Parcours des membres de l`équipe
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Parcours des membres de l`équipe
1. Présentation personnalisée de l’auteur Pascal Vrebos Né à Etterbeek le 26 mai 1952, Pascal Vrebos obtient en 1973 une licence en philologie romane et une agrégation de l’enseignement supérieur avec Grande distinction à l’ULB. Personnage prolifique, Pascal Vrebos deviendra une figure marquante du petit écran. Après avoir été pendant 10 ans collaborateur à la RTBF de l’émission « CE SOIR » il embarque à RTL-TVi pour produire et présenter l’émission « CONTROVERSE » et d’autres éditoriaux comme « ENTRACTE », … Notre auteur ne se contente pas de la télé puisqu’il signe aussi un essai en 1987. Il anime des conférences notamment dans la section « communication et langage » depuis 1971, à l’ULB, à Toronto, New York, Montpellier, Marseille… Pascal Vrebos, a écrit une bonne vingtaine d’ouvrages souvent édités chez « LE CRI » et une trentaine de pièces de théâtre, dont d’ « Entre-Chats » joué à Bruxelles, au Festival de Spa ainsi qu’à l’étranger. Elle fut traduite par Georgette Haagedoorn pour être jouée à Anvers en 1980. Puis R.H. Hammond la traduisit en anglais, elle fut jouée à New York, en 1982 à l’American Renaissance Theatre. Georges Hoffmann se chargea ensuite de la traduction allemande, pour les représentations à Bonn en 1983, au Théâtre central. Pascal Vrebos enseigne toujours à l’ULB, à l’institut Cooremans et au Conservatoire Royal de Bruxelles. Ne soyez pas étonnés si on apprend un jour que les Chinois sont allés sur la face cachée de la lune et que l’on rapporte qu’on a vu un Belge en train de donner des conférences sur la "Sémiologie, écritures et théâtre" ou encore "Sémiologie de la représentation théâtrale"; "Ghelderode et l'image de la femme”, " Pratiques textuelles". Nul doute, il s’agira de Pascal Vrebos. “Le viol d’une petite cerise noire” 2. Présentation de l’adaptateur Gérard Adam Né à ONHAYE (Province de Namur, Belgique), le 1 er janvier 1946. Gérard Adam séjourne au Congo belge entre 1952 et 1954. Plus tard, dans le cadre de l'École Royale du Service Médical de l'Armée belge, il étudie la médecine aux universités de Liège et de Bruxelles dont il sortira diplômé en 1971. Curieux, il complète sa formation en acupuncture (AFA, Paris), et s’octroie un certificat de médecine des catastrophes (ULB). C’est ainsi qu’il va passer trente ans de sa vie de 1971 à 1998 comme Médecin militaire dans des théâtres d’opérations divers. 1973-1976 Trois années de coopération au Zaïre 1971-1973 et 1977-1979 Quatre années en Allemagne. 1979-1997 Durant dix-neuf ans médecin chef de l’École Royale Militaire 1979-1993 Tropicaliste de l’ACIR (Antenne Chirurgicale d’Intervention Rapide) 1978 Participe à l’opération Kolwezi. Plusieurs missions au Rwanda. 1994 Participe à la Force de Protection des Nations Unies en Bosnie Parallèlement, il trouve le temps de pratiquer l’acupuncture, qu’il enseigne à Paris et Anvers. Depuis 1988 il s’est lancé dans l’édition, il a publié une quinzaine de romans, nouvelles et récits qui lui ont valu d’être lauréat du Prix NCR (AT&T) en 1989 pour « L’Arbre blanc dans la Forêt noire » et finaliste de plusieurs autres prix : Finaliste du Prix Rossel en 1992 Prix de la nouvelle Radio-France-Internationale en 1993 et 1997 Prix Gros Sel en 2009 pour Qôta-Nîh Prix littéraire du Parlement de la fédération Wallonie-Bruxelles en 2012 pour « Le Saint et l’Autoroute ». Depuis 2007, Gérard est directeur des éditions M.E.O., traducteur et adaptateur pour la scène avec notamment « Retour à Muganza » de Marie Niyonteze » et « Le viol d’une petite cerise noire », de Pascal Vrebos. “Le viol d’une petite cerise noire” 1) IMHOTEP TSHILOMBO Après des humanités latines puis scientifiques, Imhotep Tshilombo se lance dans des études de sciences mathématiques à L’université Libre de Bruxelles en 1992. C’est à la même période qu’il entre à Radio Campus comme co-animateur des émissions « Sous l’arbre à palabre » et « Africana » où il créera « Crépuscule littéraire » une rubrique destinée à la découverte de la littérature africaine. Elle fera d’ailleurs booster la fréquentation de la bibliothèque C.E.C. Sous la pression familiale, il s’inscrit en droit l’année suivante. Mais réussit dans le même temps le concours d’entrée au Conservatoire Royal de Bruxelles. C’est ainsi qu’à partir de 1996, il entamera une carrière d’acteur de cinéma et de théâtre, au cours de laquelle il jouera dans une vingtaine de films dont « Kirikou et la sorcière », « la dame dans le tram » ou « Dédale » de René Menzore, aux côtés de divers personnalités comme Sylvie Testud, Lambert Wilson ou Charles Aznavour. Dans le même temps, il fonde sa propre association destinée à venir en aide à des artistes en mal de structure administrative qu’il dirige durant 7 ans, avec toujours le rêve de devenir pilote de ligne rangé dans un coin de sa tête. Durant ces sept années, il touchera à la mise en scène et à la production théâtrale. C’est à ce moment là qu’il se met à travailler avec Jacqueline Ngoya. Ils élaboreront le projet d’une comédie musicale à l’africaine qui sera joué à Paris en octobre 2007. Pour s’engager dans une formation de pilote commercial, c’est en 2008 qu’il s’envole pour le Canada, d’abord à Québec ensuite à Calgary où il doit créer une petite entreprise pour financer ses cours. Mais les moyens lui manquent pour terminer sa formation. Il décide alors de retourner en Belgique en 2012 avec une cinquantaine d’heures de vol en poche. Aujourd’hui, Imhotep travaille à la création d’une radio communautaire, à la création d’une entreprise dans le secteur de l’aéronautique et se positionne de l’autre côté de la scène théâtrale pour mettre en scène des acteurs et des projets qui le touchent. “Le viol d’une petite cerise noire” 2) YVES-MARINA GNAHOUA Yves-Marina Gnahoua débute sa carrière de comédienne après avoir obtenu deux premiers prix en déclamation et en art dramatique au Conservatoire Royal de Bruxelles en 1997. C’est au début de cette formation qu’elle fera la connaissance d’Imhotep avec qui elle travaillera en tant qu’actrice principale notamment dans « Comme des flèches » de Koulsy Lamko en 1998 ou encore « Trop c’est trop » de P. Asseng. Yves-Marina a pratiquement tout fait en ce qui concerne les arts de la parole. De la poésie à la prose en passant par la radio et le cinéma. Elle prête sa voix à des lectures de textes comme « Retour à Muganza » de Marie Niyonteze, en 2012 à "Loseno", un film d’animation de Jean-Marie Kibushi, mais aussi des contes, des récitals, des poèmes de Léopold Sedar Senghor. Elle a travaillé de nombreux auteurs comme Molière, Pascal Vrebos dans « le viol d’une petite cerise noire », Michel Tremblay dans “Les Héros de mon Enfance” Euripide, Jacques De Decker mais aussi Koffi Kwahulé Arne Sierens dans « Martino » joué en Croatie puis à Kinshasa en RDC en 2005, au coté d’Imhotep, et bien d’autres. Entre 1999 et 2002, elle renforce sa formation aussi bien en théâtre, musique ou en danse aux côtés de maitres comme Jean-Jacques Lemetre, le chorégraphe Claudio Bernardo de la compagnie As Palavras ou encore Jean- Claude Beruti. Aujourd’hui, elle met toute cette expérience à disposition, notamment en tant que monitrice chez « Le Menthor asbl », et à Mechelen où elle donne cours de français à de jeunes enfants néerlandophones, à travers la discipline théâtrale. “Le viol d’une petite cerise noire” 3) CLAIRE GOLDFARB Lauréate et Premier Prix du Concours national du Crédit Communal en 1992, Claire Godfarb décroche un premier Prix de Musique de Chambre au Conservatoire Royal de Musique de Liège en 1996. Elle s’inscrit alors au Conservatoire Royal de Bruxelles où elle obtiendra un premier prix de violoncelle en 97, un premier prix d’histoire de la musique en 1999 et un diplôme supérieur de violoncelle l’année suivante. Claire Godfarb participe à des concerts au sein de différents ensembles et orchestres, comme l’Orchestre de l’Opéra Royal de la Monnaie, le Vlaamse Opera Stichting ou encore le European Union Youth Orchestra, l’ensemble instrumental de Led Zeppelin. Elle intègre de nombreux projets de spectacle dont le « Stabat Mater Furiosa », mis en scène par Diégo Messina pour lequel elle est auteure et interprète en 2008. Mais c’est en 2009 qu’elle signe sa première mise en scène avec le spectacle jeune public « NOLLO ». Elle réitérera l’expérience pour les Jeunesse Musicales de Liège avec « Kaleidoson » en 2010. Son perfectionnement en musique Contemporaine s’est effectué sous la direction de JeanPaul Dessy, mais aussi au contact de Michel Fourgon et Garett List avec laquelle elle a perfectionné ses techniques d’improvisation. Pour approfondir son travail sur la qualité du mouvement et l’improvisation, elle s’est dirigée vers Kairos (école de danse) où elle a travaillé avec Anne Englebert en s’initiant à la méthode Feldenkrais avec Hazel Carrie et Luc Dewit. Toutes ces rencontres et expériences lui ont ouvert les portes des ‘Jeunesses Musicales Wallonie-Bruxelles’ une fédération qui depuis 70 ans s’est donné pour mission d’initier les enfants et les jeunes à toutes les esthétiques musicales. Elle partage cet univers dans ses cours de violoncelle et ateliers d’éveil musical pour les Ateliers d’Arts Contemporains de Liège, Ars Musica, l’Ecole du Cirque de Bruxelles et les Jeunesses Musicales et l’asbl Murmures et chocolats. Claire se diversifie en côtoyant l’univers du cinéma. Sa collaboration à la bande originale du court métrage « Ergon » de Joël Godefroid pour le label ambivalence, lui vaut de sortir un CD : « OR PROPOS » pour le label homerecords.be en coproduction avec « Ambivalence » qui est toujours en vente aujourd’hui. A noter également qu’une de ses création « follow me inside out », avec Els VlaeNe, est sélectionnée pour le festival de musique contemporaine Spor à AARHUS au Danemark en 2011 “Le viol d’une petite cerise noire” “Le viol d’une petite cerise noire” 4) ZAM EBALE Ebale Zam Martin Paul est né dans une famille ou l'art, la tradition et la modernité se côtoient. Ses parents, ayant tous les deux étudié en Europe, lui donnent une éducation ouverte sur le monde. Sa maman qui étudie la haute couture est également danseuse et chanteuse traditionnelle au même titre que sa propre maman. Zam grandit donc dans la capital Yaoundé, où sa maman organisait des répétitions de danse et de chant. C’est tout naturellement qu'il commence à chorégraphier à l'âge de 14 ans. Il est ensuite découvert par Jack Deck, directeur de la francophone alors qu'il a 19 ans et commence des lors un travail de synthèse sur le répertoire traditionnel. Ensuite, il enchaîne avec des expérimentations sur la danse afro-contemporaine jusqu’à la fondation en 1993 d'une compagnie de danse le "Nyanga danse" avec laquelle il enchaîne plusieurs tournées et remporte plusieurs prix tant en Afrique qu'en Europe. En 2000, il s'installe en Belgique où il crée l'asbl "Nyangazam" création, formation, production en danse, chant, et mode contemporaine d'inspiration africaine. Il crée une dizaine de spectacles chorégraphiques dont les plus importantes de ses créations sont: "Eke (où vas-tu?)" en 2000, "Akouss" (où est la veuve?) "Femmes secrètes", "Jardin secret", "Temps véritable", "à la croisée de nos vies" et enfin "Je me suis marie toute seule". Aujourd'hui il collabore avec le Burkina Faso notamment avec le chorégraphe Salia pour un échange soutenu par la WIB (Wallonie Bruxelles International) ainsi qu'avec le théâtre Logos pour un travail d'interaction entre le corps et les capteurs de sons, projet qui s'inscrit dans le cadre de l'avant-gardisme dont prône aussi le travail chorégraphiques de Zam. Il donne cours de danses (afro synthèse) à l'académie Yantra qui est également le siège de son asbl. Son concept est le respect de la dignité de chaque vie humaine. Sa danse se veut organique avec une approche basée sur le rituelle et une dynamique faisant écho à la pulsion. “Le viol d’une petite cerise noire” 5) Ousman Ganshore Formé en danse afro-contemporaine par feu Souleymane Porgo, en danse traditionnelle avec Emmanuel Toe, en moderne Jazz hip hop, ensuite avec différents maitres comme Tassembedo ou Irene, Bama Eloi, Tassembedo ou Souleymane Badolo durant 4 ans jusqu’en 2008. C'est en 2009 qu'il rencontre Zam Ebale à l’ occasion d'un stage à l'Inafac dans le cadre de la coopération Nord-Sud entre Lawazi compagnie et Nyangazam asbl. Il se perfectionne ensuite à l'improvisation contemporaine avec Hélène Taddei Lawson. Ousman continue à se former jusqu'en 2011 ou il sort son premier CD "Caméléon" Professeur de Hip hop à Yantra Académie et à l'académie musicale Voix d'or, Il se retrouve au concert de Stiching Logos à Gand après avoir remporte le prix SNC de la meilleur chorégraphie au Burkina Faso en 2012. “Le viol d’une petite cerise noire” 6) BENOIT THÉRON Benoît Théron crée des éclairages aussi bien pour la musique, que pour le théâtre, la danse, les événements pluridisciplinaires ou encore l’opéra… il partage ses activités entre Bruxelles et Paris. Pour le théâtre, il crée les lumières de tous les spectacles d’Hanna Schygulla depuis qu’elle se produit sur scène en 1995 (de Quel que soit le songe créé à la Comédie de Genève en 1996, mis en scène par Claude Stratz jusqu’au spectacle actuel Marieluise, créé au Grand Théâtre du Luxembourg début 2010, mis en scène par Alicia Bustamante). Il collabore également avec les metteurs en scène comme, notamment Elvire Brison, Julie Brochen, Anne Théron, Idwig Stéphane, Graziella Boggiano, Alicia Bustamante, Pascale Tison, Soulemane Koly, JeanClaude Berutti Sa polyvalence l’a aussi mené à travailler avec les chorégraphes Irene K, Germaine Acogny, Thomas Howwaert, et l'École de danse Parts d'Anne Teresa De Keersmaeker. Dans le domaine de la musique, il collabore avec des dizaines de chanteurs ou de groupes dont, entre autres, Machiavel, Nina Morato, Les Ryth’miss, Zap Mama, Nilda Fernandez, Savatore Adamo, Marie-Christine Barrault, Zoé, Stéphanie Blanchoud, Maurane (…). Il a créé en Suisse les lumières d’un opéra de Mozart sous la direction musicale d’Yves Senn, mis en scène et chorégraphié par Jean-Claude Pellaton. Il est aussi conseiller artistique et créateur lumière pour de nombreux événements et festivals (rock, danse, théâtre). Il donne occasionnellement des formations de techniques de scène dans le cadre de la Communauté Française de Belgique. “Le viol d’une petite cerise noire”