D.Presse_Les Bonnes_Eric Massé
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D.Presse_Les Bonnes_Eric Massé
www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel Dossier de presse Les Bonnes D’après Jean Genet Conception Éric Massé Avec Cécile Bournay, Marie-Laure Crochant et Camille Rutherford Coproduction Compagnie des Lumas ; Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche ; Scène nationale 61-Théâtre d’Alençon ; Espace culturel de Saint-GenisLaval ; Scènes du Jura – Lons-le Saunier ; Théâtre de Cusset Comédie de Valence Du 02 au 11 octobre 2012 à 20h (Représentations au Théâtre de la Ville, Place de l’Hôtel de Ville, Valence) Renseignements, réservations : Comédie de Valence – Place Charles-Huguenel – 26000 Valence Billetterie : 04 75 78 41 70 / www.comediedevalence.com Contacts presse Comédie de Valence Florence Chabanet 04 75 78 41 77 / Port. 06 03 43 77 21 Courriel : [email protected] Compagnie des Lumas Élodie Couillard 04 77 37 62 79 / Port. 06 02 19 89 23 Courriel : [email protected] La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication, Valence Agglo Sud Rhône-Alpes, le Conseil général de la Drôme, le Conseil général de l’Ardèche et la Ville de Valence. www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel LES BONNES Texte Jean Genet (version de 1947) Conception et mise en scène Éric Massé Avec Cécile Bournay, Marie-Laure Crochant et Camille Rutherford Collaboration à la mise en scène Julie Binot Collaboration à la dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas Scénographie Yvan Robin Création Vidéo Thomas Rathier Création Lumières Jérémie Papin Création Costumes Laura Garnier Régie générale et son Arnaud Olivier Sound designers Arnaud Olivier et Yi Ping Yang Composition musicale Yi Ping Yang Administration Elodie Couillard et Frédérique Jay Coproduction Compagnie des Lumas ; Comédie de Valence, Centre dramatique national DrômeArdèche ; Scène nationale 61-Théâtre d’Alençon ; Espace culturel de Saint-Genis-Laval ; Scènes du Jura – Lons-le Saunier ; Théâtre de Cusset / Spectacle présenté avec le soutien de la Région Rhône-Alpes dans le cadre du Réseau des Villes La compagnie des Lumas est en convention triennale avec la Région et la Drac Rhône-Alpes ; elle est soutenue par la Ville de Saint-Étienne et le Conseil général de la Loire. Durée / 1 heure REPRESENTATIONS : COMÉDIE DE VALENCE / 02 > 11 OCTOBRE 2012 [ Création ] SCENE NATIONALE 61, THÉÂTRE D’ALENÇON ET THÉÂTRE DE FLERS / 15 > 18 OCTOBRE 2012 ESPACE CULTUREL, SAINT-GENIS-LAVAL / 25 OCTOBRE 2012 THÉÂTRE DE DIE / 14 DÉCEMBRE 2012 THÉÂTRE D’AURILLAC / 10 JANVIER 2013 SCENES DU JURA, LONS-LE-SAUNIER / 05 MARS 2013 Les Bonne Intimité, version itinérante des Bonnes, sera présenté en tournée de novembre 2012 à mai 2013. www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel Jean Genet… le scandaleux "Vivre, c’est survivre à l’enfant mort" Jean Genet …né à Paris en 1910, de père inconnu. Abandonné par sa mère, il est recueilli par l'assistance publique. Le vol, la mendicité et la prostitution sont les trois fées qui se penchèrent sur son berceau. Il écrit plus tard dans le Journal du voleur (1949) que pour se sauver "à chaque accusation portée contre moi, fut- elle injuste du fond du cœur je répondrais oui. A peine avais-je prononcé ce mot que je sentais le besoin de devenir ce qu'on m'avait accusé d'être". Voleur, prostitué, homosexuel, il construit un système de valeur personnel qui sera comme la négation du code moral traditionnel de son temps : une éthique inversée. C'est lors d'un de ses séjours en prison en 1942 qu'il écrit pour la première fois : Le Condamné à mort. Après plusieurs romans, il s'engage avec Haute Surveillance et les Bonnes dans la voie du théâtre. Cette existence d’abord errante puis carcérale, ce refus de la morale, les thèmes provocateurs d’une œuvre qui célèbre le mal sous toutes ses formes, et son corollaire de démêlés avec la censure, l’armée et l’église : tout cela auréole Genet d’une renommée sulfureuse, si bien qu’on voit en lui la nouvelle incarnation du marquis de Sade. Le paradoxe qui fascine les intellectuels et le public, c’est que son œuvre est nourrie de rêves et de fantasmes, mais aussi et peut-être surtout, des cruelles expériences vécues depuis sa naissance. Le parcours d’un enfant élevé à la campagne par des paysans, qui a davantage fréquenté les maisons de redressement que l’école et qui produit des œuvres fascinantes empreintes d’une étrange préciosité littéraire... Sartre verra dans le cas Genet une illustration exemplaire des victoires possibles de la liberté humaine sur la fatalité et, Malraux le défendra dans son fameux discours sur la poésie et la liberté lors d’un débat parlementaire lié à la création des Paravents car « la liberté n’a pas toujours les mains propres, mais il faut choisir la liberté ». Son œuvre dérange en célébrant à la fois la fascination du mal et une volonté de l'encenser. Ses personnages promis au bagne ou à l'échafaud ne cessent de s'inventer une souveraineté fantasmatique qui traduit non pas une nostalgie du pouvoir mais une sanctification du mal. Toujours le thème connexe du couronnement et des funérailles : l’apothéose liée au rituel royal d'intronisation s’apparente chez Genet à la cérémonie funèbre. Les funérailles sont même pour lui la forme parfaite du couronnement. En découle une fascination pour les bourreaux car donner la mort ou la recevoir c’est pour lui accéder à la sainteté. Ce rêve de sacralisation chez Genet, qui aime par-dessus tout la théâtralisation, prend toujours des allures parodiques. Telle Divine (personnage du roman Notre dame des fleurs) qui perdant sa couronne en toc "de sa bouche ouverte arrache son dentier, le pose sur son crâne, (…) victorieuse, s’écrie d’une voix changée et les lèvres rentrées dans la bouche : eh bien merde mesdames je serai reine quand même !" www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel Les Bonnes – Un fait divers sublimé Journal de bord d'une enquête, par Eric MASSÉ – avril 2012 « Elles sont des rêves qui rêvent d’engloutir leur rêveur » Jean-Paul Sartre Il y a, dans toutes les pièces de Genet un authentique sens du danger qui nous captive tout comme les accidents et les scènes de violence dans la rue peuvent avoir sur nous une force d’attraction morbide. Dans Les Bonnes, cette sensation est d’autant plus forte que Genet s’est inspiré d’un fait divers sordide : celui des sœurs Papin qui assassinèrent sauvagement leurs patronnes au Mans en 1933 et que le magazine Détective surnomma « les brebis enragées ». De cette affaire qui défraie la chronique et passionne psychanalystes, auteurs, poètes, chanteurs et réalisateurs d’alors et d’aujourd’hui, Genet tire un « long suicide déclamatoire » : Deux sœurs, Claire et Solange Lemercier, employées dans la même maison, s’enferment dans un monde de fantasmes nourri par des lectures aussi bien romanesques que de journaux à sensation. Leur jeu de rôle se cristallise autour du désir de meurtre de leur patronne. C’est dans une outrance jubilatoire qu’elles la parodient, dans des numéros clownesques où Solange joue Claire et Claire, Madame. Claire emprunte les robes, les mots, le maquillage et les attitudes de Madame et Solange ceux de Claire. Elles écrivent des lettres de dénonciation, font enfermer Monsieur en inventant les verbes les plus fous. Mais les objets mêmes les trahissent, leur machination se retourne contre elles, entre la bassesse de l’évier et la grandeur de la Vierge, on les voit se débattre dans cette machine infernale. Les sœurs Lemercier, telles les sœurs Papin (qui énucléèrent leurs patronnes) s’enfoncent dans leur délire, évoluant constamment entre idées de grandeur et de persécution. Se sachant bientôt dévoilées aux yeux du monde, elles abandonnent l’outrance clownesque dans laquelle elles ont pu se vautrer. Entre schizophrénie et paranoïa, se rêvant incendiaires adulées par une foule de concierges, meurtrières condamnées à la prison, elles accomplissent une dernière cérémonie qui leur sera fatale. Du grotesque au sublime, c’est le mouvement que m’inspire la pièce, à l’image de la cérémonie des bonnes qui bascule de la parodie au tragique. Les mots et les images qu’elles utilisent font osciller leur rituel entre liturgie et exorcisme – je me remémore les Maîtres fous de Jean Rouch et les transes dans lesquelles les ouvriers noirs parodient leurs maîtres blancs. Il y a une attraction particulière qui m’aimante à cette pièce : j’ai eu l’occasion de la monter il y a de cela 10 ans, elle m'obsède toujours comme un mystère encore non résolu. Ces personnages vivant en huis-clos dans une troublante intimité, cette langue qui les libère de leur condition, leur espace de fantasme comme leur démesure jubilatoire sont autant d’éléments qui me font poursuivre mon enquête. Oui, toute mise en scène d’une pièce est finalement cela : une enquête à la fois intime et publique. Une évidence : aujourd’hui la pièce résonne tellement différemment en moi, en notre monde. Une nécessité: s’y plonger à nouveau ! www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel Je choisis après plusieurs lectures de travailler sur la version inédite de la pièce (1947), récemment éditée dans la pléiade (CF: intégrale de l’œuvre théâtrale de Jean Genet). Dans cette dernière, Genet joue le funambule entre une poésie surannée et une langue très moderne, plutôt crue, parfois d’une grande trivialité... Une partition poétique que j’imagine parfois chantée par Madame, la cocotte, poétesse délirante de ses vicissitudes comme de ses triomphes, et parodiée par ses bonnes. Dans Les Bonnes et leur nécessaire fuite de la réalité, je reconnais les pathologies de nos sociétés. N’est-ce pas là le signe d’un profond malaise, le symptôme d’une sorte de maladie de la vie quand la vie réelle est tellement insupportable qu’on doit se réfugier dans un ailleurs ? Genet célèbre cette idée car pour lui «le pays des chimères est le seul digne d’être habité » car « il n’y a rien de beau que ce qui n’est pas ». Le fait divers est l’objet d’une fascination morbide, il passionne l’opinion. En atteste la profusion de média (journaux, site web, programmes télévisés…) qui ont trouvé dans ce créneau une véritable manne. Cet engouement et l’inquiétude qu’il génère dénoncent les angoisses et les fantasmes de nos vies. On se gave de lectures et d’images, souvent violentes, sur internet... On tourne des snuff movies pour les mettre en ligne... On met en scène son suicide face à sa webcam devant d’autres internautes.... On obtient une satisfaction. On passe même parfois à l’acte parce qu’on a la certitude d’être vu, donc de laisser une trace. La mort, en direct à écran, après avoir été un fantasme de science-fiction, appartient aujourd’hui à notre quotidien. Aussi me semble-t-il évident d’imaginer un dispositif numérique – porté par des artistes passionnés par les nouvelles technologies – afin de « donner corps » à la fois à cette accumulation d’images et au rapport narcissique qu’entretiennent caméras et micros. Ces éléments permettent de focaliser les aspirations à la célébrité de tous les personnages de la pièce. Celles de Madame, l’artiste, comme celles des deux sœurs qui répètent inlassablement le crime désiré qui les fera connaître aux yeux du monde. Elles font preuve d’un désir irrépressible de sacralisation. Elles n’ont ni mobile politique, ni revendication sociale mais un désir narcissique d’être connues.. En cela elles sont très proches de nos contemporains, meurtriers ou non, qui, mus par leur désir de célébrité, n’ont le sentiment d’exister qu’à travers la médiatisation de leur propre personne, quel qu’en soit le prix. Ici, l’une d’entre elles est prête à mourir afin de pouvoir entrer dans la postérité, prête à se sacrifier contre l’assurance que l’autre la portera en elle devant ses juges. Ainsi font-elles théâtre de leurs rêves. Ainsi Genet fonde-t-il un mythe. www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel Les Bonnes – Théâtre / Musique / Vidéo Un dispositif qui jouit de l’illusion qu’offre un plateau de théâtre « Dans tous mes livres je me mets nu et en même temps je me travestis par des mots, des choix, des attitudes, par la féerie.» Jean Genet L’espace de jeu sera un espace de déréalisation, proche du « conte » cher à l’auteur. Un espace propice à l’invention. Une arène pour les Bonnes : au centre, une alcôve qui sépare à l’origine l’espace de la nuit de celui du jour. C’est à la fois l’émanescence de la bourgeoisie et l’espace archaïque du rituel. Imbriquée dans une architecture spiralaire, elle soutient à la fois le dispositif narcissique (également alimenté par la caméra vidéo) construit autour de Madame, et le mouvement irréversible et fatal des Bonnes. Ainsi, « les déambulations des Bonnes et de Madame s’inscrivent comme dit-on, dans le vol des oiseaux s’inscrivent les présages, dans le vol des abeilles, une activité de vie, et dans la démarche de certains poètes, une activité de mort » (Jean Genêt). Ce dispositif offre une sensation d’épure avant d’être couvert, successivement jusqu’à saturation, d’imprimés floraux. Ces motifs, peints en direct par les Bonnes, puis vidéo-projetés nous révèlent l’obsession pathologique des deux sœurs : créer un tombeau. Cet univers fantastique, foisonnant, déploie subtilement des architectures insoupçonnées, évocatrices de la folie qui habite le lieu.. Un dérèglement qui fait référence à l’Art Brut. La Compagnie des Lumas proposera une double mise en scène des Bonnes : ces projets invitent les spectateurs à deux expériences complémentaires. Au cinéma, on évoquerait la possibilité d’un champ, et d’un contre-champ. Au-delà de la différence des espaces scénographiques, de la distribution, de l’utilisation de la vidéo et de la musique c’est surtout une autre implication, un autre point de vue que le public découvrira. Si l’une des formes privilégie l’intimité et la proximité, voire la promiscuité, l’autre met en exergue la théâtralité de la pièce et la distance qui va avec le désir de l’auteur d’y voir « un conte ». - Les Bonnes : représentations d’octobre 2012 à mars 2013 - Les Bonnes Intimité : représentations de novembre 2012 à mai 2013 www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel Les comédiens Cécile Bournay Élève à l’Ecole de la Comédie de Saint-Étienne (1999/2002), puis comédienne permanente au sein de ce théâtre de 2002 à 2003, elle a notamment travaillé avec Pierre Maillet, Jean-Claude Berutti, Christian Schiaretti, Marcial di Fonzo Bo, Johanny Bert, Hervé Dartiguelongue et Véronique Bellegarde. À Lyon, elle rencontre Michel Raskine avec qui elle travaille sur Périclès de Shakespeare (2006) et Huisclos de Sartre (2007). Ce spectacle l'amènera à jouer à l'Odéon avec le metteur en scène italien Giorgio Barberio Corsetti avec qui elle travaille, dans ce même théâtre, sur Gertrude de Barker (2009) et La ronde du carré de Dimitriadis (2010). Elle joue actuellement dans Les criminels de Ferdinand Bruckner mis en scène par Richard Brunel. Elle rencontre Eric Massé en 2004 et joue dans Encouragements de Sophie Lannefranque, puis dans un concert-spectacle autour d’œuvres de Poulenc et de Mallarmé. Elle poursuit sa collaboration avec la Compagnie des Lumas en participant au Pansage de la Langue, à la Bête à Deux Dos de Yannick Jaulin et de la Petite Sirène, aux côtés d’Angélique Clairand. Egalement accordéoniste, elle compose des musiques pour spectacles et pratique couramment son instrument sur scène. Marie-Laure Crochant Elle suit une formation à l’École Supérieure d’Art Dramatique du théâtre National de Bretagne dirigé par Stanislas Nordey de 2000 à 2003. Elle joue dans les spectacles de Stanislas Nordey (Atteintes à sa vie de Crimp, L’Humanité de Stramm) et d’Anne Théron (La Religieuse de Diderot). En 2004, elle reçoit le prix Jean-Jacques Gautier de la révélation théâtrale de l’année pour La Religieuse. Sous la direction d’Ilka Schonbein, elle joue dans Le Voyage d’Hiver d’après Schubert. Elle joue également dans Pièces d’Identité, écriture et mise en scène de Roland Fichet. Sous la direction de Luc Bondy, elle joue dans Viol de Botho Stauss, de Robert Cantarella (Sainte Jeanne des Abattoirs de Brecht et Ça va de Minyana) de Régine Chopinot (Cornucopia), de Patricia Alliot (Le Sang des Rêves, adaptation pour la scène de Sang et Stupre au lycée de Kathy Acker). Elle a également pratiqué le travail des marionnettes avec Renaud Herbin et Julika Mayer, ainsi que la danse avec Loïc Touzé. Camille Rutherford Débutant sa formation de comédienne au Conservatoire de Clermont-Ferrand, elle intègre avant même ses 18 printemps le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (2008/2011). Elle enchaîne dès lors les tournages pour le cinéma sous la direction de Jean-Paul Civeyrac (Des filles en noir, 2009), Philippe Garrel (Un été brulant, 2009), Nicolas Klotz (Les Amants de Low Life, 2010) et de Thomas Imbach (Mary’s Ride, 2011) où elle interprète en anglais Marie Stuart, le rôle titre. Au théâtre, elle joue entre autre dans De qui sommes nous les abeilles de Dorothée Zumstein mis en scène par Julie Binot, en collaboration avec Eric Massé. www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel Éric Massé Comédien Après l’obtention d’un BAC (arts plastiques) en France, il obtient un diplôme équivalent aux Etats-Unis où il vit, étudie et joue pendant un an. A son retour il se forme simultanément au CNR d’art dramatique et à l’université arts du spectacle de Bordeaux. En 1996 il intègre l’Ecole du CDN de Saint-Etienne. Il a travaillé entre autres sous la direction de Robert Cantarella, Roland Fichet, Daniel Girard, Patrick Guinand, Adel Hakim, Anne Marie Lazarini, Ludovic Lagarde, Lucien Marchal, Madeleine Marion, Geoffrey Carey….Il poursuit sa formation auprès d’Alexandre Del Perugia (2002-3), Jean Michel Rabeux (2008). Depuis 1999, il joue dans des créations atypiques (théâtre-vidéo, théâtre gestuel, théâtre d’intervention, cabaret, slam, performances…) mises en scène par Agnès Coisnay, Dusan Jovanovic, Hervé Dartiguelongue (Conférence d’après La Poétique d’Aristote - 2000, Tiroteo d’après Copi – 2001/3 et Le bal des âmes mortes d’après Gogol 2005), Sophie Le Garroy (Jeux de sociétés et Femmes ? – 2000/2), Eva Doumbia (Amour, amour autour de l’Escargot 2004 et Rue(s) de Dieudonné Niangouna, 2005), D’ de Kabal (Slaves Island - 2006), Nathalie Veuillet (Pier Paolo ou la jeunesse immortelle - 2004/5, San Diego – 2007, Quelque chose est rouge- 2008 - LyonKosice/Slovaquie)… et le collectif des Bouffons de Luxe (L’Ecole des Bouffons d’après Gelderode – 2002, Information LQR -2006/8) et le collectif artistique de la Comédie de Valence (Chambres en ville et Tribunes 2011-12). Il participe également à divers projets cinématographiques d’Emilio Casanova (Goya : pintar hasta perder la cabeza - 1995), Gregory Rondel et Laurent Rossary (RW + FFWD - 2002), Karim Aïtouna (2005), Fleur Arens (Une vie de rêve - 2008), Marc chalosse (Père noël - 2008) Collaborateur artistique En parallèle à ces propres spectacle, il collabore régulièrement aux projets théâtraux et musicaux de Julie Binot dont Le Cabaret Lapis Lazuli,,puis Big Blue Eyes et De qui sommes nous les abeilles de Dorothée Zumstein et enfin La Chambre noire d'après Alix Cléo Roubaud. Il collabore avec Richard Brunel dans Dom Juan revient de guerre, d'Horvath (2001) au Théâtre du peuple à Bussang et en tournée, mais aussi de Béatrice Chatron dont Le grand Poucet de Jean Yves Picq, spectacle de rue et au projet Caravanes (conception Gilles Granouillet) où il met en scène un texte de Pauline Sales. Enfin, il participe aux Rencontres urbaines de la Villette à Nancy où il monte une version théâtre-rap (slam, DJ et hip hop) de L’Ile des esclaves (2005) et à Paris au projet chorégraphique (hip-hop) Cris et violences d'Yves Milone (2009). Metteur en scène En 2000, il crée la Compagnie des Lumas, avec Angélique Clairand. Dans ses créations, il tente d’inventer des rapports singuliers avec le public, l’intégrant dans ses espaces de jeu (théâtre, appartement, usine, cinéma…). Ses projets iconoclastes mêlent comédiens, danseurs, vidéastes, musiciens, chanteurs, auteurs et compositeurs. Il intègre l’Unité Nomade de Formation à la Mise en Scène dirigée par Josyane Horville, au CNSAD de Paris. Au sein de l’Unité Nomade il travaille au TNS et au Festival d’Art Lyrique d’Aix en Provence où il participe à la création de A Summer Night’s Dream d’après Shakespeare / Mozart, de et par Franz Wittenbrink. Il monte L’île des esclaves de Marivaux lors d’un chantier dirigé par Jean-Pierre Vincent et Bernard Chartreux à Paris. A Cracovie, il travaille dans un atelier autour de l’écriture de Tchekhov avec Kristian Lupa (2003). Entre 2002 et 2004, il met en scène la trilogie Meurtries…ou les tragédies de cuisine avec Les Présidentes de Werner Schwab, Les Bonnes de Jean Genet et Encouragement(s) de Sophie Lannefranque. Ces spectacles sont principalement soutenus et accueillis au Théâtre de la Renaissance, Comédie de Saint-Etienne, Théâtre de la Croix-Rousse, Comédie de Clermont-Ferrand, Théâtre de Villefranche sur Saône. En 2004 / 2005, il travaille sur l'enfermement carcéral sur les planches mais aussi dans plusieurs maisons d’arrêt et crée: www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel - Concertina d’après Jane Sautière et Michel X : Subsistances - Lyon, Comédie de Valence - L’île des esclaves de Marivaux. Création : Théâtre de Villefranche sur Saône, Les Célestins - Théâtre de Lyon. Plus d’une centaine de dates en tournée entre 2005 et 2007 : Comédie de Valence, Théâtre de la Manufacture Nancy, le Moulin du Roc - Niort, Comédie de Saint-Etienne, Comédie de Clermont-Ferrand, CDN de Montreuil, Théâtre Universitaire de Nantes, Nouveau Théâtre de Besançon… De 2005 à 2007 sa compagnie est en résidence triennale au Théâtre de Villefranche sur Saône, où il met en scène, entre autres : - La voix humaine l’opéra de Poulenc d’après Cocteau, direction musicale Philippe Grammatico avec Cécile de Boever - Les Moinous d’après l’œuvre de Raymond Federman en co-mise en scène avec Angélique Clairand en partenariat aussi avec la Comédie de Saint Etienne, le Théâtre 71 – Malakoff, Les Subsistances – Lyon et Retour au fumier du même auteur lors d’un chantier municipal - La Boîte à Joujoux et Prélude à l’après-midi d’un faune d'après Claude Debussy, avec l'Ensemble Instrumental Diagonal. En 2007 il met aussi en scène : - Slaves Island avec le slameur D’ de Kabal, performance à l’Argo’Note, co-produite par le CDN de Montreuil. - Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck dans les versions de Claude Debussy et d’Arnold Schoenberg à l’Auditorium de Lyon avec l’Orchestre National de Lyon sous la direction de Jun Märkl avec Mireille Delunsch et Dietrich Henschel - Amer Eldorado d’après Raymond Federman au Théâtre du Point du Jour - Lyon De 2007 à 2011, il conduit un cycle de recherches autour de l’enfermement psychique : Esprits assiégés et passe des commandes d’écriture à trois jeunes auteurs. Il partage son temps entre des ateliers avec des personnes en souffrances psychique (Festival les singuliers de l’art / Les Subsistances) et des créations : - Migrances (Taipei – Lyon) de Dorothée Zumstein, spectacle sur les troubles des migrants, frottement entre légende et réalité. Création en janvier 2008 : le Moulin du Roc – Scène nationale de Niort, Les Subsistances – Lyon et la Scène nationale 61, Théâtre d’Alençon. - Rirologie ou le discours des queues rouges de Laurent Petit, réflexions sur le bouffon et sa place dans la société : création en mars 2009 aux Théâtre des Célestins - Lyon, au Théâtre Jean Vilar - Montpellier et à la Scène nationale 61-Théâtre d’Alençon et au Théâtre Universitaire A.Vitez – Aix-en-Provence. - Mythomanies urbaines de Lancelot Hamelin, spectacle déambulatoire sur la folie au cœur de la ville d’après des mythes grecs et romains. Création 2011 à Valence et Saint-Etienne. - Migrances / 2ème étape concert-spectacle d’après la pièce de Dorothée Zumstein et les matériaux vidéos et sonores captés à Taiwan lors de la résidence de recherches d’Eric Massé, Lauréat de la Villa Medicis Hors les murs 2010 (Cultures France) - Macbeth de Shakespeare, dans une traduction de Dorothée Zumstein, permet de mettre en abyme ces recherches. Cette œuvre classique offre à la fois un éloignement temporel et une proximité thématique comme l’Ile des esclaves de Marivaux a fait résonner les recherches et questionnements de la compagnie autour de l’enfermement carcéral. Lauréat de Cultures France Hors les Murs, Eric Massé est parti, à l’été 2010 pour une résidence de deux mois au Taipei Artist Village, pour effectuer des recherches sur les « présences absentes » – spectres, apparitions, fantômes – à Taiwan. A partir de 2010, Eric Massé s’associe également à deux lieux, deux projets : il est membre du collectif artistique de la Comédie de Valence – Centre dramatique national Drôme-Ardèche, dirigé par Richard Brunel depuis janvier 2010, et entame une collaboration pour 3 ans avec l’Espace culturel de St Genis Laval. www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel La compagnie des Lumas Rassemblée autour d’un projet artistique et politique, pas d’idéologie ou de parti, mais une action citoyenne, la compagnie défend une vision du théâtre et du public qu’elle interroge par le biais d’écritures contemporaines et classiques mises en abyme. Mobilisée pour un théâtre en prise directe avec le public, la Compagnie des Lumas tente d’inventer de nouveaux rapports avec ce dernier en l’intégrant dans son processus de réflexion et de création. 2011 MYTHOMANIES URBAINES / CLUB MYTHOS de Lancelot Hamelin, mise en scène Eric Massé Coproduction et création : Comédie de Valence - CDN Drôme-Ardèche, Comédie de Saint-Etienne – CDN. Tournée 2011 : Festival des 7 Collines de Saint-Etienne. A venir en 2013 : Espace Culturel de Saint-Genis-Laval. 2010 MACBETH de William Shakespeare, traduction originale Dorothée Zumstein, mise en scène Eric Massé Coproduction et création : Célestins – Théâtre de Lyon, Comédie de Valence – Centre Dramatique National Drôme Ardèche, Scène Nationale 61 – Théâtre d’Alençon, Centre National de Création de Diffusion Culturelle de Châteauvallon. Tournée 2011 : Théâtre d’Aurillac, L’ONYX – Saint-Herblain, Scènes du Jura – Théâtre de Los le Saunier, Théâtre de Cusset, Théâtre d’Oyonnax, Estivales de la Bâtie, Contre-Plongées de l'été de Clermont-Ferrand, Théâtre de Bourg en Bresse, Dôme théâtre d’Albertville, Scène Nationale de Mâcon. MIGRANCES (LYON(LYON-TAIPEI) de Dorothée Zumstein Coproduction et création 2010 Espace culturel Paul Jargot et THAV Treasure Hill Artist Village de Taipei (Taïwan). A venir en 2012 : Espace Culturel de Saint-Genis-Laval, GRAME - Lyon, Amphithéâtre de Pont-de-Claix. 2009 LA PETITE SIRENE d’Andersen, d’après Grieg Coproduction et création : Opéra de Lyon, Ensemble Agora. A venir en 2012 : Espace Culturel de Saint-Genis-Laval RIROLOGIE, ou le discours des queues rouges de Laurent Petit Coproduction et création : Les Célestins-Théâtre de Lyon, le Théâtre Jean Vilar de Montpellier, le Théâtre d’Alençon-Scène Nationale 61. Tournée 2009: Théâtre Universitaire A. Vitez d’Aix en Provence. BOUFFON! d’Eric Massé et du slameur X'tatik. Coproduction et création aux Célestins-Théâtre de Lyon. PEER GYNT d’après Grieg Coproduction et création : Les Célestins-Théâtre de Lyon et l'Auditorium / Orchestre national de Lyon. 2008 LE PANSAGE DE LA LANGUE d’Angélique Clairand Coproduction et création : Les Subsistances de Lyon, le Nombril du Monde à Pougne-Hérisson. Tournée 2008 : Nuits de la Bâtie d’Urfé. Tournée 2009 : Centre culturel de La Ricamarie, St Jean de Monts, Festival Contes en chemin – Bougon, Goûts et couleurs – Saint-Herblain. Tournée 2011 : Amphithéâtre de Pont-de-Claix MIGRANCES (TAIPEI(TAIPEI -LYON) de Dorothée Zumstein Coproduction et création : Le R.I.T. - Rendez-vous internationaux de la Timbale, Les Subsistances, Le Moulin du Roc – Scène Nationale de Niort. Tournée 2008 : Le L Théâtre d’Alençon – Scène Nationale 61 LA BOITE A JOUJOUX + PRELUDE A L’APRESL’APRES -MIDI D’UN FAUNE d’après Debussy Coproduction et création : Théâtre de Villefranche sur Saône Tournée Tournée 2008 : Théâtre de la Renaissance à Oullins. Tournée 2009 : Nuits de la Bâtie d’Urfé. 2007 PELLEAS ET MELISANDE d’après Debussy et Schoenberg. Coproduction et création : Auditorium / Orchestre National de Lyon. LA BETE A DEUX DOS OU LE COACHING COACHING AMOUREUX de Yannick Jaulin Coproduction : Le Beau Monde ? Compagnie Yannick Jaulin, dans le cadre du réseau des Arts du chemin : le Centre culturel / Scène conventionnée de Terrasson, le Nombril du Monde à Pougne-Hérisson, le Domaine départemental de la Roche Jagu / Conseil Général des Côtes d’Armor. Création et tournée 2007: Nombril du Monde - PougneHerisson ; Les contre-plongées de l’été-Clermont-Ferrand ; Festival des grands chemins - Ax les Thermes (Ariège) ; Parc de Clères ; Abbaye de Daoulas ; Festival les Bravos de la Nuit - Pélussin ; Espace Chambon - Cusset ; Domaine départemental de la Roche Jagu ; Centre culturel de Terrasson ; Coupe du monde de rugby - Saint Etienne ; Centre www.comediedevalence.com direction : Richard Brunel culturel de la Ricamarie. Tournée 2008 : Festival Chemin de traverses– Maison des Arts de Thonon les Bains ; aux Adrets– Festival de l’Arpenteur ; à La Roche sur Yon–Les Esquisses d’Eté ; à Alençon– Scène Nationale 61 ; à SaintEtienne le Molard–Festival des Nuits de la Bâtie; à Cusset–Festival Cour du Soir ; à Riom– Eclats de fête ; Dôme Théâtre d’Albertville. Recréation en salle et tournée 2009 : Les Célestins-Théâtre de Lyon, Le Parvis scène nationale de Tarbes, Festival au village Brioux sur Boutonne, Halle aux grains – Scène Nationale de Blois. Tournée 2010 : à Nuithonie - Villars sur Glâne ; au Théâtre de Privas ; à Saint Just Saint Rambert ; à Château-Rouge Annemasse ; au Centre Culturel Théo Argence de Saint Priest ; à la Scène Nationale de Cavaillon dans le cadre des Nomade(s) ; au Théâtre de Rochefort ; au Théâtre La Passerelle de Gap ; au Trident, Scène Nationale de Cherbourg ; à Genève - Nuits de la science ; à Sortie Ouest - Béziers ; à la Comédie de Valence - CDN Drôme Ardèche - Comédie Itinérante Tournée 2011 : à la Comédie de Valence - CDN Drôme Ardèche - Comédie Itinérante ;à l'ACCR - 5è saison - Pont en Royans ; à l'Espace Culturel de Saint Genis Laval ; à Scènes du Jura - Lons le Saunier ; à la Maison des Arts de Thonon-Evian - Festival Les Chemins de Traverse CHANTIER MUNICIPAL FEDERMAN FEDERM AN d’après Retour au fumier de Raymond Federman. Adaptation Angélique Clairand et Eric Massé. Coproduction et création : Théâtre de Villefranche-sur-Saône. 2006 LES MOINOUS – Moinous et Sucette, Sucette La double vibration et Amer Eldora do - d’après Raymond Federman. Adaptation Angélique Clairand et Eric Massé. Coproduction et création : Comédie de Saint Etienne, Théâtre de Villefranche-sur-Saône et Les Subsistances Lyon. Tournée 2006 : Théâtre 71 Malakoff. Recréation 2007 Amer Eldorado : Le Point du Jour –Lyon . LA VOIX HUMAINE de Poulenc. Coproduction et création : Théâtre de Villefranche-sur-Saône. SLAVES’ IS LAND d’Eric Massé et du slameur D’de Kabale. Coproduction et création : CDN de Montreuil. 2005 L’ILE DES ESCLAVES de Marivaux. Coproduction et création : Théâtre de Villefranche-sur-Saône, Les Célestins - Théâtre de Lyon. Tournée 2005 : Comédie de Valence, Dôme Théâtre - Albertville, Théâtre de la Manufacture - Nancy, Le Moulin du Roc - Scène Nationale de Niort, Comédie de Saint Etienne, Tournée 2006 : Le Théâtre - Scène Nationale de Macon, Comédie de Clermont Ferrand, Maison des Arts de Thonon les Bains, Espace Chambon à Cusset, C.D.N. de Montreuil, Théâtre Universitaire de Nantes. Tournée 2007 : Château rouge - Annemasse, Théâtre Jean Vilar-Montpellier, Théâtre de Verdun, Théâtre d’Arras, Nouveau Théâtre de Besançon. 2004 CONCERTINA d’après Fragmentation d’un lieu commun de Jane Sautière et Le parloir de mes songes – Cent lettres à perpétuité de Michel X. Coproduction et création cr éation : Les Subsistances - Lyon. Tournée 2005 : Comédie de Valence. MEURTRIES…CHAPITRE3 : ENCOURAGEMENT(s) de Sophie Lannefranque. Coproduction et création : Comédie de Clermont-Ferrand, Comédie de Saint-Etienne. Tournée 2004 : Théâtre de la Croix Rousse. Tournée 2005 : Théâtre de Villefranche sur Saône. 2003 MEURTRIES…CHAPITRE 2 :LES LES BONNES de Jean Genet Coproduction et création : Théâtre de La Renaissance - Oullins. Tournée 2003 : La Cigalière - Sérignan, l’Espace Louise Labbé - Saint Symphorien d’Ozon. Tournée 2004 : Comédie de Saint Etienne, Comédie de Clermont-Ferrand. Tournée 2005 : Théâtrede Villefranche-sur-Saône. 2002 MEURTRIES…CHAPITRE1 : LES PRESIDENTES de Werner Schwab. Coproduction et création : Théâtre de La Renaissance -Oullins, Comédie de Saint-Etienne. Tournée 2003 : Théâtre de la Croix Rousse - Lyon. 2000 ANGELS d’après Tony Kuschner. Adaptation : Eric Massé. Coproduction et création : Comédie de Saint-Etienne, Théâtre de l’Elysée - Lyon.