le cinema marocain a la recherche du temps perdu * la nouvelle
Transcription
le cinema marocain a la recherche du temps perdu * la nouvelle
SPECIAL BARRAGES I ] LE CINEMA MAROCAIN A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU * LA NOUVELLE STRATEGIE DES AMIS D'ISRAËL REVUE MENSUELLE CULTURELLE ECONOMIQUE 6 S O C I A B N !. Ju.iln Aoûi iW - ?».. : DH D u . c i . u i i LOGHLAM Hobom.d CASABLANCA RABAT TANGER OUJDA PARIS AMSTERDAM AGADIR MARRAKECH MARSEILLE MILAN LONDRES TUNIS DAKAR BORDEAUX FRANCFORT ALGER BRUXELLES MADRID G E N È V E T O U L O U S E J M I C E LYOIM LAS P A L M A S TRIPOLI ZURICH royal air maroc soucieux de votre confort comme de votre temps a étudié ses horaires afm de vous assurer les meilleures correspondances sur les grands reseaux internationaux \ 3 o lanialTf LE MOIS AU M A R O C : N- 31 Le- MOYEN-ORIENT LEVENEMENT Ml JUILLET-AOUT 1969 1969 imt ; •i r»-t< • , La nouvolle stratégio de» amie d'Israël - Les raisans d'un." guerre - Des comités Palestine à Paripar LamaliJ 4 Vietnam Do l'oilensivo du Tôt au Gouvernement Râvolutionnairo Provisoire par Georges Jourdan 8 ENQUETE Le cinéma marocain à la recherche du temps perdu 12 Production du C.C M depuis l'iridépendanco Les ltlms tourné» au Maroc ^9 ; i: Zakya Daoud Pour un cinéma maghrébin 20 pa: Taher Chériaa SPECIAL BARRAGES LES BARRAGES 25 AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT — M Imani Construire un barrag1-* c'«st amorcer 26 la chaîne du développement — La politique des barrages lancée en 1967 une couvre gigantesque qui sera mor.ée à bien on l'espace d'une génération 28 30 — Les grands barrages du Maroc — En 1972. lo Maroc oxploitora 50 de ses ressources en eau mobilisables 34 — Gràc«: aux barrages 1< a besoin» on eau ©t <;: énergie dos villoa do l'an 2000 seront couverts 36 — Les barrages feront quadruple! le revenu des campagnes DROIT La marocanité dea associations par Christian Ducomte ECONOMIE En 10 ans. la B N . D E a permis la réalisation de 2 milliards do DH d'investisooment 44 Abdelkabtr conditionné 46 INTERVIEW PEINTURE : Khatibi La jeunesse est un 42 espoir Aherdar. l'amazigh 5! par Zakya Daoud Une tête de libération culturelle 54 ART Le photographo. l'érotisme lo ballet et les abysses par Bernard Rouget 58 LITTERATURE • Culture et onsoigncmont en Algérie et au Maghreb #. d'Abdallah Maiounl 60 par Ben Messaoud Les poètes africains d'expression portugaise 64 TOURISME Le Samir Hôtel do Mohammédia FESTIVAL O.U.A. : Dirocteur G é r a n t Rédacteur on : C h e f ; ZAKYA Direction Rédaction LOGHLAM MOHAMED DAOUD LOGHLAM PRESSE ; 11. rue Malherbe - CASABLANCA Abonnements lél 665-66 - C . C P Lamalil 88549 Publicité S DJEBAU - Tél Impression IMPRIMERIE DE FEDALA 690-76 Mohammédia - Tél. 22-46 et 24-05 65 mois I.r r a d e a u que nous voudrions pré «rnl'T A l ' w e a i l o n tir r r l a n n h * r » ilr.- t<%i li promrssp qn •, durant r r l élê. nous n m i t penche-ons ferme nent ri obstinément, sur IV\jim m de» plOK i l i f f f i 'n d,' no* problèmes. rrii\ relatif-» A la j r u n M W , A I V n w I p w mcot d A 1.: culture ». C'est et qu'a oéclaré S M lla.-5.ui II lors de l'allocution prononcée p e u r son 40" anntv e r a i ' r e qui a été. c c m m e chacun «ait, célébré un M a r o c avec un f n t t e eptionncl et p a r diverse* manlfe-dations sociales cu'.tur?lles. artistiques. folklorique* et sportives. dont t. utes le» villes ont été '?© UiéAtre. E n g a g e m e n t i m p o r t a n t q u e celui qui a ére- ainsi fait p a r le Souverain : 1er problèmes de la jeunesse conditionnent l'avenir du pays tout entier, lis confondent d'ailleurs avec toute."» les questions économiquet, politiques et sociales qui se porent jouroelIrment et ne peuvent rn être dissociés. Le* plu* I m p o r t a n t » d'entre eux c n a r e r n e n i l'enseignement et le travail. L'enseignement doit. A l'évidence, être rénové, tunt en f o r m e qu'en contenu. Il n'accueille pas tous les C-léves scoln risables. seulement la m o i t i é d'entre eux dons le p r i m a i r e et une m i n o r i t é qui va («'amenuisant dxns le secondaire e*. le supérieur, et l'éducation qu'il dispense est de T I U K en plus sujette A caution, c o m m e l'atteste la baisse e f f a r a n t e de niveau. encore constaté* au cours des d»rniers examens. A considérer les copies d'élève» ou leurs réponses aux o r a u x , on ne petrt ou'étre saisi d'inquiétude devant le degre d'instruction de ceux qui sont appelés A être le* cadres de d e m a i n , d'autant plus qu'ils ont d é j à fait l'objet «le sélections aussi répétées qu'absurdes cl qu'en conséquence leur n o m b r e est très réduit. Ce problème est g r a v e Il n'est pas nouveau, m a i s est maintenant u n a n i m e m e n t ressenti Qu'il provoque des d r a m e s chez de* élève* victimes d ' u n système scolaire qu'ils n'ont pas chois» et où leur seule ambition demeure de pénétrer. n'est pas non plus contestable. Q u e faire, si- au maroc non élaborer une politique nouvelle ni. <>rvlce d ' u n enrclgnemcnt impérativement obligatoire, généralisé, m a r o c a n i s é et revalorisé» dont le contenu so:t pensé en fonction des problèmes et exigences nationnles et qui n'écarte a u c u n des enfants, filles o.i garçons, c i t a d i n s ou ruraux, ccn e n f a n t s qui sont in plus g r a n d e riche* v du M a r o c p o u r peu qu'il 1er. f o r m e et les éduque ? B:en qu ? le m a n q u e de lecaux et surtout de professeurs et d'instituteurs soit patent. Il no is semble que la :»olu'. Ion du problème «le ren<eigne:uent est plus politique q u r technique : elle nécessite une nouvelle orientation et une mobilisation itrohlctiM* de l'emploi et «lon^ des débouché» n'est pas m o i n s crucial. N o m b r e u x so.it en effet les jeunes, m ê m e pourvus de diplômes, car ne p a r l o n s pas de ceux qui n'ont J a m a i s pénétré dans une salle de classe ou qui sr.rlent du p r i m a i r e r a n s bien s u i v e n t l'avoir terminé, qui cherchent du travail sans en trouver. On «value a 90 ou 100.000 chaque année, les n o u v e a u x a r r i v a n t s sur le m a r c h é d travail. OU les accueillir ? L'ind u s t r i e se développe, m a i s très lentem e n t , et dans des secteurs où les possibilités d'emploi sont limitées. Elle exige au surplus des investissements très importants pour le m o i n d r e poste créé et on y a vu réc e m m e n t d ' I m p o r t a n t s débauchages. L ' a g r i c u l t u r e est déjA surchargée en liras m a l employés. P o u r t a n t , c'est la a u ' u n e solution pourrait être trouvée. bien qu'il n'existe a u c u n remède miracle, si dans le cadre d'une réforme agraire véritable cl complète toutes les terres d l s p o n l b k * « et non pas seulement les 28.000 ha qu'on nous annonce) étaient distribuées en priorité aux jeunes, encadrés et formés A cette fin. On m e s u r e donc l'ampleur des problèmes qui doivent être examinés e* les difficultés & s u r m o n t e r p o u r les résoudre problèmes qui sont donc appelé» A m a r q u e r les m o i s A venir C'en rnolt. A défaut d'être occupé* par des élections municipal»-* rt communales. que beaucoup n'attendent plus, le sert nt par les r é s j l t a t s d'une récolte cérénliêre sur laquelle les avis divergent I>« M i n i s t r e de l'Agricult u r e u annoncé 40 millions de qx. ce qui est presque au niveau de la récolte exceptionnelle de 1968. Les milieux économiques ont. dan * la m ê m e optique, fait état de problèmes de stockage «on pense y remédier par l'utilisation .le certain.* locaux militaires» et de commercialisation, tant A l'intérieur du pays ( la spéculation a été d r a m a t i q u e l'an dernier» qu'A l'extérieur, les difficultés d'écoulement étant de plus en plus grandes P a r contre, d ' a u t r e s milieux, plus politiques, ont nnnoncé que la recolle serait de 50 *'r «le celle de 196S, >oit environ 28 millions de qx. Il est encore trop trtt p o u r se faire une idée précise du volume céréalier a ait *n<!re M a i s il reste que les prix de 1968 ont été m a i n t e n u s et que des problèmes de crédit se posent En 1968 le> banques a v a n t été r.quni. s pour soutenir les prix, la récolte avait gelé d a n s les 30 milliards de francs qui donc avaient été soustraits a d'autres recteurs écoonmique» On s'attend i peu près au m ê m e chiffre cette an née. Cependant, ceci, qui e*t logique, l'est c o n j u g u é avec une politique de restriction du crédit, en application de mesures anti-inflationniste* ( l a circulation monétaire aurait a u g m e n t é dt 16 en quelques m o l * t . e n t r a n t d a n s le cadre d'une stricte orthodoxie financière telle qu'elle est conseillée a u Maroc par l e F M I e t la B.Ï.K U.. et qu'il sui' aveuglément, ce qui lui vaut d'aiileuiS chaque année un satisfecit de ces deux organismes internationaux. Le résultat en est toutefois un ralentissement général des affaires qui a été constate cette année dès la fin m a i . soit un ruois plus tôt qu'en 1968 et qui ne va pas sans po.trr des problèmes épineux. C e s t . ici. l'éternelle question de la défense de la m o n n a i e ou de — 2 - 1 I expansion «le l'économie. qui pourraient n'être p u contradictoires. mat» qui *unt néanmoins vues comme telles. \utre p r o W m r fc<in« mlque important. celui de* mlm-*. ou d«> inv. lit» sements n'ayant pu* été opéré* à temps pour suppléer A l'épuisement pourtant prévisible. de certains gisement*. on constate un débauchage qui va se généralisant (23 000 mineur* seraient actuellement employés contre 40.000 il y a quelque* année*i et de* mouvement» dt grève dont certain/ se prolongent depuis plus d« deux m o u , notamment à Aouli. Miblndcn et Djebel Aouan II n'est pas Jusqu'à l'O.C-P- qui n'ait des problèmes Le* récentes révélat.on* de M. Allai el Fassi a propos du gisement de Ben-Guérir qui serait beaucoup moins riche et beaucoup moins rentable qu'on ne le croyait, et qui para Usent être fondées, ont attiré l'attention sur des difficultés d'écoulement et d'exploitation qui sont de plus en plus reliées au problème des phosphates de Rio dr Oro. et donc au contentieux territorial maroco-espagnol. Depui* l.i réintégration d'Uni nu .Maroc, après 34 ans d'occupation espagnole. le 1er juillet, el surtout le voyage privé effectué par le Chef de l'Etat, à Madrid, du 2H juin au 3 juillet, ce contentieux est revenu au faite de l'actualité. Bien que rien n'ait officiellement filtré de* entretiens Hassan II-Franco, les observateurs sont unanime* A considérer uu'ils ont porté f u r une étude d'ensemble de ce contentieux, sur le problème de Gibraltar que le Maroc pourrait utiliser, s'il le voulait, comme moyen de pression vls-fc-vi» de Madrid et sur les relations économiques et surtout touristiques qui se développent entre les deux pays C e s t d'ailleurs davantage la qu'il faut attendre la réalisation des promesses répétées que l'Espagne oppose aux revendications territoriales marocaines et qui lui servent a masquer ses tergiversations, plutôt que dans une exploitation commune «les richesM-s phospliatières sahariennes que d'aucuns ont cru pouvoir annoncer. Mai* M le* relation* marm*» -e*ji;IKII I le* demeurent toujourr. obérée* par un contentieux que Madrid ne se décide pu A liquider, les relations maroco-françaises paraissent, quant A elles, devoir être meilleures. On a remarqué des échanges «le messagrrs chaleureux entre les chefs des deux Etats, l'avènement de M Pompidou .tyant au surplus coïncidé avec des négociations économiques qui ont vu l'octroi au Maroc de 10h millions «le DH d'aide liée qui viennent s'ajouter aux 26* millions de DH alloués au Maroc en 1968 «soit presque le nlV( iu «î. s années 0-% > et qui serviront & des études et réalisation* de projets aéronautiques, hydrauliques, de télécommunications et A des achats de biens d'équipement et de produit : divers. Un problème demeure, celui de l'attitude que le successeur du général d» Gaulle va prendre A l'égard de l'embargo des arme» A destination d'Isracl, qui conditionnera toute sa politique vis-à-vis du monde arabe. On sait que le Maroc pour sa part a relancé l'Idée d'une conférence islamique. principalement au sujet de Jérusalem et que des Ministres ont été envoyés dans d i v e r s » capitales pour expliquer cette position. Avec l'Algérie, le* relation* «lu Marne se resserrent chaque jour. Ux conventions signées en 1963 sont réactivées et réactualisées par d'incessantes conversations : tandis que le* Ministres algériens «le l'Education, de l'Information et «les Travaux Pu- blics effectuaient des visite* au Maroc. les Minletres marocains du Tou* rirme. de l'Intérieur et de l'Agriculture s? remlalent en Algérie L'ne liaison téléphonique a u t o m a t i q u e a été Inaugurée, une société mixte tourist que constituée. les contacts ont porté sur les relations douanière* qui ont été facilitée» et dans la zone frontalière on a pose solennellement la première pierre d'un pont reliant les «leux pays S M lias- in II «lolt sa rendre en Algérie en août pour concrétiser cette *one économiquement forte que le Maroc et l'Algérie veulent créer et dont les actuels entretiens augurent bien Sut le plan du M a g h r e b toutefois, si la conférence «tes Ministres «le l'Enseignement a pu «e tenir et discuter du vocabulaire de base A Instaurer dan i I- primaire, on a noté avec regret le nouveau report ien principe a i 20 a o û t i de la 6 conférence des Ministres de l'Economie que l'on attend en vain depuis début 196* \ propos île rc|M»rl, Il n'«*»t pa* exclu que l'accord Maroc-C.E E en fass • l'objet puisque l'Italie a demandé que simultanément A une entrée en vigueur prévue au préalable pour le 1er août, les règlements communautaires sur les fruits et légumes soient révisé» ce qui ne peut qu'cngemtrcr de nouvelles et longues discussions 1/accord signé le 31 m a r s entre Rabat et les Six ne pourrait donc prendre effet que le 1er octobre au plus tôt, ce qui serait éminemment préjudiciable aux agrumes marocaines dont la c a m p a g n e commence A la m ê m e époque ï - î JORNADA OE SOIIOARIOAO CON LOS PUEBLQS ARABES • 5 OE JUNIO DAY OF DARITY WITH THE ARAB PEOPLES - JUNE 5 PEUPLES ARABES - LE 5 JUIN JOURNEE OE SOLIDARITE AVEC i^/ô Le Moyen-Orient devient de plu» en plu» une de» principale. 1 » c o m p c u n t n de lu p o l i t i q u e i n t e r n a t i o n a l e Cela O" ne fait p a s u n i q u e m e n t sentir au niveau des discussion» entre les 4 ou les 2 g r a n d s , m a i s aussi A l'intérieur do c h a c u n des p a y s du m o n d e développé surtout A cet é g n r d , il en; c e r t a i n q u e la résistance palestinienne. la volonté m a n i f e s t é e p a r le peuple palestinien, p a r la voix de «es o r g a n i s a t i o n s représentantes, et not a m m e n t Kl K a t o h , de prendre en m a i n son destin, et les actions armées journalières, ont totalement m o d i f i é et les données du problème et la perception que l'on en avait en Occident fait est d ' i m p o r t a n c e si l'on considère q u e cette perception était a u p a r a v a n t quasi i m m u a b l e dep u i s 1ÎH7 On peut dire que corrélativement au s e n t i m e n t n o u v e a u de la renaissance palestinienne qui se fait Jour avec de p l u s en plus de force, les thèse* israéliennes sont b a t t u e s en brèche et c o m m e n c e n t a être sérieusement contestées d a n s des milieux, qui, autrefois. au n o m de la l u t t e contre l ' a n t i s é m i t i s m e , é t a i e n t des soutiens q u a s i inconditionnels de l ' E t a t f o r m é il Tel-Aviv Ii était d o n c logique que les purtii u n * de l ' E t a t d ' I s r a é l élaborent «le nouvelles a r m e s psychologiques pour tenter de renverser «'e courant C e n t ce h quoi nous assistons actuellement On en a un aperçu p a r t i c u l i è r e m e n t net d a n s les idées défendues p a r un c o m i t é q u i vient de se constituer a Ports et qui s'intitule « C o m i t é de la g a u c h e pour la p a i x négociée nu Moyen-Orient . Ce c o m i t é s'ajoute 4 l'éventail des o r g a n i s a t i o n s creées a la suite du conflit du Moyen-Orient, au « G r o u p e de recherche et d'uction sur le p r o b l è m e palestinien » dont un des p r i n c i p a u x a n i m a t e u r s est M a x i m e RodlliNoii «voir Lamaltf • n 28). uu C o m i t é de soutien & la l u t t e antl-impérialiste des peuples arubes > dont un des d i r i g e a n t s est Daniel Càuérin (voir Lamalif . n -D i et a u x C o m i t é s Palestine • dont nous p a r l o n s p a r ailleurs, m a i s a v e c u n e o p t i q u e n e t t e m e n t différente. MOYEN-ORIENT Une a//icAr -le rOSPAAAl. ixr. iTorifc? ET i \ F \ IT , \ < t t n i r i . i ? C' i Comité de la gauche fo r In pr.ix né- :clée au Moyen O r l « l t édite uns revu? qui en est à s j n deuxième nur cm E'eme.it? . el vient dr n'unir a Paris des intellectuels de d'verj pays européens, sud-américains et africains qui on' constitué rur sen appel un autre comité dr. Comité International permanent de I.- g a i c h e pour la paix au MoyenOrient la thè»e centrale «léfemlue par ce-, deux c c m l t é i qui ont donc la mém'* ongtne, e»t q u " s'il est désormill irnpcssihic de nier le fait palestinien z-'V faut donc m-onnaltre l'aspiration «lu peuple palestinien A In création d'une nation, il ne saurait être question f ur autant de nier le fait israélien < • ce serait une Injustice plus g.-ande que In Fltuatfnn actue'.le i r l'Etat d'Israël dont la destruction relève nu surpli**, de l'utopie » En \ertu de cette logique, il faut dent, que l'Etat d'Israol se maintienne et suit reconnu par ses adversaire* au premier tan*; de quels les Palestiniens, qui doivent être aîd~s a former un E t a t , ou un embryon d Etat dan* les terr.toires occupés qui serait parallèle A celui d'Israél selon le schéma détini en 1947 (La Ji n l a m e est quaMf.éc dnns cette o; tique d'occupant Pour ce faire. || faut Inciter les deux principaux protagon stes du combat au dialogue. A la négociation, au «•ompromls, puis a l.t coexistence. Mais, le Comité réfute El Fatah, dont 11 déclare 1rs thèse? extrémistes II les assimile A ceux îles partisans du Grand Israël et s'oppose en conséquence A l'un et aux autres. P a r suite. Israël où certain* seraient favorables A la création de cet Etat palestinien dans les régions occupées, u'a donc pas d'interlocuteur valables. Les membres du Comité déclarent donc qu'il doit les susciter, pour ne pas dire les créer de toutes pièces. C'est d'ailleurs l'idée fermement exprimée par un journaliste israélien interviewé dans Eléments*, qui fait allusion à une • création forcée s'il le faut en ajoutant m*rne Peu importe qu'il POll fantoche IVvuenfie] est de créer un fait accompli, un nouves i fait accompli Ainsi le nchcmn est en place A défaut d'Interlocuteur existant, pv.liqu'll r i t d- 'lormm* clair que les Etats nrabea ne peuvent plus repré"enter les Palertln ens et p u s q u r les représentants de ceux-ci. A savoir El F a t a h et. A un moindre de^ré. les autres groupes «le résintance .sont A reje er puisqu'étant pour la destruction d l'Etat d'Israél. il f i u t donc v . r d r p a r m i les notables ries régions occupées une émanation palestinienne avec laquelle Israël puisse discuter de la création d'un E t a t palestinien dans les territoire» qu'il «*ontrôle «lepuis le 6 Juin 1937 D a n s c.dte ojitl que. .*> personnalités palestiniennes de ces r é p o n s ont été Interviewées par Eléments Mais en «lépit «le la 1 v u r il ù r e, assez tendancleuee dr * questions qui leur furent po«<'es, ces personnes ne sont pas entrées dans le Jeu qu'on leur dessinait et elles n'ont pas évoqué E! F a t n h . déclarnnt au rurplus qu'il était bien difficile de p. rler librement q u a n d on est occupé. elles ont rejeté les Israélien» ver:, i i » pays arabes en souhaitant avant toute ch«>se et le retrait «les forcé' «l'occuputtcn e'. l'application pai Israël «le la résolution de l'O.N U du 22 novembre 19f«7 fX COMITE 1 N T E I W E S S E ! II » Certes, les membres «lu comité paraissent assez partagés sur ces points faut-ll Ignorer les pays arabes ou bien continuer A faire pression sur eux pour qu'ils acceptent le dialogue " Faut-il évacuer les territoires «xinqulr. ? Mais quelles seraH'nt les garanties pour Israël ? Faut-ll réintégrer les réfugiés ? Faut-ll consld«rer le règlement du problème palestinien comme préalable A toute solution d'ensemble qui «-oncerne tous le» Etats «le la région ou bien le contraire ? De m ê m e qu'ils semblent partagés sur le fait «le savoir si les pressions «les grandes puissances en vue d'un règlement Imposé sont totalement ou partiellement négatives 1er uns refusent toute action des l grands comme «tant contraire aux Intérêts d e i deux antagonistes, e. Israël ena et les Palestiniens, et sur tout au détriment des Israéliens. I y « autres, avec Jean Danie! penrent au contraire que • les grandes puissa.:ce.-- offrent aujourd'hui plus A Israël qu'en Juin 1967 et q u ' u n accord imposé peut donner aux deux parties la possibilité de s'en sortir honorablement . Mais sur le fond Ils son' d accord pour réitérer que • le cor.f It essentiel n'est pas tant celui qui oppose les E t a t s arabes A l'Etat d'Isra I que le CIKX entre deux m o u v e m e n t de renaissance nationale — Judéoisraélien et nrabo-palestinien se développant dans une m ê m e région IU ont donc «léfinl trois principes < R é a f f i r m a t i o n du droit de chaque peuple A l'autodétermination et A l'existence nationale, lutte contre les forces Impérialistes et entente entre le" peuples palestinien et israélien dont ils ont fait la base d'une action internationale qui s'ordonne autour des thèmes suivants • Il faut harmoniser l'existence de l'Etat d'Israci et les aspirations nationales du peuple palestinien, celui-ci devant »e présenter bientôt c o m m e une entité politique susceptible de participer n «les négociations.«, car » si chaqur nationalisme ambitionnait l'élimination de l'autre, en visant soit le G: ami Israël soit la Cran«ie Palestine. un affrontement Interminable en résulterait la gauche internationale doit donc créer un climat favorable aux rencontres entre le i gauches israélienne et urab- et prendr«- tout • initiative permettant le dialogue effectif entre Palestiniens e*. Israéliens . Premières actions env sagéea dans ce m ns L'organisation d'un gran«l colloque pour la paix au MoyenOrient avec si possible de; représentants de la pnuche arabe et israélienne et du peuple palestinien et l'envoi d'une délégation dans tous les pays I n t é r e » « du Moyen-Orient ainsi qu'auprès îles groupe* palestiniens pour expes r la position du Comité e explorer les possibilités d'un dlulogue entre les peuples engagés dan» le conflit >. LA NOUVELLE STRATEGIE OES AMIS D'ISRAËL ï - Il BRUXELLES Le Comité envisage donc de servir à la fols d'Intermédiaire et dr courroie de transmission. « d'intercesseur >. On sent combien cette attitude est favorable A Israël dans la pienure où délaissant c* qui est accessoire. elle lui assure ce qui est vital, c'est-à-dire la survie, le maintien. la reconnaissance i existence et intégrité d'Israël avant tout», tout en se présentant comme réaliste puisque tenant compte du fait palestinien. Néanmoins, certains des participants du comité international ont. dans leurs interventions, défendu sans le vouloir la position des Palestiniens en appuyant la lutte armée comme seule expression d'un peuple qui n'en a pas d'autre (Arturo Schwartx La violence est l'accoucheuse de l'histoire •, Aucun oppresseur n'a cédé ses droits gracieusement . On ne fait cadeau d» l'indépendance A aucun peuple .. DESTINATION Dl MVRCIIE COMMl N K K S T K LE POINT IV \ T T R \CT10N DE l/IIOMME D'AITAIRES ET DES TOI R I S T E S l'i ISOI E C E N T R E DE l . ' E l R O PILA C\R\\ELLE El LE B. 727 EN MOYEN COI RRJER La coexistence pacifique est une invention révisionniste», etc.) muis dans l'ensemble le soutien A Israël est Inconditionnel < Fernar.d Rohm an I«a démolition des structures étati que» d'Israël aurait un rôle profondément anll-rëvolutlonnaire > i. comme l'est l'opposition aux thèses d'El F a t a h . Jugées irréalistes et utopistes LE B. 707 POI R NEW YORK, MONTREAL, MEXICO 01 (il \TEMALA, AINSI Ol E POI R BOMBAY El TOKYO 1)1 MEME O I K l \ H U o l E CENTRALE S\1 \ E G A K D K K L'ESSENTIEL > Clara Halter. resjionsable d' Eléments >, écrit A ce propos L'idée d'un E t a t bi-national est aujourd'hui complètement absurde, si tant est qu'elle fut j a m u l s raisonnable Comment peut-on soutenir la thèse d'un Etat bi-national ou deux communauté? existeraient dans l'égalité, quand on sait que l'une d'elles. l'Israélienne dispose d'un développement technique et d'une organisation sociale, économique et politique qui. naturellement. la conduirait A dominer cl A exploiter l'autre, bien peu armée, dnns l'état actuel des choses, pour la compétition » SER\ICES P \ R SEM M M DE C \S \ B L ANC \ Ll N 1)1 - J E l Dl - D I M V N C I I E I S E R V I C E F \ R S E M U N E DE L A N G E R (NON STOP) DIMANCHE. * H I R RENSEIGNEMENTS VOTRE AGENCE DE VOYAGES LIGNES AÉRIENNES BELGES 41 6 - 1 Tél 689-91 - 689-93 a v e n u e de l'Armée-Royal© - C A S A B L A N C A ou Sous le tout, on sent la crainte de l'Irréversibilité de lu situation aujourd'hui créée par la résistance palestinienne le terrorisme , disent les membres du Comité, A laquelle ils tentent d'opposer en faveur d'Israël l'Irréversibilité de l'histoire » — et le danger qui en résulte pour l'Etat de Tel-Aviv Car les membres du Comité ne se dissimulent pas que Israël contribue A la formation du peuple palestinien par le seul fait d'exister > I-t volonté est donc nette de stopper le processus en cours avunt qu'il ne soit trop tard. On sent également la crainte d'un retour A l'antisémitisme, de même que ce que Roger Akriche. qui parle par ailleurs de peuples ri- vaux, droit» égaux ' appelle sa < légit i m e a m e r t u m e » devant la position « d e la g a u c h e qui soutient les Palestiniens v et A laquelle il lance des LES COMITÉS appels en vue d'une a t t i t u d e plus réaliste D'o6 la recherche urgente d'une solution qui assure A I ruel l'essentiel. Lamnlil PALESTINE une p l m * au cosur du monde arabe tant que durera l'agression israélo-impérialiste dans la réaion Peur le peuple palestinien et les mannes arabes, la question se pose en termes de Suite de • libération nalio i.ale • Voici que ce proclame un trac! ailiusé en France par le • Comité Palestine • mouvement de création ré• ente conçu sou* la lorme des comité" 'Vietnam, dont il lut beaucoup parlé en a ai dernier à Paris Ce mouvement «groupe des étudiants et (eunee tra'Cllleurs qui a<jiî-.ent dans les Facultés et les comités d action d'entreprise, ainsi que dans les maisons d étudiant» Il dispos* d'une permar.enco à Senciers et est '-omposé de progressistes de toutes tendances C'est une autre lorme d'action en laveur de la Palestine que celtee des comités dont nous avons parlé danr nos numéros 28 et 20 en interviewent MM Maxime Rolinsor. et Daniel G u é r m une lorme d'artion non moins importante qui se distin7ue par eon soutien inconditionnel aux sept poinîr. déterminé-- par 1> comité central d'El Fath, le 14 janvier 1569 et par son travail d'explication de lo réalité palestinienne. Ainsi, le Comité Palestine dans tes tracts retrace brièvement l'histoire de cette région depuis les origines pour conclure aux droits incontestables du peuple palestinien Il démontre la liaison étroite de l'impérialisme britannique ave? le s.omsme qui aboutit littéralement 6 la vonte Je la Palestine de 1917 à 1947. et a I h.stoire plus récente q u e nous connaissons U milite alors pour 1er revendication*. d'El Fa1h revendications que nous rappelons I" Le Mouvement do Liberation Nationale Palestinienne Fath est l'oxpression du peuplo palestinien et do sa volonté de libérer son territoire de la colonisation sioniste aiin de recouvrer son identité nationale. 2" Lo Mouvement do Libération Nationalo Palestinienne Faih no lutte pas contre ION Juifs on tanl que communauté éthique ot religieuse. Il lutte contre Israël, expression d'une colonisation baséo sur un système théocratiquo ra- A PHILIPPE DE SAINT-ROBERT: les raisons d'une guerre PARIS ciste et expansionniste, expression du sionisme et du colonialisme. 3* Le Mouvement do Libération Nationale Palestinienne Falh tefette toute solution qui ne tienne pas compte de l'existence du peuple palestinien et de son droit à disposer de lui-même. 4* Le Mouvement de Libération Nationale Palestinienne Fath rejette catégoriquement la résolution du Consoil de Sécurité du 22 novembre 1967 et la mission /arring qui en est issue. Cotte résolution ignoro les droits nationaux du peuple palestinien. Elle passe sous silonco l'oxistenco do ce peuple. Toute solution soi-disant pacifique qui ignore cette donnée fondamentale sera. pat conséquent, inévitablement vouée A l'échec. En tout état de cause, l'acceptation de la resolution du 22 novembre 1967 et de touto solution pseudo politique par une partie quelconque, ne lie aucunement le peuple raiesUnion déterminé à pour livro sans merci sa lutte contre occupation étrangère et la col »nisation sioniste. S* Le Mouvement do Libération Nationale Palestinienne Fath proclame solennellement que lobjectil final do sa lutte est la restauration do IXtat Palestinien Indépendant et Démocratique dont tous les citoyens, quelle que soit leur confession jouiront do droits égaux. 6" La Palestine faisant partie de la Patrie Arabe, lo Mouvement de Libération Nationale Palestinienne Fath œuvrera pour que l'Etat Palestinien contribue activement à l'édification d'une société arabe progressiste et uniliéo. 7' La lutto du peuple palostinlon comme du peuplo vietnamien o! dos autres peuples d'Asie. d'Afrique ol d'Amérique latine fait partio du procossus historique de libération des peuples opprimé.: contre le colonialisa r vt l'impérialisme. dis? 114 wu :< M • 1. •fin lor! d'Isi at note outre côté par !< mées des parti: q u i vcuN-nt pc ot Pour torml-v l'Euph ur l a lait qu'il ne p- *Juit. M Philip Robert pr< dit O Israël s sort du Royaume franc d< ou celui de la colonie euro Algérie II estime ontin qu. s faits d a n * . u n retour o, ost plus telle au|ourd*hu q u o l l e pi l'Etat isra pce • i - 7 DE L'OFFENSIVE DU TET AU GOUVERNEMENT REVOLUTIONNAIRE PROVISOIRE par Georges Jourdan Trente Janvier 196s. Toute* les vtUeji du Sud Viêt-Nam sont investies, occupées partiellement ou totalement par les Force» Armées Populaires de Libération L'ambassade dei Etats-Unis a Saigon, le célèbre Immeuble sans fenêtres, le bâtiment le mieux gardé du monde, est, elle aussi occupée pendant près de huit heures par une poignée de résistants Les amis des Vietnamiens exultent L « Américain» bercés depuis des année» par l'Uluskin de leur supériorité militaire, sont consternés. Le point cruriol de la guerre, le tournant décisif du conflit qui dure depuis bientôt 25 uw été atteints Johnson va être obligé de prendre lrr décisions historiques qu'il rendra publiques le 31 mars. 11 renonce h la Présidence, Il ordonne la cessation des bombardements au nord du 20' parallèle, il demande a rencontrer des représentants de la P.epubllque démocratique du Vlét-Nam C'est un constat d'échec. Ix>s militaires demandent un renfort de 200.000 hommes il y en a déjft plus de fiOO.OOO. Accorder ces renforts c'est rendre U situation budgét lire piécaire et cela nécessiterait U m u e sur pied de guerre du pays L problème noir hante tous les esprits et la population est de plus en plus divisée Johnson ne veut pas b - 1 être le facteur de cette division. L OUVERTURE DES POURPARLERS Le 3 avril. Hanoi accepte le principe des négociations Les deux premiers j t u r s l'U.KS.S. comme lors des prérédentf'. propositions plus ou moinfallacieuses des Etats-Unis, rejeïtr Ir discours de Johnson. La Chine, on le sait, est contre la principe des négociations avec les impérialistes L'acceptation d'Hanoi prouve son indépendance politique totale Noua avons assisté ensuite pendant de longues semaines a des atermoiements concernant le lieu de la rencontre Par souci d'équité on voudrait partager la responsabilité de ces retards. H semble cependant que le* Etuts-L'nis ont fait preuve pendant cette période d'une certaine mauvaise fol puisque a plusieurs reprises Ils avalent fait savoir par la bouche de porte-paroles divers, de ministres et même du Président qu'ils étaieut prêta U se rendre n'importe «>ù. n'importe quand » Au début ou a pu avoir l'Impression d'un scénario préparé a l'avance ; désescalade. acceptation vietnamien* ne affaire de Khe San Aujourd'hui on peut se demande! ai les EtatsUnis n'ont pas été surpris par la réponse de la K D.V N. A Khe San. 23.000 ou 30.000 Vietnamiens qui assiégeaient la base se sont évanouis dans la nature et le* Marines ont pu faire la relève A peu près sans pertes. Plusieurs hypothèses ont été émises Retenons pour mémoire seulement celle du général Westmoreland, limegé depuis, selon laquelle Klio San aurait été repris par la puissance de guerre américaine Une autre possibilité était que les V.etnamiens avalent de leur côté voulu faire aussi un geste de désescalade et éviter aux Américains une perte de face trop grande puisqu'on »•• rappelle que Johnson avait demande des engagement* écrits a officiels de la base. U a pu s'agir tout simplement d'ua ge-cte tactique dea Vietnamiens qui avaient constate que U b.'isr encerclée ne servait plus a rien et voulaient disposer d?s hommes qui l'assiégeaient afin de le» rééquiper et de les utiliser alUeura Quelques jours pl ia tard les troupîa américaines étalent contraintes de quitter, dans l'ordre. U. base isolée ce le drapeau vietnamien flotte sur Khe San depuis. Les Américains lancèrent alors autour de Saigon une grande offensive appelée iVictoire Totale (sic» avec, dit-on 70 à 100 000 hommes C e s : très peu vraisemblable quand on sait qu'ils réclamaient 200 iKXi hommes de renfort Us ne trouvèrent devant SUS que le vide et en marquèrent une très grande déception. Le Front était rentré «ou* terre et «'était noyé dans i: population. Il préparait de nouvelle» actions qui se développèrent «lés l'arrêt de l'offensive américaine : actions permanentes centre les positions américaines, contre lea villes occupée» et les voies de communies» lions L'administration de Saigon et les troupes américaines sont dans une aituatioa particulièrement diffi» elle, situation qui est l'inverse dcelle devant laquelle ils se trouvaient eux-mêmes avant l'offensive du Têt Ce n'étaient plus les villes et les campagnrs du Nord qui étalent bombardées et harcelées mais leurs propres places fortes et les zones qu'lhr contrôlaient encore. Ce n'est que par des millier* de tonnes de bombes et de napalm qu'ils réussissent à ne pas succomber. Le général Abrams. successeur de Westmoreland. décida un repli sur les villes et le renforcement des positions sûres. 6 MOIS DE PIETINEMENTS Entre temps P a n s avait été choisie. k la satisfaction de tous, comme lieu des premières rencontres américanovietnamiennes ; r e n c o n t r e s qui n'étaient que des pré-négociations. Il s'agissait de trouver une manière de faire cesser le» bombardements sur U totalité du territoire de la R . D V N . Hanoi et Haiphong n'étaient plus touchées, mais toute la surface s'étendant du 17* au 20* parallèles étsit pillonnée et le même tonnage de bombes était déversé sur une surface plus restreinte accroissant les pertes en vies humaines et les souffrances des habitants. Au bout de six mois les négocistions piétinaient encore et le 2 i octobre 1968 Johnson déclarait qu'il n'y avait rien de neuf. II restait donc encore un long chemin à parcourir. Il fallait trouver un moyen de faire entrer en jeu le Front, à part entière et on pouvait prévoir que bien des difficultés restaient encore à résoudre. A Saigon, le général Thieu avait pratiquement éliminé le général Ky e* accepté le retour d'exil du général Duong-Van-Mtnh. auteur du coup d'Etat contre Diem en 1963 Arrivant de Bangkok ce dernier consulta beaucoup et retourna dans l'ombre Il est intéressant de noter cependant qu'il n'est jamsis attaqué nominalement par le Nord et le Front ni confondu avec la « clique » de Saigon Son frère. M. Djong-Van-Nhut, occupe un poste militaire important au aein des F.A. P L du Front Pendant la période qui a précédé l'élection présidentielle américaine on a assisté ft une trèi glande activil«> diplomatique entre le* Ktn?a-Unl» e* l'Administration de Saigon De» rumeurs laissant prévoir l'arrêt total et définitif des bombardements ne ces salent de courir Sans une d é c i s i o n unila'erale de» Etats-Unis le* négociations risquaient d'être bloquées car ces rencontre* avaient pour but unique, rappelons-le. la cessation de» bombardements On était encore loin d'une conférence générale ou le Front siégerait et. peut-être également, une délégation aaigonnaise et ou le» questions fondamentales pourraient être discutées Cependant, S Paris, et A très peu de Jours d'intervalle, des bureaux d'information du Sud rt du Front s'Installaient et lea optimistes voyaient là un indice intéressant concernant des prises de i-ontact secrètes ou privées entre le* Vietnamiens dea diverses tendance* Déa la fin octobre 196S lea événements m - sont précipités L'évolution de la situation a été rapide et même souvent plus rapide qu'on pouvait s'y attendre 1 Johnson ordonna la cessation des bombardements sur la It D.V N quelques jours avant les élections A la Présidence, ce qui n'a d'ailleurs p a i empêché l'adversaire républicai.i de Humphrey d'étrr élu. 2 Le Front envoyait une délégation à Paris, présidée par Mme Nguyen- ï - Il chute de In Maison des Ngo. dont fhistoire dira qu'il en porte une lourde responsabilité et qui fut suivie d'une intensification de 'n ruerre et des bombardements sur le Nord Le second réjour suivit de peu la d f f a te américaine de février IP6S qui, nous l'avons vu. fut un des tournants de l'éch-c Irrémédiable des Etats-Unis En a-t-il tiré des conclusions personnelles " N'a -1 - Il t o u j i u r s été qu'un fonctionnaire obéissant aux ordres «Je Washington ? Ces questions importent f.e;i. Républicain fidèle il suivra certainement les directives de son président et de son parti qui semblent, A plus ou moins longue échéance, déridés A décrorher du YjCt-Nam d'accord en ce'a avec leurs principaux soutiens, les industriels et lea grosses alfaire* américaines. Un célèbre article du W a l l Street Journal de l'an dernier laissait d*jà prévoir cette issue et en m a i 1969 l'importante Association des cadres américains soutenait le même point de vue. thi-Blnh qui a fait l'effet que l'on «ait sur le» journalistes et les officiel» qui l'ont trouvée fi In fols charmante. sérieuse et Intéressante M Tran-Buu-Klem arriva t peu après pour prendre la tête Ce cette délégation. Il pouvait être considéré comme le Ministre des Affaires Etrangères du Front C'est une per•onn.ilUé Importante. Le chef adjoint <k la délégation était M. Tran-HoniNam. représentant permment du F N . U à Alger, appelé depuis à d'autre» fonctions. 3. L'administration de Saigon apré ; d»- nombreuses tergiversations a accepté de venir participer A la conférence C é l u i t une concession évidemment de la part du Front et de la it D.V N. qui ne désiraient pas A l'origine discuter avec ces personnes Mai» de toute façon elles ne sont considérée» que comme l'administration de Saigon et font partie du groupuscule pro-amér.cain. LES DE PROBLEMES lH-pui* janvier 1969 sur place les c«>mbats continuent. M. H a r r t m a n accuse même Washington de n'avoir p a s ordonné nu «x>mmandemcnt américain au Viêt-Nam de réduire les combats au moment oU il était chef d* la «lélégation à Paris e'. où II prétend avoir d«'-celé A plusieurs ieprises des signes évidents fie bonne volonté de la part de l'adversaire Ainsi, dit-il. la méfiance «les Vietnamiens se trouve renforcé:- et justifiée. FOND On souvient ensuite des discussions sur la forme de la table sur lesquelles il était peut - être facile d'ironiser Elle* recouvraient pourtant un problème de fond, car selon la forme de la table l'importance donnée a chaque délégation, le droit e'. le tour de pnrole, pouvaient être modifiées et chacun essayait d'avoir la position la plus favorable. On sait que finalem-nt c'est le point de vue di« Front qui a prévalu. La table est ronde et chaque délégation a les mêmes droits. L délégation des Etats-Unis d'abord ptèsidée par M I i a r r i m a n à qui la plupart des progrès énoncés sont dus du côté américain, est maintenant dirigée par M Cabot-Lodgv C* rhotx peut surprendre p a r deux fols M. Lodge a occupé le poste d'Ambassadeur A Saigon et l'on sait qu'il s'agit là d'un pro-cons.dat. Or. il ne semble pas que ces deux séjours aient été couronnés de succès. premier s'est termùti! 7*»» après la Eu ce qui c«»ncerne le Front le fait notable est certainement l'effort fait pour Vimp'.anter plus profondément prur installer une administration, d . » délégué* élus dan* le pays, en vue tans doute d'une consultation éventuelle pour savoir qui dirige réellement le pays. Plus on lit attentivement entre le* lignes, plus on regarde la carte, plus on s'aperçoit que le pouvoir effectif dan* la plus grande partie du Viét-Nani Sud appartient au Front et qui- l'administration de Saigon ne tient que les villes et celles-ci uniquement grAce A la présence Abonnez - vous à Lamalif Abonnemont annuel • » do soutien » s étudiants • » pour l'Etranger lu - ï normal Maroc .. 22 D H .. 50 D H Maroc 1S D H 50 D H des troupes étrangères Le fameuse . passât on d? la guerre a«i pseudo-gouvernement de S:iigon et A son armée th«xme repris depuis le début de l'Intervention américaine — ne résiste pas A une analyse sérieuse de la situation. A la limite on peut croire que le* Etats-Unis préférera ent laisser le pays A une aatorlté constituée même progressiste • que «le laisser le chaos et la déroute s'InstallT partout en cas «l'évacuation rapide Le gouvernement de coalition réclamé p a r le Front pourrait être cett»autorité Nous touchons IA au pr blême fondamental d'un règlement politique qui est aujourd'h il <1 l'orJr* «lu jour des rencontre* de Paris. Li RAPPROCHEMENT DES POINTS DE VUE Au début le* point* «Je vue américain et vietnamien qui s«* réclament tous ileux des accords de Genève «le 1954, ce qui en soi e*t une chose très s.iine puisqu'ils constituent la seule base Juridique valable ce» po:nt* d • vue étaient fort éloigné*. Les Etats-Unis ne voulaient tenir compte que de l'accord sur le cessextc-feu, à savoir le retrait «les troupes du Nord et «les maiitmards au Nord du 17 parallèle et le rétablissement «le la zone démilitarisée, <nlt une position correspondant A la situation d'avant lu reprise des hostilités. C'ent une position absolument irréaliste car elle laisse entre parenthèses la révolte spontanée des paysans sud-vietnamien» contre les exactions du re g l m e Dietn protégé des Américains, et la répression r a n g l i n t e contre les militants et les intellectuels durant les année* 19.'»:», .V». 57. etc. Elle ne tient pas non plus compte du refus du m ê m e régime de tenir des élections en 19.'»<Î. violant ainsi les accord* Enfin elle tient pour justifiée l'Intervention de» troupes américaines en territoire vietnamien Au contraire les Vietnamien* insistent sur l'application «les clauses politiques «le* accord* élections consultation* entre Vietnamiens, indépendance et neutralité du pay». marche progressive vers lu réunification. On aurait pu croire alors les négociai l«>na bloquée* une nouvelle fois mais comme il était prévisible. « marche A p.u» comptes ver* des échanges sérieux a repris. L'administration du Sud a proposé «les rencontres secrète* ou privées avec ' l'autre partie . C'était un pas puis«|u'eri somme elle reconnaissait enfin le Front comme un interlocuteur valable Naturellement le Front ne pouvait accepter d'emblée une telle offre. m a i s en croit «avoir que tir» conversation* de ce type pourraient avoir lieu. M Tran-Buu-Kicm nouveau Ministre du tïouveniement Révolutionnaire Provisoire. de non cttté. et cela aussi e«t un g r a n d pas. a déclaré que le Front n'exigeait nullement de faire partie du gouvernement «le coalition ptéconisé Celui-ci devait simplement être composé d«- personne» des diverses tendances. partis, religions, e t c ^ décidées A appliquer les principes généreux du Front el A œuvrer dans le sens de la paix A u x Etats-Unis on a appris que le* bombardements sur lr S u d seraient réduits, non pas du tout, a-t-on dit. par désir de désrscaladc unilatéral mais parce que le budget que ce» bombardements nécessitaient a él« a m p u t é par le Congrès d'une certaine somme. Au sein du monde parlementaire et dans les milieux intellectuels des voix s'élèvent de plus en plus nombreuses d e m a n d a n t des ren»-igncments «le plus en plus précis sur la connivence, la complicité entre les militaires et l'industrie C e s t un phénomène ouvertement a d m i s Bien des généraux en retra *e occupent de hauts postes dans les indus'ries d'armement n o t a m m e n t Ce débat est certainement très intéressant et risque de prendre île l'ampleur dans les jours qui viennent. Toujours du rtté de* Etats-Unis, • p r é s sa visite au Viét-Nam. le secrétaire A la Défense a déclaré qu'on pouvait envisager un retrait progressif des forces am n c i i n c s . Dan» l'opinion publique l'affaire de Ap t ï l 11 indigné beaucoup île gens En nidres négociations et alors que le A m é r i c a i n s sentent que tôt ou tard Il faudra abandonner la partie, une opération offensive a été déclenchédans les m o n t a g n e s de l'miest du pays et la prise d'une colline inutile a coûté de nombreuse» tries américaines. En effet, cette colline a dû être évacuée dans la semaine qui a suivi et les gens m ê m e des militaires. ne comprennent plus l'utilit*de telles opérations UN AN APRES Ije R mal. date proche du premier anniversaire de l'ouverture des négociations le délégué du Front a préM-nté un plan en dix points qui permet certainement une approchr plus concrète de la solution juste préconisée par les c o m b a t t a n t s I. 14 m a l . Nixon prononçait un discours où il abandonnait les vieille? formules vides de sens et rattachées depuis des années pour proposer lui aussi un plan, en huit points celuici préparent la patt Les deux délégations ont déclaré que si certains points leur semblaient Inacceptables il y en avait en revanche un certain n o m b r e qui pouvaient utilement être discutés. Les réactions de l ' a d m i n i s t r a t i o n de S a i g o n ont été très vives. Thic.i sollicita une entrevue de Nixon. Celui-ci lu! accorda quelques heures sur Hlot de M u h v a v Thieu cependant obtint un c o m m u n i q u é f i n a l le remettant en selle, nettement en retrait sur le discours du 14 m a i ! / • rap|»el a ix Etats-Unis d'ici la fin 1969 «le 25.000 hommes ne peut être considéré c o m m e sérieux. A cette cadence l'évacuation prendrait 22 a n s p u i s qu'il y a plus de fiâO.OOft militaires américains au Viét-Nam A u x EtatsU n i s de hautes personnalités se sont montrées très déçues. lie retour A Saigon. Thieu vemblait tout ragaillardi et c o n f i r m a avec véhémence qu'il n'était pas question d'accepter lu f o r m u l e du gouvernement de coalition et que ceux qui le réclameraient seraient « c h A t i é s s (sic». C e s t a l c r s que fut rendue publique l'annonce de la formation du Gouvernement Révolutionnaire Provisoire de la République du Viét-Nam auquel le Front a remis tous se» pouvoirs. Ce gouvernement qui est composé de membres du F r o n t et de l'Alliance des Forces D é m o c r a t i q u e s ei de P a i x créée il y a p l u s d'une année est l ' é m a n a t i o n de» C o m l t " locaux existant partout d a n s le pays y compris, clandestinement d a n s les villes occupées II est la conclusion n o r m a l e de l'énorme t r a v a i l d'organisation a d m i n i s t r a t i v e du p a y s par les deux f o r m a t i o n s Ce n'est pas une simple riposte politique A l'attitude négative de l'adversaire. Mad a m e N g u y r n - thl - Btnh, nouveau Ministre des Affaires E t r a n g è r e * «•; Chef «le lu délégation A la conférence de Paris qui continue, a déclaré qu'il restait au peuple du Viét-Nam c o m b a t t r e jusqu'A la victoire Ce sera finalement et nécessairement entre V i e t n a m i e n s que la solution aera trouvée et A Paris les représent a n t s de diverses tendances politiques et religieuses tentent aussi de faire entendre leur voix. A S a i g o n des groupes se forment également m a l g r é la répression et la censure. 1.' paix est en m a r c h e I a ' processui est Irréversible. Puisse les souffrances de l'héroïque peuple du Viét-Nam cesser lr plus vite possible ' Puisse t-il enfin entreprendre sa reconstruction et avancer vers son indépendance et son u n i t é dans une entière liberté ï - Il Le cinéma marocain à la recherche du temps perdu I u jeune fonctionnaire dr "ÎH nn*. nr voulant devenir ni « un netit plai- santin « COffimr certain* dr col- lègues. ni < un rond »lr cuir • comme d ' u i l r r t , mais désireux a u contraire cl.» monter d t n * r é c h r l o sociale. tout ru iii.iiijiMot «le mnjr 'n* matériels rl Intellectuel* pour j parvenir, condamné donr ù une médiocrité qu'il rrfiisr, t«l r*t li- sujet du « Soleil «le printemps », film que l/.itlf L-thlou n C'eut le troisième long-métrage marocain. Les deux précédents. Vaincre pour vivre • et Q u a n d mûrissent les dattes • se sont n.gnalés par leurs échccs. Selon les spécialistes, le racorni aurait été moins m a u v a i s que premier : ce ne serait qu'un film r.«té. Mais, qu'importe L'un et l'autre furent d'autant plus décevants qu'ils étaient les premiers, et que. par leur faute, le passage des court» aux lonçs-métragea marocains, dont on attendait beaucoup, fut pénible ti urnr rrt été A Casablanca « v e r le g r a n d acteur Amidon. Xinidou est llaili, le p r r s o n n a ç r prin- L'i médiocrité, autrefois réservée » quelques circuits fermés, clné-clubs eî séances rares, voire spéciales. « éclaté au g r a n d Jour cipal. dont lr filin retrace l« drame, m o n t r e les espoirs, les ambitions, le* déceptions. L'Interprétation est. dans un tel cadre, d'autant plus vitale que. dit l-illf l a h l o u , temps » est Le Soleil de prin- un f i l m simple, stan- dard. en .lô m m . noir et blanc, sans prêtent «en ». < un film anti-action et uiiti-spectacle ou tout est a\é sur les réactions du héron». A m i d o u est donc le principal a t o u t de re film tourne avec par un tout le petit C.C.M., extérieur, qui budget, produit aucun apport s.uis u demandé U mois d'- travail, dont 7 semaines de tournage. a une équipe de 11 techniciens, affectés a trois on quatre f o n d i o n s chai u n . et A une kyrielle de jeunes Quel bilan peut-on en effet dresser des quelques dizaine* de courts-mctrages produits par le Centre Ciném a t o g r a p h i q u e Marocain depuis 1957 et dont beaucoup, de pure circonstance. q u a n d ce n'est pas d'unique propagande, méritent plus l'apprlla tron dr f r a g m e n t s d'actualités que de films ? La critique, les cinéphiles, les milieux intéressés ont été. a leur égard, très séverei, et il faut le dire parfois avec raison comment lire souvent superflus, scénarios banals, acteurs, quand il y en avait, mal dirigés, dialogues insipides, montages m a l réalisés, prises de vues sans style, etc. F i l m s enfermés, comme l'a dit un réalisateur dans le g h e t t o du documentaire mystificateur % démagogique et amateurs. < est véritablement d'un petit fonctionnaire grande ville » et qui tion par Zakya Daoud « lu viw-nt ilans une nombre dr Jriinr» journellement semblable chronique devraient une *ituu- se retrou- ver dans ce long-métrage fait pour eux, et dont Cl lui du I- t h è m e principal est d r a m e d'une certaine Jeu- nesse arrivée au seuil de lu maturité, celui aussi de l'aliénation culturelle et siniuJi'. (Vpendunt l.ulilon ne condiunne pas. II cunstate. Il prend l l u d l U un moment dr doute et dr déception de sou existence, a un t o u r n a n t , r t , dr petit* faits en petit* fuit*, un contour* raté, une tentative Ur retour au Cependant, certains de ces courtsmétrages ont retenu l'attention â des titres divers et préfiguraient la naissance d'un véritable cinéma national par une approche originale des problèmes nationaux et l'utilisation des techniques cinématographiques les plus modernes Leur valeur est incontestable viliagr natal avortée, une a\euture sriitimentulr qui é«-hour, il d r a m a t i s e lu situation jusqu'à faire s'il tir l'emprisonne! lient de son héros M a i s quelques longs - métrages et beaucoup de courts-métrages ne font cependant pus un cinéma. Ce cinéma marocain dont on parle actuellement beaucoup et de plus en plus, va-t-ll naître ? Il suscite en tous cas beaucoup d'intérêt et l'on doit dire que l'échec des deux premiers longs-metrages a été & cet é g a r d salutaire, il j» fait parler et refléchir en un temps ou lu profession du cinéma, les professions devrait-on dire, e marocaniscnt a vive allure Ce sont des signes encourageants, mais qui ne masquent pus bien au contraire le fait que m é m o a v a n t sa naissance 1* cinému m a r o c a i n parait entaché d'un vice f o n d a m e n t a l dans le coutexte et le m a n q u e total d'Usur. 12 - 1 Quel eat-ll T Les avis divergent LA FAUTE DU C . C . M . ? Certain» réalisateur» et technicien», une fraction «le» milieux Intéressé» incriminent te C.C.M qui. au point do vue einémi marocain e*t omnipotent Crée en 1W4. Il a. en effet, pour objet, d'après le» textes la production. la distribution et la projection de films cinématographiques, ainsi «jUe U constitution d'une cinémathèque» Etablissement public placé sous la tutelle du Ministère de l'Information. Il constitue l'organisme essentiel de l'administration du cinéma au Maroc. Il est également chargé de prendre toutes mesures et d'assurer l'exécution de celles qui sont édictées. par les textes législatifs, touchant A la profession cinématographique. notamment celles concernant le* autorisations d'exercice de la r-rofesaion pour les producteurs, les distributeurs et les exploitants. I contrôle et réglemente leurs activités. précise l'organisation des entreprises de cinéma et d i n g e en fait lr régime des spectacles cinématographique» 11 peut être a l'origine île la promulgation de textes de lois. D'un côté donc, il produit, essentiellement «les courts-métrages et des actualités, et, d'un autre côté, il élabore et exécute la politique cinématographique nationale. C'est-A-diic que rien, en matière de cinéma ne peut se faire sans son accord, et A plus forte raison contre lui. Cest une situation de monopole Qu'en fait le CC M. ? Il fait depuis 1057 des courts-métrages, dont nous tlonnons une liste (qui n'est pas llmitntivei, ci-après. il fait aussi des actualités depuis 185S. ces dernières avant pris de plus en plus le pas sur les premiers comme le prouvent le» chiffres officiels, et ceux-ci d'ailleurs étant restés très circonscrits. II contrôle aussi les studlus du Souissl, créés «n même temps que lui en 1944 et qui disposent d'un équipement que beaucoup de pays, au même stade économique que nous, pourraient nous envier : on peut, en effet. effectuer au Muroc toutes les phase.* de la fabrication d'un film en 3S mm et en noir et blanc, mixage, découpage montage, doublage, prises de vues, développement, tirage etc. 11 n'est guère que le développement et I tirage des pellicules couleurs qui doivent être effectués A l'exténe ir Ces moyens techniques devraient normalement. Jouer en faveur de la naissance d'une industrie cinématographique Cela n'a pas été 1< cas. Une tcène du LE Soleil de prtnft MANQUE D E TALENT I A C.C.M. contrôle également la distribution et l'exploitation, mais dans le cadre de la politique de libéralisme. c'est-à-dire que c'est un contrôle très doux, qui s'est borné ces derniers temps à une Imitation A la marocar isat ion Mais le C.C M perçoit d. 2 A 3 '« sur toutes les recettes des salles de cinéma du Maroc pour promouvoir un cinéma marocain, et l'on peut aisément convenir que les courts-métrages sont loin d'être, à cet égard, suffisants Mais, aussi, le CC M a connu les avatars de toute l'administration, il a souvent souffert d'un malaise, ses démêlés avec le» réalisateurs et techniciens ne Recomptent plus, et enfin, d est englobé dans un contexte qui n'est pas favorable aux moyens d'expression Il faut néanmoins dire qu'il s'est efforcé de donner leur chance A la quasi-totalité des techniciens maro» .uns qui sont presque tous passés par lui et ont pu. grâce a lui. user de la pellicule et faire des courtsmétrages. Lu faute est • elle alors imputable. < ; mme le disent certains. A la médiocrité de ces même» réalisateurs et tcchnteien». A leur absence de talent el «le culture ? I»- volonté aussi * A leur inertie ? Est-ce un problème de créateurs qui n'existent pas en euxmêmes. ou qui ne peuvent exister vu le système dans lequel se place l'actualité filmée et le film proprement du ? Force est ea tous cas »J<- cons- tater que la plupart des réalisateurs ont quitté le C C M soit pour 1s télévision, soit pour se reconvertir et que d'autres sont en chômage ou totalement déscruvrés. Mais, inversement, il faut reconnaître que les réalisateurs qui avaient quelque rhone A exprimer y sont quand même parvenus dans quelque» courts-métrages, en dépit de tentatives souvent avortées et de difficultés saris nombre et que même s'ils mettant en cause la contrainte culturelle » et < l'asservissement psychologique et idéologique >, ce ne peut expliquer totalement l'actuelle Stérilité du cinéma, d'autant que sur la question de savoir s'il est potuublc ou non de s'exprimer dans le contexte actuel, les cinéastes, sont. A l'évidence. partagés. Le problème est d'importance U n'e»t pas spécifique au cinéma. La littérature, la poésie, le théâtre, la presse, en savent quelque chose II n'est guère que la peinture qui ait pu faire abstraction du contexte potlt Ico-économ ique. TROP D'IMPACT Cependant, quand on porte un livre en soi, on peut toujaurs l'écrire en drpit de tout. C e s t une question de foi. et de passion, de courage aussi Est-ce la même chose quand on porte uri film en sol ? Il faut reconnaître que le problème «lu cinéma est plus compliqué. Pour deux r a l v n » D'une part moyen i - n d'expression privilégié dans les temps actuels, le cinéma eut atiR.ii un moyen d - communient ion de masse, qui, à ce titre, ne peut laisser personne indifférent C e n t . <e peut être, un instrument efficace nu service d'une politique donnée, ou d'options économiques données, d'autant que son action sur la sensibilité est immédlate II n'est pas. comme une peinture ou un ouvrage littéraire, réservé A une minorité cultivée On ne peut Mi tous cas pas restreindre son Influence et son cadre d'nction Au Maroc, pour ne citer que notre cas. la chose est manifeste De 19.V» A 196S, le cinéma a touche chaque année IX millions de spectateurs. Avec des pointes de 19 et même de 30 millions en 1063 qui parait la meilleure année de cette période Quelle pièce de théâtre, quel livre, quel poème, quelle peinture peut se vanter d'un tel écho ? Certes, au Maroc, l'indice de fréquentation est dérisoire p;»r rapport ù d'autres pays : 1.7 contre 2.7 en Algérie. 2.3 ré en R.A.U., 1» en Europe et t» '.ô de moyenne mon «haie 11 se rapproche de '. » IBOyonat là plus bosse, celle d'Afrique Noire avec 1.5 Mais cette fréquentation est 10 fols au moins plus importante que la fréquentation théâtrale, et 100 fols plus Importante que l'indice de lecture ! Distributeur» txcfam/s : Ets B O U R C H A N I N & Cie 72. boulevard Ibn-Tachfuic CASABLANCA Tél 42S-34 4»-36 U.M. * Confort - Rapidité - Smiritr SERVICES TOURISTIQUES H - ï DANS TOUT LE MAROC La seconde raison c'est que •! le cinéma est un art et un moyen d'expression. c'est nuasi une Industrie 1 faut un m i n i m u m de quelques millions pour faire le moindre film II fout aussi une équipe, et l'évolution de l'industrie cinématographique «onditlonne lu création n'Jtant qu'elle est influencée p a r elle. Cest autrement plus difficile que de prendre un stylo ou un pinceau, même s'il faut ensuite diffuser et «Jonc commercialiser •'«• q u e l'on a écrit ou point. Ce n'est pourtant pas un problême d.* moyens : les réalisateurs qui ont t r aval lié au C C M ne se sont pas vus marchander la pellicule, et. ré . tivement. Ils en ont disposé davantage que les auteurs de la nouvelle vague française A leurs début» En outre, depuis que les Marocains commencent A s'intéresser au cinéma, y a des capitaux qui, sachant que cela rapporte, pourraient s'y investie D'ailleurs on les apjieîéa et Ils ont contribué aux «leux premiers longsmétrages du C.C M celui-ci ten-'ant de plus en plus, fidèle en cela A la politique officielle de libéralisme. A s'effacer «lerrière le.* promoteurs prives et A susciter leur Intérêt Noua avons d'ailleurs vu que, d a m cette optique vraisemblablement, il axe de plus en plus sa propre action uniquement sur les actualités, et les courts-metrages de propagande. UN PROBLEME • rE STRUCTURES Mal» c"e»t un problème de structure*. lie marché marocain e«t insuffisant pour rentabiliser un film Selon cerialns calculs, un long-métrage na rapporterait au Maroc que 10 millions de francs, alors qu'il coûterait un m i n i m u m île 25. On comprend alors les réticences qui se font Jour d'autant que pour ces commerçants du film que sont en général d'éventuels investisseurs. celui-ci n'est rien d'autre qu'une marchandise On ne petit non plus demander, la politique étant ce qu'elle est. A l'Etat de subventionner la production cinématographique. Une telle demande ne serait concevable que si le circuit entier de commercialisation c'est-àdire la distribution et l'exploitation, élalt national sé. ce qui est loin d'être le cas l<e* réalisati urs estiment donc n'avoir le choix qu'entre « le silence et la m h ê r e > ou * l'entrée dans le système et la prospérité » Cette situation n'»st pas spécifique an Maroc Georges Sodoul. la personnalité Internationale qui connaissait le mieux les problèmes du cinéma. a écrit dans un recueil fondamental intitulé : • Les Cinémas des Pays Arabes . indispensable A la compréhension du phénomène cinématographique dans le monde arabe : « Dans un pays peu peuplé ou cinématographiquement sous - développé, une monopolisation des programmes par l'étranger constitue un obstacle A la production, qui. si elle ne l'empêche pas de donner des courts-métrages. lui rend impossible de réaliser des longs-métrages autrement que «le façon sporadtque. ceux-ci ne pouvant être amortis, même partiellement, sur le marché national ». Cest exactement ce qui se passe au Maroc. La production étant inexistante, la totalité des films projetés sont d'importation étrangère. I^es statistiques récentes font défaut A «e sujet, mais les chiffre» d'il y a quelques années donnent un aperçu de la provenance d-? ces films, aperçu d'autant plus instructif que la tendance n'a pas varié, loin dr IA. En 1963, sur 433 films projeté» au Maroc, on dénombrait 152 films américains. 72 films français. 57 espagnols. 40 italiens, 1 égyptiens. 14 allemands. 8 anglais. 6 tndous. 5 soviétiques. 5 japonais, 40 coproductions et 11» divers En 1964 on comptait 94 films américains, 73 français 44 itallrns. 131 égyptiens. 16 coproductions et 44 divers. En 1966. 101 films américains. 88 français. 44 italiens. 121 égyptiens. 10 coproductions et 49 divers DéJ4 en 1959. la distribution d'une année de films au Maroc «-oncernalt 1.061 films américains. 492 films français 347 égyptiens. 10H tndous. 83 fran«:o-italiens. 88 italiens, 66 anglais et 22 espagnols IA-* proportion? on le voit, ont peu varié UNE MEDIOCRITE INSOUTENABLE Ce qui a pat contre changé, c'est la qualité des films projetés qui est en baisse constante. Certes, ce ne fut Jamais bien brillant, mais, de temps A autre, sur un fond de navet, on pouvait encore trouver «les œuvre» acceptables, visibles, voire même un bon film. Cela est devenu de plus eu plus rare. Le» spectacles que l'on nous propose sont d'une médiocrité A peine soutennble Ce ne sont que westerns A la sauce Italienne, où. selon une recette désormais consacrée, le héros fait tombrr ses adversaires ccmme des mouches, et où «lonc on entretient un mépris «le la vie proprement phénoménal. ce ne sont que policiers américains ressassés e*. s in» intérêt, qui font profession de lai«leur et «l'Infantilisme. tout comme les soidisant comédies musicales, qui n o n t de comédies ou de musicales que le nom et sont tout au plus des niaiseries malhonnnétes. ce ne sont qu'histoire «le mepurs. si légères qu'il n'y a plus lieu même «le parler de mtrurs. où les couchrries succédant aux coucheries. on aboutit A ce qu'on voulait nous faire entendre. c'est-A-dire. le dégoût ei le néant, sans ~mèmë~ dans tous ces cas. que la qualité du film puisse suppléer A la pauvreté des sujets, ce ne sont que Tarsan Maciste et consorts, inlassable* ren gaines et infAmes mélos, auxquels i faut ajouter des courts-métrages insipides. de propagande étrangère en cor* plus insoutenable que la propagande locale qui sont jouxtés avec le-i longs-métrages et achetés avec. D'où vient cette pauvreté ' Selon les professionnels, elle serait provoquée par le fait que l'industrie «lu cinéma est surtaxée, payant environ 45 sur les recettes brutes, le reste étant A partager entre le distributeur et l'exploitant qui doivent en suite payer les impôts normaux Oi donc, les uns et les autres se rabattraient alors sur les films les plus mé«iiocres et donc les moin* « hors, les copies usées, tellem«nt utilisées que leur exploitation devient pur bénéfice, chacun faisant alors surenchère de moindre coût, «lonc «le plus grande médiocrité, et «le bénéfices assurés, car. en dépit des surtaxes, la profession reste lucrative Autre raison alléguée par les professionnels : la crise du cinéma européen et américain depuis quelques années. Certes, cela est un fait, mais il y a quand même des bons films produits et «pie nous ne verrons jamais. soit que l'on craigne la censure q u i en 1960 a affecté 137 films sur 1 671. soit 8 *c. et aujourd'hui beauc. up plus «ainsi nous ne verrons jamais Z ». soit que l'on extrapol«par avance sur les goûts du public l - i » car !v Maroc étant un pays sousdéveloppé, il est promu au rAle <i«« . potoir de la mauvaise production internationale t. médiocrité y est estimée toujours rentable, et. hélas, il faut reconnaître que c'est souvent le cas Mais, tout ceci étant, les professionnels se plaignent d une baisse de fréquentation. On a vu que celle-ci se ituait aux alentours de 18 millions par an. mais qu'elle n'n pas évolué. Dr mêm.\ relon les chiffres du C.C.M les recettes brutes seraient p o s é e s de 26 millicns de francs en 1P56 A 36 en 1965. cette hausse étant tans doute presque uniquement niotivée p a r l'augmentation du prix des places. TES CIRCUITS FERMES Cependant «i le«- professionnels se p l a i f n e n L la faute leur en Incombe : II-- font paver cher les productions ley plu.» médiocres. qu'Us enrourar -ni d'ailleurs. On en a encore eu r-. cmnient un exemple t ' n excellent f !m c o m m e Le Vent des Aurès • est passe en c a t i m i n i dans les salles d" Casablanca et de Raba?, sans recevoir non pas même la publicité .•Adéquate A l'événement qu'il était mais la publicité qu'aurait reçue u:i film européen ou américain normal Pis encore, on l'a d'abord projeté quelques jours sans pratiquement l'annoncer, dans des petites salles de quartier, en le couplant avec un film d'un bas niveau, on l'a ensuite projeté ict c'était un acte de cour a g e ! ) . dans un cinéma du centre casablancais mais en séance spéciale A 19 h ' Ei que dire de ces circuits totalement fermés sur leurs propres sociétés de distribution ou m ê m e de production américaines et européennes, de ces habitudes tellement ancrées. qu'eMei excluent d'autorité les films afrlcuins l'es deux films sénégalais La Noire de. • et le Le Mandat ne sont Jamais venus nu Maroc ». les films brésiliens, chiliens, cubains, pour ne citer que les productions du TiersMonde qui se sont imposées Certes, les ciné-clubs font un travail méritoire. mais pourquoi le grand public devrait-il être à j a m a i s frustré de ce genre de production ? Outre cette baisse de niveau, ce qui ;i également changé dans la distribu- tion des films au Maroc, c'est la nationalité des distributeurs. Si. en 1959. on dénombrait 35 maisons de distribution, dont 8 américaines. 11 européennes et 19 marocaines, si en 1965. il n'y avait que 10 Marocains sur 26 distributeurs de films, cette profession est maintenant, grAce A des pressions répétées du C.C.M qui ont porté leurs fruits, quasiment marocanisée, Mais les structures n'ont pas changé puur autant, bten entendu et qu'ils sofen' les représentants directs de maisons américaines ou européennes, qui se «ont au surplus concentrées, ou qu'ils soient libres. c'cst-A-dire en mesure d'achetet des film» A diverses maisons de production, les distributeurs marocains n'ont pas un grand pouvoir de décision, et continuent respecter le lois du marché, dans tout ce qu'elles ont d'inadapté au cinéma. Or peut seulement dire qu'ils son! moins opposés A priori que leurs prédécesseurs A toute production locale M a i s ils ronronnent comme eux dans l » cadre des systèmes établis, que l'on s- garde de transformer, et en vertu desquels d'ailleurs les recettes de distribution partent a l'extérieur rémunérer les films étrangers. Demain Commence Aujourd'hui Foire de Leipzig aux solides a ^ c s République Démocratique A l l e m a n d e • 20 a n s L actualité et l'avenir déterminent la nouvelle structure de L* Foire de Leipzig I. industrie des lucn» de consommation et les groupe» suivants donneront a ta Foire de Leipzig de I Automne 1%9 son nouveau visage Produits chimiques Je Imsc. Machines et outil* a bois iM.oto-cuic Film* Optique Mr -iblcs et équipement». malien-» prem.ercs et accessoires Tout poui L> dCior.iUon intcr.eure avr«. l'exposition « uitecta ». Véhicules routiers. Matériel pcdayoyiquc. meubles scula.rc*. iir.fe-iublr tic* activités groupées sous le titre Nous el les Loisir* ». A Leipzig, le centre du commerce Est Ouest, vous rencontrerez vos partenaires commerciaux de demain FOIRE DE 31 DE LEIPZIG L'AUTOMNE 1969 aout-7 s o p t o m b r o Cornets de Légitimation de la Poire deli vrés par Chambre de Commerce et J lnJuvtriv- de Casablanca. B P 123 l l ' O Atwatef 6 C * . 2-1. bd Humait Casablanca ou a la frontière de b R. D. A Pour tous renseignements s'adresser a la Représentation Commerciale de la République Démocratique Allemande. I. rue Galilée. Ca< iblanca Tel 715 2V UN A PUBLIC REEDUQUER En cela l'exploitation Ctnémstogra phique. c'e*t - à - dire U gestion de» qitrlqu- 21»» Salle* de cin A ma en 3-1 mit»., avac leurs ISOITO pinces que possède le Maroc, dont M A Casit.'anca 139 79.8 plare*, soit 40 d I Chiffre d'affaire» to'al de l'exploitation cinématographique! ne diffère que peu de la distribution. Eli- t'est certes marc cxn ts^r p l u i vite et plu» tût. et l'est auj«>urd hui en quasi-totalité, mais elle est gjldée par les mêmes lois commerciale* et Ii • ratives et n'est pas «lavant âge scm ieuse d enc '«.rager une production locale ni de modifier les goûts dr. public, qu'elle Juge souvent flus mediocres qu'ils ne sont En effet, les exploitants «le salles estiment que h» cinéastes qui tentent d sortir des sentiers battus se heurtent A l'indifférence du grnnd public ei ne sont soutenus que par une minorité intellectuelle guère srffisant- & la p«>ursuite d'une industrie Forts «Je ce prtnripc immuable, alors «,ue îe> goûts du public changent. Ils se gardent avec soin de sortir de. mrkis et «les poncifs, des policiers et de» westerns. Telle est b situation «lu cinéma au Maroc une production Inexistant* qui essaie «ertes de «lémarrer. mai: sur des bases «rontestable* et contestée*. à cause du manque de marché, du manque «le talent et de courage. «!•- la conjoncture qui loin d'aider A franchir les obstacles les multiplie et du contexte politlco-economiqu.'. i n« distribution et une exploitation uniquement mercantiles, alimentées pur l'étranger qui favorisent une bar-*** dr niveau, un public que l'on a déformé par une mauvaise qualité des spectacles et qu'il faudrait rééduquer face A un moyen «l'expression, «le culture et «le communication, qui est aussi un art et le plus sensibilisateur. un moyen d'expression devenu fait «-ulturel «lont l'Influence est In«lémable sur les autre* formes de culture et sur les m«xles de vie. qui a donc une importance de premier plan dans la société et qui devrait A la fois former. Informer, distraire, témoigner, combattre, servir «les buts nobles, mettre en valeur un patrimoine Triste situation que i on peut comparer A celle qui existe dan.-d'autre» pays, et tout près de nous, en Algérie, par exemple. En Algérie oU il n'y avait avant rmdê|>en<!ance pas pius de cinéma qu'au Marc*, et oU techniquement l'équipement est bien Inférieur A celui dont nous disposons, l'essor de cette forme de culture est incontestable depuis 1964 surtout Une si jeune paix .. de Jacques Charby «lDttti. L'Aube «les damne. ., «le Ahmed Rachedy «1966». La bataille d'Alger >, coproduction ilgero-italienne «le A!i Yayia et (îlllo Portecorvo (1966i. Le vent de* AurèS et « Hassan Terro », de Lakhdar Hamina. tjrn Fldayln >. l-u Voix !<es hors la loi , La nuit .t peur du soleil k, e t c . . m i s compter «le» «-«•productions comme 7. • et comme Elire ou la vraie vie ». en préparution. sont parmi les réussites du cinéma algérien Quelles sont les raisons de cet essor'* On peut remarquer que l'Industrie cinématographique algérienne • utilisé les sommes «les compagnies distributrices qui furent bloquées aux piemiers temps de l'Indépendance, que l'exploitution des salleit est nationalisée depuis 1S6I. et que la distribution vient de suivre la même vole en mal 1169 Mais « s qui e:-t piéponiiérant c'est que les Algériens disposaient d'un atout majeur : Iriirs 7 années «le guerre et «le résistance qui leur fournissent «les thèmes inépuisables. thèmes qui, la structure «h- l'Etat étant ce qu'elle es*., ont pu être traités avec une grande lifcerté d'expression Cependant, pour importantes que soient ces comblions elles auraient été Insuffisantes A un essor dépassant les frontières «le l'Algérie oU le marché n'est guère suffisant, tout romme celui du Maroc. A la rentablllratton de l'industrie cinématogranluquc. 196 salles. 111 places 27 millions d'entrées environ par an. -i le» Algériens n'avalent su d'emblée Intéresser le cinéma internat l o M l a leurs productions. Ainsi Le vent »!«•.« Aurés a pu remporter un succès tiiomphal «lan» les salles de Paris DEUX VOIES l^es deux votes qu'ont suivies les Algériens. des «ruvres «Je talent, traitant des problèmes nationaux en le» «bipassant et en leur faisant atteindre un intérêt quasi universel, et une politique systématique de coproduction «le qualité, méritent de leten r l'attention des personnes intéressées au «Jéveioppement «lu cinéma maro cain, comme étant des exemples A suivre En effet, NI «le réels créateurs s'attelaient A la tAche le Maroc ne manque pas de sujets qu'il pourrait puiser soit dans son histoire, soit dans son actualité, susceptibles dlntéresser au «lelA de nos frontu»res Cela reste p«air l'instant d'hommes et «le fol, «l'avoir quelque chose A vie de le dire en «léptl «>hstacles. un problème le problème dire et l'ende tous les Par ailleurs maigre une volonté affirmée, on «Joit dire que le Maroc n'a encore j a m a i s pratiqué une réelle politique «le copro«fuctinna, ce contentant «le quelques participations minimes A quelques films Et p«»urtant. ï - 17 I/» encore, U ne manque pas d'atouts paysages, sitrs, histoire folklore, et. ce qui est dr beaucoup plus important, qualité des hommes, et moyens techniques des studios du Souissi qui peuvent être mis h la disposition dr toute équipe cinématographique Certes, on peut dire qu'il manque des acteurs de cinéma marocain», et que k-- acteurs de théâtre ne sont pas en mesure, c o m m e on l'avait naïvement cru. de suppléer à leur absence. Mais Amidou n'est »e tamement pas un cas unique pourvu que les talents qui sommeillent aient quelque chance de s'exprimer pourvu qu'Us aient COURTS n est en tous cas certain que la compétition internationale pourrait favoriser In naissince d'une expression cinématographique marocaine pour peu que des partenaires marocains se fassent connaître face aux producteurs internationaux. Œ u v r e s de qualité, encouragement des coproductions, telles sont les voies actuelles du possible Si on ne les suit pas. c'est que le cinéma METRAGES — De choir et d acier I9S9) 2e Mohamod Aililt documentaire su: le port de Casablanca, unanimement considéré comrr.e lo première oeuvre valable du CJ— Images d Orier I 9CC) '.0 Mo hamed Atiiii documentaire tur le Moyen-Onent — Ame» et rythmes ••- A Rar. dani inspiré du FcsUval de Marrakech — Le I09» doi hommes Un troubadour à Marrakech, de Larbi Bennani 1 éternelle histoire du paysan poète lou chanteur) qui va tenter sa chnn:e à Danses lo'.hloriquea a Marrakech — Le giand tour â ImilrhlL cr A Lo cours* au trésor ) 1 9 6 h Nuits cndalouso». ii L a i t . B-nnani. en couleurs poém» et f ÛÛT I d*C2T,DU? rn Ar "i^î'oiri^ Retour aux sources <zr A R a : r . Le rocher ( l % l l La route de» vacances, o Lan . n^nnmu. ikiHÀ iv/uzii'iiv|ui7 ag.'érrents des quatre saisons La rose du Sud d< A Mnooul la 'été de» roses 0 Kalaa Lobvi«< de toujour» (19tij Poe heur» d Assaii d 1 A Rar: ion. le port sardir..er. la vie quobaicnnt des pécheur; La peste du siècle . rf.4 je Mubuned T;ai documentaire lb - ï aufsl le courage île s'exprimer, car Amidou, lui. n'a pas attendu qu'on vienne le chercher pour lui proposer des rAles, Il s'est lancé dans la rnê é • r par le chemin le plus difficile. PRODUCTION DU C.C.M. DEPUIS L'INDÉPENDANCE La peinture marocaine (1964) La mosquée do Tinmol. d»« M Tari, documentaire sur un monument historique do l'époque almchade Agadir la blanche Les jardins do Louardiri (1965) Les chemins du RiL de laroi Benr.ani, la vie d'un village du Lalla M mouna -56b: îilm d'u * expérience communautaire d o n un village Le regard qui dure !l%S) Naissance d un village Î1966) La Qaraouyino <1%?!. be: • u de la civilisation de Larbi Bennani Un bon voyage ilS€7) M Ta i. cocutner.tuire sur l ' O N C F Hom.-t.os et palmoraies d» A Mesftooui aperçu iur le Ta tilaint Maioc. terre d» civilisalion et d( progrès 1967) ie A Ramdarii aperçu du Maroc ancien et actuel lad «r. vue de I Expos lion Universelle de Montréal de très belles photographies marocain n'est pas encore en train r> naître, et que le Maroc reste dans le cas de ces paya qui se passent d'expressions cinématographiques et qui d'ailleurs n'en meurent pas. Cependant. il semble que la conclusion appartienne A Georges Sedoul. qui. estimant que l'état et l'évolution du cinéma dans un pays est lié à son économie. a fort justement souligné L'inégalité du développement des cinémas nationaux n'est pa* donnée une fois pour toutes. Elle est m difié? profondément par l'évolution du monde au cours des différentes périodes histor.ques Zakya DAGT* — Sin A^alaye 196? lo L r . : Lahlou hlra sono - ethnographique s nspirant d une legendo relotlve au par t a r e des rcux daea ie Hcut-Atlcs — Silhouette» aux hls d'or de A Mssr.aotd dc-ymentar.sur les caitar.s et le mariag» • faisi • — Escale à Rabat. > M 7 . — Do ï a n ç e r à Nador. La:i Derccni — Fès. miroir de l'Histoire r7i d Abdoierii Ram dan. T — Rotour en Agadir basiad ALili, • la brève courj* d'une menio.re • au travers do l'Agadir d'avant, de pendant et d après le séisme^ le prétexte a lire méditation sur la vte la irart, la course du temps Un liln réussi — 6 à 12 d. Mag 1 Recruche. Ca scblor.ca vue de 0 a du matin a midi, la ville »t ses habitants j choses at les gens traités sous l'ar.gle de !a depersonr a lisat.on — Arts et artisanat* au Maroc. C.9C- ) s M LONGS METRAGES — Q u a n d mûrissent les datte», ie Ramdani et Bennanl — Vaincre pour vivre, de M T o z j el A Mesnaoui — Fr: tournage L* soleil de printemps i» Lot • Lihlou Au total le CC M a tourne er 19S6 12 oourts-menage; dont trois «r. coule jrs 4 an l^sS*'* 1 coul .f! 7 en 1958 i2 couleur»! 4 er 1959, 9 en i960 12 couleurs), 6 en 1961 (I couleur), 21 en 1962 b en 1963 (5 couleurs) 32 «n 1964 (13 couleurs), U en 1965 17 en 1966 ( 9 couleurs) el 10 en 1967 LES FILMS TOURNÉS AU MAROC fouTm C f « e n l«»|9 qor »u M a ' roc le prrta ex long reétrâge français Mektoub. »or un K t e r l o d Edmond Duuttc. mata, avant cette date, de» reportage» d'actualité avaient été filmés au Martx. Le p'u* ancien n.» aatéfkur a 1S*>7 A cette époque Lon» Lumière envoyait .1 travers le monde plusirurs dizaines d'operateur» forme» par lui L un de» p h » connus. PéL» Mezgatdl fUma en août et septembre 1907 le» tragique* eveoe nient» de Casablanca. De 1910 a 191?. de» film» comme Le sang d Allah». «Antar». Dan-. 1 ombre du harem*, ou Dan» t o n lire du hled>. tau» de li pre convention r o m a n e s * . folklorique et coloma'ute. ont ete tourne» au Maroc Le» deux v u l » que l'histoire a retc nu» »ont « Le qr.md |eu ». réalise par Fcyder en 19.H qui comportait quelque» phrase» sur In querre du Rd qui lu: valurent de» coupure», et « Ino ». de Jean Benoit Lévy et de Marie Ap»tcio qui présentait la par ticuLrité de montrer de.» acteur» tottl Berbere». .1 l'except.on du personnage principal incarné par Simone Bernai: et parlant berbère De 1916 a 1957. on compte de» I ha» . ufiintr ' Sérénade a Merietn >, de Norbert Ge molle. « Y.i»mina ». de Jean Lordicr. Le» Fil» du deit.n ». de Marc M ul'uraky. - Kenzt ». de Vicky Jvernel Maarouf. savetier du Caire ». de Jean M.-turan. Brahim .. de M Fl .het. et le Mrdr c:n maigre lui •>. de Henry lacque-. dont I optique n'a que peu cLingp.ir rapport a la per ode précédente Le» dcui meilleur» films de cette époque von* La *eptlemc por.'c » et surtout • Noce.-, de »able ». de André Suobod.*. a propo» duquel Jean Ox leau écrivit < Une équipe vient de K jxnr un tour de force au Maroc. Dans voo fila Noce» de Sable André Suoboda met »oo oril au trou de »errurr d'un Ueu obscur j forte de »oleti d un lieu qui ne povsede ai porte, ni trou» à terrure : le dr»err l! v.. Li turprendre. on dirait. v.m* I »'»/ LMùa expHoaant qu elle »'en doute, celte mer eftrayante de table pAlr. ou le» oasis. le» palmeraie» s'appellent de» port» O vous tous, habitué» au» h'm» de pour<uite» d'.tutomob«!cv de coup» de revolver et de crunei pa» non ne h. ayez la pat ence de» Ame» de sable, l o i u r : ce lilm étraajer entrer lentement et sûrement dan» votre creur . » Depuis, de nombreux autres film» ont ete tourne» au Maroc Citons entre autre». « Le» hommes bleu» >. de M A»;.-.bra (|95H). « I. homme qui en savait trop». d'Ifitchcok. • Le» enfant» du valeil ». de lacque» Séverac 11961). R o c a u »ecret », de JeanQ a u d e Roy 11%-f). Marie Chan tal contre le Dr K >. de Claude Cha brol ( l % 5 ) . Mart» Madeleine ». de Luigi I.atn. de Marchi. Marrakech», de D o n Shata. etc.. »an» cocnpt.-r tou» ceux qui •.unUcnnent quelque» sequence» »ur Tanger. »ur de» épisode» de !a dernière guerre au moment du débarquement de» Américain». sur Casablanca et »ur le désert. même u. ce nul e»t héla» souvent le cas. le Maroc n'e»t même pa» spèdfté comme ayant ete un de-, lieux de tournage dan» L plupart t'es ca» on xe contente de lut em- prunter quelque» p.»y .«âge» i|uelqu> • dame». »on «.le,!, pour le, ne! dil |u»qu à satiété qu il était un beau studio >. votre mfmr queLjtir» acteurs et technicien» Il n e»t que Se v.idrr et 'e décor Eî même dan» !••» rare» ca» ou on te cite, on vod mal I intérêt qu il m retire On mai» ù d.t que. depui» 1.964. le» produ> teur» de fdra» marocain» avaient par itcipé a plu» de 17 coproduction» ei oue 6 coprodutluint .i»ec rv-utii mt (ton marocaine ava.-ent ete tournée» en 196/. mats dan» ce» « coproduc tKxu ou bapt.sée* telle», l'empreinte du Maroc est ineftistante En lait, (utquà présent on peut considérer qu'il n'y a eu aucune coproduction digne de ce nom II faut dooe. comme cela a clé mainte» lun prOne. developper une politique en [a matiere. polit que qui associe le Maroc a tout 'e* stades de la production, et de la commercialisation cinématographique Mai» »i cela n a «xi» encore été fait, peut-être est-ce dû a l'absente de proportion» marocaine» et au fait que bce au» producteurs et real Mteur» étranger» nous n a von» pa» en core »u opposer un partenaire valaLj, J ï - Il Pour un cinéma maghrébin par Taher Chériaa INTERVENTION FAITE A U X TABLES R O N D E S SUR LE CINEMA ARABE T A H E R C H E R I A A Y ETAIT LE D E L E G U E DE LA TUNISIE aboutit a faire de ce sccteur commcr Liai et industriel du cinéma un en emble d'entreprises d exploitation et de perversion culturelle tout en n'étant plus mètre des entrepr .'c* lucratives .m »cns colonialiste du ter me maghrébin soua tous ses s commercial. industriel. J f l v et culturel. c»t une ni la rc de e. de connajswnee. d'organilucidit lutte déterminée. paM T IU«1 et de tiente. rationnelle et rcaliste a la lu s, longue halrinr C'est donc de tr» un? a (faire des organismes internationauix et une affaire des qouverne ments nationaux. Ils en ont la charge !.. responsabilité historique Lr et I c LEXPLOITATION Pour les exploitants, le spectac'e cinématographique est un commerce, mais d.ins le sens le plut étriqué et le plus borne, c'est-à-dire. finale ment, le plus inadapté au conteste dynamique qui. peu à peu. s'impose .m M qhreb. entamant chaque jour par quelque fait nouveau la Conversion de nouvelle» tranches d arrière garde somnolentes Le i « t c u r coenmcrcuiL souffre, au Maghreb, d'un régime d*t < dr libre entreprise * de p'us en plu» inadoptf a mesure que les régime-. politiques prennent conscience des opiums huD.ins le contexte soc lo-économ que actuel, ce régime de libre entreprise L? WtiMI .ilti[> 1 1 I M ' | W ! SIML'A II>W I «RV *>IVH •••«« ». »•« tiru ' i m *•«< n no < f i l m I s c ' » » ..•..«.•!. N ( M i l .\M»K>> SI M C A IIIS) 4 .1 MW .< «rfft» WT*.*;». UEICIU SE "V/J KMnoaMl, 1é.<i» I lut t»cij I anftViiOl lu pmM» • 'en M»n< J->**\ J miim «ÉRUII» <OI»AU SIMCA 1100 4 HAÏ CZJc^ 20 - 1 e—»' s» y .. 0RTES JfWE 0, LA * j£(INE s> «Ut MtJH-MtO iMIHS CAS • S L A N C * m le sper'itcur d«- unéma. pour cc^ , v u scrupuleux exploitants est. avant tout u! faudrait même dire uniquement!. 'e «lient . «t le spectac'e nncmatisgraph que en prend les lllu rcs curlcurea d'un racket! el d'une contribution directe reunis dans uni rorte de mariage d'autant plus Scan daleux (jue très peu de gens en ont conscience vraiment, même dan» la profession Ils sont aujourd'hui tu groupe de pauvres exécutants, «Jiarnés a s'cntrcdcchirer, dans une concurrence bornée cl tout a fait rrcaliste a leur propre profit, mais le plus immédiat et le moin« clair voyant, au profit des distribbleurs et du fis>. au ijrand détriment du public surtout. Cette saturation factice et prématurée du marché lige l'cx plotatlon dans sa faibler-se et dan* vi vulnérabilité actuc'le Lu <rwe M n*A4«eM « • • • « « «n «„•<» (nu U (XH'<-v.<<ttT |'M>(( l.n.1* «ft-Mk. lin cluinido KM >iii«M<tl l e fci s J< •tml (k-UKI Û (MM •MM Jhv»«ii| plu». M ivitimn IUM M >'tVM . IMI 1 1*1 . .'.••. Ifl i.( m t*w>*t uwBimiwi Il existe des retnedes a cette situation Je (exploitation cinématographique . il faut reconsidérer Je pei» des places et le» systèmes de taxation L mpératif urgent et inéluctable ICI. est. en somme de reconvertir une »i tuàtkm de l'exploitation cinémalogra pluque en corrigeant l'esprit qui I a créée au Maghreb el qui a abouti a cette hérésie tragiquement réelle encore le cinenu. moyen d'inculture et dubétitsement des masses popu 'aires M.us il V a plus a faire II y < A réorganiser administrativement l e s affaires du c nénwi La responsabilité et la tutelle de ces affaires ont besoin d'être centralisa:» dans un service unique (ou un centre national du cinéma) dépendant d'un Ministère des Affaires Culturelles, dans chaque Etat maghrébin II me semblr évident. en effet, que le Maghreb e »t le dern er pavs â se permettre le luxe de considérer V cinéma uniquement en tant que commerce el industrie avant de la i unsidér "S «.ooioie moyen de culture et de promotion humaine, a se permettre l'erreur d'en faire seulement une affaire dr Minuter? des I* nance.» ou de municipalité» Cette centralisation existe déjà dans les quatre pays du Maghreb . il s'agirait surtout de la mettre un peu P'"» mu point. L'action des gouvernements maghrébins s impose, qui exorcisera la saturut oo factice du marche de l'exploitation et redonnent l'impulsion et la vitalité nécessaire» a ce secteurCette action devrait être l'enivre — soit du service admtnstr.»tif responsable du cinéma, agissant directe ment sur les entreprises d exploita tion cinématographique ioit d'un Off ce du Ctnéro.- qui agirait indirectement sur les entreprises d'exploitation cinématographique : LA DISTRIBUTION S'il y a un secteur du commerce du film dont oa serait tente de dire s Voilé l'ennemi ' VoiH d ou vient le mal ' ». c'est bien ce secteur de la distribution El. en vérité, c'est hien la distribution qui est c objectivement cause s des principaux malaites ou défaillances dans les autres secteurs. Les 8/10" des films exploites au Maghreb y sont distribués directement (par le truchement de leuri agences installées a Casablanca. AI ger [autrefois). Tunis ou TripoliI ou indirectement (par l'intermédiaire d'une douzaine a peine de distr.huleur* maghrébins indépendants) par le» soins d'une dizaine de grands groupements bien connus et à leur profit essentiellement. Il ne sert à ra-n de réertminrr ou de refaire ici le procès de ces structures Le fait est qu'elles sont pratiquement et qu'elle» prétendent tout naturellement dlTE M A N Q t l ^ T l L •"iSffGSEEZi. Un appareil à Air Conditionné soient réduits «u maximum (qu un film égyptien par esemple d'jfve p.iMer pjr Bevrunth. Paris. C.sahlanca et d autres étape» as nt d'être exploité a Tunis est une anomalie entre cent autres certa nenwnt a cor riger) . rester le- vrais maîtres de la situation. Pour parfaire cette « toute pulssan ces. certaines fîmes de distribut ..m interviennent directement dans les pfeitatlon avec leurs propres salles ou même leur circuit de salles, agis sant ainsi le plus légalement du monde et selon les norme» les plus oetbo dose» de la I bre entreprise, -an* soucier «le T incompatibilité fonenr* d'un tel système avec un contexte de pays sous développé? Le .'ocre étant la seule loi des entre prises de distribution, il n y a en l'état actuel des choses, aucun moyen de faire que le spectacle cinématographique dans sa forme commerciale et libre, c est a due dans b forme la plus Largement répandue au Maghreb (malgré le» effort» des autorités en vue d'une dtffusion non commerciale très large de la culture par le lilmi soit une source de priJe de conscience véritab'c, une forme de culture et un moyen authentique et efficace de promotion huma ne I-e cinéma peut encore parfalternent être un moyen d'inculture et d abêtissement, et ce n est guère une solution que l'opposition des autorités à ce courant par le truchement de la censure ? Que faudrait-il donc faire Ml y a heu de réexaminer les |ur;d et.on» en vigueur et de les mieux adapter aux besoin» et aux impératifs d'un cinéma maghrébin naisvint comme a ceux, plus généreux, de.» peuples du Maghreb en plein devenir II me semble en tous cas de toule nécessité — que les intermédiaire» * internationaux > entre tes producteurs de films et le» exploitants maghrébin» o.,, vente- pour cela que dans chaque pays du Maghreb. une société nationale un office ou une coopérative ayant l'appui de» autorités responsable» prenne place dans cette cité de I» distribution el tende, par tous le» moyens approprie» < faire sontre pevd. et élément déquil.bre. a as«ai nir des rapports exploitation d tribution * qui en ont grandement fcsotn et. en fin de compte. * donner ju cinéma maghrébtn une des conditions préalables a son deve'oppement a savo'r un système de distribution plu» libre et plu» respectable de »es •sbllgat.on-. a l'égard du spectateur î I.A PRODUCTION Rappelon» que comme pour toute in dustrie, il faut préalablement a toute production cinénuitographique. u n marche, une usine, de» technicien» et des capitaux I • lin marché » est pour le Maghreb, un marché a plusieurs front cre» concentrique» dont la sphere centrale lie marche tnîcrteuri e»l une sphère protégée » . celle gui suit Ile marché régional) est une ephere assu rée » par de» accord» de privilège» rée^proque» et la trowtrme une jorw « de la plus grande chance ou du préjugé le plus favorable a cause d'affinités particulières d ordre géo graphique (le monde africain ou le moodr méditerranéen) ou d'ordre — DISTRIBUTEUR EXCLUSIF S. P. I. c. 50. r u * A b d c l k r i m - D i o u r i C A S A B L A N C A — T é l é p h o n e : 214-62 — ï - Il L'eau tmiihif» d disparu je respire, grâce à EMU idéologique lie monde musulman ou fe monde plu» veste des pays <n vole de libération > qu on appelle Tiers- Monde) Il faudrait donc pouvoir a) passer le plus vire paisible des accords avec les trois autres pays du Maghreb en vue d o n systeme de privilèges réciproque» en matiere or commerce ou mm. un s> «cxnr «jm frrSlt du Maghreb un véritable A marche commun protégé • pour la production de chacun des -f pays b) élargir ces accords It tous les pays arabes, qui sont naturellement le grand marche nécessaire et suffisant pour toute Industrie cinématographe que tunisienne, algérienne, marocaine ou libyenne 2 - Une aster, c est. ici. un ensemMe de Studios et de laboratoire» Il existe peut-être des industries ou le» Installations (et donc les investissements) de départ ne peuvent être fonctionnelles et rentables a moin» d'un ordre de grandeur donne M.us l'industrie cinématographique n'a r en à voir, sur ce plan b. avec celle» de l'acier ou du pétrole La nation b plus démunie peut au|ourd hui irn taller et fat itudi et des labo Ho p't modicité reh qu'ils exiger) et bboratotri mr d' especes d us! illf spére poi ..Ai d e tri naturellement extens bles Non v uleuicnt ils peuvent étt aurandis. au fur et » mesure du d« HYDRAULIQUE STOKVIS NORD- AFRIQUE 42. boulovard CASABLANCA - Emile-Zola Téléphone: 407-64 veloppcmcnt de leur nuire et de leur production, mais c'est seulement de cette façon que cela s'est produit a Hollywood comme à Pans a C ne < itta comme a Hambourg, au Cairt comme à Calcutta 5 - De» techniciens Us existent en surnombre (un seul technicien qui ru peut trouver A s'employer dans son pays.., c'est un technicien en sur D. toute manière, s U pai i. ils sont en irai i de fuirc leur s clai de se former conditions difficile ses. dans le d'une véritab! riitiu de b h leur pays et KI a L.. i - Les capit pays en roati total (d'tadusi de culture, e peine été ent u p.i Mes. IU o'uot ru- '«•!>• nu nulle pai C'ext dire uu" M. SOCIETE satisfaire Cela coûtera beaucoup d'argent aux Etats maghrébin», mai» heureusement, et. au fur et à mesure que leur option pour une économie de pla» en plu» dirigee s'inscrira dans les laits, ils ne pourront faire autrement que d'inves.ir les capitaux ne ceisatres dans ce secteur gui leur apparaîtra peu à peu dans toute son exigeante nécessité Ces capitaux se root dépenses moins anarchiquement et plus Judicieusement que les quelques centaine» de millions des premières années de tâtonnement et dr croissante, mai» ils seront dépenses Par ailleurs, pour le» capitaux nationaux privés comme pour le» techniciens nationaux de cinéma, ce seront les studios et les laboratoires, leur capacité de production et leurs devis qui susciteront les capitaux de pro ductian de films beaucoup plus sûrement que T inverse. Quant aux capitaux étrangers (ceux des coproductcur» de films) rien ne peut autant — c'est a - dire aussi avantageusement — les attirer que la pré-existence de ces stud'os et de ce*laboratoires C e " du reste leur dé faut actuel qui. principalement, fait avorter l'un après l'autre tous le* projet» de coproduction. LES G R A N D S T R A V A U X ROUTIERS S A R L eu C a p i t a l 1 - réajuster, réadapter et parfaire la juridiction concernant le cinéma dans les pays du Maghreb ; 2 - s'attacher a r harmonisai ion. en tre les quatre pays du Maghreb, de ces juridictions comme des actions qu'eîes mettent en ccuvre ; 3 - réunir, en commençant autant que possible, sinon en reprenant par le commencement, toutes les conditions nécessaires au développement d'un nnema national. c'est a-dire, en pre mier lieu, un marché approprié et des studios et laboratoires sans lesquels ce cinéma restera une espcce de rêve toujours fuyant à d e 1.000.000 d e D H R A B A T - Quartier Industriel 5. bd Abdoullah-Bon-Yacino T é l é p h o n e : 278-11 CASABLANCA AGADIR Télé p h o n e : 439-34 ot 439 35 Tous Des studios et des laboratoires, a l'intérieur même des front ères nationales. sont bien une condition née es salrc a toute production nationale au thentique comme a toute coprodui tion véritable, mais ce n'est pas une condition suffisante pour le develop pement des coproductions. Pour recapituler toutes ces « concluxions > concernant le secteur commercial et industriel du cinéma. di»on\ qu'il faudrait AGENCES Travaux et USINES - Q u a r t i e r Industriel T é l é p h o n e : 23-34 de Routes d'Aérodromes D EMULSIONS TERRASSEMENTS CONCASSAGES CYLINDRAGES COMPACTAGES REVETEMENTS BETON BITUMINEUX Taher C H E R I A A 25 - 1 Au service de L'INDUSTRIE ET DE au L'ENTREPRISE MAROC MATERIEL A AIR COMPRIME POUR JltiasCopci M,NES ^^ ' T R A V A U X PUBLICS E T INDUSTRIES * * * 14. rue Ibnou Téléphone 24 - 1 Adara 416-85 - El Marrakouch* 8 6 — BP 84* C A S A B L A N C A LES BARRAGES AU SERVICE DEVELOPPEMENT c\î a 1 En matièr» d'équipement Je Maroc a axé sea «Mort» depuis 1967 «ur la construction d outto9«>« hydrauliques et a lancé co q u e l'on a appé14 • la po!.tique dos borfonM . IViivM.vmm rAn> c.r. — L «dort entrepris pat le Gouvernement de S M 1* Roi pour sortir I» Maroc promptcment du soua-develop peinent s ctend à tous les secteur» d activités. Le Plan Q u i n q u e n n a l a mis 1 accent sur trois priorités t l'agricul* ture. la formation des cadres. U tourisme. En ce qui concerne l'agriculture et 1 agriculture irrigue* en parti cuber, la mise en place de ( équipement hydraulique est évidemment la condition première de toute m:*e en valeur. Par équipement hydraulique, il iaut entendre le» ouvrages de collecte de production, de stockage et d adduction d eau iusqu au» périmètres d utilisation Ce travail est coniié au Minuter* des Travaux Publics et des Communication» : il ««t complété, pour n< parler que d hydraulique, pat la réalisation des ié*+aus d irrigation et el de drainage à l'intérieur des périmétre entreprise par I* Ministère de I Agriculture et de la Réforme Agraire. St-lon un inventaire récent de c« Mi nistère sur une superficie globale a irriguer d* 1.095 000 ha. 326.500 ha *éu Ument sont e q u i ^ v . * «-• iour. Il reste à equiper 768 <00 ha ! Ces chit'res indiquent U sens et la cadence de I effort a enUeprendre dans le domaine d» la grand» hydraulique et de I irrigat.on. Les grands ouvrages hydrauligues doivent «n outre satisiaue O d autre» be soins vitaux de notre pays i !* développement des agglomération» urbai ne* «t rurales et celui de nos industries nécessite des quantité» croissante* d eau «I d énergie électrique. En ce qui concerne l'énergie, dont 67 % a élé d origine hydraulique en 1966. )• rappelle que I acciois»ement annuel de la demande e»l d» I ordre du dou 26 - 1 M. IMANI: construire u amorcer la fcle de l accroisnemenl démographique. Pour 1 alimentation on eau -»* agglomérations. les consommations doublent er dix ans environ. C'est ains* que pour la ville de Casablanca par exemple. ta demande actuelle est <?• S2.6 millions de mX D i e atteindra 360 millions de m3 en l'an 2000. A Faut-il encore souligner un autie aspect de notre action ? La protect'on des agglomérations, des cultures et des terres contre l»s inondations. Celles du G h a r b en 1963. du Zit en 1965 et di Bou Rcgrcg cette a n n * * sont encore dans toutes les mémoires. lité? Cet elfort demande des moyens de financement qui semblent a priori, outrepas- ser les possibilités marocaines Peuves vous taiilor d une nous part déle moyens mis à la disposition de la politique dos bœrarjos dans en lé Plan cours, nous iœre st. Quinquennal d'autr» part dés part aidés consenties au Maroc ou attendus* ? — Le Plan Q u i n q u e n n a l a été établi par le* autorité* compétentes d* notre pays qui ont prévu 1e* moyen* de financement de c* Plan. Lo réle des **tvic«* techniques est d* mettre au point les élément* de décisions el d exécuter le* programme* arrêtés par le Gouvernement Le Plan Quinquennal s'exécute, comme chacun *ait. de iaçon Ués saUsfaisanl*. Le* pourcentages de* réaii*ations el aussi des paiements pour les deux première* années du Plan, sont voisin* du maximum. L* Plan a inscrit, pour le* éludes el la réalisation d» c* programme d équipement hydraulique, un montant d^ 746 million* de DH soil 16 % du budget global d'équipement du pays. Le Maroc liouve évidemment aide et a**i*tanc* auprès d organisme» internationaux el de pay* ami*. chaîne di choque uiVéstusemen' » pose le problème de la ren tabilité Pour la politique des barrages à quelle échelle et dan« quel délai peut •tt^ chilfré« cotte rentabi- — Un barrage esl conçu pour répondre correctement aux exigence* de l'aval ; livrer des débits déhnis. à des date» délinies. pour satisfaire le* besoin» de irrigation*, de l'alimentation de* agglomérations urbaine* et rurale*, des industrie* de la production d'énergie électrique. Il doit aussi, dans certain» cas. laminer les crues et assurer ainsi un* protection efficace contre les inondation*. Accessoirement, t! cr*e des plans d'eau utilisés à des fins touristiques. Le barrage n'a d'autre but que d adap'.er les disponibilités naturelles du cours d'eau aux demandes des uftluateur*. Différente* tranches d'utihnotion sont distinguées et la capacité du réservoir en découle presque automatiquement. Pour obtenir !a hauteur définitive du barrage au-dessus du - talweg il faut ten r compte, en outre. de ttois 'acteurs i tranche morte réservée au depét des matériaux solides dans le réservoir.- • revanche • où se dèvoloppenl le* vague*, suitout pour le* barrage» en lerie. entre le couronnement et le niveau des plus hautes eaux, et pertes inévitables due* aux évaporations à la suriace de la retenu* ou aux inlillrations par le fond du ré**ivolr. sous le barrage ou par contournement de celui-ci. Or, si la hauteur du barrage tienl compte des utilisations qui **ionl faite* d* ta capacité. *a géométrie el ses maténaux. sont quant à eux dépendant* de la topographie et de la géologie du *ite- Ainsi donc, en partant des données de l'aval aux donnée* d* I amont et de celle* du *ile. un ensemble de pco blêmes et de paraméUes nombreux el variés *ont examiné* avec un souci extrême poui définir le barrage optimal. barrage c'est développement Lo lis'.e serait trop longue des disciplines et des spécialités différentes qui interviennent au siade de l'étude de I avant-projet détaillé du barrage. En fait, on n'étudie pas un barrage, mais un grand nombre de barrages en faisant varier le site, la hauteur, les matériaux. les dispositions yénérales. On cherche le barrage le plus économique qui remplisse complètement ïes consignes d'exploitation et dp sécurité. L'éludé détailléo de la rentabilité du barrage tient évidemment compte du coût des ouvrages et des avantages qui en seront retirés, les recettes et les dépenses étant actualisées pour touto le durée de vie du barrage. L'étude économique d'ensemble donne lieu généralement à l'établissement d'un rapport de synthèse, dit « feasibility report > ou rapport de habilité. Touto uno série de critères et de coelhcienls de rentabilité sont calculés pour permettre la détermination de la hauteur optimale du barrage. Construire un barrago est bien apporter la solution à un problème global. 6 incidences multiples, technique, économique. sociale. Sur le pian technique. quei est l'apport du Maroc en moyens et er. cadres pour contrôler la politique des barrages et quelles ont été les principales difficultés qui ont dû. et qui doivent, être surmontées ? — Certain* pays disposent de moyens d'études, de construction, d'administration ei de financement. C est évidemment un idéal que nous poursuivons. Le Maroc déploie des efforts exceptionnels dans le domaine de la turmation. Nous aisposons actuellement de cadres nationaux qui constituent l'ossature essentielle de touto la hiérarchie. aussi bien technique qu'administrative : ingénieurs des Ponts et Chausséos. ingénieurs des Travaux Publics, géologues. hydrauliciens. adjoints ot agonis tochniques. conducteurs de chantier, comptablos administratifs, etc.- D a n s le cas d ' u n p a y s c o m m e le Maroc, l'équipoment h y d r a u l i q u e est vital p o u r le d é v e l o p p e m e n t g é n é r a l Pour m i e u x c e r n e r et les efforts e n t r e p r i s à ce sujet e! les r é s u l t a t s à en a t t o n d r e . n o u s a v o n s d e m a n d é a M I m a m . Ministre d e s Travaux Publics el des C o m m u n i c a t i o n s . q u i e n a i a c h a r g e , d e n o u s d é t a i l l e r les r a i s o n s . les m o y e n s , e t les objectifs d e l a p o l i t i q u e d e s b a r r a g e s Voici ses r é p o n s e s : Mais le nombre est encore très insuff l a n t . surtout et cette période d accélération sans précédent des programmes d aménagements hydrauliques. Aussi, nous complétons nos équipes par des spécialistes étrangers qui sont, soit mis à notre disposition par des bureaux d ingénieurs-conseils, soit recrutés directement par l'Administration marocaine. Ainsi, le Plan Quinquennal se réalise avec la participation maximale des ca dres nationaux et l'appoint extérieur nécessaire. Nos grand» aménagements hydrauliques sont aussi des écoles incomparables de cadres à tous les niveaux ot dans les branches les plus variées. Il laut ajouter en effet que le personnel recruté par l'entrepreneur pour réaliser les travaux, compte un grand nombre de métiers et de spécialités assurés par dos nationaux comme conducteurs de gros camions, d'engins de tcrranscment et d' .mse on place des matériaux, ferrailleurs, coffreurs. mineurs. etc~. Enfin, nous incitons les entreprises étrangères qui soumissionnent à no-, appels d offres à s'associer avec des entreprises nationale», pour une utilisation aussi poussée que possible de la main-d'œuvre, des cadres, des équipements et de» matériaux locaux. f~l Parallèlement aux g r a n d s ouvrage* hydrauliques, comment est entrepris l'équipement des périmètres en canaux d'irrigation et en ouvrages intermédiaires ? — C'ost une tâche essentielle qui incombe aux Services du Ministèro de l'Agriculture et de la Réforme Agraire. Los réseaux d'irrigation (canaux principaux. secondaires, tertiaires, quaternaires) ont pour mission de distribuer aux parcelles cultivées telles qu'elles résultent dos plans de culture, des dopes déterminées selon des règlos dét e r m i n é e s (paramètres d'irrigation, tours d'oau. procédés d'apport do l'eau ou sol). Ces réseaux sont doublés par dos réseaux de drainage superficiels ou prolonds qui évacuent les eaux oxcédenlaiios qui seraient aussi nuisiblos aux cultures que le manque d'eau. Lu texture du soL la topog.cphio du terrain, le genre -!e culture, l'expérience des utilisateurs les disponibilités en eau. les considérations économiques interviennent <*an3 le eho.x de procédés qui sont nombreux. Dcns tous les ca» toute un» série d ouvrages spéciaux entre en (eu et il est fait appel aux techniques les plus diverses dont l'ènumeration sera.t fastidieuse. La mise en valeur par l'irrigation comprend oncore de-, opérations à caractère économique el foncier. tel que remembrement, nivellement. voies de communication, etc— pour aboutir A une m o d i f i c a t i o n complète de la physionomie des région» concernée*. Quelles sort Ici implications économiques et sociales qui sont attendues de la politique des barrages et quels «ont les changements qui ont 46,à été enregistrés depuis la mise en service des ouvrages hydrauliques ex.s- — La mise en irrigation de plus d un million d'ha répartis sur l'ensemble du teriitoire transformera évidemment do façon profonde la manière de travailler. de produire el de vivre de la population rurale qui représente les trois quarts do la population nationale. Les cultures irriguées font appel a des techniques très élaborées el sont synonymes de hauts rendements, donc de profits accrus. L'emploi ot le produit intérieur brul n© peuvent donc qu augmenter dans des proportions considérables. variables selon les projet, ot le-, régions. Cela stimule bien entendu !»» reste des activités nationales industries. commerce, transports, communications. habitat, enseignement : la chaîne du développement se trouve ainsi véritablement amorcée. Et, comme les aménagements concornent toutes les régions du territoue national, les populations du Sud comme du Nord, des plaines intérieures comme de la zone littoralo. voient se développer chex elles des moyens de Uavail. do vie. de rovenu et d'échanges totalement nouveaux. La théorie du Maroc utile est donc périmée. 1 - 27 La politique des barrages lancée en 1967 : une œuvre gigantesque qui sera menée à bien en l'espace d'une génération I e p ti i > l'Indépendance l'accroisse* rnent dém«»grnphique. plus'eurs ant . r n dp sécheresse et les exigences t« nies neuve- du développement, ont a m e n é h se pencher sur une agriculture. qui. loin de répandre a u x b?*< ans nccru-» des popu'at.uns, e enn* t< ana't au c o n t r a i r e dans des rendet v n i s très faibles Le cercla vicieux de la pau%*reté et de l ' a u t o ^ r o n u m m (t t i e n a v a i i conduit le Maroc, de fourni- s*tir de céréales à s'en rendre iirh-teur II fallait produire dnvanm Cette nation était autrefois liée ft I a u g m e n t a t i o n «les surf ires ensemencées. Mats, depuis 20 a n s il est patent que le M a r o c a m ' a progressivement en culture tout ce qui pouvait l'être, dans de* conditions parfois bien médiocre* et sans é g a r d p nr l'érosion née «le d é f r i c h n m ' n t s inconsidérés Donc, la surface céréalicre s'est stabilisée a u t o u r de 4 millions d'ha. et, le p l a f o n d é t a n t atteint il n'était guère possible d'aller au dclA D ' a u t a n t plus d ailleurs que 11 •wule a g r i c u l t u r e traditionnelle, fondée r u r la production de céréales, i.V. ait plus en nierure «le satisfaire les besoins d'une p o p u l a t i o n en expansion rapide I! fallait à l'évidence, recourir a d'autres méthodes et à d'autres culturv I.'exemple de terres travaillées de la f a ^ n la plus m o d e r n e et ou étaient i m p l a n t é e * dc« culturcs riches industrielles, agrunUcciv» et maralchèrcs entre outres, fournissait une voie A suivre P o u r y parvenir. II fullait de l'eau, cette eau qui eat dispensée au M a r o c en relative abondance, m i l s que l a terre n e g a r d e pas. Il fallait donc l'irrigation. E n t r e des décisions annexes, c c m m e l ' a m i * Ituration de la culture en sec. la lutte c titre l'érosion la promotion de l'élivage, le rebolsrmcnt, iJ est vite apparu que le salut résidait pour l'eraentn*l dans le développement de l'irrigatiun. C e t f de ces considérations qu'est en g r a n d e partie née la politique des barrages. >h - t • KI.Kt TKIC'ITt î ONCTION D ï S P R K M I F K N <>l M t M i K S A u p a r a v a n t , en effet, produire de I énergie électrique était la p r ; m v jiale fonction «le.* b a r r a g e ; L ? s premiers mis en chantier au Mnrcc. A p a r t i r de 1926. n'avaient pas d'autre but barrages de Sidl-Meachou • 19251929». All-Thelat 11931-193»». D o u a rat (1916-1959) I Vautres étalent édif es pour de.i besoins m xtes: production d'énergie électrique prioritaire et f• u r n i l u r e d'eau pour l'irrigation de-* p é r i m è t r e s de colonisation barrxge^ «l'El-Kar.iier.s (1926-1935). C a v a g n a c (1929-19351. Imfc ut (1933- 1910), K a a b a h Z i d a n i a <1935-19301. I faut o u l i g n e r le cas assez rar«rie drtix g r a n d s barrages. mi s tlo faible i a p a r i t é exclusivement riesttil i A l ' a l i m e n t a t i o n en eau des ville:»; 1 r.-uge «le Ouexxane 119371 pour le centre du m ê m e nom. et b a r r a g e de Z î m r u n o , pour l'alimentation en eau de K h a u r i b g a , et celui île quelqu» o . i v r a g e i il portée limite!? p o u r l'amélioration des irrigations de p? tit5 périmètres : barrag-» de l'oued Mollah <1931i, et de T.ighdcut (1954651. I-e cas du barrage d? N u k h l a ( 11'15-18681 est à p a r t , il était destiné ft raltment.it ion «'n eau des ville» «le la cote nord-ouest du Maroc, «)•Tctouan I C ; u l a , e' a l'Irrigation d ' u n petit p é r i m è t r e dans le R i o Martin. C * n'ci.t que vers 1953. avec tes barrages de Bin-el-rOuidane et iTAltO u u r d u qu'est a p p a r u e une volonté d'irrigaUon, m a i s en liaison avec des périmètres nés de la cokrnis itlon d'une p a r t . et t o u j o u r s en fonction de la production d'énergie électrique d'autre part. A • ette- époque* d'ailleurs, vers 1956, le Maroc disposait df trois g r a n d s périmètres Irrigués, ceux du Tadla. ceux des DoukUalas, et du G h â r b 65.000 ha étalent irrigué» de façon moderne et 200.000 ha environ de fui,«m traditionnelle, par «les galeries d< iinp|>c i k h c t t a r a s du H a o u z et «lu 7. j i , < :i c i p l a g & t d.* nourr: « . p o m p a g e s dan- la nappe, quelquefois dan - 1s riv.ères, des prises de coura «l'eau tséguias des vallées sud atlantique "« etc. M a i s 13 ouvrages hydrauliques perm é l t a l e n t u n e preduetien l'énergie électrique suffisante aux be oins t l ' a l i m e n t a t i o n en eau des g r a n d s i cntr s é'.ait assurée. D? 1955 à 1966. l'édiflcatic.i des barrage.» subit u n e pause Mechraf t c m a d l e t t e r m i n é en 1C56. Cette période eat n é a n m o i n s m a r q iée par tro'.ii projeta d'envergure ; études et lancement «le la surélévation du barrage d'El-K insera. important" t r a v a u x en deux p h a s r s de construction «Il barrage de Mechra-Kllla. pratiquera nt achevé en 19M, et étude et latfoément des t r a v a u x du barrnge des Ait-Andel, auxquels il faut é g a l f i n r n t ajouter les t r a v a sx import a n t s de la galer.e du Bou-Areg, de 10 k m » de long, qui rencontra de grandes difficultés mir le plan géologique Parallèlement, on continue l'équipement de* grands ]>érimètr«*.v et 25,000 ha a y a n t é e équipes 'larw le Tadla, 10 000 «îans les D o u k k o l a s , 7.000 dans la Bn.sne-Mouk-uya ci •i «MKl d a n s le t'.harb, le Maroc disposait a p p r o x i m a t i v e m e n t en 1966 «le 115.000 ha irrigués «le façon moderne. En outre, on mène «les travaux d j ctite hydraulique et l'on a m é n a g e des périmètres sans recourir & de nouvelles Irrigations m a i » en a m é l i o r a n t les anciennes : ainsi l e i Station* d>* p o m p a g e s Installées dans le TafUaIct. le D m & , 1? Souss SI le r y t h m e des réalisations durant cette période n'avilit pu» encor.» connu l'Intensité qu'on lui voit actuel* li-ment sur le plan des ctudej» g«rn«S rales des s y n t h è s a et «les bllan'i le.» e f f o r t * étaient i m p o r t a n t s . L ' O i crée en I9til i constitué «les missiens régionales pour les g r a m l * périm i i r c j existante et pour des p é r i m i très n o u v e a u x C m missions. Interdisciplinaire*. devaient procéder au bilan s y s t é m a t i q u e des p o t e n t i a l i t é s d a n * le d o m a i n e de l ' a g r i c u l t u r e moderne Ce sont les études de cette pér ode consacrées par le P l a a T r i e n n a l , q u : serviront de base A 11 p o l l t i q r e des barrage* i ' k o i . K \MMI nr IÎHÎ: Cette politique reçoit en 1967 une i m p u l s i o n sans précédent d a n s plusieurs disccur» prononces durant cette année. S M H a s s a n II a n n o n c e le lancement p r o c h a i n de C g r a n d s o u v r a g e s h y d r a u l i q u e s et souli^n« que 6 a u t r e s « c r o i t e n t r e p r i s ultérieurement Le p r o g r a m m e est al^rs le s u i v a n t a c h è v e m e n t d A l t - A a d r l , d'El-Kanscm et de N a k h l a . réfection de la galer.e téte m a r t e de la rive g a u c h e de la M o u l o u y a p o u r le t r a n s p o r t de l'eau depuis le b a r r a g » de MechraH o m a d i j u s q u ' a u p é r i m è t r e d e Zébra ci du Bou-Areg. lancement «les barrage» d ' A r r a b a t . de l'oued Massa, de Z a o u i a - N ' O u r b a z et du G r o u . et comm e n c e m e n t des études pour les deux barrages du L o u k k o s . Sidi-Cheho et oued L a k h d a r . puis Dechra-el-Oue<l e: N ' F i s . En effet, de 150.000 ha e n v i r o n irrigués «le façon m o d e m ? , «le 200 000 ha t o u j o u r s i r r i g u é s de façon traditionnelle. on veut faire passer la superficie irriguée du M a r o c A un m i l l i o n d'hectare*, ce q u i est aussi rentable sinon p l u s que de défricher 5 m i l l i o n s d'ha en sec. car les r e n d e m e n t * sont plu* élevé*, la p r o d u c t i o n p l u * régulière et beaucoup p l u * riche En effet, les n o u v e a u x o u v r a g e s annoncé*. d ' u n e retenue g l o b a l e de 7.1 A 7.8 m i l l i a r d * de m3 d'eau, doivent p e r m e t t r e , lorsqu'il* seront complètement exploité*, d'assurer l'irr.gation de 400 A 500.000 ha «upplémentaires, et en 1972 l ' i r r i g a t i o n moderne doit s'étendre sur 308 000 ha La mise en valeur des terres susceptible* d'être irriguée* sera alors entrée d a n s une phase essentielle. C'est cette politique que la direction de l ' H y d r a u l i q u e du M i n i s t è r e de* T r a v a u x Public», constituée, ou plutôt reconstituée d é b u t 1967, prend en charge, et c'est elle encore que le P l a n Q u i n q u e n n a l consacre, en y a l l o u a n t des c r é d i t s considérables, dé Le b*rr. lye de Bm-el Outd*ne l'ordre «le 716 m i l l i o n s de D H . »ott 16 S de l'ensemble du b u d g e t d'équipement d u p a y s Le P l a n , se f o n d a n t sur la rentabilité de l ' i r r i g a t i o n , devenue la raison p r i m o r d . a l e de l ' é d i f i c a ' . o n «les bar rages, r a r la nécessité de développe l'énergie hvdr.>électriq;;e en fonction du développement i n d u s t r i e l , et *ur l'obligation de s a t i s f a i r e le* besoin en e a u x dea centres u r b a i n s en extension. p r é v o i t , o u t r e de* aménagem e n t s a n n e x e s o u i m p o r t a n t * s u r les b a r r a g e s «ic M e c h r a - H o m a d i d'ElKansera (surélévation!, d'Imfout. de N ' F i s , de K a a b a h - T a d l a e*. du N a k h la i c o n f o r t e m e n t ) . o u ' r c l'achèvem e n t de* a m é n a g e m e n t s d u barrag.de M e c h r a KliJn. la co~s*n:ctlon de" b a r r a g e * des A i t - A a d e l , du Z i z comm e n c é en 1908. du Cîrou. «te Z a o u i a N ' O u r b a z i lancé d é b u t l 9 C 9 i . d ' A r a bat ( l a n c é en Juin 1909). de l'oued M a s s a , et p r o j e t t e la c o n s t r u c t i o n encore au stade des é t u d e s préliminaires. de deux b a r r a g e s s u r le Loukkos. du b a r r a g e de Sidi-Cheha, de c e u x de l'oued L a k h d a r . de Dechrael-Oued. e* «les g o r g e s du N ' F i s Le p r o j e t le p l u s g i g a n t e s q u e est toutefois u l t é r i e u r au P l a n «• est le projet S c b o u oui. p o u r u n investissement g l o b a l de 300 m i l l i a r d s , doit voir en 25 ou 30 ans. l'édification de 7 A 12 o u v r a g e s h y d r a u l i q u e s , dont trois imp o r t a n t * . p o u r l ' i r r i g a t i o n de 250 A 300.000 h a d a n * l a p l a i n e d u G h a r b !•*•* p r o j e t s H a o u x , Souss et Tafilalet, e n t r e a u t r e * , sont é g a l e m e n t d'Intérêt p r i m o r d i a l , q u o i q u e d ' u n e envergure moindre. LA EN lr déi*t\oir en fonctionne rite nt MISE EXECt'TION C e t t e p o l i t i q u e a été i m m é d i a t e m - n. m i s e en exécution inaugurations, mises en c h a n t i e r , l a n c e m e n t * de trav a u x . *e succèdent A vive a l l u r e et le p r o g r a m m e 1968 a é t é e n t i è r e m e n t réalisé, c c m m e le nera le p r o g r a m m e 1969 A c t u e l l e m e n t , la p c l i t l q u e d.*s barrages b a t »on plein Elle nécessite de*» e f f o r t s n o m b r e u x de la p a r t «l'une é q u i p e de t e c h n i c i e n s dévoués et ent h o u r l a s t e * q u i o n t fait b e a u c o u p p o u r f a i r e p r e n d r e conscience de la nécessité de l ' e x p l o i t a t i o n du potentiel hydraulique. Elle c o û t e S l ' E t a t des s o m m e * i m p o r t a n t e s , l e p r i x des b a r r a g e s d ' a b o r d , et celui ensuite bien plu* élevé, quoique m o i n s spipctacuUirc, des aménagem e n t * anne-.ej. O n p e u t e s t i m e r que l ' a m é n a g e m e n t hydraulique complet d'un périmètre nécessite 10.000 D H p o u r u n h a Le m i l l i o n d ' h e c t a r e * e*'. l ' a f f a . r e d ' u n e g é n é r a t i o n Son i r r i g a t i o n de vrait être e n t i è r e m e n t achevée d a n * les 25 ou 30 a n s A v e n i r , laps de t e m p s trèr. court p o u r u n e cruvre • u s s i c o n s i d é r a b l e e t d e s t i n é a u surp l u s A m o d i f i e r t o t a l e m e n t le visage du pays, m a l * l a p s de t e m p s A respecter si l'on considère qu'en 25 ou 30 a n * , la p o p u l a t i o n du M a n n - va doubler. C'est d o n c u n g i g a n t e s q u e p a r i s u r l ' a v e n i r q u e le M a r o c a fait en 1967 en i n s t i t u a n t une p o l i t i q u e de» g r a n d s b a r r a g e s , part A la foi* e n t h o u s i a s m a n t et vital, en t o u * c a s À la m e s u r e «le l'exigence «le développ e m e n t et d • m i e u x ê t r e des t e m p * moderne» ï - Il LES GRANDS BARRAGES DU MAROC Barrage de Sid Maachou trra-;e poids en béton construit r.-e 1925 et 1929 sur l'Oum-erbus près d ' O îadida 11 a une , • J- j „ ,lll o r « -jo m] r c hauteur d*- 24 métrés aussus des fondations. et une igueur de 150 m La superll > de son bassin voriant est 30000 km2 Sa fonction prince est la produrtion d'énorelectnque son usine dispod'une puissance installés de 170 kW »r produit 7Q militons kWh-an II sert aussi à l'ail•rtaticr. en eau de Casablan- Barrage d El Kar.mcra Bar 19e misto. poids et contrefont en betor construit de 1927 a 1935 sur l'oued Beth a 22 kmi du S«bou U vient d'être surélève de 6 mètres (de 1967 à 1565. Sa capacité a été porté»d* 227 à 297 millions do m3. sa bauteur de 63 à 68 m ton plan d'eo-u de 16 à 18 km2 Sa Ion guour est de 164 m . son dé b;r moyen annuel do 12 «3-s ot ta superficie de son bassin versant do 4 540 km2 Se» fonctions rer.forcées par lo auréîècrues l'irr.galior. et la production d enerii© é!--t-.aue |I5 millions dé kWh-an. caparité auicurd bui augmentée) La surélé™ W J. - I ^ R N I R* «MII» *- rrr. per.uer les portes Se vo>umo utile duos à l'envasement e! • Barrages existants avant 1967 Barrage oued Mellah Barrage poid-. en betor. construit rr.tre 1928 ot 1938. sur l o u r d du r r m e nom prêt de Ca ablcn :a surélové en 194C U a un volume do 25000 m3 une hauteur do 33 m une longueur d* 139 m un bassin versant do 1 800 km2 ot une capacité dr retenue de 18 millions d? m 3 21 permet 1 Irrigation de 475 ha qui pourraiont é'ro portés à 800 et alimente Casablanca or. eau Barrage All-Thelat Barrage poids on béton construit entre 1931 ei 1934 sur l'oued Lau p*és de Choouen. Son vok c c est de 52 400 m3 sa capan i é de 25 millions de m3 sa hauteur de 36 m . sa ionguour de 220 m et la superficie de : sr bassin versant est de 436 kmi il *crt "tser.tiellement à la production d'énergie électrique ave- une puissance installée de 10 500 k W et une production do 35 millions de kWh-an et il permet l'irrigation de : 400 ha Barrage Cavagnac ou Lalia Takerkoust t cost-o-dire une supertropbe au périmètre de ur.r qui recevra ultér.t l'eau du barroge Sur la plan technique la sur élevante, etieduée à l a i d e d* c a l . e t de précontrainte sur fouit la hauteur ot la longueur du barroge tera l'oL/et d un rapport du Maroc a la prochaine Ckif-nbloe internationale d o s O'ODJI ban a jr« en 1970 J0 - i de 113 m son bassin rersant a 250 k n 2 II sert aux i.-falla •or d» l ' O C P oî a lalimer. tation en eau ae IQtouribga Barrage de Deourct B-i'ra'jc r<).ds on bétor -onetrull en 1929 et 1935 sur l'oued K Fa, prés do Marrakech •an aune hydro-électriquo ect do 8800 k.W de puissonco installé» et produit 10 million» de kWb-an Barrage Ouoszcne Construit en 1936 et 1937 sur 1 ojea Bou-Deroua p-és de Ouez/ane. dans le bassin du Sebou C'est un bartoge "n terre le premier grand barrage en terte du Maroc dont .a capacité est de 400 000 n3 de retenue d'eau le volume de 75 000 m3. Ja hauteur do 16 m. et la longueur de 23$ n. La superficie de son bassin versant est de 8 km2 27 II sert a l'alimentation on eau d ' O u e u a n e Barrage d Imtoul Barrage po.ds on béton construit entre 1939 et 1944 st.: rOum-er-Robta près de Settat Sa capa ité ecl de 83 millions de m3. son volume de 130000 ir.3 sa hauteur ae 50 m . sa longueur de 200 m son bassin versant a 2COOO krn2 U permet ; irrigation do 15000 ha qui pourraient être portes à 70000 et dispose d'une usine hydroélectrique d une puissanre installée dr 31 2C0 k V/ et produit 165 millions ae kWh-an Il a ur Tolu.T.e d. 150000 m3. une capacité d» ratenuo de 52 million* de m3 d e o u , une hauteur do 62 m une Longueur de 357 m ot un bassin versant •J une superficie do 1 707 km2 8 Barrage de Zcmranc I permet I irrigation de 5000 ha dans la plaine au Haoui i bossai iu Tensilt) et la capacité de Son voîumo est de 75000 m3, sa capocité de 600000 m3 d'eau, sa hauteur do 20 ui la longueur Barrage poids en œ t o n construit entre 1950 ot 1952 suri oued Mollah près de Khounbga dan» le bassin do l'Oum or-Bebia Barrage-usine en béten -cms huit entre 1S46 et 1950 sur rOus-er-Reb-.a. ptés d'EI-jahida Sa capacité m! de 24 millions d». m 3 d'eau son volume de 50000 m3 ta hauteur de 40 m sa longueur de 125 m et son bcuir. versant a 28 003 km2 i; sort essentiellement à la production d'énergie électrvquo son usine a une puissance installée de 17200 kW et produit 95 mil lions dr kWh-crn Barrage de Bin-ol-Ouidane Barrage a voûte mince en béton construit entre 1949 ot 1953 sur l'oued D Abid. prés de Ber.iM'.'Il al. dans le basi.n de l'Ou.nor-Reb.n Sa capacité est d» i 500 millions oo m 3 de retenue d'eau son volume do 365 000 m3. sa houfour "do 133 m sa longueur de 290 m . son bassin versant a une superficie de 6 400 km2 li permet l'irrigation do la pia: ne du Tadla et son usine hydroélectrique a une puissanre installée de 135 600 kW et produit 215 million» do kWh-an C'est l'ouvrage U pJu» important du Maroc 11 Barrage des Ait-Ouarda Barrage à voûte mince on béton construit entre 1949 ot 1953 sur l'oued D Abid prés de Ben-Mellal dans le bassin d«! Oum-er-Rebia Il a 38 millions de u;3 :1e retenue. un volurno do 28 000 m3. u r e heu tour de 43 m ur.e longueur do 120 m C est l'ouvrage- do compensation du barrage do Bin-el-Outdane L'usine hydro électrique d'Alou rer a une pulssanoo .nstallée de 94 500 kW et produit 460 uUiions do k W b a n [Royaume BARRAGES Ma>*oc ACHEVES EN 1 3 6 7 A LA VEILLE DU PIAN QUINQUENNAL Barrage de Mechra-Horaadi Barrage poids on béton construit entre J9S1 et 19SS sur lo Moulouya près d'Ouida Sa capacité est de 42 millions de m3 son volume de 125000 m3. sa hauteur de 57 m . sa longueur de 257 m •! son bassin vors-ant c une superltcie de SI 500 krr.2 C est l'ouvrage de compensation du barrage Mohammed V (Mechra-Klila) i? - Barrage de Taghdoul Barrage voûte en béton construit entre 1954 et 1955 sur l oued du mime nom. dans le bassin du Droâ près de Ouarraxate Sa capanté est do 30 militons d* m3. son volume de 9300 m3 ta hauteur de 26 m sa longueur de 22 m tt son bassin vcrsont a ICO km? 14 une ^ superiino de Barrage de Nakhla Barrage en enrochement construit entre 1947 et 1961 sur l'oued du même nom a 15 kms de Tétouan Sa capacité est de 92 millions do m3 d'eau sor. volume do 160 000 m3. sa hauteur de 46 m su longueur de 240 m ot son bassin versant a 107 km2 II permet l'irrigation de 700 ha dans ta plaine de Rio Martin mais sa jonction principale est l'alimentation en eau de Tétouar.. Martil et Restmga Do novombro 1966 a 1968 des travaux de conforten.ent y ont été laits pour stabiliser les talus do rive a larnont et â l'aval, créer un écran détar.chéité le long du ptod du parement amont o: creuser aoux galeries de drainage 15 Barrage do Sali Barrage en t«rre ror.pa V < oehové er 1965 sur l'ouod Sahim prei dr Saf: Sa capacité c.\ de 3.1 million: de m3 d'eau, son volume d' 63 000 m3. .a hauteur do 18 m sa longuour de 328 m et son barsin versant a une suporîir.e de 20 km2 U permet de crée: ur.o retervo pour l'alimentation en eau de la ville et du comploxe de Sali 16 Barrage Mohammed (Mochra-Khla) V Commencés on 1960, repris cr 1S65, lo» travaux ont été terminas en 1967 ot ce barrage cons truit sur ta Moulouya a 60 kms au sud do Nador a été inau- guré lo 9 septembre 1968 par S M Hassan II Barrage poids arqué en béton, sa capacité est de 730 millions do m 3 do retenue d'eau, dont 535 de retenue utile son volume de 323000 m3. sa hauteur de 64 m sa longuour do 305 m ot son bassin versant a une superficie do 51 500 km2 Ce barrago est la pièce maîtresse de l'irrigation de la vallée de la Moulouya Il rer.d possible la mise en valeur de 70000 ha dans la région do Nador-Berkanc II produit aussi d» l'énergie éle<:tnquo puisque son usine dispose d'une puissance installée do 25000 kW «»• peut produire 85 millions i< kWh par an Le canal d'amenée du Bou-Arog dans la Basse Moulouya a été achevé en septembre 1968 Mais divers tunnels pour conduire les eaux lur-qu'aux terres irrigables, notamment le tunnel têto morte do la rive gaucho doivent être achevés pondant l'été 1969 ï 4L - Il Barrages entrepris depuis 1967 et en cours de construction Barrage Marsour Eddahbi (Zaouia N Ourbas) Barrogr du Grou i oued du même rom à 15 kms da s-xi-es 1 de Rabat U a une capacité de 18 millions de m3 j * . v O ' ' i d f .30 OCv m 3 Line hauteur de 25 m un» lor. -rjeur de VW m . un b e n n ver«ont de 5 5S0 km2 et un débit de eau d« Par ag de* Rabat Aadel Mis er. chantier en o r t o b ' f «956 sur l'oued Tcseoout à 70 kms à 1 es' de ?«tarroke rh il doit être termine er. 1971 Sa c a p a n t é sera de 2OC millions de n3 d'eau son volum* en terre 3« 5 600 000 ai3. sa hauteur de M m si longueur de 71S m Srr. bassin versant a 1441 km? n pe-mettra t'irngation de 30000 ba dans la p! ai rie d* la Tes saout et son usine hydro-élect-ique d'une puissance nstallée de 24 000 kW produira 60 millions de kWh par an Barrage H a u a ; . Addakhtl Sur 1 oued Zix. à Foum-Bhiour. a 10 kms de Ksar-es-Souk dans lr Talilalet Les travaux commencés lin 1967 seront en principe termines en 1971 L ouvrage aura un» rapacité de 383 aillions de m3 d'eau dont 280 -ulUoru de m3 de retenue utile et 100 millions de m3 de teter.uv minimale Son volume prévu est de S 800 00C —1 de terre. sa hauteur de 71 m . sa longueur de 785 m et son bassin versant de 4 400 km2 Sa I onction principale est la protection ae la vallée du Z« contre les crues dévastatrices de même que 1 irrigation de 15000 et peut-être même 23.000 ha de iaçon régulière auxquels viendront s ajouter les s jperhcies traditionnellement cultivées de toçcn péréenne Son usine bydro-élsctnqus produira 1S millions de kWh par an C est le • barrage du sucre • son financement est entièrement national j: - * Barrage voûte en béton sul'oued Droà à 25 kms di« O-arsont* Travaux lancs s en «968 doivent être terminés en 1971 l iv-age aura ur.n c opacité de 560 militons de rn3 do retenue d eau. dont 530 d» capacité ut le '•i 250 de capacité n m t r . a l e un v o l u n o prévu de béton de ICO000 m3. une hauteur do 63 m ot une longueur de 285 m Un la- de 4 760 ha se-o créé L* bess n versant a 15 000 km2 Son débit moyen annuel sera de 13.4 m3-c Ce barrage doit régularw>T tes débits de l'oued Draâ, protéger les sortes en aval -ontre 1er crues et produiro de . rf-r.eri.e électrique, puisque son usine d'une puissance installée de 10 000 kW produira do 20 â 25 millions de kWh par an. 11 permettra également l'irrigation ie 14 000 ha dan» ta vallée du Draà L'ouvra l e aura u r e 'opacité d« 1 430 millions de m3 dont 1 100 pour l'irrigation ®t 700 mtl! ons de ni dons une premier» phase Son volume en béton : « r a i 9 4300C0 tn3 hauteur de 60 à 63m . sa longueur d«* 447 m -.on lac aura 57 km2 son bassin versar.t 3 300 krr.2 »t son débit moyen annuel 17 6 Son ob;ertil pnncipai est do permettre 1 irrigation de 80 000 ha dans I» Gharfc qui pourront er suite être portés a 135000 ha ot dont 38 300 seront irrigués d e n * une première Ofrip^ Il pernottra également la p ' o d u d i o n d'énergie électrique arec deux groupes turbtr.es alternateur* d» '7 530 kW c h a c u n dont un entrera d abord en -ervire La p-oduction d'C!ect«c»?é sera de 4? millions de kWh par an. d a n s la p-ermére phase, avant une dérivation Sebou-tnr.aouène et Je 99 millions de kWh dans la phase terminale - Barrag» Youssef Bon Tachiino A Tanknf sur i o u e d Massa à t- kms de Tirait Les travaux doivent durer en prln .pe de 1969 a 1973 L'ouvrage aura une retenue d'eau de 310 millions d» m3 un volumo de torre d« 3 700000 i 3 une hauteur de 80 m u r e longueur d* 670 m et ur. bassin versant do 3784 km2 Son minimum de retenu» d'eau par an compte tenu de I évaporabon sera d» 90 millions de ml i permettra l'irrigation de 14 000 ha dans les plaines Chtouka et Scuss liarrago Idri«s 1er (Arabat) Barrage a contr»lort en béton sur l'Innaouéne à 25 kms de Fès C'est le premier barrage entrant dans I» cadre du projet Sebou qui doit voir l édification de 7 à 12 ouvrages ot I irrigation do 250 a 300000 ha dane les 25 ans à venir. Los travaux viennent d'en être lancés et soront on pnncipe terminés en 1973 • .3 Barrages en projet Ban â g e do garda du Loukkos A 2.5 kms de Lararhe sur 1 aued Loukkos L'étud» du projet est tn cours pour «n déterminer le site et tes caractéristiques alin de protéger la basse plain» contre les remontées de l'eau de mer 24 B a n a g e sur I» Loukkos Avant-p;o,et étudié a T Fer à 25 kms de )Ciar-el-K»bir (I aura une capacité de 600 mil* tiens d» m3 de retenue a eau. et uno hauteur d» 50 0 60 m li permettra I irrigation d» 25000 ha dans la plaine de Loukkos <t sur le plateau de A'Mel. une production éventuelle denorgte électrique de l'ordre de 50 millions de kWh par an. el une protection contre les crues D'autres sites sont à l'étude 25 Barrage do Sidi Choho Sur l'Oum-er-Rebla à 60 ktr au sud de Set'.at Les étude sont en cours L'ouvrage aura retenue de 1.7 et une hauteur Il permettra l'migaUon de 70 à 100 000 ha dans le pénmétre des Abda-Doukalas, et une produis bon d'énergie éloetnque de 230 millions de kWh par an avant l'irrigation totale et de 200 par la suite •WooMy» du ttd'V barrjj/r lM<xhr* Khl»> Barrage du Lakhdar l'aued Lakhdar. d Je lui fait partie avec bar• aet Ait-Aadel du pn -ax. Letude ©st en eour» ura une c a p a n t é de 220 t t de m3. une hauteur de ..* tir., r»/V«»»i#i «, « 40 000 I prviuct kWh d* Barrage des Gorges Autres du N Fis U permettra I irrigation de 30 à 40 000 ha dans le Hcoai et ur.e producuon d'énergie élecir.quo 27 • Barrage de Dechia-el-Oued Sur l'Ouïs-er-Rebia de Khémlra a 3S kms Il aura 500 a 600 aillions de rn3 de retenue a eau c! de 80 à 85 m de haut SU rch >st barrages projetés et une haut* li permettra l'irrigation de la plaine du Haoux et lai' partie du projet du même nom a v e ; le barrage des Ait-Aodel et celui de l'oued Lakhdar Di •ep- durant 35 - 1 ROYAUME DU MAROC PLAN QUINQUENNAL BARRAGES» €T GRANDS OUVRAGES» UVORAJOGtOES COMSTOdCTlOW* PBIVUt* *U »IA»4 («K»n« «/•» ooo ooo s > v \ En 1972 le Maroc exploitera 5 0 ° / o r* Utr politique économique «ll|i|K)v une c u n n n U u n f » approfondir drt» ilonnw» sur lesqu-lle» elle |»eut se fonder. Ainsi, un»- politique d'aménaK> iiwiil hydraulique n>-|HHII vraiment être K a t n p r l w m ver un m a x i m u m de »u»-rt» que »i tout»-» 2c " ^ H i n M en • au du M u r w sont parfaitement connue». L'élude d«-» muioureee mtr.-prUe depuis de I o n ; Un* .innées u été poursuivi» activement par Ji Direction de I IIvdr.iuli pie, du Ministère de» I r a vaut l'illdlt * et ( ••intiiilniration» ».n lîHW. cil. * fait un gro» effort |Miur • r b r v r r le» étude» dr reconnaissance d«*s »ll«-« cl dr» rrftkuurns en eau. études portant *ur 21 kilrfe, 223 forage». M projet», 24 galerie», 112 puits et 150 station* de J-*ug«"»ge. «•! elle prépure m tueliemeul la rédaction d'un ouvrage de »yntb«-se sur !«•» • oiinalssanee» JM qui» w< jusqu'à |ifrv ul don» ce domaine, • p r é * l u un» «l'im • ntairr». de IIICMUM - Ï r«-». ilViiiii» et d'études. Nul n'ignore que le Maroe reçoit hraucoup d'eau. Le* montagnes qui forment i(- e«eur de non territoire et »périalesneut l'Atlas, jouent & cet égard mi réle de cliateau d'eau, la-s pluies, relativement ahontlaiite», y sont collecté.-* et ruissellent ensuite à travers le* hauts plateaux et les plaine» alluviales, jusqu'à la mer. Mais cette eau »'évapore en très grande partie : le> déperditions qu'elle provoque sont parfois nupéi ieures au douille des précipitations reçue» «huis une région. \illsi. les estimation» donnent 150 milliards de IIIS de volume moyen de précipitation» annuelles »ur S00 des 500.000 k m ? du Maroc, le re»te étant trop aride |Hiur donner lieu è un érouleiui ut. Il s'agit d'une moyenne calculée sur SU ans. s u r ce total, la plu» grande pnrlie n'évapore. S ik I milliards de m.1 s'in- filtrent dans le sol, et le reste ruisselle «laits l«-« rivières el constitue la véritable ressource en nu» du Mann* pour peu qu'on l'em|iêche d'tlb-r se perdre lions la mer ou dans !»•» sable». I>e quelle importance est cette rlchi-sH» ? Lr iléliit m «yen annuel global est estime à 64M in3-».. dont 200 mS». pour le Se bon, 130 iu3-s. pour l'Oum-er-Kchia. Il inli-s. pour la Moulouya. 12 inS-s. pour le Loukko». 20 m.f-». pour le T e n d i t , etc. : ce debit étant naturellement calcule eu tenant compte des énormes variations saisonnières qui peuvent aller de 1 a S et même de 1 ii 10 (la moyenne du mois le |ilus faible de tous les fleuve» du .Maroc eut de 65 m3-».). Or. de ce débit fluviaJ global. 21 milliard» «le m3 «e perdent choque année dutLs la nier ou dan» le» sables. M>lt environ 400 mS-». tiers donc est ressources en eau mobilisables Utilisé contre lr sixième seulement II V a quelque» année*. EU rr gui concerne lr* réservoirs naturels que sont le» napjn-* souterralne*, leur utilisation e*t nu Maroc intensivc. bien que l.r volume n'en soit pas très 61evf (3.5 milliards de m3 au stade actuel de» estimation* ou 110 mS-s. par an» et que leur* eaux aient souvent tron de salinité pour être entièrement utilisable*. Au surplus, le* terrains aquifères ne sont pa* trè* nombreux, lr* plus importants étant « lr eouloir sud rifaln • et les ba»sin» d'alimentation du Moven-Atlas, sou» le plateau de lîergiH-nt (14 m3-».). b- Soiiss-.Massa (10 in3-*.) et le l l a n u / (9 m3-*.). Au total. sur le* 3.5 milliards de mS d'eaux v.uterraine», "7 m3-s. sont exploité» el 33 m3-*. se perdent en n»er ou par évaporation. l/exploitation se fait soit par captage. suit par pompage, soit par forage», soit par drainage* II»-* khcttnru* du lluoii/ sont des drains traditionnels). l-« nap|M- oquifere de bi plaine du Sous», qui a OU, par endroits, attelndn> une profondeur de 120 à 130 m., fait l'objet d'étude* entrant dan» le radre d'un projet général. Dan* le tfaou/, la napîH- qui va dr l'Atlas au Tenslft est trè* largement exploitée par des |»ompages et dn kbel taras qui constituent un véritable réseau de eanalisations souterraine*. I.r» nappe* du Tadla et du (iliurli font l'objet de survelllunee attentive et de travaux de drainage pour éviter de trop grandes remontée*, d'autant plus nocive» aux culture» qu'existent de* risques de salure, lai nappe des Tri f fa* Irrigue déjà 3.04)0 ha par pompage dans la zone dr Madagh. la nappe du Tafilalet (U millions de m3 par a n j , nui était avec les crue* du 'Ait, la seole ressource en eau de la région, va être régularisée rt com- plétée par le barrage lfa**an \ddakhil 1 n fait, il faut surtout compter sur 1rs eaux de surface, bien que dan* certaines r é g i o n s des |tompage» soient sans doule possibles, parallèlement aux barrages. I«e pot eut |e| existant e*t donc ainsi circonscrit : le* re**oiirce* en eau du Maroc qui *«• renouvellent rh ume minée *ont «le 25 milliards de m*3. soit I? % du volume «hn précipitations Sur ce total, li»* re**oiirr«-* mobilisable* sont évaluée* a environ Iti milliards de ui3 par an ("U % ) . I.rs ressources ut lll*ée* seront, en fin de Plan, c'est-à-dire en IÎI72, d.» 300 millions de mS par an iMiur l'alimentation humaine, de '>00 millions île m3 par an pour le» lM-soins industriel* el de ".S milliards de m3 par an |M»ur l'agriculture, soit au total 3 milliard* de m3-un qui représentent donc 50 % di-* ressource* mobilisable*. ï - Il Grâce aux barrages, les besoins en eau et E a u consommateur*. I.'fdlflratlnn du bar- terondalre «le la c r f a t i o n de* barra- cet f l f dan» r r t t e opll pir. Ce barrage ge*. Elle en est devenue aujourd'hui l»ermrt dr faire face aux besoin* ilr l'équlva'ent d'une rivière Importante qu'il faudrait capter, canaliser et «IIrlger sur I» capitale économique du Royaume. un consommation de lu Pour y faire face. rn ••!**. on a cap- {.'alimentation urluin« fiai! motif <-n eau ilr» aimaruvanl important. r r u N ^ i n r r dn rfntrrs rage de l'oued lin En effet, villes a é l f «i la rapide que li raptuCr ilr» eaux «oulrrrulnr* ou 1rs prise» dr rivières rl tir n o a r m qui «uf(l<airnl jiiM|U'alur« a n i p l r m r n t . *e sont révéléi f r f * rn deçà de» besoins. Si. pour tiuercif, de i»rlll» Tuotinate, maires comme tlerkane, >i«li- <*rou a f t f achevée ville dr Itahat rt dr *rs environ* jusqu'en III" t-)!)?•>. Pour le f u t u r , un c r a w l ouvrage dr retenue est barrage «lu vers nécessaire : Bou-Kegreff. 10 7 5, est S.B00 jour, 3.H :>00 nar ru.X En Moharnmédia consommation m3 ee sera le rn J.Mir effet, où la aujourd'hui de mai* l'an «en» '£000 «le «vrc Atlal-Ta/l. «te., il suffit d'envisager IHO.O.Mi consommateur* contre Hâ.40<i de nouveaux »y»trnir» dr r a p l a s r , «i aetuellrment. devra etrr alimenter et p o u r O u j d a . Arilal. Souk-e|-Arba on il v prftKTU|ie de développer le* fora- r a u de < 'asahlanra qui atteindra dr* ge*. Ir prtiblfmr * r ut I » p a r l b ulléremellt a i g u pour le» grand» t « B t m 'le ut m i l atlantique, <*e C a v i t d a n r a à Kfnll rm. Ita.hu t. ou l'on a atteint i ' f t f drrnirr un seuil 'riti.jue avrc une I'ODMIU- inalloii d<- CÏ.WKL IDS par jour, ce qui 1res l a r g e m e n t Wfs du ««.upure» effet, rei«-au dan» r| de* ntcoMltf l'ailnir-ntatioii ju-toelJeaMsat mateur» et a |KIMUII* ÏII.WMI besoin» a. des ru consom- muyi-n» «le faudra aider & l'alimentation en proprrmrnt extraordinaires avec près dr â.000.000 d'habitant-, l*i.ur Casablanca, mi l'on ajoute A té la source «Ir Tit-Mrllil. 192», puis, en le* Sources de l'oued Mellah. pui*. rn 1929. celle dr \m-l»ssa. puis, rn Itt.HS. on a créé une conduite A Foiiarut utilisant les eaptage* -ir la forfl «le L» Casablanca M a m o r a r1 donnant lo.ooo roS par Jour a En IWft, on y a ajouté 30 000 m) supplémentaires par jour, nar une ad duetion complémentaire de* eaux du barrage dr l'ounl Mellah CVst alors que |«-s ressource* «-n eaux souterraine* ayant f t é toute* exploitées, il a fallu recourir aux euux de surface. On u alors eu recours A l'Oum-er-tte hia. qui. d f s tH.Vi. fournissait 4 « asa- l'augmentation dr la |»opulAllon, l'ae- hlanca « roiM-mi-nl loo.uoo m:< par jour. Ceci dr la consommation par n'étant plus suffisant. le débit a f i é habitant r| par an qui. «iepui* !•>».» a porté à 180.000 mS par jour en 1M6. f t f multipliée par i, ou eomprend que et es| aujourd'hui assuré, Ia*s besoins la coiisomnuitlon fiait eii eau de C a s a h l a m a sont «loin ainsi de i million* de uut eu I M S , soit pas- Couvert*. Mais il y a lieu de penser sée à 40 million* rn aux besoins futurs, liait» cette «lpt1» uiinurlle qui I0K4 et à million* en I M 8 , corrr»p«iiidaiit & un que, il a été décidé de renforcer lu dfbit cette capacitif «te priNlili'lloii du roiliplexc l'ordre dr MLMO iu3 par Jour. Mai-., « onMuumalloii sera rn l'an ?.00t) de «lf Kouarat, par appel «le l'oued t«r«*i eu l'an 2.000. cru tM-»oin» v r u n t de SUD million* dr mS, soit uii débit de- en attemlaiil la construction du bar- SOO.OOO ma par Jour, ave*- I JtfiO <HX> mainte dr 1-1.5 mS-*., qui représente rage définitif sur l'oued Itoii-lli-Kreg. J6 - ï dr t mS-s. rn f l f . tir. énergie des villes de l'an 2.000 seront couverts E n e r g i e I. (>i uvcrœrnenl a d«-m.tndé è l'Organisation Mondiale d • le Santé d'étudier romparativoirien* i* viabilité, le» I U M * éennnmlnues e» la |Milnlurp de» diverse» solutions |n»»»ih|es. «• mme l'a révélé M. le Ministre d •» Travaux l'ub'lr» el Communications le ÏS juin dernier lors *te '.i visite de» Intallations d'adduction d'eau de Casablanca. tjuoi uu*ll en *olt. en dépit de leur enûssanee «lénio^riiphi'.pie e» d»- l'arrroisse-ui nt de leur consommation |iar habitant, les villes «le la et'ife s< ni d'orev et déjà a s « r é r » «l'être a'iinentée* en eau |Nil:ilik «tans le» meilleures conditions Ju«qu'en 1075, ••t, «l»-s l'entrée en .service «!u barrage sur l'une.1 Kuu-Regreg il ser» fuit face a leurs lu-soin» jusqu'à la fin •lu siècle, élanl entendu nue |r» nouvelle» in'lustries exigent égalem-nt Itraueoup plus d'eau et nu'it est de mémo fait face à leurs besoins comme cela n été le ras lur» de la mls« t-n service du complexe de >afi qui a nérrsslté la création d'un « anal supplémentaire. I.e» tasoln» Industriels ri les itestiins humain» sonl pris rn considéraUon dans Je» plans élaborés auxquels la potitiiue «!«-» birrage» assure toutes b-» garanti-» •te réalisation. 07.2 • «le l'énergie produite nu Ma rcc est d'origine hydraulique, soit 1 077.47'.» mtllionn d» k W h sur 1.615.748 million* de k W h Li pui»sance installée en hydraulique e*t de 351 C22 k\V «oit 67 A r,. Sur ce total. l'essentiel eut fourni par les usine» du bas«in de l'Oum-er-Rebln où est pratiquement concentrée l'actuelle production hy»lro-électrique du Maroc. En télé, viennent les centrale» d'Afourer et île Bin-ei-Outdane. La pre nlére. annexée au barrage d'Ait-Ouarda produit 460 million» d? k W h par an Cest «le loin, la p!u» importante du Maroc. I-a seconde produit 215 million.» de kWh-an. Viennent ensuite le» centrales d'Imfmit (165 million» «le kXVh-ani. de Daourat «95 millions de k\Vh-an). de S Ml* Maachoti <70 millions de k W h - a n i . et de Kasbah Zidania, prés de KarbahTadla (30 millions de kWh-an t. Dans les autres régions on compte In centrale annexée au barrage de Mechra-Klila. qui pourra produire K5 nnllknx de kWh-an. ce que l'on appelle les usines des lacs, celle de Lulla - Takerkoust. prés du barrage Cavagnuc, dans le Haoux 110 millions de kWh-an l et celle d'EI-Kansera (15 millions de k\Vh-ani, puis les u s i n e d'appoint et «le secours : le» deux centrales «Je Fès amont et de F i s aval 115 millions de k\Vb-an). celle <Jo Taounrt sur l'oued Talatnbnt <12 millions de kVVh-am. et celle rie l'oued Lau, prés du barrage d'Ali Thelat (35 million» «le klVh-ani. le» centrales de la Société des Mines d'Aoull i l 6 millions de k\Vh-an i et les petite* usine* indépendantes de C.uercif, Kh"nifra. Immous?'T-desIdu - Outanane Tilloiigult. Zaoula A h a n v i l <250 kW de puissance installé.* au total i. qui. comme les petltes centrales de «ecours de Mekné» «600 k W l et de Taxa «640 k W i vlenn?nt s'ajouter aux 11 grandes «entrâtes et A celle de Mechra Kllla. entrée tout dernièrement en servi« e Mais la politique des liarrages va, U encore, modifier totalement cette situation restée. A cette dernière exception prè.s en et it de 1956 à 1966, et donc répondre aux bewitns d'une consommation d'énergie électrique en croissance de 5 A 7 chaque ann«*e. En effet, les centrales annexées aux barrages «le» Alt-Aadel. de HassanAddakhll. sur le Zlx, de ManswiurE-Jdahbl. sur le Drâa. d- Idri*»-ler. sur l'Innaouène, augmenteront la pubeance installée de 74.000 k W . la portant A environ 128 922 k\V et ht production d'énergie hydro-électrique du 175 millions de k W h la partant A environ 1.252.479 millions de k\Vhan, ceci sans compter les central?» en projet comme celles des barrages Hc T F c r (50 millions «ie k W h - a n prévus I, du barrage de Sldl-Cheho (2110 millions «le k\Vh-an i et du barrage d.* Dechrn el Oued <150 millions de kWh-un |, ni les usine» annexée» aux barrage» du projet Sebou qui doivent voir la production de H00 millions de k\Vh-an dans 30 ans. dont 600 million» de k W h sur le Sebou-Innaouéne. On mesure ainsi les progrès q u i seront accompli». 1 - 37 Les barrages feront «|uaflrii|»lrr le revenu dans les campagnes Le barrage Mohtmmed-V Les grands Périmètre périmètres Superficie irrigable irrigués Ha équipe» Ha •i équiper 70 000 ha 15.500 54.500 240 000 ha 29.000 211.000 18000 52.000 7000 73.000 141.000 ha 75.000 66 000 Tablais! . 24.000 ha 12.000 12.000 Dtaà 25.000 ha 6.000 19.000 loukkos 26 000 ha 3000 25.000 Nekkor 7.000 ha 1.000 6.000 60.000 ha 10 000 50.000 350.000 ha 150.000 200 000 I.0i5.000 ha 326 500 768.500 bor.se -Moulo j y a Charb Doukkala» Haous Tadla . Sou»» el Ma»*a Zones disséminée* îb - ï ' Mechra-Kl tl a) - w 70.000 ha 80.000 ha L.» politique de» barrages n'est qu'un moyen au service du développement Ses fonctions sont de quatre ordre» I n m l n i g e des crues et «lonc protection efficace contre le* inondât ions alimentation en eau des centres, production d'énergie électrique et sur tout irrigation «>t donc développement agricole, ce qui constitue aujourtl'liu la destination principale des gr.ind» barrages. C'est «lonc aux résultats qu'elle aura dans ces quatre domaines que l'on pourra la Juger Mats, d'ores et déjA. ces résulta: sont A la mesure «les eff«irts consentis et des espoirs. Il est désormais cetain que grAce au barrage Hassan A d d n k h l l sur le Ziz cette région ne sera plu» ravagée pa- les eaux «le m ê m e que. grAce au barrage Idriss 1er et A ceux qui le compléteront, on ne verra plus une catastrophe telle que celle de 1963 ou, dans le bassin «b; Scbou. 160.000 ha étalent inondé» Ce premier résultat est d'importance. Ceux atteints en matière d'alimentation en eau «ie» centres urbain H où un plan est en cours pour satls faire les besoins Jtisqu'A l'an 2000. et en matière de production d'énergie électrique qui doit augmenter «considérablement dans le* années A venir pour faire face A une expansion de 5 A 7 • • par an. ne le sont pas moins Mais c'est surtout en matière agricole que les effets «le la politique de» barrages sont le» plus sensible» ; irrigation, mais aussi défen».' «le» sol». putsqu'en absorbant te* rap.des crue» d'orage, les barrages évitent l'éroNlon «le» terre» cultivables et favorisent un reboisement qui fixe les terre». G r Ace aux barrage», le Maroc dispose a u j o u r d ' h u i de 7 grunds pérlmétre» délimités et d'autres »ont en création En effet aux précédents périmètre» du Tadla, «lu Ghnrb, «le lu BasseMoulouya. sont venu» s'ajouter ceux des Atxla-Douhk.ilas et du H a o u z puis les zones d'irrigation du Tafilalet et de Ouarzazate. cependant que IeJ projets Sou»». Loukkos et Scbou doivent voir des zone» privilégiées de développement intégre Ainai, dans la Moulouya où 70.000 hectare» sont irrigable» du fait du barrage Mohamnied-V. 27 600 nouveaux ha seront irrigué» Jusqu'en • AMENAGEMENT DE LA BASSE MOUIOUYA MeiuiA Penné! r* du 800 AHtO CRKANC ftMW*! du QAREB Pfrimitr , <fr» Tftl FF A P4r ,rr\0 I r • <"» / EBffA LEGENDE jvm 1972 et viendront s'ajouter aux 15.600 qui le sont déJA et aux 8 000 ha irrigués par pompage. D a n * le G h a r b . la surélévation du barrage d'E!-Kansera va permettre l'irrigation de 6.000 ha .supplémentaires, soit 36.000 ha. D a n s le Tadlo. 68.000 ha seront totalement irrigués l'année prochaine, dont 16 800 nouveaux dans les Boni-Moussa. et 5.500 nouveaux dans les Bt-niA m l r . D a n s les D o u k k a l a s . a u t o u r du barrage d ' i m f o u t . 16.000 ha sur 21000 sont irrigués ri équipés en conséquence, a u x q u e l s viendront s'ajouter 1.200 ha irrigués p a r aspersion et 4 000 ha par gravité. D a n s le Haouz. 21.000 ha seront irrigués en 1972, soit par un développement des pompages, soit g r â c e au barrage des Ait-Aadel ; dan» le Tafilalet. le barrage du Ziz permettra l'irrigation ré- gulière de 16.R00 h a . dan» la région de O u a r z a z a t c 9 0 0 0 ha seront irrigués en 1972, et 4.000 sur 28 500 le seront dans le Loukko». de m ê m e que 6 000 ha a u t o u r du barrage d ' A r a b a t , dan» la première zone concernant 38.300 ha i r n g a b l r s et 6.000 sur 40.000 dans Is région du Sou»», dont 3 000 a u t o u r du b a r r a g e dr l'oued Massa Mais, en ce domaine, le barrage n'est que le premier effort la» second effort, non moins I m p o r t a n t , concerne le» équipements hydro-agricoles pour lesquels. durant le Plan Q u i n q u e n n a l . l ' E t a t consent un crédit de 523 millions de D H . soit presque a u t a n t que pour l'édification de» barrages Ce» sommes permettent la construction de c a n a u x principaux (154 million» dr D H ) . et de canaux tertiaire» et htei£cr*»«uc toi rost • 9Ai imnc e tOHt 11(iAH,l "AJt je **ict secondaires (252 millions de D H » sur une superficie de 116.800 h a . auxquels viendront s'ajouter 20 000 ha équipés en petite et moyenne h y d r a u l i q u e troisième effort est alors entrepris C est l'équipement Interne de» terre», pour amener l'eau j u s q u ' à l'endroit où elle sera exploitée : après défrichement et remembrement. 105 million» de DH sont ain»i prévu» par le P l a n pour l'équipement de 91 950 h a . C e s t alors que commence la mise en valeur et que se font sentir le* effets «le la construction «les barrages. En effet, sur le* terres irriguées, de nouvelles spéculations agricoles {«ruvent être entreprises, on Intensifie les cultures, on élève les remienients en ayant recour» aux » r m r n c e s sélectionnée* et aux engrais, on accélère le* successions culturales en asso- 1 - )9 • Y ^ . J AMENAGEMENT DU BASSIN •(«ni OE FOUM ER RBIA umw - A ciant cultures cl élevage et on dépasse le stade de l'auto-consommation pour atteindre celui de l'exportation et de l'industrialisation A partir de ce moment, un certain degré île décollage est atteint En effet, les n o u v e l l e s cultures qui produisent beaucoup et rapidement, sont génératrices d'emploi et permettent d'élever le revenu de la population rurale, et. au plan national, ce progrès rural e»t synonyme de croissance en permettant la création d'industries annexes. l'augmentation ûcr exportations et en ouvrant un plus g r a n d m a r c h é industriel. Ce ne «ont pas la vue» de l'esprit puisque la production «'est déjà considérablement diversifiée d m s 1?» périmètre» irrigués. Dans le Tadla. 20.000 ha sont désormais cultivé» en colon (30.000 tonnf-s f a r un de production i. 0.000 ha en betterave 1340.000 tonne» par an de production», 4.500 en luzerne. 3.000 en agrumes et 2.000 en maraîchage t»aru» le périmètre de Sidl-Siimane le» agrumes couvrent 20.000 ha. les betteraves 12.000. le riz 7 000, le coton 1.500 et le» culture» fourragère» M.OJO. I .in- la Boa.-* Moulouya 6.000 ha •ont cultivé» en vigne, 6 0 0 0 en ma- •»U - 1 raîchage. 4.500 en agrume» et 2.000 e:» coton, etc. Les calculs montrent l'accroissement du produit intérieur brut qui en résulté. Ceux menés dan» le cadre du proj:t Scbou pour le» même» spéculation», ris. coton, canne a sucre, agrume», betterave» et pour des assotanent* quadriennaux ou quinquennaux faisant alterner betteraves, céréales, fourrage pâturages, dans une première étape, puis betterave, tournesol, fourrage, ou encore betterave, coton, céréales, fourrage, sont particulièrement révélateur». Ils prouvent en elfet. que. dans une première phase. lorsque l'irrigation est encore circonscrite A un périmètre réduit, le revenu augmente du tien» pul», au fur et à mesure de l'extension de l'irrigation et de l'introduction consécutive de culture» plu» riche*, le même revenu peut quintupler pai rapport a la première phase, et même, dans un- troisième phase doubler pur rapport au revenu de la seconde l>ériodc. E v i d e m m e n t , ceci rentre dans le cadre d'un développement intégié, avec modification des atructur.ji sociale», cl effort» porté» sur l'élevage et le maraîchage. Ma»», dans des endroit;- où les projet» sont do moindre envergure le Loukkos par exemple, le» calculs sont tout aussi probant*. Au terme de l'irrigation de près de 30.000 ha. on parviendra en effet A produire dans cette région 50.000 tonnes de canne a sucre, 2 500 t. de fromage, 350.000 t. d'agrumes. 2 200 t de fibres d'agaves et 4.SOO ha seront cultivé» en the A co moment. le niveau de l'emploi m:ra été multiplié par I et la production a u r a été multipliée par 6 Plus près de nou» dans If temps, se feront »entir les effets du barrage du Ziz. où la valeur de la production agricole sera multipliée par trois, ceci sans compter le 4 effets bénéfiques annexes »ur les transports, les I<al»on:i de toute» sortes et le tourisme. On mesure donc l'Immense Intérêt de l'oruvre entreprise, auquel il faut ajouter la notion nouvelle d'eau g 1rantie, et le» modifications de la mentalité paysanne qui résultent de toutes ces transformations. Certes, le» barrage» ne sont qu'un des moyen» de cette mise en valeur globale, mal» ils en «ont le moyen premier et primordial AGENCE EXCLUSIVE P O U R LE MAROC CIDAPA 4 9 R u t des Ouled Ziane TEL bernard CASABLANCA m 732 91 - 792-16 C O m p r O S S O l i l ' S LA GAMME DE COMPRESSEURS DE TRAVAUX P U B L I C S ET B A T I M E N T électriques ch transport de ciment ch La marocanité des associations Dr plu* on plu* fréquemment durant ce* dernier* temps, le* colonnes de li p>esse retentissent de polémique» sur le potnt de savoir *t telle ou telle association, qui *e dit marocaine, l'est effectivement U «'agit le plu» souvent d'associations culturelle* de langue française au sein desquelles voisinent Marocains et Etrangers. Le contenu de ces polémiques révêle une méconnaissance profonde, dans le public. de la lettre et de l'esprit de la législation murocaine relative aux associations et plu» particulièrement du dahir 1-58-376 du 15 novembre 1958. A en croire les auteur» de ces polémiques. Il existerait au Maroc un certain nombre d'association» dans lesquelles le» dirigeant» étranger» soucieux de se mettre en régie avec ce qu'ils croient être la loi, sans perdre pour uulnnt Je contrôle effectif du groupement, auraient pris un certain nombre de précaution» apparente.! : insertion du terme marocain > diin* le nom et In forme »tatut;.ire de l'association, nomination au sein du c o m i t é directeur d'un président marocain acceptant d'assumer de simples fonctions de représentation. Ces pratiques, si elle* existent, sont mauvaises, sur les plan» de la morale et de l'efficacité. Elle* témoignent d'un m a n q u e de respect à l'égard des adhérents de ces asxoclntlons nux suffrages desquels, dans les assemblées générales, on propose des artifices Elle» entraînent une dévalorisation d.*s fonctions dirigeantes, écartelées entre les dirigeants de fait et les dirigeants de droit Elles reposant enfin sur deux graves erreurs d'Interprétation du dahir du 15 novembre 1958. PREMIERE ERREUR: POSSIBILITE D'UNE DE MAROCANITE par Christian Ducomte droit 42 - 1 APPARENCE Le dalitr du 15 novembre 1958. en son article 21. définit de façon très précise la m a r o c a n i t é de* associations. P o u r être Marocaine, une association doit remplir ensemble les trois conditions suivantes : avoir son siège au Maroc ; avoir p a r m i se* membres une majorité absolue de Marocains ; n'avoir aucun étranger, ni au sein du conseil d'administration <communément n o m m é comité directeur), ni parmi les personnes exerçant en fait une fonction de direction sans appartenir au conseil d'administration. Si une seule de ces conditions fait défaut, l'association est réputée étrangère, quelle que soit la forme sous laquelle elle peut se dissimuler Les artifices dont || était question plus haut sont donc sans valeur Juridique. DEUXIEME ERREUR: OBLIGATION LEGALE DE LA M A R O C A N I T E Le dahir du 15 novembre 1958 n'Impose en aucune de se» disposition* lu marocanité obligatoire de* négociation*. Il existe certes des différences légale* entre le* association* marocaines et les associatli-ns étrangères. mats ces différence* ne limitent point la capacité des secondes A accomplir en cours d'existence les actes courants de gestion. Elles tendent seulement A assurer sur elle* un contrôle plu* étroit du gouvernement et de se* représentants locaux, ce qui est légitime. Quelle* .iont donc ces différences 7 Tout d'abord le* associai Ion* étrangères sont tenues, conformément aux articles 5. 7. 23 et 27 du clahlr (et alors que ce* formullté* sont facultatives pour les associations marocaines). «le déclarer leur constitution en déposant au parquet du tribunal régional et au siège de l'autorité administrative locale un certain nombre de documents, et notamment leurs statuts, la liste de leurs succursale* et la liste de leur conseil «l'administration. Elles sont également tenues de déclarer dans les mêmes formes tou» changements apporté* p.ir la suite & ces éléments (modification des statuts ou de la composition du conseil d'administration, ouverture ou fermeture d'une succursale, etc l './association ne peut se former tant que les déclarations initiales n'ont pas été faites En cas d'infraction. le tribunal régional, A la requête du ministère public ou «le tout intéressé, peut prononcer la dissolution de l'association et m ê m e ordonner, en attendant la fin de l'Instance, la fermeture des locaux et l'interdiction des réunions En second lieu, d a n * les trois mois de la date du récépissé de la déclaration Initiale, le gouvernement peut, conformément aux articles 2-4 et 26. s'opposer à la constitution d'une association étrangère. Cette dernière ne peut commencer A accomplir «les actes de fonctionnement qu'A l'expiration du délai «le trot* moi* écoule sans opposition gouvernementale A sa constitution De même, le gouvernement peut s'oppoi>er, dan* les trois mois de la date du récépissé d'une déclaration modiflcstive, A toute modification dans le* atatuts et dan» le personnel dirigeant et A la création de toutes nouvelles succursales. En troisième lieu, conformément A l'article 22. les gouverneurs peuvent A toute époque inviter les dirigeants des associations dont ils pensent qu'elles peuvent être étrangères A fournir, dans le délai d'un mois, des | renseignement* sur le »lèj;e auquel ce* associât ion « SP rattachent. sur leur objet, sur In nationalité «te leurs membres. île leurs administrateurs et de leurs dirigeant* de fait. lie* peines correctionnelles sanctionnent l'absence de réponse ou les réponses mensongères. En quatrième lieu, les unions ou fédérations d'association» étrangères doivent être autorisées au préalable par décret, conformément & l'article 26 En dernier lieu, conformément aux articles 3. 7 et 27. les associât ions étrangères peuvent être, non seulement dissoutes comme toutes le* associations par Jugement du tribunal régional A la requête du ministère public ou de tout Intéressé, pour cause ou objet illicite, contraire aux bonnes mœurs ou avant pour but de porter atteinte A l'intégrité du territoire national ou A la forme monarchique de l'Etat, mais encore dissoute* par décret pour de simples considérations d'ordre public Ces diversrs mesures ne sont pas plus rigoureuses que celles qui existent dans le* autres psys. Elle* visent surtout les association* étrangères susceptibles de poursuivre clandestinement de* menées contraires A l'ordre public, m u * ne peuvent en aucune manière gêner les associations paisible* et notamment les association* culturelle*. UN LES CAS PARTICULIER: ASSOCIATIONS SUBVENTIONNEES La loi n'impose nullement, nous l'avons vu. In marocanité de* association*. Le gouvernement marocain est par contre tout à fait libre de subventionner qui lui plaît et notamment de déclarer qu'il ne subventionnera telle association lorsque celle-ci sera devenue marocaine au sens légal du terme. L'association peut, quant A elle, choisir de conserver sa forme étrangère et de se passer de la subvention. Il peut arriver aussi qu'elle ne puisse matériellement pa* se marocani*er. par exemple lorsque son objet rend impossible ou très difficile le recrutement par elle d'une majorité absolue d'adhérents marocain*. Si l'association peut se marocantscr et si elle accepte de le faire afin d'obtenir la subvention, l'opération s'analyse ici en une espèce de contrat librement conclu entre celui qui promet une libéralité sous condition et celui qui se met en position de recevoir cette libéralité UN PROBLEME EPINEUX: L E L E C T O R A T ET DES ADHERENTS L'ELIGIBILITE MINEURS I>ans un certain nombre d'associations. notamment culturelle*, le* Marocains possèdent la nvijorité sbsolue au sein île* adhérent* mine irs cependant que le* étranger* possèdent la majorité absolue au sein de* adhérent* majeurs De plus, le* adhérents mineurs sont parfois plus nombreux que le* adhérents majeurs. Cette situation de fait rend épineux le problème de l'éleetorat et de l'éligibilité de* adhérents mineur*. Conformément A l'article premier du dahir du 15 novembre 1958. l'association e*t une convention civile régie par les principes généraux du droit applicable aux contrat* et ohllgitton» Conformément aux article* 2 et 3 du code de» obligations et contrat*, une déclaration dt* volonté «usceptlble de produire de» effets juridique* n'est valable que si celui qui la fait possède la capacité de s'obliger, cette capacité civile résultant, pour chaque individu, de la loi qui régit *on statut personnel. En droit mumilman marocain, par exemple, le mineur, c'est -A-dtre la personne n'ayant pa* atteint l'Age de vingt-et-une années grégoriennes révolue*. ne possède pas pleine capacité pour exercer se* droit* civils, conformément aux articles 133 et 137 du code du statut personnel et de* successions. Au-dessous de douze an* révolus, son incapacité est absolue conformément aux article* 134. 138 e*. 139 du même code Au-dessus de douze an» révolus, le mineur peut accomplir de* actes A titre onéreux lot l'adhésion A une association en est un. puisqu'elle entraîne obligation do payer une cotisation) A condition que son tuteur les ratifie. Au-dessus de quinze an» révolus, le mineur peut obtenir de son tuteur, après autorisation du Juge, une émancipation qui lui confère pleine capacité dan* la limite de l'autorisation reçue. De* dispositions analogues dans leur esprit, mai* différentes dans leur» modalités do détail, existent en droit marocain Israélite, en droit français, etc. etc. Si l'on veut appliquer strictement la loi. Il faut donc admettre que le mineur non émancipé ne peut, sans l'agrément de son représentant légal, adhérer A une association, ni A plus forte raison prendre pai vote des décisions quant nu choix de* administrateurs appelés A gérer les biens de l'association, ni A plus forte raison encore siéger avec voix déllbérative au sein du conseil d'administration L'agrément du représentant légal ne peut être général et doit être donné acte par acte et d'une manière détaillée. Les statuts des associations ne peuvent en aucune manière déroger A ce» règle* essentielle* du droit Il est, certes, concevable que ce* régies soient appliquées do façon tré* souple, en pratique, pour ce qui concerne les adhésion* des mineurs, car l'adhésion n'engage celui qui la donne qu'au paiement d'une cotisation souvent minime II convient, par contre, d'appliquer ce» règle* .strictement pour ce qui conrernr les décisions susceptible* d'avoir des répercussions sur la gestion de* biens do l'association. Autant dire que le* mineur» non émancipé* ne disposent dans les association*. à titre personnel, d'aucun droit de vote et «l'aucune éligibilité Le* représentants légaux (pères, tuteurs. etc.i peuvent néanmoins, A condition «le justifier de leur qualité exercer ces droits A lu place des mineurs qu'ils représentent. c'est-A-dire voter dans le» assemblées générales, poser leur candidature au conseil d'admini*t ration et «léger comme admlniatrateurs. Dan» la plupart des associations, le» restrictions légale* apportée* A l'exercice de* droits «les mineurs se trouvent compenRées par une diminution des tarif» de* cotisation* qui leur sont applicables, par rapport aux cotisation» applicable." aux adhérents majeurs. EN CONCLUSION. QUELQUES REMARQUES DE BONS SENS l<es étrange™ ont. dans tout pays le droit naturel de se grouper entre eux pour développer ensemble leur culture propre, telle qu'il* la conçoivent. Nul ne songerait a s'offusquer «le la création dan» un pays étranger d'une association do Marocain* amateurs <le mimique nndalou*e. Dan* les associations culturelles où voisinent marocain* et étrangers, le» droit» d'électoral ot «l'éligibilité ne peuvent qu'être égaux pour tous les adhérents majeurs, putsqu'sussl bien leurs obligations sont égales lors du paiement «tes cotisations. Le choix de* dirigeants, l'orientation culturelle «les activité* sociales doivent résulter du libre jeu des majorités au sein de l'assemblée générale puis du comité directeur. Le premier critère, pour l'électeur, du choix «l'un dirigeant doit être l'aptitude de ce dernier A assumer ses fonctions culture, dévouement, sens de l'organisation I<e critère de nationalité. s'il intervient, ne doit passer qu'en second lieu : A aptitude égale, mieux vaut choisir un Marocain plutôt qu'un étranger, ne seraitce que par déférence pour le pays d'accueil. On c*t presque gêné d'avoir à rappeler cela. En 10 ans, la B.N.D.E. a permis la réalisation de deux milliards de DH d'investissements et a agréé 568 opérations pour 815 millions de DH C est un bilan très satisf autant que la R N D K. peut dresser pour son 10' anniversaire qu'elle célèbre cette année Elle a. en effet, en 10 ans acquis une place dr premier plan dans l'économie marocaine, par ses prêts, ses participations, ses concours et ses études, en agréant 568 opérations pour un montant de 815 millions de DH qui ont permis la réalisation de 2 milliards de DH d investissements. soit un effet multiplicateur de 2.5. Les crédits directs qu'elle a accordés représentent A eux seuls 326 millions de DH et ont permis plus d'un milliard de DH d'investissement, provoquant ainsi un effet multiplicateur de 3. Il faut encore souligner que tes crédits directs et indirects, les prêts, les participations, en un mot toutes les activités de la B . N . D . E se caractérisent. au fil des années, tant en nature qu'en nombre, par une meilleure a d a p t a i u » . à l'économie marocaine, comme le prouve d ailleurs le bilan que sun conseil d'administration vient <ie dresser pour 196*. Au cours de l'année écoulée, la B.N DE a agréé 6 3 opérations pour 108 105.000 D H . dont 64 175.000 DH d- prêts directs, ce qui représente le plus haut niveau atteint dans ce domaine depuis la création de la banque, et 39 230 000 DH de crédits a moyen terme réescomptâmes O s crédits ont été surtout attribués a u * secteurs de l'hOtellenr et des industries alimentaires, qui ont représente respectivement 44.9 «. et 32,3 '.i des interventions de 1a Banque, alors que celies-ci étaient dominées durant les années 1965. 1966. et 1967 par le secteur textile. Une meilleure répartition est donc enregistrée. On note également un accroissement de lu valeur unitaire des crédits directs qui s'est élevée en 196» A 1,78 millions «le D H . contre 1.2 en 1967 et 1.4 en 1966 P a r ailleurs, en 1968. In B .N' D E n'est intervenue «tans le secteur public que pour lu sucrerie «le Beni-Mellal «crédit A moyen terme réescomptable de 25 millions de D H i , réservant donc l'essentiel de ses concours au secteur privé Au surplus, ceux-ci se sont diversifiés en application de la politique de décentralisation. puisque la part relative de la région de Casablanca, qui demeure néanmoins orepon«lerante. est passée de 21.54 'i en 1967 A 18.5 *. en 196». Autre évolution notable, les affaires A capital marocain majoritaire ont représenté en 1968, 57.4 «,'r «les Interventions de la B.N D E. pour un montant de 62 110.000 DH (38 opérations! Dans l'ensemble des activités «le la B N D E.. 62.5 ont concerné des affaires A capital majoritaire marocain Au titre «les prêts, la B N I) E. a accordé en 1968. 66 626 000 DH contre 43 millions de DH en 1967. ce qui slgnlfir que son concours est de plu* en plus sollicité préalablement A la mise en exécution des projets d'investissement, surtout dans I? domaine hôtelier, puisque le montant de ses engagements vis-A-vis du CI.H 196» a atteint 27.750.00O D H . en Et si la B N . D E a pu exprimer toute la satisfaction qu'elle ressmt devant la marche des sociétés qui ont bénéficié de ses prêts, cette satisfaction n'est pas moins gran«lc pour les établissements financiers, industriels et touristiques auxquels elle participe directement Ces établissements v»nt tous en voie d'expansion et cela est particulièrement net dans le domaine touristique, qui a enregistré en 196» une progression «le 16 Er effet, la C E T . envisage la création de 400 lits supplémentaires dan* le village de Malabat a en 1969 lai S I M. construit un hôtel «1e 432 lits A Marrakech Le C l u b Méditerranée porte de 1 000 A 1.200 lits la capacité de son village d'AI-Horneica. La So madel a commencé la construction de «leux villages A M Dtq, a conclu une convention pour la création d'un centre de thalassothérapie A A g a d i r , qui doit entrer en fonctionnement fin 1970 et vient de coimtltuer une société algénvinarocainc pour la réalisation de plusieurs ensembles touristiques, notamment A Suidia Et. en 1969 la B N D E «tans le cadre de la promotion de nouvelles affaires, a réalisé, en collaboration élro.te avec les services ministériels e' des bureaux spécialisés, d'importantes études relatives aux secteurs agro-industriels des huiles, des aliments pour le bétail, des produits laitiers, des panneaux de bois, des Industries textiles, des emballages. du verre creux, et du tourisme, notamment un plan d'aménagement des sites touristiques dans le Nord du Royaume. Tout ceci est g a r a n t d'un bilan 1969 qui ne le cédera en rien au bilan 196* Kn effet, selon des chiffres arrêtés au 20 j u i n dernier, l'ensemble des Interventions envisagées atteint 209,5 million* de OH pour l'année en cours, dont 173.2 sous forme de concours directs et les opérations de prêts doivent enreg.strer une progression semblable. Pour y faire face, la B N - D . E . utillsrra les droits de tirage qui lui ont été accordés par In R I R D. lors de l'accord de prêt «le 17.5 millions de dollars, signé le 13 mai 1966 et de l'accord de prêt de 15 million» de dollars signé le 14 novembre 196» D'autres négociations ont d'ailleurs été engagées en m a l 1969 avec la B.I.R.D. et d'autres institutions de crédit, pour obtenir les ressources suffisantes destinées à faire face aux demandes de concours en expansion de la période 1969-1972 Ainsi, la R N . D . E . avec le renforcement et la formation continus de ses cadres, l'évolution de ses méthodes d'évaluation au contact des expériences étrangères les plus modernes et les plus efficaces, peut s'enorgueillir d'une confiance accrue mise en elle p s r tous ses clients et créanciers, l-tt réputation dont elle jouit sur le plan international lui permet, en outre. de jouer sur le plan national. 1.- rôle qui est le sien d'instrument efficace au service de l'expansion de l'économie. Le séminaire sur la gestion des entreprises organisé par la B. N.D. E. A l'occa%i«»n de <um anniversaire, la B . N . O.K. a organisé A I ta bat. du 2X m a l au 19 j u i n , un séminaire sur la gestion «les entreprises oour clients et ses «mires. «|Ul a été dirige par «b-iix professeurs «V Harvard Business <srh«M»l, M M . 4aek Keynohls et KIIIII Charan. Cette université américaine se distingue. en effet, par ses procédés d'enseignement très moderne*, sur la gestl«»n des entreprises, les relations humaines, 1rs te»iinlques de direction. de m a r c h é et de production, pr«M-é«lés basés sur les «îlseuss|«uis en groupe el la • méthode des éliuh-s tle cas ». Ce avee séminaire la s'est également participation du tenu professeur < iiedlv A y a r i . doyen de la l'at iillé de Droit «le Tunis, de M. Bussery, diree t r u r «lu département ée«»nomlr Industrh'Ue à S e m a - International. I'aris, «le M. Itoris K v g r a f o f f . directeur «lu «lépartenient «te nerfectionneruent du m ê m e organisme et «le M. Ivreuier dr I.» s«Hiélé Financière Internationale. Iles sujets tris line les technl«|Ues d'analvse. «le l'ar-tualisation, du ront teneflt, du cash flovv. «les effets ln«lireets ( M , \>.irli, l'évaluation «l«-s projets «l'invt-stlsseim-iil. Ie«ir réalisati«.n et leur contrôle ( M . Bussery), les te« hniques ••'anal.Vse tlii.irielére ( M . Ile.vnohlsl, l'exploitation '.'«-S entreprises ( M . < h a r a n ) . !e contrôle «le» Investissements (M K r e u t e r ) . le rèle «l«-s dirigeants d'entreprises ( M . K v g r a f o f f ) ont été ahor«les au cours «le séantes «le travail très complétés et très animées «lont la tenue et la qualité ont fait honneur A la It V I » h 2-45 • Abdelkabir Khatibi : VOLVO la jeunesse est un espoir conditionné L*- » ;«••>/. >71 de la jniAeiir sont plu « que i . i m j u ./ T ordre du jour qui n ébranlé fEûirope La cri»<" l'an dernier poursuit mdii de manière te **r.is-ioc-:nte i trouer* le monde et rerët de» caractère* particuliers dans ilevdoppf* Comment phénomène' demande le* etpfinuer C'est <e à M sociologue n- p>igs que MUT m 'HMis Abde'kabir tel di-cn Kl*hb* en 1018 a El-j.ni «la l> recteur de r Institut de Sociologie .i Rabéf ***** i ^ et rédacteur en chef "Ole Economique et Social <lu î^ • 1 A -AÙ Khattbi a écrit en un bilan de la du Bulletin Maroc. a Robot 1067. uxiologte au Morcv r- lait paratlrt en 1968 a Part*, au* Ed< r»o»M MaspfO une étude sur le roman maghrébin » Il preiMte qu'un ronuri 1 nuntenant un estai en sur nàme tempi le» classe» *ocio'c i aii Maroc 60 years exper>ence ot manne engme production Distributeur Exclusif: STAR AUTO 88. boulovard Lalla-Yacout Téléphone: 799 61/62 — CASABLANCA •Ki - 1 interview On assiste actuellement à un» crin» de la i»un»»s* qui atteint tous les pays sans exception. •!. surtout tous les types de société. Quelles rous en semblent être les raisons prolondes ? Chaque la;» qu'un mouvement wcial s» manilette ave.- v i o l e n c e la conscience de l'homme vacille et l'on attend avec angoisse l'arrivée do catastrophes Pour dépasse: l'actualité événementielle au niveau ds lanolyse i! faut « n o y e r d- déceler les déséquilibre? les plus luients que seus-entendrr.t >5 structures sociales Faute de cela les catastrophe» et le» explosions arriver!' par les chemins les plus inattendus et les méthodes le» plut inédite» Aucune société n est capable — que: q u e n dise Marcuse — de mettre au point un système. pouvant intégrer c- ur* manière irréversible tout»» contes toticdes tvyt'éme» étab!:» Aucune ioci/te r. est ~apab;e d'èv:ter la :-aqiIité <Hes ir.etitutior.» et dos valeur» trôn •» quand elle» ont la peau apparcmrsent coriace Reg irdez la société américain» et pet. ie: un peu a celte machine cyberr.èt ^ue que sont les Etats-Unis, ot qui po r luir set désordres interne*, impose c- monde ca iolle volonté de pu.sL'homme s'entéte à croire a l'éternité de se» oeuvres ot il suilit de la moindre ense pour qu'il sombre dura > désarroi C'est cet aflolcmnr.t un peu ''triBoire et pitoyable quo ressentent maintenant Je* Européen» devant liru/s oniant» qui leur jettent a la téte les cadavres de leurs croyance» d'. leurr valeurs Et une de ces valeurs c est qi ». trè* lét. !a plupart de» sociétés ont onctlonné et fonctionnent encore tous une double différenciation une différenciation par à i c : (ou par jénérations) ot une différenciation par ioies le ne parle pas, pour Jo momer.t iu problème de la stratification par claixe» sociale* L homme «adulte* a jeté dans 1 irresponsabilité le» entant» lo» jeunes et les iemmes C était quand même un peu trop L'homme mineur, la femme sont det étro» partiels, fragmentaires lit-s dans lirresponsabilito Et U est atroce de devoir diro qu'a la limite J n'y a pas de bons parents dan* le système d'autorité lamiliaîo Les êtres partiels se perdent dans le rythme cyclique do la famille, et de la société Entre les deux, lo rercl® est ferm< Lo* sociétés de classe renforcent la base autoritaire et la famille perpétue a son tour la double différenciation dont je parle Il n y a que les utopistes comme Foune r ou un psychanalyste aster curieux comme Heich. qui ont osé aborder de front le problème U* disent en substance que le* sociétés auto:;- e 'M >4 y Û' taire» trouvent leur base idéoîcgique dans la famille Mai» évidemment leur v.s.on du monde demeure une image laéale débordant le débat actuol entre systomr-. sociaux. entre capitalisme «t soewilisme par exemple Le» socialistes ont abordé ce problème au niveau de» repport* de production mair pas enrorc au niveau de la famille qui perpétue le système autoritaire et qui Jabrique à sa manière de*, idéologie concervatrices Peur tno résume: du»or.c que la crise profonde de la jeunesse me parait provenir er. premier lieu d'une prolcr.de rupture dans le fonctionnement du s y» témo de valeurs relatif à l'autorité familiale Le» jeunes ne croient plut à la notion • d'adulte. à sa légitimité. parce que SOUt couvert det valeur» de la raison et de la responsabilité que cet odult«* croit ûtte son apanage il se donne lo droit d'être â la lo't maître de sa tamille et maitrde la société Q u e constatent ces jeune» qui se révoltent ' Quand tir antvrnt à échapper 6 l'emprise de la lamilie. ils retrouvent do» systèmes d autorité parallèles incarnés â plusieurs niveaux Dire que la rovolte de la louncise est «ne révolte contre le père est un peu trop simpliste Depuis Freud on veut ••op répandre le complexe «dipier. Au delà de ce problême c'e*t la remise en couse de tout système d'autorité «t de la diilérenclation par âge D'où l'allure anarchiste de certains mouvement» de '«une» qui, croyant déborder la sonété de classes veulent détruire toutes les institution» ox.stanfes Lcr* s.tuolionnl*te» p a r exemple, te donnent bonne conscience Peuvent-ils Installer de: Oott de libortè dans do» aociétéa de classes 7 Comme d'habitude, le apontanéisne en poiltique ne mèr.e qu'à l'aventure et jo ne suis pas loin de croire que i'ospo;: do transformer lo monde a lut. car ce sont de» prison» nouvelles qu'ils forgent do leurs psopre; maint Heureusement d'autres mouvements de eu- ne» beaucoup plus importants ont compris la coule voie possible que la contestation n'a de chance de réussir rée iar.n une lutte de j qu re a sur le plan stratégiqun tl ne faut par. oublier quo len nouvelle» générations arrivées récomment à i'Untvor&ité française sont nées autour de» années SO et qu'elles ont grandi •ou» la protection du gaullisme gardien de l'idéologie patnarcale et de la société bcuigeotso En dépit de *a structure archaïque l'Université fnnçaise no pouvait donc que labnquer des contestataire» virtuols A travers elle c'est la société tout» entière qui doute d'elle-même, do ses vaîsurs et de ses institutions Ceci dit. il ne faut pas exagérer l'importance do» mouvement» étudiants et do la i«uin«tee U faut renvoyer à la position de la leunesse dans Jo rapport de production, dan» h- système des clostes. ot es&ayer do voir quelle est ta force réelle de cet mouvement* Il y a. Je pente une conception qui n« résiste pas à l'analyse, c'ott de peruer quo la jeunesse forme une claiso sociale (nationale ot internationale) mue pa- la même communauté «t le même idéal, bref que la jeunesse pourrait presque on quelque »orte remplacer lr prolétariat au siècle demior En fait mémo si ello a quelque» préoccupations commune», la :ounot*« a une position objective dans la stratilleatian tonale ot selon le système social Objectivement. le» étudiant» français »ont pour la pluparl issut de la bourgeoisie et de» classes moyenne» ils. ne peuvont briser magiquement cette utuanon quelle quo soit leur idéologio explicite. Certes, cela ne suilit pas pour limiter Ftmportance de la leunotse. mai» le; intellectuel» — jeune» ou moins jeune» - ont souvent l'innocence de te : lasse» croire situés au-dettua d'être le flambeau de» sociétés Q u i peut mo démontrer qu'ils ne sont pas en train, eux aussi de défendre leur privilège de classe, c'est-â diro le privilège d'être la conscience du monde > Cest pourquoi il laut placer cetto rupture dans le système de. valeurs dont ;o parlai» tout à l'heure et dar: son cadre objectif On verra bien si la société françaire e«t capable d'iutégrar les Joune» en modernisant les structure» socio-économiques et en mettant au po<nt une polttiquo telle que ce groupe moteur q u ' c J la jeunesse no puisse pa» aggraver lo conflit dos dossci, oo : . au contraire elle renforcera de plus en plus -a machine répressive «ur ces mouvomonts de contestation Er. tous cas, la contestation n'a de portée qu'organisée polit, quemont La jeunesse est certes un espoir un grand espoir, mais un espoir conditionné 1 - *7 «M PLONGEURS SOUS-MARINS ! sous-dévoloppos. el lesquels 9 Certainement mais lotit d'abord, di s e n qu'il vaut m:?ux éviter l-mplc <ie -ette nonan de pays tous dovoiappés. dans laquell* on r.'ît toutes sortes do système', culturels Ces se létfca or en commun d être durmnées d'une manière ou d'une autre (sauf quelquer. rares exceptions! d'être en général oonivre» é~or:omiïjuo;nenl et do n ôtre pes industrialisée; Il vaut donc mi»u« parler d- pays dominés ou do cÙJfartm marginales rou* le* M\TKKIK!> lis plu> km i:\rs En Europe; depuis quelque letnpo. de t. ; eu nés ont ommen é par refuser d'ûtre comrr.i- leurs pérei. e'esî-à-dire des êtres bien propre:., maniaques de l'ordre. croyant surtout à la valour du travail productif. des êtres prisonniers de la misere des loirirs soporifiques inntalUr. dans los limites d un quohdior. bourgeo.s. * lui-même manipule par un ya»'e système répressif les pins KOB1 ^ r t s 1rs plus S I l<S i\ spimm:ciiMoiK COUSTKAl - - TVKZAN CAGNAN 371. rue Mostuphit-FJ-MuAnl — Téléphuue : 620-€H Un attelage S A V l O Z pour Pensez-vous que cette crise présente des caractéristiques différente» dans les pays chaque véhicule Lr révolte des bootnik* par exomplc a été d'abord lo refus do ces ralotirr. mais leur comportement répond er. déiinttvn à une image inverse du système des valeur» qu'ils remettant L*.i beatmka ont ;aué un certain rôle celui d'avoir jeté le doute sur 1er. va.turs 1-.T. plut intimes du monde bourgeon Mais celui qui reste b*?a'nik toute sa vie ressemble à un mystique qui se coupe du monde Les autre: mouvotnentB ie jeunes, plus ou moir.politisés (d ce propar. les étudiants ouest-allemands de gauche w n ' les plut avancé» mats apparemment le» plus isoles), non leulement reiottont lu sonété actuelle mais voutont prendre er. charge l'avenir Mai* corarr.r ;e l'ai dit. ils ont tendance à privilégier lour roio Les jeune» qui ont lait mai n étaient pan politisés, sauf quelques groupt-t moteurs C e s ' maintenant alors que l'Université on tant qu'institution a craqué alors que Je système tépreisil lui touche phy.iquemenf qu'il:, corr..- ~r.ccnt réellement à prendre con-- once d.- i ampleur du eu DISTRIBUTEUR P O U R LE M A R O C Manufacture Marocaine îles Ressorts (il I L L O T T E 98. ru« dlim - C A S A B L A N C A . T é l . : 413-28 ot 414-54 Une différer;1 e donc qui w m b l o prévaloir dans les pays dominés ot lo cultures marginale- c'en que la contestation dos faunes parait plut politique, elle se Situo d'emblée dar.j le codro syndical et politique c'.'.o eat rarement pansée par le biais de la libération aosuollo. par exemple 11 ost cunoux de constator qu'il a fallu les événements ds mai pour que les responsables africains se mettent à parler de réformes universitaires Mais, comme on sait, l'histoire ne o<- répète paiSi nous essayons do résoudre nos problèmes au rythme des sociétés différentes nous ne faisons que plaquer des achèm Ji estoriouro, inopérant*. sur notre propre realito. ffi'lliftn qi o p de l'an à bloquer de* plu» .a de ce problème dt' genè _ m us un carocW-o de classes. os» elle-même souvent un éleetil. et ce sont évidotnnt lot piut rv plus TU qui arrive lants et à le > réseaux far la rigiditc puitïar. o. il y a des .a vieux, quil OT'ODG Vous ave» parlé do la jeunesse dan* certains pays européens el africains. Que pensez vous de la jounosse dans les pays socialistes? .tous sommes mal inlormés sur l'évolution de la stratiiication sociale dans cvs pays et sur la position de la jeunesse Cependant, dan» les pays nociolistes européens, il y a une formation éducative ot technologique trio large, étendue à toutes les couches sociales Us enfants de la classe ouvrière deviennent aussi techniciens médecins n lellcrtuols. etc M o u l'ancienne gé nération qui c le pouvoir, q u i a vécu sous le signe du stalinisme et est formée d'anciens militants ayant participé activement à la construction du socialisme, semble de plus en plu» en perte de vitesse. Les vieux militaires sont devenus des bureaucrates garants do l'ordre ot enfermée dan» le théorismo schématique 11 semblo que la stratilicotion ce la soc.été socialiste européenne est en train de changer, par le gonflement des elfoctifs étudiants ot de» cadres techniques qui veulent louer un rôîe politique plus important Ce phénomène dépasse celui dont on parle à propoï du rélo de l'armée ©n U R S S par exemple Si l'on prend le oas do la Chine. Mao Tsé-Toung a fait In !>»iim--.-a <4nn« lr* rAvnltiline. ...li...-Il lois qu« # 1 Le but c ' e s t la performance IMPORTATEUR EXCLUSIF: CENTRE AUTO ?A* boulevard Moulav-Irmael TeW p h o n e : 448-55/56 — CASABLANCA M o q u c t t e z vous chez un s p e c ia I i s t e du r e v e t e m e n t sol e t m u r A p o r t i r d e 20 O M Coco • Sisal Moquettes - S«drryl Saintsol Feutre - Nylon l^ilne . Gerflex • Itiilsoumie l'apier peint - Décoration TIAF - DECORSOL: 27 n i a Et-Bot 442 « Magasin d'Expo ûtion : S. b d Lo ;.:i-Yacouî T- 1 203 CASABLANCA 1 - 49 l'on assiste a un phénomène d'une telle a n p ! r u r don* lo lutt© idéologique Comme la Chine reste ir.intelligle pour l'Occident on a tendance, don» ce* poyt. à présenter los 7K5 mllions do Chinois comme des masses h-, «ter .que* accroupies devant leur idole Certes. I* culte de la person• .raii'- et' toujr ;r or.ilarmchlo Mais Mao n'est pas éternel, et il laut trouver d autres explications pour voir plut la Chine après avoir pris à l'Occident le 'p-hnoloTjo ei son idéologie marxistj s'est repliée sur elle-même pour se or.tolider puis entrer dans la mondialitè au moment choisi L'universalité d'aujourd'hui ne l'intéresse pas DJ- est perdento dans l'affaire Par ailleurs le aroupe de Mao Taé-Toung s'est aperçu qu'uno classe bureaucratique et tnlfllcrtuelle («n partie dongine bourgeoise) est on train d accaparer 1 appareil do l'Etat En mettant en lioc la eunesso il entendait démystifier le bureaucratisée l'intellectualisme La révolution culturelle est une lutte contre lo différenciation sociale mais tôt ou tard l'Isolement de lo "hir.e risque de produire des distorsions interr.es inattendues La {onction de la jeunes*» dans !e !L l o t i s s e chinois est d'être :e moteu* i u n e révolution permanente do bloquer )a constitution d'élites apénalic r i dans la gestion de la société évidemment, ceci est 1» point de vue ;en Chinois qu'il faudrait confronter à la situation ob.octive dd la stratifica tion sariaîe Quant a C u b a la jeunesse y .oue un rdle important, qui va du travail volontaire dans le: champs. (usqu'à la milice et qui est désormais assez connu Si on connaît, relativement, le* implications économique* et sociales do la périodo do Uansition que nous vivons actuellement, q u e l l e vous somble être à col égard, la problématiquo de la culture nationale ? Dans quelle mesure la culture nationale est-elle pertinente ' La question et' aisée Tant que nos cultures sont déterminées par i m p a c t unpénahste. nous ne pouvons pas liquider le problème Nous sommes incapables d'en trer maintenant dans la mor.dialité dans l'universalité qui e»t évtdearr.en' celle de l'Occident Faisons cependant attention Si l'on veut dire par culture nationale un éto* de fait dans ce cas, il vaut mioux utiliser un autre terne Si l'or. parle aloro do la culture nationale «n tant quo protêt historique, dans ce cas ello devient ob;et de lutte des clo*sex ot d'idéologies La manipulation de la •*uiture nationale par îa bourgeoisie ne doit pas irotrpor tout mouvement progressiste devra lutter contre cotte man i p u l a t o n et so devra d* lair* ur.« critique la plus radicale pca-.ible d?s idéologies de domination Prencr par oxompte la llttératuro arabe et le rociari en particulier qui est du modèle esthétique importe de l'Occident Or, il charr.e les valeurs les plu* :ntimes de la culture bourgeoise occidentale flous continuons donc à è a l r avec uns écriture aiiénée Touto» las catégories, lormes, contenu style genr« orgar.-.saticn spatiale el temporelle du tomps sont marqué»*» idéologique • ment La fonction de lécrivair. véntoblc est très a:ilicile Die «io-.t être radicale et à tous !ca ruveaux Voici un exemple d'un type d'aliénation subtile celle relative à la création littéraire Une culture nationale n'a d'intérêt créateur que si elle est à la fois critiquo radicale des valeur: conservatrices et imagination ouverte I! est g r a n d t e m p s de s'évader... avec un hors-bord Johnson le plus sûr de tous DISTRIBUTEUR EXCLUSIF: DIMAC 166. bd Moulay-Ismaël - Téléphone: 437-38. 446-19. 440 69 CASA BLANCA 50 - ï • n » PEINTURE aherdan l'amazigh Des dc&Mns, do forme* bizarres, A Ki se d a n un aux transcendés, chevaux, oiseaux, cygnes, tout en yeux et en lignes, parfois devenus monstres, A basr de plantes aussi, fougères, lia* nés, arbres, toute uno faune animale r; végétale luxuriante, délitante, enserrée dans des caligrnpluos fantastiques. jaillissantes, fourmillantes, servies par un trait de crayon spontané. libre, sans réticence aucune, un trait qui ne connaît, semble-t-ll, ni l'hésitation ni la retouche: telles sont les Tuvres d'Aherdan, homme politique. peintre et poète I! s'en dégage uno impression do fantasmagorie. un lyrisme échevelé et surréaliste qui parle au co»ur ot A l'imagination, et qui. A aucun moment. ne laisse indifférent On sent que l'auteur nous transmet ainsi avec une spontanéité et une vnxibtlité qui paraissent être ses principales qualités, tout un monde qu'il porte en lui, le monde dos origines, le monde d'une nature sauvage inquiétante et intense dont il est ex. e^sivoment proche. PAS DE CLOISONS Ktrange paradoxe entre ces dessins tout on griffes et on mouvements, ou l'on sent le souffle du vent, le halètement des chevauchées, le crissement des bruits de la forêt, ot cet homme mince, courtot*. presque serein, qui fait avec une extrême gentillesse les honneurs de sa maison au cadre séduisant et raffiné et ceux de son atelier impeccablement ordonné Mais le p a r a d o x e s'efface dé.*' qu'Aherdan pnrle. Les mots jaillissent avec la mémo fougue que le crayon sur le papier, teintés ÇA et 1A «le la méluncollo et de la fantaisie que l'on surprend dans les dessins On se trouve alors en face d'un personnage entier, mais aux multiples facettes qui a l'Immense avantage de pouvoir s'exprimer sur nu moins trois tableaux et qui, curieusement, n'en néglige aucun au profit des mitres. Qui chez l'hcmme Aherdan est prédominant, du peintre, «lu poète ou du politique ? On serait bien en peine de le dire et lui-même ne semble pa* !e pouvoir D'ailleurs, 11 affirme Dans la vie d'un indivithi tout s»- lient. Il n'y a pas de ejohons ». Cet individu évolue, on le sent très nettement dans sa peinture Ce* dejuins qu'il a commencé* il y n 13 ans. ru moment «Je l'Indépendance, tout à fait pas hasard et uniquement, préclso-t-il. pour Illustrer les poèmes qu'il écrivait A la même époque. i> le* a de plu* en plus travaillés, approfondis. Il y a loin en effet, «le* traits relativement lourds de l'Ourika -, de 1961. aux chevaux aérien* qui paraissaient devoir s'envoler de la toile, qu'il fit par la suite et ce* chevaux sont eux-mêmes beaucoup moins élaboré* que les dessins fantastiques qu'il a exposé* on 1968 « Ver iill«.. et qui ont rencontré 1111 grand succès Depuis, il s'est lancé dans la couleur, sur les conseils du directeur d'une galerie londonienne où 11 va exposer cette année, avant Paris en novembre et Genève on décembre, et cotte période 19«>9 est tout A fait «lifférente de* précédentes, HI la source d'inspiration reste la même. Dus bloni-s. des bleus, des verts, des gris, de* noir*, des ocres dansent sur de» toile» d'une surface beaucoup plus grande il s'en dégage plu» de fantastique et «le «y risme encore que des «iesstns. mai* aussi, et c'est alors nouveau, une certain 1» angoisse et une certaine violence. un citant tourmenté A mi-chemin entre l'abstraction et la figuration. Aherdan avoue que l'emploi de ! » couleur lui semble encore relativement difficile et qu'il profère le dessin avec lequel ses rapports sont spontanés. I«n création ne lui pose pourtant pas de très grands problèmes «• C'est par périodes, dit-11. j'attends, et « ca vient. Je «M-II\ alors aller très vite, un dessin en une j«»urnêe, A P R È S «|iie|«|ties P K I H U M ' V Je ne raisonne pas avant, cela m'«*st impossîbte. Je prends une plume, Je fais des traits sur le carton, un trait |>eut donner toute une idée «-t. après J«-s premières touches, ceL» s'ordonne. j«commence A parler avec le talde.m ». LE DES TEMPS CHACALS Pourquoi peint-il ? •< Pour v libérer, si* soulager. s«* délasser », « pour r«»prendre pied », et • ne plus penser à rien d'autre ». Ma hargne, ma rogne, ma colère, nies idées, mes souvenirs, passent alors dans le tableau- ï - Il .•»• m'en «légaee. Et quand J«• jn-in* j* n'ai plus envie il'iVrirr >». Q1111I «j*; i «•n 4M>it. sa pojnlure est ipprfriét Le fuit qu'elle vienne d'un homme politique du Tiers-Momie entre évidemment pour beaucoup dan» le« appréciations de* critique* européen» main s'ils l'ont c o m p i l e i Max Ertist, c»? n'est certainement pas pour lui faire plaisir. Aherdnn n'est pus le premier h o m m * politique qui peint mai* il est un de rares que l'on rie considère p . v comme un peintre du dimanche Aherdan poète u sorti, quant .1 lui l'année dernière, rhex Julllnrd, h l'iri*. une plaquette intitulée •< Cela re*t«* cela • qui illustre tuer les dlfférentes tendances de son écriture » nature surtout et toujours 1 lu lunebrtlIH- - et verte e*t offerte - .111 soleil - «iur le (Hiitruil - de* vu p m u »>. le* chevaux < le* aile* de te* nuuMiix - *•• gonfb'iit il'e*pa ce • ta robe de nuit fri**uiiii«- - a eliaque *« nlflr «lu vent •), lu lr. n colle parfois <4 l-.l j«* grandi* ^fni peine d'ombre île mit *o<nhrc ran donnée... » i , l'ironie <» orgueil en «lent* «le *rie - II-* patte* it.ili* l« fumier - et la tête haute ! *|, itiour (< l'ouïr - que «it- vacarme pour un ifiif * NI. Le» poésies il'Aherdan "«ont :»i j" dire, moins poétiques que hleaux Elles Mini concrètes l ' i lu pi este du quotidien II est ce J m i i . i t fidèle A se» origines les gen» dmontagne» dont il est lier «tétrr fils chantent en effet avcc tu ml» .r leurs peines et leur» jotea .h- I m u Jours avec des mot* de ton- les Jours des proverbe* des sentent e» au->i |iii expriment une sagesse unr »tiul « e* mêmes proverbe* q u i emaillent lu conversation d'Aherdan Fidèle il l'est aussi quuiid il évoque ht I r a n * d'un roman qu'il veut écrire. l« ru man d'un entant brrbere qu'il > « « t ««.mine une légende en trois par tu «. le temps îles liutis d'abord, lions vaiu* eus. le temps «les panthère» ensuite, encore noble* et enfui, le temps des chacal.* que non» vivons m.imtc n a n t et contre lequel il s'é.'ève Len lions sont chez lui Une obsession Il avait fait il v a quelque» aim/r* alors qu'il étuit Ministre, un discours 52 - ï demeuré célèbre sur le» lion» Il ne s'en défend pas. n'en sourit pas. P o u r lui .il est t n s t e que les lions sient tellement vécu s\*ec les moutons qu'ils soient devenus moutons eux-mêmes L ' i l M g W W est. ici. en rapport» évi«Vnts avec 1s réalité quotidienne « Je parle, dit-il d'ailleurs, par Images ». Mais ce» images sont criantes : UN CAVALIER A DOS D ANE Noire |M upl«- a une qualité de race t«-rrlhle. une vitalité e x t r a o r d i n a i r e mal» il trompe pur va nasslvité upparenle. Il est ««mime les «rage* du >ud. Il est m u r et II a besoin de lilwrté. d e prendre v « responsabilité*. Il est c o m m e un beau cavalier à dos d'Ane. Il faudrait lui donner un cheval. Il faut ouvrir la voie. Il faut que les acte* ré|H*n«tent aux pnroles, que lu loi soit res|H-ctN- m ê m e si elle n'est |»a<> parfaite. A partir de re moment là. il y a un choix. %rtuelbnv-nt on m- saurait nier les pridtlcm t s , i n i v du pays en général, de la « n m p a g n r , de la jeunesse. mai», quand on a préparé le reuas, 11 faut le m a n g e r . I.'lndépemlanee n'était qu'un commencement™ C'est grave™ Mais je ne dés*>s|wre < epemlant il faut lutter™ N"es| lM>n cavalier que celui qui le mérite. Pour vivre dignement. Il faut le mériter. Il y a h aucoup à faire encore... On me dit. (Hiurtiuol faites-vous de la polltiqur ? Kt bien ! j'estime que c'est mon devoir. D'abord, la poUtique c'est la vie de tous les jours. Kt Jt fais «|«- la (Militique iiour défendre ccrtuine* choses oui me paraissent essentielles, de la m ê m e manière que j'écris ou que je peins pour exprimer ce qui me tient A « «rur. Il faut bien penser aux autres, parler, expliquer, convaincre, encourager. J'aimerais me tlégager. c'est vrai, pour avoir une xie personnelle. (teindre. écrire, lire A mon aise. Mais je ne m'estimerai eu |»osslbilité Or ir faire uue q u a n d les bommes faits pour gérer prendront la releve. Tant que les choses resteront en état. Il faudra faire de la politique, bien qu'actuellement ce n*- soit pas une sinécure r a r on n'a m ê m e pas b- feu de l'actbai |H»ur vous soutenir, il faut tout prendre en sol >. Et ce fils «le raid d'Oulmés. qui se lança duns la carrière militaire pour Une nmture tramcenJte dépasser le cadre de la tribu, aller plus haut ». qui quitta l'armée française « p r è s l'avoir servie des année» q u a n d on c o m m e n ç a A parler d'Indigènes s et pour ne pas aller combattre en Indochine, qui reprit pendant deux ans le poste de son père avant d'être rayé «les cadre» p o u r atteinte A la sfireté extérieure de l ' E t a t (du P r o t e c t o r a t ) , qui ensuite créa un parti la* Mouvement Populaire dont II est secrétaire général, qui fut plusieurs fois Minuit re depuis 19«»0. n o t a m m e n t de la Défense Nationale et de l'Agriculture, avant de se retirer en 1907 du gouvernement, lut que l'on a n o m m é A h e r d a n le Berbère », tient A nr défendre de» critiques que l'on fit A ce propos LA NOSTALGIE « J e suis Marocain avant tout et fier de l'être et je suis aussi lierherc et fier «b* l'être. V«iilA le cadre. l> «pie je veux c'est «léft-ndre lu pentoniiallté marocaine en lant que telle avec t u» les éléments «mi l.i « i m p o t e n t . «Sont 11 culture brrbère. J«• n«- défends pas contre «pielqu rhovr, je défend» pour «un ique chose. re «pielque chose (b- vivant et d'extra« Militairement riche nul «'exprime, certes verbalement, m a i s qu'il faut justement «tavantage préserver, nos contes, nos |M»ésies. nos traditions, nos «-liants, notre langue qui est une des plus anciennes «lu monde el «huit ou a retrouvé les traces d a n s t«ni» les «-ontlnents. D'ailleurs. H faut croire «pie j'ai raison puisque «'ans les pa>s «lev eloppes. a u j o u r d ' h u i , el jr pense A rKuro|ie. on essaie de sauvegarder Imites les cultures originales, ce «pie l'on n o m m e les particulartsmes, de rattraper m ê m e ce nui a été |M rdu. Pourquoi «-n avoir m ur T %urait-on l'Intention de sumirlmer les cèdres «le r A t l a s ou les l'estival* de Marrakech ? N'est ;MS raciste relui qui défend l'essentiel de sa vie ». Et Aherdan l ' A m a x l g h a au fond des yeux une Intense nostalgie .. Zakya DAOUD 1 - 55 LE FESTIVAL DE L'O.U.A. : tifn UNE MANIFESTATION REVOLUTIONNAIRE L'i Vf - I une fête de libération culturelle «tiales «le 1a culture. et de ce 11c* qui touchent particulièrement 1rs art* africains dan* leur* prolongement* latino-américain» et nord-américains, qui r mhl-nt appelé* A être particulièrement étudié» au cour* du Festival. Ain*i *ont attendu* A Alger, outre Mtrium Mnkeba. qui a donné le coup d envoi de la manifestation par une série de récitals en Algérie. Oum Kheltoum Mahaila Jackson, le poète cubain Nicolas Guillen. des hommes «!•• culture des pays de l'Est européen, du Japon, de Ctilne, «le Cuba, de* Etats-1'nts «une forte délégation noirci et des pays européens, au total 800 invités qui viendront s'ajouter nux 1.000 participants prévus et aux 200 journalistes accrédités. Vaste confrontation donc entre pays africains indépendants, peuple* africains en lutte, cultures issues de racine* africaines et cultures d'autres continent», qui pré*entera égalcmrnt cette caractéristique d'être essentiellement populaire. L Algérie qui a offert sa capitale depuis septembre 1907 u fait savoir que les manifestations se tiendront d«n* divers endroits d'Alger et que la nie serait préférée aux palaces et le» lieux publics et stade* aux salles de spectacles fermées pour que tous pulrsent profiter de ce premier véritable fait culturel africain Depuis plusieurs mois, le» autorités algériennes ont d'ailleurs multiplié les efforts pour recevoir au mieux le Festival, construction d'hôtels, réfec lions, aménagements 14.720 lits ont été aménagés dans des centres et des écoles I et abordé tous les problèmes d'accueil, de transport. d'Interprétariat, de Nécunté et de santé. De son cété l'O.U.A. a fait un Intense effort de propagande et de publicité : édition d'un bulletin d'information très Intéressant et diffusé 4 mois avant le Festival dans toute l'Afri- que. concours du meilleur reportage Journalistique sur la c u l t j r e africaine recompensé par une invitation au Festival, édition île guide*, d'ulbums d'anniiuitcs. réalisation prévue d'u.t film en 35 mm., ainsi que diverses manifestations annexes notamment sportives pour que le Festival rentre dans ses frais, missions auprès des musées d'art européens pour qu'ils piétent le* pièces d'art africain qu'il* détiennent, etc. ASSUMER UN DESTIN D HOMMES NEUFS Mai* ce n'est pas uniquement sur le plan de la conception et de l'organication que ce Premier Festival Africain sera révolutionnaire U 1«- sera aursi sur le plan de la signification profonde. Dans l'esprit de ses promoteurs et de *?s participants ; Il doit rendre compte de la singularité particulière de la culture africaine île sa dimrnsson universelle, faire rejaillir de manière vivante, et non historique et figée, le passé d'un continent plusieurs fols millénaire, mal* qui a «u garder lis traces «le ses plus ancienne» formes d'expression, faire ressortir que cette culture s'est maintenue sous certaines forme* privilégiées en dépit «le toutes les tentatives de dépersonnalisation notamment p -ndant la nuit coloniale . fulre rewurgir ou grand jour toutes le* manifestations de «-ette vie culturelle trop couvent cachée, ses sources restées Jusque lie encore trop enfouies, mais qui furent d'un grand poids dan* le recouvrement de l'authenticité et dans lu lutte de libération, et. enfin être témoin de l'avenir que l'Afrique est en train de »r forger, à travers les quelques enivres, certes trop rares. mais de valeur, qu'elle a fournies récemment En un mot. affirmer le passé, le présent et l'avenir africain en même temps qu'instaurer un dialogue avec les autres cultures. Aujourd'hui, en effet, les Africains veulent assumer leur destin d'hommes neufs de la seconde partie du 20' siècle, avec une option fondamentale que, fonctionnelle aux origines. a»me d'appoint lors du combat libérateur, la culture est dorénavant en Afrique. Ird-.-jolub'emrnt liée aux probl«>mea de développement économique et de progrès social Cest dans ce contexte que les diverse» manifestations prévues pr-nnent tout leur sens. La musique et la danse. qui occupent la place primordiale que l'on sait dans les arts africain* témoigneront A la fois, dans leur aspect traditionnel, «le l'africanlté la plus ancienne, et «tans leur» nouvelles manifestations, de la place qu'elle* ont su prendre et taire prendre à l'Afrique au sein de* autres cultures Os différentes expositions de sculpture îles masque* entre autres> et d artisanat attesteront, en transmettant leur message par delû les siècles. du fait que l'art africain est rituel et collectif entre tous et que : es form?» nouvelles ne |>euvcnt atteindre au succès que dans Ut sauvegarde de cette collectivité I . h TEMI'.N DI constat Afrique dit-mai AfrUtue Eit ce donc Toi ce do» nui \e courbe lit w couc/te ujui le potffi de r humilité Ce do\ tremblant i zebrure» rouge» Oui dit oui au foiet w la rotite de Mtdt OtoVid D I O P |Sénégal) 1-55 l.l I I MI'N l»l K n f l n , le c i n é m a . Je théAtre. la peinture et lu littérature démontreront que l ' A f r i q u e d a n » ce» divers domaines. est au niveau de «on siècle KKQ1 I S I T O l K f Longue fut rèprtave du menwnye et de /la promesse iVon ternie D'une rtpèranee Longxse amère mtWOOWt Trempée dan» les tueur* <1e l'attente [déçue Dans C enfer de la parole trahie Dant le tang des révolta écrasée* Comme vendanqet d'hommes. S'ont roulons la patrie lie no» pères Llangue de nos pètes LJI mèlodix de no* songes et de nos [chants Sur not berceau.* et sur nos tombes Dan* le présent vin» mem*>tre et tans (.../ Jr.m A M R O U C H E « A l y c n e l M? TEMPS It» I \ Is peuple KE\ t M ) K \TION des lie» «vof un poème (différent Pour le peuple des île* Un /*«é»ni- -Mit le ucnuswment des [homme» dèfiottès Lie Us quiétude de leur existence Un poème sans enfants qui se nourrissent Du lait noir des terres avortées Un pu*me sans mères Regardant It tableau Dr leurs enfants L• «an» mere peuple des iles vesrt un pv+me ldifférent Pour le peuple tics iles Un poème sans bras attendant du travail Sans bouches attendant du p%nn Un poeme unj bateau* (lusrges de f monde En route l ' e n le sud Un poème sans paroles étranglées Dons le» grilles du stlence Lm fx-u/xe de* lies veut un (Même /différent Oaesuoo 5 1 L V E 1 R A (C>p 5b . 1 LES TROIS AFRIQUE Sou» ne isiu/on» plus errer en exil J avenir Ce Festival t é m o i g n e r a donc de la victoire de l'esprit sur l'oppression cclcniale en m ê m e t e m p s qu'il sera ur. h o m m a g e A la culture en général. I! ert d'ores et déjA conçu c o m m e une sorte de féte dr libération culturelle» après les fêtes de libération politique, c o m m e un inventaire «lex possibilités culturelles africaines encore t r o p souvent méconnues, une prise de conscience aussi du c h e m i n restant A parcourir et u n e confrontation entre les diverses formes de culture qui volent actuellement le j o u r d a n s les différente* parties du continent Vrrt| I."Afrique en m a r c h e . l ' A f r i q u e en guerre .et l ' A f r i q u e en exil se retrouveront don< fin juillet i Alger pour honorer un passé qui le* sauva de l'abîme de* peuples sans histoire, et p o u r se projeter sur l'avenir A p r è s le t e m p s de l ' A f r i q u e mutilée, «le l'Afrique dominée, de l ' A f r i q u e oubliée, de l ' A f r i q u e revendiquée ce Festival espère être la m a n i f e s t a t i o n culturelle d ' u n e A f r i q u e nouvelle avec ses ambitions de développement et «le pro- giés C o m m e l'a dit u n délégué algérien, M Moussaoui Bien poser lés problèmes de la c u l t u r e a f r i c a i n e au niveau de son essence, de ses formes et de se* prolongement», c o m m e ««n fonction de ses influences et de son rôle, sera peut-être une «les tache* essentielles île ce Premier Festival Culturel Panafricain » De p l i » , l'afrtcantté que 1* Festival pense pouvoir définir, ne saurait, disent les h o m m e s de c u l t u r e a f r i c a i n s se laisser réduire aux survivance* d'un art ancien, ni penser c o m m e autre chose q u ' u n e expression singulière de la c u l t u r e universelle, elle ne saurait non plus accepter qu'on lui re fuse ses possibilités d'appréhender le siècle que nous vivons, c o m m i ' elle ne aaurait accepter qu'on lui refuse ses influences au sein des autre* cultures > En t a n t que tel ce Festival n'est donc concevable que c o m m e le premier de t o u t e une série de m a n i f e . t a l i o n s culturelles qui aboutissent a un renouveau en cette m a t i è r e P u i s qu'aussi bien l ' A f r i q u e ne veut p l u s présenter l ' i m a g e d ' u n rêve de culture qui ne veut pus mourir, m a i s plutôt celle d'une culture en devenir u: TEMPS nr COMBAT Je tfov.'em fronc'e fr dev.ens fkche fe détiens arme à pjet:e rl > feu Es les nuits de tornade et de rafales Mon hoeiion ifêpre 3t*rs exifjés s'enf.é Au.'. dimaiiRWi de fUn:txr* Je fais iciater mes veinés éoineu:es (ma couronne Pour i\te toutes le* i~a<ns de 'a Terre Se retrorutn: au cltrr de lunt Srydou C O N T E <Guuwc) L r » phénomène» cu'.turol» no »e tuonrie elirélien. eu celui «1rs sociétés «ll.socient plus •le c insnmmation. pour accepter une met Jour* rie l'histoire r» iln développement ries groupes hiérarchisation quelconque en m a t i è r e » riuu\ qu'ils ov| riment : nul ne nie il« culture. plus les rapport* particuliers qu'ils a f f i r m a n t . ni In sensibilité singulière qui les Imlnne. DE LA CREATION hur tendance aux avatars «le l'histoire, nid Africain, au risque rie se |H>r«lre ne peut nier iJiH'lles ipie «oient leurs dimensions ou LR TEMPS L'Afrique avait la tienne. elle survécut naturelle en lui a u j n u r i l t i u l sa permanence e* son impact. Gréer* creer Sur la profanation de la forit Sut la forteresse impudinre du fouet Cterr sut le parfum de i tronc y sciés Cirer Crter les '/eux sec» Citer, créer De' rires si a f» mépris de la palmatoeta Du courante sur le» pointes des InMtes du l colon De la force dans tes dUvn des portes /violentées Fermet. 1- dans le rou'je sang de finse- n runi\ersallsme, les civilisations sojit I.» pcrmam-nce «le l'entité culturelle tout» s le t é m o i g n a g e «l'une certaine a l r i c a i u e n'eut | lu» ni à découvrir m a n i è r e particulière <!«• vivre et ul & prouver, elle demeure u n e des «l'appréhender le momie. r a s o n s «le n o i r e identité. Nous savons trop en Afrique ce nue EOe sera, au travers «te» tragédies recouvrent les humantsmes successifs de l'esclavage et «' s exils forcé», du monde occidental, que ce soit celui la force inéhi aulatrie «le l ' A f r i c a n i t è de l'antiquité gréco-romaine, ee'ul du d'outre Atlantique fcurité. Aijoittno N l î T O (Angola) ï - Il Le photographe, l'érotisme, le ballet et les abysses '<• M un U«II I' 4 / Ï F I T I II" • J i*'*. J emporte /Mroneicn est t**s éhUt iflu votre • a lit uiinwuM -]ue ie n ett • nà avaJ été temaro-té. m (Ktt'n ult te tient rchafaude "lue* pour nous *era t'Mspout» dtmru Je et let i/riour Je r«rn' r o u i « porte •ute qui est la I M U I a fa*t e Jtilk au moment Je ce i la pet»fictive Je ces en• firme » semblrnt surgir Je 5b - > I ombre comme dea persoemaje* incon nui. mau oui muraient été en vous et qui ont forme coa/uration entre leur apparence et votre appareil pour von* un/xurr Je» image.» élaborée» dan» un ternpi marqué entre » / l 5 ' et le 125 'de ce onde o'J J ne vous rxt Jonné ni Je •e* Jetai 1er ni de let décomposer l'ou» | le. décujvtc; comme une terre nouvelle, comme un amour récent pour lesquels vos» lïaurei pas deux foi* f extase qu e •tté la vôtre et oui ne le sera p'us ou J une manière différente U mutoyiC voU envelop,*ait Je neuve» lf/Ut (liff • /ci »/ £ fl jilMlf J"U/îi" fllUI/^K concrète nai exprimât '.» .ente d'amouri Jivrtopoè» au fond if. marins on le» partent te - U i u l-, tyjç J un si Il U'l« " K le fronton de U t. temple du steip Avec une sorte Je 1finie U a f, ditèàtiUMuW onx d'un eu arch:o!oju>ui ag.rier t» ou Ici I H I . thé mit Tout au I V x l l S rl phiilns d r Bernaril K O l CiKT tien* ou m a i a l i m w nou» « t w t i désappris let fureur» dgonuia'-^ues pour nous gltsacr dont le courant du contemplatif qui nous « transporté. dr* estant mgsfcçw» aux figuration» de Fércrfitwr. fwxTW*T degré d'un tavo'r neuf. Ut tfrxt était tnvclovpé dan» le mou vent n! marin rue Valéry a prêté aux amant» enlacé», délacés unis, désunis, expressions tfamour fu'jittf» ét profonds dent le déroulement se présenterait comme la pesanteur d'un corps où la gtAce n'était plus de tnrfoee. mais animée par le lourd ralenti, l'effleurement insensible d'une brtse d eau dont la main n'a va? pu apporter le temps d'une msistancr pour V vn/irimer une vague- y tracer une onde. v fêter une pierre qui sera* restée sont rond à la surface winj strie dan» l artl. tans mémoire dans I atmosphère Cette mémoire je la tenais et /mv> appa retl t'échappa de ma main pour la «im C'était lui. ramant, le suborneur, la victime emporté par la musique, d autant plus efficace qu'il ne rrntendait pa» Toutes les fibres de moi-mime servaient d-r transmission à ce pousseur de bouton qui à travers F orgue dr mon c m t a u s'ingéniai A des jeux nouveaux di-.m finalement on me tenira-J tesp^^n*ab}e j'un vue te ne F étais pat Le chant prolonge Je nocturne tovi/lo'. e! les quelque» clapotis refermés Jist le ride.tu il ne me restait plu* qu • plangto dam un vtrt rrg,ud ou x wf.iiffrt rcrom/xu«•» tes amours de• personnage» île la cathfdralr d'eau que (avais ima gtné et que mon propos ta n a fixe qu'en notr et blanc, comme u du caractère de cette imaje. pouvait clé/a naître le» ca ractèrei qui. dan» les page» <fun livre font te levrr toute» le» mémtyret rajoute» 1 - S9 Cest une année exceptionnelle pour un Scotch exceptionnel Honnête e! courageux, telles eont les deux caractéristiques principale» du livre que vient de publier ehes Maspéro, Abbailah Maxouni, professeur d'arabe dans un lycée d'Alger qui s'Interroge avec lucidité et objectivité sur leï: problèmes de la culture e' de l*en-elg..e;nent e i A'«*érle. L - k réflexk ns r,i c- > auje qu il a eh »is de traiter lut In.-plre saut valables nu delA de l'Algérie, et pnrticulièrem : n t «tans l'ensemble du Maghreb. C est d'ailleur» ce qu'il prévoyuit luim & n e puisqu'il a Intitulé s au ouvrage ; Cvlture el en •«•ignement en Algérie et au M a g h r e b », encore que son patriotisme exigeant l'incite A m perler quasi exclusivement que de son pays. Mais ce qu'il dit de l'ara hlra* ion, du bilinguisme rie In ber» b.rlté, de la tradition orale de l'histoire, de la religitn. de l'université el du rôle des intellectuels, nous concerne au plu» haut degré DESACRALISER LA Distribué par Sté V I N I C O M S A 17-19 rue de Tervo - Tél.: 202-31 - CASABLANCA îS F R A N K E L A BARRE DE TORSION EXCLUSIF RESSORTS GUILLOTTE Tél 413 2 8 et 414 5 4 60 - ï LANGUE En m a t i è r e d'arabisation. A M.>.'oun: pl.-1 aie pour un rapprochement progrès nf et planifie entre l'arabe dlnI< ctal. langue de la m a j o r i t é des Algériens r*. des Maghrébin», mnis langue dtgr.idée. et appauvrie qu'il feut en conséquence remodeler et revaloriser, et l'nrabe classique dont renseignement bien comprit lui semble être le devenir culturel de» pays du Maghreb pour peu que l'en en détermine scientifiquement la nature exacte et détaillée, les moyens et les étape». Mais cet arabe fondamental qu'il s'agit d'élaborer, ne sauriut pour lut. en aucun cas. être le retour A l'arabe du Moyen-Age ou de la Renaissance, mais un arabe moderne qu'il voit au surplus dépouillé de certains concepts archaïques réactionnaires ou mythiques, qui ont. a l'époque, reflété un état social précis e: une vision du monde, mais qu' constituent aujourd'hui un carcan pour les conscience* I' s'insurge, par contre-coup contre ceux — minoritaires qui parlant la classique se lancent dan» le byxantinixme et en font une langue de mandarins. - Pour ceux-IA. dit-il, la forme étouffe le fonds et dispense même de l'examiner ». < Désacraliser la langue, dit-il encore, c'est en rendre l'Image accessible A d'autre» qu'aux prêtre» et aux érudits . Il s'Insurge également contre «eux qui prônent le retour Intégral A la langue du passe « Réduire ce problème A la simple recouvrance d'une Identité entamec ou perdue, qui n'existe d'ailleurs pas et n'a Jamais existé, c'est aborder l'arabisation de "Culture et enseignement en Algérie et au Maghreb" d'Abdallah Mazouni : des idées démystifiées et démystifiantes sur la culture „ par Ben Messaoud façon métaphysique. Vouloir v reve nlr. e'e»t croire qu'on peut faire le voyage ver* Ut lune dans une calèche > Il prône In même démarche. libre, ouverte, et scientifique pour le renouveau culturel en « insurgeant contre ceux qu'il appelle le» poétallIon» et • l'hypertrophie de la production poétique de même que l'engouement du public A cet égard qu'il assimile A une véritable calamité puisqu'elle s'effectue au détriment de» productions scientifique» U en est dit-il. de la langue comme de la culture, dès qu'elle tourne le dos au monde pour vivre en vase clos, elle commence A stagner et A dépérir. EQe ne peut vivre dans l'autarcie et le chauvinisme Et. citant Confucius. qui, voici 25 siècles estimait que tout • réforme de la société devait commencer par une léforme de la langue, Il pense qu'il est logique que tous le» pays sous-développés aient des problèmes linguistiques. U. BILINGUISME Cest dans le même état d'esprit qu'il traite du bilinguisme, sujet qu'il abords avec une absence de complexe et un réalisme dont on a trop rarement l'habitude Sa démarche est claire Pour lui le bilinguisme est un état de fait dont II faut s'accommoder au mieux, d'autant plus qu'il ne fera que grandir, la structure de l'enseignement étant <?e qu'elle est et les enfants qui reçoivent actuellement une formation bilingue étant appelés A vivre leur vie active dans le demi-siècle A venir ». I* nombre des bilingues est donc appelé à augmenter et ceux - ci auront un rôle considérable A jouer puisque seul pont entre deux cultures. Mais on ne pourra parler de véritable bilinguisme que lorsque l'arabisation aura créé un équilibre numérique entre le public des deux langues, et aura, en s'accroissant au fur et A mesure, renversé la tendance actuelle. Toute réflexion A ce propos n.* lui semble d'ailleurs vulable que postérieurement A l'Instauration d'une culture nationale, nécessaire avant que puisse s'engager un dialo- De cette attitude, découlent deux constatations D'une part, il est ridicule de vouloir inr»tnurer le bilinguisme comme une option délibérée, dan» île» paya où îïo de» enfants ne sont pan scolarise», et ou les 60 ' < restants le sont de façon déficiente < Il ne produirait estime-t-il, que des semianalphabètes maniant a grand peine uu double misérable jargon > i : donc il faut le bannir du primaire, et l'inclure A la rigueur dans le secondaire et surtout le supérieur, mais 1A encore en planifiant, en snchant où l'on veut aller et en étudiant le problème dans un cadre inter-maghrébin et même international, D'autre purt. la situation acquise de bilinguisme qui existe en Algérie et A un moindre degré dans les autres pays du Maghreb, n'est ni un drame ni une tragédie, comme le pensent c les sentimentaux et les anxieux >. Que cela plaise ou non. dit-11, il y o deux formes, ou plutôt trois, d'expression, tpols monolinguisme» plutôt qu'un bilinguisme arabe dialectal, arabe classique et français, qui produisent des o u v r e s différentes, ne s'interfèrent pas et s'adressent A des publics distincts En outre, les vrais bilingues sont très rares. C e s t fAcheux. mais c'est un fait, pour A. Mazouni qui ne croit pas un seul inntant • que no» passions et no» Idéaux soient irrémédiablement liés A l'usage d'une langue A ce stade, il étudie le concept de l'aliénation, dont on parle si comptaisamment aujourd'hui. Elle résulte, dit-il. • d'un divorce d'une contradiction. elle est aussi vieille que le monde puisque l'histoire de l'homme n'est en fin de compte que celle de la désaliénation progressive sur tous les plan» . • mais c'est l'Ignorance des problèmes et l'impuissance A lea résoudre qui aliène infiniment plu» que l'ignorance d'une langue, car si on peut trouver un Interprète et un traducteur, on ne peut trouver personne pour penser et concevoir A la place d'autrul ». Dire donc, que le domaine français est celui de la culture nllénée >, lui semble être une Idée mythique ou mystique de la nation qui est finalement mystificatrice., cela revient A déclarer culturellement étranger, sans autre forme de procès, tous ceux qui s'expriment en français et A traiter de façon «bsnlue la langue comme une Infrastructure essentielle Il est catégorique - î ' n e culture même partiellement allénfo vaut mieux que pas de culture du tout LA BERBERITE ET LA TRADITION Ensuite. M Mazouni. dans sn recherche systématique des spécificité* algérienne» et maghrébine» qui sont le point de départ de toutes se* réflexions et qu'il veut définir pour les conduire vers l'universalité, ne néglige ni n'ignore ^la berbérilé» en dépit du silence soigneusement entretenu jusqu'alors sur la question. D'emblée, il précise sa position la berbérité est une forme de culture vivante. indi»pen?able A l'Intelligence du Mnghreb d'aujourd'hui qui a. A civilisation, et qui demeure un dialecte d'uiuge quasi exclusif dans certaine* régions, mais ce n'est pas un véritable Instrument de culture moderne. scientifique et technique a vocation nationale ou internationale D'où alors. U conclut que réclamer l'enseignement du berbère .tu niveau du primaire et du econdalre est une grave erreur alors qu'étudier la ber bérité et même l'enseigner au niveau de l'université est une nécessité Il S I n d i g n é que de* chaires de berbérologie puissent exister A Paris. Los Angeles, Varsovie. Londres. Hambourg. Madrid, Home. N a pies et Moscou, mais pas au Maghreb et demande que l'on cesse d'avoir A ce sujet de l'ostracisme et des complexes. Il s'élève ensuite contre la tradition orale soigneusement entretenue dont il énumêre le* titres présente» s'il ne conteste pas le rôle passé : appauvrissement et détérioration du langage. consolidation de l'analphnbétisme et même parfois retour A un certain semi • analphabétisme, prédominance d'un schéma culturel rudimentaire et atturdé, dilution des responnabilités, laisser-aller et paresse administrative. confusion entre la coutume et la loi Impossibilité de plant' fication, maintien de vieux slogans et d'antique» réflexes, etc... Il décrit l'homme analphabète rivé .'l ron transistor qui est son seul lien avec le monde ce qui peut aboutir A ur conditionnement unilatéral dangereux et estime qu'il importe de ne pas perpétuer ce que l'analphabétis- 1 - ol me avait provoqué M même de le combattre Offrir A notre peuple r- modèle culturel oti 1 meule nnnl* phabète, l'aède et le conteur de imuk occupent le> premier» rô'.es n'est pas sérieux >. Il y volt un populisme aux horizon- étriqués, û très forte coinrution folklorique qui n'est en réalité que trahison du peuple ». L'authentlciti que cette tradition a véhiculé doit désormais, dit-il recevoir la sanction anoblissante de l'écriture. avant qu'elle ne s'evanouisee dans La nuit de» temps. IES ET ANCETRES L'HISTOIRE Dans le même ordre d'idées, il s'élève contre le culte systématique des ancêtres. contre la subordination e* les attitudes contradictoires qui en résultent Il lui semble d'autant plus grave d'axsocier le savoir A la vieillesse que cela dispense de libérer les énergies Inventives des jeunes esprits. La recherche désespérée du passe lui semble essentiellement une peur de l'avenir, la volonté de la spécificité h' :' prix, un refus de l'ouverture au monde moderne. Ainsi du socialisme spécifique que l'on s'acharne ;>. recréer n p a r t i r d'anciennes thèses éur la justice s* H1 la le qui font partie ou fond» c o m m u n de l ' h u m a n i t é . Dans les mixtures de socialisme spécifique qui pullulent aujourd'hui à travers le Tiers-Monde, quelle est la part de socialisme réel . se demande-t-il ? « L'obsession de la personnalité nationale considérée m a l g r é l'évidence c o m m e pétrifiée en certaines formes, traduit chez certains le désir irréalisable, et p a r cunséquenL maladif de s'identifier h un passé idéalisé ». Il critique cette conscience mythique qui déforme et défigure le cours île l'histoire « A u j o u r d ' h u i , dit-il encore, r.otis n'avons plus, c o m m e hier. & nous figer automatiquement dans de» traditions et des valeurs perçues essentiellement cun.uir antinomique» A celles du colonialisme, et p a r conséquent. senties comme 1rs plus aptes A s'opposer A aa jn^netration ». Pour lui, i) ne s'agit pas de lutte contre lu dcpersonnaJtsatiun. mais de ri-personnalisation. A tous les stades de sa réflexion. on sent chez lui cette volonté puissant m rut a r t i c u l é e Contrairement à ce que trop de g i n s pensent, écrit-il. le temps ne travnille que pour ceux qui agissent». Ainsi, U estime ridicule de se vanter plusieurs sieolcs après, d'avoir produit un Ibn Khaldoun. alors qu'A l'époque ce géant fut méconnu par se» contemporains et demeura «Je» cen- t aines d'années dans l'oubli » Ce qui c e m p t e infiniment plus c'est la continuité de 1a culture et du pYogrr.s. c'est la volonté de susciter des hommes et des œuvre:» qui soutiendront aujourd'hui la comparaison avec la production d'Occident . LE ROLE D I S INTELLECTUELS La religion c o m m e le reste lui semble devoir faire l'objet d'études sociologiques approfondies. Pourquoi ' Que les uns exagèrent la force du sentiment religieux ou le sollicitent dans un sens totalitaire ou réactionnaire. et que d'autres le considèrent c o m m e une activité strictement individuelle et privée, par ignorance dr l'Islam et de la spécificité algérienne, n'est pas sans danger pour la nulion L'analyse rigoureuse, patiente, de plus en plu» poussée doit %-enir A bout, dit-Il encore. A la fols des maladifs nostalgiques d'un Age d'or m y t h i q u e et de» visionnaires ou amateurs d'anticipation •. U ne s'agit pas. pour lui. par complaisance ou démagogie, de verser dan» l'optimisme aveugle ou de s'éterniser béatement dans la glorification sempiternelle de nos fastes d'il y a 1.000 a n s » A propos de l'université. A Miucount disserte « i r les m a u x dont elle est entachée et dont on sent qu'il u souffert : • L'homme de culture. I< < Iturchcur, ne peuvent donner toute leur mesure dans un climat d'incompréhension et de discrédit Et. au même titre que. dans le» chapitres précédents, il a ré^lé avec a m é n i t é »es comptes avec le» traditlonnaltste* et l e j tenants *le toutes les spécificité* qu'il ccnnidére. lut. comme spé ciflquement réactionnaires •. de la même manière qu'il s'est élevé contre les semi-cultivés qui prétendent tout ramener A leur propre incapacité, r. condamne, 1:*., avec vigueur, les jdanoviate» «le tout poil et se p r o n o n c avec force contre le suivisme, l'opportunisme et surtout le larbinism • ». dans lequel il volt une forme particulièrement odieuse de l'exploitation de l'homme p a r l'homme I! définit, on même temps que le» termes d'une coopération ouverte e' fructueuse les conditions d'un véritable syndicalisme enseignant qui Joue son rôle face au pouvoir et en faveur de» idéaux nationaux U définit surtout le rôle de» intellectuel* qui. dit-il. ne donnent de chèque er. blanc A personne • leur confiance et leur soutien ne sont définitivement et totalement acquis A personne et surtout Jamais inconditionnellement • Cet intellectuel est certes le serviteur du peuple, mais il n'en est pus le collaborateur pieds et poing» liei > E' se d e f i n u s a n t . Il précise : J'écris pour le peuple, mal» A l'intention de gens ayant atteint un rertaln niveau d'instruction. et contre le* partisan* conscient» nu inconscients rte certaines forme* de culture, qu'il» appartiennent ou non su peuple f NOL VI \L TES : UNE 1IBERTE # Histoire Ire A S. O Cahiers de Travaux Pratique» «.rog rapide Ire A.S. Q Histoire du luxe), ABSOLUE On volt qu'il est sans complaisance, plus soucieux d'ailleurs de trouver un équilibre entre une « servitude superficielle et un dégagement stérilisant . HATIER - MAROC 2 avenue Mers-Sultan CASABLANCA Marœ (Edition de Téléphone : 736-48 i! s'insurge alors contre ceux qui ne laissent aux intellectuels d'autres choix que i'anéantisscmrnt ou la marche au pas L'écrivain a. dit-II. au moins unr liberté absolue, celle de ne pas écrire, mais s'il écrit, «a liberté se trouve bornée «le tous les côtés on sacrifir la vérité au pouvoir ou le pouvoir A sa btmne conscience. la réalité A l'idéologie ou r idéal A la tn-te réalité >. Je me censure, dit-il en parlant de lui. Juste ce qu'il faut pour n- pas être condamné au silence et Je prends des précautions pour ne pas m'exposer inutilement au pire >. Mais, ceci posé, que doit faire l'inleîIcctuel ? U ne doit pas. répond-il. borner son horizon aux seules valeurs e; aux seules techniques nationales, n us peine de se condamner A piétiner et d'abandonner son peuple & la stagnation. I! doit A la fois défendre les valeurs nationales qui n'ont pas cessé d'être UT. facteur de progrès, créer de nouvelles valeurs adaptées au génie national et A l'esprit du siècle et enfin, introduire des valeurs et des techniques élaborées ailleurs >. A quoi aboutissent toutes ces réflexions ? A tenter l'approche d'une première définition de ce que doit être la culture dans Un pays comme l'Algérie, d'une culture qu'Abdallah Mazuunt ne conçoit qu'ouverte A toutes les Influences, libre, sans complexe et démocratique, dont les diverses spécificités s'ordonnent vers l'universalité qui est le point d'aboutissement et dont le corollaire est la création d'une mystique du développement et de l'effort. Et. loin de voir dans la double ouverture de l'Algérie el du Maghreb sur l'Orient et l'Occident, un drame, A Mazounl y volt plutôt une chance en dépit des réactions malheureuse* qu'elle provoque et des sentiments d- frustration qu'elle fait naître si, toutefois, elle est valablement assumée. M G O E T H E - INSTITUT COURS ACCELERES D'ALLEMAND POUR DEBUTANTS ET AVANCES 1er SEPTEMBRE AU 10 OCTOBRE I9B9 Inscription à partir du 25 août au GOETHE INSTITUT Place du 16-Novombre CASABLANCA Bernard Rouget é d i t i o n s réalisations publicitaires calendriers 7. rue Rougot-de-1'lslo Téléphone : 756-81 BEN MESSAOUD bJ - ï Poesie LES POETES AFRICAINS D'EXPRESSION M a r i o «!•• \ndraile, militant du M o u v e m e n t pop u l a i r r pour l a M i g r a tion «lr I" \ngola et r « t r d i n a t c u r dr la Conférence «I»-* u r b a n i s a t i o n * n a t i o n a l i s t e s de» colonie* portugaiv» », A A l g e r , l i r a i d'éditer clw*/. P i w » .Iran (Kvvald. « n F n u i r e , une a n t h o l o g i e d r « l a pné*le a f r i c a i n e d ' n p r m l a a p o r t u g a i * r » uni H L» p r e m i è r e «In g e n r e en f r a n ç a i s rt permet line a p p r o c h e de» t h é i n e * poétiques et de la s i t u a t i o n culturelle de* Ile* du « ap \ ••rt. de S a n Ttiomé, de I' \ngola et du Mo/amlii«|Ue. I . ' a u t e u r , qui a choisi texte* en f o n c t i o n d ' u n e progression h i s t o r i q u e objective, restitue d'ailleurs d a n s une IntriMliii tion i n t i t u l é e * E v o l u t i o n et t e n d a n c e * a c t u e l l e s » |e contexte de « * s i r u v r r » . Il d é f i n i t tout d'abord le* c a r a c t é r i s t i q u e s de la (nditique dite • d ' a s s i m i l a t i o n » p r a t i q u é e p a r les a u t o r i t é s île l J * h o n n c . se* raisons el ses limites, l ' a c c u l t u r a t i o n et le refus qu'elle p r o t o q u e . Il exidicite aussi le «.»s p a r t i c u l i e r dr l'ar« hijiel «lr S a n T h o m é «|iii, e n t r e p ô t d'es« lave», «les le 17' siècle, p e r m i t un b r a s s a g e plus c o m p l e t «le tous les t y p e * de ( M t p i l lations <lr|»endant dr la colonisutton portugaise. l'ul», il restitue la p é r i o d e de l'éveil littéraire, a la fin du sirclr dernier, évoque les pré«-urseurs dont K u i de N o r o n b a du M o z a m b i q u e qui. A l'époque. s ' i l riait d é j à : • Tu d o r * el le m o m i e m a r i lie. O ma m y s t é r i e u s e pairie... év el lie-toi... e n t e n d s la \ oix du progrè»... ». PORTUGAISE Cet éveil l i t t é r a i r e se fait en A n g o l a au stade J«iurnallstique et au C a p Vert a u t o u r d ' u n e rr\ue • C l a r t é » . • J ' é e l a i r c r a l . écrit un drs poète* de «— groupe. A l e a n t u r a . ceux uni viendront... et ils me tr«»u\eront sur la llgiH' «le t o u t r s les liatalUe*... ». t n a u t r e , J o r g e ltnrt»o*a. évoque i l n n i un très lieau |x»éme. les f a m i n e s «pli déciment |N-rlodl<|iiemenl ces lies C'est le t e m p s de 1a prise de eunsclen- Vers les années |<M0, un a u t r e mouv e m e n t phis actuel rutit à Lisbonne p a r m i les é t u i t i a n t s «les colonies q u i créent u n « C e n t r e d ' K t i i d r * Africaines ». Il y a là Tenrelro. «!«• S a n Thom é , g é o g r a p h e . C a b r a i , d e v e n u auj o u r d ' h u i secrétaire g é n é r a l d u P . A . I . C j C n mou\ e m e n t «le libération de la ( i u i n é e dite P o r t u g a i s e . X r t o . chef d u M.I'.L-A. et M a r i o de A n d r a d e . 1 ne noU\ elle il v n a u t i q u e e u l t u r e l l e est mise en a v a n t . C 'est le|M»«pie dr la m a t u r a t i o n a v a n t l'rx|»l«ision. m a t u r a t i o n nul »'eff r e l u e en trois étapes : le refus de l'assimil a t i o n el la revendication de lu négrituile. la |*artirularL*atlon entre les d i f f é r e n t e s n a t i o n s de l ' e m p i r e p«»rtug a i s et 1'uctualisution. Tenrelro d a n s «les te x tes pleins d'ironie, c o m m e • M'sleu S i l v a C o s t u », le petit b l a n c devenu g r a n d b l a n c , est le prln«'i|>al représentiuit «le «-ette période d'aut a n t plus q u ' a u d e l à d«-s colonie» port u g a i s e * U lance «1rs ap|iet» à la solidarité m i l i t a n t e à tous les opprim é s d ' A f r i q u r r t d'Améri«|ur. -AÏHHMPZ-VOUA À Abonnement annuel normal Maroc 64 - 1 l'ois, la voir a r m é e a y a n t p r é v a l u depuis IÎMÎI, on assiste alors à l'érosion «l'une Véritable (Htésie de résist a n c e n a t i o n a l e , «les c h a n t s de révolte d»- C o s t a A n d r a d e sur le* victime* «le la répression en \ng<ilu. des plainte» «le prison «le J a r i n t o , aux «-ri» de M a r c e ' i n o Dos S a n t o s , a u j o i i r i r h u i leader «lu F r e l l m o du M o a a m M q u e : • Je vis - c o u r b é sur la lerre - suivant le c h e m i n Insrrlt - p u r le fouet sur m o n dos nu », cris «|ul se m u e n t «•n a f f i r m a t i o n s o p t i m i s t e s : » Il faut p l a n t e r - d a n s le* espoir» interdits et sur nos m a i n s o u v e r t e s » . Poésie de résistance, ijul progresslv eiiieiil. devient chant de c o m b a t « C a r II y a du s a n g neuf • q u i épaule le fusil - «-ur il y a «lu s a n g Jeune |xiur défendre la patrie ». A lire «-es poème». «Irpuls l r » t i m i d e s i «intrstations des «lébuts Jusqu'aux cris ilr révolte dr la guérilla, on u une très g r a n d e Impression «l'unité, une g r a n d e impression aussi d'humanité. r a r tous ce* p«»ete* savent «lire «lr façon i n i m i t a b l e Irurs aspirations, leurs joies, leurs peln«-s. que l'on rrt r o u v e à bi fois d a n » la c o m p l a i n t e île « M'ariie C h a r l o t t e ». d a n s la geste «lu p a u v r e « M o n a n g a m b o », «tans lu i. Maman-Terri» » idéalisée, d a n » « l-e bistrot «lu l i t t o r a l », d a n s le « Négrillon qui n ' e n t r e pas d a n s la danse », et «lans la » u r u r et le sang «lu < o u t r a tado, ils savent nous «lire aussi leurs souffrances, et ils ont MMiffrrt et ils souffrent... /.. /LA mal if; 22 DH de soutien 50 DH étudiants Maroc 15 DH pour l'Etranger 50 DH I». Le "SAMIR H O T E L " de Mohammédia Une réalisation remarquable En fftant cefîr année son 10" anniversaire. I.i Société Anonyme Marocaine ftabeme de Raff-nagc marque ton entrée dan» un secteur prioritaire !e Tourisme. En effet, depuis sa création, cette Société. sou» l'impulsion de M Moula y Ahmed Aboul. n'a cesse de prendre dr* initiative» dans différent! domaine» .mui bien en matière pétrolière. de nouveau* produit», que d'installation» ou de formation Parfaitement intégrée dan» l'économie du pays, elle a pu mettre au point un programme de réinveit Mrments dans différents secteurs econonu^urs ru • v.int les grande» orientations du Plan Quinquennal formation, tourisme. etc... Cest dan» ce contexte que l'on peut titorr b décision de b S A M I R de s'intrrewer au tourisme qui, comme chacun lr sait constitue I un des secteurs prioritaires actuel» Dans ce domaine, b SAMIR a tenu a prendre un certain nombre d option» et de parts dont l'expérience nous a démontré b |usteue P^rl tout dabord que l'on pouvait rt écvait faire confiance aux ieune» archit«ctes marocains pour concevotr et réaliser un hôtel t'integrant dans le cootextr balnéaire de Mohammédia. et en mesure de répondre aux goûts de b cl.cntcle touristique. et d hommes d affaire», désirrux de se trouver dan.» un décor agréable rt reposant, u n s dédaigner toutefois de se livrer â leurs loisirs favoris. Pari ensuite que l'on pouvait faire sur lr développement de Mohammédia qui après une pér.odc ducca'mle. prenait sous l'impulson des autorités locale» et de b S A M I R cet é b n nouveau qui devait être le sien Pari enfin qu'il était possible d'ut User de* méthodes moderne» de prévision budgétaire, de ge«:oo de chantier suivant les techniques 1rs plus appropriée» (méthode Perth). pour construire din» les délais les plu» courts et a des pnx ha», un ensemble hôtelier qui nous procure toutes !rs tar.sf.urioas C'est en elfet le 7 juin l%& que les travaux de construction du / S A M I R H O T E L » ont commencé. Il aura donc fallu un an. presque |our pour Jour, pour terminer cette réaluat.oo Le tourisme étant un produit très particulier qu'il y av.ut lieu de modeler aux goûts de b clientèle, b S A M I R a essayé de concevoir une instalblzon que I on pourrait quai:! er de pilote, destiner a répondre éga'ement aux voeux du GOJvernement Il importe de »:gnaler dans ce contexte que b S A M I R bénéficié du concours technique de se» partenaires du Groupe E N L comme b S E M I. iSocieté d E pkiitatioo de» M o t e l s dltal.-el. rt l'AGIP. qui ont acquit en Ital e et tur le pian international une grande expérience dans lr domaine de b gestion hôtelière, et qui participent A ce t tre au capital dr b Société Hôtel ere S A M I R par l imer rtëdiairr de l'AGIP Casablanca U S A M I R H O T E L de M O H A M M E D I A , représente donc a ce titre une preuve supplémentaire de b coHabora tion pouvant exister entre partenaires, ce qui constitue un excellent augure dé Li poursuit* du développement dan» de nombreux domaines. D'ailleurs, b H O T E ! , de realis.iton du S A M I R M O H A M M E D I A n'est qn une première étape dan» le deveUip peinent d autres initiative « Atn«i la nouvelle réalisation de MO H A M M E D I A peut en quelque rt. constituer un exemple a plus d un titr> pour sa parfaite adaptation ait» grande» orientation» di PLm Qu:n. iu-im.tl et p. la collaboration dr plut en plut étroit entre le M A R O C et I I T A L I f Il est «gaiement un a»pe\t de b ge»t o: qui n a pa» été ncqlige pour autant i est celui de I animation Nul ntgnorr let effort» q-n retient en tore a fa re dan* ce domaine C ett pourquoi, en plut drt pr.ii.ip.iV» di* tractions qu offre '.. ville dr M O H A M M E D I A Castno. .juif de l* trm.» aux piijruns. tVi nautique. pé»he tout c a r n e , tennit. le S A M I R H O T E L offre a sa clientèle, en plus de» lommod.te» dignes d un hôtel de 1 étoiles, une pi» cuir, un mght-efub. un court de teunit. tne pbge privée, dés saloos de bridge b possibilité de faire de i cqu.tat on Aiasi b S A M I R aura contribue par ».» modeste part. au renouveau de la ville de M O H A M M E D I A . Cité d.» fleur» et de sports é'égaots