Quel avenir pour le pont des T

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Quel avenir pour le pont des T
2
CE
TOURNAI
UNE PUBLICATION
DES ÉDITIONS DE L'AVENIR S.A.
Quel avenir pour l
L'AVENIR - LE COURRIER 7500 TOURNAI,
avenue de Maire 101
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La mission préconise un report du projet
à une période économique plus favorable.
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Route de Hannut 38 - 5004 Namur-Bouge
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(janvier 2013, rapport au gouvernement
français à propos du Seine-Nord)
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Une consultation populaire
à propos du pont
des Trous ? Ce n’est pas
gagné… mais ça ne veut
pas dire que la population
ne pourra pas s’exprimer !
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Géry EYKERMAN
Bien malin qui peut dire si
cette rencontre sera sereine,
tendue, explosive…
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Cela dit, un groupe de pres­
sion pourrait forcer le pou­
voir communal à organiser
une consultation populaire
sur le sujet. À lui de re­
cueillir sept mille signatu­
res, soit 10 % de la popula­
tion totale de Tournai.
Ensuite, il faudrait encore
que 10 % des inscrits aillent
voter. On se souvient qu’à
Liège, à propos de la candida­
ture au titre de capitale cul­
turelle, le dépouillement
n’avait pas été entamé parce
que cette barre n’avait pas
été atteinte. Or là­bas, la
question était simple :
c’était oui ou non à une can­
didature…
Quelles questions ?
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Date limite de souscription : 30 septembre 2013
ors d’un récent conseil
communal, Rudy De­
motte, bourgmestre en ti­
tre, avait clairement coupé
court à toute éventualité de
consultation populaire sur
l’avenir du pont des Trous et
la mise à gabarit de l’Escaut.
« La participation des Tournai­
siens sera organisée au travers
des outils inhérents à l’enquête
publique ».
Voilà qu’en lever de rideau
de cette procédure officielle,
une rencontre citoyenne est
proposée le mardi 25 juin à
20 h, à l’hôtel de ville.
13036
Com.
L
[email protected]. Plus d'infos : www.copiepresse.be
trale, pour ou contre un
écartement des tours, pour
ou contre une intervention
contemporaine, pour ou
contre le déplacement du
pont (au jardin de la Reine ?)
etc., etc.
On rappellera aussi que la
consultation populaire n’a
qu’une valeur indicative.
Elle est bien « consultative »
comme son nom l’indique.
Elle n’entraîne aucune obli­
gation en fonction de son ré­
sultat. Ce n’est pas un réfé­
rendum qui lui produit une
obligation… mais le référen­
dum n’est pas prévu dans no­
tre Constitution.
M. Demotte avait été clair,
ce n’est pas contestable…
M. Demotte va plus loin. Il
a déjà laissé entendre à plu­
sieurs reprises que le choix
de l’élargissement, les Tour­
naisiens l’avaient fait en oc­
tobre dernier. En votant
pour son parti.
Certes, il est incontestable
que le ministre­président
avait été clair sur ses inten­
tions avant les élections. Il
nous avait d’ailleurs accordé
une longue et précise inter­
view sur le sujet, à cinq jours
du scrutin. Donc prétendre
que M. Demotte « ne l’avait
pas dit », ça ne tient pas la
route.
À Tournai, on sait que
l’éventail des possibilités est
tel qu’il serait compliqué
d’établir une série, cohé­
rente et compréhensible
pour tous, de choix binai­
res : pour ou contre la modi­
fication du pont des Trous, … mais est-ce suffisant ?
pour ou contre un contour­
nement, pour ou contre un Néanmoins, le fait que
élargissement de l’arche cen­ M. Demotte « avait dit les
choses » ne peut pas non
plus faire office d’argument
péremptoire quant aux déci­
sions qui se préparent.
Sinon autant avouer tout
de suite que cette rencontre
citoyenne et tout ce qui sui­
vra (réunion d’information
préalable à l’étude d’inciden­
ces, enquête publique pro­
prement dite), ne seront que
des formalités justes bonnes
à servir de paravent démo­
cratique à une décision déjà
prise.
Laquelle est la vôtre ?
C’est pourquoi nous nous
sommes livrés à un petit
exercice de style. Nous pré­
sentons ici toute une série
d’options en vous expli­
quant chaque fois pourquoi
chacune est la meilleure
pour la Ville, pour ses habi­
tants et ceux qui la fréquen­
tent. La seule, l’unique…
Et si le cœur vous en dit,
rien ne vous interdit de les
reprendre, de les amender en
profondeur ou pas, puis de
vous en servir lors de la pro­
chaine enquête publique…
De la sorte, même sans con­
sultation populaire, lors de
la clôture d’enquête, il y
aurait quand même moyen
de déterminer les tendances
de l’opinion publique. Bien
sûr, sans la moindre garantie
que cela ait une quelconque
influence sur la décision à
prendre/déjà prise (biffer la
mention inutile). ■
La France
en plein doute
En janvier 2013, le Conseil
général de l’environnement et
du développement durable a
remis un rapport calamiteux
pour le projet Seine-Nord au
Gouvernement français.
– Sous-évaluation chronique
des coûts (on citait le chiffrede
3,2 milliards € avant 2006, 7 ans
plus tard, on parle du double).
– Amortissement tablant sur
une croissance de 1,9 %/an
(la France est à -0,2 %…)
– Surestimation du fret
granulats vers Paris, alors que
les granulats marins dont
l’exploitation est désormais
autorisée arriveront par la
Seine.
– Contradiction avec certaines
stratégies nationales (chemins
de fer, assèchement des crédits
européens pour autres
projets...)
Face à cette charge, le ministre
des Transports Frédéric Cuvillier
a donné mission au députémaire de Maubeuge Remy
Pauvros (rapporteur sur les
transports à l’Assemblée) de
démontrer la viabilité du projet
d’ici fin 2013. Afin de déposer
durant le premier trimestre
2014 un dossier d’éligibilité aux
crédits européens (30 %).
Pas gagné…
G.E.