Frère Joseph Khoury - district du Proche

Transcription

Frère Joseph Khoury - district du Proche
FRERES DES ECOLES CHRETIENNES
DISTRICT DU PROCHE-ORIENT
FRERE JOSEPH KHOURY
(1931 - 2013)
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Fin de la retraite annuelle à Beit-Mery – 2008.
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Noviciat à Bordighera
Avec ses frères et sœurs.
Frère Joseph et ses frères.
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A Nazareth.
La Communauté de Baskinta avec le
Frère Supérieur, le Frère Conseiller
Général et le Frère Visiteur.
Frère Joseph lors de la célébration
des promesses de la troupe scoute.
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Cher ami,
Tu m’as demandé de te raconter le Frère Joseph. Je le
ferai sans me perdre dans les détails. Je m’arrêterai, cependant
davantage, devant ses vertus. Ce sera plus utile pour toi et les
autres lecteurs.
Enfance et préadolescence.
L’enfant de Beit-Munzer est parti chez les Frères, à BeitMéry. Le village natal de Joseph, Beit-Munzer, est perché à 1 500
mètres d’altitude, là où les neiges sont fréquentes. C’est le LibanNord où l’on entend parler du Collège des Frères de Tripoli, très
célèbre dans les années trente.
Beit-Méry est aussi accroché à la montagne, mais au
centre du pays, à 750 mètres d’altitude. C’est village d’estivage.
Là, les Frères avaient une maison appelée Juvénat. Le Juvénat,
chez les Frères, c’était comme le petit séminaire des prêtres. On y
recevait les enfants et les préadolescents qui étaient attirés par la
vocation.
Ils y découvraient la vie des Frères, et les formateurs, à
leur tour, essayaient de découvrir les aptitudes de ces jeunes à la
vie religieuse.
Joseph, préadolescent, quittait sa famille où il était l’aîné
de 5 sœurs et 4 garçons. Oui, les familles chrétiennes libanaises,
surtout celles de la montagne, étaient nombreuses et généreuses.
Non seulement les parents parlaient de vocation à leurs enfants,
mais aussi étaient bien fiers d’avoir un religieux, une religieuse ou
un prêtre parmi eux. On priait en famille, les parents, la maman
surtout, apprenaient les prières et les notions de la foi et de la
liturgie à leurs petits, et leur donnaient surtout l’exemple.
Le règlement était celui d’un écolier, plus des prières
matin et soir, la messe quotidienne, des réflexions matinales, des
moments de détente. Les jours de congé comprenaient une sortie à
pied avec des jeux de plein air. Les jours de classe, des élèves
externes, se joignent aux juvénistes pour les cours ordinaires, mais
rentrent chez eux après la classe.
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Pour faire rattraper aux nouveaux venus leur retard, des
cours supplémentaires de langue française leur sont assurés chaque
soir. On leur apprend à prier, à s’entraider. Toute une formation
religieuse leur est dispensée à la mesure de leur niveau. Ils font
connaissance avec le saint Fondateur, Jean-Baptiste de La Salle.
Chaque année, ils jouissent d’un mois de vacances en
famille où ils se reposent et reprennent contact avec parents et
amis.
Noviciat.
Dans tous les Instituts religieux, le Noviciat est un temps
de « probation » : prouver à soi-même qu’on est capable de
s’engager librement dans la vie religieuse, et donner aux autres des
preuves convaincantes de sa capacité. Cette période est d’un an ou
deux selon les instituts.
Joseph a 19 ans, il est jugé prêt pour le Noviciat des Frères
de Bordighera qui dure deux ans. Bordighera est une ville balnéaire
d’Italie, sur la Riviera, au climat doux avec des orangeraies dans la
plaine littorale et des plantations d’œillets sur la pente, aménagée
en terrasses. Une nature, un environnement merveilleux qui aident
à la contemplation spirituelle. Il a pour compagnons de route une
quarantaine de jeunes entre 17 et 30 ans. Ils viennent d’Europe,
d’Amérique du Sud ou du Proche-Orient, encadrés de deux Frères
expérimentés dans la formation des nouveaux Frères. C’est au
milieu de ces confrères venus de tous les horizons qu’il va « croître
en âge, en sagesse et en grâce », ce que vivait Jésus, à Nazareth.
Le novice apprend à rencontrer le Christ dans l’intimité, à
le contempler, à l’écouter ; il fait une meilleure connaissance avec
l’Institut des Frère, son histoire ainsi qu’avec le Fondateur. Il
apprend le contenu des vœux, la libération qu’ils procurent et leurs
exigences. Il expérimente la vie en commun, la Règle des Frères.
En un mot, il apprend et expérimente ce qu’il aura à vivre comme
Frère.
Les vœux des Frères sont : l’Association pour tenir
ensemble les écoles gratuite, la pauvreté, la chasteté et
l’obéissance.
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A la fin du Noviciat, les novices prononcent leurs
premiers vœux, pour un an, qu’ils renouvelleront par la suite.
Scolasticat.
Le Scolasticat est une période plus ou moins longue
d’études ordinaires selon le niveau du candidat. Frère Joseph a
étudié une année au Scolasticat missionnaire, à Rome, puis, il se
rendit au Liban, en accord avec les supérieurs. Il aura l’occasion de
poursuivre les études, tout en s’exerçant à l’enseignement.
Il possèdera et enseignera les langues arabe, française et
anglaise. Il connaîtra l’espagnol et l’hébreu. Les études de Rome
furent surtout religieuses.
La mission.
La mission, selon la définition du dictionnaire « Petit
Robert », c’est : « la charge donnée à quelqu’un d’accomplir
quelque chose ».
La mission du Frère des Ecoles chrétiennes, d’après le
texte de la Règle, c’est de « procurer une éducation humaine et
chrétienne aux jeunes, spécialement aux pauvres ». (R.C. ch.1,
art.3)
Frère Joseph fait ses premiers pas dans l’enseignement à
l’école Saint-Pierre, de Baskinta, au Liban, une localité qui doit lui
rappeler son lieu d’enfance. Grand village à quelque 1 200 mètres
d’altitude, habité par deux communautés chrétiennes, maronite et
orthodoxe. Les enfants des deux Eglises fréquentent l’école des
Frères, primaire et gratuite. Après le cycle primaire, ils vont à
l’école, publique ou privée, dans d’autres villages des environs ou
en ville. De 1952 à 1956, il mène la vie de communauté avec deux
autres Frères et la vie d’enseignant avec des collègues Laïcs. De ce
temps-là, les Frères ne se mêlaient pas beaucoup aux « gens de
dehors », ce qui ne les empêchait pas de se rendre à la paroisse ou
de faire des promenades à travers la campagne. Signalons en
passant que le Frère Joseph appréciait beaucoup la marche et ne
s’en privait pas. Les lieux naturels ne manquaient pas et s’y
prêtaient.
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En quoi, me dirais-tu, se distingue-t-il de ses collègues
Laïcs ? En tant que maître d’école, il accomplit la même tâche.
Ceux qui sont plus expérimentés que lui pourraient même lui
apprendre les secrets du métier.
Ce que tu dis est vrai, mais le métier n’est pas toute la
personne. Jean-Baptiste de La Salle conseille au Frère « de ne pas
faire de différence entre les affaires de son salut et celles de son
emploi », entendant par celles du salut : la prière et toute la vie
intérieure de foi et de don de soi à Dieu et aux élèves. Le Frère
commence sa journée par une heure de prière et la termine par une
autre heure de recueillement. La personne, imbue de foi et de
prière, fait de son travail une prière, une œuvre à la fois humaine et
spirituelle. Cette personne est censée vivre la foi, vivre en présence
de Dieu, tout offrir à Dieu. Elle lui est consacrée par des vœux
religieux. La foi lui fait voir Jésus-Christ dans chaque enfant et le
respecter du même respect, son travail est gratuit, il n’est pas
rémunéré. Le Frère est libéré de tout souci d’argent ou de famille,
il est entièrement disponible à ses élèves. Il peut être transféré d’un
pays à l’autre. Ce sont deux vocations différentes dans l’Eglise
pouvant avoir des aspects communs et différents. Aujourd’hui, où
les Frères sont une petite minorité dans les écoles « chacun d’eux
est appelé à être ou à devenir le cœur, la mémoire et le garant de
l’esprit de l’Institut dans la famille lasallienne ».
Itinéraire de mission.
Le Frère Joseph a été appelé par les Supérieurs à œuvrer
dans des lieux différents, et, dans certains d’entre eux, à des
périodes intermittentes. Pour éviter la répétition, je citerai
seulement le nombre total d’années de service dans ces lieux. Je
parlerai de périodes itinérantes et de période stable.
Les religieux sont des pèlerins sur cette terre qui, à l’instar
du Christ, n’ont pas de résidence stable. L’obéissance peut les
appeler à servir là où le besoin de la mission l’exige. Ainsi, le Frère
Joseph fera trois séjours à Bethléem, le premier et le deuxième
d’un an chacun, le troisième de six ans. Il profitera de ce dernier
séjour pour faire progresser ses connaissances en arabe et en
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anglais à l’Université de Bethléem, récemment fondée par les
Frères pour aider les jeunes palestiniens à demeurer dans leur pays.
De 1967 à 1969, nous le retrouvons à Nazareth où l’école
des Frères reçoit des pensionnaires, cas sociaux et prédélinquants,
qui lui sont confiés par le Ministère israélien des Affaires sociales,
auxquels se joignent des élèves externes, de la localité, dans
l’enseignement primaire. Après l’horaire des cours et le départ des
externes, les internes sont occupés par l’apprentissage d’un métier
dans les ateliers attenants à l’école. Ainsi, ces derniers ne se sentent
pas séparés de leur milieu normal. Ils jouissent de l’enseignement
et de l’éducation des maîtres ainsi que du climat serein et
affectueux des Frères.
De retour au Liban, il fait un séjour d’un an, à Beit-Méry,
et revient à Baskinta pour une période de huit ans. De nouveau, il
est muté au Collège Notre-Dame, à Furn-el-Chebbak, pour un an.
Finalement, il se fixe à Baskinta pour les dernières trente années de
sa vie.
Dans toutes ses pérégrinations, il enseigne le français, ou
l’arabe, ou l’anglais, et toujours la Parole de Dieu. Il est surtout
catéchiste. Il enrichit et s’enrichit humainement et spirituellement.
C’est Baskinta qui eut la grosse part de sa vie active. Il y
travailla 47 ans. Il y donna le meilleur de soi-même. Aussi, les
témoignages de ses collègues professeurs le reconnaissent-ils avec
beaucoup de gratitude. Ce sont eux qui l’ont le mieux connu et
peuvent en témoigner.
L’homme.
Les qualités humaines sont celles qui rendent les saints
plus proches de nous. Etre humain suppose une attention aux
autres, un respect à leur égard, le souci de leur être utile. Le saint
est d’abord humain. « La politesse, dit le Fondateur des Frères, est
une vertu chrétienne ». Aussi avait-il composé un livre de « civilité
et de bienséance », à l’usage des maîtres dans la formation des
élèves. Les vertus humaines s’acquièrent par la lutte et le contrôle
de soi. Notre Frère était d’une délicatesse remarquable envers tout
le monde et d’une disponibilité au service, à l’accueil, et
occasionnellement au secours d’autrui. Très sociable, interlocuteur
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intéressant, et, mine de rien, il maniait habilement l’humour. D’un
abord très agréable, il n’attendait même pas que tu l’abordes, car,
dès qu’il te voyait, il se dirigeait vers toi en esquissant un sourire
discret et encourageant. Ni taciturne, ni timide, il apparaissait
plutôt bon causeur et compagnon fort intéressant.
Durant les nombreuses années de son séjour à Baskinta, il
était le trait d’union entre les Frères et les familles, tout
particulièrement à l’occasion de deuils, de maladie ou de joies. Ses
visites étaient appréciées et sollicitées, discrètes et réconfortantes.
Les petits et les grands le connaissaient, l’aimaient et l’admiraient.
Quand il traversait un quartier, les salutations fusaient de toute
part. Tous sollicitaient sa prière.
Il a enseigné le français, l’arabe et l’anglais, se défendait
en espagnol et comprenait l’hébreu. Dans les deux premières
langues, il passait facilement de l’une à l’autre. Aussi lui confiaiton des textes à traduire. A deux, avec le Frère Noël, ils travaillaient
à une traduction en arabe des Méditations de saint Jean-Baptiste de
La Salle ; les deux, nous ont précédés auprès du Père, à deux mois
d’intervalle, laissant à d’autres le soin d’achever ce qu’ils avaient
entrepris.
Le Frère.
« L’esprit de cet Institut est premièrement un esprit de foi,
écrivait le saint Fondateur dans la Règle des Frères, qui doit
engager ceux qui le forment à n’envisager rien que par les yeux de
la foi, à ne rien faire que dans la vue de Dieu. Secondement,
l’esprit de leur Institut consiste dans un zèle ardent d’instruire les
enfants… » (ch.2 de la première Règle de 1718).
En parcourant les cahiers de notes que F. Joseph prenait à
l’occasion des retraites spirituelles ou des conférences diverses
auxquelles il participait, je lis au sommet de la première page,
comme sur la couverture, le verset 18 du Psaume 16 : « Je garde
sans cesse le Seigneur devant mes yeux », écrit en langue arabe.
C’est, guidé par la foi, qu’il vivait et agissait. Durant sa vie, il a
subi plusieurs interventions chirurgicales, certaines très
douloureuses, se soumettant ensuite à des soins pénibles. Guéri du
cancer une première fois, il y rechute, et les souffrances reprennent.
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Par esprit de foi, il les offrait à Dieu, en silence. A celui qui lui
demandait comment il allait, il répondait toujours : « Bien ». En
toutes circonstances, il n’a jamais perdu le sourire. Une heure avant
sa mort, il s’efforçait encore de sourire alors qu’il crachotait du
sang. La foi lui procurait ce courage et cette sérénité.
Cette petite flamme de la foi éclairait ceux qui venaient le
consulter à propos de tel ou tel problème. C’est l’aveu de quelques
témoins que j’ai consulté à son sujet.
Quelle humilité ! Quelle douceur ! Jésus ne nous invite-t-il
pas à l’imiter, particulièrement dans ce domaine ? « Apprenez de
moi que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29). Tous les
témoignages de ceux qui l’ont connu convergent particulièrement
sur ce point. On le constate dans tous ses rapports avec qui que ce
soit, dans ses réactions, son accueil, son petit sourire ne le quitte
pas. Tu me diras peut-être que c’est une nature. Il y a des
tempéraments qui s’y prêtent plus que d’autres. Mais, les vrais
doux ne sont ni naïfs, ni faibles, ni timides. C’est au prix d’efforts
continus sur eux-mêmes qu’ils y arrivent, avec le secours de la
grâce. Notre Frère menait ce combat avec succès. Aussi était-il
estimé par tout le monde. Ce sourire, et cette pointe d’humour ne
sont, hélas, pas communs. Semeur de joie, il savait la
communiquer aux personnes chagrines, sans bruit.
D’autres témoins ont appris de lui la prière du chapelet ; il
le leur fabriquait, lui-même, à partir de pignons de pins. Ils
affirment que, partout où ils le rencontraient, il avait son chapelet
entre ses doigts.
Ainsi, mon cher ami, je t’ai raconté le Frère Joseph en
peu de pages. Maintenant je passe la parole à quelques témoins.
Ton ami, Frère Ildefonse Khoury
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TEMOIGNAGES
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Nous reproduisons en premier lieu le témoignage du Frère
Alejandro Perez qui fut son directeur à plusieurs reprises :
« Tel un cèdre du Liban, il était fait pour vivre en altitude et en
plein vent ».
« Frère Joseph a connu, à l’Ecole Saint-Pierre, plusieurs
générations d’élèves et leurs parents. Ajoutons à cela que grâce à
ses relations sociales et aux fréquentes participations aux
célébrations religieuses dans les paroisses, il a pu connaître
l’histoire vivante de bon nombre de familles de Baskinta. Il
connaissait et était connu de tout le monde.
Frère Joseph n’a jamais cessé de se cultiver. Pour sa
formation continue, nous devons signaler, en premier lieu, sa
passion pour la lecture, puis, une grande motivation pour l’étude
des langues : l’arabe, le français, l’anglais, l’espagnol et l’hébreu ;
enfin, ses années à l’Université de Bethléem comme étudiant et
comme professeur ; et, comme en apéritif, sa participation à des
sessions de formation catéchétique. Sa bibliothèque personnelle
était bien garnie en livres de spiritualité, de Sciences Naturelles, en
dictionnaires divers… Il possédait une culture très vaste qui
s’étendait à plusieurs domaines. Aussi était-il une référence
linguistique pour les Frères et les professeurs.
Nous avons connu le Frère Joseph catéchiste, professeur
de français ou d’anglais à Baskinta, à Furn-el-Chebbak, à Bethléem
et à Nazareth. De plus, il se dévouait à l’animation des
mouvements de jeunes et des mamans lasalliennes, avec
disponibilité et zèle.
Signalons, pour finir, qu’il fut un grand marcheur.
Souvent, les après-midi, il prenait son bâton de pèlerin et un sac de
nylon et partait pour la forêt voisine faire la cueillette de plantes ou
de quelques bonnes herbes. De retour en communauté, il racontait
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volontiers ses aventures et étalait les produits de sa course. Certains
amis, déjà habitués à son itinéraire, guettaient son passage de leur
fenêtre. S’il n’apparaissait pas au bon tournant, ils devenaient
inquiets à son sujet. Le docteur traitant, lui-même, nous disait que
la marche le conservait en bonne santé et que l’absence de sorties
se traduisait chez son patient par un moral en berne. Frère Joseph
n’était pas fait pour vivre cloîtré. Tel le cèdre du Liban, il était fait
pour vivre en altitude et en plein vent ».
Frère Alejandro Perez
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« Nous côtoyons des saints sans le savoir. Question de routine ou
d’indifférence. Dès qu’ils nous quittent nous les découvrons,
comme si la secousse se produisait sous le choc de la séparation.
Ces jours-ci, nous parlons beaucoup de notre frère Joseph Khoury
tout en redécouvrant sa richesse humaine et spirituelle. Ceux qui
l’ont fréquenté de près se mettent à louer ses vertus. La douceur
qu’il semble avoir incarné à la suite du Christ invitant ses disciples
à lui ressembler par « la douceur et l’humilité du cœur ». n’a-t-il
pas béatifié les doux ? Frère Joseph a attiré élèves, parents et
professeurs par cette bonté, cette maîtrise de soi rappelant « l’élu
de Dieu qui ne crie pas, ne brise pas le roseau froissé ». Silence,
sourire, disponibilité, détachement, tout le rendait proche de vous
et de celui qu’il priait dans sa chambre intérieure. Il s’est éteint
sereinement malgré la douleur qui l’étreignait. Il est parti,
discrètement comme il avait vécu. Il fut le pauvre de l’Evangile qui
ne possède rien mais qui enrichit par le don de soi, tel le Père
donnant son propre Fils, tel le Fils se livrant pour nous ».
Frère Ildefonse Khoury
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A celui qui nous a quittés.
« A toi, Frère Joseph, je m’adresse. Toi qui as suivi le
chemin de Jean-Baptiste de La Salle. Toi qui as souffert sans te
plaindre. Toi qui fus le disciple dévoué. Toi qui nous as appris la
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prière, le dévouement et le sacrifice. Toi qui es au ciel parmi les
étoiles qui brillent et illuminent la nuit de nos jours. Toi qui es près
de la Très Sainte Vierge en train de prier le Rosaire. Prie pour
nous, invoque-la qu’elle nous bénisse et veille sur notre école
lasallienne.
Merci, Frère Joseph d’avoir été choisi pour vivre parmi
nous ».
Mademoiselle Tacla Daou
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« Frère Joseph a très bien vécu les valeurs lasalliennes de
service, d’humilité et de persévérance, et nous en a toujours donné
l’exemple dans son aspect humble et joyeux.
Que le Seigneur lui revaille au centuple ces années
données à sa gloire et qu’il suscite à notre District une relève digne
de Lui.
Monsieur Elie Austa.
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TRADUCTION DE TEMOIGNAGES REDIGES EN ARABE
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« Cher Frère Joseph,
Ton humilité nous apprend la vraie grandeur du
détachement. Riche d’esprit et de cœur, tu nous donnes l’exemple
de la prière et du pardon. Tu as atteint ton degré de sainteté grâce à
ton calme, ton détachement et le chapelet, ton arme habituelle. Ta
piété est profonde et solide, ton dévouement ne connaît pas de
relâche, ton silence et ton écoute sont unanimement reconnus.
Les habitants de Baskinta ont longuement joui de tes
services, de ta sensibilité à leurs deuils comme à leurs joies. A
leurs yeux, tu incarnes la fraternité de tous les Frères. Ton souvenir
surgit dès qu’on entend le mot de Frère. Comme un chêne
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séculaire, tu résistes calmement aux orages, tellement enraciné que
tu es, dans le Christ et la spiritualité lasallienne.
Tu as vraiment réussi à nous ouvrir à la spiritualité de
Jean-Baptiste de La Salle par ton passage parmi nous ».
Monsieur Michel Abou-Khalil, Directeur.
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« Silence, écoute, humilité. . .
L’homme de Dieu se reconnaît à certaines attitudes qui ne
peuvent tromper. Le silence du Frère Joseph était plus éloquent que
la parole, silence accompagné de sourire et d’humilité. Soutenu
qu’il était par la prière et son amour de la nature
Tous les sentiers, les rochers, les vallées de Baskinta ont
connu ses pas et lui ont inspiré la beauté de la création. Il nommait
les arbres et les plantes aux personnes qui l’ignoraient. Je ne parle
pas de sa connaissance de la Sainte Ecriture, ni de celle des langues
arabe, française, anglaise, ou espagnole…
J’éprouvais un réel plaisir à contempler son visage serein,
et paisible qui ne connaît ni la colère, ni la rancune. La douleur la
plus insistante ne pouvait troubler sa paix intérieure.
Quelle foi ! Quel attachement à sa vocation ! Quel souci
des élèves et des professeurs ! A son passage, dans les quartiers du
village, on entendait fuser de toutes parts la supplique : «Priez pour
nous».
Gens de Baskinta, nous nous estimons heureux d’avoir
côtoyé le saint de notre école ! Frère Joseph, permets nous,
maintenant que tu es auprès du Père, de te redire plus que jamais :
« Prie pour nous !».
Mademoiselle Aïda Alam
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« Jamais je n’oublierai mon compagnon de route
Quelle chance ai-je eue de l’accompagner, certains weekends, de l’école chez son frère, voisin du mien. Un vrai parcours
d’évangile. Quel bénéfice pour moi.
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Baskinta a eu la meilleure part de son zèle. Je puis dire
que ce village fut sa grande famille. Connu de tous, grands et
petits, aimé des siens et de tant d’autres parce qu’il les aimait tous,
sans exception. «Seules nos œuvres demeurent», nous répétait-il
souvent. Amour et sagesse, en parole et en acte. Il nous disait aussi
: «Tu n’es pas seul l’auteur de ta vie, ni de ton histoire beaucoup
d’autres s’en chargent et souvent sans pitié ». Mais toi, mon Frère,
si humble, tu as beaucoup aimé, et beaucoup te le rendent.
Monsieur Michel Challita, professeur
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« Tout jeune, tu t’es donné au Seigneur.
En t’arrachant à ta famille et aux lieux de ton enfance pour
te rendre chez les Frères, tu as grandi, tel un bel arbre, dans le
jardin de Dieu. Tu cumules beaucoup de connaissances, mais
l’Evangile est resté ta préférence comme savoir et comme vie. Tu
le vis parmi nous. Jeune homme, tu t’es engagé par les vœux à la
suite de Jésus. Aussi l’as-tu suivi jusqu’aux lieux de sa naissance et
de sa vie, te dévouant plusieurs années, à Bethléem et à Nazareth,
auprès des enfants, ses préférés. Comme Lui, tu as chéri sa mère
dont le chapelet ne te quittait jamais ».
Monsieur Charbel Abi-Khalil,
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« Frère Joseph, tu nous manques.
Ce bonjour matinal et cette fleur sourire… la préparation de
l’autel pour la messe. Ton va et vient dans la cour, nous signifie
que tu es disponible ; tu nous fais signe d’admirer le ciel et les
nuages ; toujours prêt à répondre à nos appels et à fournir les
explications intéressantes pour nos élèves. Tu excellais dans les
exposés sur la vocation du Frère. Les enfants t’aimaient parce que
tu les aimais.
Tous nos sentiers devinaient tes pas, de la montagne à la
vallée. Et les pins que tu qualifiais de parapluies de Dieu. Tu
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invitais toutes les personnes qui passaient par l’école à y faire une
halte. Deuils ou joies, tu n’en as manqué aucun. Quoi d’étonnant
que tu sois tant aimé. Personne n’était indifférent à ta personne qui
s’intéressait à tous sans distinction d’âge ni de condition sociale…
Pouvons-nous oublier les chapelets que tu fabriquais à partir des
pignons des pins et tes recommandations de prière aux heureux
bénéficiaires. Tu étais notre conseiller, notre refuge aux heures
noires. Qui de nous a entendu une plainte de ta part même aux
heures des douleurs les plus aiguës de la maladie. Humain, humble,
silencieux, souriant, discret, merci Seigneur de nous avoir fait
cadeau d’un tel saint ».
Madame Claude Marie Hobeika
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« Je ne l’ai connu que très peu de temps, ce qui ne m’a pas
empêché de percevoir en lui une personne très proche de Dieu.
Oui, Frère Joseph, dès le début j’ai été frappée par ton silence et ta
simplicité. Deux vertus devenues si rares que leur impact ne peut
que nous questionner. Je n’oublie pas le sourire discret qui met en
confiance, dès le premier abord. J’aurais vraiment désiré recueillir
quelques-uns de tes conseils ou réflexions si simples et si sages.
Ton amour nous console de ton absence ».
Madame Abir Saliba
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‫شهادات أشخاص عاٌشىا األخ جىزف‬
****
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‫ػف‬ٛ‫ جـ‬ٟ‫» أسـ‬
!‫حدٕخ‬ٚ‫أع‬ٚ ‫ػّخثغٔخ‬ٚ ‫رٕخ‬ٍٛ‫ ل‬ٟ‫ سخٌضح ف‬ٝ‫ؿظزم‬
‫حإلرخء‬ٚ ‫حػؼه طؼٍّٕخ حٌىزغ‬ٛ‫ِٓ ط‬
.ّ‫ٔذذ‬ٚ ‫ف ٔظفخ‬١‫و‬ٚ ،ٍّٟ‫ف ٔظ‬١‫فىغح ػٍّظٕخ رّثٍه و‬ٚ ‫دخ‬ٚ‫ّ ع‬ٟٕ‫خ حٌغ‬ٙ٠‫أ‬
‫مش‬١‫عف‬ٚ ‫ض‬١‫د‬ٌٛ‫ وخٔض حٌّـزذش ؿالده ح‬.‫خطه‬١‫طؼذ‬ٚ ‫ٕخءَطه‬ٙ‫رٍغض صعجش حٌمضحؿش ر‬
.‫ػّغن‬
17
‫ِخطحح أل‪ٛ‬ي ف‪١‬ه ‪ٚ‬ػٕه ‪٠ ،‬خ ِؼٍّّ‪ٟ‬؟‬
‫اْ رذثٕخ ػٓ حٌظم‪ٚ ٜٛ‬جضٔخ٘خ ِظؤطٍّش ف‪١‬ه‪ٚ .‬اْ فظّشٕخ ػٓ حٌظ‪ٛ‬حػغ فؤٔض ف‪ٗ١‬‬
‫سز‪١‬غ‪ٚ .‬حٌشضِش ‪ٚ‬حٌظؼذ‪١‬ش ‪ٚ‬حٌظفخٔ‪ ٟ‬ف‪ ٟ‬حٌؼًّ رظّض‪ ،‬ف‪ ٟٙ‬اوٍ‪٠ ً١‬ظ‪ّٛ‬ج ٘خِظه‬
‫طغوض حألً٘ ‪ٚ‬حٌؼخٌُ ‪ٚ‬حؿظ‪ٛ‬طٕض ِضعؿش حٌفغ‪٠‬غ ف‪ ٟ‬رـىٕظخ‪ .‬أً٘ رـىٕظخ ‪ٕ٠‬ؼّ‪ْٛ‬‬
‫رٕشخطه‪ِٚ ،‬شخعوظه أفغحد‪ٚ ُٙ‬أدؼحٔ‪ِٕ ُٙ‬ظ سّـ‪ ٓ١‬ؿٕش‪ .‬أطزذض حٌفغ‪٠‬غ‬
‫حٌجخِغ وًّ حألس‪ٛ‬س‪ .‬وٍّّخ طُوغص ِضعؿش حٌفغ‪٠‬غ وٕض أٔض حٌّمظ‪ٛ‬ص‪.‬‬
‫ؿٕض‪٠‬خٔش ص٘غ‪ّ٠‬ش طخِضس ال طؼػؼػ‪ٙ‬خ عػ‪ٛ‬ص‪ٚ ،‬ال ط‪ٙ‬ؼّ٘خ ػ‪ٛ‬حطف‪ٚ ،‬ال طمظٍؼ‪ٙ‬خ‬
‫ع‪٠‬خح‪.‬‬
‫طؤطٍّض رّـ‪١‬ذه‪ٚ ،‬حطّؼعص طؼخٌ‪ ُ١‬حٌمض‪٠‬ؾ صٌـخي‪ٚ ،‬طّـّىض رؤِّه حٌؼظعحء‪،‬‬
‫فزٍغض ِ‪ٕ١‬خء حٌـالَ‪.‬‬
‫أ‪ٙ٠‬خ حٌزذغ حٌ‪ٙ‬خصع حٌ‪ٙ‬خصة‪ ،‬أ‪ٙ٠‬خ حإلٔـخْ حٌذى‪ ُ١‬حٌ‪ٛ‬حػ‪ ٟ‬حٌظ‪ ٞ‬حوظشف و‪١‬ف ‪٠‬ى‪ْٛ‬‬
‫ِـى‪ٕ١‬خ رخٌغ‪ٚ‬ح‪ ،‬حعلض رـالَ ‪ٚ‬طًِ ألجٍٕخ «‬
‫ِ‪١‬شخي أر‪ ٛ‬سٍ‪ً١‬‬
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‫» رىّ‪١‬غ ٔضحء حٌغدّ ٌزّ‪١‬ض‪ ،‬طغوض دزخره طغوض حٌز‪١‬ض ِٓ ٔ‪ٛ‬ع حٌّؼغفش ‪ٚ‬رذ‪ٛ‬ع٘خ‬
‫طغظّ‪٠‬ض‪.‬‬
‫ش‪ٙ‬خصحص رخٌجٍّٗ جّّؼض ‪ِٚ‬خ حوظف‪١‬ض‬
‫حٌىظخد اٌه ص‪ٚ‬ح ‪ٚ‬حٌظال ػ‪٠‬ض طّج‪١‬ض ألهلل وًّ ِخ طزّذض ‪ِٚ‬ـّ‪١‬ض‬
‫ٔؼ‪ٛ‬عحطه ص‪ٚ ٓ٠‬رٕؼغ ِخ سٍّ‪١‬ض ػخ طغ‪٠‬ك حٌّؼٍُّ ِش‪١‬ض ‪ِٚ‬خ ٍِّ‪١‬ض‬
‫صػـخطه ػخٌطغلخص أثغ٘خ سٍّ‪١‬ض رخٌـ‪ٛٙ‬ي ػخٌظالي طّظّض ‪ٚ‬طٍّ‪١‬ض‬
‫دزّخص حٌّـزذش ِغّحص ‪ِٚ‬غّحص ػضّ‪٠‬ض رشفخػش حٌؼضعح حٌظؼ‪ٛ‬رخص طشطّ‪١‬ض‬
‫ر‪ ٓ١‬فٍـط‪ٚ ٓ١‬رـىٕظخ ا‪ّ٠‬خِه ِؼّ‪١‬ض ػٍّّض أٍ٘‪ٙ‬خ دزّ‪١‬ظٓ ‪ٚ‬حٔذزّ‪١‬ض‬
‫دض‪٠‬ثه طّض‪ٚ ،‬رـّخطه طٕضٖ ‪٠‬خ ع‪٠‬ض ٘خإل‪٠‬خَ حٌـ‪ٛ‬صح طظغ‪١‬غ ‪ٚ‬طظزخ )‪ٚ‬ح‪٠‬ض(‬
‫وزخع ‪ٚ‬طغخع ِٓ حهلل ِٕطٍذ ‪٠‬ذمّك وًّ ش‪ٟ‬ء طّّٕ‪١‬ض‪« .‬‬
‫شغرً أر‪ ٛ‬سٍ‪ً١‬‬
‫**** ****‬
‫****‬
‫» حٌّغخصع حٌزخل‪ٟ‬‬
‫أطخدض ٌ‪ ٟ‬حٌؼٕخ‪٠‬ش حإلٌ‪ّ١ٙ‬ش أْ أطخفخ ‪ٚ‬جٗ حٌضػ‪ٛ‬س حٌٍـخٌ‪ّ١‬ش ِٓ سالي ِ‪ٕٙ‬ش‬
‫حٌظؼٍ‪ ...ُ١‬ػغفض ٘ظح حٌ‪ٛ‬جٗ ٔخطؼخ ِشغلخ‪ٌ ،‬ىٕٕ‪ ٌُ ٟ‬أط‪١‬مّٓ ‪ِٛ٠‬خ ِٓ دم‪١‬مظٗ اال‬
‫‪18‬‬
‫ِٓ سالي اس‪ٛ‬س رغعس‪ِ ،‬ؼٍّّ‪ ٓ١‬رغ‪ٚ‬ح حٌغؿخٌش ‪ٚ‬حٌّذزّش ‪ٚ‬حٌظؼذ‪١‬ش‪ ُ٘ .‬لٍّش‪،‬‬
‫‪ٌٚ‬ىّٕ‪ ُٙ‬طغو‪ٛ‬ح رظّخص حٌظفخٔ‪ٚ ٟ‬حٌغ‪١‬غس ف‪ ٟ‬ع‪ٚ‬د‪ٚ ٟ‬فىغ‪ِٚ ٞ‬ـ‪١‬غط‪ ٟ‬حٌذ‪١‬خط‪ّ١‬ش‬
‫‪ٚ‬حطؼٍ‪ّ١ّ١‬ش‪.‬‬
‫اْ أٔؾ ٌٓ أٔـ‪ٚ ٝ‬حدضح ِٓ أوثغ حإلس‪ٛ‬س ر‪ٙ‬خء ‪ٚ‬طفخء ‪ٚ‬طّخ‪٠‬ؼح‪ .‬حألر ‪ٛ٠‬ؿف‬
‫عف‪١‬ك حٌضعد ‪ٚ‬حٌطغ‪٠‬ك ف‪ٙٔ ٟ‬خ‪٠‬خص حألؿخر‪١‬غ حٌّظ‪ٛ‬حٌ‪١‬خص حٌظ‪ ٟ‬ال طٕظ‪ ...ٟٙ‬لُـضّع أْ‬
‫‪٠‬ى‪ ْٛ‬ر‪١‬ض شم‪١‬مٗ ِالطمخ ٌّٕؼٌ‪ٌ .ٟ‬ظح وخْ حٌظآػع ر‪ٕٕ١‬خ ٌٍظ‪ٛ‬حطً ص‪ِٚ‬خ ف‪ ٟ‬س‪ٛ‬حطُ‬
‫حألؿخر‪١‬غ ‪ٚ‬ف‪ِ ٟ‬طخٌؼ‪ٙ‬خ أ‪ّ٠‬خَ حٌثٍثخء‬
‫حٌطغ‪٠‬ك ِؼٗ طغفش ِـخفغ‪ ...‬ػٍّّٕ‪ ٟ‬حٌىث‪١‬غ ‪٠ ٛ٘ٚ‬شؼغٔ‪ ٟ‬رؤرؼخص طضحلش ِظغفّؼش‬
‫عحل‪١‬ش رخل‪١‬ش‪ ...‬وخْ وخٌىظخد حٌّىش‪ٛ‬ف طخع‪٠‬شخ ‪ٚ‬ػخثٍش ‪ٚٚ‬فخء ٌٍضػ‪ٛ‬س ألس‪ٛ‬طٗ‪.‬‬
‫غغق ف‪ ٟ‬طٍ‪ّٔٛ‬خص حٌظغجّخ ر‪ ٓ١‬حألص‪٠‬خع ‪ٚ‬حٌّضحعؽ ‪ٌٚ‬ىّٓ دزّٗ حألوزغ رـىٕظخ عِخٖ‬
‫ف‪ِ ٟ‬ظخ٘خص دظّٕظ‪ٙ‬خ أسخ رمٍزٗ حٌىز‪١‬غ ِظؤلٍّخ ِؼ‪ٙ‬خ أـخٔخ ِضحفؼخ ػٓ ؿ‪١‬غس ‪ٚ‬فخء‬
‫جّؼظٗ رؤً٘ ٘ظٖ حٌزٍضس وزخعح ‪ٚ‬طغخعح ف‪ ٟ‬وً آْ ‪ٚ‬دظ‪ٌ ٝ‬ذظخص حالٔؼ‪ٚ‬حء‬
‫‪ٚ‬حٌظر‪ٛ‬ي ‪ٚ‬حٌؼ‪ٚ‬حي‪ٌ ...‬غظٗ حٌّفؼٍّش ٘‪ٌ ٟ‬غش حٌمٍذ حٌٕخطمش رخٌذم‪١‬مش حٌزؼ‪١‬ضس ػٓ‬
‫حٌغ‪٠‬خء ‪ٚ‬حٌظمخػؾ ‪ٚ‬حٌٕفؼ‪ّ١‬ش‪.‬‬
‫غخٌزخ ِخ وخْ ‪٠‬م‪ٛ‬ي ٌ‪٠ :ٟ‬خ حؿظخط ِخ ر‪١‬زم‪ٌ ٝ‬إلٔـخْ اال أػّخٌ‪ٚ ٛ‬طضل‪٠ .ٛ‬خ حؿظخط‬
‫ش‪ِ ٛ‬خ ػٍّض حٌّ‪ ُٙ‬طؼٍّ‪ ِٓ ٛ‬لٍزه‪ِٕ ،‬طٍك ِٓ لٕخػخطه‪...‬‬
‫وث‪١‬غس وخٔض دىّظه ‪٠‬خ فغ‪٠‬غ ج‪ٛ‬ػف‪ٌ .‬ىّٕ‪ ٟ‬ؿؤرم‪ِ ٝ‬ظؼٍِمخ ر‪ٛ‬حدضس‪ٌ":‬ـض أٔض‬
‫طخٔغ طخع‪٠‬ز ؿ‪١‬غطه ‪ٌٚ‬ىّٓ حٌٕخؽ ُ٘ طّٕخػٗ ألٔ‪ ُٙ‬ال ‪٠‬غدّ‪."ْٛ‬‬
‫ٔؼُ‪ ،‬حٌٕخؽ ال ‪٠‬غدّ‪ٚ ...ْٛ‬أٔض أؿؼض ِشٍ‪ٛ‬ق ف‪ ٟ‬حأل‪ٚ ٌٝٚ‬حٌثخٔ‪١‬ش‪ ،‬ألّْ حٌٕخؽ‬
‫عدّ‪ٛ‬ن ‪ٚ‬طغدّّ‪ٛ‬ح ػٍ‪١‬ه‪ ،‬طخعو‪ٌ ٓ١‬غدّ حٌؼزخص أْ ‪٠‬ـىٕه ف‪ ٟ‬جّٕخص سٍ‪ٛ‬صٖ‪،‬‬
‫حٌّىخْ حأل‪ٚ‬دض ٌّٓ وخْ ػٍ‪ ٝ‬شخوٍظه‪ٔ ...‬ؼُ أٔض ‪ٚ‬حدض ِٓ حٌّغخصع‪ ٓ٠‬حٌىث‪١‬غ‪ٓ٠‬‬
‫‪ٌٚ‬ىّٕه رخق ‪ٚ‬حٌزخل‪ ْٛ‬لٍّـش‪ٚ ،‬أٔض فؼال ِغخصع رخق‪« .‬‬
‫حألؿظخط ِ‪١‬شخي شٍّ‪١‬طخ‬
‫**** ****‬
‫****‬
‫» ٘ظح ٘‪ ٛ‬حألر ج‪ٛ‬ػف حٌش‪ٛ‬ع‪ ٞ‬عجً حهلل‪.‬‬
‫طؼغفٗ ِٓ ص‪ٚ‬حَ طّظٗ‪ ِٓ ،‬ػشمٗ حٌظالس ‪ٚ‬دزّٗ حٌطز‪١‬ؼش‪ ..‬وًّ طغ‪٠‬ك ‪ٚ‬وًّ‬
‫طشغس ‪ٚ‬وًّ ػح‪٠ٚ‬ش ِٓ رـىٕظخ ‪ٚ‬حٌج‪ٛ‬حع حعط‪ٛ‬ص ِٓ طالطٗ ‪ٚ‬أشؼّض ِٓ ط‪ٛ‬حػؼٗ‬
‫‪ٚ‬لضحؿظٗ‪ .‬ػٍّٗ ِ‪ٛ‬ؿ‪ٛ‬ػش‪ ،‬طـؤٌٗ ػٓ وًّ ٔزظظش أ‪ ٚ‬ػ٘غس‪٠...‬ج‪ٛ‬ص رخٌىالَ ػٕ‪ٙ‬خ‬
‫‪ٚ‬ػٓ ػظّش حٌشخٌك حٌظ‪ ٞ‬أرضع ف‪ ٟ‬سٍمٗ‪ ،‬اط حألش‪ٛ‬حن ػ‪ٕٙ١‬خ ٌ‪ٙ‬خ ِٕخفغ‪.‬‬
‫طغطخح ٌٍٕظغ اٌ‪ ٝ‬طٌه حٌ‪ٛ‬جٗ حٌزخؿُ حٌظ‪ ٞ‬ال ‪٠‬ؼغف حٌغؼذ أرضح‪ .‬فخٌّغع‬
‫‪ٚ‬حال‪ٚ‬جخع ٌُ طـظطغ حٌٕ‪ ِٓ ً١‬ؿالِٗ حٌضحسٍ‪ٚ ،ٟ‬ال ػػؼػش ا‪ّ٠‬خٔٗ رخهلل ‪ٚ‬رضػ‪ٛ‬طٗ‬
‫حٌغ٘زٕ‪ّ١‬ش حٌظ‪ ٟ‬وخْ ج‪٘ٛ‬غ٘خ حٌظالس ‪ٚ‬حٌؼٕخ‪٠‬ش رخٌظالِ‪١‬ظ ‪ٚ‬حٌّؼٍّّ‪ٚ ٓ١‬حٌّـئ‪.ٓ١ٌٚ‬‬
‫‪19‬‬
‫طخٌّخ ؿّؼٕخ حٌٕخؽ ‪ٕ٠‬خص‪٠":ٗٔٚ‬خ فغ‪٠‬غ ج‪ٛ‬ػف طٍّ‪ٍٕ١‬خ"‪.‬ال ‪٠‬ف‪ٛ‬ص أً٘ حٌّٕطمش أّٔٗ‬
‫دخًِ ف‪ ٟ‬طالطٗ ّ٘‪ِٕٛ‬خ ‪ َّٛ٘ٚ ُِّٙٛ٘ٚ‬حٌّضحعؽ ‪ٚ‬حٌ‪ٛ‬طٓ‪ ُ٘ .‬رذخجش اٌ‪ٝ‬‬
‫ِٓ ‪٠‬ظوّغُ٘ رخالطىخي ػٍ‪ ٝ‬حهلل ٌشالط‪ ِٓ ُٙ‬حٌّشخطغ ‪ٚ‬حألػِخص‪ ٛ٘ .‬حألر‬
‫ج‪ٛ‬ػف حٌش‪ٛ‬ع‪ ٞ‬ػخشك حٌـى‪ِ ،ْٛ‬ذذّ حٌـالَ‪ ،‬عجً حهلل‪ٍٍّٛ٘ .‬ح ‪٠‬خ أرٕخء رـىٕظخ‬
‫‪ٚ‬حٌج‪ٛ‬حع ألّٔىُ ػغفظُ لضّ‪٠‬ؾ ِضعؿش حٌفغ‪٠‬غ رزـىٕظخ‪ ،‬لضّ‪٠‬ؾ اس‪ٛ‬س حٌضحعؽ‬
‫حٌّـ‪١١‬ذ‪ّ١‬ش‪...‬‬
‫طًِ ٌٕخ ‪٠‬خ أسخٔخ ج‪ٛ‬ػف ‪ٚ‬أٔض ف‪ ٟ‬أدؼخْ ح‪٢‬د‪« .‬‬
‫ػـخ‪٠‬ضح ػٍـُ‬
‫**** ****‬
‫****‬
‫» ‪٠‬خ فغ‪٠‬غ ج‪ٛ‬ػف‪ ،‬حشظمٕخ ٌ‪ٛ‬ج‪ٛ‬صن ِؼٕخ!‬
‫" طزخح حٌش‪١‬غ و‪١‬فىُ حٌ‪ٚ "َٛ١‬طٍ‪ٙ١‬خ حالرظـخِش‪٠ .‬غ‪ٚ‬ح ‪٠ٚ‬ج‪ٟ‬ء ‪ّ١ٙ٠ٚ‬ت حٌّخثضس‬
‫حٌّمضّؿش‪.‬‬
‫ف‪ ٟ‬حٌٍّؼذ ِظف‪ ُّٙ‬طخِض‪٠ ،‬ظغ‪٠ ،ٟ‬ظّشّ‪٠ ،ٝ‬ؼط‪ٕ١‬خ حٌّثً حألػٍ‪ ٝ‬ف‪ ٟ‬حٌ‪ٛ‬صحػش‬
‫‪ٚ‬حٌظ‪ٛ‬حػغ‪ٕ٠ .‬ظغ اٌ‪ ٝ‬ف‪ٛ‬ق‪" :‬حٌطمؾ ٍِ‪١‬خ رؾ حٌغ‪ َٛ١‬رخٌـّخ طٕظع رخٌّطغ‬
‫حٌغؼ‪٠‬غ‪ .‬وًّ ش‪ ٟ‬ر‪١‬ج‪ ِٓ ٟ‬عرّٕخ ِخ أدالٖ!"‬
‫‪ٍ٠‬زّ‪ ٟ‬حٌٕضحء‪ .‬وٍّّخ صػ‪ٔٛ‬خٖ ٌٍش‪ٙ‬خصس ف‪ ٟ‬حٌظف‪ٛ‬ف دؼغ رـغػش‪٠ .‬ج‪١‬ذ ػٓ‬
‫حألؿجٍش حٌّطغ‪ٚ‬دش ‪٠ٚ‬ج‪ٛ‬ص رذض‪٠‬ثٗ ػٓ حٌضػ‪ٛ‬س ‪ٚ‬أّّ٘‪١‬ظ‪ٙ‬خ‪ٚ .‬حٌظالِ‪١‬ظ ‪٠‬ذزّ‪ٗٔٛ‬‬
‫‪٠ٚ‬م‪ :ٌْٛٛ‬رضٔخ ٔظ‪١‬غ ِظٍه‪.‬‬
‫طغلخص حٌؼ‪١‬ؼش طذضّع رظ٘خرٗ ‪ٚ‬حإل‪٠‬خد طؼ‪ٛ‬صح دظ‪ ٝ‬طّٕ‪ٔ ،ٓ١‬ؼ‪ٚ‬ال دظ‪ٝ‬‬
‫حٌ‪ٛ‬حص‪ٚ ،ٞ‬ؿ‪ٙ‬ال دظ‪ ٝ‬حٌّغج‪.‬‬
‫"ش‪ ٛ‬دٍ‪٘ ٓ٠ٛ‬خ حٌف‪ّ١‬خص طذض حٌظٕ‪ٛ‬رغحص‪ ،‬طذض شّـ‪ّ١‬ش عرّٕخ‪ ،‬أجًّ ؿظغ‬
‫‪ٚ‬غطخ"!‬
‫حلظغْ حؿّٗ رخؿُ حٌّضعؿش فّٓ عآٖ شضّ حٌؼؼ‪ّ٠‬ش‪" :‬رضّن طّ‪ِ ،ًّ١‬خ ِٕغػ‪ "ٝ‬وخْ‬
‫‪٠‬شخعن ف‪ ٟ‬حألفغحح ‪ٚ‬حألطغحح‪ٚ .‬وخْ دؼ‪ٛ‬عٖ ِظضع فغح ‪ٚ‬طؼؼ‪٠‬ش‪.‬‬
‫وخْ ٍِجؤٔخ ف‪ ٟ‬ػؼفٕخ‪ٚ ،‬إٍِٔخ ف‪٠ ٟ‬ؤؿٕخ‪ٚ ،‬طؼؼ‪٠‬ظٕخ ف‪ ٟ‬دؼٕٔخ‪٠ .‬ؼط‪ ٟ‬حٌّالدظش‬
‫ص‪ ْٚ‬أْ ‪٠‬ئط‪ ٞ‬رظ‪ٛ‬صّص ‪ِٚ‬ذزّش‪ِ ...‬غ‪٠‬غ ِظؤٌّـُ رظزغ‪" .‬حٌ‪ َٛ١‬أدـٓ ِٓ‬
‫حٌزخعدش"‪ٚ .‬ال ‪٠‬ضع أدضح ‪٠‬شؼغ رؤٌّٗ‪.‬‬
‫وث‪١‬غس ِ‪ٛ‬حلفٗ حإلٔـخٔ‪ّ١‬ش حٌط‪ّ١‬زش‪ .‬وث‪١‬غس أػّخٌٗ حٌزـ‪١‬طش حٌّظ‪ٛ‬حػؼش حٌّف‪١‬ضس‪.‬‬
‫‪٠‬غشضٔخ ص‪ِٚ‬خ اٌ‪ ٝ‬حٌش‪١‬غ‪ٚ ،‬حٌظم‪٠ .ٜٛ‬م‪ ّٞٛ‬ػؼ‪ّ٠‬ظٕخ ‪ٕ٠ٚ‬ظذٕخ رّزخصٌش حٌشغ‬
‫رخٌش‪١‬غ‪ٚ ،‬رخٌظّض ‪ٚ‬حٌظالس ‪ٚ‬حٌظىظُّ ػٓ حٌّـخ‪ٚ‬ة‪" .‬أهلل ِ‪ٛ‬ج‪ٛ‬ص حطّىٍ‪ٛ‬ح ػٍ‪."ٗ١‬‬
‫‪20‬‬
‫ِخ أد‪ٛ‬جٕخ ف‪٘ ٟ‬ظٖ حأل‪ّ٠‬خَ اٌ‪ ٝ‬حإلٔـخْ حإلٔـخْ‪ٚ ،‬اٌ‪ ٝ‬حٌظالس‪ٚ ،‬اٌ‪ ٝ‬حإل‪ّ٠‬خْ! ً٘‬
‫فمضٔخُ٘ ٘ئالإ حألٔم‪١‬خء حٌمٍ‪ٛ‬د؟ ال ال‪ ،‬ر‪ٛ‬ج‪ٛ‬صوُ أ‪ّٙ٠‬خ حألس‪ٛ‬س ال طؼحي حٌزغوش‬
‫‪ٚ‬حٌضٔ‪ ٟ‬رؤٌف س‪١‬غ‪ٚ .‬ر‪ٛ‬ج‪ٛ‬ص ِٓ ‪٠‬ـ‪١‬غ‪ ْٚ‬ػٍ‪ ٝ‬صع‪ٚ‬رىُ‪ّٛ٠ ٌٓ .‬ص حٌذذّ‪ٌٓٚ ،‬‬
‫‪٠‬فٕ‪ ٝ‬حألًِ‪ .‬صعد حٌمضحؿش شخقّ ٌىّٕٗ ِّىٓ‪.‬‬
‫عدّٗ حهلل ف‪ ِٓ ٛٙ‬حألرغحع ‪ٚ‬حٌظضّ‪٠‬م‪ٚ ،ٓ١‬أطخي ػّغوُ جّ‪١‬ؼخ ‪٠‬خ أػؼّ حٌٕخؽ‬
‫‪ٚ‬أشغف‪« !ُٙ‬‬
‫وٍ‪ٛ‬ص ِـخع‪ ٞ‬دز‪١‬مـٗ‬
‫**** ****‬
‫****‬
‫» ‪ٌُٚ‬ضص ‪ِٛ٠‬خ ٔجّش أػخءص ؿّخء حٌٕج‪ٚ .َٛ‬وخْ حؿّ‪ٙ‬خ ‪ٛ٠‬ؿف شف‪١‬غ حٌؼخثٍش‪.‬‬
‫‪ٚ‬وخْ ٌؼخثٍظٕخ حٌٍـخٌ‪ّ١‬ش شف‪١‬ؼ‪ٙ‬خ حألر ‪ٛ٠‬ؿف حٌش‪ٛ‬ع‪ .ٞ‬وخْ حألر ‪ٚ‬حألد ‪ٚ‬حٌؼخثٍش‬
‫ٌّضعؿش حٌمض‪٠‬ؾ رطغؽ‪ .‬أسخٔخ ج‪ٛ‬ػف‪ ،‬رضَ حرٕخ ِٓ أرٕخء رـىٕظخ‪ .‬أدززظ‪ٙ‬خ‬
‫‪ٚ‬أدزّظه‪ .‬عػ‪١‬ظ‪ٙ‬خ ‪ٚ‬عػظه‪ِ .‬خ فخعلظ‪ٙ‬خ اال ‪ٚ‬ػضص اٌ‪ٙ١‬خ ِشظخلخ‪ٛ٘ .‬حإ٘خ غظّ‪ٜ‬‬
‫صِه‪ِ ،‬خإ٘خ ع‪ ٜٚ‬ظّؤن‪ٚ .‬أٔض جضص ٌ‪ٙ‬خ ر‪ٛٙ‬حء حإل‪ّ٠‬خْ‪ٚ ،‬ع‪٠ٚ‬ظ‪ٙ‬خ رخٌثزخص ف‪ٟ‬‬
‫حٌؼطخء‪.‬‬
‫أسخٔخ غخصعطٕخ ‪ِٚ‬خ ػٌض ر‪ٕٕ١‬خ‪ .‬ع‪ٚ‬ده ِطز‪ٛ‬ػش ف‪ ٟ‬وًّ ػح‪٠ٚ‬ش ِٓ ػ‪ٚ‬ح‪٠‬خ رـىٕظخ‪،‬‬
‫ٌ‪١‬ؾ فمط ف‪ِ ٟ‬ضعؿظ‪ٙ‬خ‪ .‬غخصعطٕخ رؼض اط غغؿض ف‪ٕ١‬خ ع‪ٚ‬ح حٌّذزّش ‪ٚ‬حٌؼطخء ثخرظش‬
‫ٌٓ طم‪ ٜٛ‬ػٍ‪ٙ١‬خ حٌؼ‪ٛ‬حطف ألّٔه رضَ ‪ٚ‬طّٕ‪ٚ ٓ١‬حدضح‪ .‬عجخإٔخ اٌ‪١‬ه‪٠ ،‬خ أسخٔخ ‪" :‬‬
‫ال طٕؾَ ػعػه فخٌذظخص وث‪١‬غ"‪« .‬‬
‫ح‪ٔ٢‬ـش طمال ػ‪ّٛ‬‬
‫**** ****‬
‫****‬
‫» شخءص حٌؼٕخ‪٠‬ش حإلٌ‪ّ١ٙ‬ش أْ أػغفه لٍ‪١‬ال ِٓ حٌؼِٓ‪ِٚ .‬غ طٌه فبٔ‪ ٟ‬أصعوض‬
‫ِؼٕ‪ِ ٝ‬ؼغفش حٌمض‪٠‬ـ‪ٚ ،ٓ١‬ل‪ّ١‬ش حأل‪٠‬خَ حٌظ‪ ٟ‬طجّؼٕخ ر‪ .ُٙ‬وٕض س‪١‬غ دخًِ ٌغؿخٌظه‬
‫حألس‪ّ٠ٛ‬ـش رظّظه حٌّؼزّغ ‪ٚ‬رـّظه حٌغٕ‪ّ١‬ش ‪ٔٚ‬ظغطه حٌذٕ‪ .ْٛ‬طّّٕ‪١‬ض ٌ‪ ٛ‬وخْ ٌ‪ِٓ ٟ‬‬
‫حٌ‪ٛ‬لض ِظّـغ ألطؼٍُّ ِٓ طؼخر‪١‬غن ‪ّ٘ ِٓٚ‬ـخطه حٌمٍ‪ٍ١‬ش حٌظ‪ ٟ‬وٕض أؿّؼ‪ٙ‬خ‪.‬‬
‫شىغح ٌه‪ ،‬فغ‪٠‬غ ج‪ٛ‬ػف‪١ٕ٘ٚ ،‬جخ ٌٕخ رمضّ‪٠‬ؾ أٔؼُ رٗ حهلل ػٍ‪ٕ١‬خ‪ .‬عدّذ ره ف‪ ٟ‬ر‪١‬ظٗ‪،‬‬
‫‪ٚ‬ػؼّحٔخ جّ‪١‬ؼخ رّذزّظه حٌظ‪ ٟ‬ال طّ‪ٛ‬ص‪« .‬‬
‫حٌـ‪ّ١‬ضس ػز‪١‬غ طٍ‪١‬زخ‬
‫****‬
‫****‬
‫‪21‬‬
‫****‬
‫رثـاء األخ جىزف الخىري المُتىَفـَّى فً ‪ 62‬كانىن الثانً ‪6102‬‬
‫**** **** ****‬
‫ر‪ّٕ١‬خ وخْ ‪٠‬ـ‪ٛ‬ع ف‪ ٟ‬طغ‪٠‬مٗ ِٓ حٌجٍ‪ ً١‬حٌ‪ ٝ‬حٌ‪ٛٙ١‬ص‪ ّٗ٠‬أؿغع اٌ‪ ٗ١‬شخد ‪ٚ‬جثخ أِخِٗ‬
‫‪ٚ‬ؿؤٌٗ أ‪ٙ٠‬خ حٌّؼٍـُّ حٌظخٌخ ِخطح أػًّ ألعع حٌذ‪١‬خس حألرض‪ّ٠‬ـش ؟ ‪ٚ‬وخْ دـذ ل‪ٌٗٛ‬‬
‫ِظّّّخ حٌ‪ٛ‬طخ‪٠‬خ‪ .‬فنظر إلٍه ٌسىع وأحبّـه‪٘ .‬ىظح ٔظغ اٌ‪ ٝ‬حٌظز‪ٛ٠ ّٟ‬ؿف ‪ٚ‬أدزّٗ‪،‬‬
‫‪ٚ‬صػخٖ اٌ‪ ٝ‬اطـّزخػٗ ف‪ِ ٟ‬ئؿّـش اس‪ٛ‬س حٌّضحعؽ حٌّـ‪١‬ذ‪ّ١‬ش‪ .‬حٌضػ‪ٛ‬س ِ‪٘ٛ‬زش ِٓ حهلل‪.‬‬
‫وًّ صػ‪ٛ‬س ف‪ ٟ‬حٌىٕ‪١‬ـش ِ‪٘ٛ‬زش ِٓ حهلل‪١ٌٚ .‬ؾ ِٓ صػ‪ٛ‬س أؿّ‪ ِٓ ٝ‬غ‪١‬غ٘خ‪ .‬جّ‪١‬ؼ‪ُٙ‬‬
‫ِظـخ‪ ْٚٚ‬ف‪ ٟ‬حٌىغحِش‪ ،‬دـذ طؼٍ‪ ُ١‬حٌىٕ‪١‬ـش ف‪ ٟ‬حٌّجّغ حٌفخط‪١‬ىخٔ‪ ٟ‬حٌثخٔ‪ٛٔ(.ٟ‬ع‬
‫حألُِ‪ .)23 :‬حٌؼ‪ٚ‬حج ‪ٚ‬طغر‪١‬ش حأل‪ٚ‬الص ِ‪٘ٛ‬زش ِٓ حهلل‪ٚ ،‬وظٌه حٌى‪ٕٛٙ‬ص‪ٚ ،‬وظٌه‬
‫حٌذ‪١‬خس حٌّىغّؿش‪٠ .‬م‪ٛ‬ي حٌغؿ‪ٛ‬ي ر‪ٌٛ‬ؾ اّْ حٌّ‪ٛ‬ح٘ذ ِظٕ‪ّٛ‬ػش وّخ أْ حٌذخجخص ف‪ٟ‬‬
‫حٌىٕ‪١‬ـش ِظٕ‪ّٛ‬ػش‪ .‬حٌىٕ‪١‬ـش جـض حٌّـ‪١‬خ حٌـغّ‪ٔٚ ٞ‬ذٓ أػؼخإٖ‪ٚ .‬حألػؼخء‬
‫ِظٕ‪ّٛ‬ػش ٌىٕ‪ٙ‬خ وٍـّ‪ٙ‬خ ػغ‪ٚ‬ع‪ّ٠‬ش ٌذ‪١‬خس حٌجــض‪ٚ .‬ال ‪٠‬ظزخ٘‪ ٝ‬أدض ِٕ‪ٙ‬خ ػٍ‪ ٝ‬غ‪١‬غٖ‪.‬‬
‫صػخ حهلل أسخٔخ ‪ٛ٠‬ؿف اٌ‪ ٝ‬حٌذ‪١‬خس حٌّىغّؿش‪ ،‬فؼخف ػٍ‪ِ ٝ‬ثخي حرٕٗ ِظشزّ‪ٙ‬خ رظزظـٍّٗ‬
‫ش‪ٙ‬خصس ٌٍّى‪ٛ‬ص حهلل‪ِ ،‬شخعوخ ٌٗ رفمغٖ‪ .‬أِخ حفظمغ ‪٠‬ـ‪ٛ‬ع ٌٕغظٕ‪ ٟ‬رفمغٖ؟ أِخ لخي‬
‫ر‪ٌٛ‬ؾ حٌغؿ‪ٛ‬ي ُٔذـذ فمغحء‪ٔٚ ،‬ذٓ ٔغٕ‪ ٟ‬حٌىث‪١‬غ‪ ٓ٠‬؟ (‪ 3‬و‪ٛ‬ع ‪ .)01 : 6‬حٌغٕ‪ّٟ‬‬
‫٘‪ ٛ‬حٌظ‪٠ ٞ‬ؼط‪ ِٓ ٟ‬طحطٗ وخهلل ح‪٢‬د حٌظ‪ ٞ‬جخص رخرٕٗ (‪ٚ ،)01 : 2 ٛ٠‬وخالرٓ حٌظ‪ٞ‬‬
‫ػذّ‪ ٝ‬رظحطٗ ِٓ أجٍٕخ (غال ‪ .)31 :3‬أِخ حٌطخػش فمخي ف‪ٙ١‬خ ‪٠‬ـ‪ٛ‬ع طؼخِ‪ ٟ‬أْ‬
‫أػًّ ِش‪١‬جش حٌظ‪ ٞ‬أعؿٍٕ‪ ٛ٘ )24 :4ٛ٠( ٟ‬حٌظ‪ ٞ‬أطخع دظ‪ ٝ‬حٌّ‪ٛ‬ص‪ِٛ ،‬ص‬
‫حٌظٍ‪١‬ذ (فً ‪٘ٚ .)8 :3‬ظٖ ٘‪ ٟ‬حٌطغ‪٠‬ك حٌظ‪ ٟ‬ؿٍى‪ٙ‬خ أس‪ٔٛ‬خ‪.‬‬
‫ر‪ ٓ١‬جّ‪١‬غ حٌفؼخثً حٌظ‪ ٟ‬ػُغف ر‪ٙ‬خ أس‪ٔٛ‬خ ‪ٚ‬حدضس طّ‪ِ١‬ؼٖ رٕ‪ٛ‬ع سخص‪ٟ٘ٚ ،‬‬
‫الىداعة‪ .‬أِخ لخي حٌغد ٌظالِ‪١‬ظٖ ‪" :‬أٔخ أعؿٍىُ وخٌشغحف ر‪ ٓ١‬حٌظثخد‪ ،‬و‪ٛٔٛ‬ح‬
‫‪ٚ‬صػخء وخٌذّخَ"؟ (ِظ‪ )01:06 ٝ‬أِخ لخي ٌ‪" :ُٙ‬طظٍّظ‪ٚ‬ح ٌ‪ ٟ‬فبّٔـ‪ٚ ِٟ‬ص‪٠‬غ‬
‫‪ِٚ‬ظ‪ٛ‬حػغ حٌمٍذ"؟ (ِظ‪ ،)32 :00 ٝ‬أِخ ط‪ّٛ‬د حٌ‪ٛ‬صػخء ألٔ‪٠ ُٙ‬غث‪ ْٛ‬حألعع‬
‫(ِظ‪٠ .)4: 5 ٝ‬ظٓ حٌٕخؽ أّْ حٌ‪ٛ‬ص‪٠‬غ ػؼ‪١‬ف‪ .‬رخٌؼىؾ طّخِخ‪ .‬أّٗ حٌزطً حٌشجخع‬
‫حٌظ‪٠ ٞ‬غ‪ّٚ‬ع ٔفـٗ‪ ،‬ف‪ٍ١‬جُ أٔخٔ‪ّ١‬ظٗ ‪ٚ‬حٌجشغ‪٠ٚ ،‬ظذىُّ رٍـخٔٗ ‪ٚ‬حٌش‪ٛٙ‬حص‪ٛ٘ .‬‬
‫حإلٔـخْ حٌزخطٕ‪" ،ّٟ‬حإلٔـخْ حٌجض‪٠‬ض" حٌظ‪٠ ٞ‬شزٗ حٌّـ‪١‬خ ِمخرً "حإلٔـخْ حٌؼظ‪١‬ك‬
‫حٌظ‪٠ ٞ‬شغد ‪ِٛ٠‬خ رؼض ‪ ."َٛ٠‬دـذ ل‪ٛ‬ي ر‪ٌٛ‬ؾ‪٠ .‬ـ‪ٛ‬ع حٌ‪ٛ‬ص‪٠‬غ‪ ،‬حٌم‪ ّٞٛ‬حٌظ‪٠ ٞ‬ظ٘ذ‬
‫ف‪ ٟ‬طٍذ حٌؼخي ‪٠ٚ‬ذٍّٗ ف‪ٛ‬ق وظف‪٠ٚ ٗ١‬ؼ‪ٛ‬ص رٗ اٌ‪ ٝ‬حٌذظ‪١‬غس‪ ٛ٘ ،‬حٌظ‪ ٞ‬جخء ٌ‪َ١‬شضَُ‬
‫ال ٌ‪ُ١‬شضََ‪ٚ .‬رشضِظٗ ‪٠‬جظد اٌ‪ ٗ١‬حٌزشغ‪.‬‬
‫‪٠‬ـظؼ‪١‬غ حإلٔج‪ِ ٍّٟ١‬ظ‪ ِٓ ٝ‬حٌٕز‪ ٟ‬أشؼ‪١‬خ والَ ح‪٢‬د ف‪ ٟ‬حٌّشٍّـض ح‪٢‬ط‪ ٟ‬اط ‪٠‬م‪ٛ‬ي‪:‬‬
‫"دز‪١‬ز‪ ٟ‬حٌظ‪ ٞ‬ػٕٗ عػ‪١‬ض ٌٓ ‪٠‬شخطُ ‪٠ ٌٓٚ‬ظ‪١‬خ‪٠ ٌٓٚ ،‬ـّغ أدض ط‪ٛ‬طٗ ف‪ٟ‬‬
‫حٌـخدخص‪ .‬حٌمظزش حٌّغػ‪ٛ‬ػش ٌٓ ‪٠‬ىـغ٘خ ‪ٚ‬حٌفظ‪ٍ١‬ش حٌّضسّـٕش ٌٓ ‪٠‬طفج‪ٙ‬خ (ِظ‪ٝ‬‬
‫‪)31 08 : 03‬‬
‫‪22‬‬
‫‪ِٚ‬خ أل‪ٛ‬ي ف‪ ٟ‬رـّش حٌ‪ٛ‬صحػش حٌٍط‪١‬فش‪ ،‬حٌّظ‪ٛ‬حػؼش‪ ،‬حٌظ‪ِ ٟ‬خ فخعلظٗ لط‪ ،‬رـّش‬
‫حٌظغد‪١‬ذ رخٌمخط‪ٚ ٟ‬حٌضحٔ‪ ،ٟ‬رىًّ ِٓ لظضٖ أ‪ ٚ‬حٌظمخٖ‪ٚ .‬ال أرخٌغ ف‪ ٟ‬ل‪ ٌٟٛ‬أّ‪ِ ٟ‬خ‬
‫عأ‪٠‬ظٗ ِغّس ِظٍّّال‪ٚ ،‬ال شخو‪١‬خ‪ٚ ،‬ال وج‪١‬زخ‪ٌ .‬مض ػخٔ‪ ٝ‬أٌّخ ِزغّدخ ف‪ ٟ‬ؿخػخطٗ‬
‫حألس‪١‬غس ‪ٚ‬حٌزـّش ٌُ طفخعلٗ‪ .‬أِخ وخٔض ‪ٚ‬صحػش ‪٠‬ـ‪ٛ‬ع ‪ٚ‬رـّظٗ طجظرخْ اٌ‪ ٗ١‬حٌجّ‪ٛ‬ع‬
‫‪ٚ‬ططّجٕخْ حٌظغخع ف‪١‬ؤط‪ ْٛ‬اٌ‪ ٗ١‬رزـخطظ‪ٚ ُٙ‬حٌزغحءس؟ أِخ لخي حهلل رٍـخْ أشؼ‪١‬خ ‪:‬‬
‫"ِخ أجًّ ألضحَ حٌّزشِغ‪ ٓ٠‬رخٌش‪١‬غ ‪ٚ‬حٌـالَ"؟ ‪ٚ‬أسظ٘خ ػٕٗ حٌغؿ‪ٛ‬ي ر‪ٌٛ‬ؾ‪,‬‬
‫فؼ‪ٍ١‬ش أسغ‪ ٜ‬حِظخػ ر‪ٙ‬خ أس‪ٔٛ‬خ‪ٔ ٟ٘ٚ ،‬خصعس ر‪ ٓ١‬حٌزشغ‪ ،‬فؼ‪ٍ١‬ش حٌظّض‪ .‬أّ‪ٙ‬خ ِٓ‬
‫أس‪ٛ‬حص حٌ‪ٛ‬صحػش‪ .‬حٌظّض ٌ‪١‬ؾ حٌشغؽ‪ ،‬رً ؿز‪ ً١‬اٌ‪ ٝ‬حٌظفى‪١‬غ‪ ،‬فبٌ‪ ٝ‬اطمخْ حٌىالَ‪.‬‬
‫‪٠ ٛ٘ٚ‬ظخ حٌظالس حٌضحسٍ‪ّ١‬ش‪ .‬لخي ٌٕخ ‪٠‬ـ‪ٛ‬ع‪" :‬اطح طٍـّ‪١‬ض فخصسً غغفظه ‪ٚ‬أغٍك‬
‫رخر‪ٙ‬خ ‪ٚ‬طًِ اٌ‪ ٝ‬أر‪١‬ه ف‪ ٟ‬حٌشف‪١‬ش" طٍه ٘‪ ٟ‬طالس حٌظؤًِّ ‪ٚ‬حٌّؼخ‪ٕ٠‬ش حٌظ‪ ٟ‬طـظغٕ‪ٟ‬‬
‫ػٓ حٌىالَ‪ .‬غغفظ‪ ٟ٘ ٟ‬لٍز‪ِ ٟ‬ـىٓ حٌثخٌ‪ٛ‬ع‪ٚ .‬وخْ ‪٠‬ـ‪ٛ‬ع ‪٠‬ظ٘ذ اٌ‪ ٝ‬حٌّىخْ‬
‫حٌمفغ أ‪٠ ٚ‬ظؼض اٌ‪ ٝ‬حٌجزً ٌ‪١‬ظٍّـ‪ ٟ‬اٌ‪ ٝ‬أر‪ٚ ،ٗ١‬أس‪ٔٛ‬خ ج‪ٛ‬ػف وظٌه وخْ ‪٠‬غطخح‬
‫اٌ‪ ٝ‬حٌظّض ٌٍّذخفظش ػٍ‪ ٝ‬طفخء حٌغ‪ٚ‬ح ‪ٚ‬ؿى‪ ْٛ‬حٌمٍذ‪ِٛ ،‬د‪١‬خ حٌطّؤٔ‪ٕ١‬ش‬
‫ِظّثّـالِ رّؼٍـِّٗ ‪٠‬ـ‪ٛ‬ع‪٘ٚ .‬ظح ؿغّ ‪ٚ‬صحػظٗ ‪ٚ‬حٌزـّش ‪ٚ‬حٌفغح حٌضحسٍ‪ .ّٟ‬و‪ٛٔٛ‬ح‬
‫‪ٚ‬صػخء وخٌذّخَ‪.‬‬
‫حألر ا‪ٍ٠‬ضفٕؾ س‪ٛ‬ع‪ٞ‬‬
‫‪23‬‬
Frères des Ecoles Chrétiennes
District du Proche-Orient.
Le Frère Visiteur,
Les Frères du District du Proche-Orient,
Le Frère Directeur de la Communauté de Baskinta,
La famille Khoury et alliés, au Liban et à l’étranger,
ont le regret de vous faire part du décès du
FRÈRE JOSEPH KHOURY
survenu le dimanche 27 janvier 2013,
dans sa 82ème année et la 64ème année de vie religieuse.
Frère Joseph a été au service des jeunes :
- de 1952 à 1955, au Collège Saint-Pierre - Baskinta.
- de 1955 à 1956, au Collège des Frères - Bethléem.
- de 1956 à 1957, au Collège Sainte-Marie - Beit-Mery.
- de 1957 à 1965, au Collège Saint-Pierre - Baskinta.
- de 1965 à 1966, au Collège Notre-Dame - Furn-El-Chebbak.
- de 1966 à 1967, au Collège des Frères - Bethléem.
- de 1967 à 1969, au Collège des Frères - Nazareth.
- de 1969 à 1975, au Collège Saint-Pierre - Baskinta.
- de 1975 à 1983, au Collège des Frères - Bethléem.
- de 1983 à 2013, au Collège Saint-Pierre - Baskinta
La messe de funérailles aura lieu le mardi 29 janvier 2013, à 15h30,
en la Chapelle de la Maison Sainte-Marie (Frères), à Beit-Méry, suivie de l'inhumation
dans le caveau des Frères, à Beit-Méry.
Les condoléances seront reçues à la Maison Sainte-Marie (Frères), à Beit-Méry :
lundi 28 janvier 2013, de 11h00 à 17 heures ;
mardi de 11h00 à 15h30, puis après la cérémonie des funérailles.
Une cérémonie aura lieu à Beit-Monzer, le dimanche 3 février 2013, à 10 heures en
l’église Mar Sarkis et Bakhos.
Unissons nos prières pour lui, pour sa communauté et pour sa famille.
Qu'il repose dans la paix de Dieu.
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Avec les Frères du District,
à Beit-Méry.
Pendant une causerie, lors de la
retraite annuelle à Beit-Méry.
Frère Joseph, un passionné de la nature.
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Transmission de son goût
de la nature à un groupe
d’élèves.
Frère Joseph marchant avec la
direction et des enseignants
du Collège Saint-Pierre.
Avec les Frères du District,
en retraite
à Notre-Dame du Puits 2006
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