ARETHUSE 1989 LA DYNAMIQUE DES SUDS Resumen realizado
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ARETHUSE 1989 LA DYNAMIQUE DES SUDS Resumen realizado
ARETHUSE 1989 LA DYNAMIQUE DES SUDS Resumen realizado por Alain BERGER Les Vèmes Rencontres ARETHUSE ont été organisées, en septembre 1989, à Montpellier par le CRPEE laboratoire CNRS de l’Université de Montpellier I, sous la responsabilité d’Alain Berger. Conformément aux objectifs fixés à l’origine de ces Rencontres, leur première finalité est de réunir, de mettre en contact et, au-delà, de favoriser les collaborations et les échanges entre les équipes universitaires qui s’interrogent sur l’économie et la société des régions méridionales européennes. Connaître les recherches, ou même les projets de recherche, permet en effet une ouverture et éventuellement une meilleure collaboration entre chercheurs et universités représentées lors de ces Rencontres. Cependant, si la liberté des thèmes présentés a toujours été maintenue, pour accroître l’efficacité de ces Rencontres il fut convenu de mettre l’accent sur une thématique particulière. Depuis quelques années, des chercheurs du CRPEE, en particulier, Alain Berger, Jacques Rouzier et José Fornairon, travaillaient sur le thème des dynamiques des régions méridionales de l’Europe du Sud, c’est donc ce thème qu’ils ont proposé comme thème fédérateur pour les Vèmes Rencontres Arethuse à Montpellier. Le sujet a paru répondre à une attente parmi les différents membres d’Arethuse, puisque 21 communications sur un total de 25 s’y sont référées. L’organisation des Rencontres a été assumée par les membres du CRPEE et, en particulier sur le plan administratif, par Mme Houlez et par Christiane Lagarde. Vingt ans plus tard, c’est Christiane Lagarde qui gérera avec une grande efficacité, l’organisation des XXIVèmes Rencontres Arethuse à Montpellier. Sur le plan financier, c’était encore l’époque faste où les Collectivités locales prenaient largement en charge l’organisation de ce type de manifestation, la Région Languedoc Roussillon subventionnant à elle seule l’ensemble des besoins financiers liés au colloque, la Mairie de Montpellier fournissant les locaux et le Département assurant une reception. Les séances de travail ont été organisées suivant cinq sessions : 1 – La dynamique des SUDS 2 – L’industrie et de Sud 3 – La place de l’Agriculture dans les économies du Sud de l’Europe 4 – Le rôle du secteur tertiaire 5 – Les thèmes divers. 1 – LA DYNAMIQUE DES SUDS La première contribution, présentée par Pierre Delfaud, pose la question de base à propos de la thématique de la Rencontre. Quelles est la situation des régions du Sud de l’Europe par rapport à leur moyenne nationale ? Existe-t’il, ou non, des similitudes entre les positions relatives des régions du Sud européen vis à vis de leur propre espace national ? Pour répondre à ce questionnement, treize régions méridionales sont retenues dans les cinq pays du Sud de l’Europe, l’Espagne, la France, l’Italie, la Grèce et le Portugal, les îles de ces différents pays étant écartées de cet ensemble. Par souci de simplicité et pour garder une certaine homogénéité statistique, les diverses données retenues sont toutes issues de l’Annuaire Eurostat de 1988 (données 1985). Pierre Delfaud traite alors successivement, les variables démographiques, les caractéristiques de l’emploi et du chômage, le produit national, le niveau de vie des populations, les structures de l’appareil productif et le montant des aides communautaires. De la confrontation de ces différentes statistiques, l’auteur conclut que l’homogénéité des Suds européens, par rapport à leur position vis à vis de leur espace national, n’est pas manifeste et qu’une gradation peut être établie entre les différents Suds en fonction des stades historiques de développement. Le Sud français parait avoir comblé son retard et apparaît comme une région plus dynamique que la moyenne nationale. Les régions du Sud de l’Espagne devraient connaître bientôt une évolution similaire au cas français. Pour l’Italie, malgré une amélioration des comportements démographiques, le retard paraît encore important par rapport aux données nationales. Les Suds du Portugal et de la Grèce, à l’exception d’une partie de l’Algarve, restent encore des régions en déclin. Dans son travail, intitulé La renaissance des Suds, Jacques Rouzier privilégie, à propos de l’évolution des différentes régions du Sud européen, les comportements démographiques. Deux raisons justifient son choix, d’une part la comparabilité quasi immédiate de ces informations au niveau européen et, d’autre part, la notion de Sud, dans le questionnement qui est le sien, porte surtout sur des espaces qui ont connu de longue période de déclin démographique et d’exode et qui, aujourd’hui, connaissent des renversements de tendance. Dans une approche comparée portant sur cinq pays, RFA, Grande Bretagne, France, Italie et Espagne, l’auteur montre le rôle essentiel que jouent les migrations, dans la mesure où elles modifient en profondeurs les caractéristiques des populations d’accueil, les rajeunissant et diversifiant leurs compétences et leurs mentalités. Michel Négre reprend le même questionnement, à savoir la durabilité de la renaissance des Suds. En spécialiste de la comptabilité régionale, c’est avec cet outil qu’il s’interroge sur le cas français. Le caractère éphémère que les séries statistiques de données économiques régionales laissent apparaître, en particulier celle concernant le PIB régional correspond t’il à la réalité ? Pour Michel Nègre, c’est la qualité contestable des données économiques régionales qu’il faut plutôt mettre en cause Au-delà des interrogations relatives à la réalité d’un phénomène Sud, Michel Laget aborde l’économie des régions méridionales sous l’angle du système économique régional. A partir de l’exemple français, il défend l’idée que les régions du Sud n’opèrent pas un rattrapage par rapport aux autres régions mais qu’elles sont entrain de passer à un autre stade de développement, comme au siècle dernier, les régions industrielles se sont détachées sur le plan économique des autres régions. Abordant le cas de l’Espagne, Ana Melero Guillo et Julian de Unamuno Hierro posent dès le titre de leur communication l’hypothèse, avec un point d’interrogation, que le développement socioéconomique de l’Espagne reposerait sur une fuite vers le soleil. Leur réflexion s’appuie sur deux articles récemment publiés, l’un intitulé La métamorphose de l’Europe (A. Lorca), l’autre Le retour de l’Espagne vers la Méditerranée. L’analyse de l’évolution des principaux indicateurs économiques, au cours de la période 1977 à 1985, à l’échelle des provinces, montre que celles qui sont situées au bord de la Méditerranée font preuve d’un plus grand dynamisme que les provinces industrielles du Nord, historiquement les plus riches, mais affectées durement par la crise économique. Les phénomènes démographiques montrent, par leur concordance d’un pays à l’autre, l’émergence du processus Sud dans les principaux pays européen. Dans le cas de l’Espagne et de la région andalouse plus particulièrement, Alain Berger et Antonio Narvaez Bueno montrent que ce sont les renversements des courants migratoires nationaux qui s’avèrent être à l’origine du renouveau démographique. Deux années témoins sont retenues, 1975 et 1985. En 1975, l’Andalousie est encore une terre d’émigration. Les soldes migratoires sont négatifs au profit principal de la Catalogne (22 000 émigrants andalous), de Madrid (6 000), de Valencia (6 200) et du Pays Basque (1800). En 1885, les flux de population entre l’Andalousie et le reste de l’Espagne se sont légèrement réduits (140 000 personnes contre 175 000 en 1975), mais les soldes migratoires sont devenus positifs au bénéfice de l’Andalousie. La Catalogne qui, dix ans auparavant, gagnait 22 000 personnes au détriment de l’Andalousie en perd à présent 8 200. Il en est de même pour Madrid (moins 3 000) et pour le Pays Basque (moins 1 300). L’Andalousie présente en 1985 un solde migratoire interne positif vis à vis de toutes les régions espagnoles sauf trois (Murcie, Valence et les Canaries). L’analyse de l’emploi fait apparaître que cette région, malgré un volume encore important d’emplois agricoles masquant pour une grande part le sous emploi, c’est l’emploi tertiaire qui occupe la place principale avec 55% de l’ensemble des emplois et assurant 62% de la création de richesse. Les mutations affectant les régions du Sud masquent souvent des disparités de situations intra régionales, rendant nécessaire des politiques de rééquilibrage. Rafael Esteve Secall aborde ce problème dans le cas de l’Andalousie. En effet, il attire l’attention sur l’opposition grandissante entre la densité de population résidant le long du littoral andalou par rapport à l’intérieur, la province de Grenade faisant exception. Au cours du siècle, le poids démographique de la bande côtière s’est accru de manière considérable par rapport à la population totale des différentes provinces andalouses. En fait, on est en présence du phénomène général de littoralisation. Les indicateurs économiques montrent qu’il y a deux Andalousie, l’Andalousie en croissance du littoral et l’Andalousie stagnante de l’intérieur. C’est une politique d’équipement privilégiant les liaisons Nord Sud de la région qui peut atténuer. ce déséquilibre intra-régional. La région Castille la Manche fait partie des régions déprimées d’Espagne. Le groupe d’universitaires1[1] qui présente ce papier aborde une réflexion sur les facteurs moteurs permettant un développement à moyen et long terme de l’économie de cette région. Elle n’a pas bénéficié de la croissance nationale des années 60 et 70. Représentant près de 16% de la superficie du pays, elle ne participe que pour 4% du PIB national. Avec une population en déclin depuis les années cinquante, un taux élevé de chômage, les solutions envisagées paraissent relativement classiques, infrastructures routières à développer, modernisation de l’agriculture. Plus pertinentes les propositions comme envisager la nécessité d’investir en capital humain, afin d’améliorer l’adéquation entre l’offre et la demande de travail sur le marché régional, ainsi que favoriser le développement des PME, suivant le modèle réussi de l’économie italienne. II – L’INDUSTRIE ET LE SUD Le service aux industries constitue un marché dont la croissance doit aller de pair avec le développement économique régional. C’est ce thème que Francesco Testa de l’Université de Naples aborde dans une communication intitulée Le développement industriel et la demande de service dans le Mezzogiorno italien. Comme il le fait remarquer, à partir des résultats d’une enquête, encore faut-il que la nature des services corresponde aux besoins des industries présentes dans le Mezzogiorno. Or le réseau de 1[1] Alfredo Iglesias, Sebastian Maso Presas, Antonio Olaya Iniesta, Mercedes Sanz Gomez, Javier Arenillas Vela, Isidoro Picazo Valera, Emilio Fernandez Adan, et Enrique Migoya Garnica. service paraît inadapté aussi bien dans sa répartition spatiale que dans le rapport qualité/prix des services proposés. Toujours sur le thème de l’industrialisation des régions du Sud de l’Europe, José J. Benitez Rochel pose la question de l’opportunité d’une stratégie industrielle pour l’Andalousie. Partant du constat de la sous industrialisation de la région andalouse, en termes de valeur ajoutée comme d’emploi, excepté pour le secteur agroalimentaire, l’auteur montre que les perspectives de développement industriel reposent surtout sur le secteur agroalimentaire. Les pouvoirs publics ont alors pour rôle d’assurer le développement des moyens de transport et de communication et de diffuser un climat favorable aux investissements dans les domaines des services techniques et sociaux. Toujours sur le thème de l’industrialisation de l’Andalousie, A.J. Marchante Mera, F. Gonzales Fajardo et L Gonzales Garcia analysent les créations de nouvelles entreprises industrielles dans la région andalouse au cours de la période 1973-1986. Ils constatent que les nouvelles entreprises industrielles qui sont créées au cours de la période retenue jouent un rôle important dans la diversification de l’économie régionale. Leurs localisations sont cependant concentrées sur une quinzaine de comarcas, en particulier celles de Séville et de Malaga. Les emplois créés représentent pour la période 1973-1986 plus de 17 000 unités dont près de 5 000 dans les villes de Séville, Malaga et Grenade, sans qu’il y ait une apparente spécialisation dans certaines parties de l’Andalousie. Les années quatre-vingt vont connaître en matière d’aménagement du territoire la mode des Parcs Technologiques. Aussi, nous ne sommes pas étonnés de voir traité ce sujet dans le cadre de bordures méditerranéennes de l’Espagne par R. Domenech, J. Miguel Giner et J. A. Ybarra. Les auteurs restent cependant dans une approche presque exclusivement théorique sans aborder de manière concrète les premiers enseignements que l’on pourrait tirer de l’expérimentation espagnole. Une dernière communication, très brève, termine cette partie consacrée à l’industrie dans les régions Sud de l’Europe. Il s’agit de la présentation par Paolo De Vita de la Banca Dali sull’Industria Manifatturiera del Mezzogiorno. . C’est une expérience conçue et portée par un groupe d’universitaires méridionaux avec le soutien financier de l’IASM (Instituto per l’Assistenza allo Sviluppo del Mezzogiorno. III – LA PLACE DE L’AGRICULTURE L’agriculture tient encore une place importante dans l’économie, mais aussi dans la société des Suds européens. Elle connaît des difficultés d’adaptation liées souvent à des structures et des modes de production traditionnels qui la pénalisent par rapport à des concurrences aussi bien nationales qu’internationales. Cependant, elle possède des atouts qui peuvent lui permettre de se maintenir et même de jouer un rôle non négligeable dans la dynamique des Suds. Casimir Herruzo s’interroge sur les impacts sur l’agriculture méridionale liés au recours aux nouvelles technologies, associé à la libéralisation des échanges. Les importants progrès dans le domaine de la biotechnologie et dans ses applications (avec l’augmentation des rendements qui en découlent), la révolution dans les technologies de la communication et la libéralisation des échanges, vont affecter grandement les économies de l’Europe méridionale, dans la mesure où l’agriculture y tient encore une place importante. Cependant les caractéristiques propres à ces agricultures du sud ne les rendent pas des plus aptes à intégrer rapidement ces nouvelles possibilités de modernisation. Seules certains types d’exploitations et certaines productions paraissent à ce jour aptes dans le Sud à intégrer la révolution technologique en œuvre. En effet, au niveau sectoriel des productions jusqu’alors en position dominante sur les marchés nationaux et européens sont fragilisés par la mondialisation des échanges. Il en est ainsi de la production des amandes sur le pourtour méditerranéen espagnol, analysée par Vicente Conejero Martinez. Ce secteur connaît actuellement une crise avec des difficultés pour écouler la récolte, une baisse des prix consécutive à la situation du marché et une faible productivité à l’hectare. Pour cette production, la Communauté valencienne est largement en tête des régions espagnoles, avec la province d’Alicante, première des provinces du pays. Les prix compensent de plus en plus difficilement des coûts de production en hausse constante. Près de la moitié de la production nationale est exportée, mais rencontre des difficultés d’écoulement grandissantes. L’amande californienne, de moins bonne qualité mais d’un prix inférieur concurrence de plus en plus son homologue espagnol, même pour la fabrication du touron… La situation paraît différente pour la production des agrumes, depuis l’entrée de l’Espagne dans la Communauté européenne. La communication de Ricardo Franco Rojas et de Javier Aroca Alonso fait état du secteur des agrumes, de l’organisation de la production, de la réglementation qualitative et des aides à la transformation des produits, avant l’entrée de l’Espagne dans la C.E.E, ainsi que des modifications consécutives à cette intégration. Les points les plus favorables étant la mise en place d’une politique de retrait et la protection vis-à-vis des pays producteurs extra communautaires. Autre secteur, typique de l’agriculture méridionale, celui de la production d’olive et plus particulièrement de l’olive de table en Italie. L’olive de table est en effet un produit spécifique, demandant au niveau de la production, comme de la transformation, des pratiques différentes de l’olive destinée à la production d’huile. Christiana Cusani présente les différentes étapes de cette production, avec les variétés adaptées aux différents produits élaborés pour la consommation. Cette multiplicité de produits conduit à une fragmentation du marché selon la destination. Avec une surface sensiblement identique, l’Italie produit en 1987 trois fois moins d’olives que l’Espagne, avec un marché largement dominé par la demande intérieure, qui absorbe les deux tiers de la production. Abordant le domaine de l’aquaculture, alors en phase de balbutiement, A. M. Cano Capurro, E. J. Luque Dominguez etF. M. Garcia Lopera présentent un modèle de simulation pour l’entreprise aquacole implantée dans les régions méditerranéennes. Ce modèle repose sur la description du fonctionnement de l’entreprise aquacole expérimentale et sur les circonstances signalées dans le cadre de cette expérimentation. Cela a permis d’évaluer les incidences tant biologiques qu’économiques et de les intégrer progressivement. Il sera possible d’intégrer d’autres paramètres bioéconomiques au fur et à mesure que de nouvelles connaissances empiriques seront révélées. IV – LE ROLE DES SERVICES A l’écart des grandes mutations engendrées par la révolution industrielle du 19° siècle, les économies des Suds européens sont, à quelques exceptions près, caractérisées par la présence d’une multitude de petites entreprises, aussi bien dans le domaine de l’artisanat et de l’industrie que dans celui des services. José D. Fornairon pense que la petite entreprise est une prédilection pour les Suds et qu’elle joue un rôle fondamental dans la dynamique qui les anime actuellement. A partir des différentes sources d’information disponibles actuellement, il analyse les caractéristiques des petites entreprises présentes dans les quatre régions du sud de la France, l’Aquitaine, Midi Pyrénées, Languedoc Roussillon et Provence Cote d’Azur. C’est dans ces régions que leurs densités par habitants sont les plus élevées, mais également où elles sont les plus petites de taille. Aussi, face à la crise de la grande industrie qui affecte les régions de l’est et du nord de la France, le Sud s’est trouvé protégé du fait de l’absence de tradition industrielle. Le terrain est donc disponible pour accueillir des petites unités, plus flexibles, plus dynamiques et créatrices d’emplois, alors que les grosses unités de production sont destructrices d’emploi. Situé entre l’économie de la santé et celle du loisir, le thermalisme est une activité majoritairement implantée dans le Sud de la France. Josette Mesplier Pinet montre, à travers les résultats d’une enquête, comment on passe du thermalisme au tourisme thermal. Les perspectives de développement de ce type d’activité paraissent liés aux niveaux futurs des dépenses de santé, d’une part, et des dépenses de loisirs, d’autre part, chez les consommateurs. En élargissant le sujet au marché de l’emploi, D. A. Duarte Carballo, M. Fuentes Levia et D.J. Martinez Diaz portent leur questionnement sur l’évolution du marché du travail dans la Communauté de Valence, par rapport à l’évolution nationale espagnole, caractérisée par une forte et durable croissance du chômage. Dans la Communauté valencienne, le secteur des services et celui des biens d’équipement sont en expansion et créent des emplois. Une analyse économétrique menée par les auteurs permet de déterminer le degré de sensibilité du marché du travail régional par rapport au cycle national. V – THEMES DIVERS La politique régionale de l’Espagne et la contribution au fond structurel de la C.E.E. est le titre de la communication présentée par Giorgio Stefani. La politique régionale de la C.E.E. a pour but d’atténuer les disparités entre les régions européennes et de favoriser le développement régional. L’auteur aborde les niveaux de répartition des fonds structurels européens aux différentes régions espagnoles, en regard des politiques de développement régional élaborées par le pouvoir central, puis par les différentes régions dans le cadre de leur autonomie. Acension Calatrava aborde la question de l’indépendance alimentaire des pays du Maghreb. Partant du constat d’une dépendance actuelle des pays du Maghreb sur le plan alimentaire, elle précise que cette dépendance porte sur l’approvisionnement en céréales, en productions animales et en huiles alimentaires. Après avoir aborder les explications de cette dépendance à partir de facteurs structurels, A. Calatrava montre qu’il serait nécessaire de considérer le secteur agroalimentaire comme un secteur stratégique nécessitant une politique plus volontariste et plus cohérente. La C.E.E. pourrait alors, dans ce cadre, favoriser une politique de coopération. A propos de la Méditerranée, J. Berenguer Ramirez et J. L. Wanden-Berghe Lozano mènent une réflexion générale sur les échanges entre les pays du pourtour méditerranéen avec la domination qu’exercent sur les autres pays, les trois pays les plus riches. Enfin, pour M. D. Diez Garcia et S. Quesada Rettschlag, il s’agit de résoudre un problème classique en économie, celui de la constitution d’un portefeuille financier à l’aide d’un solide support mathématique. Les auteurs obtiennent, ainsi, les limites de variation des paramètres qui garantissent les risques minimums, le minimum et le maximum des rendements attendus pour un investisseur et la part optimale d’investissement pour chacun des titres. LA LISTES DES PARTICIPANTS ARENILLAS VELA Javier Université de Castille- La Manche AROCA ALONSO Javier Université de Séville BENITEZ ROCHEL José BERGER Alain Université de Malaga Université de Montpellier 1 BERENGUER RAMIREZ Joaquin CALATRAVA Acension Madrid Instituto de Economia y Geografia Aplicadas, C.S.I.C. CANO CAPURRO Analia Université de Malaga CONEJERO MARTINEZ Vicente CUSANI Cristina DELFAUD Pierre Université d’Alicante Université d’Alicante Université de Naples Université de Bordeaux 1 DE VITA Paolo Université de Naples DIEZ GARCIA M.D. Université d’Alicante DOMENECH Rafael Université d’Alicante DUARTE CARBALLO Augustin Université d’Alicante ESTEVE SECALL Rafael Université de Malaga FERNANDEZ ADAN Emilio Université de Castille- La Manche FORNAIRON José-Dominique Université de Montpellier 1 FRANCO ROJAS Ricardo Université de Séville FUENTES LEVIA Manuel Université d’Alicante GARCIA LOPERA Francisca Université de Malaga GONZALES FAJARDO Francisco GOS Maurice Université de Malaga Université de Bordeaux 1 GONZALES GARCIA Luis Université de Malaga HERRUZO Casimiro Université de Cordou IGLESIAS SUAREZ Alfredo Université de Castille- La Manche LAGET Michel Université de Montpellier 1 LUQUE DOMINGUEZ Eugenio Université de Malaga MARCHANTE MERA Andrès Université de Malaga MARTINEZ DIAZ D. J. A. Université d’Alicante MASO PRESAS Sebastian MELERO GUILLO Ana Madrid Université de Castille- La Manche Instituto de Economia y Geografia Aplicadas, C.S.I.C. MESPLIER PINET Josette Université de Bordeaux 1 MIGOYA GARNICA Enrique MIGUEL GINER José Université d’Alicante NARVAEZ BUENO Antonio NEGRE Michel Université de Castille- La Manche Université de Malaga Université de Montpellier 1 OLAYA INIESTA Antonio Université de Castille- La Manche PICAZO VALERA Isidoro Université de Castille- La Manche QUESADA RETTSCHLAG S. ROUZIER Jacques Université d’Alicante Université de Montpellier 1 SANZ GOMEZ Mercedes Université de Castille- La Manche STEFANI Giorgio TESTA Francesco Université de Naples UNAMUNO HIERRO Julian de Université Autonome de Madrid WANDEN-BERGHE LOZANO José YBARRA Josep Antoni Université d’Alicante Université d’Alicante LISTES DES COMMUNICATIONS I – LA DYNAMIQUE DES SUDS Position relative des régions de sud de l’Europe La renaissance des Suds La revanche du Sud : un phénomène durable ou éphémère ? Pierre Delfaud Jacques Rouzier Michel Négre Hypothèses sur les fondements de la disparité du Sud Michel Laget El desarrollo socioeconomico de Espana : una huida hacia el sol Ana Melero Guillo et Julian de Unamuno Hierro Migraciones interiores y ruptura de las tendencias economicas : el caso de la Andalucia Alain Berger et Antonio Narvaez Bueno La dinamica demografica costa-interior en Andalusia y su influencia en la politica regional de infraestructuras Rafael Esteve Secall Los factores impulsores a medio y largo placo de la economia de Castilla-la-Mancha 1[1] Alfredo Iglesias, Sebastian Maso Presas, Antonio Olaya Iniesta, Mercedes Sanz Gomez, Javier Arenillas Vela, Isidoro Picazo Valera, Emilio Fernandez Adan, et Enrique Migoya Garnica. Sviluppo industriale e domanda di servizi nel Mezzogiorno Francesco Testa II – L’INDUSTRIE ET LE SUD A oportunidad de una estrategia industrial para Andalucia J.J. Benitez Rochel La creacion de nuevas empresas industriales en Andalucia (1973-1986) Un estudio comarcal Andrès Marchante Mera, Francisco Gonzales Fajardo et Luis Gonzales Garcia Os parques technologicos en Espana : su aplicacion en las zonas mediterraneas Rafael Domenech, José Miguel Giner et Josep-Antoni Yberra Una banca dati sull’industria dell’Italia del Sud Paolo de Vita III – LA PLACE DE L’AGRICULTURE Nuevas technologias, desproteccion agraria y cambio estrucrural en la agricultura de la Europa meridional Casimiro Herruzo Analisis de un subsector en crisis : la almendara Martinez Vicente Conejero La situacion del sector de los citricos en Andalucia tras la integracion de Espana en la CEE Ricardo Franco Rojas et Javier Aroca Alonso L’analisi del settore : olice de tavola Cristina Cusani Un modelo de simulacion para la empresa acuicola. Una aplicacion a las zonas mediterraéneas Analia Cano Capurro, Eugenio Luque Dominguez et Francisca Garcia Lopera IV – LE ROLE DES SERVICES La petite entreprise : une prédilection pour le Sud Thermalisme, dotation du Sud : quel avenir ? José-D. Fornairon Josette Mesplier Pinet Situacion y prospectivas del mercado de trabajo en la comuidad valenciana Augustin Duarte Carballo, Manuel Fuentes Levia et D. Martinez Diaz V – THEMES DIVERS La politica regionale della Spagna e il contributo dei fondi strutturali della CEE Giorgio Stefani Utopia o realidad para una independencia alimentaria en los paises del Magreb : posible cooperacion de la CEE A. Calatrava Sobre el Mediterraneo J. Berenguer Ramirez et J. Waden-Berghe Lozano Una nueva estimacion de los intervalos de los inputs que optinizan un modelo economico cuadratico M. D. Diez Garcia et S Quesada Rettschlag