table des matières

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REMISE DES PRIX DU 22 SEPTEMBRE 2005
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SOMMAIRE
Programme de la remise des Prix 2005
4
Palmarès
5
Notices biographiques des lauréats
•
Monique Jacot, photographe
6-11
•
Hélène Cattin, metteuse en scène, théâtre
12-14
•
Lionel Baier, cinéaste
15-16
•
Emmanuelle Antille, arts visuels
17-21
•
Michel Gascard, Ecole-Atelier Rudra Béjart
•
Henri Dès, chanson
22
23-25
Informations sur la Fondation vaudoise pour
la promotion et la création artistiques (FVPCA)
•
1987-1996 : Bilan des dix ans de la FVPCA
26-28
•
L’avenir : compagnonnage renforcé entre l’Etat et les sponsors privés
29
•
Conseil de Fondation
30
•
Objectifs et définitions des Prix
31
Rétrospective
•
Remises des Prix précédents
32
•
Grands Prix de 1987 à 2004
33-34
•
Prix « Jeunes Créateurs » de 1987 à 2004
34-36
•
Prix de l’Eveil de 1992 à 2004
•
Prix du Rayonnement de 1988 à 1992 et depuis 2002 à 2004
•
Hommages spéciaux de 1988 à 1999
36
37-38
38
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Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques
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PROGRAMME
17h30
Ouverture de la cérémonie
17h35
Allocution de Mme Anne-Catherine Lyon, Présidente de la FVPCA
17h40
Présentation des lauréats et remise des Prix 2005
Prix culturels vaudois 2005
•
Théâtre
Offert par Philip Morris SA
•
Cinéma
Offert par l’Etat de Vaud et Winterthur Assurances
•
Arts visuels
Offert par la Banque Cantonale Vaudoise
18H05
Intermède musical
Prix de l’Eveil 2005
Offert par Audemars-Piguet SA
Prix du Rayonnement 2005
Offert par Nestlé SA
Grand Prix 2005
Offert par l’Etat de Vaud
18h30
Final en musique.
18h40
Clôture de la manifestation.
Apéritif en présence des lauréats, des sponsors, de nombreux artistes et invités.
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PALMARÈS 2005
Lauréate du Grand Prix 2005
Photographie
Fr. 100'000. —
Offerts par l’Etat de Vaud
MONIQUE JACOT
Lauréats des Prix culturels vaudois 2005
Théâtre
Fr. 15'000. —
Offerts par Philip Morris SA
HELENE CATTIN
Metteuse en scène
Cinéma
Fr. 15'000. —
Offerts par l’Etat de Vaud et Winterthur Assurances
LIONEL BAIER
Cinéaste
Arts visuels
Fr. 15'000. —
Offerts par la Banque Cantonale Vaudoise
EMMANUELLE ANTILLE
Films, vidéos, installations
Lauréat du Prix de l’Eveil 2005
Fr. 20'000. --Offerts par Audemars Piguet SA
MICHEL GASCARD
Ecole-Atelier Rudra Béjart
Lauréat du Prix du Rayonnement 2005
Fr. 20'000. —
Offerts par Nestlé SA
Henri DES
Chanson
5
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GRAND PRIX 2005
MONIQUE JACOT
TOMBÉE DANS LA PHOTOGRAPHIE À DIX-HUIT ANS, ELLE PROMÈNE SON 24 X 36 MM DANS LE MONDE DE
ELLE, VOGUE, L’ILLUSTRÉ, DIE WOCHE, GÉO, ET TANT D’AUTRES MAGAZINES. DU MILIEU DE LA MODE
AUX MISSIONS POUR L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ, L'ÊTRE HUMAIN EST AU CŒUR DE SES
REPORTAGES.
PROCHE DES ACTIVITÉS DES GENS DE CINÉMA ET DE THÉÂTRE, ELLE SE FAIT AVANT TOUT LE TÉMOIN
PRIVILÉGIÉ DE LA CAUSE DES FEMMES. INFIRMIÈRES, MÉDECINS, PAYSANNES, OUVRIÈRES; ELLE LES
SCRUTE, CHERCHE À PERCER UN QUOTIDIEN, QU'ELLE NOUS RESTITUE AVEC TENDRESSE.
CINQUANTE ANS DE PHOTOGRAPHIE, UNE RÉTROSPECTIVE À LA FONDATION SUISSE POUR LA
PHOTOGRAPHIE, UN REGARD QUI COMPTE : LE PARCOURS EST RICHE MAIS NE SE LAISSE PAS FIXER.
CETTE ÉTERNELLE CURIEUSE DE TOUT POURSUIT SA QUÊTE VISUELLE AVEC PASSION, ET NOUS RÉVÈLE
AUJOURD'HUI UN MONDE PLUS INTIME AU TRAVERS DE SES MONOTYPES.
Née à Neuchâtel, Suisse.
Ecoles primaires et secondaires à Lausanne et Aarau.
1953-1956
Ecole des Arts et Métiers, Vevey (photographie). Elève de Gertrude Fehr.
1956-1958
Séjours à Zurich. Débuts dans le reportage photographique pour les
magazines illustrés Die Woche, Annabelle, etc...
1959-1980
Reporter photographe indépendante, travaux rédactionnels auprès de
magazines et d'hebdomadaires suisses et européens. Missions pour
l'Organisation Mondiale de la Santé. Travaux de prestige pour l'industrie
chimique et horlogère. Reportages réguliers pour des magazines français,
Elle, Réalités, Vogue, le journal d'entreprise du Commissariat à l'énergie
atomique, etc ...
1980-1983
Dossiers et grands reportages pour le magazine Schweizer Illustrierte et
L'illustré. Travaux personnels et préparation d'expositions sur le thème
"Paysages intérieurs".
1984-1986
Séjours au Yémen du Nord pour l'Organisation Mondiale de la Santé et les
magazines Geo, Stern, etc...
1984-1989
Préparation et réalisation du livre et de l'exposition « Femmes de la Terre »,
« Frauen auf dem land ».
1991-1993
Photographie les mouvements de protestations féminines en Suisse. Réunit
les reportages sous le titre "Printemps de Femmes - Wir sind so frei".
6
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1996
Documentation photographique du projet scolaire Rénovation pour la
Direction des Ecoles primaires de la République et Canton de Genève.
1991-1999
Préparation et réalisation de reportages sur le travail des femmes en usine.
2000
Janvier - avril, résidente à Shabramant, atelier des artistes suisses au Caire.
Publications, livres
1962
1969
1978
1980
1986
1987
1989
1990
1994
2002
« J'aime la Mime », « Pantomime », Editions Rencontre, Lausanne
« La Bretagne », éditions Rencontre, Lausanne
« Côte d'Azur », guide de voyage Berlitz/Macmillan
« Vallée du Rhin », guide de voyage Berlitz/Macmillan
« Iles anglo-normandes », guide de voyage Berlitz/Macmillan
« France », guide de voyage Berlitz/Macmillan
« Femmes de la Terre", COLLECTION LA MEMOIRE DE L'OEIL,
Le Mont-sur-Lausanne
"Le Valais et Vous", travail collectif, portrait de Sophie Richard
«Printemps de Femmes » - « Wir sind so frei », St Gervais, Genève et
COLLECTION LA MEMOIRE DE L'OEIL, Le Mont-sur-Lausanne
« A Jour », COLLECTION LA MEMOIRE DE L'OEIL, Le Mont-sur-Lausanne
Revues culturelles
1960
1962
1965
1966
1967
1969
1974
1976
1977
1985
1987
1989
1991
1993
1997
Enfants devant la télévision aux U.S.A., Camera N° 2
Portrait de la vie culturelle en Suisse Romande, du, novembre N°261
Mea Chaarim, Jérusalem, du, octobre N° 238
Wycombe Abbey, Angleterre, du, octobre N° 308
Gymnastes tchèques à Prague, Camera, novembre N° 11
Jeunes Filles de la Légion d'Honneur, du, décembre N° 346
Dix Hommes et une photographe, du, juin N° 400
Fin du franquisme, Camera, juin
Fête des Vignerons, revue La Suisse, ONST
Paysages intérieurs, du, août N° 534
Une dimension surréaliste, portfolio, Emois N° 6
Portraits, du, mai N° 579
Canton de Vaud, revue la Suisse, ONST
Femmes d'usine, du, novembre N° 632
Table d'Annette, portfolio, Ecriture N° 50
7
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Revues professionnelles
1974
1975
1975
1977
1980
1997
« De l'inquiétude pour créer » revue suisse de photographie, N° 23
« Jura d'août », Photo Amateur N ° 1
« Petites Filles », Photo Amateur, N° 11
« Les nuits du carnaval zurichois », revue Kodak N° 4
« La photographie sacrée oeuvre d'art », revue Kodak N° 12
Transferts Polaroid, revue Nikon
Portraits télévisés Télévision Suisse Romande et SF1
novembre 1968
février 1975
avril 1981
octobre 1989
mars 1994
juin 1999
novembre 2003
juillet 2004
« Deux dames, deux mondes », de Krassimira Rad
« La voix au chapitre », de Michel Soutter
« La vie qui va », de Simon Edelstein
« Les femmes de la terre », Viva de Liliane Annen
« Printemps de femmes », Sortie Libre, TSR
NeiXt, « L'usine au féminin »
Grand entretien avec Isabelle Guisan, SSR Idée suisse
Monique Jacot photographe, DVD, réalisation Ursula Meier.
SRGSSR Idée suisse
Expositions personnelles
1975
1976
1977
1978
1980
1980-1981
1981
1982
1984
1985
1986
1987
1989
Le Mont-sur-Lausanne, 100 N/B
Paris, FNAC Montparnasse, 100 n/b et collages SX 70
Genève, Haut Commissariat pour les réfugiés
Lausanne, Musée des Arts Décoratifs « Aspect créatif du carnaval » avec
Henriette Grindat, Luc Chessex et Marcel Imsand
Hambourg, McCann Erikson
Lausanne, décoration photographique pour le bâtiment du Département des
travaux publics du Canton de Vaud
Renens, Théâtre Kléber Meleau, « Autour de Tartuffe »
Lausanne, Photogalerie Portfolio
Zurich, Kunsthaus « Paysages intérieurs », Reportage
Genève, Galerie Canon
Lausanne, Work Gallery, Salon du tourisme et des loisirs
Lausanne, Musée de l'Elysée, Association photographie contemporaine
Milan, Galerie Diaframma, avec A.-M. Grobet et G.C. Pointer
Bienne, Forum Pasquart avec Iren Stehli
Lausanne, Photogalerie Portfolio
La Chaux-de-Fonds, Librairie Galerie La Plume
Bâle, Galerie Photo Art
Lausanne, Musée de l'Elysée, Nuit de la Photo, Dias-show Yémen
Lausanne, Musée de l'Elysée, « Femmes de la Terre »
8
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1990
1991
1992
1994
1995
1996
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Nyon, Galerie Focale, Polaroids
La Chaux-de-Fonds, Villa Turque, Ebel, Polaroids
Zurich, Fotofolie, Polaroids
Bienne, Forum Pasquart, Polaroids
Chiasso, Sala Diego Chiesa, « Femmes de la Terre »
Chiasso, Galerie Cons Art, Polaroids
Berne, Congrès FTMH-SMUV-FLMO
Genève, St-Gervais, « Printemps de Femmes »
Lausanne, FORUM, « Printemps de Femmes »
Nancy, Biennale Internationale de l'image, « Printemps de Femmes »
Fribourg, Bibliothèque Universitaire, « Printemps de Femmes »
Zurich, Lausanne, etc... « Vingt portraits de femmes au sein des Ecoles
polytechniques fédérales »
Bâle, Galerie Anita Neugebauer, « Table d'Annette »
Rapperswil, Alte Fabrik, « Printemps de Femmes »
Riex, Galerie de la Poste, transferts Polaroid
Centre culturel neuchâtelois, « Printemps de Femmes »
Galerie Atalante, Evian-les-Bains, transferts Polaroid
Riex, Galerie de la Poste, transferts Polaroid
Martigny, Fondation Louis Moret, transferts Polaroid
Bâle, Musée Tinguely, « années 1960-1970 »
Lausanne, Musée de l'Elysée, « Cadences - L'usine au féminin »
Martigny, Colloque Pro Senectute, projection de « L'usine au féminin »
Martigny, Centre valaisan de l'image et du son, « Cadences - L'usine au
féminin »
Lausanne, CHUV, « Les années cinquante »
Le Sentier (Vd), L'Essor, « Cadences - L'usine au féminin »
Rapperswil, 1G Halle, « Cadences - L'usine au féminin »
Baden, Historisches Museum, « Cadences - L'usine au féminin »
Olten, Kunstmuseum, Cadences, « L'usine au féminin »
Vevey, Musée suisse de l'appareil photographique, « Mise à jour »
Paris, Galerie Esther Woerdehof, tirages argentiques et virages
Fribourg, Galerie Ollier, transferts
lserlohn, Staedtische Galerie, « A Jour », avec Olivier Meriel
Genève, Musée d'ethnographie, Conches, « Femmes de la terre », Regards
croisés avec le poète Gustave Roud
Colombier, Galerie Numaga, « Au fil du Nil »
Winterthur, Fondation suisse pour la photographie, rétrospective
Lausanne, Galerie ESF, images argentiques (avec le peintre Pierre
Lesieur),
Rome, Photo suisse
Martigny, Médiathèque Valais, rétrospective et Val d'Anniviers
9
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Expositions de groupe ou collectives
1974
1976
1978
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1994
1995
1996
1997
1999
2000
2002
2003
Couvet, « Jura d'août »
Londres, « Private View », Photographer's Gallery
Zurich, Kunsthaus « Histoire de la photographie en Suisse de 1840... »
Lausanne, Forum de l'Hôtel de Ville, « Petites filles »
Zurich, Musée Bellerive, « Aspect créatif du carnaval »
Yverdon, « Aspect créatif du carnaval »
Vercorin, « Aspect créatif du carnaval »
Etoy, Centre de l'Habitat
Paris, Palais de Tokyo, CNP, Regards sur l'Art
Turin, Torino Fotografia, “European Woman Photographer's Today”
Amsterdam, Canon Gallery, “wimming pools”
Cologne, Photokina
Paris, Institut du Monde Arabe, « Sanaa »
Lausanne, Musée des Arts Décoratifs, « Itinéraires de Jardins »
Montélimar, Château Adhémar, « Itinéraires de Jardins »
Paris, Carré des Arts « Alice et les autres »
Martigny, « Images en folies »
Fribourg, 700e, Musée d'Art et d'Histoire, portraits Polaroid
Genève, St-Gervais, MJC, « Vendeurs, vendeuses Placette »
Long Island City, New York, Citibank
Lausanne, Musée de l'Elysée, Fondation Select
Leysin, La Berneuse, « L'Homme et la Montagne »
Pékin, The Oriental Gallery, « Printemps de Femmes »
Leysin, La Berneuse, « l’Eau et la Montagne »
Lausanne, Musée de l'Elysée, Collection Polaroid
Zurich, UTOQUAI, Fondation Select
Lausanne, CHUV, Fondation Claude Verdan, « Botanique : science
et art »
Paris, Fnac Forum, « La mer »
Martigny, Le Manoir, Ragamala, transferts Polaroid
Genève, La Comédie, L'adieu au siècle, « L'usine au féminin »
Honfleur, Association française d'Action Artistique,
« Autour du monde un autre voyage»
Le Caire, Egypte, Townhouse, « Made in Egypt » 4 Women 4 Views
Bienne, Photoforum Pasquart, « Made in Egypt »
Soleure, Les journées littéraires, « Les toits du Caire », textes de Béatrice
Michel, Galerie Artesol
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Collections (achats)
Fondation Suisse pour la Photographie, Kunsthaus Zurich
Fondation du Musée de I'Elysée, Lausanne
Association Photographie Contemporaine, Lausanne
Collection Polaroid, Cambridge, mass. USA
Collection Charles-Henri Favrod, « La Puissance du regard »
Fonds des Arts plastiques, Lausanne
Commission des Beaux-Arts de la Ville de Bienne
Collection Lambert (Banque Bruxelles Lambert)
Collection de la Ville de Paris
Collection de la Banque du Gothard
Collection de la Fondation Select, Lausanne
Collections (dons)
Bibliothèque Nationale, Paris
Centre d'études et archives de la Communication de l'Université
de Parme, Italie
11
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Prix culturel vaudois 2005 du Théâtre
HÉLÈNE CATTIN
ELLE JOUE, ELLE ÉCRIT, ELLE MET EN SCÈNE : PLATEAU, ÉCRAN, TOUT LUI VA.
ELLE EST BELLE, ELLE VOUS BALANCE SES TEXTES D’UNE VOIX UN PEU RAUQUE.
ELLE POURRAIT TOUT FAIRE EN SOLO, MAIS ELLE N’AIME PAS « SE LA JOUER PERSO ».
ELLE EST UNIQUE ET TOUJOURS EN ÉQUIPE.
Naissance le 31 mars 1969, à Porrentruy, Suisse.
1991
Juin : Diplôme de comédienne à la Section Professionnelle du Conservatoire d'Art Dramatique de
Lausanne.
1991
L'Exil et le salut, d'après Brecht, Müller, Guénoun, Virgile, Ovide et la Bible. Ms : Anthony Gerber
avec le Théâtre Ensemble Chantier Interdit et la participation de Michel Voïta.
1992
Maison Commune, d'Yves Laplace. Lecture spectacle à la Comédie de Genève. Ms : Hervé
Loichemol.
Zaïre, de Voltaire à Ferney-Voltaire et repris à la Comédie de Genève et au Théâtre de Poche en
1994. Ms : Hervé Loichemol.
1993
Feu Voltaire 1 et 2, d'Yves Laplace. Deux spectacles joués à Ferney-Voltaire et au Théâtre de
Poche, Genève. Ms : Hervé Loichemol.
Entre terre et ciel, court-métrage de Daniel Duqué.
Die Bettkönigin, court-métrage de Gabrielle Baur (Zürich).
Merlin, ms : Gérard Diggelmann au Petit Théâtre de Lausanne.
1994
Nos fantômes, d'Yves Laplace. Ms : Hervé Loichemol à Ferney-Voltaire.
1995
Moba le fou, Moba le sage, de Tahar Ben Jelloun. Ms : Joëlle Wider et Richard Greset avec le
Théâtre Bellone, création à la Maison du Quartier de la Jonction, Genève.
Des Smith et des Dupond, création du Théâtre Cabaret Voyage, au festival "Lausanne vous offre
pour un été", Lausanne.
1996
Dans le petit manoir, de Witkiewicz. Ms : Nicolas Rossier avec la Cie Pasquier-Rossier, au Théâtre
de Vidy.
Merlin, d'après le roman de Michel Rio. Ms : Domenico Carli, sous l'Arche du Pont Bessières,
Lausanne.
Gens ordinaires de Sore-les-sept-jardins, de Gilbert Lascault. Création du Collectif Nunc, au Festival
"Lausanne vous offre pour un été", Lausanne.
Poursuite, création du Théâtre Cabaret Voyage, au Théâtre de l'Arsenic, Lausanne.
12
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1997
La reconstitution, de Bernard Noël. Ms : Jacques Roman, au Théâtre de l'Arsenic, Lausanne.
Le Printemps, de Denis Guénoun. Mise en scène dans le cadre de Galilée, programme d'occupation
pour professionnels du spectacle au chômage.
Ubu roi, d'Alfred Jarry. Ms : Nicolas Rossier et Geneviève Pasquier, au Théâtre de l'Arsenic,
Lausanne.
Annemarie Schwarzenbach, d'Hélène Bezençon. Ms : Anne Bisang, au Théâtre Saint-Gervais,
Genève.
1998
Yalta, ms : Jacques Roman, au Théâtre de l'Arsenic, Lausanne.
L'Opéra des Gueux, de John Gay. Ms : Adèle Mazzei, adaptation et composition : François Allaz, au
Théâtre de l'Arsenic, Lausanne.
La tragi-comédie de Don Cristobal et de Rosita, de Federico Garcia Lorca. Ms : Collectif Nunc.
Top Dogs, de Urs Widmer. Ms : Cie Gardaz-Michel, au Théâtre Saint-Gervais, Genève.
Excédent de poids, insignifiant : amorphe, de Werner Schwab. Ms : Frédéric Polier, au Théâtre du
Grütli, Genève.
1999
Reprise de Annemarie Schwarzenbach, ms : Anne Bisang, à Zürich, Lausanne, Genève.
Notre mère, de Pierre-Louis Péclat. Ms : Domenico Carli, avec l'Atelier C, à la Grange de Dorigny,
Lausanne.
La Truite, de Marielle Pinsard. Création du Théâtre Cabaret Voyage. Ms : Hélène Cattin au Théâtre
2.21, Lausanne.
Sorcières, de Joël Pasquier. Ms : Anne Bisang, à la Comédie de Genève.
The war with two voices, de Laurence Deonna, lecture-spectacle dirigée par Anne Bisang à la
Comédie de Genève.
Tout est Bien, court-métrage de Vincent Pluss.
2000
Reprise de Top Dogs, avec la Cie Gardaz-Michel.
Calderon, P.P. Pasolini, ms Domenico Carli, avec l'Atelier C.
Sans fin, court-métrage de Raphaël Wolf.
Reprise de La Truite, au Théâtre du Loup, Genève, avec le Théâtre Cabaret Voyage.
Reprise de Tragi-comédie de Don Cristobal, de F. Garcia Lorca, avec le Collectif Nunc, au Festival
de la Cité à Lausanne.
Création de Le sommeil du Lapin, de Marie-Madeleine Pasquier et Céline Goormaghtigh, au Théâtre
de l'Arsenic, Lausanne, avec la Cie Le Coût du Lapin. Mise en scène : Hélène Cattin.
Reprise de La Truite au Théâtre de l'Arsenic, Lausanne et au Théâtre du Crochetan, Monthey.
2001
La Cerisaie, d'Anton Tchekov, à la Comédie de Genève. Ms : Agnès Boulmer.
Les larmes amères de Petra Von Kant, de Fassbinder, à la Comédie de Genève. Ms : Anne Bisang.
Rue des ravissantes, d'après Boris Vian, création collective de la Cie Alchimie au Théâtre de
l'Arsenic et à la Comédie de Genève. Reprise au Théâtre Boulimie, Lausanne.
Reprise de Le Sommeil du Lapin, création de la Cie Le Coût du Lapin, au Festival de la Bâtie à
Genève et au Festival des Arts Vivants à Nyon.
Le Printemps, de Denis Guénoun, co-mise en scène avec Sophie Gardaz pour le Théâtre du Clédar,
Vallée de Joux.
Dieu, Richard, Job et nous, d’après Shakespeare et Grumberg, par le Collectif Nunc.
Mise en scène : Jo Boegli, au Théâtre du 2.21, Lausanne.
13
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2002
Sur le cul, création collective de la Cie Gardaz-Michel. Théâtre de Vidy, Théâtre du Loup, Théâtre du
Crochetan.
Reviens, premier volet, création collective de la Cie Un Air de Rien au Théâtre de la Grenade à
Genève.
Cheese, deuxième volet, création collective de la Cie Un Air de Rien au Festival de la Cité à
Lausanne. Reprise au Théâtre de l’Orangerie à Genève.
Squeak, création de la Cie Le Coût du Lapin, écrit par Marie-Madeleine Pasquier et Valérie Liengme.
Mise en scène : Christian Scheidt. Relance : Hélène Cattin.
Zazie dans le métro, de Raymond Queneau, mis en scène par Eric Jeanmonod au Théâtre du Loup,
Genève.
Flash, réalisation d’un long métrage avec la Cie Un Air de Rien. Chef opérateur : Pascal Montjovent.
Ce film est l’élément principal du spectacle intitulé Flash, troisième volet.
2003
L’Hirondelle vole avec la rapidité du zèbre, lequel, d’ailleurs, vole très rarement, de Henri Roorda,
avec le Collectif Nunc, mise en scène : Jo Boegli, au Théâtre du 2.21 à Lausanne, ainsi qu’à
Neuchâtel, Aigle, Porrentruy, Saignelégier et Moutier.
Flash, création de la Cie Un Air de Rien, programmé par le Théâtre du 2.21, Lausanne, et joué au
Théâtre de l’Arsenic pour cause d’incendie.
Sainte Jeanne, de Bernard Shaw, mise en scène Anne Bisang au Théâtre de la Comédie, Genève.
2004
La controverse de Valladolid, de Jean-Claude Carrière, par le Collectif Nunc.
Mise en scène : Jo Boegli, au Théâtre du 2.21, Lausanne.
L’Os, création de la Cie Le Coût du Lapin, écrite et mise en scène par Hélène Cattin et Céline
Goormaghtigh, au Théâtre de l’Arsenic, Lausanne.
Reprise de Sainte Jeanne, de Bernard Shaw, au Théâtre Kléber-Méleau, à Sion, Yverdon et Reims.
Pathos, de Pierre Louis Péclat, avec la Cie Alchimie. Mise en scène : Sophie Gardaz, au Théâtre du
2.21, Lausanne.
Ecriture avec Sandra Gaudin de Je vais te manger le cœur avec mes petites dents, pour la Cie Un
Air de Rien.
2005
Le chantier permanent, atelier collectif dirigé par Serge Martin, à la Parfumerie, Genève.
Je vais te manger le cœur avec mes petites dents, création de la Cie Un Air de Rien, écrite et mise
en scène par Hélène Cattin et Sandra Gaudin, au Théâtre de l’Arsenic, Lausanne.
Les animaux malades de la peste, de Jean de La Fontaine, mise en scène : Simone Audemars,
avec Dominic Lehmann et Pierre Louis Péclat.
Domaine privé, moyen-métrage de Raphaël Wolf, au Festival de Locarno.
Dommage qu’elle soit une putain, de John Ford, mise en scène : Yves Beaunesne.
2006
Projets
J’aime le théâtre mais je préfère la télévision, avec la Cie Un Air de Rien.
Reprise de Je vais te manger le cœur avec mes petites dents, avec la Cie Un Air de Rien.
Thanatos, de Pierre Louis Péclat.
Jeune, de Pierre Louis Péclat.
14
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Prix culturel vaudois 2005 du cinéma
LIONEL BAIER
À LA FOIS MILITANT ET ESTHÈTE,
LIONEL BAIER REMBOBINE VOLONTIERS SA VIE
EN IMAGES NUMERIQUES ET EN RÉCITS ABRUPTS.
IL MÊLE AVEC GÉNIE, CEUX DES LIEUX :
LA MAÎTRISE DU DOCUMENTAIRE ET L’IMAGINATION D’HISTOIRES CRUES.
TOUT UN PAYS AIMERAIT VOIR CET INDIVIDUALISME TRENTENAIRE
INCARNER, A LUI SEUL, UNE NOUVELLE GENERATION.
Né le 13 décembre 1975 à Lausanne. Famille d’origine polonaise
Etudes
1995
1995-1999
Maturité fédérale en langues modernes.
Faculté des Lettres (cinéma, français moderne, italien) à l'Université de Lausanne.
Parcours et distinctions
1996-2000
2000
2002
2002
2005
Premier assistant de Jacqueline Veuve, Richard Dindo, Yves Yersin, Jean-Stéphane Bron,
Yvan Butler,…
S'associe à Robert Boner et Jean Stéphane Bron au sein de Ciné Manufacture CMS, S.A.
Responsable de l’Unité cinéma de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (écal)
Bénéficiaire de l’une des bourses artistiques de la Fondation Leenaards
Best European Film Director au NEFF de Vitoria.
Depuis 1992
programme et cogère le Cinéma Rex à Aubonne
15
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Comme réalisateur et scénariste
2005
Réalisateur de Na Wschòd/A l’Est (LM)
Production : Saga production et Ciné Manufacture France
(En tournage. Titre de travail)
2004
Réalisateur de Portraits de Luc Chessex et de Jean Mohr (CM)
Production : Télévision suisse romande et Saga production
(dans le cadre d'une collection sur les photographes suisses)
2003
Réalisateur de Garçon stupide (LM)
Production : Saga production et Ciné Manufacture
2002
Réalisateur de Mon père, c'est un lion (Jean Rouch, pour mémoire) (CM)
Production: Ciné Manufacture
2001
Réalisateur de La Parade (notre histoire) (LM)
Production : Robert Boner pour Ciné Manufacture
2000
Réalisateur de Jour de défilé (CM)
Production : WGR
Réalisateur de Celui au pasteur (ma vision personnelle des choses) (LM)
Production : Robert Boner, Jean-Marc Henchoz, TSR
1999
Réalisateur de Mignon à croquer (CM)
Production : Robert Boner pour Ciné Manufacture
16
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Prix culturel vaudois 2005 des arts visuels
EMMANUELLE ANTILLE
AVEC ELLE, L’ART CONTEMPORAIN VA DE SOI. IL SE VIT, IL SE RESSENT, IL EST DANS LA VIE ORDINAIRE.
PARCE QU’IL EST L’ŒUVRE D’UNE ARTISTE QUI FAIT LA PART BELLE À L’ÉMOTION, AUX GENS, AUX
CHOSES, ET QUI A TROUVÉ UN AUTHENTIQUE MODE D’EXPRESSION PERSONNEL DANS LES TECHNIQUES
ACTUELLES QU’ELLE MAÎTRISE PARFAITEMENT : FILM, VIDÉO, INSTALLATIONS, SON ŒUVRE EST TOUT
CELA, EN MEME TEMPS HORS DU CADRE DES TENDANCES, QUI SONT SI VITE CONVENTIONNELLES
AUJOURD’HUI.
UNE ŒUVRE ÉMERGEANT D’UN PARCOURS SUFFISAMMENT PERSONNEL POUR ÊTRE D’AVANT-GARDE,
NATURELLEMENT.
En 1972, naissance, à Lausanne, d’Emmanuelle Antille.
Elle vit et travaille à Lausanne.
Etudes
1991-1996
1997-1998
Ecole Supérieure d'Art Visuel, Genève.
Rijksakademie van Beeldende Kunsten, Amsterdam.
Expositions personnelles (sélection)
1998
1999
2002
2003
Training Lounge, Attitudes, Genève.
Until nothing can reach us, Kunsthaus Glarus, Glarus.
Change is Good, Fridericianum Museum, Kassel.
Reflecting Home, Galerie Akinci, Amsterdam.
Wouldn’t it be nice, Extra Muros, Fri-Art, Fribourg.
As deep as our sleep, as fast as your heart, Galerie Hauser&Wirth&Presenhuber,
Zürich.
Night For Day, Art Unlimited, Bâle.
Lee’s Season, Galerie Akinci, Amsterdam.
Galerie Art&Public, Genève.
Contemporary Art Center, Vilnius.
Imago 02, Salamanca.
The Renaissance Society, Chicago.
Angels Camp, Pavillon Suisse, 50ème Biennale de Venise, Venise.
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2004
2005
Angels and Landscapes, Galerie Akinci, Amsterdam.
Angels Camp – First Songs, CCA, Glasgow.
Angels Camp – Radiant Spirits, Sammlung Goetz, Münich.
Angels Camp – First Songs, Site Gallery, Sheffield.
Kill me twice, dear friend, dear enemy, Art Unlimited, Bâle.
Centre pour l’image contemporaine Saint Gervais, Genève.
Expositions collectives (sélection)
1998
1999
2000
2001
2002
2003
Trapdoor, MK Expositieruimte, Rotterdam.
Seamless, De Appel, Amsterdam.
Galerie Akinci, Amsterdam.
Cairo Youth Salon, Akhenaton Art Center, Cairo.
Failure, W 139, Amsterdam.
Young, Fotomuseum Winterthur, Winterthur.
Amnesic Cinémas, Galerie du Bellay, Haute-Normandie.
Exposition Prix Fédéraux des Beaux-Arts 99, Kunsthalle, Zürich.
Pulsions, Centre Culturelle Suisse, Paris.
Wouldn't it be nice, Montevideo, Amsterdam.
Over, Gallery Akinci, Amsterdam.
Prophecies, Swiss Institute, New York.
Only Connect, FRAC, Nord-Pas de Calais, France.
Review video + film contest, Migros Museum, Zürich.
Les trahisons du modèle, Luxembourg/Le Havre.
Insensatezza, Fondazione Teseco, Pisa.
Exposition Prix Fédéraux des Beaux-Arts 2000, Fri-Art, Fribourg.
Digital Room, Photographic Center, Copenhagen.
Tell it like it is, Galerie Diehl Vorderwuelbecke GMBH, Berlin.
Ante Prima Bovisa, Milano Europa 2000, Milan.
Helle Nächte, Bottmingen.
Casino 2001, Stedelijk Museum S.M.A.K., Gent.
M Family, Museum für Gegenwartskunst, Zürich.
Psycho-Bobble, Galleria Raucci/Santamaria, Naples.
Between Fantasy and Pleasure, University of Arizona,Tucson.
non-places, Kunstverein, Frankfurt.
Video Lounge, Fondazione Adriano Olivetti, Rome.
Another Swiss Version, Galerie Museum Bozen-Bolzano.
Flirt, SMART Project Space, Amsterdam.
Tell me (1), CC Ter Dilft, Bornem.
Pleasant Motel, PS, Amsterdam.
NB, Kunsthaus Baselland, Muttenz.
Mursolaici, Centre Culturel Suisse, Paris.
Môtiers 2003, Môtiers.
Phantom der Lust, Neue Galerie, Landesmuseum Joanneum, Graz
Urban Diaries: Young Swiss Art, Comunidad de Madrid, Madrid.
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2004
2005
Pantalla suiza, Attitudes, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia (MNCARS),
Madrid.
“gegeben sind… konstruktion und situation”, Galerie im Taxispalais + Siemens
artsprogram, Innsbruck.
“…lautloses irren, ways of worldmaking, too…”, Postbahnhof, Berlin.
Fast Forward, Media Art – Sammlung Goetz, ZKM, Karlsruhe.
True Fictions, Montevideo, Amsterdam.
L’air du Temps, Migros Museum, Zürich.
Busan Biennale, South Corea.
Interactions fictives, Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne.
Alias & Alibi, Fries Museum, Leeuwarden.
Fast Forward, Media Art, Goetz Collection, Conde Duque, Madrid.
Refleksija, National Center of Contemporary Arts, Moscow.
Madonna – Express yourself, Kunsthaus Dresden.
Swiss Made (The Art of Falling Apart), Cobra Museum, Amstelveen.
Croiser des mondes, Jeu de Paume, Paris.
Refleksija, Nizhnij Novgorod, National Center for Contemporary Arts, Moscou.
The Parable Show, Grimm/Rosenfeld gallery, Munich.
Festivals vidéos (sélection) / Projection
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2003
2004
Viper, Lucerne.
Imaggine Leggera, Palerme.
S.I.V., Saint-Gervais, Genève.
Scope 3, Artists'Space, New-York.
8e Biennale de L'Image en Mouvement, Saint-Gervais, Genève.
Impakt Festival, Utrecht.
Viper, Bâle.
Video Take, Leuven.
Media City 7, Festival of Experimental Film and Video, Ontario.
Speaking Bodies, Gallery 101, Ottawa.
Pandaemonium Festival, The Lux, Londres.
V.I.D. Bern, Kulturhallen Dampfzentrale, Bern.
S.I.V., Saint-Gervais Genève
4 days of video, Museum für Gegenwartskunst, Zürich.
Festival du film de Locarno, Cinéaste du présent
Gestes, gestures, Annexia, Toulouse.
Angels Camp projeté au Side Cinema, Newcastle, UK.
Festival du film de Trieste, Trieste.
Swiss American Film Festival, New York.
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Prix et distinctions
1996
1999
2000
2001
2003
Fonds Cantonal de Décoration et d'Art Visuel de Genève
Concours Fédéral des Beaux-Arts
Review + film contest, Migros Culture
Prix Fédéral des Beaux-Arts
Prix Kiefer-Hablitzel
Prix Fédéral des Beaux-Arts
Prix Kiefer-Hablitzel
Atelier Suisse à Berlin
Résidence de la Mairie de Paris au Couvent des Récollets, Paris.
Vidéographie
Introducing my blood sister I, II, III, installation vidéo, couleur/son, Rijksakademie van
beeldende. kunsten,
Training Lounge, installation vidéo, couleur/son, R. v. b. k., 1997.
Reflecting Parts, film vidéo de 5’, couleur/son, R. v. b. k., 1998.
Reflecting Home, installation vidéo, couleur/muet, R. v..b. k., 1998.
Until nothing can reach us, installation vidéo, couleur/son R. v..b. k., 1998.
Wouldn't it be nice, film vidéo de 14’, couleur/son, 1999.
Silent Protections, installation vidéo, couleur/muet, 1999.
Radiant Spirits, installation vidéo, couleur/son, Migros Museum, 2000.
Radiant Fantasy, film vidéo de 16’, couleur/son, 2000.
Night for Day, film vidéo de 23’, couleur/son, 2000.
As deep as our sleep, as fast as your heart, installation vidéo, couleur/son, 2001.
Eternal Flame, installation vidéo, couleur/son, 2001.
Lee’s Season, film vidéo de 26’, couleur/son, 2001.
Come as a friend, installation vidéo, couleur/son, 2001-2002.
Angels Camp, film vidéo de 80’, couleur/son, 2001-2003.
By the river, film vidéo de 16’, couleur/son, 2001-2003.
The red cabins, film vidéo de 21’, couleur/son, 2001-2003.
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From the woods, film vidéo de 18’, couleur/son, 2001-2003.
The creek, film vidéo de 21’, couleur/son, 2001-2003.
Angels Camp – Into the purple circle, installation vidéo, couleur/son, 2003.
Publications
La construction du radeau, Emmanuelle Antille and Marc Göhring dans: Revue de Littérature
Générale, Digest no. 2, Editions P.O.L., Paris 1996.
Exhibits-pièces à conviction, Emmanuelle Antille, Amsterdam, 1997.
Radiant Spirits. Les âmes soeurs, Emmanuelle Antille, Migros Museum für Gegenwartskunst,
Zürich, 2000.
Tunes For Films And Dance, Emmanuelle Antille, CD Album, Lausanne, 2001.
Kiss and Shoot, Emmanuelle Antille: Artimo, Amsterdam, 2001.
Angels Camp - First Songs, Emmanuelle Antille, Office Fédéral de la Culture, Bern (NB,
exposition au Kunsthaus Baselland, Basel): Artimo, Amsterdam, 2003.
Angels Camp, Emmanuelle Antille, Swiss Pavilion, 50th Venice Biennale 2003: Office Fédéral
de la Culture, Bern et Artimo, Amsterdam, 2003.
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Prix de l’Eveil 2005
MICHEL GASCARD
(ÉCOLE-ATELIER RUDRA BÉJART)
LA VIE EST UN ETERNEL RECOMMENCEMENT ! EN 1973, LORSQU’IL REMPORTE LE 1ER PRIX DE
LAUSANNE, MICHEL GASCARD EST ENCORE EN FORMATION. UNE TRENTAINE D’ANNEES PLUS TARD,
DANS CETTE MEME ENCEINTE DU PALAIS DE BEAULIEU, C’EST LUI QUI FORME. LE DANSEUR VIRTUOSE
QUI A MARQUE TANT DE BALLETS DE BEJART EST DEVENU À SON TOUR UN MAILLON DE LA
TRANSMISSION DU SAVOIR ET DE L’EXPERIENCE. CE QU’IL A APPRIS, IL L’ENSEIGNE. CE QU’IL A VECU, IL
LE DONNE EN PARTAGE. LE DISCIPLE EST DEVENU MAITRE.
Elève de l’Ecole-Atelier Mudra de Bruxelles, il remporte le 1er « Prix de Lausanne » en 1973.
Michel Gascard entre au Ballet du XXe Siècle en 1974.
Pour les ballets "Light", "L'Histoire du soldat", "Thalassa Mare Nostrum", "Dionysos", les "Sept
danses grecques"… Maurice Béjart lui règle des oeuvres sur mesure.
Chorégraphe, Michel Gascard réalise "Trois pour trois" au Cirque Royal de Bruxelles et
"Debussy" à Milan.
Répétiteur et maître de ballet du Béjart Ballet Lausanne, son don pour l’enseignement
l’oriente vers la fonction de directeur adjoint de l'Ecole-Atelier Rudra Béjart Lausanne en 1993.
Du statut d’élève de l’Ecole-Atelier Mudra à celui d’actuel directeur adjoint de l’Ecole de
Maurice Béjart à Lausanne, sa passion jamais démentie pour la pédagogie lui donne l’occasion
d’enseigner la danse classique en Europe et au Japon.
En qualité d'ambassadeur, il transmet les œuvres du chorégraphe lausannois dans les plus
grands Opéras et Compagnies du monde.
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Prix du Rayonnement 2005
HENRI DÈS
DE GRANDS PRIX EN VICTOIRES DE LA MUSIQUE, DE DISQUES D'OR EN TRIOMPHES À L'OLYMPIA, IL NE
NOUS A PAS ATTENDU POUR RAYONNER DANS LE CŒUR DES ENFANTS.
LA PETITE CHARLOTTE, LA SORCIÈRE DE MINUIT, LA BÊTE À BON DIEU ET UNE CERTAINE GLACE AU
CITRON, CE JOYEUX CORTÈGE A CONQUIS DEPUIS BELLE LURETTE LE MONDE DES PETITS ET DES
GRANDS, ET FAIT DE SON PÈRE UNE VÉRITABLE INSTITUTION QUI A DONNÉ SON NOM À DIXSEPT ÉCOLES, EN FRANCE, À CE JOUR. AU FIL DE QUATORZE ALBUMS, SES PAROLES FUTÉES ET NON
FUTILES NOUS FREDONNENT L'ENFANCE AU QUOTIDIEN, QU'ELLE SOIT FLAGADA OU EN FLAGRANT DÉLIT
DE BÊTISES.
IL ÉTAIT TEMPS POUR LE CANTON DE RENDRE HOMMAGE À CE GÉANT DE LA CHANSON ENFANTINE.
Henri Dès est né le 14 décembre 1940 à Renens s/Lausanne
Quelques dates
1977
1981
1985
1986
1994
1994 et 1996
1999
2000
2002
2003
2004
1er album pour enfants
Présentateur du TF1 du « Visiteurs du mercredi »
1er Disque d’Or
1988-89-91-93-95-97-99-2002 : L’Olympia
(passe de 3 représentations en 1986 à vingt lors de son dernier passage)
Compose une musique pour l’un des douze carillons de la cathédrale
St Pierre de Genève
5 concerts exceptionnels à la Salle Gaveau et Salle Pleyel à Paris, accompagné
par l’orchestre philharmonique des Concerts Lamoureux
Sortie d’un coffret collection de cinq cédéroms
Vidéo : Olympia 2000
Sortie de l’album « Comme des géants » et du DVD Olympia 2003
Début de la Collection « Le monde d’Henri Dès »
Sortie du DVD « La Grande Aventure »
Ses chansons ont été traduites en allemand, espagnol, chinois, vietnamien et suédois
Quelques récompenses
1982
1983
1997
Grand Prix de l’Académie du disque
Grand Prix de l’Académie Charles Cros
Grand Prix du Comité Français pour l’Audiovisuel pour la cassette vidéo
« Les Histoires de Pomme d’Api »
Tous ses albums sont Disques d’Or
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1996
Cassette vidéo d’Or pour « Live concert 1996 »
Trois Victoires de la Musique :
1995
1997
2001
« L’évasion de Toni », comédie musicale avec Renaud, Liane Foli, Maurane,
Alain Chamfort, Gérard Klein, Anémone, etc.
Album « Far West »
Album « Du Soleil »
1999
Prix du Rayonnement Français
2003
Disque de Diamant pour la collection « Le Monde d’Henri Dès »
En France, 17 écoles, deux centres de loisirs et une salle de musique portent son nom
Quelques articles de presse
« HENRI DES A L’OLYMPIA : UN SPECTACLE DE GRANDE QUALITE POUR PARENTS ET ENFANTS.
Oui c’est un cadeau qu’on s’offre en famille et on l’aime toujours de Grand Loup – P’tit loup quand il
revient de son pas souple, guitare en place, sur le plateau de l’Olympia. Le chanteur se meut à l’aise
comme son Ami le poisson dans une mise en scène ultra précise d’Yves Carlevaris qui ménage en
crescendo ses effets de lumières et de surprise : de sorcière de minuit en P’tit cœur qui bat, que
d’émotions et de rires au gré de reprises attendues. Avec Henri Dès, les enfants savourent le bonheur
de chanter. Avec certains titres ils se verraient volontiers polyglottes, Indiens ou… mais papa ne voudra
pas ! La chanson c’est le rêve et c’est aussi la vie. »
Le Monde
« LA CONNIVENCE ET LE PLAISIR AU BOUT DU CHEMIN. »
De la tendresse Henri Dès en a à revendre pour ces gamins d’aujourd’hui qui, malgré la crise et les
vidéos, n’ont pas fini de savourer les bonheurs en enchantaient naguère leurs parents et répètent en
chœur toutes les bêtises de l’enfance. Il chantait déjà hier ? La belle affaire puisqu’en puisant ses rimes
à la source vigoureuse de l’amour paternel, puisqu’en pêchant ses rythmes à la grande tradition de la
chanson française, Henri Dès réussit comme personne à parler et chanter juste, vrai, sans frime ni
concession, à être et avoir été, à durer à être aimé… Ensuite quand le chanteur s’en retournera pour
deux longues années dans son pays de montagnes et de neige, restera l’émotion de ses chansons qui
aident à grandir dans la tendresse partagée. »
La libre Belgique
« FRANCOPHONE PAR PASSION. »
C’est un véritable plaisir que de savourer sur scène l’homme à la malicieuse moustache. Ce Suisse,
européen par nature, francophone par passion, fait sourire les enfants avec intelligence et tendresse.
Cet espiègle échalas chante aussi pour la famille des mélodies magiques et bien tournées. Des chansons
qui vous accompagnent longtemps après le concert. »
Le Parisien
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« Pour les enfants, je n’ai pas encore trouvé mieux comme disque cadeau, qu’un compact-disc du Suisse
Henri Dès… A mon avis le meilleur chanteur pour enfants ; il y a peu de disques intéressants pour les bouts
de chou et je recommanderai toujours n’importe quel disque de ce chanteur »
La Presse (Québec)
« Henri Dès est l’oncle idéal : malicieux, moustachu et toujours gai, mâtiné d’un parfait compositeur. Il
y a du Brassens et du Trenet chez cet ami là, qui sait manier comme il faut le mot, la mélodie et la musique.
Derrière l’humour et la tendresse, les enfants comprennent que se cache l’émotion. Ils en redemandent et
leurs parents avec. Un vrai bonheur. »
France-Soir
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1987-1996 : Bilan des dix ans de la Fondation vaudoise pour la
promotion et la création artistiques (FVPCA)
Le 21 janvier 1987, le Conseiller d’Etat Pierre Cevey fit approuver par ses collègues du gouvernement
vaudois un acte de politique culturelle qui créa la surprise. Il instituait un mécénat public d’un modèle
novateur. Chaque année des Grands Prix seraient décernés à trois artistes, à quoi devait s’ajouter une série
d’hommages et des distinctions pour jeunes talents. Cette largesse était sans précédent en Suisse, si l’on
précise que chacun des grands lauréats allait recevoir 100.000 francs.
Cette somme frappa. Elle témoigna d’une prise de conscience. Au-delà des frontières cantonales elle
marqua une étape, élevant enfin la reconnaissance accordée aux artistes vers des normes qui cessaient
d’être dérisoires. Trop longtemps on avait ignoré les réalités matérielles, jugeant heureux l’écrivain gratifié
d’un prix de 5 ou 10.000 francs sans reconnaître que pareille somme n’équivaut qu’à un ou deux mois de
salaire d’employé de bureau.
Un livre, un scénario, un spectacle peuvent exiger, outre de rares aptitudes, plus d’une année de travail. Les
droits d’auteur sont minimes dans un petit pays. Il est très difficile d’y vivre en professionnel de l’écriture, de
la création musicale, du cinéma, des arts plastiques, de la scène. Cette situation tend à maintenir les artistes
dans un statut d’amateurs, qui, à l’échelle internationale, les met en infériorité. Les activités alimentaires les
dévorent. Ceux qui bâtissent néanmoins une œuvre y parviennent au prix d’efforts qui méritent la plus haute
considération. Car la communauté, en l’occurrence le canton, s’enrichit à tous égards du travail des maîtres
de la libre recherche. Il était juste, pensa le Conseil d’Etat, qu’une fois au moins dans leur vie les plus
remarquables d’entre eux puissent être honorés dans une fête publique et sans mesquinerie.
Une bouffée d’oxygène et un large espace de création, voilà ce que la Fondation pour la promotion et la
création artistiques put offrir de 1987 à 1996 aux vingt-deux lauréats de ses Grands Prix : cinq en littérature,
six en musique et chanson, cinq dans les arts plastiques, deux en théâtre, deux en photographie, deux dans
le cinéma.
Cent mille francs ne disent pas tout. Le Conseiller d’Etat Pierre Cevey rompit les pratiques habituelles du
subventionnement et c’est l’attitude même des pouvoirs publics envers les arts qui changea. La Fondation
imaginée en 1987 ne visait pas à supprimer l’Institution cantonale existante – le Fonds cantonal des activités
culturelles – mais elle fit mieux que lui apporter un complément. Elle renversa la perspective. Il ne s’agissait
plus d’enregistrer et de gérer des demandes de subventions. Les membres du Conseil, magistrats en tête,
s’appliquèrent à rechercher les talents. Il n’incombait pas aux couronnés potentiels de poser leur
candidature. C’était le devoir du Conseil de sonder, de dresser l’inventaire des personnes les plus douées
avec l’aide de connaisseurs qu’il consulta régulièrement.
En vérité, on s’appliquait à mieux connaître cette espèce rare, hypersensible, échappant aux définitions,
tantôt discrète au point de se terrer, parfois explosant en fureurs chatoyantes, cris, bonds et grandes
orgues : les créateurs. Une Fondation reçut de l’Etat de Vaud en 1987 le mandat de rendre justice, d’attirer
l’attention du public sur leur œuvre passée et présente, de témoigner confiance au travail futur que chaque
lauréat continuerait à concevoir dans une complète liberté.
L’absence de fil à la patte, de contrepartie, de mandat artistique imposé, est l’une des caractéristiques
importantes de ces Prix vaudois. Aucune prestation n’est exigée d’eux, sinon leur présence à la fête où on
les couronne.
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Le climat se transforma. Nous le percevons en observant de plus près comment, dans les faits, fonctionna la
Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques. Comme elle procède à la manière d’un jury
permanent, assumant des choix esthétiques, il fallait de toute évidence opérer en dehors de l’administration.
Elle est soutenue, pour une portion appréciable de son financement, en particulier pour les Prix aux jeunes
artistes et certains hommages spéciaux, par l’économie privée. Le maintien d’un tel partenariat fut et reste,
plus que jamais dans une période de crise, une tâche impérieuse du Conseil de Fondation.
En 1987 déjà, si l’on excepte deux magistrats, les membres du Conseil furent cherchés hors du personnel de
l’Etat. Nommons ces initiateurs : Jean-Jacques Rapin, le musicien dont la direction a changé du tout au tout
l’esprit du Conservatoire de Lausanne ; Marie-Claude Jequier, responsable culturelle d’une ville de
Lausanne reconnue au loin comme l’une des cités les plus propices à la musique, à la danse et au théâtre ;
Jacques Treyvaud, directeur de banque, inspirateur du fonds d’art contemporain de la Banque cantonale
vaudoise et lui-même collectionneur et ami des peintres ; le soussigné, ancien éditeur et journaliste,
bénéficiant de ses contacts avec écrivains, graphistes et photographes.
Mais le Conseil d’Etat décida dès le début, de s’engager dans la Fondation par deux représentants, l’un de
la droite, Pierre Cevey, capable de traduire au piano, dans le secret de son domicile, son goût de la
musique ; l’autre de la gauche, Pierre Duvoisin, qui déjà comme syndic d’Yverdon-les-Bains s’était révélé en
défenseur des arts, du théâtre et du cinéma.
A cette entreprise placée au-dessus des rivalités partisanes, le Grand Conseil, pour 1987, accorda sans
réticence un crédit de l’ordre du demi -million. Il donna un capital initial, le fonds de roulement et finança les
grands prix. On en distribua trois par an de 1987 à 1991, puis, sous la pression des difficultés budgétaires de
l’Etat, deux en 1992 et en 1993, enfin un seul, mais courageusement maintenu à 100'000 francs, depuis
1994, quand le nouveau chef du Département de l’instruction publique et des cultes, Jean Jacques
Schwaab, reprit la présidence appuyé par son collègue Charles Favre, chef des Finances.
La cérémonie de remise des prix représente pour la Fondation le sommet de l’année. Pour la première fois
se sont régulièrement côtoyés les personnalités politiques et le monde des arts ou, plus justement ses
milieux éclatés réunis pour un soir : le peintre y découvrit le musicien, le poète rencontra le cinéaste,
l’homme de théâtre fit la connaissance du potier.
Nous avons parlé des Grands Prix, dont le montant considérable venu des fonds publics impliquait qu’ils
soient réservés non à des débutants prometteurs mais aux réalisateurs d’une œuvre qui soit déjà de taille.
Le Conseil tint à ce que les lauréats soient encore en pleine activité. Dans quelques cas, il s’est moins agi
d’aider financièrement la création que d’honorer un créateur d’envergure internationale. Hommage fut
rendu, par exemple, à un habitant de Rolle qui compte parmi les figures mythiques de l’histoire du cinéma,
Jean-Luc Godard. De par sa plus haute distinction, le canton de Vaud se devait de saluer cette présence.
D’autres hommages ont été rendus, notamment par le financement de portraits filmés dans la collection
Plans-Fixes. Des prix spéciaux furent des signes d’estime à des artistes de cantons voisins, mais aussi,
parmi les Vaudois, à certains maîtres de « l’Eveil » - ces artistes qui ont mis leur génie à traduire, à initier les
autres, élèves des écoles ou auditeurs de la radio.
Les Prix que la Fondation a décernés en plus grand nombre furent destinés aux jeunes artistes, d’un
montant de 10.000 puis de 15.000 francs. La recherche de nouveaux talents, chez les moins de quarante
ans, fut pour le Conseil une mission prioritaire, et pour beaucoup d’entre eux, il s’est agi d’une première
consécration, étape importante de leur carrière. Les domaines dans lesquels s’exerçait cette exploitation se
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trouvent énumérés dans la Loi vaudoise du 19 septembre 1978 sur les activités culturelles : musique ; lettres
(de l’art classique au jazz, au rap) ; lettres (avec un salut aux jeunes éditeurs) ; théâtre, sans oublier les
variétés ; beaux-arts, arts appliqués (et leurs régions méconnues, telle la création de meubles ou l’art du
verre) ; danse ; photographie ; cinéma (avec la montée d’innovateurs d’un nouveau type : les vidéastes)
Bilan : quarante-trois jeunes créateurs ont été distingués de 1987 à 1996. Les lauréats furent au total quatrevingt-neuf. Près de deux cents artistes ont donné son éclat à cette constellation si l’on inclut les
photographes, musiciens, gens du théâtre et présentateurs engagés dans les cérémonies de remise des
Prix. Telles furent les dix premières années de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création
artistiques, sans laquelle la vie du canton se trouverait singulièrement pauvre.
Bertil Galland
(Extraits du préambule de la brochure éditée à l’occasion de l’exposition marquant les 10 ans de la
Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques à l’Espace Arlaud, Lausanne)
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L’avenir : compagnonnage renforcé entre l’Etat et les sponsors privés
Depuis le début, l’action de la Fondation repose sur le principe du compagnonnage de l’Etat avec le secteur
privé de l’économie. C’est pour la Fondation un principe fondamental. Aujourd’hui, elle entend non
seulement le poursuivre, mais l’intensifier. Toutes les conditions doivent être désormais réunies, qui
favoriseront son élargissement, de manière à ce qu’un lien privilégié se tisse aussi entre le sponsor et
l’artiste qu’il aura choisi de soutenir par l’octroi d’un prix de la Fondation.
On pourrait penser que ce partenariat entre l’Etat, le secteur privé et les artistes ressemble à un ménage à
trois, ce qui, comme chacun le sait, est rarement bon pour le développement harmonieux des relations
humaines.
Mais dans ce cas, un but commun unit étroitement l’Etat et les sponsors : c’est l’émergence et le
rayonnement des artistes de ce canton, qui représentent le fondement même de ce compagnonnage. Pour
convaincre les sponsors de soutenir l’action de la Fondation, il est nécessaire de mettre en lumière cet
engagement plus fortement que cela n’a été fait jusqu’à aujourd’hui.
Dans des circonstances difficiles, où l’Etat s’est trouvé contraint de choisir ses priorités, le risque était réel de
faire l’impasse sur une belle idée née en des temps euphoriques. Mais les représentants de l’Etat auprès de
la Fondation ont estimé qu’il ne fallait à aucun prix brader une action qui confère à notre politique culturelle
une dimension et une couleur particulières.
Ainsi, en 2002, la cérémonie de remise des Prix de la Fondation s’inscrit à un tournant de son histoire. Sous
la conduite du Conseiller d’Etat Claude Ruey, parvenu à la fin de son mandat à la présidence de la
Fondation, le Conseil a décidé de mieux valoriser les sponsors. Il s’engagea à mettre au point une réflexion
stratégique, pour consolider et développer l’action d’une Fondation animée d’un souffle et d’un dynamisme
renouvelés et renforcés. C’est une collaboration accrue entre les pouvoirs publics et les acteurs de
l’économie privée qui entend contribuer au rayonnement culturel du canton de Vaud.
SPONSORS 2005
La FVPCA est financée par l’Etat de Vaud, qui l’a créée en 1987.
L’attribution des Prix 2005 bénéficie en outre du soutien de :
• Audemars Piguet SA
• Banque Cantonale Vaudoise
• Philip Morris SA
• Nestlé SA
•
Winterthur Assurances
•
Fiduciaire du Commerce et de l’industrie SA
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CONSEIL DE FONDATION 2005
PRÉSIDENTE
Anne-Catherine Lyon
Conseillère d’Etat
Présidente du Conseil d’Etat
VICE-PRÉSIDENT
Yves Christen
Directeur Grisoni et Zaug
TRÉSORIER
Yves Cuendet
Administrateur délégué Gesrep SA
MEMBRES
Marie-Claude Jequier
Cheffe du Service culturel de la Ville de Lausanne
Jean-Pierre Pastori
Journaliste, historien de la danse
Christian Jacot-Descombes
Porte-parole de la Banque Cantonale Vaudoise
Brigitte Waridel
Cheffe du Service des affaires culturelles de l’Etat de Vaud
Marion Gétaz
SECRÉTARIAT
Sylviane Gindroz
Secrétaire de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques
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OBJECTIFS ET DÉFINITION DES PRIX
Honorer, récompenser, mettre en évidence les artistes du canton de Vaud, leur donner les moyens matériels
de poursuivre leur oeuvre.
LE GRAND PRIX, de 100.000 francs, honore, dans le canton de Vaud, une femme ou un homme qui a
enrichi le pays par une oeuvre forte et une approche neuve. Cette somme importante apporte à un créateur
reconnu le bien le plus précieux: un large espace de temps libéré de contraintes financières.
LE PRIX CULTUREL VAUDOIS, de 15’000 francs, est un coup de projecteur sur une nouvelle force
artistique du canton.
LE PRIX DE L’EVEIL, de 20’000 francs dès cette année, récompense une personne qui a enrichi la vie
artistique du canton de Vaud en initiant le public, des élèves, des débutants aux voies de la création.
LE PRIX DU RAYONNEMENT, de 20’000 francs dès cette année, distingue un créateur dont la
renommée va au-delà des frontières du canton de Vaud et de la Suisse.
Ces prix sont accordés sans poser à l’artiste aucune exigence et concernent les domaines suivants:
musique, littérature, théâtre, beaux-arts, arts appliqués, danse, photographie, cinéma et vidéo.
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REMISES DES PRIX PRÉCÉDENTS
1987
Lausanne, Salle Paderewski
1988
Yverdon, Ecole d’ingénieurs de l’Etat de Vaud
1989
Morges, Théâtre de Beausobre
1990
Payerne, Halle des fêtes
1991
Pully, Théâtre de l’Octogone
1992
Vevey, Théâtre de Vevey
1993
Cossonay, Théâtre du Pré-aux-Moines
1994
Lausanne, Salle du Métropole
1995
Echallens, Collège des Trois-Sapins
1996
Nyon, Collège de Nyon-Marens
1997
1998
1999
Lausanne, Maison de l’Elysée
2000
Lausanne, Salle du Grand Conseil
2001
Lausanne, Salle du Grand Conseil
2002
Lausanne, en la Salle du Grand Conseil (aula du Palais de Rumine)
2003
2004
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GRANDS PRIX - 100.000 FRANCS
Financés par l’Etat de Vaud
1987
Grand Prix de littérature
Grand Prix de musique
Grand Prix de peinture
Etienne Barilier
Michel Hostettler
Jean Lecoultre
1988
Grand Prix des arts appliqués
Grand Prix de photographie
Grand Prix du théâtre
Edouard Chapallaz
Marcel Imsand
Philippe Mentha
1989
Grand Prix du cinéma
Pietro Sarto
Jean-Luc Godard
Quatuor Sine Nomine
1990
Grand Prix des variétés et
de la chanson
Michel Corboz
Francine Simonin
Pascal Auberson
1991
Grand Prix du cinéma
Jacqueline Veuve
Werner Jeker
Philippe Jaccottet
1992
Grand Prix du théâtre et
de la chanson
Jacques Chessex
Yvette Théraulaz
1993
Grand Prix de photographie
Jean Pache
Luc Chessex
1994
Anne Cuneo
1995
Léon Francioli
1996
Grand Prix du théâtre
Benno Besson
1997
François Lindemann
1998
Grand Prix de la danse
Philippe Saire
1999
Philip Baldwin & Monica Guggisberg
2000
Grand Prix de la littérature
Bernard Campiche
33
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GRANDS PRIX (suite)
2001
Jean-François Bovard
2002
Grand Prix des Beaux-Arts
Denise Voïta
2003
Grand Prix dessins de presse
Raymond Burki
2004
Grand Prix de la musique
Thierry Lang
Prix Jeunes Créateurs – 15.000 francs
(1987-1989 : 10.000 francs)
1987
Musique
Danse
Photographie
Jean-François Bovard
Philippe Saire
Simone Oppliger
1988
Danse
Cinéma
Musique
Peinture
Poésie
Diane Decker
Anne Gonthier
François Lindemann
Eric Moinat
José-Flore Tappy
1989
Arts appliqués, mobilier
Danse
Littérature, édition
Musique
Théâtre
Yves Boucard
Fabienne Berger
François Rosset
Sébastien Santa Maria
François Silvant
1990
Beaux-arts
Photographie
Théâtre
Arts appliqués, verriers
Pierre-Etienne Genier
Bernard Campiche
Jean-Pascal Imsand
Gianni Schneider
Philip Baldwin & Monica Guggisberg
1991
Beaux-arts
Musique & Variétés
Photographie
Laurent Hubert
Sam Frank
Yvan Muriset
1992
Beaux-arts
Danse
Vidéo
Jean-Luc Manz
Serge Campardon
Philippe Nicolet
34
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1993
Beaux-arts
Cinéma
Théâtre
Olivier Estoppey
Frédéric Gonseth
Denis Maillefer
1994
Photographie
Musique
Vidéo
Danse
Beaux-arts
Théâtre
Mario del Curto
Christian Gavillet
Stéphane Goël
Philippe Lizon & Sacha Ramos
Irène Tétaz
Darius Peyamiras
1995
Musique
Photographie
Beaux-arts
Littérature
Sens Unik
Zalmaï Ahad
François Burland
Jacques-Etienne Bovard
1996
Musique
Photographie
Beaux-arts
Vidéo
Sylvie Courvoisier
Philippe Pache
Catherine Bolle
Yves Kropf
1997
Photographie
Beaux-arts
Littérature
Magali Koenig
Antoine Delarue
René Zahnd
1998
Beaux-arts
Littérature
Musique
Katherine Müller
Eugène
Valérie Lou
1999
Photographie
Beaux-arts
Musique
Vidéo
Hélène Tobler
Clélia Bettua
Pierre Audétat
Fernand Melgar
2000
Vidéo
Théâtre
Musique
Danse
Pierre-Yves Borgeaud
Martine Charlet
Stéphane Blok
Gilles Jobin
2001
Photographie
Cinéma
Beaux-Arts
Danse
Yves Leresche
Jean-Stéphane Bron
Massimo Furlan
Katarzyna Gdaniec & Marco Cantalupo
2002
Musique
Théâtre
Danse
Arts appliqués : mode
VELMA
François Marin
Jean-Marc Heim
Harald et Chyoung Liao Péclat
35
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2003
Beaux-Arts
Arts appliqués
Danse
Musique
Elodie Pong
Sonia Morel
Cisco Aznar
Malcolm Braff
2004
Théâtre
Littérature
Arts visuels
Chanson
Marielle Pinsard
Michel Layaz
Yves Béhar
Jérémie Kisling
Prix de l’Eveil – 15.000 francs
(2002 et 2004 : 20.000 francs)
1992
Musique
Jacques Pache
1993
Littérature
Gilbert Musy
1994
Musique
André Charlet
1995
Théâtre
André Steiger
1998
Cinéma
Nag Ansorge
1999
Musique
Jean-Marc Grob
2000
Théâtre
Gérard Diggelmann & Gérard Demierre
Petit Théâtre de Lausanne
2001
Beaux-Arts
Marina Aït-Ahmed & Rahma Ben Fadhilah
Musée d’Art des enfants (MAE)
2002
Arts de la scène
François et Dominique Pythoud
(Elastique citrique)
André et Ghislaine Pinard
(Ecole de cirque de Lausanne)
2003
Livres sans frontières
Globlivres
2004
Danse
Marjolaine Piguet
(Association pour la formation de jeunes
danseurs)
Kim White
(Compagnie Youth Ballet)
36
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Prix du Rayonnement - 15.000 francs
(1987-1989 : 10.000 francs)
1988
Littérature
Anne-Lise Grobéty, Neuchâtel
1989
Théâtre
Gisèle Sallin, Fribourg
1990
Cinéma
Michel Soutter, Genève
1991
Littérature
Nicolas Bouvier, Genève
1992
Théâtre
Jean-Quentin Châtelain, Genève
2002
Musique
Pierre Amoyal, Lausanne
2003
Cinéma et théâtre
Anne Richard, Paris, Lausanne
2004
Musique
Claude Nobs
Hommages spéciaux
1987
Cinéma d’animation
Littérature
(pour un portrait filmé
dans la collection « Plans-Fixes »)
Gisèle Ansorge
Jacques Chessex
1988
Musique
Jean-Marie Auberson
1989
Littérature
Georges Borgeaud
1990
Rolf Kesselring
1991
Musique
Littérature
Heinrich Sutermeister
Gaston Cherpillod
1992
Musique
André Luy
37
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1993
Littérature
Georges Duplain
1994
Théâtre
Jane Savigny
1995
Poésie
Emile Gardaz
1996
Littérature
Fernand Auberjonois
1997
Théâtre
Lise Ramu
1999
Beaux-Arts
Alice Pauli
38

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