Fidelity Investments - Trouver un conseiller

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Fidelity Investments - Trouver un conseiller
série leadership
DÉCEMBRE 2015 E T JANVIER 2016
Article de fond rédigé par nos partenaires américains
mise à jour sur les cycles économiques
Le contexte mondial est appelé à se
stabiliser à mesure que 2016 progresse
Une forte volatilité des actifs financiers est à prévoir tandis que
les marchés assimilent le resserrement de politique de la Fed
Dirk Hofschire, CFA l Vice-président principal, Recherche sur la répartition de l’actif
Lisa Emsbo-Mattingly l Directrice principale, Recherche sur la répartition de l’actif
Joshua Lund-Wilde, CFA l Analyste de recherche, Recherche sur la répartition de l’actif
Jake Weinstein, CFA l Analyste principal, Recherche sur la répartition de l’actif
DANS CE
NUMÉRO
POINTS À RETENIR
• Notre pronostic pour l’année 2016 s’articule sur
la capacité de l’économie américaine de résister
à la récession du commerce mondial et du secteur
des produits de base, pendant que la Chine et
le reste du monde assimilent la première mesure
de resserrement monétaire des États-Unis.
• Selon notre scénario de base, l’amorce du cycle
de resserrement de la Fed entraînera un climat
de volatilité au début de l’année 2016, mais
l’économie mondiale progressera tant bien que
mal sur ce terrain cahoteux.
• Le resserrement de la Fed se fera sans doute
progressivement, et ce pas en direction de la
normalisation pourrait favoriser la confiance envers
l’économie des États-Unis.
• Si un tel scénario se concrétise en 2016, l’effet de
base de la stabilisation mondiale est susceptible de
provoquer à la longue des pressions inflationnistes
croissantes et une augmentation du risque de fin
de cycle.
• Nous pensons que l’année 2016 sera favorable aux
actions; cependant, compte tenu de la possibilité
d’une forte volatilité du marché, les modifications
en matière de répartition de l’actif devraient être
moins importantes qu’en début de cycle.
Aux États-Unis, les marges bénéficiaires demeurent
élevées, exception faite du secteur de l’énergie.
PAGE 2
La Chine pose toujours le principal risque, mais la
priorité est accordée aux mesures de relance monétaire
et à la stabilité.
PAGE 3
La dernière dégringolade des prix des produits de base,
des économies des marchés émergents et des devises
autres que le dollar américain approche peut‑être.
PAGE 4
La performance des titres est généralement plus
mitigée en phase de fin de cycle; les titres résistant
à l’inflation sont à privilégier.
PAGE 4
Le point sur le cycle macroéconomique
PAGE 5
Les excellentes perspectives de croissance des salaires
réels aux États-Unis
PAGE 5
La structure du cycle économique
PAGE 7
L’équipe de recherche sur la répartition de l’actif de Fidelity
a recours à une méthode de répartition de l’actif qui repose
sur plusieurs horizons temporels et analyse les tendances
dans le cadre de trois segments : tactique (court terme),
cycle économique (moyen terme) et séculaire (long terme).
Ce rapport mensuel se penche plus particulièrement sur
les fluctuations de la phase du milieu du cycle économique
et sur l’influence que ces changements sont susceptibles
d’avoir sur les perspectives des diverses catégories d’actifs.
série leadership
DÉCEMBRE 2 015 E T JANVIER 2 016
Le contexte de l’année 2015 peut se résumer par les divergences
économiques et politiques des deux principales économies du monde –
les États-Unis et la Chine. La progression soutenue de l’expansion de
milieu de cycle de l’économie américaine pendant le premier semestre
de l’année incitait de plus en plus la Réserve fédérale américaine
(Fed) à un resserrement de politique, tandis que la décélération de la
croissance en Chine exigeait davantage de mesures d’assouplissement
monétaire. Au cours de l’été, les investisseurs ont commencé à intégrer
la possibilité d’une hausse des taux de la Fed, entraînant une baisse
des liquidités mondiales en dollars et amenant la Chine à décréter
une dévaluation inattendue de sa devise, qui a secoué les marchés
financiers mondiaux et provoqué une nouvelle vague de pressions
déflationnistes dans l’économie mondiale.
Scénario de base pour 2016 : progresser tant bien que mal
Notre pronostic pour l’année 2016 s’articule sur la capacité de
l’économie américaine de résister à la récession du commerce
mondial et du secteur des produits de base, pendant que la Chine
et le reste du monde assimilent la première mesure de resserrement
monétaire des États-Unis. Selon notre scénario de base, l’amorce
du cycle de resserrement de la Fed entraînera un climat de volatilité
au début de l’année 2016, mais nous pensons que l’économie
mondiale progressera tant bien que mal sur ce terrain cahoteux
pour les raisons qui suivent.
Tableau 1 Marges bénéficiaires de l’indice S&P 500
À l’exception du secteur de l’énergie, les marges bénéficiaires
sont toujours en hausse, ce qui est annonciateur d’une phase
de milieu de cycle.
11,5 %
Indice S&P 500
Indice S&P 500, secteur
10,7 %
de l’énergie exclu
9,5 %
9,0 %
6,5 %
Secteur de l’énergie
3,5 %
–2,5 %
Déc. 2012
Mars 2013
Juin 2013
Sept. 2011
Déc. 2011
Mars 2012
Juin 2012
Sept. 2012
Sept. 2013
Déc. 2013
Mars 2014
Juin 2014
Sept. 2014
Déc. 2014
Mars 2015
Juin 2015
Sept. 2015
–5,2 %
–5,5 %
Déc. 2010
Mars 2011
Juin 2011
• Par le passé, la plupart des augmentations de taux initiales de la
Fed et la majorité des cycles de resserrement monétaire se sont
produits pendant la phase de milieu de cycle et ont coïncidé
avec une expansion de plus en plus étendue aux États-Unis et
une performance généralement solide des marchés boursiers.
• Étant donné la croissance mondiale médiocre, la faible
inflation et les maigres rendements obligataires mondiaux,
nous prévoyons un resserrement monétaire progressif et
n’envisageons aucune hausse spectaculaire des taux d’intérêt
à long terme aux États-Unis.
• L’augmentation des taux pourra stimuler la confiance envers
l’économie américaine, marquant un pas en direction
de la normalisation et démontrant de façon tangible que
l’économie n’est pas tributaire de mesures de relance
monétaire extraordinaires.
2. Malgré certaines faiblesses externes, l’économie américaine
demeure dans une solide phase de milieu de cycle
• Les marchés de l’emploi continuent à s’améliorer et soutiennent
les excellentes perspectives de croissance réelle des revenus
(ajustée en fonction de l’inflation) dans un secteur de première
importance – la consommation (voir « Le point sur le cycle
macroéconomique / Consommation »).
• Certaines faiblesses persistent parmi les secteurs axés vers
l’étranger, dont les industries manufacturière et pétrolière, mais
la correction visant les stocks semble se dissiper (voir « Le point
sur le cycle macroéconomique / Sociétés ») 1.
• À l’exception du secteur de l’énergie, la rentabilité des sociétés
est stable et témoigne d’une expansion de milieu de cycle
continue, avec des marges bénéficiaires quasi records et peu
de pressions sur les salaires (Tableau 1, « Le point sur le cycle
macroéconomique / Sociétés ») 2.
3. Intensification des mesures de stimulation et de stabilisation en Chine
0,5 %
Sources : Standard & Poor’s, FactSet et Fidelity Investments (ERRA),
au 30 septembre 2015.
2
1. Une seule augmentation des taux de la Fed n’est pas
catastrophique (voir la mise à jour sur les cycles économiques
du mois de novembre 2015 « Le comportement ambigu de la
Réserve fédérale américaine et le plan détaillé du resserrement
de la politique monétaire »)
• La Chine demeure confrontée à de considérables difficultés
cycliques; elle doit impérativement restructurer ses secteurs
des industries et des sociétés surdéveloppés et surendettés
(voir la mise à jour sur les cycles économiques du mois de
juin 2015 « La Chine est prise dans un piège cyclique ».
1 Sources : Census Bureau, Haver Analytics et Fidelity Investments
(ERRA), au 31 octobre 2015.
2 Sources : Standard & Poor’s, FactSet et Fidelity Investments (ERRA),
au 10 décembre 2015
MISE À JOUR SUR LES CYCLES ÉCONOMIQUES – LE CONTE X TE MONDIAL
EST APPELÉ À SE STABILISER À MESURE QUE 2016 PROGRESSE
• Pourtant, les régulateurs semblent reléguer la réforme
structurelle à l’arrière-plan et ils multiplient les mesures de
relance en vue de stabiliser l’économie (voir « Le point sur le
cycle macroéconomique / Chine »).
• La capacité de la Chine à surmonter la flambée de volatilité de
ses marchés des devises – attribuable au resserrement de la
Fed – est de nouveau mise à l’épreuve, car la valeur du renminbi
(RMB) a sombré en décembre à son plus bas niveau depuis
plusieurs années; cependant, nous pensons que les autorités
continueront à suivre de près les fluctuations du RMB pour
éviter une trop grande dépréciation.
• Bien que la décélération de la croissance de la Chine soit
toujours le risque le plus important de notre scénario où
l’économie mondiale progressera tant bien que mal, la volonté
des régulateurs à promouvoir la stabilité à court terme devrait
permettre de maintenir l’économie chinoise à flot en 2016
(mais à un rythme plutôt lent).
4. Stabilisation éventuelle du cycle économique mondial
• Dans le sillage de l’expansion de milieu de cycle aux États-Unis
et en Europe, les conditions cycliques locales de nombreuses
économies développées sont avantageuses, notamment en ce
qui concerne leurs secteurs de la consommation, favorisés par
Tableau 2 Inflation de milieu et de fin de cycle (1966 à 2010)
Par le passé, l’accélération de l’inflation des salaires et des prix
des produits de base a provoqué la transition vers la dernière
phase du cycle.
Taux moyen annualisé
18 %
16 %
Milieu
Fin
14 %
12 %
10 %
8%
• Tout progrès vers la stabilité en Chine aurait un grand impact,
d’une part pour contrecarrer la spirale baissière des produits
de base et du commerce mondial, qui a gravement affecté les
économies tributaires des exportations et des produits de base,
et d’autre part pour modérer les pressions de récession dans
d’autres marchés émergents, dont le Brésil et la Russie (voir
« Le point sur le cycle macroéconomique / Économie mondiale »).
• Les récentes tendances mondiales ne semblent pas sur le point
de se renverser de façon claire et nette, mais nous pensons
que la chute spectaculaire des prix des produits de base, des
économies des marchés émergents et des devises autres que
le dollar américain, pourrait tirer à sa fin.
Répercussions sur la répartition de l’actif d’un scénario
de lente progression de l’économie mondiale
Si notre scénario de base se concrétise, les décisions de répartition
de l’actif devront, entre autres, tenir compte des éléments suivants :
• Préférer les actions aux obligations en prévision d’un retour
en force des tendances de milieu de cycle aux États-Unis.
• Prévoir une forte volatilité
• Se limiter à des modifications relativement mineures
de la répartition de l’actif
• Considérer une flambée des taux d’intérêt comme étant
peu probable
Les risques de fin de cycle pourraient s’intensifier
au cours de l’année
Les États-Unis se maintiennent dans une expansion de mi-cycle
stable, comme nous l’avons souligné plus haut, et la probabilité à
court terme de risques de fin de cycle demeure généralement faible.
Cependant, si notre scénario de base se réalise – c’est-à-dire si la
Chine se stabilise et si l’économie mondiale progresse tant bien que
mal – nous prévoyons que les États-Unis seront plus susceptibles
d’évoluer vers une phase de fin de cycle au fur et à mesure que
l’année avancera. Par conséquent, nous nous attendons à suivre de
près les éléments qui suivent, notamment, d’ici la fin de l’année 2016.
1. Les phases de fin de cycle connaissent généralement
une inflation grandissante
6%
4%
2%
0%
des prix pétroliers et des taux d’intérêt peu élevés (voir « Le
point sur le cycle macroéconomique / Économie mondiale »).
Prix des produits de base
Salaires
Analyse exclusive de Fidelity Investments des rendements passés des
produits de base à l’aide des données fournies par : BP Statistical Review of
World Energy 2015, U.S. Department of Agriculture, U.S. Geological Survey
et U.S. Foreign Agricultural Service. Salaires = Revenu horaire moyen.
Sources : Bureau of Labor Statistics, Haver Analytics et Fidelity Investments
(ERRA), au 31 octobre 2015.
• Habituellement, la transition entre la phase de milieu de cycle et
celle de fin de cycle est marquée par une hausse des pressions
inflationnistes; on note en particulier une augmentation plus
rapide des prix des produits de base et des salaires (Tableau 2).
• La hausse de l’inflation des coûts de production durant la phase
de fin de cycle contracte généralement les marges bénéficiaires
et provoque des pressions baissières sur les bénéfices de sociétés,
ce qui entraîne un resserrement des conditions de crédit et de
la politique monétaire (voir « La structure du cycle économique »).
3
série leadership
DÉCEMBRE 2 015 E T JANVIER 2 016
• Cependant, selon notre analyse des phases de fin de cycle
antérieures, le chiffre d’affaires des entreprises a eu tendance
à conserver une saine croissance et la récession ne s’est
généralement manifestée qu’un an et demi après le début
de la phase; de plus, la conjoncture mondiale a bien tenu
la route et, en moyenne, 87 % des pays ont enregistré une
augmentation de leurs indicateurs économiques avancés.
2. Un effet de base mondial pourrait contribuer, à la longue,
à une augmentation des prix des produits de base et de l’inflation
• Le raffermissement du marché de l’emploi américain
devrait continuer à avoir un léger impact haussier sur les
salaires, et l’inflation de base des prix à la consommation aux
États‑Unis a déjà atteint près de 2 % grâce à la vigueur des
industries des services locaux (voir « Le point sur le cycle
macroéconomique / Inflation »).
• Étant donné que l’inflation globale des prix à la consommation
oscille toujours près de 0 % en raison du plongeon des prix
pétroliers, toute stabilisation des prix des produits de base
au cours de l’année à venir risque de faire grimper l’inflation.
• Après les chutes considérables enregistrées en 2015 dans
le cas des prix des produits de base, de l’inflation mondiale,
des devises autres que le dollar américain et de la croissance
Tableau 3 Indice des prix à la consommation
Toute stabilisation des prix énergétiques rapprocherait le taux
d’inflation globale de celui de l’inflation de base.
Variation sur un an (%)
5%
Inflation de base
0%
Inflation globale
«
Les États-Unis se maintiennent dans une
expansion de mi-cycle stable, et la probabilité
à court terme de risques de fin de cycle
demeure généralement faible. Cependant, si
notre scénario de base se réalise – c’est-à-dire
si la Chine se stabilise et si l’économie mondiale
progresse tant bien que mal – nous prévoyons
que les États‑Unis seront plus susceptibles
d’évoluer vers une phase de fin de cycle
au fur et à mesure que l’année avancera.
»
économique des marchés émergents, la base est désormais
généralement plus basse, rendant moins probables de nouvelles
chutes de la même ampleur.
• Si l’activité mondiale se stabilise en 2016, l’effet de base pourrait
faire grimper l’inflation mondiale sans véritable accélération de
la croissance ni retour aux prix élevés des produits de base; par
exemple, si la chute des prix pétroliers cessait, le taux d’inflation
globale aux États-Unis se rapprocherait du taux d’inflation
de base (Tableau 3).
Évolution type de la performance des titres financiers en fin
de cycle
Il est trop tôt pour passer à une stratégie classique de fin de cycle,
mais voici tout de même certaines tendances en ce qui a trait
aux rendements antérieurs des actifs qui méritent d’être prises
en considération (voir l’article de septembre 2014 « La répartition
de l’actif selon le cycle économique ») :
• Performance mitigée des catégories d’actifs et potentiel
d’appréciation générale plus limité.
–5 %
–10 %
• Confiance inférieure envers la performance des actions, même
si elles ont généralement surpassé les obligations.
–15 %
• Performance supérieure des obligations de base, en moyenne,
au fur et à mesure que les écarts s’accentuent.
Énergie
Nov. 15
Août 15
Mai 15
Févr. 15
Nov. 14
Août 14
Mai 14
Févr. 14
Nov. 13
Août 13
Mai 13
Févr. 13
–20 %
Inflation globale : mesure de l’inflation totale observée dans tous les
aspects d’une économie. Inflation de base : mesure de l’inflation qui exclut
la volatilité temporaire des prix de certains produits de base, dont les
produits alimentaires et énergétiques. Sources : Bureau of Labor Statistics,
Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 30 novembre 2015.
4
• Plus grande conviction envers les secteurs résistant à l’inflation,
dont les produits de base, l’énergie et les obligations à plus
court terme.
Les rendements passés ne sont pas une garantie des résultats futurs.
La performance des catégories d’actifs représentées ci-dessus provient
d’indices établis par Fidelity Investments, Ibbotson Associates et Barclays,
au 31 juillet 2014. Source : analyse exclusive de Fidelity Investments des
rendements passés des catégories d’actifs de 1950 à 2010, qui ne sont
pas une indication de la performance future. La phase de fin de cycle dure
en moyenne environ 18 mois.
MISE À JOUR SUR LES CYCLES ÉCONOMIQUES – LE CONTE X TE MONDIAL
EST APPELÉ À SE STABILISER À MESURE QUE 2016 PROGRESSE
Secteurs économiques américains
Emploi et consommation. À l’aube de l’année 2016, l’amélioration
des marchés de l’emploi et les faibles prix pétroliers offrent un cadre
solide pour les consommateurs américains. La croissance des
salaires demeure positive même si le raffermissement du marché
de l’emploi commence peut-être à s’atténuer, car les indicateurs
avancés sur l’emploi, dont les demandes de prestations d’assurancechômage et le nombre d’heures de travail, ont quelque peu diminué
dernièrement. Le resserrement des marchés de l’emploi fait
progressivement augmenter la croissance des salaires et les PME
envisagent de rétablir la rémunération des employés aux niveaux
atteints avant la crise (Tableau A). Les mesures de la consommation,
comme les ventes au détail, démontrent encore une légère tendance
à la hausse. Les progrès du marché du travail, l’inflation modérée
et la vigueur du dollar continuent à étayer le pouvoir d’achat et le
potentiel de revenu réel des consommateurs américains.
Habitation. Tout semble indiquer que la lente expansion du
marché de l’habitation se poursuivra en 2016. Les éléments
fondamentaux sous-jacents demeurent positifs : faibles taux
hypothécaires; volonté grandissante des banques à octroyer
des prêts hypothécaires; augmentation soutenue des permis de
construction de résidences unifamiliales qui dépasse les 5 % par
an; et tendances favorables de l’emploi et du nombre de ménages.
Les perspectives du secteur de l’habitation demeurent positives,
favorisées par le raffermissement du marché de l’emploi
et l’assouplissement graduel des conditions de crédit.
Inflation. Les pressions déflationnistes mondiales et le plongeon
des prix des produits de base continuent à se répercuter sur
l’inflation globale aux États-Unis. L’inflation globale sur douze mois
est demeurée près de 0 % en novembre, et le coût grandissant
du logement et des services fait encore légèrement grimper l’inflation
de base (les prix des denrées alimentaires et de l’énergie exclus),
qui atteint 2 %. En termes absolus, l’inflation par les salaires reste
généralement minime. Le raffermissement soutenu du marché
de l’emploi alimente une faible hausse de l’inflation de base;
l’inflation globale, quant à elle, augmentera probablement
pendant l’année 2016.
Sociétés et crédit. La vigueur du dollar et la faiblesse de la
demande mondiale continuent à entraver l’activité manufacturière,
les investissements commerciaux et les bénéfices de sociétés.
L’accumulation des stocks commerciaux a sérieusement affecté
la croissance du PIB au troisième trimestre. Cependant, à en juger
par le ratio satisfaisant entre les nouvelles commandes et les stocks
signalé dans l’indice des gestionnaires en approvisionnement
manufacturier du mois de novembre et par l’amélioration étendue
des ratios stocks/ventes au cours des derniers mois, le pire de la
correction des stocks serait chose du passé (Tableau B). Selon les
prévisions, les bénéfices des sociétés reculeront de 5,7 % sur douze
mois pour l’année 2015 compte tenu de la chute marquée des
profits dans le secteur de l’énergie, mais les marges bénéficiaires
des autres secteurs ont continué à augmenter (Tableau 1) 3. Nous
prévoyons que la croissance des bénéfices se situera autour de
5 % en 2016. Les conditions financières se sont resserrées au
cours des derniers mois, les écarts des titres à rendement élevé
se sont encore accentués et, pour la première fois en quatre ans,
les banques ont annoncé un durcissement des critères de crédits
commerciaux et industriels. L’atonie mondiale s’est quelque peu
répercutée sur l’activité commerciale, mais la disponibilité du
crédit et le secteur des entreprises sont généralement robustes.
3 Sources : FactSet et Fidelity Investments (ERRA), au 30 novembre 2015.
Tableau A Tendances de l’emploi et des salaires aux États‑Unis
Le raffermissement des marchés de l’emploi et l’inflation
modérée propulsent la croissance des salaires réels.
Milliers
(Moyenne sur 4 semaines)
700
Les PME envisagent d’augmenter
la rémunération
Moyenne sur 3 mois
25 %
600
20 %
500
15 %
400
10 %
300
200
Demandes initiales
d’indemnités de chômage
5%
0%
Nov. 95
Nov. 96
Nov. 97
Nov. 98
Nov. 99
Nov. 00
Nov. 01
Nov. 02
Nov. 03
Nov. 04
Nov. 05
Nov. 06
Nov. 07
Nov. 08
Nov. 09
Nov. 10
Nov. 11
Nov. 12
Nov. 13
Nov. 14
Nov. 15
Le point sur le cycle macroéconomique
L’activité a ralenti dans les secteurs américains axés vers l’étranger
(notamment les exportations, la fabrication et la production de
pétrole brut), qui sont affectés par le fléchissement de la conjoncture
mondiale, la vigueur du dollar américain et la chute des prix du
pétrole. Toutefois, l’expansion de mi-cycle des États-Unis continue
d’être alimentée par le secteur de la consommation locale, beaucoup
plus vaste et vigoureux, qui bénéficie des perspectives prometteuses
du revenu réel des ménages américains.
Sources : Department of Labor, National Federation of Independent Business,
Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 30 novembre 2015.
5
série leadership
DÉCEMBRE 2 015 E T JANVIER 2 016
Économie mondiale
Europe. L’Europe poursuit sa remontée de mi-cycle malgré l’impact
négatif de la piètre conjoncture mondiale sur ses exportations.
Plusieurs études révèlent une évolution positive des secteurs axés
sur le marché local, toujours soutenus par la hausse de la demande
dans les pays périphériques et par le faible taux de chômage
en Allemagne4. La prolongation des mesures d’assouplissement
quantitatif de la Banque centrale européenne demeure un facteur
favorable pour la région, même si elle n’est pas à la hauteur des
attentes. Malgré une fragilité des secteurs axés sur l’extérieur,
les tendances positives de la politique monétaire accommodante,
le caractère concurrentiel de l’euro et la vigueur du secteur des
services continuent à étayer l’expansion de mi-cycle de la zone euro.
Japon. Le Japon se caractérise par une croissance lente et largement
tributaire des échanges commerciaux; son cycle économique est
donc particulièrement sensible aux fluctuations de la croissance
extérieure. En dépit des éléments contraires aux profits et au cycle
des stocks – qui découlent en partie du ralentissement en Chine
4 Sources : The British Chamber of Commerce, Haver Analytics, Fidelity
Investments (ERRA), au 30 septembre 2015.
Tableau B Ratio stocks/expéditions de biens durables américains
L’accumulation des stocks aux États-Unis, dans le sillage
de la récession du commerce mondial, a entravé l’activité
manufacturière américaine en 2015, mais le pire de la
correction des stocks semble passé.
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
% des industries avec un ratio
stocks/expéditions en hausse
(moyenne sur 3 mois)
30 %
20 %
Sept. 15
Mai 15
Juill. 15
Mars 15
Janv. 15
Nov. 14
Sept. 14
Mai 14
Juill. 14
Mars 14
Nov. 13
Janv. 14
Sept. 13
Mai 13
Juill. 13
Mars 13
Janv. 13
Sources : Census Bureau, Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA),
au 31 octobre 2015.
6
Chine. Avec le repli économique au terme d’un boom du crédit,
la Chine s’est trouvée confrontée à une décélération de croissance
au début de l’année 2015, mais les tendances récentes sont plutôt
mitigées. Au cours des derniers mois, les régulateurs ont intensifié
le rythme des mesures de stimulation, adoptant notamment une
réduction de la taxe sur les petites cylindrées, une diminution
du versement initial à l’achat d’un logement, une augmentation
des dépenses en infrastructure, et de nouvelles baisses des taux
d’intérêt et des réserves obligatoires des banques. Les données
industrielles globales sont encore peu reluisantes, mais un nombre
grandissant d’industries signalent que l’activité se stabilise depuis
six mois 6; cependant, l’activité a continué à ralentir sur le marché
de l’immobilier. L’intervention des régulateurs contribue à stabiliser
la situation à court terme; toutefois une relance durable exigerait
des réformes structurelles plus importantes.
Sommaire mondial. L’économie mondiale manque toujours de
tonus depuis quelques mois et seulement 45 % des principales
économies ont enregistré une croissance positive de leurs indicateurs
économiques avancés sur six mois 7. Ce recul afflige surtout les
marchés émergents, car l’affaissement de la Chine et la chute des
prix des produits de base qui en résulte sont responsables d’une
baisse de 26 % de la valeur des exportations mondiales sur douze
mois. Les bénéfices de sociétés mondiaux stagnent et les profits
hors États-Unis sont retombés aux niveaux de 2010. Néanmoins, les
mesures de relance ont augmenté depuis quelques mois, notamment
en Europe et en Chine, et la correction des stocks manufacturiers
mondiaux permet de croire que la récession du commerce mondial
tire à sa fin. L’expansion économique mondiale continuera sans
doute à piétiner puisque les progrès stables de grandes économies
développées sont contrecarrés par les difficultés qui sévissent dans
plusieurs marchés émergents.
5 Sources : Institut für Wirtschaftsforschung, Haver Analytics et Fidelity
Investments (ERRA), au 30 novembre 2015.
10 %
0%
et en Asie du Sud-Est –, il est encourageant de constater que l’indice
des gestionnaires en approvisionnement du Japon a graduellement
progressé vers la phase expansionniste au cours des derniers mois 5.
L’économie du Japon demeure en phase de fin de cycle, car ses
indicateurs d’activité généraux se sont modérés et la demande
extérieure des pays asiatiques reste peu concluante.
6 Sources : China Statistical Information Network (www.stats.gov.cn),
Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA), au 31 octobre 2015.
7 Trente-huit des plus importantes économies mondiales. Sources :
Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE), Foundation for International Business and Economic
Research (FIBER), Haver Analytics et Fidelity Investments (ERRA),
au 31 octobre 2015
MISE À JOUR SUR LES CYCLES ÉCONOMIQUES – LE CONTE X TE MONDIAL
EST APPELÉ À SE STABILISER À MESURE QUE 2016 PROGRESSE
Perspectives / conséquences sur la répartition de l’actif
L’économie et les marchés financiers mondiaux étaient chancelants
pendant les derniers mois de l’année 2015, mettant en évidence
le risque déflationniste qui découle de la décélération de croissance
de la Chine et du resserrement des conditions financières mondiales
lié à la probabilité d’une hausse des taux de la Fed. Dans les
semaines et les mois à venir, l’économie mondiale sera mise à
l’épreuve et nous saurons si elle a la capacité d’assimiler la politique
de resserrement monétaire des États-Unis. Selon notre scénario de
base, l’économie mondiale progressera tant bien que mal dans cette
conjoncture, soutenue par les secteurs des ménages aux États-Unis
et en Europe. Par ailleurs, elle connaîtra peut-être une dernière
dégringolade des prix des produits de base, des économies des
marchés émergents et des devises autres que le dollar américain.
Si un tel scénario se concrétise en 2016, l’effet de base de la
stabilisation mondiale est susceptible de provoquer à la longue des
pressions inflationnistes croissantes et une augmentation du risque
de fin de cycle. Pour l’instant, les perspectives des actions nous
semblent favorables, appuyées par un regain de milieu de cycle aux
États-Unis et en Europe, une stabilisation de la Chine et la confiance
malmenée des investisseurs. Étant donné la probabilité d’une volatilité
du marché plus élevée qu’au cours des dernières années, il serait
sans doute judicieux de restreindre la portée des modifications de
la répartition de l’actif et de miser sur la diversification au moyen
d’obligations de grande qualité pour réduire le risque lié aux actions.
Structure du cycle économique
L’Allemagne et les États-Unis sont en phase d’expansion de mi-cycle, tandis que le Japon est en fin de cycle
et que la Chine subit toujours une décélération de sa croissance.
Phases du cycle
DÉBUT
MILIEU
FIN
RÉCESSION
•Reprise des activités
(PIB, pressions inflationnistes,
emploi, revenus)
•Sommet de la croissance
•Freinage de la croissance
•Diminution des activités
•Forte augmentation du crédit
•Resserrement du crédit
•Bénéfices sous pression
•Contraction du marché
du crédit
•Début de la hausse du crédit
•Sommet de la hausse
des profits
•Contraction des politiques
•Chute des profits
•Augmentation rapide
des profits
•Neutralité des politiques
•Augmentation des stocks
et baisse de la croissance
des ventes
•Assouplissement
des politiques
•Maintien des politiques
incitatives
•Hausse des stocks et des
ventes (équilibre atteint)
•Baisse des stocks
et des ventes
•Faiblesse des stocks et
amélioration des ventes
Pressions inflationnistes
Rouge = Élevées
CONTRACTION
Allemagne
É.-U.
Japon
+
Croissance économique
–
REPRISE
EXPANSION
Chine#
Rendement relatif des titres sensibles
à la conjoncture économique
Vert = Fort
Remarque : L’illustration ci-dessus sert d’exemple hypothétique. Les phases d’un cycle ne suivent pas toujours une progression linéaire; de plus, il arrive
qu’un cycle économique omette une de ces phases ou effectue un retour à une phase antérieure. #Il y a décélération de la croissance quand un pays
enregistre une baisse notable de l’activité par rapport à son potentiel économique à long terme. Nous avons adopté la définition de « cycle de croissance »
pour la plupart des économies en développement comme la Chine; en effet, ces dernières sont portées à démontrer une solide performance tendancielle
alimentée par une accumulation rapide des facteurs de production et par des hausses de la productivité; en outre, leur écart par rapport à la tendance
semble constituer le facteur qui influence le plus le rendement des actifs. Par ailleurs, nous utilisons la définition classique du terme « récession »,
qui implique une contraction manifeste de l’activité économique, dans le cas des économies développées. Voir les Notes en fin d’ouvrage pour plus
d’information. Source : Fidelity Investments (ERRA).
7
série leadership
DÉCEMBRE 2 015 E T JANVIER 2 016
AUTEURS
Dirk Hofschire, CFA l V
ice-président principal, Recherche sur
la répartition de l’actif
Lisa Emsbo-Mattingly l D
irectrice principale, Recherche sur
la répartition de l’actif
Joshua Lund-Wilde, CFA l A
nalyste de recherche, Recherche
sur la répartition de l’actif
Jake Weinstein, CFA l Analyste principal, Recherche sur
la répartition de l’actif
L’équipe de recherche sur la répartition de l’actif (EERA) mène des recherches d’ordre économique, fondamental et quantitatif en vue de procurer
des recommandations visant la répartition de l’actif aux gestionnaires de portefeuilles et aux équipes de placements de Fidelity. L’EERA effectue
l’analyse et la synthèse des perspectives de placement provenant des diverses unités de gestion de l’actif de Fidelity afin de mettre en lumière les
tendances macroéconomiques ainsi que l’orientation des marchés financiers et de déterminer leur impact sur la répartition de l’actif.
Jordan Alexiev, CFA, analyste de recherche principal sur la répartition de l’actif, Austin Litvak, CFA, analyste principal, Ilan Kolet, analyste
en recherche, et Caitlin Dourney, analyste, ont également contribué à la rédaction de cet article.Kevin Lavelle, vice-président, Leadership
éclairé de Fidelity, et Christie Myers, directrice principale, Leadership éclairé de Fidelity, en ont supervisé la rédaction.
Les indices ne font l’objet d’aucune gestion. Il n’est pas possible d’investir
directement dans un indice.
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Réservé aux clients canadiens éventuels. Offert dans toutes les provinces
du Canada par Fidelity Investments Canada s.r.i. conformément aux lois sur
les valeurs mobilières en vigueur.
Avant d’investir dans un fonds, veuillez prendre en considération ses objectifs
de placement, ses risques, ses frais et ses dépenses. Adressez-vous à
Fidelity pour obtenir un prospectus ou, s’il est disponible, un prospectus
simplifié, contenant cette information et lisez-le avec attention.
Les opinions contenues aux présentes ont été exprimées à la date indiquée,
d’après l’information disponible à ce moment-là, et sont appelées à changer
en tout temps en fonction de l’évolution des marchés et d’autres facteurs.
À moins d’indication contraire, ces opinions sont celles des auteurs et ne
représentent pas nécessairement le point de vue de Fidelity Investments
ou de ses sociétés affiliées. Fidelity décline toute obligation de mettre à jour
l’information fournie dans le présent document.
Parmi les catégories d’actifs, les actions sont généralement plus volatiles
que les obligations ou les instruments à court terme. Leur valeur peut
décliner considérablement à la suite de la dégradation de la situation des
émetteurs, du climat politique, de la réglementation, des marchés ou de
la conjoncture économique. Bien que le marché obligataire soit également
volatil, les titres de créance de moindre qualité, y compris les prêts à effet
de levier, offrent habituellement des rendements supérieurs à ceux des
titres de qualité, mais présentent un plus grand risque de défaillance ou
de fluctuation du cours. Les marchés étrangers peuvent accuser une plus
grande volatilité que les marchés des États-Unis, en raison des risques
accrus de détérioration de la situation des émetteurs, du climat politique,
des marchés ou de la conjoncture économique, facteurs qui sont exacerbés
dans le cas des marchés émergents.
Les décisions de placement doivent tenir compte des objectifs individuels de
l’investisseur, de son horizon temporel de même que de sa tolérance au risque.
Les titres à revenu fixe comportent également des risques d’inflation de
même que des risques de crédit et de défaillance tant pour les émetteurs
que les contreparties.
Tout placement comporte un risque, y compris un risque de perte.
Les rendements passés ne sont pas une garantie des résultats futurs.
Ni la répartition de l’actif ni la diversification ne constituent un gage
de profit ou une garantie contre les pertes.
8
La structure du cycle économique tient compte des étapes généralement
parcourues par les cycles économiques à travers l’histoire, bien que
chaque cycle soit différent; vous trouverez dans le corps de cet article des
observations spécifiques sur la phase en cours. Habituellement, le cycle
économique type se déroule de la façon suivante :
Durant la phase de début de cycle type, l’économie atteint un creux et
commence à remonter la pente jusqu’à ce qu’elle sorte de la récession;
la reprise s’amorce ensuite avec l’intensification de l’activité. Cette phase se
caractérise par des pressions inflationnistes faibles, une politique monétaire
accommodante et une courbe de rendement accentuée. Les catégories
d’actifs plus sensibles au cycle économique, comme les actions, enregistrent
généralement leurs meilleurs résultats au cours de cette phase.
Durant la phase de milieu de cycle type, l’économie passe de la reprise
à l’expansion, ce qui se caractérise par une croissance plus généralisée
et autonome, mais à rythme plus modéré. Les pressions inflationnistes
commencent habituellement à s’intensifier, la politique monétaire se
resserre et la courbe de rendement s’aplatit légèrement. Les catégories
d’actifs sensibles au cycle économique continuent à tirer profit de l’essor
de l’économie, mais leur avantage relatif s’amenuise.
Durant la phase de fin de cycle type, l’expansion économique parvient à
maturité, les pressions inflationnistes continuent à augmenter et la courbe
de rendement finit par s’aplatir voire, s’inverser. Avec le temps, l’économie
se contracte et entre en récession; la banque centrale met alors un terme
aux mesures de resserrement pour adopter une politique monétaire
d’accompagnement. En général, ce sont les catégories d’actifs moins
sensibles au cycle économique qui affichent la meilleure tenue pendant
cette phase, en particulier à la veille ou au début de la récession.
L’indice S&P 500 est un indice pondéré en fonction de la capitalisation
boursière qui comprend 500 actions ordinaires choisies en fonction de
la taille du marché, des liquidités et de la représentation sectorielle pour
représenter le rendement des actions américaines. L’indice S&P 500 est une
marque de service enregistrée de The McGraw-Hill Companies, Inc. Fidelity
Distributors Corporation et ses sociétés affiliées détiennent une licence
d’utilisation de cette marque.
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