viens, la mort, on va danser
Transcription
viens, la mort, on va danser
GALERIE MAÏA MULLER 19, rue chapon 75003 paris 09 83 56 66 60 - 06 68 70 97 19 [email protected] www.galeriemaiamuller.com Myriam Mihindou - Déchoucaj’3 65,5 x 80 cm - collection de l’artiste, protégée par l’ADAGP Paris, Haïti, Port au Prince 2004/ 2006 - tirage Dahinden exposition inaugurale VIENS, LA MORT, ON VA DANSER sur une idée de Philippe Piguet vernissage le samedi 23 mars de 16 à 20h exposition du 23 mars au 11 mai 2013 La Galerie Maïa Muller s’agrandit. Installée depuis trois ans et demi à Saint-Germain-des-Prés, elle déménage au 19 rue Chapon dans le 3ème arrondissement de Paris. Maïa Muller présente des artistes de la scène émergente, en peinture, dessin, gravure et sculpture. La ligne directrice, contemporaine, figurative, volontairement singulière, répond à des coups de cœur. Samedi 23 mars 2013 exposition inaugurale : « Viens, la mort, on va danser » sur une idée de Philippe Piguet. Sujet intemporel, la mascarade de la mort, ses multiples représentations se déclinent en dessin, gravure, peinture et photographie. Cette exposition de groupe sur le thème du fantastique, du macabre et autres curiosités, réunit les œuvres contemporaines des artistes de la galerie, celles d’artistes invités et des gravures anciennes. Exposition du 23 mars au 11 mai 2013 Préface de Philippe Piguet Artistes : Vincent Bizien, Philippe Cognée, Philippe Favier, Sacha Ketoff, Christian Lhopital, Aurélien Louis, Eudes Menichetti, Myriam Mihindou, Hélène Muheim, Maël Nozahic, Arnulf Rainer, Arnaud Rochard, Barthélémy Toguo. Gravures anciennes de Rodolphe Bresdin, Francisco Goya et Odilon Redon. Maïa Muller et Philippe Piguet tiennent à remercier les artistes et leurs galeries: Galerie Bartschi, Genève - Galerie Daniel Templon, Paris - Galerie Lelong, Paris Galerie Paul Prouté, Paris - Galerie Polaris, Paris et Eric Touchaleaume. « Viens, la mort, on va danser » Ce pourrait être un bal masqué. Un de ces bals où l’on se croise sans savoir qui l’on est. Où l’on se court après jusqu’à se perdre dans les dédales d’un labyrinthe. Où l’on se parle persuadé d’avoir déniché sous le masque l’âme sœur. Ce pourrait être un jour d’orage. Un jour au noir. Un noir d’encre, dense et profond, comme Hugo sait si bien l’employer à faire naître tout un monde enfoui, secret, inquiétant. Ce pourrait être l’un de ces cabinets dont Des Esseintes recouvrait les tentures cramoisies des estampes de Jan Luyken, « artiste fantasque et lugubre, véhément et farouche » dont Huysmans décrit avec grande précision dans À rebours la série de ses Persécutions religieuses : « …des planches où hurlait le spectacle des souffrances humaines, des corps rissolés sur des brasiers, des crânes décalottés avec des sabres, trépanés avec des clous, entaillés avec des scies, des intestins dévidés du ventre et enroulés sur des bobines, des ongles lentement arrachés avec des tenailles, des prunelles crevées, des paupières retournées avec des pointes, des membres disloqués, cassés avec soin, des os mis à nu, longuement raclés avec des lames… » Viens, la mort, on va danser. « La danse de mort », August Strindberg en a fait en 1900 le prétexte d’une puissante pièce de théâtre, entre naturalisme et symbolisme, offrant à son héros une véritable expérience mystique. Une danse au bord de l’abîme, l’invitant à fouiller les entrailles de son univers intérieur pour lui permettre d’atteindre la révélation de l’immortalité de l’âme. La mort danse. La mort rôde. La mort nous hante. Elle nous fascine autant qu’elle nous effraie. Tout le monde en a peur mais tout le monde veut danser avec elle. Dürer la grave de la pointe de son burin pour la faire chevaucher en cavalier altier. Füssli la figure sous les traits démoniaques et cauchemardesques d’un incube. Goya lui prête les traits de vieilles sorcières. Bresdin en réalise une gravure au thème d’une époustouflante « Comédie ». Redon, son élève, en dédie une image lithographiée à Flaubert. Ensor la masque sous toutes les coutures pour en faire l’égérie d’improbables carnavals. Et la mort n’a pas dit son dernier mot… Viens la mort, on va danser. Ici, la danse de mort est à l’écho de la vie. Elle se veut tour à tour onirique, rituelle, festive, endiablée, impatiente, vitale, grotesque, macabre, bruyante, colorée, etc. La mort y est le vecteur d’un imaginaire sans cesse renouvelé. Tout concourt à en dénier le tabou et à en transcender l’événement pour faire œuvre. Squelettes, crânes, masques, démons, cadavres, reliques, manèges, transes…, la mort n’est que passage, voire renaissance. « Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître », disait Marguerite Yourcenar. Ph.P. Vincent Bizien Représenté par la Galerie Maïa Muller, Paris Entrée Danse le noir technique mixte sur papier 100 x 140 cm technique mixte sur papier 100 x 140 cm Les oeuvres de Vincent Bizien se présentent comme des rets, à la gouache ou au crayon, entre lesquels apparaissent des formes et des figures. La fluidité des couleurs, l’entrelacs des lignes, le jeu des transparences, définissent un univers mouvant et clos au sein duquel une figure se met à vivre et à se débattre. En suivant les aléas de son geste, ainsi que les accidents du parcours, l’artiste capture des images souvent fragmentaires et violentes. Dans la plupart des cas, ces images font référence à l’être humain. Quand on la considère du point de vue de son procédé, la démarche de Vincent Bizien rappelle inévitablement celle des surréalistes. Mais l’intention n’est pas la même. Car l’artiste n’a pas pour dessein ultime d’ouvrir des portes sur les étrangetés de l’inconscient. Si les images qui surgissent appartiennent à des zones obscures de la pensée, elles s’offrent surtout comme la conséquence psychique et physique du choc provoqué par le monde contemporain sur l’individu. Elles sont la traduction d’une collision, elles sont la cristallisation ou la condensation de ce que les informations venues du monde produisent sur l’état intérieur d’un être. On peut donc dire, de manière abrupte, que ce sont des images traumatiques [...]. Anne Malerbe Vincent Bizien est né le 13 avril 1968. Vit et travaille à Paris Expositions personnelles 2011 More end More, Ladiray Gallery, Londres 2010 Show Off, Foire d’Art Contemporain Paris, Galerie Jérôme Ladiray 2009 Nobody’s Land, Galerie Jérôme Ladiray, Rouen 2008 Et vous garderez la tête… Galerie Trafic, Paris 2007 La Magie, Galerie Jérôme Ladiray, Rouen 2006 Entre les gouttes, Galerie Trafic, Ivry-sur-Seine 2001 Season’s Greetings, Galerie Trafic, Ivry-sur-Seine Twenty Gods the Beautifull Church, Galerie Polaris, Paris 1999 Galerie Polaris, Paris 1998 Chimera, A. U Base Gallery, New York 1997 Galerie Polaris, Paris 1996 Galerie Polaris, Paris 1994 Galerie Raph Debarnn, Paris 1991 Galerie Hofmann, Paris Expositions collectives 2013 Viens, la mort, on va danser, Galerie Maïa Muller, Paris 2011 Fais gaffe Bobby…, Galerie le Réalgar Saint-Etienne Drawing Now, Carrousel du Louvre, Paris 2010 Ten Years Hunting Trophies, Parker’s Box, Brooklyn, New York Brussels Drawing Art Fair, Trafic Galerie, Bruxelles 2009 Quirk Drawing 3, Parker’s Box, Brooklyn, New York Liberté, Galerie Trafic, Paris Slick dessin, Paris Slick Foire d’Art Contemporain, Le 104, Paris 2008 Slick Foire d’Art Contemporain, Le 104, Paris Pas Sage, Galerie Trafic, Paris Le Dessin, Galerie Trafic, Paris 2007 Premier Salon du dessin Contemporain, Galerie Trafic, Paris Slick Foire d’Art Contemporain, La Bellevilloise, Paris 2006 Fondation Massini, Nice Galerie Trafic, Ivry-sur-Seine Slick Foire d’Art Contemporain, La Bellevilloise, Paris 2003 Galerie Polaris, Paris Private Collector Gallery, Dublin/Cork 2002 Galerie Polaris, Paris Galerie Trafic, Ivry-sur-Seine 2001 Galerie Polaris, Paris Art Brussell, Galerie Polaris, Bruxelles 2000 Et plus si affinités, Espace Privé, Paris Galerie Polaris, Paris 1999 Galerie Polaris, Paris 1998 Vingt ans, déjà, Centre Culturel La Passerelle, Saint-Brieuc Gramarcy Art Fair, A.U Base Gallery, New York Downtown Art Exchange, A.U Base Gallery, New York Galerie Polaris , Paris 1996 FIAC, Galerie Polaris, Paris 1995 Le Dessiné, Galerie Polaris, Paris FIAC, Galerie Polaris, Paris 1993 Exposition des félicités de l’E.N.S.B.A, Paris Philippe Cognée Représenté par la Galerie Daniel Templon, Paris Vanité argent 4 peinture à la cire sur toile 162 x 130 cm Philippe Cognée explore depuis vingt ans les possibilités de l’épuisement de l’image. Le peintre a développé une pratique singulière qui s’inspire de la photographie associée à un travail sur les effets de la peinture à la cire chauffée sur la toile. Architectures urbaines, vues aériennes, supermarchés, usines de recyclage, sont autant de thèmes qui ont intéressé l’artiste. « Du local au global, de la mémoire aux énigmes du présent, du doute généralisé qui saisit nos sociétés, [...] de ce réel balisé et insaisissable, le peintre brosse un portrait fascinant.» Guy Tosatto Actualités 2013 Exposition collective Vues d’en haut, Centre Pompidou Metz, Metz, France Expositions personnelles Les architectes, Galerie Daniel Templon, Paris, France Philippe Cognée, Musée des Beaux Arts de Dôle, Dôle, France Né en 1957, Philippe Cognée vit et travaille à Nantes. Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes, il a reçu le Prix de Rome en 1982 et a été Lauréat de la Villa Médicis en 1990. En 2004, il a été nominé pour le Prix Marcel Duchamp. Il enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris depuis 2005. Principales expositions 2012 Philippe Cognée, Musée de Grenoble, Grenoble, France Gallery Litvak, Tel Aviv, Israël 2011 Écho, Château de Versailles, France Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse 2009 Passages, Galerie Daniel Templon, Paris, France Par delà les villes…, Galerie de l’Ancien Collège, Châtellerault, France Radiographies urbaines, Collégiale Notre-Dame de Ribérac, Ribérac, France 2008 Johyun Gallery, Séoul, Corée du Sud Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse Carcasses, Galerie Daniel Templon, Paris 2007 Troubles, Johyun Gallery, Séoul, Corée du Sud Frac Haute-Normandie, Sotteville-lès-Rouen, France Teo Gallery, Tokyo, Japon Philippe Favier Représenté par la Galerie Guy Bartschi, Genève Abracadavra (sélection) eaux-fortes sur plaques de cartes de visite, Atelier René Tazé, 5 x 7 cm - 6 x 11 cm Apparu sur la scène artistique au début des années quatre-vingt, Philippe Favier s’est immédiatement distingué des courants picturaux dominants (graffitiste, Figuration libre, Trans-Avant-Garde) par sa verve de conteur, sa délicatesse et son humour. Privilégiant une échelle miniature, pied de nez à une certaine grandiloquence caractérisant l’art de l’époque, il développe, à l’instar d’un écrivain sur sa feuille de papier, un univers qui emprunte tant aux scènes ordinaires du quotidien qu’au très vaste répertoire de l’histoire de l’art, des danses macabres médiévales aux féeries exotiques des Orientalistes. Durant quelques années, il adopte un mode très complexe de collage, avant de passer à une adaptation de la technique du fixé sous verre. Avec une virtuosité éblouissante, il compose alors des séries où les références à Bonnard et à Matisse constituent comme autant d’hommages et de clins d’œil – à l’échelle d’une carte postale – à de grands aînés dont il n’aurait pas démérité. Amoureux du détail, il travaille en orfèvre, cisèle ses figures, guilloche ses fonds. Il retrouve la patience des enlumineurs, jusqu’à revisiter les circonvolutions mutines et fantasmagoriques des manuscrits du Moyen Âge. Guy Tosatto Actualités 2013 Lucky one, Maison européenne de la photographie, MEP, Paris Philippe Favier est né en 1957 à Saint-Étienne. Vit et travaille entre Veaunes et Nice. Principales expositions 2013 Lucky one, Maison européenne de la photographie, MEP, Paris 2012 Corpuscules, musée Granet, Aix-en-Provence 2005 Géographie à l’usage des gauchers, Musée d’Art contemporain, Lyon 2000 Dès l’équilibre, Bibliothèque nationale de France, Paris 2001 Mise en scène, scénographie et costumes de Pelléas et Mélisande, Opéra de Saint-Étienne 1996 Philippe Favier, Musée d’Art moderne, Saint-Étienne 1996 Philippe Favier, Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris 1987 Rencontre avec Yvon Lambert 1985 Séjour romain à la Villa Médicis 1981 Participation à Cent peintres (peintures de chevalets), galerie NRA, Paris Sacha Ketoff Représenté par la Galerie Maïa Muller, Paris Chouette momifiée Oiseau longues pattes mine sépia sur papier paraffiné 190 x 180 cm mine sépia dark sur papier paraffiné 185 x 213 cm L’œuvre actuelle de Sacha Ketoff est une des œuvres graphiques les plus impressionnantes, les plus captivantes du moment. Impressionnante car quelques soient les techniques qu’il emploie (aquarelle, mine de plomb, crayon de couleur) il les maîtrise brillamment, non pas par goût de l’artifice, mais parce qu’elles sont par rapport à son propos si justes, qu’elles incarnent profondément, avant tout langage, le sens qu’il désire. Grâce à elles, nous sommes au cœur de l’art. Ici l’expression n’a pas besoin d’autres concours.[...] Il préférait l’air à la terre, avec avions, vols et pilotes de chasse. Il en est toujours de même, les héros que j’évoque de son œuvre sont des « O.U.M » « OISEAU. URBAIN. MALCHANCEUX » et particulièrement, le plus déconsidéré d’entre eux, le pigeon, le pigeon mort, le pigeon écrasé sur l’asphalte qu’il ramasse, à qui il redonne vie mais une vie sublime grâce à la beauté des formes qu’il crée, semblables à celles qui animent « l’aile » des poètes, des peintres et des philosophes. Le plus ordinaire, le plus négligé devient le plus précieux, ce dont on dit qu’il faut y tenir plus qu’à la prunelle de ses yeux. Sacha Ketoff, amoureux du jeu et du paradoxe, s’en sert pour, grâce à une forte tension esthétique et éthique, créer une émotion extrême. Il faut regarder très attentivement ces « O.U.M » nous rappelant que la pensée transforme le plomb en or. Ces dessins sont le fruit d’une concentration qui permet de vivre, trait par trait, cette métamorphose mais ils ne sont qu’une part de l’œuvre de Sacha Ketoff qui, par ailleurs, nous confronte à la mort et à sa fascination qui maintient en vie ou, au contraire, qui nous livre aux contorsions, « aux grotesques » des récits, des riches heures de nos vies : désirs, maladies, luttes et plaisirs, féminin, masculin, palmiers et palais, tentations et fuites dans des sarabandes à l’humour grinçant où les mythes anciens et modernes entrent dans la danse. Les dessins de Sacha Ketoff sont ceux d’un monde aux multiples existences. L’air de rien avec sa troupe « de drôles d’oiseaux », ceux de la mémoire, des nuits et des jours, Sacha Ketoff, comme l’a fait Egon Schiele nous emmène au plus profond de l’anima, de l’énergie, de la noblesse de la douleur humaine. Le corps est ouvert comme un livre et le plus humble ne peut plus être offensé. Olivier Kaeppelin Sacha Ketoff Formations 1973 Etudes d’architecture, U.P.6 ENSBA Paris 1971 Etudes d’architecture, U.P.5 ENSBA Paris 1969 Académie des Beaux-Arts Milan ( Academia di Brera), section peinture. Spécialisation en Histoire de l’Art sur les primitifs italiens Points de départ 1969 Collaboration avec la Galerie d’Art de Franco Toselli à Milan et par ce biais relations suivies avec les tenant de l’Arte Povera, rencontrés par ailleurs quelques années auparavant : principalement Luciano Fabro, Alighiero Boetti, Michelangelo Pistoletto. Plus tard et par le même canal, rencontre avec Joseph Beuys et Cy Twonbly. Relations suivies avec Jean Prouvé et Paul Virilio. Expositions 2013 Viens, la mort, on va danser, exposition de groupe, Galerie Maïa Muller, Paris 2012 Salon du dessin contemporain, Caroussel du Louvre, Galerie Maïa Muller, Paris Exposition personnelle, Oiseaux urbains malchanceux & mythologie personnelle, Galerie Maïa Muller, Paris 2008 Exposition de groupe, château de Tours. Catalogue 2006 Centre Pompidou, Paris. Les peintres de la vie moderne, octobre novembre Donation de la collection photographique de la caisse des Dépôts et Consignations 2004 Exposition de groupe, Sténopés, Caixa de Depositos, Lisbonne 2002 Exposition de groupe, Galerie du Fleuve, Paris 1995 Installation urbaine. 81 têtes de poisson, ville de Perpignan Exposition de groupe, Galerie Farid Cheib , Los Angeles Exposition personnelle, installation. 81 têtes de poisson en sel. Chapelle de l’hôpital Charles Foix, Ivry, dans le cadre du CREDAC 1993 Exposition personnelle, « Babylone, annexe du monde », Musée de l’Evêché et Galerie du CAUE, Limoges Exposition personnelle, « Babylone, annexe du monde », Galerie Francesco Machado, Girona, Espagne FIAC, exposition de groupe, Galerie De Thugny-Lamarre 1992 Exposition personnelle, « Chiffre Hindous », Salon « Découvertes », Grand Palais, Paris Exposition de groupe, Galerie Touchaleaume, Paris 1991 Exposition de groupe, Galerie Dowtown , Paris Exposition de personnelle, « Anomymes », Galerie de Tugny-Lamarre, Paris 1990 Exposition personnelle, «Troie, images votives de la ville», Galerie de Tugny-Lamarre, Paris 1984 Exposition de groupe, «Ruine als vervolg roman», Institut néerlandais d’Architecture, Amsterdam 1973 Travail sur la thématique du siège éjectable, de l’avion combat, de l’accident aérien Exposition de groupe. « Siège poème » Maison des Arts et de la Culture de Créteil Exposition personnelle, « Experimental seat », Galerie Space, Paris Exposition personnelle, « Aircrash » Galerie Francis Lacloche, Paris Catalogue, textes de Paul Virilio Exposition de groupe, Galerie « Internove », Rome Christian Lhopital Représenté par la Galerie Polaris, Paris Strange wedding 04 Strange wedding 07 poudre de graphite sur papiers assemblés 75 x 105 cm 2011 poudre de graphite sur papiers assemblés 75 x 105 cm 2011 [...] Depuis 1999, mon champ de recherche en grand format m’a amené à la réalisation de dessins muraux in situ à la poudre de graphite, matière très légère et volatile, d’un fort pouvoir couvrant, déposée à l’aide d’un chiffon, par frottage du plat de la main, du bout des doigts et par griffures avec les ongles. Ce qui m’intéresse, c’est l’immensité du mur, le surdimensionnement, et l’expérience très physique d’un dessin qui sera éphémère. Le travail préparatoire est primordial ; je m’imprègne de «l’esprit du lieu», de l’espace, du volume. Jusqu’à la réalisation, j’accumule des esquisses de composition générale et de certains détails dans un cahier dont je me sers ensuite comme d’un «garde-fou». Sur place je dessine avec liberté et spontanéité laissant une large place à l’improvisation, au rythme et au mouvement d’une façon quasi musicale. Des fleurs suspectes, des lutins facétieux, des monstres hybrides ricanants, nés de la poussière du graphite et du grain du mur émergent dans une infernale sarabande tumultueuse. Le dessin pourrait ne pas s’arrêter, se poursuivre à l’infini. Le dessin comme prurit, humeur et langage. Christian Lhopital, 2010 Actualité 2013 Splendeur et désolation, cabinet d’art graphique, Musée d’Art moderne de Saint-Etienne, 23 février - 26 mai Christian Lhopital est né en 1953 à Lyon, où il vit et travaille. diplômé ENBA, Lyon Principales expositions 2012 Faire Tache, Galerie Polaris, Paris 2011 Une terrible beauté est née, 11e Biennale de Lyon, Commissaire Victoria Noorthoorn 2009 Opening Night, Galerie Polaris, Paris 2008 L’énigme demeure, Musée d’Art contemporain de Lyon Ces rires et ces bruits bizarres, Galerie Domi Nostrae, Lyon Un léger doute, Le Ring, Artothèque Nantes 2007 Dream Drame, Galerie Polaris, Paris 2006 Le Pavillon silencieux, Galerie Domi Nostrae, Lyon Wall dreamer, Galerie Polaris, Paris 2005 Récidive, commissaire Eric Brunier, forum d’Art contemporain, Luxembourg 2003 Mauvais état, dans le cadre de Eau et gaz à tous les étages MAMCO, Genève, Suisse 2002 Turbulences 1#, Espace Arts plastiques, Vénissieux Turbulences 2#, La Halle, Pont-en-Royans 2001 La réalité serait-elle dans son essence obsessionnelle, galerie Domi Nostrae, Lyon Erased Move, Musée Géo-Charles, Echirolles Aurélien Louis Représenté par la Galerie Maïa Muller, Paris Shaman Tuva technique mixte, papier couleur 21 x 29,7 cm 2013 Pourquoi ne pas imaginer le dessinateur, conscient de ce qui l’entoure, pris dans les multiples et contradictoires effets du monde contemporain, en ne s’arrêtant pas seulement sur les aspects plastiques et esthétiques? Il ne dessine plus le motif (pommes, compotier, paysage, montagne Sainte-Victoire) mais la complexité actuelle, visible et invisible, faite de formes, d’idées, de concepts et de remises en cause de l’ordre établi. Sans être un sauveur ou un vengeur, il veut mettre en images les convulsions de la Terre, les retournements de la politique, les mises au point de la science et les possibles issues immatérielles de l’artiste. Il se nourrit de documentaires, de blogs, d’ouvrages scientifiques et polémiques, de graphismes, d’échelles et de problèmes. De ses longues et anciennes discussions avec l’ordinateur, Aurélien Louis, en revenant au papier et à l’encre, a gardé quelque chose du pixel, fragmentant à l’infini ses représentations abstraites ou concrètes de milliers de petits points, de centaines de petites entités (des spermatozoïdes parfois) qui révèlent un rapport certain avec la géométrie fractale et autres merveilles scientifiques. Cette fragmentation est équivalente à celle de ces centres d’intérêt, qui donne à son travail l’allure d’une encyclopédie en devenir, sans guère de rigueur mais sans aucun dogmatisme. La concentration de ce savoir encyclopédique, indispensable pour saisir le monde d’aujourd’hui qui se décompose et recompose à vue d’oeil, en un ensemble de dessins ou en un seul dessin, est à la fois une entreprise déraisonnable et la seule chose à faire pour Aurélien Louis. Qu’une plante du genre de l’acacia puisse ressentir une douleur et en communiquer le danger à ses congénères et voilà une porte du dessin prête à s’ouvrir. Que des individus sis à l’autre bout du monde agissent dans des pratiques et des proportions qui lui semblent adéquates. Que des résonances littéraires et des représentations sonores reviennent à son souvenir, et voici l’artiste prêt à mettre en place les prémisses d’une écologie plastique du dessin. François Bazzoli Aurélien Louis, né en 1975, vit et travaille à Marseille Expositions personnelles 2012 Rebis, Galerie Maïa Muller, Paris. 2011 Blind Spot, Galerie Vipart, Marseille. 2010 Twisting-Twisting, Galerie Vipart, Marseille. Édition d’un catalogue Sélection expositions, participations et événements 2013 Viens, la mort, on va danser, Galerie Maïa Muller, Paris Sur le Chamanisme, Galerie Saint Laurent, Marseille 2012 Galerie Saint Laurent, Marseille Art Gant, Contemporary drawing fair, stand Vipart Galerie, Gant Art on paper, Contemporary drawing fair, stand Vipart Galerie, Bruxelles 2011 Tir groupé, Galerie Maïa Muller, Paris Christmas Art Fair stand Galerie Vipart, Galerie Hors Les Murs, Marseille 2010 Performance, Instant narrative, Dora Garcia, Fracpaca, Marseille. www.fracpaca.org Atelier National, Marseille. www.ateliernational.com Chic dessin, Vipart Galerie, Atelier Richelieu, Paris 2009 Espace Béchard, Isle sur la Sorgues 2006 Topiary, Villa Estelle, Cagnes sur Mer Publication sur Visual Complexity, Manuel Lima, NewYork. www.visualcomplexity.com Le Youkounkoun, il est...Là ! Ateliers de Lorette, Marseille 2005 Spécimens, La mutuelle découpable, A la plage 3, Toulouse Ateliers PK182, Paul Maurin, Paris. www.pk182.free.fr 2004 Canicula, Ateliers PK182, Galerie Matara, Marseille Nature morte et Les voisins, hors-série Nature morte / Still life, collectif Incident, Paris Tulipamwe workshop, Windhoek, Unam Gallery, Omba Gallery, Namibie Un peu plus à l’ouest, Astérides, Galerie de la friche Belle de mai, Marseille 2002 Entoptique, vdjing, (écritures de concert TRIO), Erik Truffaz, Malcolm Braff, Joël Bastard Hic & Nunc, Search Art, « Les pièces // The pieces », Valéry Grancher. www.nomemory.org 2001 Association P.K.182 (Jean-François Roux, Frédéric Trialon, Aymeric Louis), Belle de mai Membre du Gratin, liste de diffusion, Antoine Schmitt, Paris. www.gratin.org Héritage, Galerie de la friche belle de mai, E.S.B.A.M, Marseille Bibliographie Catalogue Twisting Twisting, Galerie Vipart, texte F. Bazzoli. Tirage 40 exemplaires F. Bazzoli, printemps 2010, Journal Sous officiel, n° 044, p 4, Germinale 2010 Des cartes pour se perdre, Cartes et géographie dans l’art contemporain, Barbara Denis-Morel, La carte dans tous ses états, volume collectif, Magali Hardouin et Nicole Lucas, Editions Le Manuscrit, 2010 L’Art renouvelle le lycée, L’éloge de la couleur 2002 - Dislocation 2003, Editions Muntaner, mars 2005 Tulipamwé, International Artists Workshop, Namibia, 2003. Coordination et préface de Jo Rogge Un peu plus à l’ouest, catalogue Astérides, février, 2004. Tirage 500 exemplaires More I think More I think More, 3bisF / Collision Art, Aix en Provence, 2003 Etudes, résidences, voyages 1996 - 2001 - E.S.B.A.M, 1999 - D.N.A.P, 2001 - D.N.S.E.P, Marseille 1991 - 1996 - BT dessinateur maquettiste, Lycée Marie Curie, Marseille 2009 - 2010 - Bruxelles - Belgique 2008 - Iquitos - Pérou 2006 - 2007 - Tel Aviv, Israël 2006 - Bruxelles, Belgique 2003 - Tulipamwe workshop, Namibie 2001 - Guyane française Eudes Menichetti Représenté par la Galerie Maïa Muller, Paris De profundis Je ne suis pas encore tout à fait mort pyrogravure et pierre noire sur bois 122 x 84 cm aquarelle sur papier 100 x 56 cm Eudes Menichetti pratique aujourd’hui l’autoportrait avec humour et fantaisie en utilisant l’imagerie anatomique et le journal intime de sa vie privée. II y cherche ce que l’on refoule dans ce genre entériné par l’histoire de l’art : les réseaux très complexes du systeme nerveux, ou des vaisseaux sanguins, les viscères. Toute cette partie sous jacente, qui pour faire partie de nous-même et de notre ego, n’en est pas moins pour autant notre inconnue. En réponse à la question « Qui suis-je ? » Eudes Menichetti, expose, dissèque et sonde le corps humain (son corps) pour mieux explorer Ie monde cérébral avec la volonté de s’expliquer (le monde), l’existence et le potentiel humain [...]. Christian Laune Eudes Menichetti, né en 1966 à Antony. Vit et travaille à Montreuil Expositions personnelles 2013 Eudes Menichetti, Galerie Maïa Muller, Paris 2012 Galerie Maïa Muller, Paris - Galerie de l’Ecole des beaux-arts de Poitiers - Galerie le Mouton Noir, Poitiers - Galerie ChantiersBoîteNoire, Montpellier 2011 Fantômes baroques, Galerie Maïa Muller - Paris 2010 Peintures métalliques, Galerie Maïa Muller - Paris 2009 Galerie Maïa Muller - Paris 2008 Galerie ChantiersBoîteNoire - Montpellier 2007 Galerie ChantiersBoîteNoire - Montpellier 2006 APACC - Montreuil 2005 L’Endroit - Le Havre 2001 L’Appartement - Barcelone 1995 Extra Ball, ENAC, Toulouse - Que dit il ?, Galerie Colombani-Robin, Paris - Game Over, Galerie Beau-Lézard - Sète 1994 Rébus, exposition organisée par le FRAC, Lattes - Oeuvres sur papier, Artothèque de Nîmes 1993 Découvertes, Galerie Beau-Lézard - Paris 1991 Galerie Aldébaran - Baillargues Expositions collectives 2013 Viens, la mort, on va danser, Galerie Maïa Muller, Paris 2012 Drawing now, Caroussel du Louvre, Galerie Maïa Muller - Paris Galerie ChantiersBoîteNoire - Montpellier 2011 Hey !, Halles Saint-Pierre - Paris Art Paris, Grand Palais, Galerie Maïa Muller - Paris Dessins, Galerie Pascaline Mulliez - Paris 2010 Slick, Galerie Maïa Muller - Paris Salon du dessin contemporain, Caroussel du Louvre, Galerie Maïa Muller - Paris Drawing room, Galerie ChantiersBoîteNoire - Montpellier 2009 Salon du dessin, Galerie ChantiersBoîteNoire - Montpellier Phase zéro, Galerie Serge Aboukrat - Paris Dessins, Galerie Maïa Muller - Paris Dans quelle étagère, Galerie Domi Nostrae - Lyon Big Up, Écuries de Baroja - Anglet 2008 Preview Berlin, stand Galerie ChantiersBoîteNoire - Berlin La dégelée Rabelais, La Panacée et collection publique, FRAC Languedoc Roussillon 2007 Preview Berlin, stand Galerie ChantiersBoîteNoire - Berlin Dessine moi un.., Galerie Serge Aboukrat - Paris 2005 Galerie Aéroplastics - Bruxelles 1999 Maison d’Art contemporain Chaillioux - Fresnes 1997 C’est juste votre pointure, L’Appartement - Barcelone 1996 Fêtes vos jeux, Centre culturel Aragon - Oyonnax Clair Obscur, Espace Care of - Milan 1995 Roger Vivier, Galerie Enrico Navarra - Paris 1994 Papiers en cours, Galerie ESCA - Milhaud 1993 Saga, éditions Serge Aboukrat Une génération, Galerie ESCA - Milhaud 1992 Dessins, Beaux-Arts de Nîmes Galatée, Musée des moulages - Montpellier 1991 Les baladins sont là, Galerie Ch.Le Chanjour - Nice FIAC, Galerie Beau-Lézard - Paris Salon de Montrouge Collection publique, FRAC Languedoc Roussillon 1990 Cabinet d’amateur, Galerie Nouvelle Vague - Sète Myriam Mihindou Le monologue des anges Déchoucaj’ 19 Haïti 2006, 120 x 92 cm, tirage d’encre sur papier fine d’art contrecollé sur acier Collection de l’artiste, ADAGP Paris Haïti 2004/2006 - 90 x 60 cm tirage argentique contrecollé sur acier Collection de l’artiste, ADAGP Paris Myriam MIHINDOU est née en 1964 au Gabon. Franco-gabonaise, elle fonde son expérimentation artistique sur la notion de limite. Nomade, elle s’approprie les espaces, les incarne, nous donnant à voir des états de passage initiatiques, cathartiques. La question du corps se rapporte alors à la mémoire, à l’identité et au territoire. Production « trans-émotionnelle » intégrant une dimension politique, le corps de l’oeuvre entraîne par-delà les limites tangibles. Youna Ouali En août 2004 à l’E.N.A.R.T, centre d’art dramatique, nous occupons une salle sombre et des espaces extérieurs. Nous produisons ‘déchoucaj’, cette série de photographies, transcription de la mémoire du lieu et des tensions qui se vivent quotidiennement. La force des expressions est à la hauteur du travail rigoureux de concentration particulière des comédiens porteurs d’une mémoire vive, chargée. Ils visualisent inlassablement ce qui est vécu pour nous restituer cette charge émotionnelle. Les scènes ne sont plus qu’une sensation : l’ouïe, le toucher, un appel du corps, de l’Ame et des esprits. Ici, la photographie est vouée à représenter l’interstice d’une survivance de la mémoire haitienne et de la nôtre, un dédoublement sans fin. Elle recherche un équilibre entre réalité et surnaturel dans un contexte social violent chargé de symboles, d’énergie et d’aura. Ici rien n’est programmé au sens cartésien. L’oeuvre est ancrée y compris dans son esthétisme. Elle ne refuse ni l’approximatif ni l’indécis, ni l’aléatoire où les vides et les pleins recueillent les corps imprévisibles, ceux-là, d’une conscience inqualifiable. M.m Actualités 2013 Expositions collectives Maestros del CAOS, Caixa, Madrid Art Fair, Rotterdam, RAW ART Fair, Sanaa Galerie Résidence, Sénégal, les scénographies urbaines Expositions personnelles Résidence, Ile de la Réunion (suivie d’une exposition les Nuits blanches) commissaire : Nathalie Gonthier Résidence avec Katrin Ströbel au Maroc, commissaire et galeriste : Elisabeth Piskernik Projets 2014 Projet La divine comédie (Simon Njami) projet d’exposition aux USA Projet d’édition sur son travail avec Daphne Pappers Projet d’édition avec Evelyne Toussaint Myriam Mihindou est née en 1964 à Libreville, au Gabon. Vit et travaille à Paris, France et à l’étranger Expositions personnelles 2011 La Robe envolée-traces of transition Galerie Sanaa, Jansdam 2, Utrecht Souffle, performance à Kosmopolis, Utrecht 2010 MyriamMIHINDOU, photographies, vidéo, Centre Jean-Moulin 2009 La géographie du rêve; le bon et /ou le mauvais rêve, Trafic galerie, France 2007 Galerie Peter Hermann, Berlin, Allemagne Galerie GM, Montpellier, France Métamorphose, Galerie le cube, nuit des galeries, Rabat, Maroc Tabula raza, IF Rabat, Maroc CCF Gabon, Libreville Le passage est un pas de dance ,Woman’s building, San Francisco, Etats-Unis Matériel, immatériel, Musée Dapper, sept 2006-juillet 2007, Paris, France 2006 Trilogie du détachement, Galerie le Cube, Rabat, Maroc 2004 Organic flower, Galerie Trafic, Ivry, France 2003 Les initiés caressent le ventre du cheval, C.C.F d’Alexandrie, Egypte 2002/01 Souriez, nous en ferons un drapeau, Galerie Trafic, Ivry, France 1998 Tout le monde a peur, F.R.A.C - Réunion, St-Paul, France 1999 Respire, performance, collaboration, Samta Benyahia, Galerie Art’Senik, La Réunion Expositions collectives 2013 Maestros del CAOS, Caixa, Madrid 2012 Les Maîtres du désordre Kunst-Und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland Regards - Trafic galerie, Ivry su Seine, France, Galerie Sanaa, Utrecht, Pays-Bas Les Maîtres du désordre, musée du quai Branly, avril - juillet, Paris, France 2011 Anis Gras, IMPERMANENCE, exposition AfricAméricAEurope Exposition «Désir(s)»..., avec les oeuvres issues de la collection du FRAC REUNION Trafic galerie résumé 2 Musée Léon Dierx, journée du patrimoine Trafic galerie résumé 1 Objetos y sujetos, CajAstur, el Teatro Fernan Gomez, Centro de Arte, Madrid, Espagne 2010 Biennale Picha Lubumbashi RDC, Afrique African journey, Galerie SANAA, Utrecht, Pays-Bas A Collective Diary An African Contemporary Journey Musée d’Herzliya, Israël 2009 /2010 Galerie SANAA, Utrecht, Pays-Bas Rencontres/Biennales/Forum/Résidences 2013 Art fair à Rotterdam, RAW ART Fair, Sanaa Galerie Résidence, Sénégal, les scénographies urbaines 2011 6ème Forum Transculturel d’art contemporain organisé par la Fondation AfricAméricA 2010 Studio Mode Paris, enseignement année préparatoire 2009 workshop école Condé, Paris 2008 Résidence à Tanger, CCFTanger Africall’s, Casa Africa et we are here! Las Palmas de Gran canaria, Espagne Art Fair Johannesburg, Afrique du sud Résidence, Ouagadougou, Burkina Faso If Rabat, conférence journée de la femme - présentation vidéo DAR 2007 Africa Remix, Johannesburg, Afrique du Sud Résidence à San Francisco Workshop, CCF Gabon, Libreville, Gabon Hélène Muheim Représentée par la Galerie Maïa Muller, Paris Burning temptation poudre de graphite et ombres à paupière sur papier 40 x 30 cm Bonnet d’âne poudre de graphite sur papier 40 x 30 cm Les dessins d’Hélène Muheim sont des reliques sombres issues du croisement de déambulations. Images volées, remisées, paysages effacés, parures baroques fondues, paradigme de ses pensées, de ses monstres, signes d’une dysfonction qui ont pour conséquence de souligner la discontinuité de notre imaginaire. C’est en se laissant porter par le trouble engendré par l’image que ces compilations de déjà-vu se dessinent, créant un espace dont l’identité reste précaire et fluide. En en étant le spectateur, on doit faire appel à ses propres ressources pour recomposer un processus signifiant, et c’est dans ce processus que l’on trouve l’occasion d’examiner la manière dont se constitue son rapport à l’image : le pathétique, le ridicule, la narration ou l’ineffable peuvent soulever des émotions qui semblent a priori susceptibles de saturer le champ de la représentation. De ces dessins sombres sortent des chimères, des paradis perdus, fondus. Chimères dans le sens illusoire, et dans leur définition même : «organisme possédant des cellules d’origines génétiques différentes; monstre, illusion, projet irréaliste...» Hélène Muheim, née en 1964 Formations DNAP, Beaux-Arts de Montpellier DNSEP, Ecole d’art de Nîmes Formation en Arts visuels, Torquay, England Flash designer/développeur, Paris Expositions personnelles 2012 Memento Temporis, Galerie Maïa Muller, Paris 2010 Silly old stories, Galerie Maïa Muller, Paris 2009 Rester légère, Galerie Maïa Muller, Paris 2000-2009 formation Flash, création du site «www.vosdesirs.org», espace pour ne rien faire, galerie virtuelle et lieu d’expérimentations recherches et créations autour des nouveaux médias interventions dans des espaces virtuels extérieurs création d’animations flash 2001 Galerie l’Appartement, Barcelone 1997 Galerie l’Appartement, Barcelone 1993 Espace Aldébaran, Montpellier Expositions collectives 2013 Viens, la mort, on va danser, Galerie Maïa Muller, Paris Graphic, PHAKT, Rennes 2012 Salon du dessin contemporain, Caroussel du Louvres, Galerie Maïa Muller 2011 Tir groupé, Galerie Maïa Muller, Paris 2011 Le texte dans l’oeuvre, Galerie Maïa Muller, Paris 2010 Salon du dessin contemporain, Caroussel du Louvres, Galerie Maïa Muller 2008 Feed the web 2008 Webshow 2007 wwwebnet 2005 Flash Festival 2003 wwwebnet 2002 Out, Galerie l’Appartement, Barcelone 1999 MAC, Fresnes 1996 Salon de Montrouge 1995 Curiositas Érotica, Villa Saint Clair, Sète 1994 Papiers en cours, Galerie ESCA, Milhaud 1993 Une génération, Galerie ESCA, Milhaud 1992 Galatée, Musée des moulages, Montpellier 1991 Réalisation d’une caravane, Les Arts au soleil Les baladins sont là, Galerie Le Chanjour, Nice 1990 État des lieux, Montpellier Cabinet d’amateur, Galerie Nouvelle Vague, Sète 1989 Classé X, Nîmes 1988 4 de Nîmes, Grenoble Maël Nozahic Représentée par la Galerie Maïa Muller, Paris Fest-Noz huile sur toile 80 x 100 cm Fest-Noz huile sur toile détail Donc il y a des manèges, ou un unique manège peut-être, si l’on considère que c’est le mouvement qui importe ici, contrarié, immobilisé – rotation sur place. Maël Nozahic dit que cette ronde vient de Berlin, que c’est en découvrant un parc d’attractions mort de l’ex-Est, au cœur de Treptower Park, lui-même survivance socialiste, qu’elle en a eu l’idée. Spreepark (c’est son nom) est la décomposition même, vivante, tenace. Maël Nozahic peint les forces opposées, la lutte d’une agonie sans fin. Dans sa série Ranch, les chevaux bien vifs, saisis dans l’instant académique façon Epsom de Géricault, sont cloués sur un rail et poursuivis par des hyènes, elles aussi empalées. Elles ne les rattraperont jamais. La chevauchée, comme dans l’huile qui porte ce titre, est toujours arrêtée, image plus terrible de la damnation que la course vers l’abîme chère aux romantiques. Ailleurs, sous le manège de Dadipark, un crocodile s’apprête à croquer tout ce qui dépasse, annonçant l’aquarelle sanglante d’Attraction, tout aussi étêtée que le Vieillard ou, évidemment, la chimère de Sans tête. Et même les arbres sont partout coupés ras. Quant à ceux qui possèdent une tête encore attachée au corps, ils en ont malheureusement plutôt deux, ou trois, qui tirent dans tous les sens à la fois et empêchent tout autant le mouvement. Enfants siamois du Manège, chimères ou lions genre azulejos qui combattent de face ou de dos et se déchirent sans pouvoir se séparer. Et aussi la sépulcrale Famille, trio liquide confondu, d’où la tête, à nouveau, de l’enfant émerge dangereusement d’une végétation capillaire. Pour ce qui se trame entre ces êtres tranchés, ces menaces dentues, la trinité et l’unicité, le très grand format de la Mère nourricière ou la Dresseuse de hyènes en donne sans doute la clé, enfouie quelque part entre les étranges protagonistes de cette «scène» psychanalytique. Chaque spectateur y projettera ce qu’il doit : les œuvres sont faites pour ça. Contrariété encore : la mort qui avive les peintures de Maël Nozahic ne manque ni de couleurs ni de substance. Elle vient comme un tatouage ou une lanterne magique sur la peau des animaux et des personnages et, à la façon des symbolistes, dénie tout réalisme à la représentation, laquelle scénographie le monde selon ses angoisses – maîtrise plus grande que de se soumettre au morne destin d’une fausse objectivité. La Chevauchée, ainsi, tient d’Edward Burne-Jones ou de Gustave Moreau, tandis que Party (non présenté ici), rangé sous la même catégorie de «correspondances» par Nozahic, emprunte à James Ensor. Plus loin, le Lémurien, assis sur une mini-voiture de golf, a les mêmes yeux et jambes que le Cauchemar de Füssli, fantasme sous le signe de l’étouffement, de l’action impossible. Peut-être que, comme chez ces artistes, «dresser les hyènes» est encore une façon d’être une «mère nourricière», de tenir finalement la mort en lisière par la mort même, sidérée et muette : Maël Nozahic est bien sûr toute entière du côté de la vie. Eric Loret Maël Nozahic, née en 1985 à Saint-Brieuc. Vit et travaille à Berlin et Quimper Formation 2005-2009 Ecole Supérieure d’Art de Quimper (DNAP & DNSEP) 2008 Echange Erasmus à la Staatliche Akademie der bildenden Künste, Karlsruhe Prix 2012 Prix de peinture Lesquivin-Garnier, attribué par l’Académie des beaux-arts de Paris Expositions personnelles 2012 Attraction, Galerie du Faouëdic sur invitation de la ville de Lorient Les gardiens, Galerie Maïa Muller, Paris 2011 Morceaux choisis, Galerie Maïa Muller, Paris 2010 Maelström, Le 9bis, Saint-Etienne Deroubaix/Nozahic, Institut français, Berlin 2008 Battle of mezzanine, TMP Deluxe showroom, Berlin Expositions collectives 2013 Viens, la mort, on va danser, Galerie Maïa Muller, Paris Altars of madness, Casino Luxembourg, Luxembourg 2012 Wunderkammern, Freies Museum, Berlin La belle peinture est derrière nous, Le lieu unique (Nantes) et Maribor Art Gallery (Maribor, Slovénie) Cabinet Da-end 2, Galerie Da-end, Paris Transgénérationnel, Espace Mélanie, Riec-Sur-Bélon 2011 Tir groupé, Galerie Maïa Muller, Paris Quelle époque ! URDLA (Centre International estampe & livre), Villeurbanne 25ème Grand prix de Peinture de la Ville de Saint-Grégoire Art imprimé, La chaufferie, Strasbourg State of the union, Freies Museum, Berlin Kreativstadt Gruppenausstellung, Grosse Halle Weisensee, Berlin 36 girls, Babette, Berlin Spiel mir das Lied vom Tod, Galerie Nosbaum & Reding, Luxembourg Anthropomorphism, Galerie G11, Berlin After, Zerofold, Cologne La belle peinture est derrière nous, Cagdaf Merkzi, Ankara Plaisir et dépendance, Galerie Rouge, Pont l’Abbé 2010 La belle peinture est derrière nous, Sanat Limani, Istanbul Rouge, Galerie rouge, Pont-Aven Les dessous de famille, Galerie im Regierungsviertel, Berlin Provinz, Eine Ausstellung im Sommer 2010 Lindau Biennale de Mulhouse, parc des expositions, Mulhouse Biennale de Saint-Ouen, Château de Saint-Ouen 120/160, Galerie Artem, Quimper 2009 Family and Friends, Galerie Komet Berlin, Berlin Family Jewels 2, Bahnwärterhaus, Esslingen Mandela must be free, Spor Klübü showroom, Berlin Elusive Dreams 2, IMOCA (Irish Museum of Contemporary Art), Dublin Ooops I did it again, Galerie de l’ESBAC, Quimper Elusive Dreams, Les hauts du Ru, Montreuil Les Abyssales, Galerie Il était une fois dans l’Ouest, Pont-Aven 2008 Baden goes Berlin, Rheuma-Zentrum, Baden-Baden Anonyme Zeichner, KunstraumKreuzberg/Bethanien, Berlin Sensurround, Galerie ARTEM, Quimper Arnulf Rainer Représenté par la Galerie Lelong, Paris Série Goya Série Goya encre sur photographie 24,4 x 34,1 cm encre sur photographie 24,4 x 34,1 cm Arnulf Rainer a été dans les années 50 et 60 un protagoniste majeur de l’avant-garde artistique autrichienne. Il s’est rendu notamment célèbre par ses recouvrements d’images qu’il masque partiellement ou totalement, ses « Übermalungen ». Il a concentré son travail sur des images existantes: des reproductions, des photos, ses dessins et des travaux d’autres artistes, y compris les plus grands artistes de l’histoire de l’art. Inspiré par la littérature du mysticisme, il a voulu effacer tout l’art existant. Rainer utilise une méthode automatique de dessin, il dessine obsessionnellement avec un crayon noir jusqu’à recouvrir toute la surface. Arnulf Rainer est né en 1929 à Baden, Autriche. Il vit et travaille en Autriche. Principales expositions 2012 Maison de Victor Hugo, Paris - France 2011 Galerie Lelong, Paris - France Vincent Van Gogh huis, Zundert - Pays Bas 2010 Pinakothek der Modern, Munich - Allemagne Museum der Modern, Salzburg - Autriche 2007 Museum der Modern, Salzburg - Autriche 2006 Château Lynch-Bages, Pauillac - France Museo de Zaragossa, Sarragosse - Espagne Museum Frieder Burda, Baden Baden – Allemagne Armando Museum 2005 Kunstverein Ulm Kramgasse 4, Ulm - Allemagne La Maison Rouge, Paris - France Armando Museum, Amersfoort - Pays Bas 2004 Musée Message Biblique Marc Chagall, Nice - France 2000 Kunstforum, Wien - Stedelijk Museum, Amsterdam - Pays Bas 1991 Malmö Konsthall - Suède 1989 The Solomon R. Guggenheim Museum, New York - Etats-Unis Museum of Contemporary Art, Chicago - Etats-Unis Arnaud Rochard Représenté par la Galerie Maïa Muller, Paris I love my dog La barque bois gravé 60 x 90 cm 2013 gravure sur papier japon 80 x 80 cm 4 exemplaires La mythologie personnelle d’Arnaud Rochard est également habitée par les icônes de l’histoire de l’art, de la culture populaire et musicale, de Jérôme Bosch à Die Antwoord, en passant par les «droggs» d’Orange Mécanique. Confrontation sans échelle de valeur (gravure médiévale, arts premiers, films fantastiques, punk hardcore, hip hop, white trash…), à l’instar d’une série B moyenâgeuse où l’Ankou chevaucherait un BMX et Caïn assassinerait son frère à coups de batte de baseball. La diversité des techniques et des médiums utilisés (aquarelle, dessin, gravure sur métal, sur bois, monotype, sculpture) correspond au foisonnement des codes et des références culturelles empruntées par l’artiste. L’œuvre gravé évoque à la fois, Albrecht Dürer, Rodolphe Bresdin et les pochettes de Heavy Metal. En opposition à la violence du sujet et du trait - vision apocalyptique, humour macabre - la facture des gravures et dessins d’Arnaud Rochard surprend par sa délicatesse. Le fond et la forme ainsi réunis dans un équilibre, confèrent à l’œuvre de ce jeune artiste toute sa justesse. Maïa Muller Arnaud Rochard Vit et travaille à Bruxelles Formation 2005/2010 Ecole supérieure des Beaux Arts de Quimper (DNAP, félicitations et DNSEP, mention) 2009 Erasmus : Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles Expositions personnelles 2012 Funny Game – Galerie Maïa Muller – mai 2012 2011 You can’t bring me down, Galerie Maia Muller Paris Expositions collectives (sélection) 2013 Viens, la mort, on va danser, Galerie Maïa Muller, Paris (23 mars – 11 mai) 2012 Tir Groupé, Galerie Maïa Muller, Paris (3 décembre – 14 janvier) State of the Union, Freies Museum, Berlin De Lorient à l’Orient extrême, Galerie Catherine Pouplain, Lorient Anthropomorphism, Galerie G11, Berlin 2010 Les dessous de famille, Galerie Im riegerungsviertel, Berlin Stranded in the future, Sport Klübü, Berlin 120/160 n°2 , Galerie Rouge, Pont l’Abbé Le salon de l’automne, Athanor, Guérande Bip Bip T Tory, Quimper Art School, Quimper Levotirox vs Shikungunya, Galerie Il était une fois dans l’ouest, Pont Aven 120/160, Artem galerie, Quimper 2009 Exposition collective, Ateliers du bout du monde, Lorient Luna Park, Pont Scorff Barthélémy Toguo Représenté par la Galerie Lelong, Paris Devil Heads II encre de chine sur papier 38 x 28 cm Devil Heads III encre de chine sur papier 38 x 28 cm « Visages cachés », dit le titre. Barthélémy Toguo aime les têtes, les visages, les profils, les silhouettes. L’être humain est souvent double, constate-t-il, pile et face comme une monnaie, Janus énigmatique, difficile à décrypter. Les dessins de Toguo, noirs ou en couleurs, petits ou grands, sont envahis de têtes parfois cornues - le côté diable -, parfois souriantes - le côté ange ; parfois cloutées et crachantes, côté souffrance, parfois sereines ou béates. Actualité 2013 Food, Musée Ariana, Geneva, Suisse, 18 décembre 2012 - 24 février Talking to the Moon, Musée d’art contemporain de Saint Etienne, France, 23 fevrier - 26 mai Dérive(s), Chapelle Sainte Anne, Arles, France, 10 janvier - 10 mars Print Shock, Musée du Dessin et de l’Estampe Originale de Gravelines, France, 18 mai - 29 septembre Barthélémy Toguo est né en 1967 au Cameroun. Il vit et travaille entre Bandjoun, New York et Paris. Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts, Abidjan, Côte d’Ivoire. Ecole Supérieure d’Arts, Grenoble, France. Kunstakademie, Düsseldorf, Allemagne. Artiste pluridisciplinaire, ses travaux sont exposés dans le monde entier. Chevalier des Arts et des Lettres de la République française. En 2008, il crée Bandjoun Station, lieu de résidence et d’échanges artistiques situé sur les Hauts Plateaux à l’ouest du Cameroun. Principales expositions 2013 Galerie Lelong, Paris - France 2012 Le volume, Vern-sur-Seiche - France Cité nationale de l’histoire et de l’immigration, Paris - France Galerie Lelong, Zurich - Switzerland 2011 Biennale do Mercosul, Porto Alegre - Brasil The Unhomely, Biennial Of Contemporary Art, Séville - Spain Museum and Art Gallery at Skidmore College - USA Musée de la fédération française de Tennis, Paris - France 2010 The Graphic Unconscious, Philagrafika, Philadelphia - USA Royal Museum for Central Africa, Tervuren - Belgium Galerie Lelong, Paris - France Biennale de Sydney, Sydney - Australia Gravures anciennes & Dessin Rodolphe Bresdin (La Fresne 1822 - Sèvres 1885) Les villes derrière le marécage Lithographie originale, 1968 191 x 156 mm, marges 465 x 311 mm Très belle épreuve sur chine appliqué, du deuxième état (sur 3), après agrandissement du sujet Papillon et la mare, avant éclaircissement du ciel, avant suppression de la partie supérieure des montagnes et avant d’autres travaux, annotée au crayon sous la composition à notre bien dévoué grand ami Lafleur - Rodolphine Bresdin - Janvier 1914. Cachet sec de l’artiste (Lugt 2194). (Van Gelder 124 A ii/iii) Francisco Goya y Lucientes (Fuente de Todos 1746 – Bordeaux 1828) Que se la llevaron ! planche 8 de la suite de 85 sujets intitulée Caprichos, 1799. eau-forte et aquatinte originale 215 x 150 mm, marges 306 x 215 mm Très belle épreuve en gris brun sur vélin blanc, probablement de la deuxième édition tirée à peu d’épreuves, effectuée selon Glendinning en 1833, avant la plaque biseautée, petites amincissures dans les angles droits et plis dans les angles gauches. Ex collection : F. H. (Lugt 3373). (Harris 43) Odilon Redon (Bordeaux 1840 – Paris 1916) Serpent – auréole Dessin d’après Füssli Le cauchemar Lithographie originale, 1980. 302 x 226 mm, marges 488 x 382 mm Dessin à la mine de plomb sur papier 19,2 x 23,3 cm. Belle épreuve sur chine appliqué, de l’état unique, publiée par Becquet à Paris, d’un tirage à 50 épreuves, petites amincissures le long des bords, courte déchirure dans la partie droite du bord supérieur, léger pli dans l’angle supérieur gauche. (Mellerio 108) «Le cauchemar» d’après Füssli. Artiste fantastique d’origine suisse dont la carrière se déroule en Angleterre (1741/1825). Ce dessin anonyme datant de la fin du XVIIIème - début XIXème siècle, est la reprise de la gravure de Thomas Burke de 1783, réalisée d’après le célèbre tableau de Johann Heinrich Füssli de 1781. Galerie Maïa Muller - www.galeriemaiamuller.com - [email protected] - 19, rue Chapon 75003 Paris - +33(0)668709719