Dossier presse WADE 4
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Dossier presse WADE 4
«Chanter notre histoire, notre langue» Seydina Insa Wade, Dakar, 1968 Contact : Un Pas De Côté 75, rue LéonFrot 75011 Paris [email protected] / +33(0)1 43 79 88 35 www.unpasdecote.org, www.fairplaylist.com, myspace.com/wadequartet Wade Quartet Bien avant l’essor de la section « Musiques du monde » des rayons de disques, SEYDINA INSA WADE a ouvert une voie a l’expression des musiques du continent africain. En solo ou avec le légendaire groupe XALAM, il a ose metisser wolof et musiques actuelles. Aujourd’hui en quartet, Seydina Insa Wade donne sa musique dans sa sobriete, son elegance. Comme des racines. A vif. Seydina Insa Wade, chant, guitare. Auteur, compositeur et interprete, Seydina Insa Wade donne sa voix aux realites exaltees de sa condition. Son chant a pour univers ses racines, ses liens avec la terre, les gens de sa famille. Hélène Billard, violoncelle, chœurs. Hélène Billard a suivi un parcours classique au conservatoire du Xe à Paris puis à L’Ecole normale de musique de Gennevilliers. En 1989,elle rencontre Seydina Insa Wade avec lequel elle forme un duo. Cette collaboration l’invite à d’autres univers musicaux. Hélène Billard a l’occasion d’accompagner divers groupes et artistes, dans la musique africaine et la chanson française. Gillian Mombo, percussions, chœurs. Artiste autodidacte, d'abord batteur reggaefunk dans plusieurs groupes, Gillian Mombo s’épanouit dans les percussions traditionnelles du monde, recherchant ses racines africaines. Il s'intéresse à la cumbia (Colombie), la salsa (Cuba), la batucada (Brésil) et aux tambours vaudous d'Haïti avec le groupe Adjabel. Solen Imbeaud, vents, claviers, chœurs. Flûtiste avec un parcours classique au Conservatoire national de région de ClermontFerrand, Solen Imbeaud se laisse guider par l’envie de composer. Piano, accordéon, cornemuse, guitare... en fait un peu tout ce qui lui passe entre les doigts. Il joue dans des groupes de chanson, de musique traditionnelle, de jazz et de musique de cabaret. Un Pas de Côté, Un pas de côté pour mieux voir, mieux viser. Une compagnie artistique de l'action. Un média. Autre chose. FairPlaylist, créer, produire et distribuer la musique autrement. Hélène Lee : « Malgré son allure fragile d'adolescent, il était là avant tous les autres, Youssou, Ismael ou Baaba, ceux qui ont mis le Sénégal sur la carte du monde musical. Derrière les grooves aériens de sa guitare on trouve un violoncelle qui s’enroule en caresses sinueuses autour de sa voix. Au moment où on ne l’attendait plus, Seydina nous sort ce délice atypique et charmeur. Le troisième verre de thé, le plus doux. » Seydina Insa Wade Né à Dakar en 1948, Seydina Insa Wade étudie très jeune le Coran et l'arabe à l'école de son père, un marabout saaba (serviteur du prophète Mohamed). Le folk Ébéniste, Seydina Insa Wade fabrique à l'âge de seize ans sa première guitare passant outre la désapprobation paternelle et devient, en 1964, le contrebassiste de Rio Sextet une formation de quartier. II participe, en 1966, au Festival des arts nègres de Dakar, imposant un style nouveau et controversé, le folk, chanté en wolof. Devenu guitariste du Negro Star de Pape Seck, il fait sa première tournée sénégalaise. En 1969, il intègre Tropical Jazz, puis joue avec Xalam 1, deux groupes marqués par les musiques cubaines et noires américaines (chacha, rumba, rythm'n blues). Le « Sahel » Musicien professionnel, il est engagé par Le Sahel, un groupe très populaire dans les années 1970. Seydina décide d'entamer une carrière solo : avec sa guitare et sa voix, il impose son genre musical dans les clubs de Dakar. Il embarque en 1974 pour Paris et sort un 45 tours, Tablo Ferraye, extrait de la musique du film Xew Xew, de Cheikh Ngaïdo Bâ, auquel, par ailleurs, il participe en qualité d'acteur. Afrik Dans son premier 30 cm mbalaxfolk, Gorgui (1977), il se fait accompagner par Idrissa Diop (percussions) et Oumar Sow (guitare, basse, synthé). Un an plus tard, au Festival Africa fête, il fait entendre son folk construit sur des instruments à cordes, soutenu par le mbalax et s'appuyant sur des chants tirés des rites et musiques populaires. Ses textes reflètent ses joies mais également ses douleurs : son titre « Afrik » évoque la mort mystérieuse, dans la prison de Gorée, du contestataire Oumar Diop Blondin et la révolte des femmes lébu auxquelles la Seconde Guerre mondiale est venue faucher les maris. Tabala & Xalam De retour à Dakar, Seydina fonde avec Idrissa Diop et Oumar Sow le trio acoustique Tabala. II réalise, en 1985, Yoff, un album associant la tradition wolof très roots et la poésie aux sons des instruments modernes. Trois ans plus tard, il devient chanteurguitariste du Xalam, à Paris. Folk & classique Amateur de musique classique européenne, Seydina contacte, en 1989, la violoncelliste Hélène Billard : lors d'un gala, elle attaque sur une fugue de Bach à laquelle Seydina mêle sa guitare folk. Naît alors une fusion totalement novatrice où dominent la ligne mélodique et l'aspect lyrique. discographie Seydina Insa Wade : 1970 Le Sahel 1974 Tablo Ferraye 1977 Gorgui 1985 Yoff 1989 Hélène et Sidi (avec Hélène Billard) 1992 Bekkor 1993 Wam Sabindam (avec Xalam) 1996 Libasse 1998 Mamadou 2004 Xalima (avec Oumar Sow) 2008 Live in Montreux (avec Xalam) 2010 Reene (Wade Quartet) documentaire : 2004 Xalima la Plume Un film de Ousmane William Mbaye consacré à Seydina Insa Wade Prix du film documentaire Festival cinéma Africano Milan 2004. « Je suis un artiste de musique classique dans mon pays, profondément poétique et lyrique. Lorsque j'étais enfant, j'allais écouter les classiques sénégalais. C'était rare qu'ils passent à la radio ou que des jeunes aillent les voir. Quand j'ai interprété « Xandju », on m'a lancé des tomates ! II était dur à l'époque de changer quelque chose. Chanter dans notre langue n'était admis que pour la musique traditionnelle. Au Sénégal, si tu faisais une musique sans percussions, tu étais peu considéré. » Seydina Insa Wade Reene (racines) l’abum du Wade Quartet par Un Pas de Côté Il y a quarante ans, Seydina Insa Wade allait chanter au pied de l’Oce de Radio Television Senegalaise ses chansons interdites d’antenne. Issu d’une ethnie de pecheurs, il devait laisser aux seuls griots le soin de chanter en wolof et se contenter de faire la musique que lui demandaient les blancs, jouant d’orchestre de salsa en hotel pour hommes d’aaires. Reene (racines) est un disque acoustique, en langue wolof. Ecrite en ca racteres arabes comme Seydina l’a appris enfant. Une œuvre commencee il y a plus de quarante ans a Dakar et qui se poursuit aujourd’hui entre ses racines senegalaises, ses attaches bretonnes, sa vie de banlieue. Racines profondes, identites multiples, loin des frontieres et des nations. Comment aujourd’hui creer un disque aujourd’hui, dont on ne puisse rou gir ni du contenant, ni de la distribution ? En etroite collaboration avec l’association Fairplaylist, la production de cet album a conduit l’editeur Un Pas de Cote a concevoir, coordonner et realiser cet objet selon des prin cipes d’action et des valeurs qui se reclament d’une economie sociale et solidaire. C’est a dire tout a fait en dehors, voire en opposition frontale a la logique de l’industrie du disque. Conditions techniques minimales Plateau mini : 5 mètres x 5 mètres Montage : 2 heures de réglages si lumières préimplantées 2 heures de balances Matériel mini: 4 D.I., 1 SM57, 5 SM 58, 1 AKG, 1 électrostatique pour petites percus, 4 retours. Production / Diusion Un Pas de Côté / FairPlaylist 01 43 79 88 35 75, rue LéonFrot 75011Paris [email protected] Site internet : www.unpasdecote.org