa, auteure de
Quand je me suis arrêtée de manger, lors de notre table ronde
à Orléans le 17 mai 2014
Dimitri Jacques : Associations d’usagers et FNA-TCA : Dimitri
Jacques, auteur de Message de l’anorexie, lors de notre table
ronde à Orléans le 17 mai 2014
Lancement de SabrinaTCA92 – 8 mars 2014 : Soirée de lancement
de l’association le 8 mars 2014 à la Maison des associations
de Clamart
Pr Michel Lejoyeux « Réveillez vos désirs » avec
SabrinaTCA92 : Intervention sur le thème de Réveillez vos
désirs du Pr Michel Lejoyeux lors de la Soirée de lancement de
l’association le 8 mars 2014
Jean-Luc Hudry à propos de Sabrina Palumbo : l’auteur de
Craquer ou pas ? Lors de ma signature à la Fnac de Vélizy2 le
5 juillet 2014
Dimitri Jacques pour le lancement de SabrinaTCA92 : Dimitri
Jacques, auteur de Message de l’anorexie, au sujet de
l’anorexie, lors de la Soirée de lancement de l’association le
8 mars 2014
Dimitri
Jacques
:
Anorexie,
la
nécessité
d’un
regard
holistique : Dimitri Jacques, auteur de Message de l’anorexie,
au sujet de l’anorexie, lors de notre table ronde à Orléans le
17 mai 2014
́ 2014 – Sabrina à CLAMART : Au micro de
#001 – OPTIMISTE CAFE
Ludovic Beuzeron (génération optimiste), lancement d’un
concept avec les Optimistes à Clamart le jour même du
lancement de l’association le 8 mars 2014 !
#20 SABRINA PALUMBO – (Mardi Moi Tout sur GO !) : Au micro
de Ludovic Beuzeron (génération optimiste), je parle de mon
expertise en une vingtaine de questions
́ 2014 – Dominique à CLAMART : Une
#002 – OPTIMISTE CAFE
Clamartoise au micro de Ludovic Beuzeron (génération
optimiste). Lancement d’un concept avec les Optimistes à
Clamart le jour même du lancement de l’association le 8 mars
́ 2014 – Margaux à CLAMART : Une
#003 – OPTIMISTE CAFE
serveuse Clamartoise au micro de Ludovic Beuzeron (génération
optimiste). Lancement d’un concept avec les Optimistes à
Clamart le jour même du lancement de l’association le 8 mars
Sport et bien être mental – Sabrina PALUMBO : Webconférence
donnée sur génération optimiste en mars 2014
L’image
de
la
femme
dans
la
PUB
–
Sabrina
PALUMBO : Webconférence donnée sur génération optimiste en
janvier 2014
Bruno
de
Beaurepaire
pour
le
lancement
de
SabrinaTCA92 : Discours de Bruno de Beaurepaire lors du
lancement de l’association SabrinaTCA92 le 8 mars 2014 à la
Maison des Associations de Clamart
SISM2014 : Extrait de « Plectrude » ; nous avons fait jouer la
pièce et organisé un débat à l’occasion de la semaine de la
Santé Mentale 2014
SabrinaTCA92 : appel aux dons : Pourquoi il faut SOUTENIR
L’ASSOCIATION !
Médecine d’aujourd’hui : Extrait de l’émission « Sab et ses
anges terrestres » avec le Pr Michel Lejoyeux, sur l’intérêt
d’une médecine participative
Envie d’avoir envie : Extrait de l’émission « Sab et ses anges
terrestres » avec le Pr Michel Lejoyeux, sur nos envies et
l’usage des psychotropes
Le Combat Sabrina Palumbo – Making off : Making off des images
tournées pour une émission d’une grande chaîne pour un
reportage sur le thème du Thigh Gap
Dr Agnès Pinet Richard : Le témoignage d’une femme médecin, ex
anorexique, lors de notre table ronde à Orléans le 17 mai 2014
David Bernard (psychothérapeute) : lors de notre table ronde à
Orléans le 17 mai 2014
Marie-Pascale Harvaux (TCA Soleil) : lors de notre table ronde
à Orléans le 17 mai 2014
Christine Quillery : Les mots de Christine Quillery, élue à la
Santé de Clamart, lors de la conférence de Michel Lejoyeux
« Réveillez vos désirs » à Clamart le 12 juin 2014
WebTV – émission « Sab et ses anges
terrestres :
web TV Etoiles du Coeur Sabrina Palumbo reçoit le professeur
Michel Lejoyeux : Le Pr Michel Lejoyeux était mon premier
« ange invité » pour ma nouvelle émission « Sab et ses anges
terrestres«
web TV Etoiles du Coeur Sabrina Palumbo reçoit Jean-Luc Hudry
12 septembre 2014 : Jean-Luc Hudry, fondateur du site
Moralotop et auteur de « Craquer ou pas ? »
Oser
l'impossible
réaliser
et
le
De tous mes amis auteurs c’est
sans doute Jean-Claude Carton le
plus atypique !
Je l’ai connu « virtuellement » d’abord, grâce à un ami
parolier commun. S’est vite instauré une réelle complicité par
écrans interposés. Il y a quelques mois, Jean-Claude me
proposait de participer à son émission « En suivant les
Etoiles » et aujourd’hui il me confie le soin d’animer ma
propre émission – Sab et ses anges terrestres – sur sa WebTV !
C’est un sacré challenge pour moi qui en sait maintenant
davantage sur cet homme au grand cœur…
Peu de livres me font verser une larme. Ce fus le cas lorsque
j’ai terminé « Oser l’impossible et le réaliser » cet été :
encore une chose que Jean-Claude peut ajouter à son (très
beau) palmarès !
J’ai déjà évoqué les lectures qui m’ont aidée dans un
précédent article. Avec son récit, JCC a provoqué un nouveau
déclic en moi.
Derrière sa « cashitude » toute affichée se cache un homme qui
a la main sur le cœur et qui est investi d’une mission de vie
importante. Son message d’Amour est fort et ce qu’il transmet
avec ce récit se résume peut-être avec ses derniers mots :
« Nous sommes les vagues de l’océan de la vie ». Quand on
comprend cela on comprend toutes les clés qu’il donne par
petites touches colorées. Parfois teintées d’humour, parfois
d’humeurs… Il est clair que JCC n’a pas sa langue dans sa
poche et que rien ne saurait venir entraver sa démarche pour
délivrer son message coute que coute.
Les expériences de vie se succèdent. Les rencontres hors
normes aussi. JCC a côtoyé les plus grands dès ses débuts en
tant que chanteur dans les bals populaires de sa région. Parmi
eux : Dalida, Gérard Lenorman, Charles Aznavour, Sœur
Emmanuelle…La liste est impressionnante.
Après un long coma et une expérience mystique dont il parle
avec pudeur, il occupe différents postes en tant que
commercial dans des sociétés du milieu médical. Il se cherche
et finit par se trouver totalement quand il reprend le micro
en tant qu’animateur radio. Un peu « grande gueule » il est
aujourd’hui libre d’inviter qui il veut quand il veut sur sa
propre WebTV, la bien nommée « Etoiles du Cœur » ! Il fait
alors ce qu’il sait sans doute faire de mieux : écouter et
laisser parler. Passé un certain nombre d’heures d’antennes et
d’invités on ne compte plus. On se demande plutôt qui n’est
pas (encore) passé derrière son micro !
Selon moi le terme qui le définit le mieux est débrouillard.
Sa chance il la provoque. Sans doute aidé par ses anges
gardiens soit dit en passant…
Ainsi, il résume bien la loi de la Vie : « tout vous revient.
Le bon comme le mauvais ». Et c’est donc naturel que le bon
lui arrive comme des grâces « bonus » pour quelqu’un qui ne
devrait plus être de ce monde depuis longtemps.
Il n’y a pas de saison pour lire ce livre. Intemporel récit
d’amour…
Lorsque Jean-Claude m’a fait le cadeau de
pouvoir animer ma propre émission, j’ai été très
touchée. Après la lecture de son livre, je me
sens redevable car je mesure la TRES GRANDE
chance que j’ai de pouvoir partager des tranches
de vie avec lui.
J’inviterai donc mes « anges » chaque mois. Peut-être aurai-je
du l’inviter lui le premier. Aucun doute, JCC est notre ange
aux yeux bleus…
Sabrina
Réveillez vos désirs
Le Professeur Michel Lejoyeux
parraine SabrinaTCA92. Vous avez pu
découvrir son dernier ouvrage
« Réveillez vos désirs » dans une
courte interview publiée au mois
d’avril avant sa conférence à
Clamart.
Quelques mots sur ce livre de psychologie positive qui
explique comment réveiller nos désirs, comment retrouver nos
envies perdues, comment motiver quelqu’un qui n’a envie de
rien…
Le Pr Michel Lejoyeux est professeur de psychiatrie et
d’addictologie à l’université Paris 7, directeur des services
de psychiatrie et d’addictologie des hôpitaux Bichat et
Maison-Blanche, auteur de plusieurs ouvrages. J’ai mis en
ligne des vidéos sur notre chaîne youtube qui serviront à
réveiller les désirs et donner le sourire ; je n’avais pas
rédigé de petite news jusqu’à présent (mea culpa !). Pourtant
ce livre m’a vraiment beaucoup plu et je promets que ce n’est
pas pour plaire au professeur que je dis cela. J’avais déjà
aimé « Changer en mieux », c’était sans savoir qu’un jour son
auteur me le dédicacerait et deviendrait le parrain de mon
association (et auteur de la préface de mon livre L’âme en
éveil soit dit en passant…).
L’ouvrage commence par une mise en garde contre les fausses
pistes, et notamment la personne qui se lève un matin et
décide de tout plaquer. Michel Lejoyeux concède que c’est
vrai, c’est enivrant. Mais c’est également un mauvais désir
parce que c’est irréalisable et ce n’est pas précis. Il nous
apprend ce qu’est un bon désir, concret, réalisable et en lien
avec le sens de notre vie. « Mieux vaut des petites
réalisations de désir qui vont nous procurer des plaisirs ».
Lire cet ouvrage revient donc à lire une ordonnance (pour une
fois bien écrite) pour retrouver « l’envie d’avoir envie ».
Ce livre est un véritable couteau suisse du
désir : Michel Lejoyeux livre un ensemble de
techniques – le « sensate focus » fait forcément
sourire – pour réveiller nos désirs et apprendre
à les connaître ou les classer. Bien que
s’appuyant sur des techniques et études
d’experts, l’ouvrage est très agréable et simple
à lire car on y retrouve la « style touch » et le ton
humoristique du professeur qui mélange avec brio science et
vulgarisation.
Moi qui adore lire je retiens aussi que nos bibliothèques en
disent long sur nous. Quand je vois la mienne – du moins celle
du salon, visible par mes invités – je me fais peur :
« L’amour au coin de l’écran« , « Réveillez vos désirs« ,
« Craquer ou pas ?« … (Sab court chercher du Zola et du
Stendhal pour faire genre…)
Alors que j’avais perdu toute envie et que j’étais
profondément dépressive, j’ai maintenant beaucoup – mais alors
beaucoup !! – de désirs. J’ai choisi de sélectionner les
meilleurs et de les vivre intensément. Le livre du Pr Michel
Lejoyeux aide en cela : il peut aider à réaliser toutes ses
envies même les plus inaccessibles…
Ce que dit le professeur à propos des cadeaux que l’on offre
est intéressant. Vous pouvez en tout cas offrir cet ouvrage
les yeux fermés, il fera plaisir à coup sûr. Priorité aux amis
pessimistes de nature ou peu créatifs : grâce aux conseils du
professeur leur vie leur semblera plus légère à vivre. Une
vie…de désirs.
Sabrina
Source : blog psychologies.com.
Souviens-toi
que
tu
poussière... d’étoile ?
es
Cette petite réflexion m’est
inspirée d’événements que j’ai
vécus à répétition au cours des
derniers mois. Notamment depuis
que je préside l’association
SabrinaTCA92.
Je
fais
de
nombreuses rencontres dans le
cadre
de
mes
activités
associatives mais bien sûr ce qui va suivre concerne aussi les
différentes sphères (privée, professionnelle, amicale…).
Les gens passent. Dans notre vie j’entends. Ce n’est pas un
scoop mais ce qui m’étonne c’est la façon dont parfois les
choses s’emballent, deviennent quasi fusionnelles, puis
s’évaporent. Ne vous est-il jamais arrivé de rencontrer une
personne et qu’après le tilt (appelez ça magie, étincelle,
alchimie…) s’ensuit une lune de miel ? Une période durant
laquelle vous êtes très proche de cette personne et où vous
avez l’impression qu’elle a toujours fait partie de votre vie
ou que vous n’imaginez pas qu’elle puisse ne pas/plus en faire
partie. Avalanche d’échanges, de discussions, utilisation des
nouveaux moyens de communication et tutti quanti. C’est
grisant… Le vide se remplit, la solitude est rompue. Pour un
temps… Car il arrive – et c’est même très fréquent ! – que
cette personne s’efface de votre vie de manière plus ou moins
brutale d’ailleurs.
Cela peut être violent et douloureux à vivre. Pas comme la
perte d’un être cher mais cela secoue ! Et fais émerger
beaucoup de questions existentielles. Sur la vie, les gens, le
temps qui passe… Il est possible de passer par une palette
d’émotions. Personnellement je peux voir rouge. Car je
travaille à gérer le sentiment de frustration avec lequel je
ne suis pas du tout amie mais j’ai une sainte horreur du
silence. Surtout lorsque je ne comprends pas. Lorsque la
personne vous a habituée aux échanges et qu’elle les cesse
tout à coup sans explication valable. Lorsqu’on m’explique je
gère et je comprends les choses, je suis même plutôt tolérante
et compréhensive. Je ne force personne à rester dans ma vie
tout comme je sais bien qu’on ne peut forcer personne à nous
aimer quand bien même nous nous l’aimons profondément !
J’ai progressé à ce sujet et aujourd’hui plutôt que de me
faire des films et laisser libre cours à des élucubrations je
prends ma paire de baskets et pars me vider la tête au sport.
C’est une technique parmi tant d’autres. Je me réfugie dans
mon monde à moi et pars pour un voyage intérieur. Je peux
alors m’interroger sur une question cruciale : qu’est venue
m’apporter cette personne ?
Car je considère que chaque personne qui entre et sort
votre vie le fait pour une bonne raison. Qu’il y a toujours
message ou un enseignement à tirer. C’est pour cela que je
cherche jamais à me venger de quiconque, quand bien même
considère qu’on m’a fait du mal (consciemment
inconsciemment). C’est ma petite philosophie de vie,
préfère envoyer de l’amour à tous ces gens, même s’ils ne
savent pas car déjà partis dans d’autres contrées.
de
un
ne
je
ou
je
le
Je suis fidèle (en amour, en amitié…) et tellement entière que
je m’accroche facilement. De nature plutôt méfiante j’ai fait
le choix de l’optimisme et le parti d’accorder ma confiance
quitte à la reprendre très vite dès lors qu’elle est émoussée.
Cela permet de vivre des relations de façon sereine et
intensément. De ne pas nourrir de regrets ensuite. J’ai été
surprise des bonheurs que cela m’a apporté depuis que je
fonctionne sur ce nouveau mode et je vous invite à en faire
autant ! Essayez et vous verrez…
Je crois que ce qu’il faut toujours garder en tête est que
notre passage sur terre est furtif. Que nous ne sommes que des
voyageurs en transit. Que nous aussi nous pouvons entrer dans
la vie des gens et en sortir sur la pointe des pieds ou en
claquant la porte. Et qu’il ne sert à rien de nourrir des
griefs inutiles qui ne feront pas revenir la personne et qui
minent de l’intérieur. Il faut continuer d’avancer et d’autres
rencontres se font, le vase se remplit d’autre chose. Il faut
apprendre à danser ; un tango pourquoi pas ou une belle valse.
Personnellement je me suis mise au Shbam c’est plus « in » je
trouve…
Et puis on peut s’amuser à imaginer
de
retrouver
ses
anciennes
connaissances et alors refaire le
monde et sourire à nouveau en se
racontant les bons souvenirs. Cela me
fait penser que j’ai ainsi retrouvé
récemment d’anciens athlètes du
CSMC où je m’entraînais étant plus jeune. Ohlàlà les dossiers…
Au moins je souris du fait qu’on reconnaît que je n’ai rien
perdu de mon entêtement !
Je rêve de croiser à nouveau la route de vieilles
connaissances mais pas toutes (même si je les aime toujours
beaucoup) car j’ai peur que cela change le souvenir que j’ai
d’elles ou que cela casse le mythe et là mes lecteurs
comprendront à qui je fais allusion.
Et ceux qui ne voient pas… Que faites-vous ? Hop en librairie
ou sur les sites marchands et procurez-vous ce formidable
livre d’inspiration L’âme en éveil, le corps en sursis. Cette
expression n’est pas de moi, sortie de la bouche du professeur
Lejoyeux nous sommes obligés de le croire !
Sabrina
Source : blog psychologies.com.