Frère Joseph Khoury - district du Proche
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Frère Joseph Khoury - district du Proche
FRERES DES ECOLES CHRETIENNES DISTRICT DU PROCHE-ORIENT FRERE JOSEPH KHOURY (1931 - 2013) 1 Fin de la retraite annuelle à Beit-Mery – 2008. 2 Noviciat à Bordighera Avec ses frères et sœurs. Frère Joseph et ses frères. 3 A Nazareth. La Communauté de Baskinta avec le Frère Supérieur, le Frère Conseiller Général et le Frère Visiteur. Frère Joseph lors de la célébration des promesses de la troupe scoute. 4 Cher ami, Tu m’as demandé de te raconter le Frère Joseph. Je le ferai sans me perdre dans les détails. Je m’arrêterai, cependant davantage, devant ses vertus. Ce sera plus utile pour toi et les autres lecteurs. Enfance et préadolescence. L’enfant de Beit-Munzer est parti chez les Frères, à BeitMéry. Le village natal de Joseph, Beit-Munzer, est perché à 1 500 mètres d’altitude, là où les neiges sont fréquentes. C’est le LibanNord où l’on entend parler du Collège des Frères de Tripoli, très célèbre dans les années trente. Beit-Méry est aussi accroché à la montagne, mais au centre du pays, à 750 mètres d’altitude. C’est village d’estivage. Là, les Frères avaient une maison appelée Juvénat. Le Juvénat, chez les Frères, c’était comme le petit séminaire des prêtres. On y recevait les enfants et les préadolescents qui étaient attirés par la vocation. Ils y découvraient la vie des Frères, et les formateurs, à leur tour, essayaient de découvrir les aptitudes de ces jeunes à la vie religieuse. Joseph, préadolescent, quittait sa famille où il était l’aîné de 5 sœurs et 4 garçons. Oui, les familles chrétiennes libanaises, surtout celles de la montagne, étaient nombreuses et généreuses. Non seulement les parents parlaient de vocation à leurs enfants, mais aussi étaient bien fiers d’avoir un religieux, une religieuse ou un prêtre parmi eux. On priait en famille, les parents, la maman surtout, apprenaient les prières et les notions de la foi et de la liturgie à leurs petits, et leur donnaient surtout l’exemple. Le règlement était celui d’un écolier, plus des prières matin et soir, la messe quotidienne, des réflexions matinales, des moments de détente. Les jours de congé comprenaient une sortie à pied avec des jeux de plein air. Les jours de classe, des élèves externes, se joignent aux juvénistes pour les cours ordinaires, mais rentrent chez eux après la classe. 5 Pour faire rattraper aux nouveaux venus leur retard, des cours supplémentaires de langue française leur sont assurés chaque soir. On leur apprend à prier, à s’entraider. Toute une formation religieuse leur est dispensée à la mesure de leur niveau. Ils font connaissance avec le saint Fondateur, Jean-Baptiste de La Salle. Chaque année, ils jouissent d’un mois de vacances en famille où ils se reposent et reprennent contact avec parents et amis. Noviciat. Dans tous les Instituts religieux, le Noviciat est un temps de « probation » : prouver à soi-même qu’on est capable de s’engager librement dans la vie religieuse, et donner aux autres des preuves convaincantes de sa capacité. Cette période est d’un an ou deux selon les instituts. Joseph a 19 ans, il est jugé prêt pour le Noviciat des Frères de Bordighera qui dure deux ans. Bordighera est une ville balnéaire d’Italie, sur la Riviera, au climat doux avec des orangeraies dans la plaine littorale et des plantations d’œillets sur la pente, aménagée en terrasses. Une nature, un environnement merveilleux qui aident à la contemplation spirituelle. Il a pour compagnons de route une quarantaine de jeunes entre 17 et 30 ans. Ils viennent d’Europe, d’Amérique du Sud ou du Proche-Orient, encadrés de deux Frères expérimentés dans la formation des nouveaux Frères. C’est au milieu de ces confrères venus de tous les horizons qu’il va « croître en âge, en sagesse et en grâce », ce que vivait Jésus, à Nazareth. Le novice apprend à rencontrer le Christ dans l’intimité, à le contempler, à l’écouter ; il fait une meilleure connaissance avec l’Institut des Frère, son histoire ainsi qu’avec le Fondateur. Il apprend le contenu des vœux, la libération qu’ils procurent et leurs exigences. Il expérimente la vie en commun, la Règle des Frères. En un mot, il apprend et expérimente ce qu’il aura à vivre comme Frère. Les vœux des Frères sont : l’Association pour tenir ensemble les écoles gratuite, la pauvreté, la chasteté et l’obéissance. 6 A la fin du Noviciat, les novices prononcent leurs premiers vœux, pour un an, qu’ils renouvelleront par la suite. Scolasticat. Le Scolasticat est une période plus ou moins longue d’études ordinaires selon le niveau du candidat. Frère Joseph a étudié une année au Scolasticat missionnaire, à Rome, puis, il se rendit au Liban, en accord avec les supérieurs. Il aura l’occasion de poursuivre les études, tout en s’exerçant à l’enseignement. Il possèdera et enseignera les langues arabe, française et anglaise. Il connaîtra l’espagnol et l’hébreu. Les études de Rome furent surtout religieuses. La mission. La mission, selon la définition du dictionnaire « Petit Robert », c’est : « la charge donnée à quelqu’un d’accomplir quelque chose ». La mission du Frère des Ecoles chrétiennes, d’après le texte de la Règle, c’est de « procurer une éducation humaine et chrétienne aux jeunes, spécialement aux pauvres ». (R.C. ch.1, art.3) Frère Joseph fait ses premiers pas dans l’enseignement à l’école Saint-Pierre, de Baskinta, au Liban, une localité qui doit lui rappeler son lieu d’enfance. Grand village à quelque 1 200 mètres d’altitude, habité par deux communautés chrétiennes, maronite et orthodoxe. Les enfants des deux Eglises fréquentent l’école des Frères, primaire et gratuite. Après le cycle primaire, ils vont à l’école, publique ou privée, dans d’autres villages des environs ou en ville. De 1952 à 1956, il mène la vie de communauté avec deux autres Frères et la vie d’enseignant avec des collègues Laïcs. De ce temps-là, les Frères ne se mêlaient pas beaucoup aux « gens de dehors », ce qui ne les empêchait pas de se rendre à la paroisse ou de faire des promenades à travers la campagne. Signalons en passant que le Frère Joseph appréciait beaucoup la marche et ne s’en privait pas. Les lieux naturels ne manquaient pas et s’y prêtaient. 7 En quoi, me dirais-tu, se distingue-t-il de ses collègues Laïcs ? En tant que maître d’école, il accomplit la même tâche. Ceux qui sont plus expérimentés que lui pourraient même lui apprendre les secrets du métier. Ce que tu dis est vrai, mais le métier n’est pas toute la personne. Jean-Baptiste de La Salle conseille au Frère « de ne pas faire de différence entre les affaires de son salut et celles de son emploi », entendant par celles du salut : la prière et toute la vie intérieure de foi et de don de soi à Dieu et aux élèves. Le Frère commence sa journée par une heure de prière et la termine par une autre heure de recueillement. La personne, imbue de foi et de prière, fait de son travail une prière, une œuvre à la fois humaine et spirituelle. Cette personne est censée vivre la foi, vivre en présence de Dieu, tout offrir à Dieu. Elle lui est consacrée par des vœux religieux. La foi lui fait voir Jésus-Christ dans chaque enfant et le respecter du même respect, son travail est gratuit, il n’est pas rémunéré. Le Frère est libéré de tout souci d’argent ou de famille, il est entièrement disponible à ses élèves. Il peut être transféré d’un pays à l’autre. Ce sont deux vocations différentes dans l’Eglise pouvant avoir des aspects communs et différents. Aujourd’hui, où les Frères sont une petite minorité dans les écoles « chacun d’eux est appelé à être ou à devenir le cœur, la mémoire et le garant de l’esprit de l’Institut dans la famille lasallienne ». Itinéraire de mission. Le Frère Joseph a été appelé par les Supérieurs à œuvrer dans des lieux différents, et, dans certains d’entre eux, à des périodes intermittentes. Pour éviter la répétition, je citerai seulement le nombre total d’années de service dans ces lieux. Je parlerai de périodes itinérantes et de période stable. Les religieux sont des pèlerins sur cette terre qui, à l’instar du Christ, n’ont pas de résidence stable. L’obéissance peut les appeler à servir là où le besoin de la mission l’exige. Ainsi, le Frère Joseph fera trois séjours à Bethléem, le premier et le deuxième d’un an chacun, le troisième de six ans. Il profitera de ce dernier séjour pour faire progresser ses connaissances en arabe et en 8 anglais à l’Université de Bethléem, récemment fondée par les Frères pour aider les jeunes palestiniens à demeurer dans leur pays. De 1967 à 1969, nous le retrouvons à Nazareth où l’école des Frères reçoit des pensionnaires, cas sociaux et prédélinquants, qui lui sont confiés par le Ministère israélien des Affaires sociales, auxquels se joignent des élèves externes, de la localité, dans l’enseignement primaire. Après l’horaire des cours et le départ des externes, les internes sont occupés par l’apprentissage d’un métier dans les ateliers attenants à l’école. Ainsi, ces derniers ne se sentent pas séparés de leur milieu normal. Ils jouissent de l’enseignement et de l’éducation des maîtres ainsi que du climat serein et affectueux des Frères. De retour au Liban, il fait un séjour d’un an, à Beit-Méry, et revient à Baskinta pour une période de huit ans. De nouveau, il est muté au Collège Notre-Dame, à Furn-el-Chebbak, pour un an. Finalement, il se fixe à Baskinta pour les dernières trente années de sa vie. Dans toutes ses pérégrinations, il enseigne le français, ou l’arabe, ou l’anglais, et toujours la Parole de Dieu. Il est surtout catéchiste. Il enrichit et s’enrichit humainement et spirituellement. C’est Baskinta qui eut la grosse part de sa vie active. Il y travailla 47 ans. Il y donna le meilleur de soi-même. Aussi, les témoignages de ses collègues professeurs le reconnaissent-ils avec beaucoup de gratitude. Ce sont eux qui l’ont le mieux connu et peuvent en témoigner. L’homme. Les qualités humaines sont celles qui rendent les saints plus proches de nous. Etre humain suppose une attention aux autres, un respect à leur égard, le souci de leur être utile. Le saint est d’abord humain. « La politesse, dit le Fondateur des Frères, est une vertu chrétienne ». Aussi avait-il composé un livre de « civilité et de bienséance », à l’usage des maîtres dans la formation des élèves. Les vertus humaines s’acquièrent par la lutte et le contrôle de soi. Notre Frère était d’une délicatesse remarquable envers tout le monde et d’une disponibilité au service, à l’accueil, et occasionnellement au secours d’autrui. Très sociable, interlocuteur 9 intéressant, et, mine de rien, il maniait habilement l’humour. D’un abord très agréable, il n’attendait même pas que tu l’abordes, car, dès qu’il te voyait, il se dirigeait vers toi en esquissant un sourire discret et encourageant. Ni taciturne, ni timide, il apparaissait plutôt bon causeur et compagnon fort intéressant. Durant les nombreuses années de son séjour à Baskinta, il était le trait d’union entre les Frères et les familles, tout particulièrement à l’occasion de deuils, de maladie ou de joies. Ses visites étaient appréciées et sollicitées, discrètes et réconfortantes. Les petits et les grands le connaissaient, l’aimaient et l’admiraient. Quand il traversait un quartier, les salutations fusaient de toute part. Tous sollicitaient sa prière. Il a enseigné le français, l’arabe et l’anglais, se défendait en espagnol et comprenait l’hébreu. Dans les deux premières langues, il passait facilement de l’une à l’autre. Aussi lui confiaiton des textes à traduire. A deux, avec le Frère Noël, ils travaillaient à une traduction en arabe des Méditations de saint Jean-Baptiste de La Salle ; les deux, nous ont précédés auprès du Père, à deux mois d’intervalle, laissant à d’autres le soin d’achever ce qu’ils avaient entrepris. Le Frère. « L’esprit de cet Institut est premièrement un esprit de foi, écrivait le saint Fondateur dans la Règle des Frères, qui doit engager ceux qui le forment à n’envisager rien que par les yeux de la foi, à ne rien faire que dans la vue de Dieu. Secondement, l’esprit de leur Institut consiste dans un zèle ardent d’instruire les enfants… » (ch.2 de la première Règle de 1718). En parcourant les cahiers de notes que F. Joseph prenait à l’occasion des retraites spirituelles ou des conférences diverses auxquelles il participait, je lis au sommet de la première page, comme sur la couverture, le verset 18 du Psaume 16 : « Je garde sans cesse le Seigneur devant mes yeux », écrit en langue arabe. C’est, guidé par la foi, qu’il vivait et agissait. Durant sa vie, il a subi plusieurs interventions chirurgicales, certaines très douloureuses, se soumettant ensuite à des soins pénibles. Guéri du cancer une première fois, il y rechute, et les souffrances reprennent. 10 Par esprit de foi, il les offrait à Dieu, en silence. A celui qui lui demandait comment il allait, il répondait toujours : « Bien ». En toutes circonstances, il n’a jamais perdu le sourire. Une heure avant sa mort, il s’efforçait encore de sourire alors qu’il crachotait du sang. La foi lui procurait ce courage et cette sérénité. Cette petite flamme de la foi éclairait ceux qui venaient le consulter à propos de tel ou tel problème. C’est l’aveu de quelques témoins que j’ai consulté à son sujet. Quelle humilité ! Quelle douceur ! Jésus ne nous invite-t-il pas à l’imiter, particulièrement dans ce domaine ? « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29). Tous les témoignages de ceux qui l’ont connu convergent particulièrement sur ce point. On le constate dans tous ses rapports avec qui que ce soit, dans ses réactions, son accueil, son petit sourire ne le quitte pas. Tu me diras peut-être que c’est une nature. Il y a des tempéraments qui s’y prêtent plus que d’autres. Mais, les vrais doux ne sont ni naïfs, ni faibles, ni timides. C’est au prix d’efforts continus sur eux-mêmes qu’ils y arrivent, avec le secours de la grâce. Notre Frère menait ce combat avec succès. Aussi était-il estimé par tout le monde. Ce sourire, et cette pointe d’humour ne sont, hélas, pas communs. Semeur de joie, il savait la communiquer aux personnes chagrines, sans bruit. D’autres témoins ont appris de lui la prière du chapelet ; il le leur fabriquait, lui-même, à partir de pignons de pins. Ils affirment que, partout où ils le rencontraient, il avait son chapelet entre ses doigts. Ainsi, mon cher ami, je t’ai raconté le Frère Joseph en peu de pages. Maintenant je passe la parole à quelques témoins. Ton ami, Frère Ildefonse Khoury 11 **** **** **** **** **** TEMOIGNAGES **** **** **** **** **** Nous reproduisons en premier lieu le témoignage du Frère Alejandro Perez qui fut son directeur à plusieurs reprises : « Tel un cèdre du Liban, il était fait pour vivre en altitude et en plein vent ». « Frère Joseph a connu, à l’Ecole Saint-Pierre, plusieurs générations d’élèves et leurs parents. Ajoutons à cela que grâce à ses relations sociales et aux fréquentes participations aux célébrations religieuses dans les paroisses, il a pu connaître l’histoire vivante de bon nombre de familles de Baskinta. Il connaissait et était connu de tout le monde. Frère Joseph n’a jamais cessé de se cultiver. Pour sa formation continue, nous devons signaler, en premier lieu, sa passion pour la lecture, puis, une grande motivation pour l’étude des langues : l’arabe, le français, l’anglais, l’espagnol et l’hébreu ; enfin, ses années à l’Université de Bethléem comme étudiant et comme professeur ; et, comme en apéritif, sa participation à des sessions de formation catéchétique. Sa bibliothèque personnelle était bien garnie en livres de spiritualité, de Sciences Naturelles, en dictionnaires divers… Il possédait une culture très vaste qui s’étendait à plusieurs domaines. Aussi était-il une référence linguistique pour les Frères et les professeurs. Nous avons connu le Frère Joseph catéchiste, professeur de français ou d’anglais à Baskinta, à Furn-el-Chebbak, à Bethléem et à Nazareth. De plus, il se dévouait à l’animation des mouvements de jeunes et des mamans lasalliennes, avec disponibilité et zèle. Signalons, pour finir, qu’il fut un grand marcheur. Souvent, les après-midi, il prenait son bâton de pèlerin et un sac de nylon et partait pour la forêt voisine faire la cueillette de plantes ou de quelques bonnes herbes. De retour en communauté, il racontait 12 volontiers ses aventures et étalait les produits de sa course. Certains amis, déjà habitués à son itinéraire, guettaient son passage de leur fenêtre. S’il n’apparaissait pas au bon tournant, ils devenaient inquiets à son sujet. Le docteur traitant, lui-même, nous disait que la marche le conservait en bonne santé et que l’absence de sorties se traduisait chez son patient par un moral en berne. Frère Joseph n’était pas fait pour vivre cloîtré. Tel le cèdre du Liban, il était fait pour vivre en altitude et en plein vent ». Frère Alejandro Perez **** **** **** « Nous côtoyons des saints sans le savoir. Question de routine ou d’indifférence. Dès qu’ils nous quittent nous les découvrons, comme si la secousse se produisait sous le choc de la séparation. Ces jours-ci, nous parlons beaucoup de notre frère Joseph Khoury tout en redécouvrant sa richesse humaine et spirituelle. Ceux qui l’ont fréquenté de près se mettent à louer ses vertus. La douceur qu’il semble avoir incarné à la suite du Christ invitant ses disciples à lui ressembler par « la douceur et l’humilité du cœur ». n’a-t-il pas béatifié les doux ? Frère Joseph a attiré élèves, parents et professeurs par cette bonté, cette maîtrise de soi rappelant « l’élu de Dieu qui ne crie pas, ne brise pas le roseau froissé ». Silence, sourire, disponibilité, détachement, tout le rendait proche de vous et de celui qu’il priait dans sa chambre intérieure. Il s’est éteint sereinement malgré la douleur qui l’étreignait. Il est parti, discrètement comme il avait vécu. Il fut le pauvre de l’Evangile qui ne possède rien mais qui enrichit par le don de soi, tel le Père donnant son propre Fils, tel le Fils se livrant pour nous ». Frère Ildefonse Khoury **** **** **** A celui qui nous a quittés. « A toi, Frère Joseph, je m’adresse. Toi qui as suivi le chemin de Jean-Baptiste de La Salle. Toi qui as souffert sans te plaindre. Toi qui fus le disciple dévoué. Toi qui nous as appris la 13 prière, le dévouement et le sacrifice. Toi qui es au ciel parmi les étoiles qui brillent et illuminent la nuit de nos jours. Toi qui es près de la Très Sainte Vierge en train de prier le Rosaire. Prie pour nous, invoque-la qu’elle nous bénisse et veille sur notre école lasallienne. Merci, Frère Joseph d’avoir été choisi pour vivre parmi nous ». Mademoiselle Tacla Daou **** **** **** « Frère Joseph a très bien vécu les valeurs lasalliennes de service, d’humilité et de persévérance, et nous en a toujours donné l’exemple dans son aspect humble et joyeux. Que le Seigneur lui revaille au centuple ces années données à sa gloire et qu’il suscite à notre District une relève digne de Lui. Monsieur Elie Austa. **** **** **** **** **** TRADUCTION DE TEMOIGNAGES REDIGES EN ARABE **** **** **** **** **** « Cher Frère Joseph, Ton humilité nous apprend la vraie grandeur du détachement. Riche d’esprit et de cœur, tu nous donnes l’exemple de la prière et du pardon. Tu as atteint ton degré de sainteté grâce à ton calme, ton détachement et le chapelet, ton arme habituelle. Ta piété est profonde et solide, ton dévouement ne connaît pas de relâche, ton silence et ton écoute sont unanimement reconnus. Les habitants de Baskinta ont longuement joui de tes services, de ta sensibilité à leurs deuils comme à leurs joies. A leurs yeux, tu incarnes la fraternité de tous les Frères. Ton souvenir surgit dès qu’on entend le mot de Frère. Comme un chêne 14 séculaire, tu résistes calmement aux orages, tellement enraciné que tu es, dans le Christ et la spiritualité lasallienne. Tu as vraiment réussi à nous ouvrir à la spiritualité de Jean-Baptiste de La Salle par ton passage parmi nous ». Monsieur Michel Abou-Khalil, Directeur. **** **** **** « Silence, écoute, humilité. . . L’homme de Dieu se reconnaît à certaines attitudes qui ne peuvent tromper. Le silence du Frère Joseph était plus éloquent que la parole, silence accompagné de sourire et d’humilité. Soutenu qu’il était par la prière et son amour de la nature Tous les sentiers, les rochers, les vallées de Baskinta ont connu ses pas et lui ont inspiré la beauté de la création. Il nommait les arbres et les plantes aux personnes qui l’ignoraient. Je ne parle pas de sa connaissance de la Sainte Ecriture, ni de celle des langues arabe, française, anglaise, ou espagnole… J’éprouvais un réel plaisir à contempler son visage serein, et paisible qui ne connaît ni la colère, ni la rancune. La douleur la plus insistante ne pouvait troubler sa paix intérieure. Quelle foi ! Quel attachement à sa vocation ! Quel souci des élèves et des professeurs ! A son passage, dans les quartiers du village, on entendait fuser de toutes parts la supplique : «Priez pour nous». Gens de Baskinta, nous nous estimons heureux d’avoir côtoyé le saint de notre école ! Frère Joseph, permets nous, maintenant que tu es auprès du Père, de te redire plus que jamais : « Prie pour nous !». Mademoiselle Aïda Alam **** **** **** « Jamais je n’oublierai mon compagnon de route Quelle chance ai-je eue de l’accompagner, certains weekends, de l’école chez son frère, voisin du mien. Un vrai parcours d’évangile. Quel bénéfice pour moi. 15 Baskinta a eu la meilleure part de son zèle. Je puis dire que ce village fut sa grande famille. Connu de tous, grands et petits, aimé des siens et de tant d’autres parce qu’il les aimait tous, sans exception. «Seules nos œuvres demeurent», nous répétait-il souvent. Amour et sagesse, en parole et en acte. Il nous disait aussi : «Tu n’es pas seul l’auteur de ta vie, ni de ton histoire beaucoup d’autres s’en chargent et souvent sans pitié ». Mais toi, mon Frère, si humble, tu as beaucoup aimé, et beaucoup te le rendent. Monsieur Michel Challita, professeur **** **** **** « Tout jeune, tu t’es donné au Seigneur. En t’arrachant à ta famille et aux lieux de ton enfance pour te rendre chez les Frères, tu as grandi, tel un bel arbre, dans le jardin de Dieu. Tu cumules beaucoup de connaissances, mais l’Evangile est resté ta préférence comme savoir et comme vie. Tu le vis parmi nous. Jeune homme, tu t’es engagé par les vœux à la suite de Jésus. Aussi l’as-tu suivi jusqu’aux lieux de sa naissance et de sa vie, te dévouant plusieurs années, à Bethléem et à Nazareth, auprès des enfants, ses préférés. Comme Lui, tu as chéri sa mère dont le chapelet ne te quittait jamais ». Monsieur Charbel Abi-Khalil, **** **** **** « Frère Joseph, tu nous manques. Ce bonjour matinal et cette fleur sourire… la préparation de l’autel pour la messe. Ton va et vient dans la cour, nous signifie que tu es disponible ; tu nous fais signe d’admirer le ciel et les nuages ; toujours prêt à répondre à nos appels et à fournir les explications intéressantes pour nos élèves. Tu excellais dans les exposés sur la vocation du Frère. Les enfants t’aimaient parce que tu les aimais. Tous nos sentiers devinaient tes pas, de la montagne à la vallée. Et les pins que tu qualifiais de parapluies de Dieu. Tu 16 invitais toutes les personnes qui passaient par l’école à y faire une halte. Deuils ou joies, tu n’en as manqué aucun. Quoi d’étonnant que tu sois tant aimé. Personne n’était indifférent à ta personne qui s’intéressait à tous sans distinction d’âge ni de condition sociale… Pouvons-nous oublier les chapelets que tu fabriquais à partir des pignons des pins et tes recommandations de prière aux heureux bénéficiaires. Tu étais notre conseiller, notre refuge aux heures noires. Qui de nous a entendu une plainte de ta part même aux heures des douleurs les plus aiguës de la maladie. Humain, humble, silencieux, souriant, discret, merci Seigneur de nous avoir fait cadeau d’un tel saint ». Madame Claude Marie Hobeika **** **** **** « Je ne l’ai connu que très peu de temps, ce qui ne m’a pas empêché de percevoir en lui une personne très proche de Dieu. Oui, Frère Joseph, dès le début j’ai été frappée par ton silence et ta simplicité. Deux vertus devenues si rares que leur impact ne peut que nous questionner. Je n’oublie pas le sourire discret qui met en confiance, dès le premier abord. J’aurais vraiment désiré recueillir quelques-uns de tes conseils ou réflexions si simples et si sages. Ton amour nous console de ton absence ». Madame Abir Saliba **** **** **** **** **** شهادات أشخاص عاٌشىا األخ جىزف **** **** **** **** **** ػفٛ جـٟ» أسـ !حدٕخٚأعٚ ػّخثغٔخٚ رٕخٍٛ لٟ سخٌضح فٝؿظزم حإلرخءٚ حػؼه طؼٍّٕخ حٌىزغِٛٓ ط .ّٔذذٚ ف ٔظفخ١وٚ ،ٍّٟف ٔظ١فىغح ػٍّظٕخ رّثٍه وٚ دخّٚ عٟٕخ حٌغٙ٠أ مش١عفٚ ض١دٌٛ وخٔض حٌّـزذش ؿالده ح.خطه١طؼذٚ ٕخءَطهٙرٍغض صعجش حٌمضحؿش ر .ػّغن 17 ِخطحح ألٛي ف١ه ٚػٕه ٠ ،خ ِؼٍّّٟ؟ اْ رذثٕخ ػٓ حٌظمٚ ٜٛجضٔخ٘خ ِظؤطٍّش ف١هٚ .اْ فظّشٕخ ػٓ حٌظٛحػغ فؤٔض فٗ١ سز١غٚ .حٌشضِش ٚحٌظؼذ١ش ٚحٌظفخٔ ٟف ٟحٌؼًّ رظّض ،ف ٟٙاوٍ٠ ً١ظّٛج ٘خِظه طغوض حألً٘ ٚحٌؼخٌُ ٚحؿظٛطٕض ِضعؿش حٌفغ٠غ ف ٟرـىٕظخ .أً٘ رـىٕظخ ٕ٠ؼّْٛ رٕشخطهِٚ ،شخعوظه أفغحدٚ ُٙأدؼحِٕٔ ُٙظ سّـ ٓ١ؿٕش .أطزذض حٌفغ٠غ حٌجخِغ وًّ حألسٛس .وٍّّخ طُوغص ِضعؿش حٌفغ٠غ وٕض أٔض حٌّمظٛص. ؿٕض٠خٔش ص٘غّ٠ش طخِضس ال طؼػؼػٙخ عػٛصٚ ،ال طٙؼّ٘خ ػٛحطفٚ ،ال طمظٍؼٙخ ع٠خح. طؤطٍّض رّـ١ذهٚ ،حطّؼعص طؼخٌ ُ١حٌمض٠ؾ صٌـخيٚ ،طّـّىض رؤِّه حٌؼظعحء، فزٍغض ِٕ١خء حٌـالَ. أٙ٠خ حٌزذغ حٌٙخصع حٌٙخصة ،أٙ٠خ حإلٔـخْ حٌذى ُ١حٌٛحػ ٟحٌظ ٞحوظشف و١ف ٠ىْٛ ِـىٕ١خ رخٌغٚح ،حعلض رـالَ ٚطًِ ألجٍٕخ « ِ١شخي أر ٛسًٍ١ **** *** **** » رىّ١غ ٔضحء حٌغدّ ٌزّ١ض ،طغوض دزخره طغوض حٌز١ض ِٓ ٔٛع حٌّؼغفش ٚرذٛع٘خ طغظّ٠ض. شٙخصحص رخٌجٍّٗ جّّؼض ِٚخ حوظف١ض حٌىظخد اٌه صٚح ٚحٌظال ػ٠ض طّج١ض ألهلل وًّ ِخ طزّذض ِٚـّ١ض ٔؼٛعحطه صٚ ٓ٠رٕؼغ ِخ سٍّ١ض ػخ طغ٠ك حٌّؼٍُّ ِش١ض ِٚخ ٍِّ١ض صػـخطه ػخٌطغلخص أثغ٘خ سٍّ١ض رخٌـٛٙي ػخٌظالي طّظّض ٚطٍّ١ض دزّخص حٌّـزذش ِغّحص ِٚغّحص ػضّ٠ض رشفخػش حٌؼضعح حٌظؼٛرخص طشطّ١ض ر ٓ١فٍـطٚ ٓ١رـىٕظخ اّ٠خِه ِؼّ١ض ػٍّّض أٍ٘ٙخ دزّ١ظٓ ٚحٔذزّ١ض دض٠ثه طّضٚ ،رـّخطه طٕضٖ ٠خ ع٠ض ٘خإل٠خَ حٌـٛصح طظغ١غ ٚطظزخ )ٚح٠ض( وزخع ٚطغخع ِٓ حهلل ِٕطٍذ ٠ذمّك وًّ شٟء طّّٕ١ض« . شغرً أر ٛسًٍ١ **** **** **** » حٌّغخصع حٌزخلٟ أطخدض ٌ ٟحٌؼٕخ٠ش حإلٌّ١ٙش أْ أطخفخ ٚجٗ حٌضػٛس حٌٍـخٌّ١ش ِٓ سالي ِٕٙش حٌظؼٍ ...ُ١ػغفض ٘ظح حٌٛجٗ ٔخطؼخ ِشغلخٌ ،ىٕٕ ٌُ ٟأط١مّٓ ِٛ٠خ ِٓ دم١مظٗ اال 18 ِٓ سالي اسٛس رغعسِ ،ؼٍّّ ٓ١رغٚح حٌغؿخٌش ٚحٌّذزّش ٚحٌظؼذ١ش ُ٘ .لٍّش، ٌٚىّٕ ُٙطغوٛح رظّخص حٌظفخٔٚ ٟحٌغ١غس ف ٟعٚدٚ ٟفىغِٚ ٞـ١غط ٟحٌذ١خطّ١ش ٚحطؼٍّ١ّ١ش. اْ أٔؾ ٌٓ أٔـٚ ٝحدضح ِٓ أوثغ حإلسٛس رٙخء ٚطفخء ٚطّخ٠ؼح .حألر ٛ٠ؿف عف١ك حٌضعد ٚحٌطغ٠ك فٙٔ ٟخ٠خص حألؿخر١غ حٌّظٛحٌ١خص حٌظ ٟال طٕظ ...ٟٙلُـضّع أْ ٠ى ْٛر١ض شم١مٗ ِالطمخ ٌّٕؼٌٌ .ٟظح وخْ حٌظآػع رٕٕ١خ ٌٍظٛحطً صِٚخ ف ٟسٛحطُ حألؿخر١غ ٚفِ ٟطخٌؼٙخ أّ٠خَ حٌثٍثخء حٌطغ٠ك ِؼٗ طغفش ِـخفغ ...ػٍّّٕ ٟحٌىث١غ ٠ ٛ٘ٚشؼغٔ ٟرؤرؼخص طضحلش ِظغفّؼش عحل١ش رخل١ش ...وخْ وخٌىظخد حٌّىشٛف طخع٠شخ ٚػخثٍش ٚٚفخء ٌٍضػٛس ألسٛطٗ. غغق ف ٟطٍّٔٛخص حٌظغجّخ ر ٓ١حألص٠خع ٚحٌّضحعؽ ٌٚىّٓ دزّٗ حألوزغ رـىٕظخ عِخٖ فِ ٟظخ٘خص دظّٕظٙخ أسخ رمٍزٗ حٌىز١غ ِظؤلٍّخ ِؼٙخ أـخٔخ ِضحفؼخ ػٓ ؿ١غس ٚفخء جّؼظٗ رؤً٘ ٘ظٖ حٌزٍضس وزخعح ٚطغخعح ف ٟوً آْ ٚدظٌ ٝذظخص حالٔؼٚحء ٚحٌظرٛي ٚحٌؼٚحيٌ ...غظٗ حٌّفؼٍّش ٌ٘ ٟغش حٌمٍذ حٌٕخطمش رخٌذم١مش حٌزؼ١ضس ػٓ حٌغ٠خء ٚحٌظمخػؾ ٚحٌٕفؼّ١ش. غخٌزخ ِخ وخْ ٠مٛي ٌ٠ :ٟخ حؿظخط ِخ ر١زمٌ ٝإلٔـخْ اال أػّخٌٚ ٛطضل٠ .ٛخ حؿظخط شِ ٛخ ػٍّض حٌّ ُٙطؼٍّ ِٓ ٛلٍزهِٕ ،طٍك ِٓ لٕخػخطه... وث١غس وخٔض دىّظه ٠خ فغ٠غ جٛػفٌ .ىّٕ ٟؿؤرمِ ٝظؼٍِمخ رٛحدضسٌ":ـض أٔض طخٔغ طخع٠ز ؿ١غطه ٌٚىّٓ حٌٕخؽ ُ٘ طّٕخػٗ ألٔ ُٙال ٠غدّ."ْٛ ٔؼُ ،حٌٕخؽ ال ٠غدّٚ ...ْٛأٔض أؿؼض ِشٍٛق ف ٟحألٚ ٌٝٚحٌثخٔ١ش ،ألّْ حٌٕخؽ عدّٛن ٚطغدّّٛح ػٍ١ه ،طخعوٌ ٓ١غدّ حٌؼزخص أْ ٠ـىٕه ف ٟجّٕخص سٍٛصٖ، حٌّىخْ حألٚدض ٌّٓ وخْ ػٍ ٝشخوٍظهٔ ...ؼُ أٔض ٚحدض ِٓ حٌّغخصع ٓ٠حٌىث١غٓ٠ ٌٚىّٕه رخق ٚحٌزخل ْٛلٍّـشٚ ،أٔض فؼال ِغخصع رخق« . حألؿظخط ِ١شخي شٍّ١طخ **** **** **** » ٘ظح ٘ ٛحألر جٛػف حٌشٛع ٞعجً حهلل. طؼغفٗ ِٓ صٚحَ طّظٗ ِٓ ،ػشمٗ حٌظالس ٚدزّٗ حٌطز١ؼش ..وًّ طغ٠ك ٚوًّ طشغس ٚوًّ ػح٠ٚش ِٓ رـىٕظخ ٚحٌجٛحع حعطٛص ِٓ طالطٗ ٚأشؼّض ِٓ طٛحػؼٗ ٚلضحؿظٗ .ػٍّٗ ِٛؿٛػش ،طـؤٌٗ ػٓ وًّ ٔزظظش أ ٚػ٘غس٠...جٛص رخٌىالَ ػٕٙخ ٚػٓ ػظّش حٌشخٌك حٌظ ٞأرضع ف ٟسٍمٗ ،اط حألشٛحن ػٕٙ١خ ٌٙخ ِٕخفغ. طغطخح ٌٍٕظغ اٌ ٝطٌه حٌٛجٗ حٌزخؿُ حٌظ ٞال ٠ؼغف حٌغؼذ أرضح .فخٌّغع ٚحالٚجخع ٌُ طـظطغ حٌٕ ِٓ ً١ؿالِٗ حٌضحسٍٚ ،ٟال ػػؼػش اّ٠خٔٗ رخهلل ٚرضػٛطٗ حٌغ٘زّٕ١ش حٌظ ٟوخْ ج٘ٛغ٘خ حٌظالس ٚحٌؼٕخ٠ش رخٌظالِ١ظ ٚحٌّؼٍّّٚ ٓ١حٌّـئ.ٓ١ٌٚ 19 طخٌّخ ؿّؼٕخ حٌٕخؽ ٕ٠خص٠":ٗٔٚخ فغ٠غ جٛػف طٍٍّٕ١خ".ال ٠فٛص أً٘ حٌّٕطمش أّٔٗ دخًِ ف ٟطالطٗ ِّٕ٘ٛخ َّٛ٘ٚ ُِّٙٛ٘ٚحٌّضحعؽ ٚحٌٛطٓ ُ٘ .رذخجش اٌٝ ِٓ ٠ظوّغُ٘ رخالطىخي ػٍ ٝحهلل ٌشالط ِٓ ُٙحٌّشخطغ ٚحألػِخص ٛ٘ .حألر جٛػف حٌشٛع ٞػخشك حٌـىِ ،ْٛذذّ حٌـالَ ،عجً حهللٍٍّٛ٘ .ح ٠خ أرٕخء رـىٕظخ ٚحٌجٛحع ألّٔىُ ػغفظُ لضّ٠ؾ ِضعؿش حٌفغ٠غ رزـىٕظخ ،لضّ٠ؾ اسٛس حٌضحعؽ حٌّـ١١ذّ١ش... طًِ ٌٕخ ٠خ أسخٔخ جٛػف ٚأٔض ف ٟأدؼخْ ح٢د« . ػـخ٠ضح ػٍـُ **** **** **** » ٠خ فغ٠غ جٛػف ،حشظمٕخ ٌٛجٛصن ِؼٕخ! " طزخح حٌش١غ و١فىُ حٌٚ "َٛ١طٍٙ١خ حالرظـخِش٠ .غٚح ٠ٚجٟء ّ١ٙ٠ٚت حٌّخثضس حٌّمضّؿش. ف ٟحٌٍّؼذ ِظف ُّٙطخِض٠ ،ظغ٠ ،ٟظّشّ٠ ،ٝؼطٕ١خ حٌّثً حألػٍ ٝف ٟحٌٛصحػش ٚحٌظٛحػغٕ٠ .ظغ اٌ ٝفٛق" :حٌطمؾ ٍِ١خ رؾ حٌغ َٛ١رخٌـّخ طٕظع رخٌّطغ حٌغؼ٠غ .وًّ ش ٟر١ج ِٓ ٟعرّٕخ ِخ أدالٖ!" ٍ٠زّ ٟحٌٕضحء .وٍّّخ صػٔٛخٖ ٌٍشٙخصس ف ٟحٌظفٛف دؼغ رـغػش٠ .ج١ذ ػٓ حألؿجٍش حٌّطغٚدش ٠ٚجٛص رذض٠ثٗ ػٓ حٌضػٛس ٚأّّ٘١ظٙخٚ .حٌظالِ١ظ ٠ذزّٗٔٛ ٠ٚم :ٌْٛٛرضٔخ ٔظ١غ ِظٍه. طغلخص حٌؼ١ؼش طذضّع رظ٘خرٗ ٚحإل٠خد طؼٛصح دظ ٝطّٕٔ ،ٓ١ؼٚال دظٝ حٌٛحصٚ ،ٞؿٙال دظ ٝحٌّغج. "ش ٛدٍ٘ ٓ٠ٛخ حٌفّ١خص طذض حٌظٕٛرغحص ،طذض شّـّ١ش عرّٕخ ،أجًّ ؿظغ ٚغطخ"! حلظغْ حؿّٗ رخؿُ حٌّضعؿش فّٓ عآٖ شضّ حٌؼؼّ٠ش" :رضّن طِّ ،ًّ١خ ِٕغػ "ٝوخْ ٠شخعن ف ٟحألفغحح ٚحألطغححٚ .وخْ دؼٛعٖ ِظضع فغح ٚطؼؼ٠ش. وخْ ٍِجؤٔخ ف ٟػؼفٕخٚ ،إٍِٔخ ف٠ ٟؤؿٕخٚ ،طؼؼ٠ظٕخ ف ٟدؼٕٔخ٠ .ؼط ٟحٌّالدظش ص ْٚأْ ٠ئط ٞرظٛصّص ِٚذزّشِ ...غ٠غ ِظؤٌّـُ رظزغ" .حٌ َٛ١أدـٓ ِٓ حٌزخعدش"ٚ .ال ٠ضع أدضح ٠شؼغ رؤٌّٗ. وث١غس ِٛحلفٗ حإلٔـخّٔ١ش حٌطّ١زش .وث١غس أػّخٌٗ حٌزـ١طش حٌّظٛحػؼش حٌّف١ضس. ٠غشضٔخ صِٚخ اٌ ٝحٌش١غٚ ،حٌظم٠ .ٜٛم ّٞٛػؼّ٠ظٕخ ٕ٠ٚظذٕخ رّزخصٌش حٌشغ رخٌش١غٚ ،رخٌظّض ٚحٌظالس ٚحٌظىظُّ ػٓ حٌّـخٚة" .أهلل ِٛجٛص حطّىٍٛح ػٍ."ٗ١ 20 ِخ أدٛجٕخ ف٘ ٟظٖ حألّ٠خَ اٌ ٝحإلٔـخْ حإلٔـخْٚ ،اٌ ٝحٌظالسٚ ،اٌ ٝحإلّ٠خْ! ً٘ فمضٔخُ٘ ٘ئالإ حألٔم١خء حٌمٍٛد؟ ال ال ،رٛجٛصوُ أّٙ٠خ حألسٛس ال طؼحي حٌزغوش ٚحٌضٔ ٟرؤٌف س١غٚ .رٛجٛص ِٓ ٠ـ١غ ْٚػٍ ٝصعٚرىُّٛ٠ ٌٓ .ص حٌذذٌّٓٚ ، ٠فٕ ٝحألًِ .صعد حٌمضحؿش شخقّ ٌىّٕٗ ِّىٓ. عدّٗ حهلل ف ِٓ ٛٙحألرغحع ٚحٌظضّ٠مٚ ،ٓ١أطخي ػّغوُ جّ١ؼخ ٠خ أػؼّ حٌٕخؽ ٚأشغف« !ُٙ وٍٛص ِـخع ٞدز١مـٗ **** **** **** » ٌُٚضص ِٛ٠خ ٔجّش أػخءص ؿّخء حٌٕجٚ .َٛوخْ حؿّٙخ 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21 **** رثـاء األخ جىزف الخىري المُتىَفـَّى فً 62كانىن الثانً 6102 **** **** **** رّٕ١خ وخْ ٠ـٛع ف ٟطغ٠مٗ ِٓ حٌجٍ ً١حٌ ٝحٌٛٙ١ص ّٗ٠أؿغع اٌ ٗ١شخد ٚجثخ أِخِٗ ٚؿؤٌٗ أٙ٠خ حٌّؼٍـُّ حٌظخٌخ ِخطح أػًّ ألعع حٌذ١خس حألرضّ٠ـش ؟ ٚوخْ دـذ لٌٗٛ ِظّّّخ حٌٛطخ٠خ .فنظر إلٍه ٌسىع وأحبّـه٘ .ىظح ٔظغ اٌ ٝحٌظزٛ٠ ّٟؿف ٚأدزّٗ، ٚصػخٖ اٌ ٝاطـّزخػٗ فِ ٟئؿّـش اسٛس حٌّضحعؽ حٌّـ١ذّ١ش .حٌضػٛس ِ٘ٛزش ِٓ حهلل. وًّ صػٛس ف ٟحٌىٕ١ـش ِ٘ٛزش ِٓ حهلل١ٌٚ .ؾ ِٓ صػٛس أؿّ ِٓ ٝغ١غ٘خ .جّ١ؼُٙ ِظـخ ْٚٚف ٟحٌىغحِش ،دـذ طؼٍ ُ١حٌىٕ١ـش ف ٟحٌّجّغ حٌفخط١ىخٔ ٟحٌثخٔٛٔ(.ٟع حألُِ .)23 :حٌؼٚحج ٚطغر١ش حألٚالص ِ٘ٛزش ِٓ حهللٚ ،وظٌه حٌىٕٛٙصٚ ،وظٌه حٌذ١خس حٌّىغّؿش٠ .مٛي حٌغؿٛي رٌٛؾ اّْ حٌّٛح٘ذ ِظّٕٛػش وّخ أْ حٌذخجخص فٟ حٌىٕ١ـش ِظّٕٛػش .حٌىٕ١ـش جـض حٌّـ١خ حٌـغّٔٚ ٞذٓ أػؼخإٖٚ .حألػؼخء ِظّٕٛػش ٌىٕٙخ وٍـّٙخ ػغٚعّ٠ش ٌذ١خس حٌجــضٚ .ال ٠ظزخ٘ ٝأدض ِٕٙخ ػٍ ٝغ١غٖ. صػخ حهلل أسخٔخ ٛ٠ؿف اٌ ٝحٌذ١خس حٌّىغّؿش ،فؼخف ػٍِ ٝثخي حرٕٗ ِظشزّٙخ رظزظـٍّٗ شٙخصس ٌٍّىٛص حهللِ ،شخعوخ ٌٗ رفمغٖ .أِخ حفظمغ ٠ـٛع ٌٕغظٕ ٟرفمغٖ؟ أِخ لخي رٌٛؾ حٌغؿٛي ُٔذـذ فمغحءٔٚ ،ذٓ ٔغٕ ٟحٌىث١غ ٓ٠؟ ( 3وٛع .)01 : 6حٌغّٕٟ ٘ ٛحٌظ٠ ٞؼط ِٓ ٟطحطٗ وخهلل ح٢د حٌظ ٞجخص رخرٕٗ (ٚ ،)01 : 2 ٛ٠وخالرٓ حٌظٞ ػذّ ٝرظحطٗ ِٓ أجٍٕخ (غال .)31 :3أِخ حٌطخػش فمخي فٙ١خ ٠ـٛع طؼخِ ٟأْ أػًّ ِش١جش حٌظ ٞأعؿٍٕ ٛ٘ )24 :4ٛ٠( ٟحٌظ ٞأطخع دظ ٝحٌّٛصِٛ ،ص حٌظٍ١ذ (فً ٘ٚ .)8 :3ظٖ ٘ ٟحٌطغ٠ك حٌظ ٟؿٍىٙخ أسٔٛخ. ر ٓ١جّ١غ حٌفؼخثً حٌظ ٟػُغف رٙخ أسٔٛخ ٚحدضس طِّ١ؼٖ رٕٛع سخصٟ٘ٚ ، الىداعة .أِخ لخي حٌغد ٌظالِ١ظٖ " :أٔخ أعؿٍىُ وخٌشغحف ر ٓ١حٌظثخد ،وٛٔٛح ٚصػخء وخٌذّخَ"؟ (ِظ )01:06 ٝأِخ لخي ٌ" :ُٙطظٍّظٚح ٌ ٟفبّٔـٚ ِٟص٠غ ِٚظٛحػغ حٌمٍذ"؟ (ِظ ،)32 :00 ٝأِخ طّٛد حٌٛصػخء ألٔ٠ ُٙغث ْٛحألعع (ِظ٠ .)4: 5 ٝظٓ حٌٕخؽ أّْ حٌٛص٠غ ػؼ١ف .رخٌؼىؾ طّخِخ .أّٗ حٌزطً حٌشجخع حٌظ٠ ٞغّٚع ٔفـٗ ،فٍ١جُ أٔخّٔ١ظٗ ٚحٌجشغ٠ٚ ،ظذىُّ رٍـخٔٗ ٚحٌشٛٙحصٛ٘ . حإلٔـخْ حٌزخطٕ" ،ّٟحإلٔـخْ حٌجض٠ض" حٌظ٠ ٞشزٗ حٌّـ١خ ِمخرً "حإلٔـخْ حٌؼظ١ك حٌظ٠ ٞشغد ِٛ٠خ رؼض ."َٛ٠دـذ لٛي رٌٛؾ٠ .ـٛع حٌٛص٠غ ،حٌم ّٞٛحٌظ٠ ٞظ٘ذ ف ٟطٍذ حٌؼخي ٠ٚذٍّٗ فٛق وظف٠ٚ ٗ١ؼٛص رٗ اٌ ٝحٌذظ١غس ٛ٘ ،حٌظ ٞجخء ٌَ١شضَُ ال ٌُ١شضََٚ .رشضِظٗ ٠جظد اٌ ٗ١حٌزشغ. ٠ـظؼ١غ حإلٔجِ ٍّٟ١ظ ِٓ ٝحٌٕز ٟأشؼ١خ والَ ح٢د ف ٟحٌّشٍّـض ح٢ط ٟاط ٠مٛي: "دز١ز ٟحٌظ ٞػٕٗ عػ١ض ٌٓ ٠شخطُ ٠ ٌٓٚظ١خ٠ ٌٓٚ ،ـّغ أدض طٛطٗ فٟ حٌـخدخص .حٌمظزش حٌّغػٛػش ٌٓ ٠ىـغ٘خ ٚحٌفظٍ١ش حٌّضسّـٕش ٌٓ ٠طفجٙخ (ِظٝ )31 08 : 03 22 ِٚخ ألٛي ف ٟرـّش حٌٛصحػش حٌٍط١فش ،حٌّظٛحػؼش ،حٌظِ ٟخ فخعلظٗ لط ،رـّش حٌظغد١ذ رخٌمخطٚ ٟحٌضحٔ ،ٟرىًّ ِٓ لظضٖ أ ٚحٌظمخٖٚ .ال أرخٌغ ف ٟل ٌٟٛأِّ ٟخ عأ٠ظٗ ِغّس ِظٍّّالٚ ،ال شخو١خٚ ،ال وج١زخٌ .مض ػخٔ ٝأٌّخ ِزغّدخ ف ٟؿخػخطٗ حألس١غس ٚحٌزـّش ٌُ طفخعلٗ .أِخ وخٔض ٚصحػش ٠ـٛع ٚرـّظٗ طجظرخْ اٌ ٗ١حٌجّٛع ٚططّجٕخْ حٌظغخع ف١ؤط ْٛاٌ ٗ١رزـخطظٚ ُٙحٌزغحءس؟ أِخ لخي حهلل رٍـخْ أشؼ١خ : "ِخ أجًّ ألضحَ حٌّزشِغ ٓ٠رخٌش١غ ٚحٌـالَ"؟ ٚأسظ٘خ ػٕٗ حٌغؿٛي رٌٛؾ, فؼٍ١ش أسغ ٜحِظخػ رٙخ أسٔٛخٔ ٟ٘ٚ ،خصعس ر ٓ١حٌزشغ ،فؼٍ١ش حٌظّض .أّٙخ ِٓ أسٛحص حٌٛصحػش .حٌظّض ٌ١ؾ حٌشغؽ ،رً ؿز ً١اٌ ٝحٌظفى١غ ،فبٌ ٝاطمخْ حٌىالَ. ٠ ٛ٘ٚظخ حٌظالس حٌضحسٍّ١ش .لخي ٌٕخ ٠ـٛع" :اطح طٍـّ١ض فخصسً غغفظه ٚأغٍك رخرٙخ ٚطًِ اٌ ٝأر١ه ف ٟحٌشف١ش" طٍه ٘ ٟطالس حٌظؤًِّ ٚحٌّؼخٕ٠ش حٌظ ٟطـظغٕٟ ػٓ حٌىالَ .غغفظ ٟ٘ ٟلٍزِ ٟـىٓ حٌثخٌٛعٚ .وخْ ٠ـٛع ٠ظ٘ذ اٌ ٝحٌّىخْ حٌمفغ أ٠ ٚظؼض اٌ ٝحٌجزً ٌ١ظٍّـ ٟاٌ ٝأرٚ ،ٗ١أسٔٛخ جٛػف وظٌه وخْ ٠غطخح اٌ ٝحٌظّض ٌٍّذخفظش ػٍ ٝطفخء حٌغٚح ٚؿى ْٛحٌمٍذِٛ ،د١خ حٌطّؤٕٔ١ش ِظّثّـالِ رّؼٍـِّٗ ٠ـٛع٘ٚ .ظح ؿغّ ٚصحػظٗ ٚحٌزـّش ٚحٌفغح حٌضحسٍ .ّٟوٛٔٛح ٚصػخء وخٌذّخَ. حألر اٍ٠ضفٕؾ سٛعٞ 23 Frères des Ecoles Chrétiennes District du Proche-Orient. Le Frère Visiteur, Les Frères du District du Proche-Orient, Le Frère Directeur de la Communauté de Baskinta, La famille Khoury et alliés, au Liban et à l’étranger, ont le regret de vous faire part du décès du FRÈRE JOSEPH KHOURY survenu le dimanche 27 janvier 2013, dans sa 82ème année et la 64ème année de vie religieuse. Frère Joseph a été au service des jeunes : - de 1952 à 1955, au Collège Saint-Pierre - Baskinta. - de 1955 à 1956, au Collège des Frères - Bethléem. - de 1956 à 1957, au Collège Sainte-Marie - Beit-Mery. - de 1957 à 1965, au Collège Saint-Pierre - Baskinta. - de 1965 à 1966, au Collège Notre-Dame - Furn-El-Chebbak. - de 1966 à 1967, au Collège des Frères - Bethléem. - de 1967 à 1969, au Collège des Frères - Nazareth. - de 1969 à 1975, au Collège Saint-Pierre - Baskinta. - de 1975 à 1983, au Collège des Frères - Bethléem. - de 1983 à 2013, au Collège Saint-Pierre - Baskinta La messe de funérailles aura lieu le mardi 29 janvier 2013, à 15h30, en la Chapelle de la Maison Sainte-Marie (Frères), à Beit-Méry, suivie de l'inhumation dans le caveau des Frères, à Beit-Méry. Les condoléances seront reçues à la Maison Sainte-Marie (Frères), à Beit-Méry : lundi 28 janvier 2013, de 11h00 à 17 heures ; mardi de 11h00 à 15h30, puis après la cérémonie des funérailles. Une cérémonie aura lieu à Beit-Monzer, le dimanche 3 février 2013, à 10 heures en l’église Mar Sarkis et Bakhos. Unissons nos prières pour lui, pour sa communauté et pour sa famille. Qu'il repose dans la paix de Dieu. 24 Avec les Frères du District, à Beit-Méry. Pendant une causerie, lors de la retraite annuelle à Beit-Méry. Frère Joseph, un passionné de la nature. 25 Transmission de son goût de la nature à un groupe d’élèves. Frère Joseph marchant avec la direction et des enseignants du Collège Saint-Pierre. Avec les Frères du District, en retraite à Notre-Dame du Puits 2006 26 27 28