2012 N° 62

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2012 N° 62

2012 N° 62
www.union-sp76.com
BRICOLAGE . CONSTRUCTION . DÉCORATION . JARDINAGE
ISNEAUVILLE
ISNEAUVILLE
LEROY MERLIN
Z.A. de la ronce
76 230 ISNEAUVILLE
Tél : 02 . 35 . 59 . 66 . 00 .
OUVERT
du lundi
au samedi
de 9h à 20h
En couverture : Manœuvre GRIMP - CIS Gambetta
Président d’honneur :
Commandant Gérard COLIN
La seule Revue
Officielle Technique
et d’Information
Membres d’Honneur :
Lieutenant-Colonel Jean PETTERE
Lieutenant-Colonel Jean Pierre COLLINET
Capitaine Aloïs VLC
Major Maurice PETIT
éditée par l’Union Départementale
des Sapeurs-Pompiers
de Seine-Maritime
au profit de ses oeuvres sociales
Chef du Corps Départemental :
Colonel André BENKEMOUN
Conseil d’Administration
Adresser toutes les correspondances
concernant l’Union
au Capitaine Hervé TESNIÈRE,
Président de l’Union Départementale
des Sapeurs-Pompiers.
76190 Yvetot Cedex
Tél. : 02 32 70 44 35
Union Départementale
de Seine-Maritime
Affiliée à la Fédération Nationale
des Sapeurs-Pompiers Français
et au Comité Français du C.T.I.F.
Siège Social :
U.D.S.P. de Seine-Maritime
2 bis, rue du Colonel Trupel
76190 Yvetot
Tél. : 02 32 70 44 35
Président :
Capitaine Hervé TESNIERE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . CIS Yvetot
1er Vice président :
Lieutenant-Colonel Jean-Marc PARIS. . . . . . . . . . . . . Gpt EST
2e Vice président :
Médecin Lieutenant-Colonel Thierry SENEZ. . . . . . . . Gpt EST
3e Vice président :
Capitaine Jean Pierre BOIMARE. . . . . . . . . . . . CIS Le Tréport
Secrétaire général :
Lieutenant-Colonel Georges NIVESSE. . . . . . . . . . . . . Gpt EST
Secrétaire adjoint :
Capitaine Dominique LEBALLEUR. . . . . . . . CIS La Mailleraye
Trésorier général :
Adjudant-Chef Baudoin CANU. . . . . . . . . . . . . CIS Offranville
Trésorier adjoint :
Lieutenant-Colonel Jean-Marc PARIS. . . . . . . . . . . . . Gpt EST
Administrateurs :
Commandant Christian BERTIN. . . . . . . CIS Fontaine Le Bourg
Capitaine Philippe ANQUETIL. . . . . . . . . CIS Le Mesnil Esnard
Capitaine Dominique LEBALLEUR. . . . CIS La Mailleraye Sur Seine
Capitaine Jean-Bernard BOCLET. . . . . . . . . . . . . . CIS Aumale
Sergent-Chef Stéphanie NOURY. . . . . . CIS Neuchâtel En Bray
Sergent Nicolas DELALANDRE. . . . . . . . . . . . . . . . . CIS Yvetot
Sergent Philippe PLANTE �� CIS Grand Couronne
Lieutenant Jérôme JOUXTEL. . . . . . . . . CIS Arques la Bataille
Adjudant Chef Jérôme ANQUETIL. . . . . . . . . . . . . CIS Bolbec
Edition
A.S.P. Communication
31, Avenue Emile Zola
94100 St-Maur-des-Fossés
& 01 41 81 11 02
Fax 01 48 86 30 15
e-mail : [email protected]
Les Commissions Spécifiques :
Commission Sociale :
Président Délégué : Capitaine Jean-Pierre BOIMARE
Médecin Lieutenant-Colonel Thierry SENEZ
Capitaine Jean-Bernard BOCLET
Adjudant Chef Jérôme ANQUETIL
Lieutenant André DELAHAYE (section des Anciens)
RCS : 401 949 151
LE
SAPEUR-POMPIER
1
DE
Commission Sports :
Président Délégué : Capitaine Philippe ANQUETIL
Commandant Christian BERTIN
Major Maurice PETIT
Sergent-Chef Stéphanie NOURY
Commission Finances :
Président Délégué : Commandant Christian BERTIN
Adjudant-Chef Baudoin CANU
Lieutenant-Colonel Jean-Marc PARIS
Commission Secourisme :
Président Délégué : Médecin Lieutenant-Colonel Thierry SENEZ
Capitaine Dominique LEBALLEUR
Commission Communication :
Président Délégué : Lieutenant Jérôme JOUXTEL
Lieutenant-Colonel Jean-Pierre COLLINET
Capitaine Jean-Bernard BOCLET
Capitaine Philippe ANQUETIL
Commission Histoire et Musées :
Président Délégué : Lieutenant-Colonel Jean-Pierre COLLINET
Lieutenant Colonel Jean Marc PARIS
Les Commissions Catégorielles :
Les Commisions du Volontariat :
Président délégué : Lieutenant-Colonel Georges NIVESSE
Capitaine Jean Bernard BOCLET
Capitaine Dominique LEBALLEUR
Capitaine Philippe ANQUETIL
Capitaine Jean Pierre BOIMARE
Adjudant Chef Baudoin CANU
Sergent Chef Stéphanie NOURRY
Sergent Nicolas DELALANDRE
Sergent Philippe PLANTE
Les membres du CCDSPV
Commission Jeunes Sapeurs-Pompiers :
Président Délégué : Sergent Nicolas DELALANDRE
Sergent Philippe PLANTE
Adjudant Chef Jérôme ANQUETIL
Commission des S.P.P. et P.A.T. :
Président Délégué : Lieutenant-Colonel Jean Marc PARIS
Sergent Nicolas DELALANDRE
Commission des Anciens :
Président d’Honneur : Commandant (E.R.) Gérard COLIN
Capitaine Jean Pierre BOIMARE
Commandant Christian BERTIN
Major Maurice PETIT
SEINE-MARITIME
114 av. du
Mont
av Normandie
Sussex Dieppe
114
av.Riboudet
du MontRouen
Riboudet200
Rouen
- Tél : 02.32.12.10.10
02.32.12.10.10
02.35.40.28.73
200 av. Normandie SussexTel:
Dieppe
- Tél : 02.35.40.28.73
03914223CG1222
MINI STORE
S.R.D.A.
MINI STORE
S.R.D.A.
Feu de parking�� 43
Feu d’habitation�� 44
Assistance à un parapentiste �� 46
Feu d’industrie �� 47
Assistance à personne en milieu perilleux�� 48
Feu d’immeuble �� 51
Feu à la centrale thermique du Havre �� 54
Feux de navire�� 56
Edito du Président UDSP �� 5
Edito du Directeur Départemental�� 7
Edito du Président CA SDIS 76�� 9
Hommage au Lieutenant-Colonel Maurice Blanchet�� 11
Compte rendu des Conseils d’administrations�� 12
Nouveau Conseil d’administration et Commissions �� 15
Site Internet UDSP 76 : Evolution et newsletter �� 16
Travaux à la Maison de l’UD �� 17
Congrès Départemental 2012 - Lillebonne�� 18
Téléthon�� 23
Résultat concours photo 2012 �� 24
Nouveautés en Secourisme�� 25
Nomination du Lieutenat-Colonel Georges Nivesse�� 27
Départ en retraite :
•C
olonel Renée - Directeur Départemental Adjoint�� 28
•C
ne Auvray - CIS Valmont�� 30
•C
ne Bourdon - CIS St Nicolas d’Aliermont �� 31
•C
ne Pelletier - CIS La Feuillie�� 32
•C
ne Bunel - CIS Cany Barville�� 34
Soirée Coquilles au profit
de l’Œuvre des Pupilles�� 61
Bilan Sportif de la Saison�� 62
Jeux Mondiaux Sidney�� 64
Parcours Animateur JSP�� 66
Partenariat ERDF - Journée à Neufchatel �� 67
Section des JSP Buchy�� 69
Portraits :
• CIS Mixte Rouen Sud :
Capitaine Eric Didot�� 36
Inaugurations :
• CIS Neufchatel en Bray�� 37
• Passation de Commandement
au CIS Octeville sur Mer�� 38
Réforme des statuts SPP�� 38
Evènements :
• Tour de France 2012 - Canessan Audrey
Barentin �� 39
• Journée nationale des sapeurs-pompiers
en image �� 40
• Œufs de Pâques au CIS Barentin�� 41
• Fresques dans les centres
(CIS Yvetot et CIS Eu)�� 42
LE
SAPEUR-POMPIER
Médailles 15 Ans UDSP 76�� 70
Médailles avec Rosette UDSP 76�� 71
Bilan de la section des Anciens�� 72
Hommage au Capitaine Joffre Delamare,
CIS Gd Couronne�� 74
Musée�� 75
SPV�� 77
SPP�� 79
Mutation, retraite �� 80
Naissance, Mariage�� 81
Décès �� 83
3
DE
SEINE-MARITIME
Le Sapeur-Pompier de Seine-Maritime
Sommaire
Urgences cardiologiques
02 35 08 66 10
24h/24h - 7J/7
Répondre à l’urgence
de la douleur thoracique
est notre priorité
2012
Création du
Centre de traitement
des Syncopes
2010
Création du Centre
de la Douleur thoracique
2007
Création du pôle
de réadaptation
cardiaque
1992
Clinique
Saint-Hilaire
www.clinique-sainthilaire.fr
2, place Saint-Hilaire 76044 Rouen cedex
Téléphone : 02 35 08 66 00
Crédit photos : Fotolia©.
Création des urgences
cardiologiques
Edito
Edito du Président de l’Union Départementale
des Sapeurs-Pompiers de Seine-Maritime
Capitaine Hervé TESNIERE
L
ors du congrès de l’Union
Départementale, vous avez renouvelé
votre confiance aux membres sortants
du Conseil d’Administration de votre Union et je
vous en remercie. Ce même Conseil d’Administration m’a fait l’honneur de me reconduire à la
tête de votre association, sachez que je mesure
pleinement la confiance qui m’est accordée et la
tâche qui m’incombe. Avec cette élection, vous
nous appelez à poursuivre dans le sens des convictions et des valeurs véhiculées depuis plusieurs années par notre
équipe. Nous tâcherons encore une fois d’être à la hauteur de vos
attentes. Et je sais qu’elles sont nombreuses ! C’est pourquoi, fier de
l’attachement que vous nous portez, je vous assure que nous continuerons à servir au mieux notre Union dans l’intérêt général, collectif et particulier de tous les Sapeurs-Pompiers de Seine Maritime.
Personne n’ignore que ces dernières semaines ont été empruntes de
tristesse, le centre d’Yvetot dont je fais partie a été cruellement touché
par le décès du papa de Quentin, SPV, cet engagement citoyen et
volontaire rappelle encore une fois que l’altruisme et la conscience
de l’autre n’ont pas de prix.
Enfin, je rends hommage à ceux qui nous ont quittés et j’assure leur
famille de toute ma sympathie.
La fin d’année étant proche, je vous souhaite de joyeuses fêtes de
Noël et vous présente tous mes vœux pour l’année 2013.
LE
SAPEUR-POMPIER
5
DE
SEINE-MARITIME
Edito
Edito du Directeur Départemental des Services
d’Incendie et de Secours de la Seine-Maritime
Colonel André BENKEMOUN
Une nouvelle page de l’histoire des sapeurs-pompiers
de la Seine-Maritime s’écrit.
C’
est avec beaucoup d’honneur que je
prends pour la première fois la plume
pour écrire dans la revue de l’Union
départementale des sapeurs-pompiers de la SeineMaritime.
L’année 2012 a été marquée par le décès, en janvier,
du colonel Christian Ménage et, en novembre, par celui
du papa de Quentin Harel, accompagnant son fils
sapeur-pompier volontaire au centre de secours.
Ces deux disparitions soulignent combien être
sapeur-pompier, professionnel ou volontaire, demeure un engagement extrême.
Je souhaite donc par ces quelques mots leur rendre hommage ainsi qu’à tous
les sapeurs-pompiers qui ont donné leur vie au bénéfice du service.
En parallèle du devoir de mémoire, le service départemental d’incendie et
de secours doit poursuivre sa mission afin que les seinomarins disposent d’un
service de secours de qualité.
C’est pour cette raison que j’ai entrepris une visite de tous les centres du
département. Ces rencontres vous permettront de me présenter le corps départemental dans toute sa richesse et sa diversité dont je mesure toute l’importance
depuis ma prise de fonction le 1er septembre.
Au-delà des aspects professionnels, je compte aussi sur vous pour m’initier
aux charmes du département que je découvre en même temps que le SDIS.
Je vous dis donc à bientôt afin que nous écrivions ensemble une nouvelle
page de l’histoire des sapeurs-pompiers de la Seine-Maritime.
LE
SAPEUR-POMPIER
7
DE
SEINE-MARITIME
BRENNTAG NORMANDIE
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Distribution Industrielle
CHIMIE MINERALE & ORGANIQUE
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Edito
Editorial
du Président du Conseil
d’Administration
Une page s’est tournée, une nouvelle ère commence
L’
année 2012 a été marquée par le décès brutal du
Colonel Christian Ménage. Homme d’écoute et
visionnaire, il a conduit le Service dans des engagements mûrement réfléchis et nécessaires à son
évolution. Les honneurs lui ont été rendus pour le travail
accompli durant les 18 mois à la tête du SDIS. Une page
s’est tournée et le Service continue son chemin en suivant
les voies qui lui ont été tracées.
Le 1er septembre, le Colonel André Benkemoun a pris les
rênes de notre institution afin de poursuivre les orientations arrêtées par le Conseil d’administration. Je sais qu’il
pourra compter sur les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires et
les personnels administratifs, techniques et… pour mener son action.
Ces derniers mois ont été aussi marqués par l’inauguration de plusieurs
centres de secours inscrits dans le plan pluriannuel : St-Nicolas-d’Aliermont,
Neufchâtel, Tôtes, Franqueville-St-Pierre et Luneray. Ces réalisations ont
pour but d’améliorer les outils et les conditions de travail des sapeurs-pompiers et des PTAS et de répondre aux exigences de performance du SDIS.
Dans le contexte budgétaire actuel que l’on connaît, nous devons rester très
attentif à la maîtrise des finances du SDIS. C’est pourquoi, le conseil d’administration a signé avec le Département une convention pluriannuelle d’objectifs et de financement. Nous disposons ainsi d’une vision claire des
décisions à prendre pour les années à venir.
Dans quelques jours l’année 2012 se termine. Je formule donc que 2013
apporte au SDIS moins de drames et de douleurs.
En attendant permettez-moi de vous présenter à vous tous ainsi qu’à votre
famille et à vos proches, mes vœux de santé, de prospérité et de bonheur.
Dominque RANDON
Président du Conseil d’Administration du SDIS
de la Seine-Maritime
LE
SAPEUR-POMPIER
9
DE
SEINE-MARITIME
plaquettes • brochures • revues • annuaires • affiches • mailing
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Vie sociale de l’U.D.S.P.
Hommage au Colonel Blanchet
Discours prononcé par le Lieutenant-Colonel Jean-Michel Villeval
lors de la cérémonie d’adieu au Lieutenant-Colonel Blanchet en
l’Église de Mélamare le 29 mars 2012.
A
près avoir été employé à
la Compagnie Electromécanique du Havre,
c’est en 1947, alors qu’il
n’a que 23 ans, que le jeune Maurice
Blanchet se voit attribuer le matricule
764 sur le registre du corps des
sapeurs-pompiers de la ville
du Havre.
Devenu sapeur, il gravit tous les
échelons hiérarchiques pour être
nommé Sous-Lieutenant en 1962.
Capitaine en 1973, il accédera au
grade de commandant 5 ans plus
tard. Dans le même temps il est
nommé chef du corps des sapeurspompiers de la ville du Havre au
mois d’avril.
Le 18 octobre 1978, il est élevé logiquement au grade de Lieutenantcolonel. Cette même année, il est fait
chevalier de l’ordre national du mérite.
Après 32 années d’une carrière professionnelle accomplie avec une
constante droiture remarquée par tous
ceux qui auront servi sous son commandement, il fait valoir ses droits à
une retraite bien méritée en 1982.
Homme de conviction, Maurice
Blanchet développe dans chacun de
ses grades et responsabilités, une
réelle passion pour son métier. Les
pompiers c’étaient sa vie ».
Durant ces 32 années, il s’investit
dans l’action, conscient de ses
devoirs et agissant auprès de ses
hommes en bon père de famille, porteur de valeurs, garant de la cohésion, et sachant fixer le cap à tenir.
Avec justesse dans ses appréciations, il porte une attention permanente à ses hommes afin de pouvoir
obtenir le meilleur d’eux-mêmes.
Il est reconnu comme chef incontesté et apprécié par toutes ses équipes.
« En réunion on pouvait ne pas
l’entendre beaucoup, mais quand il
disait, j’ai décidé, les débats étaient
clos ».
LE
Sa carrière restera jalonnée par des
opérations de secours importantes
tant en milieu industriel que maritime.
L’une d’entre elles marquera à
jamais le capitaine Maurice Blanchet.
Il perd ce jour-là, un camarade, suite
à une explosion en combattant un feu
sur une plate-forme de forage.
Pour les actions menées, lors de
cette intervention, il sera décoré de
la médaille d’argent de première
classe pour acte de courage et de
dévouement.
Sa force de persuasion, sa justesse
d’analyse, lui permettront d’initier
auprès des élus havrais, le projet de
construction du centre de secours de
Caucriauville. Son inauguration se
déroulera deux ans après son départ
en retraite.
Sa grande connaissance de l’environnement portuaire le placera naturellement au cœur du projet de
construction de deux remorqueurs
incendie pour assurer la sécurité du
port pétrolier.
Ces fameuses abeilles 31 et 32
seront opérationnelles le 18 août 1981.
Exemplaire, toujours devant dans
l’action, Maurice Blanchet est aussi
un sportif accompli. Il entraîne dans
son sillage ceux qui l’entourent.
Sous son impulsion, le corps des
pompiers du Havre participe à de
multiples championnats dans des
disciplines comme le volley-ball, les
cross, le cyclisme, et bien entendu le
football pour lequel il développe une
passion non dissimulée. Il est d’ailleurs le premier supporter de
l’équipe corporative des sapeurspompiers du Havre.
Cet engagement lui vaudra l’attribution de la médaille d’honneur de
la jeunesse et des sports.
Qui peut avoir oublié sa silhouette
sportive, arborant jusqu’à la fin de sa
carrière son survêtement sur toutes
SAPEUR-POMPIER 11
DE
les compétions officielles et de service ?
Homme d’écoute sensible aux relations humaines il accompagnera toujours le réseau associatif. Auprès de
l’amicale du corps des sapeurs-pompiers du Havre, auprès de celle des
plongeurs, il ne manque jamais un
rendez-vous festif car Maurice aimait
aussi ces instants de convivialité.
Inspecteur adjoint au directeur
départemental, il sera aussi, naturellement présent auprès des corps
volontaires de son secteur pour les
soutenir. Lors de chaque sainte
barbe, il appréciera de partager avec
eux ces instants privilégiés d’échange
et de camaraderie.
Au sein de notre union départementale, en qualité de conseiller
technique, puis de membre d’honneur une fois à la retraite, il ne manquera jamais un conseil d’administration, jusqu’à ce que les premiers
signes de la maladie l’en empêchent.
Son engagement associatif sera
reconnu par l’attribution de la
médaille de l’Union Départementale
avec rosette, ainsi que de médailles
fédérales.
La grande famille des sapeurs-pompiers vient de perdre l’un des siens.
L’homme qu’il était, simple et discret,
le chef qu’il a su être, toujours respecté
parce que toujours respectueux de
l’autre quelque soit son grade ou sa
qualité, aura marqué de son empreinte
son passage parmi nous.
Vous avez à jamais gravé nos
mémoires.
SEINE-MARITIME
Communication du Président :
Capitaine TESNIERE
Commission des Sports : Major PETIT
Le Président présente ses meilleurs vœux à l’ensemble des administrateurs et des conseillers
techniques.
Puis il rappelle que ce conseil d’administration
organisé à chaque début d’année à la Direction
départementale se veut traditionnel, il est l’occasion chaque année de réaffirmer les liens étroits
qui unissent l’Union et le Service. Il nous fait
remarquer qu’il a également beaucoup apprécié
la carte de vœux du service départemental sur
laquelle on pouvait lire, « Professionnels ou
Volontaires, vous ne faites pas la différence, nous
non plus ».
Puis il nous informe de la réorganisation du
Service départemental et tout particulièrement du
renforcement du Bureau Volontariat avec une
partie purement administrative et une autre
partie plus particulièrement chargée du développement et de la promotion du volontariat.
Le Président souligne que la première mise en
place des nouvelles consoles se passe plutôt bien
dans les centres. Le Lieutenant-Colonel TIERCE
nous informe que globalement c’est positif. Il a
été noté actuellement un allongement du temps
de connexion quand on est sur l’extranet. Le
service travaille sur le sujet afin de remédier à ce
problème.
Les dossiers en cours :
• Réforme de la filière de la Catégorie B et C : le
Colonel DURAND nous informe que la CNIS se
réunira le 1er février et le conseil supérieur le
15 Février mais que le projet de texte est déjà
rédigé
• La Charte pour les S.P.V. à l’échelon national est
en cours de préparation. Un premier jet pourrait
être présenté courant juin.
Commission Histoire et Musée :
Lieutenant-Colonel COLLINET
Le Lieutenant-Colonel COLLINET nous informe que
la Fédération Nationale fêtera ses 230 ans cette
année. Une historienne est en train d’écrire l’histoire de la Fédération.
Le Musée des sapeurs-pompiers a passé une
convention avec le Lycée de l’Emulation dieppoise
pour la restauration d’une moto-pompe. Le projet
est de refaire le moteur, la pompe-incendie et la
carrosserie. Le chantier est suivi régulièrement. La
moto-pompe devra être réceptionnée au musée
pour fin juin.
En 2013, le Musée fêtera ses 20 ans sur un weekend avec le Grand Décalage le dimanche et le
samedi : la fête du Feu, sur une demi-journée avec
un éventuel spectacle le soir.
Le Major PETIT souligne que la saison des cross est
bien avancée. À noter 7 cross au calendrier, très peu
par rapport aux autres années. Les 2 derniers cross
auront lieu à St Nicolas, le 29 janvier et à Forges Les
Eaux le 5 février.
Le cross départemental aura lieu le 18 février à
Canteleu. Le cross national aura lieu à Rodez. Le
Major PETIT est inquiet sur le nombre de personnes
retenu pour la délégation de Seine-Maritime (36
seulement avec les accompagnateurs). Il comprend
que la conjoncture actuelle y est pour beaucoup mais
ces économies doivent-elles impacter le sport. Le
Major PETIT rappelle que la participation au cross
national récompense les efforts fournis par nos
athlètes.
Le Colonel DURAND apporte quelques commentaires
sur les déceptions du Major PETIT et précise que le
Service départemental a des économies budgétaires
à réaliser y compris au niveau du sport. Puis il cite
l’exemple suivant : certaines personnes se voient
qualifier au cross national sans effort et sans esprit
de compétition car lors du cross départemental elles
concourent seules dans leur catégorie, elles participent alors avec grand peine lors de la compétition
nationale. Chaque athlète est censé représenté les
valeurs sportives de notre département, alors faut-il
emmener ceux qui n’en ont pas l’envie ? Il apparaît
donc souhaitable de réévaluer les critères de sélection des compétiteurs par la mise en place de règles
justes et motivantes, cela permettra en plus de faire
quelques économies de favoriser la participation des
plus envieux et de préserver cette dynamique
sportive qui est la nôtre.
Le Lieutenant Colonel VILLEVAL nous informe qu’une
réunion a eu lieu au Bureau Formation pour préparer la commission de Validation de sélection. Les
critères retenus sont la performance et la motivation
de l’athlète. L’information sera diffusée lors du cross
départemental.
Commission des Jeunes SapeursPompiers : Sergent DELALANDRE
Commission de la Communication :
Capitaine ANQUETIL
Le Sergent DELALANDRE nous informe du bon
déroulement du Stage « Animateur JSP » qui se
déroule cette semaine, l’effectif de stagiaires a
atteint le seuil maximal. Ce stage a permis d’aborder des notions juridiques, puis cela a été suivi
d’une intervention d’un médecin, d’un Conseiller
Principal d’Education (CPE), et d’un professeur de
Sports. Cette formation est un succès.
Le Président a assisté à la réunion du comité
pédagogique JSP et nous informe que les J.S.P.
seront recensés sur la même base informatique que
les sapeurs-pompiers volontaires renseignés par le
SDIS et l’UDSP.
Le Président reste très exigeant sur les visites
médicales. Le Jeune devra impérativement avoir
passé sa visite pour la rentrée de septembre. Le
Sergent DELALANDRE souligne que chaque JSP a
un livret de suivi médical et qu’il est gardé à la
section. Le Président demande que l’Union soit
détentrice d’un certificat d’aptitude, et cela dès la
rentrée, faute de quoi le jeune ne pourra pas participer aux activités de jeunes sapeurs-pompiers, il
ne sera pas non plus recensé dans la base Union et
donc plus assuré.
Le Lieutenant JOUXTEL nous apporte les modifications qui ont été mises en place : repérage de couleur par rapport à des rubriques. Il souligne que
nous avons de faibles retours sur l’envoi d’articles
et photos d’interventions marquantes (sauvetage,
feu, accident…).
Trois bus de Jeunes sapeurs-pompiers sont partis en
direction de Paris pour assister à l’émission télévisée du Téléthon pour la remise du chèque avec le
Président de la Fédération. Avant le direct, ils ont
pu participer à un Haka Géant au Stade de France.
Le Lieutenant JOUXTEL n’a eu que des retours
positifs de cette aventure.
Le Lieutenant JOUXTEL nous informe que notre site
est toujours en cours de modification.
Points clés
du Conseil d’administration
de l’Union Départementale
de Seine-Maritime
du 25 janvier 2012 au SDIS
CA du 25 janvier 2012
Commission du Secourisme :
Médecin Lieutenant-Colonel SENEZ
Le Médecin Lieutenant-Colonel SENEZ souligne que
la commission secourisme a dépensé plus de
160 000 € en 5 ans. Il nous fait remarquer que
nous sommes le 1er organisme formateur de notre
département.
En 2011, nous avons organisé 473 formations.
Une légère diminution de 9 % au niveau des
formations secourisme. Le nombre de stagiaires
reste stable par session (8 à 9 candidats). Nous
constatons une légère augmentation sur les formations PSE1-PSE2.
LE
SAPEUR-POMPIER 12
DE
SEINE-MARITIME
Commission des Finances :
Adjudant-Chef CANU
L’Adjudant-Chef CANU nous informe qu’il a été procédé
à la fermeture du Livret B et du compte chèque postal
et qu’un nouveau livret plus rentable et non plafonné
a été ouvert, il s’agit du compte, « CSL Associatis ».
Le Lieutenant-Colonel COLLINET, demande quel
pourcentage représente le nombre de cotisations sur
l’ensemble des sapeurs-pompiers. Le Trésorier et le
Président répondent que cela représente environ
95 % de l’effectif sapeur-pompier du Département.
Les dépenses des jeunes sapeurs-pompiers sont
moindres en 2011. Le Président souligne que des
factures 2011 ont été réglées début 2012, et qu’il
faudra bien entendu les comptabiliser sur l’exercice
2011. Le Trésorier rappelle qu’en 2010 un gros
investissement sur l’achat de parka avait été fait.
Pour 2012, d’importantes dépenses seront à prévoir
pour effectuer la première phase de travaux de
rénovation de la Maison des sapeurs-pompiers.
Commission des Jeunes SapeursPompiers : Sergent DELALANDRE
Concernant les budgets prévisionnels, la commission
des finances se réunira fin février.
Le Président fait remarquer des écarts importants
entre 2010 et 2011 concernant des recettes liées à
nos placements de fonds sociaux, il s’agit d’obligations souscrites depuis 10 ans qui arrivées à terme
nous ont été remboursées. Mais il indique qu’elles
devront être très vite replacées pour maintenir nos
dividendes en l’état.
Le Président nous informe des phases de
travaux de rénovation :
• 1re phase en 2012 de 150 000 €.
• 2e phase en 2013 de 100 000 €.
L’opération totale s’élève à environ 250 000 euros
et ne devrait pas dépasser les 300 000 euros.
Pour cela, le Président a rencontré un conseiller de
la Caisse d’Epargne afin de l’interroger sur un
éventuel emprunt de 150 000 €, le remboursement
serait de 2 200 € avec un taux de 4.06 %.
Le Président soumet au vote des administrateurs le
projet d’Emprunt. Ils adoptent à l’unanimité.
Médecin Lieutenant-Colonel SENEZ
En l’absence du Capitaine BOIMARE, le Médecin
Lieutenant-Colonel SENEZ nous signale que le
nombre de dossiers est constant. Sur les 17 dossiers de demande d’aide, 12 ont reçu une aide
financière et 5 sont en cours de validation.
Le nombre de signalements de précarité augmente avec un fait remarquable, nous instruisons
de plus en plus de dossiers de surendettement. Le
Médecin Lt-Colonel SENEZ remercie tout particulièrement la Fédération nationale d’avoir mis en
place un service qui gère ce type de dossier. Ce
service gère directement avec les banques. Nous
avons 8 sapeurs-pompiers dans ce cas et leur
dossier a été accepté. Il nous fait remarquer que
nous n’avons pas d’indicateur sur ces pompiers en
détresse et surtout qu’ils n’osent pas en parler à
leur président d’amicale, chef de centre, ou collègues…
CA du 29 septembre 2012
Le Sergent DELALANDRE nous communique les
informations sur les Jeunes.
Suite à une demande du groupement formation,
une rencontre a eu lieu afin de faire le point sur
plusieurs dossiers :
• Référent « JSP » (le Lieutenant LEROUX)
• Parcours de formation d’animateur : L’état des
lieux a été fait.
Le Président remercie le Sergent DELALANDRE pour
le travail effectué avec l’ensemble de la commission
et les sections.
Points clés
du Conseil d’administration
du 20 avril 2012
à Rouen Sud
Communication du Président :
Capitaine TESNIERE
Le Président donne les informations au
niveau national :
• La directive du Temps de travail : La 1re étape
qui aurait pu être réglée par nos députés parlementaires a échoué. Une 2e étape a eu lieu avec
les partenaires sociaux. Elle a également échoué.
Cette directive est de nouveau dans les mains
des députés. Elle impacte aussi bien les SPV que
les SPP.
• La Filière SPP : elle a été validée en conseil d’état
le 20 mars dernier. Des décrets vont sortir prochainement. Cette réforme est passée avec difficulté du fait de la « résistance » de certains
syndicats.
• Ambition Volontariat : pour marquer la reconnaissance vis-à-vis des personnes en charge de la
sécurité civile, une médaille de la sécurité intérieure a été instaurée. Une dizaine de sapeurspompiers au niveau national, ont reçu cette
médaille, ce qui est insignifiant. Le Président de la
Fédération a exprimé son mécontentement à ce
sujet au Ministre de l’Intérieur, lors de l’inhumation
de nos collègues dans l’Ardèche.
• Volontariat : la rédaction d’une charte nationale
pour le volontariat est en cours de réflexion. Elle
LE
devrait être présentée au congrès d’Amiens. La
DCSGC, la Fédération, l’AMSIS et la commission des
Présidents de SDIS ont souhaité une large consultation des SPV avec l’aide de la société HCK. Cette
1re phase en ligne est lancée. 4 sapeurs-pompiers
par département en général membre du CCSPV
sont consultés. Ces personnes sont désignées par
le Président d’Union. Pour notre département, ce
sont le capitaine Didier DUPUIS de TOTES, Aurélien
ARGENTIN de Grand Quevilly, Séverine
LEBOURGEOIS de Fécamp et Sébastien DORAY de
Neufchâtel En Bray. Ensuite, les Unions et les
bureaux Volontariat des SDIS seront également
consultés.
• Projet de modification de l’arrêté du 6 mai 2000
qui fixe les conditions d’aptitude médicale : Le
projet qui prévoit l’assouplissement des critères
d’embauche des SPV en cours d’élaboration par la
DGSC, interpelle une grande partie des médecins
et directeurs des SDIS. Ces mesures sont le critère
de taille, l’acceptation des traitements moderne de
la myopie…
Au niveau de notre département, les conditions
d’aptitude des SPV de 60 ans et plus sont à l’étude.
Le Président et le Colonel Durand soulignent être
préoccupés par ce sujet, la priorité étant un maximum de sécurité pour les agents.
Le Président souligne néanmoins l’intérêt pour de
SAPEUR-POMPIER 13
DE
nombreux CIS et pour le service de pouvoir compter
sous certaines conditions de cette ressource.
Il précise qu’actuellement, une note indiquant un
cadre d’emploi « allégé » pour la fonction incendie
est en cours de rédaction par le service.
Ce projet lui semble être un bon compromis, acceptable par le corps médical, et par les agents concernés.
Le Colonel DURAND confirme que ce sujet préoccupe
le service et que l’écriture d’une note dans l’attente
de textes plus précis n’est pas simple. Le Colonel
RENEE a interrogé quelques directeurs sur ce sujet.
Certains SDIS arrêtent les engagements à 60 ans,
d’autres les continuent avec des restrictions, d’autres
maintiennent les dispositions prévues avant 60 ans,
et n’imposent pas de restrictions.
Le Médecin Lieutenant-Colonel SENEZ précise que
beaucoup de communication sera nécessaire, tant au
niveau de l’Union, qu’au niveau des centres et du
service.
Le Capitaine LEBALLEUR tient à faire remarquer que
des personnes déclarées aptes par le médecin, ont
été retirées des missions incendies sans que l’agent
en soit informé !
Le Médecin Lieutenant-Colonel SENEZ rappelle que
le certificat médical engage la responsabilité de celui
qui le signe. Au recto du certificat, l’agent appose sa
signature et donc connaît la décision médicale. Le
SEINE-MARITIME
Médecin demande si l’agent a bien compris ce
qu’il signait.
Le Président souligne que l’Union et le service
continuent à travailler sur ce dossier dans l’intérêt
de tous.
Le Président nous donne les informations
au niveau départemental :
• Le CCDSPV est consulté pour tout ce qui concerne
le volontariat sauf pour les avancements des
officiers supérieurs de SPV.
C’est la commission nationale des avancements
de grade qui est compétente.
Le service a proposé à l’avancement supérieur
deux des nôtres :
Le Capitaine Alain KERMARREC, chef de centre de
Grand Quevilly au grade de Commandant, et le
Commandant Georges NIVESSE, membre de
l’UDSP et adjoint au chef de centre de Dieppe, au
grade de Lieutenant-Colonel.
Le Colonel DURAND souligne, que dans le prolongement des actions engagées par le Colonel
Ménage et le Président Randon en faveur du
volontariat, la nomination de ces deux officiers
est une juste reconnaissance pour leur engagement en faveur du volontariat durant toute leur
carrière.
Le Colonel DURAND précise que le Commandant
NIVESSE sera prochainement affecté au groupement EST comme chargé de mission auprès du
chef de groupement pour assurer le développe-
ment du volontariat dans ce groupement qui
compte la plus grande densité de SPV.
Le capitaine KERMARREC sera maintenu comme chef
de centre dans un des plus importants CIS SPV du
département en termes d’activité.
Le Président souligne que pour la première fois dans
notre département, un Lieutenant-Colonel volontaire
en exercice va être nommé.
Après avoir félicité les deux agents, le Président
remercie le service pour ces promotions, témoignage
concret de la reconnaissance du volontariat dans
notre département.
A la demande du Président, le Colonel DURAND
précise que ces nominations pourraient avoir lieu au
congrès départemental de Lillebonne.
Commission des Sports : Major PETIT
CA du 20 avril 2012
Le Major PETIT fait le bilan des activités sportives
depuis le dernier conseil d’administration.
Le 18 février avait lieu le cross départemental
à Canteleu. Belle organisation mise en place
conjointement avec les centres de Rouen
Gambetta, Rouen sud, et Canteleu, avec la collaboration de l’association sportive des pompiers
de Rouen, de l’union départementale, et du
service départemental pour superviser cette
épreuve qui clôture le calendrier des cross.
Pour la première fois cette année, la commission
de validation s’est réunie pour composer
l’équipe départementale de cross pour le championnat de France, en fonction des résultats du
cross de sélection. Le Major PETIT demande
d’établir par écrit avant la saison prochaine les
règles de bases de cette commission de validation.
Commission du Volontariat :
Commandant NIVESSE
Commission anciens sapeurs-pompiers :
Commandant COLIN
Commission des Finances :
Lieutenant-Colonel PARIS
Le Commandant COLIN se rendra à Paris le 9
et 10 mai prochain pour la réunion de la
commission des Anciens. Le point abordé sera
le transfert de l’allocation de vétérance vers la
PFR.
En l’absence du Capitaine CAUVIN, le
Commandant COLIN nous donne quelques informations de la section des Anciens. En moyenne,
une manifestation est programmée par mois.
La première manifestation à Auffay a regroupé
143 participants et celle de Goderville, 108
participants.
Le Lieutenant-Colonel PARIS nous informe que le
coût de revient d’un bulletin de salaire est de 21 €
TTC. Le Président souligne que notre cabinet
comptable édite environ 500 bulletins dans l’année. Il nous informe qu’il a interrogé la Caisse
d’Epargne en ce qui concerne le chèque emploi
associatif.
Dans le prolongement de ce qui a été indiqué par
le Président, le Commandant NIVESSE indique qu’il
a participé avec le Lt-Colonel PARIS et le Capitaine
ANQUETIL, le 3 avril, à la commission volontariat
de l’Union Régionale.
Lors de cette réunion, les représentants des départements ont échangé leurs actions et réflexions sur
le volontariat.
Le deuxième point abordé a concerné le projet de
rédaction de la charte nationale des SPV.
CA 14 du septembre 2012
Médecin Lieutenant Colonel SENEZ
Plusieurs actions ont été réalisées au profit de
l’ODP et en particulier la Soirée coquilles qui
s’est déroulée le 18 février au Tréport. Un
chèque de 4000€ a été remis au Vice président
de l’ODP, le Commandant Pierre MAZURE, le 13
avril dernier dans les locaux de la mairie du
Tréport. Le Médecin Lieutenant Colonel SENEZ
remercie tous ceux qui s’engagent dans ces
actions.
Le Médecin Lt-Colonel SENEZ nous informe qu’il
a demandé au Capitaine Jacques CAUVIN, de lui
nommer un représentant des anciens pour qu’il
siège au sein de la commission du social.
LE
SAPEUR-POMPIER 14
DE
SEINE-MARITIME
Comité Exécutif
Le conseil d’administration et les commissions
LE
SAPEUR-POMPIER 15
DE
SEINE-MARITIME
Site internet
L’UDSP 76 a souhaité refondre totalement son site internet.
Aujourd’hui, nous vous proposons un site rénové, et à votre
disposition. Rénové parce que vous trouverez une présentation
plus intuitive et conviviale.
N
os anciens pourront trouver des compte-rendus
des manifestations passées ou à venir ; ce site
permet également aux actifs d’apprécier leur dynamisme et d’aller à
leur rencontre.
Pour les actifs, des rubriques sont
dédiées aux activités sportives, aux
pupilles.
Par ailleurs, une carte interactive
permet de localiser les amicales et de
connaître les coordonnées (téléphone, mail) de tous les Présidents.
Pour les JSP, les encadrants trouveront les ressources formatives
nécessaires aux différents cours.
Un espace spécifique est dédié
aux moniteurs : l’ensemble des documents des FMA est disponible
(power point, cours, production des
stagiaires) ainsi que les documents
administratifs nécessaires
aux différentes formations.
À votre disposition, car
vous pouvez proposer des
articles à mettre en ligne
sur le site (manifestation
des amicales, résultats
sportifs, article sur une
activité particulière, naissances…) et un comité de
relecture est d’ores et déjà
mis en œuvre.
Sur la page d’accueil, le
site vous propose des informations sur les activités
sportives ou amicalistes qui
se dérouleront prochainement, ou les résultats des
manifestations du week-end.
LE
SAPEUR-POMPIER 16
Par ailleurs, dans le
cadre de sa politique de
communication, une
newsletter est désormais
active. Celle-ci a pour
vocation de vous informer des nouveautés.
Cette newsletter a
pour vocation de remplacer à terme les envois
de FAX dans les CIS.
Nous espérons gagner
ainsi en efficacité et
intéresser un maximum
de lecteurs en direct.
Par ailleurs, nous souhaitons également
limiter les impressions
papier
Ce nouveau mode
de communication
vous informera en temps réel des
manifestations à venir, des grandes
nouveautés (textes en secourisme
par exemple, nouveautés fédérales si
nécessaire).
Ce site et la newsletter vous sont
dédiés, faites-nous part de vos commentaires afin de les faire évoluer.
DE
SEINE-MARITIME
La Maison
des
Sapeurs-Pompiers
de
Seine-Maritime
En travaux…
Comme nous vous l’avions indiqué dans notre précédente revue,
le projet de réhabilitation de la Maison des Sapeurs-Pompiers de
Seine-Maritime est en train de se concrétiser.
L
e début des travaux a commencé depuis le 1er octobre
2012.
Le Projet d’aménagement est le
suivant :
• Utilisation des surfaces intérieures
non exploitées pour créer une salle
de réunion/formation au rez-dechaussée et des locaux pour le
personnel à l’étage.
• R énovation des matériaux de
façade et de couverture.
• M ise en conformité des locaux
pour l’accueil des personnes en
situation d’handicap.
Nous ne manquerons pas de vous
tenir informé sur l’évolution des
travaux à travers notre site internet
de « Votre Maison » de l’Union
Départementale.
LE
Début des travaux : septembre 2012.
SAPEUR-POMPIER 17
DE
SEINE-MARITIME
112e Congrès
de l’Union Départementale
Le 22 septembre dernier, les sapeurs-pompiers Lillebonnais
accueillaient le 112e congrès de l’Union Départementale.
Rétrospectives en image…
Manœuvre des JSP.
Passation du drapeau.
LE
SAPEUR-POMPIER 18
Ouverture du 112e congrès
par M. BEAUSSART, Maire
de Lillebonne.
DE
SEINE-MARITIME
Les Autorités saluent les troupes.
Les congressistes.
Les exposants.
Pointage des Electeurs.
Le Président de l’UDSP76 a voté...
Pause-détente pour les congressistes
avant l’assemblée générale.
Présence Commandant Antoine HUBERT
Vice Président de la FNSPF.
LE
SAPEUR-POMPIER 19
DE
SEINE-MARITIME
Arrivée des Autorités.
Défilé des Troupes.
Dépot de Gerbes.
Remise des Trophées aux Sportifs.
Défilé des Engins.
LE
SAPEUR-POMPIER 20
DE
SEINE-MARITIME
Banquet Officiel.
Inauguration de l’Impasse
du Capitaine Léon MASSIF.
Le Commandant NIVESSE est nommé
au grade de Lieutenant Colonel.
Les Autorités.
Le Colonel RENEE se voit remettre la médaille de la
Reconnaissance Fédérale par le Cdt HUBERT.
Remise de médaille de l’Union avec rosette.
Présence de DRAGON 76.
LE
SAPEUR-POMPIER 21
DE
SEINE-MARITIME
Usine de GRAND-QUEVILLY
Un site de production de fertilisants et de produits industriels
30 rue de l’Industrie - BP 204 - 76121 GRAND-QUEVILLY-CEDEX & 02 35 67 40 00  02 35 67 40 67
CABOT
Production de Noir de Carbone
Le noir de carbone, un composant primordial dans le secteur de l’automobile
et la fabrication de tous les types de pneumatiques.
Cabot Carbone S.A.S.
R.D. 173 - B.P. 90024 - 76170 LILLEBONNE - Tél. 02 35 39 44 00
Le traditionnel Téléthon des SapeursPompiers de Seine-Maritime a vu cette
année une grande nouveauté : l’envoi sur le
plateau TV de France 2 d’un groupe de JSP.
Notre
Baptême de Ferrari à
Dame de Gravenchon.
C’
est un groupe d’une
centaine de Jeunes
Sapeurs-Pompiers de
Seine-Maritime qui est
parti d’Yvetot le samedi matin. Après
un arrêt au CIS Gambetta, les bus ont
pris le chemin de Paris. Pendant le
trajet, il a été proposé au correspondant Téléthon de Seine-Maritime de
faire participer les JSP à un Haka
géant sur la pelouse du Stade de
France en milieu d’après midi. Après
de nombreux appels téléphoniques,
les bus sont réorientés en direction
de la Seine Saint Denis et nos JSP ont
juste le temps de répéter la chorégraphie qu’ils sont propulsés sur la
pelouse pour ce Haka en ouverture
d’un grand match de rugby.
Puis, direction le plateau télé de
France 2 où ils ont accompagné le
Président de la Fédération Nationale
des Sapeurs-Pompiers de France pour
la remise du chèque en direct à 21 h 00.
Les JSP ont été acheminés en bus,
les frais engagés ont été pris en
charge par l’UDSP.
Pour l’ensemble de la journée, les
JSP sont sous le contrôle de plusieurs
encadrants avec un ratio d’un encadrant pour 5 JSP, chaque encadrant
Les JSP Seinomarins au Stade de France.
ayant une chasuble de couleur. Un
pointage des JSP était réalisé à chaque
mouvement. Il faut souligner le sérieux
et la disponibilité des deux responsables de cette aventure : le SGC
Stéphanie Nourry (Groupement est) et
le CPL Denis André (CIS Le Trait).
Il restera à nos JSP le souvenir
d’avoir foulé la pelouse du Stade de
France, côtoyé quelques vedettes et
participé à un direct télé !
Les manifestations organisées par
les Sapeurs-Pompiers de SeineMaritime à l’occasion du Téléthon
ont permis de collecter la somme de
54 247.16 euros grâce à l’investissement de 55 Centres de Secours.
Le fil rouge des manifestations fut
le lavage de véhicules. Mais d’autres
types de manifestations ont également permis de collecter des fonds :
baptême en Ferrari, vente de
peluches à l’effigie des Pompiers,
challenge de rameur, ou de traction
sur barre fixe, démonstrations liées
aux activités opérationnelles.
Ces manifestations ont été organisées par les amicales des Centres d’incendie et de secours, sous la coordination de l’Union Départementale avec
le soutien du Service Départemental
d’Incendie et de Secours.
L’engagement régulier des
Sapeurs-Pompiers du département
aux côtés de l’AFM permet non seulement une collecte de fonds pour
aider à la lutte contre la maladie mais
également d’être aux côtés de la
population pour cet élan de solidarité.
Article : Lieutenant
Jérôme JOUXTEL,
Délégué Départemental
Téléthon Sapeurs-Pompiers
Seine Maritime
Photos : UDSP76
Georges SALINAS,
représentant de l’AFM,
reçoit le chèque des
dons collectés par les
sapeurs-pompiers de
Seine-Maritime.
LE
SAPEUR-POMPIER 23
DE
SEINE-MARITIME
Concours photo 2012
1er Prix : NEVEU Stéphane - CIS Fécamp
Feu d’Entrepôt - Pépinières d’Entreprise à COLLEVILLE - 14 Juin 2010
2e Prix : MORISSE Loïc - CIS FECAMP
Feu d’habitation à FECAMP - 15 Mars 2011
3e Prix : GUINLET Thibault
CIS AUMALE
Feu de Restaurant - Mai 2009
LE
SAPEUR-POMPIER 24
DE
SEINE-MARITIME
2012, une année forte
en réformes « secourisme »
et en pédagogie du secourisme…
Le SST, dès janvier : modernisation des documents.
O
bjectif de l’INRS (Institut
National de Recherche et
de Sécurité) : « poursuivre la promotion du
Sauvetage Secourisme du Travail
pour atteindre un objectif de masse
tout en garantissant une formation
de qualité » en insistant sur la
Prévention au Travail dans un système de plus efficace de démultiplication des formations dans un cadre
défini, d’acteurs identifiés, et d’habilitation nationale.
❱ Un référentiel Technique : modifications gestuelles très précises
comme le GASP (Respiration agonique : dernier souffle), et la prise en
compte des nouvelles recommandations de l’ILCOR (Comité de Liaison
International sur la réanimation).
❱ Un document de Référence, très
attendu, regroupant l’ensemble du
dispositif SST : programmes, contenus, objectifs, différents dispositifs,
et procédures administratives…
LE
Stage FMA PAE3 (recyclage des moniteurs).
❱  Un vocabulaire nouveau
conforme à la formation professionnelle pour les V.A.E., quelquefois
complexe comme le « maintien et
SAPEUR-POMPIER 25
DE
actualisation des compétences :
MAC.SST. »
En 6h tous les 24 mois (ex-recyclage de 4h annuel), le moniteur SST
devient formateur, le « terme : formation initiale » est supprimé, arrivée
d’un outil informatique de gestion
administrative, etc. En résumé une
« grande réforme technique et administrative  » !
Pour mettre à jour les formateurs : 4 formations continues de 3
jours avec test d’aptitude final, en
deux mois ont été réalisées, soit 85
formateurs de SST pour les UDSP76
et 27.
Parallèlement, le PSC1 au 1er juillet… Modifications de techniques,
prise en compte des recommandations ILCOR, et diminution du temps
de formation le PC1 passe à 7h.
Les chemins du PSC1 et du SST
(12h) se séparent donc… !
❱ Un SEUL OBJECTIF : permettre
à un public plus large de se former,
tout en continuant à simplifier les
messages : le Fond = FORMATION
DE MASSE.
SEINE-MARITIME
La forme : une organisation de
l’enseignement libre, en respectant
les recommandations du référentiel
technique de la Sécurité Civile, une
liberté laissée aux Associations,
Autorités d’emploi afin d’élaborer
leur propre Référentiel Interne de
Formation (R.I.F.), un RIF propre à
l’UDSP76 a d’ailleurs été écrit ; il est
disponible sur le site internet accessible à nos formateurs dans un onglet
totalement relooké et mis à jour.
Comme l’explique Patrick ROSSI
de la FNSPF « les stagiaires auront
Et encore une fois merci à tous,
Sophie au Secrétariat, aux
Formateurs, Fournisseurs, à nos
« connaissances » nationales à la
F N S P F, e t O b s e r v a t o i r e d u
S e c o u r i s m e , C A R S AT H t e
Normandie, au Lt COL. SENEZ,
Comité Exécutif, Comité Pédagogique
de l’UDSP76, pour nous avoir donné
les moyens, nous faire confiance, et
nous permettre d’avancer très rapidement, en démontrant encore une
fois que nous savons à l’UDSP76,
nous adapter, et souvent dans « l’urgence » aux nouveautés.
Pierre COURONNET,
Formateur de Formateurs,
Responsable Pédagogique
de l’UDSP76
Jean-Louis RAGO,
Formateur de Formateurs
désormais face à eux des formateurs
et pas des répétiteurs », libres de
construire leur formation en fonction
de l’auditoire. En 3 mois, 8 réunions
d’information ont été organisées par
secteur afin de présenter ce nouveau
PSC1 2012 aux formateurs.
Quand au matériel, des clefs USB
à jour, de nouveaux supports stagiaires, des classeurs et trois nouveaux lots « nomade » vont être mis
en place dès le début 2013.
LE
Plaquette destinée à la formation «IPS» aux Assistantes Maternelles».
SAPEUR-POMPIER 26
DE
SEINE-MARITIME
Nomination
Lieutenat-Colonel Georges Nivesse
Petit-fils et fils de sapeur-pompier volontaire, c’est tout
naturellement que Georges NIVESSE est devenu SPV
à l’âge de 17 ans...
I
l a intégré le corps des sapeurspompiers de la communauté
urbaine de Lille le 1er décembre
1970, et a été affecté au centre
de secours de St André lez Lille.
Il a gravi un par un les échelons
de la hiérarchie avant d’être nommé
chef de centre en 1985.
En 1992, il est le premier capitaine
volontaire nommé dans la catégorie
de son centre de secours, au sein de
la Communauté Urbaine De Lille.
En 1994, pour raison professionnelle, le capitaine NIVESSE est muté
à Dieppe.
Il intègre le CSP de cette ville, avec
la fonction d’adjoint au chef de corps
en charge des SPV.
Il assure, au même titre que ses
collègues professionnels, la fonction
d’officier de garde.
Il encadre de ce fait les SPP et SPV
du centre, pour toute la partie opérationnelle.
Son intégration a été une parfaite
réussite dans ce CSP mixte.
Suite à la départementalisation
des services d’incendie et de secours,
Georges NIVESSE qui assure les
fonctions d’EMOD 3, est le premier
officier volontaire du nouveau corps,
nommé commandant le 1/07/2001.
Tout en maintenant ces activités
au sein du CIS de Dieppe, le directeur le charge de mission pour le
volontariat, avant que les bureaux du
volontariat ne soient créés dans les
SDIS.
Il intègre l’union départementale
en 2000 comme secrétaire général.
En 2008, il y crée une commission
spécifique pour le volontariat.
Cette commission fera de nombreuses propositions au service sous
forme d’un plan d’actions.
A ce jour, plusieurs actions proposées ont été mises en application.
Durant toute sa carrière, que ce
soit à Lille, Dieppe, ou dans le département, Georges Nivesse a toujours
été un fervent défenseur des valeurs
du volontariat, de sa reconnaissance,
de sa place dans notre système.
Après plus de 40 ans de carrière,
sur proposition de M. Randon président de la CASDIS et du Colonel
Renée directeur départemental par
intérim, il a été promu au grade de
Lieutenant-Colonel.
C’est la première fois qu’un SPV a
une telle distinction au sein du SDIS
76.
Le Président et le
Directeur lui ont confié la
mission de soutenir et de
développer le volontariat
au sein du groupement Est,
qui compte la plus grande
densité de SPV du SDIS.
Avec cette nomination
exceptionnelle et celle du
Commandant Kermarec,
les élus et les dirigeants du
service, ont souhaité aussi
exprimer leur très grande
reconnaissance à l’ensemble des 2 500 sapeurspompiers volontaires qui
œuvrent au quotidien
dans notre département
au service des seinomarins.
LE
SAPEUR-POMPIER 27
DE
SEINE-MARITIME
Départs en retraite
Colonel Eric RENEE
Notre Directeur Départemental
par intérim, le Colonel Eric
RENEE vient de faire valoir ses
droits à la retraite, le 7 septembre 2012 lors de la passation
de Commandement avec le
Colonel André BENKEMOUN,
notre nouveau Directeur
Départemental.
U
ne retraite bien méritée
après l’événement douloureux du décès tragique
du Colonel Christian
MÉNAGE.
Retraçons ensemble sa carrière. Le
Colonel RENEE est né le 11 avril 1956
à Saint Lô dans la Manche (50).
En 1976, Monsieur Eric RENEE a
passé son Bac D mention AB puis en
1978 le DUT Hygiène et Sécurité.
Le 1er octobre 1978, il effectue pendant 1 an son service militaire à la
Brigade des Sapeurs-Pompiers de
Paris.
En 1979, il est nommé Souslieutenant au SDIS de La Manche.
En 1981, il est promu I.A.D.
(Inspecteur Départemental Adjoint)
et Lieutenant titulaire.
En 1984, promu au grade de
Capitaine stagiaire.
En 1987, nommé Directeur
Départemental Adjoint.
Arrivé en jeep pour le dernier jour.
En 1989, promu au grade de
Commandant. À cette époque, le
Colonel Alain GENTRIC était
Directeur Départemental de La
Manche.
En 1995, il rejoint le Colonel
GENTRIC en Seine-Maritime en tant
que Directeur Départemental Adjoint
et il sera nommé Lieutenant-Colonel.
En 2000, il sera nommé Colonel.
Le Colonel RENEE reçoit son cadeau de départ.
LE
SAPEUR-POMPIER 28
DE
Revenons un peu en arrière sur
des faits marquants.
En octobre 1987, une tempête
d’une rare violence « Ouragan 1987 »
au niveau de la Bretagne et de La
Manche. Des vents à plus de
200 km/h dévastent tout sur leur
passage (toitures arrachées, voitures
retournées, bateaux échoués ou à la
dérive, pontons arrachés…). On
dénombra une quinzaine de blessés.
En 1987, échouage d’un cargo au
large des plages de Rozel dans la
presqu’île du Cotentin qui engendra
une pollution conséquente sur la
plage.
En 1995, suite à des fortes pluies,
des inondations importantes, le
Colonel RENEE est le C.O.S. sur la
commune de Gavray avec plus de 2
mètres dans la commune.
En 1993, Concert de Jean Michel
JARRE au Mont Saint Michel
En 1994, Commémoration du 50e
anniversaire du débarquement.
En 1997, feu de hangar au Havre
(archives du Crédit Lyonnais) –
12 000 m² entièrement embrassés.
En décembre 1999, des violentes
tempêtes, le CTA CODIS a dénombré
plus de 16 000 appels en 24 heures.
SEINE-MARITIME
En mai 2000, inondations en
Seine-Maritime occasionnant des
torrents de boue emportant tout
sur leur passage (renfort des
UIISC), plus d’une semaine d’intervention.
En septembre 2000, incendie
c h e z To t a l P e t r o C h e m i c a l s
au Havre. Une unité de la raffinerie en feu, l’autopompe a été
endommagée lors d’une explosion,
feu alimenté par le collecteur de
torche.
En 2004, incendie de la Baltique
à Fécamp (feu d’entrepôt).
L’ensemble des bois stockés est
embrassé.
En 2009, incendie à l’entreprise
Gardet et Bézénac à Yvetot (1
semaine d’intervention)
En 2010, il a été le co-organisateur du 50e cross national sapeurspompiers à Mauquenchy
Mais rappelons-nous aussi sur
le quotidien : le bonjour du matin,
la possibilité de l’interpeller dans
un couloir, ou le fait d’avoir une
discussion ouverte à tout moment.
Nous lui souhaitons une longue
retraite heureuse avec ses proches,
ainsi que beaucoup de miel à ses
abeilles…
Article : Capitaine
Philippe ANQUETIL,
membre de la commission
Communication de l’UDSP76
LE
SAPEUR-POMPIER 29
DE
SEINE-MARITIME
Commandant Jean-Claude AUVRAY
Le Commandant Jean-Claude
AUVRAY est entré au corps de
VALMONT le 1er novembre 1982.
Lors de son recrutement, le centre
était composé de 8 agents ; actuellement ils sont 35 sapeurs-pompiers.
Jean-Claude a participé, avec ses
autres collègues, à la construction de
la caserne week-end et jours fériés
pendant un an.
En 1991, Il fut nommé Adjoint au
Chef de centre. En 1997, il prendra
les fonctions de Chef de centre.
Jean-Claude a connu quelques
évolutions telles que :
• Les systèmes d’alerte : de sirène
au bip, du téléphone à l’ordinateur en passant par le minitel.
• L’habillement : du cuir à la tenue
textile.
• Des véhicules : du « corbillard »
au F.I.N. en passant par le
G.M.C. à nos véhicules actuels.
• L’ouverture de l’Ecole des
Jeunes sapeurs-pompiers.
•L
a départementalisation.
Passation de Commandement.
Jean-Claude a également connu
des interventions marquantes :
• Les inondations de 1995 qui ont
duré plus d’un mois.
•L
es inondations de Noël 1999.
•L
es tempêtes de 1987 et 2000.
Article et photos :
CIS VALMONT
Le Commandant AUVRAY salue les troupes pour la dernière fois.
Le Commandant AUVRAY
et les autorités.
LE
SAPEUR-POMPIER 30
DE
SEINE-MARITIME
Commandant François BOURDON
Le jeudi 12 juillet 2012 avait lieu
la cérémonie de passation de pouvoir du chef de centre, après 45
ans de services, le Commandant
Bourdon laisse le centre de secours
au Lieutenant Eric RENOULT.
E
n présence de : M. Randon,
Sandrine Hurel Député,
Mme la sous-préfète
Martine Laquieze,
Mme Blandine Lefebvre Maire
conseiller régionale, Gérard Picard
Conseiller Général, le colonel Renée,
le Lt Colonel Paris et le président de
l’union départementale.
C’est sous des averses diluviennes
que s’est déroulée la cérémonie,
devant le nouveau centre de secours.
Un moment solennel pour le
Commandant Bourdon qui sera
nommé Commandant à l’issue de la
manifestation.
Le changement de commandement est toujours un moment important dans la vie d’une caserne, le
temps de dresser un bilan et de faire
le point.
Le parcours de François Bourdon
a démarré le 1 er  octobre 1967 à
Douvrend, il y restera jusqu’au 8 mai
1976, date où il intègre le centre de St
Nicolas d’Aliermont qu’il ne quittera
plus.
Homme simple et discret, il gravit
tous les échelons pour devenir chef de
centre en 2003 et Capitaine en 2004.
Le centre de secours, François
Bourdon le connaît bien, il en a été le
locataire pendant treize ans, assurant
Le Commandant BOURDON
entouré de sa famille.
LE
avec trois autres collègues les permanences téléphoniques 7 jours sur 7, à
l’époque le centre répondait au 18
sur quatre communes. Une abnégation qui a permis de mettre le centre
en valeur, et d’avoir l’outil de travail
que le centre possède aujourd’hui,
que ce soit avec la formation, par le
sport, et par l’humanisme, toujours
à l’écoute des sapeurs-pompiers
pour apporter une solution en étroite
collaboration avec les services et la
municipalité.
Une cérémonie émouvante pour
cet homme, plus habitué à la discrétion, agissant dans l’ombre pour le
bien-être des autres et qui laisse à son
successeur, le Lieutenant Renoult, un
centre organisé et structuré.
Le commandant François Bourdon
a reçu la médaille pour service exceptionnel ainsi que la médaille du service départemental.
François BOURDON
Né le 25 novembre 1951
Entré comme sapeur-pompier
volontaire à Douvrend le 1er octobre
1967 jusqu’au 8 mai 1976. François,
employé au garage local, rencontrait
souvent les pompiers de la commune, puisque c’était le véhicule du
garage qui tractait la moto pompe
c’est en sympathisant avec ceux-ci
qu’il s’engagea parmi eux. Il est entré
ensuite au corps des sapeurs-pompiers de St Nicolas d’Aliermont pour
terminer sa carrière comme capitaine
le 31 mai 2012, c’est-à-dire après 45
années de services.
François a effectué son service
militaire à la Brigade des sapeurs-
pompiers de Paris d’avril 1972 à
mars 1973.
Marié avec Martine le 9 juin 1973
il a eu deux enfants Yoann et Aurélie
et a deux petits-enfants Jade et
Louisy.
Il a été locataire au centre de
secours de St Nicolas d’Aliermont
pendant de nombreuses années en
assurant les permanences téléphoniques 7 jours sur 7 avec trois autres
logés et les épouses. À cette époque,
le centre répondait au 18 en premier
appel sur quatre communes.
Titulaire du diplôme de secouriste
en mai 1972 et de la spécialisation
ranimation en mars 1980 et du secours
routier en octobre 1980, il obtient
également le diplôme de moniteur de
secourisme en novembre 1980, à cette
époque Saint Nicolas avait l’avantage
d’avoir dans son personnel deux
moniteurs de secourisme, et un
nombre important de pompiers for-
Le Commandant BOURDON reçoit la médaille pour
services exceptionnels par Madame LAQUIEZE,
Sous-préfète de Dieppe.
SAPEUR-POMPIER 31
DE
SEINE-MARITIME
més au secours routier, ce qui a valu
au centre d’être doté d’un VSAB
départemental en 1982.
Caporal en 1980, sergent en 1981,
adjudant en 1985, adjudant-chef en
1992, nommé Lieutenant le 21 janvier
2001, puis chef de centre en 2003 il fut
ensuite nommé Capitaine en 2004.
Médaille de l’union départementale en 1982, Médaille d’argent pour
20 ans de service en 1987, médaille
de vermeil en 1992 et médaille d’or
en 1997. Il a reçu également la
médaille de la ville de St Nicolas
d’Aliermont en 2011.
Parmi les autres formations du
Capitaine Bourdon, le sauvetage
déblaiement en septembre 1988,
stage effectué au Fort de St Adresse
au Havre, mais aussi la formation
aux feux de forêt en mai 1992 qui lui
a permis d’aller combattre les feux
dans le Var pendant l’été 1990 a
Draguignan. Autres spécialisations,
TRS 1 – CMIC – CMIR.
Parmi les grosses interventions il
était au départ de l’attaque du feu au
château de Mesnière en Bray où il
frôlera l’accident quand le plancher
de l’étage supérieur s’est effondré, il
Commandant Marcel Pelletier
Discours de Monsieur RANDON,
Président du Conseil d’administration du SDIS prononcé à l’occasion de la cérémonie de passation de commandement du CIS La
Feuillie Capitaine Marcel Pelletier,
le vendredi 20 janvier 2012.
Monsieur le Conseiller Général,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mon Colonel, Directeur du SDIS,
Mesdames et Messieurs les
Officiers, Sous-Officiers, Caporaux et
Sapeurs,
Mesdames et Messieurs, en vos
grades et qualités,
a reçu une lettre de félicitations pour
son intervention sur cette catastrophe.
Sur le plan sportif il a commencé
la course à pieds le 25 mars 1979 à
Gournay en Bray, il totalise à ce jour
plus de 300 compétitions, dont
quatre sélections aux championnats
de France de cross, Altkirch en 2001,
Belfort en 2002, Blaye les Mines en
2003 et Gujan-Mestras en 2004.
Il n’en a pas terminé avec le sport
puisse qu’à l’occasion de mon départ
en retraite en 2008 il signalait que
nous avions entamé un deuxième
tour du monde kilométrique
ensemble, alors je vous signale que
nous ne sommes pas encore arrivés
au bout.
Bonne retraite François.
Marcel Pelletier a 44 années de service à son compteur.
Je vois déjà tous ceux qui, en ce
moment même, calculent dans leur
tête l’âge auquel il est rentré sapeurpompier.
Je vais vous aider. Il intégra le
centre de secours de La Feuillie à
l’âge de 14 ans. Ah oui, on peut dire
que cette envie de porter secours à
J
e suis ravi de vous retrouver ici
ce soir à La Feuillie. C’est un jour
important dans la vie du centre
de secours et aussi dans la vie de
Marcel Pelletier, notre tout nouveau
« Commandant » et jeune retraité…
Je vais tâcher d’être le plus fidèle
possible en retraçant son parcours,
tout au moins au sein du corps des
sapeurs-pompiers.
Pour cela, il va me falloir remonter
quelques années en arrière. Et oui,
LE
SAPEUR-POMPIER 32
DE
SEINE-MARITIME
Maurice PETIT
autrui était ancrée en lui très
tôt dans l’adolescence.
En parallèle de cette passion il est apprenti maçon et
exerce son métier durant plusieurs années sur la commune avant de partir s’installer avec son épouse à
Gournay-en-Bray où il
décide de suspendre son
engagement de sapeur-pompier volontaire.
Mais la passion est trop
Le Colonel Christian MENAGE transmet
forte et après quelque temps
le drapeau au Lieutenant AVENEL.
loin de sa terre natale, il
revient avec sa famille à La
Feuillie où bien évidemment il réinMais fort heureusement que notre
tègre le corps des pompiers de la société a encore aujourd’hui des
commune en 1975.
hommes comme Marcel, déterminé
Là il grimpe tous les échelons ; et persévérant car, vous ne le savez
Caporal en 1979, Sergent en 1987 peut-être pas, mais c’est grâce à
jusqu’à celui d’Adjudant en 1990, Marcel si le Centre d’incendie et de
grade avec lequel il prendra les secours de La Feuillie existe toujours
rennes du Centre en tant que Chef de aujourd’hui. Et oui s’il n’avait pas
corps en 1991.
accepté la responsabilité de Chef de
Obstiné, Marcel n’est pas homme centre en 1991 succédant ainsi à l’Adà se contenter d’un titre. Il continue judant-chef Beauchamps, et bien la
son ascension vers les grades d’offi- caserne ne serait plus et le maillage
cier et devient Sous-Lieutenant en opérationnel du territoire seinomarin
1995, Lieutenant en 1997 et enfin en aurait été ébranlé. Pour cela, mon
Capitaine en 2004.
Commandant je vous dis merci.
Côté professionnel là aussi il évoÀ sa tête depuis 21 ans, il a su tout
lue et n’hésite pas à changer de au long de ses années dynamiser et
métier à trois reprises passant ainsi motiver ses troupes avec pour seul
de maçon à couvreur pour terminer objectif, faire vivre le centre. Et ce
menuisier, métier qu’il exerça jusqu’à n’est une question de génération.
sa retraite il y a quelques mois.
C’est simplement la volonté d’un
Vous le voyez, notre Commandant homme de rendre son centre inconn’a pas hésité à se donner des défis, tournable dans son secteur d’interdéfis qu’il a d’ailleurs tous relevés et vention et de le rendre attractif pour
comme m’a-t-on dit en toute confi- les nouvelles générations dans un
dentialité et je respecterais l’anony- souci de continuité du service public
mat de mes sources, « il a un fort de proximité.
caractère et c’est un pur produit du
Vous avez d’ailleurs pu le constaterroir brayon ».
ter par la remise des clés de ce nouvel
Le Commandant PELLETIER entouré du Lieutenant Colonel PARIS,
Chef du Groupement Est et du Lieutenant AVENEL.
LE
SAPEUR-POMPIER 33
DE
engin, le FPTSR, fruit d’une
évolution des technologies
de l’intervention.
Et quand je vous parlais il
y a quelques instants de
continuité de service je pensais notamment à la transmission des savoirs et de la
passion de ce métier pour
lesquels Marcel s’est dévoué
toute sa vie. Il a ainsi créé
l’une des premières sections
de JSP, jeunes sapeurs-pompiers, du département et le
premier à avoir intégré des
filles. Une révolution pour
l’époque et pour ce milieu traditionnellement réservé aux garçons.
Et qui dit JSP dit cross, alors
depuis plus de trente ans maintenant
il organise annuellement un cross
pour les jeunes sapeurs-pompiers
sur le territoire de la commune.
Avant de terminer mon propos je
tenais à vous rendre hommage. Je
m’explique, en 1998 vous avez été
victime du devoir et avez été blessé
lors d’un feu de bâtiment agricole.
Vos côtes et votre sternum ont été
cassés mais cet accident n’a en rien
brisé la passion qui vous anime et
votre combativité vous a permis de
surmonter cette épreuve. Votre courage vous honore, mon Commandant.
Pour l’ensemble de votre carrière,
je vous félicite et vous dit merci, au
nom du Conseil d’Administration
mais aussi au nom de tous les seinomarins qui ont décidément raison
d’être fiers de leurs sapeurs-pompiers.
Je voudrais terminer par vous
souhaiter, mon Commandant, une
excellente retraite. Je souhaite également bonne chance à votre successeur, remplir le vide laissé par votre
départ n’est pas chose aisée, mais je
ne doute pas qu’en bon perfectionniste vous lui avez laissé un centre
bien rangé, dans tous les sens du
terme… et puis Lieutenant Avenel de
part vos fonctions d’Adjoint au chef
de centre durant plusieurs années,
vous avez été à bonne école…
Avant de laisser la parole, laissezmoi vous remettre la médaille du
corps départemental des sapeurspompiers, symbole de votre engagement au service de vos concitoyens
et de notre plaisir de vous avoir
compté parmi nous.
Très bonne soirée à tous !
SEINE-MARITIME
Commandant Yvan Bunel
Discours prononcé par Monsieur
Dominique RANDON, Président
du Conseil d’Administration du
SDIS 76 à l’occasion de la cérémonie de passation de commandement du CIS Cany-Barville, le
samedi 22 octobre 2011.
Monsieur le Conseiller Général,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mon Colonel, Directeur du SDIS,
Mesdames et Messieurs les
Officiers, Sous-Officiers, Caporaux et
Sapeurs,
Mesdames et Messieurs,
J
e suis ravi de vous retrouver
ici à Cany-Barville aujourd’hui.
C’est un jour important dans
la vie du centre, et aussi dans
la vie d’Yvan Bunel, notre tout nouveau « Commandant » et jeune
retraité…
Je vais tâcher d’être le plus fidèle
possible en retraçant son parcours,
tout au moins au sein du corps des
sapeurs-pompiers.
Pour cela, il va me falloir remonter
quelque peu dans le temps… Et oui,
Yvan Bunel a plus de 41 ans de
volontariat au compteur, lui qui s’est
engagé dans le corps des sapeurspompiers de Grainville le 1er janvier
1970. Enfin, c’est en tout cas ce que
les papiers administratifs ont enregistré, mais il vous raconterait certainement qu’il « décalait » déjà depuis
quelques mois…
À l’époque, il a à peine 20 ans et
devient parallèlement chauffeurlivreur à Cany-Barville.
LE
Côté sapeur-pompier, cette fois
toujours à Grainville-la-Teinturière,
il monte rapidement en grade, il est
d’abord nommé Caporal en 1973,
puis Sergent deux ans plus tard, et
enfin sous-Lieutenant en 1977. Mais,
vous vous en doutez, Yvan Bunel ne
saurait se satisfaire que d’un grade.
Il prend également les rênes du
Corps des sapeurs-pompiers de
Grainville en mai 1979.
Professionnellement, il grimpe
aussi l’échelle, sans mauvais jeu de
mot, et progresse jusqu’à prendre la
responsabilité de la Centrale à Béton
de Cany. Il y restera d’ailleurs jusqu’à
son départ en retraite l’année dernière.
Mêlant son travail à son engagement en tant que sapeur-pompier
volontaire, Yvan Bunel déménage en
1985 à Cany-Barville, lieu de son
activité professionnelle. Il mute évidemment au sein du corps communal cette même année. C’est à ce
SAPEUR-POMPIER 34
DE
moment-là qu’un autre imbroglio
administratif le fait repasser de SousLieutenant à Sapeur de 2e classe.
Mais on a déjà vu qu’il en fallait plus
que des problèmes de paperasse
pour freiner l’enthousiasme d’Yvan
Bunel, qui ne se laisse pas décourager pour autant. Après s’être « accroché », le Chef de Corps du District de
la région de Paluel, à l’époque le
Lieutenant Gérard Colin, lui rend
son grade de Sous-Lieutenant en
1994. Il continue ainsi son ascension
et devient Adjoint au Chef de Corps
à Cany-Barville, puis Chef de Corps
et enfin Chef de Centre, une fois la
départementalisation effective.
Mais Yvan Bunel n’est pas homme
à se contenter d’un titre. Il continue
son ascension vers les grades d’officier : il devient Lieutenant en 2000,
puis Capitaine en 2006 et enfin
Commandant aujourd’hui, à titre
honoraire.
SEINE-MARITIME
Au-delà de ce parcours que l’on
peut qualifier d’exemplaire, c’est
surtout un homme que nous saluons
aujourd’hui. Courageux, loyal, un
peu têtu parfois, et surtout respectueux de l’intérêt général. Il tient son
centre comme une vitrine du Service,
toujours propre et rangé, soucieux
que les bâtiments comme les matériels restent comme neufs le plus
longtemps possible. Il est fort à
parier qu’il n’existe aucun autre
centre de secours où l’on aperçoit
encore le bord des jantes de certains
véhicules peint en blanc…
D’aucuns diront que c’est une
question de génération… je voudrais
tout de suite rectifier, car Yvan Bunel
est bien en avance sur son temps. En
effet, lors de la mise en place des
toutes nouvelles consoles d’alerte, qui
font passer les centres d’incendie et
de secours à l’ère du tout numérique,
il n’a pas hésité à mettre son centre en
avant. Cany-Barville est devenu site
pilote pour les centres de volontaires
et son chef s’est fait l’ambassadeur
d’une technologie qu’il lui a fallu
découvrir sur le tard, non sans succès.
LE
Pour mémoire, Yvan Bunel a un
très grand nombre d’interventions à son actif.
On peut citer notamment :
• l’incendie de l’usine Polytechs (début
des années 90),
• des feux d’habitations et d’exploitations agricoles,
• plusieurs inondations de Grainville-laTeinturière, avec l’évacuation et la
mise en sécurité de ses parents et
d’autres membres de la famille.
Pour cela, et pour l’ensemble de
votre carrière, je vous félicite et vous
dis merci, au nom du Conseil d’Administration mais aussi au nom de
tous les seinomarins qui ont décidément raison d’être fiers de leurs
sapeurs-pompiers.
Je voudrais terminer par vous
souhaiter, mon Commandant, une
excellente retraite. Je souhaite également bonne chance à votre successeur, remplir le vide laissé par votre
départ n’est pas chose aisée, mais je
ne doute pas qu’en bon perfectionniste, vous lui avez laissé un centre
de secours bien rangé, et dans tous
les sens du terme…
Avant de laisser la parole, laissezmoi vous remettre la médaille du
corps départemental des sapeurspompiers, symbole de votre engagement au service de vos concitoyens
et de notre plaisir de vous avoir
compté parmi nous.
SAPEUR-POMPIER 35
DE
Très bonne journée à tous !
SEINE-MARITIME
Vie des C.I.S.
CIS Rouen Sud :
un Centre mixte et tout neuf
L
e projet de la construction
d’un nouveau CIS sur l’agglomération de Rouen est
issu d’une réflexion menée
dans les années 2000. Il avait pour
objet de faire fusionner les CIS
Rouen-Malherbe et Petit-Quevilly.
Le Service a souhaité impliquer les
futurs utilisateurs dans la réalisation
de l’ouvrage. Ainsi, le chef des
centres, le commandant Jean-Marie
Royer, a été missionné pour recenser
l’avis des futurs utilisateurs et à
contribuer, avec les autres acteurs du
SDIS et notamment M. Ludovic
Aubé du service des infrastructures
du groupement Équipement, pour
en suivre sa construction et sa
période de mise en service. Plusieurs
années se sont écoulées entre les
premières consultations et la date
d’ouverture, le 4 mars 2010.
Ce centre, particulièrement ergonomique a bénéficié du retour d’expérience des constructions antérieures en termes d’aménagement et
de fonctionnalités. Ainsi, les agents
spécialisés dans la plongée (PLG) et
le secours en surface (SAV) ayant
muté de Rouen-Gambetta ont pris
possession de locaux particulièrement adaptés à leurs besoins notamment en ce qui concerne une gestion
efficace et efficiente de leurs matériels (zone de nettoyage, séchage,
remisage et de maintenance des
matériels). Récemment, le CIS a été
doté d’un kit FDN et contribue avec
le CIS Canteleu à la lutte contre les
feux de navires au groupement Sud.
Depuis le 1er avril 2012, le commandement du centre est assuré par le
capitaine Eric Didot. Quelque 130
agents permettent d’assurer les missions pour réaliser plus de 6 000 interventions. En effet, il est constitué :
• d’1 équipe SHR composé de 4 officiers, 1 sous-officier, et 2 agents
administratifs ;
• de 3 équipes de gardes en régime
de 24h avec 27 SPP chacune ;
• d’1 équipe de 6 SPP en régime 12h ;
• d’une trentaine de sapeurs-pompiers volontaires.
Ce CIS mixte est une volonté politique du conseil d’administration
initiée depuis plusieurs années. C’est
pourquoi, quelques SPV de PetitQuevilly prenaient des gardes au CIS
Rouen-Malherbe pour préparer la
mixité que l’on connaît aujourd’hui.
Actuellement, et de manière novatrice, les personnels des CIS de
Sotteville-lès-Rouen et de GrandQuevilly contribuent également à la
ressource SPV en prenant des gardes
actives. Ainsi, 3 sur les 21 agents de
garde quotidiens à Rouen-Sud sont
des sapeurs-pompiers volontaires et
au moins 1 est d’astreinte de 19 h 00
à 08 h 00.
Le plan de formation des SPV est
établi par le correspondant Formation
du centre, le major Etienne Lefort et
les SPV manœuvrent tous les premiers jeudis et samedis de chaque
mois en plus des créneaux réglementaires réalisés au quotidien par les SPP
de garde auxquels ils peuvent s’associer. Le sous-officier de jour et le(s)
formateur(s) professionnels et volontaires prennent en charge les
séquences pédagogiques et s’assurent
de leur bonne mise en œuvre.
Ces différentes dispositions organisationnelles apportent une bonne
connaissance réciproque, et permettent également une flexibilité
dans la gestion des emplois du temps
de chacun. En effet, les créneaux de
garde peuvent être adaptés aux disponibilités des SPV.
D’autres pistes vont être prochainement explorées à la demande des
SPV et des chefs de garde du centre
afin que tous les acteurs puissent se
reconnaître dans l’organisation générale et ainsi contribuer à mise en
œuvre performante de la distribution
des secours et donc d’apporter un
service public de qualité à la population défendue.
Lieutenant Jérôme JOUXTEL
UDSP76
LE
SAPEUR-POMPIER 36
DE
SEINE-MARITIME
Vie des C.I.S.
Inauguration
Un nouveau Centre de Secours
à Neufchâtel-en-Bray
L’
inauguration du nouveau
centre de secours
Neuchâtelois a eu lieu le
1er décembre 2011 en présence de nombreuses personnalités
dont Monsieur le Président,
Dominique RANDON, Monsieur le
Député, Michel LEJEUNE, Monsieur
le Conseiller Général, Dany MINEL,
Monsieur Xavier LEFRANCOIS,
Conseiller régional, Maire de
Neufchâtel en Bray et du Colonel
Christian MENAGE.
Entourées d’une foule importante
et après avoir dévoilé la stèle érigée
en mémoire de nos camarades disparus, les autorités ont coupé le « traditionnel » ruban tricolore. Les clés
des locaux fraîchement inaugurés
ont été remises au Lieutenant
Christian COLNOT, Chef du Centre
d’Incendie et de Secours de
Neufchâtel, qui se chargea ensuite
avec enthousiasme de faire faire à
tous le « tour du propriétaire ».
Coupure du ruban par Monsieur RANDON.
Christian COLNOT,
Chef du CIS Neufchâtel
Photos : Gilbert BEUZELIN
ant COLNOT.
Remise de la clé au Lieuten
Dévoilement de la stèle devant les Autorités.
Le nouveau centre.
LE
SAPEUR-POMPIER 37
DE
SEINE-MARITIME
Vie des C.I.S.
Passation
de
Commandement
CIS Octeville-sur-Mer
E
n juin dernier, Le Major
Lionel LEGROS a quitté le
centre d’Octeville-sur-Mer
pour sa nouvelle affection
au Bureau Formation du
Groupement OUEST. Le Major
laisse le commandement au
Lieutenant Marc ROUAULT.
Deux nouveaux sapeurs-pompiers ont également rejoint nos
rangs : le caporal-chef Fabien
Lefebvre et le sapeur Marc Baptiste.
Le Sapeur Pierre
LEBAILLIF nous a
quittés courant juillet
pour rejoindre la brigade des sapeurspompiers de Paris.
Article et photos :
Caporal-Chef
Patrick Vautier
Président de
l’amicale
d’Octeville
La nouvelle filière
des sapeurs-pompiers
professionnels
La modernisation de la filière des Sapeurs-Pompiers
Professionnels est désormais une réalité.
I
nspirée des travaux de la
Dynamique des acteurs de la
sécurité civile DASC (FO SP et
PATS – SNSPP – Avenir Secours
– UNSA – FNSPF), l’ensemble des
décrets et arrêtés précisant les dispositions statutaires (grades, fonctions,
indices, concours, avancement,...),
ainsi que les modalités d’organisation
et des épreuves des concours ou examens a en effet été publié au Journal
Officiel du 21 avril et 10 mai 2012.
Pour appliquer les nouvelles dispositions dans les meilleures conditions, une période transitoire de 7
années au plus est prévue. Cette
période de transition a été souhaitée
par les organisations regroupées au
sein de la DASC pour que cette
réforme s’applique de la meilleure
manière dans chaque SDIS en tenant
compte notamment des effectifs de
leurs profils mais également en tenant
compte des besoins opérationnels.
LE
La DASC a défendu les objectifs
de consolider la qualité et l’efficacité
du service public d’incendie et de
secours, de corriger les difficultés
soulevées par l’ancienne filière SPP
et ainsi d’offrir aux SPP des possibilités nouvelles et diversifier des perspectives de carrière.
Quelques nouveautés :
• u n accès sans concours comme
sapeur 2e classe, limité et encadré,
• la création du grade de « caporalchef »,
• deux cadres d’emplois au sein de
la catégorie C de la filière SPP,
• trois grades de lieutenant (2e, 1re et
hors classe), (Nouvel espace statutaire de la fonction publique territoriale),
• le concours externe de lieutenant
1re classe à Bac +2, conformément
aux règles de la fonction publique
territoriale,
SAPEUR-POMPIER 38
DE
• le rétablissement du concours
externe de capitaine (Bac +3),
• la suppression de l’examen professionnel pour l’accès des capitaines
au grade de commandant,
• la formation suivie après la nomination au grade supérieur,
• un principe général : « un grade, un
emploi opérationnel ».
Les incidences pour les SapeursPompiers Volontaires :
Le décret du 10 décembre 1999 qui
concerne les Sapeurs-Pompiers
Volontaires est actuellement en cours
de modification. Il a été soumis pour
avis à la CNSIS du 18 septembre 2012.
Principalement, il s’agit de tirer les
conséquences de la loi n° 2011-851 du
20 juillet 2011, des réflexions de la
commission « Ambition volontariat »
pour le SSSM mais également de transposer la réforme de la filière des SPP
de manière adaptée au volontariat.
SEINE-MARITIME
Vie des C.I.S.
Le tour vécu de l’intérieur
Le département de Seine-Maritime recevait cette année le Tour de
France, en tant que ville d’arrivée mais également ville de départ.
N
ous avions, cette année
encore, un SPV SeinoMarin au sein de la caravane du Tour qui participait au titre de la Fédération
Nationale des Sapeurs-Pompiers de
France.
Il s’agit d’Audrey Canessan, du
CIS Barentin.
Nos collègues représentant la
FNSPF ont été accueillis à la caserne
Gambetta par le Commandant
Dufour-Fatisson et l’équipe de garde.
L’organisation mise en place par
ASO (Amaury Sport Organisation)
est digne de l’événement :
Le spectacle du défilé des 180
véhicules, implique 450 personnes,
et dure près de 45 minutes en continu. Ce sont 37 marques qui sont
représentées dans la caravane et
15 millions de cadeaux qui sont distribués
L’étape du 4 juillet partait d’Abbeville pour passer par Le Tréport,
Dieppe, Duclair, Canteleu et arrivait
face à l’hôtel du Département à
Rouen.
Après une nuit passée au CSP
d’Abbeville, direction le parkingcaravane pour la préparation des
véhicules avant le départ de l’étape.
Nettoyage des véhicules, chargement des cadeaux, récupération des
paniers repas….
10 h 25 nous voilà partis pour cette
étape qui nous ramène en Seine Maritime et plus particulièrement à
Rouen. Après 30 km de parcours
nous arrivons à Eu. Le Tour de
France a traversé les villes du Tréport
où nous avons été accueillis par la
sirène de la caserne locale, Dieppe où
une foule impressionnante était massée tout au long du bord de la route.
Nous avons fait un petit détour par
Fécamp où nous n’avons pas pu
distribuer nos porte-clés en raison du
nombre de personnes présentes dans
la ville. Dernier petit passage par Le
Trait, Duclair dont le centre-ville était
noir de monde et enfin Canteleu
avant la grande arrivée à Rouen.
15 h 54 passage sur la ligne d’arrivée
LE
Quai Jean Moulin devant
l’hôtel du Département de
Seine-Maritime. Durant
cette étape 6 000 porte-clés
auront été distribués.
Le vainqueur de l’étape
fut André Greipel, cycliste
de nationalité Allemande
de l’équipe Lotto-belisol,
spécialiste du sprint ; cette
étape fut marquée par une
chute collective à 2,5 km
de l’arrivée
Nous avons donc le
plaisir de vous proposer quelques photos de
l’arrivée sur Rouen, vu
de l’intérieur, depuis la
caravane.
Arrivée quai
Jean Moulin.
Article :
Lieutenant
Jérôme JOUXTEL
SAPEUR-POMPIER 39
DE
SEINE-MARITIME
Vie des C.I.S.
Journée Nationale
23 juin 2012, Direction Départementale des Services
d’Incendie et de Secours de Seine-Maritime.
Présentation des véhicules aux autorités.
Dépôt de Gerbes.
Passage de DRAGON.
Monsieur le Préfet de Région Haute Normandie
remet la médaille Courage et dévouement.
Les troupes.
LE
SAPEUR-POMPIER 40
DE
SEINE-MARITIME
Vie des C.I.S.
Des chocolats
dans les camions rouges
À l’initiative du nouveau président de l’amicale de Barentin,
Christophe Callais, une animation particulière s’est déroulée
pour les festivités de Pâques.
E
ffectivement, le samedi
17 mars, les enfants et leurs
parents furent conviés au
CIS afin de préparer des
décorations et des paniers pour le jour
de Pâques, soit une quinzaine d’enfants de tous âges avec leurs parents
Tous les enfants avaient rendezvous le dimanche 8 avril à 11h pour
la grande chasse aux œufs dans le
CIS, sous la surveillance des parents.
Avec leurs paniers, les enfants ont pu
ranger précieusement leurs cadeaux
en chocolat. Cette manifestation fut
clôturée par un pot de l’amitié
regroupant l’ensemble du personnel.
Une initiative originale qui a le
mérite de regrouper les enfants et
leurs parents et de transformer pour
quelques instants la caserne en un
lieu magique et gourmand !
Jérôme JOUXTEL
UDSP76
LE
SAPEUR-POMPIER 41
DE
SEINE-MARITIME
Vie des C.I.S.
Fresques dans les Centres
de Secours
Au CIS Eu
Suite à la rénovation du centre courant
mai 2011, l’amicale a décidé de mettre en
valeur le centre avec un graffiti ! L’idée a été
de représenter un immeuble en feu. Monsieur
Johann GRENIER, créateur, leur a proposé
également d’utiliser un autre mur pour réaliser un dessin humoristique qui représente un
départ de FPT (tiré de la BD « Les Pompiers »
- Casenove & Stedo).
Auteur : GRENIER Johann – MADE IN
GRAFFITI – EU – www.madeingraffiti.com
Au CIS Yvetot
La fresque est située sur l’un des
murs du foyer. Elle avait été proposée
à l’amicale, celle-ci donnant libre
imagination à Dany HAUGUEL,
sapeur-pompier à Yvetot. Elle fut
créée en juillet 2006. Ce dessin représente un feu d’appartement, mettant
en scène les sapeurs-pompiers avec
les engins détaillés appartenant au
CIS Yvetot, avec en arrière plan,
l’église, qui est un symbole connu de
la ville.
LE
SAPEUR-POMPIER 42
DE
SEINE-MARITIME
Interventions
Feu de parking à Grand Quevilly
Dans la nuit du 4 novembre à 00 h 46, rue Molière, immeuble villa
Palatine, nous avons été engagés avec le FPT, EPSA et VSAV,
avec le soutien du FPT Rouen sud.
À
notre arrivée, une épaisse
et importante fumée se
dégageait de l’entrée du
parking souterrain, avec
une montée dans les cages d’escaliers
de l’immeuble au-dessus du parking.
Le personnel du FPT Rouen sud,
arrivé en premier, a procédé aux
premières reconnaissances dans le
parking. Le personnel du FPT Grand
Quevilly, a de son coté procédé aux
reconnaissances dans les cages d’escaliers et commencé les premières
mises en sécurité et aux évacuations
des locataires.
ERDF, sur place a procédé à la
coupure de l’énergie, ce qui a eu
pour conséquence, l’arrêt des ascenseurs. Une personne s’est retrouvée
bloquée dans un ascenseur, au deuxième sous-sol. Notre priorité a été
de dégager et porter secours à cette
personne qui était consciente, mais
légèrement incommodée par les
fumées. Après son dégagement, elle
a été prise en charge par l’équipe
médiale du Samu présent sur place.
Son transport vers l’hôpital, n’a pas
été nécessaire.
Compte tenu des fumées risquant
d’envahir les cages d’escaliers, il a
été décidé, par l’équipe de commandement, de procéder à l’évacuation
des locataires vers un PRV aménagé
dans une salle située à proximité de
l’intervention. Après une longue et
difficile reconnaissance, le feu a été
localisé au deuxième sous-sol et il
concernait une VL. Après son extinction, la ventilation du parking et des
cages d’escaliers a été longue, du fait
de la configuration des lieux.
Fabien PEUDRU,
CIS GRAND QUEVILLY
Photos : Capitaine
Alain KERMARREC,
CIS GRAND QUEVILLY
LE
SAPEUR-POMPIER 43
DE
SEINE-MARITIME
Interventions
Feu d’habitation à Elbeuf
Compte rendu relatif au déroulement de l’intervention pour
un feu dans un bâtiment d’habitation « la Roseraie » R+5, parc
St Cyr à Elbeuf le 10 novembre 2011.
E
ngagé par le CODIS à 17 h 19,
je me présente à 17 h 29 je
prends contact avec le Cdt
Artaud EMOD 3 Rouen et le
Cne Kermarec EMOD 4 Les Essarts.
Ils m’expliquent alors la situation.
1° La situation initiale
Elle s’établit comme suit : le
sinistre concerne une partie du 5 e
étage et du comble d’un bâtiment
d’habitation collective R+5 en béton
armé comprenant 5 cages d’escaliers
A, B, C, D et E. Le dispositif d’extinction se décline de la façon suivante :
• façade EST (arrière) : 1 EPSA et 1
FPT 2 Elbeuf avec lance moniteur
sur échelle. Sa mise en œuvre a été
rendue possible après abattage
d’un arbre à l’aide d’une tronçonneuse. Le FPT 2 alimenté sur PI
N° 145.
• façade OUEST (principale) : du
point le plus bas vers le plus haut :
• FPT St Aubin Les Elbeuf alimenté
sur PI N° 149 mission : 1 lance dans
la cage d’escalier C par 1 trappe de
visite afin d’atteindre le comble.
• FPT Grand Couronne alimenté sur
PI N° 143 mission 2 lances par les
communications existantes cage
d’escalier D.
• EPSA Rouen sud : mission 1 lance
sur échelle alimentée par FPT 1
Elbeuf.
• FPT 1 Elbeuf : 2 lances cage d’escalier E alimentées par PI N° 144 situé
au droit de l’angle de ce bâtiment.
• S’agissant des occupants ils ont
tous évacué et sont rassemblés au
pied de l’immeuble. Une personne
intoxiquée par les fumées est prise
en charge par le VSAV 1 d’Elbeuf.
• Durant l’attaque, il a également été
utilisé une disqueuse pour enlever
une partie du bardage métallique
qui constituait l’enveloppe extérieure de la couverture afin de
faciliter l’action des lances.
• O n trouvait dans le comble un
isolant, constitué par de la paille
compressée qui était collée au ramLE
pant de la couverture au moyen
d’un revêtement bitumeux ainsi
qu’au droit du plancher séparatif
des logements du 5 e étage. Ces
matériaux ainsi que la charpente
traditionnelle ont constitué un des
aliments du feu suite à la propagation depuis un des appartements
du 5e étage où il a pris naissance.
En effet le plafond séparatif était
constitué d’un aggloméré de particules recouvert d’une couche de
plâtre de 1 cm. On notera que les
cloisons situées, à l’intérieur des
appartements étaient réalisées de
la même façon.
• Le sinistre ne s’est pas propagé sur
la totalité du comble car ce bâtiment situé face à un dénivelé de
terrain avait une discontinuité de
niveau entre les cages d’escalier A,
B et C par rapport aux cages D et
E. Dès lors le comble était donc
interrompu par cette différence
d’altimétrie. On notera qu’une
lance fut établie par une trappe de
visite donnant dans la cage d’escalier C afin d’appuyer l’isolement
du mur pignon du comble sinistré.
Toutefois les 3 autres appartements
situés au 5e étage, dans les cages D
et E ont été détruits par le feu provenant du comble.
2°les réactions immédiates
Au vu de cette situation et des
renseignements fournis par
Mme Anne LAINE directrice des
services techniques ainsi que par les
services de la gestion des eaux, il a
été décidé :
1°L’ouverture d’un passage au
droit d’une voie délimitée par de la
barrière HERAS afin de permettre
l’accès à la 3 e échelle (GrandQuevilly) sur laquelle sera établie
une LDV.
2°La Mise en place d’une ligne
d’alimentation de 110 mm au moyen
de la cellule DA+MPR, depuis un
réseau indépendant des réservoirs
desservant ce site afin d’avoir une
SAPEUR-POMPIER 44
DE
pérennité de l’alimentation en eau.
Afin d’éviter les accidents les services de la ville ont mis en place un
balisage au droit de cette ligne
3°La confirmation de la demande
de la CEAR et de la 3e échelle
4° la distribution des secteurs
incendie :
• cage d’escalier E : ADJ DUVAL CA
FPT 2 Elbeuf canal 603,
• cage d’escalier D : CNE KOPYLA
EMOD 2 rives 1 canal 624,
• cage d’escalier C : Maj TERINCA
remplacé par le maj BIRRA car le
major TERINCA s’est occupé de
l’alimentation.
Le CNE KERMAREC et Le CDT
ARTAUD ont continué à superviser
le dispositif de la façade sud.
Après avoir passé un message
d’ambiance et en indiquant ma prise
de COS, j’ai pris contact avec l’élu
présent : Mme Cordonnier et j’ai fait
le point au sein du VPC au sein
duquel travaillait :
• le Maj CAUMONT : cellule moyens
(tableau/ OCT/CRM),
•
l e LT STEFFIC : cellule rens
(SITAC),
SEINE-MARITIME
Interventions
frets abritant les coupures pendant la nuit).
• l e Cne ANQUETIL :
cellule rens (tableau
message).
Le déblai important a
nécessité l’intervention
de la cellule de sauvetage-déblaiement afin
d’utiliser des outils de
découpe des lattis bois
situé au niveau du plafond et qui servait à
supporter l’isolant en
paille.
Au vu des éléments
fournis un message N° 2
est envoyé à 18 h 19 :
« Sommes en présence
d’un feu de comble d’un
immeuble d’habitation
R+5 comprenant 31 logements. Avons mis en
œuvre 8 LDV sur 4 secteurs. Une ligne d’alimentation avec un responsable : major
Therinca. VPC opérationnel ».
3° Ordre initial
Le Lt-Col DOLBEAU
s’est présenté vers 19 heures au VPC,
un point de situation lui a été présenté. Cela a amené à modifier la
sectorisation en considérant que
chaque façade constitue un secteur.
Puis il a été créé un 3e secteur destiné au secours à personne sous les
ordres du méd-col CAMPBELL, il
supervise la prise en compte des
personnes indemnes qui constitue un
point important ainsi que le contrôle
des intervenants. Il dispose du VSS,
de 2 VSAV ainsi que du Kit LOLA.
Cette structuration, sous la forme
d’un ordre initial ainsi que le point
effectué avec l’ensemble des EMOD
au sein du VPC ont été les éléments
clés pour avoir une vision complète
de la situation.
À l’issue, il a pris le COS et s’est
attaché à faire le point sur les modalités du relogement auprès des différents partenaires :
• élus (relogement des 31 familles
qui occupaient l’ensemble du bâtiment, nota : celles-ci avaient été
rassemblées dans un local de type
salle polyvalente,
• b ailleur social (gardiennage du
site, modalités de réoccupation des
parties non sinistrées),
• police (surveillance et accompagnement des occupants dans les
cages d’escalier A et B non sinistrées),
• E RDF (modalités de remise du
courant dans les parties non sinistrées),
• GRDF (idem + modalités d’intervention pour verrouiller les cof-
S’agissant des moyens
d’appui, la CEAR d’Yvetot a renforcé l’action du
kit ARI. Le kit carburant
fut amené par le VMD
Gambetta (supercarburant et gas-oil).
Parallèlement les services de la ville d’Elbeuf furent sollicités pour fournir 90 sandwichs pour
les sapeurs-pompiers.
Une relève fut assurée pour les
personnels des FPT St Aubin et FPT
1 Elbeuf ainsi que pour les deux
échelles de Rouen Sud et GrandQuevilly. De plus un renfort de 8
sapeurs-pompiers provenant des
CIS Gambetta et Rouen Sud ont
appuyé l’action du déblai et de la
surveillance.
4°Éléments Favorables :
❱ envoi massif de moyens d’intervention et d’alimentation car le
CODIS avait en mémoire l’intervention réalisée il y a deux ans,
❱ présence d’un comble discontinu,
contrairement au sinistre d’il y a
deux ans, qui a empêché la propagation du sinistre,
❱ présence de deux voies échelles,
❱ m anœuvre de réalimentation
menée rapidement permettant
d’éviter une carence de l’alimentation des lances,
❱ l’EMOD 1,2,3, la cellule DA d’Elbeuf, le FPT grand couronne, le
VPC venaient de quitter le site
d’une manœuvre commune sur un
site industriel à Grand-Couronne
vers 17 heures,
❱ bonne collaboration des différents
intervenants.
5°Éléments défavorables :
❱ réseau d’eau insuffisant,
LE
SAPEUR-POMPIER 45
DE
SEINE-MARITIME
Interventions
❱ disposition constructive : présence
de matériaux isolants très combustibles, plafond séparatif entre le
dernier étage et le comble peu
résistant au feu. Couverture métallique ne permettant pas l’évacuation des gaz chauds et de la fumée.
Lors de la création d’une trouée
des inflammations spontanées de
la fumée présente dans le comble
ont été observées,
❱ Transmission : l’utilisation des
mails n’a pas été possible depuis le
VPC,
❱ des moyens sont anticipés par le
CODIS, puis demandé par l’EMOD 4 sur place, cela engendre des
« doublons ». Même si ce n’est pas
préjudiciable, cela peut amener
une disproportion de moyens
d’appuis,
❱ arrivée relève FPT 1 Elbeuf tardive
(demandé à 20 h 30, arrivé à
23 h 00),
❱ l’ouverture des portes de logements sinistrés, mais fermés à clés
a été effectuée à la masse et sous
ARI : ce travail harassant a
« consommé » du personnel. Il
aurait été peut-être judicieux d’emprunter des béliers, présents dans
les véhicules de la police.
Conclusion :
La conception constructive très
sensible à l’action d’un incendie avait
amené le propriétaire à décider la
démolition de ce bâtiment et d’un
bâtiment sinistré « les bruyères » il y
a deux ans. Celle-ci était en cours
pour ce bâtiment et s’est prolongée
dans le bâtiment la Roseraie. Il y
avait donc des logements inoccupés
(19 sur un nombre total de 50 logements).
Vu la destruction des 3 logements
situés au 5e étage et de la toiture, les
occupants des logements situés dans
les cages d’escalier C, D et E n’ont pas
pu réintégrer leur logement le lendemain matin. Fort heureusement, ce
sinistre s’étant produit en début de
soirée, il n’ a pas occasionné de conséquences corporelles graves à l’égard
des occupants. S’agissant du personnel, seul un sapeur-pompier a été
amené à consulter un médecin sur
place (douleurs à l’épaule) et a repris
ensuite ses fonctions.
Article : Commandant
MOUSSION Gérard
Plans : Adjudant-Chef DUVAL
et Major THERINCA
Photos : Paris Normandie
Assistance à un parapentiste
à Saint Jouin de Bruneval.
L
e 11 mai 2012 un appel
arrive au CODIS à 15 h 20
pour un parapentiste ayant
atterri violemment dans la
descente qui mène à la plage de St
Jouin sur la commune de St Jouin
Bruneval.
Le CODIS envoie donc un VSAV+
un VBS afin de s’occuper de la victime et de sécuriser la zone. Pendant
la conférence avec le SAMU, celui-ci
au vu de l’état de la victime décide
de s’engager avec Dragon qui est
venu prendre l’équipe médicale
directement au Centre Hospitalier
Jacques Monod à 15 h 30.
Le VSAV et le FPTSR Criquetot se
présentent à 15 h 36 et se confrontent
à une situation un peu part i c u l i è re . E n e ff e t l e
parapentiste a heurté violemment la falaise. Celui-ci
se trouve en milieu de
falaise avec un accès possible à pied mais très pentu.
De plus la victime présente
un gros traumatisme crânien et ses paroles
deviennent confuses ainsi
qu’un volet costal. Une
demande de renfort de l
équipe GRIMP et de l’EMOD est
donc effectuée au vu du terrain accidenté et de l’état de la victime. Après
de longues minutes de médicalisation, la victime a été hélitreuillée par
Regroupement des moyens.
Dragon 76 et l’équipe GRIMP. Le
parapentiste a été acheminé dans un
état grave par le VSAV où une équipe
SMUR a été demandée en renfort sur
la route de l’hôpital. À son arrivée à
l’hôpital, la victime a été mise en
observations. Elle présentait également une fracture du fémur.
Malgré la violence du choc et de
multiples fractures, la condition physique de la victime fait qu’elle a
réussi à s’en sortir et a commencé
une longue période de rééducation
(d’après la gendarmerie).
Article : Thomas BLOQUEL
Photos : Gendarmerie
Mise en condition du parapentiste.
LE
SAPEUR-POMPIER 46
DE
SEINE-MARITIME
Interventions
Intervention chez CARGILL
À Grand-Quevilly pour feu d’industrie, le dimanche 13 mai 2012.
L
e dimanche 13 mai 2012 en
début d’après-midi, les
sapeurs-pompiers des CIS
Grand-Quevilly, Rouen-sud
et Rouen-Gambetta sont dépêchés à
l’entreprise CARGILL pour un feu
d’industrie. Cette entreprise est spécialisée dans la transformation de la
fève de cacao.
À leur arrivée, les différents détachements constatent que le sinistre a
pris naissance dans une unité de
broyage du cacao et intéresse plus
particulièrement « un cyclone »,
sorte de mini silo servant de vase
d’expansion et de filtre dans le processus de broyage et de conditionnement de la poudre.
Bien qu’aucune flamme ne soit
visible, une fumée importante se
dégage à l’intérieur des locaux et au
niveau d’un évent situé en partie
haute de la toiture du bâtiment.
Après l’ouverture d’un exutoire
de désenfumage afin de permettre
une reconnaissance plus aisée, les
opérations d’extinctions, menées en
parfaite coordination avec l’exploitant, ont consisté aux actions
conjointes de 2 lances en partie haute
et basse et au vidage du « cyclone ».
LE
L’intervention des personnels du
véhicule risques technologiques a
permis de déceler et de circonscrire
rapidement un début de propagation
à l’ensemble des machines situées
dans l’unité de production, grâce à
l’utilisation des différents matériels
de détection de cette équipe spécialisée.
Le démontage de l’ensemble des
matériels présentant des températures de surface élevées a composé
SAPEUR-POMPIER 47
DE
les opérations de déblai de la poudre
brûlée et de protection des outils de
production.
L’opération terminée a été déclarée en toute fin d’après-midi.
SEINE-MARITIME
Cédric LEBORGNE,
Service Prévention
Photos : Capitaine
Alain KERMARREC,
CIS GRAND QUEVILLY
Interventions
Assistance à personne en milieu
périlleux à Octeville-sur-Mer
Le 17 mai 2012 à 12 h 34, l’EMOD 4 Porte Océane Lieutenant
JOURDAIN, le FPT 120 Octeville, la VLHR Caucriauville et le
VGRIMP Caucriauville sont engagés pour une assistance en milieu
périlleux « Personne tombée dans un trou » sans adresse précise.
A
près une reconnaissance
et se servant des indications de la victime en
contact téléphonique avec
le CODIS et notre connaissance du
terrain, nous découvrons le lieu d’intervention.
À notre arrivée nous apercevrons
sous des ronces et des branches une
cavité de 1,50 m de diamètre.
Nous prenons un contact verbal
avec la victime qui est consciente et
légèrement blessée au bras mais qui
est située à environ 15 mètres de
profondeur.
Préparation du matériel.
Un personnel du GRIMP s’est
porté à hauteur de la victime afin
d’établir un bilan et l’équiper d’un
harnais afin de l’hélitreuiller au
moyen de l’hélicoptère de la Sécurité
Civile Dragon 76.
Déposée à proximité de la cavité,
la victime a été prise en charge par le
Débroussaillage au niveau de la cavité.
Arrivée de DRAGON76.
VSAV Caucriauville et une équipe
du SMUR. La Police Nationale et
Monsieur le Maire d’Octeville
étaient sur place.
Article et Photos : Caporal-chef
David HEROUARD,
CIS Octeville Sur Mer
LE
SAPEUR-POMPIER 48
DE
SEINE-MARITIME
Interventions
Feu d’habitation
à Sotteville-les-Rouen
Le 5 juin 2012, à 5 h 50, le CTA-CODIS76 reçoit de nombreux
appels pour un feu de véhicule, rue Pierre Corneille à Sottevilleles-Rouen.
L
e s p re m i e r s é l é m e n t s
recueillis auprès des requérants permettent d’identifier que l’intervention n’implique pas seulement un scooter. En
effet, ce premier feu de deux roues se
serait propagé à d’autres véhicules et
surtout à un coffret gaz d’une habitation provoquant une fuite de gaz
enflammée.
Au vu de ces éléments, les CTACODIS76 engage les moyens suivants :
• EMOD 4 2 Rives 01 - Cne TIRELLE
• FPT SOTTEVILLE
• FPT-EPSA30-VSAV Rouen-Sud
• VIRT Rouen-Gambetta (PGR)
Suite à un appel des forces de
l’ordre, les moyens en transit sont
informés de la présence de 2 personnes âgées piégées à l’intérieur de
leur habitation. Les premiers moyens
se présentent sur les lieux vers 6 h 00.
À leur arrivée, ils font face à un feu
de plusieurs véhicules ayant provoqué une fuite de gaz enflammée et
une propagation à un bloc habitation
en bande r+1 et r+2+c. Les reconnaissances permettent d’identifier rapidement que l’embrasement généralisé du comble de l’habitation
touchée est inévitable. Le risque de
p ro p a g a t i o n a u x h a b i t a t i o n s
mitoyennes est réel. Une quinzaine
de personnes sont évacuées et sont
regroupées à l’extérieur, aucun blessé n’est recensé.
Les premières actions commandées
sont l’engagement de reconnaissances
dans les habitations concernées pour
la recherche de victimes ainsi que la
mise en place de moyens hydrauliques pour stopper la propagation en
façade et aux combles des habitations
mitoyennes, soit 2 LDV500 et
1LDV1000 sur EPSA. L’EMOD4
2rives prend le COS et un troisième
FPT est demandé en renfort.
LE
Les reconnaissances sont rendues
très difficiles par la configuration des
lieux (multiples logements de petites
tailles), ainsi qu’un risque important
dû à la fuite de gaz enflammée
(rayonnement important et propagation aux communications existantes
empruntées par les binômes). Vers
6 h 15, le comble s’embrase.
En parallèle de ces actions, GrDF
a pour mission de procéder à la fermeture du gaz. A 6 h 30, GrDF
informe le COS que cette action sera
difficile et demandera un temps
SAPEUR-POMPIER 49
DE
important. En effet, le réseau maillé
est constitué de canalisations allant
d’un diamètre 70 à 200 mm en
moyenne pression et la fermeture de
9 vannes est nécessaire. De nombreuses équipes de GrDF sont engagées en renfort.
À 6 h 40, le feu est circonscrit à
l’aide de 4 LDV500, la LDV1000 sur
l’EPSA et stoppée rapidement une
fois le risque de propagation écarté.
La propagation aux habitations
mitoyennes a été limitée par l’action
des binômes. Aucune victime ne s’est
SEINE-MARITIME
Interventions
manifestée, le doute est levé sur la
présence des personnes âgées mais
les reconnaissances se poursuivent
pour rechercher d’éventuels disparus, un sapeur-pompier sera légèrement blessé à cette occasion.
Le groupe Commandement de
Colonne est engagé. La problématique gaz reste persistante. Malgré
leurs efforts, les agents de GrDF ont
beaucoup de difficultés à procéder à
la coupure du réseau. Au vu de la
configuration du réseau, la purge de
celui-ci demandera un temps important. En concertation avec le COS,
GrDF va préparer le matériel nécessaire pour torcher en pleine rue.
À 7 h 50, après une reconnaissance
approfondie et vu les évolutions
possibles de l’intervention, le Cdt
ROYER, EMOD3 ROUEN, prend le
COS et sectorise l’intervention en 1
secteur INC, 1 secteur SAP et un
secteur « Officier Sécurité ». La coupure du gaz ne sera effective qu’à
8 h 15, soit plus de 2 heures après
l’arrivée des secours. La fuite de gaz
enflammée est toujours présente, une
LDV reste en manœuvre pour limiter
le rayonnement et la propagation.
Une première torchère est mise en
œuvre mais son action est limitée
(diminution de 3,9 bar à 3,1 bar en
plus de 30 minutes). Une seconde
torchère est installée par GrDF. Le
risque de transformation de la fuite
enflammée en une fuite de gaz PGR
est anticipé.
L’ensemble du personnel se retire
de la zone de danger pour venir se
positionner en attente au niveau du
K-Lola. Un seul binôme est maintenu, protégé derrière une voiture,
pour effectuer par intermittence le
refroidissement de plusieurs voitures
stationnées dans la rue qui subissent
depuis 1 heure le rayonnement des
deux torchères.
Face à une situation totalement
différente de la situation d’origine, le
COS demande le PC de Colonne
ainsi que l’astreinte RCH3 pour permettre une réflexion sur les éventuelles évacuations face à la problématique du gaz.
poches de gaz dans les habitations.
Aucune de ces 2 idées de manœuvres
ne seront mis en place.
Puisque la pression dans les canalisations reste constante malgré la
fermeture des vannes, GRDF décide
de procéder à une trouée de chaque
coté de la canalisation afin de permettre d’écraser cette canalisation. Ils
n’auront pas le temps de terminer car
à 12 h 30, la fuite de gaz est stoppée
grâce à la fermeture par GRDF d’une
ultime vanne, dissimulée dans une
ruelle à proximité.
Les sapeurs-pompiers ont pu ainsi
terminer l’extinction des derniers
foyers résiduels et réaliser le déblai.
Après avoir mis en service le PCC
et fait un point de situation avec les
différents acteurs, deux actions en
simultané sont décidées :
• évacuer les habitants de la rue Pierre
Corneille sur un périmètre de 50 m
avec la participation de la police,
• réaliser un réseau de mesure avec
le VIRT de Rouen-Gambetta pour
mesurer l’efficacité des lances
queue de paon.
L’intervention s’est terminée à
15 h 00.
En parallèle, d’autres idées de
manœuvres pour limiter le risque
sont étudiées dans le PCC : Soit positionner un canon de 1 000 l/min afin
d’arroser directement sur la fuite
pour disperser le gaz et le dissoudre,
soit réaliser une ventilation opérationnelle à l’intérieur pour limiter les
Bilan de l’intervention :
❱ 3 maisons partiellement détruites
par l’incendie, 6 personnes (3
familles) relogées par la ville de
Sotteville les Rouen.
❱ m obilisation de moyens importants tant pour le SDIS que pour
GrDF
❱ très bonnes concertations entre le
DOS (Maire), le COS, les forces de
l’ordre et le responsable GrDF
Et là, la flamme s’éteint... Ainsi...
À 9 h 30, la fuite de gaz enflammée
se transforme en fuite de gaz suite à
une variation de pression dans les
canalisations. L’ordre est tout de
suite donné d’évacuer les bâtiments
et de s’écarter de la fuite. En effet, à
ce moment-là, plusieurs binômes
sont engagés dans les bâtiments pour
parfaire l’extinction et procéder au
déblai. Il reste de nombreux points
chauds qui, au contact de cette poche
de gaz, pourraient s’enflammer.
GRDF nous donne tout de suite
comme consigne d’arroser abondamment la fuite de gaz pour éviter une
nouvelle inflammation.
Il est donc décidé de mettre en
place devant la fuite deux lance
queues de paon afin de réaliser une
cheminée au droit de la façade afin
d’éviter la dispersion du gaz.
LE
SAPEUR-POMPIER 50
DE
SEINE-MARITIME
Articles : Capitaine
Eric TIRELLE,
Commandant
Jean-Marie ROYER
Interventions
Feu d’immeuble à CANTELEU
Le 14 juillet 2012 à 18 h 48, les secours des centres de Canteleu et
Rouen Gambetta sont alertés pour un feu d’appartement dans un
immeuble d’habitations rue Samuel Lecœur à Canteleu.
A
leur arrivée, ils sont
confrontés à un violent
feu d’appartement au
3°étage d’un immeuble
R-2+3 avec duplex et constatent la
présence de 4 personnes dont 3
enfants à l’étage duplex directement menacées par les flammes et
les fumées de l’incendie.
Le sauvetage des 4 personnes est
effectué par le personnel de l’EPSA
Canteleu dans des conditions difficiles de mise en station de l’engin.
Cette manœuvre est appuyée par la
mise en œuvre rapide d’une LDV
500 sur l’EPSA Gambetta.
Parallèlement, les personnels des
FPT Canteleu et Gambetta préoccupés par la reconnaissance et l’extinction du sinistre, effectuent
l’évacuation de l’immeuble, notamment au 3°étage qui est déjà envahi
par les fumées. Une 5° victime est
découverte par le binôme d’attaque
et est évacuée vers le Point de
Rassemblement des Victimes.
Bien que le sinistre initial soit
rapidement maîtrisé, la propagation rapide vers les combles, formant un volume unique, est inéluctable.
L’arrêt de la propagation s’avère
difficile en raison de la conception
moderne du bâtiment avec une
toiture en zinc dans laquelle il est
compliqué et dangereux de réaliser
des trouées permettant l’évacua-
tion des gaz chauds. Le feu est
stoppé en pratiquant des ouvertures dans les plafonds des appartements non impactés.
Le sinistre est finalement maîtrisé
à l’aide de 6 LDV dont 2 sur EPSA.
Plan d’attaque du sinistre
LE
SAPEUR-POMPIER 51
DE
SEINE-MARITIME
Interventions
Le bilan humain fait état de 14
victimes intoxiquées légèrement
et 4 victimes fortement intoxiquées dont 2 policiers. 4 enfants
sont admis aux urgences pédiatriques du CHU Rouen et 1
femme est finalement transportée au caisson hyperbare du
CHU du Havre.
L’implication et le professionnalisme, dont a fait preuve la
centaine de sapeurs-pompiers
issus des 15 centres de secours
du Groupement Sud présents
sur les différentes phases de
l’intervention ont permis de
limiter l’extension du sinistre.
Par ailleurs, les actions d’anticipation du CODIS, bien que
déjà largement sollicité par l’activité soutenue d’un quatorze
juillet, ont concouru à la bonne
marche de cette intervention.
Rédacteur : Commandant
Jean Marie ROYER
Co-rédacteurs :
Lieutenant LEBORGNE,
Commandant SEJOURNE et
Commandant MOUSSION
Feu d’habitation
Nous sommes le mercredi 8 août 2012, il fait beau, à 17 h 57 le
CODIS reçoit un 1er appel du magasin Orange rue Jeanne d’Arc à
Rouen qui l’informe d’une grande fumée noire qui sort de
l’immeuble d’en face au niveau de la poste. Le CTA engage 2 FPT
+ 1EPA + 1VSAV + 1 EMOD 4.
U
ne vingtaine d’appels
vont ainsi aboutir au
CTA, dont un de la police,
qui confirment l’importance du sinistre. Au vu des renseignements communiqués par les
requérants, des moyens complémentaires sont donc engagés avant l’arrivée des premiers secours dont une 2e
EPA, un 2e VSAV, un PC de colonne.
Lors de leur transit, les secours
sont informés de sauvetages à
accomplir dès leur arrivée.
L’immeuble concerné (N°53 et 55),
de type haussmannien est accessible
sur 2 façades. Il fait l’angle de la rue
LE
Jeanne d’Arc et de la rue des Bons
Enfants et comprend 5 étages + un
Comble aménagé. L’accès à la cour
intérieure et aux cages d’escalier se
fait par une seule porte piétonne rue
Jeanne d’Arc.
niveau du comble du N° 55 (à l’angle
des 2 rues). La cage d’escalier du
N° 53 est enfumée.
Le 1 er chef de détachement
confirme les sauvetages et demande
en renfort un 3e FPT et une 3e EPA.
A l’arrivée des premiers intervenants, 10 personnes se manifestent
déjà sur les balcons rue Jeanne d’Arc
et rue des Bons Enfants aux 1er, 2e, 4e
et 5e étages sans possibilité de fuite
par les communications existantes.
De plus, l’accès aux étages du N° 55
est impossible par l’escalier. En effet,
un violent feu s’y développe du RDC
au 5e et se propage rapidement au
Les premières actions se
concentrent sur les sauvetages et
les mises en sécurité au moyen des
EPA et d’une échelle à coulisse au
détriment de la lutte contre le feu
de comble. Deux LDV sont établies
au RDC pour permettre l’accès aux
intervenants et stopper la propagation verticale dans la cage d’escalier.
SAPEUR-POMPIER 52
DE
SEINE-MARITIME
Interventions
Lors de son transit et au vu des
messages émis sur la radio, l’EMOD
3 demande l’engagement d’un
KRAM, du VTUPRO d’Elbeuf (pour
son Echelle 3 plans), de la CESA et
d’un DA.
police et les échanges avec le SDIS
sur nos organisations, les risques
incendie..., portent leurs fruits.
❱ Axes de circulation très larges permettant de déployer notre dispositif.
Les actions de sauvetages et de
mises en sécurité des personnes sur
les balcons terminées, les EPA
peuvent alors être utilisées par
intermittence pour participer à l’extinction au niveau du 5 e et du
comble. Des flammes sortent de
nombreuses fenêtres et progressent
horizontalement. Le risque de propagation aux appartements des
étages inférieurs et aux immeubles
mitoyens est très important. La présence d’occupants ne peut être
exclue tant que les reconnaissances
approfondies n’ont pas été effectuées. Les cheminements et la distribution intérieure des appartements
dans ce type de quartier sont compliqués. Ils rendent les reconnaissances et la désignation des points
d’attaque difficiles.
Points défavorables :
La montée en puissance des
moyens et du commandement se
poursuit. Le PC de colonne évolue
vers un PC de Site.
Il faudra 2 heures de lutte acharnée aux moyens de 9 LDV dont 3 sur
EPA pour se rendre maître du feu.
Les opérations d’extinction des
foyers partiels se poursuivront toute
la nuit. 2 jours supplémentaires de
surveillances seront nécessaires pour
parfaire l’extinction. Les dégâts sont
importants : 6 appartements sont
détruits. Plus de 150 pompiers auront
participé à cette intervention.
Le bilan humain fait état de 11
victimes parmi les occupants dont
deux intoxiqués légers et 3 SP blessés
légers également. Un PRV a été activé dans un Restaurant de la rue
Ganterie.
Points favorables :
❱ Heure du sinistre : la nuit, ce feu
aurait pu avoir des conséquences
dramatiques.
❱ Montée en puissance rapide des
moyens et du Commandement.
❱ Bonne coordination interservice.
Les actions de sensibilisation de la
LE
❱ Feu à développement particulièrement rapide.
❱ Nombreux sauvetages ayant mobilisés les EPA au détriment de la
lutte contre le sinistre dans les
premières minutes.
❱ C o m m u n i c a t i o n s e x i s t a n t e s
détruites ou enfumées avant l’arrivée des secours.
❱ Complexité des lieux. Difficulté
pour appréhender la situation
(cheminements, risque de propagation)
Il est à noter le courage le travail
important, très physique, réalisés par
les personnels engagés dans les 2
premières heures pour réaliser les
sauvetages et l’extinction.
Retour d’expérience
Il s’agit d’un bâtiment d’habitation de tradition haussmannienne du
XIXe siècle, immeuble d’angle à deux
ailes aile A (rue Jeanne d’Arc) et aile
B (rue des Bons Enfants) à cinq étages
sur rez-de-chaussée et dont le cinquième étage offre un volume supplémentaire en duplex.
Les premier et cinquième étage
comportent un balcon filant donnant
pour le premier étage sur la rue
Jeanne d’Arc et pour le cinquième
étage sur la rue Jeanne d’Arc et la rue
des Bons Enfants.
L’accès à l’immeuble se fait par
une porte cochère qui permet de
relier la voie publique à une cour
intérieure (courette).
Le bâtiment de l’aile A est desservi par un escalier non protégé, et
un ascenseur intégré à la construction.
Le bâtiment de l’aile B est desservi
par deux escaliers, un escalier principal et un escalier de service, tous
deux non encloisonnés.
Les portes des appartements composées pour partie d’éléments vitrés
donnent directement dans le volume
de la cage d’escalier. Les paliers permettent à certains occupants d’entreposer quelques produits divers.
SAPEUR-POMPIER 53
DE
Les canalisations des principaux
fluides, gaz, électricité cheminent
dans les cages d’escalier.
L’absence d’encloisonnement de
l’escalier a favorisé très rapidement
la propagation par convection dans
la cage d’escalier du feu et des gaz
chauds entraînant ainsi une accumulation des fumées et gaz chaud en
haut de la cage d’escalier et provoquant ainsi un embrasement.
Le retour d’expérience après
sinistre permet de souligner l’importance des paramètres sécuritaires suivants :
• p rotection des escaliers par un
encloisonnement,
• mise en place d’un desenfumage
en partie haute de l’escalier pour
lutter contre l’accumulation des
fumées et limiter leur caractère
dangereux,
• d oter les logements de portes
palières pleines résistantes au feu
pour limiter la propagation des
fumées, de l’incendie et protéger
les personnes contre l’intoxication
des fumées,
• équiper les appartements de détecteur avertisseur autonome de
fumée (DAAF) pour alerter au plus
vite les occupants.
Chaque immeuble d’habitation se
rattache à une réglementation incendie
en fonction de sa date de construction.
Toutefois, avant 1955, la réglementation dans les immeubles d’habitation est inexistante.
Le premier règlement de construction incendie date du 22 octobre 1955.
Depuis, les règles de sécurité
contre l’incendie dans les bâtiments
d’habitation ont évolué.
Le dernier arrêté du 31 janvier
1986 sur les constructions neuves et
la circulaire de 1982 sur les travaux
de réhabilitation sur les bâtiments
anciens prennent en compte les paramètres sécuritaires visant à la protection des habitants contre l’incendie.
Enfin, le décret 2011-36 du 10 janvier 2011 prévoit qu’il doit être satisfait à l’obligation d’installation de
détecteurs de fumée dans les logements avant le 8 mars 2015.
SEINE-MARITIME
Article : Groupement Prévention
lieutenant-colonel
Valérie FILLEBIEN
Interventions
Incendie à la centrale thermique
EDF du Havre
Le 30 janvier 2012.
1. Le sinistre
Il s’est produit dans le bâtiment
« usine » qui présente les dimensions suivantes :
• l ongueur : 250 mètres
• l argeur : 25 mètres
•h
auteur : 36 mètres
L
a centrale thermique EDF
du Havre est un site de production d’électricité à partir
du charbon.
Elle se situe juste en face du CIS
Le Havre-Vétillart, sur la commune
du Havre.
On y trouve 4 unités de production d’électricité dont l’une d’elles a
été arrêtée définitivement en 1993. La
partie comprenant la turbine à
vapeur et l’alternateur est sensiblement identique à ce que l’on peut
trouver dans les Centres Nucléaires
de Production d’Electricité (CNPE).
Une singularité cependant existe ; si
chaque unité de production de CNPE
a une salle des machines indépendante et isolée de ses voisines, la salle
des machines du site du Havre est
commune pour les 4 unités de production, ce qui explique les dimensions évoquées ci-avant.
L’expertise diligentée par EDF, qui
a notamment pris en compte les élé-
ments observés par les intervenants,
a révélé des éléments sur les causes
de ce sinistre : une fuite d’huile pulvérisée à forte pression s’est déclenchée sur l’unité 2 qui était en arrêt
plusieurs heures avant l’accident. Ce
rejet a été causé par la défaillance
d’un joint. La pulvérisation s’effectuant sur des parties métalliques
chaudes (plus de 300 °C), l’incendie
s’est aussitôt déclaré, provoquant
des flammes de plusieurs dizaines de
mètres. Cette fuite qui a duré plusieurs minutes a rencontré sur son
« passage » et à proximité, un bac de
rétention contenant de l’huile.
Fumées et gaz chauds se sont concentrés en sous toiture. Ceci a entraîné
l’inflammation des parties fusibles
en couverture (dôme d’éclairage)
puis la propagation au revêtement
bitumeux de toiture sur une surface
évaluée à 6 000 m². Des chutes de
matériaux gouttants ou enflammés
depuis la couverture ont contribué à
l’extension de l’incendie à des parties
attenantes : caisses en bois contenant
des pièces mécaniques et des structures enveloppées dans un bâchage
au niveau de l’unité n° 3.
Réaction immédiate de l’exploitant :
déclenchement du POI, rassemblement et recensement des personnels
2. L’engagement des moyens du SDIS
Les moyens du Plan ER : 2 FPT, 1
EPSA, 1 VSAV, 1 CEPO, 1 EMOD 4.
Les moyens ajoutés par le CODIS
au départ : 1 EMOD 4, 1 FPT, 1 VSAV,
1 EMOD 3 et 1 DA+MPR, soit 31
Sapeurs-Pompiers.
Au fil des minutes, compte tenu
des éléments reçus par le CTA/
CODIS par des témoins et par les
différents chefs d’agrès et officiers
EMOD en transit ou arrivant sur
place, différents engagements complémentaires de moyens de commandement et de soutien s’opèrent
et conduisent au renfort de : 1 EMOD
LE
SAPEUR-POMPIER 54
DE
2, 1 EMOD 1, Astreinte VPC, 1
EMOD 4, EMOD Infirmier, EMOD
Médecin, 1 VSAV, 1 VTU + CRM, 1
VTU + kit ARI, 1 CEAR, 1 CETU, 1
VTU + Kit LOLA, 1 VTU + Kit CAR,
soit 27 Sapeurs-Pompiers.
Un complément de moyens sera
effectué dans un troisième temps,
consécutivement aux différents messages du terrain : 1 CEEM, CEEVEP,
1 VIRT, 1 FPT, 1 CEDGP, s o i t 2 1
Sapeurs-Pompiers.
Au total, au plus fort de l’opération, nous avons pu recenser une
vingtaine d’engins et un potentiel
humain de 79 Sapeurs-Pompiers.
Il s’agissait donc d’une opération
d’envergure avec des éléments à
résoudre plutôt complexes, compte
tenu de la spécificité des locaux et
des risques auxquels ont été soumis
les intervenants Sapeurs-Pompiers et
ceux de l’entreprise.
Une recouverture opérationnelle
a été réalisée par le CTA/CODIS.
3. Difficultés rencontrées
Les intervenants se sont trouvés
confrontés à une zone d’intervention
particulière :
• environnement électrique associé
à de multiples écoulements et projections d’eau… nous sommes
dans une centrale thermique produisant de l’électricité
• risque de dégagement d’hydrogène (au niveau de l’alternateur)
contenu en situation normale par
la pression d’huile des machines.
• points d’attaque pertinents situés
dans des zones soumises à des
chutes de matériaux
• toiture inaccessible aux échelles
aériennes
• personnels techniques de l’établissement présents dans les salles de
contrôle et auprès de certaines
armoires électriques pour gérer et
maintenir les dispositifs de sécurité de l’installation
SEINE-MARITIME
Interventions
• cheminements complexes et planchers en treillis soudés.
• d e nombreuses installations en
mode sécurité et en rupture d’alimentation électrique, à autonomie
de secours limitée
4. Actions menées
• attaque du sinistre au moyen de
lances-canon positionnées à l’intérieur du bâtiment,
• reconnaissances en équipes mixtes
pour localiser et accompagner les
personnels techniques restés à
leurs postes,
• mesures d’explosimétrie en interne
et à l’extérieur du site,
• réflexion et gestion des opérations
en collaboration avec l’industriel
au sein du PC Exploitant,
• évaluation et anticipation du risque
chimique concernant la mise en
sécurité des installations en liaison
avec l’exploitant,
• partage de la situation avec les
différentes autorités locales et
départementales sur site et par
l’intermédiaire d’audio-confèrences,
• participation avec l’exploitant aux
interviews des médias en phase
initiale de lutte contre le sinistre
(après validation de l’autorité préfectorale),
• r ecommandations constantes
d’une grande vigilance et d’une
grande rigueur sur le recensement
des personnels en zone d’intervention et accompagnement des différents personnels en zones à risques,
• sécurisation du dispositif d’alimentation des ressources hydrauliques,
• soutien sanitaire de l’intervention,
dont la prise en compte initiale des
1ers intervenants en liaison avec
l’équipe SMUR du Havre et la
prise en charge d’une personne
ayant fait un malaise cardiaque en
milieu d’intervention.
5. Points favorables
❱ dimension du sinistre immédiatement perceptible de l’extérieur
facilitant la demande immédiate
de renforts,
❱ forte disponibilité et efficacité des
1ers intervenants, personnels techniques et de direction de l’établissement,
LE
❱ organisation du PC Exploitant en
2 cellules mitoyennes (cellule
Direction et cellule PC « technique »),
❱ très bonne coordination des intervenants au niveau du PC
Exploitant, efficacité du binômage
EDF / Sapeurs-Pompiers,
❱ bon travail d’anticipation au poste
de commandement, notamment
pour la gestion du risque hydrogène,
❱ b ruit de fond opérationnel au
moment de l’alerte initiale favorable,
❱ connaissance du site par les
Sapeurs-Pompiers (notamment
occurrence d’une manœuvre organisée sur la même ZI quelques
semaines auparavant),
❱ bonne liaison avec le CODIS,
❱ m étéo favorable pour le feu de
toiture.
6. Points défavorables
❱ dispositions constructives et bâtiment de grandes dimensions et de
grande hauteur,
❱ tissus urbain et industriels à proximité immédiate,
❱ 2 personnes initialement manquantes à l’appel (retrouvée par la
suite indemnes),
❱ risque lié à l’hydrogène avec positionnement des orifices de sécurité
de relargage de l’hydrogène au
niveau de la toiture sinistrée et
difficulté pour disposer de CO2
pour la sécurisation de l’installation, complété par un risque
amiante potentiel,
SAPEUR-POMPIER 55
DE
❱ conditions météorologiques (températures négatives) difficiles pour
les intervenants,
❱ intervention de longue durée pour
les intervenants et les EMOD. Tous
les niveaux d’EMOD jusqu’à celui
de l’EMOD 2 ont été présents tout
au long de l’intervention,
❱ contexte médiatique sensible dû à
une présence ministérielle à la raffinerie Pétroplus.
Conclusion :
Malgré la période de froid très
intense, l’interruption de la production n’a pas généré de défaillance de
l’alimentation électrique aux niveaux
régional et national.
L’action des secours a permis de
limiter les dégâts sur la tranche 4 qui
a pu être remise en service un mois
et demi plus tard. Ce point constitue
ainsi le reflet d’un travail en parfaite
symbiose avec l’industriel.
Les différentes autorités ont souligné la qualité de la gestion des
opérations, fruit d’une étroite collaboration entre l’industriel et les
sapeurs-pompiers, tout en soulignant la gestion maîtrisée des informations communiquées à l’extérieur,
particulièrement à propos des 2 personnes initialement disparues et du
risque hydrogène.
SEINE-MARITIME
Lieutenant-Colonel PARIS,
EMOD 1
Commandant AUDOUIN,
EMOD 2
et le concours du Commandant
MOUSSION - REX
Interventions
Approche sur la lutte
contre les feux de navire
La spécialité feux de navire ou
feux de bateau ?
Quelle est la sémantique
exacte à utiliser pour éviter le
grincement de dent des puristes,
alors navire ou bateau ?
Pour résumer, les navires parcourent les mers et les océans
tandis que les bateaux parcourent
les voies intérieurs et les lacs.
On peut donc se retrouver face
à un feu de navire ou de bateau.
L’appellation officielle a retenu
la sémantique Feux de navire :
FDN : Dans la marine nationale
française, le terme employé est
« bâtiment ».
Cela dit, les marins utilisent
plus globalement le mot
« canot » pour tout ce qui flotte !
Les risques
L’
incendie à bord d’un navire
marchand ou de passagers
est un risque majeur quel
que soit le type d’embarcation. Ce péril est accentué par la
situation du navire. En haute mer,
l’équipage se retrouve seul sans aide
extérieure ou avec un délai d’acheminement de renfort très important.
De plus l’équipage et donc sa survie
sont dépendants des capacités du
personnel à lutter contre l’incendie
et des limites techniques d’utilisation
du matériel d’extinction.
Un navire est un vecteur de propagation du feu à lui seul par les
quatre effets connus : conduction,
convection, dispersion et rayonne-
Incendie du Bateau musée de La Rochelle. Juillet 2012.
Photo P Couillaud Journal Le Sud Ouest.
LE
ment. Pour comprendre correctement l’enjeu, un navire peut-être
considéré comme un établissement
industriel avec ses risques inhérents
endogènes et exogènes et ses effets
dominos. Alors qu’en est-il des feux
de navires et de bateau dans le
département de Seine-Maritime ?
Certes les statistiques démontrent
que ce genre d’incendie est de faible
occurrence mais demeure un risque
déterminé. Lors de sa survenue, c’est
une catastrophe tant sur le plan
humain, environnementale et commerciale qui est envisageable. La
nature des navires et des marchandises transportées dont rien n’arrête
le gigantisme des architectes navals
mérite que l’on s’intéresse sur ce
risque que l’on peut qualifier de
majeur. La contre-mesure du SDACR
76 pour répondre à ce risque est la
formation à la lutte contre les feux de
navire des sapeurs-pompiers professionnels dès la FIA.
Les causes
a) Exogène :
• Lors d’un feu d’entrepôt à proximité d’un navire à quai, celui-ci
reçoit directement le rayonnement
du sinistre, voir la dispersion de
matériaux enflammés.
• Il en est de même lors d’un feu de
navire à coupe. Entre la survenue
de l’incendie et le déplacement des
navires, les manœuvres sont longues à la vue de la situation. Les
délais sont suffisamment conséquents pour avoir une propagation
d’un navire à l’autre.
• La foudre, élément naturel incontrôlable peut s’abattre sur une
embarcation qu’elle soit à quai ou
en mer, certes exceptionnelle mais
doit être pris en compte.
• Le risque d’acte terroriste est une
cause à prendre sérieusement en
compte, d’une part au vu du
potentiel destructeur que certains
navires disposent suivant leur
chargement et d’autre part, aucune
SAPEUR-POMPIER 56
DE
limite destructrice ne permet
d’étayer de scénarios prévisibles.
• La collision entre navire, le département de Seine-Maritime a connu
en 1987, une catastrophe en Seine
où deux pétroliers se sont heurtés
en voie navigable. Le trafic est
important et demeure dangereux
en Seine et bien plus encore dans
le dispositif de séparation du trafic
de la Manche.
b) Endogène :
La cargaison transportée représente
un risque des plus importants concernant les feux de navire. Les marchandises stockées en vrac dans les cales
peuvent aboutir à des réactions
chimiques ou biologiques, voire d’entretien de combustion. Au cours du
transport les navires parcourent différents océans et subissent les variations
de températures de l’eau, ainsi s’installe un environnement humide qui
favorise la fermentation ou la décomposition. Nous avons également le
coton capable d’entretenir une combustion lente originaire d’un incendie
survenu longtemps avant. Concernant
les marchandises inflammables et
explosives tel que les pétroliers ou
gaziers, ces risques sont plus sévères,
connus et cadrés par une réglementation particulière, mais restent néanmoins des risques importants.
c) Intrinsèque :
L’ensemble des locaux du navire
représente des risques courants comparables à une habitation ou un ERP
suivant son usage commercial.
Chaque espace du navire peut favoriser l’éclosion et le développement
d’un incendie. Exemple : feu de lingerie, de cuisine, chaufferie, feu électrique en passerelle, feux suite à des
travaux par points chauds.
Ses incendies peuvent prendre des
proportions importantes aussi bien
sur le plan vital de l’embarcation
(perte de contrôle du gouvernail) que
sur l’ampleur volumique (locaux de
vie inhabitable).
SEINE-MARITIME
Interventions
d) Effet domino :
L’incendie d’un navire peut
s’étendre à son embrasement généralisé, provoquant des phénomènes
thermiques avec projection de miss i l e s s u r u n n a v i re p ro c h e .
L’explosion d’un navire pouvant en
toucher un autre, et ainsi de suite.
Un environnement défavorable
a) hostilité du milieu :
L’infrastructure d’un navire
répond aux contraintes imposées
MGO - Adaptation
de la marche générale
des opérations lors
d’un feu de navire :
Le déroulement des opérations diffère
de la MGO traditionnelle, celle-ci
s’adapte à l’environnement particulier du
contexte.
• Analyse de la situation / reconnaissance : permet d’obtenir rapidement les informations auprès du capitaine du navire concernant les
sauvetages, le tirant d’eau, la nature du
feu, les risques de propagation, les
risques particuliers, les plans du navire,
les actions prises par le bord et les
objectifs. Cela permettra de déterminer
les points de pénétration des investigations et de les hiérarchiser.
• L es établissements pour l’attaque, appelé point de pénétration
comprend 8 sapeurs-pompiers sous le
commandement d’un chef d’unité.
• Les établissements pour le refroidissement intérieur seront gérés de la
même manière qu’un point de pénétration. Le refroidissement extérieur peut
être assuré par du personnel non spécialisés FDN.
lors de sa
fabrication.
L’architecture
s’adapte au
cahier des
charges du
constructeur
cadré entre le
coût de fabrication et sa future
activité. Il est
donc d’usage
de trouver des
espaces com-
Les plans du navire « safety plan »
sont répartis judicieusement à chaque
accès principal.
• Attaque / investigation : l’unité
d’investigation effectuera les sauvetages, trouvera les cheminements pour
accéder au foyer et procédera à l’extinction. Chaque action devra être renseignée auprès du chef de point de
pénétration (FDN 2) qui lui renseignera
à son tour, le conseiller technique
(FDN3).
• Sauvetage : 3 situations sont envisageables, le sauvetage d’une victime
découverte pendant l’investigation, le
sauvetage d’un personnel SP en difficulté ou sauvetage d’une victime qui s’est
réfugiée dans une zone non sinistrée.
• Protection : Permet de faciliter le travail des investigations en limitant la
propagation par des rideaux d’eau, par
la gestion des fumées, par refroidissement et déblai, bâchage, déchargement
de la marchandise, isolement des
matières inflammables, épuisement des
eaux d’extinction et/ ou de voie d’eau.
• Déblai : peut être débuté le plus tôt
possible suivant le contexte et bien
entendu pour l’extinction complète du
sinistre.
• Surveillance : L’effectif sera en fonction du risque et évitera ou limitera les
conséquences d’une reprise éventuelle
du feu.
Diagramme représentant la marche générale
des opérations lors d’un feu de navire
Les espaces sont très réduits et
contraignants pour les investigations.
Investigation par
une échappée.
Analyse de la situation avec
le capitaine du navire.
Les binômes s’équipent
dès qu’ils ont reçu leur
mission.
Point de
pénétration, la
présence de
personnel du
bord facilitera
l’intervention.
Un plan de coupe est
exploité directement
par le FDN 2, au
plus près du point de
pénétration pour le
suivi de ses
investigations.
LE
SAPEUR-POMPIER 57
DE
SEINE-MARITIME
Interventions
INTRINSEQUE
Locaux du navire
Le Havre Mai 1938, Le Lafayette en flamme (photo sans auteur internet).
« Nul conseil n’est plus loyal que celui qui se donne sur un navire en péril. L. De Vinci »
merciaux plus importants que les
espaces de vie et fonctionnels. Par
exemple, les coursives, les locaux de
vie et les machineries ont des espaces
de circulations très réduits. Cela
implique une difficulté agressive
envers les secours lors des reconnaissances ou des extinctions. Les cloisonnements de compartiments
étanches modifient l’aéraulique, ne
permettant pas ainsi aux fumées
chaudes de s’évacuer naturellement,
des phénomènes thermiques sont à
craindre.
b) Structure :
Le métal est la matière première
de la conception des navires. Lors
d’un incendie, ce métal absorbe la
chaleur par phénomène de convection principalement et de conduction
secondairement. Ces phénomènes
vont propager l’incendie dans les 6
axes pouvant généraliser le feu aux
structures et aux potentiels calorifiques rencontrés. Cette chaleur
éprouve physiquement le personnel
lors de ces investigations nécessaires
pour déterminer les points d’attaques. Lorsque le foyer se situe dans
les niveaux inférieurs du navire,
l’engagement devient plus problématique, le personnel devant affronter des atmosphères et fumées très
chaudes qui remontent.
c) Accessibilité :
L’architecture navale priorise les
surfaces utiles dites commerciales
ainsi les accès non publics, appelées
coursives sont étroites et exiguës.
Les cheminements sont complexes
et s’adaptent à la structure du
navire. La présence de plans « safety
plan » obligatoire, aide effectivement au repérage mais cela reste
une difficulté de s’orienter pour du
LE
personnel extérieur au navire. Les
reconnaissances appelées « investigations » sont d’autant plus contraignantes que les sapeurs-pompiers
habillés d’équipements de protection individuelle de type FDN sont
sous appareil respiratoire et LDV
500 en eau. Les navires disposent de
sorties de secours dont des sorties
verticales appelées « échappées ».
Celles-ci sont de la largeur d’un
homme, certain point de pénétration décidé par l’analyse de la situation se font par ces échappées, d’où
une contrainte supplémentaire d’accessibilité.
d) Déformation :
Nous l’avons cité plus haut
concernant l’utilisation du métal
dans la conception du navire, les
températures rencontrées lors d’un
incendie peuvent atteindre plus de
600 °C. Le métal se déforme jusqu’à
ne plus pouvoir manœuvrer une
porte métallique voir une porte
étanche. Une idée de manœuvre
peut se retrouver inefficace en de
pareil cas, et c’est tout l’analyse de la
situation qui doit être reconsidérée.
e) Stabilité :
La stabilité d’un navire est l’aptitude à rester droit dans l’eau, elle est
assurée par la recherche du centre de
gravité du volume. De nombreux
facteurs peuvent compromettre la
stabilité d’un navire et le faire chavirer. Toutefois, ces facteurs peuvent
être contrôlés dans l’utilisation normale de celui-ci. Si le navire est bien
conçu, il ne chavirera pas, même
dans les pires conditions, s’il est
manœuvré de façon correcte.
Lors d’un incendie, la donne est
tout autre. La stabilité est un
paramètre important à prendre
SAPEUR-POMPIER 58
DE
en compte par le COS (Commandant
des opérations de secours). De cette
stabilité dépend la sécurité du personnel engagé sur le sinistre. Le
risque étant le chavirage du navire.
L’altération du centre de gravité du navire peut être
modifiée par la modification longitudinale ou
transversale de l’ensemble.
Différents facteurs peuvent intervenir durant un incendie, les eaux
d’extinction forment des carènes
liquides qui s’accentueront avec la
gite. L’incendie peut détériorer les
fixations du chargement ou modifier
le poids du chargement après avoir
brûlé ou bien modifier son état (passage de l’état solide à liquide), rupture des amarres, dilatation de la
coque et dégradation des soudures
de la coque sous la ligne de flottaison.
f) évacuation des fumées :
Les navires disposent de moyens
aérauliques pour ventiler les locaux
dans son fonctionnement normal,
ceux-ci peuvent être utilisés en cas
d’incendie pour modifier le sens des
fumées et favoriser un sauvetage ou
bien le travail des équipes d’investigations.
SEINE-MARITIME
Adjudant-Chef
Arnaud Viogne,
Chef d’unité FDN,
membre équipe
pédagogique
SDIS 76.
Interventions
Les remorqueurs sont des outils importants dans la lutte contre
les feux de navires et sont équipés pour ces missions.
Réglementation
a) Rôle des différents acteurs :
Le port est un territoire sur le littoral
maritime, sur les berges d’un lac ou sur
un cours d’eau et destiné à accueillir des
bateaux et navires. Un port peut remplir
plusieurs fonctions, mais doit avant tout
permettre d’abriter les navires, en particulier pendant les opérations de chargement
et de déchargement. Il facilite aussi les
opérations de ravitaillement et de réparations. Il est un lieu de séjour pour les
navires et bateaux.
L’arrêté du 31 août 1966 relatif à la
coordination de la lutte contre les sinistres
dans les ports permet aux différents intervenants de préciser les responsabilités et
fonctions de chacun dans les différentes
catégories de port.
L’arrêté du 22 février 1972 réglemente
la situation des bâtiments de guerre dans
les ports de commerce et les navires civils
dans les ports militaires.
Le maire exerce ses pouvoirs de police
municipale sur l’ensemble du domaine
portuaire (L.2212-2 du CGCT). Le conseil
d’état l’a confirmé le 15 juin 1976 ainsi
qu’une circulaire ministérielle du 30 septembre 1977. Un avis du Conseil d’État
l’a rappelé le 28 janvier 2003.
Une ordonnance portant réorganisation des conditions d’exercice de la police
dans les ports maritimes du 2 août 2005
n’a pas remis en question la compétence
du maire.
La gestion des ports relève de différentes
autorités en fonction de leur nature. En cas
d’incendie sur la zone portuaire, les
sapeurs-pompiers interviennent sous l’autorité du maire, le commandement de l’opération relève du sapeur-pompier désigné.
(Art 8 de l’arrêté du 31 août 1966). Le
capitaine de port reste juge des mesures à
prendre pour éviter l’extension du sinistre.
Le décret du 17 juillet 2009 dans son
Titre 1, Chapitre IV, reprend le rôle de
chacun dans les dispositions applicables
à certaines situations particulières concerLE
nant les opérations de secours en cas de
sinistre sur un navire, un bateau ou engin
flottant. Chaque niveau fonctionnel et
hiérarchique : autorité portuaire, DOS,
COS, CROSS sont repris dans cet arrêté.
En cas d’incendie à bord d’un navire,
la compétence revient au capitaine du
navire, de l’autorité portuaire et des services d’incendie. La lutte à bord relève de
la responsabilité du capitaine du navire,
sous la surveillance et avec l’appui du
capitaine du port. Les sapeurs-pompiers
sont des conseillers techniques.
b) Règles relatives à la prévention incendie et la
lutte contre l’incendie sur les navires : SOLAS
SOLAS : Safety Of Life At Sea.
C’est un traité international visant à
définir différentes règles relatives à la
sécurité, la sûreté et l’exploitation des
navires. Traduite en français : Pour la
Sauvegarde de la vie humaine en mer.
Cette convention s’applique en général
aux navires de jauge brute supérieure ou
égale à 500 UMS qui effectuent des
voyages en eaux internationales. 500
UMS correspondent à 200 tonneaux
sachant qu’un tonneau est équivalent à
2.83 m³.
C’est le naufrage du Titanic en 1912
qui a donné naissance à la Convention
SOLAS. En effet la première SOLAS est
adoptée en 1914, puis plusieurs modifications jusqu’à la dernière en 1974.
Cette dernière a été adoptée le
1er novembre 1974 au sein de l’Organisation Maritime Consultative Internationale
devenue par la suite Organisation maritime internationale (OMI).
La SOLAS 74 est entrée en vigueur le
30 mai 1980. Et comme « le meilleur
Déviateur, appelé plus
communément « babouin »
L’Unité Feux de Navire
a) L’unité est composée de 7 sapeurs-pompiers
répartis comme suit :
• 1 chef d’unité (FDN 2),
• 1 binôme d’attaque (FDN 1),
• 1 binôme de liaison (FDN 1),
• 1 binôme de sécurité (FDN 1),
• 1 binôme d’appui (FDN 1) (facultatif
suivant les ressources humaines disponibles).
b) Équipement de protection individuelle FDN
La tenue feu de navire (FDN) comprend :
• casque F2 marine,
• moyen radio type 400Mgh,
• cagoule de feu,
• tee-shirt coton manche longue,
• combinaison coton,
• sous gant coton,
• pantalon aluminisé,
• parka aluminisé,
• gant hydrocarbure,
• ceinturon de feu,
• a ccessoires d’investigation : liaison
personnel FDN, babouins, ligne guide
FDN 50 m.
Liaison personnelle
Combianaison coton
SAPEUR-POMPIER 59
canot de sauvetage sera toujours le
navire lui-même » et que l’évacuation
doit être l’ultime solution, la convention
« Solas 2010 », a donné naissance à un
chapitre supplémentaire nommé « Safe
Return to Port » autrement dit « Retour au
port en autonomie ». Cette règle ne
s’applique qu’aux navires construits
après 2010 et mesurant plus de 120
mètres. Le but est qu’après une avarie, le
navire puisse rejoindre un port par ses
propres moyens.
Pantalon
DE
SEINE-MARITIME
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Œuvre des Pupilles
Soirée coquilles au Tréport
au profit de l’Œuvre des Pupilles
Le samedi 18 février 2012, le traditionnel repas de coquilles SaintJacques s’est déroulé au Tréport dans la bonne humeur et la
convivialité. Sous la houlette de Jean-Pierre BOIMARE et de son
équipe de 45 bénévoles, ce sont 585 convives qui se sont régalés.
Cette équipe de bénévoles a la particularité d’être composée des
Sapeurs-Pompiers du Tréport et de leurs conjoint(e)s.
L’
organisation ne laisse pas la
place à l’improvisation,
chaque convive est accueilli, guidé, et l’ensemble de
cette soirée témoigne d’un grand
sens de l’organisation et de la convivialité
Le Capitaine TESNIERE, le
Conseil d’administration et les
LE
s a p e u r s - p o m p i e r s Tré p o r t a i s
tiennent à remercier tout particulièrement, Monsieur Alain
LONGUENT, Mairie du Tréport
pour son soutien technique.
Cette sympathique soirée a permis
de récolter la somme de 4 000 euros,
intégralement remise à l’œuvre des
pupilles lors d’une cérémonie qui
s’est déroulée le vendredi 13 avril, en
présence de Pierre Mazure, le président de l’œuvre des pupilles.
Celui-ci a rappelé que le nombre
de pupilles de moins de 24 ans
s’élève à 1032, c’est environ 15
sapeurs-pompiers qui décèdent
chaque année.
Ces manifestations permettent à
l’œuvre des pupilles de soutenir
SAPEUR-POMPIER 61
DE
financièrement les jeunes : prime de
rentrée scolaire, soutien financier,
séjour vacances, financement du
permis de conduire.
Dans un avenir que nous espérons
proche, le souhait du Président est de
pouvoir créer une maison spécialisée
pour accueillir nos pupilles.
Mais attention, le travail engagé par
nos collègues du Tréport ne doit pas
rester unique ; nos pupilles comptent
sur chacun d’entre vous, toutes les
initiatives sont les bienvenues.
Un grand merci à eux et rendezvous l’année prochaine !
SEINE-MARITIME
Article : Lieutenant Jérôme
JOUXTEL
Photos : Courrier Picard
Sports
Saison sportive 2011-2012
La saison des cross a été une nouvelle fois perturbée
par un hiver capricieux.
S
ix cross programmés avant
le cross départemental, cinq
effectués à cause de périodes
neigeuses, le centre de
Forges les Eaux a dû annuler son
épreuve. La remise des trophées de
ce championnat s’est effectuée au
congrès départemental à Lillebonne.
Avec également 4 cross JSP organisés, épreuve de masse où se retrouvent
environ 250 jeunes sapeurs-pompiers
à chaque participation.
Par contre il est de plus en plus
difficile d’établir le calendrier des
épreuves, les centres organisateurs
ne répondent pas dans les temps
pour confirmer les dates proposées,
cela est désagréable et retarde la
parution de l’affiche des épreuves.
L’organisation du cross départemental à Canteleu, une très belle
Cross national à Rodez - Equipe Vétéran 2.
organisation dans la forêt située juste
à côté du centre de secours.
L’association sportive de Rouen
regroupant plusieurs centres avait
pris en charge l’organisation de cette
épreuve en étroite collaboration avec
le service et l’union départementale.
Ce fut un réel succès, merci à toutes
les personnes qui ont contribué à cette
réussite. Malgré une faible participation pour un cross départemental.
Ce fut ensuite le cross national à
Rodez le 31 mars 2012 où la délégation de Seine-Maritime était venue
LE
SAPEUR-POMPIER 62
DE
SEINE-MARITIME
Sports
Cross National à Rodez.
défendre ses chances. Depuis cette
année et afin de partir avec une
équipe représentative de notre
département, suite aux résultats du
cross départemental une commission de validation a été créée. Cette
commission tient compte de la
valeur de la personne, sa compétence sportive et son comportement.
C’est donc une délégation d’une
trentaine de personnes qui a rejoint
Rodez, l’absence de deux féminines
au déplacement a certainement privé
notre département d’un podium
dans cette catégorie.
Quant aux résultats, ils sont très
honorables, les vétérans 2 ouvrant la
voie, avec Didier RICHARD 9 e ,
Daniel SAUMON 10 e , Thierry
COLNOT 27e, Pascal Morice 57e et
Remy NOEL 68e, se classent 2e par
équipe et montent ainsi sur le
podium du championnat de France.
Parmi les autres résultats, Pauline
MEUNIER et Ludivine POTTIER en
féminines terminent 8e et 28e.
Chez les juniors Kevin POUCHET
termine 89e sur 289 concurrents.
En catégorie Seniors, 335 concurrents au départ, Cyril COUTURIER
termine 99e, Benoît METAIS 123e,
Jérôme PICARD 137e.
Je tiens personnellement à remercier l’esprit sportif et convivial de la
délégation, et du geste qu’ils ont eu à
mon égard, puisqu’ils m’ont offert le
trophée gagné par l’équipe vétéran 2.
Pour ces déplacements qui sont
relativement onéreux et lourds à
organiser, il est important pour les
qualifiés de donner votre réponse de
participation le plus tôt possible et
éviter ainsi des désagréments de
dernière minute comme des concurrents absents et non remplacés.
La journée sportive à St Valery en
Caux fut également une belle organisation sur un stade de qualité, avec le
concours d’une météo clémente. Une
excellente journée bien gérée par le
groupement est, en collaboration avec
le centre de secours, l’amicale, le
centre de formation, et l’union dépar-
tementale. Epreuve qui a rassemblé
de nombreux athlètes et dont les
récompenses par équipes ont également été remises au congrès départemental par le service formation.
Cette épreuve donnait lieu à la
qualification pour la finale régionale
à St Paul sur Ternoise dans le Pas de
Calais le 26 mai 2012. C’est donc 70
personnes qui sont parties tôt ce
samedi matin. 22 concurrents de la
Seine-Maritime terminent sur le
podium, 6 prennent la première place
et 7 sont qualifiés pour se rendre à
Romorantain le 23 juin 2012.
De cette Finale régionale signalons
les 1re place Maxime LEKEU saut en
Hauteur, Gaël ASQUIN poids
Minime, Maud REYNES demi-fond
minime, Quantin VAN-RIEZ en
poids cadet, Manuel TOSTAIN au
100 m vétéran, Maxime TESNIERE
au 100 m senior, ce dernier a fait le
choix de ne pas représenter le département à la finale nationale.
Ainsi que la 3e place d’Emmanuel
SAILLARD et la 4e place de Mickaël
LECLERC au parcours sportif.
Bons résultats également de : Théo
Tesnier, Justine Gazet, Anais Soutif,
Audrey Rimbert, Mariane Brayer,
Valentin Lotton, Quentin Boudin,
Clement Marest, Eloise Gascoin,
Alissia Ferment, Michel Quatressous,
Karl Vuylsteke, Mathieu Van-riez, et
Stephanie Noury, qui sont tous montés sur le podium pour leurs performances respectives.
Nos six représentants qui sont
allés à la finale nationale ont obtenu
les résultats suivants : Maud Reynes
termine 3 e et monte ainsi sur le
podium national, Maxime Lekeu 5e,
Gaël Asquin 4e, Quentin Van-riez 5e,
Emmanuel Saillard 9 e et Mickaël
Journée sportive à St Valery en Caux.
LE
SAPEUR-POMPIER 63
DE
SEINE-MARITIME
Sports
Leclerc 27e, tous nos remerciements
à ces sapeurs-pompiers qui ont
représenté notre département au
niveau national.
Pour la saison 2012 – 2013 le calendrier est arrivé dans vos centres, il est
consultable sur le site de l’union
départementale. Le premier cross a eu
lieu à Forges les Eaux le 30 septembre.
Les affiches doivent êtres arrivées
dans vos centres. Le résultat des
épreuves est également consultable
sur le site de l’union départementale.
Le cross départemental se déroulera
à Bolbec le 2 février 2013. Le cross
national à Paray le Monial le 23 mars
2013. La journée sportive départementale aura lieu à Franqueville Saint
Pierre le 9 mars 2013. La finale régionale le 13 avril 2013 à Clermont dans
l’Oise et la finale nationale le 6 juillet
2013 en Guadeloupe.
Des équipes de Seine-Maritime ont
participé à des épreuves nationales,
une équipe de football s’est constituée
Association Sportive
pour participer au championnat de
France, mais elle a été éliminée au
niveau régional. L’équipe de Rugby a
participé au championnat de France
Paul SALDOU le 16 juin dans le bassin d’Arcachon. Une équipe s’est
engagée au championnat de France
de pétanque à AUCH les 1er et 2 septembre. Une équipe départementale
s’est organisée pour participer aux
jeux mondiaux à Sydney du 16 au
28 octobre. L’union départementale a
attribué pour ces épreuves, des subventions exceptionnelles.
Néanmoins des demandes de subventions ont été refusées, ne figurant
pas au calendrier national de la fédération ou n’étant pas conformes au
règlement départemental.
Je n’oublierai pas de remercier les
anciens sapeurs-pompiers toujours
présents quand le besoin s’en fait
sentir pour apporter leur aide dans
l’organisation des épreuves sportives
départementales.
des
La journée sportive à St Valery en Caux.
Et pour terminer, je vous remercie
pour la confiance que vous m’avez
apportée toutes ces années, et vous
prie de reporter cette confiance au
Capitaine Philippe Anquetil qui me
remplace à la tête de la commission
des sports de l’union départementale.
Major Maurice PETIT
Sapeurs-Pompiers Normands
Jeux Mondiaux Pompiers
Sydney 2012.
«
E
n septembre 2011, à l’initiative d’Eric Tirelle (76)
et de Baptiste Regnauld
(14), l’idée est née de se
rendre aux jeux mondiaux sapeurspompiers à Sydney. Participer à cet
événement planétaire à titre individuel est déjà quelque chose d’extraordinaire... Mais constituer un groupe
de sapeurs-pompiers de toute la
Normandie autour de ce projet à tout
de suite beaucoup plus de sens. Après
LE
une communication de cette folle idée
via le réseau et les 5 UDSP Normandes,
17 hommes et femmes répondent
présents et se regroupent le 1er octobre
en une association : Association
Sportive des Sapeurs-Pompiers
Normands. Son objectif est de promouvoir le sport dans la région, de
mener différentes actions pour collecter des fonds dans le but de participer
aux jeux mondiaux à Sydney en
octobre 2012.
SAPEUR-POMPIER 64
DE
La sélection de l’équipe n’a pas
répondu exclusivement à des critères
sportifs, bien au contraire. En effet,
chaque personne se lançant dans le
projet s’est engagée à s’investir dans
l’intérêt du collectif. La finalité est
bien entendu de participer aux jeux,
mais l’état d’esprit, la combativité, la
solidarité, la motivation et la disponibilité pour toutes les étapes de
l’organisation feront que ce projet
aura encore plus de sens.
SEINE-MARITIME
Sports
Enfin, l’association est riche de sa
diversité. Celle-ci regroupe des professionnels, des volontaires, des
hommes, des femmes, des officiers,
des hommes du rang, ainsi que des
jeunes et des mieux expérimentés (24
à 57 ans...), tous réunis autour des
mêmes valeurs et pour un unique
objectif.
En s’appuyant sur les retours
d’expériences de l’ASSP du Calvados
et d’Olivier Fallu président de l’ASSP
Rouen, qui ont déjà mené ce projet,
il a fallu définir la Marche Générale
des Opérations. Pleins d’envies et de
bonnes idées, il reste à trouver le
budget qui s’élève à 50 000 € pour
cette aventure à l’autre bout du
monde.
Il faut donc récolter des fonds, la
course aux partenaires est lancée. De
la petite entreprise de quartier à la
multinationale, l’association se présente à toutes les portes.
La recherche de fonds ne suffit
pas, il faut alors mettre en place des
opérations de vente d’objets qui permettent à la fois de faire des bénéfices et de faire connaître l’association. De nouveaux membres se
greffent alors à l’organisation.
Pleine de ressources, l’association
décide également d’organiser des
manifestations sportives et des divertissements ouverts au grand public.
13 mai 2012 : Première manifestation de l’association, un vide grenier à Caen (14) sous un soleil
radieux, une réussite !
19 mai 2012 : Première édition du
Run and Bike à Canteleu (76), course
par équipe de deux avec un seul
vélo. Les équipes bouclent les deux
parcours avec le sourire !
Mai, juin, juillet : en partenariat
avec une boulangerie du calvados,
des opérations vente de pain au
poids font fureurs sur les marchés !
21 juillet 2012 : sortie cohésion et
entraînement pour toute l’association et leur famille, une journée
Canoë à Clécy (14) fait le bonheur
des petits et des grands.
1er août 2012 : grâce au partenariat avec le Conseil Général, quatre
membres de l’ASSPN qui participent
à une épreuve hors du commun vont
s’entraîner à l’ascension de la tour
des archives à Rouen (76), haute de
30 étages, elle ne représente qu’un
quart de l’épreuve de Sydney.
LE
2 septembre 2012 : premier Loto
à Yvetot (76) où de nombreux lots
feront des heureux !
14 octobre 2012 : départ de Paris
pour Sydney, seul 14 d’entre eux
iront jusqu’au bout pour montrer
haut les couleurs de la Normandie !
Durant 14 jours, les sapeurspompiers normands vont échanger
avec les pompiers du monde entier,
autour des techniques opérationnelles, découvrir le fonctionnement
des collègues de l’autre bout du
monde mais surtout se battre et
mettre à profits tout l’entraînement
qu’ils ont cumulé durant cette année
à travers les disciplines olympiques
traditionnelles mais également lors
de compétitions spécifiques pompiers :
• Tir / Balltrap (Claude et Eric
Tirelle)
• Natation en piscine et sauvetage en
mer (B.Regnauld, D.Ericher, J.
Jourdain)
•
A thlétisme, Vitesse, Semi et
Marathon (L.Lecar, T.Vigant, M.
Teniere, T.Marie)
•
C yclisme sur route et VTT
(B.Regnauld, B.Aubin)
• A scension de marche (G.Kajpr,
E.Tirelle, E.Kopyla)
• Parcours Pompiers (G.Kajpr)
• Rugby (G.Kajpr)
• Karaté (W.Stefic)
• Golf (J.Sailly)
• Joutes aquatiques (Tous)
• Défis pompiers (Tous)
une expérience collective « où la
victoire d’un seul sera la victoire de
tous »
Ces jeux mondiaux qui vont
accueillir à Sydney plus de 6 000
Sapeurs-Pompiers venus du monde
entier soutiendront la cause des
enfants brûlés.
2013 : L’association compte
renouveler l’expérience pour les jeux
mondiaux Pompiers/Police et ainsi
pérenniser les différentes manifestations organisées en 2012 et ainsi
ouvrir l’association au plus grand
nombre d’adhérent !
Les quatorze athlètes qui se sont
préparés pendant plus d’un an dans
leurs clubs respectifs vont partager
SAPEUR-POMPIER 65
DE
SEINE-MARITIME
Article et Photos :
Eric TIRELLE
et Guillaume KAJPR
Jeunes Sapeurs-Pompiers
Nouveau parcours de formation
pour les animateurs JSP
Lors de la réunion de la commission des JSP du 8 juin dernier,
le Groupement Formation fut invité à rencontrer les animateurs
de sections et présenter le nouveau parcours de formation
élaboré en partenariat avec les membres de la commission des
jeunes sapeurs-pompiers de l’UD 76. En voici un résumé.
L
e Groupement
Formation a souhaité simplifier la formation des animateurs. À présent, une
formation tronc commun
nommée « Formation d’Animateur JSP » sera accessible
de deux manières : soit pour
les personnes titulaires du
FOR 1 ou du BNMPS, ou soit
pour les personnes titulaires
de la FI et détenant le grade
de caporal minimum.
À l’issue de cette formation, l’aide animateur suivra
le complément « technique de
bases » sur 4 jours, qui lui
permettra d’animer des
séquences sur l’incendie,
mais aussi en TOP / DIV.
Bon nombre des animateurs se sont déjà formés lors des dernières sessions
Les personnes déjà titude formation REP FOR 1 et complément de formation animateurs JSP.
laires de la formation de formateur INC ou TOP/DIV
devront tout de même suivre ce
Un rappel est fait sur la dénomi- sont considérés comme aide animacomplément « technique de bases ». nation d’aide formateur. Un aide teurs.
La procédure VAE n’est pas recon- formateur est une personne qui est
duite pour 2013, ainsi que les stages en cours de formation pour devenir
Article et Photos : Sergent
REP-FOR 1. Il s’agissait d’une animateur JSP. Néanmoins, les
Nicolas DELALANDRE,
mesure transitoire.
membres associés (ex-retraités)
Président Délégué aux JSP
LE
SAPEUR-POMPIER 66
DE
SEINE-MARITIME
Journée présentation
des métiers ERDF UDSP 76
Le partenariat entre l’UDSP76 et ERDF Seine-Maritime a permis
à une quinzaine de JSP de découvrir les métiers d’ERDF sur le
site de Neuchâtel-en-Bray.
L’
objectif de cette rencontre est primo, d’informer sur ces métiers
et leurs accès (relation
clients et fournisseurs, exploitation des ouvrages, développement des réseaux). En 2011
et 2012, ERDF aura embauché 80
personnes en Seine-Maritime, en
CDI et en alternance, ce qui intéresse les élèves du même âge que
les JSP souligne Henri Wattiez
délégué territorial ERDF SeineMaritime. Aux yeux d’ERDF, les
JSP (et les sapeurs-pompiers) sont
porteurs des valeurs identiques à
celles de leurs métiers comme la
notion de service publique, le
respect des consignes de sécurité,
le don de soi de jour comme de
nuit, l’aide aux personnes sinistrées ou en difficultés…
Un deuxième objectif découle
de cette journée, une action de
LE
SAPEUR-POMPIER 67
DE
prévention nationale « prudence
sous les lignes », ERDF souhaite
également enrichir la formation
des JSP par une sensibilisation
aux risques encourus sous les
lignes électriques lors des interventions. « cette formation permet aux JSP d’avoir une ouverture sur des métiers qu’ils ne
connaissaient pas et d’avoir un
lien plus étroit avec ce partenaire
avec qui nous travaillons régulièrement lors des incendies ou tempêtes… » explique le capitaine
Tesnière.
Une deuxième journée de ce
type sera probablement reconduite dans l’année 2012-2013.
(source PN - ERDF - UDSP 76).
SEINE-MARITIME
Article et Photos : Sergent
Nicolas DELALANDRE,
Président Délégué aux JSP
LE
SAPEUR-POMPIER 68
DE
SEINE-MARITIME
Les JSP de Buchy
La section des JSP de Buchy a souhaité s’inscrire dans une
démarche citoyenne en participant à la cérémonie de ravivement
de la flamme du soldat inconnu le 6 octobre 2011 sous l’arche de
l’Arc de Triomphe.
D
ès le mois de mai 2011,
les JSP de Buchy ont préparé cet événement en
suivant avec assiduité
des cours d’ordre serré, sous le commandement du Chef de Centre, le
Lieutenant Leberrera.
12 Jeunes Sapeurs-Pompiers ont
été sélectionnés et 6 encadrants
parmi lesquels le Chef de Centre de
Saint Saëns.
Le départ fut fixé le samedi à 8 h 30
en direction de l’école militaire des
invalides à Paris, pour une arrivée
sur place à 11 h 30 avec un repas au
mess de cette institution.
Ce fut l’occasion de rendre hommage à tous les sauveteurs du monde
qui ont connu des drames (de nombreuses délégations étaient présentes
pompiers américains, allemands,
maltais, italiens, croix blanche, secouristes associatifs, maîtres-chiens, gendarmes, militaires, Jeunes SapeursPompiers d’autres départements…)
LE
A l’issue de la cérémonie religieuse, nous nous sommes dirigés
vers nos points de ralliement pour le
départ du défilé fixé à 18 h 30 sur les
Champs Élysées.
Face à un public nombreux et
enthousiaste, nous avons fièrement
porté nos couleurs et celle de l’école
des jeunes sapeurs-pompiers de
Buchy.
SAPEUR-POMPIER 69
DE
Après la mise au garde à vous
sous l’Arc de Triomphe, nous avons
rendu les hommages au soldat inconnu et avons été passés en revue.
Le sens du mot honneur prend
toute sa dimension en ces temps forts
de mémoire.
Une séance de photos a ensuite
clôturé la cérémonie et nous avons
quitté la capitale vers 20 h 00.
SEINE-MARITIME
Honneurs et Médailles
Médaille
Médaille d’Argent de l’Union Départementale
des Sapeurs-Pompiers pour 15 ans de service.
Promotion du 4 décembre 2011
Grade
Nom
Prénom
Centre de Secours
Caporal Chef
BAILLEUL
Christophe
MONTIVILLIERS
Adjudant Chef
BENARD
Sébastien
GRAND COURONNE
Adjudant
BOULENGER
Stéphane
BAILLY EN RIVIERE
Caporal Chef
BUTELET
Julien
GAMBETTA
Caporal Chef
CALLAIS
Christophe
BARENTIN
Sergent Chef
CHAPELLE
Grégory
VALMONT
Sergent
COLANGE
Vincent
FONTAINE LE BOURG
Caporal Chef
DANGER LEBALLEUR
Manuella
LA MAILLERAYE SUR SEINE
Sergent
DELEPINE
Samuel
BARENTIN
Sergent Chef
DELMACHE
Sébastien
LE TREPORT
Sergent
GILLE
Eric
ROUEN SUD
Adjudant
GRISEL
Gérald
FECAMP
Adjudant
GUILLOU
William
BARENTIN
Caporal Chef
HAMEL
Nicolas
VALMONT
Adjudant
HORNEZ
Stéphane
GAMBETTA
Sergent
LEPREVOST
Ludovic
OCTEVILLE SUR MER
Caporal Chef
MEVEL
Jean Marc
BARENTIN
Caporal Chef
MONET
Arnaud
YVETOT
Adjudant
OLIVEIRO
Yann
OCTREVILLE SUR MER
Sergent
PATON
Nicolas
GAMBETTA
Sergent
PETIT
Emmanuel
NEUFCHATEL EN BRAY
Adjudant
PICARD
Jérôme
CANTELEU
Adjudant
POISSON
Guillaume
AUFFAY
Caporal
RENARD
Jérôme
LE GRAND QUEVILLY
Caporal Chef
SAMSON
Mickaël
PAVILLY
Sergent Chef
SCHNEIDER
Guy
GRAND COURONNE
Sergent
SORET
Joel
GAMBETTA
Adjudant
WATTEBLED
Rose Marie
INCHEVILLE
Adjudant
ZABIEGO
Franck
Groupement SUD - Bureau Prévention
Promotion du 14 juillet 2012
Grade
Nom
Prénom
Centre de Secours
Caporal Chef
COURTAUD
Christophe
LONDINIERE
Caporal Chef
DAVID
Christian
YVETOT
Adjudant
DOUTRELEAU
Nicolas
LONDINIERES
Caporal Chef
DURAND
Guillaume
AUMALE
Caporal Chef
FAUCAMPRE
Christian
SAINT AUBIN LES ELEBUF
Sergent chef
FORTIN
Frédéric
ROUEN SUD
LE
SAPEUR-POMPIER 70
DE
SEINE-MARITIME
Honneurs et Médailles
Grade
Nom
Prénom
Centre de Secours
Caporal Chef
FOURNIER
Stéphane
SAINT SAENS
Sergent Chef
GAFFE
David
ENVERMEU
Adjudant
GERVAIS
Stéphane
GOURNAY EN BRAY
Caporal Chef
HALLEY
Stéphane
LONGUEVILLE SUR SCIE
Caporal Chef
HY
Hervé
LE TREPORT
Sergent
JAPIN
Cédric
ROUEN SUD
Adjudant
JOURDAIN
Pascal
YERVILLE
Adjudant
LEBRUN
Loïc
BACQUEVILLE EN CAUX
Lieutenant
LEPETIT
Mathieu
OFFRANVILLE
Sergent Chef
LEQUEN
Julien
ROUEN SUD
Sergen
LEVACHER
Arnaud
ELBEUF
Adjudant Chef
LEVILLAIN
Francis
ARQUES LA BATAILLE
Caporal Chef
LEVISTRE
Carla-Maria
TOTES
Sergent
LIMOUSIN
Mickaël
AUMALE
Caporal Chef
LUYPAERT
Franck
SAINT VALERY EN CAUX
Sergent
METAIS
Benoit
LA FEUILLIE
Caporal Chef
PATRENOTRE
Alexis
CANY BARVILLE
Caporal Chef
PEDERSOLI
Angélique
CAILLY
Adjudant
PLANQUAIS
Sabrina
MALAUNAY
Adjudant
RIDEL
Sébastien
BARENTIN
Caporal Chef
ROUSSIGNOL
Cédric
CANY BARVILLE
Adjudant
SAMSON
Christian
DIEPPE
Caporal Chef
SAUNIER
Olivier
YVETOT
Caporal Chef
VIVIEN
Yohann
LONDINIERES
Médaille d’Argent de l’UDSP76 avec rosette
Grade
Nom
Prénom
Centre de Secours
Caporal Chef
AUBE
Damien
LILLEBONNE
Adjudant
BACHELET
Ludovic
OFFRANVILLE
Capitaine
BOIMARE
Jean Pierre
LE TREPORT - Administrateur UDSP76
Capitaine
CAVELIER
Jean Paul
BOLBEC
Monsieur
COURONNET
Pierre
U.D.S.P. 76 - Employé
Sergent
DELALANDRE
Nicolas
YVETOT - Administrateur UDSP 76
Sergent
FANET
Patrice
SECTION DES ANCIENS
Lieutenant
HAUCHECORNE
Jean
NOTRE DAME DE GRAVENCHON
Adjudant Chef
LECLERCQ
Hubert
GROUPEMENT OUEST
Capitaine Honoraire
LEMAIRE
Jacques
BOLBEC
Adjudant
LEPILLER
Jean Claude
SECTION DES ANCIENS
Caporal Chef
MAUGER
Joseph
YERVILLE
Lieutenant
PLANQUAIS
Georges
SECTION DES ANCIENS
Lieutenant
REGNIER
David
EU
Médecin Lt Colonel
SENEZ
Thierry
GROUPEMENT EST - Administrateur
UDSP76
Capitaine
TRENCHARD
Patrice
LILLEBONNE
LE
SAPEUR-POMPIER 71
DE
SEINE-MARITIME
Anciens
Bilan de la section
Les Anciens Sapeurs-Pompiers de la Seine-Maritime se sont
réunis à 9 reprises en 2012.
L
e 15 mars les Anciens
s’étaient donné rendez-vous
dans la salle des fêtes d’Auffay pour participer à leur
Loto. Ils furent 143 à être accueillis à
tour de rôle par Monsieur Larcher
Maire Adjoint, le Lieutenant Lasniel
Chef de centre, et le Président de
l’Amicale. Tous étaient unanimes
pour dire combien ils étaient attachés
aux Anciens Sapeurs-Pompiers. cette
réunion avait été organisée par notre
ami Rémi Leroux nous le remercions
et le félicitons.
Le 5 avril c’est à Virville que JeanClaude Lecomte et Raymond Lejeune
nous attendaient pour déjeuner et
ensuite jouer aux cartes, domino et
boule. Une journée qui a réuni 108
adhérents, la rencontre s’est passée
dans la bonne humeur et chaque
participant est reparti avec un lot.
Merci à Jean-Claude et à Raymond
pour leur organisation.
Le 3 mai, c’est à Pissy-Poville
que nous avions rendez-vous.
Le 3 Mai 2012 à Pissy Poville.
Notre ami Christian Chevallier qui,
malgré ses problèmes de santé à
l’époque, avait souhaité organiser
cette rencontre. 124 adhérents ont
été reçus par Monsieur le Maire, le
Chef de Centre de Barentin et l’adjoint au Chef de centre de Malaunay,
l e s A m i c a l e s d e B a re n t i n e t
Malaunay ont apporté leur soutien
matériel. Nous remercions les
Assemblée Générale 2011 - Le Trait.
LE
SAPEUR-POMPIER 72
DE
SEINE-MARITIME
Anciens
Présidents d’Amicales. Je remercie
notre ami Georges Planquais qui a
suivi d’un œil attentif le déroulement de cette manifestation.
Le 24 mai nous étions conviés
par nos amis Jean-Claude Ridel et
André Delahaye dans la salle des
fêtes de Neuville les Dieppe. 98
a d h é re n t s o n t é t é re ç u s p a r
Monsieur Sébastien Jumel Maire de
Dieppe et Monsieur Brebion Maire
délégué de Neuville les Dieppe.
Nous remercions l’Amicale des
sapeurs-Pompiers de Dieppe pour
son soutien logistique.
Le 21 juin une journée a été organisée par les Anciens Sapeurspompiers d’Yerville. Cette manifestation mise en place par Hervé
Bourgeois connut la réussite que
l’on attendait. Nous avons été reçus
par Monsieur le Maire Adjoint, le
Chef de Centre et le Président de
l’Amicale étant excusés pour des
raisons professionnelles ont été
représentés par leur Adjoint respec-
Concours de Dominos à Pissy Poville.
tif. Nous tenons à remercier une
fois de plus l’Amicale des SapeursPompiers pour leur soutien.
Le 9 septembre une journée champêtre a été organisée au bois du
Vivier à Bolbec. Patrice Fanet et
Michel Dizy, qui sont les instigateurs
Le 5 avril 2012, concours de Pétanque à Virville.
de cette journée, se sont chargés de
l’organisation. Jean-Claude Lepiller
adjoint au maire de Bolbec a fait le
nécessaire afin que l’on puisse disposer des locaux et pour parfaire cette
réussite. L’Amicale des SapeursPompiers de Bolbec, avec son
Président Jean-Claude Vasse, nous a
apporté son soutien logistique. Merci
à toute l’équipe
Le 13 septembre nous nous
sommes déplacés à Saint Valery en
Caux. Nous étions attendus par le
Capitaine Camusat directeur du
Centre de formation à 9 h 45. Après
avoir dégusté viennoiseries et café.
Une visite des locaux et un documentaire nous étaient proposés, chacun a pu se rendre compte des nouvelles technologies.
Vers 12 h 30 un déjeuner était servi
salle des fêtes de Saint Valery où nous
étions rejoints par Monsieur Mauger
Maire de Saint Valery, de Gérard
Colin Président de la Communauté
de Commune et du Lt Col Paris chef
du Groupement Est, du Chef de
Centre de Secours et du Président de
l’Amicale. L’organisation a été confiée
aux Anciens Sapeurs-Pompiers
Valeriquais. Merci à toute l’équipe
Deux Manifestations sont programmées le 18 octobre à Criquetot
l’Esneval et notre Assemblée
Générale le 27 octobre à Grand
Couronne
Nous devons remercier Georges
Caquelard pour les photos qu’il a
fournies.
Capitaine Jacques CAUVIN
Animateur Départemental
de la Section des Ancien
Assemblée Générale 2011 - Le Trait.
LE
SAPEUR-POMPIER 73
DE
SEINE-MARITIME
Anciens
Hommage
Au Capitaine Joffre Delamare
Discours du Lieutenant-Colonel Jean-Pierre COLLINET.
N
otre camarade, le Capitaine
Joffre Delamare nous a quittés alors que nous venions
tout juste de le mettre à
l’honneur, il y a quelques jours en lui
remettant l’objet du souvenir de la fédération nationale des sapeurs-pompiers
de France.
Vous comprendrez bien, que c’est
avec une certaine émotion que je
m’adresse à vous cet après-midi puisqu’il
avait souhaité que ce soit moi qui retrace
sa brillante carrière chez les sapeurspompiers.
Je respecterais donc avec honneur et
fierté sa volonté.
Tout d’abord je voudrais exprimer à
toute sa famille, à ses proches, à ses amis,
la douleur que tous les sapeurs-pompiers de Seine-Maritime ressentent au
moment de lui dire un dernier adieu.
Résumer une si longue vie, particulièrement bien remplie et exemplaire, n’est
pas tâche facile et vous voudrez bien
m’excuser de n’y consacrer que quelques
minutes. Mais je sais que l’intensité de
votre recueillement sera plus forte que
quelques paroles.
Le Capitaine Joffre Delamare qui a
exercé la profession de préparateur en
pharmacie a, dès son plus jeune âge,
intégré le corps des sapeurs-pompiers
puisque le 25 mars 1928 il entrait au sein
de l’unité de la Bouille. Il n’avait que 14
ans !
Poursuivant sa carrière, il sera nommé
caporal le 6 avril 1934.
Après une interruption pour effectuer
son service militaire, il reprendra ses
activités de sapeurs-pompiers et sera
nommé sergent le 10 mars 1948.
Entre-temps il intégrera le corps des
sapeurs-pompiers de Grand Couronne
le 10 novembre 1941.
À force de courage et d’abnégation il
passera sous-lieutenant le 24 mars 1954
puis lieutenant le 9 septembre 1957.
Consécration de son engagement
sans faille, il sera nommé chef de corps
des sapeurs-pompiers de Grand
Couronne le 4 novembre 1967. Son activité cessera le 17 mai 1977 où il sera
nommé capitaine honoraire.
Il effectuera son service militaire
LE
comme infirmier dans un hôpital militaire parisien du 15 octobre 1935 au
15 octobre 1937 et terminera caporal.
Au début de la deuxième guerre
mondiale il sera rappelé comme infirmier dans le service de santé des armées
et sera affecté en Lorraine.
Il sera démobilisé quelque temps
après l’armistice.
Outre ses fonctions purement
sapeurs-pompiers, il deviendra administrateur à l’union départementale des
sapeurs-pompiers de Seine-Maritime de
1967 à 1977. Il aura été toute sa vie un
fidèle membre de notre fédération nationale des sapeurs-pompiers.
Pour toutes ces belles actions et son
courage incessant, il obtiendra de nombreuses récompenses dont :
• La médaille de l’union départementale
des sapeurs-pompiers de SeineMaritime,
• La médaille d’honneur des sapeurspompiers échelon argent puis vermeil
et enfin or en fin de carrière.
• Il sera aussi décoré de la médaille
d’honneur des sapeurs-pompiers pour
services exceptionnels. Médaille rarement attribuée.
• Il obtiendra également la médaille de
l’académie du dévouement national
échelon argent en 1948 ainsi que la
médaille de la défense passive pour
toute son action durant la guerre.
• La médaille de la fédération des
sapeurs-pompiers allemands lui sera
remise par le général Burger président
de la fédération Allemande pour avoir
participé à l’organisation du comité
technique international du feu qui
avait rassemblé à Rouen en 1974 de
très nombreux sapeurs-pompiers de
plus de 50 nations étrangères.
Permettez-moi, maintenant de vous
parler de l’homme que j’ai connu et bien
que ce soit à la fin de sa carrière de
sapeurs-pompiers je peux vous dire qu’il
a marqué les esprits.
L’amitié qui nous a rapprochée, au tout
début de ma carrière, a été très profonde.
Lui l’homme d’expérience, qui avait
vécu tant d’événements dramatiques
Lui qui avait participé aux grands
incendies de la guerre dans cette agglo-
SAPEUR-POMPIER 74
DE
mération si
meurtrie, avec
parfois des
moyens dérisoires, mais
avec tellement de courage.
Lui qui avait consacré toute sa vie à
adoucir la douleur des hommes et à
combattre le malheur m’a accueilli
comme un fils.
Je me souviens qu’au soir d’un feu
important sur Grand Couronne que
nous avions combattu ensemble, il avait
simplement dit : « toi tu es sapeur-pompier professionnel, moi je suis bénévole
mais si tu as besoin de moi je serai toujours là. »
Cette phrase est restée gravée dans
ma mémoire tellement elle était intense.
Je garderai du Capitaine Delamare le
souvenir d’un homme de cœur qui a
consacré sa vie au service des autres.
C’était aussi un homme de devoir, respectueux de la hiérarchie, fier de l’uniforme qu’il portait, patriote dans l’âme.
Il n’a jamais failli à son engagement.
Il était très humain et animé d’une
grande générosité.
Il aura marqué son époque, et tous les
officiers qu’il côtoyait le respectaient et
avaient pour lui une grande admiration.
Il avait de grandes qualités humaines,
généreux, plein de bon sens, capable
d’analyser les situations avec objectivité.
Il savait comprendre les gens, mais ne
négligeait jamais de donner son opinion
même si cela dérangeait.
Il aura tout au long de ces presque 50
ans années d’engagement chez les
sapeurs-pompiers tracé un profond sillon pour les jeunes générations.
Que cette vie si bien remplie soit un
exemple pour nos jeunes sapeurs-pompiers. Qu’ils s’inspirent de son exemple,
de sa droiture, de sa générosité. C’est, je
crois, ce qu’il aurait souhaité. Être encore
utile, toujours et toujours.
Le Capitaine Joffre Delamare est entré
dans la grande famille des sapeurs-pompiers le 25 mars 1928. Cela fait plus de 80
ans. Son nom est maintenant gravé dans
l’histoire de notre corporation à tout
jamais.
Adieu mon capitaine.
SEINE-MARITIME
Musée
Musée des sapeurs-pompiers
Le musée de sapeurs-pompiers de France vous présente ses
acquisitions les plus récentes.
E
n effet, chaque année notre
association s’enrichit de
pièces de collection remarquables. Ce qui permet au
visiteur qui est déjà venu au musée
de découvrir de nouvelles présentations et de passer ainsi un excellent
moment en notre compagnie. Notre
label « Musée de France » est une
garantie pour les donateurs qui n’hésitent pas à nous confier leur trésor.
Les subventions qui nous sont attribuées par le SDIS et par les Unions
départementales de l’Eure et de la
Seine-Maritime ainsi que par l’Union
régionale du Nord de la France nous
permettent de procéder à des achats
en fonction des offres du marché. Les
cotisations des amicales de sapeurspompiers ou de membres individuels contribuent d’une façon non
négligeable au financement des
acquisitions et des restaurations.
Tenue de colonel des sapeurspompiers de Paris
Veste droite à col fermé à 7 boutons dorés à l’or fin d’un colonel des
sapeurs-pompiers de Paris entre 1894
et 1902. En effet, la veste droite est
apparue en 1894 faisant place au
dolman à Brandebourgs et possède
des boutons aux armes de la Ville de
Paris sans la Légion d’honneur.
Celle-ci a été attribuée en 1902. Les
épaulettes sont à franges rigides
d’officiers supérieurs.
Cette tunique est très rare étant
donné qu’il n’y avait qu’un officier
Pompe Bérrurier.
supérieur du grade du colonel qui
commandait le régiment à cette
époque. Malheureusement nous ne
pouvons l’attribuer avec certitude
car durant cette période il y eut deux
colonels qui se sont succédé.
Pompe Bérrurier constructeur à Rouen
Pompe Bérrurier avant restauration.
Pompe à quatre roues de la commune de Mont-Saint-Aignan achetée
neuve en 1860. Elle fut en activité
jusqu’à la dissolution du corps.
Vendue ensuite par la commune à la
famille Lanfry. Jean-Marc Lanfry
vient d’en faire don au musée de
sapeurs-pompiers de France.
Construite par le sieur Bérrurier à
Rouen, elle a été restaurée et est
aujourd’hui présentée dans la première salle d’accueil du musée.
Tenue de sous-officier époque
Napoléon III
Le casque réglementaire est du
modèle de 1855. La plaque est à
l’aigle symbole du deuxième empire.
La veste jupe est à sept boutons
dorés. Attributs de manches du
grade de sergent. Pantalon à double
bande rouge. Ceinturon en cuir avec
plaque en laiton représentant l’aigle
impérial.
Tenue de colonel des sapeurs-pompiers de Paris.
LE
SAPEUR-POMPIER 75
DE
Tenue de sous-officier époque Napoléon III.
SEINE-MARITIME
Musée
Tenue de sapeur féminin ayant
appartenu à Françoise Mabille de
Barentin
Fin 1973, Françoise Mabille
devient la première femme sapeurpompier en France. Elle sera recrutée
par le maire de l’époque alors qu’officiellement les femmes ne sont pas
admises chez les sapeurs-pompiers.
Le texte officiel autorisant le recrutement ne sera promulgué qu’en 1976.
N’ayant pas de texte concernant
l’habillement féminin et pour cause,
Françoise Mabille se confectionnera
elle-même cette tenue de sortie et en
fera don au musée. Nous sommes
très fiers de présenter au public la
tenue de la première femme sapeurpompier en France.
Premier secours Delahye de Bourges.
L’année prochaine, elle regagnera
les ateliers pour la rendre opérationnelle et ainsi pouvoir la faire rouler
à nouveau.
Premier secours Delahaye de 1929
Cet engin tout à fait particulier
provient de la direction générale de
l’armement de Bourges qui en a fait
don au musée. Ce véhicule a été acheté neuf pour défendre l’école de pyrotechnique basée à Bourges. L’engin a
été remarquablement entretenu
depuis cette époque et n’affiche que
quelques milliers de kilomètres au
compteur. Il est dans un état de
conservation tout à fait exceptionnel.
Il est conservé dans les réserves du
musée et participe régulièrement à
des défilés et des manifestations.
Tenue de Françoise Mabille de Barentin.
Autopompe de premier secours
Delahaye type 87 AP de 1924
Carrosserie réalisée par les établissements Reufflet à Montrouge avec
pompe centrifuge Delahaye de
80 m3/ heure.
L’amicale des sapeurs-pompiers
de Lisieux nous a confié tout récemment cette superbe autopompe de
premier secours que la ville avait
acheté neuve. Elle était conservée au
centre de secours et subissait
quelques détériorations par manque
de soins. Elle avait été restaurée
entièrement il y a quelques années.
Ne souhaitant pas la voir se dégrader encore plus les sapeurs-pompiers de Lisieux ont souhaité qu’elle
figure en bonne place dans le musée.
LE
Vers le 20e anniversaire du musée.
Inauguré en juin 1993, le musée
des sapeurs-pompiers de France
fêtera son 20e anniversaire. Ce sera
l’occasion toute l’année de vous proposer des conférences et des expositions. Une grande fête du feu sera
organisée à Montville avec participation du public à la mise en œuvre
d’une pompe à bras. Au moment ou
nous écrivons ces lignes la date n’a
pas encore été fixée. Elle vous sera
communiquée par l’intermédiaire de
notre site internet : musee-sapeurspompiers.com.Le grand décalage
2013 terminera cette commémoration
le dimanche 6 octobre. Nous espérons que vous serez nombreux à
venir partager ces événements avec
nous.
Premier secours Delahye de Lisieux.
SAPEUR-POMPIER 76
DE
SEINE-MARITIME
Recrutements • Carnet
Recrutements
Sapeurs-Pompiers Volontaires
Grade
Agent
CIS
Grade
Agent
CIS
Sapeur
ALIX SANY
GOURNAY EN BRAY
Sapeur
DAGEONS FABIEN
LA FEUILLIE
Sapeur
ALLAIS JOURDAIN CATHERINE CAILLY
Sapeur
DANEL ANTONY
Sapeur
ALLORY BENJAMIN
SAINT ROMAIN DE COLBOSC
Sapeur
DAS NEVES ANTHONY
LE GRAND QUEVILLY
Sapeur
AVENEL ANTHONY
PAVILLY
Sapeur
DE PINHO JEAN CLAUDE
SAINT AUBIN LES ELBEUF
Caporal
BAFFREY THOMAS
GODERVILLE
Sapeur
DEFORCEVILLE GREGOIRE
FONTAINE LE BOURG
Sapeur
BARAY EMMELINE
MALAUNAY
Infirmier
DEHAIS DANIEL
GROUPEMENT OUEST
Sapeur
BARTHELEMY FRANCK
VEULES LES ROSES
Sapeur
DEHAIS VALERY
ANGERVILLE L'ORCHER
Sapeur
BASLE JULIE
YVETOT
Caporal
DELANDE ALEXANDRE
GOURNAY EN BRAY
Sapeur
BATTE MATTHIEU
LE TREPORT
Sapeur
DELASTRE MATHIEU
FONTAINE LE BOURG
Sapeur
BEGOT PIERRE
BOLBEC
Sapeur
DELATTRE JEREMY
Sapeur
BELKACEM YACINE
BOLBEC
Sapeur
DENOYER ARNAUD
LES GRANDES VENTES
Sapeur
BENOIST FLORIAN
FAUVILLE EN CAUX
Sapeur
DERIAUX MICKAEL
Sapeur
BERMENT FLORIAN
DUCLAIR
Caporal
DESNE KEVIN
LA NEUVILLE CHANT D'OISEL
Sapeur
BERUBE GABRIEL
PAVILLY
Sapeur
DEVE CHRISTOPHER
ELBEUF
Sapeur
BLONDEL PAUL
CANY BARVILLE
Sapeur
DEVERRE ALEXANDRE
NOTRE DAME DE GRAVENCHON
Sapeur
BLOQUEL PERRAT JULIEN
YVETOT
Sapeur
DIOLOGENT MANON
Sergent
BOULANT EMMANUEL
DUCLAIR
Sapeur
DOUAY GREGORY
LE GRAND QUEVILLY
Sapeur
BRAYER MARIANNE
Sapeur
DOUILLET FABIEN
ELBEUF
Sapeur
BREANT BENJAMIN
BARENTIN
Sergent-chef
DRAULT SABRINA
AUFFAY
Sapeur
BREUGNOT MATHIEU
FOUCARMONT
Sapeur
DRECQ JUSTIN
SAINT VAAST D'EQUIQUEVILLE
Caporal-chef
BRIDOUX JULIE
PAVILLY
Sapeur
DUFILS FLORIAN
SAINT AUBIN LES ELBE
Sapeur
BRION CHARLINE
LA FEUILLIE
Sapeur
DUFOUR STEPHANE
GAILLEFONTAINE
Sapeur
CALLAIS CORALIE
BARENTIN
Sapeur
DUHAMEL ANTOINE
BUCHY
Sapeur
CANU DAMIEN
YPORT
Sapeur
DUJARDIN JEROME
SAINT LAURENT EN CAUX
Sapeur
CARDOSO CECILE
CAILLY
Sapeur
DUPONT PIERRE
OFFRANVILLE
Sapeur
CARRE PHILIPPE
DOUDEVILLE
Sapeur
DURIEZ ARNAUD
SERVAVILLE
Sapeur
CARUELLE FREDERIC
Sapeur
DUVAL CAROLINE
BOOS
Sapeur
CASTELOT DENIS QUENTIN
FECAMP
Sapeur
EVRARD YOANN
LONDINIERES
Sapeur
CHARTIER VALENTIN
EU
Sapeur
FERANDEAU MANON
ELBEUF
Sapeur
CHEREL LANGLOIS CLEMENT
GRAND COURONNE
Sapeur
FIGONI FABIEN
YVETOT
Sapeur
CIVES ANTHONY
LILLEBONNE
Sapeur
FILET MICKAEL
BUCHY
Sapeur
CONSEIL GOULE JEREMY
TOTES
Sapeur
FIQUET PIERRE
BARENTIN
Sapeur
COUROYER JEAN BAPTISTE
VEULES LES ROSES
Infirmier
FLEURY PLOUARD JULIE
GROUPEMENT EST
Sapeur
CRESPE PENEL JEREMY
Sapeur
FRADIN ROMAIN
BOSC LE HARD
LE
SAPEUR-POMPIER 77
DE
SEINE-MARITIME
Grade
Agent
CIS
Grade
Agent
CIS
Infirmier
FREROT ANNE SOPHIE
GROUPEMENT SUD
Sapeur
LENOUVEL JORIS
GRAND COURONNE
Sapeur
GAYOT AMANDINE
DOUDEVILLE
Sapeur
LEPHAY STEVEN
LE TREPORT
Sapeur
GEBLEUX ANAIS
BLANGY SUR BRESLE
Sapeur
LEROUX JIMMY
BLANGY SUR BRESLE
Sapeur
GILLE KEVIN
YVETOT
sapeur
LEROY NICOLAS
Sapeur
GOESSANT CHRISTELLE
ETRETAT
Sapeur
LETHEUX MAXIME
BOLBEC
Sapeur
GOPOIS ROMAIN
Sapeur
LEVEQUE FLORIAN
LE TRAIT
Sapeur
GRANGER MARION
BARENTIN
Sapeur
LHEUREUX SIMON
GRAINVILLE LA TEINTURIERE
Sapeur
GROBLEWSKI SEBASTIEN
GAILLEFONTAINE
Sapeur
LIMOUX ANGELINE
Caporal
GROULT ANTHONY
FECAMP
Caporal
LOISEAU GREGORY
ROUEN SUD
Sapeur
GUEDON SEBASTIEN
YERVILLE
Sapeur
LUCAS EDOUARD
ANGERVILLE L'ORCHER
Sapeur
GUERPIN STECY
FECAMP
Sapeur
MADELAINE JULIEN
GODERVILLE
Sapeur
GUILLAUME DAVID
VALMONT
Sapeur
MAHIEU BENJAMIN
VALMONT
Sapeur
GUILLESSER CLAUDE
CANY BARVILLE
Sapeur
MALLET LAURENT
PAVILLY
Pharmacien Cne
HAMON DOMINIQUE
DIRECTION
Sapeur
MARC BAPTISTE
OCTEVILLE SUR MER
Sapeur
HAMON TIMOTHEE
FONTAINE LE DUN
Sapeur
MARGUERITTE FLORIAN
NEUFCHATEL EN BRAY
Sapeur
HAREL QUENTIN
YVETOT
Caporal
MARTEL MICKAEL
BLANGY SUR BRESLE
Sapeur
HAUGUEL THOMAS
GODERVILLE
Sapeur
MAYER EMELINE
BOLBEC
Sapeur
HAUTECOEUR CHARLENE
LES GRANDES VENTES
Sapeur
MAZIRE MALIKA
FONTAINE LE DUN
Sapeur
HY PIERRE EMMANUEL
FORGES LES EAUX
Sapeur
MENDY ASSOLE
ROUEN SUD
Sapeur
JACQUET ALEXANDRE
LES GRANDES VENTES
Sergent-chef
MIAUX NICOLAS
SAINT AUBIN LES ELBEUF
Infirmier Principal
JAHIER STEPHANE
MONTVILLE
Sapeur
MILLET JONATHAN
ROUEN SUD
Sapeur
JOIGNANT LUCIE
FECAMP
Sapeur
MILLOIS ELODIE
LILLEBONNE
Caporal-chef
LAURENT ROMUALD
MONTIVILLIERS
Sapeur
MLODZINSKI KEVIN
MONTVILLE
Infirmier
LE CLECH AURELIE
GROUPEMENT SUD
Sapeur
MONCHOIS PAUL
FECAMP
Infirmier
LE GALL MARCEL
GROUPEMENT OUEST
Sapeur
MONTAGNON GUILLAUME
ROUEN SUD
Sapeur
LE MAU MARK
MONTIVILLIERS
Sapeur
MONVILLE CEDRIC
FECAMP
Sapeur
LEBRET MARINE
Sapeur
MORIN REMY
Sapeur
LECLERC ALEXIS MAXIME
GRAND COURONNE
Sapeur
MORONVAL AURELIEN
CRIQUETOT L'ESNEVAL
Sapeur
LECLERCQ MEDERIC
SAINT ROMAIN DE COLBOSC
Adjudant-chef
MOULIN FABRICE
LA LONDE
Sapeur
LECLERE SIMON
ROUEN SUD
Sapeur
MOUQUET NICOLAS
EU
Sapeur
LECOQ JUSTINE
DUCLAIR
Sapeur
MOURAIN MAXIME
BUCHY
Sapeur
LECOURBE MAXIME
LE GRAND QUEVILLY
Caporal
ORANGE ALLAN
BARENTIN
Sapeur
LECOUTRE JOFFREY
YPORT
Sapeur
PAIN MANON
BOLBEC
Sapeur
LEFEBVRE JEAN BAPTISTE
YVETOT
Sapeur
PARE ELSA
LE TRAIT
Sapeur
LELIEVRE ARNAUD
GODERVILLE
Sapeur
PATENOTRE MAXIME
CANY BARVILLE
Sapeur
LEMONNIER KEVIN
ELBEUF
Sapeur
PELTIER JIM
PAVILLY
Médecin Capitaine
LENOIR FLORIAN
GROUPEMENT SUD
Sapeur
PERRIER BENJAMIN
GAILLEFONTAINE
LE
SAPEUR-POMPIER 78
DE
SEINE-MARITIME
Grade
Agent
CIS
Sapeur
SIMEON GAETAN
TOTES
Sapeur
PETRY PATRICK
BARENTIN
Grade
Agent
CIS
Infirmier
PICAULT CALLE LESLIE
GROUPEMENT OUEST
Sapeur
SIMONNEAU DAMIEN
ROUEN SUD
Caporal
PIERRE FRANCOIS
BLANGY SUR BRESLE
Sapeur
TCHANGOU MAXIME
TOTES
Infirmier Principal
PILORGET FRANCK
DIRECTION
Infirmier
THEROULDE PIERRE
GROUPEMENT SUD
Sapeur
PION JULIE
EU
Sapeur
THILLOY SABRINA
VIEUX ROUEN SUR BRESLE
Sapeur
PLART JEREMIE
FONTAINE LE DUN
Sapeur
TOFFOLI GABRIEL
BOLBEC
Sapeur
POLLET TIFANY
LILLEBONNE
Infirmier
TROUSSE BEATRICE
GROUPEMENT SUD
Sapeur
PONS FLORIAN
BARENTIN
Sapeur
TURPIN KEVIN
ELBEUF
Sapeur
POUGEON JEREMY
FOUCARMONT
Sapeur
VAAST NICOLAS
GRANDCOURT
Caporal-chef
POURCHOT NICOLAS
LE TRAIT
Sapeur
VAILLANT JESSICA
LA NEUVILLE CHANT D'OISEL
Sapeur
PRAY CEDRIC
LA LONDE
Sapeur
VALLEE JUSTINE
VEULES LES ROSES
Sapeur
PRIEUR MAITE
Sapeur
VAN RAEMDONCK CINDY
INCHEVILLE
Sapeur
PROFIT JEAN PATRICE
CRIEL SUR MER
Infirmier
VANVERT AMELIE
GROUPEMENT SUD
Sapeur
QUEDVILLE EDDY
Vétérinaire Cne
VANWYNSBERGHE THOMAS
GROUPEMENT OUEST
Caporal
RAYER CATHY
PAVILLY
Sapeur
VARIN EDWARD
VALMONT
Sapeur
REMY LAETITIA
LA FEUILLIE
Sapeur
VAUCHEL MAXIME
CANY BARVILLE
Sapeur
RENAUX KEVIN
SAINT SAENS
Sapeur
VAUCLIN QUENTIN
BOSC LE HARD
Sapeur
ROUSSE LALANNE CECILIA
CRIQUETOT L'ESNEVAL
Sapeur
VERA CRUZ LEON
ROUEN SUD
Sapeur
ROUSSEL MATHIEU
VALMONT
Sapeur
VIGER FLORIAN
CRIQUETOT L'ESNEVAL
Sapeur
SALEM FABIEN
ELBEUF
Sapeur
VIOLETTE FLORIAN
ARQUES LA BATAILLE
Sapeur
SANNIER MANUELLA
Sapeur
WANLIN BENOIT
PAVILLY
Sapeur
SAULOT ANTHONY
OFFRANVILLE
Sapeur
WATTEBLED JESSICA
INCHEVILLE
Sapeur
SENECAUX MARC
ENVERMEU
Sapeur
XAVIER ALVES KEVIN
FORGES LES EAUX
Sapeur
SENECHAL SYLVAIN
LES GRANDES VENTES
Sapeur
ZANOUNE ABDEL AKIM
PAVILLY
Sapeurs-Pompiers Professionnels
Grade
Agent
CIS
Grade
Agent
CIS
Colonel
BENKEMOUN ANDRE
DIRECTION GENERALE
Lieutenant
HELLO VINCENT
GROUPEMENT EQUIPEMENT
Lieutenant
BLANDINE LEFORT
GROUPEMENT PREVENTION
Sergent
LEBRET GUILLAUME
CAUCRIAUVILLE
Infirmier
BREE FLORIAN
GROUPEMENT EST
Lieutenant
LEFEBVRE ANNE
FILT
Sapeur
COUCQ OLIVIER
CANTELEU
Caporal
LEFRANCOIS FABRICE
GAMBETTA
Caporal-chef
DAVID CHRISTIAN
CANTELEU
Sapeur
LESEILLE ARNAUD
GAMBETTA
Lieutenant
DELOUSTAL AURELIE
FILT
Caporal
LIAIGRE MARY
ROUEN SUD
Caporal-chef
DENIS MATTHIEU
DIEPPE
Capitaine
QUEROI FREDERIC
CAUCRIAUVILLE
Caporal
FRANCHETEAU DAMIEN
GAMBETTA
Sapeur
SOULHOL SEBASTIEN
ELBEUF
Sapeur
GUEGUEN OLIVIER
DUME D'APLEMONT
Lieutenant
TACONNET LUC
GROUPEMENT EST
LE
SAPEUR-POMPIER 79
DE
SEINE-MARITIME
Mutation, retraite
Grade
Adjudant-chef
Caporal
Adjudant
Adjudant
Commandant
Capitaine
Major
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Caporal
Adjudant-chef
Capitaine
Sergent-chef
Caporal
Caporal
Adjudant-chef
Lieutenant-colonel
Caporal
Caporal
Adjudant-chef
Commandant
Sergent-chef
Major
Caporal
Sergent-chef
Adjudant-chef
Agents
AVENNE LUC
BALE ALEXANDRE
BARTHLEN FRANCOIS
BERTIN JEAN FRANCOIS
BONS JEAN-LUC
CHAREYRE DE BEAUMONT PASCALE
CLAPSON WILLIAM
COLIN SEBASTIEN
COLLIBEAUX PAUL
COULADAIZE JEROME
DEMAILLY ANTHONY
DESIRESSE ROMAIN
DUPARC DAMIEN
DURDUX SEBASTIEN
EVANO JEAN MARIE
FERREIRA CHRISTOPHE
FONTAINE BENJAMIN
FOURCIN DOMINIQUE
FUCHS CHRISTOPHE
GREEN BENOIT
HAMON ERIC
LANGLAIS PATRICK
LAVENU FRANCIS
LE MOAL JEAN PIERRE
LEFOL JEAN LUC
LELCLERE OLIVIER
LEVICQ REGIS
LIEVRARD PHILIPPE
Affectation
GROUPEMENT PREVENTION
VETILLART
DUME D'APLEMONT
GAMBETTA
GROUPEMENT SUD
GROUPEMENT OUEST
DUME D'APLEMONT
GAMBETTA
CAUCRIAUVILLE
CANTELEU
DIEPPE
CAUCRIAUVILLE
ROUEN SUD
CAUCRIAUVILLE
CODIS
CANTELEU
VETILLART
DUME D'APLEMONT
GROUPEMENT OPERATIONS/PREVISION
CANTELEU
CAUCRIAUVILLE
GROUPEMENT OUEST
GROUPEMENT SUD
DUME D'APLEMONT
GROUPEMENT OUEST
DUME D'APLEMONT
DUME D'APLEMONT
GAMBETTA
Commandant
LIONS PATRICK
MISE A DISPOSITION
Commandant
Sapeur
Adjudant-chef
Adjudant-chef
Caporal
Sapeur
Caporal
Colonel
Caporal
Caporal
Caporal-chef
Lieutenant
Caproral
METRAS XAVIER
MOURAUX CAROLINE
NADAUD PATRICK
NOTHEAUX PATRICK
PAINSEC GILLES
PERSTNER GEOFFREY
PONS FRANCOIS
RENEE ERIC
ROUSSEL HUGUES
SCHNEERBERGER JULIEN
THEBAUT VINCENT
TIPHAGNE PHILIPPE
VENTURI BENJAMIN
CAUCRIAUVILLE
DUME D'APLEMONT
CAUCRIAUVILLE
GAMBETTA
GAMBETTA
DUME D'APLEMONT
DUME D'APLEMONT
DIRECTION GENERALE
ROUEN SUD
CANTELEU
GAMBETTA
VETILLART
GAMBETTA
LE
SAPEUR-POMPIER 80
DE
SEINE-MARITIME
Observations
Retraite
Mutation
Retraite
Retraite
Retraite
Mutation
Retraite
Mutation
Mutation
Mutation
Mutation
Mutation
Retraite
Mutation
Mutation
Mutation
Mutation
Retraite
Mutation
Mutation
Mutation
Retraite
Retraite
Retraite
Retraite
Mutation
Retraite
Retraite
Intégration directe
autre collectivité
Mutation
Mutation
Retraite
Retraite
Démission
Mutation
Mutation
Retraite
Mutation
Mutation
Mutation
Retraite
Mutation
Mariages, Naissances
Mariage d’Antonio VIEIRA et Séverine LEMAIRE le 26 novembre 2011 du CIS Aumale.
Louna PHILIPPE, née le
11 janvier 2012, fille du CaporalChef Philippe ROMAIN du CIS
Montivilliers.
Mariage le 7 juillet 2012 du Caporal Cyril DELABARRE du CIS Yvetot
avec Aurore JACQUET.
Lily-Rose LEROUX, née le
1er juillet 2012, fille du Sergent
Mathieu LEROUX et du Caporal
Aurléie LEROUX.
Mariage du Sapeur 1re Classe Matthieu LEBORGNE et d’Elise,
fille du c/c Alexis Patenôtre dit « Sissi » et de Muriel dit « Mumu »
célébré en l’église de Cany le 30 juin 2012 Patenôtre.
LE
SAPEUR-POMPIER 81
DE
SEINE-MARITIME
Mariage le 18 Aout 2012 du Caporal/chef Aliénor SENEZ du CIS Cailly (fille
du médecin Lieutenant Colonel Thierry SENEZ) avec M. Vincent
GUILLAUME.
Anouk TULON, née le 31 mars
2012, fille du Caporal Thomas
TULON du CIS Montivilliers.
Emma MORAND, née le 10 avril 2012, fille du Caporal Thibaut MORAND du
CIS Montivilliers.
Lisa TANAY, née le 12 mai 2012,
fille du Caporal-Chef Stéphane
TANAY, et de Florence TANAY,
petite-fille de l’Adjudant Honoraire
Alain TANAY, petite sœur de Lucas
et Louanne.
LE
La première photo du petit Lucas
Collinet, né le 23 novembre 2012 fils d’Olivier Collinet et Petit fils
du Lieutenant-Colonel Jean Pierre
Collinet
Zoé LINDER, née le 5 octobre 2012, fille du Caporal-Chef Jonathan LINDER,
Président de l’Amicale des Sapeurs-Pompiers de Caudebec-en-Caux, et de
Amandine LINDER, petite sœur.
SAPEUR-POMPIER 82
DE
SEINE-MARITIME
Décès
Liste des Sapeurs-Pompiers Décédés.
GRADE
NOM
PRENOM
CENTRE
AGE
Caporal
OZANNE
Alain
Dumé d'Applemont
67 ans
Médecin Capitaine
GUILLOU
Patrick
Groupement Ouest
54 ans
Sapeur
BERTIN
Jules
Buchy
80 ans
Sergent Chef
TORCHY
André
Bosc Le Hard
88 ans
Adjudant
LEBRETON
Yves
Duclair
57 ans
Capitaine
DELAMARE
Joffre
Grand Couronne
98 ans
Sapeur
LEFEBVRE
Roger
Gournay En Bray
80 ans
Sergent Chef
TROCHET
Jean Paul
Dieppe
60 ans
Sapeur
GUEROUT
Lugder
Saint Nicolas d'aliermont
87 ans
Sergent
MALLET
Ghislain
Rouen
60 ans
Caporal Chef
BRARD
Daniel
Forges Les Eaux
65 ans
Sergent
BARBARAY
Jean Bernard
Cany Barville
58 ans
Colonel
MENAGE
Christian
SDIS 76
54 ans
Sergent Chef
Honoraire
COSSARD
Joel
FOUCARMONT
57 ans
Major
DEBOSSE
Marc
GRANDCOURT
59 ans
Caporal Chef
NOYON
Jean Marie
AUMALE
81 ans
Caporal Chef
BREANT
Roland
BARENTIN
68 ans
Caporal Chef
VAUTIER
Michel
ANGERVILLE L ORCHER
63 ans
Sapeur
PETITJEAN
Alain
CAUCRIAUVILLE
63 ans
Sergent Honoraire
DURAND
Jean Pierre
MONTIVILLIERS
56 ans
Lieutenant Colonel
BLANCHET
Maurice
LE HAVRE
87 ans
Sergent Honoraire
LEFEBVRE
Michel
ST VAAST D EQUIQUEVILLE
60 ans
Caporal
SORTAMBOSC
Michel
FECAMP
49 ans
Lieutenant
MORISSET
Gérard
BACQUEVILLE EN CAUX
70 ans
Caporal
BOUGON
Robert
BOSC LE HARD
84 ans
Sapeur 2ème
VILLIERS
Maurice
RICHEMONT
77 ans
Caporal Chef
POULTIER
Henry
ST AUBIN LES ELBEUF
80 ans
Caporal Chef
MONNIER
Patrick
LA MAILLERAYE
56 ans
Caporal Chef
BERTIN
Pierre
MONTIVILLIERS
86 ans
Médecin Capitaine
MIQUIGNON
Jacques
AUMALE
87 ans
Sapeur 1ère
QUILAN
Claude
OFFRANVILLE
72 ans
Caporal
RAYER
Cathy
PAVILLY
23 ans
Sergent Chef
VERDURE
Sébastien
BARENTIN
39 ans
Sapeur
JOURNIAC
Charles
BLANGY SUR BRESLE
76 ans
Sapeur
DEVE
Michel
FONTAINE LE DUN
79 ans
Capitaine Honoraire
QUENNEVILLE
Paul
ST AUBIN LES ELBEUF
94 ans
Lieutenant Honoraire BOUCHER
Bernard
INCHEVILLE
78 ans
Lieutenant Honoraire HEMARD
Olivier
BOSC LE HARD
91 ans
Sapeur
Roland
EU
59 ans
RENARD
LE
SAPEUR-POMPIER 83
DE
SEINE-MARITIME
Index des annonceurs
ALINEA�� 60
BRENNTAG NORMANDIE PICARDIE�� 8
CABOT CARBONE�� 22
CLINIQUE SAINT HILAIRE �� 4
CONSEIL GENERAL DE SEINE-MARITIME�� 4e de Couv.
CREDIT AGRICOLE NORMANDIE �� 6
ETC IMPRIMERIE�� 10
GPN USINE DE GRAND QUEVILLY�� 22
LBC TANK TERMINALS - SOTRASOL�� 3e de Couv.
LEROY MERLIN ISNEAUVILLE �� 2e de Couv.
LUBRIZOL FRANCE �� 60
NOVACEL S.A.�� 60
SNC LES DOCKS DE ROUEN�� 10
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LE
SAPEUR-POMPIER 84
DE
SEINE-MARITIME
Entrepôts
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en vrac
Chaussée R. Meunier - 76600 LE HAVRE
Téléphone : 02 35 42 22 62
Fax : 02 35 42 47 49
Siège Social : 20, avenue Robert Schuman
13002 MARSEILLE
Téléphone : 04 91 91 52 55
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2012 N° 62

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