Intel et les fabricants de PC tentent d`imposer l`« ultrabook
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Intel et les fabricants de PC tentent d`imposer l`« ultrabook
Semaine 36 – du 05 au 11 septembre 2011 N° 190 Sommaire Intel et les fabricants de PC tentent d'imposer l'« ultrabook » -------------------------------------------- 2 Services informatiques: Madagascar, un nouveau « hub » de l'océan Indien ------------------- 3 Dell and Baidu team up for tablets, mobiles ---------------------------------------------------------------------- 4 Intel et les fabricants de PC tentent d'imposer l'« ultrabook » Acer, Lenovo et Toshiba ont annoncé au salon IFA de Berlin la sortie de PC ultrafins et légers. Poussés par Intel, ces ordinateurs doivent permettre aux constructeurs de contrer le succès de l'iPad et de donner un coup de fouet au marché des PC. Ecrit par Maxime AMIOT, Journaliste Concept marketing ou vrai segment de marché ? L'IFA, salon européen de l'électronique grand public qui se tient actuellement à Berlin, aura été l'occasion de confirmer l'émergence d'un nouveau type de PC, l'« ultrabook ». Toshiba -avec le Z830 -, Lenovo -U300s -et Acer Aspire S3 -ont ainsi dévoilé leurs premiers modèles. Asus devrait également dévoiler ses propres produits d'ici au mois d'octobre. Quant à Samsung, il dispose déjà de sa gamme d'ultraportables depuis ce printemps, la série 9. La particularité de ces machines ? Elles sont ultrafines (moins de 15 mm d'épaisseur), ultralégères (de 1,25 à 1,4 kg de moyenne), dotées d'un design soigné, capables de démarrer rapidement et disposent d'une autonomie importante. Des caractéristiques finalement très proches du MacBook Air d'Apple, sorti en 2008. Une déferlante de tablettes A l'origine de ce nouveau concept, on trouve Intel, le leader mondial des microprocesseurs. Le groupe avait ainsi révélé les premiers modèles d'« ultrabooks » au Computex, le salon informatique de Taiwan. Et se positionne en fournisseur attitré de l'ensemble des modèles présentés, avec des puces iCore de deuxième génération. Le groupe est même allé jusqu'à créer, via son fonds Intel Capital, un fonds d'investissement doté de 300 millions de dollars dédié à ce segment et à l'amélioration des technologies employées. De fait, Intel a tout intérêt au développement de ce segment de l'ultramobilité. Il n'est pas parvenu à imposer ses puces sur le marché des tablettes tactiles, en plein développement depuis la sortie de l'iPad. Jugées trop gourmandes en énergie, elles sont dépassées par l'architecture développée par la société britannique ARM, qui équipe déjà le marché des « smartphones » et la quasi-totalité des tablettes tactiles. De même, l'émergence de l'« ultrabook » pourrait également être l'occasion de trouver une porte de sortie pour Meego, son système d'exploitation pour « smartphones ». Dans ses efforts pour créer un nouveau marché, Intel peut compter sur l'appui de nombreux constructeurs de PC, qui peinent à produire des modèles capables de concurrencer l'iPad. L'IFA a certes été l'occasion d'une déferlante de tablettes chez Sony (tablettes S et P), Samsung (Galaxy Tab 7.7 et Galaxy Note, Série 7 Slide PC), Lenovo (Ideapad A1) ou Toshiba (AT200). Il n'est pas certain que ces produits parviennent à battre en brèche le leadership d'Apple. D'après IHS iSuppli, l'iPad devrait encore capter 74 % du marché en 2011. Cette offensive rappelle celle des « netbooks », ces mini-PC vendus à bas prix, qui avaient porté le marché du PC en 2008 et 2009. Reste que les « ultrabooks », plus puissants et mieux dessinés, sont des produits beaucoup plus coûteux. Si la plupart des premiers prix devrait se situer sous la barre des 1.000 euros -le S3 d'Acer sera ainsi commercialisé à partir de 799 euros -, il s'agit quand même d'un produit haut de gamme malgré le petit écran (13 pouces) proposé. MAXIME AMIOT, À BERLIN Services informatiques: Madagascar, un nouveau « hub » de l'océan Indien Madagascar peut-elle devenir une destination phare des services informatiques ? Nombreux sont les opérateurs qui croient réellement à cet avenir. Surtout que la Grande île est reliée à deux câbles optiques sous-marins, Eassy et Lion. Le secteur du service informatique transforme petit à petit le paysage économique malgache. La plupart des jeunes entrepreneurs se tournent actuellement vers le « business process outsourcing » ou bien le service de sous-traitance. Le nombre de services offerts par les sociétés implantées durant ces dernières années varient : service clientèle, vente, prise de rendez-vous, campagne de promotion, finance, e-business, et tout autre métier autour du Web, comme rédacteur web, développeur ou télé-opérateur. Il suffit de faire un petit tour sur les sites d'emplois comme jobmada.com pour se rendre compte du développement réél du secteur. Madagascar représente une menace réelle pour les autres destinations de l'Océan indien. L'arrivée des câbles optiques a fait trembler les entreprises mauriciennes, l'une des destinations phares du marché francophone. Si « le manque d'infrastructure représente un réel obstacle au développement du secteur des nouvelles technologie », ainsi que le confie un responsable d'une société de service et d'ingénierie en informatique (SSII) locale, la connexion de Madagascar avec le reste du monde aux câbles optiques sous-marins Eassy et Lion. « L'installation de ces fibres optiques a toujours eu un impact positif sur l' économie des pays où cela est arrivé, avec la création de plus de sociétés travaillant dans le secteur de la nouvelle technologie de l'information et de la communication (NTIC), la présence des investisseurs étrangers, et la création de milliers d'emplois. L'e-banking se développe grâce à ce type de connexion plus fiable. Il faut s'attendre à une hausse du taux de croissance et du produit intérieur brut (PIB), à la fois par les activités directes du secteur et par les effets indirects sur la facilitation des activités dans les autres secteurs. Désormais, Madagascar peut figurer sur la carte des destinations des offshores et services informatiques », a déclaré Olivier Robinson, un grand spécialiste du secteur TIC dans une interview accordée à L'Express en décembre 2010. Pour les opérateurs regroupés au sein du groupement des opérateurs en technologie de l'information et de la communication (Goticom), leur position est claire. « La destination Madagascar est et reste toujours une destination à fort potentiel pour les Technologies de l'Information et de la Communication, d'autant que les crises qui se sont succédé - mondiale et nationale - n'ont eu que peu d'impacts sur les entreprises du secteur ». Si Maurice est très connue dans le domaine de l'offshore informatique, elle a un problème de ressources humaines qualifiées actuellement. Elle se voit obligée de recruter des compétences, non seulement malgaches mais aussi sur le continent africain. Madagascar est le vivier de ressources humaines de la sous-région. Chaque année, 50 à 100 ingénieurs sortent des grandes écoles malgaches. A cela s'ajoutent les techniciens formés par les différents instituts privés. « Madagascar représente un réel danger pour l'offshore mauricienne. Le manque de personnel inquiète beaucoup les investisseurs », explique un autre opérateur. Mais à chaque problème, une solution. Si dans un premier temps, les opérateurs ont importé leur main-d'oeuvre de la Grande île, ils privilégient aujourd'hui l'option de délocaliser leurs ac- tivités dans la Grande île. Madagascar est donc une plaque tournante, un nouveau carrefour pour les services informatiques. En mars dernier, Maurice se voit obligée de tisser un partenariat avec la grande île. C'est ainsi que le Goticom et son homologue mauricien l'Outsourcing and telecommunications association Mauritius (OTAM) ont signé un protocole d'accord visant à promouvoir la destination Tic dans l'Océan indien. Source: L’Express de Madagascar Dell and Baidu team up for tablets, mobiles By Melanie Lee SHANGHAI (Reuters) - Dell Inc and China's top search engine Baidu Inc plan to jointly develop tablet computers and mobile phones, targeting the Chinese market dominated by Apple Inc and Lenovo. China is one of the fastest growing markets for tablets and is home to more than 900 million mobile phone subscribers, but analysts were skeptical that the partnership would unseat Apple as the dominant force in the market. "I suspect this is just Dell, who has a lot of problems on the mobile and tablet front, grasping at straws to get any kind of publicity that it can to make its product more attractive," said Michael Clendenin, managing director of technology consultancy RedTech Advisors. "Ultimately in China, I still think it is Apple's game, still for the iPad and iPhone." Dell declined to give a timeline for the launch of the devices, but local media reported on Tuesday, quoting sources, that it may be as early as November. Baidu launched a new mobile application platform last week and offered a glimpse of its upcoming mobile operating system, which it hopes will serve a growing number of users accessing the Internet from smartphones and tablet computers. The company said it already had partnerships with Dell and other device makers and declined to comment on the new tie-up. Dell said the partnership with Baidu involved the company's new mobile platform. Baidu has built on its dominance of China's search market significantly since Google's highprofile exit last year citing hacking and censorship concerns. Baidu's Nasdaq-listed shares are up nearly 50 percent so far this year, giving it a market value of around $50 billion. BUSY SPACE A Dell-Baidu tie-up would be the latest in a series of developments reshaping the mobile devices market. Last month, Google said it would buy Motorola Mobility Holdings for $12.5 billion, putting Google into a lower-margin manufacturing business and pitting it against as many as 38 other handset companies that use Google's Android software. "Dell has got nothing to lose. They don't have a big mobile presence, so by partnering Baidu, they will probably get some momentum for their mobile products," said Sandy Shen, a research director with Gartner. Dell has chosen China to launch new products before. In June, Dell said it had chosen to launch its new 10-inch Android tablet in China this summer, passing up on a U.S. and European launch, in a sign of the market's growing importance to the company. Dell's China sales grew 22 percent in the first quarter while its retail presence in China exceeds 10,000 sales points. In 2009, Dell announced it will enter the smartphone market starting in China before moving into Brazil. (Additional reporting by Kelvin Soh in HONG KONG and Clare Jim in Taipei; Writing by Anshuman Daga; Editing by Lincoln Feast and Derek Caney) © Thomson Reuters 2011