Rapport d`activités 2015 provisoire complet
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Rapport d`activités 2015 provisoire complet
RAPPORT D’ACTIVITE PROVISOIRE 26e EDITION Une édition exceptionnelle Fort de son engagement culturel, artistique et citoyen, le festival Paris quartier d’été a offert pour cette édition 2015 une programmation exigeante, créative et populaire, ouverte à toutes les expressions artistiques, des arts du mouvement à la musique en passant par le théâtre et la performance dans la rue. Associant grands noms et découvertes, il s’est déployé dans l’espace public, de jour comme de nuit, majoritairement en plein air et a rayonné sur le territoire du Grand Paris Métropole, avec une présence notable dans les quartiers prioritaires de la ville. Les 135 représentations portées par 17 compagnies nationales et internationales proposées dans plus de 45 lieux différents ont réuni plus de 42 000 spectateurs, Parisiens et Franciliens. Pour que tous puissent se retrouver lors de cette grande manifestation populaire, les budgets les plus modestes ont été pris en compte : plus de 50% des représentations étaient gratuites ; pour les autres, le tarif plein le plus haut était à 20 euros. Offre plébiscitée : le taux de fréquentation des spectacles payants a atteint 90%. Sentiment d’exclusion, inhibitions, peurs, freins économiques : prendre part à la vie culturelle n’est toujours pas un bien commun à tous. Pour inverser cette tendance, la programmation de cette 26e édition a incarné la capacité du festival à l’ouverture et à l’invention, au désenclavement des œuvres, des publics et des territoires, au désarmement des préjugés. Désenclaver, c’est un patient travail de rupture avec les habitudes, aussi bien celles des artistes que celles des spectateurs et des programmateurs. Le festival a réussi à créer les conditions pour que des communautés très diverses se rassemblent, se découvrent, partagent une expérience. Nous devons ce succès à des publics curieux, fidèles, ou nouvellement gagnés à des partenaires solides et confiants, et à des artistes prêts à rompre avec les codes habituels de la représentation. Certains spectateurs suivent le festival depuis ses premières éditions, d’autres passaient juste là par hasard. Certains partenaires travaillent avec nous de longue date et ont vu s’étoffer au fil des années la réponse à nos communes propositions estivales, d’autres ont fait le pari pour la première fois, de présenter des spectacles sur leur territoire. Même engagement, même diversité du côté des artistes. Après avoir fait sa première à Paris au festival en 2007, Israel Galván y revenait bien décidé à y prendre tous les risques, tandis que d’autres ont accepté, pour la première fois, de jouer le jeu dans des conditions inédites. Artistes internationaux et légendaires comme Anne Teresa de Keersmaeker, ou débutants comme Justine et Frederi, ils ont accepté de se mettre à nu, au plus près des gens, jouant avec l’esprit de lieux singuliers. Bien leur en a pris ! Marlène Freitas a ainsi pu confronter en plein air ses chorégraphies contemporaines frappantes à un public plus large et non initié. Satchie Noro traçait en dansant les plis d’un gigantesque container au cours d’une importante tournée. Yoann Bourgeois a pu cavaler dans la perspective aérienne du Sacré Cœur devant plusieurs milliers de spectateurs et badauds subjugués… Pour ne citer que ceux-là ! Désireux de soutenir la création, le festival s’est également investi dans la production de deux projets (Remote Paris du groupe berlinois Rimini-Protokoll et Love and Revenge de Rayess Bek) qui ont su rassembler puisque les représentations se sont jouées à guichets fermés. Un grand merci à notre public, aux artistes de cette édition ainsi qu'à nos nombreux partenaires institutionnels, culturels, associatifs et médias qui ont accueilli, soutenu et relayé le festival. Cette édition n’aurait pu être un tel succès sans l’engagement, les compétences, l’expérience, la créativité et l’enthousiasme des équipes permanentes et temporaires. Qu’elles soient chaleureusement remerciées. Les voix des publics, des artistes et des médias s’accordent à saluer l’excellence et le rayonnement de cette 26e édition, qui s’est déroulée pendant quatre semaines sous des cieux plus qu’auspicieux. Les pages qui suivent en rapportent toutes les activités sur un mode détaillé. SOMMAIRE Chiffres clefs 26e édition……………………………………..………………………………………………………….p 4 Place aux artistes Faire voir autrement…………………………………………………………………………………p 5 Soutenir l’émergence……………………………………………………………………………….p 8 Favoriser la découverte…………………………………………………………………………….p 10 Productions et coproductions………………………………………………………………….p 13 Place aux publics Fréquentation…………………………………………………………………………………………..p 16 Un public de proximité…………………………………………………………………………….p 17 Le lien avec le public………………………………………………………………………………..p 18 La recherche de nouveaux publics………………….................................................... p 21 Attention donnée aux enfants………………………......................................................p 25 Variétés…………………………………………………………………………………………………….p 26 La tarification, la billetterie………………………………………………………………………p 28 Place aux lieux Un maillage territorial……………………………………………………………………………...p 29 Place aux partenaires Un réseau de partenaires……………………………….....................................................p 32 Communication et presse Communication……………………………………………………………………………………….p 35 La presse………………………………………………………………………………………………….p 36 Rapport de gestion provisoire Budget……………………………………………………………...................................................p 37 Une équipe fidèle et investie…………………………………………………………………..p 38 Annexes Fréquentation détaillée…………………………………………………………………………..p 39 Eléments de bilan……………………………………………………………………………………p 41 Recherche de nouveaux publics – détails……………………………………………….p 44 Extraits de la revue de presse…………………………………………………………………p 48 CHIFFRES CLEFS 135 représentations dont 69 gratuites 41 191 spectateurs dont 29 013 sur les représentations gratuites 26e EDITION 4 semaines de programmation, 27 jours de festival 90% de fréquentation des spectacles payants 18 spectacles dont 11 gratuits : • 5 spectacles de danse • 5 spectacles de cirque et acrobatie • 5 spectacles musicaux • 2 spectacles de théâtre de rue • 1 spectacle de théâtre 45 lieux dont : • 28 à Paris • 17 en Île-de-France • 26 lieux nouveaux • 36 lieux en plein air 116 artistes accueillis 11 pays représentés : Allemagne, Angleterre, Belgique, Corée du Sud, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Israël, Liban, Portugal 34 partenaires dont 18 nouveaux 100 000 programmes distribués Plus de 160 000 visiteurs internet sur le site www.quartierdete.com 40 000 abonnés à la newsletter 3 000 followers facebook 2 500 abonnés Twitter Plus de 100 professionnels français et internationaux accueillis sur les spectacles du festival 4 PLACE AUX ARTISTES PLACE AUX ARTISTES FAIRE VOIR AUTREMENT Lieux différents, conditions différentes… perceptions différentes. Paris quartier d’été offre parfois à des grands de la danse de descendre de scène, de renoncer à leurs protections habituelles (le public plongé dans le noir, les lumières avantageuses, les coulisses pour souffler…) pour créer des moments uniques de rencontre. Danser à même le sol, en lumière naturelle, entourés de spectateurs de tous côtés, composer avec les bruits de la ville, donner trois fois dans la même journée une pièce chorégraphique mythique sous la voûte infinie d’une église… Anne-Teresa de Keersmaeker, Israel Galván et Marlène Freitas ont accepté cet été de mettre leur art à nu, de prendre le risque pour que puisse avoir lieu l’inoubliable. 3 représentations Eglise Saint-Eustache 1 300 spectateurs Violin Phase Anne-Teresa de Keersmaeker Eglise Saint-Eustache – 14 juillet 2015 Il y a des spectacles comme ceux-là – peu, mais il y en a – qui ont laissé des traces inoubliables et incandescentes, des spectacles qu’on a vus, rêvés et revus. Qui ont marqué des générations de spectateurs, inspiré des générations de chorégraphes et, modestement, changé l’histoire de cet art fugitif qu’est la danse. En 1981, Anne Teresa De Keersmaeker présentait Fase, Four Movements on the Music of Steve Reich, et en quelque temps et quatre mouvements, rien n’était plus pareil. En ouverture du festival, elle retrouve l’un des ces quatre mouvements dans des circonstances exceptionnelles : son solo Violin Phase sera dansé trois fois sous les vitraux de l’église Saint-Eustache – occasion unique de voir ROSAS entre les rosaces. 5 PLACE AUX ARTISTES Guintche Marlene Monteiro Freitas Solo Israel Galván Jardin du Musée Picasso – 28 juillet 2015 5 représentations Jardin du Musée Picasso 2 249 spectateurs À cru, à nu, à découvert… et seul. Après avoir renouvelé le flamenco du talon à la pointe et mis à ses pieds les plus grandes salles du monde, n’ayant plus rien à prouver à personne, Israel Galván se propose aujourd’hui d’en faire encore plus avec encore moins. Pas d’autre accompagnement que les bruits de la ville, pas d’autres comparses que le public. Et puisqu’un maestro espagnol peut en cacher un autre, c’est à l’ombre de Picasso qu’El Bicho raro se produira cet été. On aurait raison d’attendre quelques fulgurances, tant au danseur s’accorde la célèbre phrase du peintre : “Si l’on sait exactement ce que l’on va faire, à quoi bon le faire ?” Presse “La pluie, le sol, la lumière naturelle fouettent l'énergie de Galvan. Il pirouette à toute vitesse, dérape et poursuit sur sa lancée. Il ne lâche rien sur son flamenco, teste des ports de bras souples à l'égyptienne et des mains tremblées autour du visage, des chutes vrillées. Il ne répète quasiment jamais le même enchaînement de pas, se concentre entre deux déflagrations puis repart à l'assaut, conduisant ce corps pour voir quel flamenco en sort. La pluie ne s'arrête pas, des bourrasques font claquer les ponchos, les mouettes ricanent. Moment unique.” Rosita Boisseau – Le Monde Théâtre de Verdure du Musée du quai Branly – 31 juillet 2015 3 représentations dans 3 lieux de plein air 1 000 spectateurs Qui est Guintche ? Un personnage sorti d’un cartoon ? Un avatar contemporain de Joséphine Baker ? Une variation sur les images de la femme noire ? Une sculpture de cire ? Ou tout cela à la fois ? Suivant une percussion infatigable, Marlene Monteiro Freitas, chorégraphe et danseuse d’origine cap-verdienne, fait naître une créature magique, tour à tour piquante, monstrueuse et touchante. Presse “Une heure durant, elle « endosse » toute une palette de personnages à la limite du fantastique : une sorte de Joséphine Baker new look et légèrement inquiétante, une danseuse indienne, un monstre de cinéma ou un animal traqué. Au-delà de la performance pure - elle ne s'arrête pas un seul instant entre gestuelle du bassin et roulade -, Marlene Monteiro Freitas interroge le regard de l'autre sur cette femme donnée en spectacle.” Philippe Noisette – Les Echos Paroles d’artistes ”Là, le réel, le quotidien, croise, envahit, fait miroir à la fiction. Le rythme change. Il faut tout voir, tout sentir et c'est beaucoup! ...mais c'est bien! Je suis surprise: Entre les mûrs du théâtre la toux me perturbe... Dehors elle n'est jamais jetée au plateau, elle est comprise dans le paysage. Mettre en relation, l'artificiel Guintche et les Architectures fantastiques de la ville, ouvrir les stores pour que Guintche s'envole finalement jusqu'au bout de son hybridité. Guintche est un oiseau qui s'envole et s'adapte... Pour Guintche c'est plutôt le regard de celui du lointain qui est un défi et non pas la proximité, le proche, le très proche... Être loin, sans le focus, sans la lumière du théâtre... Capter, maintenir l'attention, l'attraction, sans les éléments d'embellissement de ses plumes. Cru mais pas cruel. Pour moi, beau! Paris Quartier d'été a été un grand défi qui s’est transformé en une grande révélation pour Guintche. Encore merci!” Marlene Monteiro Freitas 6 PLACE AUX ARTISTES Extension du domaine d’un artiste Faire voir autrement c’est aussi multiplier les possibilités de découvrir les différentes facettes d’un même artiste. Dedans/dehors, à plat au Carreau du Temple et dans les airs sur la colline du Sacré Cœur, en payant peu cher ou gratuitement, Yoann Bourgeois a littéralement soulevé le public qui l’a suivi de bas en haut. Cavale Yoann Bourgeois Leaving Room Yoann Bourgeois Carreau du Temple - 23 juillet 2015 4 représentations Carreau du Temple 1 229 spectateurs Dans les airs ou dans le ciel, sur terre ou sur le sol d’un trampoline, Yoann Bourgeois et ses complices transforment les lignes d’horizon en lignes de fuite. Avec des balles de jonglage ou sur un trampoline, à terre et dans les airs, seul et à plusieurs, au son de la harpe jouée par Laure Brisa… Conçu tout exprès pour les spectateurs de la halle du Carreau du Temple, voici un parcours en quatre temps, comme autant de petites fugues à l’intérieur d’une grande. Presse “Cette pièce à vivre est aussi et surtout un temps suspendu en plein milieu de l’été. En sortant du Carreau du Temple, il nous a fallu quelques secondes avant de revenir sur terre. Preuve que l'art renversant de Yoann Bourgeois nous aura transportés ailleurs cinquante minutes durant.” Philippe Noisette – Les Echos Sacré Cœur – 26 juillet 2015 2 représentations Parvis du Sacré Cœur 2 300 spectateurs Qui sont ces deux hommes vêtus de noir et cagoulés, et qui rebondissent à l’infini dans le ciel ? Sont-ils poursuivis ou poursuivants ? Voleurs ou envolés ? Sont-ils des braqueurs en cavale ou des messagers aux talons ailés ? Menée très haut dans les airs, cette “recherche de la base et du sommet” s’élance vers le soleil… sans s’y brûler les ailes. Presse “Si Yoann Bourgeois a aujourd'hui les honneurs des plus grandes salles parisiennes, c'est avec Cavale, merveilleux duo aérien, que le jeune homme s'est fait connaître En costume noir et tête cagoulée, deux hommes voltigent sans en avoir l'air. Ils lévitent, amortissent chaque retombée, s'agrippent l'un à l'autre ou ralentissent en un temps suspendu. Elégant, léger, gracieux. Splendide.” L.C. - Têtu 7 PLACE AUX ARTISTES Noos Justine et Frédéri Ours Idan Sharabi Jardin des Tuileries – 23 juillet 2015 7 représentations dans 6 lieux de plein air 3 480 spectateurs Tous les deux viennent du cirque. Lui, par vocation précoce, elle, par désir adolescent. Depuis leur rencontre à l’École nationale de Rosny, ils ne se lâchent plus. Lui, porteur, elle, voltigeuse. D’abord main à main, les voilà corps à corps, dans un dialogue acrobatique et poétique aux limites du décrochage, de la bascule et de la fusion. Jardin des Tuileries – 23 juillet 2015 5 représentations dans 5 lieux de plein air 3 480 spectateurs Quels sont nos vrais pays – ceux de nos origines ou bien ceux où nous choisissons de porter nos pas ? Où sommesnous vraiment chez nous ? Là où sont nos racines, ou dans nos villes d’élection ? Loin de prétendre trancher ces questions insondables, Ours d’Idan Sharabi y apporte de virevoltants éléments de réponse. Presse “Le public ne peut retenir, de temps en temps, un soupir de surprise, un cri d’étonnement, des applaudissements qu’on n’ose presque pas de peur de troubler l’accord qui semble si parfait entre ces deux-là, applaudissements qui explosent, libérant à la fin les souffles retenus.” Onarretetout – Paper blog SOUTENIR L’EMERGENCE Pour les jeunes compagnies et les artistes émergents, la diffusion constitue la difficulté majeure, a fortiori quand leurs créations, encore fragiles, prennent des formes et des durées peu susceptibles d’être programmées en salle et en saison. Le festival les soutient en les accompagnant administrativement et en leur proposant des tournées d’au moins une semaine, chaque jour dans un lieu différent, et parfois en plateau partagé. L’accès gratuit à ces séries de représentations permet à un public très diversifié et nombreux de découvrir de nouveaux visages. Par ailleurs, le nombre de dates proposées permet à ces jeunes artistes d’obtenir l’attention de la presse et des programmateurs. Presse “Un nouveau nom à découvrir est toujours excitant. A l'affiche de Paris quartier d'été, le danseur et chorégraphe israélien Idan Sharabi, en duo avec Dor Mamalia, présente une pièce joliment et curieusement intitulée Ours, sur le thème du territoire, de l'identité, des maisons et des refuges, qu'ils soient réels, temporaires ou imaginaires.” Rosita Boisseau – Télérama Paroles d’artistes ”Cette expérience a été très agréable et bénéfique pour nous pour diverses raisons: - L'enchainement des dates: En effet, pour notre part, il est assez rare que nous ayons des dates qui s'enchainent. Nous jouons très souvent une, deux, trois fois de suite mais rarement davantage et c'est tout à fait différent pour nous d'éprouver le spectacle en one shot que de pouvoir le jouer plusieurs fois à la suite. Nous avons donc particulièrement apprécié de pouvoir faire 6 dates à la suite car c'est grâce à des conditions comme celles ci où l'on enchaine les dates que nous pouvons réellement éprouver le spectacle, prendre davantage de liberté, de jeu dedans et ouvrir la possibilité de le laisser évoluer, grandir. -La spécificité des lieux: Ca a été pour nous un réel plaisir de changer de lieu à chaque date. Cela nous permet de tenter différents types d'inscription dans le paysage et différents rapports public selon l'exigence des lieux. Ca nous permet également de voir ce qui en extérieur ( qui est un terme large et qui peut recouvrir toutes sortes de réalité) fonctionne ou pas ( en terme de jauge, placement du public, esthétique, urbanité…). Sans parler du fait que c'est très agréable car découvrir un lieu nous fait re-découvrir la rencontre et le spectacle. -Un public plus large: Nous avons eu la chance d'avoir face à nous un public tout à fait enthousiaste et varié. En effet parfois nous jouons davantage pour un public habitué au cirque ou alors en Théâtre où nous n'avons pas forcément l'opportunité de rencontrer le public. C'est donc la grande force de l'extérieur, la proximité avec eux: nous avons eu des retours pertinents et qui ont pu poser un regard neuf sur notre spectacle. Avec des retours variés: personnes agées, adultes, enfants etc.. -Les retombées: En effet le festival étant très visible et renommé, c'est pour nous une grande visibilité, à Paris de surcroit. Nous avons donc pu rencontrer un professionnel qui était intéressé par Noos, et des pros qui nous avaient déjà vus sont revenus, ce qui est toujours bénéfique. Aussi, grâce aux nombreux photographes présents, nous sommes repartis avec des photographies du spectacle de grande qualité et qui vont nous servir pour notre diffusion.“ Justine et Frédéri 8 PLACE AUX ARTISTES Inbox Soralino Parc départemental Georges Valbon – 1er août 2015 5 représentations dans 5 lieux de plein air 3 480 spectateurs Caio Sorana et Clément Malin font et défont leurs cartons. Empilent et désempilent, jouent l’équilibre et le déséquilibre. Déménageurs de l’absurde, magasiniers de l’inutile, ils atteignent des sommets dans l’art de vous convaincre que l’objet, jamais, ne dominera l’Homme… Paroles d’artistes ”Nous avons été tellement bien reçus ! Pour nous ça a été une opportunité incroyable de pouvoir présenter notre travail alors que nous étions juste en train de sortir de l'école. Ça nous a donné une légitimité et une reconnaissance pour notre compagnie qui se lance, et une très belle carte visite. Inbox est notre première création. C'est une chance magnifique que de se retrouver directement dans un des plus gros festivals parisiens de l'été... Les expériences ont été très différentes entre Nanterre et Paris par exemple, mais l'une nourrit l'autre... Jouer en banlieue a été clairement plus difficile qu'à Paris, mais nous en avons gagné une adaptabilité et une connaissance du spectacle que nous n'avions pas avant. Jouer pour les enfants est aussi quelque chose à garder. Vraiment. Ca été de très beaux moments. Nous avons pu vérifier cela par la suite. “ Compagnie Soralino Paroles de spectateurs De : nicole-adeline Fayein Envoyé : samedi 8 août 2015 14:06 À : Paris quartier d'été Objet : merci Un très grand merci pour le fantastique concert que vous nous avez offert hier soir aux jardins des Tuileries Time of Woman et aussi pour tous les spectacles que vous avez soumis à notre attention émerveillée. N.A.Fayein Time of woman Eun-Hye Jung Hôtel de Beauvau – 5 août 2015 2 représentations dans 2 lieux de plein air 1 550 spectateurs Fleurons de la musique coréenne contemporaine, formés à une tradition rigoureuse mais également adeptes d’aventures artistiques et acoustiques innovantes, Eun-Hye Jung et Young-Gyu Jang ont conçu ensemble un récital composé à partir de chants traditionnels de toute l’Asie, originellement chantés par des femmes. Avec quatre musiciens et quatre chanteurs, ils proposent de vivre un moment exceptionnel, fait de calme et d’intensité méditative, loin de la foule déchaînée. Paroles d’artistes ”It would have been impossible to present our last project Time of Woman without the help provided by the Festival. I realized a lot about possibilities and risk and learned a lot of things. It was my dream to perform abroad with my company. It's just a first experience, but experience is a precious thing for our life. I trust it! And i hope i can do another project through this experience.“ Eun-Hye Jung Paroles de spectateurs De : David Azoulay Envoyé : lundi 10 août 2015 10:19 À : [email protected] Objet : Vivement l'été 2016 Bonjour Fanny Michaud Le festival c’est terminé… en majesté avec le concert de Eun-Hye Jung Company aux Tuileries et sur vos conseils avec Origami de nuit sur les Berges et son ballet de bateaux mouches. Nous voudrions vous saluer, vous remercier pour votre sourire et votre mémoire des noms et vous donner rendez-vous l’été prochain avec de belles découvertes encore. Bravo Paris Quartier d'Eté Cordialement Camille et David Azoulay 9 PLACE AUX ARTISTES A coming community Origami Satchie Noro Carreau du Temple - 25 juillet 2015 4 représentations Carreau du Temple 957 spectateurs Partageant “un goût pour la poésie brutale et pour l’humour subtil”, les quatre copains chorégraphes que voici ont voulu s’y mettre à quatre, non pas pour couper les cheveux mais pour “former une équipe capable d’inventer des mondes nouveaux”. Plus spontanée que l’Union européenne, moins fortunée que le G20, soudée autant que celle des Nations, leur communauté en devenir s’avance foutraque, fauchée, pleine d’idées, hirsute et réjouissante. Berges de Seine – 8 août 2015 14 représentations dans 7 lieux de plein air 4 020 spectateurs La Franco-Japonaise Satchie Noro et le Français Sylvain Ohl, s’inspirent des techniques millénaires de l’origami pour proposer un double jeu entre le mouvement d’une danseuse et les bascules d’un container. Un gros caisson d’acier soudé et une frêle jeune femme intrépide… Lequel des deux va se plier à l’autre ? L’affaire semblerait, elle aussi, pliée. Mais ne jugeons pas trop vite les forces en place. Presse “A l'affiche de Paris Quartier d'été, cette escadrille de lascars en goguette frappe un mélange de danse, clown, western, rock, dilué dans beaucoup de sueur et avec quelques touffes pour pimenter le tout. Régressif, d'accord (mais franc), ras le slip, parfois (mais potache), épatant, toujours. Avec de l'invention, du délire et une envie de faire péter les joints du spectacle propre sur lui sans pour autant se prendre au sérieux..” Rosita Boisseau – Le Monde FAVORISER LA DECOUVERTE Spectacles atypiques, biscornus, sans cases bien définies… soyez les bienvenus. Presse “D’abord composée de plusieurs dizaines de personnes, la foule grossit au fil des minutes. Peut-être attirée par la création musicale de Fred Costa, qui résonne dans l'espace public Encore plus certainement par les lents déplacements de la danseuse et chorégraphe franco-japonaise Satchie Noro qui, d'après une idée partagée avec Silvain Ohl, livre sa version de L’Origami’.” Gilles Renault - Libération 10 PLACE AUX ARTISTES Des tournées à ciel ouvert Alors que la plupart des scènes musicales accueillent les groupes de musique pour une seule date devant des publics ciblés, Paris quartier d’été propose des séries de six à huit concerts aux artistes, chaque soir dans un lieu différent, face à un public différent, le plus souvent en plein air et gratuitement. Il en résulte une forte visibilité pour les artistes et le public peut aussi bien apprécier les musiciens sur son propre territoire que choisir de s’aventurer à la découverte d’un nouveau lieu. Söndörgő Leyla McCalla Parc départemental Georges Valbon – 1er août 2015 8 concerts dans 8 lieux de plein air 4 300 spectateurs En ces temps d’esbroufe, d’ersatz et d’épate, le succès de Leyla McCalla a quelque chose de rassurant. Violoncelliste de formation, chanteuse, mais aussi guitariste et banjoïste, elle a imposé dès son premier disque un naturel qui mélange et réunit avec harmonie ses différentes sources d’inspiration. Le folklore de ses origines haïtiennes, la rigueur de sa formation classique, les chansons cajuns de sa Nouvelle-Orléans d’adoption, le blues, ou la country folk originelle des Carolina Chocolate Drops qu’elle accompagne en tournée… Musicienne avant tout, elle aborde avec agilité tous les répertoires, qu’elle passe par son propre alambic avec une rafraîchissante authenticité. Parc Clichy-Batignolles Matin-Luther-King – 2 août 2015 8 concerts dans 8 lieux de plein air 6 500 spectateurs Ils devront s’armer de courage, ceux qui entendent remonter sans se perdre le fil des migrations des musiques populaires de l’Europe de l’Est… À moins qu’ils ne trouvent les bons guides. Nés en Hongrie dans des familles musiciennes, trois frères, un cousin et un copain s’emparent des folklores hongrois, tziganes ou serbo-croates pour les faire aimer et connaître à un large public. Plébiscités par les plus grands festivals, les cinq de Söndörgő apportent aux musiques traditionnelles leur énergie jeune, joyeuse et très rock. Presse “La Nouvelle-Orléans nous fait fondre dans les volutes véhémentes d'un folk languide très roots, abreuvé à ses racines haïtiennes. Le récital est un peu abrupt, mais son grain de voix dépouillé et sa fraicheur font mouche.” Anne Berthold - Télérama 11 PLACE AUX ARTISTES Voir et revoir, sur la durée Permettre à des spectacles de trouver leur public, soit en les accueillant hors des cases des saisons théâtrales, soit en leur offrant une longue exploitation propice au bouche à oreille, c’est une autre façon de changer les habitudes. Sans Objet Aurélien Bory Théâtre de la Cité Internationale – juillet 2015 16 représentations Théâtre de la Cité Internationale 3 357 spectateurs Si l’homme voulait imposer sa domination en soumettant l’animal, il n’aurait peut-être pas dû inventer la machine… Les voilà désormais d’égale importance. Si l’un ne va pas sans l’autre, comment peuvent-ils fonctionner ensemble ? Qui contrôle réellement l’autre ? La machine va-t-elle s’humaniser ? L’homme va-t-il se muer en une créature mécanique ? Confrontant deux danseurs et acrobates pleins d’énergie aux ressources inépuisables d’un robot, Aurélien Bory dévoile un monde où les rapports de force ne sont plus ceux qu’on croit. Ancien jongleur, le metteur en scène fait valser les idées et les laisse se suspendre en l’air, jusqu’à ce qu’elles ne retombent jamais là où on les attend. Dans ce spectacle mouvementé et troublant, qu’on pourra enfin revoir à Paris, c’est l’idée même de modernité qui se trouve mise sens dessus dessous. Presse “Habitué des spectacles hors normes à la croisée des univers, Aurélien Bory a le don de muer de simples reflets en jubilatoire dispositif multimédia aux accents cinématographiques, ou de révéler d'inouïes qualités sculpturales, visuelles ou sonores chez une bête bâche en plastique noir. Très applaudi, le spectacle vaut assurément le détour.” Rosita Boisseau – Le Monde Und Jacques Vincey Athénée Théâtre Louis-Jouvet – juillet 2015 4 représentations Athénée Théâtre Louis-Jouvet 1 812 spectateurs Va-t-il venir, l’homme qu’elle attend ? Que révèlera-t-elle d’ici là ? Que va-t-il se passer s’il vient ? Et s’il ne vient pas ? De cette variation sur le thème de l’attente, le dramaturge britannique Howard Barker a tiré une pièce étrange et grinçante. Un véhicule de choix pour bête de scène – et c’est Natalie Dessay qu’on trouvera lancée dans ce monologue virtuose. Pour la première fois, la plus célèbre des coloratures françaises ne chantera pas sur scène. Pour autant, elle promet de conserver intacte sa puissance lyrique, dans une mise en scène spectaculaire rêvée et accomplie par Jacques Vincey, au milieu des ors du théâtre de l’Athénée. Presse “Natalie Dessay se paye le luxe de se moquer de son statut de diva avec un aplomb de reine des neiges. Gérant aussi bien les couleurs comiques de la pièce que ses aspects bien plus troublants, elle brûle les planches avec une assurance déconcertante Jusqu‘à ce kaddish final déchirant, singulière prière juive pour les morts.” Thomas Ngo-Hong-Roche – Les Echos 12 PLACE AUX ARTISTES Production et coproduction Love and Revenge Rayess Bek – La Mirza Le festival s’engage à soutenir les artistes en produisant ou coproduisant une de leur création présentée en première dans le Grand Paris métropole. En 2015, Paris quartier d’été s’est investi dans la commande et la production de deux projets : - Remote Paris du groupe berlinois de Rimini-Protokoll, une balade réflexive audio-guidée dans un Paris méconnu. Présenté pendant toute la durée du festival, le parcours a été plébiscité par le public, atteignant 99% de remplissage. - Love and Revenge, soirée musicale et cinématographique de Rayess Bek et La Mirza. Le spectacle a fait salle comble lors de ses deux représentations – à Paris à l’Institut du monde arabe (au tarif de 14 euros) et à Pantin à la Dynamo de Banlieues Bleues (gratuit). Coproductrice du spectacle, La Dynamo a accueilli également les ateliers sonores accompagnant le spectacle. Dynamo de Banlieues Bleues – Répétitions –Avril 2015 2 représentations – Dynamo de Banlieues Bleues – Institut du Monde Arabe 837 spectateurs Avec les films et les chansons qu’on aime, c’est toujours le même plaisir : voir et revoir, écouter et réécouter, encore et encore. S’emparant des grands succès de la variété moyenorientale et du cinéma égyptien, le hip-hopper Rayess Bek et la vidéaste La Mirza allient bonheurs du passé et joies de l’instant, rythmes anciens et esthétiques modernes. L’un remixe la musique, l’autre les images de l’époque dorée des studios du Caire. Une façon pour eux de faire cohabiter deux cultures, pour mieux faire parler des passions qui franchissent toutes les frontières. Hôpital Saint-Louis – 15 juillet 2015 Remote Paris Rimini Protokoll 32 représentations Théâtre déambulatoire 1 591 spectateurs Qui sont les vrais acteurs ? Ceux qui montrent les autres agir ou ceux qui, réellement, agissent ? Qu’on l’appelle “documentaire”, “déambulatoire” ou “d’observation”, le théâtre de Rimini Protokoll est un théâtre des opérations, où chacun occupe une part active. Depuis une décennie, le collectif puise dans la réalité pour mieux ouvrir les yeux, brouillant à plaisir les cartes du monde, changeant les itinéraires, sortant des lieux de spectacles. Cette fois, ils ont fomenté une étrange balade électronique dans un Paris transfiguré. Faudra-il suivre, obtempérer, rompre le ban ou se perdre ? À vous de voir. Presse “Conduite par Ie collectif allemand Rimini Protokoll, la performance «Remote Paris» embarque une cinquantaine de spectateurs des travées du Père- Lachaise jusqu'à un endroit tenu secret, pour une promenade hétérotopique pleine de surprises.” Guillaume Tion - Libération 13 PLACE AUX ARTISTES Des nouvelles de quelques-unes des compagnies produites et coproduites par le festival lors de ses précédentes éditions : Compagnie Eun Me Ahn 2013 : le festival invite une première fois la chorégraphe coréenne Eun Me Ahn avec sa pièce Princess Bari (20 artistes au plateau) pour 4 représentations au Théâtre éphémère du Palais Royal. 2014 : Le festival coproduit la re-création du spectacle Dancing Grand Mothers et l’accueille pour 4 représentations au Théâtre de la Colline. Suite à ces représentations, le spectacle est invité à faire l’ouverture du festival Transamériques à Montréal (mai 2015), et celle du festival d’Automne (septembre 2015) au Théâtre de la Ville à Paris (avec deux autres pièces qui forment une trilogie). En 2016, la pièce fait l’objet d’une tournée d’une trentaines de dates en France et à l’international (Opéra de Lille, MC2 Grenoble, Manège de Reims, Maison de la Danse à Lyon, entre autres.) 2015 -> 2016 : le festival coproduit le projet 1.59 et We are Korean Honey avec le soutien des saisons croisées France Corée-Corée France Compagnie Rhizome : Chloé Moglia 2013 : le festival passe commande à Chloé Moglia d’une création de 30 minutes, HORIZON, avec conception d’agrès pour deux représentations au lever du soleil, Berges de Seine. 2014 : le festival accueille programme Horizon pour une tournée de 6 dates en accès gratuit Horizon est régulièrement programmé dans les festivals et manifestations de plein air, avec le soutien de l’ONDA. Prochaine date : Parthenay, Festival Sacré, 3 Octobre. Kaori Ito et Olivier-Martin Salvan 2014 : Le festival coproduit Religieuse à la fraise, de Kaori Ito et Olivier-Martin Salvan, avec Tsen Productions et le festival d’Avignon, commande pour les Sujets à vifs. Tournée de 17 représentations en accès gratuit dans le Grand Paris Métropole. Prochaines dates : Le Monfort du 10 au 27 mars 2016 en accès payant (8 à 18 euros) Le 104 : du 26 au 27 mars 2016, en accès payant (12 à 20 euros). 14 PLACE AUX ARTISTES Final en Fanfare ! Acid Brass Cabaret Sauvage – 8 août 2015 1 représentation Cabaret Sauvage 560 spectateurs Que peuvent avoir en commun un artiste conceptuel britannique, les grands succès de l’acid house des années 1980 et l’une des plus respectables fanfares du pays ? Jeremy Deller aime sortir l’art des musées pour le faire vivre à l’air libre. Et il a eu l’heureuse intuition de demander au respectable Fairey Brass Band de prêter ses trompettes et cornets à pistons à des délires de défoncés… Deux formes de musiques populaires du nord de l’Angleterre s’épousent ici avec vigueur et harmonie, au-delà des styles et des générations. Une soirée à prolonger sur le dancefloor du DJ Dave Haslam, figure de la mythique Haçienda de Manchester. Presse “Le Cabaret sauvage, d'ordinaire fermé au mois d‘août, joue exceptionnellement les prolongations pour une étonnante nuit grâce à Paris Quartier d'été. Une nuit arty totalement festive et british ! Le fameux artiste conceptuel d‘OutreManche Jeremy Deller s'amuse à brouiller les pistes… de danse : il a demandé à l'une des plus respectables fanfares du pays d'abandonner les marches militaires pour jouer et déjouer les hymnes de l'acid-house de la fin des eighties. Bref, une vraie teuf cuivrée mais follement acidulée !.” Pierre Tellier - Télérama Paroles de spectateurs De : catherine.delepine Envoyé : mercredi 12 août 2015 14:24 À : [email protected] Objet : bravo! Milles mercis à toute l'équipe de Paris Quartier d'Eté. Encore un programme formidable! Que de voyages, de balades et de surprises dans ces lieux insolites ou oubliés de Paris. Merci à tous les artistes pour leurs audaces et leur géni. Le final en fanfare restera parmi d'autres un moment inoubliable de ce festival 2015 . RDV pris pour l'été prochain. FESTIVAL VITAL!!! Paroles d’artistes ”We have been performing Acid Brass for 18 years and our performance at the Cabaret Sauvage was one of the best experiences the band has had. To play in such a great setting with such an appreciative audience made for a memorable evening. Being part of the Paris Quartier D'Ete was wonderful the whole place seemed alive. It would be fantastic to return! Many thanks for your warm and generous hospitality. Kind regards“ Nigel Beasley 15 PLACE AUX PUBLICS FREQUENTATION Tous âges, toutes origines sociales et tous quartiers confondus, les publics ont répondu un « oui » enthousiaste et sonores aux invitations du festival, avec une affluence record. 41 191 spectateurs 29 013 sur les représentations gratuites 11 178 sur les représentations payantes 90% de fréquentation sur les spectacles payants Noos – Justine et Frédéri & Ours – Idan Sharabi – Bercy Village – 24 juillet 2015 16 PLACE AUX PUBLICS Province 4% Etranger 2% Idf 27% Paris 67% UN PUBLIC DE PROXIMITE Paroles de spectateurs 17 Origami – Satchie Noro – rue Roger Pointard – Gennevilliers – 30 juillet 2015 PLACE AUX PUBLICS Les outils : - Brochure de 32 pages (tirées à 100 000 exemplaires et envoyées à 40 000 abonnés) - Flyers - Affichage - Conseil téléphonique et billetterie par téléphone - Diversification des outils de communication pour toucher chaque âge ou pratique, incluant site internet, Facebook, Twitter, Instagram, et newsletter hebdomadaire - Fléchage des lieux de spectacle - Un accueil soigné et personnalisé sur les sites de spectacles par des agents d’accueils préparés au dialogue et au fait de la programmation, à même de conseiller les spectateurs et de renseigner (ou d’inciter !) les habitants de passage. - Conception et distribution de goodies offerts aux spectateurs. LE LIEN AVEC LE PUBLC Que ce soit par le biais de sa communication ou par un rapport direct aux spectateurs durant l’été, le festival porte un soin tout particulier à toutes les façons de s’adresser aux publics pour les accueillir d’une façon engagée et attentive, créer des liens durables et les inciter à s’aventurer plus loin. Origami – Satchie Noro – Gennevilliers – 30 juillet 2015 Paroles de spectateurs De : Arnaud BERNARD Envoyé : dimanche 2 août 2015 00:27 À : Paris quartier d'été Obje<t : re: Changement d'adresse - Paris quartier d'été bonsoir une nouvelle fois cette année j'ai adoré la programmation (et bon j'avais quand même eu mon programme sur place et sur le site internet ;-) j'en profite également pour vous remercier vous toute l'équipe car avec une amie nous nous sommes fait la réflexion qu'à chaque fois vous êtes toujours adorables pour recevoir les gens comme moi qui viennent s'émerveiller l'espace d'un instant... alors oui voilà merci (avez-vous besoin de bénévoles pour rejoindre vos équipes?) bon quoi qu'il en soit, voici ma nouvelle adresse (et promis je n'en change plus avant quelques temps) voilà,... encore merci Arnaud Flash Mob Rosas Danst Rosas – Jardin Nelson Mandela – 14 juillet 2015 18 PLACE AUX PUBLICS Paroles de spectateurs De : sandra gillot Envoyé : dimanche 9 août 2015 15:53 À : [email protected] Objet : Bouh....quartier d'été 2015...c'est fini ... mais mille mercis pour toutes les belles opportunités offertes durant cette mi-été ! une programmation atypique et de qualité qui nous a donné l'occasion de : nous étonner, nous émouvoir, sourire et rire, nous transporter (quelquefois dans des mondes parrallèles - sic remote -), vibrer à des sons venus d'ailleurs, découvrir de jolis lieux...etc... En somme, beaucoup de plaisir, d'émotions, d'évasion... Que toute l'équipe organisatrice soit remerciée et -sans vouloir vieillir encore d'une année ! - vivement que ça recommence ! Perso, mes coups de cœur de la saison : remote, comming community, sondorgo, inbox, leyla mc calla bien cordialement Paroles de spectateurs De : Philippe BARDON Envoyé : mardi 11 août 2015 12:20 À : [email protected] Objet : Merci ! Bonjour Je tiens à vous remercier pour la qualité des spectacles et pour l'organisation. Toujours un bonheur ! À l'année prochaine… Philippe BARDON Paroles de spectateurs De : Françoise BERTHET Envoyé : samedi 15 août 2015 15:46 À : [email protected] Objet : Leila Mc Calla and co C était la première fois que j allais â Paris Quartier d été. Le 15 juillet, Je revenais d Avignon , je lisais Le Monde dans le TGV , je m ennuyais alors j ai TOUT lu y compris un article sur l’ouverture de ce Festival Paris QE. Je me suis dit " c est vrai , à Avignon je vais voir un peu de off mais je ne sais pas ce qui se passe à côté de chez moi, dans le 14 eme à la Cite Universitaire. J’ai pris les billets pour Sans objet comme ça pour voir. Et après, euphorique , après le boulot , enchaîné; Noos à Bercy Ciné ( pluie), Leila à Branly ( complet), Leila à côté ( jardin Miro, un bonheur tant elle était rayonnante simple profonde déterminée marrante), les Hongrois au Luxembourg, et rebelote Leila avec mes enfants de 24 et 26 ans au jardin Titon ( Leila un peu éteinte fatiguée mais professionnelle , et un public un peu blasé). Et bien moi je ne suis pas blasée du tout: je suis lasse des mondanités , je n’aime que la fraîcheur, la sincérité, la jeunesse qui se donne sans arrière pensée . Paris Quartier d été m’a donné envie de sortir de l’Opera et de l’Odéon. C’est moins cher c’est moins snob c’est sincère c’est vraiment de qualité , merci à vous et bravo. Les jeunes gens à l accueil étaient tous attentifs et adorables. PJ: une photo , une parisienne du 14 eme , à côté de Leila Maccall , énergie contagieuse ce jour là Paroles de spectateurs De : martinemaurel Envoyé : mercredi 5 août 2015 10:20 À : Paris quartier d'été Objet : Re: Beauvau - Paris quartier d'été 2015 Chère équipe de Paris quartier d'été, (…) Et j'en profite pour vous dire combien j'ai trouvé magique et original le spectacle SANS OBJET à la Cité U. Je crois que je suis restée tout le temps bouche bée, quel talent ! Merci de nous faire découvrir chaque année tant de richesses artistiques. Bonne journée, BIZ Martine Paroles de spectateurs « Drogué de Cinéma et de spectacles vivants, j’organise tous les ans mon emploi du temps en fonction de deux festivals : Cannes au mois de mai et Paris Quartier d’Eté en juillet. Depuis 10 ans, si je devais citer 20 spectacles m’ayant profondément marqué, il y en aurait au moins 10 vus à Paris Quartier d’Eté (et pourtant je vois en moyenne un spectacle par semaine tout au long de l’année) . En vrac : l’incroyable performance de Massimo Furlan interprétant Michel Platini au Parc des Princes, le voyage de Sofia à Paris en camion grâce à Rimini Protokoll, la déambulation dans le Paris de 2015, toujours avec Rimini Protokoll, les 26 000 COUVERTS qui nous surprennent et nous bluffent pendant 2 heures avec « Beaucoup de bruit pour rien », la magie de 40 musiciens du Rajasthan dans la cour d’honneur des Invalides avec « Manganiyar seduction », des comédiens australiens qui se mélangent à la foule face à des spectateurs équipés de casques devant le Forum des Halles, Chloé Moglia qui danse au petit matin sur les berges de la seine, la chorégraphie aérienne de Yoann Bourgeois sur le Parvis du Sacré cœur, celle muette (et mouillée) d’Israël Galvan dans les jardins du musée Picasso, des musiciens qui se rassemblent au lever du jour aux Invalides, avec petit déjeuner offert aux spectateurs à l’issue du spectacle….. Les images marquantes sont tellement nombreuses que la liste pourrait être beaucoup plus longue…Avec une préférence évidente pour les spectacles montés en plein air, hors des salles de spectacle traditionnelles. L’association entre des artistes de talent et la découverte (ou redécouverte) d’un lieu de Paris, c’est ça PARIS QUARTIER D’ETE et c’est ce qui en fait pour moi le plus beau des festivals » Alberic de Gouville Rédacteur en chef France 24 Paroles de spectateurs De : Françoise Le Goas Envoyé : samedi 15 août 2015 12:58 À : [email protected] Objet : Bravo Paroles de spectateurs Juste un petit mot pour vous féliciter une fois de plus pour cette superbe programmation. Et cette année restant à Paris tt l' été j' ai pu en profiter un maximum. Vivement Paris Quartier d' Été 2016. Paroles de spectateurs Romain Juniet Parce que ça s'est terminé trop tôt, Et pour que vous prépariez bien la prochaine édition !!! >>> photo souvenir ! 19 PLACE AUX PUBLICS A qui s’adresse-t-on ? A qui parle t-on ? Pour toucher des personnes d’horizons très variés, d’âges et de catégories sociales si divers, le festival a adopté un ton à la fois respectueux et complice, qui prend en compte la tonalité particulière de l’été. Premier outil de la communication du festival, une brochure de 32 pages, riche en contenus et en images et conçue comme un journal plutôt que comme un catalogue, permet aux publics de mieux connaître les spectacles. La campagne d’affichage privilégie les quartiers populaires et la campagne d’affichage métro choisit les réseaux plus que les massifs de façon à toucher les Parisiens et Franciliens dans leurs trajets quotidiens. Le festival a également fait le choix de consacrer une partie de son budget de communication à la fabrication d’objets (en 2016, un cabas, un casse-tête en bois et un bloc de Post-It). Pratiques, quotidiens mais pas anodins, ces petits « cadeaux » accompagnent les spectateurs tout au long de l’année bien après la fin du festival et sont investis par ceux qui les possèdent. Maintenant également le lien avec les publics, la newsletter, hebdomadaire pendant le festival, devient mensuelle d’octobre à juin, et propose à ses 40 000 abonnés une sélection d’offres culturelles. Cela permet également de renforcer les liens du festival avec un éventail très large de structures et d’opérateurs culturels. Vers et sur les lieux de spectacles Pour mieux orienter les spectateurs, le festival met en place un fléchage – d’autant plus utile lorsque les lieux de représentation ne sont pas des salles identifiées. Par ailleurs, des agents d’accueil sont présents « en patrouille » amicale deux heures avant chaque représentation, pour renseigner sur le spectacle – souvent gratuit – qui va avoir lieu. 20 PLACE AUX PUBLICS Combien de personnes, pour des raisons économiques, par manque d’habitude ou de repères, n’osent pas pousser la porte d’un théâtre ? Combien éprouvent une gêne à se mélanger à « ceux qui savent », à ceux qui semblent « légitimes », à ceux qui « connaissent les rituels » ? Il en faut parfois de peu pour abolir ces résistances, ces peurs, ces hésitations. Le festival travaille à déplacer les lieux de spectacles, à en créer là où il n’y en a pas, à transfigurer les environnements pour permettre à chacun de se découvrir spectateur. Changer les habitudes Pour la première fois cette année, Paris quartier d’été s’est inscrit sur des territoires où aucune proposition artistique n’avait vu le jour, donnant à ceux-ci une valeur ajoutée et faisant naître une première communauté de spectateurs très diversifiée. Combattre l’exclusion Fort d’un noyau de spectateurs extrêmement fidèles, qui accordent leur confiance à sa programmation, le festival veille cependant à réactiver sans cesse ce public acquis, mais aussi à l’élargir et à conquérir de nouveaux aficionados. En multipliant les outils de diffusion et les offres auprès d’institutions spécialisées et d’associations, le festival s’est tout particulièrement attaché à sensibiliser, accompagner, accueillir et inclure des personnes délaissées, éloignées ou ignorantes de l’offre culturelle, ou en situation de handicap. LA RECHERCHE DE NOUVEAUX PUBLICS Toutes portes ouvertes Inbox – Cie Soralino – Base de Loisirs de la Dame Blanche (DASCO – 4 août 2015 21 PLACE AUX PUBLICS 40 structures et services contactés >29 partenariats Les publics visés par les RP "champ social" ayant par nature peu de moyens, ils privilégient les spectacles gratuits. Ainsi il est impossible de quantifier les personnes venues effectivement sur ces spectacles gratuits, elles ne nous ont sollicités que lorsqu'elles avaient des besoins logistiques particuliers, ou pour un complément d'information. STRUCTURE CASVP - Direction de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion M. Cédric Héranval-Mallet, sous-directeur CASVP - CHRS M. Claude Chevrier, directeur pôle Rosa Luxemburg DASES - Délégation à l’action sociale territoriale M. Hubert Roucher, délégué CASVP - Sous-direction des services aux personnes âgées M. Piat, chef de bureau Mme Catherine Bertram, responsable des clubs seniors Mmes Loria Giao-Pedras et Cathy Brechard, bureau des animations COLLABORATION Présentation du festival lors de la réunion des directeurs de centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Présentation du festival aux résidents et au personnel du CHRS La Poterne des Peupliers. Diffusion des supports de communication du festival dans les services sociaux départementaux. 65 places à 5€ proposées à 7 sections d'arrondissement du CASVP : 33 places ont été utilisées sur l'ensemble de la programmation payante. Diffusion de 4000 brochures et 200 affiches du festival dans les 202 établissements gérés par le CASVP (sections d'arrondissement, centres hébergement, clubs seniors, EHPAD, etc). Articles sur le festival dans Paris Info Seniors, le numéro spécial été des seniors + communication en interne. CASVP Section 9e arr Présentation du festival avant la chorale interclubs (200 personnes venant de Mme Valérie François, responsable du service prestations différents arrondissements). Présentation du festival auprès des travailleurs sociaux, du groupe Cultures du cœur (animateurs + usagers) et du groupe « quoi de neuf dans le 9 » CASVP Section 9e arr (animateurs + usagers). Mme Bruneau, responsable de l’équipe sociale Mise à disposition de places à 5€ traitée au cas par cas. Présentation du festival lors de la réunion des administrateurs bénévoles du CASVP Section 14e arr CASVP, qui accompagnent les usagers dans leurs sorties et font des M. Michel Talguen, directeur permanences dans les espaces sociaux, EHPAD, bibliothèques. Mme Lisa Bensadoune, adjointe Relai d'information dans les résidences et les clubs seniors. CASVP : existe-t-il un moyen de centraliser et distribuer des places de spectacles à tous les usagers des CASVP parisiens, comme il existe un service consacré pour les seniors ? CASVP - Service communication Mme Christine Delsol, responsable de la Mission Communication et Affaires générales Mme Shakti Serrulla, chargée de la communication externe Clubs seniors 19e arr M. Robert Santo-Martino, responsable des 4 clubs du 19e M. Rémi Castéran, responsable du club Chaufourniers CLIC Paris Emeraude Est Mme Marie-Pierre Prost, responsable CLIC Paris Emeraude Centre Mme Marie-Liesse Faure, responsable adjoine Mme Audrey Marandeau, accueil Mise à disposition de 10 places à 5€ pour Remote Paris pour les usagers du club. Présentation du festival lors de la réunion des partenaires du CLIC autour de l'accès à la culture pour les personnes vieillissantes ; contact avec l'association CEMAFORRE. Diffusion de supports de communication et relai d'info vers les aides à domicile ; contact avec l'association Ressac Volontariat et l'Association française des aidants. 22 PLACE AUX PUBLICS 100 spectateurs PESH accueillis sur 7 spectacles avec le programme ESCAPAM STRUCTURE COLLABORATION DASCO - Coordination de politique, actions et ressources éducatives Mmes Martine Drevet, Carine Weben et Sonja Bogunovic 2 représentations du spectacle Inbox (Compagnie Soralino) ont été organisées dans l’Espace Nature de Vincennes Dame Blanche : 240 enfants en juillet et 100 enfants au mois d’août ont assisté à ce spectacle. Di-COM - Partenariats Paris numérique / opération Pass Jeunes Mme Clémentine Michaud, chargée de mission Le festival a ouvert toute sa programmation payante au dispositif Pass Jeunes, en proposant des places à 5€ pour les détenteurs du pass : 74 places à 5€ ont été utilisées. Présentation du festival lors du dernier déjeuner jeunesse de la saison, en présence de l'Antenne Jeunes Orillon, de la Fondation Jeunesse Feu Vert, de la Cie Couronnes et de la régie de quartier. 5 jeunes et 2 accompagnateurs ont assistés à une répétition du spectacle Remote Paris . EDL 11e - Fontaine-au-Roi Mme Anne Sarra, Chargée de développement Local EDL 13e - Olympiades Présentation du festival aux acteurs du réseau social et des associations du Mme Julie Marquiset, chef de projet quartier. Mme Judith Baudrillart, chargée de développement EDL 17e - Portes de Clichy, Sain-Ouen et Pouchet Présentation du festival et des actions possibles. M. Christophe Hollaender, chef de projet Diffusion des supports de communication et relai d'information. Mme Clémence Boyer, développement local culture EDL : de manière générale, les équipes et les publics sont demandeurs de sorties culturelles pendant l'été car il y a moins d'activités à Paris, mais il faut que ce soit gratuit. Centres d'animation - Ligue de l'enseignement M. Gérald Biot, responsable des centres d'animation du 19e Centres d'animation gérés par Actisce (9 établissements dans Paris) M. Antoine Gharbi, DG adjoint de Actisce Mme Armelle Chabert, directrice du centre d'animation des Halles Centres d'animation du 12e arr gérés par le CLAJE M. Matthieu Menanteau, directeur adjoint MJC Paris Mercoeur Noël Morel, conseiller Information Jeunesse Fédération des centres sociaux et socioculturels 75 M. David Bilzic, chargé de projets Centre socioculturel BelleVille Mme Claire Saleres, directrice Mme Maya Marfaing, coordinatrice de projets Présentation du festival et des actions possibles, lors de la plénière des directeurs de centres. Diffusion de supports de communication dans les centres. Diffusion de supports de communication dans les centres. Fermeture le 9 juillet Diffusion de supports de communication dans les centres. Fermeture le 24 juillet Stand Paris quartier d'été au Forum loisirs du 11e en juin : présentation du festival et discussion avec les habitants du quartier et les associations présentes. Présentation du festival et proposition d'actions ciblées : David Bilzic a ensuite fait le lien vers les centres sociaux ouverts pendant l'été et susceptibles d'être intéressés. Visite guidée du musée Picasso, suivie du spectacle d'Israel Galvan dans les jardins. Le festival a pris à sa charge la visite du musée, et proposé des places à 5€ pour le spectacle. 13 personnes dont 3 enfants et 2 accompagnatrices ont pu ainsi bénéficier de cette sortie. Paroles de partenaires De : ESCAPAM (FWD) Envoyé : jeudi 13 août 2015 17:17 Je voulais vous écrire pour vous transmettre les remerciements des équipes de Pam75. Les clients et bénévoles ne m'ont fait que des compliments sur l'accueil que vous leur avez réservé et la qualité des spectacles. Ils ont bien identifié le festival et m'ont fait part de leur satisfaction quant à ce premier partenariat. Je souhaite également vous remercier ainsi que vos équipes pour votre travail. J'espère que nous aurons l'occasion de travailler à nouveau ensemble. Bien à vous, Alexia FIS - EscaPam - Keolis Mobilité Paris - Réseau Pam75 23 PLACE AUX PUBLICS 59 places à 5 € distribuées + 74 places Pass Jeunes à 5 € STRUCTURE CEMAFORRE, Centre national de ressources pour l'accessibilité des loisirs et de la culture M. André Fertier, président Mme Myrha Govindjee, chargée des partenariats PAM 75 Mme Alexia Fis, responsable du programme EscaPam. Association Ressac Volontariat Mme Rolande Chabert, présidente Mme Annie Macrae, responsable de l'activité "visites aux personnes âgées" L'Ilôt, association de réinsertion pour les personnes sortant de prison M. Cédric Cadot, éducateur spécialisé pôle culture Fondation Jeunesse Feu Vert M. Philippe Starck, directeur adjoint Association française des aidants Mme Aurélie Matignon, responsable du Pôle Accompagnement des aidants - Communication COLLABORATION Echange autour de l'accessibilité aux sorties culturelles pour les publics empêchés : - indication sur tous ses supports les informations complètes de l’accessibilité réelle des différents lieux du festival - mise en place d’une personne référente pour une prise en considération personnalisée - création d'un tarif préférentiel pour les personnes en situation de handicap et leur accompagnateur. Partenariat avec le programme EscaPam, qui propose des sorties aux personnes en situation de handicap. Accueil de plusieurs groupes de personnes en fauteuil roulant, malvoyants ou malentendants (et leurs accompagnateurs), soit : 100 spectateurs PESH accueillis sur 7 spectacles (1 payant et 7 gratuits), dans 4 lieux différents. Présentation du festival lors de la réunion d'activité des bénévoles, qui effectuent des visites à domicile ou en maisons de retraite et EHPAD et s'occupent des sorties sociales et culturelles des personnes âgées. Relai d'info auprès des personnes âgées et des animateurs des EHPAD pour proposer des sorties de groupe. Présentation du festival aux résidents lors d'une soirée au réfectoire. Relais de la programmation et des propositions d'action du festival auprès des chefs de service et des équipes de terrain. L'association a relayé la programmation du festival aux porteurs de projets. Noos – Justine et Frédéri & Ours – Idan Sharabi – Parc Carnot – Villetaneuse – 25 juillet 2015 24 PLACE AUX PUBLICS Le festival a organisé et entièrement pris en charge 2 représentations du spectacle Inbox de la compagnie Soralino dans la base de loisirs de la Dame Blanche au bois de Vincennes, les 17 juillet et 4 août. 340 enfants de maternelle ont donc pu assister à ces représentations et rencontrer les artistes à l’issue des représentations. ATTENTION DONNEE AUX ENFANTS En 2015, le festival a collaboré avec les services de la DASCO (Direction des Affaires Scolaires de la Ville de Paris) pour permettre aux enfants fréquentant les Centres de Loisirs de la Ville de Paris d’assister à des spectacles du festival. Inbox – Cie Soralino – Base de Loisirs de la Dame Blanche (DASCO – 17 juillet 2015 Il est à noter que le festival n’a pu, par ailleurs, accueillir de groupes de centres de loisirs sur ses spectacles en raison des règles très strictes qui encadrent les sorties des enfants : - le lieu doit être clos et sécurisé et ne peut accueillir que des enfants des centres de loisirs (pas d’autres spectateurs sur ces séances) et de la même tranche d’âge (soit maternelle, soit élémentaire) ; -les spectacles doivent avoir lieu en matinée. 25 PLACE AUX PUBLICS Le festival crée toutes les occasions d’aller au-delà de la condition de spectateur, de s’approcher autrement des disciplines artistiques, des artistes et des processus de création : - échanger avec les artistes à l’issue des spectacles - participer aux entraînements et aux répétitions des artistes - s’investir dans des ateliers sous la direction d’artistes programmés et présenter le travail en première partie des spectacles, - échanger avec l’équipe du festival - échanger entre spectateurs VARIETES AU-DELA DE LA CONDITION DE SPECTATEUR ATELIERS ET PRATIQUES AMATEURS Remixez vos souvenirs avec Rayess Bek - Atelier de création sonore 4 jours d’ateliers (de 4 heures chacun) Restitution à la Dynamo de Banlieues Bleues en première partie de « Love and Revenge » 14 participants Dansez votre Rosas devant Saint-Eustache – Atelier et flashmob 3 ateliers (1h30 chacun) 1 flashmob à l’issue des représentations d’Anne-Teresa de Keersmaeker à l’Eglise Saint-Eustache dans le jardin Nelson Mandela 70 participants Pilates à Citroën – Cours tout public 1 cours de Pilates au Parc André Citroën (1h30) 40 participants 26 Cours de Pilates – Dor Mamalia – Parc André Citroën – 25 juillet 2015 PLACE AUX PUBLICS RENCONTRES AVEC LES ARTISTES Allez plus loin avec Aurélien Bory Rencontre sortie de plateau avec Aurélien Bory au Théâtre de Cité Internationale 1 projection de film au Théâtre de Cité Internationale 100 participants Und… encore plus avec affinités Rencontre avec Jacques Vincey, Alexandre Meyer et Natalie Dessay à l’Athénée-Théâtre 80 participants Picasso, Galván, Freitas, y más Rencontre avec Israel Galván, et Marlene Monteiro Freitas au Musée Picasso 150 participants VISITES Visite du Musée Picasso Visite du Musée Picasso par un groupe d’usagers du Centre Socioculturel de Belleville avant la représentation d’Israel Galván 12 participants REPETITIONS PUBLIQUES Répétez avec Rimini - Remote Paris 2 répétitions publiques 85 participants 27 Flash Mob Rosas Danst Rosas – Jardin Nelson Mandela – 14 juillet 2015 PLACE AUX PUBLICS Il est vrai que certaines personnes aux revenus même modestes sont prêtes à mettre un prix fou sur un billet de spectacle pour une vedette de leur choix. Quand l’affiche propose des artistes moins médiatisés, de jeunes talents à découvrir, la question du prix du billet est particulièrement sensible : jusqu’où paie-t-on pour découvrir ? Les tarifs bas pratiqués par le festival ainsi que la gratuité sur la moitié des représentations est un des éléments incitatifs de la fréquentation du festival et l’une des conditions clés de l’accessibilité au spectacle vivant par tout un chacun. Cette année le festival a connu une affluence record sur les représentations gratuites dans les lieux ouverts comme dans ceux à jauge limitée (Square des Amandiers, Cour de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris) où il a fallu, hélas, refuser l'entrée à bon nombre de spectateurs. UNE NOUVEAUTE : En ouvrant pour la première fois une billetterie par téléphone, le festival a souhaité donner une voix identifiable au festival, et offrir un service de conseil sur mesure. Des horaires d’appel étendus, des agents disponibles et bons connaisseurs des spectacles et des lieux ont ainsi permis de vendre 40 % des billets par téléphone. Relevons cette année, une forte augmentation des achats de billets sur le site du festival et le net recul des achats chez les revendeurs (achats taxés à 2€). 51 % de représentations gratuites Un tarif maximum à 20 € 44% du public bénéficiaire de tarifs réduits LA TARIFICATION / LA BILLETTERIE PETITS PRIX ET GRATUITE 91% de billets vendus directement par le service de billetterie du festival dont 40% par le service de réservations par téléphone Leaving Room – Yoann Bourgeois – Carreau du Temple – 23 juillet 2015 28 PLACE AUX LIEUX LE GRAND PARIS : SCENE OUVERTE Cette année, le festival a multiplié les plateaux de plein air dans des lieux où aucune manifestation artistique gratuite et de cette ampleur ne s’était encore installée. 45 lieux dont : • 28 à Paris • 17 en Ile-de-France • 26 lieux nouveaux • 36 lieux en plein air UN MAILLAGE DU TERRITOIRE Attentif à la transformation urbaine, aux relations que les habitants entretiennent avec leur ville, aux ressentis et aux perceptions qu’ils ont de leur environnement, le festival défriche chaque année de nouveaux espaces dans le territoire du Grand Paris Métropole, où inscrire, dans de bonnes conditions d’écoute et de visibilité, des propositions artistiques susceptibles de faire naître et converger un public captif, local, et de passage. Il s’agit de générer une expérience émotionnelle susceptible de modifier la perception des lieux. Le dialogue entre l’art vivant et le public redonnent une existence à des détails ou des aspects presque toujours peu visibles, parfois poétiques, de l’environnement urbain. Ces espaces, transfigurés le temps d’une représentation, portent ensuite la marque d’une émotion partagée et une mémoire. 29 PLACE AUX LIEUX Théâtres et lieux culturels 1 er arrondissement En plein air Jardin des Tuileries – Carré du Sanglier 6 e arrondissement 3 e arrondissement Jardin du Luxembourg Archives Nationales de Paris – Cour de Rohan Jardin du Musée Picasso Paris 7 e arrondissement 4 e arrondissement Les Berges 10 e arrondissement Cour de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris place Robert Desnos place de la République 7 e arrondissement 11 e arrondissement En intérieur Jardin de la Folie-Titon 12 e arrondissement Parvis du Cinéma UGC - Bercy Village 13 e arrondissement Jardin Joan-Miró 17 e arrondissement Parc Clichy-Batignolles – Martin-Luther-King 18 e arrondissement Parvis du Sacré-Cœur Les Jardins d’Eole 19 e arrondissement PARIS Espaces publics Théâtre de verdure du Musée du quai Branly 3 e arrondissement Carreau du Temple 5 e arrondissement Institut du Monde Arabe 9 e arrondissement Athénée Théâtre Louis-Jouvet 14 e arrondissement Théâtre de la Cité internationale 19 e arrondissement Le Cabaret Sauvage Parc de la Butte du Chapeau Rouge 20 e arrondissement Square des Amandiers Parc de Belleville Cimetière du Père Lachaise Autres lieux 1 er arrondissement Eglise Saint-Eustache 8 e arrondissement Jardins de l’Hôtel de Beauvau 10 e arrondissement Hôpital Saint-Louis 19 e arrondissement Espace Niemeyer 30 PLACE AUX LIEUX Essonne (91) Chamarande Domaine départemental de Chamarande Pierrefitte-sur-Seine Parvis des Archives nationales Vaujours Parc forestier de la Poudrerie Villepinte Parc départemental du Sausset Hauts -de-Seine (92) Bagneux Villetaneuse GRAND PARIS Espaces publics Parc Carnot place Dampierre Gennevilliers rue Roger-Pointard Nanterre Parvis du Théâtre Nanterre-Amandiers Complexe sportif Paul Langevin place des Muguets Les Terrasses de l’Arche Val de Marne (94) Orly Parc Jean-Mermoz Autres lieux Seine-Saint-Denis (93) Seine-Saint-Denis (93) Pantin La Dynamo de Banlieues Bleues Bobigny Parc départemental de la Bergère L’Île-Saint-Denis Parc départemental de l’Île-Saint-Denis La Courneuve Parc départemental Georges-Valbon Pantin Quai de L’Aisne Cavale – Yoann Bourgeois – Parvis du Sacré Cœur – 27 juillet 2015 31 PLACE AUX PARTENAIRES 34 partenaires 15 projets menés en partenariat Des modalités de partenariat diverses UN RESEAU DE PARTENAIRES Le festival est au cœur d’un réseau de partenaires du Grand Paris Métropole. L’engagement, cette année, de 18 nouvelles structures témoigne de l’intérêt que suscitent ses propositions artistiques et la qualité de leur mise en œuvre. Le festival est force de proposition en œuvrant à la décentralisation des lieux de représentation et à la circulation d'œuvres choisies sur tout le territoire, notamment par le système des tournées. Il impulse un maillage culturel en faisant office de levier économique et logistique pour les partenaires tout en s'appuyant sur les connaissances des spécificités de leur territoire. A une période de l’année où l’offre culturelle est pratiquement absente de trop nombreux territoires, Il assure aux artistes une forte visibilité, aux publics des spectacles de qualité dans leur voisinage et aux partenaires des modalités de collaborations diversifiées. Programmation commune Coréalisation Coproduction Partage des coûts de représentation Mise à disposition de lieux Nos partenaires Département de la Seine-Saint-Denis, SACEM, ARCADI 32 PLACE AUX LIEUX PLACE AUX PARTENAIRES Théâtre de la Cité Internationale, Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Centre Dramatique régional de Tours, Institut du Monde Arabe, Carreau du Temple, Musée du quai Branly, Dynamo de Banlieues Bleues, Domaine départemental de Chamarande. Les Villes de Bagneux, Gennevilliers, Nanterre, Orly, Pantin, Villepinte, Villetaneuse et les Parcs départementaux Georges Valbon, de la Bergère, de l’Île-Saint-Denis et de la Poudrière. Les Berges, Bercy Village. Musée Picasso Paris, Musée du Louvre, Archives Nationales, Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, Nanterre-Amandiers, La Colline – Théâtre National, Ministère de l’Intérieur, Sénat, AP-HP – Hôpital Universitaire Saint-Louis, l’Eglise Saint-Eustache, l’Espace Niemeyer, Parc départemental du Sausset. Arts Council Korea Ambassade d’Israël en France Avec le soutien de de la Ville de Paris, du Ministère de la Culture et de la Communication – Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France et du Conseil Régional d’Île-de France. 33 PLACE AUX PARTENAIRES Paroles de partenaires Monsieur le directeur, Madame la co-directrice, Cher Patrice, Chère Carole, Au nom de la direction du musée du Louvre et de mes collaborateurs, je vous remercie chaleureusement pour la qualité de l’organisation des spectacles qui ont été présentés cet été dans le jardin des Tuileries. Nous nous réjouissons de ce partenariat qui a permis d’offrir à un large public un beau programme de danse, de musique et de cirque sur la scène que vous avez installée dans le Carré du Sanglier des Tuileries. Le succès du spectacle de Justine et Frederi et des concerts de Leyla McCalla, Sondorgö et Eunhye Jung confirme l’intérêt du partenariat qu’ont noué Paris Quartier d’Eté et le Louvre depuis plusieurs années. J’espère vivement que nous aurons l’occasion de renouveler une telle opération au cours de l’été 2016. Je suis à votre disposition pour étudier les projets possibles. Dans cette perspective, je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées, Stéphane Malfettes Sous-directeur Sous-direction de l’auditorium 34 COMMUNICATION & PRESSE > Programme - sortie début juin 2015 - 100 000 ex Envoi à un fichier de 40 000 spectateurs, diffusion dans les mairies d’arrondissement, les bibliothèques, les lieux de spectacle et divertissement et sur les lieux de spectacle du festival. > Tracts - diffusion de juin à août - 50 000 ex > Feuilles de salle - diffusion sur les sites des spectacles Campagne Internet > Nouveau site internet en ligne fin mai 2015 www.quartierdete.com 160 visiteurs chaque été > Envoi de 10 newsletters aux 40 000 abonnés entre juin et août et d’une newsletter mensuelle en dehors de la période du festival. > Application iPhone > Réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram (doublement des abonnés et followers en 2015) COMMUNICATION Publications Paris quartier d’été Campagne de presse Envoi d’un communiqué de presse et de la brochure du festival à 650 journalistes Campagne d’affichage > Colonnes Morris / 700 emplacements sur 4 semaines > Couloirs métro / 640 emplacements sur 4 semaines > Réseau «MUPI» (format 120/176) de la Ville de Paris : 440 faces sur 2 semaines > Réseau métro parisien / 3 semaines en juillet et en août > Affichage de proximité / 5 000 affiches (format 40 / 60) Partenaires Médias France Culture, Télérama, Paris-Région – Comité Régional du Tourisme, Paris Jeune, Mairie de Paris 35 COMMUNICATION & PRESSE Quotidiens : 33 Hebdomadaires : 77 Mensuels : 46 Internet : 151 Télévisions 9 sujets et émissions sur le festival et les spectacles (interviews d'artistes et de la direction du festival, captations de spectacles, plateaux en directs...). Radios 11 émissions (interviews d'artistes et de la direction du festival, plateaux en direct, chroniques, reportages...). De Keersmaeker et Aurélien Bory ouvrent Paris Quartier d’été Danse, théâtre, cirque et musique : le festival pluridisciplinaire revient pour quatre semaines au cœur de l'été « Encore! » : l'injonction, aussi enfantine qu'hédoniste, définit le programme des réjouissances de Paris Quartier d'été 2015. Comme chaque été depuis vingt-cinq ans, ce festival pluridisciplinaire ravit les Parisiens ne partant pas ou peu en vacances, les touristes bien organisés, et les passants se trouvant simplement au bon endroit et au bon moment. Il vient prendre à sa façon le relais des théâtres et salles de concert en pause estivale pour maintenir la force de proposition de Paris en termes de danse, de théâtre, de cirque et de musique. A sa façon, car à Paris Quartier d'été, tout est dans la grâce des décalages et les trouvailles inclassables. Des projets innovants investissent ainsi des lieux de référence, tandis que les événements plus classiques s'invitent dans des espaces inédits, en de grands rassemblements ou dans des formules intimistes, à Paris ou en banlieue selon les soirs, en intérieur ou en extérieur, en accès payant ou gratuit. LA PRESSE Presse écrite nationale et régionale 307 articles et annonces E.J. – Le Monde Paris quartier d'été est une fête - Jusqu'au 9 août, la manifestation propose des spectacles de haute volée aux quatre coins de la capitale. Échantillons. Le Parisien éclaire et privé de vacances ou le touriste averti ne sauraient passer à côté. Comme chaque année, le festival Paris quartier d'été, du 14 juillet au 9 août, vient rompre la monotonie d'une capitale assoupie. Une oasis au milieu d'un désert culturel. Le public se presse donc naturellement aux spectacles, concerts et autres événements singuliers ou inclassables disséminés dans la ville et en banlieue. Etienne Sorin – Le Figaro Paris s'éveille avec Quartier d'été - L'événement pluridisciplinaire décloisonne les genres artistiques au cœur de la capitale. L'événement est à l’origine d'une riche programmation, ou le spectacle vivant s'exprime en liberté au cœur des quartiers de la capitale Jolie manière de bousculer la torpeur estivale avec une 26e édition qui s'est ouverte en beauté, en présence de la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker à l'église Saint-Eustache (…) Victor Hache – L’Humanité Avec Paris quartier d’été, la capitale au rythme de l’art Quelle frustration de devoir rester un été à travailler dans la capitale, sans aucun espoir de vacances! Depuis 25 ans, le festival artistique pluridisciplinaire propose à tous les Parisiens restés sur Paris quartier d’été place une série de spectacles dans différents quartiers permettant de traverser ces chaudes semaines comme si l’on voguait de festival en festival. Qu’ils dansent ou qu’ils chantent, qu’ils utilisent des cartons de déménagement, voltigent dans les airs ou méditent au sol, les artistes de cette 26e édition, du 14 au 9 août, ont préparé des spectacles atypiques et exceptionnels. Juliette Redivo – La Croix 36 RAPPORT DE GESTION PROVISOIRE BUDGET Des dépenses axées sur les activités artistiques 23% 12% Dépenses totales Frais de personnel 9% 56% 2015* 2014 2013 1 643 551 € 1 771 836 € 1 953 837 € 370 830 € 373 711 € 400 817 € Frais de fonctionnement 199 372 € 201 470 € 215 183 € Frais de communication 150 438 € 191 820 € 164 859 € Frais d’activités 922 910 € 1 004 835 € 1 172 978 € Face à la baisse tendancielles des subventions publiques et pour préserver, dans la mesure du possible, la part du budget dédié aux frais d’activités, un effort important est fourni pour contraindre au mieux les dépenses de fonctionnement et de communication. Des recettes propres diversifiées Le festival diversifie et développe ses recettes propres : recettes de billetterie, recettes de partenariats, soutien des internationales… 2015 2014 2013* Recettes totales 1 664 856 € 1 788 622 € 1 973 893 € Subventions 1 277 120 € 1 317 324 € 1 457 124 € Recettes de billetterie 167 953 € 284 143 € 168 386 € Recettes liées aux partenariats 107 740 € 125 014 € 234 958 € Autres recettes 112 043 € 62 140 € 113 424 € institutions 37 RAPPORT DE GESTION PROVISOIRE Femmes 40% 99 personnes = 11 ETP 3 permanents 61 intermittents 30 CDD 5 stagiaires Hommes 60% Des contrats majoritairement courts 25% Durée < ou = 1 semaine Durée < ou = 1 mois Durée < ou = 3 mois Durée < ou = 6 mois Permanents Périodicité de l’emploi 52% 10% 11% 3% UNE EQUIPE FIDELE ET INVESTIE L’équipe du festival 38 ANNEXES NOMBRE DE SPECTATEURS PARIS QUARTIER DETE 2015 JAUGE NBR DE JAUGE Disponible REPRES. Totale TOTAL % % TAUX DE FREQUENT. Tarifs réduits Abonnement dt PAYANTS TOTAL CARREAU DU TEMPLE "Leaving room" - Yoann Bourgeois 350 4 1 400 1 229 1 014 88% "A coming community" - Pieter Ampe 250 4 1 000 957 830 96% 47% 13% 8 2 400 2 186 1 844 91% 44% 12% TOTAL CARREAU DU TEMPLE 45% FREQUENTATION Spectacles payants 11% THEATRE DEAMBULATOIRE "Remote Paris" - Rimini Protokoll 50 TOTAL REMOTE PARIS 32 1 600 1 591 1 497 99% - 7% 32 1 600 1 591 1 497 99% - 7% MUSEE PICASSO "Solo" Israel Galvan TOTAL MUSEE PICASSO 400 5 2 000 2 249 2 114 112% 44% 7% 5 2 000 2 249 2 114 112% 44% 7% THEATRE DE L'ATHENEE "Und" Centre Dramatique Regional de Tours 450 TOTAL THEATRE DE l'ATHENEE 4 1 800 1 812 1 635 101% 54% 5% 4 1 800 1 812 1 635 101% 54% 5% 15 4 560 3 357 2 955 74% NC 5% 15 4 560 3 357 2 955 74% NC 5% 1 700 560 448 80% - 12% 1 700 560 448 80% - 12% 1 425 423 392 100% 21% 19% 1 66 425 13 485 423 12 178 392 10 885 100% 90% 21% 19% 44% 8% THEATRE DE LA CITE INTERNATIONALE "Sans objet" Aurélien Bory 304 TOTAL THEATRE DE LA CITE INTERNATIONALE CABARET SAUVAGE "Acid Brass" 700 TOTAL CABARET SAUVAGE INSTITUT DU MONDE ARABE "Love and Revenge" TOTAL INSTITUT DU MONDE ARABE TOTAL PARIS QUARTIER d'ÉTÉ 2015 425 39 ANNEXES Spectacles gratuits PARIS QUARTIER DETE REPRESENTATIONS SPECTATEURS MUSIQUE Leyla McCalla Söndörgö Eun-Hye Jung Rayess Bek & La Mirza 8 8 2 1 4 300 6 500 1 550 414 DANSE Anne-Teresa de Keersmaeker Marlene Monteiro Freitas Satchie Noro & Sylvain Ohl 3 3 14 1 300 1 000 4 020 Yoann Bourgeois "Cavale" Cie Soralino Aurélien Bory (14 juillet) 2 12 1 2 300 2 900 339 CIRQUE & DANSE Idan Sharabi & Justine et Frédéri 7 3 480 8 910 69 29 013 CIRQUE VARIE TES Ateliers et rencontres TOTAL PARIS QUARTIER D'ETE TOTAL FESTIVAL 2015 REPRESENTATIONS SPECTATEURS TOTAL FESTIVAL 2015 135 41 191 40 ANNEXES Ta ux de fréquenta ti on des s pecta cl es pa ya nts Dont ta ri fs rédui ts Dont exonérés Nb tota l de s pecta teurs Nb de places offertes dt payantes 2015 2014 2013 2012 90% 78% 76% 85% 44% 42% 44% 39% 11% 11% 12% 9% 41 191 38 738 38 052 50 327 44 119 44 792 42 612 57 410 13 655 23 292 18 912 30 960 ELEMENTS DE BILAN Fréquentation des spectacles Représentations gratuites / payantes 2015 2014 2013 2012 Nb de représ entations gratuites 69 52 66 54 % 51% 48% 61% 38% Nb de représ entations payantes 66 56 42 87 Production, coproductions et projets menés en partenariat Nb de productions ou coproductions Nombre de projets menés en partenariat 2015 2014 2013 2012 3 (38 rep.) 3 (24 rep.) 4 (17 rep.) 2 (5 rep.) 15 15 13 15 41 ANNEXES Les lieux 2015 2014 2013 2012 45 34 33 40 28 20 21 26 Dont Hors Pa ri s 17 14 12 14 Dont l i eux de pl ei n air 36 24 20 27 26 14 10 23 76% 84% 87% 85% 2015 2014 2013 2012 Nombre de l i eux Dont Pa ri s Nb de l i eux nouvea ux / édi ti on n-1 % Nb de représ enta ti ons da ns Pa ri s Pluridisciplinarité Dans e Théâtre 5 5 7 6 2 2 1 4 Mus iques 5 5 5 6 Cirque 5 3 2 3 Cinéma 1 Ins tallations Projets Pluridis ciplinaires 1 1 1 1 1 2015 2014 2013 2012 11 7 13 10 2015 2014 2013 2012 27 27 27 29 1 Compagnies internationales Nombre de compagnies internationales Durée du festival Nb de jours 42 Reprises Propositions atypiques Artistes en développement 2014 # "Mosaïques" / Pierre Henry ( PQE Carreau du temple) # "Le Songe d'une autre nuit" / Compagnie KS&Co (Guyane) # Fantazio & Indus Bandits (PQE - Dynamo de Banlieues Bleues ) # "Religieuse à la fraise" / Kaori Ito & Olivier Martin-Salvan (Festival d'Avignon Coproduction PQE) # " Dancing Grandmothers " / Eun-Me Ahn (Séoul) # "Diario de una crucufixion" / Tino Fernandez (Cali) # "N(own)ow" / Hyoseung Ye (Séoul) # "Aranéide" / Myriam Gourfink # "Mazut" / Baro d'Evel # "Rue de la Chute" / Royal de Luxe # "Al menos dos Caras" & "Hasta Donde" / Sharon Fridman # "Danza 220 V" / Dospormedio & Artomatico # "La porte du non retour" / Philippe Ducros # " Symphoca Princess Bari" / Eun-Me Ahn # "Refuse the hour" / William Kentridge # "Freeze !" / Nick Steur # "Hatched" / Mamela Nyamza # Noreum Machi # " Violin Phase" / Anne-Teresa de Keersmaeker # "Sans Objet" / Aurélien Bory # "Cavale" / Yoann Bourgeois # "Raoul" / James Thierrée # "Via sophiatown" / Via Katlehong # "Horizon" / Chloé Moglia # "Le soleil se lèvera trois fois" / Proposition pour les Berges # "32 rue Vandenbranden" / Peeping Tom # "Les clowns" / François Cervantes # "La Curva" / Israel Galvan # "La chambre d'Isabella" / Ian Lauwers # "Ce jour là" / Théâtre Aftaab # "Le Shaga" / Marguerite Duras Sharon Fridman / Dospormedio / Le Cabaret contemporain / Le Balcon / Sallie Ford / Théâtre Aftaab 2012 # "L'Extra Bal" / Cabaret contemporain & Cie Toujours après minuit # "Le Balcon aux enfers" / Le Balcon # "Rizoma" / Sharon Fridman # "L'été en apesanteur" / Kitsou Dubois & Fantazio 2013 # "Horizon" / Chloé Moglia # "La divinad fatalidad de las cosas" / José Florez # "Danza Impulsiva" / Rocio Molina # "Agoraphobia" / Lotte van den Berg # " Garras de oro" / Le Balcon Compagnie Soralino / Idan Sharabi & Makana / Taimane Gardner / Hyoseung ye Be-Being / Nick Steur / José Florez / Mamela Nyamza Dancers / Justine & Frédéri / Eun-Hye / Jung # "Freeze !" / Nick Steur # " ? À l'Opéra Comique" # "Remote Paris" / Rimini Protokoll # "Ours" / Idan Sharabi (Israël) # "Und" / Jacques Vincey (CDR de Tours) # "A coming Community" / Pieter Ampe, Guilherme Garrido, Hermann Spectacles présentés Heisig, Nuno Lucas & Campo pour la 1ère fois à Paris (Belgique) # "Origami" / Satchie Noro # "Solo" / Israel Galvan (Espagne) # "Time of Women" / Eun-Hye Jung (Corée du Sud) Créations 2015 # "Remote Paris" / Rimini Protokoll # "Leaving Room" / Yoann Bourgeois (PQE - Carreau du Temple) # "Love and Revenge" / Rayess Bek (PQE- Dynamo de Banlieues Bleues) ANNEXES 43 RP PQE Bilan Mise en relation avec Mme Dominique Grujard, inspectrice technique en charge des services sociaux départementaux polyvalents : diffusion des supports de communication du festival dans les services sociaux départementaux. 65 places à 5€ proposées à 7 sections d'arrondissement du CASVP : 33 places ont été utilisées sur l'ensemble de la programmation payante. DASES - Délégation à l’action sociale territoriale M. Hubert Roucher, délégué CASVP - Sous-direction des services aux personnes âgées M. Piat, chef de bureau Mme Catherine Bertram, responsable des clubs seniors Mmes Loria Giao-Pedras et Cathy Brechard, bureau des animations Présentation du festival auprès des travailleurs sociaux, du groupe Cultures du cœur (animateurs + usagers) et du groupe « quoi de neuf dans le 9 » (animateurs + usagers). Mise à disposition de places à 5€ traitée au cas par cas. Pas d'action collective pour ces usagers autonomes et habitués de sorties culturelles gratuites ou peu onéreuses, de préférence pas loin de chez eux. Nécessité d'un travail sur le long terme, en collaboration en amont avec les assistantes sociales qui ne peuvent pas faire de relai pendant la période estivale. CASVP Section 14e arr M. Michel Talguen, directeur Mme Lisa Bensadoune, adjointe RECHERCHE DE NOUVEAUX PUBLICS Présentation du festival lors de la réunion des administrateurs bénévoles du CASVP, qui accompagnent les usagers dans leurs sorties et font des permanences dans les espaces sociaux, EHPAD, bibliothèques. Relai d'information dans les résidences et les clubs seniors. CASVP : existe-t-il un moyen de centraliser et distribuer des places de spectacles à tous les usagers des CASVP parisiens, comme il existe un service consacré pour les seniors ? CASVP Section 9e arr Mme Bruneau, responsable de l’équipe sociale CASVP Section 9e arr Mme Valérie François, responsable du service prestations CASVP - Service communication Mme Christine Delsol, responsable de la Mission Communication et Affaires générales Mme Shakti Serrulla, chargée de la communication externe Diffusion de 4000 brochures et 200 affiches du festival dans les 202 établissements gérés par le CASVP (sections d'arrondissement, centres hébergement, clubs seniors, EHPAD, etc). Articles sur le festival dans Paris Info Seniors, le numéro spécial été des seniors + communication en interne. Présentation du festival avant la chorale interclubs (200 personnes venant de Pas de possibilité d'action collective, le service s'arrêtant mi-juin. différents arrondissements). Relai auprès des directeurs de sections et mise en relation avec Hubert Roucher, responsable de la DASES qui pilote la délégation à l’action sociale territoriale. CASVP - Direction des interventions sociales M. David Soubrié, sous-directeur CASVP - CHRS Mme Hanen Ben Lakhdar, directrice pôle jeunes CASVP - CHRS M. Claude Chevrier, directeur pôle Rosa Luxemburg Mise en relation avec : - M. David Soubrié, Sous-directeur des interventions sociales - M. Cédric Héranval-Mallet, Sous-directeur de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion - M. Hervé Spaenlé, Sous-directeur des services aux personnes âgées Présentation du festival lors de la réunion des directeurs de centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), avec la perspective de faire des Relances des personnes présentes à cette réunion, 2 réponses (ci-dessous). présentations plus approfondies dans leurs structures. Intérêt du personnel du CHRS, mais les sorties collectives doivent se faire à Présentation du festival aux résidents et au personnel du CHRS La Poterne des proximité du centre et plutôt en journée, cela reste compliqué à organiser car le personnel encadrant est moins nombreux pendant la période estivale et le Peupliers. public des CHRS difficile à mobiliser. Mise en relation avec Sophie Grimault, cadre socio-éducative , et Emmanuel Pas de réponse de ces 2 personnes à nos sollicitations. Carrique. BILAN CASVP - Direction Mme Vanessa Benoit, directrice adjointe (mise en relation grâce à Ondine Garcia, les précédentes sollicitations au siège du CASVP s'étant révélées infructueuses) CASVP - Direction de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion M. Cédric Héranval-Mallet, sous-directeur STRUCTURE ANNEXES 44 Le festival a organisé 2 représentations du spectacle Inbox (Compagnie Soralino) dans l’Espace Nature de Vincennes Dame Blanche : 240 enfants en juillet et 100 enfants au mois d’août ont assisté à ce spectacle. Le festival a ouvert toute sa programmation payante au dispositif Pass Jeunes, en proposant des places à 5€ pour les détenteurs du pass : 74 places à 5€ ont été utilisées. Présentation du festival lors du dernier déjeuner jeunesse de la saison, en présence de l'Antenne Jeunes Orillon, de la Fondation Jeunesse Feu Vert, de la Cie Couronnes et de la régie de quartier. 5 jeunes et 2 accompagnateurs sont ainsi venus à la répétition du spectacle Remote Paris , organisée dans le cadre des ateliers du festival. DASCO - Coordination de politique, actions et ressources éducatives Mmes Martine Drevet, Carine Weben et Sonja Bogunovic Di-COM - Partenariats Paris numérique / opération Pass Jeunes Mme Clémentine Michaud, chargée de mission EDL 11e - Fontaine-au-Roi Mme Anne Sarra, Chargée de développement Local Pas de possibilité d'accueillir de groupes de centres de loisirs sur les spectacles du festival, car : - le lieu doit être clos et sécurisé et ne peut accueillir que des enfants des centres de loisirs (pas d’autres spectateurs sur ces séances) sur une même tranche d’âge (soit maternelle, soit élémentaire) - les spectacle doit avoir lieu en matinée Le budget alloué aux animations arts du spectacle ayant été supprimé à la DASCO, le festival a complètement pris en charge le coût de l'organisation des 2 représentations. C'est la 2e année que le festival participait à cette opération : en 2014, 161 jeunes de 15-25 ans s'étaient déplacé voir 3 spectacles de la programmation ; en 2015, 74 places ont été utilisées sur 8 spectacles. Il serait intéressant d'avoir un bilan de la DiCom, connaître les retours des autres partenaires, savoir si le lancement tardif de l'opération et la fermeture concomitante du site Jeunes.paris.fr ont eu un impact, et surtout réfléchir ensemble à des améliorations pour accueillir un maximum de jeunes Parisiens dans nos lieux en 2016. La grande majorité des usagers du club sont partis pendant l'été, les autres sortent surtout dans les musées, près de chez et la gratuité est primordiale. Peu d'échanges entre le centre d'hébergement adjacent et le club. EDL 13e - Olympiades Mme Julie Marquiset, chef de projet Mme Judith Baudrillart, chargée de développement Présentation du festival aux acteurs du réseau social et des associations du quartier. Les personnes que nous avons rencontrées sont demandeuses de sorties culturelles pendant l'été, mais cela reste compliqué à organiser car le personnel encadrant est moins nombreux pendant la période estivale et leurs publics sont difficiles à mobiliser. Suite à plusieurs échanges avec Romain R'Bibo, nous devions venir présenter le La présentation a été annulée pour cause de " changement de méthodologie de EDL 14e - Porte de Vanves / Plaisance festival lors d'une table ronde autour la construction de territoire, et ainsi travail avec les partenaires pour l’élaboration du projet de territoire. Et le format M. Romain R'Bibo, chef de projet échanger avec les acteurs associatifs et institutionnels. de réunion auquel nous avions pensé n’est plus possible non plus." EDL 17e - Portes de Clichy, Sain-Ouen et Pouchet Il faudrait que nous puissions participer à l'un de leurs comités culture, bien en Présentation du festival et des actions possibles. M. Christophe Hollaender, chef de projet amont du festival, afin d'avoir le temps de rencontrer les usagers de l'EDL et de Diffusion de nos supports de communication et relai d'info. Mme Clémence Boyer, développement local culture les fédérer autour d'un projet avant le festival : à faire en 2016. Après plusieurs échanges téléphoniques et plusieurs rendez-vous reportés, Mme EDL 18e - Goutte d'Or Vaissière est partie en congé maladie et nous n'avons pu rencontrer personne Mme Fanny Vayssière, développement local culture de l'équipe. EDL : de manière générale, les équipes et les publics sont demandeurs de sorties culturelles pendant l'été car il y a moins d'activités à Paris, mais il faut que ce soit gratuit. CLIC Paris Emeraude Est Mme Marie-Pierre Prost, responsable CLIC Paris Emeraude Centre Mme Marie-Liesse Faure, responsable adjoine Mme Audrey Marandeau, accueil Intérêt pour le spectacle Remote Paris : mise à disposition de 10 places à 5€ pour les usagers du club. BILAN Présentation du festival lors de la réunion des partenaires du CLIC autour de l'accès à la culture pour les personnes vieillissantes ; contact avec l'association CEMAFORRE. Diffusion de nos supports de communication et relai d'info vers les aides à domicile ; contact avec l'association Ressac Volontariat et l'Association française des aidants. Club seniors Le Malar - 7e arr Mme Line Ronel, responsable animations Mme Sylvie Chalard, adjointe STRUCTURE Clubs seniors 19e arr M. Robert Santo-Martino, responsable des 4 clubs du 19e M. Rémi Castéran, responsable du club Chaufourniers ANNEXES 45 Centres d'animation du 12e arr gérés par le CLAJE M. Matthieu Menanteau, directeur adjoint Stand Paris quartier d'été au Forum loisirs du 11e en juin : présentation du festival et discussion avec les habitants du quartier et les associations présentes. Présentation du festival et proposition d'actions ciblées : David Bilzic a ensuite fait le lien vers les centres sociaux ouverts pendant l'été et susceptibles d'être intéressés. Mise en relation avec le Centre socioculturel BelleVille. Visite guidée du musée Picasso, suivie du spectacle d'Israel Galvan dans les jardins. Le festival a pris à sa charge la visite du musée, et proposé des places à 5€ pour le spectacle. 13 personnes dont 3 enfants et 2 accompagnatrices ont pu ainsi bénéficier de cette sortie. MJC Paris Mercoeur Noël Morel, conseiller Information Jeunesse Fédération des centres sociaux et socioculturels 75 M. David Bilzic, chargé de projets Centre socioculturel BelleVille Mme Claire Saleres, directrice Mme Maya Marfaing, coordinatrice de projets Fédération des MJC IDF Caroline Garcia, chargée communication et culture La fédération peut mener des projets en réseau mais actuellement manque de moyens humains - pas de pouvoir de décision sur les centres d'animation et les centres sociaux qui en dépendent. La fédération nous a invité à contacter chaque centre directement, mais sans fournir de personnes référentes, ce qui rend ce travail de prospection difficile. Après plusieurs sollicitations, ils nous ont indiqué qu'ils n'étaient pas intéressés. Difficile d'organiser des sorties collectives, car : - les sorties organisées sont plutôt dans les musées - elles ont lieu en journée, sur des plages horaires restreintes D'autre part, le public de ces centres part en vacances fin juin. Enfin, les 5 centres d'animation ont fermé le 24 juillet. Centres d'animation du 10e arr gérés par CRL10 Après un premier rendez-vous fructueux, nos sollicitations et nos propositions sont restées sans réponse. D'autre part, le public de ces centres part en vacances fin juin. Enfin, les centres d'animation ont fermé le 9 juillet. Centres d'animation gérés par Actisce (9 établissements dans Paris) M. Antoine Gharbi, DG adjoint de Actisce Diffusion de nos supports de communication dans les centres. Mme Armelle Chabert, directrice du centre d'animation des Halles Diffusion de nos supports de communication dans les centres. Les centres d'animation du 13e étant en renouvellement de DSP, ils n'ont pas souhaité commencer de nouveaux partenariats sur la fin de saison 2015. Centres d'animation - Ligue de l'enseignement M. Sofiane Aoudia, directeur des centres d'animation du 13e Les directeurs de centres n'ont pas donné suite à nos propositions et nous ont conseillé de nous rapprocher du tissu associatif de chaque quartier. Les centres fermant fin juillet, leur fréquentation est en forte baisse à partir du 14 juillet, ainsi il est difficile d'organiser des actions collectives. Pas de réponse à nos sollicitations. Présentation du festival et des actions possibles, lors de la plénière des directeurs de centres. Diffusion de supports de communication dans les centres. BILAN Centres d'animation - Ligue de l'enseignement Mme Cécile Sajas, directrice des centres d'animation des 9e, 12e et 20e. Centres d'animation - Ligue de l'enseignement M. Gérald Biot, responsable des centres d'animation du 19e STRUCTURE ANNEXES 46 Question sur une participation aux cafés des aidants : ces rendez-vous mensuels s'apparentant à des groupes de paroles, ils ne sont pas ouverts au public. Association française des aidants Mme Aurélie Matignon, responsable du Pôle Accompagnement des aidants - Communication Cédric Cadot, qui organise des sorties culturelles groupées pendant, a fait un très bon accueil à nos propositions, malheureusement il partait de l'association mi-juillet pour un autre travail ; le festival contactera sa remplaçante l'année prochaine. La mission de la fondation étant d'aller à la rencontre de publics en rupture avec les systèmes "traditionnels" - mission basée sur l'anonymat et la libre adhésion, il est difficile d'engager une collaboration, d'autant que ces publics adhèrent à des sorties pour lesquelles ils ont des modèles ou des codes. Le festival n'a pas le budget pour développer l'audiodescription, l'adaptation en LSF ou en surtitrage. En effet, il faut compter de 1500€ à 4000€ par représentation, selon s'il s'agit d'une création, d'un spectacle qui tourne (partage des frais avec les autres structures), s'il faut envisager une location du matériel, etc... Faire sortir les personnes âgées isolées est un travail au cas par cas tant il y a de situations particulières, pour les personnes valides cela pose moins de souci, pour les autres c'est forcément plus compliqué, d'où l'importance du partenariat avec le programme EscaPam qui leur permet de se déplacer. Pistes de travail : avoir une liste des établissements qui pourraient accueillir des spectacles (centres hospitaliers, maisons et foyers d’accueil spécialisés, EHPAD, etc) car la très grande majorité des publics empêchés n’est pas mobile, il faudrait organiser des spectacles dans leurs lieux de vie > renouveler la demande au Cabinet de M. Bernard Jomier en 2016. Pas de collaboration possible pour 2015, le centre ayant indiqué être en attente de la réponse de la Ville concernant leur subvention pour l’année 2015, étant de ce fait dans l’impossibilité de programmer des actions sur le moyen/long terme. L'association a relayé la programmation du festival aux porteurs de projets. La fondation, qui s'occupe de prévention spécialisée à Paris auprès des 11 - 21 ans, a relayé la programmation et les propositions d'action du festival auprès des chefs de service et des équipes de terrain. Présentation du festival aux résidents lors d'une soirée au réfectoire. BILAN Echange autour de l'accessibilité aux sorties culturelles pour les publics empêchés : - indication sur tous ses supports les informations complètes de l’accessibilité réelle des différents lieux du festival - mise en place d’une personne référente pour une prise en considération personnalisée - création d'un tarif préférentiel pour les personnes en situation de handicap et leur accompagnateur. Partenariat avec le programme EscaPam, qui propose des sorties aux personnes en situation de handicap. Accueil de plusieurs groupes de personnes en fauteuil roulant, malvoyants ou malentendants (et leurs accompagnateurs), soit : 100 spectateurs PESH accueillis sur 7 spectacles (1 payant et 7 gratuits), dans 4 lieux différents. Présentation du festival lors de la réunion d'activité des bénévoles, qui effectuent des visites à domicile ou en maisons de retraite et EHPAD et s'occupent des sorties sociales et culturelles des personnes âgées. Relai d'info auprès des personnes âgées et des animateurs des EHPAD pour proposer des sorties de groupe. Centre de recherche théâtre handicap M. Jean-Christophe Larribe, chargé de production et de diffusion Association Accès Culture Mme Priscillia Desbarres, chargée de communication Fondation Jeunesse Feu Vert M. Philippe Starck, directeur adjoint L'Ilôt, association de réinsertion pour les personnes sortant de prison M. Cédric Cadot, éducateur spécialisé pôle culture Association Ressac Volontariat Mme Rolande Chabert, présidente Mme Annie Macrae, responsable de l'activité "visites aux personnes âgées" PAM 75 Mme Alexia Fis, responsable du programme EscaPam. CEMAFORRE, Centre national de ressources pour l'accessibilité des loisirs et de la culture M. André Fertier, président Mme Myrha Govindjee, chargée des partenariats STRUCTURE ANNEXES 47 ANNEXES EXTRAITS DE LA REVUE DE PRESSE 48 Date : 17 JUIL 15 Page de l'article : p.18 Journaliste : E. J. Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 273111 Page 1/2 CULTURE De Keersmaeker et Aurélien Bory ouvrent Paris Quartier d eté Danse, théâtre, cirque et musique : le festival pluridisciplinaire revient pour quatre semaines au cœur de l'été E ncore ! » : l'injonction, aussi enfantine qu'hédoniste, définit le programme des réjouissances de Paris Quartier d'été 2015. Comme chaque été depuis vingt-cinq ans, ce festival pluridisciplinaire ravit les Parisiens ne partant pas ou peu en vacances, les touristes bien organisés, et les passants se trouvant simplement au bon endroit et au bon moment. Il vient prendre à sa façon le relais des théâtres et salles de concert en pause estivale pour maintenir la force de proposition de Paris en termes de danse, de théâtre, de cirque et de musique. A sa façon, car à Paris Quartier d'été, tout est dans la grâce des décalages et les trouvailles inclassables. Des projets innovants investissent ainsi des lieux de référence, tandis que les événements plus classiques s'invitent dans des espaces inédits, en de grands rassemblements ou dans des formu- Tous droits réservés à l'éditeur les intimistes, à Paris ou en banlieue selon les soirs, en intérieur ouen extérieur, en accès payant ou gratuit. Pour la soiree d'ouverture du festival, le 14 juillet, c'est dans un silence religieux au cœur de l'église Saint-Eustache, aux Halles, que la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker reprenait le solo Violin Phase de son chef-d'œuvre f ase, Four Movements on the Music of Steve Reich (1981). Devant un public assis à même le sol autour d'une estrade recouverte de sable, la danseuse tout de blanc vêtue a déployé son envoûtante géométrie gestuelle, faite de répétitions abstraites et de légers déphasages, à la fois mécanique et incarnée, douce et sensuelle. Entre points cardinaux et points d'équilibre, son corps virevoltant se faisait compas, traçant progressivement au sol une rosace, clin d'œil à celles, en vitrail, dominant cette scène d'un soir seulement. Un autre spectacle d'ouverture accueillait, ce soir de fête nationale, les spectateurs plus au sud de la capitale, au théâtre de la Cité internationale : Sans objet, d'Aurélien Bory. Cette réjouissante chorégraphie entre deux danseurs-acrobates en costume noir et un robot ressemblant à Wall-E est une reprise qui, elle, court presque tout l'été parisien. En phase avec l'esprit de liberté qui souffle sur le festival, elle explore avec un sens prononcé du burlesque les complexes relations entre l'homme et la machine. Foisonnement côté danse Le tace-à-face donne lieu à des rapports de force se transformant en aventures hybrides, où la machine tend à faire sa loi et où les hommes s'adaptent, tant bien que mal, entre logiques absurdes et fantaisie. Habitué des spectacles hors nor- QUARTIER 1852764400508 Date : 17 JUIL 15 Page de l'article : p.18 Journaliste : E. J. Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 273111 Page 2/2 A Paris Quartier d'été, tout est dans la grâce des décalages et les trouvailles inclassables mes à la croisée des univers, Aurélien Bory a le don de muer de simples reflets en jubilatoire dispositif multimédia aux accents cinématographiques, ou de révéler d'inouïes qualités sculpturales, visuelles ou sonores chez une bête bâche en plastique noir. Très applaudi, le spectacle vaut assurément le détour. Deux belles entrées en matière, en somme, pour quatre semaines de propositions originales. Parmi les grands rendez-vous : Remote Paris, déambulation de deux heu- Tous droits réservés à l'éditeur res dans la ville malicieusement concoctée par le collectif Rimini Protokoll, qui fait des participants, munis de casques audio, de singuliers touristes, partie prenante du spectacle, ou encore Un, courte pièce grinçante de Howard Barker mise en scène par Jacques Vincey, dans laquelle la chanteuse lyrique Natalie Dessay fait ses premiers pas de comédienne. Côté danse, les propositions foisonnent. Parmi elles : le maître du flamenco Israel Galvan proposera un solo dans le jardin du Musée Picasso ; dans Origami, la danseuse Satchie Noro se pliera aux capacités d'un container aussi blanc qu'une feuille de papier ; A Corning Community dévoilera les facéties masculines de quatre copains chorégraphes ; Marlène Monteiro Freitas présentera les aventures chorégraphiques de Guintche, sa créature cartoonesque. Côté concerts, ne pas rater Love and Revenge, joyeux mixage des grands succès dè la variété moyenorientale et du cinéma égyptien, avec le rappeur Rayess Bek au son et la vidéaste La Mirza aux images, ni l'excellent Acid Brass, qui fait jouer de l'acid house des années 1980 à une grande fanfare, dans une improbable fusion de deux genres populaires britanniques une performance suivie d'un DJ set de Davc Haslam, figure du mythique club L'Hacienda de Manchester. L'expérience méditative proposée par une habituée du festival, la compagnie coréenne Eun-Hye Jung (Time of Woman, Asia Folksong Project), sera pour sa part proposée dans un lieu inattendu : le jardin de l'Hôtel de Beauvau, c'està-dire au ministère de l'intérieur. • E. I. Paris Quartier d'été. Jusqu'au 8 août, quartierdete.com. QUARTIER 1852764400508 Avec Paris Quartier d’été, la capitale au rythme de l’art À l’occasion des 25 ans de ce festival, plus de 18 spectacles sont présentés dans les lieux incontournables de la capitale, et jusqu’en bas de chez vous. TIM DUFFY la violoncelliste et chanteuse Leyla McCalla. De quoi passer tout un été à Paris, du 14 juillet au 9 août, comme en vacances. Quelle frustration de devoir rester un été à travailler dans la capitale, sans aucun espoir de vacances! Depuis 25 ans, le festival artistique pluridisciplinaire Paris quartier d’été propose à tous les Parisiens restés sur place une série de spectacles dans différents quartiers permettant de traverser ces chaudes semaines comme si l’on voguait de festival en festival. Qu’ils dansent ou qu’ils chantent, qu’ils utilisent des cartons de déménagement, voltigent dans les airs ou méditent au sol, les artistes de cette 26e édition, du 14 au 9 août, ont préparé des spectacles atypiques et exceptionnels. La Croix vous propose un parcours en cinq temps. 1/2 La première à Paris Une femme attend un homme. Sera-t-il son amour ou son bourreau? Dans Und, la pièce d’Howard Barker, mise en scène par Jacques Vincent et présentée pour la première fois à Paris, l’actrice Natalie Dessay se lance dans un monologue avec virtuosité. Du 21 au 24 juillet, au Théâtre Louis-Jouvet. Tarifs: de 8 à 20 €. Renseignements ici. > A lire aussi : « Und », la naissance de Natalie Dessay au théâtre L’incontournable C’est sans aucun accompagnement, sans aucun danseur et sans aucun autre décor que le jardin du Musée Picasso que le danseur de flamenco Israël Galvan se produira en solo. À l’écart des plus grandes salles du monde, à la lumière du jour et sans artifices, le génie du flamenco ira toujours plus loin dans la création avec moins. Du 28 juillet au 2 août à 20 h 30 au Musée Picasso. Tarifs: de 8 € à 20 €. Renseignements ici. La nouveauté Ne cherchez pas l’animal. Ours, d’Idan Sharabi, est une quête qui se prononce à l’anglaise, « aweurz », pour « nos pays ». C’est une quête sur les traces de nos sensations éprouvées durant nos voyages et nos errances nostalgiques. Pour la première fois en France, Iban Sharabi et ses danseurs font voir ce que c’est d’être perdu et retrouvé. Du 21 au 25 juillet, dans 5 quartiers, gratuit. Renseignements ici. La sensation Avec ses origines créoles, une enfance entre Haïti et New York et une adolescence à La Nouvelle-Orléans, l’univers de la violoncelliste et chanteuse Leyla McCalla est unique. Elle nous plonge avec légèreté et profondeur dans le blues américain et le folk haïtien. Du 25 juillet au 2 août, dans 7 quartiers, gratuit. Renseignements ici. La surprise En détournant des objets, en se courant après ou en se montant dessus, le jeune quatuor de la formation A Coming Community illustre avec amusement la célèbre phrase de Brassens, selon laquelle « le temps ne fait rien à l’affaire… ». Heureusement pour notre plus grand plaisir. Du 23 au 26 juillet au Carreau du Temple, de 8 € à 20 €. Renseignements ici. Juliette REDIVO Paris quartier d’été, du 14 juillet au 9 août 2015. Billetterie: 01.44.94.98.02 http://www.la-croix.com/Culture/Actualite/Avec-Paris-Quartier-d-ete-la-capitale-au-rythme-de-l-art-2015-07-16-1335049 2/2 Date : 18/19 JUIL 15 Page de l'article : p.13 Journaliste : Étienne Sorin Pays : France Périodicité : Quotidien Paris OJD : 314312 Page 1/1 Paris quartier d'été est une fête FESTIVAL Jusqu'au 9 août, la manifestation propose des spectacles de haute volée aux quatre coins de la capitale. Échantillons. ÉTIENNE SORIN [email protected] e Parisien éclaire et privé de vacances ou le touriste averti ne sauraient passer à côté. Comme chaque année, le festival Paris quartier d'été, du 14 juillet au 9 août, vient rompre la monotonie d'une capitale assoupie. Une oasis au milieu d'un désert culturel. Le public se presse donc naturellement aux spectacles, concerts et autres événements singuliers ou inclassables disséminés dans la ville et en banlieue. Mardi 14 juillet, pour l'ouverture des festivités, la foule était nombreuse aux portes du Théâtre de la Cité internationale. Il fallait arriver tôt pour assister gratuitement à la première de Sans objet (à voir jusqu'au 2 août), reprise d'une chorégraphie spectaculaire dont le héros est un robot. Son concepteur, Aurélien Bory, a récupéré un bras articulé qui a trimé dix ans sur une chaîne de montage d'une grande marque automobile allemande. La machine est désormais « sans objet » et c'est bien plus beau lorsque c'est inutile. L'anthropomorphisme joue à fond. Elle semble nous regarder, respirer, ressentir. Elle s'humanise à mesure que ses partenaires, deux hommes en costume-cravate, se mécanisent, pantins dérisoires manipulés avec violence ou douceur. Une performance à la fois inquiétante et burlesque. Au même moment, et sans payer un kopeck, on pouvait aussi revoir Vioîin phase, solo de la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker sur la musique de Steve Reich, sous les vitraux de l'église Saint-Eustache. Vendredi, L Tous droits réservés à l'éditeur la compagnie Rimini Protokoll est entrée en scène. Spécialiste d'un théâtre tout à la fois documentaire et déambulatoire, elle donne rendez-vous pour sa nouvelle création, Remote Paris (jusqu'au 8 août), devant l'entrée du cimetière du Père-Lachaise. Le point de départ d'un circuit touristique d'un genre particulier, avec audio-guide sur les oreilles. Le point d'arrivée reste mystérieux. Le plein air domine Le plein air domine et nombre de spectacles se donnent sur les places, dans les squares et les jardins (Tuileries, Archives nationales). Natalie Dessay, elle, aura un toit au-dessus de la tête et ne chantera pas. Au Théâtre de l'Athénée, du 21 au 24 juillet, la colorature joue Uno", le monologue du dramaturge britannique Howard Baker, qu'elle a créé au Théâtre de Tours, sous la direction de Jacques Vincey. Yoann Bourgeois, lui, fait le grand écart. L'acrobate s'abrite sous la halle du Carreau du Temple pour Leaving Room (du 22 au 25 juillet) et s'envole dans les airs le temps de Cavale, sur le parvis du Sacré-Cœur (26 et 27 juillet). Paris quartier d'été a ses fidèles, spectateurs comme artistes. Israel Galvan est ainsi de retour pour la première à Paris de son Solo. Le Sévillan, incarnation d'un flamenco moderne, sans folklore, habitué auparavant à danser au Palais-Royal, se produit cette année à l'ombre d'un autre artiste espagnol, dans le jardin du Musée Picasso. Les mânes du Minotaure, le corps del Bicho raro («drôle d'oiseau»). • Paris quartier d'été, jusqu'au 9 août. www.parisquartierdete.com QUARTIER 7809864400505 Date : 21 JUIL 15 Page de l'article : p.8 Journaliste : T. N. H. R Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 122744 Page 1/2 IDEES & DEBATS art&culture L'exquise balade tyrannique de Rimini Protokoll sant le principe du « Livre Un étrange attroupement THEATRE dont vous êtes le héros », les Remote Paris stationne au cimetière du A l l e m a n d s semblent Père-Lachaise. Des touristes de Rimini Protokoll, octroyer une pseudo-liberté venus s'extasier en masse Paris Quartier d'Eté, pour mieux souligner à quel devant la beauté de notre départ cimetière du Pèrepoint nous sommes définis patrimoine ? Presque. Lachaise. Jusqu'au 8 août. par notre attachement aux Rimini Protokoll nous invite (OI 44 94 98 00). 2 heures. règles. à redécouvrir la capitale sous la forme d'une visite guidée avisée politique dans le cadre de Paris Big Brother auditif Quartier d'Eté. Sous couvert d'une excursion Diiticile de sortir du rang lorsque la bride détendue, le collectif allemand enclenche serre autant le cou... Tels des chiens dociles, une réflexion pertinente sur la démocratie, les spectateurs-acteurs se conforment aux l'instinct grégaire, le rapport à la nature et à invectives sans broncher. Les dictateurs invila technologie, la soumission au collectif sibles exercent leur emprise d'une main de fer. Pourtant, « Remote Paris » offre paradodans « Remote Paris ». Pendant deux heures, Margot puis Bruno xalement une réappropriation du territoire assurent dans leur rôle de « bergers sans par une confrontation directe entre l'espace visage ». Ce binôme, purement virtuel (grâce verU'urbanitéparisienneetl'envahissement à des casques), oriente le troupeau de cin- des nouvelles technologies. Servitude volonquante moutons dans le nord-est parisien. taire, celtes, mais non dénuée d'émerveilleDu Belleville chinois en passant par l'hôpital ment. La force de la meute crée un cocon Saint-Louis, nous voilà embarqués dans une sécurisant au milieu de la f ouïe : liés le temps aventure qui nécessite de solides chaussures de cette visite, nous formons une entité disde marche. Sous une fournaise impitoyable, parate allant de la fillette au jeune couple, en ponctuée d'averses bienvenues, la « horde » passant par les personnes âgées. Rimini Protokoll expérimente avec intellidéambule selon un périmètre bien établi. Loin d'être contemplative, la promenade gence le principe de solidarité éphémère : initiée par Rimini Protokoll incite à repenser lançant des défis loufoques aux participants (faire une ola, se lancer dans une course la notion même d'individu au sein d'un groupe. Comment se comporter à l'intérieur effrénée, danser sans crier gare ou chantond'une communauté ? Faut-il suivre le ner « Viens, je t'emmène »), le collectif meneur ou se rebeller ? Ironique et ingénu à démontre que malgré cette tyrannie fictive, la fois, notre tandem vocal souffle à nos l'individu sait engendrer une belle synergie. oreilles de fausses alternatives : pervertis- Esclaves mais pas trop \-T.N.H.R Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 6026074400502 Date : 21 JUIL 15 Page de l'article : p.8 Journaliste : T. N. H. R Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 122744 Page 2/2 Le temps d'une balade dans le nord-est parisien, les visiteurs expérimentent une solidarité éphémère, à travers, notamment, des défis loufoques. Photo Expander Film Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 6026074400502 Date : 23 JUIL 15 Page de l'article : p.8 Journaliste : Thomas NgoHong-Roche Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 122744 Page 1/1 IDEES & DEBATS Natalie Dessay, ondine déglace Thomas Ngo-Hong-Roche THEATRE Und d'Howard Barker M S de Jacques Vmcey, Paris Quartier d'Eté Th de I'Athenee, jusqu'au 24juillet Puis en avrilmai 2016 au Th de la Ville Notre etoile de la scene lyrique aime incontestablement les defis Pour ses premiers pas au theâtre, Natalie Dessay quitte sa peau de sirène ensorcelante pour revêtir les habits d'une aristocrate juive ravagée par les fantomes de la Shoah dans « Und » Ce monologue ardu et mystérieux d'Howard Barker, presente au Theâtre de l'Athenee dans le cadre de Pans Quartier d'Eté, eclaire avec brio la question du deuil impossible et de la schizophrenie traumauque Mains dans le dos, implacable raideur et regard severe pas de doute, Und rumine Elle attend son amant depuis un petit moment déjà Que peut-il bien faire ' En somme, une introduction digne d'un boulevard classique Or, tout comme Harold Pinter dans « Ashes to Ashes », son contemporain Howard Barker s'inspire d'un cadre trivial pour évoquer l'Histoire avec un grand H, maîs de maniere discontinue, presque pomûlhste Le spectre d Auschwitz plane sur cette femme dont le prénom renvoie ironiquement a une connexion manquee entre le present et le passe, l'amour et la mort Figure typique du « musulman » conceptualise par Primo Levi (en s'écartant de la reference purement religieuse), Und se traîne comme un zombie dans un etat de non-humanité et Tous droits réservés à l'éditeur s'élance vainement vers des retrouvailles impossibles et fantasmees Prison gelée Pour matérialiser cette aliénation mentale, Mathieu Lorry-Dupuy a conçu une magnifique scénographie encerclée par un lustre de lames glacées créant une pluie continuelle de fines gouttelettes, Natalie Dessay entame une prodigieuse course contre la montre tandis que les illusions s envolent, les stalactites explosent sur le sol Jacques Vmcey (directeur du CDR de Tours) sublime la parution interprétative de la colorature poupée de cire rigide qui bascule insidieusement vers la folie la plus complète pour parvenir a une lucidité non moins terrible, cette ondme volcanique se délecte visiblement de son rôle avec une gourmandise de petite fille au rêve enfin accompli Portée par I accompagnement musical oppressant d'Alexandre Meyer (avec les sons lancinants de cloches apocalyptiques), Natalie Dessay se paye le luxe de se moquer de son statut de diva avec un aplomb de reine des neiges Gerant aussi bien les couleuis comiques de la piece que ses aspects bien plus troublants, elle brûle les planches avec une assurance déconcertante Jusqu'à ce kaddish final déchirant, singulière priere juive pour les morts • QUARTIER 6419274400524 Date : 24 JUIL 15 Page de l'article : p.26 Journaliste : Gilles Renault Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 93781 Page 1/2 MÉCANIQUE Dans Sans objet, les acteurs ont pour consigne de suivre les moindres directives du robot au bras articulé. PHOTO AGLAÉ BURY «Sans objet», quand la machine s'éveillera Repris dans le cadre de Paris quartier d'été, le spectacle d'Aurélien Bory met en scène deux hommes et un robot. Une confrontation riche en variations hybrides, entre attirance et rejet. Pdr GILLES RENAULT ans objet raconte une histoire quasiment sans paroles. Tout au plus, dans la confusion de voix trafiquées, discernera-t-on un bref échange en anglais entre les deux protagonistes qui occupent le plateau, l'un disant : «Je ne sais pas de quoi tu parles», et l'autre rétorquant quelque chose du genre «de toute façon, cette conversation est dénuée de fondement». S'ils ne ménagent pas leur peine soixante-dix S Tous droits réservés à l'éditeur minutes durant (ce qui leur vaudra au salut final des applaudissements nourris et justifiés), Olivier Alenda et Olivier Boyer ne sont pourtant pas les stars du casting de Sans objet, l'attention étant captée par un robot dont le puissant bras articulé «six axes» (piloté par Tristan Baudouin, qui aura aussi sa part de hourras) dicte les déplacements, les acteurs ayant la consigne de «suivre la machine, être réceptif, passif, se laisser guider, s'accrocher». Emergeant de la pénombre sous une lourde bâche plastifiée, c'est d'abord une créature informe qui, comme prisonnière de son enveloppe, décrit une série de figures énigmatiques (un préambule qu'on a pu voir à Paris, lors de la Nuit blanche 2014). Puis, deux hommes costumes s'en viennent la délivrer, nouant avec l'outil animé une relation ambiguë où se mêleront attirance et répulsion, peur et séduction, complicité et rejet. Discipline. Naturellement, si on peut dire, la machine (rescapée dans la «vraie vie» de dix ans de travail sur une chaîne de montage dans lindustrie automobile) s'humanisera au gré des figures (jusqu'à jeter des œillades au public), à mesure que nos congénères verront, eux, leur condition s'altérer, d'ana- morphoses en gestes saccadés. L'hybridation suggérant diverses références cinématographiques (2001, l'Odyssée de l'espace, Wall-E, voire les Temps modernes ou Metropolis), le propos n'en revendique pas moins sa nature théâtrale, l'approche usuelle du plateau étant transfigurée par un corps étranger saisissant d'inventivité. Créé en 2009 à Toulouse, ce Sans objet est signé Aurélien Bory, metteur en scène et scénographe obsédé par «le renouvellement de la forme», dont chaque inspiration (Plan B, Azimut, Plexus, Questcequetudeviens ?) atteste qu'il est depuis dix ans l'un des démiurges les plus doués du circuit (I). Mêlant danse, cirque, musique, théâtre, installation et nouvelles technoQUARTIER 6703474400508 Date : 24 JUIL 15 Page de l'article : p.26 Journaliste : Gilles Renault Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 93781 Page 2/2 logies (à géométrie variable), Bory brouille les pistes à mesure qu'il tente de repousser les potentialités de chaque discipline et, six ans plus tard, son robot - comme les questionnements qu'il induit- n'a pas pris un point de rouille. Flair. Une aubaine pouvant en cacher d'autres, la reprise au Théâtre de la Cité internationale de Sans objet a coïncidé avec celle, mais pour un soir seulement à l'église SaintEustache, du Violin Phase de la chorégraphe flamande Anne Teresa De Keersmaeker, l'offrande mirifique lançant ainsi, mardi 14 juillet, la version 2015 du festival Paris quartier d'été. Un rendez-vous essentiel qui, depuis un quart de siècle, aiguille le public vers des propositions singulières sans être hermétiques. Et ce grâce au flair du tandem Patrice Martinet/Carole Fierz qui joue chaque année au Petit Poucet en semant partout dans Paris et en périphérie (Nanterre, Orly, Pantin, La Courneuve...) une brassée d'événements rétifs aux classifications, puisque conçus par des artistes qui, selon l'édito, «n'ont plus envie d'être rangés dans la case "cirque", dans la catégorie "contemporain", dans la typologie "folklore" ou Tous droits réservés à l'éditeur dans la boîte "flamenco"». Parmi la vingtaine de spectacles (une bonne moitié étant gratuits) que «seules les rencontres, les intuitions, les passions, voire la folie, nous ont conduits à proposer», comme le proclame le directeur Patrice Martinet, on aura pu apprécier les débuts sur une scène de théâtre parisien de la soprano Natalie Dessay, dans Und, le monologue du dramaturge Howard Barker précédé d'échos très favorables. Il faudra aussi guetter I'Acid Brass de Jeremy Délier et The Fairey Band (le 8 août), une fanfare fondée par l'armée de l'air britannique qui lustre les tubes de l'acid house de la fin des années 80 ; ou encore Time of Woman (du 5 au 7 août), rencontre entre quatre musiciens et quatre chanteurs coréens initiée par la Eun-Hye Jung Company dans les jardins du ministère de l'Intérieur. -*• (I) A signaler, dans le cadre du «Voyage à Nantes», l'installation SpectacuJa, une création du même Aurélien Bory visible jusqu'au 30 août au Théâtre Graslin (entrée libre). SANS OBJET d'AURÉLIEN BORY Théâtre de la Cité internationale, 16, boulevard Jourdan, 75014. Jusqu'au 2 août. Festival Paris quartier d'été, jusqu'au 9 août. Rens. : www.quartierdete.com QUARTIER 6703474400508 Date : 24/25 JUIL 15 Page de l'article : p.8 Journaliste : Philippe Noisette Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 122744 Page 1/2 IDEES & DEBATS art&culture Paris Quartier d'Eté : l'art renversant de Yoann Bourgeois l'envers Ou comment s'affranchir des lois de la gravite Plus tard, c'est face a Dans ce « salon » version de Yoann Bourgeois Paris Marie Fonte sur un drôle de extra-large installe sous les Quartier d'Eté, Carreau du demi-globe evide que le duo verrieres du Carreau du Temple, jusqu'au 25 juillet improvise une danse malalemple, Yoann Bourgeois (OI 44 94 98 02) droite Le mouvement reçoit a la nuit tombante encore et toujours tapis au sol, transats pour Pour cette premiere parisienne de « Leales plus chanceux « Leavmg Room » vmg Room », une musicienne avec harpe et déploie ses charmes sans tapage voix, Lauie Brisa, est conviée Ces volutes Du burlesque, tout d abord, avec quèlques sonores épousent au mieux chaque geste objets retors, de la poesie ensuite dans ce Reste l'immensité du lieu qu'il faut apprisimple numero de jonglage Bourgeois assis, voiser Ce n'est pas la partie la plus facile Des maniant des balles blanches, sa comparse ombres se découpent dans le clair-obscur Mane Fonte se prenant au jeu Ces deux-la du soir On perd parfois en intensité ce que nous racontent une histoire en pointillé l'on gagne en mystere Yoann Bourgeois peut-être même celle d'un couple Elle est la pour lui, il est la pour elle Ils en viennent pai - recherche comme souvent ce point de suspension entre le rêve et la réalité fois aux mains, finissent par casser les chaises et la table Elle s'envole littéralement par la magie d'un instrument a bascule Temps suspendu Cest « Gravity » sans ellet special autre Dans son sillage, la virtuosité tient a peu de que l'imagination déployée de piece en piece chose un ballet de mains, une chute Delà par Yoann Bourgeois Que ce soit dans marche a l'abandon il n'y a qu'un pas que « Celui qui tombe », sa derniere creation, ou Yoann Bourgeois franchit avec allure dans « Cavale » -justement repris toujours « Leavmg Room » pourra paraître moins dans le cadre de Pans Quartier d'Eté les 26 et abouti que « L'Art de la fugue » ce n'est pas 27 juillet sur le parvis du Sacre-Cœur -, l'art le but recherche par ce trio Cette piece a de cet altiste est majuscule II y a de la fougue vivre est aussi et surtout un temps susdans ce « Leavmg Room » compose de cour- pendu en plein milieu de I ete En sortant du tes pieces On retrouve le trampoline qu'il Carreau du Temple, il nous a fallu quèlques affectionne sauf que Yoann Bourgeois le secondes avant de revenir sur terre cache dans un decor de bois - signe Goury - Preuve que l'art renversant de Yoann Bouravec escalier et mur intègres Et voila notre geois nous aura transportes ailleurs cinhomme qui marche littéralement la tête a quante minutes durant • Philippe Noisette CIRQUE Leaving Room Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 6732474400508 Date : 24/25 JUIL 15 Page de l'article : p.8 Journaliste : Philippe Noisette Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 122744 Page 2/2 Yoann Bourgeois recherche le point de suspension entre le rêve et la réalité. Photo Yoann Bourgeois Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 6732474400508 Date : 25/26 JUIL 15 Page de l'article : p.11 Journaliste : Étienne Sorin Pays : France Périodicité : Quotidien Paris OJD : 314312 Page 1/1 Quels cirques !t FESTIVAL Dans le cadre de Paris quartier d'été, «A Coming Community» et «Leaving Room», au Carreau du Temple, emmènent les spectateurs dans des jeux inhabituels. Rafraîchissant. ÉTIENNE SORIN esorin(â>lef igaro.fr uel est le point commun entre les quatre « acteurs » de A Coming Community et le trampoliniste Yoann Bourgeois? On peut les voir au Carreau du Temple, dans le cadre du festival Paris quartier d'été. Les premiers accueillent dès 20 heures le public dans la salle de spectacle de la halle du Marais. Ils sont quatre. Le Belge barbu Rieter Ampe, le grand Allemand Hermann Heisig, le petit Portugais Nuno Lucas et le Portugais moins petit Guilherme Garrido. Ils se prennent le micro des mains, se présentent. Ils ont l'air d'avoir fumé la moquette. On dirait une contrepublicité pour le programme d'échanges étudiant Erasmus. Ces cancres farceurs commencent par une danse contact qui Q n'a rien de fortuit : Pieter Ampe, mélange de François Damiens et de nain échappé du Seigneur des Anneaux, a étudié la danse à l'école PARTS de Bruxelles et a joué avec la célèbre chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker. Des idiots sérieux Sauf qu'ici, leur «occupation de l'espace» nous rappelle ce que l'on savait déjà: le ridicule ne tue pas. Un ballon gonflable occupe ces chiots fous pendant dix minutes. Se mettre en caleçon, jouer de la batterie, se déguiser en légionnaire romain... La camaraderie virile n'accouche pas forcément de grandes actions. Cela dit, faire n'importe quoi n'est pas donné à n'importe qui. Et il faut prendre ces idiots au sérieux. Ce que la politique échoue à faire, F art y parvient. Les membres d'un groupe de danseurs ou de rockeurs polyglottes s'entendront toujours mieux que les ministres des Finances de la zone euro. Moins déconnant mais tout aussi réussi, le Leaving Room de Yoann Bourgeois se déploie à la tombée de la nuit sous la verrière du Carreau du Temple. Acrobate, acteur, jongleur, danseur, Bourgeois est de ceux qui emmènent le cirque sur d'autres terrains de jeu. Il a cette fois pour partenaire Marie Fonte. Leur chassecroisé alterne les instants d'harmonie et de déséquilibre, de volupté et de rupture. Il jongle avec trois balles blanches, elle s'envole, juchée sur une balance de Lévite-un genre de balançoire pourvue d'un contrepoids. Assis autour d'une table, ils s'agrippent, s'empoignent, s'empaffent. On peut y voir une scène de ménage sans cris mais non sans casse. Les artistes ne font rien comme tout le monde. Ici, ce ne sont pas les assiettes qui se brisent mais la table et les chaises qui se fendent. La harpiste Laure Brisa met en musique et en sons ce pas de deux. Schubert, Philip Glass et Bach rythment ces scènes de la vie conjugale sans paroles. Sisyphe amoureux, Yoann Bourgeois gravit un escalier de bois qui le fait tomber et rebondir sans cesse pour tenter de rejoindre l'être aimé. Image superbe que l'on retrouvera dans Cavale, autre pièce du même trampoliniste. À découvrir sous les étoiles, sur le parvis du Sacré-Cœur, les 26 et 27 juillet. • A Coming Community, jusqu'au 26 juillet, a 20 heures. Leaving Room, jusqu'au 25 juillet, a 22 heures, au Carreau du Temple (Paris IIIe). www.quartierdete.com Dans A Coming Community, un ballon fou joue un rôle de premier plan. REINOUT MIEL Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 6334574400503 Date : 26/27 JUIL 15 Page de l'article : p.21 Journaliste : Rosita Boisseau Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 273111 Page 1/2 CULTURE Escadrille de lascars en goguette à Paris Quartier d eté Yoann Bourgeois, avec « Leaving Room », et rieter Ampe et sa bande, avec « A Coming Community », secouent, chacun à sa manière, la manifestation parisienne DANSE R ire dès la première seconde d'un spectacle de danse contemporaine n'arrive pas tous les jours. Se bidonner ensuite dans un état d'euphorie douce ne ressemble à rien de connu. On en profite à fond, on aimerait que cela dure éternellement. Et cela dure presque une heure, ce qui est déjà une prouesse. Le nom dè l'aphrodisiaque : A Coming Community. Celui des super-chimistes : rieter Ampe, Guilherme Garrido, Nino Lucas et Hermann Heisig. Bref, une drôle de communauté flamande, portugaise, allemande, dont l'anglo-français approximatif est d'emblée un moteur de rigolade. A l'affiche de Paris Quartier d'été, cette escadrille de lascars en goguette frappe un mélange de danse, clown, western, rock, dilué dans beaucoup de sueur et avec quèlques touffes pour pimenter le tout. Régressif, d'accord (mais franc), ras le slip, parfois (mais potache), épatant, toujours. Avec de l'invention, du délire et une envie de faire péter les joints du spectacle propre sur lui sans pour autant se prendre au sérieux. A l'opposé, la bande partage la soirée avec le jongleur, trampoliniste et metteur en scène Yoann Bourgeois. Sa pièce Leaving Tous droits réservés à l'éditeur Une drôle dè communauté flamande, portugaise, allemande, dont l'anglo-français approximatif est d'emblée un moteur de rigolade Room, pour deux acrobates et une harpiste, joue en mode zen sur le fil d'une collection de numéros. Burlesque déconnant à droite, suspension sous hypnose à gauche, une balançoire qui secoue mais laisse ravi. Retour d'abord sur A Coming Community. Le spectacle, furieusement allumé, ne fait pas dans les affaires courantes de la danse contemporaine. D'abord, les quatre potes ne ressemblent pas à des danseurs. Jeans serrés et déchirés, baskets aux semelles décollées, barbe de bûcheron serrée dans un élastique, leur plumage, qui est le même à la scène et à la ville, sent bon la vie à l'arrache. Très références en revanche - ils sont passés par le gratin des écoles d'art et de danse européennes QUARTIER 7178574400502 Date : 26/27 JUIL 15 Page de l'article : p.21 Journaliste : Rosita Boisseau Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 273111 Page 2/2 -, ils possèdent tous les codes pour mieux les pirater et s'en moquer gentiment. Et ça déborde, ça part en vrille, ça crache, ça vocalise, ça s'arrache le micro, ça se désape évidemment au gré d'une imagination qui ne craint rien, surtout pas le pire (c'est bien meilleur). Agités du bulbe et du prépuce On connaissait déjà rieter Ampe et Guilherme Garrido. Leur duo Still Standing you (2010), orgie verbale et physique hilarante, les avait consacrés agités du bulbe et du prépuce (mais pas que). Leur façon d'avoir l'air dè fabriquer le spectacle en laissant les événements naître les uns des autres pour mieux se déchaîner se retrouve dans cette excroissance communautaire. Le goût comique de l'exploit débile mais magnifique prend ici un ton forcené. Se glisser et s'enfermer dans un énorme ballon que l'on gonfle et dégonfle à volonté est une sacrée entreprise. Mais voilà que surgissent sur le plateau des créatures invraisemblables : ballon unijambiste ou garni d'une tête d'homme, les surprises ne manquent pas de souffle. Les challenges idiots au sens noble ne sont jamais tout à fait vains dans A Coming Community. Avec Yoann Bourgeois, la bande des quatre possède un thème Tous droits réservés à l'éditeur commun : l'effondrement. Très rock chez les uns, il prend chez l'acrobate un ton philosophique et existentiel, qui est la marque de cet artiste. Dans Leaving Room, celui qui travaille longtemps sur des pièces courtes avant de construire un spectacle combine différents numéros au gré d'un maillage dramaturgique souple. On retrouve une bascule en métal déjà vue dans Minuit (2014), une table et des chaises qui explosent, la volée de marches et le trampoline de LArt de la fugue (2011). Ces séquences sont reliées par un fil de douceur nommé Yoann Bourgeois. Elles trouvent un élan global dans la façon dont elles s'inscrivent dans l'immense nef vide du Carreau du Temple, à Paris. Chaque objet, chaque scène, se répond dans un jeu d'échos architecturaux au sein desquels Yoann Bourgeois et sa complice Marie Fonte se glissent comme par magie. • ROSITA BOISSEAU Paris Quartier d'été. A coming community, jusqu'au 26 juillet, 20 heures. Leaving Room, de Yoann Bourgeois, jusqu'au 25 juillet, 22 heures. Carreau du Temple, Paris y. Tél. : Oi- 44- 9498- 02. De 12 € à 32 €. Et aussi Cavale, de Yoann Bourgeois, 26 et 27 juillet, 21 heures, parvis du Sacré-Cœur, Paris 18e. Gratuit. QUARTIER 7178574400502 Date : 28 JUIL 15 Page de l'article : p.27 Journaliste : Guillaume Tion Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 93781 Page 1/1 Lors de Remote Berlin, en 2013. PHOTO EXPANDERFH.M Complètement balade Conduite par Ie collectif allemand Rimini ProtokoU, la performance «Remote Paris» embarque une cinquantaine de spectateurs des travées du PèreLacnaise jusqu'à un endroit tenu secret, pour une promenade hétérotopique pleine de surprises. Par GUILLAUME TION ur la stèle, il y a écrit : «J.B. Casanova. Né le 16 janvier 1875, mort dans sa 58e année. Priez pour lui.» La tombe n'est pas entretenue. La croix qui la surplombe s'effrite. Le bac à fleurs en métal rouille est posé sur le granit depuis cinquante ou cent ans. Les coulées de cire, sur le rebord de la stèle, sont plus récentes. Elles témoignent d'une activité dont le caractère reste mystérieux. Cette sépulture se trouve auecimetière du Père-Lachaise (Paris XX ), non loin du Rond-Point des travailleurs municipaux, d'où part Remote Paris, la création dont vous êtes le héros du collectif allemand Rimini ProtokoU présentée dans le cadre de Paris quartier d'été. S Bande dè zombies. Deux fois par jour, une cinquantaine de personnes sont invitées à choisir une tombe, chacun la sienne, dans les travées du cimetière, et à l'étudier. Puis ils la quittent pour déambuler durant deux heures à travers divers endroits de la capitale, sur terre, sous terre, et finir «dans les nuages», comme l'explique Margaux, la voix de synthèse qui, via Tous droits réservés à l'éditeur un casque audio, guide les participants ignorant tout de leur destination et de leur itinéraire. Rapidement, les spectateurs-promeneurs deviennent «une horde», parfois bande de zombies, parfois meute d'inconnus lâchés dans un monde réinterprété par Margaux: un feu rouge devant lequel U faut attendre d'interminables minutes sous le soleil est l'expression de la tyrannie d'une cité qui veut «te dicter ta conduite», le panneau du métro indiquant la prochaine rame dans deux minutes est un élément «qui nous montre notre futur», une manifestation n'engage que les gens qui la pratiquent car sans eux la rue est vide... Le tout entrelardé de questions, déprimantes, lumineuses ou sans intérêt, sur par exemple notre place dans la société, les traces que l'on laisse, la probabilité que l'on a d'être victime d'une maladie ou encore les longévités comparées de nos vies et de celles des cadavres choisis au cimetière (J.B. Casanova, 58e année). «Le théâtre de Rimini ProtokoU ne sépare pas la scène et le public, maîs articule toujours les deux sphères selon de nouvelles expériences d'agencements», explique la compagnie allemande sur son site, qui a fait de son expérience RemoteXun classique déjà déplacé et configuré pour les topographies d'Avignon, de Lausanne ou du Havre. Cette version parisienne «d'agencements» chers à Deleuze fait la part belle aux hétérotopies chères à Foucault, ces «espaces autres» au coeur de nos sociétés - dont nous tairons la liste pour ne pas gâcher le programme. Artère. Ce qu'il faut savoir, en revanche, c'est que la promenade se déroule même par temps de pluie, qu'il faut éviter poussette et vélo, prévoir des papiers d'identité pour le prêt de l'audioguide et que les membres du collectif n'endossent aucun rôle de comédien durant la promenade, «laissant ressurgir clairement la réalité par la mise en scène». Quand Margaux, en début de parcours, intime aux participants de s'asseoir et d'observer une artère du cimetière, un couple soudain la traverse : cette jeune femme qui plisse les yeux face au soleil, parfaitement éclairée, et ce garçon qui regarde à travers le grillage d'un caveau, un peu trop curieux peut-être, ce sont vous. Ce sont nous. Les vivants. •»• REMOTE JVUUS de RIMINI PROTOKOU. Jusqu'au 8 août, (presque) tous les jours à ll heures et 16 heures au départ du Père-Lachaise (entrée métro Gambetta). Inscriptions conseillées au OI449498 02. Rens.: www.quartierdete.com QUARTIER 3713774400507 Date : 29 JUIL 15 Page de l'article : p.9 Journaliste : T.V. / F.C. Pays : France Périodicité : Hebdomadaire Page 1/1 Têtes d'affiche Surprise ÉVÉNEMENTSUR LA VOIX PUBLIQUE Un GPS autoritaire vous envoie balader en ville: une expérience entre promenade et flash mab. Jadis acteurs, les membres de Rimini Protokoll ont quitté la scène et laissé la place aux spectateurs pour interpréter le monde. Dans leurs spectacles, pas de grand récit, d'opulente mise en scène, juste des « spect'acteurs ». Sans eux, d'ailleurs, il n'y aurait pas de représentation. Ils font du théâtre avec la réalité, dont beaucoup pourraient - ajuste titre - se sentir exclus. A ce propos, le collectif berlinois s'est fait remarquer en voulant faire rejouer un débat parlementaire à de simples citoyens, en lieu et place des députés, trop souvent absents de l'Assemblée. La représentation de Deutschland 2 est d'ailleurs interdite par le président du Bundestag. S'appuyant sur le même protocole, Remote, présente aujourd'hui à Paris, est une performance immersive où les spectateurs ont comme scène la ville entière. Constitués en petits groupes, ils sont équipes d'oreillettes et guidés par une voix artificielle, comme celle du GPS, si familière aujourd'hui. La voix, qui au début s'annonce amicale, devient vite autoritaire, menaçante parfois. Elle donne des ordres. La déambulation n'a rien d'une visite touristique. C'est une expérience physique et politique du rapport à l'autre, une façon de se réapproprier la ville, de contrarier les rites urbains. Et de s'interroger sur notre soumission à la machine, sur la façon dont celle ci contrôle la liberté individuelle. - T.V. I Remote Par/s I Jusqu'au 8 août i L u n , mar et jeu I6h, mer, ven et sam. tih et l6h I Départ du cimetière du Père-Lachaise, 71, rue des Rondeaux, 20e 10144 94 98 02 110€ | Dans le cadre de Paris quartier d'été Plein la vue ESTHÈTE EN SON ROYAUME Les spectateurs reçoivent les ordres dans des casques et se laissent guider pour une visite, pas vraiment touristique, de la cité. Tous droits réservés à l'éditeur Qui est cet homme tenant refusant toute modernité tendrement «son «cerf et prônant une vie proche sous le bras'C'est Walt de la nature Leurs Driskoll, le taxidermiste, histoires nous sont qui empaille les trophées rapportées par le de tous les chasseurs à photographe Stephane l'arc du Northeast Lavoue dans un reportage Kingdom Un étrange magnifique où alternent territoire de la région du paysages et portraits. vermont, surnommé « Le -F.C. Royaume», où ont échoue I Stephane Lavoue, «The de nombreux artistes, North-East Kingdom» comme les acteurs et I Jusqu'au 10 oct IDulun marionnettistes du Bread and Puppet Theatre, maîs au sam I0h-I9hso I Espace photographique aussi des paysans Leica Store, 105-109, rue utopistes et des du Faubourg-Saint- personnages originaux Honore, 8e I Entrée libre QUARTIER 9528874400524 Date : 30 JUIL 15 Page de l'article : p.8 Journaliste : Philippe Noisette Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 122744 Page 1/2 IDEES & DEBATS art&cutture Israel Galvân dompte le ciel de Paris que son corps est marque pas chacune de ses pieces précédentes « Toutes ont Ciel plombe, pluie persis- de et par Israel Galvân tante il en faudrait plus Musee Picasso, laisse des traces, donc je ne peux pas etre le même pour entraver la marche Paris Quartier d'été qu'avant » C'est en partie d'Isiael Galvân, le danseur jusqu au 2 août sevillan qui n'en finit pas de (OI 44 94 98 02) vrai On décelé ici ou la le soliste magnifique de « La bousculer le genre flaEdad de Ora » ou celui plus menco En ce 29 juillet, soir de premiere dans le jardin du musee engage de « Le Reel » - ses chorégraphies Picasso a Pans, il a donc affronte une meteo admirables Maîs également tous les fantôdigne d'un mois de novembre Face a un mes du flamenco passe et sans doute quèlpublic transi, Galvân donne son « Solo » ques figures de la danse contemporaine tout de noir vêtu avec pour seul decor la façade du musee Des son entree en Masculin-féminin « scene », un frisson parcourt les rangées de Galvân est a la fois masculin et feminin dans spectateurs Cest peut-être le vent qui gon- cette maniere de poser sa gestuelle, de glisfle les ponchos distribues par le festival ou ser aussi II ne s'interdit rien, pas même le simplement la proximite avec un des plus grotesque d'une bouche grande ouverte ou grands interprètes actuels d'un en II vit et vibre tout a la fois Epousant Israel Galvân aime la France, qui lui rend durant une poignee de secondes un des bien il a l'air sincèrement heureux de pré- murs du bâtiment il semble respirer la senter cette petite forme En guise d'accom- pierre, s'y rechauffer peut-être Mineral pagnement sonore, il aura droit a des bruits pour tout dire Et bien que les salles renferd'oiseaux ou la cloche d'une eglise toute mant les tresors de Picasso étaient ce soir-la proche Plus tard, le danseur s'amusera fermées aux visiteurs, on ne peut s'empêd'une grille au sol sur laquelle il use son cher de penser qu'un dialogue secret s'est zapateo - la frappe des pieds dans le fla- instaure entre le peintre et le chorégraphe menco Maîs, cest bel et bien le travail des Au final, apres trois rappels, Israel Galvân bras qui fait chavirer la foule Façon deesse a trouve la force de saluer a nouveau ses égyptienne, mains sur le haut du crâne ou admirateurs On lui a jeté une serviette sur sur le visage, claque sur les hanches tout y les epaules Israel Galvân tel un boxeur avait passe Israel Galvân répète inlassablement vaincu les elements par KO Et nous avec • Philippe Noisette DANSE Solo Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 2027974400504 Date : 30 JUIL 15 Page de l'article : p.8 Journaliste : Philippe Noisette Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 122744 Page 2/2 Le danseur et chorégraphe espagnol de flamenco, Israel Galvan, vit et vibre son « Solo » tout de noir vêtu avec pour seul décor la façade du musée Picasso. Photo LmsCasnllaFotografia Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 2027974400504 Date : 30 JUIL 15 Page de l'article : p.15 Journaliste : Rosita Boisseau Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 273111 Page 1/1 CULTURE Israel Galvan danse avec la pluie Un solo de flamenco dépouillé dans le jardin du Musée Picasso DANSE O n avait rêvé trop fort. Rêvé de combats graphiques, de dialogue sans pitié. Malheureusement, Israel Galvan ne danse pas dans le Musée Picasso, au plus près des toiles. Il a été invité par le festival Paris Quartier d'été à investir le jardin, et ses pelouses au carré. Un challenge tout de même : celui du vide, du plein air et de la météo. Coup de chance, il pleut, mardi 28 juillet. Le public est là, d'attaque. Distribution gratuite de ponchos en plastique. Ambiance crachin breton sur la péninsule ibérique. Israel Galvan se jette à l'eau en tee-shirt manches courtes et pantalon moulant noir. Il se pose devant l'espace délimité sur fond de façade aux fenêtres aveugles. Un cadre pas loin d'un décor de théâtre en carton-pâte sur lequel va trancher la silhouette sèche de l'un des danseurs flamencos les plus en vue du moment. La pluie, le sol, la lumière naturelle fouettent l'énergie de Galvan. Il pirouette à toute vitesse, dérape et poursuit sur sa lancée. Il ne lâche rien sur son flamenco, teste des ports de bras souples à l'égyptienne et des mains tremblées autour du visage, des chutes vrillées. Il ne répète quasiment jamais le même enchaînement de Tous droits réservés à l'éditeur pas, se concentre entre deux déflagrations puis repart à l'assaut, conduisant ce corps pour voir quel flamenco en sort. La pluie ne s'arrête pas, des bourrasques font claquer les ponchos, les mouettes ricanent. Moment unique. Homme orchestre Peu habitué à danser en extérieur, Galvan a eu envie de se plier à un contexte incertain. « Je suis ravide me confronter à ce côté urbain, précisait-il avant le spectacle. Les oiseaux, les bruits de la ville vont changer ma danse. Cette réalité va la nettoyer, en quelque sorte. Je vais aussi pouvoir regarder les spectateurs les yeux dans les yeux ce qui n'arrive jamais dans un théâtre où l'on se retrouve devant une grande masse noire. J'aimerais qu'un voisin là-haut se mette à sa fenêtre pour crier qu'il en a marre de la danse. » Personne au balcon ce soir mais question nettoyage, ça marche. Galvan sort trempé de la performance qu'il va légèrement écourter après avoir arpenté l'espace en tous sens. Gamme sonore variée des frappes de pieds selon les endroits. Elles sont mates sur la poussière qui rappelle son spectacle Arena (2004) autour de la tauromachie et de la corrida. Plus sourdes sur le petit paillasson en fausse pelouse, lointain cousin du carré de sable de El Final de este estado de cosas, redux (2008) : en short et pieds nus, il y livrait un solo somptueusement bizarre. L'absence de musique n'a jamais fait peur à Israel Galvan. Le danseur flamenco est un orchestre à lui seul : zapateado, claquements des mains sur les cuisses et la poitrine... Galvan transforme tout son corps en caisse de résonance. Il bruite sa danse, la soutient à coups d'onomatopées, la crache même, tape ses doigts sur ses dents, ses semelles... Tout chez lui fait flamenco. Ce solo « moment de vérité », prévu pour des circonstances extraordinaires, Galvan l'a déjà interprété en 2010 dans un cinéma troué par les bombes à Beyrouth (Liban), mais aussi à la Fondation Calder à New York, en 2014. Il aime ces déroutes spectaculaires qui le forcent à contrer son tempérament méticuleux. Sa prochaine pièce sera entièrement improvisée avec un groupe de danseurs triés sur le volet. « Je veux sortir de mon cadre millimétré, partir de zéro, prendre vraiment des risques », affirme-t-il. • ROSITA BOISSEAU Solo, d'Israël Calvan. Paris Quartier d'été. Musée national Picasso, Paris 3e. Jusqu'au 2 août. 20 hso.De8€à20€. QUARTIER 8393974400504 Date : 31 JUIL 15 Page de l'article : p.11 Journaliste : Florence Vierron Pays : France Périodicité : Quotidien Paris OJD : 314312 Page 1/1 Une voix m'a dit : « Lève-toi et marche !» PARIS QUARTIER D'ÉTÉ Avec «Remote Paris », le collectif allemand Rimini Protokoll transforme une promenade au Père-Lachaise et dans les rues de la capitale en un décapant voyage intérieur. FLORENCE VIERRON Oflovierron lors que l'on se préparait à marcher dans les rues de Paris, une voix de synthèse nous demande de nous asseoir. Casque sur les oreilles, une cinquantaine de personnes font connaissance avec Margaux. «Je ne suis pas humaine, et je vais faire de mon mieux », prévient la guide avant d'inviter les participants à contempler une tombe du cimetière du Père-Lachaise, début du parcours, puis à lever les yeux vers les nuages. «Tu ne sais pas voler, mais dans quatre-vingt-dix minutes, tu seras au-dessus de la ville ^poursuitelle. Tout le monde décolle sans connaître la destination finale. «Remote Paris », promenade proposée dans le cadre de Paris quartier d'été, n'a rien d'un spectacle ni d'une visite culturelle. Devenus une «horde », les promeneurs obéissent aux directives de Margaux. « Ceux qui sont en tête tournent A Les promeneurs parisiens se transforment en manifestants lorsqu'ils répondent aux directives du collectif Rimini Protokoll. Tous droits réservés à l'éditeur à droite. Monte dans le métro maintenant, comporte-toi comme un passager normal... » Sous le regard étonné des gens du quartier, nous patientons plus de temps que nécessaire pour traverser la rue - « le feu rouge est un exercice de dictature automatisée », affirme Margaux -, levons le bras un objet à la main comme si nous manifestions - « le pouvoir de la majorité nous fait f aire des choses que nous ne ferions pas seuls » -, chantons à tue-tête une chanson de Louise Attaque, entamons un sprint, dansons sur une place, marchons en arrière, observons les clients à une terrasse de café... La voix nous parle en permanence, se soucie de notre état : comment se sent-on au milieu de la horde ? Préférerait-on être seul ? Qui a l'air inquiet, tendu, confiant ? Berger sans visage Conçu par le collectif allemand Rimini Protokoll, qui élabore ses thématiques à partir de la réalité, l'itinéraire est un voyage intérieur. Margaux, berger sans visage, prend possession de notre corps et nous force à analyser nos comportements pour mieux pointer nos faiblesses, notre indifférence aux autres, notre perte de pouvoir face aux technologies et le caractère éphémère de notre passage sur terre. Et nous démontre que la ville est une scène que nous ne savons pas toujours apprécier à sa juste valeur. Au fond, peu importe l'endroit (le concept a été expérimenté à Lausanne, Berlin, Vienne, Sao Paulo, au Havre ou à Avignon), c'est notre identité et notre libre arbitre que Margaux met à l'épreuve. «Chacun veut laisser une trace », af firme t-elle. Mais pas au point de sauter du haut des escaliers où se termine cette étrange balade pour s'écraser sur le bitume. • «Remote Paris », entrée Gambetta du cimetière du Père-Lachaise, jusqu'au 8 août. Réservations au 0144 94 98 02. www.quartierdete.com QUARTIER 8300184400507 Date : 31 JUIL 15 Page de l'article : p.27 Journaliste : Gilles Renault Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 93781 Page 1/1 «Origami» PHOTO DR Petits papiers, grands plies Avec «Origami», spectacle itinérant dc Paris quartier d'été, la chorégraphe et danseuse Satchic Noro investit un conteneur. J abord composee de plusieurs dizaines de personnes, la foule grossit au fil des minutes Peut-être attirée par la creation musicale de Fred Costa, qui resonne dans l'espace public Encore plus certainement par les lents déplacements de la danseuse et chorégraphe franco-japonaise Satchie Noro qui, d'après une idée partagée avec Silvam OM, livre sa version de YOngami A savoir, ici, l'exploration des potentialités d'un gros conteneur blanc amovible (car forme de trois elements), sur lequel l'artiste tantôt la tête en bas, tantôt suspendue par les mains, donne libre cours, trente-cinq minutes durant, a une imagination déclinée en une série de postures plus hiératiques que tapageuses Accessible a tous, la performance est un des spectacles emblématiques de l'édition 2015 du festival Paris quartier d ete, qui se poursuit jusqu'au 9 août à Paris et en périphérie Les dernieres représentations d'Ongami auront lieu a l'aube (avec petit dejeuner offert) et apres la tombée de la nuit GILLES RENAULT D ORIGAMI de SATCHIE NORO et SILVAIN OHL.port du Gros-Caillou, les Berges, 75 OO7, entree libre, 7 h et 22 h 30, les 7 et 8 août Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 9509084400504 Date : 31 JUIL/02 AOUT 15 Page de l'article : p.18 Journaliste : Victor Hache Pays : France Périodicité : Quotidien Paris OJD : 38184 Page 1/1 FESTIVAL Paris s'éveille avec Quartier d'été L'événement pluridisciplinaire décloisonne les genres artistiques au cœur de la capitale. st ce que ce n'est pas bientôt fini? Cette envie, par exemple, deianger tout et chacun dans une case, ça devient penible, a la fin ' » Ces mots de Patrice Martinet, le directeur de Paris Quartier d'été (jusqu'au 9 aout), font echo a la philosophie d'un festival pluridisci plinarre qui entend décloisonner les genres artistiques Danse, cirque, theatre, mu sique l'événement est a r origine d'une riche pi ogrammation, ou le spectacle vrv ant s'exprime en liberte au cœur des quartiers de la capitale Jolie maniere de bousculer la torpeur estivale avec une 26e edition qui s'est ouveite en beaute, en piesence de la choiegiaphe Anne Teresa De Keeismaekei a l'église Saint Fustaclie, reprenant son solo \ lohn Phase, l'un des quatre mouve ments de Pass, Four Movements on the Music of Steve Reich Un foisonnement culturel qui passe par l'univei s \ < lyageur de Levla McCalla Violoncelliste de forma lion, elle a décide de devenir musicienne à 13 ans et chante avec naturel et profon deur le fi ilklore de ses i irigmes haïtiennes mêle de blues de La Nouvelle Orleans, sa terre d'adoption Originale aussi, la soiree Love and Re\enge, ou le mp hopper Rayess Bek et la videaste La Mirza revisitent les grands succes de la \ anete moyen orientale et du cinema egj ptien, mixant rythmes anciens et esthetique electro Un autre moment fort est le spectacle Solo, du dan seur et choregi aphe de flamenco Israel Galvan Dans les jardins du musee Picasso, il n'a pour tout accompagnement que sa danse et son ait, ou il laisse ses pas le guider, seul, sans musique, a nu, en osmose avec la phi ase du peintie « Si l'on sait exacte ment ce que l'on \afaire, a quoi bon le faire ' » Voyage encore avec le groupe Sondoigo et ses jeunes interprètes qui rewsitent avec une belle fraicheur le re pertoire traditionnel hongiois sur fi >nd dè beat rock il y a aussi le spectacle Origami, de la Franco Japonaise S itchie Noro el du Fiançais Sylvain O n i , qui s'inspire de la tradition japonaise de l'art du pliage du papier pour un « double}eu entiele mou \ement d'une danseuse et les bascule d'un container » On se laissera séduire également par Time of Woman Soit le spectacle d'Eun Hye Jung et Young Cïyu, qui ont imagine un recital inspire de chants traditionnels de l'Asie « originellement chantes par des femmes » Enfin, il faut \ oir Objet, d'Aurelien Bory, sur le thème de la technologie, qui invite à reflechir au rapport de l'homme et de la machine, de la lobotique De quoi réveiller notre gout de la curiosité ' E VICTOR HACHE Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 0988084400506 Date : 02 AOUT 15 Page de l'article : p.25 Journaliste : Andréane Meslard Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 148220 Page 1/1 LOISIRS ET SPECTACLES i ET AUSSI Des quartiers à l'heure d'été Sortir des sentiers battus et des salles de théâtre. Les artistes, acteurs et danseurs qui sont les bras et jambes du festival Paris quartier d'été jouent la singularité. La plupart du temps en plein air, chant, danse, théâtre ou cirque se répartissent dans la capitale jusqu'au 9 août, ainsi que dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis. Des événements peu onéreux ou même gratuits. • Danse japonaise sur les berges. Lin peu de danse, avec « Origami » de Satchie Noro et Sylvain Chi. Mais pas n'importe où : sur les berges de Seine. S'inspirant des techniques ancestrales de l'origami (le pliage papier japonais), la ballerine exécute des pas à l'unisson avec le découpage d'un gros caisson d'acier. Ce pas-dedeux fascinant se déroule sur les quais à l'aube ou la tombée de la nuit. Les 7 et 8 août, à 7 heures et 22 h 30. Port du Gros-Caillou (VIP), près du pont de Solferino. Durée 35 minutes. Petit déjeuner offert après la représentation matinale. Entrée libre. • Tous droits réservés à l'éditeur • Père-Lachaise théâtral. La balade de « Remote Paris », par Rimini Protokoll, vous emmène aux quatre coins de la capitale au départ du cimetière du Père-Lachaise (XXe). Pendant deux heures, la troupe prend la forme d'un théâtre itinérant et déroutant. Rendez-vous au cimetière, toute la semaine à 16 heures, les mercredis, vendredis et samedis à ll heures, jusqu'au 8 août. Prévoir 10 € pour Y audioguide et de bonnes chaussures. • La musique coréenne aux Tuileries. Lin récital coréen, mélangeant musique traditionnelle et sonorités actuelles. C'est ce que propose la compagnie Eun-Hye jung, composée de quatre musiciens et autant de chanteurs, avec un concert, saupoudré d'histoires sur les femmes et teinté de méditation. Le 7 août au jardin des Tuileries (Ier), à 19 heures. Entrée libre. Rens. surquartierdete.com ou au 01.44.94.98.00. ANDRÊANE MESLARD QUARTIER 3634284400507 Date : 05 AOUT 15 Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 274892 Page 1/1 NANTERRE Un concert de rock gratuit et en plein air dc7bb5d05da02d0312644c048e0a554725b1ef7401c75df • II va mettre le feu aux Terrasses de l'Arche à Nanterre. Le groupe hongrois Sôndôrgô (photo) donne ce soir à 19 heures un concert gratuit en plein air dans le cadre du festival Paris Quartier d'été. C'est la dixième année consécutive que Nanterre accueille cette manifestation, avec cette fois de la musique rock des Balkans. Car, Sôndôrgô, ce sont trois frères, un cousin et un copain, qui apportent un peu de modernité aux musiques traditionnelles (folklores hongrois, roumains ou tsiganes). Concert de Sôndôrgô, gratuit et en plein air, à 19 heures, aux Terrasses de l'Arche à Nanterre, face à la mairie de quartier, terrasse IS. Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 0576484400501 LES INROCKUPTIBLES SUPPLEMENT Date : 27 MAI/02 JUIN 15 Page de l'article : p.16 Pays : France Périodicité : Parution Irrégulière Page 1/1 Paris Quartier d'été du U juillet au 8 août théâtre, danse Lom des effets d'annonce, RUE privilégie les petites formes, la gratuite, les fidélités Et, cet été, sort le grand jeu avec de petits moyens. Des chouchous sont attendus comme Yoann Bourgeois [Cavale en plein air), Marlene Monteiro Freitas et son sublime Gumtche, Israel Galvàn, star du flamenco en solo, dans les espaces du Musée Picasso ou les Rimini Protokoll en balade dans Pans. Sans oublier des standards égyptiens et des folklores détournés par les Hongrois de Sondorgo C'est simple, tout nous va (programmation en cours) renseignements quartierdete.com tarif n. e. Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 3349114400502 BEAUX ARTS MAGAZINE SUPPLEMENT Date : JUIL 15 Page de l'article : p.15-16 Journaliste : Natacha Nataf Pays : France Périodicité : Parution Irrégulière Page 2/2 AUVERS-SUR-OISE The Von Gogh Experience Jusquau 20 septembre Vincent Van Gogh passa les 70 derniers jours de sa vie a Auvers sur Oise ou il se suicida le 29 j u i l l e t 1890 Sept artistes se sont plon ges dans cette période aussi productive que tourmentée II en résulte de singulières installations visuelles et sonores remterpretant I u n i vers créatif du peintre 5 rueduMontcel 95430 0130361346 www auve s sur o se com Herve Di ROBO Jusqu au 31 aout L u n des principaux arti sans de la Figuration libre est invite dans le cadre du 35 c FestivaldemusiquedAu vers sul Oise Fondateur du Miam musee international des arts modestes le t r u culent Herve Di Rosa inscrit son œuvre dans le sillage des arts populaires et de la cultureurbame Que verra t on a Auvers 7 Une exposition forcement haute en couleur BOULOGNEBILLANCOURT I O U ri e du Po t 92100 0155192800 www a be t kahn hauls de se ne net A la recherche d Albert Kahn Jusqu au 30 juin 2016 140000 metres de pelli Lule 72000 autochromes 4 hectares de j a r d i n Les Archives de la planete constituées e n t r e 1909 et 1931 par Albert K a h n aujourd h u t propriete du departement des Hauts de Seine furent un projet fou Alors a v a n t qu une grande campagne de renovation ne vienne redonner tout son lustre a cet incroyable lieu une exposition remet en lumiere son concepteur I étrange Monsieur Kahn » banquier philanthrope et prosélyte de la paix univer selle CHAMARANDE 38 ue du Commandant Arnoux Q1 7^0 016082^201 h u ii e^ onne f Habiter -Vivirleben live Jusqu au I novembre Que signifie habiter un lieu 7 Réponse avec une vingtaine d artistes qui investissent le PARIS QUARTIER D'ÉTÉ Onenveutencore'Apresvmgt cmqansdexistence pas ses a secouer une capitale qui ne demande qu a sortir de sa torpeur estivale ce festival transdisciphnaire foison nant qui aime nous conduire en territoires inconnus offre encore un programme libre et réjouissant Ou I on se laisse guider par les balades électroniques et lunaires concoctées par la troupe de Rimin i Protokoll ou I on vibre devant des danseurs acrobatiques confrontes a des robots (Aurelien Bory) ou I on danse sur le blues mat me de creole de Leyla McCalla ou I on passe une soiree survoltee dans un lieu surprise en compagnie de I artiste Jeremy Délier Cet ete pas de doute Paris est une fete 1 DU 14 JUILLET AU 9 AOÛT www quart erdete com Tous droits réservés à l'éditeur parc et le chateau de Chama rande Desumversoniriques de Jean François Fourtou aux paysages fictifs du duo Botte £ Bruno des propo sitions in situ interrogent nos manieres d occuper des lieux seul ou en collectivite CHAUSSY x I A JK 95710 0134677433 www v llarceaux ledefrancefr Les eaux et les formes Du20juinau23aout A Villarceaux leau est un element majeur de I envi ronnement Cinq sculp tnces I envisagent dans tous ses etats calme ou mquie tante de vapeur ou de glace ÉCOUEN t INM o-ïANLi Chateau d Ecouen Rue Jean Bullant 95440 0134383852 www mu^ee rena ^sance f Jacques Gallet de Genouillac L autre vainqueur de Martgnan Jusqu au 21 septembre 1515 fut I annee du sacre de François I dont on célèbre les 500 ans maîs aussi celle de la bataille de Mangnan A cette occasion le musee national de la Renaissance met en lumiere une figure méconnue Jacques Gallet de Genouillac Cestgraceason artillerie que Ie roi de France terrassa les mercenaires suisses du duche de M i l a n M a î s Genouillac fut aussi un mecene eclaire comme en témoignent son chateau d Assier (Lot) ou ses por traitsexecutesparlesgrands maîtres du X V I siecle (Limosm ou Clouet) GARCHES Les Vallons 23 rueAthmeRue 92380 0147950393 http //fondscultureldelerm tage QUARTIER 0363634400524 Date : JUIL/AOUT 15 Page de l'article : p.36 Journaliste : Charlotte Lipinska / OH Pays : France Périodicité : Mensuel OJD : 28275 Page 1/1 CULTURE SPECTACLES DE L'ETE LOOKING FOR RICHARD / Scenes Ce n'est pas parce qu'il est boiteux que Richard III ne grimpe pas sur le podium des vilains garçons II aurait même tendance a squatter la plus haute marche, façon < dégage de la, que je m'y mette > Ah, Richard III Une mauvaise ame dans un corps difforme, un esprit malin pour un cœur de pierre Depuis Shakespeare, on a rarement fait pire Et comme avec Thomas Ostermeier, on a rarement fait mieux, il v a fort a parier que cette mise en scene renverse nos tripes Un evenement CHARLOTTE LIPINSKA iluôau iSjuillet au festival dav ignui EN CAVALE/Scènes Si Yoann Bourgeois a aujourd'hui les honneurs des plus grandes salles parisiennes, c'est avec Cavale, merveilleux duo aerien, que le jeune homme s'est fait connaître En costume noir et tête cagoulee, deux hommes voltigent sans en avoir l'air Ils levitent, amortissent chaque retombée, s'agrippent l'un a l'autre ou ralentissent en un temps suspendu Elégant, leger, gracieux Splendide CL ^ Cavale, les 26 et 27juillet sur le parvis du Sacre Cœur (Paris) Pans Quartier d ete Gratuit CARTON ASSURÉ / Scènes Encore une fois, Paris Quartier d'été se déploie dans la capitale et ses environs av ec des propositions multiples Notre coup de cceur va a Inbox, ou le duo Soralmo jongle avec des canons Beaux comme des dieux, vêtus d'imperméables, Clement Malin, l'acrobate, et Caio Sorana, le jongleur, vont empiler, desempiler et balancer, durant trente minutes Un énorme carton assure OH * Paris Quartier d ete du 14 juillet au 9 aout DU CÔTÉ OBSCUR / Scènes Fidèle a son principe de fabrication à vue, la compagnie Stereoptik poursuit son fabuleux travail visuel qui emprunte au dessin anime, au theatre d'ombres et de marionnettes autant qu'au concert et au film muet L'un est musicien, l'autre plasticien A eux deux, ils créent en direct des contes mv raisemblables Pour Dark Circus, le dessinateur Pef leur a offert une histoire a l'envers celle d'un cirque ou I on vient pour s'attrister < Venez nombreux, devenez malheureux ' » On s'en réjouit d'avance CL ^ Dark Circus dui9au23juillet au Festival dAvignon et en tournée Tous droits réservés à l'éditeur OPÉRATION SÉDUCTION / Danse La compagnie Alvm Alley American Dance Theater vient égayer l'été parisien avec un « best of » des classiques qui ont fait sa renommée ainsi que de nouvelles pièces signées Christopher Wheeldon, BillT Jones, Chad Naharin - certaines sont présentées pour la première fois en France Excellence de la gestuelle, grace le public ne pourra etre que conquis Un peu de tendresse dans un monde de brutes OH * Les Étés de la Danse du 7juillet au i pr aout au Theatre du Chatelet à Paris (i") QUARTIER 5847454400506 Date : 15/07/2015 Heure : 17:05:07 Journaliste : Olivia www.lebonbon.fr Pays : France Dynamisme : 21 Page 1/1 Visualiser l'article Le Festival Paris Quartier d'Été est là ! Tu es avide de culture et de spectacle, mais surtout de changement et d'inattendu ? C'est ce que te promet le Festival Paris Quartier d'Été. Depuis plus de 25 ans, il organise au quatre coins de la capitale des spectacles de musique, de danse, de théâtre, d'artistes reconnus ou non, dans des lieux fixes ou éphémères. Jusqu'au 9 août, on profite de cet événement atypique pour enjoliver notre été parisien. Des musiques tsiganes à l'Opéra Garnier suivi d'un opéra de Youssou N'Dour l'année suivante, un cinéma en plein air à la Villette ou encore des concerts classiques à ciel ouvert… Voici un petit aperçu des performances proposées par le Festival Paris Quartier d'Été depuis sa création en 1990. Avec une programmation éclectique et originale, le festival a pour ambition de croiser les cultures et les arts, l'avantgarde et le populaire. On y croise aussi bien des orchestres symphoniques, de la danse contemporaine, que des arts de la rue ou des musiques du monde, joués par des jeunes compagnies ou des artistes consacrés. Video : https://www.youtube.com/embed/KwD1GIVrifM Les spectacles sont parfois payants, souvent gratuits, dans des lieux insolites comme dans une église, à la Sorbonne ou dans des piscines, des gares, des squares parisiens ou même des usines. L'idée : bouleverser les habitudes des Parisiens avec des performances décalées dans des endroits inattendus. « Parce que nous voulons encore danser au clair de lune, jouer dans les arbres, aller où on ne doit pas, et ne pas nous comporter comme il faut. Nous voulons conserver nos émerveillements et, comme les amants, comme les enfants, comme les spectateurs comblés, crier : “Encore ! encore ! encore !” » explique le directeur du festival, Patrice Martinet, comme pour résumer l’ambition de cette manifestation culturelle. On y court ! Pour voir toute la programmation, c’est par ici ! Festival Paris Quartier d'Été Jusqu’au 9 août 2015 Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 252210543 Date : ETE 15 Page de l'article : p.4 Pays : France Périodicité : Trimestriel Page 1/1 Festival LES ARTISTES REPRENNENT LEURS QUARTIERS Du 14 juillet au 8 août, le festival Paris quartier d'été vous fait voyager. Dans toute l'Île-deFrance, artistes reconnus et nouveaux visages vous proposent du théâtre mais aussi des spectacles de danse, avec entre autres l'Espagnol Israel Calvin et ses pas de flamenco. Côté concerts, découvrez le groupe hongrois Sôndôrgô et son folklore tzigane et magyar, ainsi que le blues teinté de jazz de la violoncelliste et chanteuse américaine Leyla McCalla (photo). Sans oublier les chants traditionnels asiatiques des Coréens Eun-hye Jung et Young-gyu Jang. De belles promesses de voyages, donc ! rn * Tél. 0144949800, www.quartierdete.com Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 5672174400501 Date : SEPT 15 Page de l'article : p.86 Journaliste : B. B. Pays : France Périodicité : Mensuel OJD : 137403 Page 1/1 BURY l'enchanteur Longtemps, les robots ont fascine, parfois effrayé les hommes. Dans Sans objet, le danseur chorégraphe Aurélien Bury a bien l'intention de dialoguer avec cette étrange machine qui envahit la scène. Qui va gagner, le robot totem dévorateur ou l'homme souple et rusé? La lutte devient danse, Aurélien Bory réinvente Les Temps modernes de Charlie Chaplin avec un humour féroce. Impressionnant. B. B. Jusqu au i aout au festival Paris Uuartier d ete a Paris puis en tournee quartierdete com et ciel 11 com Tous droits réservés à l'éditeur QUARTIER 4359084400524 Date : JUIN / AOUT 15 Journaliste : Maïa Bouteillet / Orianne Charpentier Pays : France Périodicité : Bimestriel Page 2/7 > Ongami de la danseuse Satchie Noro au festival Paris Quartier d'été. Paris CL tous les parfums THANSDISCIPUNAIRE ET NOMADE, PARIS QUARTIER D'ETE SEME SON JOYEUX PROGRAMME DANS TOUS LES COiNS DE LA VILLE. Revoilà le festival inventif et curieux qui, depuis vingt-cinq ans, nous entraîne à la découverte des pratiques artistiques les plus diverses dans des salles et dcs parcs, à Paris et au-delà du périph'. Cette année, on filera à la Cité internationale découvrir Sans objet, d'Aurélien Boiy, qui mêle théâtre et cirque. Puis on participera à une troublante balade dans Paris avec l'équipe de Rimini Protokoll et on admirera la cavale aérienne de Yoann Bourgeois. Côté musique, on découvrira les folklores magyar, roumain, tzigane et serbo-croate du groupe hongrois Sôndôrgô et on assistera à un récital coréen à partir de chants traditionnels d'Asie. On admirera aussi la beauté de la danse d'Israël Galvan au musée Picasso, les jeux d'origami de la danseuse Satchie Noro avec un énorme conteneur de bateau, et les boîtes en carton transformistes de jeunes talents cirque . • M.B. * Paris Quartier d'été. Age selon proposition. Du 14 juillet au 8 août A Paris et dans dix villes www quartierdete. com Beau Congo L'UN DES PAYS LES PLUS ARTISTIQUEMENT PROLIFIQUES D'AFRIQUE, A la Fondation Cartier déjà, on s'était enthousiasmé pour Chéri Samba et ses peintures inspirées de l'art populaire, ainsi que devant les architectures tentaculaires du sculpteur Bodys Isek Kingelez. Aujourd'hui, grâce à l'exposition, Beauté Congo, 1926-2015. Congo Kitoko, on découvre que ces deux immenses artistes viennent d'un pays, la République démocratique du Congo (ex-Zaïre), au contexte artistique foisonnant, en dépit dè toutes les guerres qui s'y sont succédé. L'exposition, qui présente 30 artistes, des plus récents aux précurseurs, compte 300 œuvres de toute beauté : de la peinture, mais aussi du dessin, de la photographie, de la BD et de la musique. Cet esprit créatif soufflera aussi sur les nombreux ateliers jeune public prévus en juillet. Sûr que la buvette du jardin se la jouera couleur locale. . • M.B. > Le Bonheur et la Joie, de Jean-Paul Mika, peintre congolais Tous droits réservés à l'éditeur > Beauté Congo. Tout public. Du 11 juillet au 15 novembre. Tanf 10,50€, reduit 7 €, gratuit pour les moins de 13 ans Fondation Cartier, 261, bd Ras poil, PansXIV M° Raspail Tél OI 42 185650 www fondation œrtiercom QUARTIER 2508814400507