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photo © Christiian Ganet 1 bre 201 m e c é d u 23 du 17 a dossier de presse Communication / médias Pierre Collet Tél. +33 (0) 1 40 26 35 26 06 80 84 87 71 [email protected] Sophie Jarjat Tél. +33 (0) 4 72 00 45 82 06 70 66 98 15 [email protected] Concerto Barocco Sarabande This Part in Darkness Chorégraphie Chorégraphie Chorégraphie George Balanchine Benjamin Millepied Benjamin Millepied © The George Balachine Trust Musique Musique Musique Jean-Sébastien Bach David Lang Jean-Sébastien Bach Partita pour flûte et Partita pour violon n° 2 Costumes Costumes Lumières Répétitions Paul Cox Roderick Murray Nanette Glushak Lumières Vidéo Roderick Murray Olivier Simola Répétitions Répétitions Charlie Hodges Charlie Hodges Concerto pour 2 violons en ré mineur (BWV 1043) Paul Cox Musiciens de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon Nicolas Gourbeix, violon Julien Beaudiment, flûte Jeudi 15 décembre Soirée de Gala caritative en partenariat avec Hab itat et Humanisme Rhône La représentation de Concerto Barocco, un Ballet Balanchine®, est donnée avec l’autorisation du George Balanchine Trust et a été produite conformément aux critères du Style Balanchine® et de la Technique Balanchine®, établis et fournis par le Trust. décembre 2011 sam 17 à 20h30 dim 18 à 16h - lun 19 mar 20 - mer 21 Jeu 22 - ven 23 à 20h30 Durée 1h30 environ Tarifs de 10 à 46E Closer / Benjamin Millepied, New York City Ballet © Christian Ganet Chaque année depuis 2005, l’Opéra de Lyon organise une grande soirée caritative pour récolter des fonds qui lui permettront de mener à bien ses missions auprès des personnes les plus éloignées de la culture. Pour cette 7e édition, l’Opéra s’associe à Habitat et Humanisme Rhône, association qui œuvre pour le logement et l’accompagnement des plus fragiles. Cette année, plus de 40 entreprises ont choisi de participer, sous forme d’un don en mécénat, à cette opération dont les bénéfices seront partagés entre les deux structures organisatrices. Spectacle de prestige – première entrée d’une pièce de Balanchine au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon – cocktail et dîner à l’Opéra sont au programme de cette soirée d’exception. d éc e m b Jeudi 15 30 re à 19h En écho à l’entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon de Concerto Barocco de George Balanchine, la venue de Benjamin Millepied est une évidence. Passé par le Conservatoire de Lyon (CNSMD), puis à la School of American Ballet (l’école du New York City Ballet), le français y a fait plus que ses classes : nommé en 2002 danseur “principal“ de la troupe autrefois fondée par Balanchine justement, Benjamin Millepied s’est familiarisé avec ce style qui a renouvelé la danse classique. L’ombre de Balanchine plane en effet sur l’histoire de la danse russe, française et américaine. Mais c’est également de Jerome Robbins, l’autre grand maître à danser du NYCB, que Benjamin Millepied pourrait se revendiquer, en tant que chorégraphe. d’Olivier Simola, deux compagnons de route à la fidélité éprouvée. Benjamin Millepied joue ici sur deux tableaux, la présence live des solistes et les projections plein écran avec des danseurs en état d’apesanteur, vus du dessus aussi. Une variation très contemporaine qui renvoie aux effets de symétrie chers à George Balanchine. Le mouvement ainsi démultiplié sous d’autres angles trouve une nouvelle profondeur de champs recherchée par beaucoup, à défaut d’être toujours atteinte. Et ce n’est pas un hasard si Millepied travaille en parallèle sur l’image, un court-métrage déjà à son actif, envisage un jour un format long. Sur le plateau, entre abandon et séduction, les couples se font et se défont. L’intensité en jeu ne baisse jamais comme un courant gestuel continu. Sarabande, repris par le Ballet de l’Opéra de Lyon, est à ce titre exemplaire, saluant l’élégance intemporelle d’un Robbins tout en se branchant sur l’énergie de New York et ses musicals. Quatuor aux horizons lointains sur la musique de Jean-Sébastien Bach, c’est également un précis de délicatesse lorsque la tête d’un danseur s’appuie sur un bras plié, voire quand un saut semble partir de travers pour emprunter des chemins de traverse. Une échappée belle qu’à sa création Benjamin Millepied dédia à Misha Baryshnikov, l’étoile par excellence. Ce Sarabande que Benjamin dansa lui-même alors avec son groupe “Danses Concertante“ – clin d’œil encore à Mister B. – est aujourd’hui appelé à être revivifier par le Ballet de l’Opéra de Lyon. Benjamin Millepied n’est pas simplement l’un des dignes héritiers de Robbins et Balanchine, c’est avant tout un amoureux des corps. La danse qu’il donne à voir allie la virtuosité du passé classique à l’urgence de la création actuelle. Un rêve américain devenu réalité chorégraphique. Plus récent encore, This part in Darkness a été créé pour les interprètes du Pennsylvania Ballet en 2011 sur une partition de David Lang, Pierced. Pour l’anecdote, Benjamin Millepied travailla avec cette troupe pour constituer le corps de Ballet du film Black Swan censé se passer au.... New York City Ballet! L’entente excellente donna l’envie au chorégraphe français – qui a signé les parties dansées du film- de leur “offrir“ This part in Darkness avec des costumes de Paul Cox et des vidéos Philippe Noisette Né à Bordeaux, il danse dès l’âge de huit ans, puis entre au Conservatoire de Lyon. En 1992, il étudie à l’école du New York City Ballet, où il tient le rôle principal de 2 & 3 Part Inventions de Robbins. En 1994, il reçoit le Prix de Lausanne et, en 1995, le Mae L. Wien Award puis est engagé dans la troupe du New York City Ballet, où il devient danseur étoile dès 2002. Il y interprète des chorégraphies de George Balanchine, Peter Martins, Jerome Robbins, Christopher Wheeldon, dont certaines créées pour lui comme Vespro de Mauro Bigonzetti et La Stravaganza d’Angelin Preljocaj. Il est aussi invité par de nombreuses compagnies aux Etats-Unis et en Europe. Il enseigne la danse à New York, Saratoga Springs et Philadelphie. Il réalise deux chorégraphies pour le Conservatoire national supérieur de Lyon (Passages, 2001 et Clapping Music, 2002) et collabore avec Daniel Ott au New York Choreographic Institute en 2002 et 2003. En 2002, il constitue Danses Concertantes, groupe de danseurs issus du New York City Ballet, qui se produit notamment à Londres, Stockholm ou Lyon dans des ballets de Balanchine, Robbins, Wheeldon et des créations de lui-même : Triple Duet en 2003, Circular Motion et On the Other Side en 2004, sur une partition originale de Daniel Ott. En 2003, il danse dans le film Chaconne. En 2004 et 2005, il dirige le Morris Center Workshop à Bridgehampton, New York. De 2006 à 2007, il est nommé chorégraphe en résidence au Baryshnikov Arts Center de New York. Parmi ses chorégraphies, citons encore: Variations on a Theme by Paganini pour l’American Ballet School (2005), Closer avec sa compagnie au Joyce Theater de New York (2006), Capriccio pour l’American Ballet Theater’s Studio Company (2006), Years Later pour Mikhail Baryshnikov (2006), Amoveo pour le Ballet de l’Opéra de Paris (2006), From Here on Out pour l’American Ballet Theater (2007), Triade pour le Ballet de l’Opéra de Paris (2008), 3 Movements pour le Pacific Northwest Ballet (2008), Without pour Danses Concertantes (2008), Quasi una fantasia pour le New York City Ballet (2009), Everything Doesn’t Happen at Once pour l’American Ballet Theater (2009), Sarabande pour Danses Concertantes (2009), Why Am I Not Where You Are et Plainspoken pour le New York City Ballet (2010) et One Thing Leads to Another pour le Het National Ballet (2010). En 2010, Benjamin Millepied chorégraphie et joue dans le film de Darren Aronofsky Black Swan. En 2011, il chorégraphie La Fiancée vendue au Metropolitan Opera, This Part in Darkness pour le Pennsylvania Ballet, Troïka pour l’American Ballet Theater et la comédie musicale Hands on Hardbody ; le Ballet du Mariinski danse sa création Without. Il reçoit le United States Artists Wynn Fellowship en 2007, il est fait Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en 2010 et reçoit une médaille d’honneur du Centre pour la culture française à New York en 2011. Ce nouveau programme du Ballet de l’Opéra de Lyon pourrait être sous-titré “du côté du New York City Ballet“, glorieuse compagnie américaine que fonda George Balanchine : c’est en effet l’entrée au répertoire d’une œuvre du maître russo-américain et l’accueil d’un soliste de cette troupe, Benjamin Millepied, auréolé de sa jeune célébrité, qui va donner – en tant que chorégraphe – deux de ses pièces aux danseurs de Lyon. Pour la première fois, le Ballet de l’Opéra de Lyon interprète Balanchine. Formé à l’Ecole du Ballet Impérial de Saint-Pétersbourg – tout comme Fokine, Pavlova et Nijinski – George Balanchine (1904-1983) quittera en 1924 le Théâtre Mariinski pour rejoindre les “Ballets Russes“ de l’impresario Serge Daghilev, dont il devient le maître de ballet et l’un des principaux chorégraphes. Dès Apollon Musagète (1928) sur la musique de Stravinski – marquant les débuts d’une longue collaboration – Balanchine affirme son style, réussissant à conjuguer les contraintes (sobriété et fantaisie, rigueur et liberté, abstraction et expression), et manifeste sa grande musicalité : avec lui, transformant le son en mouvement, le ballet devient une visualisation de la musique, la danse épousant la partition et se fondant en elle. A la mort de Diaghilev (1929), la compagnie se dispersera et Balanchine travaillera un temps au Danemark (Théâtre Royal de Copenhague), en France (les Ballets 33), et participera aux premiers pas des nouveaux Ballets Russes, à Monte-Carlo. C’est Romola, la femme de Nijinski, qui, à Londres, présentera Balanchine à Lincoln Kirstein, riche mécène américain, passionné de danse : il emmènera le chorégraphe aux Etats-Unis pour fonder une école (The School of American Ballet, en 1934) et créer une compagnie qui deviendra en 1948 le New York City Ballet / NYCB. Mister B. – comme l’appelaient ses danseurs – aura été la grande figure du renouvellement de la danse classique du XXe siècle, ayant su moderniser l’héritage de Marius Petipa et de la tradition franco-russe en l’adaptant aux rythmes trépidants de la vie américaine. “Voyez la musique, écoutez la danse“ Ce précepte de George Balanchine s’applique bien à Concerto Barocco*. Construit sur le Concerto pour deux violons en ré mineur de Jean-Sébastien Bach, ce ballet donne à voir (et mieux entendre ?) la partition où deux violons dialoguent, “incarnés“ en quelque sorte par deux ballerines qui se répondent, accompagnées par un petit corps de ballet de 8 danseuses, personnifiant l’ensemble orchestral. Le pas de deux central est d’une grande poésie : il fait intervenir un danseur (seul garçon au milieu des filles) déplaçant en de longs portés sa partenaire qui semble ne plus toucher le sol. Un moment “suspendu“, comme une rêverie. Concerto Barocco (créé en 1941, trouvant sa forme définitive en 1948) s’inscrit dans la lignée des ballets “en noir et blanc“ que Balanchine voulait “simples et dépouillés“, présentant sur un plateau nu les danseurs en tenue de répétition, se détachant sur un fond clair. “De la danse, seulement de la danse !“ Josseline Le Bourhis © Stofleth Une compagnie de formation classique tournée vers la danse contemporaine. Les danseurs, dans la pratique que leur apporte la diversité des styles proposés, sont, dans la compagnie, entraînés à différentes techniques. Depuis plus de vingt ans, elle s’est constitué un répertoire important (93 pièces, dont 48 créations mondiales), en faisant appel à des chorégraphes privilégiant le langage, le faisant évoluer, inventant son environnement et sa mise en espace : les “post-modern“ américains (Merce Cunningham, Trisha Brown, Lucinda Childs, Bill T. Jones, Ralph Lemon, Stephen Petronio ou Susan Marshall), les écrivains du mouvement (Jirí Kylián, Mats Ek, William Forsythe, Nacho Duato, Anne Teresa De Keersmaeker, Sasha Waltz) et les explorateurs de territoires nouveaux, mêlant gestuelle et images (Philippe Decouflé, Mathilde Monnier, la “Next Wave“ américaine ou australienne), ainsi que les représentants de la “jeune danse française“ (Jérôme Bel, Alain Buffard, Boris Charmatz, Rachid Ouramdane, Christian Rizzo) et la singulière Catherine Diverrès. Un pas vers le futur, englobant d’autres tendances ouvertes à la théâtralité, comme la relecture décapante de quelques œuvres de référence (Cendrillon vue par Maguy Marin, Roméo et Juliette par Angelin Preljocaj et Casse-Noisette par Dominique Boivin). On peut dire qu’actuellement le Ballet de l’Opéra de Lyon reflète la danse en mouvance dans le monde. Yorgos Loukos Opéra festival puccini + Direction musicale : Lothar Koenigs Mise en scène : John Fulljames (Von heute auf morgen, Sancta Susanna) David Pountney (Il Tabarro, Suor Ang elica, Gianni Schicchi), Georges Lavaudant (Une tragédie florentine) + Il Tabarro - Puccini Von heute auf morgen - Schoenbe rg 27 janvier, 1er, 4 et 10 février 2012 + Suor Angelica - Puccini Sancta Susanna - Hindemith 28 et 31 janvier, 5 et 9 février 2012 + Gianni Schicchi - Puccini Une tragédie florendine - Zemlinsk y 29 et 30 janvier, 6 et 8 février 2012 Il Trittico - Puccini Il Tabarro - Suor Angelica - Gianni Schicchi 3, 11 et 13 février 2012 Opéra Parsifal - wagner Direction musicale : Kazushi Ono / Mise en scène : François Girard du 6 au 25 mars 2012 Opéra - Création mondiale Terre et cendres - jérôme combier / atiq rahimi Direction musicale : Philippe Forget / Mise en scène : Yoshi Oida Au Théâtre de la Croix-Rousse du 10 au 21 mars 2012 Opéra de Lyon Directeur général Serge Dorny