LA BELLE ÉQUIPE - Association des Cinémas du Centre

Transcription

LA BELLE ÉQUIPE - Association des Cinémas du Centre
Langeais/Espace J.-H. Anglade
Mar. 15/11 à 20h30
Le Blanc/Studio République
Ven. 2/12 à 21h
Montbazon/Le Générique
Lun. 21/11 à 20h30
Montrichard/Le Régent
Jeu. 24/11 à 20h45
Romorantin/Le Palace
Jeu. 17/11 à 20h45
St Aignan/Petit Casino
Jeu. 17/11 à 21h
St Florent/Le Rio
Jeu. 1/12 à 20h30
Ste Maure de T./Salle P. Leconte
Lun. 21/11 à 20h30
Selles sur Cher/Le Studio
Jeu. 3/11 à 20h30
Vierzon /Ciné Lumière
Jeudi 17/11 à 20h30
Jours et horaires à vérifier auprès de votre salle.
Argenton sur Creuse/Eden Palace
Mar. 15/11 à 20h30
Aubigny sur Nère/L’Atomic
Mer. 5/11 à 20h30
Bourges/MCB
Jeu. 17/11 à 15h, ven. 18 à 17h
et dim. 20 à 19h
Buzançais/Centre Culturel
Mar. 8/11 à 20h30
Chartres/Enfants du Paradis
Jeu. 17/11 à 20h30
Château-Renard/Le Vox
Jeu. 1/12 à 20h30
Château-Renault/Le Balzac
Mar. 8/11 à 20h30
Châteaudun/Le Dunois
Mar. 15/11
Issoudun/Les Elysées
Jeu. 10/11 à 20h30
Prochain rendez-vous Ciné Culte
Décembre 2016
LA BELLE ÉQUIPE
DE JULIEN DUVIVIER
AVEC JEAN GABIN, CHARLES VANEL, VIVIANE ROMANCE
FRANCE – 1936 – 1H44 – N&B
Ciné Culte est une programmation de films de patrimoine qui ont marqué le public et les
critiques lors de leur sortie, et qui font parties de l’histoire du cinéma. Tous les films ont été
restaurés. Les films étrangers sont présentés en version originale sous-titrés. Ciné Culte
vous est proposé par :
L’ Association des Cinémas du Centre
est une association régionale de salles de
cinéma indépendantes :
www.cinemaducentre.asso.fr
ciné culte
NOVEMBRE 2016
« Un chef d’œuvre
intemporel du
cinéma français
des années 30 qui
représente fort
bien le réalisme
poétique qui
marquait le cinéma
de l’époque... »
« …La première projection du film reçoit
un accueil très mitigé, les spectateurs ne
goûtant guère la noirceur de la fin imaginée
par Duvivier et Spaak. Les producteurs
demandent alors aux deux acolytes de
tourner une nouvelle fin. Le cinéaste
rechigne mais finit par accepter de soumettre
deux versions à un panel de spectateurs
et de choisir la fin qui sera plébiscitée. Il
tourne donc un happy-end, en profitant au
passage pour retoucher un peu le montage.
La projection test à lieu au cinéma Le Dôme
à La Varenne. Le verdict est sans appel : le
public veut la fin heureuse (305 voix sur 366
spectateurs). Duvivier se plie à la vox populi
mais regrettera toujours, tout comme Spaak,
cette fin béate qui dénature complètement le
propos du film. Le destin du film, s’il avait
conservé sa fin noire, aurait certainement
été tout autre. Mais avec son changement de
dernière minute, il devient le symbole d’une
époque. Le film sort en septembre 1936,
soit cinq mois après la victoire du Front
Populaire aux élections législatives. C’est
ainsi qu’il se retrouve propulsé comme
emblème de ce mouvement politique et
social, tout comme la chanson qui en
devient une sorte d’hymne…
Cinq ouvriers chômeurs parisiens gagnent le gros lot de la loterie
nationale. Ils décident de transformer un vieux lavoir en bord de
Marne en riante guinguette dont ils seront les copropriétaires.
Ils s’attellent à la besogne avec confiance. Mais la solidarité du
groupe est fragile et le destin s’acharne sur eux.
L’une des grandes forces du film, c’est
de mêler étroitement les moments de
bonheur et de malheur, retrouvant le
mouvement même de la vie. Duvivier a
le don pour interrompre brutalement une
scène heureuse pour faire soudain surgir le
drame. Mais au final, il donne bien plus de
place aux moments de bonheur, les exaltant
même. Les drames sont quant à eux traités
sèchement, très rapidement, le cinéaste ne
s’attardant jamais dans ces moments-là.
Cette brutalité les rend plus abruptes, plus
inadmissibles, mais dans un même temps,
ils passent et cèdent la place à des moments
de calme et de joie. De petites joies certes,
mais suffisantes pour continuer à vivre,
à chanter et à danser. »
dvdclassik.com
Julien Duvivier : Au Bonheur des dames
(1930), Maria Chapdelaine (1934), Pépé
la Moko (1937), Panique (1947), Le Petit
Monde de Don Camillo (1952), Voici le temps
des assassins (1956), La Femme et le pantin
(1959)…