[VANNES - 15] TB/MHN/PAGES 05/12/11 - Kanomp
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15. Vannes Lundi 5 décembre 2011 Le Télégramme > Si on sortait… VANNES. Concert à l’auditorium des Carmes. Le Conservatoire propose un concert mardi 6 décembre, à 20 h, à l’Auditorium des Carmes, récital de flûte et piano, Hindemith, Prokofiev, Messiaen…, par Isabelle Gracia et Christophe Peilho. Réservations au guichet du Palais des arts : du lundi au vendredi, de 12 h 30 à 18 h 30, et au 02.97.01.62.00, de 9 h à 17 h. Tarifs : 12,70 ¤; réduit, 10,70 ¤; trois concerts, 24,30 ¤. VANNES. Conférence sur le théâtre. Arts en Scène et le Tab accueillent mardi 6 décembre, de 20 h à 22 h, une conférence sur le thème : « Du XVe au XVIIIe siècle, le théâtre en Europe », dans le cadre d’un cycle de quatre rendez-vous proposés l’Addav56 et l’Adhec. Des conférences particulières car elles seront animées par Monique Hervouët de la compagnie Banquet d’avril, metteur en scène et formatrice. C’est donc par des anecdotes, des mises en jeu, des commentaires d’images, un partage de fascinations qu’elle abordera l’histoire du théâtre. Entrée libre. Réservation à l’Addav 56, tél. 02.97.47.10.97. ARRADON. Concert. Vendredi 9 décembre à 20 h à la médiathèque, dans le cadre de « Music act#0 : le rock » : concert - conférence pédagogique sur l’histoire et l’origine du rock’n roll. Rotor Jambreks remonte le temps et examine la naissance du rock’n’roll dans les États-Unis des années 1950. Un discours illustré en images et en musique ! À partir de 6 ans. Gratuit. Contact : tél. 02.97.44.85.00, [email protected], http://www.enscene.net VANNES. Spectacle. « Donka, une lettre à Tchekhov », jeudi 8 à 20 h 30 et vendredi 9 décembre à 19 h au théâtre Anne-de-Bretagne. « Donka », c’est une lettre adressée par un clown à l’auteur russe, une série de tableaux poétiques et acrobatiques évoquant la vie et l’œuvre de cet homme. Un spectacle onirique, du théâtre d’ombres plein d’humour où les textes mélangent citations de Tchekhov et souvenirs d’enfance du metteur en scène. Plein tarif : 27 ¤, réduit : 21 ¤. Contact : Théâtre Anne-de-Bretagne, tél. 02.97.01.62.00. SAINT-AVÉ. Concert. Apéro sonore secret à l’Echonova jeudi 8 décembre à 19 h. Pour cette dernière session de l’année, le public est invité à se jeter sans filet dans l’univers onirique du gros coup de cœur du moment… Gratuit. Contact : Echonova, tél. 02.97.62.20.40. SARZEAU. Danse. « Les Joyeux Petits Souliers » par l’École de danse de Lviv (Ukraine), jeudi 8 décembre à 20 h 30, à l’espace culturel l’Hermine. Cet ensemble chorégraphique se compose de 36 enfants, âgés de 6 à 13 ans, en costumes traditionnels. Plein tarif : 11 ¤, tarif réduit : 5 ¤. Contact : Office de tourisme de Sarzeau, tél. 02.97.41.82.37, [email protected] SÉNÉ. Balade nature. Dimanche 11 décembre, de 14 h à 16 h 30, à la réserve naturelle des marais de Séné pour la découverte des oiseaux hivernants du golfe du Morbihan en compagnie d’un guide. Plein tarif : 6 ¤, tarif réduit : 4 ¤. Contact : Réserve naturelle - marais de Séné, tél. 02.97.66.92.76, [email protected] > Au cinéma THE LADY Biopic de Luc Besson (2 h 25). Cinéville. Aujourd’hui, à 13 h 50, 17 h 30 et 20 h 25. LES LYONNAIS Policier d’O. Marchal (1 h 42). Cinéville. Aujourd’hui à 13 h 55, 16 h 10, 18 h 25 et 20 h 40. AMERICANO Drame de Mathieu (1 h 45). Cinéville. Aujourd’hui à 14 h 10, 16 h 50 et 20 h 25. LES ADOPTÉS Comédie dramatique de Mélanie Laurent (1 h 40) La Garenne. Aujourd’hui à 13 h 45 et 20 h 40. Demy La Garenne (VO-STF). Aujourd’hui à 13 h 50, 18 h 10 et 20 h 35. LES NEIGES DU KILIMANDJARO Drame de R. Guédiguian (1 h 47). La Garenne. Aujourd’hui à 18 h 15 et 20 h 45. FOOTNOTE Drame de J. Cedar (1 h 45). La Garenne (VO-STF). Aujourd’hui à 13 h 55 et 20 h 45. LE CHAT POTTÉ Animation de C. Miller (1 h 31) Cinéville. Aujourd’hui, à 14 h 05 (3D), 16 h 05, 18 h 15 (3D) et 20 h 40 (3D). IL ÉTAIT UNE FOIS ANATOLIE Drame de Nuri Bilge Ceylan (2 h 37). OR NOIR Drame de Jean-Jacques Annaud (2 h 09). EN La Garenne. Aujourd’hui à 13 h 45. TWILIGHT 4 : PREMIÈRE PARTIE Fantastique de Bill Condon (1 h 57). Cinéville. Aujourd’hui à 14 h, 16 h 40 et 20 h 30. TOUTES NOS ENVIES Drame de Philippe Lioret (2 h). La Garenne. 18 h 20. Aujourd’hui, à INTOUCHABLES Comédie d’Éric Toledano et Olivier Nakache (1 h 52). MISSION : NOËL, LES AVENTURES DE LA FAMILLE NOËL Animation de Barry Cook et Sarah Smith (1 h 38) Cinéville. Aujourd’hui à 13 h 45, 16 h 05, 18 h 25 et 20 h 45. Cinéville. Aujourd’hui, à 13 h 55, 16 h 15 (3D) et 18 h 25 (3D). La Garenne (VO-STF). Aujourd’hui, à 18 h. LES IMMORTELS Action de Tarsem Singh (1 h 50). POLISSE Drame de Maïwenn (2 h 07). Cinéville. Aujourd’hui, à 20 h 40 (3D). La Garenne (avertissement). Aujourd’hui, à 17 h 50 et 20 h 40. LA SOURCE DES FEMMES Drame de R. Mihaileanu (2 h 04). Breizh a gan. De la tradition à la création Hier, le 30e Breizh a gan a tenu ses promesses. Seul le défilé du port au Pac a été gâché par la pluie. Dans la salle Lesage, le public a pu entendre du chant breton, de la tradition à la création. Pour le final, la scène n’était pas assez grande pour tous les choristes. C’était le fil rouge de l’aprèsmidi : « Hor c’hanaouenn » de Tugdual Kalvez. « Il y a de nombreuses années, nous avions déjà proposé aux chorales de travailler sur une même œuvre » explique Armelle Le Guillou, coordinatrice de la fédération Kanomp Breizh. Pour le 30e anniversaire de cette rencontre des chorales bretonnantes, l’idée a été relancée de proposer un texte que chaque ensemble explore avec sa sensibilité. « Nous voulions un poète vivant, qui œuvre pour la langue bretonne. Le nom de Tugdual Kalvez s’est imposé », poursuit Armelle Le Guillou. Pour les idées Le Cornouaillais, Nolfféen d’adoption, a d’abord été surpris puis honoré de cette sollicitation. « Je leur ai proposé une quinzaine de mes poèmes parmi lesquels ils ont fait leur choix il y a environ un an ». C’est « Notre chanson », un texte de 1983, édité dans le recueil « Blaz ar vuhez » aux Éditions Mouladurioù Hor Yezh, qui a emporté les suffrages. « Pour les idées qu’il véhicule sur l’identité, la transmission, un futur joyeux et vivant », précise Armelle Le Guillou. Même s’il n’a pas rencontré les chefs de chœur, Tugdual Kalvez, pédagogue du breton, ne les a pas laissés sans indication. « La difficulté en breton est de composer une musique qui tienne compte de l’accent tonique ». Il leur a donc balisé le texte et l’a même enregistré. Du folksong au chant choral Sept chefs de chœur des 24 chorales de la fédération se sont emparés du texte pour lui donner des couleurs musicales très différentes. « Lorsque je l’ai écrit, je n’ai pas du tout pensé ce texte comme une chanson. C’était l’engagement pour la langue que je voulais faire passer », se souvient Tugdual Kalvez. Pourtant, issu d’une famille de militants et de musiciens, il avait lui-même créé il y a 50 ans An Namnediz, premier groupe de folksong breton, avec Henri Landreau. Que son poème monte ainsi sur scène n’a donc rien d’incongru. « Et j’espère qu’ils continueront à le chanter de temps en temps », concluait-il, après avoir entendu les sept variations, avec un petit coup de cœur pour la création d’Anna Vreizh de Nantes. « Hor c’hanaouenn » « Notre chanson » Ma mamm 'gane ur ganaouenn/ He c’hoefv aelel en avel/He doa desketd en he c’havell./ Ma zad'gane ur ganaouenn/He doa lammet diouzh e galon/En e spered gwrîennet don./ Ha me, frouezh div ganaouenn/Ene ma mamm, spered ma zad/Em eus kanet o div zsonenn./ Ton flour ma mamm, prezeg ma zad/ Em eusz unanetd a-neve(z)/ Da ve(z') kanetd er bed bemde(z)./ Hag e laoskan ganit ma mab/An ton neve(z) em eus savet/Ur vro, ur spered dieubet./ Hag e laoskan ganit ma merc’h/Komzoù tomm a zegasz an trec’h/Ur galon dieub, yezh hor glenn./ Tra ma zsavo hor c’hanaouenn/Dreist menezioù glas Breizh-Izel/E vo buhe(z) en hor c’havell. Ma mère chantait une chanson/Sa coiffe angélique dans le vent/Qu’elle avait apprise dans son berceau./ Mon père chantait une chanson/Qui avait jailli de son cœur,/ Dans son esprit profondément enracinée./ Et moi, fruit de deux chansons/L’âme de ma mère, l’esprit de mon père/J’ai chanté leurs deux chansons./ La douce mélodie de ma mère et les paroles de mon père/Je les ai unies de nouveau/Pour qu’elles soient chantées chaque jour dans le monde./ Et je te laisse à toi mon fils/L’air nouveau que j’ai composé/Un pays, un esprit libéré./ Et je te laisse à toi ma fille/Les chaudes paroles qui amènent la victoire/Un cœur libre, la langue de notre terre./ Tant que notre chanson s’élèvera/Par-dessus les montagnes bleues de Basse-Bretagne/Il y aura de la vie dans notre berceau. 10. Bretagne Lundi 5 décembre 2011 Le Télégramme Trans Musicales. Quelques pépites découvertes Photo Benoit Siohan CFDT 56. Feuille de route et nouveau bureau pour quatre ans Véronique Ostermann, animatrice de l’Union Vannes-Ploërmel, est entourée de Pierre-Yves Burban (à g.) qui occupera les mêmes fonctions pour LorientPontivy et Jean-Marc Thépaut, secrétaire général réélu pour quatre ans. Chômage : + 3 % en octobre Sans surprise, le congrès a fortement été imprégné des réalités sociales du moment. En octobre, le nombre de chômeurs de catégorie A - les personnes sans emploi immédiatement disponibles - aurait augmenté « de 3 % dans le Morbihan, contre 2 % au niveau de la région et 1,2 % au niveau national », indique Jean-Marc Thépaut. Dégradation marquée à Ploërmel et Lorient Les élus CFDT font état d’une situation de l’emploi « qui se dégrade fortement sur le pays de Ploërmel ». Ils mettent également en avant une dégradation sur le pays de Lorient, « particulièrement au niveau des seniors ». Dans les quatre ans à venir, ils entendent, notamment, peser sur la sécurisation des parcours professionnels et mener des actions en direction des très petites entreprises. Photo AFP Jean-Marc Thépaut a été réélu au secrétariat général de la CFDT du Morbihan, vendredi, à Erdeven, au deuxième jour d’un congrès qui a rassemblé une petite centaine de représentants. Au sein des instances dirigeantes d’une union départementale qui compte 14.000 adhérents et huit salariés directs, il sera notamment épaulé pour les quatre prochaines années par Pierre-Yves Burban, 54 ans. Ancien salarié dans une entreprise agroalimentaire, celui-ci reprendra les anciennes fonctions de Christian Gicquel, à la tête de l’Union des pays de Lorient et de Pontivy. Le duo Carbon Airways, formé par Éléonore et Enguerrand, deux frère et sœur âgés de 15 et 14 ans, a bien failli ne pas avoir le droit de se produire aux Trans Musicales. Finalement au rendez-vous, ils ont vite conquis les festivaliers avec leur electro-punk. 50.000 personnes au total. Le festival rennais des Trans Musicales n’a pas battu son record d’affluence mais a préservé son standing, celui de belles découvertes et de révélations. En voici quelques-unes. Photo Catherine Lozac’h Présidentielle. Le Front national à la pêche aux signatures Jean-Marc de Lacoste Lareymondie et Bertrand Dutheil de La Rochière, conseillers politiques de Marine Le Pen, ont rencontré Jean-Paul Félix (au centre), secrétaire départemental et régional du Front national. Hier, deux conseillers politiques de Marine Le Pen sont venus à la rencontre des militants, à Baden. Pour le Front national, ce weekend était celui du lancement de la campagne présidentielle avec ces rencontres et une première campagne d’affichage. Le tandem chargé de l’Ille-et-Vilaine et du Morbihan se veut emblématique de l’ouverture du FN: un militant « historique » et un ancien conseiller de Chevènement, récemment exclu du MRC. Leur principale préoccupation: le baromètre des signatures des maires. « Pour les deux présidentielles précédentes, je n’ai pas eu une seule signature en Bretagne », explique Jean-Paul Félix, secrétaire régional. Les militants pensaient que la tâche sera moins difficile avec la fille qu’avec le père. « C’est pire », constate Jean-Marc de Lacoste Lareymondie, membre du bureau politique. « D’abord parce qu’elle est plus haut dans les sondages, elle devient donc plus dangereuse pour le système. Mais aussi parce que de plus en plus de maires refusent de donner leur signature à qui que ce soit. Pourtant, ce n’est pas un parrainage mais un acte administratif. Qui devrait redevenir secret ». « Quatorze grands électeurs ont voté pour le Front national il y a quelques semaines », constate Jean-Paul Félix. « Je continue à les chercher… ». Et les législatives ? « Toute notre énergie va à la recherche de signatures. Une candidate créditée de 20 % d’intentions de vote ne peut pas être absente du scrutin. Mais j’annoncerai le nom des candidats en janvier, trois femmes et trois hommes », conclut Jean-Paul Félix. Carbon Airways, sans compter leur âge. Ils étaient attendus. Éléonore, 15 ans, et son petit frère Enguerrand, 14 ans, avaient fait parler d’eux avant même de rejoindre Rennes. Trop jeunes pour enchaîner les dates de concerts ? La préfecture du Jura s’est finalement rétractée. Mercredi, le duo sautait de joie à l’idée de se produire aux Trans. Samedi, les festivaliers bondissaient de plaisir. Le Hall 9 du Parc des Expositions a vite été conquis, malgré leur passage très tôt dans la soirée, dès 22 h, les deux Franc-Comtois ne pouvant pas jouer après minuit. Et pourtant, le duo d’ados impressionne de maturité et de présence scénique. Leur electro-punk est rodé. On devrait rapidement les revoir. « De grands festivals veulent déjà les signer pour cet été », dixit Jean-Louis Brossard, le directeur de la programmation des Trans. Fuel Fandango, trio de choc. Nina, la sensuelle chanteuse de ce trio hispanique - batterie, guitare, chant - n’avait plus de voix vendredi après-midi. Concert menacé ? Que nenni ! 1 h 35 du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, Nina pénètre dans le Hall 3 dans une délicieuse robe rose bonbon. La communion avec le public opère. Fuel Fandango nous emmène dans son univers funky aux sonorités synthétiques. Et un peu de flamenco pour faire de ce groupe une vraie révélation. Kakkmaddafakka, la fraîcheur nordique. Un nom imprononçable mais une vraie fraîcheur dans ce groupe norvégien. Issue de la scène de Bergen, la pop énergique et pétillante de Kakkmaddafakka avait lancé en beauté la soirée de vendredi. Les Scandinaves mélangent les styles (rock, electro, reggae) avec brio et humour. Un passage très remarqué. Juveniles et Im Takt, la breizhtouch. Programmées en aprèsmidi, les deux jeunes formations bretonnes ont fait plus que le plein. Les Juvéniles, jeudi, laissant de nom- breux fans en dehors de l’exiguë salle de l’Ubu. Ces Rennais sont jeunes et un peu « branleurs » mais fiers de l’être. Leur premier single « We are young » mêle à la perfection le rock des années 80 au présent. Dans un autre style mais tout aussi percutant, les Brestois de Im Takt cultivent les longs instrumentaux robotiques et nerveux. Lauréat du Kreiz Breizh des Jeunes Charrues cette année, l’électro-rock du trio prend aux tripes. Colin Stetson, le souffle d’un virtuose. Dans le pays du biniou, le Canadien Colin Stetson a été accueilli comme il se doit. Il en a d’ailleurs laissé plus d’un bouche bée. Ce polyinstrumentiste maîtrise les instruments à vent (saxophone basse, clarinette, cor, flûte) d’une façon déconcertante. Il délivre des sons complexes d’un souffle continu de plusieurs minutes, où il ajoute avec sa voix une ligne mélodique. Époustouflant ! Julien Boitel Double final du Breizh a gan à Vannes Hier après-midi, le Palais des arts de Vannes accueillait le 30e Breizh a gan de la fédération des chorales bretonnantes. 14 des 24 ensembles de Kanomp Breizh avaient répondu présent, soit près de 700 choristes. Trop pour la scène de la grande salle du palais des arts. Du coup, le public a eu le droit à deux finals, les chorales s’étant réparties en deux groupes déjà imposants. Suivis d’un au revoir chanté dans les larges couloirs du bâtiment pour accompagner leur sortie. De quoi compenser le défilé depuis le port, qui n’a pu avoir lieu, vu la pluie battante. (Photo Catherine Lozac’h)