L`énergie vitale - UGAL.com
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L’énergie vitale Depuis plus de 5000 ans les asiatiques pensent que la matière est une énergie qui s’est condensée à cause de son faible taux vibratoire. De ce constat sont nées les thérapies énergétiques comme l’acupuncture ou le qi qong qui entretiennent le corps et l’esprit. En occident, L’énergie est d’abord un terme scientifique spécifique que les physiciens définissent comme la capacité à réaliser un travail afin de produire un mouvement, de la lumière ou de la chaleur. Il s’agit donc d’une grandeur quantifiable et mesurable qui permet d’augmenter le potentiel actif d’un seul homme et même de plusieurs. Depuis l’avènement de la société industrielle et l’emploi massif des énergies fossiles, nous sommes aujourd’hui capables de construire des machineries sophistiquées qui produisent une énergie toujours plus puissante qui permet de donner libre cours à notre esprit créatif comme jamais auparavant. En contrepartie, nous nous sommes coupés de nous-mêmes oubliant dans le rythme effréné de la vie mondaine quelle énergie nous habite et comment la conserver à son plus haut niveau pour vivre en pleine santé. Lâcher prise… Certes, il est difficile de vraiment se détendre et de se relaxer même quand on est convaincu de la nécessité de le faire, car nous sommes trop habitués à adopter une posture agressive dans le tohu-bohu de la vie moderne sous pression. C’est pourquoi des pratiques traditionnelles orientales comme le Yoga et le Zen sont si populaires, car elles apportent détente et sérénité. On admet volontiers aujourd’hui que le fait de se détendre et de se relaxer permet des meilleures performances dans tous les domaines, bien plus que la volonté. Car l’effort conscient ne suffit pas pour se détendre. Essayer de se détendre quand on est tendu fonctionne rarement. La relaxation est avant tout une question de laisser-aller. Mais comment se laisser aller quand nous sommes à ce point absorbés par notre vie mondaine ? Comment se détendre et relâcher complètement toutes les tensions ? Lorsqu’on nous dit que nos épaules sont tendues, elles se contractent encore davantage à mesure que nous en prenons conscience. Dans ce cas la seule chose à faire est de contracter volontairement les épaules, puis les détendre. On voit qu’elles se détendent très facilement ainsi. La détente est une sorte de laisser-aller, et prendre conscience d’une chose n’est pas toujours la bonne solution. Si nous focalisons notre attention sur des parties raidies de notre corps, cela ne fait qu’accroître la tension à long terme. Et ce mode de fonctionnement est lié à notre mode de vie préoccupé et artificiel. Tant que nous restons dans ce modèle établi de préoccupations, notre attention est capturée et il n’est pas possible de laisser tomber ses soucis. D’où la nécessité de relâcher la tension en nous abandonnant un moment afin de nous remettre en harmonie avec nous même. Et le seul moyen d’y parvenir est de ne pas faire d’effort particulier dans ce sens. L’approche occidentale moderne d’exercices corporels qui construit et assouplit les muscles focalise l’attention sur un objectif à atteindre et ne permet pas de relâcher les tensions. Mais depuis quelques années la conception d’exercices sans efforts s’est popularisée en occident. La santé par le travail sur l’énergie en orient… Les applications thérapeutiques du Ki En orient il existe des nombreuses pratiques d’exercices sans efforts qui reposent sur la circulation de l’énergie dans les méridiens. Les méridiens sont les voies de circulation de l’énergie subtile qu’on appelle le « ki ». Le ki est un mot chinois difficile à traduire et le terme qui s’en rapproche le plus est le souffle. Le concept central de la médecine orientale réside dans l’idée que tous les problèmes physiques résultent d’un blocage du flux du Ki et qu’en rétablissant cette circulation, on soigne tous les maux. L’acupuncture et les massages Il existe de nombreuses applications à la théorie du Ki. Il est à l’origine de techniques comme l’acupuncture et les massages qui visent à stimuler la libre circulation de l’énergie dans les méridiens. Il y a aussi les arts martiaux internes comme le tai chi ou le qi qong qui activent le dynamisme du Ki dans le corps. Par ailleurs, la maîtrise du Ki fait aussi partie de l’enseignement bouddhiste à travers la méditation et certains exercices. Les arts martiaux chinois et japonais… Les arts martiaux chinois ou japonais font souvent référence au « Ki ». Ils stipulent que chaque être humain le possède. Le tout est de savoir le mobiliser à volonté et de l’utiliser à bon escient. Ces disciplines sont des moyens extérieurs pour progresser vers l’union du corps et de l’esprit. Ce qui peut amener à une sorte d’éveil intérieur, le satori, et une renaissance pour celui qui a découvert sa vraie nature et peut transformer sa façon d’être dans la vie quotidienne. Le Prana L’équivalent hindou du « Ki » est le « Prana ». Le « Prana » est l’énergie vitale universelle qui imprègne tout l’univers et que l’on absorbe en respirant. Le « Prana » est l’énergie qui circule dans les nadis, des canaux de circulation qui forment un maillage serré dans tous le corps. Les nadis, ou canaux subtils, se rejoignent à des points de jonction situés le long de la colonne vertébrale : les chakras. Les chakras sont des n?uds énergétiques qui diffusent des ondes électromagnétiques (le Prana) par des canaux de circulation (les nadis) sur le secteur dont ils ont le contrôle. L’énergie réceptionnée est ensuite transformée par l’organisme en fonction de ses besoins psychiques ou physiques. En gros, cela signifie que nous baignons dans une énergie qui nous nourrit et nous permet d’évoluer, un peu comme le bébé dans le ventre de sa mère. Retenons pour mémoire que les 7 Chakras sont reliés aux 7 glandes endocrines de l’organisme. Les glandes endocrines sont des petits organes qui produisent des hormones qui participent à la régulation de nombreuses activités du corps humain, comme le pancréas qui produit l’insuline. Et le dysfonctionnement d’un ou plusieurs chakras entraîne le dysfonctionnement d’une ou plusieurs glandes, avec des répercussions plus ou moins graves sur l’état de santé générale. Le yoga… Afin de faciliter la libre circulation du Prana on pratique une discipline basée sur la méditation et les exercices corporels : le Yoga. Il existe différentes voies ou approches qui se complètent et s’interpénètrent, mais qui cependant aspirent toutes à un objectif ultime : l’harmonisation du corps et de l’esprit. Par une pratique régulière, le yoga équilibre les énergies, maintient la souplesse du corps et assure un meilleur contrôle émotionnel et nerveux. La méditation… Il est aussi possible de faire un travail d’harmonisation des énergies par la méditation. La méditation fut développée et pratiquée par les ascètes indiens depuis l’époque védique jusqu’à nos jours. Il s’agit d’une pratique qui mène à la paix intérieure, à l’apaisement du mental ou à une simple relaxation obtenus en portant son attention sur un support, réel ou symbolique, ou sans support. Les corps énergétiques… On peut notamment méditer sur les corps énergétiques. D’après les Védas hindous, l’être humain possède 7 corps. Le premier étant le corps physique, tandis que les 6 autres sont invisibles au regard. Ces corps échappent à notre vision car ils vibrent à une fréquence supérieure à celle du corps physique. En travaillant sur certains de ces corps il est possible de corriger un certain nombre de désordres psychiques et physiques. La maladie, que le psychothérapeute Jacques Salomé décompose astucieusement en mal-à-dire, est le dernier signal d’alarme émit par l’organisme pour nous avertir de notre manque de conscience intérieure. Quand ils ne sont pas entendus et dépassés à temps, ces écarts se traduisent par des sensations, par des signes plus ou moins subtils, puis par la maladie si nous ne parvenons toujours pas à en comprendre la cause. Et c’est dans le corps physique, le corps qui manifeste l’énergie à son taux vibratoire le plus bas que s’exprime la maladie. Moins dense que le corps physique, le corps éthérique serait l’une des voies de réception et de distribution de l’énergie électromagnétique vers le corps physique. Après le corps éthérique il y a le corps émotionnel. Nos émotions et nos désirs se reflètent dans ce corps et provoque des variations d’intensité dans l’aura. Rappelons que l’aura est la force électromagnétique invisible qui émane de toutes les formes de vie et qui nous protège contre les influences négatives extérieures, un peu comme la couche d’ozone qui protège la terre des ultraviolets et des orages électromagnétiques générés par le soleil. Constitué d’une énergie plus subtile, le corps mental est le siège du raisonnement. Quand il est trop accentué, il empêche d’atteindre une dimension plus intuitive. La sophrologie est l’un des moyens qui permet de le réharmoniser. Quand aux corps causal, boudhique et atmique, ils sont si subtils que bien peu d’êtres humains sont capables d’y accéder. Il existe néanmoins des techniques qui peuvent favoriser leur harmonisation comme, par exemple, l’aromathérapie et les huiles essentielles, ou encore l’application de pierres spécifiques sur les chakras, la gemmothérapie. La santé par le travail sur l’énergie en occident Le Pneuma, le Rhuah… L’équivalent occidental du Ki est le « Pneuma » grec ou le « Rhuah » moyen oriental hébreu qui traduisent à la fois le vent, le souffle ou le principe vital dans le corps et dans l’âme humaine. Parallèlement à ces traditions spirituelles, il s’est développé un concept philosophique qui dit que le corps comme l’ensemble de la matière sont animés par une force vitale : le vitalisme. Le vitalisme est une doctrine qui fut d’abord popularisée dans l’antiquité par Platon et Aristote et qui connu son heure de gloire jusqu’à la fin du 18° siècle, époque où le mécanisme va finir par s’imposer. Au 18° siècle Anton Mesmer imagine que le magnétisme, à l’instar du Prana hindou, est une forme d’énergie vitale universelle présente dans tous l’univers et qui peut être transmise à d’autres patients à des fins thérapeutiques. A l’époque Messmer commence par travailler avec des aimants et va influencer la magnétothérapie contemporaine. Le vitalisme va inspirer de nombreuses pratiques de soins alternatifs que l’on a l’habitude de regrouper sous le vocable d’holistique. Holistique est dérivé d’holisme, un néologisme qui, entendu dans son sens commun, stipule que la compréhension globale d’une personne ou d’un système est supérieure à la compréhension d’une ou plusieurs de ses parties. De là sont nées des thérapies qui considèrent que le corps et l’esprit sont intimement liés et que la disharmonie de l’un affecte l’autre. La bioénergétique… On a pris l’habitude de rassembler ces thérapies sous le vocable de « bioénergétique ». Au premier rang de celles-ci, on peut citer le bio magnétisme, inspiré du mesmérisme, et popularisé dans les années 60 par le professeur Yves Rocard, le pèere de la bombe atomique française. Et puis il y a aussi les travaux sur l’électrographie diffusé par le fameux effet Kirlian, qui semblerait montrer la mise en évidence des points d’acupuncture chinois, qui seraient en fait les points de la peau conducteurs de l’électricité. L’une des expériences les plus emblématiques serait celle d’avoir pu photographier des feuilles de végétaux, cinq secondes après les avoir mutilées. Ce qui semble valider l’antique théorie des corps énergétiques orientaux. Le toucher thérapeutique… Signalons aussi toutes les formes de toucher thérapeutique comme le magnétisme, qui rappelle l’ancienne pratique de l’imposition des mains, dont la popularité fût notamment assise grâce aux travaux de deux professeur de l’université de New York dans les années 70. L’étude a réunie des spécialistes en allergie, neuropsychiatrie, biochimie ou immunologie. Les conclusions laissent à penser que l’homme baigne dans une sorte de champ énergétique qui peut être réharmonisé par un transfert d’énergie. Les applications sont nombreuses : −réduction de l’anxiété, −amélioration du bien être pour des personnes atteintes de maladies graves, −améliorations des symptômes des personnes souffrant de troubles psychologiques comme la maladie d’Alzheimer, −accéléreration de la cicatrisation des plaies,… Le Réiki… Le Reiki est une autre forme de toucher thérapeutique qui fait appel à l’imposition des mains. Cette méthode est apparue dans les années 1920 au Japon et s’est développée en occident dans les années 1970. Elle agit par transfert de l’énergie personnelle qui circule dans tout l’univers, le ki oriental, et qui est susceptible de soulager les souffrances et d’apaiser l’agitation intérieure. Principe général de la médecine bioénergétique… Sans prétendre vouloir les citer toutes, on peut dire que l’ensemble des pratiques bioénergétiques se basent sur le principe que le corps, l’esprit et les émotions baignent dans un champ énergétique complexe et changeant propre à chacun de nous. Ce champ énergétique trouve un début d’explication dans la théorie quantique selon laquelle les objets sont à la fois des corps physiques et des phénomènes ondulatoires électromagnétiques. Quant ce champ est perturbé, il génère des troubles qui peuvent aboutir à la maladie du corps physique. Conclusion Si l’on tente de résumer tout ce qui précède, voici une tentative de synthèse. On admet volontiers aujourd’hui que l’homme est un amas de milliards d’unités individuelles appelées cellules. La seule raison qui fait que cet amas cellulaire se rassemble pour former un seul être humain est qu’elles sont sous le contrôle de l’esprit. Nos organes internes ne sont pas contrôlés par notre conscient mais ils sont coordonnés par une intelligence interne. Nos émotions et nos états d’esprits ont une influence directe sur le fonctionnement de notre corps, et notre langage regorge d’expressions telles que « ne te fait pas de bile », « mon sang bouillonne de colère » ou encore « j’ai l’estomac noué par l’angoisse ». Lorsque nous sommes agités et que notre c?ur s’affole c’est parce que nous sommes incapable d’apaiser notre esprit. L’équilibre de l’organisme dépend donc de l’équilibre entre l’esprit et le corps. Et la souplesse du corps indique la flexibilité des attitudes physiques et mentales. Tant que rien ne vient affecter de façon significative notre santé physique ou morale, nous ne prenons guère le temps de réfléchir consciemment sur le fait d’être en vie et en bonne santé. En réalité la clé de la santé et de la longévité est d’utiliser l’exercice du corps et de l’esprit comme un moyen qui peut nous amener à une conscience plus élevée de notre potentiel vital, avec en point de mire la possibilité de magnifier celui que nous sommes et de monter une marche supplémentaire en direction de l’absolu.