3 œil - Automatic Sea Vision

Transcription

3 œil - Automatic Sea Vision
3 œil
ASV
ème
Sommaire
Le
Newsletter - Automatic Sea Vision
n ° 10 - Février 2012
Édito
p.1
Témoignage
p.2
«Notre défi : avoir des bateaux de plus en
plus efficaces». Interview de l’Amiral Yves
Lagane, Président de la SNSM
Éclairage
p.3
Comment optimiser l’efficacité de la
solidarité en mer ?
Focus
p.4
ASV MIPL : quel nouveau produit se
cache derrière cette abréviation ?
Brèves & Chiffres clés
p.5
L’ASV au cœur d’un projet concerté sponsorisé
Milipol 2011 : Notre système, une solution adaptée
pour la sécurité intérieure des Etats
ASV et ELETEK : Démonstration réussie en Chine
Europort 2011
L’ ASV à OTAN
ASV et les réseaux sociaux
« A l’assaut des pirates du Ponant »
Édito
« Un Troisième Œil pour les Sauveteurs en Mer
afin qu’ils puissent intervenir plus efficacement
et dans n’importe quelles conditions, c’est un
peu l’ambition de l’ASV et sa mission auprès de
celles et ceux qui nous éblouissent depuis des
générations par leur courage et leur abnégation.
L’œil du Sauveteur en mer est expert et sûr car pour
aller récupérer un voilier en détresse ou un naufragé au
milieu d’un littoral « mal pavé », comme on dit dans le
nord Finistère, il faut du sens marin et du cran !
Souvent les patrons de canot de sauvetage sont patrons de navires de pêche côtière. Cela signifie que leur
Photo Wikipédia
Photo : SNSM
connaissance de la côte et des hauts fonds, là où ils jettent leurs filets ou tirent leurs chalut, est sans faille. La moindre erreur peut être fatale. Un canot tout temps intervenant la nuit par grosse mer est capable d’arriver sans encombre sur le lieu de l’accident ; son équipage est sûr,
l’équipement du navire est fiable et le patron sait diriger ses hommes. Chacun à son poste est prêt à intervenir. Et
c’est à ce moment précis que la veille se renforce. Lorsqu’il s’agit de retrouver un homme à la mer dans ces conditions, chaque minute, chaque seconde compte.
« Une tête d’épingle, un bouchon dansant au gré d’une houle énorme », c’est ainsi que François Mic décrivait un
naufragé disparaissant et réapparaissant dans la nuit à quelques mètres de l’embarcation de sauvetage au large de
Cléder au milieu d’un gigantesque champ de brisants. L’un des plus grands sauveteurs français n’aurait pas renié
ASV dans sa version infrarouge, « car cette nuit-là - poursuivit-il - la recherche de cet homme fut compliquée par
des pannes successives de moteur qui compromirent la récupération du malheureux. Nous sortîmes de cette marmite non pas un homme mais une véritable barrique remplie d’eau de mer. L’homme était méconnaissable, pratiquement noyé et c’est grâce au faisceau d’une petite lampe torche qu’il fut repéré. » Récit extraordinaire et qui
nous conforte dans notre quête technologique de sécurité et de sûreté : oui l’ASV a sa place dans les embarcations
de sauvetage en mer car notre troisième œil infatigable peut aider ces héros de nos côtes. Ce numéro leur est consacré et vous comprendrez que le Troisième œil, celui d’un fou de Bassan pour l’occasion, a toute sa place à côté
des pêcheurs d’hommes ! »
Philippe Waquet
Président Directeur Général
Le ème
3 œil
ASV
Témoignage
«Notre défi : avoir des bateaux de plus en plus efficaces
dans le respect des coûts de fonctionnement»
Interview d’ Yves LAGANE, Vice-amiral d’escadre (2S), Président de la SNSM
Pourriez-vous nous rappeler, Monsieur le Président, le rôle indispensable de la SNSM au sein de l’organisation du sauvetage en mer ?
YL : «La SNSM est reconnue comme une association d’utilité publique et donc agréée par l’Etat pour
exercer sa mission de sauvetage depuis 1968. Son intervention repose sur trois missions qui sont le sauvetage au large, la qualification et la formation des sauveteurs et la prévention du grand public. Aujourd’hui nous comptons 5000 interventions par an et plus de 8000 personnes sauvées La SNSM représente
plus de 50 % des interventions au large et de l’ordre de 40% sur le littoral. C’est le premier acteur du
secours aux personnes en mer, au large et sur le littoral».
Quel a été l’impact du discours du Président de la République du Havre en 2009 sur l’association et son positionnement dans le dispositif de sauvegarde maritime ?
YL : «Rien n’a changé pour le positionnement et les missions de l’association. La SNSM a plutôt gagné en reconnaissance. Le décret du 22 juillet 2010 relatif à la fonction garde-côtes associe officiellement le président de la SNSM aux
travaux du comité directeur dès lors que l’on traite des opérations de secours et de sauvetage. Je vous rappelle que la
fonction «garde-côtes» est chargée du sauvetage de la vie humaine et de l’assistance aux navires en difficulté, de la
lutte contre les trafics illicites par voie maritime, contre les pollutions en mer, contre le pillage des ressources vivantes,
et de la surveillance et préservation des aires marines protégées».
Experte de la mer et de ses dangers, la SNSM assure parmi ses 3 missions prioritaires, la formation et la qualification
de ses sauveteurs, que recouvre-telle ?
YL : «Nous conduisons dans le cadre d’agréments donnés par le Ministère de l’Intérieur, la qualification des nageurs
sauveteurs. Ils sont tous titulaires de 5 diplômes ou certificats : le PSE1 (Premier secours), le PSE2 (secours en équipe), le
BNSSA (Brevet national de sécurité et sauvetage aquatique), le Permis côtier et le CRR (Certificat Restreint de Radiotéléphoniste). La SNSM fait plus que les former, elle les « maritimise » pour que les nageurs-sauveteurs puissent traiter les
marées, les courants, les rouleaux… , qu’ils aient la capacité de gérer une plage. La formation des sauveteurs embarqués
connaît, elle, une grande transformation. Basée depuis toujours sur le compagnonnage, l’activité bénévole de sauveteurs en mer est soumise aujourd’hui à un référentiel de formation. Il faut non seulement être un bon marin, aller dans
l’eau, traiter l’opération, s’intégrer dans un dispositif de secours et savoir se mettre en relation avec les CROSS. Comptetenu du contexte où les gens demandent des comptes, où il y a de plus en plus de contentieux, il faut donner des garanties. Aujourd’hui la SNSM doit proposer un nouveau cadre d’intervention. C’est vrai que la formation prend du temps,
mais elle est bien reçue par nos bénévoles».
Quels sont les équipements dont disposent aujourd’hui les canots ou vedettes ? Quels ont été les apports du plan de
modernisation 2008-2010 ?
YL : «Les canots et vedettes de sauvetage ont des moyens de détection assez rudimentaires bien qu’ils aient été équipés
récemment de jumelles à intensification de lumière, très pratiques mais
non stabilisées. Ils disposent d’un système AIS qui permet d’envoyer et
d’interroger des signaux des transpondeurs aux navires approchants équipés. Ils ont également une radio VHF avec des fréquences de détresse et
une table de navigation couplée au GPS. Le plan de modernisation a privilégié l’équipement individuel. Par ailleurs nous prévoyons de faire évoluer
la flotte vers le « canot tout temps », embarcation de nouvelle génération
de 18 mètres capable d’affronter toutes les mers, qui sera construit à 40
exemplaires. C’est autour de ce nouveau canot que la SNSM étudie un
système d’aide à la préparation et à la conduite des opérations de sauvetage qui passe par les nouvelles technologies, mais tout cela dans la limite
de nos ressources. Notre défi : avoir des bateaux de plus en plus efficaces
dans le respect des coûts de fonctionnement».
Photo : ASV
Après les tests menés en 2007 et 2009 en conditions réelles, pensez-vous
que le système ASV qui renforce les capacités de détection puisse être une solution adaptée à vos missions ?
YL : «L’application anticollision du système n’est pas prioritaire, en revanche la détection de l’homme à la mer est fondamentale de jour comme de nuit pour nous. Le système améliorerait considérablement la garantie de sauvetage ; cependant demeure une difficulté basée sur le rapport coût/efficacité».
P.2
Le
ème
3 œil
ASV
Eclairage
Comment optimiser les opérations
de sauvetage en mer ?
Le dispositif de recherche et de sauvetage des personnes en détresse en mer
Les Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et
de Sauvetage (CROSS) sont au cœur de l’organisation du
sauvetage en mer ; organisation du sauvetage qui repose à la fois sur la veille permanente des alertes, leur
traitement, la planification des opérations de recherche
et de secours et sur l’activation et la coordination des
unités employées sur le terrain. Ne disposant pas de
moyens propres, les CROSS ont autorité pour activer les
opérations de sauvetage en mer.
Après analyse de la gravité de la situation, les Centres
Opérationnels activent plusieurs équipages et tous les
moyens qu’ils jugent nécessaires pour porter assistance,
tels que les sauveteurs de la SNSM, un hélicoptère, un
avion, la Marine Nationale, etc.
Dès que l’alerte est donnée par le CROSS, le patron du
bateau de sauvetage réunit l’équipage et appareille en
moins de quinze minutes. Le canot de sauvetage reste
alors en contact avec le CROSS tout le long de l’opération.
La bravoure en héritage
La SNSM est la digne héritière de structures locales successives, dont les équipements restaient très limités,
comme la "Société Centrale de Sauvetage des Naufragés", fondée à Paris en 1865 par l'Amiral de France Rigault de Genouilly et la Société des "Hospitaliers Sauveteurs Bretons" née en 1873.
C’est en 1967 que l'Amiral Amman fut chargé par le
gouvernement de réorganiser les moyens de sauvetage
en mer, jusqu'alors éparpillés entre les deux sociétés
principales (SCSN et HSB) et d’autres petites sociétés
indépendantes. Pour ce faire, il regroupa l'ensemble des
moyens matériels et humains de toutes ces entités sous
la direction d'une seule une association loi 1901,
la Société Nationale de Sauvetage en mer
(SNSM), ayant son siège social à Paris.
Sa vocation première, de
Photo : SNSM
secourir bénévolement et
gratuitement les vies humaines en danger
sur
les côtes, fut reconnue
d’utilité publique en 1968.
Le 2 mai 1988, le décret
portant organisation des
secours et du sauvetage en
mer établit que la SNSM
participe aux côtés des services publics, à la sauvegarde
des vies humaines en mer. Elle est aujourd’hui présidée
par le Vice-amiral d’Escadre (2S) Yves Lagane.
Trois missions principales : sauvetage, formation,
prévention
La SNSM c’est avant tout le dévouement, la bravoure
et la solidarité... Devenir membre de la SNSM est un
engagement fort et gratuit au service de la sauvegarde des vies humaines en mer et sur le littoral.
L’association s’est fixée trois missions majeures : la
formation, la prévention et la recherche et le sauvetage des personnes en détresse.
L’innovation technologique pour améliorer les opérations de sauvetage
Arracher aux éléments des vies humaines ou des navires en difficultés est d’autant plus complexe dans
un milieu hostile et vaste comme la mer. Les mauvaises conditions de visibilité, accentuées par les
vagues incessantes, rendent le travail des sauveteurs,
souvent en équipage réduit, très difficile. Par ailleurs,
bien que les canots ou vedettes soient équipés de
radar, de jumelles, de lunettes infrarouges ou de balises, leurs moyens restent encore insuffisants pour
assurer un sauvetage dans toutes les conditions.
Dans ce contexte, les innovations techniques jouent
un rôle crucial dans l’optimisation de l’efficacité du
sauvetage en mer. Ainsi la détection automatique
d’un homme à la mer via des capteurs thermiques
infrarouges embarqués faciliterait les recherches et la
récupération de la personne en détresse.
Aujourd’hui, une solution
intégrant l’ ASV, se présente sous forme de caméras infrarouges réparties
de manière à offrir un large
champ de vision sur l’avant
de la vedette. Le logiciel
ASV effectue en permanence une analyse en
temps réel de l’image. Un
Photo : ASV
écran dédié, situé sur la passerelle, affiche les positions et les images de toutes
les détections effectuées.
L’ASV permet de compléter la veille optique humaine
et de la renforcer, notamment dans les ambiances
difficiles (la nuit, par temps de brouillard, en cas de
tempête…) lorsque la vigilance de l’œil humain peut
être défaillante. C’est pour améliorer la qualité des
équipements de sa flotte et soutenir le travail de ses
bénévoles que la SNSM mène un travail permanent
de veille et de tests techniques. Elle a déjà réalisé
deux tests encourageants avec l’ASV en 2007 et 2009.
Gageons maintenant que ces essais trouveront un
écho favorable auprès des industriels pour développer l’ équipement à coût restreint dont les sauveteurs
ont besoin…
P.3
Le ème
Le
ème
œil
3 œil
3
ASV
ASV
Focus
ASV MIPL : quel nouveau produit
se cache derrière cette abréviation ?
Une API (ou Application Programming Interface) est
une bibliothèque de programmation destinée à réaliser des interfaces entre différents programmes. Elle
offre un ensemble de fonctions, procédures ou
classes mises à disposition par un éditeur de logiciels. Son apport majeur est l'interopérabilité entre
les composants logiciels.
Ces API constituent le cœur ( Core
components) du logiciel ASV Server. Elles implémentent les modules
unitaires de notre algorithmique innovante dédiée à la surveillance maritime.
Avec les API ASV, nos partenaires
bénéficient des capacités de détection de la plate-forme logicielle primée ASV Server : Maritime Image
Processing Library : (MIPL®), pour leurs propres applications.
Ces API sont suffisantes pour les éditeurs de logiciels et développeurs qui n’ont pas besoin de la suite
complète. En effet elles offrent la possibilité d'intégrer des capacités de détection et de suivi, et ainsi de créer des applications offrant à leurs utilisateurs des fonctionnalités avancés, jusque-là réservées à l’ASV.
L’intégration de l’API ASV vient compléter les fonctions du logiciel hôte en apportant des capacités de
détection et de suivi avancées d’objets
dans
un environnement difficile en mouvement (de
mer) d'une plateforme mobile (navire) ou depuis la
côte.
Cet ensemble d’API normalisées, écrit
en langage C / C++, peut
être facilement intégré sous forme statique ou dynamique afin d’effectuer, en
temps réel, sur de multiples caméras (infrarouge ou visible), une détection et un suivi de pistes automatiques pour toute application de surveillance maritime. Techniquement, nos
API sont multi-plateforme (Windows ®,
Linux) et multi-threadées, 32 ou 64 bits.
Nous retrouvons ainsi au sein de ces API les principales fonctions :
MIPL-DET : Détection brute inégalée d’objets en
mer sur de l’imagerie infrarouge (LWIR, MWIR)
ou visible.
MIPL-OBJ : Tracker : suivi avancé des pistes.
Nos API sont à même de détecter tout type d’objets
sur le littoral ou en mer. Elles ont été développées et
qualifiées pour opérer H24 et 7 jours sur 7.
Elles s'inscrivent parfaitement dans le cadre d’une
intégration dans un logiciel tiers devant gérer des situations complexes avec un trafic maritime ou fluvial
dense et un court avis d'alerte.
Photo : ASV
Le logiciel tiers gère son propre environnement et
traite déjà l’acquisition vidéo (signal source des caméras IR ou visible sélectionnées), et si nécessaire,
les informations en provenance de la centrale inertielle, du compas, du GPS, …
Photo : ASV
P.4
Brèves
Le ème
ème
3 œil
ASV
2
1
Milipol 2011 : Le système ASV,
une solution adaptée pour la
sécurité intérieure des Etats
« Bilan positif pour l’édition 2011 du salon Milipol : 888
exposants ont présenté leurs innovations aux 27 243 visiteurs
professionnels venus de 150 pays, 110 Délégations Officielles
de 53 pays et 469 journalistes issus de 31 pays ». Du 18 au 21
octobre ASV a fait la promotion de son logiciel de détection
automatique, qui s’adresse à tous les professionnels français
et étrangers dont les obligations de sécurité et de sûreté sont
permanentes. A noter en 2011 le développement d’un
espace « Risques Majeurs » au cœur du salon dédié aux
exposants présentant pour la première fois leurs solutions
globales et spécifiques, en cas de catastrophes naturelles,
sanitaires, technologiques, industrielles ou encore
terroristes.
4 Europort 2011
ASV a participé au salon de référence de l’industrie maritime,
Europort 2011 à Rotterdam, aux côtés du GICAN fédérateur
du pavillon français. Ce fut l’occasion de présenter l’étendue
des applications de notre logiciel de surveillance automatique,
depuis celles embarquées à bord des navires pour la sécurité
anti-collision et l’alerte anti-intrusion à celles développées
pour la surveillance côtière et portuaire : contrôle d’accès des
ports par la mer, surveillance des installations portuaires
(code ISPS), protection contre le vol, prévention des trafics
(drogue, contrebande), détection des actes de malveillance.
5 L’ASV à L’OTAN
ASV a assisté à la conférence organisée par l’OTAN
à Bruxelles en novembre dernier sur le thème :
«Protection des infrastructures sensibles contre les menaces
terroristes». L’OTAN, dans sa vision stratégique pour 20102020 a rappelé son inquiétude sur la mise en péril des intérêts
de l’Alliance en raison de la dépendance de ses membres vis-à
-vis des ressources énergétiques vitales, menacées par des
attaques terroristes ou actes de dégradations. Insistant sur le
caractère organisé du terrorisme maritime contre les infrastructures sensibles, l’OTAN insiste sur l’objectif premier d’empêcher avant tout l’accès non autorisé aux navires,
ports et zones restreintes.
« A l’assaut des pirates du Ponant »
L’ASV au cœur d’un projet concerté sponsorisé
Le programme CITEPH du Groupement des entreprises parapétrolières et paragazières (GEP) a décidé de promouvoir le projet recherche et d’expérimentation conjointement proposé par Sirehna
(Groupe DCNS), Automatic Sea Vision, Xenics (Caméras Infrarouges) et Lacroix (Pyrotechnie et autoprotection). CGC Veritas,
membre du GEP, financera le développement en 2012-2013 d’un
drone naval de détection et surveillance pour la sécurisation des
navires de recherche sismique et des plateformes offshores.
Ce système de surveillance
maritime autonome et déporté
permettra d’assurer la sécurité
et la sûreté des opérations
para pétrolières offshore.
3
ASV et Eletek : démonstration réussie
en Chine
Du 29 novembre au 2 décembre sur le salon Marinetec à Shanghaï,
ASV et son partenaire Eletek ont rencontré un vif succès avec leur
démonstration du logiciel de détection automatique, intégré dans
une console de surveillance. L’intérêt manifesté par les visiteurs
chinois s’explique par l’essor du marché de la surveillance maritime en Chine et par leur intérêt croissant pour les technologies de
pointe. Les professionnels particulièrement concernés sont les
chantiers navals, les armateurs, les administrations gouvernementales et les fournisseurs d'équipements (fabricants de caméras
infrarouges ou équipements d’autodéfense non létaux…)
6
ASV et les réseaux sociaux
Nous sommes dorénavant présents sur la toile par le biais des réseaux Linkedin,Twitter et YouTube. Venez nous rejoindre pour
suivre en temps réel les derniers évènements et informations sur
l’évolution de nos logiciels.
CHIFFRES CLES
Le Sauvetage en mer :
La SNSM regroupe plus de 7 000 membres dont 3 500 sauveteurs embarqués bénévole qui opèrent au large,
15 minutes : c est le temps de mise en œuvre d’un moyen de sauvetage,
jour et nuit, tous les jours de l’année,
24/24, 365 j/an c’est la disponibilité des sauveteurs embarqués,
Laurent Merer, ancien comman7dant desL’amiral
forces navales basées dans l’Océan In-
80% des opérations de sauvetage impliquent des bateaux de plaisance,
dien et préfet maritime de l’Atlantique à Brest
publie un livre aux éditions du Rocher. Ce récit retrace l’enchaînement des opérations de récupération des otages à bord
du voilier de luxe, «Le Ponant», au large de la Somalie.
27% des interventions se déroulent de nuit,
11% des opérations de sauvetage impliquent des navires professionnels,
2/3 des accidents à moins de 3000 mètres des côtes.
Le 3ème œil
Newsletter n°10 - Janvier 2012
Une publication de ASV S.A.
65, rue de la Garenne
92 310 Sèvres - France
Directeur de la publication :
Philippe WAQUET
Communication :
Anne-Laure LEFAY-MAHFOUZ
Journaliste :
Christelle MOLINA
www.automaticseavision.com
P5