Gestion des risques de maltraitance en établissement
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Gestion des risques de maltraitance en établissement
REPÈRES, REPÈRES, GESTION DES RISQUES DE MALTRAITANCE EN ÉTABLISSEMENT OUTILS MÉTHODE, 3 BOÎTE À OUTILS 9 3.1 Typologie des principaux risques de maltraitance 3.2 Exemple de tableau de bord SOMMAIRE 14 2 MÉTHODOLOGIE EN GESTION DES RISQUES 7 2.1 L’identification des risques : « connaître pour pouvoir agir » 7 2.2 L’analyse et le traitement des risques : 7 2.3 Management des risques principes fondamentaux 8 2.4 Les conditions spécifiques de mise en œuvre dans le secteur personnes âgées 8 1 PRÉSENTATION DU GUIDE : CONTEXTE DÉMARCHE ET CONTENU 4 1.1 L’amélioration de la sécurité dans le secteur sanitaire 4 1.2 L’émergence de la problématique dans le secteur social et médico-social 5 1.3 La démarche et le contenu La démarche Le contenu Le champ d’application 5 5 6 6 4 ANNEXES 9 16 4.1 Les principaux risques réglementés 16 4.2 Pour en savoir plus 20 PRÉAMBULE une 1.1 1.1 L’amélioration de la sécurité dans le secteur sanitaire Ce guide intitulé « Gestion des risques de maltraitance en établissement », s’inscritDepuis dans quelques un contexte d’amélioration années, les politiques croissante de la sécurité devenu un véritable enjeu de lasanté nationales de santé ont mis l’accent sur quapublique. Il s’inscrit également dans la continuité de la loi du lité et la sécurité : la réglementation intègre de plus 2 janvier 2002 sociale médicopour en rénovant plus les l’action dimensions de et qualité, desociale sécurité et laquelle d’évaluation. les démarches d’évaluation, de contrôle et de protection des personnes ont été renforcées. La démarche ainsi engagée renvoie à une réflexion plus générale sur les objectifs de la prise en charge au regard notamment de l’amélioration de la qualité et par la même de la promotion de la bientraitance pour laquelle des personnels formés et en nombre suffisant sont nécessaires. obligation d’évaluation externe. La sécurité, composante essentielle de la qualité des soins, est un des axes forts de la procédure d’accréAinsi, lesactuelle. membres du groupe de travail ont mis en évidence le ditation respect2004 de la des personnes âgées comme élément Depuis lesvolonté établissements sont incités à mettre en place des Ainsi, les lois du 1er juillet 1998, relative au renforcement de la veille Au regardetde contexte des enjeux pour la santé et la destinés sécurité fondamentalde degestion la prise en charge étant entendu l’application programmes coordonnée et globale desque risques en étasanitaire duce contrôle de et la sécurité sanitaire des produits des personnes hébergées, le Comité National de Vigilance contre d’un tel principe doit s’articuler avec le respect des lois et blissement de santé, avec l’aide des Agences régionales d’hospitalià l’homme, et du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la la Maltraitance desde personnes a souhaité accompagner règlements sation (ARH).qui s’imposent aux professionnels en présence. qualité du système santé ontâgées largement structuré le dispositif les de établissements dans une démarche de gestion de deslarisques de La réduction de la iatrogénie, tant en établissement de santé qu’en veille et de sécurité sanitaire et le développement qualité du maltraitance qui prenne en compte globalitéet etde la l’Institut complexité C’est au regard de cetteun double exigence de dans protection et de ambulatoire, est désormais des objectifs inscrits la loi n°2004système de santé autour des agenceslasanitaires de de l’activité production de «des soins, d’accompagnement et respect la 2004 volonté des personnes âgées que Enfi les n, membres du 806 du 9de août relative à la politique de santé. l’obligation Veille Sanitairedeavec structuration dispositifs de vigilances sanid’hébergement vulnérables. Cet outil aux comité ont bâti le présent guide. des pratiques professionnelles d’évaluation individuelle et collective taires « produits»»des et personnes du dispositif de lutte contre lesdestiné infections PRÉSENTATION DU établissements sera adapté pour aider les services d’aide à domicile est d’ores et déjà inscrite dans la loi n°2004-810 du 13 août 2004 renosocomiales. GUIDE : CONTEXTE DÉMARCHE ET CONTENU 4 à mieux lutter contre la maltraitance. lative à l’assurance maladie (1). 1.1 L’amélioration de la sécurité dans le secteur sanitaire Les exigences de qualité et de sécurité sont depuis devenues croisde la problématique dans le secteur social et médico-social santes pour les établissements de santé1.2et L’émergence les professionnels de 1.3 La démarche et le contenu santé. Le développement de la procédure d’accréditation confiée à démarche l’Agence Nationale en Santé et en Évaluation, La puis à la Le contenu Haute Autorité en Santé, a conduit Le champ d’application (1) Décret n° 2005-346 du 14 avril 2005. les établissements de santé à 4 4 5 5 5 5 3 Sommaire 1 PRÉSENTATION DU GUIDE : CONTEXTE, DÉMARCHE ET CONTENU 1.1 une 1.1 L’amélioration de la sécurité dans le secteur sanitaire 1.1 L’amélioration de la sécurité dans le secteur sanitaire Depuis quelques années, les politiques Le développement de la procédure d’accréditation confiée à l’Agence Nationale en Santé et en Évaluation, puis à la Haute Autorité en Santé, a conduit les établissements de santé à une nationales de santé ont mis l’accent sur la quaDepuis quelques années, les politiques nationales de santé ont mis obligation d’évaluation externe. La sécurité, composante lité et la sécurité : la réglementation intègre de plus l’accent sur la qualité et la sécurité : la réglementation intègre de essentielled’évaluation de la qualité des soins, est uncomposante des axes forts de la obligation externe. La sécurité, essentielle en plus les dimensions de qualité, de sécurité et plus en plus les dimensions de qualité, de sécurité et procédure actuelle. de la qualitéd’accréditation des soins, est un des axes forts de la procédure d’accréd’évaluation. d’évaluation. ditation actuelle. Depuis 2004 2004 les les établissements établissementssont sontincités incitésàà mettre mettre en en place place des des Depuis Ainsi, les lois du 1er juillet 1998, relative au renforcement de la veille Ainsi, les lois du 1er juillet 1998, relative au renforcement de la veille programmesde degestion gestioncoordonnée coordonnée et globale risques en programmes et globale des des risques en étasanitaire et du contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés sanitaire et du contrôle de la sécurité sanitaire des produits établissement de santé, avec l’aide des Agences régionales blissement de santé, avec l’aide des Agences régionales d’hospitalià l’homme, et du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la destinés à l’homme, et du 4 mars 2002, relative aux droits des d’hospitalisation (ARH). La réduction de la iatrogénie, tant en sation (ARH). qualité du système de santé ont largement structuré le dispositif de malades et à la qualité du système de santé ont largement établissement santé qu’entant ambulatoire, est désormais des La réduction dede la iatrogénie, en établissement de santéun qu’en veille et de sécurité sanitaire et le développement de la qualité du structuré le dispositif de veille et de sécurité sanitaire et le objectifs inscrits dans la loi 2004-806 du 9 août relative ambulatoire, est désormais unn° des objectifs inscrits dans2004 la loi n°2004système de santé autour des agences sanitaires et de l’Institut de développement de la qualité du système de santé autour des à la politique santé. Enfin, 806 du 9 aoûtde 2004 relative à lal’obligation politique ded’évaluation santé. Enfin,individuelle l’obligation Veille Sanitaire avec structuration des dispositifs de vigilances saniagences sanitaires et de l’Institut de Veille Sanitaire avec et collectiveindividuelle des pratiques professionnelles estprofessionnelles d’ores et déjà d’évaluation et collective des pratiques taires « produits » et du dispositif de lutte contre les infections DU structuration du dispositif de vigilancesPRÉSENTATION sanitaires « produits » et inscrite dans la loiinscrite n° 2004-810 13 août 2004 relative à l’assurance est d’ores et déjà dans du la loi n°2004-810 du 13 août 2004 renosocomiales. (1) GUIDE : CONTEXTE DÉMARCHE lative ET CONTENU 4 du dispositif de lutte contre les infections nosocomiales. (1) . maladie à l’assurance maladie . 1.1 L’amélioration de la sécurité dans le secteur sanitaire Les exigences de qualité et de sécurité sont depuis devenues croisLes exigences de qualité et de sécurité sont depuis de devenues la problématique dans le secteur social et médico-social santes pour les établissements de santé1.2et L’émergence les professionnels de croissantes pour les établissements de santé et les professionnels 1.3 La démarche et le contenu santé. Le développement de la procédure d’accréditation confiée à de santé. démarche l’Agence Nationale en Santé et en Évaluation, La puis à la Le contenu Haute Autorité en Santé, a conduit Le champ d’application (1)(1)Décret 14avril avril2005. 2005. Décretn°n°2005-346 2005-346 du 14 les établissements de santé à 4 4 5 5 5 5 4 Sommaire 1 PRÉSENTATION DU GUIDE : CONTEXTE, DÉMARCHE ET CONTENU 1.2 L’émergence de la problématique dans le secteur social et médico-social 1.1 interne et une évaluation externe dont les résultats sont communiqués à l’autorité ayant délivré l’autorisation. Dans le secteur des personnes âgées, la réforme de la tarification des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes vise à promouvoir une démarche qualité et une amélioration de la médicalisation. Elle se traduit ainsi par la conclusion de conventions tripartites entre les établissements, les conseils généraux et l’État, qui fixent, en contrepartie de l’octroi de moyens supplémentaires, les évolutions à apporter sur 5 ans. La lutte contre la maltraitance est un des objectifs prioritaires du Plan de solidarité grand âge lancé en juin 2006 par Philippe Bas et prévoit la réalisation d’une auto évaluation des risques dans chaque établissement. Ce processus est réalisé dans un souci d’amélioration de la qualité de la prise en charge de la personne âgée favorisant, ainsi, une prévention accrue des risques. Les outils utilisés pour mettre en œuvre cette démarche qualitative (2) s’inscrivent donc dans cette logique. 1.3 La démarche et le contenu La démarche Ce guide est conçu comme un outil d’aide à la mise en place d’une démarche de gestion des risques de maltraitance. Il doit permettre aux gestionnaires d’établissements : ● de faire le point sur les principes méthodologiques et les PRÉSENTATION DU principales étapes d’une démarche de gestion des risques ; Parallèlement, la loi du 2 janvier 2002 rénovant sociale et GUIDE :l’action CONTEXTE DÉMARCHE ET CONTENU 4 deles’appuyer sur des exemples pour la mise médico-sociale a renforcé les exigences en d’évaluation. 1.1 termes L’amélioration de la sécurité● dans secteur sanitaire 4 en place de la démarche de gestion des risques de maltraitance. Désormais, les établissements et services1.2mentionnés à l’article L’émergence de la problématique dans le secteur social et médico-social 4 L 312-1 du code de l’action sociale et des familles sont tenus de 1.3 La démarche et le contenu 5 procéder à une évaluation de leurs activités et de la qualité des La démarche 5 5 prestations qu’ils délivrent. Cette évaluationLe prend deux formes contenu 5 complémentaires à savoir une évaluation Le champ d’application (2) Guide d’auto-évaluation ANGELIQUE, norme NF service5 EHPA X50-05, QUALICERF, … Sommaire 1 PRÉSENTATION DU GUIDE : CONTEXTE, DÉMARCHE ET CONTENU Il correspond à une exigence de : ● clarté : c’est la raison pour laquelle la partie méthodologique est complétée par une boîte à outil conçue à la fois comme une aide à la compréhension et comme une aide pour la mise en œuvre de la démarche ; ● souplesse : c’est la raison pour laquelle les outils proposés sont évolutifs ; ● coordination des actions : c’est la raison pour laquelle le présent guide s’articule avec les démarches d’évaluation de la qualité visées par la loi du 2/01/2002 et notamment l’évaluation externe qui prendra en compte dans son cahier des charges la mise en place de telles démarches. Le champ d’application Le présent guide a vocation à s’appliquer aux établissements d’hébergement pour personnes âgées y compris aux unités de soin de longue durée. Les exemples de risques et facteurs de risque qui sont évoqués dans le cadre de la partie consacrée à la boîte à outil tiennent donc compte des risques inhérents non seulement à cette population mais aussi à ce type de structures. Le contenu Ce guide comprend : PRÉSENTATION DU GUIDE : CONTEXTE DÉMARCHE ET CONTENU ● une fiche méthodologique sur la gestion des risques ; 1.1 L’amélioration de la sécurité dans le secteur sanitaire ● une boîte à outil pour laquelle vous trouverez : 1.2 L’émergence de la problématique dans le secteur social et médico-social 4 4 4 • une typologie des risques de maltraitance : qui dresse la liste des principaux risques et facteurs de risque de maltraitance 1.3 La démarche et le contenu 5 auxquels les établissements sont exposés,La démarche 5 Le contenu • un modèle de tableau de bord qui peut être utilisé pour initier une démarche opérationnelle. Le champ d’application 5 5 6 Sommaire 2 MÉTHODOLOGIE EN GESTION DES RISQUES Les différentes étapes décrites ci-après ont été identifiées dans le guide élaboré par l’ANAES intitulé « Principes méthodologiques pour la gestion des risques en établissement » (3). On distingue donc essentiellement 3 étapes : ● l’identification des risques ; ● l’analyse ; ● le traitement des risques. 2.1 L’identification des risques : « connaître pour pouvoir agir » L’identification peut se réaliser à l’aide de 2 démarches complémentaires : > Une identification a priori qui permet de gérer les risques prévisibles d’une activité afin de ne pas exposer inutilement les personnes à un risque ; > Une identification a posteriori. Dans ce cas de figure il s’agit de prendre en compte des événements « incidents, accidents » qui témoignent de l’existence de risques et ce afin d’en tirer des enseignements. Plusieurs types d’événements sont donc à considérer dans ce cadre : ● les accidents et catastrophes qui correspondent à des risques patents ; ● les presques accidents, les précurseurs et les événements sentinelles qui correspondent à des risques avérés : • le presque accident est un événement qui aurait conduit à l’accident si des conditions favorables n’avaient permis de l’éviter, • le précurseur correspond à tout événement critique qui peut conduire à l’accident avec une probabilité importante, • l’événement sentinelle identifie une occurrence défavorable qui sert de signal d’alerte ; ● enfin, il convient d’identifier les « autres événements indésirables » qui correspondent à des incidents (événements fortuits) ou dysfonctionnements (problèmes au regard d’un fonctionnement normal). 2.2 L’analyse et le traitement des risques Cette analyse se fait : ● en identifiant les causes ; ● en déterminant la fréquence et la gravité. Le traitement des risques repose sur une combinaison de divers mécanismes : ● d’une part la prévention et la récupération : visent à réduire la fréquence du risque. L’objectif est d’éviter la survenue d’un événement redouté ; ● d’autre part l’atténuation ou la suppression du risque à sa source. L’atténuation ou protection permet de réduire les conséquences d’un risque qui s’est réalisé. 7 (3) Référence en bibliographie Sommaire 2 MÉTHODOLOGIE EN GESTION DES RISQUES 2.3 Management des risques : principes fondamentaux L’amélioration de la sécurité nécessite de passer d’une approche des risques cloisonnée à un management global, intégré et coordonné des risques. La condition préalable et cruciale est le développement d’une culture de sécurité qui ne soit plus axée sur la faute, sur l’individu, sur le mythe de l’infaillibilité humaine mais qui soit ouverte, constructive, non culpabilisante, et permette aux professionnels de rapporter les erreurs, de les discuter, d’en tirer des enseignements, et aux décideurs de mettre en place, les mesures de prévention et de réduction des risques. 2.4 Les conditions spécifiques de mise en œuvre dans le secteur des personnes âgées Au regard de ces principes méthodologiques, plusieurs points ont été dégagés concernant le contexte spécifique d’une démarche de gestion des risques en établissement pour personnes âgées : ● d’une part, les conditions d’installation sont telles que la prise en charge s’inscrit dans la durée au contraire des prises en charge en établissements de santé pour lesquelles les séjours sont de quelques jours. L’établissement est donc considéré comme un lieu de vie et pose plus particulièrement la question de l’intimité, des visites et notamment de l’accueil des familles ; ● d’autre part, les conditions d’organisation sont sensiblement différentes de celles en vigueur au sein des établissements sanitaires. En effet, le nombre et la qualification des personnels restent un facteur marquant qui nécessite quelques aménagements du fait notamment du peu d’encadrement en place au sein des établissements ; ● enfin, la prise en charge est moins « technique » que dans les centres hospitaliers. Certes, certaines spécificités ont été dégagées notamment en terme de prise en charge médicale pour laquelle il a été fait mention des pathologies des sujets âgés qui peuvent exposer plus particulièrement au risque, de même a été évoquée la nécessité de mieux encadrer les conditions de transfert entre établissements. Néanmoins, au delà de ces aspects « techniques », l’importance du facteur humain a largement été souligné par les membres du groupe de travail comme un trait caractéristique du secteur que ce soit en terme de prise en charge ou en terme de facteur de risque. 8 Sommaire 3 BOÎTE À OUTILS 3.1 Typologie des principaux risques de maltraitance Champ du risque maltraitance Pour élaborer cette cartographie, les membres du comité ont souhaité s’appuyer sur une définition relativement large de la maltraitance et pour laquelle on peut citer deux définitions : ● d’une part celle, du Conseil de l’Europe : « La violence se caractérise par tout acte ou omission commis par une personne, s’il porte atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique ou à la liberté d’une autre personne ou compromet gravement le développement de sa personnalité et/ou nuit à sa sécurité financière. » ; ● d’autre part, celle d’Éliane Corbet docteur en psychopédagogie à propos des violences institutionnelles : « Entre dans le champ de la violence institutionnelle tout ce qui contredit ou contrevient aux lois du développement, tout ce qui donne prééminence aux intérêts de l’institution sur les intérêts de l’enfant. » Les types de violences retenues renvoient également aux travaux du Conseil de l’Europe à savoir et pour mémoire : ● violences physiques : coups, brûlures, ligotages, soins brusques sans information ou préparation, non satisfaction des demandes pour des besoins physiologiques, violences sexuelles, meurtres (dont euthanasie)… ; ● violences psychiques ou morales : langage irrespectueux ou dévalorisant, absence de considération, chantage, abus d’autorité, comportements d’infantilisation, non respect de l’intimité, injonctions paradoxales… ; ● violences matérielles et financières : vols, exigence de pourboires, escroqueries diverses, locaux inadaptés… ; ● violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins de base, non-information sur les traitements ou les soins, abus de traitements sédatifs ou neuroleptiques, défaut de soins de rééducation, non prise en compte de la douleur… ; ● privation ou violation de droits : limitation de la liberté de la personne, privation de l’exercice des droits civiques, d’une pratique religieuse… ; ● négligences actives : toutes formes de sévices, abus, abandons, manquements pratiqués avec la conscience de nuire ; ● négligences passives : négligences relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage. 9 Sommaire 3 BOÎTE À OUTILS Présentation et utilisation de la grille ● Une première partie dans laquelle vous trouverez les principaux types de risques élaborés à partir des définitions et des types de violences listées ci- dessus et qui distingue les conditions d’installation, les conditions d’organisation et les conditions de prise en charge. Cette typologie est complétée par une liste des principaux facteurs de risque ou « causes probables de réalisation du risque ». ● Une deuxième partie pour laquelle vous trouverez un tableau de bord opérationnel pour la mise en place. 10 Sommaire 3 BOÎTE À OUTILS Risques liés aux conditions d’installation Types de risques Exemples de facteurs de risques ■ Non-respect des dispositions de l’autorisation Risque lié à l’inadéquation des locaux par rapport à la population accueillie Risque de chute ■ Équipement insuffisant ou inexistant : • Chambre exiguë • Chambre à 3 lits, à 2 lits • Absence de sanitaire et douche ou en nombre insuffisant • Espace insuffisant pour une accessibilité et une installation confortable (salle à manger, salon…) • Absence d’espace de promenade ■ Équipement inadapté : • Trajets de promenade non sécurisés • Signalétique inadaptée • Eclairage, difficulté à accéder à l’interrupteur • Hauteur des équipements • Mobilier mis à disposition • Chauffage inadapté : température basse l’hiver ou trop élevée ■ Matériel insuffisant ou inexistant : • Dispositif d’appel en cas de chute • Barres d’appui : obstacles • Protection des escaliers, rampe extérieure… • Exiguïté des locaux ■ Matériel inadapté : • Sols extérieurs et intérieurs • Équipement et mobilier : non accessibilité de l’appel malade dans la totalité de l’espace privatif, éclairage Risque lié au manque de sécurité des équipements Risque infectieux (TIAC, infections nosocomiales…) ■ Absence de surveillance des accès par manque de personnel ou de dispositifs spéciaux ■ Locaux inadaptés ■ Défaut d’entretien et d’hygiène : QUES • Absence de maintenance des équipements froids etISchauds TYPES DE R • Rupture de la chaîne du froid ■ Organisation non formalisée : • Personnel non formé • Locaux inadaptés ou insuffisants • Élimination des déchets : circuits linge propre linge sale • Absence règles HACCP : marche en avant 11 Sommaire 3 BOÎTE À OUTILS Risques liés aux conditions d’organisation Types de risques Exemples de facteurs de risques Risque lié au pilotage de l’établissement ■ Pas de projet d’établissement ou contenu non conforme à la réglementation et aux recommandations ■ Pas de règlement intérieur ■ Pas de protocole, pas de conduite à tenir, fonctionnement basé sur l’habitude ■ Directeur non formé et/ou inexpérimenté ■ Turn-over important au poste de direction ■ Vacance du poste de direction ■ Pas de délégation claire, pas de contrôle de gestion ■ Circuit de décision opaque ou non connu ■ Pas de médecin coordonnateur ou absence de formation à la gérontologie, gériatrie ■ Pas ou pas assez d’accompagnement aux prises de fonctions : • Pas de fiches de poste ou fiches incohérentes Risque lié • Personnel peu ou pas formé à l’accompagnement • Pas de vérification de la capacité d’exercice individuel des personnels ■ Pas de repérage des situations à risques : dans l’accomplissement • Repli sur soi, isolement de certains personnels de leur mission • Absentéisme élevé • Augmentation du nombre d’accidents du travail et des maladies professionnelles Risque lié à l’animation et la coordination des équipes Risque lié à l’organisation du travail ■ Absence ou insuffisance de coordination des équipes : • Temps de concertation et ou de transmission • Définition des conduites à tenir en cas de maltraitance insuffisante ou absente • Glissement de fonctions, dévalorisation de certaines fonctions ■ Absence ou insuffisance d’animation des équipes ■ Pas de politique de mobilité et de promotion ■ Pas de formation continue ■ Gestion du temps de travail : • Amplitude de travail trop importante • Pas de visibilité sur les plannings • Taux d’encadrement insuffisant le jour et/ou la nuit • Vacances de poste ou poste non pourvus ■ Défaillance des circuits d’information : ISQUES • Pas d’outils de communication TYPES DE R • Pas de support de transmission ou multiplication des supports • Pas d’exploitation des données contenues dans les transmissions • Pas de dossier de soins partagé • Pas de diffusion des consignes et protocoles • Pas de consignes écrites • Fonctionnement par habitude 12 Sommaire 3 BOÎTE À OUTILS Risques liés aux conditions de prise en charge Types de risques Exemples de facteurs de risques Risque d’atteinte à la liberté – Non respect des habitudes ■ Procédure d’accueil inadaptée, insuffisante ou inexistante : • Clauses abusives de contrat • Admission non consentie • Défaut d’information (notamment quant aux conditions d’accès aux soins et relations avec les intervenants libéraux) ■ Défaut d’équipement ou mauvais usage des équipements : (locaux non sécurisés, barrières aux lits, contention sans protocole digicodes, …) ■ Non prise en compte des attentes et des choix : horaires, croyances, dernières volontés ■ Pratiques sécuritaires de l’institution et de l’entourage Risque d’atteinte à la dignité et à l’intimité ■ Excès de familiarité : • Infantilisation • Tutoiement systématique ■ Pas ou pas assez de personnalisation de la prise en charge : • Non respect de l’organisation de la chambre • Non respect des effets personnels • Absence de projet de vie individuel, méconnaissance de l’histoire de vie ■ Non respect de l’intimité : • Non respect du secret de la correspondance ou des courriers • Atteinte à la pudeur • Non respect de la confidentialité des informations médicales Risque lié à un défaut ou excès d’aide et de soins ■ Absence, insuffisance des aides à la vie quotidienne ou excès d’assistance : • Toilettes • Alimentation • Habillage ….. ■ Défaut de plans de soins individualisés : • Prévention des escarres • Détection de la douleur et de la souffrance psychique • mauvaise gestion des médicaments (poly médication, ….) • Absence ou insuffisance des aides techniques individuelles :mauvaise gestion des Prothèses personnelles (lunettes , dentiers, …) ■ Défaut de coordination des équipes : • Supports inexistants ou inadaptés pour la transmission des informations • Absence ou insuffisance de projet de prise en charge globale • Temps de transmission insuffisant ES • Défaut de coordination entre les professionnelsEde santé au sein de l’établissement QUintervenant D RIS et les personnels de l’établissement T YPES Risque de limitation de vie sociale pour la personne ■ Absence de projet d’animation et/ou d’activité au sein de l’établissement ■ Isolement de l’institution ■ Pratiques et motifs sécuritaires de l’institution et de l’entourage ■ Déni d’une vie sociale extérieure à l’établissement ■ Censure des relations personnelles/intrusions dans les relations sociales, affectives et sexuelles 13 Sommaire 3 BOÎTE À OUTILS 3.2 Exemple de tableau de bord Enfin, pour vous aider dans la démarche, vous trouverez ci-joint un exemple de tableau de bord qui peut être utilisé pour la mise en œuvre de la démarche. Comme indiqué supra, vous pouvez également compléter les deux premières colonnes du tableau en vous aidant de la typologie des risques et des exemples de facteurs de risques identifiés précédemment. Exemple tableau de bord évaluation des risques a priori : Type Facteur de risque de risque Gravité (4) 1 2 3 4 Fréquence Isolé Répété Action à mettre en place Court Moyen Long terme ■ Matériel insuffisant ou inexistant : • Dispositif d’appel en cas de chute x • Barres d’appui : obstacles x • Protection des escaliers, rampe extérieure Risque de chute x • Exiguïté des locaux x Achat de matériel x ■ Matériel inadapté : • Sols extérieurs et intérieurs • Non accessibilité de l’appel malade dans la totalité de l’espace privatif, éclairage x x x Commentaire : ● le type de risque est la chute ; QUES YPES DE RIS T ● les facteurs de risque ou causes probables de réalisation du risque sont : un matériel inadapté et insuffisant ; ● la gravité est forte pour la santé et la sécurité des personnes hébergées ; ● la probabilité de voir le risque se répéter est importante ; ● les actions à mettre en place peuvent être échelonnées dans le temps au regard des causes identifiées. (4) 1 = très fort, 2= fort, 3= faible, 4 = nul Plan de restructuration des locaux 14 Sommaire 3 BOÎTE À OUTILS Exemple a partir d’un évènement indésirable : Exemple à partir d’un évènement indésirable : Type Evénement de risque indésirable Facteur de risque ■ Changement de Risque traitement le jour même lié à un Erreur ■ Absence exceptionnelle défaut ou médicamenteuse du personnel en charge un excès de la mise à jour de soin des dossiers Gravité (4) 1 2 3 4 x x Fréquence Isolé Répété x Action à mettre en place Court Moyen Mise à jour du dossier médical Prévoir un binôme pour la mise à jour, développer les complémentarités pour assurer une permanence Long terme Commentaire : ● le type de risque est le défaut ou l’excès de soin ; ● l’incident ou événement indésirable est l’erreur médicamenteuse ; ● la gravité est forte car l’incident a eu pour conséquence une hospitalisation ; ● les facteurs de risque ou causes sont le changement de traitement récent et l’absence exceptionnelle et non prévue du personnel en charge de cette fonction ; ● le risque de voir cet événement se répéter est faible (compte tenu notamment des causes) ; ● les actions à mettre en place sont la mise à jour du dossier médical et l’organisation d’une permanence sur cette fonction. ISQUES TYPES DE R 15 Sommaire 4 ANNEXES 4.1 Les principaux risques réglementés CE TABLEAU NE CONSTITUE PAS UN RÉFÉRENTIEL JURIDIQUE. Il doit permettre de faire le lien entre un risque, une obligation législative ou réglementaire et dégager les pistes d’amélioration de la prise en charge. Types de risques Risque lié à l’inadéquation des locaux par rapport à la population accueillie Risque de chute Risque lié au manque de sécurité des équipements Principaux textes législatifs et réglementaires ■ Arrêté du 26/04 1999 modifié fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle prévue à l’article L 313-12 du CASF Recommandations, guides, instructions ■ Guide pour l’auto-évaluation « angélique » • Q 54 à 57, Q 60, Q 122, Q 126 ■ Loi du 11/02/2005 : sur accessibilité ■ Arrêté du 26/04 1999 modifié fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle prévue à l’article L 313-12 du CASF ■ Arrêté du 26/04 1999 modifié fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle prévue à l’article L 313-12 du CASF ■ Guide pour l’auto-évaluation « angélique » • Q 58 à 59 et Q 87 Q 109 • Guide de bonnes pratiques des soins en EHPAD ■ Guide pour l’auto-évaluation « angélique » • Q 54 à 60, Q 123 et 128 ■ Arrêté du 19/11/2001 ISQUES TYPES DE R Risque infectieux (TIAC, infections nosocomiales …) ■ Arrêté du 19/05/1995 : méthode HACCP ■ Décret n° 97-1048 du 6/11/1997 • • • • • 16 Circulaire DHOS 2005-34 Circulaire du 11/01/2005 Guide pour l’auto-évaluation « angélique » Q 124 à 125 Q122, Q126 Guide de bonnes pratiques des soins en EHPAD Sommaire 4 ANNEXES Types de risques Principaux textes législatifs et réglementaires Recommandations, guides, instructions ■ Article L 311-8 du code de l’action sociale et des familles : projet d’établissement Risque lié au pilotage de l’établissement ■ Article L 122-33 et R 122-12 du code du travail sur fiches de postes ■ Article L 932-1, L 933-1, et 122-12 du code du travail sur plan de formation ■ Guide pour l’auto-évaluation « angélique » • Q 105 et Q 106 ■ Article L 620-3 du code du travail sur registre du personnel ■ Article L 230-2 et R 230-1 du code du travail sur évaluation des risques professionnels Risque lié à l’accompagnement individuel des personnels dans l’accomplissement de leur mission ■ Arrêté du 26/04 1999 modifié fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle prévue à l’article L 313-12 du CASF ■ Guide pour l’auto-évaluation « angélique » Risque lié à l’animation et la coordination des équipes ■ Arrêté du 26/04 1999 modifié fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle prévue à l’article L 313-12 du CASF ■ Guide pour l’auto-évaluation « angélique » • Q 105, Q 107 à Q111 • Q 110-111 S DE RISQUE S E P Y T ■ Arrêté du 26/04 1999 modifié fixant le contenu Risque lié à l’organisation du travail du cahier des charges de la convention pluriannuelle prévue à l’article L 313-12 du CASF ■ Décret n° 2005-560 du 27/05/2005 sur médecin coordonnateur 17 ■ Guide pour l’auto-évaluation « angélique » • Q 70 à 72, Q 105 à 106 Sommaire 4 ANNEXES Types de risques Principaux textes législatifs et réglementaires ■ Article L 311-3 à L 311-5 du code de l’action sociale et des familles : Risque d’atteinte à la liberté – Non respect des habitudes ■ Guide pour l’auto-évaluation « angélique » • Q 3 à 5, • L 311-3 : sur exercice des droits et libertés individuelles • Q 12 à 32, • L 311-4 : sur : • Q 105 à 106 • Q 70 à 72, • livret d’accueil • règlement de fonctionnement – R 311-33 à R 311-37 et contrat de séjour • - L 311-5 : sur personnes qualifiées – R 311 à R 312 Risque de limitation de vie sociale pour la personne Recommandations, guides, instructions ■ Conférence de consensus Liberté d’aller et venir dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, et obligation de soins et de sécurité 24 et 25 novembre 2004 ■ Article L 311-6 du code de l’action social et des famille sur conseil de la vie sociale et D 311-3 à D 311-32 ■ Conférence de consensus Liberté d’aller et venir dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, et obligation de soins et de sécurité 24 et 25 novembre 2004 ■ Charte des droits et libertés individuelles : arrêté du 8/09/2003 relatif à la charte des droits et libertés de la personnes accueillie ■ Guide pour l’auto-évaluation « angélique » • Q 46 à 53 ISQUES TYPES DE R 18 Sommaire 4 ANNEXES 4.2 Pour en savoir plus 7. Godard Olivier, C.Henry C, Lagadec P. Traité des nouveaux risques Folio Actuel-2002 1. Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en santé. Le manuel d’accréditation des établissements de santé. Paris : ANAES ; 1999. Seconde procédure d’accré-ditation. Version expérimentale, novembre 2003 8. Institut National de Recherche et de Sécurité : évaluation des risques professionnels : Question réponses sur le document unique 2002 - Édition INRS ED 887 2. Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en santé. Principes méthodologiques pour la gestion des risques en établissement de santé. Paris : ANAES ; 2003, www.anes.fr 9. Ministère de l’Emploi et de la Solidarité, DHOS. Qualité et sécurité des soins en établissement de santé. Résultats de l’enquête sur les programmes de gestion des risques dans les établissements de santé. Septembre 2001. www.sante.gouv.fr 3. Barthélémy B.Gestion des risques.Paris :Éditions d’organisation ; 2000 4. Caillard JF, Gehanno JF. L’évaluation des risques professionnels, une démarche de progrès pour l’hôpital. Gestions hospitalières, n° 421, janvier 2003 5. CNEH. Les risques dans les établissements de santé. Technologie et Santé n° 48. Novembre 2002 6. Conseil économique et social. Prévention et gestion des risques technologiques et industriels, avis et rapport 2001. Édition Journaux Officiels,2003 10. Ministère de l’emploi et de la solidarité. DHOS/E2. Étude sur la transposabilité des modèles de gestion des risques du milieu industriel au domaine de la santé. Cap Gemini Ernst et Young. Juillet 2002. http://www.sante.gouv.fr/htm/ dossiers/iatrogene/intro.htm 11. Ministère de la santé, de la famille, des personnes handicapés. Circulaire DHOS/ E2/E4 N° 176 du 29 mars 2004 parue au Bulletin officiel n° 2004-18 ISQUES TYPES DE R 19 Sommaire 4 ANNEXES 12. Ministère de la santé, de la famille, des personnes handicapés. Recommandations pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme de gestion des risques en établissement de santé. Mars 2004 .ww.sante.gouv.fr 13. Ministère de la santé, de la famille, des personnes handicapés. DHOS. Sécurité sanitaire dans les établissements de santé : réglementation applicable. Édition n° 4. février 2004. http:// www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/secu_sanit4/accueil/intro. htm 14. Ministère de la santé, de la famille, des personnes handicapés. DHOS, cellule de gestion des risques exceptionnels. Guide de recommandations pour l’élaboration des plans blancs hospitaliers et schémas départementaux des plans blancs. Avril 2004 17. Tabuteau Didier. La sécurité sanitaire. Édition Berger Levraut, mai 2002 18. Quenon J.-L, Gautier R. Du risque à la gestion des risques. Techniques hospitalières, 2000, n° 652, p. 20-21 19. Reazon.J. Managing the risk of organizational accidents. Aldershot : Ashgate ; 1997 20. Sérézat M., Sfez M. Outils et méthodes de la gestion des risques à l’hôpital. Guide Hygiène et Sécurité ; AFNOR, Paris, juillet 2001, art. II, chap. 51, p. 1-15 21. Vincent C., Taylor-Adams S, Chapman EJ, Hewett D, Prior, Strange P et all. How to investigate and analyse clinical incidents : clinical risk and association of litigation and risk management protocol. BMJ 2000 ; 320(7237) ; 777-781 15. Poullain I, Lespy F. Gestion des risques et de la qualité, guide pratique à l’usage des cadres de santé. Éditions Lamarre, Rueil - Malmaison, 2002 16. Quaranta JF et Petit. J. La maîtrise des risques et la sécurité sanitaire au quotidien dans un établissement de santé. Paris : Éditions Weka ; mars 2003 ISQUES TYPES DE R 20 Sommaire 4 ANNEXES Liste des participants Animation du groupe de travail • Bertrand BUFFON : Conseiller technique auprès de Madame Vautrin • Amélie CHARRETIER : DGAS, chargée de mission maltraitance, bureau de la protection des personnes Participants : • Isabelle BARGES • Aouda BOUALAM • Florence BUIS • Frédérique CHADEL • Pascal CHAMPVERT • Jean DAVY • Isabelle DESGOUTE • Anne-Marie DUROCHER • Odile DOUCET • Christiane FROISSART • Violette GARCIA • Colette GUILLAUMIN FNACPPA DDASS des Bouches du Rhône SYNERPA DGAS ADEHPA FNADEPA FEHAP CHU Lille DDASS de la Sarthe Centre de Cure Médicale d’Ambazac (87) DHOS DRASS Auvergne • Isabelle HENON • Paloma MORENO • Robert MOULIAS • Xavier NOAL • Anne RENOUX • Zaynab RIET • Alain VILLEZ • Roger VIRAUD ADESSA UNASSAD ALMA France FHF FNAAS FHF UNIOPSS ADEHPA Personnes auditionnées : • Evelyne MORVAN • Martine FRANCOIS ISQUES TYPES DE R INRS INRS 21 Sommaire