Rapport d`activités 2015 provisoire complet

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Rapport d`activités 2015 provisoire complet
RAPPORT
D’ACTIVITE
PROVISOIRE
26e EDITION
Une édition exceptionnelle
Fort de son engagement culturel, artistique et citoyen, le festival Paris quartier d’été a offert pour cette
édition 2015 une programmation exigeante, créative et populaire, ouverte à toutes les expressions
artistiques, des arts du mouvement à la musique en passant par le théâtre et la performance dans la rue.
Associant grands noms et découvertes, il s’est déployé dans l’espace public, de jour comme de nuit,
majoritairement en plein air et a rayonné sur le territoire du Grand Paris Métropole, avec une présence
notable dans les quartiers prioritaires de la ville. Les 135 représentations portées par 17 compagnies
nationales et internationales proposées dans plus de 45 lieux différents ont réuni plus de 42 000
spectateurs, Parisiens et Franciliens. Pour que tous puissent se retrouver lors de cette grande manifestation
populaire, les budgets les plus modestes ont été pris en compte : plus de 50% des représentations étaient
gratuites ; pour les autres, le tarif plein le plus haut était à 20 euros. Offre plébiscitée : le taux de
fréquentation des spectacles payants a atteint 90%.
Sentiment d’exclusion, inhibitions, peurs, freins économiques : prendre part à la vie culturelle n’est toujours
pas un bien commun à tous. Pour inverser cette tendance, la programmation de cette 26e édition a incarné
la capacité du festival à l’ouverture et à l’invention, au désenclavement des œuvres, des publics et des
territoires, au désarmement des préjugés.
Désenclaver, c’est un patient travail de rupture avec les habitudes, aussi bien celles des artistes que celles
des spectateurs et des programmateurs. Le festival a réussi à créer les conditions pour que des
communautés très diverses se rassemblent, se découvrent, partagent une expérience.
Nous devons ce succès à des publics curieux, fidèles, ou nouvellement gagnés à des partenaires solides et
confiants, et à des artistes prêts à rompre avec les codes habituels de la représentation. Certains
spectateurs suivent le festival depuis ses premières éditions, d’autres passaient juste là par hasard. Certains
partenaires travaillent avec nous de longue date et ont vu s’étoffer au fil des années la réponse à nos
communes propositions estivales, d’autres ont fait le pari pour la première fois, de présenter des spectacles
sur leur territoire.
Même engagement, même diversité du côté des artistes. Après avoir fait sa première à Paris au festival en
2007, Israel Galván y revenait bien décidé à y prendre tous les risques, tandis que d’autres ont accepté,
pour la première fois, de jouer le jeu dans des conditions inédites. Artistes internationaux et légendaires
comme Anne Teresa de Keersmaeker, ou débutants comme Justine et Frederi, ils ont accepté de se mettre
à nu, au plus près des gens, jouant avec l’esprit de lieux singuliers. Bien leur en a pris ! Marlène Freitas a
ainsi pu confronter en plein air ses chorégraphies contemporaines frappantes à un public plus large et non
initié. Satchie Noro traçait en dansant les plis d’un gigantesque container au cours d’une importante
tournée. Yoann Bourgeois a pu cavaler dans la perspective aérienne du Sacré Cœur devant plusieurs
milliers de spectateurs et badauds subjugués… Pour ne citer que ceux-là !
Désireux de soutenir la création, le festival s’est également investi dans la production de deux
projets (Remote Paris du groupe berlinois Rimini-Protokoll et Love and Revenge de Rayess Bek) qui ont su
rassembler puisque les représentations se sont jouées à guichets fermés.
Un grand merci à notre public, aux artistes de cette édition ainsi qu'à nos nombreux partenaires
institutionnels, culturels, associatifs et médias qui ont accueilli, soutenu et relayé le festival.
Cette édition n’aurait pu être un tel succès sans l’engagement, les compétences, l’expérience, la créativité
et l’enthousiasme des équipes permanentes et temporaires. Qu’elles soient chaleureusement remerciées.
Les voix des publics, des artistes et des médias s’accordent à saluer l’excellence et le rayonnement de cette
26e édition, qui s’est déroulée pendant quatre semaines sous des cieux plus qu’auspicieux.
Les pages qui suivent en rapportent toutes les activités sur un mode détaillé.
SOMMAIRE
Chiffres clefs
26e édition……………………………………..………………………………………………………….p 4
Place aux artistes
Faire voir autrement…………………………………………………………………………………p 5
Soutenir l’émergence……………………………………………………………………………….p 8
Favoriser la découverte…………………………………………………………………………….p 10
Productions et coproductions………………………………………………………………….p 13
Place aux publics
Fréquentation…………………………………………………………………………………………..p 16
Un public de proximité…………………………………………………………………………….p 17
Le lien avec le public………………………………………………………………………………..p 18
La recherche de nouveaux publics………………….................................................... p 21
Attention donnée aux enfants………………………......................................................p 25
Variétés…………………………………………………………………………………………………….p 26
La tarification, la billetterie………………………………………………………………………p 28
Place aux lieux
Un maillage territorial……………………………………………………………………………...p 29
Place aux partenaires
Un réseau de partenaires……………………………….....................................................p 32
Communication et presse
Communication……………………………………………………………………………………….p 35
La presse………………………………………………………………………………………………….p 36
Rapport de gestion provisoire
Budget……………………………………………………………...................................................p 37
Une équipe fidèle et investie…………………………………………………………………..p 38
Annexes
Fréquentation détaillée…………………………………………………………………………..p 39
Eléments de bilan……………………………………………………………………………………p 41
Recherche de nouveaux publics – détails……………………………………………….p 44
Extraits de la revue de presse…………………………………………………………………p 48
CHIFFRES CLEFS
135 représentations dont 69 gratuites
41 191 spectateurs dont 29 013 sur les représentations gratuites
26e EDITION
4 semaines de programmation, 27 jours de festival
90% de fréquentation des spectacles payants
18 spectacles dont 11 gratuits :
• 5 spectacles de danse
• 5 spectacles de cirque et acrobatie
• 5 spectacles musicaux
• 2 spectacles de théâtre de rue
• 1 spectacle de théâtre
45 lieux dont :
• 28 à Paris
• 17 en Île-de-France
• 26 lieux nouveaux
• 36 lieux en plein air
116 artistes accueillis
11 pays représentés :
Allemagne, Angleterre, Belgique, Corée du Sud, Espagne, Etats-Unis,
France, Hongrie, Israël, Liban, Portugal
34 partenaires dont 18 nouveaux
100 000 programmes distribués
Plus de 160 000 visiteurs internet sur le site www.quartierdete.com
40 000 abonnés à la newsletter
3 000 followers facebook
2 500 abonnés Twitter
Plus de 100 professionnels français et internationaux accueillis sur les
spectacles du festival
4
PLACE AUX ARTISTES
PLACE AUX ARTISTES
FAIRE VOIR AUTREMENT
Lieux différents, conditions différentes… perceptions différentes. Paris quartier d’été offre
parfois à des grands de la danse de descendre de scène, de renoncer à leurs protections
habituelles (le public plongé dans le noir, les lumières avantageuses, les coulisses pour
souffler…) pour créer des moments uniques de rencontre. Danser à même le sol, en lumière
naturelle, entourés de spectateurs de tous côtés, composer avec les bruits de la ville, donner
trois fois dans la même journée une pièce chorégraphique mythique sous la voûte infinie
d’une église… Anne-Teresa de Keersmaeker, Israel Galván et Marlène Freitas ont accepté cet
été de mettre leur art à nu, de prendre le risque pour que puisse avoir lieu l’inoubliable.
3 représentations
Eglise Saint-Eustache
1 300 spectateurs
Violin Phase
Anne-Teresa de Keersmaeker
Eglise Saint-Eustache – 14 juillet 2015
Il y a des spectacles comme ceux-là – peu, mais il y en a –
qui ont laissé des traces inoubliables et incandescentes,
des spectacles qu’on a vus, rêvés et revus. Qui ont marqué
des générations de spectateurs, inspiré des générations de
chorégraphes et, modestement, changé l’histoire de cet
art fugitif qu’est la danse. En 1981, Anne Teresa De
Keersmaeker présentait Fase, Four Movements on the
Music of Steve Reich, et en quelque temps et quatre
mouvements, rien n’était plus pareil. En ouverture du
festival, elle retrouve l’un des ces quatre mouvements
dans des circonstances exceptionnelles : son solo Violin
Phase sera dansé trois fois sous les vitraux de l’église
Saint-Eustache – occasion unique de voir ROSAS entre les
rosaces.
5
PLACE AUX ARTISTES
Guintche
Marlene Monteiro Freitas
Solo
Israel Galván
Jardin du Musée Picasso – 28 juillet 2015
5 représentations
Jardin du Musée Picasso
2 249 spectateurs
À cru, à nu, à découvert… et seul. Après avoir renouvelé le
flamenco du talon à la pointe et mis à ses pieds les plus
grandes salles du monde, n’ayant plus rien à prouver à
personne, Israel Galván se propose aujourd’hui d’en faire
encore plus avec encore moins. Pas d’autre accompagnement
que les bruits de la ville, pas d’autres comparses que le public.
Et puisqu’un maestro espagnol peut en cacher un autre, c’est à
l’ombre de Picasso qu’El Bicho raro se produira cet été. On
aurait raison d’attendre quelques fulgurances, tant au danseur
s’accorde la célèbre phrase du peintre : “Si l’on sait exactement
ce que l’on va faire, à quoi bon le faire ?”
Presse
“La pluie, le sol, la lumière naturelle fouettent l'énergie de
Galvan. Il pirouette à toute vitesse, dérape et poursuit sur sa
lancée. Il ne lâche rien sur son flamenco, teste des ports de bras
souples à l'égyptienne et des mains tremblées autour du visage,
des chutes vrillées. Il ne répète quasiment jamais le même
enchaînement de pas, se concentre entre deux déflagrations puis
repart à l'assaut, conduisant ce corps pour voir quel flamenco en
sort. La pluie ne s'arrête pas, des bourrasques font claquer les
ponchos, les mouettes ricanent. Moment unique.”
Rosita Boisseau – Le Monde
Théâtre de Verdure du Musée du quai Branly – 31 juillet 2015
3 représentations
dans 3 lieux de plein air
1 000 spectateurs
Qui est Guintche ? Un personnage sorti d’un cartoon ? Un
avatar contemporain de Joséphine Baker ? Une variation sur
les images de la femme noire ? Une sculpture de cire ? Ou
tout cela à la fois ? Suivant une percussion infatigable,
Marlene Monteiro Freitas,
chorégraphe et danseuse
d’origine cap-verdienne, fait naître une créature magique,
tour à tour piquante, monstrueuse et touchante.
Presse
“Une heure durant, elle « endosse » toute une palette de
personnages à la limite du fantastique : une sorte de Joséphine
Baker new look et légèrement inquiétante, une danseuse
indienne, un monstre de cinéma ou un animal traqué. Au-delà de
la performance pure - elle ne s'arrête pas un seul instant entre
gestuelle du bassin et roulade -, Marlene Monteiro Freitas
interroge le regard de l'autre sur cette femme donnée en
spectacle.”
Philippe Noisette – Les Echos
Paroles d’artistes
”Là, le réel, le quotidien, croise, envahit, fait miroir à la fiction. Le rythme
change. Il faut tout voir, tout sentir et c'est beaucoup! ...mais c'est
bien! Je suis surprise: Entre les mûrs du théâtre la toux me perturbe...
Dehors elle n'est jamais jetée au plateau, elle est comprise dans le
paysage.
Mettre en relation, l'artificiel Guintche et les Architectures fantastiques
de la ville, ouvrir les stores pour que Guintche s'envole finalement
jusqu'au bout de son hybridité. Guintche est un oiseau qui s'envole et
s'adapte...
Pour Guintche c'est plutôt le regard de celui du lointain qui est un défi et
non pas la proximité, le proche, le très proche... Être loin, sans le focus,
sans la lumière du théâtre... Capter, maintenir l'attention, l'attraction,
sans les éléments d'embellissement de ses plumes. Cru mais pas cruel.
Pour moi, beau!
Paris Quartier d'été a été un grand défi qui s’est transformé en une
grande révélation pour Guintche.
Encore merci!”
Marlene Monteiro Freitas
6
PLACE AUX ARTISTES
Extension du domaine d’un artiste
Faire voir autrement c’est aussi multiplier les possibilités de découvrir les différentes facettes d’un
même artiste.
Dedans/dehors, à plat au Carreau du Temple et dans les airs sur la colline du Sacré Cœur, en payant
peu cher ou gratuitement, Yoann Bourgeois a littéralement soulevé le public qui l’a suivi de bas en
haut.
Cavale
Yoann Bourgeois
Leaving Room
Yoann Bourgeois
Carreau du Temple - 23 juillet 2015
4 représentations
Carreau du Temple
1 229 spectateurs
Dans les airs ou dans le ciel, sur terre ou sur le sol d’un
trampoline, Yoann Bourgeois et ses complices transforment
les lignes d’horizon en lignes de fuite. Avec des balles de
jonglage ou sur un trampoline, à terre et dans les airs, seul
et à plusieurs, au son de la harpe jouée par Laure Brisa…
Conçu tout exprès pour les spectateurs de la halle du
Carreau du Temple, voici un parcours en quatre temps,
comme autant de petites fugues à l’intérieur d’une grande.
Presse
“Cette pièce à vivre est aussi et surtout un temps
suspendu en plein milieu de l’été. En sortant du Carreau
du Temple, il nous a fallu quelques secondes avant de
revenir sur terre. Preuve que l'art renversant de Yoann
Bourgeois nous aura transportés ailleurs cinquante
minutes durant.”
Philippe Noisette – Les Echos
Sacré Cœur – 26 juillet 2015
2 représentations
Parvis du Sacré Cœur
2 300 spectateurs
Qui sont ces deux hommes vêtus de noir et cagoulés, et
qui rebondissent à l’infini dans le ciel ? Sont-ils poursuivis
ou poursuivants ? Voleurs ou envolés ? Sont-ils des
braqueurs en cavale ou des messagers aux talons ailés ?
Menée très haut dans les airs, cette “recherche de la base
et du sommet” s’élance vers le soleil… sans s’y brûler les
ailes.
Presse
“Si Yoann Bourgeois a aujourd'hui les honneurs des plus
grandes salles parisiennes, c'est avec Cavale, merveilleux
duo aérien, que le jeune homme s'est fait connaître En
costume noir et tête cagoulée, deux hommes voltigent
sans en avoir l'air. Ils lévitent, amortissent chaque
retombée, s'agrippent l'un à l'autre ou ralentissent en un
temps suspendu. Elégant, léger, gracieux. Splendide.”
L.C. - Têtu
7
PLACE AUX ARTISTES
Noos
Justine et Frédéri
Ours
Idan Sharabi
Jardin des Tuileries – 23 juillet 2015
7 représentations
dans 6 lieux de plein air
3 480 spectateurs
Tous les deux viennent du cirque. Lui, par vocation précoce,
elle, par désir adolescent. Depuis leur rencontre à l’École
nationale de Rosny, ils ne se lâchent plus. Lui, porteur, elle,
voltigeuse. D’abord main à main, les voilà corps à corps,
dans un dialogue acrobatique et poétique aux limites du
décrochage, de la bascule et de la fusion.
Jardin des Tuileries – 23 juillet 2015
5 représentations
dans 5 lieux de plein air
3 480 spectateurs
Quels sont nos vrais pays – ceux de nos origines ou bien
ceux où nous choisissons de porter nos pas ? Où sommesnous vraiment chez nous ? Là où sont nos racines, ou dans
nos villes d’élection ? Loin de prétendre trancher ces
questions insondables, Ours d’Idan Sharabi y apporte de
virevoltants éléments de réponse.
Presse
“Le public ne peut retenir, de temps en temps, un soupir de
surprise, un cri d’étonnement, des applaudissements qu’on
n’ose presque pas de peur de troubler l’accord qui semble si
parfait entre ces deux-là, applaudissements qui explosent,
libérant à la fin les souffles retenus.”
Onarretetout – Paper blog
SOUTENIR L’EMERGENCE
Pour les jeunes compagnies et les artistes émergents, la diffusion constitue la difficulté
majeure, a fortiori quand leurs créations, encore fragiles, prennent des formes et des durées
peu susceptibles d’être programmées en salle et en saison. Le festival les soutient en les
accompagnant administrativement et en leur proposant des tournées d’au moins une
semaine, chaque jour dans un lieu différent, et parfois en plateau partagé. L’accès gratuit à
ces séries de représentations permet à un public très diversifié et nombreux de découvrir de
nouveaux visages. Par ailleurs, le nombre de dates proposées permet à ces jeunes artistes
d’obtenir l’attention de la presse et des programmateurs.
Presse
“Un nouveau nom à découvrir est toujours excitant. A
l'affiche de Paris quartier d'été, le danseur et chorégraphe
israélien Idan Sharabi, en duo avec Dor Mamalia, présente
une pièce joliment et curieusement intitulée Ours, sur le
thème du territoire, de l'identité, des maisons et des
refuges, qu'ils soient réels, temporaires ou imaginaires.”
Rosita Boisseau – Télérama
Paroles d’artistes
”Cette expérience a été très agréable et bénéfique pour nous pour diverses raisons:
- L'enchainement des dates: En effet, pour notre part, il est assez rare que nous ayons des dates qui s'enchainent. Nous jouons très souvent une, deux, trois fois de suite mais rarement
davantage et c'est tout à fait différent pour nous d'éprouver le spectacle en one shot que de pouvoir le jouer plusieurs fois à la suite. Nous avons donc particulièrement apprécié de
pouvoir faire 6 dates à la suite car c'est grâce à des conditions comme celles ci où l'on enchaine les dates que nous pouvons réellement éprouver le spectacle, prendre davantage de
liberté, de jeu dedans et ouvrir la possibilité de le laisser évoluer, grandir.
-La spécificité des lieux: Ca a été pour nous un réel plaisir de changer de lieu à chaque date. Cela nous permet de tenter différents types d'inscription dans le paysage et différents
rapports public selon l'exigence des lieux. Ca nous permet également de voir ce qui en extérieur ( qui est un terme large et qui peut recouvrir toutes sortes de réalité) fonctionne ou pas (
en terme de jauge, placement du public, esthétique, urbanité…). Sans parler du fait que c'est très agréable car découvrir un lieu nous fait re-découvrir la rencontre et le spectacle.
-Un public plus large: Nous avons eu la chance d'avoir face à nous un public tout à fait enthousiaste et varié. En effet parfois nous jouons davantage pour un public habitué au cirque ou
alors en Théâtre où nous n'avons pas forcément l'opportunité de rencontrer le public. C'est donc la grande force de l'extérieur, la proximité avec eux: nous avons eu des retours
pertinents et qui ont pu poser un regard neuf sur notre spectacle. Avec des retours variés: personnes agées, adultes, enfants etc..
-Les retombées: En effet le festival étant très visible et renommé, c'est pour nous une grande visibilité, à Paris de surcroit. Nous avons donc pu rencontrer un professionnel qui était
intéressé par Noos, et des pros qui nous avaient déjà vus sont revenus, ce qui est toujours bénéfique. Aussi, grâce aux nombreux photographes présents, nous sommes repartis avec des
photographies du spectacle de grande qualité et qui vont nous servir pour notre diffusion.“
Justine et Frédéri
8
PLACE AUX ARTISTES
Inbox
Soralino
Parc départemental Georges Valbon – 1er août 2015
5 représentations
dans 5 lieux de plein air
3 480 spectateurs
Caio Sorana et Clément Malin font et défont leurs cartons.
Empilent et désempilent, jouent l’équilibre et le
déséquilibre. Déménageurs de l’absurde, magasiniers de
l’inutile, ils atteignent des sommets dans l’art de vous
convaincre que l’objet, jamais, ne dominera l’Homme…
Paroles d’artistes
”Nous avons été tellement bien reçus ! Pour nous ça a été
une opportunité incroyable de pouvoir présenter notre travail
alors que nous étions juste en train de sortir de l'école.
Ça nous a donné une légitimité et une reconnaissance pour
notre compagnie qui se lance, et une très belle carte visite.
Inbox est notre première création. C'est une chance
magnifique que de se retrouver directement dans un des plus
gros festivals parisiens de l'été... Les expériences ont été très
différentes entre Nanterre et Paris par exemple, mais l'une
nourrit l'autre... Jouer en banlieue a été clairement plus
difficile qu'à Paris, mais nous en avons gagné une
adaptabilité et une connaissance du spectacle que nous
n'avions pas avant. Jouer pour les enfants est aussi quelque
chose à garder. Vraiment. Ca été de très beaux moments.
Nous avons pu vérifier cela par la suite. “
Compagnie Soralino
Paroles de spectateurs
De : nicole-adeline Fayein
Envoyé : samedi 8 août 2015 14:06
À : Paris quartier d'été
Objet : merci
Un très grand merci pour le fantastique concert que vous
nous avez offert hier soir aux jardins des Tuileries Time
of Woman et aussi pour tous les spectacles que vous
avez soumis à notre attention émerveillée.
N.A.Fayein
Time of woman
Eun-Hye Jung
Hôtel de Beauvau – 5 août 2015
2 représentations
dans 2 lieux de plein air
1 550 spectateurs
Fleurons de la musique coréenne contemporaine, formés à
une tradition rigoureuse mais également adeptes
d’aventures artistiques et acoustiques innovantes, Eun-Hye
Jung et Young-Gyu Jang ont conçu ensemble un récital
composé à partir de chants traditionnels de toute l’Asie,
originellement chantés par des femmes. Avec quatre
musiciens et quatre chanteurs, ils proposent de vivre un
moment
exceptionnel, fait de calme et d’intensité
méditative, loin de la foule déchaînée.
Paroles d’artistes
”It would have been impossible to present our last project
Time of Woman without the help provided by the Festival. I
realized a lot about possibilities and risk and learned a lot of
things. It was my dream to perform abroad with my company.
It's just a first experience, but experience is a precious thing for
our life. I trust it! And i hope i can do another project through
this experience.“
Eun-Hye Jung
Paroles de spectateurs
De : David Azoulay
Envoyé : lundi 10 août 2015 10:19
À : [email protected]
Objet : Vivement l'été 2016
Bonjour Fanny Michaud
Le festival c’est terminé… en majesté
avec le concert de Eun-Hye Jung Company aux Tuileries
et sur vos conseils avec Origami de nuit sur les Berges et son
ballet de bateaux mouches.
Nous voudrions vous saluer, vous remercier pour votre sourire
et votre mémoire des noms et vous donner rendez-vous l’été
prochain avec de belles découvertes encore.
Bravo Paris Quartier d'Eté
Cordialement
Camille et David Azoulay
9
PLACE AUX ARTISTES
A coming
community
Origami
Satchie Noro
Carreau du Temple - 25 juillet 2015
4 représentations
Carreau du Temple
957 spectateurs
Partageant “un goût pour la poésie brutale et pour
l’humour subtil”, les quatre copains chorégraphes que
voici ont voulu s’y mettre à quatre, non pas pour couper
les cheveux mais pour “former une équipe capable
d’inventer des mondes nouveaux”. Plus spontanée que
l’Union européenne, moins fortunée que le G20, soudée
autant que celle des Nations, leur communauté en
devenir s’avance foutraque, fauchée, pleine d’idées,
hirsute et réjouissante.
Berges de Seine – 8 août 2015
14 représentations
dans 7 lieux de plein air
4 020 spectateurs
La Franco-Japonaise Satchie Noro et le Français Sylvain Ohl,
s’inspirent des techniques millénaires de l’origami pour
proposer un double jeu entre le mouvement d’une
danseuse et les bascules d’un container. Un gros caisson
d’acier soudé et une frêle jeune femme intrépide… Lequel
des deux va se plier à l’autre ? L’affaire semblerait, elle
aussi, pliée. Mais ne jugeons pas trop vite les forces en
place.
Presse
“A l'affiche de Paris Quartier d'été, cette escadrille de
lascars en goguette frappe un mélange de danse, clown,
western, rock, dilué dans beaucoup de sueur et avec
quelques touffes pour pimenter le tout. Régressif, d'accord
(mais franc), ras le slip, parfois (mais potache), épatant,
toujours. Avec de l'invention, du délire et une envie de faire
péter les joints du spectacle propre sur lui sans pour autant
se prendre au sérieux..”
Rosita Boisseau – Le Monde
FAVORISER LA DECOUVERTE
Spectacles atypiques, biscornus, sans cases bien définies… soyez les bienvenus.
Presse
“D’abord composée de plusieurs dizaines de personnes, la
foule grossit au fil des minutes. Peut-être attirée par la
création musicale de Fred Costa, qui résonne dans l'espace
public Encore plus certainement par les lents déplacements
de la danseuse et chorégraphe franco-japonaise Satchie
Noro qui, d'après une idée partagée avec Silvain Ohl, livre sa
version de L’Origami’.”
Gilles Renault - Libération
10
PLACE AUX ARTISTES
Des tournées à ciel ouvert
Alors que la plupart des scènes musicales accueillent les groupes de musique pour une seule
date devant des publics ciblés, Paris quartier d’été propose des séries de six à huit concerts aux
artistes, chaque soir dans un lieu différent, face à un public différent, le plus souvent en plein
air et gratuitement. Il en résulte une forte visibilité pour les artistes et le public peut aussi bien
apprécier les musiciens sur son propre territoire que choisir de s’aventurer à la découverte d’un
nouveau lieu.
Söndörgő
Leyla McCalla
Parc départemental Georges Valbon – 1er août 2015
8 concerts
dans 8 lieux de plein air
4 300 spectateurs
En ces temps d’esbroufe, d’ersatz et d’épate, le succès de
Leyla McCalla a quelque chose de rassurant.
Violoncelliste de formation, chanteuse, mais aussi
guitariste et banjoïste, elle a imposé dès son premier
disque un naturel qui mélange et réunit avec harmonie
ses différentes sources d’inspiration. Le folklore de ses
origines haïtiennes, la rigueur de sa formation classique,
les chansons cajuns de sa Nouvelle-Orléans d’adoption,
le blues, ou la country folk originelle des Carolina
Chocolate Drops qu’elle accompagne en tournée…
Musicienne avant tout, elle aborde avec agilité tous les
répertoires, qu’elle passe par son propre alambic avec
une rafraîchissante authenticité.
Parc Clichy-Batignolles Matin-Luther-King – 2 août 2015
8 concerts
dans 8 lieux de plein air
6 500 spectateurs
Ils devront s’armer de courage, ceux qui entendent
remonter sans se perdre le fil des migrations des
musiques populaires de l’Europe de l’Est… À moins
qu’ils ne trouvent les bons guides. Nés en Hongrie
dans des familles musiciennes, trois frères, un cousin et
un copain s’emparent des folklores hongrois, tziganes
ou serbo-croates pour les faire aimer et connaître à un
large public. Plébiscités par les plus grands festivals, les
cinq de Söndörgő apportent aux musiques
traditionnelles leur énergie jeune, joyeuse et très rock.
Presse
“La Nouvelle-Orléans nous fait fondre dans les volutes
véhémentes d'un folk languide très roots, abreuvé à ses
racines haïtiennes. Le récital est un peu abrupt, mais son
grain de voix dépouillé et sa fraicheur font mouche.”
Anne Berthold - Télérama
11
PLACE AUX ARTISTES
Voir et revoir, sur la durée
Permettre à des spectacles de trouver leur public, soit en les accueillant hors des cases des
saisons théâtrales, soit en leur offrant une longue exploitation propice au bouche à oreille,
c’est une autre façon de changer les habitudes.
Sans Objet
Aurélien Bory
Théâtre de la Cité Internationale – juillet 2015
16 représentations
Théâtre de la Cité Internationale
3 357 spectateurs
Si l’homme voulait imposer sa domination en soumettant
l’animal, il n’aurait peut-être pas dû inventer la machine…
Les voilà désormais d’égale importance. Si l’un ne va pas
sans l’autre, comment peuvent-ils fonctionner ensemble ?
Qui contrôle réellement l’autre ? La machine va-t-elle
s’humaniser ? L’homme va-t-il se muer en une créature
mécanique ? Confrontant deux danseurs et acrobates pleins
d’énergie aux ressources inépuisables d’un robot, Aurélien
Bory dévoile un monde où les rapports de force ne sont
plus ceux qu’on croit. Ancien jongleur, le metteur en scène
fait valser les idées et les laisse se suspendre en l’air, jusqu’à
ce qu’elles ne retombent jamais là où on les attend. Dans ce
spectacle mouvementé et troublant, qu’on pourra enfin
revoir à Paris, c’est l’idée même de modernité qui se trouve
mise sens dessus dessous.
Presse
“Habitué des spectacles hors normes à la croisée des
univers, Aurélien Bory a le don de muer de simples reflets
en jubilatoire dispositif multimédia aux accents
cinématographiques, ou de révéler d'inouïes qualités
sculpturales, visuelles ou sonores chez une bête bâche en
plastique noir. Très applaudi, le spectacle vaut
assurément le détour.”
Rosita Boisseau – Le Monde
Und
Jacques Vincey
Athénée Théâtre Louis-Jouvet – juillet 2015
4 représentations
Athénée Théâtre Louis-Jouvet
1 812 spectateurs
Va-t-il venir, l’homme qu’elle attend ? Que révèlera-t-elle
d’ici là ? Que va-t-il se passer s’il vient ? Et s’il ne vient pas
? De cette variation sur le thème de l’attente, le
dramaturge britannique Howard Barker a tiré une pièce
étrange et grinçante. Un véhicule de choix pour bête de
scène – et c’est Natalie Dessay qu’on trouvera lancée dans
ce monologue virtuose. Pour la première fois, la plus
célèbre des coloratures françaises ne chantera pas sur
scène. Pour autant, elle promet de conserver intacte sa
puissance lyrique, dans une mise en scène spectaculaire
rêvée et accomplie par Jacques Vincey, au milieu des ors
du théâtre de l’Athénée.
Presse
“Natalie Dessay se paye le luxe de se moquer de son
statut de diva avec un aplomb de reine des neiges.
Gérant aussi bien les couleurs comiques de la pièce que
ses aspects bien plus troublants, elle brûle les planches
avec une assurance déconcertante Jusqu‘à ce kaddish
final déchirant, singulière prière juive pour les morts.”
Thomas Ngo-Hong-Roche – Les Echos
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PLACE AUX ARTISTES
Production et coproduction
Love and Revenge
Rayess Bek – La Mirza
Le festival s’engage à soutenir les artistes en produisant ou coproduisant une de leur création
présentée en première dans le Grand Paris métropole. En 2015, Paris quartier d’été s’est investi
dans la commande et la production de deux projets :
- Remote Paris du groupe berlinois de Rimini-Protokoll, une balade réflexive audio-guidée
dans un Paris méconnu. Présenté pendant toute la durée du festival, le parcours a été plébiscité
par le public, atteignant 99% de remplissage.
- Love and Revenge, soirée musicale et cinématographique de Rayess Bek et La Mirza.
Le spectacle a fait salle comble lors de ses deux représentations – à Paris à l’Institut du monde
arabe (au tarif de 14 euros) et à Pantin à la Dynamo de Banlieues Bleues (gratuit). Coproductrice
du spectacle, La Dynamo a accueilli également les ateliers sonores accompagnant le spectacle.
Dynamo de Banlieues Bleues – Répétitions –Avril 2015
2 représentations – Dynamo de Banlieues Bleues
– Institut du Monde Arabe
837 spectateurs
Avec les films et les chansons qu’on aime, c’est toujours le
même plaisir : voir et revoir, écouter et réécouter, encore et
encore. S’emparant des grands succès de la variété moyenorientale et du cinéma égyptien, le hip-hopper Rayess Bek et
la vidéaste La Mirza allient bonheurs du passé et joies de
l’instant, rythmes anciens et esthétiques modernes. L’un
remixe la musique, l’autre les images de l’époque dorée des
studios du Caire. Une façon pour eux de faire cohabiter deux
cultures, pour mieux faire parler des passions qui
franchissent toutes les frontières.
Hôpital Saint-Louis – 15 juillet 2015
Remote Paris
Rimini Protokoll
32 représentations
Théâtre déambulatoire
1 591 spectateurs
Qui sont les vrais acteurs ? Ceux qui montrent les autres
agir ou ceux qui, réellement, agissent ? Qu’on l’appelle
“documentaire”, “déambulatoire” ou “d’observation”, le
théâtre de Rimini Protokoll est un théâtre des opérations,
où chacun occupe une part active. Depuis une décennie, le
collectif puise dans la réalité pour mieux ouvrir les yeux,
brouillant à plaisir les cartes du monde, changeant les
itinéraires, sortant des lieux de spectacles. Cette fois, ils ont
fomenté une étrange balade électronique dans un Paris
transfiguré. Faudra-il suivre, obtempérer, rompre le ban ou
se perdre ? À vous de voir.
Presse
“Conduite par Ie collectif allemand Rimini Protokoll, la
performance «Remote Paris» embarque une cinquantaine de
spectateurs des travées du Père- Lachaise jusqu'à un endroit tenu
secret, pour une promenade hétérotopique pleine de surprises.”
Guillaume Tion - Libération
13
PLACE AUX ARTISTES
Des nouvelles de quelques-unes des compagnies produites et coproduites
par le festival lors de ses précédentes éditions :
Compagnie Eun Me Ahn
2013 : le festival invite une première fois la chorégraphe coréenne Eun Me Ahn
avec sa pièce Princess Bari (20 artistes au plateau) pour 4 représentations au Théâtre éphémère du
Palais Royal.
2014 : Le festival coproduit la re-création du spectacle Dancing Grand Mothers et l’accueille pour 4
représentations au Théâtre de la Colline.
Suite à ces représentations, le spectacle est invité à faire l’ouverture du festival Transamériques à
Montréal (mai 2015), et celle du festival d’Automne (septembre 2015) au Théâtre de la Ville à Paris
(avec deux autres pièces qui forment une trilogie).
En 2016, la pièce fait l’objet d’une tournée d’une trentaines de dates en France et à l’international
(Opéra de Lille, MC2 Grenoble, Manège de Reims, Maison de la Danse à Lyon, entre autres.)
2015 -> 2016 : le festival coproduit le projet 1.59 et We are Korean Honey avec le soutien des saisons
croisées France Corée-Corée France
Compagnie Rhizome : Chloé Moglia
2013 : le festival passe commande à Chloé Moglia d’une création de 30 minutes, HORIZON, avec
conception d’agrès pour deux représentations au lever du soleil, Berges de Seine.
2014 : le festival accueille programme Horizon pour une tournée de 6 dates en accès gratuit
Horizon est régulièrement programmé dans les festivals et manifestations de plein air, avec le soutien
de l’ONDA.
Prochaine date : Parthenay, Festival Sacré, 3 Octobre.
Kaori Ito et Olivier-Martin Salvan
2014 : Le festival coproduit Religieuse à la fraise, de Kaori Ito et Olivier-Martin Salvan, avec Tsen
Productions et le festival d’Avignon, commande pour les Sujets à vifs. Tournée de 17 représentations
en accès gratuit dans le Grand Paris Métropole.
Prochaines dates :
Le Monfort du 10 au 27 mars 2016 en accès payant (8 à 18 euros)
Le 104 : du 26 au 27 mars 2016, en accès payant (12 à 20 euros).
14
PLACE AUX ARTISTES
Final en Fanfare !
Acid Brass
Cabaret Sauvage – 8 août 2015
1 représentation
Cabaret Sauvage
560 spectateurs
Que peuvent avoir en commun un artiste conceptuel
britannique, les grands succès de l’acid house des années 1980
et l’une des plus respectables fanfares du pays ? Jeremy Deller
aime sortir l’art des musées pour le faire vivre à l’air libre. Et il a
eu l’heureuse intuition de demander au respectable Fairey
Brass Band de prêter ses trompettes et cornets à pistons à des
délires de défoncés… Deux formes de musiques populaires du
nord de l’Angleterre s’épousent ici avec vigueur et harmonie,
au-delà des styles et des générations. Une soirée à prolonger
sur le dancefloor du DJ Dave Haslam, figure de la mythique
Haçienda de Manchester.
Presse
“Le Cabaret sauvage, d'ordinaire fermé au mois d‘août, joue
exceptionnellement les prolongations pour une étonnante
nuit grâce à Paris Quartier d'été. Une nuit arty totalement
festive et british ! Le fameux artiste conceptuel d‘OutreManche Jeremy Deller s'amuse à brouiller les pistes… de
danse : il a demandé à l'une des plus respectables fanfares du
pays d'abandonner les marches militaires pour jouer et
déjouer les hymnes de l'acid-house de la fin des eighties. Bref,
une vraie teuf cuivrée mais follement acidulée !.”
Pierre Tellier - Télérama
Paroles de spectateurs
De : catherine.delepine
Envoyé : mercredi 12 août 2015 14:24
À : [email protected]
Objet : bravo!
Milles mercis à toute l'équipe de Paris Quartier d'Eté.
Encore un programme formidable!
Que de voyages, de balades et de surprises dans ces lieux insolites ou
oubliés de Paris.
Merci à tous les artistes pour leurs audaces et leur géni.
Le final en fanfare restera parmi d'autres un moment inoubliable de ce
festival 2015 .
RDV pris pour l'été prochain.
FESTIVAL VITAL!!!
Paroles d’artistes
”We have been performing Acid Brass for 18 years and our
performance at the Cabaret Sauvage was one of the best
experiences the band has had. To play in such a great setting
with such an appreciative audience made for a memorable
evening. Being part of the Paris Quartier D'Ete was wonderful the whole place seemed alive. It would be fantastic to return!
Many thanks for your warm and generous hospitality.
Kind regards“
Nigel Beasley
15
PLACE AUX PUBLICS
FREQUENTATION
Tous âges, toutes origines sociales et tous quartiers confondus, les
publics ont répondu un « oui » enthousiaste et sonores aux invitations
du festival, avec une affluence record.
41 191 spectateurs
29 013 sur les représentations gratuites
11 178 sur les représentations payantes
90% de fréquentation sur les spectacles payants
Noos – Justine et Frédéri & Ours – Idan Sharabi – Bercy Village – 24 juillet 2015
16
PLACE AUX PUBLICS
Province
4%
Etranger
2%
Idf
27%
Paris
67%
UN PUBLIC DE PROXIMITE
Paroles de spectateurs
17
Origami – Satchie Noro – rue Roger Pointard – Gennevilliers – 30 juillet 2015
PLACE AUX PUBLICS
Les outils :
- Brochure de 32 pages (tirées à 100 000 exemplaires
et envoyées à 40 000 abonnés)
- Flyers
- Affichage
- Conseil téléphonique et billetterie par téléphone
- Diversification des outils de communication pour
toucher chaque âge ou pratique, incluant site internet,
Facebook,
Twitter,
Instagram,
et
newsletter
hebdomadaire
- Fléchage des lieux de spectacle
- Un accueil soigné et personnalisé sur les sites de
spectacles par des agents d’accueils préparés au
dialogue et au fait de la programmation, à même de
conseiller les spectateurs et de renseigner (ou
d’inciter !) les habitants de passage.
- Conception et distribution de goodies offerts aux
spectateurs.
LE LIEN AVEC LE PUBLC
Que ce soit par le biais de sa communication ou par un rapport direct aux spectateurs
durant l’été, le festival porte un soin tout particulier à toutes les façons de s’adresser aux
publics pour les accueillir d’une façon engagée et attentive, créer des liens durables et
les inciter à s’aventurer plus loin.
Origami – Satchie Noro – Gennevilliers – 30 juillet 2015
Paroles de spectateurs
De : Arnaud BERNARD
Envoyé : dimanche 2 août 2015 00:27
À : Paris quartier d'été
Obje<t : re: Changement d'adresse - Paris quartier
d'été
bonsoir
une nouvelle fois cette année j'ai adoré la
programmation (et bon j'avais quand même eu
mon programme sur place et sur le site internet ;-)
j'en profite également pour vous remercier vous
toute l'équipe car avec une amie nous nous
sommes fait la réflexion qu'à chaque fois vous êtes
toujours adorables pour recevoir les gens comme
moi qui viennent s'émerveiller l'espace d'un
instant... alors oui voilà merci (avez-vous besoin de
bénévoles pour rejoindre vos équipes?)
bon quoi qu'il en soit, voici ma nouvelle adresse (et
promis je n'en change plus avant quelques temps)
voilà,... encore merci
Arnaud
Flash Mob Rosas Danst Rosas – Jardin Nelson Mandela – 14 juillet 2015
18
PLACE AUX PUBLICS
Paroles de spectateurs
De : sandra gillot
Envoyé : dimanche 9 août 2015 15:53
À : [email protected]
Objet :
Bouh....quartier d'été 2015...c'est fini ...
mais mille mercis pour toutes les belles opportunités offertes
durant cette mi-été !
une programmation atypique et de qualité qui nous a donné
l'occasion de : nous étonner, nous émouvoir, sourire et rire,
nous transporter (quelquefois dans des mondes parrallèles - sic
remote -), vibrer à des sons venus d'ailleurs, découvrir de jolis
lieux...etc...
En somme, beaucoup de plaisir, d'émotions, d'évasion...
Que toute l'équipe organisatrice soit remerciée et -sans vouloir
vieillir encore d'une année ! - vivement que ça recommence !
Perso, mes coups de cœur de la saison : remote, comming
community, sondorgo, inbox, leyla mc calla
bien cordialement
Paroles de spectateurs
De : Philippe BARDON
Envoyé : mardi 11 août 2015 12:20
À : [email protected]
Objet : Merci !
Bonjour
Je tiens à vous remercier pour la qualité des spectacles et pour
l'organisation. Toujours un bonheur !
À l'année prochaine…
Philippe BARDON
Paroles de spectateurs
De : Françoise BERTHET
Envoyé : samedi 15 août 2015 15:46
À : [email protected]
Objet : Leila Mc Calla and co
C était la première fois que j allais â Paris Quartier d été. Le 15
juillet, Je revenais d Avignon , je lisais Le Monde dans le TGV ,
je m ennuyais alors j ai TOUT lu y compris un article sur
l’ouverture de ce Festival Paris QE. Je me suis dit " c est vrai , à
Avignon je vais voir un peu de off mais je ne sais pas ce qui se
passe à côté de chez moi, dans le 14 eme à la Cite Universitaire.
J’ai pris les billets pour Sans objet comme ça pour voir. Et
après, euphorique , après le boulot , enchaîné; Noos à Bercy
Ciné ( pluie), Leila à Branly ( complet), Leila à côté ( jardin Miro,
un bonheur tant elle était rayonnante simple profonde
déterminée marrante), les Hongrois au Luxembourg, et
rebelote Leila avec mes enfants de 24 et 26 ans au jardin Titon
( Leila un peu éteinte fatiguée mais professionnelle , et un
public un peu blasé).
Et bien moi je ne suis pas blasée du tout: je suis lasse des
mondanités , je n’aime que la fraîcheur, la sincérité, la jeunesse
qui se donne sans arrière pensée . Paris Quartier d été m’a
donné envie de sortir de l’Opera et de l’Odéon. C’est moins
cher c’est moins snob c’est sincère c’est vraiment de qualité ,
merci à vous et bravo. Les jeunes gens à l accueil étaient tous
attentifs et adorables.
PJ: une photo , une parisienne du 14 eme , à côté de Leila
Maccall , énergie contagieuse ce jour là
Paroles de spectateurs
De : martinemaurel
Envoyé : mercredi 5 août 2015 10:20 À : Paris quartier d'été
Objet : Re: Beauvau - Paris quartier d'été 2015
Chère équipe de Paris quartier d'été,
(…)
Et j'en profite pour vous dire combien j'ai trouvé magique et
original le spectacle SANS OBJET à la Cité U. Je crois que je suis
restée tout le temps bouche bée, quel talent !
Merci de nous faire découvrir chaque année tant de richesses
artistiques.
Bonne journée,
BIZ
Martine
Paroles de spectateurs
« Drogué de Cinéma et de spectacles vivants, j’organise tous
les ans mon emploi du temps en fonction de deux festivals :
Cannes au mois de mai et Paris Quartier d’Eté en juillet. Depuis
10 ans, si je devais citer 20 spectacles m’ayant profondément
marqué, il y en aurait au moins 10 vus à Paris Quartier d’Eté (et
pourtant je vois en moyenne un spectacle par semaine tout au
long de l’année) . En vrac : l’incroyable performance de
Massimo Furlan interprétant Michel Platini au Parc des Princes,
le voyage de Sofia à Paris en camion grâce à Rimini Protokoll, la
déambulation dans le Paris de 2015, toujours avec Rimini
Protokoll, les 26 000 COUVERTS qui nous surprennent et nous
bluffent pendant 2 heures avec « Beaucoup de bruit pour
rien », la magie de 40 musiciens du Rajasthan dans la cour
d’honneur des Invalides avec « Manganiyar seduction », des
comédiens australiens qui se mélangent à la foule face à des
spectateurs équipés de casques devant le Forum des Halles,
Chloé Moglia qui danse au petit matin sur les berges de la
seine, la chorégraphie aérienne de Yoann Bourgeois sur le
Parvis du Sacré cœur, celle muette (et mouillée) d’Israël Galvan
dans les jardins du musée Picasso, des musiciens qui se
rassemblent au lever du jour aux Invalides, avec petit déjeuner
offert aux spectateurs à l’issue du spectacle…..
Les images marquantes sont tellement nombreuses que la liste
pourrait être beaucoup plus longue…Avec une préférence
évidente pour les spectacles montés en plein air, hors des
salles de spectacle traditionnelles. L’association entre des
artistes de talent et la découverte (ou redécouverte) d’un lieu
de Paris, c’est ça PARIS QUARTIER D’ETE et c’est ce qui en fait
pour moi le plus beau des festivals »
Alberic de Gouville
Rédacteur en chef France 24
Paroles de spectateurs
De : Françoise Le Goas
Envoyé : samedi 15 août 2015 12:58
À : [email protected]
Objet : Bravo
Paroles de spectateurs
Juste un petit mot pour vous féliciter une
fois de plus pour cette superbe
programmation. Et cette année restant à
Paris tt l' été j' ai pu en profiter un
maximum. Vivement Paris Quartier d' Été
2016.
Paroles de spectateurs
Romain Juniet
Parce que ça s'est terminé trop tôt,
Et pour que vous prépariez bien la prochaine édition !!!
>>> photo souvenir !
19
PLACE AUX PUBLICS
A qui s’adresse-t-on ? A qui parle t-on ? Pour toucher des personnes d’horizons très variés, d’âges
et de catégories sociales si divers, le festival a adopté un ton à la fois respectueux et complice, qui
prend en compte la tonalité particulière de l’été.
Premier outil de la communication du festival, une brochure de 32 pages, riche en contenus et en
images et conçue comme un journal plutôt que comme un catalogue, permet aux publics de
mieux connaître les spectacles.
La campagne d’affichage privilégie les quartiers populaires et la campagne d’affichage métro
choisit les réseaux plus que les massifs de façon à toucher les Parisiens et Franciliens dans leurs
trajets quotidiens.
Le festival a également fait le choix de consacrer une partie de son budget de communication à la
fabrication d’objets (en 2016, un cabas, un casse-tête en bois et un bloc de Post-It). Pratiques,
quotidiens mais pas anodins, ces petits « cadeaux » accompagnent les spectateurs tout au long
de l’année bien après la fin du festival et sont investis par ceux qui les possèdent.
Maintenant également le lien avec les publics, la newsletter, hebdomadaire pendant le festival,
devient mensuelle d’octobre à juin, et propose à ses 40 000 abonnés une sélection d’offres
culturelles. Cela permet également de renforcer les liens du festival avec un éventail très large de
structures et d’opérateurs culturels.
Vers et sur les lieux de spectacles
Pour mieux orienter les spectateurs, le festival met en place un fléchage – d’autant plus utile
lorsque les lieux de représentation ne sont pas des salles identifiées. Par ailleurs, des agents
d’accueil sont présents « en patrouille » amicale deux heures avant chaque représentation, pour
renseigner sur le spectacle – souvent gratuit – qui va avoir lieu.
20
PLACE AUX PUBLICS
Combien de personnes, pour des raisons économiques, par manque d’habitude ou de
repères, n’osent pas pousser la porte d’un théâtre ? Combien éprouvent une gêne à se
mélanger à « ceux qui savent », à ceux qui semblent « légitimes », à ceux qui « connaissent
les rituels » ? Il en faut parfois de peu pour abolir ces résistances, ces peurs, ces hésitations.
Le festival travaille à déplacer les lieux de spectacles, à en créer là où il n’y en a pas, à
transfigurer les environnements pour permettre à chacun de se découvrir spectateur.
Changer les habitudes
Pour la première fois cette année, Paris quartier d’été s’est inscrit sur des territoires où
aucune proposition artistique n’avait vu le jour, donnant à ceux-ci une valeur ajoutée et
faisant naître une première communauté de spectateurs très diversifiée.
Combattre l’exclusion
Fort d’un noyau de spectateurs extrêmement fidèles, qui accordent leur confiance à sa
programmation, le festival veille cependant à réactiver sans cesse ce public acquis, mais aussi
à l’élargir et à conquérir de nouveaux aficionados. En multipliant les outils de diffusion et les
offres auprès d’institutions spécialisées et d’associations, le festival s’est tout
particulièrement attaché à sensibiliser, accompagner, accueillir et inclure des personnes
délaissées, éloignées ou ignorantes de l’offre culturelle, ou en situation de handicap.
LA RECHERCHE DE NOUVEAUX PUBLICS
Toutes portes ouvertes
Inbox – Cie Soralino – Base de Loisirs de la Dame Blanche (DASCO – 4 août 2015
21
PLACE AUX PUBLICS
40 structures et services contactés
>29 partenariats
Les publics visés par les RP "champ social" ayant par nature peu de moyens, ils privilégient les spectacles gratuits. Ainsi il est impossible de
quantifier les personnes venues effectivement sur ces spectacles gratuits, elles ne nous ont sollicités que lorsqu'elles avaient des besoins
logistiques particuliers, ou pour un complément d'information.
STRUCTURE
CASVP - Direction de la solidarité et de la lutte contre
l’exclusion
M. Cédric Héranval-Mallet, sous-directeur
CASVP - CHRS
M. Claude Chevrier, directeur pôle Rosa Luxemburg
DASES - Délégation à l’action sociale territoriale
M. Hubert Roucher, délégué
CASVP - Sous-direction des services aux personnes âgées
M. Piat, chef de bureau
Mme Catherine Bertram, responsable des clubs seniors
Mmes Loria Giao-Pedras et Cathy Brechard, bureau des
animations
COLLABORATION
Présentation du festival lors de la réunion des directeurs de centres
d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS).
Présentation du festival aux résidents et au personnel du CHRS La Poterne des
Peupliers.
Diffusion des supports de communication du festival dans les services sociaux
départementaux.
65 places à 5€ proposées à 7 sections d'arrondissement du CASVP : 33 places
ont été utilisées sur l'ensemble de la programmation payante.
Diffusion de 4000 brochures et 200 affiches du festival dans les 202
établissements gérés par le CASVP (sections d'arrondissement, centres
hébergement, clubs seniors, EHPAD, etc).
Articles sur le festival dans Paris Info Seniors, le numéro spécial été des seniors +
communication en interne.
CASVP Section 9e arr
Présentation du festival avant la chorale interclubs (200 personnes venant de
Mme Valérie François, responsable du service prestations
différents arrondissements).
Présentation du festival auprès des travailleurs sociaux, du groupe Cultures du
cœur (animateurs + usagers) et du groupe « quoi de neuf dans le 9 »
CASVP Section 9e arr
(animateurs + usagers).
Mme Bruneau, responsable de l’équipe sociale
Mise à disposition de places à 5€ traitée au cas par cas.
Présentation du festival lors de la réunion des administrateurs bénévoles du
CASVP Section 14e arr
CASVP, qui accompagnent les usagers dans leurs sorties et font des
M. Michel Talguen, directeur
permanences dans les espaces sociaux, EHPAD, bibliothèques.
Mme Lisa Bensadoune, adjointe
Relai d'information dans les résidences et les clubs seniors.
CASVP : existe-t-il un moyen de centraliser et distribuer des places de spectacles à tous les usagers des CASVP parisiens, comme il existe un
service consacré pour les seniors ?
CASVP - Service communication
Mme Christine Delsol, responsable de la Mission
Communication et Affaires générales
Mme Shakti Serrulla, chargée de la communication externe
Clubs seniors 19e arr
M. Robert Santo-Martino, responsable des 4 clubs du 19e
M. Rémi Castéran, responsable du club Chaufourniers
CLIC Paris Emeraude Est
Mme Marie-Pierre Prost, responsable
CLIC Paris Emeraude Centre
Mme Marie-Liesse Faure, responsable adjoine
Mme Audrey Marandeau, accueil
Mise à disposition de 10 places à 5€ pour Remote Paris pour les usagers du
club.
Présentation du festival lors de la réunion des partenaires du CLIC autour de
l'accès à la culture pour les personnes vieillissantes ; contact avec l'association
CEMAFORRE.
Diffusion de supports de communication et relai d'info vers les aides à domicile ;
contact avec l'association Ressac Volontariat et l'Association française des
aidants.
22
PLACE AUX PUBLICS
100 spectateurs PESH accueillis sur 7
spectacles avec le programme ESCAPAM
STRUCTURE
COLLABORATION
DASCO - Coordination de politique, actions et ressources
éducatives
Mmes Martine Drevet, Carine Weben et Sonja Bogunovic
2 représentations du spectacle Inbox (Compagnie Soralino) ont été organisées
dans l’Espace Nature de Vincennes Dame Blanche :
240 enfants en juillet et 100 enfants au mois d’août ont assisté à ce spectacle.
Di-COM - Partenariats Paris numérique / opération Pass
Jeunes
Mme Clémentine Michaud, chargée de mission
Le festival a ouvert toute sa programmation payante au dispositif Pass Jeunes,
en proposant des places à 5€ pour les détenteurs du pass : 74 places à 5€ ont
été utilisées.
Présentation du festival lors du dernier déjeuner jeunesse de la saison, en
présence de l'Antenne Jeunes Orillon, de la Fondation Jeunesse Feu Vert, de la
Cie Couronnes et de la régie de quartier.
5 jeunes et 2 accompagnateurs ont assistés à une répétition du spectacle
Remote Paris .
EDL 11e - Fontaine-au-Roi
Mme Anne Sarra, Chargée de développement Local
EDL 13e - Olympiades
Présentation du festival aux acteurs du réseau social et des associations du
Mme Julie Marquiset, chef de projet
quartier.
Mme Judith Baudrillart, chargée de développement
EDL 17e - Portes de Clichy, Sain-Ouen et Pouchet
Présentation du festival et des actions possibles.
M. Christophe Hollaender, chef de projet
Diffusion des supports de communication et relai d'information.
Mme Clémence Boyer, développement local culture
EDL : de manière générale, les équipes et les publics sont demandeurs de sorties culturelles pendant l'été car il y a moins d'activités à Paris,
mais il faut que ce soit gratuit.
Centres d'animation - Ligue de l'enseignement
M. Gérald Biot, responsable des centres d'animation du 19e
Centres d'animation gérés par Actisce (9 établissements dans
Paris)
M. Antoine Gharbi, DG adjoint de Actisce
Mme Armelle Chabert, directrice du centre d'animation des
Halles
Centres d'animation du 12e arr gérés par le CLAJE
M. Matthieu Menanteau, directeur adjoint
MJC Paris Mercoeur
Noël Morel, conseiller Information Jeunesse
Fédération des centres sociaux et socioculturels 75
M. David Bilzic, chargé de projets
Centre socioculturel BelleVille
Mme Claire Saleres, directrice
Mme Maya Marfaing, coordinatrice de projets
Présentation du festival et des actions possibles, lors de la plénière des
directeurs de centres.
Diffusion de supports de communication dans les centres.
Diffusion de supports de communication dans les centres.
Fermeture le 9 juillet
Diffusion de supports de communication dans les centres.
Fermeture le 24 juillet
Stand Paris quartier d'été au Forum loisirs du 11e en juin : présentation du
festival et discussion avec les habitants du quartier et les associations présentes.
Présentation du festival et proposition d'actions ciblées : David Bilzic a ensuite
fait le lien vers les centres sociaux ouverts pendant l'été et susceptibles d'être
intéressés.
Visite guidée du musée Picasso, suivie du spectacle d'Israel Galvan dans les
jardins. Le festival a pris à sa charge la visite du musée, et proposé des places à
5€ pour le spectacle.
13 personnes dont 3 enfants et 2 accompagnatrices ont pu ainsi bénéficier de
cette sortie.
Paroles de partenaires
De : ESCAPAM (FWD)
Envoyé : jeudi 13 août 2015 17:17
Je voulais vous écrire pour vous transmettre les remerciements des équipes de Pam75.
Les clients et bénévoles ne m'ont fait que des compliments sur l'accueil que vous leur avez réservé et la qualité des spectacles.
Ils ont bien identifié le festival et m'ont fait part de leur satisfaction quant à ce premier partenariat.
Je souhaite également vous remercier ainsi que vos équipes pour votre travail.
J'espère que nous aurons l'occasion de travailler à nouveau ensemble.
Bien à vous,
Alexia FIS - EscaPam - Keolis Mobilité Paris - Réseau Pam75
23
PLACE AUX PUBLICS
59 places à 5 € distribuées +
74 places Pass Jeunes à 5 €
STRUCTURE
CEMAFORRE, Centre national de ressources pour
l'accessibilité des loisirs et de la culture
M. André Fertier, président
Mme Myrha Govindjee, chargée des partenariats
PAM 75
Mme Alexia Fis, responsable du programme EscaPam.
Association Ressac Volontariat
Mme Rolande Chabert, présidente
Mme Annie Macrae, responsable de l'activité "visites aux
personnes âgées"
L'Ilôt, association de réinsertion pour les personnes sortant
de prison
M. Cédric Cadot, éducateur spécialisé pôle culture
Fondation Jeunesse Feu Vert
M. Philippe Starck, directeur adjoint
Association française des aidants
Mme Aurélie Matignon, responsable du Pôle
Accompagnement des aidants - Communication
COLLABORATION
Echange autour de l'accessibilité aux sorties culturelles pour les publics
empêchés :
- indication sur tous ses supports les informations complètes de l’accessibilité
réelle des différents lieux du festival
- mise en place d’une personne référente pour une prise en considération
personnalisée
- création d'un tarif préférentiel pour les personnes en situation de handicap et
leur accompagnateur.
Partenariat avec le programme EscaPam, qui propose des sorties aux personnes
en situation de handicap.
Accueil de plusieurs groupes de personnes en fauteuil roulant, malvoyants ou
malentendants (et leurs accompagnateurs), soit :
100 spectateurs PESH accueillis sur 7 spectacles (1 payant et 7 gratuits), dans 4
lieux différents.
Présentation du festival lors de la réunion d'activité des bénévoles, qui
effectuent des visites à domicile ou en maisons de retraite et EHPAD et
s'occupent des sorties sociales et culturelles des personnes âgées.
Relai d'info auprès des personnes âgées et des animateurs des EHPAD pour
proposer des sorties de groupe.
Présentation du festival aux résidents lors d'une soirée au réfectoire.
Relais de la programmation et des propositions d'action du festival auprès des
chefs de service et des équipes de terrain.
L'association a relayé la programmation du festival aux porteurs de projets.
Noos – Justine et Frédéri & Ours – Idan Sharabi – Parc Carnot – Villetaneuse – 25 juillet 2015
24
PLACE AUX PUBLICS
Le festival a organisé et entièrement pris en charge 2 représentations du spectacle
Inbox de la compagnie Soralino dans la base de loisirs de la Dame Blanche au bois
de Vincennes, les 17 juillet et 4 août.
340 enfants de maternelle ont donc pu assister à ces représentations et rencontrer
les artistes à l’issue des représentations.
ATTENTION DONNEE AUX ENFANTS
En 2015, le festival a collaboré avec les services de la DASCO (Direction des Affaires
Scolaires de la Ville de Paris) pour permettre aux enfants fréquentant les Centres de
Loisirs de la Ville de Paris d’assister à des spectacles du festival.
Inbox – Cie Soralino – Base de Loisirs de la Dame Blanche (DASCO – 17 juillet 2015
Il est à noter que le festival n’a pu, par ailleurs, accueillir de groupes de centres de loisirs sur ses spectacles
en raison des règles très strictes qui encadrent les sorties des enfants :
- le lieu doit être clos et sécurisé et ne peut accueillir que des enfants des centres de loisirs (pas d’autres
spectateurs sur ces séances) et de la même tranche d’âge (soit maternelle, soit élémentaire) ;
-les spectacles doivent avoir lieu en matinée.
25
PLACE AUX PUBLICS
Le festival crée toutes les occasions d’aller au-delà de la condition de spectateur, de s’approcher
autrement des disciplines artistiques, des artistes et des processus de création :
- échanger avec les artistes à l’issue des spectacles
- participer aux entraînements et aux répétitions des artistes
- s’investir dans des ateliers sous la direction d’artistes programmés et présenter le travail en
première partie des spectacles,
- échanger avec l’équipe du festival
- échanger entre spectateurs
VARIETES
AU-DELA DE LA CONDITION DE SPECTATEUR
ATELIERS ET PRATIQUES AMATEURS
Remixez vos souvenirs avec Rayess Bek - Atelier de création sonore
4 jours d’ateliers (de 4 heures chacun)
Restitution à la Dynamo de Banlieues Bleues en première partie de « Love and Revenge »
14 participants
Dansez votre Rosas devant Saint-Eustache – Atelier et flashmob
3 ateliers (1h30 chacun)
1 flashmob à l’issue des représentations d’Anne-Teresa de Keersmaeker à l’Eglise Saint-Eustache dans le jardin Nelson
Mandela
70 participants
Pilates à Citroën – Cours tout public
1 cours de Pilates au Parc André Citroën (1h30)
40 participants
26
Cours de Pilates – Dor Mamalia – Parc André Citroën – 25 juillet 2015
PLACE AUX PUBLICS
RENCONTRES AVEC LES ARTISTES
Allez plus loin avec Aurélien Bory
Rencontre sortie de plateau avec Aurélien Bory au Théâtre de Cité Internationale
1 projection de film au Théâtre de Cité Internationale
100 participants
Und… encore plus avec affinités
Rencontre avec Jacques Vincey, Alexandre Meyer et Natalie Dessay à l’Athénée-Théâtre
80 participants
Picasso, Galván, Freitas, y más
Rencontre avec Israel Galván, et Marlene Monteiro Freitas au Musée Picasso
150 participants
VISITES
Visite du Musée Picasso
Visite du Musée Picasso par un groupe d’usagers du Centre Socioculturel de Belleville avant la représentation d’Israel
Galván
12 participants
REPETITIONS PUBLIQUES
Répétez avec Rimini - Remote Paris
2 répétitions publiques
85 participants
27
Flash Mob Rosas Danst Rosas – Jardin Nelson Mandela – 14 juillet 2015
PLACE AUX PUBLICS
Il est vrai que certaines personnes aux revenus même modestes sont prêtes à mettre un prix
fou sur un billet de spectacle pour une vedette de leur choix.
Quand l’affiche propose des artistes moins médiatisés, de jeunes talents à découvrir, la
question du prix du billet est particulièrement sensible : jusqu’où paie-t-on pour découvrir ?
Les tarifs bas pratiqués par le festival ainsi que la gratuité sur la moitié des représentations est
un des éléments incitatifs de la fréquentation du festival et l’une des conditions clés de
l’accessibilité au spectacle vivant par tout un chacun.
Cette année le festival a connu une affluence record sur les représentations gratuites dans les
lieux ouverts comme dans ceux à jauge limitée (Square des Amandiers, Cour de la
Bibliothèque historique de la Ville de Paris) où il a fallu, hélas, refuser l'entrée à bon nombre
de spectateurs.
UNE NOUVEAUTE :
En ouvrant pour la première fois une billetterie par téléphone, le festival a souhaité donner
une voix identifiable au festival, et offrir un service de conseil sur mesure.
Des horaires d’appel étendus, des agents disponibles et bons connaisseurs des spectacles et
des lieux ont ainsi permis de vendre 40 % des billets par téléphone.
Relevons cette année, une forte augmentation des achats de billets sur le site du festival et le
net recul des achats chez les revendeurs (achats taxés à 2€).
51 % de représentations gratuites
Un tarif maximum à 20 €
44% du public bénéficiaire de tarifs réduits
LA TARIFICATION / LA BILLETTERIE
PETITS PRIX ET GRATUITE
91% de billets vendus directement
par le service de billetterie du festival
dont 40% par le service de réservations
par téléphone
Leaving Room – Yoann Bourgeois – Carreau du Temple – 23 juillet 2015
28
PLACE AUX LIEUX
LE GRAND PARIS : SCENE OUVERTE
Cette année, le festival a multiplié les plateaux de plein air dans des lieux où aucune
manifestation artistique gratuite et de cette ampleur ne s’était encore installée.
45 lieux dont :
• 28 à Paris
• 17 en Ile-de-France
• 26 lieux nouveaux
• 36 lieux en plein air
UN MAILLAGE DU TERRITOIRE
Attentif à la transformation urbaine, aux relations que les habitants entretiennent avec leur
ville, aux ressentis et aux perceptions qu’ils ont de leur environnement, le festival défriche
chaque année de nouveaux espaces dans le territoire du Grand Paris Métropole, où inscrire,
dans de bonnes conditions d’écoute et de visibilité, des propositions artistiques susceptibles
de faire naître et converger un public captif, local, et de passage. Il s’agit de générer une
expérience émotionnelle susceptible de modifier la perception des lieux. Le dialogue entre
l’art vivant et le public redonnent une existence à des détails ou des aspects presque
toujours peu visibles, parfois poétiques, de l’environnement urbain. Ces espaces, transfigurés
le temps d’une représentation, portent ensuite la marque d’une émotion partagée et une
mémoire.
29
PLACE AUX LIEUX
Théâtres et lieux culturels
1 er arrondissement
En plein air
Jardin des Tuileries – Carré du Sanglier
6 e arrondissement
3 e arrondissement
Jardin du Luxembourg
Archives Nationales de Paris – Cour de Rohan
Jardin du Musée Picasso Paris
7 e arrondissement
4 e arrondissement
Les Berges
10 e arrondissement
Cour de la Bibliothèque Historique de la Ville de
Paris
place Robert Desnos
place de la République
7 e arrondissement
11 e arrondissement
En intérieur
Jardin de la Folie-Titon
12 e arrondissement
Parvis du Cinéma UGC - Bercy Village
13 e arrondissement
Jardin Joan-Miró
17 e arrondissement
Parc Clichy-Batignolles – Martin-Luther-King
18 e
arrondissement
Parvis du Sacré-Cœur
Les Jardins d’Eole
19 e arrondissement
PARIS
Espaces publics
Théâtre de verdure du Musée du quai Branly
3 e arrondissement
Carreau du Temple
5 e arrondissement
Institut du Monde Arabe
9 e arrondissement
Athénée Théâtre Louis-Jouvet
14 e arrondissement
Théâtre de la Cité internationale
19 e arrondissement
Le Cabaret Sauvage
Parc de la Butte du Chapeau Rouge
20 e arrondissement
Square des Amandiers
Parc de Belleville
Cimetière du Père Lachaise
Autres lieux
1 er arrondissement
Eglise Saint-Eustache
8 e arrondissement
Jardins de l’Hôtel de Beauvau
10 e arrondissement
Hôpital Saint-Louis
19 e arrondissement
Espace Niemeyer
30
PLACE AUX LIEUX
Essonne (91)
Chamarande
Domaine départemental de Chamarande
Pierrefitte-sur-Seine
Parvis des Archives nationales
Vaujours
Parc forestier de la Poudrerie
Villepinte
Parc départemental du Sausset
Hauts -de-Seine (92)
Bagneux
Villetaneuse
GRAND PARIS
Espaces publics
Parc Carnot
place Dampierre
Gennevilliers
rue Roger-Pointard
Nanterre
Parvis du Théâtre Nanterre-Amandiers
Complexe sportif Paul Langevin
place des Muguets
Les Terrasses de l’Arche
Val de Marne (94)
Orly
Parc Jean-Mermoz
Autres lieux
Seine-Saint-Denis (93)
Seine-Saint-Denis (93)
Pantin
La Dynamo de Banlieues Bleues
Bobigny
Parc départemental de la Bergère
L’Île-Saint-Denis
Parc départemental de l’Île-Saint-Denis
La Courneuve
Parc départemental Georges-Valbon
Pantin
Quai de L’Aisne
Cavale – Yoann Bourgeois – Parvis du Sacré Cœur – 27 juillet 2015
31
PLACE AUX PARTENAIRES
34 partenaires
15 projets menés en partenariat
Des modalités de partenariat diverses
UN RESEAU DE PARTENAIRES
Le festival est au cœur d’un réseau de partenaires du Grand Paris Métropole. L’engagement,
cette année, de 18 nouvelles structures témoigne de l’intérêt que suscitent ses propositions
artistiques et la qualité de leur mise en œuvre. Le festival est force de proposition en œuvrant
à la décentralisation des lieux de représentation et à la circulation d'œuvres choisies sur tout
le territoire, notamment par le système des tournées. Il impulse un maillage culturel en faisant
office de levier économique et logistique pour les partenaires tout en s'appuyant sur
les connaissances des spécificités de leur territoire. A une période de l’année où l’offre
culturelle est pratiquement absente de trop nombreux territoires, Il assure aux artistes une
forte visibilité, aux publics des spectacles de qualité dans leur voisinage et aux partenaires des
modalités de collaborations diversifiées.
Programmation commune
Coréalisation
Coproduction
Partage des coûts de représentation
Mise à disposition de lieux
Nos partenaires
Département de la Seine-Saint-Denis, SACEM, ARCADI
32
PLACE AUX LIEUX
PLACE AUX PARTENAIRES
Théâtre de la Cité Internationale, Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Centre Dramatique
régional de Tours, Institut du Monde Arabe, Carreau du Temple, Musée du quai Branly, Dynamo de Banlieues
Bleues, Domaine départemental de Chamarande.
Les Villes de Bagneux, Gennevilliers, Nanterre, Orly, Pantin, Villepinte, Villetaneuse et les Parcs départementaux
Georges Valbon, de la Bergère, de l’Île-Saint-Denis et de la Poudrière.
Les Berges, Bercy Village.
Musée Picasso Paris, Musée du Louvre, Archives Nationales, Bibliothèque Historique de la Ville de Paris,
Nanterre-Amandiers, La Colline – Théâtre National, Ministère de l’Intérieur, Sénat, AP-HP – Hôpital
Universitaire Saint-Louis, l’Eglise Saint-Eustache, l’Espace Niemeyer, Parc départemental du Sausset.
Arts Council Korea
Ambassade d’Israël en France
Avec le soutien de
de la Ville de Paris, du Ministère de la Culture et de la Communication – Direction Régionale des Affaires Culturelles
d’Île-de-France et du Conseil Régional d’Île-de France.
33
PLACE AUX PARTENAIRES
Paroles de partenaires
Monsieur le directeur, Madame la co-directrice,
Cher Patrice, Chère Carole,
Au nom de la direction du musée du Louvre et de mes collaborateurs, je vous remercie
chaleureusement pour la qualité de l’organisation des spectacles qui ont été présentés cet
été dans le jardin des Tuileries. Nous nous réjouissons de ce partenariat qui a permis
d’offrir à un large public un beau programme de danse, de musique et de cirque sur la
scène que vous avez installée dans le Carré du Sanglier des Tuileries. Le succès du
spectacle de Justine et Frederi et des concerts de Leyla McCalla, Sondorgö et Eunhye Jung
confirme l’intérêt du partenariat qu’ont noué Paris Quartier d’Eté et le Louvre depuis
plusieurs années.
J’espère vivement que nous aurons l’occasion de renouveler une telle opération au cours
de l’été 2016. Je suis à votre disposition pour étudier les projets possibles.
Dans cette perspective, je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées,
Stéphane Malfettes
Sous-directeur
Sous-direction de l’auditorium
34
COMMUNICATION & PRESSE
> Programme - sortie début juin 2015 - 100 000 ex
Envoi à un fichier de 40 000 spectateurs, diffusion dans les
mairies d’arrondissement, les bibliothèques, les lieux de spectacle
et divertissement et sur les lieux de spectacle du festival.
> Tracts - diffusion de juin à août - 50 000 ex
> Feuilles de salle - diffusion sur les sites des spectacles
Campagne Internet
> Nouveau site internet en ligne fin mai 2015
www.quartierdete.com
160 visiteurs chaque été
> Envoi de 10 newsletters aux 40 000 abonnés entre juin et août et d’une newsletter
mensuelle en dehors de la période du festival.
> Application iPhone
> Réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram (doublement des abonnés et followers
en 2015)
COMMUNICATION
Publications Paris quartier d’été
Campagne de presse
Envoi d’un communiqué de presse et de la brochure du festival à 650 journalistes
Campagne d’affichage
> Colonnes Morris / 700 emplacements sur 4 semaines
> Couloirs métro / 640 emplacements sur 4 semaines
> Réseau «MUPI» (format 120/176) de la Ville de Paris : 440 faces sur 2 semaines
> Réseau métro parisien / 3 semaines en juillet et en août
> Affichage de proximité / 5 000 affiches (format 40 / 60)
Partenaires Médias
France Culture, Télérama, Paris-Région – Comité Régional du Tourisme, Paris Jeune, Mairie
de Paris
35
COMMUNICATION & PRESSE
Quotidiens : 33
Hebdomadaires : 77
Mensuels : 46
Internet : 151
Télévisions
9 sujets et émissions
sur le festival et les
spectacles (interviews
d'artistes et de la
direction du festival,
captations de
spectacles, plateaux en
directs...).
Radios
11 émissions
(interviews d'artistes et
de la direction
du festival, plateaux en
direct, chroniques,
reportages...).
De Keersmaeker et Aurélien Bory ouvrent Paris Quartier d’été Danse, théâtre, cirque et musique : le festival pluridisciplinaire revient
pour quatre semaines au cœur de l'été
« Encore! » : l'injonction, aussi enfantine qu'hédoniste, définit le programme
des réjouissances de Paris Quartier d'été 2015. Comme chaque été depuis
vingt-cinq ans, ce festival pluridisciplinaire ravit les Parisiens ne partant pas
ou peu en vacances, les touristes bien organisés, et les passants se trouvant
simplement au bon endroit et au bon moment. Il vient prendre à sa façon le
relais des théâtres et salles de concert en pause estivale pour maintenir la
force de proposition de Paris en termes de danse, de théâtre, de cirque et de
musique. A sa façon, car à Paris Quartier d'été, tout est dans la grâce des
décalages et les trouvailles inclassables. Des projets innovants investissent
ainsi des lieux de référence, tandis que les événements plus classiques
s'invitent dans des espaces inédits, en de grands rassemblements ou dans
des formules intimistes, à Paris ou en banlieue selon les soirs, en intérieur ou
en extérieur, en accès payant ou gratuit.
LA PRESSE
Presse écrite
nationale et
régionale
307 articles et
annonces
E.J. – Le Monde
Paris quartier d'été est une fête - Jusqu'au 9 août, la manifestation
propose des spectacles de haute volée aux quatre coins de la
capitale. Échantillons.
Le Parisien éclaire et privé de vacances ou le touriste averti ne sauraient
passer à côté. Comme chaque année, le festival Paris quartier d'été, du 14
juillet au 9 août, vient rompre la monotonie d'une capitale assoupie. Une
oasis au milieu d'un désert culturel. Le public se presse donc naturellement
aux spectacles, concerts et autres événements singuliers ou inclassables
disséminés dans la ville et en banlieue.
Etienne Sorin – Le Figaro
Paris s'éveille avec Quartier d'été - L'événement pluridisciplinaire
décloisonne les genres artistiques au cœur de la capitale.
L'événement est à l’origine d'une riche programmation, ou le spectacle
vivant s'exprime en liberté au cœur des quartiers de la capitale Jolie manière
de bousculer la torpeur estivale avec une 26e édition qui s'est ouverte en
beauté, en présence de la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker à
l'église Saint-Eustache (…)
Victor Hache – L’Humanité
Avec Paris quartier d’été, la capitale au rythme de l’art
Quelle frustration de devoir rester un été à travailler dans la capitale, sans
aucun espoir de vacances! Depuis 25 ans, le festival artistique
pluridisciplinaire propose à tous les Parisiens restés sur Paris quartier d’été
place une série de spectacles dans différents quartiers permettant de
traverser ces chaudes semaines comme si l’on voguait de festival en festival.
Qu’ils dansent ou qu’ils chantent, qu’ils utilisent des cartons de
déménagement, voltigent dans les airs ou méditent au sol, les artistes de
cette 26e édition, du 14 au 9 août, ont préparé des spectacles atypiques et
exceptionnels.
Juliette Redivo – La Croix
36
RAPPORT DE GESTION PROVISOIRE
BUDGET
Des dépenses axées sur les activités artistiques
23%
12%
Dépenses totales
Frais de personnel
9%
56%
2015*
2014
2013
1 643 551 €
1 771 836 €
1 953 837 €
370 830 €
373 711 €
400 817 €
Frais de
fonctionnement
199 372 €
201 470 €
215 183 €
Frais de
communication
150 438 €
191 820 €
164 859 €
Frais d’activités
922 910 €
1 004 835 €
1 172 978 €
Face à la baisse tendancielles des
subventions publiques et pour
préserver, dans la mesure du
possible, la part du budget dédié
aux frais d’activités, un effort
important
est
fourni
pour
contraindre
au
mieux
les
dépenses de fonctionnement et
de communication.
Des recettes propres diversifiées
Le festival diversifie et développe
ses recettes propres : recettes de
billetterie, recettes de partenariats,
soutien
des
internationales…
2015
2014
2013*
Recettes totales
1 664 856 €
1 788 622 €
1 973 893 €
Subventions
1 277 120 €
1 317 324 €
1 457 124 €
Recettes de
billetterie
167 953 €
284 143 €
168 386 €
Recettes liées aux
partenariats
107 740 €
125 014 €
234 958 €
Autres recettes
112 043 €
62 140 €
113 424 €
institutions
37
RAPPORT DE GESTION PROVISOIRE
Femmes
40%
99 personnes = 11 ETP
3 permanents
61 intermittents
30 CDD
5 stagiaires
Hommes
60%
Des contrats majoritairement courts
25%
Durée < ou = 1 semaine
Durée < ou = 1 mois
Durée < ou = 3 mois
Durée < ou = 6 mois
Permanents
Périodicité de l’emploi
52%
10% 11% 3%
UNE EQUIPE FIDELE ET INVESTIE
L’équipe du festival
38
ANNEXES
NOMBRE DE SPECTATEURS
PARIS QUARTIER DETE 2015
JAUGE NBR DE JAUGE
Disponible REPRES. Totale
TOTAL
%
%
TAUX DE
FREQUENT. Tarifs réduits Abonnement
dt PAYANTS TOTAL
CARREAU DU TEMPLE
"Leaving room" - Yoann Bourgeois
350
4
1 400
1 229
1 014
88%
"A coming community" - Pieter Ampe
250
4
1 000
957
830
96%
47%
13%
8
2 400
2 186
1 844
91%
44%
12%
TOTAL CARREAU DU TEMPLE
45%
FREQUENTATION
Spectacles payants
11%
THEATRE DEAMBULATOIRE
"Remote Paris" - Rimini Protokoll
50
TOTAL REMOTE PARIS
32
1 600
1 591
1 497
99%
-
7%
32
1 600
1 591
1 497
99%
-
7%
MUSEE PICASSO
"Solo" Israel Galvan
TOTAL MUSEE PICASSO
400
5
2 000
2 249
2 114
112%
44%
7%
5
2 000
2 249
2 114
112%
44%
7%
THEATRE DE L'ATHENEE
"Und" Centre Dramatique Regional de Tours
450
TOTAL THEATRE DE l'ATHENEE
4
1 800
1 812
1 635
101%
54%
5%
4
1 800
1 812
1 635
101%
54%
5%
15
4 560
3 357
2 955
74%
NC
5%
15
4 560
3 357
2 955
74%
NC
5%
1
700
560
448
80%
-
12%
1
700
560
448
80%
-
12%
1
425
423
392
100%
21%
19%
1
66
425
13 485
423
12 178
392
10 885
100%
90%
21%
19%
44%
8%
THEATRE DE LA CITE INTERNATIONALE
"Sans objet" Aurélien Bory
304
TOTAL THEATRE DE LA CITE INTERNATIONALE
CABARET SAUVAGE
"Acid Brass"
700
TOTAL CABARET SAUVAGE
INSTITUT DU MONDE ARABE
"Love and Revenge"
TOTAL INSTITUT DU MONDE ARABE
TOTAL PARIS QUARTIER d'ÉTÉ 2015
425
39
ANNEXES
Spectacles gratuits
PARIS QUARTIER DETE
REPRESENTATIONS SPECTATEURS
MUSIQUE
Leyla McCalla
Söndörgö
Eun-Hye Jung
Rayess Bek & La Mirza
8
8
2
1
4 300
6 500
1 550
414
DANSE
Anne-Teresa de Keersmaeker
Marlene Monteiro Freitas
Satchie Noro & Sylvain Ohl
3
3
14
1 300
1 000
4 020
Yoann Bourgeois "Cavale"
Cie Soralino
Aurélien Bory (14 juillet)
2
12
1
2 300
2 900
339
CIRQUE & DANSE
Idan Sharabi & Justine et Frédéri
7
3 480
8
910
69
29 013
CIRQUE
VARIE TES
Ateliers et rencontres
TOTAL PARIS QUARTIER D'ETE
TOTAL FESTIVAL 2015
REPRESENTATIONS SPECTATEURS
TOTAL FESTIVAL 2015
135
41 191
40
ANNEXES
Ta ux de
fréquenta ti on des
s pecta cl es pa ya nts
Dont ta ri fs rédui ts
Dont exonérés
Nb tota l de
s pecta teurs
Nb de places offertes
dt payantes
2015
2014
2013
2012
90%
78%
76%
85%
44%
42%
44%
39%
11%
11%
12%
9%
41 191
38 738
38 052
50 327
44 119
44 792
42 612
57 410
13 655
23 292
18 912
30 960
ELEMENTS DE BILAN
Fréquentation des spectacles
Représentations gratuites / payantes
2015
2014
2013
2012
Nb de
représ entations
gratuites
69
52
66
54
%
51%
48%
61%
38%
Nb de
représ entations
payantes
66
56
42
87
Production, coproductions et projets menés en partenariat
Nb de productions ou
coproductions
Nombre de projets
menés en partenariat
2015
2014
2013
2012
3
(38 rep.)
3
(24 rep.)
4
(17 rep.)
2
(5 rep.)
15
15
13
15
41
ANNEXES
Les lieux
2015
2014
2013
2012
45
34
33
40
28
20
21
26
Dont Hors Pa ri s
17
14
12
14
Dont l i eux de pl ei n
air
36
24
20
27
26
14
10
23
76%
84%
87%
85%
2015
2014
2013
2012
Nombre de l i eux
Dont Pa ri s
Nb de l i eux nouvea ux
/ édi ti on n-1
% Nb de
représ enta ti ons da ns
Pa ri s
Pluridisciplinarité
Dans e
Théâtre
5
5
7
6
2
2
1
4
Mus iques
5
5
5
6
Cirque
5
3
2
3
Cinéma
1
Ins tallations
Projets
Pluridis ciplinaires
1
1
1
1
1
2015
2014
2013
2012
11
7
13
10
2015
2014
2013
2012
27
27
27
29
1
Compagnies internationales
Nombre de
compagnies
internationales
Durée du festival
Nb de jours
42
Reprises
Propositions atypiques
Artistes en
développement
2014
# "Mosaïques" / Pierre Henry ( PQE Carreau du temple)
# "Le Songe d'une autre nuit" / Compagnie
KS&Co (Guyane)
# Fantazio & Indus Bandits (PQE - Dynamo
de Banlieues Bleues )
# "Religieuse à la fraise" / Kaori Ito &
Olivier Martin-Salvan (Festival d'Avignon Coproduction PQE)
# " Dancing Grandmothers " / Eun-Me Ahn
(Séoul)
# "Diario de una crucufixion" / Tino
Fernandez (Cali)
# "N(own)ow" / Hyoseung Ye (Séoul)
# "Aranéide" / Myriam Gourfink
# "Mazut" / Baro d'Evel
# "Rue de la Chute" / Royal de Luxe
# "Al menos dos Caras" & "Hasta Donde" /
Sharon Fridman
# "Danza 220 V" / Dospormedio &
Artomatico
# "La porte du non retour" / Philippe
Ducros
# " Symphoca Princess Bari" / Eun-Me Ahn
# "Refuse the hour" / William Kentridge
# "Freeze !" / Nick Steur
# "Hatched" / Mamela Nyamza
# Noreum Machi
# " Violin Phase" / Anne-Teresa de
Keersmaeker
# "Sans Objet" / Aurélien Bory
# "Cavale" / Yoann Bourgeois
# "Raoul" / James Thierrée
# "Via sophiatown" / Via Katlehong
# "Horizon" / Chloé Moglia
# "Le soleil se lèvera trois fois" /
Proposition pour les Berges
# "32 rue Vandenbranden" / Peeping Tom
# "Les clowns" / François Cervantes
# "La Curva" / Israel Galvan
# "La chambre d'Isabella" / Ian Lauwers
# "Ce jour là" / Théâtre Aftaab
# "Le Shaga" / Marguerite Duras
Sharon Fridman / Dospormedio / Le
Cabaret contemporain / Le Balcon / Sallie
Ford / Théâtre Aftaab
2012
# "L'Extra Bal" / Cabaret contemporain &
Cie Toujours après minuit
# "Le Balcon aux enfers" / Le Balcon
# "Rizoma" / Sharon Fridman
# "L'été en apesanteur" / Kitsou Dubois &
Fantazio
2013
# "Horizon" / Chloé Moglia
# "La divinad fatalidad de las cosas" / José
Florez
# "Danza Impulsiva" / Rocio Molina
# "Agoraphobia" / Lotte van den Berg
# " Garras de oro" / Le Balcon
Compagnie Soralino / Idan Sharabi & Makana / Taimane Gardner / Hyoseung ye Be-Being / Nick Steur / José Florez /
Mamela Nyamza
Dancers / Justine & Frédéri / Eun-Hye /
Jung
# "Freeze !" / Nick Steur
# " ? À l'Opéra Comique"
# "Remote Paris" / Rimini Protokoll
# "Ours" / Idan Sharabi (Israël)
# "Und" / Jacques Vincey (CDR de
Tours)
# "A coming Community" / Pieter
Ampe, Guilherme Garrido, Hermann
Spectacles présentés Heisig, Nuno Lucas & Campo
pour la 1ère fois à Paris (Belgique)
# "Origami" / Satchie Noro
# "Solo" / Israel Galvan (Espagne)
# "Time of Women" / Eun-Hye Jung
(Corée du Sud)
Créations
2015
# "Remote Paris" / Rimini Protokoll
# "Leaving Room" / Yoann Bourgeois
(PQE - Carreau du Temple)
# "Love and Revenge" / Rayess Bek
(PQE- Dynamo de Banlieues Bleues)
ANNEXES
43
RP PQE Bilan
Mise en relation avec Mme Dominique Grujard, inspectrice technique en charge
des services sociaux départementaux polyvalents : diffusion des supports de
communication du festival dans les services sociaux départementaux.
65 places à 5€ proposées à 7 sections d'arrondissement du CASVP : 33 places
ont été utilisées sur l'ensemble de la programmation payante.
DASES - Délégation à l’action sociale territoriale
M. Hubert Roucher, délégué
CASVP - Sous-direction des services aux personnes âgées
M. Piat, chef de bureau
Mme Catherine Bertram, responsable des clubs seniors
Mmes Loria Giao-Pedras et Cathy Brechard, bureau des
animations
Présentation du festival auprès des travailleurs sociaux, du groupe Cultures du
cœur (animateurs + usagers) et du groupe « quoi de neuf dans le 9 »
(animateurs + usagers).
Mise à disposition de places à 5€ traitée au cas par cas.
Pas d'action collective pour ces usagers autonomes et habitués de sorties
culturelles gratuites ou peu onéreuses, de préférence pas loin de chez eux.
Nécessité d'un travail sur le long terme, en collaboration en amont avec les
assistantes sociales qui ne peuvent pas faire de relai pendant la période estivale.
CASVP Section 14e arr
M. Michel Talguen, directeur
Mme Lisa Bensadoune, adjointe
RECHERCHE DE NOUVEAUX PUBLICS
Présentation du festival lors de la réunion des administrateurs bénévoles du
CASVP, qui accompagnent les usagers dans leurs sorties et font des
permanences dans les espaces sociaux, EHPAD, bibliothèques.
Relai d'information dans les résidences et les clubs seniors.
CASVP : existe-t-il un moyen de centraliser et distribuer des places de spectacles à tous les usagers des CASVP parisiens, comme il existe un service consacré pour les seniors ?
CASVP Section 9e arr
Mme Bruneau, responsable de l’équipe sociale
CASVP Section 9e arr
Mme Valérie François, responsable du service prestations
CASVP - Service communication
Mme Christine Delsol, responsable de la Mission
Communication et Affaires générales
Mme Shakti Serrulla, chargée de la communication externe
Diffusion de 4000 brochures et 200 affiches du festival dans les 202
établissements gérés par le CASVP (sections d'arrondissement, centres
hébergement, clubs seniors, EHPAD, etc).
Articles sur le festival dans Paris Info Seniors, le numéro spécial été des seniors +
communication en interne.
Présentation du festival avant la chorale interclubs (200 personnes venant de
Pas de possibilité d'action collective, le service s'arrêtant mi-juin.
différents arrondissements).
Relai auprès des directeurs de sections et mise en relation avec Hubert Roucher,
responsable de la DASES qui pilote la délégation à l’action sociale territoriale.
CASVP - Direction des interventions sociales
M. David Soubrié, sous-directeur
CASVP - CHRS
Mme Hanen Ben Lakhdar, directrice pôle jeunes
CASVP - CHRS
M. Claude Chevrier, directeur pôle Rosa Luxemburg
Mise en relation avec :
- M. David Soubrié, Sous-directeur des interventions sociales
- M. Cédric Héranval-Mallet, Sous-directeur de la solidarité et de la lutte contre
l’exclusion
- M. Hervé Spaenlé, Sous-directeur des services aux personnes âgées
Présentation du festival lors de la réunion des directeurs de centres
d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), avec la perspective de faire des Relances des personnes présentes à cette réunion, 2 réponses (ci-dessous).
présentations plus approfondies dans leurs structures.
Intérêt du personnel du CHRS, mais les sorties collectives doivent se faire à
Présentation du festival aux résidents et au personnel du CHRS La Poterne des proximité du centre et plutôt en journée, cela reste compliqué à organiser car le
personnel encadrant est moins nombreux pendant la période estivale et le
Peupliers.
public des CHRS difficile à mobiliser.
Mise en relation avec Sophie Grimault, cadre socio-éducative , et Emmanuel
Pas de réponse de ces 2 personnes à nos sollicitations.
Carrique.
BILAN
CASVP - Direction
Mme Vanessa Benoit, directrice adjointe
(mise en relation grâce à Ondine Garcia, les précédentes
sollicitations au siège du CASVP s'étant révélées
infructueuses)
CASVP - Direction de la solidarité et de la lutte contre
l’exclusion
M. Cédric Héranval-Mallet, sous-directeur
STRUCTURE
ANNEXES
44
Le festival a organisé 2 représentations du spectacle Inbox (Compagnie
Soralino) dans l’Espace Nature de Vincennes Dame Blanche :
240 enfants en juillet et 100 enfants au mois d’août ont assisté à ce spectacle.
Le festival a ouvert toute sa programmation payante au dispositif Pass Jeunes,
en proposant des places à 5€ pour les détenteurs du pass : 74 places à 5€ ont
été utilisées.
Présentation du festival lors du dernier déjeuner jeunesse de la saison, en
présence de l'Antenne Jeunes Orillon, de la Fondation Jeunesse Feu Vert, de la
Cie Couronnes et de la régie de quartier.
5 jeunes et 2 accompagnateurs sont ainsi venus à la répétition du spectacle
Remote Paris , organisée dans le cadre des ateliers du festival.
DASCO - Coordination de politique, actions et ressources
éducatives
Mmes Martine Drevet, Carine Weben et Sonja Bogunovic
Di-COM - Partenariats Paris numérique / opération Pass
Jeunes
Mme Clémentine Michaud, chargée de mission
EDL 11e - Fontaine-au-Roi
Mme Anne Sarra, Chargée de développement Local
Pas de possibilité d'accueillir de groupes de centres de loisirs sur les spectacles
du festival, car :
- le lieu doit être clos et sécurisé et ne peut accueillir que des enfants des
centres de loisirs (pas d’autres spectateurs sur ces séances) sur une même
tranche d’âge (soit maternelle, soit élémentaire)
- les spectacle doit avoir lieu en matinée
Le budget alloué aux animations arts du spectacle ayant été supprimé à la
DASCO, le festival a complètement pris en charge le coût de l'organisation des 2
représentations.
C'est la 2e année que le festival participait à cette opération : en 2014, 161
jeunes de 15-25 ans s'étaient déplacé voir 3 spectacles de la programmation ;
en 2015, 74 places ont été utilisées sur 8 spectacles.
Il serait intéressant d'avoir un bilan de la DiCom, connaître les retours des
autres partenaires, savoir si le lancement tardif de l'opération et la fermeture
concomitante du site Jeunes.paris.fr ont eu un impact, et surtout réfléchir
ensemble à des améliorations pour accueillir un maximum de jeunes Parisiens
dans nos lieux en 2016.
La grande majorité des usagers du club sont partis pendant l'été, les autres
sortent surtout dans les musées, près de chez et la gratuité est primordiale. Peu
d'échanges entre le centre d'hébergement adjacent et le club.
EDL 13e - Olympiades
Mme Julie Marquiset, chef de projet
Mme Judith Baudrillart, chargée de développement
Présentation du festival aux acteurs du réseau social et des associations du
quartier.
Les personnes que nous avons rencontrées sont demandeuses de sorties
culturelles pendant l'été, mais cela reste compliqué à organiser car le personnel
encadrant est moins nombreux pendant la période estivale et leurs publics sont
difficiles à mobiliser.
Suite à plusieurs échanges avec Romain R'Bibo, nous devions venir présenter le La présentation a été annulée pour cause de " changement de méthodologie de
EDL 14e - Porte de Vanves / Plaisance
festival lors d'une table ronde autour la construction de territoire, et ainsi
travail avec les partenaires pour l’élaboration du projet de territoire. Et le format
M. Romain R'Bibo, chef de projet
échanger avec les acteurs associatifs et institutionnels.
de réunion auquel nous avions pensé n’est plus possible non plus."
EDL 17e - Portes de Clichy, Sain-Ouen et Pouchet
Il faudrait que nous puissions participer à l'un de leurs comités culture, bien en
Présentation du festival et des actions possibles.
M. Christophe Hollaender, chef de projet
amont du festival, afin d'avoir le temps de rencontrer les usagers de l'EDL et de
Diffusion de nos supports de communication et relai d'info.
Mme Clémence Boyer, développement local culture
les fédérer autour d'un projet avant le festival : à faire en 2016.
Après plusieurs échanges téléphoniques et plusieurs rendez-vous reportés, Mme
EDL 18e - Goutte d'Or
Vaissière est partie en congé maladie et nous n'avons pu rencontrer personne
Mme Fanny Vayssière, développement local culture
de l'équipe.
EDL : de manière générale, les équipes et les publics sont demandeurs de sorties culturelles pendant l'été car il y a moins d'activités à Paris, mais il faut que ce soit gratuit.
CLIC Paris Emeraude Est
Mme Marie-Pierre Prost, responsable
CLIC Paris Emeraude Centre
Mme Marie-Liesse Faure, responsable adjoine
Mme Audrey Marandeau, accueil
Intérêt pour le spectacle Remote Paris : mise à disposition de 10 places à 5€
pour les usagers du club.
BILAN
Présentation du festival lors de la réunion des partenaires du CLIC autour de
l'accès à la culture pour les personnes vieillissantes ; contact avec l'association
CEMAFORRE.
Diffusion de nos supports de communication et relai d'info vers les aides à
domicile ; contact avec l'association Ressac Volontariat et l'Association française
des aidants.
Club seniors Le Malar - 7e arr
Mme Line Ronel, responsable animations
Mme Sylvie Chalard, adjointe
STRUCTURE
Clubs seniors 19e arr
M. Robert Santo-Martino, responsable des 4 clubs du 19e
M. Rémi Castéran, responsable du club Chaufourniers
ANNEXES
45
Centres d'animation du 12e arr gérés par le CLAJE
M. Matthieu Menanteau, directeur adjoint
Stand Paris quartier d'été au Forum loisirs du 11e en juin : présentation du
festival et discussion avec les habitants du quartier et les associations présentes.
Présentation du festival et proposition d'actions ciblées : David Bilzic a ensuite
fait le lien vers les centres sociaux ouverts pendant l'été et susceptibles d'être
intéressés. Mise en relation avec le Centre socioculturel BelleVille.
Visite guidée du musée Picasso, suivie du spectacle d'Israel Galvan dans les
jardins. Le festival a pris à sa charge la visite du musée, et proposé des places à
5€ pour le spectacle.
13 personnes dont 3 enfants et 2 accompagnatrices ont pu ainsi bénéficier de
cette sortie.
MJC Paris Mercoeur
Noël Morel, conseiller Information Jeunesse
Fédération des centres sociaux et socioculturels 75
M. David Bilzic, chargé de projets
Centre socioculturel BelleVille
Mme Claire Saleres, directrice
Mme Maya Marfaing, coordinatrice de projets
Fédération des MJC IDF
Caroline Garcia, chargée communication et culture
La fédération peut mener des projets en réseau mais actuellement manque de
moyens humains - pas de pouvoir de décision sur les centres d'animation et les
centres sociaux qui en dépendent. La fédération nous a invité à contacter
chaque centre directement, mais sans fournir de personnes référentes, ce qui
rend ce travail de prospection difficile.
Après plusieurs sollicitations, ils nous ont indiqué qu'ils n'étaient pas intéressés.
Difficile d'organiser des sorties collectives, car :
- les sorties organisées sont plutôt dans les musées
- elles ont lieu en journée, sur des plages horaires restreintes
D'autre part, le public de ces centres part en vacances fin juin.
Enfin, les 5 centres d'animation ont fermé le 24 juillet.
Centres d'animation du 10e arr gérés par CRL10
Après un premier rendez-vous fructueux, nos sollicitations et nos propositions
sont restées sans réponse. D'autre part, le public de ces centres part en vacances
fin juin. Enfin, les centres d'animation ont fermé le 9 juillet.
Centres d'animation gérés par Actisce (9 établissements dans
Paris)
M. Antoine Gharbi, DG adjoint de Actisce
Diffusion de nos supports de communication dans les centres.
Mme Armelle Chabert, directrice du centre d'animation des
Halles
Diffusion de nos supports de communication dans les centres.
Les centres d'animation du 13e étant en renouvellement de DSP, ils n'ont pas
souhaité commencer de nouveaux partenariats sur la fin de saison 2015.
Centres d'animation - Ligue de l'enseignement
M. Sofiane Aoudia, directeur des centres d'animation du 13e
Les directeurs de centres n'ont pas donné suite à nos propositions et nous ont
conseillé de nous rapprocher du tissu associatif de chaque quartier. Les centres
fermant fin juillet, leur fréquentation est en forte baisse à partir du 14 juillet,
ainsi il est difficile d'organiser des actions collectives.
Pas de réponse à nos sollicitations.
Présentation du festival et des actions possibles, lors de la plénière des
directeurs de centres.
Diffusion de supports de communication dans les centres.
BILAN
Centres d'animation - Ligue de l'enseignement
Mme Cécile Sajas, directrice des centres d'animation des 9e,
12e et 20e.
Centres d'animation - Ligue de l'enseignement
M. Gérald Biot, responsable des centres d'animation du 19e
STRUCTURE
ANNEXES
46
Question sur une participation aux cafés des aidants : ces rendez-vous mensuels
s'apparentant à des groupes de paroles, ils ne sont pas ouverts au public.
Association française des aidants
Mme Aurélie Matignon, responsable du Pôle
Accompagnement des aidants - Communication
Cédric Cadot, qui organise des sorties culturelles groupées pendant, a fait un
très bon accueil à nos propositions, malheureusement il partait de l'association
mi-juillet pour un autre travail ; le festival contactera sa remplaçante l'année
prochaine.
La mission de la fondation étant d'aller à la rencontre de publics en rupture avec
les systèmes "traditionnels" - mission basée sur l'anonymat et la libre adhésion,
il est difficile d'engager une collaboration, d'autant que ces publics adhèrent à
des sorties pour lesquelles ils ont des modèles ou des codes.
Le festival n'a pas le budget pour développer l'audiodescription, l'adaptation en
LSF ou en surtitrage. En effet, il faut compter de 1500€ à 4000€ par
représentation, selon s'il s'agit d'une création, d'un spectacle qui tourne
(partage des frais avec les autres structures), s'il faut envisager une location du
matériel, etc...
Faire sortir les personnes âgées isolées est un travail au cas par cas tant il y a de
situations particulières, pour les personnes valides cela pose moins de souci,
pour les autres c'est forcément plus compliqué, d'où l'importance du
partenariat avec le programme EscaPam qui leur permet de se déplacer.
Pistes de travail : avoir une liste des établissements qui pourraient accueillir des
spectacles (centres hospitaliers, maisons et foyers d’accueil spécialisés, EHPAD,
etc) car la très grande majorité des publics empêchés n’est pas mobile, il
faudrait organiser des spectacles dans leurs lieux de vie > renouveler la demande
au Cabinet de M. Bernard Jomier en 2016.
Pas de collaboration possible pour 2015, le centre ayant indiqué être en attente
de la réponse de la Ville concernant leur subvention pour l’année 2015, étant de
ce fait dans l’impossibilité de programmer des actions sur le moyen/long terme.
L'association a relayé la programmation du festival aux porteurs de projets.
La fondation, qui s'occupe de prévention spécialisée à Paris auprès des 11 - 21
ans, a relayé la programmation et les propositions d'action du festival auprès
des chefs de service et des équipes de terrain.
Présentation du festival aux résidents lors d'une soirée au réfectoire.
BILAN
Echange autour de l'accessibilité aux sorties culturelles pour les publics
empêchés :
- indication sur tous ses supports les informations complètes de l’accessibilité
réelle des différents lieux du festival
- mise en place d’une personne référente pour une prise en considération
personnalisée
- création d'un tarif préférentiel pour les personnes en situation de handicap et
leur accompagnateur.
Partenariat avec le programme EscaPam, qui propose des sorties aux personnes
en situation de handicap.
Accueil de plusieurs groupes de personnes en fauteuil roulant, malvoyants ou
malentendants (et leurs accompagnateurs), soit :
100 spectateurs PESH accueillis sur 7 spectacles (1 payant et 7 gratuits), dans 4
lieux différents.
Présentation du festival lors de la réunion d'activité des bénévoles, qui
effectuent des visites à domicile ou en maisons de retraite et EHPAD et
s'occupent des sorties sociales et culturelles des personnes âgées.
Relai d'info auprès des personnes âgées et des animateurs des EHPAD pour
proposer des sorties de groupe.
Centre de recherche théâtre handicap
M. Jean-Christophe Larribe, chargé de production et de
diffusion
Association Accès Culture
Mme Priscillia Desbarres, chargée de communication
Fondation Jeunesse Feu Vert
M. Philippe Starck, directeur adjoint
L'Ilôt, association de réinsertion pour les personnes sortant
de prison
M. Cédric Cadot, éducateur spécialisé pôle culture
Association Ressac Volontariat
Mme Rolande Chabert, présidente
Mme Annie Macrae, responsable de l'activité "visites aux
personnes âgées"
PAM 75
Mme Alexia Fis, responsable du programme EscaPam.
CEMAFORRE, Centre national de ressources pour
l'accessibilité des loisirs et de la culture
M. André Fertier, président
Mme Myrha Govindjee, chargée des partenariats
STRUCTURE
ANNEXES
47
ANNEXES
EXTRAITS DE LA REVUE DE PRESSE
48
Date : 17 JUIL 15
Page de l'article : p.18
Journaliste : E. J.
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 273111
Page 1/2
CULTURE
De Keersmaeker et Aurélien Bory ouvrent Paris Quartier d eté
Danse, théâtre, cirque et musique : le festival pluridisciplinaire revient pour quatre semaines au cœur de l'été
E
ncore ! » : l'injonction, aussi
enfantine qu'hédoniste, définit le programme des réjouissances de Paris Quartier d'été
2015. Comme chaque été depuis
vingt-cinq ans, ce festival pluridisciplinaire ravit les Parisiens ne partant pas ou peu en vacances, les
touristes bien organisés, et les passants se trouvant simplement au
bon endroit et au bon moment. Il
vient prendre à sa façon le relais
des théâtres et salles de concert en
pause estivale pour maintenir la
force de proposition de Paris en
termes de danse, de théâtre, de cirque et de musique.
A sa façon, car à Paris Quartier
d'été, tout est dans la grâce des décalages et les trouvailles inclassables. Des projets innovants investissent ainsi des lieux de référence,
tandis que les événements plus
classiques s'invitent dans des espaces inédits, en de grands rassemblements ou dans des formu-
Tous droits réservés à l'éditeur
les intimistes, à Paris ou en banlieue selon les soirs, en intérieur
ouen extérieur, en accès payant ou
gratuit.
Pour la soiree d'ouverture du festival, le 14 juillet, c'est dans un silence religieux au cœur de l'église
Saint-Eustache, aux Halles, que la
chorégraphe belge Anne Teresa De
Keersmaeker reprenait le solo Violin Phase de son chef-d'œuvre f ase,
Four Movements on the Music of
Steve Reich (1981). Devant un public assis à même le sol autour
d'une estrade recouverte de sable,
la danseuse tout de blanc vêtue a
déployé son envoûtante géométrie gestuelle, faite de répétitions
abstraites et de légers déphasages,
à la fois mécanique et incarnée,
douce et sensuelle. Entre points
cardinaux et points d'équilibre,
son corps virevoltant se faisait
compas, traçant progressivement
au sol une rosace, clin d'œil à celles, en vitrail, dominant cette
scène d'un soir seulement.
Un autre spectacle d'ouverture
accueillait, ce soir de fête nationale, les spectateurs plus au sud de
la capitale, au théâtre de la Cité internationale : Sans objet, d'Aurélien Bory. Cette réjouissante chorégraphie entre deux danseurs-acrobates en costume noir et un robot
ressemblant à Wall-E est une reprise qui, elle, court presque tout
l'été parisien. En phase avec l'esprit
de liberté qui souffle sur le festival,
elle explore avec un sens prononcé
du burlesque les complexes relations entre l'homme et la machine.
Foisonnement côté danse
Le tace-à-face donne lieu à des rapports de force se transformant en
aventures hybrides, où la machine
tend à faire sa loi et où les hommes
s'adaptent, tant bien que mal, entre logiques absurdes et fantaisie.
Habitué des spectacles hors nor-
QUARTIER 1852764400508
Date : 17 JUIL 15
Page de l'article : p.18
Journaliste : E. J.
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 273111
Page 2/2
A Paris Quartier
d'été, tout
est dans la grâce
des décalages
et les trouvailles
inclassables
mes à la croisée des univers, Aurélien Bory a le don de muer de simples reflets en jubilatoire dispositif
multimédia aux accents cinématographiques, ou de révéler
d'inouïes qualités sculpturales, visuelles ou sonores chez une bête
bâche en plastique noir. Très applaudi, le spectacle vaut assurément le détour.
Deux belles entrées en matière,
en somme, pour quatre semaines
de propositions originales. Parmi
les grands rendez-vous : Remote
Paris, déambulation de deux heu-
Tous droits réservés à l'éditeur
res dans la ville malicieusement
concoctée par le collectif Rimini
Protokoll, qui fait des participants,
munis de casques audio, de singuliers touristes, partie prenante du
spectacle, ou encore Un, courte
pièce grinçante de Howard Barker
mise en scène par Jacques Vincey,
dans laquelle la chanteuse lyrique
Natalie Dessay fait ses premiers
pas de comédienne.
Côté danse, les propositions foisonnent. Parmi elles : le maître du
flamenco Israel Galvan proposera
un solo dans le jardin du Musée Picasso ; dans Origami, la danseuse
Satchie Noro se pliera aux capacités d'un container aussi blanc
qu'une feuille de papier ; A Corning
Community dévoilera les facéties
masculines de quatre copains chorégraphes ; Marlène Monteiro
Freitas présentera les aventures
chorégraphiques de Guintche, sa
créature cartoonesque.
Côté concerts, ne pas rater Love
and Revenge, joyeux mixage des
grands succès dè la variété moyenorientale et du cinéma égyptien,
avec le rappeur Rayess Bek au son
et la vidéaste La Mirza aux images,
ni l'excellent Acid Brass, qui fait
jouer de l'acid house des années
1980 à une grande fanfare, dans
une improbable fusion de deux
genres populaires britanniques une performance suivie d'un DJ
set de Davc Haslam, figure du mythique club L'Hacienda de Manchester.
L'expérience méditative proposée par une habituée du festival, la
compagnie coréenne Eun-Hye
Jung (Time of Woman, Asia Folksong Project), sera pour sa part proposée dans un lieu inattendu : le
jardin de l'Hôtel de Beauvau, c'està-dire au ministère de l'intérieur. •
E. I.
Paris Quartier d'été. Jusqu'au
8 août, quartierdete.com.
QUARTIER 1852764400508
Avec Paris Quartier d’été, la capitale au rythme de l’art
À l’occasion des 25 ans de ce festival, plus de 18 spectacles sont présentés dans les lieux incontournables de la capitale, et jusqu’en
bas de chez vous.
TIM DUFFY
la violoncelliste et chanteuse Leyla McCalla.
De quoi passer tout un été à Paris, du 14 juillet au 9 août, comme en vacances.
Quelle frustration de devoir rester un été à travailler dans la capitale, sans aucun espoir de vacances! Depuis 25 ans, le
festival artistique pluridisciplinaire Paris quartier d’été propose à tous les Parisiens restés sur place une série de
spectacles dans différents quartiers permettant de traverser ces chaudes semaines comme si l’on voguait de festival en
festival.
Qu’ils dansent ou qu’ils chantent, qu’ils utilisent des cartons de déménagement, voltigent dans les airs ou méditent au sol,
les artistes de cette 26e édition, du 14 au 9 août, ont préparé des spectacles atypiques et exceptionnels. La Croix vous
propose un parcours en cinq temps.
1/2
La première à Paris
Une femme attend un homme. Sera-t-il son amour ou son bourreau? Dans Und, la pièce d’Howard Barker, mise en scène
par Jacques Vincent et présentée pour la première fois à Paris, l’actrice Natalie Dessay se lance dans un monologue avec
virtuosité.
Du 21 au 24 juillet, au Théâtre Louis-Jouvet. Tarifs: de 8 à 20 €. Renseignements ici.
> A lire aussi : « Und », la naissance de Natalie Dessay au théâtre
L’incontournable
C’est sans aucun accompagnement, sans aucun danseur et sans aucun autre décor que le jardin du Musée Picasso que
le danseur de flamenco Israël Galvan se produira en solo. À l’écart des plus grandes salles du monde, à la lumière du jour
et sans artifices, le génie du flamenco ira toujours plus loin dans la création avec moins.
Du 28 juillet au 2 août à 20 h 30 au Musée Picasso. Tarifs: de 8 € à 20 €. Renseignements ici.
La nouveauté
Ne cherchez pas l’animal. Ours, d’Idan Sharabi, est une quête qui se prononce à l’anglaise, « aweurz », pour « nos
pays ». C’est une quête sur les traces de nos sensations éprouvées durant nos voyages et nos errances nostalgiques.
Pour la première fois en France, Iban Sharabi et ses danseurs font voir ce que c’est d’être perdu et retrouvé.
Du 21 au 25 juillet, dans 5 quartiers, gratuit. Renseignements ici.
La sensation
Avec ses origines créoles, une enfance entre Haïti et New York et une adolescence à La Nouvelle-Orléans, l’univers de la
violoncelliste et chanteuse Leyla McCalla est unique. Elle nous plonge avec légèreté et profondeur dans le blues
américain et le folk haïtien.
Du 25 juillet au 2 août, dans 7 quartiers, gratuit. Renseignements ici.
La surprise
En détournant des objets, en se courant après ou en se montant dessus, le jeune quatuor de la formation A Coming
Community illustre avec amusement la célèbre phrase de Brassens, selon laquelle « le temps ne fait rien à l’affaire… ».
Heureusement pour notre plus grand plaisir.
Du 23 au 26 juillet au Carreau du Temple, de 8 € à 20 €. Renseignements ici.
Juliette REDIVO
Paris quartier d’été, du 14 juillet au 9 août 2015. Billetterie: 01.44.94.98.02
http://www.la-croix.com/Culture/Actualite/Avec-Paris-Quartier-d-ete-la-capitale-au-rythme-de-l-art-2015-07-16-1335049
2/2
Date : 18/19 JUIL 15
Page de l'article : p.13
Journaliste : Étienne Sorin
Pays : France
Périodicité : Quotidien Paris
OJD : 314312
Page 1/1
Paris quartier d'été
est une fête
FESTIVAL Jusqu'au 9 août, la manifestation
propose des spectacles de haute volée aux quatre
coins de la capitale. Échantillons.
ÉTIENNE SORIN [email protected]
e Parisien éclaire et privé de
vacances ou le touriste averti
ne sauraient passer à côté.
Comme chaque année, le
festival Paris quartier d'été,
du 14 juillet au 9 août, vient rompre la
monotonie d'une capitale assoupie.
Une oasis au milieu d'un désert culturel. Le public se presse donc naturellement aux spectacles, concerts et
autres événements singuliers ou inclassables disséminés dans la ville et
en banlieue.
Mardi 14 juillet, pour l'ouverture
des festivités, la foule était nombreuse
aux portes du Théâtre de la Cité internationale. Il fallait arriver tôt pour assister gratuitement à la première de
Sans objet (à voir jusqu'au 2 août), reprise d'une chorégraphie spectaculaire dont le héros est un robot. Son
concepteur, Aurélien Bory, a récupéré un bras articulé qui a trimé dix ans
sur une chaîne de montage d'une
grande marque automobile allemande. La machine est désormais « sans
objet » et c'est bien plus beau lorsque
c'est inutile. L'anthropomorphisme
joue à fond. Elle semble nous regarder, respirer, ressentir. Elle s'humanise à mesure que ses partenaires,
deux hommes en costume-cravate, se
mécanisent, pantins dérisoires manipulés avec violence ou douceur. Une
performance à la fois inquiétante et
burlesque.
Au même moment, et sans payer un
kopeck, on pouvait aussi revoir Vioîin
phase, solo de la chorégraphe Anne
Teresa De Keersmaeker sur la musique de Steve Reich, sous les vitraux
de l'église Saint-Eustache. Vendredi,
L
Tous droits réservés à l'éditeur
la compagnie Rimini Protokoll est entrée en scène. Spécialiste d'un théâtre
tout à la fois documentaire et déambulatoire, elle donne rendez-vous
pour sa nouvelle création, Remote Paris (jusqu'au 8 août), devant l'entrée
du cimetière du Père-Lachaise. Le
point de départ d'un circuit touristique d'un genre particulier, avec
audio-guide sur les oreilles. Le point
d'arrivée reste mystérieux.
Le plein air domine
Le plein air domine et nombre de
spectacles se donnent sur les places,
dans les squares et les jardins (Tuileries, Archives nationales). Natalie
Dessay, elle, aura un toit au-dessus de
la tête et ne chantera pas. Au Théâtre
de l'Athénée, du 21 au 24 juillet, la colorature joue Uno", le monologue du
dramaturge britannique Howard Baker, qu'elle a créé au Théâtre de
Tours, sous la direction de Jacques
Vincey. Yoann Bourgeois, lui, fait le
grand écart. L'acrobate s'abrite sous
la halle du Carreau du Temple pour
Leaving Room (du 22 au 25 juillet) et
s'envole dans les airs le temps de
Cavale, sur le parvis du Sacré-Cœur
(26 et 27 juillet).
Paris quartier d'été a ses fidèles,
spectateurs comme artistes. Israel
Galvan est ainsi de retour pour la première à Paris de son Solo. Le Sévillan,
incarnation d'un flamenco moderne,
sans folklore, habitué auparavant à
danser au Palais-Royal, se produit
cette année à l'ombre d'un autre artiste espagnol, dans le jardin du Musée Picasso. Les mânes du Minotaure,
le corps del Bicho raro («drôle
d'oiseau»). •
Paris quartier d'été, jusqu'au 9 août.
www.parisquartierdete.com
QUARTIER 7809864400505
Date : 21 JUIL 15
Page de l'article : p.8
Journaliste : T. N. H. R
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 122744
Page 1/2
IDEES & DEBATS
art&culture
L'exquise balade tyrannique
de Rimini Protokoll
sant le principe du « Livre
Un étrange attroupement THEATRE
dont vous êtes le héros », les
Remote Paris
stationne au cimetière du
A l l e m a n d s semblent
Père-Lachaise. Des touristes de Rimini Protokoll,
octroyer une pseudo-liberté
venus s'extasier en masse Paris Quartier d'Eté,
pour mieux souligner à quel
devant la beauté de notre départ cimetière du Pèrepoint nous sommes définis
patrimoine ? Presque. Lachaise. Jusqu'au 8 août.
par notre attachement aux
Rimini Protokoll nous invite (OI 44 94 98 00). 2 heures.
règles.
à redécouvrir la capitale
sous la forme d'une visite
guidée avisée politique dans le cadre de Paris Big Brother auditif
Quartier d'Eté. Sous couvert d'une excursion Diiticile de sortir du rang lorsque la bride
détendue, le collectif allemand enclenche serre autant le cou... Tels des chiens dociles,
une réflexion pertinente sur la démocratie, les spectateurs-acteurs se conforment aux
l'instinct grégaire, le rapport à la nature et à invectives sans broncher. Les dictateurs invila technologie, la soumission au collectif sibles exercent leur emprise d'une main de
fer. Pourtant, « Remote Paris » offre paradodans « Remote Paris ».
Pendant deux heures, Margot puis Bruno xalement une réappropriation du territoire
assurent dans leur rôle de « bergers sans par une confrontation directe entre l'espace
visage ». Ce binôme, purement virtuel (grâce verU'urbanitéparisienneetl'envahissement
à des casques), oriente le troupeau de cin- des nouvelles technologies. Servitude volonquante moutons dans le nord-est parisien. taire, celtes, mais non dénuée d'émerveilleDu Belleville chinois en passant par l'hôpital ment. La force de la meute crée un cocon
Saint-Louis, nous voilà embarqués dans une sécurisant au milieu de la f ouïe : liés le temps
aventure qui nécessite de solides chaussures de cette visite, nous formons une entité disde marche. Sous une fournaise impitoyable, parate allant de la fillette au jeune couple, en
ponctuée d'averses bienvenues, la « horde » passant par les personnes âgées.
Rimini Protokoll expérimente avec intellidéambule selon un périmètre bien établi.
Loin d'être contemplative, la promenade gence le principe de solidarité éphémère :
initiée par Rimini Protokoll incite à repenser lançant des défis loufoques aux participants
(faire une ola, se lancer dans une course
la notion même d'individu au sein d'un
groupe. Comment se comporter à l'intérieur effrénée, danser sans crier gare ou chantond'une communauté ? Faut-il suivre le ner « Viens, je t'emmène »), le collectif
meneur ou se rebeller ? Ironique et ingénu à démontre que malgré cette tyrannie fictive,
la fois, notre tandem vocal souffle à nos l'individu sait engendrer une belle synergie.
oreilles de fausses alternatives : pervertis- Esclaves mais pas trop \-T.N.H.R
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 6026074400502
Date : 21 JUIL 15
Page de l'article : p.8
Journaliste : T. N. H. R
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 122744
Page 2/2
Le temps d'une balade dans le nord-est parisien, les visiteurs expérimentent une
solidarité éphémère, à travers, notamment, des défis loufoques. Photo Expander Film
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 6026074400502
Date : 23 JUIL 15
Page de l'article : p.8
Journaliste : Thomas NgoHong-Roche
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 122744
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IDEES & DEBATS
Natalie Dessay, ondine déglace
Thomas Ngo-Hong-Roche
THEATRE
Und
d'Howard Barker
M S de Jacques Vmcey,
Paris Quartier d'Eté
Th de I'Athenee, jusqu'au
24juillet Puis en avrilmai 2016 au Th de la Ville
Notre etoile de la scene lyrique aime incontestablement les defis Pour ses premiers pas au theâtre, Natalie
Dessay quitte sa peau de
sirène ensorcelante pour
revêtir les habits d'une aristocrate juive ravagée par les
fantomes de la Shoah dans « Und » Ce
monologue ardu et mystérieux d'Howard
Barker, presente au Theâtre de l'Athenee
dans le cadre de Pans Quartier d'Eté, eclaire
avec brio la question du deuil impossible et
de la schizophrenie traumauque
Mains dans le dos, implacable raideur et
regard severe pas de doute, Und rumine
Elle attend son amant depuis un petit
moment déjà Que peut-il bien faire ' En
somme, une introduction digne d'un boulevard classique Or, tout comme Harold Pinter dans « Ashes to Ashes », son contemporain Howard Barker s'inspire d'un cadre
trivial pour évoquer l'Histoire avec un grand
H, maîs de maniere discontinue, presque
pomûlhste Le spectre d Auschwitz plane sur
cette femme dont le prénom renvoie ironiquement a une connexion manquee entre le
present et le passe, l'amour et la mort Figure
typique du « musulman » conceptualise par
Primo Levi (en s'écartant de la reference
purement religieuse), Und se traîne comme
un zombie dans un etat de non-humanité et
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s'élance vainement vers des
retrouvailles impossibles et
fantasmees
Prison gelée
Pour matérialiser cette aliénation mentale, Mathieu
Lorry-Dupuy a conçu une
magnifique scénographie
encerclée par un lustre de
lames glacées créant une pluie continuelle
de fines gouttelettes, Natalie Dessay entame
une prodigieuse course contre la montre
tandis que les illusions s envolent, les stalactites explosent sur le sol Jacques Vmcey
(directeur du CDR de Tours) sublime la parution interprétative de la colorature poupée de cire rigide qui bascule insidieusement vers la folie la plus complète pour
parvenir a une lucidité non moins terrible,
cette ondme volcanique se délecte visiblement de son rôle avec une gourmandise de
petite fille au rêve enfin accompli
Portée par I accompagnement musical
oppressant d'Alexandre Meyer (avec les
sons lancinants de cloches apocalyptiques),
Natalie Dessay se paye le luxe de se moquer
de son statut de diva avec un aplomb de
reine des neiges Gerant aussi bien les couleuis comiques de la piece que ses aspects
bien plus troublants, elle brûle les planches
avec une assurance déconcertante Jusqu'à
ce kaddish final déchirant, singulière priere
juive pour les morts •
QUARTIER 6419274400524
Date : 24 JUIL 15
Page de l'article : p.26
Journaliste : Gilles Renault
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 93781
Page 1/2
MÉCANIQUE
Dans Sans objet, les acteurs ont pour consigne de suivre les moindres directives du robot au bras articulé. PHOTO AGLAÉ BURY
«Sans objet», quand
la machine s'éveillera
Repris dans le cadre de Paris quartier d'été,
le spectacle d'Aurélien Bory met en scène deux
hommes et un robot. Une confrontation riche
en variations hybrides, entre attirance et rejet.
Pdr
GILLES RENAULT
ans objet raconte une histoire
quasiment sans paroles. Tout
au plus, dans la confusion de
voix trafiquées, discernera-t-on un
bref échange en anglais entre les
deux protagonistes qui occupent le
plateau, l'un disant : «Je ne sais pas
de quoi tu parles», et l'autre rétorquant quelque chose du genre «de
toute façon, cette conversation est
dénuée de fondement». S'ils ne ménagent pas leur peine soixante-dix
S
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minutes durant (ce qui leur vaudra
au salut final des applaudissements
nourris et justifiés), Olivier Alenda
et Olivier Boyer ne sont pourtant
pas les stars du casting de Sans objet, l'attention étant captée par un
robot dont le puissant bras articulé
«six axes» (piloté par Tristan Baudouin, qui aura aussi sa part de
hourras) dicte les déplacements, les
acteurs ayant la consigne de «suivre
la machine, être réceptif, passif, se
laisser guider, s'accrocher».
Emergeant de la pénombre sous
une lourde bâche plastifiée, c'est
d'abord une créature informe qui,
comme prisonnière de son enveloppe, décrit une série de figures
énigmatiques (un préambule qu'on
a pu voir à Paris, lors de la Nuit
blanche 2014). Puis, deux hommes
costumes s'en viennent la délivrer,
nouant avec l'outil animé une relation ambiguë où se mêleront attirance et répulsion, peur et séduction, complicité et rejet.
Discipline. Naturellement, si on
peut dire, la machine (rescapée
dans la «vraie vie» de dix ans de travail sur une chaîne de montage
dans lindustrie automobile) s'humanisera au gré des figures (jusqu'à
jeter des œillades au public), à mesure que nos congénères verront,
eux, leur condition s'altérer, d'ana-
morphoses en gestes saccadés.
L'hybridation suggérant diverses
références cinématographiques
(2001, l'Odyssée de l'espace, Wall-E,
voire les Temps modernes ou Metropolis), le propos n'en revendique pas
moins sa nature théâtrale, l'approche usuelle du plateau étant transfigurée par un corps étranger saisissant d'inventivité.
Créé en 2009 à Toulouse, ce Sans
objet est signé Aurélien Bory, metteur en scène et scénographe obsédé par «le renouvellement de la
forme», dont chaque inspiration
(Plan B, Azimut, Plexus, Questcequetudeviens ?) atteste qu'il est depuis dix ans l'un des démiurges les
plus doués du circuit (I). Mêlant
danse, cirque, musique, théâtre,
installation et nouvelles technoQUARTIER 6703474400508
Date : 24 JUIL 15
Page de l'article : p.26
Journaliste : Gilles Renault
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 93781
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logies (à géométrie variable), Bory
brouille les pistes à mesure qu'il
tente de repousser les potentialités
de chaque discipline et, six ans plus
tard, son robot - comme les questionnements qu'il induit- n'a pas
pris un point de rouille.
Flair. Une aubaine pouvant en cacher d'autres, la reprise au Théâtre
de la Cité internationale de Sans objet a coïncidé avec celle, mais pour
un soir seulement à l'église SaintEustache, du Violin Phase de la chorégraphe flamande Anne Teresa
De Keersmaeker, l'offrande mirifique lançant ainsi, mardi 14 juillet,
la version 2015 du festival Paris
quartier d'été. Un rendez-vous
essentiel qui, depuis un quart de
siècle, aiguille le public vers des
propositions singulières sans être
hermétiques. Et ce grâce au flair du
tandem Patrice Martinet/Carole
Fierz qui joue chaque année au Petit
Poucet en semant partout dans Paris et en périphérie (Nanterre, Orly,
Pantin, La Courneuve...) une brassée d'événements rétifs aux classifications, puisque conçus par des artistes qui, selon l'édito, «n'ont plus
envie d'être rangés dans la case "cirque", dans la catégorie "contemporain", dans la typologie "folklore" ou
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dans la boîte "flamenco"».
Parmi la vingtaine de spectacles
(une bonne moitié étant gratuits)
que «seules les rencontres, les intuitions, les passions, voire la folie,
nous ont conduits à proposer»,
comme le proclame le directeur Patrice Martinet, on aura pu apprécier
les débuts sur une scène de théâtre
parisien de la soprano Natalie Dessay, dans Und, le monologue du
dramaturge Howard Barker précédé
d'échos très favorables. Il faudra
aussi guetter I'Acid Brass de Jeremy
Délier et The Fairey Band (le 8 août),
une fanfare fondée par l'armée de
l'air britannique qui lustre les tubes
de l'acid house de la fin des années 80 ; ou encore Time of Woman
(du 5 au 7 août), rencontre entre
quatre musiciens et quatre chanteurs coréens initiée par la Eun-Hye
Jung Company dans les jardins du
ministère de l'Intérieur. -*•
(I) A signaler, dans le cadre du
«Voyage à Nantes», l'installation
SpectacuJa, une création du même
Aurélien Bory visible jusqu'au 30 août
au Théâtre Graslin (entrée libre).
SANS OBJET
d'AURÉLIEN BORY Théâtre de la
Cité internationale, 16, boulevard
Jourdan, 75014. Jusqu'au 2 août.
Festival Paris quartier d'été,
jusqu'au 9 août.
Rens. : www.quartierdete.com
QUARTIER 6703474400508
Date : 24/25 JUIL 15
Page de l'article : p.8
Journaliste : Philippe Noisette
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 122744
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IDEES & DEBATS
art&culture
Paris Quartier d'Eté : l'art
renversant de Yoann Bourgeois
l'envers Ou comment
s'affranchir des lois de la
gravite Plus tard, c'est face a
Dans ce « salon » version
de Yoann Bourgeois Paris
Marie Fonte sur un drôle de
extra-large installe sous les
Quartier d'Eté, Carreau du
demi-globe evide que le duo
verrieres du Carreau du
Temple, jusqu'au 25 juillet
improvise une danse malalemple, Yoann Bourgeois
(OI 44 94 98 02)
droite Le mouvement
reçoit a la nuit tombante
encore et toujours
tapis au sol, transats pour
Pour cette premiere parisienne de « Leales plus chanceux « Leavmg Room »
vmg Room », une musicienne avec harpe et
déploie ses charmes sans tapage
voix, Lauie Brisa, est conviée Ces volutes
Du burlesque, tout d abord, avec quèlques
sonores épousent au mieux chaque geste
objets retors, de la poesie ensuite dans ce
Reste l'immensité du lieu qu'il faut apprisimple numero de jonglage Bourgeois assis,
voiser Ce n'est pas la partie la plus facile Des
maniant des balles blanches, sa comparse
ombres se découpent dans le clair-obscur
Mane Fonte se prenant au jeu Ces deux-la
du soir On perd parfois en intensité ce que
nous racontent une histoire en pointillé
l'on gagne en mystere Yoann Bourgeois
peut-être même celle d'un couple Elle est la
pour lui, il est la pour elle Ils en viennent pai - recherche comme souvent ce point de suspension entre le rêve et la réalité
fois aux mains, finissent par casser les chaises et la table Elle s'envole littéralement par
la magie d'un instrument a bascule
Temps suspendu
Cest « Gravity » sans ellet special autre
Dans son sillage, la virtuosité tient a peu de
que l'imagination déployée de piece en piece
chose un ballet de mains, une chute Delà
par Yoann Bourgeois Que ce soit dans
marche a l'abandon il n'y a qu'un pas que
« Celui qui tombe », sa derniere creation, ou Yoann Bourgeois franchit avec allure
dans « Cavale » -justement repris toujours
« Leavmg Room » pourra paraître moins
dans le cadre de Pans Quartier d'Eté les 26 et
abouti que « L'Art de la fugue » ce n'est pas
27 juillet sur le parvis du Sacre-Cœur -, l'art
le but recherche par ce trio Cette piece a
de cet altiste est majuscule II y a de la fougue vivre est aussi et surtout un temps susdans ce « Leavmg Room » compose de cour- pendu en plein milieu de I ete En sortant du
tes pieces On retrouve le trampoline qu'il
Carreau du Temple, il nous a fallu quèlques
affectionne sauf que Yoann Bourgeois le
secondes avant de revenir sur terre
cache dans un decor de bois - signe Goury - Preuve que l'art renversant de Yoann Bouravec escalier et mur intègres Et voila notre geois nous aura transportes ailleurs cinhomme qui marche littéralement la tête a
quante minutes durant •
Philippe Noisette
CIRQUE
Leaving Room
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QUARTIER 6732474400508
Date : 24/25 JUIL 15
Page de l'article : p.8
Journaliste : Philippe Noisette
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 122744
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Yoann Bourgeois recherche le point de suspension entre le rêve et la réalité.
Photo Yoann Bourgeois
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 6732474400508
Date : 25/26 JUIL 15
Page de l'article : p.11
Journaliste : Étienne Sorin
Pays : France
Périodicité : Quotidien Paris
OJD : 314312
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Quels cirques !t
FESTIVAL Dans le cadre de Paris quartier d'été, «A Coming Community»
et «Leaving Room», au Carreau du Temple, emmènent les spectateurs
dans des jeux inhabituels. Rafraîchissant.
ÉTIENNE SORIN esorin(â>lef igaro.fr
uel est le point commun entre les quatre « acteurs » de A
Coming Community et le
trampoliniste Yoann Bourgeois? On peut les voir au
Carreau du Temple, dans le
cadre du festival Paris quartier d'été. Les
premiers accueillent dès 20 heures le public dans la salle de spectacle de la halle
du Marais. Ils sont quatre. Le Belge barbu
Rieter Ampe, le grand Allemand Hermann Heisig, le petit Portugais Nuno Lucas et le Portugais moins petit Guilherme
Garrido. Ils se prennent le micro des
mains, se présentent. Ils ont l'air d'avoir
fumé la moquette. On dirait une contrepublicité pour le programme d'échanges
étudiant Erasmus. Ces cancres farceurs
commencent par une danse contact qui
Q
n'a rien de fortuit : Pieter Ampe, mélange
de François Damiens et de nain échappé
du Seigneur des Anneaux, a étudié la danse à l'école PARTS de Bruxelles et a joué
avec la célèbre chorégraphe Anne Teresa
De Keersmaeker.
Des idiots sérieux
Sauf qu'ici, leur «occupation de l'espace» nous rappelle ce que l'on savait
déjà: le ridicule ne tue pas. Un ballon
gonflable occupe ces chiots fous pendant
dix minutes. Se mettre en caleçon, jouer
de la batterie, se déguiser en légionnaire
romain... La camaraderie virile n'accouche pas forcément de grandes actions.
Cela dit, faire n'importe quoi n'est pas
donné à n'importe qui. Et il faut prendre
ces idiots au sérieux. Ce que la politique
échoue à faire, F art y parvient. Les membres d'un groupe de danseurs ou de rockeurs polyglottes s'entendront toujours
mieux que les ministres des Finances de
la zone euro.
Moins déconnant mais tout aussi réussi, le Leaving Room de Yoann Bourgeois se
déploie à la tombée de la nuit sous la
verrière du Carreau du Temple. Acrobate, acteur, jongleur, danseur, Bourgeois
est de ceux qui emmènent le cirque sur
d'autres terrains de jeu. Il a cette fois pour
partenaire Marie Fonte. Leur chassecroisé alterne les instants d'harmonie et
de déséquilibre, de volupté et de rupture.
Il jongle avec trois balles blanches, elle
s'envole, juchée sur une balance de Lévite-un genre de balançoire pourvue d'un
contrepoids. Assis autour d'une table, ils
s'agrippent, s'empoignent, s'empaffent.
On peut y voir une scène de ménage sans
cris mais non sans casse. Les artistes ne
font rien comme tout le monde. Ici, ce ne
sont pas les assiettes qui se brisent mais la
table et les chaises qui se fendent.
La harpiste Laure Brisa met en musique
et en sons ce pas de deux. Schubert, Philip Glass et Bach rythment ces scènes de
la vie conjugale sans paroles. Sisyphe
amoureux, Yoann Bourgeois gravit un
escalier de bois qui le fait tomber et rebondir sans cesse pour tenter de rejoindre l'être aimé. Image superbe que l'on
retrouvera dans Cavale, autre pièce du
même trampoliniste. À découvrir sous les
étoiles, sur le parvis du Sacré-Cœur, les
26 et 27 juillet. •
A Coming Community, jusqu'au 26 juillet,
a 20 heures. Leaving Room, jusqu'au 25 juillet,
a 22 heures, au Carreau du Temple (Paris IIIe).
www.quartierdete.com
Dans A Coming Community, un ballon fou joue un rôle de premier plan. REINOUT MIEL
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QUARTIER 6334574400503
Date : 26/27 JUIL 15
Page de l'article : p.21
Journaliste : Rosita Boisseau
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 273111
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CULTURE
Escadrille de lascars en goguette à Paris Quartier d eté
Yoann Bourgeois, avec « Leaving Room », et rieter Ampe et sa bande, avec « A Coming
Community », secouent, chacun à sa manière, la manifestation parisienne
DANSE
R
ire dès la première seconde d'un spectacle de
danse
contemporaine
n'arrive pas tous les jours. Se bidonner ensuite dans un état
d'euphorie douce ne ressemble à
rien de connu. On en profite à
fond, on aimerait que cela dure
éternellement. Et cela dure presque une heure, ce qui est déjà une
prouesse. Le nom dè l'aphrodisiaque : A Coming Community. Celui
des super-chimistes : rieter
Ampe, Guilherme Garrido, Nino
Lucas et Hermann Heisig. Bref,
une drôle de communauté flamande, portugaise, allemande,
dont l'anglo-français approximatif est d'emblée un moteur de rigolade.
A l'affiche de Paris Quartier
d'été, cette escadrille de lascars en
goguette frappe un mélange de
danse, clown, western, rock, dilué
dans beaucoup de sueur et avec
quèlques touffes pour pimenter le
tout. Régressif, d'accord (mais
franc), ras le slip, parfois (mais potache), épatant, toujours. Avec de
l'invention, du délire et une envie
de faire péter les joints du spectacle propre sur lui sans pour autant
se prendre au sérieux.
A l'opposé, la bande partage la
soirée avec le jongleur, trampoliniste et metteur en scène Yoann
Bourgeois. Sa pièce Leaving
Tous droits réservés à l'éditeur
Une drôle
dè communauté
flamande,
portugaise,
allemande, dont
l'anglo-français
approximatif
est d'emblée
un moteur
de rigolade
Room, pour deux acrobates et une
harpiste, joue en mode zen sur le
fil d'une collection de numéros.
Burlesque déconnant à droite,
suspension sous hypnose à gauche, une balançoire qui secoue
mais laisse ravi.
Retour d'abord sur A Coming
Community. Le spectacle, furieusement allumé, ne fait pas dans
les affaires courantes de la danse
contemporaine. D'abord, les quatre potes ne ressemblent pas à
des danseurs. Jeans serrés et déchirés, baskets aux semelles décollées, barbe de bûcheron serrée
dans un élastique, leur plumage,
qui est le même à la scène et à la
ville, sent bon la vie à l'arrache.
Très références en revanche - ils
sont passés par le gratin des écoles d'art et de danse européennes
QUARTIER 7178574400502
Date : 26/27 JUIL 15
Page de l'article : p.21
Journaliste : Rosita Boisseau
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 273111
Page 2/2
-, ils possèdent tous les codes
pour mieux les pirater et s'en moquer gentiment. Et ça déborde, ça
part en vrille, ça crache, ça vocalise, ça s'arrache le micro, ça se désape évidemment au gré d'une
imagination qui ne craint rien,
surtout pas le pire (c'est bien
meilleur).
Agités du bulbe et du prépuce
On connaissait déjà rieter Ampe
et Guilherme Garrido. Leur duo
Still Standing you (2010), orgie
verbale et physique hilarante, les
avait consacrés agités du bulbe et
du prépuce (mais pas que). Leur
façon d'avoir l'air dè fabriquer le
spectacle en laissant les événements naître les uns des autres
pour mieux se déchaîner se retrouve dans cette excroissance
communautaire. Le goût comique de l'exploit débile mais magnifique prend ici un ton forcené.
Se glisser et s'enfermer dans un
énorme ballon que l'on gonfle et
dégonfle à volonté est une sacrée
entreprise. Mais voilà que surgissent sur le plateau des créatures
invraisemblables : ballon unijambiste ou garni d'une tête
d'homme, les surprises ne manquent pas de souffle. Les challenges idiots au sens noble ne sont
jamais tout à fait vains dans A Coming Community.
Avec Yoann Bourgeois, la bande
des quatre possède un thème
Tous droits réservés à l'éditeur
commun : l'effondrement. Très
rock chez les uns, il prend chez
l'acrobate un ton philosophique
et existentiel, qui est la marque
de cet artiste. Dans Leaving
Room, celui qui travaille longtemps sur des pièces courtes
avant de construire un spectacle
combine différents numéros au
gré d'un maillage dramaturgique
souple. On retrouve une bascule
en métal déjà vue dans Minuit
(2014), une table et des chaises
qui explosent, la volée de marches et le trampoline de LArt de la
fugue (2011). Ces séquences sont
reliées par un fil de douceur
nommé Yoann Bourgeois. Elles
trouvent un élan global dans la
façon dont elles s'inscrivent dans
l'immense nef vide du Carreau
du Temple, à Paris. Chaque objet,
chaque scène, se répond dans un
jeu d'échos architecturaux au
sein desquels Yoann Bourgeois et
sa complice Marie Fonte se glissent comme par magie. •
ROSITA BOISSEAU
Paris Quartier d'été. A coming
community, jusqu'au 26 juillet,
20 heures. Leaving Room, de
Yoann Bourgeois, jusqu'au
25 juillet, 22 heures. Carreau du
Temple, Paris y. Tél. : Oi- 44- 9498- 02. De 12 € à 32 €. Et aussi
Cavale, de Yoann Bourgeois, 26
et 27 juillet, 21 heures, parvis du
Sacré-Cœur, Paris 18e. Gratuit.
QUARTIER 7178574400502
Date : 28 JUIL 15
Page de l'article : p.27
Journaliste : Guillaume Tion
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 93781
Page 1/1
Lors de Remote Berlin, en 2013. PHOTO EXPANDERFH.M
Complètement balade
Conduite par Ie collectif allemand Rimini ProtokoU,
la performance «Remote Paris» embarque une
cinquantaine de spectateurs des travées du PèreLacnaise jusqu'à un endroit tenu secret, pour une
promenade hétérotopique pleine de surprises.
Par
GUILLAUME TION
ur la stèle, il y a écrit : «J.B. Casanova. Né le 16 janvier 1875, mort
dans sa 58e année. Priez pour
lui.» La tombe n'est pas entretenue. La
croix qui la surplombe s'effrite. Le bac
à fleurs en métal rouille est posé sur le
granit depuis cinquante ou cent ans.
Les coulées de cire, sur le rebord de la
stèle, sont plus récentes. Elles témoignent d'une activité dont le caractère
reste mystérieux. Cette sépulture se
trouve auecimetière du Père-Lachaise
(Paris XX ), non loin du Rond-Point des
travailleurs municipaux, d'où part Remote Paris, la création dont vous êtes
le héros du collectif allemand Rimini
ProtokoU présentée dans le cadre de
Paris quartier d'été.
S
Bande dè zombies. Deux fois par
jour, une cinquantaine de personnes
sont invitées à choisir une tombe, chacun la sienne, dans les travées du cimetière, et à l'étudier. Puis ils la quittent pour déambuler durant deux
heures à travers divers endroits de la
capitale, sur terre, sous terre, et finir
«dans les nuages», comme l'explique
Margaux, la voix de synthèse qui, via
Tous droits réservés à l'éditeur
un casque audio, guide les participants ignorant tout de leur destination
et de leur itinéraire.
Rapidement, les spectateurs-promeneurs deviennent «une horde», parfois
bande de zombies, parfois meute
d'inconnus lâchés dans un monde
réinterprété par Margaux: un feu rouge
devant lequel U faut attendre d'interminables minutes sous le soleil est l'expression de la tyrannie d'une cité qui
veut «te dicter ta conduite», le panneau
du métro indiquant la prochaine rame
dans deux minutes est un élément «qui
nous montre notre futur», une manifestation n'engage que les gens qui la pratiquent car sans eux la rue est vide... Le
tout entrelardé de questions, déprimantes, lumineuses ou sans intérêt,
sur par exemple notre place dans la
société, les traces que l'on laisse, la
probabilité que l'on a d'être victime
d'une maladie ou encore les longévités
comparées de nos vies et de celles des
cadavres choisis au cimetière (J.B. Casanova, 58e année).
«Le théâtre de Rimini ProtokoU ne sépare pas la scène et le public, maîs articule toujours les deux sphères selon de
nouvelles expériences d'agencements»,
explique la compagnie allemande sur
son site, qui a fait de son expérience
RemoteXun classique déjà déplacé et
configuré pour les topographies d'Avignon, de Lausanne ou du Havre. Cette
version parisienne «d'agencements»
chers à Deleuze fait la part belle aux
hétérotopies chères à Foucault, ces «espaces autres» au coeur de nos sociétés
- dont nous tairons la liste pour ne pas
gâcher le programme.
Artère. Ce qu'il faut savoir, en revanche, c'est que la promenade se déroule
même par temps de pluie, qu'il faut
éviter poussette et vélo, prévoir des papiers d'identité pour le prêt de l'audioguide et que les membres du collectif
n'endossent aucun rôle de comédien
durant la promenade, «laissant ressurgir clairement la réalité par la mise en
scène». Quand Margaux, en début de
parcours, intime aux participants de
s'asseoir et d'observer une artère du
cimetière, un couple soudain la traverse : cette jeune femme qui plisse les
yeux face au soleil, parfaitement éclairée, et ce garçon qui regarde à travers
le grillage d'un caveau, un peu trop
curieux peut-être, ce sont vous. Ce sont
nous. Les vivants. •»•
REMOTE JVUUS
de RIMINI PROTOKOU.
Jusqu'au 8 août, (presque) tous
les jours à ll heures et 16 heures
au départ du Père-Lachaise
(entrée métro Gambetta).
Inscriptions conseillées
au OI449498 02.
Rens.: www.quartierdete.com
QUARTIER 3713774400507
Date : 29 JUIL 15
Page de l'article : p.9
Journaliste : T.V. / F.C.
Pays : France
Périodicité : Hebdomadaire
Page 1/1
Têtes d'affiche
Surprise
ÉVÉNEMENTSUR
LA VOIX PUBLIQUE
Un GPS autoritaire vous envoie balader en ville:
une expérience entre promenade et flash mab.
Jadis acteurs, les membres de Rimini Protokoll
ont quitté la scène et laissé la place aux
spectateurs pour interpréter le monde. Dans
leurs spectacles, pas de grand récit, d'opulente
mise en scène, juste des « spect'acteurs ». Sans
eux, d'ailleurs, il n'y aurait pas de représentation.
Ils font du théâtre avec la réalité, dont beaucoup
pourraient - ajuste titre - se sentir exclus. A ce
propos, le collectif berlinois s'est fait remarquer
en voulant faire rejouer un débat parlementaire à
de simples citoyens, en lieu et place des députés,
trop souvent absents de l'Assemblée. La
représentation de Deutschland 2 est d'ailleurs
interdite par le président du Bundestag.
S'appuyant sur le même protocole, Remote,
présente aujourd'hui à Paris, est une
performance immersive où les spectateurs ont
comme scène la ville entière. Constitués en petits
groupes, ils sont équipes d'oreillettes et guidés
par une voix artificielle, comme celle du GPS, si
familière aujourd'hui. La voix, qui au début
s'annonce amicale, devient vite autoritaire,
menaçante parfois. Elle donne des ordres.
La déambulation n'a rien d'une visite touristique.
C'est une expérience physique et politique du
rapport à l'autre, une façon de se réapproprier
la ville, de contrarier les rites urbains.
Et de s'interroger sur notre soumission à la
machine, sur la façon dont celle ci contrôle la
liberté individuelle. - T.V.
I Remote Par/s I Jusqu'au 8 août i L u n , mar et jeu I6h,
mer, ven et sam. tih et l6h I Départ du cimetière du
Père-Lachaise, 71, rue des Rondeaux, 20e 10144 94 98 02
110€ | Dans le cadre de Paris quartier d'été
Plein la vue
ESTHÈTE EN SON ROYAUME
Les spectateurs reçoivent
les ordres dans des casques
et se laissent guider pour
une visite, pas vraiment
touristique, de la cité.
Tous droits réservés à l'éditeur
Qui est cet homme tenant
refusant toute modernité
tendrement «son «cerf
et prônant une vie proche
sous le bras'C'est Walt
de la nature Leurs
Driskoll, le taxidermiste,
histoires nous sont
qui empaille les trophées
rapportées par le
de tous les chasseurs à
photographe Stephane
l'arc du Northeast
Lavoue dans un reportage
Kingdom Un étrange
magnifique où alternent
territoire de la région du
paysages et portraits.
vermont, surnommé « Le
-F.C.
Royaume», où ont échoue
I Stephane Lavoue, «The
de nombreux artistes,
North-East Kingdom»
comme les acteurs et
I Jusqu'au 10 oct IDulun
marionnettistes du Bread
and Puppet Theatre, maîs
au sam I0h-I9hso
I Espace photographique
aussi des paysans
Leica Store, 105-109, rue
utopistes et des
du Faubourg-Saint-
personnages originaux
Honore, 8e I Entrée libre
QUARTIER 9528874400524
Date : 30 JUIL 15
Page de l'article : p.8
Journaliste : Philippe Noisette
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 122744
Page 1/2
IDEES & DEBATS
art&cutture
Israel Galvân dompte
le ciel de Paris
que son corps est marque
pas chacune de ses pieces
précédentes « Toutes ont
Ciel plombe, pluie persis- de et par Israel Galvân
tante il en faudrait plus Musee Picasso,
laisse des traces, donc je ne
peux pas etre le même
pour entraver la marche Paris Quartier d'été
qu'avant » C'est en partie
d'Isiael Galvân, le danseur jusqu au 2 août
sevillan qui n'en finit pas de
(OI 44 94 98 02)
vrai On décelé ici ou la le
soliste magnifique de « La
bousculer le genre flaEdad de Ora » ou celui plus
menco En ce 29 juillet, soir
de premiere dans le jardin du musee engage de « Le Reel » - ses chorégraphies
Picasso a Pans, il a donc affronte une meteo admirables Maîs également tous les fantôdigne d'un mois de novembre Face a un mes du flamenco passe et sans doute quèlpublic transi, Galvân donne son « Solo » ques figures de la danse contemporaine
tout de noir vêtu avec pour seul decor la
façade du musee Des son entree en Masculin-féminin
« scene », un frisson parcourt les rangées de Galvân est a la fois masculin et feminin dans
spectateurs Cest peut-être le vent qui gon- cette maniere de poser sa gestuelle, de glisfle les ponchos distribues par le festival ou ser aussi II ne s'interdit rien, pas même le
simplement la proximite avec un des plus grotesque d'une bouche grande ouverte ou
grands interprètes actuels
d'un en II vit et vibre tout a la fois Epousant
Israel Galvân aime la France, qui lui rend durant une poignee de secondes un des
bien il a l'air sincèrement heureux de pré- murs du bâtiment il semble respirer la
senter cette petite forme En guise d'accom- pierre, s'y rechauffer peut-être Mineral
pagnement sonore, il aura droit a des bruits pour tout dire Et bien que les salles renferd'oiseaux ou la cloche d'une eglise toute mant les tresors de Picasso étaient ce soir-la
proche Plus tard, le danseur s'amusera fermées aux visiteurs, on ne peut s'empêd'une grille au sol sur laquelle il use son cher de penser qu'un dialogue secret s'est
zapateo - la frappe des pieds dans le fla- instaure entre le peintre et le chorégraphe
menco Maîs, cest bel et bien le travail des
Au final, apres trois rappels, Israel Galvân
bras qui fait chavirer la foule Façon deesse a trouve la force de saluer a nouveau ses
égyptienne, mains sur le haut du crâne ou admirateurs On lui a jeté une serviette sur
sur le visage, claque sur les hanches tout y les epaules Israel Galvân tel un boxeur avait
passe Israel Galvân répète inlassablement vaincu les elements par KO Et nous avec •
Philippe Noisette
DANSE
Solo
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 2027974400504
Date : 30 JUIL 15
Page de l'article : p.8
Journaliste : Philippe Noisette
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 122744
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Le danseur et chorégraphe espagnol de flamenco, Israel Galvan, vit et vibre
son « Solo » tout de noir vêtu avec pour seul décor la façade du musée Picasso.
Photo LmsCasnllaFotografia
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 2027974400504
Date : 30 JUIL 15
Page de l'article : p.15
Journaliste : Rosita Boisseau
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 273111
Page 1/1
CULTURE
Israel Galvan danse avec la pluie
Un solo de flamenco dépouillé dans le jardin du Musée Picasso
DANSE
O
n avait rêvé trop fort.
Rêvé de combats graphiques, de dialogue sans pitié. Malheureusement, Israel Galvan ne danse pas dans le Musée
Picasso, au plus près des toiles. Il a
été invité par le festival Paris
Quartier d'été à investir le jardin,
et ses pelouses au carré. Un challenge tout de même : celui du
vide, du plein air et de la météo.
Coup de chance, il pleut, mardi
28 juillet. Le public est là, d'attaque. Distribution gratuite de ponchos en plastique. Ambiance crachin breton sur la péninsule ibérique. Israel Galvan se jette à l'eau
en tee-shirt manches courtes et
pantalon moulant noir. Il se pose
devant l'espace délimité sur fond
de façade aux fenêtres aveugles.
Un cadre pas loin d'un décor de
théâtre en carton-pâte sur lequel
va trancher la silhouette sèche de
l'un des danseurs flamencos les
plus en vue du moment.
La pluie, le sol, la lumière naturelle fouettent l'énergie de Galvan. Il pirouette à toute vitesse,
dérape et poursuit sur sa lancée. Il
ne lâche rien sur son flamenco,
teste des ports de bras souples à
l'égyptienne et des mains tremblées autour du visage, des chutes
vrillées. Il ne répète quasiment jamais le même enchaînement de
Tous droits réservés à l'éditeur
pas, se concentre entre deux déflagrations puis repart à l'assaut,
conduisant ce corps pour voir
quel flamenco en sort. La pluie ne
s'arrête pas, des bourrasques font
claquer les ponchos, les mouettes
ricanent. Moment unique.
Homme orchestre
Peu habitué à danser en extérieur,
Galvan a eu envie de se plier à un
contexte incertain. « Je suis ravide
me confronter à ce côté urbain,
précisait-il avant le spectacle. Les
oiseaux, les bruits de la ville vont
changer ma danse. Cette réalité va
la nettoyer, en quelque sorte. Je
vais aussi pouvoir regarder les
spectateurs les yeux dans les yeux
ce qui n'arrive jamais dans un
théâtre où l'on se retrouve devant
une grande masse noire. J'aimerais
qu'un voisin là-haut se mette à sa
fenêtre pour crier qu'il en a marre
de la danse. »
Personne au balcon ce soir mais
question nettoyage, ça marche.
Galvan sort trempé de la performance qu'il va légèrement écourter après avoir arpenté l'espace en
tous sens. Gamme sonore variée
des frappes de pieds selon les endroits. Elles sont mates sur la
poussière qui rappelle son spectacle Arena (2004) autour de la tauromachie et de la corrida. Plus
sourdes sur le petit paillasson en
fausse pelouse, lointain cousin du
carré de sable de El Final de este estado de cosas, redux (2008) : en
short et pieds nus, il y livrait un
solo somptueusement bizarre.
L'absence de musique n'a jamais fait peur à Israel Galvan. Le
danseur flamenco est un orchestre à lui seul : zapateado, claquements des mains sur les cuisses et
la poitrine... Galvan transforme
tout son corps en caisse de résonance. Il bruite sa danse, la soutient à coups d'onomatopées, la
crache même, tape ses doigts sur
ses dents, ses semelles... Tout chez
lui fait flamenco.
Ce solo « moment de vérité »,
prévu pour des circonstances extraordinaires, Galvan l'a déjà interprété en 2010 dans un cinéma
troué par les bombes à Beyrouth
(Liban), mais aussi à la Fondation
Calder à New York, en 2014. Il aime
ces déroutes spectaculaires qui le
forcent à contrer son tempérament méticuleux. Sa prochaine
pièce sera entièrement improvisée avec un groupe de danseurs
triés sur le volet. « Je veux sortir de
mon cadre millimétré, partir de
zéro, prendre vraiment des risques », affirme-t-il. •
ROSITA BOISSEAU
Solo, d'Israël Calvan. Paris
Quartier d'été. Musée national
Picasso, Paris 3e. Jusqu'au 2 août.
20 hso.De8€à20€.
QUARTIER 8393974400504
Date : 31 JUIL 15
Page de l'article : p.11
Journaliste : Florence Vierron
Pays : France
Périodicité : Quotidien Paris
OJD : 314312
Page 1/1
Une voix m'a dit :
« Lève-toi et marche !»
PARIS QUARTIER D'ÉTÉ Avec «Remote Paris »,
le collectif allemand Rimini Protokoll transforme
une promenade au Père-Lachaise et dans les rues
de la capitale en un décapant voyage intérieur.
FLORENCE VIERRON Oflovierron
lors que l'on se préparait à
marcher dans les rues de Paris, une voix de synthèse
nous demande de nous asseoir. Casque sur les oreilles,
une cinquantaine de personnes font
connaissance avec Margaux. «Je ne suis
pas humaine, et je vais faire de mon
mieux », prévient la guide avant d'inviter les participants à contempler une
tombe du cimetière du Père-Lachaise,
début du parcours, puis à lever les yeux
vers les nuages. «Tu ne sais pas voler,
mais dans quatre-vingt-dix minutes,
tu seras au-dessus de la ville ^poursuitelle. Tout le monde décolle sans connaître
la destination finale.
«Remote Paris », promenade proposée dans le cadre de Paris quartier d'été,
n'a rien d'un spectacle ni d'une visite
culturelle. Devenus une «horde », les
promeneurs obéissent aux directives de
Margaux. « Ceux qui sont en tête tournent
A
Les promeneurs parisiens se transforment
en manifestants lorsqu'ils répondent aux
directives du collectif Rimini Protokoll.
Tous droits réservés à l'éditeur
à droite. Monte dans le métro maintenant,
comporte-toi comme un passager normal... » Sous le regard étonné des gens du
quartier, nous patientons plus de temps
que nécessaire pour traverser la rue - « le
feu rouge est un exercice de dictature
automatisée », affirme Margaux -, levons
le bras un objet à la main comme si nous
manifestions - « le pouvoir de la majorité
nous fait f aire des choses que nous ne ferions pas seuls » -, chantons à tue-tête
une chanson de Louise Attaque, entamons un sprint, dansons sur une place,
marchons en arrière, observons les
clients à une terrasse de café... La voix
nous parle en permanence, se soucie de
notre état : comment se sent-on au milieu de la horde ? Préférerait-on être
seul ? Qui a l'air inquiet, tendu,
confiant ?
Berger sans visage
Conçu par le collectif allemand Rimini
Protokoll, qui élabore ses thématiques à
partir de la réalité, l'itinéraire est un voyage intérieur. Margaux, berger sans visage,
prend possession de notre corps et nous
force à analyser nos comportements pour
mieux pointer nos faiblesses, notre indifférence aux autres, notre perte de pouvoir
face aux technologies et le caractère éphémère de notre passage sur terre. Et nous
démontre que la ville est une scène que
nous ne savons pas toujours apprécier à sa
juste valeur. Au fond, peu importe l'endroit (le concept a été expérimenté à Lausanne, Berlin, Vienne, Sao Paulo, au Havre
ou à Avignon), c'est notre identité et notre
libre arbitre que Margaux met à l'épreuve.
«Chacun veut laisser une trace », af firme t-elle. Mais pas au point de sauter du haut
des escaliers où se termine cette étrange
balade pour s'écraser sur le bitume. •
«Remote Paris », entrée Gambetta du
cimetière du Père-Lachaise, jusqu'au 8 août.
Réservations au 0144 94 98 02.
www.quartierdete.com
QUARTIER 8300184400507
Date : 31 JUIL 15
Page de l'article : p.27
Journaliste : Gilles Renault
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 93781
Page 1/1
«Origami» PHOTO DR
Petits papiers,
grands plies
Avec «Origami», spectacle
itinérant dc Paris quartier
d'été, la chorégraphe et
danseuse Satchic Noro
investit un conteneur.
J abord composee de plusieurs
dizaines de personnes, la foule
grossit au fil des minutes
Peut-être attirée par la creation musicale de Fred Costa, qui resonne dans
l'espace public Encore plus certainement par les lents déplacements de la
danseuse et chorégraphe franco-japonaise Satchie Noro qui, d'après une idée
partagée avec Silvam OM, livre sa
version de YOngami
A savoir, ici, l'exploration des potentialités d'un gros conteneur blanc amovible (car forme de trois elements), sur
lequel l'artiste tantôt la tête en bas,
tantôt suspendue par les mains, donne
libre cours, trente-cinq minutes durant, a une imagination déclinée en
une série de postures plus hiératiques
que tapageuses
Accessible a tous, la performance est
un des spectacles emblématiques de
l'édition 2015 du festival Paris quartier
d ete, qui se poursuit jusqu'au 9 août à
Paris et en périphérie Les dernieres représentations d'Ongami auront lieu a
l'aube (avec petit dejeuner offert) et
apres la tombée de la nuit
GILLES RENAULT
D
ORIGAMI de SATCHIE NORO et SILVAIN
OHL.port du Gros-Caillou, les Berges,
75 OO7, entree libre, 7 h et 22 h 30,
les 7 et 8 août
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 9509084400504
Date : 31 JUIL/02 AOUT 15
Page de l'article : p.18
Journaliste : Victor Hache
Pays : France
Périodicité : Quotidien Paris
OJD : 38184
Page 1/1
FESTIVAL
Paris s'éveille
avec Quartier
d'été
L'événement pluridisciplinaire
décloisonne les genres artistiques
au cœur de la capitale.
st ce que ce n'est pas bientôt fini?
Cette envie, par exemple, deianger
tout et chacun dans une case, ça
devient penible, a la fin ' » Ces mots de
Patrice Martinet, le directeur de Paris
Quartier d'été (jusqu'au 9 aout), font echo
a la philosophie d'un festival pluridisci
plinarre qui entend décloisonner les genres
artistiques Danse, cirque, theatre, mu
sique l'événement est a r origine d'une
riche pi ogrammation, ou le spectacle vrv ant
s'exprime en liberte au cœur des quartiers
de la capitale Jolie maniere de bousculer
la torpeur estivale avec une 26e edition qui
s'est ouveite en beaute, en piesence de la
choiegiaphe Anne Teresa De Keeismaekei
a l'église Saint Fustaclie, reprenant son
solo \ lohn Phase, l'un des quatre mouve
ments de Pass, Four Movements on the
Music of Steve Reich Un foisonnement
culturel qui passe par l'univei s \ < lyageur
de Levla McCalla Violoncelliste de forma
lion, elle a décide de devenir musicienne
à 13 ans et chante avec naturel et profon
deur le fi ilklore de ses i irigmes haïtiennes
mêle de blues de La Nouvelle Orleans, sa
terre d'adoption Originale aussi, la soiree
Love and Re\enge, ou le mp hopper Rayess
Bek et la videaste La Mirza revisitent les
grands succes de la \ anete moyen orientale
et du cinema egj ptien, mixant rythmes
anciens et esthetique electro Un autre
moment fort est le spectacle Solo, du dan
seur et choregi aphe de flamenco Israel
Galvan Dans les jardins du musee Picasso,
il n'a pour tout accompagnement que sa
danse et son ait, ou il laisse ses pas le guider,
seul, sans musique, a nu, en osmose avec
la phi ase du peintie « Si l'on sait exacte
ment ce que l'on \afaire, a quoi bon le
faire ' » Voyage encore avec le groupe
Sondoigo et ses jeunes interprètes qui
rewsitent avec une belle fraicheur le re
pertoire traditionnel hongiois sur fi >nd dè
beat rock il y a aussi le spectacle Origami,
de la Franco Japonaise S itchie Noro el du
Fiançais Sylvain O n i , qui s'inspire de la
tradition japonaise de l'art du pliage du
papier pour un « double}eu entiele mou
\ement d'une danseuse et les bascule d'un
container » On se laissera séduire également
par Time of Woman Soit le spectacle d'Eun
Hye Jung et Young Cïyu, qui ont imagine
un recital inspire de chants traditionnels
de l'Asie « originellement chantes par des
femmes » Enfin, il faut \ oir Objet, d'Aurelien
Bory, sur le thème de la technologie, qui
invite à reflechir au rapport de l'homme et
de la machine, de la lobotique De quoi
réveiller notre gout de la curiosité '
E
VICTOR HACHE
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 0988084400506
Date : 02 AOUT 15
Page de l'article : p.25
Journaliste : Andréane Meslard
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 148220
Page 1/1
LOISIRS ET SPECTACLES
i ET AUSSI
Des quartiers à l'heure d'été
Sortir des sentiers battus et des
salles de théâtre. Les artistes,
acteurs et danseurs qui sont les bras
et jambes du festival Paris quartier
d'été jouent la singularité. La plupart
du temps en plein air, chant, danse,
théâtre ou cirque se répartissent
dans la capitale jusqu'au 9 août, ainsi
que dans les Hauts-de-Seine et en
Seine-Saint-Denis. Des événements
peu onéreux ou même gratuits.
• Danse japonaise sur les berges.
Lin peu de danse, avec « Origami » de
Satchie Noro et Sylvain Chi. Mais pas
n'importe où : sur les berges de Seine.
S'inspirant des techniques
ancestrales de l'origami (le pliage
papier japonais), la ballerine exécute
des pas à l'unisson avec le découpage
d'un gros caisson d'acier. Ce pas-dedeux fascinant se déroule sur les
quais à l'aube ou la tombée de la nuit.
Les 7 et 8 août, à 7 heures et
22 h 30. Port du Gros-Caillou
(VIP), près du pont de Solferino.
Durée 35 minutes. Petit déjeuner
offert après la représentation
matinale. Entrée libre.
•
Tous droits réservés à l'éditeur
• Père-Lachaise théâtral. La balade
de « Remote Paris », par Rimini
Protokoll, vous emmène aux quatre
coins de la capitale au départ du
cimetière du Père-Lachaise (XXe).
Pendant deux heures, la troupe prend
la forme d'un théâtre itinérant et
déroutant.
Rendez-vous au cimetière, toute la
semaine à 16 heures, les
mercredis, vendredis et samedis à
ll heures, jusqu'au 8 août. Prévoir
10 € pour Y audioguide et de
bonnes chaussures.
• La musique coréenne aux
Tuileries. Lin récital coréen,
mélangeant musique traditionnelle et
sonorités actuelles. C'est ce que
propose la compagnie Eun-Hye jung,
composée de quatre musiciens et
autant de chanteurs, avec un concert,
saupoudré d'histoires sur les femmes
et teinté de méditation.
Le 7 août au jardin des Tuileries
(Ier), à 19 heures. Entrée libre.
Rens. surquartierdete.com
ou au 01.44.94.98.00.
ANDRÊANE MESLARD
QUARTIER 3634284400507
Date : 05 AOUT 15
Pays : France
Périodicité : Quotidien
OJD : 274892
Page 1/1
NANTERRE
Un concert
de rock gratuit
et en plein air
dc7bb5d05da02d0312644c048e0a554725b1ef7401c75df
• II va mettre le feu aux Terrasses
de l'Arche à Nanterre. Le groupe
hongrois Sôndôrgô (photo) donne
ce soir à 19 heures un concert
gratuit en plein air dans le cadre
du festival Paris Quartier d'été.
C'est la dixième année consécutive
que Nanterre accueille cette
manifestation, avec cette fois de la
musique rock des Balkans. Car,
Sôndôrgô, ce sont trois frères, un
cousin et un copain, qui apportent
un peu de modernité aux
musiques traditionnelles (folklores
hongrois, roumains ou tsiganes).
Concert de Sôndôrgô, gratuit
et en plein air, à 19 heures, aux
Terrasses de l'Arche à Nanterre,
face à la mairie de quartier,
terrasse IS.
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 0576484400501
LES INROCKUPTIBLES SUPPLEMENT
Date : 27 MAI/02 JUIN 15
Page de l'article : p.16
Pays : France
Périodicité : Parution Irrégulière
Page 1/1
Paris Quartier d'été
du U juillet au 8 août
théâtre, danse Lom des effets
d'annonce, RUE privilégie les
petites formes, la gratuite, les
fidélités Et, cet été, sort le grand
jeu avec de petits moyens. Des
chouchous sont attendus comme
Yoann Bourgeois [Cavale en plein
air), Marlene Monteiro Freitas
et son sublime Gumtche, Israel
Galvàn, star du flamenco en solo,
dans les espaces du Musée
Picasso ou les Rimini Protokoll
en balade dans Pans. Sans
oublier des standards égyptiens
et des folklores détournés par
les Hongrois de Sondorgo C'est
simple, tout nous va
(programmation en cours)
renseignements quartierdete.com
tarif n. e.
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 3349114400502
BEAUX ARTS MAGAZINE SUPPLEMENT
Date : JUIL 15
Page de l'article : p.15-16
Journaliste : Natacha Nataf
Pays : France
Périodicité : Parution Irrégulière
Page 2/2
AUVERS-SUR-OISE
The Von Gogh Experience
Jusquau 20 septembre
Vincent Van Gogh passa
les 70 derniers jours de sa
vie a Auvers sur Oise ou il
se suicida le 29 j u i l l e t 1890
Sept artistes se sont plon
ges dans cette période aussi
productive que tourmentée
II en résulte de singulières
installations visuelles et
sonores remterpretant I u n i
vers créatif du peintre
5 rueduMontcel 95430
0130361346
www auve s sur o se com
Herve Di ROBO Jusqu au 31 aout
L u n des principaux arti
sans de la Figuration libre
est invite dans le cadre du
35 c FestivaldemusiquedAu
vers sul Oise Fondateur du
Miam musee international
des arts modestes le t r u
culent Herve Di Rosa inscrit
son œuvre dans le sillage
des arts populaires et de la
cultureurbame Que verra t
on a Auvers 7 Une exposition
forcement haute en couleur
BOULOGNEBILLANCOURT
I O U ri e du Po t 92100
0155192800
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Jusqu au 30 juin 2016
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4 hectares de j a r d i n Les
Archives de la planete
constituées e n t r e 1909
et 1931 par Albert K a h n
aujourd h u t propriete du
departement des Hauts de
Seine furent un projet fou
Alors a v a n t qu une grande
campagne de renovation
ne vienne redonner tout
son lustre a cet incroyable
lieu une exposition remet
en lumiere son concepteur
I étrange Monsieur Kahn »
banquier philanthrope et
prosélyte de la paix univer
selle
CHAMARANDE
38 ue du Commandant Arnoux
Q1
7^0 016082^201
h
u ii e^ onne f
Habiter -Vivirleben live
Jusqu au I novembre
Que signifie habiter un lieu 7
Réponse avec une vingtaine
d artistes qui investissent le
PARIS QUARTIER D'ÉTÉ
Onenveutencore'Apresvmgt cmqansdexistence pas
ses a secouer une capitale qui ne demande qu a sortir de
sa torpeur estivale ce festival transdisciphnaire foison
nant qui aime nous conduire en territoires inconnus
offre encore un programme libre et réjouissant Ou I on
se laisse guider par les balades électroniques et lunaires
concoctées par la troupe de Rimin i Protokoll ou I on vibre
devant des danseurs acrobatiques confrontes a des robots
(Aurelien Bory) ou I on danse sur le blues mat me de creole
de Leyla McCalla ou I on passe une soiree survoltee dans
un lieu surprise en compagnie de I artiste Jeremy Délier
Cet ete pas de doute Paris est une fete 1
DU 14 JUILLET AU 9 AOÛT www quart erdete com
Tous droits réservés à l'éditeur
parc et le chateau de Chama
rande Desumversoniriques
de Jean François Fourtou
aux paysages fictifs du duo
Botte £ Bruno des propo
sitions in situ interrogent
nos manieres d occuper des
lieux seul ou en collectivite
CHAUSSY
x I A JK
95710 0134677433
www v llarceaux ledefrancefr
Les eaux et les formes
Du20juinau23aout
A Villarceaux leau est un
element majeur de I envi
ronnement Cinq sculp
tnces I envisagent dans tous
ses etats calme ou mquie
tante de vapeur ou de glace
ÉCOUEN
t INM o-ïANLi
Chateau d Ecouen Rue Jean Bullant
95440 0134383852
www mu^ee rena ^sance f
Jacques Gallet de Genouillac
L autre vainqueur de Martgnan
Jusqu au 21 septembre
1515 fut I annee du sacre de
François I dont on célèbre
les 500 ans maîs aussi celle
de la bataille de Mangnan
A cette occasion le musee
national de la Renaissance
met en lumiere une figure
méconnue Jacques Gallet de
Genouillac Cestgraceason
artillerie que Ie roi de France
terrassa les mercenaires
suisses du duche de M i l a n
M a î s Genouillac fut aussi
un mecene eclaire comme
en témoignent son chateau
d Assier (Lot) ou ses por
traitsexecutesparlesgrands
maîtres du X V I siecle
(Limosm ou Clouet)
GARCHES
Les Vallons 23 rueAthmeRue
92380 0147950393
http //fondscultureldelerm tage
QUARTIER 0363634400524
Date : JUIL/AOUT 15
Page de l'article : p.36
Journaliste : Charlotte Lipinska
/ OH
Pays : France
Périodicité : Mensuel
OJD : 28275
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CULTURE SPECTACLES DE L'ETE
LOOKING FOR RICHARD / Scenes
Ce n'est pas parce qu'il est boiteux que Richard III ne grimpe pas sur le podium des vilains
garçons II aurait même tendance a squatter la plus haute marche, façon < dégage de la, que
je m'y mette > Ah, Richard III Une mauvaise ame dans un corps difforme, un esprit
malin pour un cœur de pierre Depuis Shakespeare, on a rarement fait pire Et comme avec
Thomas Ostermeier, on a rarement fait mieux, il v a fort a parier que cette mise en scene
renverse nos tripes Un evenement CHARLOTTE LIPINSKA
iluôau iSjuillet au festival dav ignui
EN CAVALE/Scènes
Si Yoann Bourgeois a aujourd'hui les
honneurs des plus grandes salles
parisiennes, c'est avec Cavale, merveilleux
duo aerien, que le jeune homme s'est fait
connaître En costume noir et tête
cagoulee, deux hommes voltigent sans en
avoir l'air Ils levitent, amortissent chaque
retombée, s'agrippent l'un a l'autre ou
ralentissent en un temps suspendu Elégant,
leger, gracieux Splendide CL
^ Cavale, les 26 et 27juillet sur le parvis du Sacre
Cœur (Paris) Pans Quartier d ete Gratuit
CARTON ASSURÉ / Scènes
Encore une fois, Paris Quartier d'été
se déploie dans la capitale et ses environs
av ec des propositions multiples Notre coup
de cceur va a Inbox, ou le duo Soralmo
jongle avec des canons Beaux comme des
dieux, vêtus d'imperméables, Clement
Malin, l'acrobate, et Caio Sorana, le
jongleur, vont empiler, desempiler et
balancer, durant trente minutes Un
énorme carton assure OH
* Paris Quartier d ete du 14 juillet au 9 aout
DU CÔTÉ OBSCUR / Scènes
Fidèle a son principe de fabrication à vue, la compagnie Stereoptik poursuit son fabuleux
travail visuel qui emprunte au dessin anime, au theatre d'ombres et de marionnettes autant
qu'au concert et au film muet L'un est musicien, l'autre plasticien A eux deux, ils créent
en direct des contes mv raisemblables Pour Dark Circus, le dessinateur Pef leur a offert une
histoire a l'envers celle d'un cirque ou I on vient pour s'attrister < Venez nombreux,
devenez malheureux ' » On s'en réjouit d'avance CL
^ Dark Circus dui9au23juillet au Festival dAvignon et en tournée
Tous droits réservés à l'éditeur
OPÉRATION SÉDUCTION / Danse
La compagnie Alvm Alley American Dance
Theater vient égayer l'été parisien avec un
« best of » des classiques qui ont fait sa
renommée ainsi que de nouvelles pièces
signées Christopher Wheeldon, BillT Jones,
Chad Naharin - certaines sont présentées
pour la première fois en France Excellence
de la gestuelle, grace le public ne pourra
etre que conquis Un peu de tendresse dans
un monde de brutes OH
* Les Étés de la Danse
du 7juillet au i pr aout au Theatre du Chatelet
à Paris (i")
QUARTIER 5847454400506
Date : 15/07/2015
Heure : 17:05:07
Journaliste : Olivia
www.lebonbon.fr
Pays : France
Dynamisme : 21
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Le Festival Paris Quartier d'Été est là !
Tu es avide de culture et de spectacle, mais surtout de changement et d'inattendu ? C'est ce que
te promet le Festival Paris Quartier d'Été. Depuis plus de 25 ans, il organise au quatre coins de la
capitale des spectacles de musique, de danse, de théâtre, d'artistes reconnus ou non, dans des lieux
fixes ou éphémères. Jusqu'au 9 août, on profite de cet événement atypique pour enjoliver notre été
parisien.
Des musiques tsiganes à l'Opéra Garnier suivi d'un opéra de Youssou N'Dour l'année suivante, un
cinéma en plein air à la Villette ou encore des concerts classiques à ciel ouvert… Voici un petit aperçu
des performances proposées par le Festival Paris Quartier d'Été depuis sa création en 1990. Avec une
programmation éclectique et originale, le festival a pour ambition de croiser les cultures et les arts, l'avantgarde et le populaire. On y croise aussi bien des orchestres symphoniques, de la danse contemporaine,
que des arts de la rue ou des musiques du monde, joués par des jeunes compagnies ou des artistes
consacrés.
Video : https://www.youtube.com/embed/KwD1GIVrifM
Les spectacles sont parfois payants, souvent gratuits, dans des lieux insolites comme dans une église, à la
Sorbonne ou dans des piscines, des gares, des squares parisiens ou même des usines. L'idée : bouleverser
les habitudes des Parisiens avec des performances décalées dans des endroits inattendus.
« Parce que nous voulons encore danser au clair de lune, jouer dans les arbres, aller où on ne doit pas, et
ne pas nous comporter comme il faut. Nous voulons conserver nos émerveillements et, comme les amants,
comme les enfants, comme les spectateurs comblés, crier : “Encore ! encore ! encore !” » explique le
directeur du festival, Patrice Martinet, comme pour résumer l’ambition de cette manifestation culturelle.
On y court !
Pour voir toute la programmation, c’est par ici !
Festival Paris Quartier d'Été
Jusqu’au 9 août 2015
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 252210543
Date : ETE 15
Page de l'article : p.4
Pays : France
Périodicité : Trimestriel
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Festival
LES ARTISTES REPRENNENT
LEURS QUARTIERS
Du 14 juillet au 8 août, le festival Paris quartier
d'été vous fait voyager. Dans toute l'Île-deFrance, artistes reconnus et nouveaux visages
vous proposent du théâtre mais aussi des spectacles de danse, avec entre autres l'Espagnol
Israel Calvin et ses pas de flamenco. Côté
concerts, découvrez le groupe hongrois Sôndôrgô et son folklore tzigane et magyar, ainsi
que le blues teinté de jazz de la violoncelliste
et chanteuse américaine Leyla McCalla (photo).
Sans oublier les chants traditionnels asiatiques
des Coréens Eun-hye Jung et Young-gyu Jang.
De belles promesses de voyages, donc ! rn
* Tél. 0144949800,
www.quartierdete.com
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 5672174400501
Date : SEPT 15
Page de l'article : p.86
Journaliste : B. B.
Pays : France
Périodicité : Mensuel
OJD : 137403
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BURY l'enchanteur
Longtemps, les robots ont fascine, parfois effrayé les
hommes. Dans Sans objet, le danseur chorégraphe
Aurélien Bury a bien l'intention de dialoguer avec cette
étrange machine qui envahit la scène. Qui va gagner,
le robot totem dévorateur ou l'homme souple et rusé?
La lutte devient danse, Aurélien Bory réinvente Les
Temps modernes de Charlie Chaplin avec un humour
féroce. Impressionnant. B. B.
Jusqu au i aout au festival Paris Uuartier d ete a Paris puis en tournee
quartierdete com et ciel 11 com
Tous droits réservés à l'éditeur
QUARTIER 4359084400524
Date : JUIN / AOUT 15
Journaliste : Maïa Bouteillet /
Orianne Charpentier
Pays : France
Périodicité : Bimestriel
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> Ongami de la danseuse Satchie Noro au festival Paris Quartier d'été.
Paris CL tous les parfums
THANSDISCIPUNAIRE ET NOMADE, PARIS QUARTIER D'ETE SEME SON JOYEUX PROGRAMME DANS TOUS LES COiNS DE LA VILLE.
Revoilà le festival inventif et curieux qui, depuis vingt-cinq ans, nous entraîne à la découverte
des pratiques artistiques les plus diverses dans des salles et dcs parcs, à Paris et au-delà du périph'. Cette année, on filera à la Cité internationale découvrir Sans objet, d'Aurélien Boiy, qui mêle
théâtre et cirque. Puis on participera à une troublante balade dans Paris avec l'équipe de Rimini
Protokoll et on admirera la cavale aérienne de Yoann Bourgeois. Côté musique, on découvrira les
folklores magyar, roumain, tzigane et serbo-croate du groupe hongrois Sôndôrgô et on assistera
à un récital coréen à partir de chants traditionnels d'Asie. On admirera aussi la beauté de la danse
d'Israël Galvan au musée Picasso, les jeux d'origami de la danseuse Satchie Noro avec un énorme
conteneur de bateau, et les boîtes en carton transformistes de jeunes talents cirque . • M.B.
* Paris Quartier
d'été. Age selon
proposition. Du 14
juillet au 8 août A
Paris et dans dix villes
www quartierdete. com
Beau Congo
L'UN DES PAYS LES PLUS ARTISTIQUEMENT PROLIFIQUES D'AFRIQUE,
A la Fondation Cartier déjà, on s'était enthousiasmé
pour Chéri Samba et ses peintures inspirées de l'art
populaire, ainsi que devant les architectures tentaculaires du sculpteur Bodys Isek Kingelez. Aujourd'hui,
grâce à l'exposition, Beauté Congo, 1926-2015. Congo Kitoko,
on découvre que ces deux immenses artistes viennent
d'un pays, la République démocratique du Congo
(ex-Zaïre), au contexte artistique foisonnant, en dépit dè
toutes les guerres qui s'y sont succédé. L'exposition, qui
présente 30 artistes, des plus récents aux précurseurs,
compte 300 œuvres de toute beauté : de la peinture,
mais aussi du dessin, de la photographie, de la BD et de
la musique. Cet esprit créatif soufflera aussi sur les nombreux ateliers jeune public prévus en juillet. Sûr que la
buvette du jardin se la jouera couleur locale. . • M.B.
> Le Bonheur et la Joie, de Jean-Paul Mika, peintre congolais
Tous droits réservés à l'éditeur
> Beauté Congo. Tout public. Du 11 juillet au 15 novembre. Tanf 10,50€,
reduit 7 €, gratuit pour les moins de 13 ans Fondation Cartier, 261, bd Ras
poil, PansXIV M° Raspail Tél OI 42 185650 www fondation œrtiercom
QUARTIER 2508814400507